« La société étasunienne de l’Après-guerre : Guerre froide et société d’abondance » : différence entre les versions

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C’est dans ces années que naissent les grands symboles de la société américaine d’abondance avec la télévision, c’est aussi le début des symboles tel que [http://fr.wikipedia.org/wiki/McDonald%27s Macdonald], [http://fr.wikipedia.org/wiki/Poup%C3%A9e_Barbie Barbie], [http://fr.wikipedia.org/wiki/Marilyn_Monroe Marilyn Monroe] ou encore [http://fr.wikipedia.org/wiki/Elvis_Presley Elvis Presley].
Les années 1950 ont marqué le début de la culture de consommation aux États-Unis, où de nouveaux symboles de la prospérité et du consumérisme américains sont apparus, notamment la télévision et des icônes populaires comme McDonald's, Barbie, Marilyn Monroe et Elvis Presley. Ces pierres de touche culturelles représentaient la nouvelle société d'abondance et le nouveau mode de vie des États-Unis. La musique et le style d'Elvis Presley dans les années 1950 ont provoqué des remous au sein de la communauté blanche protestante anglo-saxonne (WASP), car son son et son mouvement étaient fortement influencés par la culture afro-américaine et étaient considérés comme controversés par certains. Il a brisé le moule de la musique et de la danse traditionnelles, ce qui constituait une rupture avec les normes de l'époque.
Presley dans les années 1950 a vraiment choqué les milieux WASP puisqu’il s’est inspiré des milieux noirs et qu’il se contorsionnait de manière subjective.


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En outre, à cette époque, le boom de la consommation battait son plein et les gens disposaient de plus de revenus, ce qui a entraîné une augmentation des biens de consommation, des automobiles et de la suburbanisation. Le rêve américain de posséder une maison, une voiture et de mener une vie confortable de classe moyenne devient un objectif répandu pour de nombreuses personnes. Les années 1950 ont vu le début du baby-boom avec l'augmentation de la population après la Seconde Guerre mondiale, et le développement de technologies modernes telles que les voyages en avion commercial, la climatisation et l'utilisation généralisée des cartes de crédit.<gallery mode="packed" widths="200px" heights="200px">
File:Studio publicity Marilyn Monroe.jpg|thumb|Marilyn Monroe, dans les années 1950.
File:Studio publicity Marilyn Monroe.jpg|thumb|Marilyn Monroe, dans les années 1950.
Image:MattelBarbieno1br.jpg|The first Barbie doll was introduced in both blonde and brunette in March 1959.
Image:MattelBarbieno1br.jpg|The first Barbie doll was introduced in both blonde and brunette in March 1959.

Version du 10 février 2023 à 11:32


L'expression "sous Dieu" a été ajoutée au Serment d'allégeance en 1954, pendant la guerre froide, alors que les États-Unis tentaient de se différencier de l'Union soviétique, qui était perçue comme un État athée. Le changement a été effectué par une décision du Congrès et visait à souligner les valeurs religieuses et patriotiques des États-Unis. Jusqu'en 2003, le Serment d'allégeance était récité dans les écoles du Texas et ailleurs, avec l'expression "sous Dieu" incluse.[8][9]

La décision de Congress de 1954 a ajouté "sous Dieu" au Serment d'allégeance pour mettre en évidence la différence religieuse entre les États-Unis et l'Union soviétique considérée comme athée, dans un contexte de nationalisme croissant.[10]

Pendant la guerre froide, les enfants des États-Unis et d'autres pays ont participé à des exercices de défense civile qui simulaient une attaque nucléaire soviétique. Ces exercices avaient pour but de les préparer à une éventuelle attaque nucléaire et de leur apprendre à se protéger des retombées radioactives. Ces exercices s'inscrivaient dans le cadre des efforts déployés par les gouvernements pour préparer leurs citoyens à l'éventualité d'une guerre nucléaire.

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus une superpuissance dotée d'une économie forte et d'une classe moyenne en pleine expansion. Cette période, parfois appelée "Société de l'abondance", s'est caractérisée par une prospérité généralisée, une croissance économique et des progrès en matière de technologie et de culture de consommation. Le pays a atteint ce niveau de prospérité grâce à plusieurs facteurs, notamment une main-d'œuvre hautement productive, des politiques gouvernementales favorables et un marché de consommation en plein essor. Les États-Unis ont également pu tirer parti de leur statut de première puissance industrielle mondiale et de leur position dominante dans les sphères politiques et militaires mondiales pour maintenir et accroître leur prospérité pendant la guerre froide.

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Les États-Unis et la Guerre froide

L'utilisation de bombes atomiques par les États-Unis sur le Japon a marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de la guerre froide, une période de tension politique et militaire entre les États-Unis et l'Union soviétique. Les États-Unis estimaient que leur possession d'armes nucléaires leur donnait un avantage sur les Soviétiques dans les négociations d'après-guerre. Néanmoins, cette action a également intensifié la course aux armements entre les deux nations, entraînant un état d'insécurité mondiale et la crainte d'une guerre nucléaire. Cette période a été caractérisée par les efforts des États-Unis pour contenir la propagation du communisme, par des moyens militaires, économiques et politiques, et par les efforts de l'Union soviétique pour étendre sa sphère d'influence. La guerre froide a eu un impact considérable sur la société aux États-Unis et dans le monde entier, façonnant les relations internationales, l'économie et les politiques intérieures pour les décennies à venir.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis occupaient une position unique par rapport aux autres grandes puissances. Leur territoire était largement épargné par la guerre et leur économie était florissante, mais les États-Unis ne pouvaient pas imposer leurs idéaux libéraux à l'Union soviétique. Les États-Unis considèrent la propagation du communisme comme une menace pour leur mode de vie et cherchent à la contenir par une combinaison de moyens politiques, économiques et militaires. Cependant, l'Union soviétique n'était pas réceptive à ces efforts et poursuivait plutôt une politique de marchés fermés et de développement économique contrôlé par l'État. Cela a créé des obstacles importants à l'expansion des intérêts économiques américains et à la capacité des États-Unis à dominer les marchés mondiaux. Il en résulte une période de concurrence économique et politique intense entre les deux superpuissances, qui définira l'ère de la guerre froide.

Les dirigeants alliés à la conférence. De gauche à droite : Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et Joseph Staline.

La conférence de Yalta, qui s'est tenue en février 1945, a réuni le président américain Franklin D. Roosevelt, le premier ministre britannique Winston Churchill et le premier ministre soviétique Joseph Staline. Les dirigeants ont discuté d'une série de questions liées à la réorganisation de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale et à l'avenir de l'Union soviétique. L'un des principaux résultats de la conférence a été la création des Nations unies (ONU), une organisation internationale visant à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les nations. Cependant, les dirigeants ne parviennent pas à résoudre les nombreuses questions économiques et politiques qui les divisent. Les États-Unis et la Grande-Bretagne cherchent à promouvoir le libre-échange et l'ouverture des marchés, tandis que l'Union soviétique cherche à maintenir le contrôle de son économie et à limiter l'influence occidentale. Ces différences allaient jeter les bases de la guerre froide et continuer à façonner les relations internationales pendant de nombreuses années.

Les États-Unis cherchent à établir leur hégémonie financière et commerciale sur le monde en créant des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et le Fonds monétaire international (FMI). Ces institutions étaient destinées à promouvoir la croissance et la stabilité économiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et à fournir un cadre à la coopération économique internationale. Toutefois, l'URSS considérait ces institutions comme un moyen pour les États-Unis d'affirmer leur domination sur l'économie mondiale et craignait que sa participation à ces institutions ne compromette le contrôle qu'elle exerçait sur son économie. L'URSS a donc refusé d'adhérer à ces institutions, creusant encore davantage le fossé entre les États-Unis et l'URSS et contribuant aux tensions de la guerre froide. Le refus de l'URSS de participer à ces institutions était considéré comme un rejet de l'hégémonie financière et commerciale américaine et une démonstration des différences politiques et économiques entre les deux superpuissances.

À travers ces institutions, les États-Unis veulent garantir leur hégémonie financière et commerciale sur l’ensemble du monde or l’URSS refuse de rejoindre ces institutions.

Les peurs qui alimentent la Guerre froide

Les craintes qui ont alimenté la guerre froide trouvent leur origine dans les différences entre les systèmes politiques, économiques et idéologiques des États-Unis et de l'Union soviétique. Ces craintes ont conduit à une période d'intense compétition politique, économique et militaire entre les deux superpuissances, chacune cherchant à affirmer sa domination et à protéger ses intérêts. C'est ainsi qu'est née la guerre froide, une lutte de plusieurs décennies pour l'influence mondiale qui a façonné les relations internationales et défini une génération.

Les dirigeants soviétiques craignaient d'être encerclés par les puissances capitalistes, ce qui, selon eux, justifiait leur expansion vers l'Ouest et l'établissement de régimes communistes dans des États tampons. Ces États ont été créés après la Première Guerre mondiale pour empêcher l'avancée de l'Union soviétique et étaient considérés comme une menace pour la sécurité soviétique. Les dirigeants soviétiques craignaient que l'Union européenne et ses alliés puissent utiliser ces États pour encercler et isoler l'Union soviétique sur le plan politique et militaire. Par conséquent, ils ont cherché à étendre leur influence et à établir des régimes amis dans ces États pour se protéger de la menace perçue d'encerclement. Cette crainte de l'encerclement a été l'un des principaux moteurs de la politique étrangère soviétique pendant la guerre froide et a contribué à la tension des relations entre l'Union soviétique et l'Occident.

Les Américains craignaient que l'URSS représente une menace mondiale à laquelle les États-Unis devaient répondre par des mesures militaires globales. Après la Seconde Guerre mondiale, le monde se trouvait dans une période de transition, de nombreux pays, dont l'Europe et le Japon, connaissant la ruine économique. Dans certains pays, comme la Grèce et la Chine, il y avait des guerres civiles, avec des factions opposées soutenues par les États-Unis ou les Soviétiques. Les empires coloniaux britannique et français subissent la pression des mouvements de libération nationale, et la stabilité du monde semble incertaine. Cette crainte de l'expansion et de l'influence soviétiques, combinée au chaos et à l'instabilité qui règnent dans de nombreuses régions, amène de nombreux Américains à considérer l'URSS comme une menace majeure pour la sécurité et les intérêts américains. En conséquence, les États-Unis ont poursuivi une stratégie d'endiguement visant à limiter l'expansion et l'influence soviétiques par une combinaison de moyens militaires, économiques et diplomatiques. Cette peur de l'URSS et de la menace qu'elle représentait pour la sécurité et les intérêts des États-Unis a été l'un des principaux moteurs de la politique étrangère américaine pendant la guerre froide.

Facteurs internes aux États-Unis

Plusieurs facteurs internes aux États-Unis ont contribué à l'intensification des craintes liées à la menace soviétique pendant la guerre froide.

  • Truman, le successeur de Roosevelt, est considéré comme moins compétent et moins expérimenté que son prédécesseur, ce qui accroît les inquiétudes quant à l'état de préparation des États-Unis face à la menace soviétique.
  • L'industrie de guerre avait réalisé d'importants bénéfices au cours de la Seconde Guerre mondiale, et de nombreux acteurs de ce secteur ont cherché à maintenir ces bénéfices en continuant à produire et à vendre des armes.
  • Il existait une longue tradition de sentiment anti-socialiste et anti-bolchevique aux États-Unis, remontant aux années 1880. Pendant la guerre, une forte propagande anticommuniste a également contribué à la perception négative du communisme.
  • On craignait que la pauvreté et l'instabilité dans de nombreux pays après la guerre ne conduisent à la montée des partis communistes dans ces pays, en particulier en France et en Italie, et que cela ne menace les intérêts et la sécurité des États-Unis.

Ces facteurs internes, combinés à la menace extérieure que représentait l'Union soviétique, ont contribué à renforcer le sentiment de peur et d'urgence chez les décideurs politiques et le public aux États-Unis pendant la guerre froide.

L'idée générale qui sous-tendait la politique étrangère américaine pendant la guerre froide était que la prospérité et le bien-être du pays étaient étroitement liés à sa croissance économique, qui dépendait elle-même de l'accès à de nouveaux marchés d'exportation et d'approvisionnement en matières premières. Les États-Unis considéraient toute restriction ou limitation de leurs plans d'expansion mondiale comme une menace pour leurs intérêts et étaient donc motivés à maintenir leur puissance économique et militaire pour assurer leur domination et protéger leurs intérêts économiques et stratégiques dans le monde entier. Cette idée a contribué à façonner la réponse des États-Unis à l'Union soviétique et leur approche de l'ordre international pendant la guerre froide, les États-Unis cherchant à empêcher la propagation du communisme et à maintenir leur influence et leur domination mondiales.

The labeling used on Marshall Plan aid packages.

La Doctrine Truman

La Doctrine Truman est une doctrine de politique étrangère annoncée par le président Harry S. Truman le 12 mars 1947. La Doctrine stipulait que les États-Unis fourniraient un soutien politique, militaire et économique à tout pays menacé par le communisme ou le totalitarisme afin de contenir la propagation du communisme et de promouvoir la propagation de la démocratie et du capitalisme. La Doctrine Truman était une réponse à la menace croissante que représentait l'Union soviétique, qui avait étendu sa sphère d'influence en Europe de l'Est et était considérée comme une menace pour la démocratie et le capitalisme occidentaux. La doctrine a marqué un changement significatif dans la politique étrangère américaine, car elle a marqué le début de l'engagement des États-Unis à contenir l'expansion soviétique et à maintenir leur domination mondiale pendant la guerre froide.[11][12][13]

La doctrine Truman et la politique d'endiguement formulée par George Kennan sont étroitement liées et souvent considérées comme complémentaires. Telle que formulée par Kennan, la politique d'endiguement visait à empêcher la propagation du communisme et l'expansion de l'influence soviétique en contenant la puissance soviétique à l'intérieur de ses frontières existantes et en limitant sa capacité à projeter sa puissance au-delà de ces frontières. La doctrine Truman s'est appuyée sur la politique d'endiguement en fournissant un soutien militaire et économique concret aux pays menacés par le communisme ou le totalitarisme, faisant ainsi de cette politique un élément clé de la stratégie américaine de la guerre froide. La doctrine Truman et la politique d'endiguement ont contribué à façonner la politique étrangère américaine pendant la guerre froide, les États-Unis cherchant à maintenir leur domination mondiale et à protéger leurs intérêts face aux menaces perçues de l'Union soviétique.

La politique d'endiguement pendant la guerre froide peut être considérée comme une extension de la doctrine Monroe à certains égards, bien qu'il existe également des différences importantes entre les deux. La doctrine Monroe, formulée pour la première fois par le président James Monroe en 1823, mettait en garde les puissances européennes contre toute ingérence dans les affaires des Amériques et proclamait que l'hémisphère occidental était fermé à toute nouvelle colonisation européenne. La politique d'endiguement menée pendant la guerre froide visait également à protéger les intérêts américains et à empêcher la propagation du communisme. Cependant, elle avait une portée plus globale et visait à contenir l'influence soviétique plutôt que l'influence européenne.

Comme la doctrine Monroe, la politique d'endiguement pendant la guerre froide reflétait la croyance en l'exceptionnalisme américain et le désir de protéger les intérêts américains et de maintenir la domination des États-Unis. Cependant, la politique d'endiguement reflétait également les réalités géopolitiques uniques de la guerre froide, les États-Unis cherchant à empêcher la propagation de l'influence soviétique et à protéger leurs alliés en Europe et dans le monde. En fin de compte, la politique d'endiguement a été un élément central de la politique étrangère américaine pendant la guerre froide, façonnant les relations des États-Unis avec l'Union soviétique et modelant la politique mondiale pour les décennies à venir.[14][15][16][17][18]

Le plan Marshall, également connu sous le nom de programme de redressement européen, était une initiative des États-Unis lancée en 1948 pour fournir une aide aux pays d'Europe occidentale afin de reconstruire leurs économies après la dévastation de la Seconde Guerre mondiale. L'idée derrière ce plan était d'empêcher la propagation du communisme et de stabiliser la région, ainsi que de promouvoir la croissance des exportations américaines et de stimuler leur propre économie. En quatre ans, les États-Unis ont fourni plus de 13 milliards de dollars d'aide à l'Europe occidentale, ce qui a aidé la région à se rétablir et à devenir un partenaire commercial majeur des États-Unis. Le plan Marshall est considéré comme l'une des initiatives de politique étrangère des États-Unis les plus réussies du XXe siècle. Il est souvent cité comme un facteur clé de la réussite du boom économique d'après-guerre en Europe.[19][20][21][22]

National Security Act

La loi sur la sécurité nationale de 1947 est un texte législatif important adopté par le Congrès américain pendant les premières années de la guerre froide. Cette loi a permis de créer plusieurs nouvelles institutions et de réorganiser les institutions existantes afin de relever les défis posés par l'Union soviétique. Les changements les plus importants apportés par la loi comprennent la création du Conseil national de sécurité (NSC), de la Central Intelligence Agency (CIA) et du ministère de la Défense. Le NSC est chargé de conseiller le président sur les questions de sécurité nationale et de coordonner les différentes agences impliquées dans la défense du pays. La CIA a été créée en tant qu'agence de renseignement indépendante chargée de recueillir et d'analyser les renseignements étrangers. Le ministère de la Défense a été créé pour coordonner et superviser toutes les activités militaires, y compris l'armée de l'air américaine nouvellement créée. La loi sur la sécurité nationale de 1947 est considérée comme l'un des principaux textes législatifs qui ont aidé les États-Unis à relever les défis de la guerre froide.[23][24]

La CIA a participé à plusieurs opérations secrètes dans les années 1950 et au-delà, visant à renverser des gouvernements étrangers considérés comme hostiles aux intérêts des États-Unis. Ces opérations ont été menées dans le cadre de l'effort plus large de la guerre froide visant à contenir la propagation du communisme et à promouvoir les intérêts américains à l'étranger. Parmi les exemples les plus connus de ces opérations figurent le coup d'État de 1953 en Iran, l'invasion de la baie des Cochons à Cuba en 1961 et le renversement du gouvernement de Salvador Allende au Chili en 1973.[25][26] [27][28][29][30]

Le développement du maccarthysme : 1947 - 1962

Le sentiment anticommuniste aux États-Unis a une longue histoire qui remonte à la fin du XIXe siècle. Ce sentiment était alimenté par un mélange de facteurs politiques, économiques et idéologiques, y compris des préoccupations concernant la montée des mouvements socialistes et communistes, la menace perçue pour les intérêts commerciaux américains et une forte idéologie anti-bolchevique. Les craintes et les suspicions se sont intensifiées au début de la guerre froide avec des événements tels que l'acquisition d'armes atomiques par l'Union soviétique et la propagation perçue du communisme en Europe de l'Est et en Asie. En outre, la crainte de l'espionnage et de la subversion au sein du gouvernement américain a alimenté la création en 1938 du House Un-American Activities Committee (HUAC), qui enquêtait sur les activités communistes présumées. Le comité et les discours sensationnels de McCarthy ont provoqué une "peur rouge" généralisée et un climat de peur et de méfiance dans les années 1950. Cela a finalement abouti à la mise sur liste noire de nombreuses personnes dans l'industrie du divertissement et au licenciement d'employés fédéraux soupçonnés de sympathies communistes. Les dirigeants politiques ont utilisé la crainte de la subversion communiste pour justifier la poursuite de politiques anticommunistes tant au niveau national qu'international.

Le maccarthysme est une période d'intense suspicion et de persécution anticommuniste aux États-Unis dans les années 1950, dirigée par le sénateur Joseph McCarthy. Elle se caractérisait par des accusations généralisées de subversion politique et d'espionnage, souvent sans preuves, et a abouti à la mise sur liste noire de nombreuses personnes dans l'industrie du spectacle et d'autres secteurs. Le terme "maccarthysme" est devenu depuis un synonyme de persécution politique injuste et inconsidérée.

McCarthy chats with Roy Cohn (right) at the Army-McCarthy hearings.

Le terme "maccarthysme" est souvent utilisé comme raccourci pour cette période et est synonyme du phénomène plus large de l'hystérie anticommuniste. Le sénateur Joseph McCarthy a mené la charge contre le communisme, lançant souvent des accusations sans preuves et détruisant les carrières et les réputations de nombreux innocents. La ferveur anticommuniste de l'époque était alimentée par la crainte d'une infiltration communiste dans la société américaine et par la menace que représentait l'Union soviétique.[31][32]

Truman, en tant que président des États-Unis, était préoccupé par l'influence croissante du parti communiste en Amérique, surtout après que l'Union soviétique soit devenue une superpuissance mondiale après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les grèves, ainsi que le nombre croissant de membres du Parti communiste américain, ont contribué à l'inquiétude de Truman et l'ont finalement conduit à lancer la croisade anticommuniste. La période d'après-guerre est caractérisée par l'incertitude économique et l'agitation sociale, ce qui crée un environnement propice à la propagation de l'idéologie communiste. Cette situation alimente à son tour la crainte que le communisme ne prenne racine aux États-Unis, ce qui conduit Truman à prendre des mesures pour protéger les intérêts américains. Cette inquiétude et sa conviction de la menace de l'idéologie communiste ont conduit à une série d'actions, dont la mise en œuvre de la doctrine Truman et la création du Conseil national de sécurité.[33][34][35]

L'inquiétude de Truman concernant la loyauté des employés du gouvernement fédéral résulte de l'influence croissante du communisme, tant au niveau national qu'international. La victoire des communistes en Chine sous la direction de Mao Tsé-toung alimente encore plus ses craintes, ce qui entraîne la création de programmes de loyauté et de processus de sélection pour les employés du gouvernement. Cette atmosphère de suspicion et de méfiance a également conduit à la montée du maccarthysme et de la peur rouge, qui ont eu un impact durable sur la politique et la société américaines.

Les accusations de McCarthy ont donné lieu à une chasse aux sorcières et à une vague de peur, entraînant la mise sur liste noire, le licenciement et même l'emprisonnement de nombreuses personnes sur la base de preuves fausses ou peu convaincantes. Le gouvernement et des organisations privées ont également mené des enquêtes approfondies sur les croyances et les associations politiques des gens, portant atteinte à de nombreuses carrières et vies personnelles. La période connue sous le nom de maccarthysme a entraîné une grande perte de libertés civiles et un sentiment général de paranoïa qui a eu un impact durable sur la société américaine.

La crainte de la subversion interne et la menace du communisme ont conduit à une surveillance accrue du gouvernement et à la répression des personnes perçues comme dissidentes. Cela inclut l'adoption de la loi sur le contrôle des activités subversives, qui exigeait que les membres des organisations communistes s'enregistrent auprès du gouvernement, et la création du House Un-American Activities Committee (HUAC) pour enquêter sur l'infiltration communiste présumée du gouvernement fédéral. Les mesures prises au cours de cette période ont entraîné une censure généralisée, la perte d'emplois et de libertés civiles pour les personnes accusées d'être des sympathisants communistes.

Les personnes soupçonnées d'être communistes ou d'avoir des liens avec le communisme ont été soumises à un examen minutieux et ont souvent dû faire face à des conséquences telles que la perte d'emploi, l'exclusion de certains postes, la saisie de passeports et même l'expulsion. Par le biais de la loi sur la sécurité intérieure, le gouvernement a rendu illégal le fait de contribuer à l'établissement d'une dictature totalitaire et a ordonné à tous les membres d'organisations communistes de s'enregistrer auprès du gouvernement.

La guerre de Corée, qui a duré de 1950 à 1953, était un conflit entre la Corée du Nord (soutenue par la Chine et l'Union soviétique) et la Corée du Sud (soutenue par les États-Unis et d'autres pays occidentaux). La décision de Truman d'intervenir dans le conflit fut un moment important de la guerre froide, car elle marqua la première implication militaire directe des États-Unis dans un conflit contre les forces communistes. L'absence de l'URSS au Conseil de sécurité en raison de sa protestation contre le fait que la Chine ne soit pas membre permanent a permis aux États-Unis d'intervenir dans la guerre de Corée sans rencontrer l'opposition de l'URSS au Conseil. Le conflit s'est terminé par une impasse, avec la signature d'un accord de cessez-le-feu et la création d'une zone démilitarisée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.[36][37]

Ethel et Julius Rosenberg.

Les Rosenberg ont été arrêtés en 1950 pour conspiration en vue de commettre des actes d'espionnage. Ils sont reconnus coupables d'avoir transmis des secrets atomiques à l'Union soviétique et condamnés à mort en 1951. Malgré les protestations de leurs partisans, qui clamaient leur innocence et affirmaient que les preuves contre eux étaient circonstancielles, ils ont été exécutés en juin 1953. L'affaire reste controversée et beaucoup s'interrogent encore sur leur culpabilité.[38][39][40][41]

L'élection de Dwight D. Eisenhower à la présidence des États-Unis en 1953 a marqué une évolution vers une politique étrangère plus conservatrice et anticommuniste, et le maccarthysme a constitué un élément important de cette tendance, reflétant la peur et la suspicion à l'égard de l'idéologie et du militantisme politique de gauche. Richard Nixon, en tant que vice-président, est un personnage clé dans la promotion de cette position anticommuniste, et Eisenhower et lui-même s'efforcent de supprimer l'influence du parti communiste aux États-Unis et à l'étranger.

Les enfants des États-Unis ont été modifiés pour inclure l'expression "nation sous Dieu". À peu près à la même époque, le parti communiste est effectivement interdit aux États-Unis à la suite d'un vote du Congrès en faveur d'une telle loi, avec 265 membres votant pour et seulement deux membres votant contre.[42][43][44][45]Dans ce climat de sentiment anticommuniste, une loi est adoptée en 1954. Elle rendait illégal le fait de soutenir l'établissement d'une dictature totalitaire et obligeait les membres des organisations communistes à s'enregistrer auprès du gouvernement. Cette loi a renforcé l'idée que les fonctionnaires devaient prouver leur loyauté, et que même une simple accusation pouvait entraîner la perte de leur emploi sans qu'il soit nécessaire de fournir des preuves et sans possibilité d'appel.

À cette époque, les protections juridiques de l'accusé n'étaient pas aussi fortes qu'aujourd'hui. Il était relativement facile pour une personne de perdre son emploi en tant qu'employé fédéral sur la base de simples accusations, sans qu'aucune preuve ne soit nécessaire. Cette situation reflétait le climat général de peur et de suspicion qui régnait pendant la peur rouge, et montrait le pouvoir du sentiment anticommuniste sur l'opinion publique et la politique.

La campagne anticommuniste du sénateur Joseph McCarthy a atteint un tournant lorsqu'il a tenté d'accuser l'armée américaine d'être infiltrée par des communistes. Cette démarche a suscité une importante remise en question de McCarthy et de ses méthodes, car de nombreuses personnes ont commencé à s'interroger sur la validité de ses affirmations et des méthodes qu'il utilisait pour les formuler. Les auditions de l'armée et de McCarthy en 1954 marquent le déclin de l'influence de McCarthy et conduisent finalement à sa chute.

L'Union soviétique, en pleine expansion, teste avec succès sa première bombe à hydrogène et crée le Pacte de Varsovie en 1955 en réponse à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) formée par les États-Unis en 1949.[46][47][48][49][50] Le lancement du satellite Spoutnik a marqué un moment important dans la guerre froide, car il a démontré les avancées technologiques de l'Union soviétique et a renforcé les craintes d'un écart potentiel de missiles entre les États-Unis et l'Union soviétique. Cela a contribué à accroître les tensions et à renforcer le sentiment de compétition et de rivalité entre les deux superpuissances. La menace perçue de l'URSS et ses actions, telles que l'invasion et le lancement de missiles et de satellites, ont renforcé la justification de la politique Truman d'évaluation de la loyauté et de mesures anticommunistes aux États-Unis.

La société étasunienne d’abondance

La période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, caractérisée par la guerre froide et un sentiment de prospérité et d'abondance, a marqué un changement important dans la société américaine. La menace d'une agression soviétique et la course aux armements ont alimenté un sentiment d'anxiété et de contrôle gouvernemental, mais en même temps, il y a eu un boom économique et une croissance généralisée qui ont créé un sentiment d'abondance. Cette époque a également été marquée par d'importants changements sociaux et culturels, tels que le mouvement des droits civiques et l'essor des banlieues.

Il s'agit là d'un schéma récurrent dans l'histoire : en période de difficultés économiques ou de crise, les gouvernements et les sociétés cherchent souvent à détourner la responsabilité et à trouver un ennemi interne sur lequel concentrer la frustration et la colère de la population, plutôt que de remettre en question les structures de pouvoir ou le système en place. Cela peut conduire à un contrôle social accru, à la suppression de la dissidence et à des politiques discriminatoires visant le groupe ennemi identifié. Il s'agit d'une tactique utilisée pour maintenir la stabilité et détourner l'attention de problèmes plus systémiques. Cependant, cela peut également conduire à de nouvelles divisions sociales et politiques, exacerbant les problèmes sous-jacents au lieu de les résoudre.

Causes et caractéristiques

Le boom économique qui a suivi la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, également connu sous le nom d'"âge d'or du capitalisme", s'est caractérisé par une croissance économique rapide, un faible taux de chômage et une hausse du niveau de vie.

Au cours de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Américains ont craint une nouvelle récession économique et sont restés prudents malgré la prospérité de l'époque. L'anticommunisme a joué un rôle important dans le façonnement de la société américaine au cours de cette période, servant de force unificatrice qui a contribué à justifier les interventions militaires américaines à l'étranger et à obtenir un soutien pour les objectifs de la politique étrangère du pays. Le sentiment anticommuniste a également contribué à maintenir la stabilité sociale, en donnant à la société américaine un but et une direction clairs. Malgré cela, l'engagement militaire américain dans des conflits à l'étranger, en particulier la guerre du Viêt Nam, suscite toujours une opposition importante, et le sentiment anti-guerre s'amplifie à mesure que les réalités de la guerre sont mieux comprises.

Le boom économique qui a suivi la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis s'est fortement appuyé sur les industries de la construction, de l'automobile et de l'armement. La demande de nouvelles maisons, d'automobiles et d'équipements militaires a contribué à stimuler l'économie américaine à cette époque et a créé de nombreuses opportunités d'emploi. De plus, le rôle du gouvernement dans la stimulation de l'économie par des dépenses et des investissements dans des projets d'infrastructure a également contribué à la prospérité économique de l'époque.

La plupart des Américains, en particulier la classe moyenne, ont bénéficié de cette période de croissance et de prospérité. Grâce à l'augmentation des salaires et à la croissance de l'économie, de nombreuses personnes ont atteint un niveau de vie plus élevé et une meilleure sécurité économique. Cependant, il est également important de noter qu'il y avait encore d'importantes disparités économiques et des problèmes de pauvreté et d'inégalité à cette époque, en particulier pour les groupes minoritaires qui étaient confrontés à des pratiques discriminatoires et à un accès limité aux opportunités économiques.

United States birth rate (births per 1000 population).[51] The United States Census Bureau defines the demographic birth boom as between 1946 and 1964[52] (red).

La période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale a connu une augmentation significative du taux de natalité, communément appelée le "baby-boom". Le baby-boom s'est caractérisé par une forte augmentation du nombre de naissances, les anciens combattants rentrant chez eux et fondant des familles. Un sentiment d'optimisme et de prospérité a encouragé les gens à avoir plus d'enfants. En conséquence, la population américaine a augmenté rapidement, avec 63,5 millions d'enfants nés entre 1945 et 1961. En 1960, la population américaine avait atteint près de 189 millions de personnes.

Le baby-boom a eu un impact considérable sur la société américaine, car il a créé une grande cohorte de jeunes gens qui allaient atteindre l'âge adulte à une époque de grands changements sociaux et culturels. Il a également exercé une pression sur les infrastructures et les ressources du pays, car la demande d'écoles, de logements et d'autres services a augmenté. Cependant, le baby-boom a également créé un marché de consommation important et stable, contribuant à la prospérité économique de l'après-guerre.[53][54]

Le baby-boom d'après-guerre n'est pas propre aux États-Unis, car de nombreux pays ont connu des augmentations similaires des taux de natalité après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, ce qui distingue les États-Unis, c'est la durée du baby-boom, qui a duré jusque dans les années 1960. L'impact durable du baby-boom s'est reflété dans de nombreux aspects de la société américaine, notamment dans le secteur de la construction. La demande de nouvelles maisons, d'écoles et d'autres projets d'infrastructure a augmenté, entraînant la croissance des zones suburbaines avec des maisons individuelles, qui sont devenues la marque du rêve américain. En outre, de nouvelles usines, des supermarchés et des aéroports ont été construits pour soutenir la population croissante, créant ainsi de nouvelles opportunités d'emploi et stimulant davantage l'économie. La croissance des banlieues a également marqué un changement dans la société américaine, les gens quittant les zones urbaines pour s'installer dans les banlieues à la recherche d'un mode de vie plus idyllique et plus familial. La tendance à la suburbanisation s'est poursuivie tout au long de l'après-guerre, entraînant d'importants changements dans le paysage américain et façonnant le paysage social et culturel du pays de manière nouvelle et profonde.

La croissance des banlieues et le baby-boom ont entraîné une augmentation significative du nombre de propriétaires de voitures, car les gens avaient besoin d'un moyen de se déplacer dans ces communautés tentaculaires et dépendantes de la voiture. La demande de voitures neuves a donc augmenté et l'industrie automobile s'est développée.

L'automobile est devenue un symbole du mode de vie américain et de la prospérité de l'après-guerre. La voiture était considérée comme un symbole de liberté et de mobilité, permettant aux gens de voyager et d'explorer de nouvelles régions. De plus, la croissance de l'industrie automobile a également nécessité le développement de nouveaux réseaux de transport et d'infrastructures, comme des autoroutes et des parkings, pour supporter le nombre croissant de voitures sur la route.

Le cinéma en plein air est également devenu un symbole de la société automobile de l'après-guerre. Les cinémas drive-in étaient une destination de divertissement populaire pour les familles et étaient souvent situés à la périphérie des villes, accessibles uniquement en voiture. Cette tendance était révélatrice de la popularité croissante de l'automobile et de la façon dont elle transformait la société américaine.

Les dépenses militaires des États-Unis sont montées en flèche pendant la guerre froide, le pays cherchant à maintenir son avantage militaire sur l'Union soviétique et d'autres adversaires potentiels. Entre 1949 et 1954, les dépenses militaires ont quadruplé, et elles ont continué à augmenter dans les années qui ont suivi.

Une part importante du budget militaire est consacrée à la recherche et au développement, les États-Unis cherchant à créer des systèmes d'armes de plus en plus sophistiqués pour maintenir leur avantage militaire. Cela a entraîné une augmentation significative des investissements dans la science et la technologie, qui a eu un effet d'entraînement sur d'autres industries et a contribué à la prospérité générale de l'après-guerre.

La course aux armements avec l'Union soviétique a été l'un des principaux moteurs de la croissance des dépenses militaires, les deux pays cherchant à développer des systèmes d'armes nouveaux et plus puissants. La concurrence entre les deux superpuissances a été une caractéristique déterminante de la guerre froide et a eu un impact majeur sur les affaires mondiales. Les deux parties ont cherché à se surpasser dans un cycle sans fin de développement et de mise à niveau des armes.

L'industrie de la défense américaine est principalement constituée de sociétés privées dont les revenus dépendent des contrats du gouvernement fédéral. Cela signifie que l'industrie de la défense a un fort intérêt financier à maintenir des niveaux élevés de dépenses militaires, car elles sont directement liées à leurs bénéfices. Cet intérêt peut parfois conduire l'industrie de la défense à promouvoir des politiques et des idées qui augmentent la perception de l'insécurité et justifient un investissement continu dans l'armée. L'application de la doctrine Monroe au monde, par exemple, a souvent été utilisée pour justifier l'intervention américaine dans des pays étrangers et pour maintenir l'influence américaine à l'étranger.

Il est important de noter que cette dynamique peut parfois créer des conflits d'intérêts et soulever des questions quant à l'influence de l'industrie de la défense sur la politique étrangère américaine. La relation entre le gouvernement américain et l'industrie de la défense est complexe et multiforme, et elle continue de faire l'objet de débats et de discussions dans les milieux universitaires et politiques.

A transistor radio made by Sanyo in 1959. Japan manufactured much of the world's consumer electronics during this period.

L'invention du transistor en 1947 a marqué un tournant majeur dans l'histoire de la technologie, car elle a ouvert la voie à la révolution électronique. Le transistor a rendu possible la miniaturisation des composants électroniques et a permis le développement d'un large éventail de nouvelles technologies, des premiers ordinateurs commerciaux aux radios compactes et portables.

La révolution électronique a conduit à l'automatisation de nombreuses industries, ce qui a réduit le besoin de main-d'œuvre et entraîné une diminution de l'emploi industriel. Cette tendance à l'automatisation s'est accompagnée d'une nouvelle vague de fusions et d'acquisitions, les grandes entreprises cherchant à consolider leur pouvoir et à prendre le contrôle des nouvelles technologies.

Ces fusions et acquisitions ont conduit à la création de grands conglomérats dotés d'une puissance financière et technologique. Ces sociétés ont acquis d'autres industries subsidiaires et les ont assemblées en grands consortiums, ce qui leur a permis de fabriquer une large gamme de produits.

Ce processus de concentration de la production a eu un impact majeur sur l'économie et la société des États-Unis, car il a conduit à l'émergence d'un petit nombre de grandes entreprises qui ont dominé le marché et exercé une influence considérable sur les politiques gouvernementales et l'économie dans son ensemble.

Le processus de concentration de la production et la croissance des grandes entreprises ont été une tendance récurrente dans l'histoire de l'économie américaine. Les quatre vagues de concentration ont toutes marqué des périodes importantes de consolidation et de centralisation du capital industriel.

La première vague de concentration s'est produite à la fin du XIXe siècle, lorsque plusieurs grandes entreprises ont émergé et dominé l'économie américaine. La deuxième vague s'est produite dans les années 1920, lorsque la croissance des industries de l'automobile et des biens de consommation a entraîné une nouvelle vague de fusions et d'acquisitions.

La troisième vague s'est produite pendant la période du New Deal, dans les années 1930, lorsque le gouvernement fédéral a mis en œuvre des politiques visant à promouvoir la reprise et la croissance économiques. Cette période a également vu une nouvelle vague de consolidation dans de nombreuses industries, les grandes entreprises cherchant à prendre le contrôle de nouveaux marchés et de nouvelles technologies.

Enfin, la quatrième vague de concentration a eu lieu dans l'après-guerre, alors que la révolution électronique et la croissance du complexe militaro-industriel ont entraîné une nouvelle vague de fusions et d'acquisitions. Cette période a été caractérisée par une concentration sans précédent du capital industriel, un petit nombre de grandes entreprises ayant dominé l'économie américaine et exercé une influence considérable sur les politiques gouvernementales.

La concentration de la production et la croissance des grandes entreprises ont eu un impact important sur le mouvement syndical aux États-Unis pendant la période d'après-guerre. L'AFL (American Federation of Labor) et le CIO (Congress of Industrial Organizations) ont fusionné pour former l'AFL-CIO en 1955, formant ainsi un mouvement syndical unique et anticommuniste.

Toutefois, malgré la consolidation du mouvement syndical, le nombre de syndiqués n'a pas augmenté de manière significative au cours de cette période. Les nouveaux emplois créés pendant le boom de l'après-guerre se situaient principalement dans le secteur des "cols blancs", comme le travail de bureau et le travail administratif, et dans des industries sans tradition syndicale forte.

Ce changement dans la composition de la main-d'œuvre et le déclin de l'adhésion et de l'influence des syndicats ont contribué à l'affaiblissement du mouvement syndical aux États-Unis pendant cette période. Malgré ces difficultés, l'AFL-CIO est restée une force puissante dans la politique américaine, défendant les droits des travailleurs et la justice économique.

La période d'après-guerre a été caractérisée par une augmentation significative de la productivité agricole, due en grande partie aux progrès technologiques tels que la mécanisation, l'utilisation de pesticides et d'engrais, et l'amélioration des techniques agricoles. Ces progrès ont permis une production agricole beaucoup plus importante et plus efficace, entraînant une concentration de la production agricole entre les mains d'un nombre relativement restreint de grandes entreprises agroalimentaires.

En conséquence, de nombreuses petites et moyennes exploitations agricoles n'ont pas pu faire face à la concurrence et ont été contraintes de fermer ou de se vendre à de plus grandes entreprises. Cette tendance a été particulièrement prononcée aux États-Unis, où l'agriculture a été de plus en plus dominée par de grandes sociétés et des entreprises agroalimentaires. Les conséquences de cette concentration de la production, notamment le déplacement des petits agriculteurs et le déclin des communautés rurales, restent des questions importantes à ce jour.

Au cours de la période d'après-guerre, la productivité agricole aux États-Unis et dans d'autres pays développés a connu une augmentation rapide grâce aux progrès de la technologie et des techniques agricoles qui ont permis d'accroître l'efficacité et les rendements. Toutefois, comme vous l'avez noté, cette augmentation de la productivité s'est accompagnée d'un déclin du nombre d'exploitations agricoles familiales, car beaucoup d'entre elles ne pouvaient pas concurrencer les entreprises agroalimentaires plus grandes et plus efficaces qui dominaient le secteur.

Par conséquent, de nombreuses communautés rurales ont connu des changements importants, les agriculteurs quittant la terre à la recherche d'autres possibilités d'emploi. Cette tendance a eu des effets durables sur les communautés rurales, car le déclin des populations, la perte de services et d'infrastructures et les difficultés économiques sont devenus des problèmes persistants. Néanmoins, malgré ces défis, de nombreuses communautés rurales ont réussi à s'adapter et à trouver de nouvelles opportunités et continuent à jouer un rôle important dans le tissu économique et social du pays.

Cette migration vers les villes du nord et la Californie, à la recherche de meilleures opportunités économiques, est connue sous le nom de "Grande migration". Elle a entraîné un changement démographique important aux États-Unis et a eu un impact sur le paysage social, économique et politique du pays. De nombreux Afro-Américains ont été confrontés à la discrimination et à la pauvreté dans les villes. Ils occupaient des emplois mal rémunérés, mais la migration leur a permis d'échapper à la pauvreté et à la discrimination du Sud rural et de rechercher une vie meilleure pour eux-mêmes et leurs familles.

Naissance des symboles de la société étasunienne d’abondance

Au cours de cette période, l'Amérique connaissait une croissance économique et une prospérité importantes, ce qui a conduit à l'apparition de symboles de sa société d'abondance. Ces symboles comprennent un consumérisme accru, la suburbanisation et le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits. En outre, l'accent était mis sur l'individualisme et le rêve américain, qui mettait en avant l'idée de réussite par le travail et la poursuite de la richesse matérielle. Tous ces facteurs se sont combinés pour créer un changement culturel en Amérique qui célébrait sa prospérité croissante et les valeurs de sa société d'abondance.

Les années 1950 ont marqué le début de la culture de consommation aux États-Unis, où de nouveaux symboles de la prospérité et du consumérisme américains sont apparus, notamment la télévision et des icônes populaires comme McDonald's, Barbie, Marilyn Monroe et Elvis Presley. Ces pierres de touche culturelles représentaient la nouvelle société d'abondance et le nouveau mode de vie des États-Unis. La musique et le style d'Elvis Presley dans les années 1950 ont provoqué des remous au sein de la communauté blanche protestante anglo-saxonne (WASP), car son son et son mouvement étaient fortement influencés par la culture afro-américaine et étaient considérés comme controversés par certains. Il a brisé le moule de la musique et de la danse traditionnelles, ce qui constituait une rupture avec les normes de l'époque.

En outre, à cette époque, le boom de la consommation battait son plein et les gens disposaient de plus de revenus, ce qui a entraîné une augmentation des biens de consommation, des automobiles et de la suburbanisation. Le rêve américain de posséder une maison, une voiture et de mener une vie confortable de classe moyenne devient un objectif répandu pour de nombreuses personnes. Les années 1950 ont vu le début du baby-boom avec l'augmentation de la population après la Seconde Guerre mondiale, et le développement de technologies modernes telles que les voyages en avion commercial, la climatisation et l'utilisation généralisée des cartes de crédit.

Les ¾ des Américains profitant de la société d’abondance

Ce sont dans leur immense majorité des blancs des classes moyennes, beaucoup vont quitter la côte est pour migrer vers le sun-belt ; ces régions-là s’industrialisent progressivement et notamment grâce au développement de l’air conditionné qui permet le travail en usine.

Dans ces régions se développe l’industrie d’armement, l’aéronautique, l’extraction de pétrole ainsi que l’agrobusiness.

Les femmes des classes moyennes sont complètement remises en question puisqu’elles avaient été intégrées dans la force de travail industriel. L’idée est de suivre un travail salarié tout en étant en conflit avec un système de valeur traditionaliste.

Les classes moyennes blanches sont les grandes gagnantes non seulement parce que ce sont elles qui travaillent dans les secteurs et régions en expansion, mais aussi parce que ce sont elles qui bénéficient des programmes fédéraux.

La Federal Housing Administration fournie des prêts hypothécaires pour financer des achats immobiliers cependant ces assurances « n’acceptent pas les pauvres, les non blancs, les juifs et autres groupes raciaux qui manquent d’harmonie ».[55][56]

Les investissements fédéraux sont faits aussi dans le système des autoroutes qui sont multipliées par 38. Simultanément les transports en commun ainsi que les chemins de fer sont complètement délaissés, jusqu’à la fin des années 1960 il n’y a pas de constructions de logements sociaux pour les pauvres.

Le ¼ d’Américains dans la pauvreté

Ce sont surtout des personnes âgées ou des enfants, la majorité est des femmes célibataires veuves ou divorcés, 70 % vivent dans les villes et 30 % dans des petites localités plus rurales.

La catégorie la plus pauvre est celle des Amérindiens dont le revenu annuel représente la moitié de la moyenne du revenu des pauvres.[57][58]

En 1953, le Congrès décide d’éliminer les réserves indiennes, c’est la politique de terminaison qui supprime l’aide fédérale aux réserves incitants les Amérindiens à abandonner leurs réserves contre le paiement de maigres primes gonflant la population misérable des villes.[59][60]

Quand cette politique est stoppée en 1960, de nombreuses tribus ont été décimées.[61][62][63][64]

Ce sont aussi des pauvres des villes et des immigrants portoricains, mexicains notamment ainsi que les métayers et les travailleurs migrants.

Jusqu’au début des années 1960, les États-Unis ne s’intéressent pas aux pauvres ; c’est le président démocrate Lyndon B. Johnson qui arrive après l’assassinat de Kennedy qui lance la guerre contre la pauvreté qui très malheureusement sera freinée très dramatiquement en raison de la guerre du Vietnam, toutefois cette aide a porté ses fruits, la pauvreté a diminué et 25 % de la pollution classifiée comme pauvre est passée à 11 % en 1973.[65][66][67][68][69][70][71]

Annexes

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