« El impacto de las políticas monetarias y fiscales » : différence entre les versions

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= La política monetaria y fiscal y el DA =
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== La politique monétaire ==
== Política monetaria ==


Dans le chapitre 7 nous avons vu que dans la plupart des pays la politique monétaire est contrôlée par la Banque Centrale à travers :
En el capítulo 7 vimos que en la mayoría de los países la política monetaria es controlada por el Banco Central a través de :


#les opérations d’open market (opérations sur le marché libre);
#operaciones de mercado abierto (operaciones de mercado abierto);
#la fixation du niveau de réserves obligatoires;
#Fijando el nivel de los requisitos de reserva;
#le taux de refinancement auquel les banques commerciales peuvent emprunter auprès de la Banque Centrale (taux directeur ou d’escompte, repo rate en Angleterre et discount rate aux Etats Unis).
#la tasa de refinanciación a la que los bancos comerciales pueden pedir prestado al Banco Central (la tasa clave o de descuento, la tasa de repo en Inglaterra y la tasa de descuento en los Estados Unidos).
Des ces trois instruments, la variation du taux directeur est le plus utilisé en temps normal.
De estos tres instrumentos, la variación de la tasa de política es la más utilizada en tiempos normales.


Des chapitres 8 et 11 nous savons aussi qu’un des déterminants les plus importants de la demande de monnaie est le taux d’intérêt. En particulier, le taux d’intérêt représente le coût d’opportunité de la détention de la monnaie: si le taux d’intérêt sur d’autres actifs moins liquides augmente, les ménages demandent moins de monnaie => la demande de monnaie est une fonction décroissante de <math>r</math>.
De los capítulos 8 y 11 también sabemos que uno de los determinantes más importantes de la demanda de dinero es el tipo de interés. En particular, el tipo de interés representa el costo de oportunidad de mantener el dinero: si el tipo de interés de otros activos menos líquidos aumenta, los hogares demandan menos dinero => la demanda de dinero es una función decreciente de <math>r</math>.


À un certain niveau des prix donné (optique de court terme = les prix sont rigides), le taux d’intérêt s’ajuste pour égaliser la demande et l’offre de monnaie. Tout changement du niveau général des prix déplace la courbe de demande de monnaie parallèlement.
En un nivel de precios determinado (visión a corto plazo = los precios son rígidos), el tipo de interés se ajusta para igualar la demanda y la oferta de dinero. Cualquier cambio en el nivel general de precios mueve la curva de demanda de dinero en paralelo.


== La politique monétaire et la DA ==
== La política monetaria y el FD ==


La Banque Centrale peut provoquer un déplacement de la courbe de DA à travers la politique monétaire: politique monétaire expansive = offre de monnaie ↑, le taux d’intérêt ↓, I↑ , la DA se déplace vers la droite.
El Banco Central puede causar un cambio en la curva DA a través de la política monetaria: política monetaria expansiva = oferta de dinero ↑, tasa de interés ↓, I↑ , el DA se mueve a la derecha.


[[Fichier:Intromacro politique monétaire et la DA 1.png|400px|vignette|centré]]
[[Fichier:Intromacro politique monétaire et la DA 1.png|400px|vignette|centré]]


En cas de politique monétaire restrictive, l'offre de monnaie ↓, le taux d’intérêt ↑, la DA se déplace vers la gauche.
En caso de una política monetaria restrictiva, la oferta de dinero ↓, el tipo de interés ↑, el DA se mueve a la izquierda.


== La politique budgétaire ==
== Política fiscal ==


La politique budgétaire est contrôlée par le gouvernement:
La política fiscal está controlada por el gobierno:
#En changeant les dépenses publiques (<math>G</math>), le gouvernement affecte directement la DA (non pas indirectement comme lorsque la Banque Centrale augmente la masse monétaire);
#Al cambiar el gasto del gobierno ( <math>G</math>), el gobierno afecta al DA directamente (no indirectamente como cuando el Banco Central aumenta la oferta de dinero);
#En modifiant les taxes il affecte les décisions de consommation et/ou d’investissement, deux composantes de la demande agrégée.
#Al cambiar los impuestos afecta las decisiones de consumo y/o inversión, dos componentes de la demanda agregada.


NB: Par <math>G</math> on entend les dépenses en infrastructures (routes, écoles...), en fournitures (machines, ordinateurs, papier...) ainsi que la rémunérations des employés publiques (fonctionnaires, policiers...). En revanche, <math>T</math> représente les impôts diminués de l'ensemble des transferts sociaux.
NB: Por <math>G</math> se entiende el gasto en infraestructura (carreteras, escuelas, etc.), suministros (maquinaria, ordenadores, papel, etc.) y la remuneración de los empleados públicos (funcionarios, policías, etc.). Por otro lado, <math>T</math> representa los impuestos menos todas las transferencias sociales.


La DA se déplace vers l’extérieur lorsque <math>G</math> augmente ou <math>T</math> diminue... MAIS, de combien ? → deux effets opposés: le multiplicateur keynésien et le crowding out.
El DA se mueve hacia afuera cuando <math>G</math> aumenta o <math>T</math> disminuye . Pero, ¿por cuánto? → dos efectos opuestos: el multiplicador keynesiano y el desplazamiento.


On parle d’effet multiplicateur de la politique budgétaire, car pour chaque franc dépensé par le gouvernement, la DA augmente de plus d’un franc. Plus exactement, comme nous avons vu dans le chapitre 11, le multiplicateur Keynésien nous dit que <math>\Delta Y = \frac {1}{1 - pmc} \Delta G</math>. (Cf. ch.11 pour plus de détail sur le multiplicateur keynésien.)
Hablamos del efecto multiplicador de la política fiscal, porque por cada franco gastado por el gobierno, el fiscal aumenta en más de un franco. Más precisamente, como vimos en el capítulo 11, el multiplicador keynesiano nos dice que <math>\Delta Y = \frac {1}{1 - pmc} \Delta G</matemáticas>. (Ver c.11 para más detalles sobre el multiplicador keynesiano.)


== Politique budgétaire et le crowding out ==
== La política fiscal y el desplazamiento de la población ==


La politique budgétaire pourrait ne pas affecter l’économie aussi fortement que ce que prédit le multiplicateur de Keynes: une politique budgétaire expansive engendre une augmentation de la DA, ceci va provoquer une augmentation du PIB de court terme et par conséquent de la demande de monnaie pour des raisons de transaction. La demande de monnaie se déplace vers la droite et le taux d’intérêt augmente (cf. la théorie de la préférence pour la liquidité du chapitre précédent) => l’investissement diminue et donc la DA baisse.
Es posible que la política fiscal no afecte a la economía con tanta fuerza como predice el multiplicador de Keynes: una política fiscal expansiva conduce a un aumento del DA, lo que provocará un incremento del PIB a corto plazo y, por consiguiente, de la demanda de dinero para fines de transacción. La demanda de dinero se desplaza hacia la derecha y el tipo de interés aumenta (véase la teoría de la preferencia de liquidez del capítulo anterior) => la inversión disminuye y por lo tanto el DA disminuye.


On appelle ceci l’effet d’éviction ou de «crowding out», car les dépenses du gouvernement déplacent (crowd out) l’investissement privé.
Esto se llama el efecto de desplazamiento o de «crowding out»,, porque el gasto del gobierno desplaza (desplaza) la inversión privada.


NB.: cet effet d'éviction ne correspond pas à la réduction de fonds prêtables provenant de l’épargne publique que nous avions étudié au chapitre 6.
NB: este efecto de desplazamiento no corresponde a la reducción de los fondos prestados del ahorro público que estudiamos en el capítulo 6.


L’effet de crowding out se rajoute au multiplicateur Keynésien. L’impact final sur <math>Y</math> sera plus grand que l’augmentation initiale de <math>G</math> si l’effet du multiplicateur Keynésien est plus important que l’effet de crowding out, et vice-versa.
El efecto de desplazamiento se añade al multiplicador keynesiano. El impacto final en <math>Y</math> será mayor que el incremento inicial de <math>G</math> si el efecto del multiplicador keynesiano es mayor que el efecto de desplazamiento, y viceversa.


== Multiplicateur + crowding out ==
== Multiplicador + crowding out ==


[[Fichier:Intromacro Multiplicateur plus crowding out 1.png|400px|vignette|centré]]
[[Fichier:Intromacro Multiplicateur plus crowding out 1.png|400px|vignette|centré]]


== Remarques ==
== Observaciones ==


D’une certaine manière le multiplicateur Keynésien est aussi en action lorsqu’on utilise la politique monétaire: la hausse de l’offre de monnaie affecte le taux d’intérêt et donc l’investissement et la consommation des individus. Ce premier effet, se « multipliera » ensuite (I↑ → Y↑ → C↑ → Y↑ → C↑ → etc.).
En cierto modo, el multiplicador keynesiano también actúa cuando se utiliza la política monetaria: el aumento de la oferta de dinero afecta al tipo de interés y, por tanto, a la inversión y el consumo de los individuos. Este primer efecto se "multiplicará" (I↑ → Y↑ → C↑ → Y↑ → C↑ → etc.).


L’impact sur le revenu d’une réduction des taxes forfaitaires d’un montant x sera plus petit que l’impact d’une augmentation des dépenses publiques d’un même montant <math>x</math>. En effet, quand T baisse de x, une partie du revenu additionnel disponible (<math>\Delta Yd = x</math>) est épargnée et seulement une partie est dépensée pour la consommation => le déplacement initial de la DA est inférieur à <math>x</math>. A conséquence budgétaire égale (<math>\Delta G = -\Delta T</math>), l’effet des dépenses publiques sur le revenu est plus grand que l’effet des impôts: <math>\Delta Y = \frac {1}{1 - pmc} \times \Delta G</math> et <math>\Delta Y = \frac {pmc}{1 - pmc} \times \Delta T</math>, en faisant abstraction de la <math>pmm</math>. Ceci veut aussi dire qu’une politique budgétaire financée par des impôts qui laisse le déficit public constant (<math>\Delta G = \Delta T</math>) a quand même un effet sur <math>Y</math>.
El impacto en los ingresos de una reducción de los impuestos de tasa única de una cantidad x será menor que el impacto de un aumento en el gasto público de la misma cantidad <math>x</math>. De hecho, cuando T cae en x, parte de la renta adicional disponible ( <math>\Delta Yd = x</math>) se ahorra y sólo una parte se gasta en consumo => el desplazamiento inicial del DA es menor que <math>x</math>. Una consecuencia presupuestaria equivale a (<math>\Delta G = -\Delta T</math>), el efecto del gasto del gobierno en los ingresos es mayor que el efecto de los impuestos: <math>\Delta Y = \frac {1}{1 - pmc} \times \Delta G</math> et <math>\Delta Y = \frac {pmc}{1 - pmc} \times \Delta T</math>, ignorando el <math>pmm</math>. Esto también significa que una política fiscal financiada por impuestos que deja el déficit público constante (<math>\Delta G = \Delta T</math>) todavía tiene un efecto en <math>Y</math>.


= Politiques de stabilisation =
= Politiques de stabilisation =

Version du 5 avril 2020 à 10:58


Como vimos en el capítulo anterior, los ingresos y el empleo pueden desviarse a corto plazo de su nivel de pleno empleo. Dado que el largo plazo se compone de una "sucesión de cortos plazos", es importante entender cómo el gobierno puede tratar de abordar estas desviaciones para estabilizar la economía en torno a su nivel de pleno empleo. Analizaremos los mecanismos a través de los cuales las políticas monetarias y/o fiscales pueden ayudar a evitar las fluctuaciones excesivas en los niveles de ingresos, y así estabilizar la economía.

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La política monetaria y fiscal y el DA

Política monetaria

En el capítulo 7 vimos que en la mayoría de los países la política monetaria es controlada por el Banco Central a través de :

  1. operaciones de mercado abierto (operaciones de mercado abierto);
  2. Fijando el nivel de los requisitos de reserva;
  3. la tasa de refinanciación a la que los bancos comerciales pueden pedir prestado al Banco Central (la tasa clave o de descuento, la tasa de repo en Inglaterra y la tasa de descuento en los Estados Unidos).

De estos tres instrumentos, la variación de la tasa de política es la más utilizada en tiempos normales.

De los capítulos 8 y 11 también sabemos que uno de los determinantes más importantes de la demanda de dinero es el tipo de interés. En particular, el tipo de interés representa el costo de oportunidad de mantener el dinero: si el tipo de interés de otros activos menos líquidos aumenta, los hogares demandan menos dinero => la demanda de dinero es una función decreciente de .

En un nivel de precios determinado (visión a corto plazo = los precios son rígidos), el tipo de interés se ajusta para igualar la demanda y la oferta de dinero. Cualquier cambio en el nivel general de precios mueve la curva de demanda de dinero en paralelo.

La política monetaria y el FD

El Banco Central puede causar un cambio en la curva DA a través de la política monetaria: política monetaria expansiva = oferta de dinero ↑, tasa de interés ↓, I↑ , el DA se mueve a la derecha.

Intromacro politique monétaire et la DA 1.png

En caso de una política monetaria restrictiva, la oferta de dinero ↓, el tipo de interés ↑, el DA se mueve a la izquierda.

Política fiscal

La política fiscal está controlada por el gobierno:

  1. Al cambiar el gasto del gobierno ( ), el gobierno afecta al DA directamente (no indirectamente como cuando el Banco Central aumenta la oferta de dinero);
  2. Al cambiar los impuestos afecta las decisiones de consumo y/o inversión, dos componentes de la demanda agregada.

NB: Por se entiende el gasto en infraestructura (carreteras, escuelas, etc.), suministros (maquinaria, ordenadores, papel, etc.) y la remuneración de los empleados públicos (funcionarios, policías, etc.). Por otro lado, representa los impuestos menos todas las transferencias sociales.

El DA se mueve hacia afuera cuando aumenta o disminuye . Pero, ¿por cuánto? → dos efectos opuestos: el multiplicador keynesiano y el desplazamiento.

Hablamos del efecto multiplicador de la política fiscal, porque por cada franco gastado por el gobierno, el fiscal aumenta en más de un franco. Más precisamente, como vimos en el capítulo 11, el multiplicador keynesiano nos dice que Échec de l’analyse (erreur de syntaxe): {\displaystyle \Delta Y = \frac {1}{1 - pmc} \Delta G</matemáticas>. (Ver c.11 para más detalles sobre el multiplicador keynesiano.) == La política fiscal y el desplazamiento de la población == Es posible que la política fiscal no afecte a la economía con tanta fuerza como predice el multiplicador de Keynes: una política fiscal expansiva conduce a un aumento del DA, lo que provocará un incremento del PIB a corto plazo y, por consiguiente, de la demanda de dinero para fines de transacción. La demanda de dinero se desplaza hacia la derecha y el tipo de interés aumenta (véase la teoría de la preferencia de liquidez del capítulo anterior) => la inversión disminuye y por lo tanto el DA disminuye. Esto se llama el efecto de desplazamiento o de «crowding out»,, porque el gasto del gobierno desplaza (desplaza) la inversión privada. NB: este efecto de desplazamiento no corresponde a la reducción de los fondos prestados del ahorro público que estudiamos en el capítulo 6. El efecto de desplazamiento se añade al multiplicador keynesiano. El impacto final en <math>Y} será mayor que el incremento inicial de si el efecto del multiplicador keynesiano es mayor que el efecto de desplazamiento, y viceversa.

Multiplicador + crowding out

Intromacro Multiplicateur plus crowding out 1.png

Observaciones

En cierto modo, el multiplicador keynesiano también actúa cuando se utiliza la política monetaria: el aumento de la oferta de dinero afecta al tipo de interés y, por tanto, a la inversión y el consumo de los individuos. Este primer efecto se "multiplicará" (I↑ → Y↑ → C↑ → Y↑ → C↑ → etc.).

El impacto en los ingresos de una reducción de los impuestos de tasa única de una cantidad x será menor que el impacto de un aumento en el gasto público de la misma cantidad . De hecho, cuando T cae en x, parte de la renta adicional disponible ( ) se ahorra y sólo una parte se gasta en consumo => el desplazamiento inicial del DA es menor que . Una consecuencia presupuestaria equivale a (), el efecto del gasto del gobierno en los ingresos es mayor que el efecto de los impuestos: et , ignorando el . Esto también significa que una política fiscal financiada por impuestos que deja el déficit público constante () todavía tiene un efecto en .

Politiques de stabilisation

Politiques de stabilisation

Les fluctuations exogènes de la DA font que l’économie peut se trouver pendant des périodes prolongées bien en dessous de son niveau de plein emploi. Ceci est inefficient et peut avoir des conséquences sociales négatives importantes.

À partir de la fin de la deuxième guerre mondiale, la stabilisation économique a été un objectif explicit de tous les gouvernements des pays développés.

L’idée d’une politique de stabilisation active est que le gouvernement devrait intervenir dans l’économie privée (en employant sa politique monétaire ou budgétaire) pour stabiliser la demande agrégée.

Les économistes ont des avis partagés sur l’opportunité de ces interventions (cf. The Economist, 14.02.2008).

Politiques de stabilisation : pour et contre

Pour : Selon les économistes favorables à l’intervention de l’État (Keynes et les économistes de son école), souvent les crises sont provoquées par des sentiments de pessimisme qui deviennent autoréalisateurs (« self-fulfilling »). Une politique budgétaire crédible peut casser ces cercles vicieux et éviter de graves conséquences pour la société (notamment de longues récessions).

Contre : Des besoins d’informations trop importants et la lenteur du système politique font que les gouvernements réagissent souvent trop tard avec la politique budgétaire, déstabilisant ainsi encore plus l’économie (l’intervention expansive déploie ses effets quand l’économie est déjà en reprise).

Retards dus aux :

  • Délais de perception ;
  • Délais de décision ;
  • Délais administratifs ;
  • Délais d’efficacité.

Stabilisateurs automatiques

Selon les économistes contraires à l’intervention de l’État (monétaristes et économistes du real business cycle), les gouvernements devraient plutôt se confier aux stabilisateurs automatiques:

  • Lorsque dépend de , diminue quand baisse, ce qui agit de la même manière qu’une politique budgétaire expansive active.
  • Les transferts du gouvernement augmentent en cas de récession (aides au chômage, par exemple), et ceci augmente le revenu disponible en période de crise.

Les stabilisateurs automatiques vont permettre au système économique de résorber spontanément les chocs et de revenir au niveau de plein emploi.

Effets d’une politique budgétaire

Rappel: l’effet multiplicateur (actif dans les deux cas) est freiné par l’effet d’éviction.

Financement de la dette publique

Le gouvernement peut financer sa dépense par le prélèvement d’impôts, par l’émission d’obligations, par la création de monnaie (dans ce dernier cas, risque d’enclenchement d'une spirale négative qui amène à des phénomènes d’hyperinflation).

La dette publique, comme toute autre dette, perd de la valeur en terme réel en présence d’inflation (une grande partie de la dette que les pays européens avaient contractée après la deuxième guerre mondiale a « fondu » grâce à une inflation soutenue).

L’équivalence ricardienne: une baisse des impôts financée par une augmentation de la dette ne pousse pas forcement les consommateurs à consommer plus → inefficacité de la politique budgétaire expansive. Selon le principe de l’équivalence ricardienne les consommateurs vont plutôt épargner en prévision d’une hausse d’impôts future.

Effets d’une politique monétaire

Rappel : dans le long terme une augmentation de l’offre de monnaie provoque une hausse proportionnelle des prix.

Conduite de la politique monétaire

Comme nous avons vu dans le chapitre sur la monnaie et le système bancaire, le problème principal lié à l’utilisation de la politique monétaire expansive est que, dans le long terme, celle-ci se traduit dans une augmentation proportionnelle du niveau général des prix et crée de l’inflation, le niveau de production étant fixé à son niveau de plein emploi (cf. aussi le chapitre 14).

Au début de ce chapitre nous avons vu que, quand la politique monétaire est utilisée pour stabiliser le système économique (optique de court terme), l’augmentation de l’offre de monnaie déploie ses effets sur l’économie réelle par la baisse du taux d’intérêt (, ou , ↓, ↑ et ↑). Il y a des situations dans lesquelles le taux d’intérêt nominal est déjà égal à zéro (ou presque) et la politique monétaire perd toute son efficacité : toute augmentation supplémentaire de l’offre de monnaie n’a aucun impact sur le taux d’intérêt et donc sur la demande agrégée. Quand ce phénomène se vérifie on parle de trappe à liquidité (cf. aussi le chapitre 14).

Trappe à liquidité

Comme il l'avait déjà été remarqué par Keynes dans les années 30s, pour un taux d'intérêt en dessous d'une certaine valeur critique, il est possible que la préférence des agents économiques pour la liquidité soit "virtuellement absolue", dans le sens que presque tout le monde préfère détenir du cash. Dans ce cas, la politique monétaire perd toute son efficacité.

Dans des situations d'incertitude ou de pessimisme généralisé, les individus détiennent de la liquidité et une injection de monnaie dans le système bancaire ne pourra pas réduire le taux d'intérêt et donc relancer l'activité économique.

Intuition: quand le taux d'intérêt est très faible, les individus s'attendent à qu'il ne puisse qu'augmenter et personne ne veut détenir de titres (personne ne veut se retrouver avec des actifs dont le prix baisse une fois le taux d'intérêt de marché enfin augmenté).

Exemple: Japon de la deuxième moitié des années 90s.

Résumé

Comme la politique monétaire et la politique budgétaire peuvent affecter la DA, le gouvernement les utilise pour essayer de stabiliser l’économie.

Les économistes sont en désaccord sur le niveau désirable d’intervention du gouvernement.

La Banque Centrale peut affecter la DA avec sa politique monétaire: une augmentation (réduction) de la masse monétaire résulte dans un déplacement de la DA vers l’extérieur (intérieur).

Le gouvernement peut affecter la DA avec sa politique budgétaire: une augmentation des dépenses publiques ou une diminution des taxes provoquera un déplacement de la DA vers l’extérieur (une diminution des dépenses publiques ou une augmentation des taxes provoquera un déplacement de la DA vers l’intérieur). Quand le gouvernement change le niveau des dépenses publiques ou de la taxation, le déplacement final de la DA peut être plus petit ou plus grand que le changement initial du niveau des dépenses publiques ou de la taxation: l’effet du multiplicateur Keynésien amplifie l’effet initial; l’effet de crowding-out réduit l’effet initial.

La politique budgétaire expansive réalisée par une baisse d'impôts pourrait, dans certains cas, se relever inefficace: équivalence ricardienne.

La politique monétaire expansive pourrait, dans certains cas, se relever inefficace: trappe à liquidité.

Anexos

  • A stimulating notion, The Economist, 14.02.2008
  • Paul Krugman: Extrait du livre Pourquoi les Crises reviennent toujours? Pages 25-30, l’exemple de la crise de la coopérative de baby-sitting de Capitol Hill.

Referencias