« Nuovo ordine monetario e finanziario: 1914 - 1929 » : différence entre les versions

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La guerre a notamment pour conséquences des effets monétaires et financiers. La guerre coûte cher créant un problème de financement. Les solutions à ce problème de financement ont des conséquences qui bouleversent l’économie mondiale dans la période d’après-guerre. Il va y avoir une rupture vis-à-vis du système monétaire et financier international.
Una delle conseguenze della guerra sono gli effetti monetari e finanziari. La guerra è costosa, creando un problema di finanziamento. Le soluzioni a questo problema di finanziamento hanno conseguenze che sconvolgono l'economia mondiale nel dopoguerra. Ci sarà una rottura con il sistema monetario e finanziario internazionale.


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= Le financement de la Première Guerre mondiale =
= Finanziamento della prima guerra mondiale =


== Coûts de la guerre ==
== Costi della guerra ==
[[Image: Dépenses de l'Etat en Grande-Bretagne % de PIB.png|thumb|300px| Dépenses de l’État en Grande-Bretagne % de PIB - Source: Feinstein, 1972, Table 5.]]
[[Image: Dépenses de l'Etat en Grande-Bretagne % de PIB.png|thumb|300px| Spesa pubblica in Gran Bretagna % del PIL - Fonte: Feinstein, 1972, tabella 5.]]


Lorsqu’un économiste se concentre sur la finance guerre, il regarde les dépenses étatiques. On voit clairement l’ampleur de cette guerre pour le budget de la Grande-Bretagne. On va voir l’augmentation de l’importance des dépenses étatiques pour la Grande-Bretagne. On part de 8% du PIB à un pic de 37% du PIB en 1918. Pour avoir une telle augmentation dans une période assez courte, cela pèse lourd sur l'économie.
Quando un economista si concentra sulla finanza di guerra, guarda alla spesa pubblica. Si può vedere chiaramente la grandezza di questa guerra per il bilancio della Gran Bretagna. Vedremo l'aumento dell'importanza della spesa pubblica per la Gran Bretagna. Siamo passati dall'8% del PIL a un picco del 37% del PIL nel 1918. Avere un tale aumento in un periodo di tempo abbastanza breve pesa molto sull'economia.


[[Image: Dépenses de l'Etat % de PIB.png|thumb|300px|left| Dépenses de l’État % de PIB - Source: Broadberry & Harrison, 2005, p. 15]]
[[Image: Dépenses de l'Etat % de PIB.png|thumb|300px|left| Spesa pubblica % del PIL - Fonte: Broadberry & Harrison, 2005, p. 15]]


Ce n’est pas le seul cas concerné, car si on regarde la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les dépenses sont similaires. Les tendances sont les mêmes pour les pays continent. Les dépenses étatiques de la France et l’Allemagne sont même plus importantes que la Grande-Bretagne. Pour les États-Unis, les dépenses augmentent à partir de l’entrée de la guerre en 1917. Toutefois, en 1918 les dépenses sont loin de celles des Européens. Cependant, pour un américain, les dépenses sont importantes impliquant un rôle plus important pour l’État fédéral aux États-Unis qu’auparavant.
Questo non è l'unico caso interessato, perché se guardiamo la Francia, il Regno Unito e la Germania, la spesa è simile. Le tendenze sono le stesse per i paesi continentali. La spesa statale di Francia e Germania è ancora più alta di quella della Gran Bretagna. Per gli Stati Uniti, la spesa aumenta dallo scoppio della guerra nel 1917. Nel 1918, tuttavia, la spesa è lontana da quella degli europei. Per un americano, tuttavia, la spesa è significativa, il che implica un ruolo maggiore per lo stato federale negli Stati Uniti rispetto al passato.


== Menu d’options différentes pour les payer ==
== Menu di diverse opzioni per pagarli ==
Comment peut-on financer l’augmentation des dépenses étatiques ? Si les dépenses augmentent, la dépense la plus logique est de faire augmenter les revenus soit au niveau de l’État ou au niveau des ménages. Lorsqu’on parle des revenus de l’État, on parle des impôts. Lorsqu’on regarde les dépenses et les revenus des Britanniques, on voit une augmentation des impôts de 7% du PIB à 16% du PIB soit plus d’un doublement du niveau des impôts.
Come si può finanziare l'aumento della spesa statale? Se la spesa aumenta, la spesa più logica è quella di aumentare il reddito sia a livello statale che familiare. Quando si parla di entrate statali, si parla di tasse. Quando guardiamo la spesa e il reddito britannico, vediamo un aumento delle tasse dal 7% del PIL al 16% del PIL, più che raddoppiando il livello delle tasse.


[[Image:Dépenses et revenus du gouvernement britannique.png|thumb|300px|Dépenses et revenus du gouvernement britannique - Source: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216]]
[[Image:Dépenses et revenus du gouvernement britannique.png|thumb|300px|Spesa ed entrate del governo britannico - Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216]]


On voit que cette augmentation n’est pas suffisante pour payer les dépenses de guerres. 12% du coût de la guerre est financé par les impôts montrant qui reste un déficit budgétaire à combler.  
Possiamo vedere che questo aumento non è sufficiente per pagare le spese delle guerre. Il 12% del costo della guerra è finanziato dalle tasse, il che dimostra che c'è ancora un deficit di bilancio da colmare.  


[[Image:Dépenses et revenus du gouvernement britannique2.png|thumb|300px|Dépenses et revenus du gouvernement britannique Source: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216]]
[[Image:Dépenses et revenus du gouvernement britannique2.png|thumb|300px|Spesa ed entrate del governo britannico Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216]]


On voit l’excédant et le déficit en million de livres sterling et en pourcentage du PIB mettant en exergue qu’il y a un déficit financier d’un niveau important. La source de financement la plus importante est la dette intérieure à long terme utilisé en tant que source principale du financement du déficit budgétaire qui reste après augmentation des impôts. Il y a beaucoup de succès de la part des Britanniques en finançant la guerre sur la base des impôts et sur la base de la dette intérieure.
Vediamo l'eccedenza e il deficit in milioni di sterline e come percentuale del PIL, evidenziando il fatto che c'è un grande deficit finanziario. La fonte di finanziamento più importante è il debito interno a lungo termine utilizzato come principale fonte di finanziamento del deficit di bilancio che rimane dopo l'aumento delle tasse. C'è un grande successo da parte degli inglesi nel finanziare la guerra sulla base delle tasse e sulla base del debito interno.


Cela n’est pas surprenant. Londres était une place importante en tant que centre financier mondial. On parle d’une ville qui est au centre du monde financier et qui avait de fortes compétences en matière financière. Donc, le fait que la Grande-Bretagne soit capable de se financer sur la base d’une dette intérieure n’est pas surprenant. Il y a une sophistication financière, une mobilisation de capitaux, ainsi ce n’est pas un problème pour financer la guerre. Il faut quand même un effort important de la part du gouvernement britannique afin de stimuler les investisseurs à prêter leur argent.  
Questo non è sorprendente. Londra era un luogo importante come centro finanziario globale. Stiamo parlando di una città che è al centro del mondo finanziario e aveva forti competenze finanziarie. Quindi il fatto che la Gran Bretagna sia stata in grado di finanziarsi sulla base del debito interno non è sorprendente. C'è sofisticazione finanziaria, mobilitazione di capitale, quindi non è un problema finanziare la guerra. Ci vuole ancora un grande sforzo da parte del governo britannico per stimolare gli investitori a prestare il loro denaro.  


[[Image:Sources du financement du déficit budgétaire en Grande-Bretagne.png|thumb|400px|center|Sources du financement du déficit budgétaire en Grande-Bretagne - Source: Broadberry & Howlett, 2005, p. 218]]
[[Image:Sources du financement du déficit budgétaire en Grande-Bretagne.png|thumb|400px|center|Sources of Budget Deficit Financing in Britain - Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 218]]


Il y a un appel au patriotisme des investisseurs. Malgré la sophistication financière de Londres, les efforts du gouvernement restent importants pour stimuler les investisseurs. Même en Grande-Bretagne, on voit que la dette intérieure ne suffit pas afin de financer la guerre. D’autres options sont exploitées. La Grande-Bretagne est obligée d’aller à l’extérieur surtout dans la dernière moitié de la guerre d’aller chercher des fonds ailleurs et surtout à New York. À partir de 1915, mais en particulier à partir de 1917 et 1918, il est important pour la Grande-Bretagne d’avoir le soutien financier des marchés à New York.
C'è un appello al patriottismo degli investitori. Nonostante la sofisticazione finanziaria di Londra, gli sforzi del governo per stimolare gli investitori rimangono importanti. Anche in Gran Bretagna, vediamo che il debito interno non è sufficiente per finanziare la guerra. Altre opzioni vengono sfruttate. La Gran Bretagna fu costretta ad andare all'estero, soprattutto nella seconda metà della guerra, per cercare fondi altrove, soprattutto a New York. A partire dal 1915, ma in particolare dal 1917 e 1918, era importante per la Gran Bretagna avere il sostegno finanziario dei mercati di New York.


La manipulation de la masse monétaire créée de risques d’inflation, mais concernant la pratique britannique, au début de la guerre, c’est un effet de choc créant de la monnaie pour financer les dépenses. Tout de suite, une discipline s’installe et on ne voit pas un recours important de la création de la monnaie en Grande-Bretagne. Un contrôle monétaire s’établit, mais il faut comprendre que la possibilité d’établir une telle discipline monétaire est un luxe. La Grande-Bretagne a accès à d’autres sources de financements.  
La manipolazione della massa monetaria creava rischi di inflazione, ma per quanto riguarda la pratica britannica, all'inizio della guerra, era un effetto shock che creava denaro per finanziare le spese. Immediatamente, si stabilisce una disciplina e non vediamo un ricorso significativo alla creazione di denaro in Gran Bretagna. Il controllo monetario è stabilito, ma bisogna capire che la possibilità di stabilire tale disciplina monetaria è un lusso. La Gran Bretagna ha accesso ad altre fonti di finanziamento.  


Dans la combinaison des options de financement, il y a des tendances différentes. Partout, la dette est importante pour le financement de la guerre. Certains États comme la Grande-Bretagne ont le luxe d’un marché financier très développé qui permet de se reposer sur la dette intérieure et de s’endetter à long terme. L’accès au marché intérieur de la Grande-Bretagne lui permet de s’endetter à l’intérieur et à long terme et cela est un luxe. Il faut avoir une certaine confiance en tant qu’investisseur pour faire cela.  
Nel mix di opzioni di finanziamento, ci sono diverse tendenze. Ovunque, il debito è importante per finanziare la guerra. Alcuni stati come la Gran Bretagna hanno il lusso di un mercato finanziario molto sviluppato che permette loro di fare affidamento sul debito interno e di assumere debiti a lungo termine. L'accesso al mercato interno della Gran Bretagna le permette di fare affidamento sul debito interno e a lungo termine e questo è un lusso. Devi avere una certa fiducia come investitore per farlo.  


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Fichier:Put_it_into_National_War_Bonds.jpg|United Kingdom national war bond advertisement.
Fichier:Put_it_into_National_War_Bonds.jpg|Annuncio di obbligazioni di guerra nazionali del Regno Unito.
Fichier:2ème emprunt de la Défense Nationale.jpg|Affiche a été réalisée en 1915 par Abel Faivre pour le 2ème emprunt de la Défense Nationale.
Fichier:2ème emprunt de la Défense Nationale.jpg|Affiche è stato fatto nel 1915 da Abel Faivre per il 2° prestito della Difesa Nazionale.
Fichier:LibertyBond-WinsorMcCay.jpg|Advertising poster for World War I Liberty Bonds.
Fichier:LibertyBond-WinsorMcCay.jpg|Poster pubblicitario per i Liberty Bonds della prima guerra mondiale.
Fichier:buy liberty bond.jpg|
Fichier:buy liberty bond.jpg|
Fichier:lend to uncle sam.jpg|
Fichier:lend to uncle sam.jpg|
Fichier:So hilft dein Geld.jpg|German war bonds by Lucian Bernhard.
Fichier:So hilft dein Geld.jpg|Titoli di guerra tedeschi di Lucian Bernhard.
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En France, il y a un appel au patriotisme tout comme aux États-Unis, en Allemagne également. C’est une tendance que l’on voit partout. Il y a aussi un appel aux impôts, mais les succès sont variés. Pour la Grande-Bretagne, il y a un succès avec un doublement des impôts par rapport à la taille du PIB. Aux États-Unis, les efforts de guerre sont financés par l’impôt à hauteur de 25%. On voit aux États-Unis une situation pas si différente que celle de la Grande-Bretagne. En France, il y a une forte augmentation à l’augmentation des impôts et il y a une opposition, à cela s’ajoute le problème du chaos de la guerre qui fait qu’il est difficile de récolter des impôts dans son pays en guerre. Pour des difficultés tout à fait pratiques, on voit que l’impôt ne couvre que 15% du coût de la guerre. La France recourt plus largement à la dette ainsi qu’à la création de la monnaie afin de financer la guerre. À Paris, un marché financier est développé permettant de s’endetter à l’intérieur du pays.  
In Francia, c'è un appello al patriottismo, così come negli Stati Uniti e in Germania. È una tendenza che vediamo ovunque. C'è anche una richiesta di tasse, ma i successi sono vari. Per la Gran Bretagna, c'è un successo con un raddoppio delle tasse in relazione alla dimensione del PIL. Negli Stati Uniti, lo sforzo bellico è finanziato dalle tasse al tasso del 25%. Vediamo negli Stati Uniti una situazione non molto diversa da quella della Gran Bretagna. In Francia, c'è un forte aumento delle tasse e c'è opposizione, a cui si aggiunge il problema del caos della guerra che rende difficile riscuotere le tasse nel proprio paese devastato dalla guerra. Per difficoltà molto pratiche, vediamo che le tasse coprono solo il 15% del costo della guerra. La Francia ricorre più ampiamente al debito e alla creazione di denaro per finanziare la guerra. A Parigi si sviluppa un mercato finanziario che permette l'indebitamento all'interno del paese.  


Les Français cherchent des fonds d’abord à Londres, mais une fois qu’ils sont épuisés, ils se tournent vers New York qui devient le centre financier important du monde pendant la guerre. Chercher des fonds aux États-Unis est toutefois difficile parce que les États-Unis restent avant tout un pays neutre. En octobre 1915, le grand banquier américain JP Morgan essaie de lever 500 millions de dollars pour les Anglais et les Français. Il trouve que les conditions sont difficiles pour ce prêt avec une hésitation d’une partie du public à se mêler à une guerre qui est considérée par la plupart des Américains comme une guerre purement impérialiste et européenne. Il y a une forte réticence des Américains dans l’allocation de leurs fonds à destination des Européens. D’autre part, il y a une opposition ouverte d’une certaine partie du public d’origine allemande qui s’oppose à l’idée de financer les gouvernements français et anglais. On voit que pour ce prêt, en fin de compte, les obligations ne sont pas entièrement souscrites et c’est donc un échec partiel.  
I francesi cercano fondi prima a Londra, ma una volta esauriti, si rivolgono a New York, che diventa l'importante centro finanziario del mondo durante la guerra. Cercare fondi negli Stati Uniti è difficile, tuttavia, perché gli Stati Uniti rimangono prima di tutto un paese neutrale. Nell'ottobre 1915, il grande banchiere americano JP Morgan cercò di raccogliere 500 milioni di dollari per gli inglesi e i francesi. Egli trova che le condizioni sono difficili per questo prestito con una riluttanza da parte del pubblico a farsi coinvolgere in una guerra che è considerata dalla maggior parte degli americani come una guerra puramente imperialista ed europea. C'è una forte riluttanza da parte degli americani nel destinare i loro fondi agli europei. D'altra parte, c'è un'aperta opposizione di una certa parte del pubblico di origine tedesca all'idea di finanziare i governi francese e inglese. Possiamo vedere che per questo prestito, alla fine, le obbligazioni non sono completamente sottoscritte ed è quindi un fallimento parziale.  


Les attitudes changent avec l’entrée en guerre des États-Unis en avril 1917. Même avant, on voit une diminution de la réticence par rapport aux financements des gouvernements alliés. Même avant de l’entrée en guerre des États-Unis, on voit que les pouvoirs centraux ont beaucoup plus de difficultés à emprunter à New York et à l’étranger. Il est de plus en plus difficile pour l’Allemagne de financer la guerre, car ce n‘est pas possible pour les Allemands de s’endetter à Londres ou à Paris. Même si les États-Unis sont neutres, il y a la possibilité pour l’Allemagne est aux puissances centrales de faire appel aux capitaux américains, mais on ne parle que de 35 millions de dollars d’emprunts étant un montant assez réduit s’expliquant par des réticences du public et des investisseurs.  
Gli atteggiamenti cambiano con l'entrata in guerra degli Stati Uniti nell'aprile 1917. Anche prima, c'era meno riluttanza ad accettare finanziamenti dai governi alleati. Anche prima che gli Stati Uniti entrassero in guerra, era molto più difficile per le potenze centrali prendere in prestito da New York e dall'estero. Per la Germania divenne sempre più difficile finanziare la guerra, poiché non era possibile per i tedeschi indebitarsi a Londra o Parigi. Anche se gli Stati Uniti erano neutrali, c'era la possibilità per la Germania e le potenze centrali di fare appello al capitale americano, ma si parlò solo di 35 milioni di dollari in prestiti, una somma piuttosto piccola a causa della riluttanza del pubblico e degli investitori.  


On voit que pour l’Allemagne, la situation et le défi à combler afin de financer la guerre surtout par un recours à l’endettement à long terme sont très difficiles parce que l’endettement est difficile à l’extérieur et à l’intérieur, les marchés financiers ne sont pas aussi développés qu’à Londres. Lorsque les investisseurs allemands acceptent de prêter leur argent, c’est plus à court terme et à moyen terme avec des taux d’intérêt plus élevés.
Possiamo vedere che per la Germania la situazione e la sfida di finanziare la guerra, specialmente attraverso il debito a lungo termine, è molto difficile perché il debito è difficile sia all'esterno che all'interno, perché i mercati finanziari non sono così sviluppati come a Londra. Quando gli investitori tedeschi sono disposti a prestare il loro denaro, è più a breve e medio termine con tassi di interesse più alti.


Comme la France, l’Allemagne fait face à de grandes difficultés afin de financer la guerre par le biais de l’impôt qui ne couvre que 15% du coût de la guerre. Le pays s’endette jusqu’à un certain point surtout à court terme et le pays crée de la monnaie parce que les autres options sont tellement réduites pour l’Allemagne.
Come la Francia, la Germania ha grandi difficoltà a finanziare la guerra con tasse che coprono solo il 15% del costo della guerra. Il paese si sta indebitando in una certa misura, soprattutto a breve termine, e il paese sta creando denaro perché le altre opzioni sono così limitate per la Germania.


== Approches variées selon pays ==
== Approcci diversi a seconda del paese ==
Les choix que les différents pays font pour financer la guerre ont des conséquences différentes à court terme et à long terme. On ne peut comprendre l’instabilité d’après-guerre sans comprendre le financement durant la guerre. Une des plus importantes conséquences de la création de la monnaie pour financer la guerre est l’inflation. Certains spécialistes pensent que c’est à cause de la Première Guerre mondiale que le monde redécouvre l’inflation qui fut un phénomène presque oublié depuis la fin des guerres napoléoniennes.  
Le scelte che i diversi paesi fanno per finanziare la guerra hanno conseguenze diverse a breve e lungo termine. Non si può capire l'instabilità del dopoguerra senza capire il finanziamento durante la guerra. Una delle conseguenze più importanti della creazione di denaro per finanziare la guerra è l'inflazione. Alcuni esperti credono che è a causa della prima guerra mondiale che il mondo ha riscoperto l'inflazione, che era un fenomeno quasi dimenticato dalla fine delle guerre napoleoniche.  


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Fichier:Taux d'inflation approche variée.png|Taux d'inflation.
Fichier:Taux d'inflation approche variée.png|Tasso d'inflazione.
Fichier:Hausse des prix de gros ; indice de base 100 en 1913.png|Hausse des prix de gros ; indice de base 100 en 1913.
Fichier:Hausse des prix de gros ; indice de base 100 en 1913.png|Aumenti dei prezzi all'ingrosso; indice base 100 nel 1913.
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On voit que pour ces pays, il y a un défi à combler afin de contrôler l’augmentation des prix. La création de la monnaie n’est pas le seul élément important, il y a aussi un décalage entre la demande et l’offre. En temps de guerre, il y a une forte demande pour certains pays, mais l’offre est très réduite due à une réallocation des ressources. La création de la monnaie renforce ce problème. Il y a un contrôle des prix afin de tenter de limiter l’inflation. Ces contrôles deviennent importants et efficaces comme par exemple en Allemagne. Ce qu’on attend est la fin de la guerre et surtout avec la fin du contrôle des prix, on attend une explosion des prix. Une fois les prix libérés, on voit les conséquences de l’inflation supprimée jusqu’à un certain point pendant la guerre. Dans certains pays comme en France et en Allemagne, un véritable problème se développe par rapport à l’inflation dans l’après-guerre. En Russie, le public perd confiance dans le gouvernement refusant d’accepter les billets de banque.
Possiamo vedere che per questi paesi c'è una sfida da affrontare per controllare l'aumento dei prezzi. La creazione di denaro non è l'unico elemento importante, c'è anche una mancata corrispondenza tra domanda e offerta. In tempi di guerra, c'è una forte domanda per alcuni paesi, ma l'offerta è molto ridotta a causa di una riallocazione delle risorse. La creazione di denaro rafforza questo problema. C'è un controllo dei prezzi nel tentativo di limitare l'inflazione. Questi controlli stanno diventando importanti ed efficaci, come per esempio in Germania. Quello che stiamo aspettando è la fine della guerra e soprattutto con la fine del controllo dei prezzi, stiamo aspettando un'esplosione dei prezzi. Una volta liberati i prezzi, vediamo le conseguenze dell'inflazione soppressa in una certa misura durante la guerra. In alcuni paesi, come la Francia e la Germania, si sviluppa un vero problema in relazione all'inflazione del dopoguerra. In Russia, il pubblico sta perdendo fiducia nel rifiuto del governo di accettare banconote.


= Les conséquences monétaires et financières de la guerre =
= Le conseguenze monetarie e finanziarie della guerra =


== Conséquences monétaires ==
== Conseguenze monetarie ==
Le système international basé sur l’[[Triomphe international de l'étalon-or : 1871 1914|étalon-or]] est sa capacité à contrôler l’émission de la monnaie en insistant sur l’importance d’avoir un lien étroit entre la réserve d’or et la masse monétaire. Le fait de parler de création de la monnaie jusqu’à un point que cela implique une finalisation importante implique qu’on a mis fin au système de l’étalon-or. Tous les pays y mettent fin dans les faits ou en pratique au système de l’étalon-or. Il y a un moment de pause concernant le système international monétaire basé sur l’or.
Il sistema internazionale basato sul [[Trionfo internazionale dello sistema aureo: 1871 - 1914|gold standard]] è la sua capacità di controllare l'emissione di denaro sottolineando l'importanza di avere uno stretto legame tra la riserva aurea e l'offerta di denaro. Parlare della creazione di denaro al punto che comporta una significativa finalizzazione implica che il sistema del gold standard è stato terminato. Tutti i paesi stanno ponendo fine al gold standard nei fatti o nella pratica. C'è un momento di pausa per quanto riguarda il sistema monetario internazionale basato sull'oro.  


[[Image:Taux_des_changes_;_moyennes_annuelles,_1913_%3D_100.png|thumb|400px|center|Taux des changes ; moyennes annuelles, 1913 = 100 - Source: Asselain, p. 89]]
[[Image:Taux_des_changes_;_moyennes_annuelles,_1913_%3D_100.png|thumb|400px|center|Taux des changes ; moyennes annuelles, 1913 = 100 - Source: Asselain, p. 89]]


Les taux de change vont commencer à changer et donc s’il y a une inflation très importante, cela signifie que cela nuit à la valeur de la monnaie. Si on regarde la situation pour la France ou pour l’Allemagne, on voit qu’il y a un effondrement de la valeur de ces monnaies. On n’est pas seulement dans un régime de taux de change flottant, mais il y a aussi des changements brusques par rapport à la valeur de la monnaie. On peut parler alors de certaines conséquences monétaires de la guerre et notamment des conséquences immédiates.  
I tassi di cambio cominceranno a cambiare e quindi se c'è un'inflazione molto alta, significa che sta danneggiando il valore del denaro. Se guardiamo la situazione della Francia o della Germania, vediamo che c'è un crollo del valore di queste valute. Non siamo solo in un regime di cambio fluttuante, ma ci sono anche cambiamenti improvvisi nel valore della moneta. Possiamo poi parlare di alcune delle conseguenze monetarie della guerra, in particolare le conseguenze immediate.  


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Fichier:La_dette_nationale_de_la_Grande-Bretagne_-%25_de_PIB-.png|La dette nationale de la Grande-Bretagne [% de PIB].
Fichier:La_dette_nationale_de_la_Grande-Bretagne_-%25_de_PIB-.png|Il debito nazionale della Gran Bretagna [% del PIL].
Fichier:La dette nationale de la France % de PIB.png|La dette nationale de la France % de PIB.     
Fichier:La dette nationale de la France % de PIB.png|Il debito nazionale della Francia in % del PIL.     
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Il y a aussi des séquelles comme l’augmentation de l’importance des dettes ainsi que des dettes entre pays. Si on regarde la dette nationale de la Grande-Bretagne, on voit une augmentation importante.
Ci sono anche postumi come l'aumento della dimensione dei debiti e dei debiti tra paesi. Se guardiamo il debito nazionale della Gran Bretagna, vediamo un aumento significativo.


Le niveau de dette nationale pour la France va être un peu plus élevé que pour la Grande-Bretagne.  
Il livello del debito nazionale per la Francia sarà leggermente superiore a quello della Gran Bretagna.  


Le fardeau de la dette augmente pour les pays belligérants. Ces dettes sont contractées pas seulement aux investisseurs intérieurs, mais aussi auprès des investisseurs extérieurs impliquant ces pays dans les conséquences de cette tendance.
Il peso del debito aumenta per i paesi in guerra. Questi debiti sono contratti non solo verso investitori nazionali, ma anche verso investitori esterni che coinvolgono questi paesi nelle conseguenze di questa tendenza.


== Séquelles financières de la guerre ==
== Conseguenze finanziarie della guerra ==
[[Image:Dettes interalliées et position extérieure nette (hors réparations) en 1919 en millions de dollars.png|thumb|300px|Dettes interalliées et position extérieure nette (hors réparations) en 1919 en millions de dollars - Source: Pierre-Cyrille Hautcoeur, 2009, La crise de 2009, La Découverte.]]


Les États-Unis représentent le prêteur le plus important au niveau international. On voit que la Grande-Bretagne joue un rôle important aussi en finançant les dettes des pays alliés. Surtout, la France, la Russie et l’Italie sont financées à un point très important par la Grande-Bretagne. Au milieu de la guerre, les ressources financières de la Grande-Bretagne sont épuisées. La France aussi est capable de prêter notamment à la Russie.  
[[Image:Dettes interalliées et position extérieure nette (hors réparations) en 1919 en millions de dollars.png|thumb|300px|Debito interalleato e posizione netta di investimento internazionale (escluse le riparazioni) nel 1919 in milioni di dollari - Fonte: Pierre-Cyrille Hautcoeur, 2009, La crise de 2009, La Découverte.]]


Au niveau géopolitique, l’existence de ces prêts interalliés joue un rôle important dans le déroulement des années 1920. Les dettes interalliées s’élèvent à 18 millions de dollars soit presque l’équivalent du stock des avoirs étrangers britanniques à la veille de la guerre. Si on regarde le montant du stock des avoirs étrangers de la Grande-Bretagne en 1913, on a le montant des prêts interalliés contractés par les alliés pendant 4 ans expliquant l’importance du choc financier instauré à l’économie mondiale par la Première Guerre mondiale.
Gli Stati Uniti sono il più grande prestatore a livello internazionale. Possiamo vedere che la Gran Bretagna gioca anche un ruolo importante nel finanziare i debiti dei paesi alleati. In particolare, Francia, Russia e Italia sono finanziate in misura molto significativa dalla Gran Bretagna. Nel mezzo della guerra, le risorse finanziarie della Gran Bretagna sono esaurite. Anche la Francia ha potuto prestare soprattutto alla Russia.  


Les emprunts entre alliés se font par les gouvernements et seuls quelques intermédiaires privilégiés sont associés comme JP Morgan aux États-Unis. C’est la banque qui va servir comme la porte d’entrée pour les Européens au marché financier étasunien. Les engagements à l’étranger des belligérants européens augmentent très fortement et surtout ceux des pays alliés. En même temps, on voit que les actifs nets sur l’extérieur diminuent fortement pendant la guerre.  
A livello geopolitico, l'esistenza di questi prestiti interalleati giocò un ruolo importante nel corso degli anni venti. I debiti degli alleati ammontavano a 18 milioni di dollari, quasi l'equivalente dello stock di beni esteri britannici alla vigilia della guerra. Se guardiamo l'ammontare dello stock di attività estere della Gran Bretagna nel 1913, abbiamo l'ammontare dei prestiti contratti dagli alleati in quattro anni che spiegano la grandezza dello shock finanziario all'economia mondiale provocato dalla prima guerra mondiale.


Il y a des ventes de la part des Britanniques des actifs qui existent à la veille de la Première Guerre mondiale. La Grande-Bretagne liquide des actifs pour financer la guerre. Lorsqu’on parle de la Grande-Bretagne, on parle du pays le plus important en tant que créancier du monde et on parle alors des créances à l’extérieur qui sont très élevées. Les investisseurs britanniques ont mis beaucoup d’argent dans le financement des chemins de fer aux États-Unis et le montant investi est très élevé. Une fois que la Grande-Bretagne commence à vendre ses titres afin de payer les produits nécessaires à importer, on voit une forte volonté de la part du gouvernement britannique d’organiser une vente des titres détenus aux États-Unis pour avoir des dollars disponibles pour payer les importations en provenance des États-Unis. Les États-Unis sont effrayés par les potentielles conséquences de cette vente. Même si c’est une guerre considérée comme européenne, on voit que les conséquences sur les États-Unis sont immédiates. Étant donné que ce pays est très impliqué dans le système économique international, on voit qu’il y a une fermeture de ce marché financier suite à la vente des titres européens. C’est une véritable crise sur le marché américain.  
I prestiti interalleati erano fatti dai governi e solo alcuni intermediari privilegiati erano coinvolti, come JP Morgan negli Stati Uniti. È la banca che servirà come porta d'accesso per gli europei al mercato finanziario statunitense. Gli impegni esteri dei belligeranti europei aumentano molto bruscamente, soprattutto quelli dei paesi alleati. Allo stesso tempo, possiamo vedere che le attività nette all'estero diminuiscono bruscamente durante la guerra.  


Le gouvernement britannique organise une campagne publicitaire très importante afin de convaincre les investisseurs britanniques d’échanger leurs actifs en dollar pour des titres du gouvernement en livre sterling. L’objectif est de récupérer des dollars afin de payer les importations. La France fait à peu près la même chose liquidant ses créances afin de payer les importations nécessaires à la conduite de la guerre. C’est une chose que ces pays choisissent de vendre une certaine partie de ces actifs. Il y a aussi une perte de ces actifs à l’étranger pendant la guerre. La France perd probablement les ¾ de ses actifs en Europe surtout à cause de la répudiation des dettes russes. Les pouvoirs centraux vont aussi perdre des actifs pendant et surtout à l’issue de la guerre. Avec le traité de Versailles, l’Allemagne perd presque tous ses avoirs à l’étranger. Des engagements à l’étranger augmentent, les actifs à l’étranger tombent.  
Gli inglesi vendono i loro beni alla vigilia della prima guerra mondiale. La Gran Bretagna sta liquidando dei beni per finanziare la guerra. Quando parliamo della Gran Bretagna, stiamo parlando del più grande creditore del mondo e stiamo parlando del debito estero, che è molto alto. Gli investitori britannici hanno investito molto denaro nel finanziamento delle ferrovie negli Stati Uniti e la somma investita è molto alta. Una volta che la Gran Bretagna inizia a vendere i suoi titoli per pagare i prodotti necessari da importare, vediamo una forte volontà da parte del governo britannico di organizzare una vendita dei titoli detenuti negli Stati Uniti al fine di avere dollari disponibili per pagare le importazioni dagli Stati Uniti. Gli Stati Uniti hanno paura delle potenziali conseguenze di questa vendita. Anche se questa è una guerra considerata europea, possiamo vedere che le conseguenze per gli Stati Uniti sono immediate. Dato che gli Stati Uniti sono molto coinvolti nel sistema economico internazionale, possiamo vedere che il mercato finanziario si sta chiudendo a causa della vendita di titoli europei. Questa è una vera crisi del mercato americano.  


À l’issue de la guerre, l’Europe n’est plus le banquier du monde. Par contre, les États-Unis ancien débiteur le plus important jusqu’à la fin du XIXème siècle, devient le grand créancier international par la suite. Il y a une transition en termes d’hégémonie financière internationale.
Il governo britannico sta organizzando una grande campagna pubblicitaria per convincere gli investitori britannici a scambiare i loro beni in dollari con titoli di stato in sterline. L'obiettivo è recuperare dollari per pagare le importazioni. La Francia sta facendo più o meno la stessa cosa, liquidando i suoi debiti per pagare le importazioni necessarie a condurre la guerra. Una cosa è che questi paesi scelgano di vendere una certa parte di questi beni. C'è anche una perdita di questi beni all'estero durante la guerra. La Francia perde probabilmente i ¾ del suo patrimonio in Europa soprattutto a causa del ripudio dei debiti russi. Le potenze centrali perderanno anche beni durante e soprattutto dopo la guerra. Con il trattato di Versailles, la Germania perde quasi tutti i suoi beni esteri. Le passività estere aumentano, le attività estere diminuiscono.  


D’une part, les alliés européens empruntent à l’étranger et surtout aux États-Unis pour financer la guerre, par conséquent les actifs étrangers des États-Unis augmentent. Cela signifie que les États-Unis ont des intérêts de plus en plus importants à l’étranger. Une partie importante des actifs étrangers des puissances européennes sont des titres européens et ces titres sont vendus aux Américains pendant la guerre. Ainsi, on voit une chute des engagements étrangers des États-Unis. Cette situation créée une position externe positive pour les États-Unis.
Dopo la guerra, l'Europa non è più il banchiere del mondo. D'altra parte, gli Stati Uniti, in precedenza il più grande debitore fino alla fine del XIX secolo, sono diventati in seguito il principale creditore internazionale. C'è una transizione in termini di egemonia finanziaria internazionale.


Pour les puissances centrales, il faut aller plus loin parce qu’il y a des réparations à l’issue de la guerre qui représente les conséquences financières les plus importantes de la guerre. Le traité de Versailles attribue les responsabilités de la guerre à l’Allemagne en imposant le paiement des réparations. Le montant à payer est très controversé étant fixé en avril 1921 à 132 milliards de marks or soit presque 3 fois le PIB d’alors de l’Allemagne. La question du montant des réparations suscite des débats chez les contemporains et encore chez les historiens.
Da un lato, gli alleati europei stanno prendendo in prestito all'estero e soprattutto dagli Stati Uniti per finanziare la guerra, quindi le attività estere degli Stati Uniti stanno aumentando. Questo significa che gli Stati Uniti hanno interessi sempre più importanti all'estero. Una parte significativa dei beni esteri delle potenze europee sono titoli europei e questi titoli sono venduti agli americani durante la guerra. Così, vediamo un calo delle passività estere degli Stati Uniti. Questo crea una posizione esterna positiva per gli Stati Uniti.


À l’époque, les Français insistent sur le fait que l’Allemagne paie des dommages de guerre. La France est un pays envahi, qui perd beaucoup d’actifs étrangers et un pays qui s’endette longuement pour payer le coût de la guerre. Ce n’est pas surprenant que la France réclame le plus de réparation de l’Allemagne. Clemenceau se présente dans une logique revancharde dans ces négociations, mais exprime l’attitude dominante de ses concitoyens.  
Per le potenze centrali, dobbiamo andare oltre perché ci sono le riparazioni alla fine della guerra che rappresentano le conseguenze finanziarie più importanti della guerra. Il trattato di Versailles assegna la responsabilità della guerra alla Germania imponendo il pagamento di riparazioni. L'importo da pagare è molto controverso, essendo fissato nell'aprile 1921 a 132 miliardi di marchi d'oro o quasi 3 volte il PIL della Germania di allora. La questione dell'ammontare dei risarcimenti è oggetto di dibattito tra i contemporanei e anche tra gli storici.
 
All'epoca, i francesi insistevano che la Germania pagava i danni di guerra. La Francia era un paese invaso che ha perso molti beni stranieri e un paese che si è indebitato a lungo per pagare i costi della guerra. Non è sorprendente che la Francia chieda il maggior numero di risarcimenti alla Germania. Clemenceau si presenta in una logica vendicativa in questi negoziati, ma esprime l'atteggiamento dominante dei suoi concittadini.  


[[Image:Clemenceau extrait de Javel coq gaulois.jpg|thumb|Largeurpx| ]]
[[Image:Clemenceau extrait de Javel coq gaulois.jpg|thumb|Largeurpx| ]]


Le souci de la France est de retrouver son équilibre économique et militaire, mais aussi de punir l’Allemagne. La fin de la guerre dépend de la capitulation sans condition des Allemands et qui est une défaite sans ambiguïtés pour l’armée, mais en même temps l’Allemagne n’est pas envahie rendant l’acceptation de la défaite plus difficile. Le Kaiser n’a pas dû accepter la responsabilité pour la guerre. C’est la nouvelle république fondée en novembre 1918 qui doit négocier la paix et remplir les conditions du traité de Versailles. L’Allemagne sort affaiblie par le conflit et au lendemain de la guerre, l’économie allemande se détériore très rapidement. On voit une chute brutale de la production industrielle, une montée du chômage brutale. En 1919, le nombre de chômeurs dépasse le million et on voit un retard de salaire par rapport à l’inflation qui est galopante. C’est une situation qui devient vite révolutionnaire en Allemagne. Une pénurie alimentaire dure dans l’après-guerre. La récolte te blé en 1919 n’est que la moitié que de celle de l’avant-guerre.  
La preoccupazione della Francia è di ristabilire il suo equilibrio economico e militare, ma anche di punire la Germania. La fine della guerra dipende dalla resa incondizionata dei tedeschi, che è una sconfitta inequivocabile per l'esercito, ma allo stesso tempo la Germania non viene invasa rendendo più difficile accettare la sconfitta. Il Kaiser non doveva accettare la responsabilità della guerra. Fu la nuova repubblica fondata nel novembre 1918 che dovette negoziare la pace e soddisfare le condizioni del Trattato di Versailles. La Germania uscì indebolita dal conflitto e nel dopoguerra l'economia tedesca si deteriorò molto rapidamente. C'è stato un forte calo della produzione industriale e un forte aumento della disoccupazione. Nel 1919, il numero di disoccupati superava il milione e i salari erano in ritardo rispetto all'inflazione galoppante. È una situazione che diventa rapidamente rivoluzionaria in Germania. Una carenza di cibo persiste nel dopoguerra. Il raccolto di grano nel 1919 fu solo la metà di quello dell'anteguerra.  


Un autre élément vient s’ajouter :
Si aggiunge un altro fattore:
{{citation bloc|Under the terms of the Armistice the Allies did imply that they meant to let food into Germany… But so far, not a single ton of food had been sent into Germany. The fishing fleet had even been prevented from going out to catch a few herrings. The Allies were now on top, but the memories of starvation might one day turn against them. The Germans were being allowed to starve whilst at the same time hundreds of thousands of tons of food were lying at Rotterdam… these incidents constituted far more formidable weapons for use against the Allies than any of the armaments it was sought to limit. The Allies were sowing hatred for the future: they were piling up agony, not for the Germans, but for themselves…|David Lloyd George, Minutes of the Supreme War Council, 17th Session, 3rd Meeting, 7 March, 1919, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.}}
{{citation bloc|Under the terms of the Armistice the Allies did imply that they meant to let food into Germany… But so far, not a single ton of food had been sent into Germany. The fishing fleet had even been prevented from going out to catch a few herrings. The Allies were now on top, but the memories of starvation might one day turn against them. The Germans were being allowed to starve whilst at the same time hundreds of thousands of tons of food were lying at Rotterdam… these incidents constituted far more formidable weapons for use against the Allies than any of the armaments it was sought to limit. The Allies were sowing hatred for the future: they were piling up agony, not for the Germans, but for themselves…|David Lloyd George, Minutes of the Supreme War Council, 17th Session, 3rd Meeting, 7 March, 1919, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.}}


Le blocus continu même après la guerre. Lloyd George avait une grande hésitation concernant la continuation de cette politique.  
Il blocco continua anche dopo la guerra. Lloyd George aveva una grande esitazione a continuare questa politica.  


{{citation bloc|Crimes in war may not be excusable, but they are committed in the struggle for victory, when we think only of maintaining our national existence, and are in such passion as makes the conscience of people blunt. The hundreds of thousands of noncombatants who have perished since November 11, because of the blockade, were destroyed coolly and deliberately after our opponents had won a certain and assured victory. Remember that when you speak of guilt and atonement.|Speech of Count Brockdorff-Rantzau on 7 May 1919 at Versailles, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.}}
{{citation bloc|Crimes in war may not be excusable, but they are committed in the struggle for victory, when we think only of maintaining our national existence, and are in such passion as makes the conscience of people blunt. The hundreds of thousands of noncombatants who have perished since November 11, because of the blockade, were destroyed coolly and deliberately after our opponents had won a certain and assured victory. Remember that when you speak of guilt and atonement.|Speech of Count Brockdorff-Rantzau on 7 May 1919 at Versailles, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.}}


On voit l’importance de la politique du blocus. Brockdorff-Rantzau constate qu’on ne peut constater une véritable famine en Allemagne. La continuité du blocus met en avant le fait que les Allemands sont de plus en plus fâchés par rapport aux alliés, qu’ils ont du mal à accepter les conditions de la paix. Il y a une forte réticence de la part des Allemands, mais il y a une forte réticence à signer le traité de Versailles. Les conséquences de la paix sont très controversées. Cela pose la question de savoir jusqu’à quel point on peut mettre en place une politique de pression afin d’inciter à faire signer un traité de paix.
Possiamo vedere l'importanza della politica del blocco. Brockdorff-Rantzau nota che non c'è una vera carestia in Germania. La continuità del blocco evidenzia il fatto che i tedeschi sono sempre più arrabbiati con gli alleati, che hanno difficoltà ad accettare le condizioni di pace. C'è una forte riluttanza da parte dei tedeschi, ma c'è una forte riluttanza a firmare il trattato di Versailles. Le conseguenze della pace sono molto controverse. Questo solleva la questione di quanto lontano possiamo andare in termini di una politica di pressione per ottenere la firma di un trattato di pace.


Cet arrière-plan des négociations de la paix avec met en exergue deux côtés du problème. On voit que ce débat continu et prend différentes formes. En histoire économique, on voit déjà qu’en 1919, 1920 et 1921 il y a des débats par rapport aux réparations demandées par les Allemands. Il y a des détracteurs parmi les économistes britanniques comme John Maynard Keynes. Keynes propose une réparation de 20 milliards de marks or comme réparation. Sa proposition est refusée et critique cette décision dans son ouvrage ‘’Les conséquences économiques de la paix’’.
Questo sfondo dei negoziati di pace con evidenzia due lati del problema. Possiamo vedere che questo dibattito è in corso e prende diverse forme. Nella storia economica, possiamo già vedere che nel 1919, 1920 e 1921 ci furono dibattiti sulle riparazioni richieste dai tedeschi. Ci sono critici tra gli economisti britannici come John Maynard Keynes. Keynes propose 20 miliardi di marchi d'oro come risarcimento. La sua proposta viene rifiutata e critica questa decisione nel suo libro "Le conseguenze economiche della pace".


Les Américains pensent aussi que les réparations imposées sont excessives continuant à mettre la pression sur les Britanniques, les Français et l’Italie pour payer les dettes contractées pendant la guerre. La position des États-Unis peut être considérée comme hypocrite pour certains historiens. Un cercle vicieux s’installe obligeant les alliés à demander de réparations. Aujourd’hui, le débat se divise en deux camps : des historiens comme Keynes insistent sur le rôle néfaste des réparations allemandes, et dans la vie politique allemande cela mène au succès du mouvement nazi. D’autres débats considèrent que vu son PNB, l’Allemagne était capable de payer les réparations exigées. Ces perspectives constatent les faiblesses de l’économie française après la guerre pour justifier l’attitude revancharde des Français vis-à-vis des Allemands.
Gli americani credono anche che le riparazioni imposte siano eccessive e continuano a fare pressione su inglesi, francesi e italiani per pagare i debiti contratti durante la guerra. La posizione americana può essere considerata ipocrita da alcuni storici. Si stabilì un circolo vizioso che costrinse gli alleati a chiedere risarcimenti. Oggi il dibattito si divide in due campi: gli storici come Keynes insistono sul ruolo nocivo delle riparazioni tedesche, e nella vita politica tedesca questo porta al successo del movimento nazista. Altri dibattiti considerano che, dato il suo PNL, la Germania era in grado di pagare le riparazioni richieste. Queste prospettive indicano le debolezze dell'economia francese dopo la guerra per giustificare l'atteggiamento revanscista dei francesi verso i tedeschi.


= Les défis financiers et monétaires de l'après-guerre =
= Sfide finanziarie e monetarie del dopoguerra =
Il y a des conséquences importantes et des questions qui restent très importantes. En ce qui concerne les défis à combler à moyen terme, il faut aussi regarder un peu plus loin. Une fois que les années 1920 commencent à se dérouler, que voit-on en termes de défi financier et monétaire ?
Ci sono importanti conseguenze e questioni che rimangono molto importanti. Per quanto riguarda le sfide da affrontare a medio termine, dobbiamo anche guardare un po' più avanti. Una volta che gli anni '20 cominciano a svolgersi, cosa vediamo in termini di sfida finanziaria e monetaria?


Des déséquilibres budgétaires durent et perdurent après la guerre, les États belligérants connaissent d’importants déficits budgétaires qui sont la conséquence de l’effondrement des rentrées fiscales dû à la forte diminution de la production et du commerce international. De plus, il y a aussi une forte hausse des dépenses et des payements de pensions pour les gens rentrés de la guerre ou pour leur famille, il y a des frais de reconstruction et le remboursement des dettes à comptabiliser. Avec la fin de la guerre, on ne peut pas dire qu’on retourne à la normale avec une diminution des dépenses étatiques jusqu’au point de départ. Le problème des déficits budgétaires perdure après la guerre. Une solution serait de diminuer la taille du déficit budgétaire, mais cela implique une réduction des dépenses étatiques qui reste très difficile en Europe à l’époque.  
Gli squilibri fiscali continuarono e persistevano dopo la guerra, con gli stati in guerra che sperimentavano grandi deficit di bilancio come risultato del crollo delle entrate fiscali a causa del forte calo della produzione e del commercio internazionale. Inoltre, c'è anche un forte aumento delle spese e dei pagamenti delle pensioni per le persone che tornano dalla guerra o per le loro famiglie, ci sono costi di ricostruzione e rimborsi del debito da mettere in conto. Con la fine della guerra, non si può dire che stiamo tornando alla normalità con una diminuzione della spesa statale fino al punto di partenza. Il problema dei deficit di bilancio continua dopo la guerra. Una soluzione sarebbe quella di ridurre l'entità del deficit di bilancio, ma questo comporterebbe una riduzione della spesa statale, cosa che all'epoca era ancora molto difficile in Europa.  


Il faut chercher une autre solution afin de financer le déficit budgétaire. L’essentiel des oppositions est l’impôt, mais une augmentation des impôts reste très difficile étant donné l’effondrement du niveau d’activité économique, mais aussi du climat. Il y avait la possibilité d’importer, mais c’est une solution qui coûte cher parce qu’il y a des intérêts à payer. En fin de compte, cette solution ne fait que déclarer le problème et il y a enfin la possibilité d’émettre de la monnaie. On voit qu’il y a une tentation à laquelle la plupart des États commencent à céder déjà pendant la guerre, mais aussi après la guerre. Il y a le risque d’une forte inflation ce qui peut ruiner la rentabilité des placements financiers dans la monnaie considérée et on voit que cette tendance encourage la fuite des capitaux. En fin de compte, cela provoque l’effondrement de la valeur de la monnaie concernée. Plus l’inflation est forte, plus le risque de l’effondrement monétaire est important.  
Bisogna cercare un'altra soluzione per finanziare il deficit di bilancio. L'opposizione principale è alle tasse, ma un aumento delle tasse rimane molto difficile dato il crollo del livello di attività economica, ma anche del clima. C'era la possibilità di importare, ma è una soluzione costosa perché ci sono interessi da pagare. Alla fine, questa soluzione dichiara semplicemente il problema e c'è finalmente la possibilità di emettere moneta. Possiamo vedere che c'è una tentazione alla quale la maggior parte degli stati comincia a cedere già durante la guerra, ma anche dopo la guerra. C'è il rischio di un'alta inflazione, che può rovinare la redditività degli investimenti finanziari nella valuta in questione, e possiamo vedere che questa tendenza incoraggia la fuga di capitali. Alla fine, questo fa crollare il valore della moneta in questione. Più alta è l'inflazione, maggiore è il rischio di crollo monetario.  


On voir le problème d’un déficit budgétaire qui perdure et que le même menu d’option pour régler ce déficit. Lorsqu’on regarde différents pays, les réactions sont variées. Si on prend la Grande-Bretagne, elle décide de rétablir l’équilibre budgétaire le plus vite possible au prix de fortes augmentations d’impôts. Ce pays décide de discipliner l’économie vite. D’autre part, le pays est dans une situation qui n’est pas aussi difficile que pour les pays continentaux, mais on voit aussi une volonté politique de faire face aux conflits sociaux afin d’équilibre le budget. On voit aussi que la Grande-Bretagne met en place des politiques qui visent à lutter contre l’inflation. Il y a un coût à payer de la part de la Grande-Bretagne parce que ces politiques déflatent l’économie et coûtent cher en matière de diminution de l’économie avec une augmentation du chômage, une diminution de l’investissement entre autres.  
Vediamo il problema di un continuo deficit di bilancio e lo stesso menu di opzioni per affrontare questo deficit. Se guardiamo ai diversi paesi, le reazioni sono diverse. Se guardiamo alla Gran Bretagna, essa decide di tornare al più presto al pareggio di bilancio a costo di grandi aumenti di tasse. Quel paese decide di disciplinare rapidamente l'economia. D'altra parte, il paese si trova in una situazione che non è così difficile come per i paesi continentali, ma vediamo anche una volontà politica di affrontare i conflitti sociali per equilibrare il bilancio. Vediamo anche che la Gran Bretagna sta attuando politiche per combattere l'inflazione. C'è un costo da pagare per la Gran Bretagna perché queste politiche sgonfiano l'economia e sono costose in termini di riduzione dell'economia, con aumento della disoccupazione e riduzione degli investimenti, tra le altre cose.  


En France, la situation est plus compliquée. Il est difficile pour la France même d’entamer une discussion afin de rééquilibrer le budget parce que les coûts liés à la guerre sont tellement importants qu’il est difficile d’imaginer comment il est possible pour la France de régler le problème de l’équilibre. Un autre aspect complique la question budgétaire parce qu’elle est mêlée au débat sur les réparations de la guerre. Le gouvernement ne juge pas nécessaire d’augmenter les impôts pour rembourser la dette nationale faisant que la dette française augmente. Il y a une réticence de la part des hommes politiques en France à faire augmenter les impôts parce qu’ils constatent que les réparations vont payer une grande partie du déficit budgétaire. En Allemagne, on voit la même chose avec une forte opposition à la montée des impôts afin de payer les réparations. Il y a une augmentation des déficits budgétaires et un effort de monétiser ces déficits qui conduit à une forte inflation.  
In Francia, la situazione è più complicata. È difficile per la Francia stessa entrare in una discussione per equilibrare il bilancio perché i costi della guerra sono così grandi che è difficile immaginare come sia possibile per la Francia risolvere il problema dell'equilibrio. Un altro aspetto complica la questione del bilancio perché è coinvolto nel dibattito sulle riparazioni di guerra. Il governo non ritiene necessario aumentare le tasse per pagare il debito nazionale, causando l'aumento del debito francese. C'è una riluttanza da parte dei politici in Francia ad aumentare le tasse perché vedono che le riparazioni pagheranno una gran parte del deficit di bilancio. In Germania, vediamo la stessa cosa con una forte opposizione all'aumento delle tasse per pagare le riparazioni. C'è un aumento dei deficit di bilancio e uno sforzo per monetizzare questi deficit che porta ad un'alta inflazione.  


Dans ces deux pays, la tentation de monétiser les déficits est importante et la frustration est importante. La situation budgétaire des différents pays exerce une influence très forte sur les défis monétaires de l’après-guerre. Rétablir l’[[Triomphe international de l'étalon-or : 1871 1914|étalon-or]] à l’issue de la guerre est l’objectif premier de tous les pays. À l’époque, l’étalon-or est vu comme le seul garant de la stabilité. Cela évoque pour beaucoup d’élites le souvenir d’un meilleur monde. L’idée de rétablir l’étalon-or est la promesse d’une stabilité plus importante.
In entrambi i paesi, la tentazione di monetizzare i deficit è grande e la frustrazione è alta. Le posizioni fiscali dei singoli paesi hanno un'influenza molto forte sulle sfide monetarie del dopoguerra. Ripristinare il [[Trionfo internazionale dello sistema aureo: 1871 - 1914|gold standard]] del dopoguerra è l'obiettivo primario di tutti i paesi. All'epoca, il gold standard era visto come l'unico garante della stabilità. Per molte élite, evocava il ricordo di un mondo migliore. L'idea di ripristinare il gold standard è la promessa di una maggiore stabilità.


Les États-Unis restaurent la convertibilité libre dans l’après-guerre, par contre pour les pays européens il faut combler des défis énormes pour rétablir un taux de change fixe parce que le retour à l’équilibre budgétaire est nécessaire pour la stabilisation monétaire. Si un déficit budgétaire échappe à tout contrôle, cela n’est pas possible de stabiliser la monnaie parce qu’il y a toujours la tentation d’utiliser la monnaie pour financer son budget et son déficit. Cela prend jusqu’au milieu des années 1920 pour rétablir l’[[Triomphe international de l'étalon-or : 1871 1914|étalon-or]] et c’est un nouveau système par rapport à l’étalon classique. Il y a un rétablissement du système monétaire international basé sur l’or avec des principes très proches. Même si les gens pensent qu’avec un tel rétablissement ils vont voir une telle stabilité revenir, on va voir que ce n’est pas la même chose qui va se passer ouvrant une période de forte instabilité monétaire et financière conduisant à la Grande dépression.
Gli Stati Uniti stanno ripristinando la libera convertibilità del dopoguerra, ma i paesi europei devono affrontare enormi sfide per ripristinare un tasso di cambio fisso, perché un ritorno al pareggio di bilancio è necessario per la stabilizzazione monetaria. Se un deficit di bilancio sfugge di mano, non è possibile stabilizzare la moneta perché c'è sempre la tentazione di usare la moneta per finanziare il bilancio e il deficit. Ci vuole fino alla metà degli anni '20 per ristabilire il [[Trionfo internazionale dello sistema aureo: 1871 - 1914|gold standard]], ed è un sistema nuovo rispetto allo standard convenzionale. C'è un ristabilimento del sistema monetario internazionale basato sull'oro con principi molto simili. Anche se la gente pensa che con una tale restaurazione vedrà tornare la stabilità, vedremo che non è la stessa cosa che accadrà, aprendo un periodo di forte instabilità monetaria e finanziaria che porterà alla Grande Depressione.


Dans une situation de déséquilibre budgétaire, il y a toujours la tentation et la nécessité d’imprimer de la monnaie afin de financer le déficit. Si on n’arrive pas à rééquilibrer le budget, il y a une expansion monétaire et une inflation. C’est seulement à partir du milieu des années 1920 qu’on peut parler de nouveau système monétaire international pour le monde.
In una situazione di squilibrio fiscale, c'è sempre la tentazione e la necessità di stampare denaro per finanziare il deficit. Se il bilancio non è equilibrato, c'è espansione monetaria e inflazione. È solo dalla metà degli anni '20 che possiamo parlare di un nuovo sistema monetario internazionale per il mondo.


Pour l’Allemagne, la première moitié des années 1920 est marquée par l’expérience de l’hyperinflation qui est liée à la faiblesse de l’économie allemande et la réponse allemande à ces faiblesses. Déjà en 1919, les Allemands commencent à payer les réparations en espèce et en nature. À la fin d’avril 1921, la commission pour les réparations informe les Allemands de la somme à payer soit 132 milliards de marks or, mais la capacité des Allemands à payer une telle somme dépend de la capacité à exporter afin de gagner des devises. Pourtant la situation sur les marchés mondiaux est difficile à l’époque, d’ailleurs des restrictions sont imposées aux Allemands par les alliés. Il y a des problèmes à l’intérieur de l’Allemagne aussi des problèmes de transport qui empêchent les Allemands à faire le nécessaire pour gagner suffisamment de devises pour payer les réparations. Il commence à y avoir une réaction en termes de la valeur du mark parce que les investisseurs internationaux craignent le pire n’étant pas convaincu que les Allemands puissent payer les réparations. La valeur du mark chute marquant une perte de confiance. Le mark qui a une valeur de 4,2 contre le dollar en 1914, ne vaut que 14 à la fin de la guerre, 1 dollar vaut 500 marks en juillet 1922, et 70000 marks en juillet 1923. La chute spectaculaire de la valeur du mark reflète les problèmes à l’intérieur de l’économie allemande et reflète la difficulté des Allemands sur les marchés internationaux.  
Per la Germania, la prima metà degli anni '20 fu segnata dall'esperienza dell'iperinflazione, che era legata alla debolezza dell'economia tedesca e alla risposta tedesca a queste debolezze. Già nel 1919, i tedeschi iniziarono a pagare le riparazioni in denaro e in natura. Alla fine di aprile 1921, la commissione per le riparazioni informò i tedeschi della somma da pagare, 132 miliardi di marchi d'oro, ma la capacità dei tedeschi di pagare una tale somma dipendeva dalla loro capacità di esportare per guadagnare valuta estera. Eppure la situazione sui mercati mondiali era difficile in quel momento, e le restrizioni furono imposte ai tedeschi dagli alleati. C'erano problemi all'interno della Germania e anche problemi di trasporto che impedivano ai tedeschi di fare ciò che era necessario per guadagnare abbastanza valuta estera per pagare le riparazioni. Comincia a esserci una reazione in termini di valore del marco perché gli investitori internazionali temono il peggio perché non sono convinti che i tedeschi saranno in grado di pagare le riparazioni. Il valore del marchio scende, segnando una perdita di fiducia. Il marco, che aveva un valore di 4,2 contro il dollaro nel 1914, valeva solo 14 alla fine della guerra, 1 dollaro valeva 500 marchi nel luglio 1922, e 70.000 marchi nel luglio 1923. La drammatica caduta del valore del marco riflette i problemi dell'economia tedesca e la difficoltà dei tedeschi sui mercati internazionali.  


Les Allemands arrêtent les payements des réparations parce qu’ils considèrent qu’ils ne sont plus capables de les payer. Les Français sont furieux réagissant de manière agressive avec une invasion de la Ruhr pour prendre contrôle les mines de charbon et de fer pour exiger les réparations en charbon. À l’arrivée des Français, il y a une résistance passive de la part des allemands, les français doivent appeler des milliers d’ingénieurs et d’ouvrier afin d’aller chercher le charbon en Allemagne. Les français réussissent à trouver le charbon, mais cela coûte très cher. Le gouvernement allemand qui appelle à la résistance passive commence à imprimer de l’argent pour compenser les ouvriers dans la Ruhr afin de soutenir cette résistance passive. En 1922, un dollar vaut 4,2 trillions de marks.  
I tedeschi hanno smesso di pagare le riparazioni perché hanno ritenuto che non erano più in grado di pagarle. I francesi reagiscono furiosamente in modo aggressivo con un'invasione della Ruhr per prendere il controllo delle miniere di carbone e ferro per esigere la riparazione del carbone. Quando i francesi arrivano, c'è una resistenza passiva da parte dei tedeschi, i francesi devono chiamare migliaia di ingegneri e operai per prendere il carbone dalla Germania. I francesi riescono a trovare il carbone, ma è molto costoso. Il governo tedesco che invita alla resistenza passiva inizia a stampare denaro per compensare i lavoratori della Ruhr per sostenere questa resistenza passiva. Nel 1922, un dollaro vale 4,2 trilioni di marchi.  


[[Image:Hausse des prix de gros – indice de base 100 en 1913.png|thumb|400px|center|Hausse des prix de gros – indice de base 100 en 1913]]
[[Image:Hausse des prix de gros – indice de base 100 en 1913.png|thumb|400px|center|Aumento dei prezzi all'ingrosso - indice base 100 nel 1913.]]


L’indice des prix de gros est un indicateur de l’inflation. Il y a une véritable crise monétaire qui se produit en Allemagne. Le gouvernement allemand doit agir puisqu’il n’y a pas de confiance en la monnaie allemande. Le gouvernement démonétise le mark le remplacement par une nouvelle monnaie qui est la rentemark. Il y a un effondrement presque total de la valeur allemande. La dévaluation de la valeur de la monnaie allemande est tellement sérieuse que le gouvernement allemand n’est pas capable de gérer la situation seule faisant appel à l’international afin de stabiliser la monnaie allemande.  
L'indice dei prezzi all'ingrosso è un indicatore dell'inflazione. C'è una vera e propria crisi monetaria in Germania. Il governo tedesco deve agire perché non c'è fiducia nella moneta tedesca. Il governo sta demonetizzando il marco sostituendolo con una nuova moneta che è il rentemark. C'è un crollo quasi totale del valore tedesco. La svalutazione del valore della moneta tedesca è così grave che il governo tedesco non è in grado di gestire la situazione da solo, utilizzando l'assistenza internazionale per stabilizzare la moneta tedesca.  


Une commission internationale est mise en place sous la direction de Dawes appelé le plan Dawes essayant d’aider les Allemands à stabiliser leur monnaie avec une diminution des réparations et un prêt international. L’idée est de diminuer le montant des réparations, mais aussi de leur accorder un prêt international afin de payer les réparations qui restent. Une aide internationale permet à l’Allemagne de reprendre le paiement des réparations, mais de façon réduite puis de rendre sa monnaie de nouveau convertible en or. L’expérience de l’inflation galopante pèse très lourde jusque dans les années 1930 et jusqu‘à nos jours.
Sotto la guida di Dawes viene istituita una commissione internazionale chiamata Piano Dawes che cerca di aiutare i tedeschi a stabilizzare la loro moneta con una diminuzione delle riparazioni e un prestito internazionale. L'idea è di diminuire l'ammontare delle riparazioni, ma anche di dare loro un prestito internazionale per pagare le rimanenti riparazioni. Un prestito internazionale permetterebbe alla Germania di riprendere il pagamento delle riparazioni, ma ad un tasso ridotto, e poi di rendere la sua moneta nuovamente convertibile in oro. L'esperienza dell'inflazione galoppante pesa fino agli anni '30 e fino ad oggi.


En France a lieu la crise du franc. On ne parle pas en France de l’hyperinflation. Il y a une augmentation importante des prix. Des crises pour la France se déroulent dans les années 1920. Pour la France, la stabilisation monétaire est une épreuve difficile qui sera achevée au milieu des années 1920. Le gouvernement français pratique une politique économique de déficit afin de financer la reconstruction des régions dévastées. C’est une politique afin de mettre la pression sur les Allemands et payer les réparations. L’État français crée de la monnaie pour permettre la reconstruction du pays et créer de l’inflation économique. Le franc devient volatile face à la montée des prix.  
In Francia c'è stata la crisi del franco. In Francia non si parla di iperinflazione. C'è un aumento significativo dei prezzi. Le crisi per la Francia hanno avuto luogo negli anni '20. Per la Francia, la stabilizzazione monetaria è una prova difficile che sarà completata a metà degli anni '20. Il governo francese pratica una politica di deficit per finanziare la ricostruzione delle regioni devastate. È una politica per mettere sotto pressione i tedeschi e pagare le riparazioni. Lo stato francese crea denaro per permettere la ricostruzione del paese e creare inflazione economica. Il franco diventa volatile di fronte all'aumento dei prezzi.  


Une autre chose pèse sur la valeur du franc qui est les incertitudes grandissantes du paiement des réparations par les Allemands avec l’invasion de la Ruhr. Tout le monde est attentif. C’est considéré de plus comme un échec qui fait que les investisseurs internationaux s‘inquiètent de plus en plus de la valeur du franc. Regardant la situation du budget, si les allemands ne paient pas les réparations, ils vont devoir dévaluer. Le gouvernement cherche des solutions budgétaires afin de garder confiance en la monnaie française. En 1924, il y a une volonté de résoudre les problèmes budgétaires français. Pourtant il y a une difficulté à accepter le plan proposé puisqu’il dépend d’une augmentation des impôts et personne n’est vraiment convaincu qu’il est possible d’augmenter les impôts pour payer le déficit budgétaire. Cette tentative échoue menant un changement de gouvernement.  
Un'altra cosa che pesa sul valore del franco è la crescente incertezza del pagamento delle riparazioni da parte dei tedeschi con l'invasione della Ruhr. Tutti stanno prestando attenzione. Questo è visto sempre più come un fallimento, il che fa sì che gli investitori internazionali siano sempre più preoccupati per il valore del franco. Guardando la situazione di bilancio, se i tedeschi non pagano le riparazioni, dovranno svalutare. Il governo sta cercando soluzioni di bilancio per mantenere la fiducia nella moneta francese. Nel 1924, c'è la volontà di risolvere i problemi di bilancio francesi. Tuttavia, c'è una difficoltà nell'accettare il piano proposto perché dipende dall'aumento delle tasse e nessuno è veramente convinto che sia possibile aumentare le tasse per pagare il deficit di bilancio. Questo tentativo fallisce portando ad un cambio di governo.  


Le cartel de gauche a des propositions pour stabiliser le budget. De nouveaux projets fiscaux sont proposés parle cartel de gauche et la principale mesure est de taxer le capital. Mais cette proposition provoque des fuites de capitaux de la France vers la Suisse et les Pays-Bas engendrant encore une chute du franc. Il y a davantage de pression mise sur la valeur du franc et on voit clairement l’interaction entre crise budgétaire en France et crise monétaire. Il n’est pas possible de résoudre le problème monétaire sans résoudre le problème budgétaire. Le gouvernement va finalement demander une augmentation des impôts et l’effort va conduire à une réussite avec une stabilisation du franc. Toutefois, ce n’est pas possible de ramener le franc à sa valeur ancienne, on parle d’une parité à 80% de la valeur de l’avant-guerre. Les Français doivent accepter que leur économie soit beaucoup plus faible qu’elle n’était avant la Première Guerre mondiale. Certains spécialistes sont d’avis que le gouvernement a sous-évalué le franc pour aider l’industrie et l’économie à croitre parce que si la monnaie est sous-évaluée, les exportations coûtent moins cher sur les marchés mondiaux.  
Il cartello di sinistra ha proposte per stabilizzare il bilancio. Nuovi progetti fiscali sono proposti dal cartello di sinistra e la misura principale è quella di tassare il capitale. Ma questa proposta sta causando una fuga di capitali dalla Francia verso la Svizzera e i Paesi Bassi, portando ad un ulteriore calo del franco. C'è più pressione sul valore del franco e possiamo vedere chiaramente l'interazione tra la crisi di bilancio in Francia e la crisi valutaria. Non è possibile risolvere il problema monetario senza risolvere il problema di bilancio. Il governo chiederà finalmente un aumento delle tasse e lo sforzo porterà al successo con una stabilizzazione del franco. Tuttavia, non è possibile riportare il franco al suo valore precedente, stiamo parlando di una parità all'80% del valore prebellico. I francesi devono accettare che la loro economia è molto più debole di quella che era prima della prima guerra mondiale. Alcuni esperti credono che il governo abbia sottovalutato il franco per aiutare l'industria e l'economia a crescere, perché se la moneta è sottovalutata, le esportazioni costano meno sui mercati mondiali.  


Tous les problèmes auxquels la France est confrontée renforcent l’intérêt à un retour au système de taux de change fixe. De fortes critiques sont suscitées par rapport au taux de change flottant. Le retour au taux de change fixe est difficile à mettre en place. Un retour réussi à un régime de taux de change fixe se pose en situation d’équilibre budgétaire, mais aussi à un choix de parité qui est viable étant donné la situation économique de chaque pays. Pour être viable à long terme d’une perspective économique, le choix d’une parité doit prendre compte du pouvoir d’achat dans les différents pays. Le taux de change pour être viable doit égaliser le niveau des prix entre deux pays.  
Tutti i problemi che la Francia sta affrontando rafforzano l'interesse per un ritorno a un sistema di cambio fisso. C'è una forte critica al tasso di cambio fluttuante. Un ritorno a un tasso di cambio fisso è difficile da attuare. Un ritorno di successo a un regime di tasso di cambio fisso richiede un bilancio equilibrato, ma anche una scelta di parità che sia sostenibile data la situazione economica di ogni paese. Per essere sostenibile a lungo termine da un punto di vista economico, la scelta di un peg deve tenere conto del potere d'acquisto nei diversi paesi. Il tasso di cambio per essere sostenibile deve uguagliare il livello dei prezzi tra due paesi.  


En Allemagne, l’hyperinflation conduit à une destruction totale de la valeur de sa monnaie. Pour se rendre compte de cette réalité économique, les Allemands doivent rétablir la convertibilité du mark vers une monnaie beaucoup moins chère. Si une monnaie vaut très peu, il est difficile d’acheter sur les marchés internationaux. L’épargne en vieux mark ne vaut presque rien. Pour les français, la situation n’est pas aussi sérieuse, mais la France accepte aussi une dévaluation importante de sa monnaie avec le nouveau franc. Des pays sont dans la même situation que la France comme la Belgique et l’Italie.
In Germania, l'iperinflazione porta a una distruzione totale del valore della sua moneta. Per realizzare questa realtà economica, i tedeschi devono ripristinare la convertibilità del marco in una moneta molto più economica. Se una moneta vale poco, è difficile da comprare sui mercati internazionali. I risparmi nei vecchi marchi non valgono quasi nulla. Per i francesi, la situazione non è così grave, ma la Francia accetta anche una significativa svalutazione della sua moneta con il nuovo franco. Alcuni paesi sono nella stessa situazione della Francia, come il Belgio e l'Italia.


La Grande-Bretagne est une exception. Elle n’est pas prête à accepter une telle dévaluation de sa monnaie. Il y a un effort de rétablir la convertibilité de sa monnaie à la même parité de celle de 1914. La City insiste beaucoup sur l’importance de l’ancienne parité puisqu’elle considérait que sa réputation dépend la force du livre. La priorité est de rétablir la parité du livre pour montrer aux investisseurs internationaux qu’ils peuvent avoir confiance en la monnaie britannique. Pour retourner au taux de change antérieur avec le dollar, le problème est qu’entre temps, il y a des différences en termes d’inflation entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Une politique va être mise en œuvre afin de deflater l’économie britannique. Le retour au taux de change 1914 implique une politique d’austérité afin de réduire le niveau des prix intérieurs comme les salaires. La convertibilité de la livre est rétablie en 1925 à la valeur de 1914 après une réduction des prix de 1/3. Ce succès monétaire dépend d’une stagnation de l’économie, de changement massif et d’une véritable crise sociale au Royaume-Uni. De plus, au niveau international, la livre britannique reste surévaluée pesant sur les exportations du pays durant les années 1920. En terme monétaire, il y a un succès de la part du Royaume-Uni. C’est un objectif cherché par une certaine partie des britanniques est surtout par les financiers.
La Gran Bretagna è un'eccezione. Non è disposto ad accettare una tale svalutazione della sua moneta. C'è uno sforzo per ripristinare la convertibilità della sua moneta alla stessa parità del 1914. La City insiste molto sull'importanza della vecchia parità poiché considerava che la sua reputazione dipendeva dalla forza della sterlina. La priorità è ripristinare la parità della sterlina per mostrare agli investitori internazionali che possono avere fiducia nella valuta britannica. Per tornare al cambio precedente con il dollaro, il problema è che nel frattempo ci sono differenze di inflazione tra gli Stati Uniti e il Regno Unito. Una politica sta per essere attuata per sgonfiare l'economia britannica. Il ritorno al tasso di cambio del 1914 implica una politica di austerità per ridurre il livello dei prezzi interni e dei salari. La convertibilità della sterlina viene ripristinata nel 1925 al valore del 1914 dopo una riduzione di 1/3 dei prezzi. Questo successo monetario dipende da una stagnazione dell'economia, da un cambiamento massiccio e da una vera crisi sociale nel Regno Unito. Inoltre, a livello internazionale, la sterlina britannica rimase sopravvalutata, pesando sulle esportazioni del paese durante gli anni 1920. In termini monetari, il Regno Unito è stato un successo. È un obiettivo ricercato da una certa parte del popolo britannico e soprattutto dai finanzieri.


= Un nouveau régime monétaire et financier =
= Un nuovo regime monetario e finanziario =
Avec ces deux cas apparaissent des difficultés importantes dans la restauration de l’étalon-or, mais à partir du milieu des années 1920, il y a un nouvel [[Triomphe international de l'étalon-or : 1871 1914|étalon-or]] international qui est mis en place. Toutefois, ce n’est pas le même étalon-or qu’auparavant. Si on regarde le niveau mondial des prix en 1920 et 1922, le niveau mondial des prix est beaucoup plus élevé qu’en 1915. La vieille question de l’[[Triomphe international de l'étalon-or : 1871 – 1914|étalon-or]] se pose : il y a toujours le risque que la quantité d’or contenue en réserve soit trop basse pour soutenir le niveau d’activité économique.  
Con questi due casi ci furono grandi difficoltà nel ripristinare il [[Trionfo internazionale dello sistema aureo: 1871 - 1914|gold standard]], ma dalla metà degli anni '20 fu stabilito un nuovo gold standard internazionale. Tuttavia, non è lo stesso gold standard di prima. Se guardate il livello dei prezzi mondiali nel 1920 e nel 1922, il livello dei prezzi mondiali è molto più alto di quello del 1915. Si pone la vecchia questione del gold standard: c'è sempre il rischio che la quantità di oro tenuta in riserva sia troppo bassa per sostenere il livello di attività economica.  


À la conférence de Gênes en 1922 est proposé l’étalon de change or. Les gouvernements centraux et nationaux cherchent à augmenter la base de la monnaie internationale. Les banques centrales développent leur capacité à dégager de la monnaie non seulement sur l’or, mais aussi sur certaines devises elles-mêmes convertibles en or. Il y a un effort afin d’étendre les possibilités en termes de réserve qu’il est possible de détenir. Avec l’élargissement des réserves qui sont utilisables en tant que base monétaire, cela fait que le stock d’or en soi ne limite pas la masse monétaire de la même façon qu’avant la Première Guerre mondiale. L’atout d’un tel système est qu’il a élargi la taille de la réserve des banques centrales, mais cela nécessite une confiance en la valeur de la monnaie. Au fur et à mesure que les années 1920 se déroulent, il y a une diminution de la confiance. Il y a des avantages à ce système, mais aussi une grande vulnérabilité.
Alla conferenza di Genova del 1922 fu proposto il gold exchange standard. I governi centrali e nazionali hanno cercato di aumentare la base della moneta internazionale. Le banche centrali sviluppano la loro capacità di fare soldi non solo sull'oro, ma anche su certe valute che sono esse stesse convertibili in oro. C'è uno sforzo per espandere le possibilità in termini di riserve che possono essere tenute. Con l'espansione delle riserve utilizzabili come base monetaria, questo significa che lo stock d'oro stesso non limita l'offerta di denaro nello stesso modo in cui lo faceva prima della prima guerra mondiale. La forza di un tale sistema è che ha aumentato la dimensione della riserva della banca centrale, ma questo richiede fiducia nel valore del denaro. Con lo svolgersi degli anni '20, ci fu un declino della fiducia. Ci sono vantaggi in questo sistema, ma c'è anche una grande vulnerabilità.


Si on peut parler d’un nouveau régime monétaire dans les années 1920, on peut aussi parler de l’émergence de nouveaux régimes financiers. Il faut remarquer que les pays neutres durant la Première Guerre mondiale comme les Pays-Bas et la Suisse accroissent leur succès en tant que places financières. Il faut noter l’importance de la montée des États-Unis comme financier international. Cette tendance se manifeste déjà pendant la guerre, mais à la suite de la guerre, cette tendance se renforce avec l’enthousiasme du public américain pour les devises étrangères.
Se possiamo parlare di un nuovo regime monetario negli anni '20, possiamo anche parlare dell'emergere di nuovi regimi finanziari. Va notato che i paesi neutrali durante la prima guerra mondiale, come i Paesi Bassi e la Svizzera, aumentarono il loro successo come centri finanziari. Bisogna notare l'ascesa degli Stati Uniti come finanziatore internazionale. Questa tendenza era già evidente durante la guerra, ma nel dopoguerra fu rafforzata dall'entusiasmo del pubblico americano per le valute straniere.


[[Image:Emissions Etrangères aux Etats-Unis, 1919-1929 en millions de dollars 1929.png|thumb|center|400px|Emissions Etrangères aux États-Unis, 1919-1929 en millions de dollars 1929.]]
[[Image:Emissions Etrangères aux Etats-Unis, 1919-1929 en millions de dollars 1929.png|thumb|center|400px|Emissioni estere negli Stati Uniti, 1919-1929 in milioni di dollari 1929.]]


L’exportation des capitaux aux États-Unis se dirige vers l’Europe. Les Allemands attirent beaucoup de capitaux des États-Unis. Le Canada et l’Amérique latine sont aussi concernés. Pour l’Amérique latine, il y a une augmentation de l‘importance des États-Unis et donc une dépendance grandissante de la part des entreprises et des gouvernements latino-américains.  
L'esportazione di capitali negli Stati Uniti si sta dirigendo verso l'Europa. I tedeschi attirano molti capitali dagli Stati Uniti. Anche il Canada e l'America Latina sono coinvolti. Per l'America Latina, c'è un aumento dell'importanza degli Stati Uniti e quindi una crescente dipendenza dalle imprese e dai governi latinoamericani.  


[[Image:Les destinataires des émissions étrangères aux Etats-Unis.png|thumb|300px|Les destinataires des émissions étrangères aux États-Unis.]]
[[Image:The recipients of foreign broadcasts in the US.png|thumb|300px|The recipients of foreign broadcasts in the US]


La question qui se pose dans les années 1920 est de savoir où sont les Européens. La France et la Grande-Bretagne restent présentes, mais surtout la Grande-Bretagne qui continue à prêter de l‘argent. Étant donné les problèmes domestiques auxquels doit faire face la Grande-Bretagne, il y a une diminution de son rôle. Toutefois, avec les États-Unis, une concurrence se fait créant un duopole. Mais au cours des années 1920, les États-Unis gagnent une véritable supériorité. La présence des États-Unis change les choses. Pour les États-Unis, c’est la première fois qu’on voit une forte importance des investissements étrangers créant un fort contraste avec la Grande-Bretagne. Il y a certains spécialistes qui constatent que les investisseurs américains prennent trop de risques lorsqu’ils investissent à l’étranger. Il y a une forte critique des investissements que les États-Unis font par exemple en Allemagne. Lorsqu’on parle des États-Unis en tant que grand investisseur, on ne parle pas de la Grande-Bretagne.  
La domanda negli anni '20 era: dove sono gli europei? La Francia e la Gran Bretagna sono ancora lì, ma soprattutto la Gran Bretagna sta ancora prestando denaro. A causa dei problemi interni della Gran Bretagna, il ruolo della Gran Bretagna è in diminuzione. Tuttavia, con gli Stati Uniti, c'è una concorrenza che crea un duopolio. Ma durante gli anni '20, gli Stati Uniti guadagnarono una reale superiorità. La presenza degli Stati Uniti cambia le cose. Per gli Stati Uniti, è stata la prima volta che abbiamo visto un forte livello di investimenti stranieri creando un forte contrasto con la Gran Bretagna. Ci sono alcuni esperti che vedono che gli investitori americani prendono troppo rischio quando investono all'estero. C'è una forte critica agli investimenti che gli Stati Uniti stanno facendo in Germania, per esempio. Quando parliamo degli Stati Uniti come un grande investitore, non stiamo parlando della Gran Bretagna.  


[[Image:Emissions Etrangères, 1920-31.png|thumb|300px|Emissions Etrangères, 1920 - 1931.]]
[[Image:Emissions Etrangères, 1920-31.png|thumb|300px|Emissioni estere, 1920 - 1931.]]


Même au pic des investissements, ces émissions représentent une minorité des investissements soit entre 17% et 18%. Pour la Grande-Bretagne, c’est 50% des investissements qui sont destinés aux marchés internationaux.  
Anche al picco degli investimenti, queste emissioni rappresentano una minoranza degli investimenti, tra il 17% e il 18%. Per la Gran Bretagna, il 50% degli investimenti sono destinati ai mercati internazionali.  


Au fur et à mesure que les années 1920 se déroulent, cette dépendance devient de moins en moins importante. Une bulle spéculative se développe et les investisseurs américains ont de moins en moins de solutions. Soit ils peuvent investir à l’étranger soit chez eux. Au fur et à mesure que la bulle spéculative se développe, ils sont attirés par les investissements domestiques. Les britanniques sont aussi attirés par les investissements aux États-Unis. Il commence à y avoir un changement de direction de la destination des capitaux. Ce changement de direction des flux internationaux de capitaux contribue à créer un cercle vicieux contribuant à rendre le système financier international vulnérable.
Con lo svolgersi degli anni '20, questa dipendenza divenne sempre meno importante. Si sviluppa una bolla speculativa e gli investitori americani hanno sempre meno soluzioni. O possono investire all'estero o in patria. Quando la bolla speculativa si sviluppa, sono attratti dagli investimenti interni. Gli inglesi sono anche attratti dagli investimenti negli Stati Uniti. Sta cominciando a esserci un cambiamento nella direzione in cui il capitale sta andando. Questo cambiamento nella direzione dei flussi internazionali di capitale contribuisce ad un circolo vizioso che contribuisce alla vulnerabilità del sistema finanziario internazionale.


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Version actuelle datée du 28 janvier 2021 à 21:33


Una delle conseguenze della guerra sono gli effetti monetari e finanziari. La guerra è costosa, creando un problema di finanziamento. Le soluzioni a questo problema di finanziamento hanno conseguenze che sconvolgono l'economia mondiale nel dopoguerra. Ci sarà una rottura con il sistema monetario e finanziario internazionale.

Finanziamento della prima guerra mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Costi della guerra[modifier | modifier le wikicode]

Spesa pubblica in Gran Bretagna % del PIL - Fonte: Feinstein, 1972, tabella 5.

Quando un economista si concentra sulla finanza di guerra, guarda alla spesa pubblica. Si può vedere chiaramente la grandezza di questa guerra per il bilancio della Gran Bretagna. Vedremo l'aumento dell'importanza della spesa pubblica per la Gran Bretagna. Siamo passati dall'8% del PIL a un picco del 37% del PIL nel 1918. Avere un tale aumento in un periodo di tempo abbastanza breve pesa molto sull'economia.

Spesa pubblica % del PIL - Fonte: Broadberry & Harrison, 2005, p. 15

Questo non è l'unico caso interessato, perché se guardiamo la Francia, il Regno Unito e la Germania, la spesa è simile. Le tendenze sono le stesse per i paesi continentali. La spesa statale di Francia e Germania è ancora più alta di quella della Gran Bretagna. Per gli Stati Uniti, la spesa aumenta dallo scoppio della guerra nel 1917. Nel 1918, tuttavia, la spesa è lontana da quella degli europei. Per un americano, tuttavia, la spesa è significativa, il che implica un ruolo maggiore per lo stato federale negli Stati Uniti rispetto al passato.

Menu di diverse opzioni per pagarli[modifier | modifier le wikicode]

Come si può finanziare l'aumento della spesa statale? Se la spesa aumenta, la spesa più logica è quella di aumentare il reddito sia a livello statale che familiare. Quando si parla di entrate statali, si parla di tasse. Quando guardiamo la spesa e il reddito britannico, vediamo un aumento delle tasse dal 7% del PIL al 16% del PIL, più che raddoppiando il livello delle tasse.

Spesa ed entrate del governo britannico - Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216

Possiamo vedere che questo aumento non è sufficiente per pagare le spese delle guerre. Il 12% del costo della guerra è finanziato dalle tasse, il che dimostra che c'è ancora un deficit di bilancio da colmare.

Spesa ed entrate del governo britannico Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 216

Vediamo l'eccedenza e il deficit in milioni di sterline e come percentuale del PIL, evidenziando il fatto che c'è un grande deficit finanziario. La fonte di finanziamento più importante è il debito interno a lungo termine utilizzato come principale fonte di finanziamento del deficit di bilancio che rimane dopo l'aumento delle tasse. C'è un grande successo da parte degli inglesi nel finanziare la guerra sulla base delle tasse e sulla base del debito interno.

Questo non è sorprendente. Londra era un luogo importante come centro finanziario globale. Stiamo parlando di una città che è al centro del mondo finanziario e aveva forti competenze finanziarie. Quindi il fatto che la Gran Bretagna sia stata in grado di finanziarsi sulla base del debito interno non è sorprendente. C'è sofisticazione finanziaria, mobilitazione di capitale, quindi non è un problema finanziare la guerra. Ci vuole ancora un grande sforzo da parte del governo britannico per stimolare gli investitori a prestare il loro denaro.

Sources of Budget Deficit Financing in Britain - Fonte: Broadberry & Howlett, 2005, p. 218

C'è un appello al patriottismo degli investitori. Nonostante la sofisticazione finanziaria di Londra, gli sforzi del governo per stimolare gli investitori rimangono importanti. Anche in Gran Bretagna, vediamo che il debito interno non è sufficiente per finanziare la guerra. Altre opzioni vengono sfruttate. La Gran Bretagna fu costretta ad andare all'estero, soprattutto nella seconda metà della guerra, per cercare fondi altrove, soprattutto a New York. A partire dal 1915, ma in particolare dal 1917 e 1918, era importante per la Gran Bretagna avere il sostegno finanziario dei mercati di New York.

La manipolazione della massa monetaria creava rischi di inflazione, ma per quanto riguarda la pratica britannica, all'inizio della guerra, era un effetto shock che creava denaro per finanziare le spese. Immediatamente, si stabilisce una disciplina e non vediamo un ricorso significativo alla creazione di denaro in Gran Bretagna. Il controllo monetario è stabilito, ma bisogna capire che la possibilità di stabilire tale disciplina monetaria è un lusso. La Gran Bretagna ha accesso ad altre fonti di finanziamento.

Nel mix di opzioni di finanziamento, ci sono diverse tendenze. Ovunque, il debito è importante per finanziare la guerra. Alcuni stati come la Gran Bretagna hanno il lusso di un mercato finanziario molto sviluppato che permette loro di fare affidamento sul debito interno e di assumere debiti a lungo termine. L'accesso al mercato interno della Gran Bretagna le permette di fare affidamento sul debito interno e a lungo termine e questo è un lusso. Devi avere una certa fiducia come investitore per farlo.

In Francia, c'è un appello al patriottismo, così come negli Stati Uniti e in Germania. È una tendenza che vediamo ovunque. C'è anche una richiesta di tasse, ma i successi sono vari. Per la Gran Bretagna, c'è un successo con un raddoppio delle tasse in relazione alla dimensione del PIL. Negli Stati Uniti, lo sforzo bellico è finanziato dalle tasse al tasso del 25%. Vediamo negli Stati Uniti una situazione non molto diversa da quella della Gran Bretagna. In Francia, c'è un forte aumento delle tasse e c'è opposizione, a cui si aggiunge il problema del caos della guerra che rende difficile riscuotere le tasse nel proprio paese devastato dalla guerra. Per difficoltà molto pratiche, vediamo che le tasse coprono solo il 15% del costo della guerra. La Francia ricorre più ampiamente al debito e alla creazione di denaro per finanziare la guerra. A Parigi si sviluppa un mercato finanziario che permette l'indebitamento all'interno del paese.

I francesi cercano fondi prima a Londra, ma una volta esauriti, si rivolgono a New York, che diventa l'importante centro finanziario del mondo durante la guerra. Cercare fondi negli Stati Uniti è difficile, tuttavia, perché gli Stati Uniti rimangono prima di tutto un paese neutrale. Nell'ottobre 1915, il grande banchiere americano JP Morgan cercò di raccogliere 500 milioni di dollari per gli inglesi e i francesi. Egli trova che le condizioni sono difficili per questo prestito con una riluttanza da parte del pubblico a farsi coinvolgere in una guerra che è considerata dalla maggior parte degli americani come una guerra puramente imperialista ed europea. C'è una forte riluttanza da parte degli americani nel destinare i loro fondi agli europei. D'altra parte, c'è un'aperta opposizione di una certa parte del pubblico di origine tedesca all'idea di finanziare i governi francese e inglese. Possiamo vedere che per questo prestito, alla fine, le obbligazioni non sono completamente sottoscritte ed è quindi un fallimento parziale.

Gli atteggiamenti cambiano con l'entrata in guerra degli Stati Uniti nell'aprile 1917. Anche prima, c'era meno riluttanza ad accettare finanziamenti dai governi alleati. Anche prima che gli Stati Uniti entrassero in guerra, era molto più difficile per le potenze centrali prendere in prestito da New York e dall'estero. Per la Germania divenne sempre più difficile finanziare la guerra, poiché non era possibile per i tedeschi indebitarsi a Londra o Parigi. Anche se gli Stati Uniti erano neutrali, c'era la possibilità per la Germania e le potenze centrali di fare appello al capitale americano, ma si parlò solo di 35 milioni di dollari in prestiti, una somma piuttosto piccola a causa della riluttanza del pubblico e degli investitori.

Possiamo vedere che per la Germania la situazione e la sfida di finanziare la guerra, specialmente attraverso il debito a lungo termine, è molto difficile perché il debito è difficile sia all'esterno che all'interno, perché i mercati finanziari non sono così sviluppati come a Londra. Quando gli investitori tedeschi sono disposti a prestare il loro denaro, è più a breve e medio termine con tassi di interesse più alti.

Come la Francia, la Germania ha grandi difficoltà a finanziare la guerra con tasse che coprono solo il 15% del costo della guerra. Il paese si sta indebitando in una certa misura, soprattutto a breve termine, e il paese sta creando denaro perché le altre opzioni sono così limitate per la Germania.

Approcci diversi a seconda del paese[modifier | modifier le wikicode]

Le scelte che i diversi paesi fanno per finanziare la guerra hanno conseguenze diverse a breve e lungo termine. Non si può capire l'instabilità del dopoguerra senza capire il finanziamento durante la guerra. Una delle conseguenze più importanti della creazione di denaro per finanziare la guerra è l'inflazione. Alcuni esperti credono che è a causa della prima guerra mondiale che il mondo ha riscoperto l'inflazione, che era un fenomeno quasi dimenticato dalla fine delle guerre napoleoniche.

Possiamo vedere che per questi paesi c'è una sfida da affrontare per controllare l'aumento dei prezzi. La creazione di denaro non è l'unico elemento importante, c'è anche una mancata corrispondenza tra domanda e offerta. In tempi di guerra, c'è una forte domanda per alcuni paesi, ma l'offerta è molto ridotta a causa di una riallocazione delle risorse. La creazione di denaro rafforza questo problema. C'è un controllo dei prezzi nel tentativo di limitare l'inflazione. Questi controlli stanno diventando importanti ed efficaci, come per esempio in Germania. Quello che stiamo aspettando è la fine della guerra e soprattutto con la fine del controllo dei prezzi, stiamo aspettando un'esplosione dei prezzi. Una volta liberati i prezzi, vediamo le conseguenze dell'inflazione soppressa in una certa misura durante la guerra. In alcuni paesi, come la Francia e la Germania, si sviluppa un vero problema in relazione all'inflazione del dopoguerra. In Russia, il pubblico sta perdendo fiducia nel rifiuto del governo di accettare banconote.

Le conseguenze monetarie e finanziarie della guerra[modifier | modifier le wikicode]

Conseguenze monetarie[modifier | modifier le wikicode]

Il sistema internazionale basato sul gold standard è la sua capacità di controllare l'emissione di denaro sottolineando l'importanza di avere uno stretto legame tra la riserva aurea e l'offerta di denaro. Parlare della creazione di denaro al punto che comporta una significativa finalizzazione implica che il sistema del gold standard è stato terminato. Tutti i paesi stanno ponendo fine al gold standard nei fatti o nella pratica. C'è un momento di pausa per quanto riguarda il sistema monetario internazionale basato sull'oro.

Taux des changes ; moyennes annuelles, 1913 = 100 - Source: Asselain, p. 89

I tassi di cambio cominceranno a cambiare e quindi se c'è un'inflazione molto alta, significa che sta danneggiando il valore del denaro. Se guardiamo la situazione della Francia o della Germania, vediamo che c'è un crollo del valore di queste valute. Non siamo solo in un regime di cambio fluttuante, ma ci sono anche cambiamenti improvvisi nel valore della moneta. Possiamo poi parlare di alcune delle conseguenze monetarie della guerra, in particolare le conseguenze immediate.

Ci sono anche postumi come l'aumento della dimensione dei debiti e dei debiti tra paesi. Se guardiamo il debito nazionale della Gran Bretagna, vediamo un aumento significativo.

Il livello del debito nazionale per la Francia sarà leggermente superiore a quello della Gran Bretagna.

Il peso del debito aumenta per i paesi in guerra. Questi debiti sono contratti non solo verso investitori nazionali, ma anche verso investitori esterni che coinvolgono questi paesi nelle conseguenze di questa tendenza.

Conseguenze finanziarie della guerra[modifier | modifier le wikicode]

Debito interalleato e posizione netta di investimento internazionale (escluse le riparazioni) nel 1919 in milioni di dollari - Fonte: Pierre-Cyrille Hautcoeur, 2009, La crise de 2009, La Découverte.

Gli Stati Uniti sono il più grande prestatore a livello internazionale. Possiamo vedere che la Gran Bretagna gioca anche un ruolo importante nel finanziare i debiti dei paesi alleati. In particolare, Francia, Russia e Italia sono finanziate in misura molto significativa dalla Gran Bretagna. Nel mezzo della guerra, le risorse finanziarie della Gran Bretagna sono esaurite. Anche la Francia ha potuto prestare soprattutto alla Russia.

A livello geopolitico, l'esistenza di questi prestiti interalleati giocò un ruolo importante nel corso degli anni venti. I debiti degli alleati ammontavano a 18 milioni di dollari, quasi l'equivalente dello stock di beni esteri britannici alla vigilia della guerra. Se guardiamo l'ammontare dello stock di attività estere della Gran Bretagna nel 1913, abbiamo l'ammontare dei prestiti contratti dagli alleati in quattro anni che spiegano la grandezza dello shock finanziario all'economia mondiale provocato dalla prima guerra mondiale.

I prestiti interalleati erano fatti dai governi e solo alcuni intermediari privilegiati erano coinvolti, come JP Morgan negli Stati Uniti. È la banca che servirà come porta d'accesso per gli europei al mercato finanziario statunitense. Gli impegni esteri dei belligeranti europei aumentano molto bruscamente, soprattutto quelli dei paesi alleati. Allo stesso tempo, possiamo vedere che le attività nette all'estero diminuiscono bruscamente durante la guerra.

Gli inglesi vendono i loro beni alla vigilia della prima guerra mondiale. La Gran Bretagna sta liquidando dei beni per finanziare la guerra. Quando parliamo della Gran Bretagna, stiamo parlando del più grande creditore del mondo e stiamo parlando del debito estero, che è molto alto. Gli investitori britannici hanno investito molto denaro nel finanziamento delle ferrovie negli Stati Uniti e la somma investita è molto alta. Una volta che la Gran Bretagna inizia a vendere i suoi titoli per pagare i prodotti necessari da importare, vediamo una forte volontà da parte del governo britannico di organizzare una vendita dei titoli detenuti negli Stati Uniti al fine di avere dollari disponibili per pagare le importazioni dagli Stati Uniti. Gli Stati Uniti hanno paura delle potenziali conseguenze di questa vendita. Anche se questa è una guerra considerata europea, possiamo vedere che le conseguenze per gli Stati Uniti sono immediate. Dato che gli Stati Uniti sono molto coinvolti nel sistema economico internazionale, possiamo vedere che il mercato finanziario si sta chiudendo a causa della vendita di titoli europei. Questa è una vera crisi del mercato americano.

Il governo britannico sta organizzando una grande campagna pubblicitaria per convincere gli investitori britannici a scambiare i loro beni in dollari con titoli di stato in sterline. L'obiettivo è recuperare dollari per pagare le importazioni. La Francia sta facendo più o meno la stessa cosa, liquidando i suoi debiti per pagare le importazioni necessarie a condurre la guerra. Una cosa è che questi paesi scelgano di vendere una certa parte di questi beni. C'è anche una perdita di questi beni all'estero durante la guerra. La Francia perde probabilmente i ¾ del suo patrimonio in Europa soprattutto a causa del ripudio dei debiti russi. Le potenze centrali perderanno anche beni durante e soprattutto dopo la guerra. Con il trattato di Versailles, la Germania perde quasi tutti i suoi beni esteri. Le passività estere aumentano, le attività estere diminuiscono.

Dopo la guerra, l'Europa non è più il banchiere del mondo. D'altra parte, gli Stati Uniti, in precedenza il più grande debitore fino alla fine del XIX secolo, sono diventati in seguito il principale creditore internazionale. C'è una transizione in termini di egemonia finanziaria internazionale.

Da un lato, gli alleati europei stanno prendendo in prestito all'estero e soprattutto dagli Stati Uniti per finanziare la guerra, quindi le attività estere degli Stati Uniti stanno aumentando. Questo significa che gli Stati Uniti hanno interessi sempre più importanti all'estero. Una parte significativa dei beni esteri delle potenze europee sono titoli europei e questi titoli sono venduti agli americani durante la guerra. Così, vediamo un calo delle passività estere degli Stati Uniti. Questo crea una posizione esterna positiva per gli Stati Uniti.

Per le potenze centrali, dobbiamo andare oltre perché ci sono le riparazioni alla fine della guerra che rappresentano le conseguenze finanziarie più importanti della guerra. Il trattato di Versailles assegna la responsabilità della guerra alla Germania imponendo il pagamento di riparazioni. L'importo da pagare è molto controverso, essendo fissato nell'aprile 1921 a 132 miliardi di marchi d'oro o quasi 3 volte il PIL della Germania di allora. La questione dell'ammontare dei risarcimenti è oggetto di dibattito tra i contemporanei e anche tra gli storici.

All'epoca, i francesi insistevano che la Germania pagava i danni di guerra. La Francia era un paese invaso che ha perso molti beni stranieri e un paese che si è indebitato a lungo per pagare i costi della guerra. Non è sorprendente che la Francia chieda il maggior numero di risarcimenti alla Germania. Clemenceau si presenta in una logica vendicativa in questi negoziati, ma esprime l'atteggiamento dominante dei suoi concittadini.

Clemenceau extrait de Javel coq gaulois.jpg

La preoccupazione della Francia è di ristabilire il suo equilibrio economico e militare, ma anche di punire la Germania. La fine della guerra dipende dalla resa incondizionata dei tedeschi, che è una sconfitta inequivocabile per l'esercito, ma allo stesso tempo la Germania non viene invasa rendendo più difficile accettare la sconfitta. Il Kaiser non doveva accettare la responsabilità della guerra. Fu la nuova repubblica fondata nel novembre 1918 che dovette negoziare la pace e soddisfare le condizioni del Trattato di Versailles. La Germania uscì indebolita dal conflitto e nel dopoguerra l'economia tedesca si deteriorò molto rapidamente. C'è stato un forte calo della produzione industriale e un forte aumento della disoccupazione. Nel 1919, il numero di disoccupati superava il milione e i salari erano in ritardo rispetto all'inflazione galoppante. È una situazione che diventa rapidamente rivoluzionaria in Germania. Una carenza di cibo persiste nel dopoguerra. Il raccolto di grano nel 1919 fu solo la metà di quello dell'anteguerra.

Si aggiunge un altro fattore:

« Under the terms of the Armistice the Allies did imply that they meant to let food into Germany… But so far, not a single ton of food had been sent into Germany. The fishing fleet had even been prevented from going out to catch a few herrings. The Allies were now on top, but the memories of starvation might one day turn against them. The Germans were being allowed to starve whilst at the same time hundreds of thousands of tons of food were lying at Rotterdam… these incidents constituted far more formidable weapons for use against the Allies than any of the armaments it was sought to limit. The Allies were sowing hatred for the future: they were piling up agony, not for the Germans, but for themselves… »

— David Lloyd George, Minutes of the Supreme War Council, 17th Session, 3rd Meeting, 7 March, 1919, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.

Il blocco continua anche dopo la guerra. Lloyd George aveva una grande esitazione a continuare questa politica.

« Crimes in war may not be excusable, but they are committed in the struggle for victory, when we think only of maintaining our national existence, and are in such passion as makes the conscience of people blunt. The hundreds of thousands of noncombatants who have perished since November 11, because of the blockade, were destroyed coolly and deliberately after our opponents had won a certain and assured victory. Remember that when you speak of guilt and atonement. »

— Speech of Count Brockdorff-Rantzau on 7 May 1919 at Versailles, quoted in Avner Offer, The First World War: An Agrarian Interpretation, 1991.

Possiamo vedere l'importanza della politica del blocco. Brockdorff-Rantzau nota che non c'è una vera carestia in Germania. La continuità del blocco evidenzia il fatto che i tedeschi sono sempre più arrabbiati con gli alleati, che hanno difficoltà ad accettare le condizioni di pace. C'è una forte riluttanza da parte dei tedeschi, ma c'è una forte riluttanza a firmare il trattato di Versailles. Le conseguenze della pace sono molto controverse. Questo solleva la questione di quanto lontano possiamo andare in termini di una politica di pressione per ottenere la firma di un trattato di pace.

Questo sfondo dei negoziati di pace con evidenzia due lati del problema. Possiamo vedere che questo dibattito è in corso e prende diverse forme. Nella storia economica, possiamo già vedere che nel 1919, 1920 e 1921 ci furono dibattiti sulle riparazioni richieste dai tedeschi. Ci sono critici tra gli economisti britannici come John Maynard Keynes. Keynes propose 20 miliardi di marchi d'oro come risarcimento. La sua proposta viene rifiutata e critica questa decisione nel suo libro "Le conseguenze economiche della pace".

Gli americani credono anche che le riparazioni imposte siano eccessive e continuano a fare pressione su inglesi, francesi e italiani per pagare i debiti contratti durante la guerra. La posizione americana può essere considerata ipocrita da alcuni storici. Si stabilì un circolo vizioso che costrinse gli alleati a chiedere risarcimenti. Oggi il dibattito si divide in due campi: gli storici come Keynes insistono sul ruolo nocivo delle riparazioni tedesche, e nella vita politica tedesca questo porta al successo del movimento nazista. Altri dibattiti considerano che, dato il suo PNL, la Germania era in grado di pagare le riparazioni richieste. Queste prospettive indicano le debolezze dell'economia francese dopo la guerra per giustificare l'atteggiamento revanscista dei francesi verso i tedeschi.

Sfide finanziarie e monetarie del dopoguerra[modifier | modifier le wikicode]

Ci sono importanti conseguenze e questioni che rimangono molto importanti. Per quanto riguarda le sfide da affrontare a medio termine, dobbiamo anche guardare un po' più avanti. Una volta che gli anni '20 cominciano a svolgersi, cosa vediamo in termini di sfida finanziaria e monetaria?

Gli squilibri fiscali continuarono e persistevano dopo la guerra, con gli stati in guerra che sperimentavano grandi deficit di bilancio come risultato del crollo delle entrate fiscali a causa del forte calo della produzione e del commercio internazionale. Inoltre, c'è anche un forte aumento delle spese e dei pagamenti delle pensioni per le persone che tornano dalla guerra o per le loro famiglie, ci sono costi di ricostruzione e rimborsi del debito da mettere in conto. Con la fine della guerra, non si può dire che stiamo tornando alla normalità con una diminuzione della spesa statale fino al punto di partenza. Il problema dei deficit di bilancio continua dopo la guerra. Una soluzione sarebbe quella di ridurre l'entità del deficit di bilancio, ma questo comporterebbe una riduzione della spesa statale, cosa che all'epoca era ancora molto difficile in Europa.

Bisogna cercare un'altra soluzione per finanziare il deficit di bilancio. L'opposizione principale è alle tasse, ma un aumento delle tasse rimane molto difficile dato il crollo del livello di attività economica, ma anche del clima. C'era la possibilità di importare, ma è una soluzione costosa perché ci sono interessi da pagare. Alla fine, questa soluzione dichiara semplicemente il problema e c'è finalmente la possibilità di emettere moneta. Possiamo vedere che c'è una tentazione alla quale la maggior parte degli stati comincia a cedere già durante la guerra, ma anche dopo la guerra. C'è il rischio di un'alta inflazione, che può rovinare la redditività degli investimenti finanziari nella valuta in questione, e possiamo vedere che questa tendenza incoraggia la fuga di capitali. Alla fine, questo fa crollare il valore della moneta in questione. Più alta è l'inflazione, maggiore è il rischio di crollo monetario.

Vediamo il problema di un continuo deficit di bilancio e lo stesso menu di opzioni per affrontare questo deficit. Se guardiamo ai diversi paesi, le reazioni sono diverse. Se guardiamo alla Gran Bretagna, essa decide di tornare al più presto al pareggio di bilancio a costo di grandi aumenti di tasse. Quel paese decide di disciplinare rapidamente l'economia. D'altra parte, il paese si trova in una situazione che non è così difficile come per i paesi continentali, ma vediamo anche una volontà politica di affrontare i conflitti sociali per equilibrare il bilancio. Vediamo anche che la Gran Bretagna sta attuando politiche per combattere l'inflazione. C'è un costo da pagare per la Gran Bretagna perché queste politiche sgonfiano l'economia e sono costose in termini di riduzione dell'economia, con aumento della disoccupazione e riduzione degli investimenti, tra le altre cose.

In Francia, la situazione è più complicata. È difficile per la Francia stessa entrare in una discussione per equilibrare il bilancio perché i costi della guerra sono così grandi che è difficile immaginare come sia possibile per la Francia risolvere il problema dell'equilibrio. Un altro aspetto complica la questione del bilancio perché è coinvolto nel dibattito sulle riparazioni di guerra. Il governo non ritiene necessario aumentare le tasse per pagare il debito nazionale, causando l'aumento del debito francese. C'è una riluttanza da parte dei politici in Francia ad aumentare le tasse perché vedono che le riparazioni pagheranno una gran parte del deficit di bilancio. In Germania, vediamo la stessa cosa con una forte opposizione all'aumento delle tasse per pagare le riparazioni. C'è un aumento dei deficit di bilancio e uno sforzo per monetizzare questi deficit che porta ad un'alta inflazione.

In entrambi i paesi, la tentazione di monetizzare i deficit è grande e la frustrazione è alta. Le posizioni fiscali dei singoli paesi hanno un'influenza molto forte sulle sfide monetarie del dopoguerra. Ripristinare il gold standard del dopoguerra è l'obiettivo primario di tutti i paesi. All'epoca, il gold standard era visto come l'unico garante della stabilità. Per molte élite, evocava il ricordo di un mondo migliore. L'idea di ripristinare il gold standard è la promessa di una maggiore stabilità.

Gli Stati Uniti stanno ripristinando la libera convertibilità del dopoguerra, ma i paesi europei devono affrontare enormi sfide per ripristinare un tasso di cambio fisso, perché un ritorno al pareggio di bilancio è necessario per la stabilizzazione monetaria. Se un deficit di bilancio sfugge di mano, non è possibile stabilizzare la moneta perché c'è sempre la tentazione di usare la moneta per finanziare il bilancio e il deficit. Ci vuole fino alla metà degli anni '20 per ristabilire il gold standard, ed è un sistema nuovo rispetto allo standard convenzionale. C'è un ristabilimento del sistema monetario internazionale basato sull'oro con principi molto simili. Anche se la gente pensa che con una tale restaurazione vedrà tornare la stabilità, vedremo che non è la stessa cosa che accadrà, aprendo un periodo di forte instabilità monetaria e finanziaria che porterà alla Grande Depressione.

In una situazione di squilibrio fiscale, c'è sempre la tentazione e la necessità di stampare denaro per finanziare il deficit. Se il bilancio non è equilibrato, c'è espansione monetaria e inflazione. È solo dalla metà degli anni '20 che possiamo parlare di un nuovo sistema monetario internazionale per il mondo.

Per la Germania, la prima metà degli anni '20 fu segnata dall'esperienza dell'iperinflazione, che era legata alla debolezza dell'economia tedesca e alla risposta tedesca a queste debolezze. Già nel 1919, i tedeschi iniziarono a pagare le riparazioni in denaro e in natura. Alla fine di aprile 1921, la commissione per le riparazioni informò i tedeschi della somma da pagare, 132 miliardi di marchi d'oro, ma la capacità dei tedeschi di pagare una tale somma dipendeva dalla loro capacità di esportare per guadagnare valuta estera. Eppure la situazione sui mercati mondiali era difficile in quel momento, e le restrizioni furono imposte ai tedeschi dagli alleati. C'erano problemi all'interno della Germania e anche problemi di trasporto che impedivano ai tedeschi di fare ciò che era necessario per guadagnare abbastanza valuta estera per pagare le riparazioni. Comincia a esserci una reazione in termini di valore del marco perché gli investitori internazionali temono il peggio perché non sono convinti che i tedeschi saranno in grado di pagare le riparazioni. Il valore del marchio scende, segnando una perdita di fiducia. Il marco, che aveva un valore di 4,2 contro il dollaro nel 1914, valeva solo 14 alla fine della guerra, 1 dollaro valeva 500 marchi nel luglio 1922, e 70.000 marchi nel luglio 1923. La drammatica caduta del valore del marco riflette i problemi dell'economia tedesca e la difficoltà dei tedeschi sui mercati internazionali.

I tedeschi hanno smesso di pagare le riparazioni perché hanno ritenuto che non erano più in grado di pagarle. I francesi reagiscono furiosamente in modo aggressivo con un'invasione della Ruhr per prendere il controllo delle miniere di carbone e ferro per esigere la riparazione del carbone. Quando i francesi arrivano, c'è una resistenza passiva da parte dei tedeschi, i francesi devono chiamare migliaia di ingegneri e operai per prendere il carbone dalla Germania. I francesi riescono a trovare il carbone, ma è molto costoso. Il governo tedesco che invita alla resistenza passiva inizia a stampare denaro per compensare i lavoratori della Ruhr per sostenere questa resistenza passiva. Nel 1922, un dollaro vale 4,2 trilioni di marchi.

Aumento dei prezzi all'ingrosso - indice base 100 nel 1913.

L'indice dei prezzi all'ingrosso è un indicatore dell'inflazione. C'è una vera e propria crisi monetaria in Germania. Il governo tedesco deve agire perché non c'è fiducia nella moneta tedesca. Il governo sta demonetizzando il marco sostituendolo con una nuova moneta che è il rentemark. C'è un crollo quasi totale del valore tedesco. La svalutazione del valore della moneta tedesca è così grave che il governo tedesco non è in grado di gestire la situazione da solo, utilizzando l'assistenza internazionale per stabilizzare la moneta tedesca.

Sotto la guida di Dawes viene istituita una commissione internazionale chiamata Piano Dawes che cerca di aiutare i tedeschi a stabilizzare la loro moneta con una diminuzione delle riparazioni e un prestito internazionale. L'idea è di diminuire l'ammontare delle riparazioni, ma anche di dare loro un prestito internazionale per pagare le rimanenti riparazioni. Un prestito internazionale permetterebbe alla Germania di riprendere il pagamento delle riparazioni, ma ad un tasso ridotto, e poi di rendere la sua moneta nuovamente convertibile in oro. L'esperienza dell'inflazione galoppante pesa fino agli anni '30 e fino ad oggi.

In Francia c'è stata la crisi del franco. In Francia non si parla di iperinflazione. C'è un aumento significativo dei prezzi. Le crisi per la Francia hanno avuto luogo negli anni '20. Per la Francia, la stabilizzazione monetaria è una prova difficile che sarà completata a metà degli anni '20. Il governo francese pratica una politica di deficit per finanziare la ricostruzione delle regioni devastate. È una politica per mettere sotto pressione i tedeschi e pagare le riparazioni. Lo stato francese crea denaro per permettere la ricostruzione del paese e creare inflazione economica. Il franco diventa volatile di fronte all'aumento dei prezzi.

Un'altra cosa che pesa sul valore del franco è la crescente incertezza del pagamento delle riparazioni da parte dei tedeschi con l'invasione della Ruhr. Tutti stanno prestando attenzione. Questo è visto sempre più come un fallimento, il che fa sì che gli investitori internazionali siano sempre più preoccupati per il valore del franco. Guardando la situazione di bilancio, se i tedeschi non pagano le riparazioni, dovranno svalutare. Il governo sta cercando soluzioni di bilancio per mantenere la fiducia nella moneta francese. Nel 1924, c'è la volontà di risolvere i problemi di bilancio francesi. Tuttavia, c'è una difficoltà nell'accettare il piano proposto perché dipende dall'aumento delle tasse e nessuno è veramente convinto che sia possibile aumentare le tasse per pagare il deficit di bilancio. Questo tentativo fallisce portando ad un cambio di governo.

Il cartello di sinistra ha proposte per stabilizzare il bilancio. Nuovi progetti fiscali sono proposti dal cartello di sinistra e la misura principale è quella di tassare il capitale. Ma questa proposta sta causando una fuga di capitali dalla Francia verso la Svizzera e i Paesi Bassi, portando ad un ulteriore calo del franco. C'è più pressione sul valore del franco e possiamo vedere chiaramente l'interazione tra la crisi di bilancio in Francia e la crisi valutaria. Non è possibile risolvere il problema monetario senza risolvere il problema di bilancio. Il governo chiederà finalmente un aumento delle tasse e lo sforzo porterà al successo con una stabilizzazione del franco. Tuttavia, non è possibile riportare il franco al suo valore precedente, stiamo parlando di una parità all'80% del valore prebellico. I francesi devono accettare che la loro economia è molto più debole di quella che era prima della prima guerra mondiale. Alcuni esperti credono che il governo abbia sottovalutato il franco per aiutare l'industria e l'economia a crescere, perché se la moneta è sottovalutata, le esportazioni costano meno sui mercati mondiali.

Tutti i problemi che la Francia sta affrontando rafforzano l'interesse per un ritorno a un sistema di cambio fisso. C'è una forte critica al tasso di cambio fluttuante. Un ritorno a un tasso di cambio fisso è difficile da attuare. Un ritorno di successo a un regime di tasso di cambio fisso richiede un bilancio equilibrato, ma anche una scelta di parità che sia sostenibile data la situazione economica di ogni paese. Per essere sostenibile a lungo termine da un punto di vista economico, la scelta di un peg deve tenere conto del potere d'acquisto nei diversi paesi. Il tasso di cambio per essere sostenibile deve uguagliare il livello dei prezzi tra due paesi.

In Germania, l'iperinflazione porta a una distruzione totale del valore della sua moneta. Per realizzare questa realtà economica, i tedeschi devono ripristinare la convertibilità del marco in una moneta molto più economica. Se una moneta vale poco, è difficile da comprare sui mercati internazionali. I risparmi nei vecchi marchi non valgono quasi nulla. Per i francesi, la situazione non è così grave, ma la Francia accetta anche una significativa svalutazione della sua moneta con il nuovo franco. Alcuni paesi sono nella stessa situazione della Francia, come il Belgio e l'Italia.

La Gran Bretagna è un'eccezione. Non è disposto ad accettare una tale svalutazione della sua moneta. C'è uno sforzo per ripristinare la convertibilità della sua moneta alla stessa parità del 1914. La City insiste molto sull'importanza della vecchia parità poiché considerava che la sua reputazione dipendeva dalla forza della sterlina. La priorità è ripristinare la parità della sterlina per mostrare agli investitori internazionali che possono avere fiducia nella valuta britannica. Per tornare al cambio precedente con il dollaro, il problema è che nel frattempo ci sono differenze di inflazione tra gli Stati Uniti e il Regno Unito. Una politica sta per essere attuata per sgonfiare l'economia britannica. Il ritorno al tasso di cambio del 1914 implica una politica di austerità per ridurre il livello dei prezzi interni e dei salari. La convertibilità della sterlina viene ripristinata nel 1925 al valore del 1914 dopo una riduzione di 1/3 dei prezzi. Questo successo monetario dipende da una stagnazione dell'economia, da un cambiamento massiccio e da una vera crisi sociale nel Regno Unito. Inoltre, a livello internazionale, la sterlina britannica rimase sopravvalutata, pesando sulle esportazioni del paese durante gli anni 1920. In termini monetari, il Regno Unito è stato un successo. È un obiettivo ricercato da una certa parte del popolo britannico e soprattutto dai finanzieri.

Un nuovo regime monetario e finanziario[modifier | modifier le wikicode]

Con questi due casi ci furono grandi difficoltà nel ripristinare il gold standard, ma dalla metà degli anni '20 fu stabilito un nuovo gold standard internazionale. Tuttavia, non è lo stesso gold standard di prima. Se guardate il livello dei prezzi mondiali nel 1920 e nel 1922, il livello dei prezzi mondiali è molto più alto di quello del 1915. Si pone la vecchia questione del gold standard: c'è sempre il rischio che la quantità di oro tenuta in riserva sia troppo bassa per sostenere il livello di attività economica.

Alla conferenza di Genova del 1922 fu proposto il gold exchange standard. I governi centrali e nazionali hanno cercato di aumentare la base della moneta internazionale. Le banche centrali sviluppano la loro capacità di fare soldi non solo sull'oro, ma anche su certe valute che sono esse stesse convertibili in oro. C'è uno sforzo per espandere le possibilità in termini di riserve che possono essere tenute. Con l'espansione delle riserve utilizzabili come base monetaria, questo significa che lo stock d'oro stesso non limita l'offerta di denaro nello stesso modo in cui lo faceva prima della prima guerra mondiale. La forza di un tale sistema è che ha aumentato la dimensione della riserva della banca centrale, ma questo richiede fiducia nel valore del denaro. Con lo svolgersi degli anni '20, ci fu un declino della fiducia. Ci sono vantaggi in questo sistema, ma c'è anche una grande vulnerabilità.

Se possiamo parlare di un nuovo regime monetario negli anni '20, possiamo anche parlare dell'emergere di nuovi regimi finanziari. Va notato che i paesi neutrali durante la prima guerra mondiale, come i Paesi Bassi e la Svizzera, aumentarono il loro successo come centri finanziari. Bisogna notare l'ascesa degli Stati Uniti come finanziatore internazionale. Questa tendenza era già evidente durante la guerra, ma nel dopoguerra fu rafforzata dall'entusiasmo del pubblico americano per le valute straniere.

Emissioni estere negli Stati Uniti, 1919-1929 in milioni di dollari 1929.

L'esportazione di capitali negli Stati Uniti si sta dirigendo verso l'Europa. I tedeschi attirano molti capitali dagli Stati Uniti. Anche il Canada e l'America Latina sono coinvolti. Per l'America Latina, c'è un aumento dell'importanza degli Stati Uniti e quindi una crescente dipendenza dalle imprese e dai governi latinoamericani.

[[Image:The recipients of foreign broadcasts in the US.png|thumb|300px|The recipients of foreign broadcasts in the US]

La domanda negli anni '20 era: dove sono gli europei? La Francia e la Gran Bretagna sono ancora lì, ma soprattutto la Gran Bretagna sta ancora prestando denaro. A causa dei problemi interni della Gran Bretagna, il ruolo della Gran Bretagna è in diminuzione. Tuttavia, con gli Stati Uniti, c'è una concorrenza che crea un duopolio. Ma durante gli anni '20, gli Stati Uniti guadagnarono una reale superiorità. La presenza degli Stati Uniti cambia le cose. Per gli Stati Uniti, è stata la prima volta che abbiamo visto un forte livello di investimenti stranieri creando un forte contrasto con la Gran Bretagna. Ci sono alcuni esperti che vedono che gli investitori americani prendono troppo rischio quando investono all'estero. C'è una forte critica agli investimenti che gli Stati Uniti stanno facendo in Germania, per esempio. Quando parliamo degli Stati Uniti come un grande investitore, non stiamo parlando della Gran Bretagna.

Emissioni estere, 1920 - 1931.

Anche al picco degli investimenti, queste emissioni rappresentano una minoranza degli investimenti, tra il 17% e il 18%. Per la Gran Bretagna, il 50% degli investimenti sono destinati ai mercati internazionali.

Con lo svolgersi degli anni '20, questa dipendenza divenne sempre meno importante. Si sviluppa una bolla speculativa e gli investitori americani hanno sempre meno soluzioni. O possono investire all'estero o in patria. Quando la bolla speculativa si sviluppa, sono attratti dagli investimenti interni. Gli inglesi sono anche attratti dagli investimenti negli Stati Uniti. Sta cominciando a esserci un cambiamento nella direzione in cui il capitale sta andando. Questo cambiamento nella direzione dei flussi internazionali di capitale contribuisce ad un circolo vizioso che contribuisce alla vulnerabilità del sistema finanziario internazionale.

Allegati[modifier | modifier le wikicode]

Riferimenti[modifier | modifier le wikicode]