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=== Processo di scelta dello strumento ===
=== Processo di scelta dello strumento ===
Le choix des instruments de politique publique est une décision clé qui peut influencer significativement l'efficacité et la perception d'une politique. La sélection doit tenir compte de nombreux facteurs, parmi lesquels :
La scelta degli strumenti di politica pubblica è una decisione chiave che può influenzare in modo significativo l'efficacia e la percezione di una politica. La scelta deve tenere conto di molti fattori, tra cui:


* Objectifs de la politique : Les objectifs déterminent en grande partie quels types d'instruments seront les plus efficaces. Par exemple, si l'objectif est de réduire la consommation de tabac, des instruments comme les taxes, les campagnes de sensibilisation et les restrictions sur la vente pourraient être utilisés.
* Obiettivi della politica: gli obiettivi determinano in larga misura i tipi di strumenti più efficaci. Ad esempio, se l'obiettivo è ridurre il consumo di tabacco, si possono utilizzare strumenti come tasse, campagne di sensibilizzazione e restrizioni alle vendite.
* Acceptabilité politique et sociale : Certains instruments peuvent être plus politiquement acceptables que d'autres. Par exemple, les incitations économiques peuvent être préférées aux interdictions ou aux régulations strictes.
* Accettabilità politica e sociale: alcuni strumenti possono essere politicamente più accettabili di altri. Ad esempio, gli incentivi economici possono essere preferibili ai divieti o ai regolamenti severi.
* Coûts et ressources disponibles : L'application de certains instruments peut être coûteuse, et l'État doit évaluer si les ressources disponibles sont suffisantes pour mettre en œuvre et maintenir l'instrument choisi.
* Costi e risorse disponibili: l'applicazione di alcuni strumenti può essere costosa e lo Stato deve valutare se sono disponibili risorse sufficienti per implementare e mantenere lo strumento scelto.
* Caractéristiques du groupe cible : Le comportement et les attitudes du groupe cible peuvent également influencer le choix des instruments. Par exemple, certains groupes pourraient être plus réceptifs à l'information et à la persuasion, tandis que d'autres pourraient nécessiter des incitations économiques ou des réglementations plus strictes.
* Caratteristiche del gruppo target: anche il comportamento e le attitudini del gruppo target possono influenzare la scelta degli strumenti. Ad esempio, alcuni gruppi possono essere più ricettivi all'informazione e alla persuasione, mentre altri possono richiedere incentivi economici o regolamenti più severi.
* Impacts prévus et imprévus : Lors du choix d'un instrument, les décideurs doivent également prendre en compte les impacts potentiels et les conséquences imprévues. Par exemple, l'introduction d'une taxe pourrait avoir des effets distributifs qui pourraient nécessiter d'autres politiques compensatoires.
* Impatti previsti e non previsti: Quando si sceglie uno strumento, i responsabili delle decisioni devono considerare anche gli impatti potenziali e le conseguenze indesiderate. Ad esempio, l'introduzione di una tassa potrebbe avere effetti distributivi che potrebbero richiedere altre politiche di compensazione.


Il est important de noter qu'une politique publique efficace peut nécessiter une combinaison d'instruments plutôt qu'un seul. Une approche multifacette pourrait permettre de gérer la complexité des problèmes sociaux et de répondre à une gamme plus large de comportements et d'attitudes.
È importante notare che una politica pubblica efficace può richiedere una combinazione di strumenti piuttosto che uno solo. Un approccio multiforme potrebbe aiutare a gestire la complessità dei problemi sociali e a rispondere a una gamma più ampia di comportamenti e atteggiamenti.


La proportionnalité est un principe fondamental dans l'élaboration des politiques publiques et le choix des instruments. Cela signifie que les mesures adoptées pour atteindre un objectif doivent être appropriées et ne pas aller au-delà de ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif.
La proporzionalità è un principio fondamentale nello sviluppo delle politiche pubbliche e nella scelta degli strumenti. Ciò significa che le misure adottate per raggiungere un obiettivo devono essere appropriate e non devono andare al di là di quanto necessario per raggiungere tale obiettivo.


Dans le contexte de la politique publique, la proportionnalité peut être envisagée à deux niveaux :
Nel contesto delle politiche pubbliche, la proporzionalità può essere considerata a due livelli:


# La proportionnalité entre les objectifs et les instruments : Les instruments choisis pour atteindre un objectif doivent être en adéquation avec l'ampleur et l'importance de l'objectif. Par exemple, si l'objectif est de réduire de manière significative la consommation de tabac, un instrument comme une légère augmentation de l'âge légal pour acheter des cigarettes peut ne pas être proportionné. En revanche, une combinaison de taxes plus élevées, de restrictions sur la publicité et de programmes de sevrage financés par l'État pourrait être plus proportionnée.
# Proporzionalità tra obiettivi e strumenti: Gli strumenti scelti per raggiungere un obiettivo devono essere adeguati alla portata e all'importanza dell'obiettivo. Ad esempio, se l'obiettivo è ridurre in modo significativo il consumo di tabacco, uno strumento come un leggero aumento dell'età legale per l'acquisto di sigarette potrebbe non essere proporzionato. Al contrario, una combinazione di tasse più alte, restrizioni alla pubblicità e programmi di disassuefazione finanziati dallo Stato potrebbe essere più proporzionata.
# La proportionnalité entre les avantages de la politique et ses coûts ou ses impacts négatifs : Cela signifie que les bénéfices attendus de la politique (par exemple, l'amélioration de la santé publique) doivent être proportionnés aux coûts ou aux inconvénients qu'elle peut entraîner (par exemple, la restriction des libertés individuelles, les coûts économiques pour les entreprises de tabac). Si une politique entraîne des coûts excessifs par rapport à ses avantages, elle peut être considérée comme disproportionnée.
# Proporzionalità tra i benefici della politica e i suoi costi o impatti negativi: ciò significa che i benefici attesi della politica (ad esempio, il miglioramento della salute pubblica) devono essere proporzionati ai costi o agli svantaggi che può causare (ad esempio, la restrizione delle libertà individuali, i costi economici per le aziende del tabacco). Se una politica comporta costi eccessivi rispetto ai suoi benefici, può essere considerata sproporzionata.


L'évaluation de la proportionnalité peut être complexe, car elle nécessite de peser des facteurs parfois contradictoires et de prendre en compte les effets directs et indirects de la politique. C'est pourquoi, en pratique, l'élaboration des politiques publiques implique souvent un processus d'évaluation et de révision continu pour s'assurer que la politique reste proportionnée à ses objectifs et à ses impacts.
La valutazione della proporzionalità può essere complessa, poiché richiede la ponderazione di fattori talvolta contraddittori e la considerazione degli effetti diretti e indiretti della politica. Per questo motivo, nella pratica, lo sviluppo di una politica pubblica comporta spesso un processo continuo di valutazione e revisione per garantire che la politica rimanga proporzionata ai suoi obiettivi e impatti.


La tension entre sécurité et liberté est un débat classique dans la formulation des politiques publiques, en particulier dans les domaines liés à la sécurité nationale, à la justice pénale, à la santé publique et aux technologies de l'information.
La tensione tra sicurezza e libertà è un dibattito classico nella formulazione delle politiche pubbliche, in particolare nelle aree legate alla sicurezza nazionale, alla giustizia penale, alla salute pubblica e alla tecnologia dell'informazione.


* Sécurité nationale et justice pénale : Les politiques destinées à prévenir le terrorisme ou la criminalité peuvent impliquer des mesures intrusives telles que la surveillance, le profilage ou la détention préventive. Ces mesures peuvent être efficaces pour améliorer la sécurité, mais elles peuvent aussi porter atteinte à des droits fondamentaux tels que le droit à la vie privée, à la liberté de mouvement ou à la présomption d'innocence.
* Sicurezza nazionale e giustizia penale: le politiche volte a prevenire il terrorismo o la criminalità possono comportare misure intrusive come la sorveglianza, il profiling o la detenzione preventiva. Queste misure possono essere efficaci per migliorare la sicurezza, ma possono anche violare diritti fondamentali come il diritto alla privacy, alla libertà di movimento o alla presunzione di innocenza.
* Santé publique : Les épidémies, comme celle du COVID-19, exigent souvent des mesures de santé publique qui limitent les libertés individuelles. Par exemple, la quarantaine, le confinement ou la vaccination obligatoire. Ces mesures peuvent être nécessaires pour protéger la santé de la population, mais elles doivent être proportionnées à la gravité de la menace et respecter autant que possible les droits individuels.
* Salute pubblica: le epidemie come la COVID-19 spesso richiedono misure di salute pubblica che limitano le libertà individuali. Ad esempio, la quarantena, il confino o la vaccinazione obbligatoria. Queste misure possono essere necessarie per proteggere la salute della popolazione, ma devono essere proporzionate alla gravità della minaccia e rispettare il più possibile i diritti individuali.
* Technologies de l'information : Les politiques qui visent à réglementer l'Internet ou à lutter contre la cybercriminalité peuvent impliquer des restrictions à la liberté d'expression ou à la vie privée en ligne. Par exemple, la censure de certains contenus ou la surveillance des communications. Ces politiques peuvent aider à maintenir l'ordre et à prévenir les abus, mais elles doivent être mises en œuvre de manière à respecter les droits numériques.
* Tecnologia dell'informazione: le politiche volte a regolamentare Internet o a combattere la criminalità informatica possono comportare restrizioni alla libertà di espressione o alla privacy online. Ad esempio, la censura di alcuni contenuti o il monitoraggio delle comunicazioni. Queste politiche possono contribuire a mantenere l'ordine e a prevenire gli abusi, ma devono essere attuate in modo da rispettare i diritti digitali.


Dans tous ces domaines, le défi est de trouver le juste équilibre entre la sécurité et la liberté. Cela nécessite souvent une évaluation prudente des risques et des avantages, un contrôle judiciaire pour protéger les droits fondamentaux, et un débat public ouvert pour décider où placer le curseur.
In tutte queste aree, la sfida è trovare il giusto equilibrio tra sicurezza e libertà. Ciò richiede spesso un'attenta valutazione dei rischi e dei benefici, un controllo giudiziario per proteggere i diritti fondamentali e un dibattito pubblico aperto per decidere dove posizionare il cursore.


= Étude de Cas : La Politique d'Efficacité Énergétique =
= Caso di studio: la politica di efficienza energetica =
Le choix des objectifs et des instruments est crucial pour la mise en place de toute politique publique.  
La scelta degli obiettivi e degli strumenti è fondamentale per l'attuazione di qualsiasi politica pubblica.  


* Les objectifs définissent les résultats que les décideurs politiques espèrent atteindre. Ils peuvent être vagues ou précis, généraux ou spécifiques. La définition claire d'objectifs précis peut aider à guider l'élaboration et la mise en œuvre de la politique, à responsabiliser les acteurs impliqués et à évaluer l'efficacité de la politique. Cependant, des objectifs trop spécifiques peuvent aussi limiter la flexibilité et l'adaptabilité, surtout dans des contextes incertains ou changeants.
* Gli obiettivi definiscono i risultati che i responsabili delle politiche sperano di ottenere. Possono essere vaghi o precisi, generali o specifici. La definizione di obiettivi precisi può aiutare a guidare lo sviluppo e l'attuazione della politica, a responsabilizzare gli attori coinvolti e a valutare l'efficacia della politica. Tuttavia, obiettivi troppo specifici possono anche limitare la flessibilità e l'adattabilità, soprattutto in contesti incerti o mutevoli.
* Les instruments sont les moyens par lesquels les objectifs sont atteints. Ils peuvent varier considérablement en fonction du contexte, des ressources disponibles et de la nature du problème à résoudre. Les instruments peuvent inclure des lois et des réglementations, des incitations économiques, des services publics, des campagnes d'information, entre autres. Le choix des instruments dépend de nombreux facteurs, tels que leur efficacité prévue, leur coût, leur acceptabilité politique, leur impact sur les droits et les libertés, etc.
* Gli strumenti sono i mezzi con cui vengono raggiunti gli obiettivi. Possono variare notevolmente a seconda del contesto, delle risorse disponibili e della natura del problema da risolvere. Gli strumenti possono includere leggi e regolamenti, incentivi economici, servizi pubblici e campagne di informazione, tra gli altri. La scelta degli strumenti dipende da molti fattori, come l'efficacia prevista, il costo, l'accettabilità politica, l'impatto sui diritti e sulle libertà e così via.


En fin de compte, le succès d'une politique publique dépend non seulement de la définition d'objectifs clairs et réalisables, mais aussi du choix d'instruments efficaces et appropriés pour les atteindre. Et cela nécessite une analyse soigneuse, une planification stratégique et un suivi constant.
In definitiva, il successo di una politica pubblica dipende non solo dalla definizione di obiettivi chiari e raggiungibili, ma anche dalla scelta di strumenti efficaci e appropriati per raggiungerli. E questo richiede un'analisi attenta, una pianificazione strategica e un monitoraggio costante.


L'efficacité énergétique est un sujet de politique publique important qui implique de nombreuses dimensions, y compris la consommation d'énergie, la technologie, l'économie et l'environnement. En termes d'instruments de politique publique, plusieurs options pourraient être utilisées pour atteindre des objectifs d'efficacité énergétique, chacune avec des degrés variables de contrainte et d'intrusion. Voyons quelques exemples :  
L'efficienza energetica è un'importante questione di politica pubblica che coinvolge molte dimensioni, tra cui il consumo energetico, la tecnologia, l'economia e l'ambiente. In termini di strumenti di politica pubblica, per raggiungere gli obiettivi di efficienza energetica si possono utilizzare diverse opzioni, ognuna delle quali con diversi gradi di vincolo e invasività. Vediamo alcuni esempi:  


* Autorégulation : Les acteurs de l'industrie pourraient être encouragés à mettre en place leurs propres mesures pour augmenter l'efficacité énergétique, comme le développement de technologies plus économes en énergie ou l'amélioration des processus de fabrication. Cependant, cela nécessite une volonté de la part de l'industrie et pourrait ne pas être efficace si les incitations économiques pour le faire ne sont pas suffisantes.
* Autoregolamentazione: gli operatori del settore potrebbero essere incoraggiati ad attuare le proprie misure per aumentare l'efficienza energetica, come lo sviluppo di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico o il miglioramento dei processi produttivi. Tuttavia, questo richiede la volontà dell'industria e potrebbe non essere efficace se gli incentivi economici non sono sufficienti.
* Information et persuasion : L'État pourrait lancer des campagnes d'information pour sensibiliser le public à l'importance de l'efficacité énergétique et fournir des conseils sur la manière de réduire la consommation d'énergie. Cela pourrait inclure des informations sur les économies d'énergie qui peuvent être réalisées grâce à des appareils économes en énergie, l'isolation des maisons, etc.
* Informazione e persuasione: lo Stato potrebbe lanciare campagne di informazione per sensibilizzare l'opinione pubblica sull'importanza dell'efficienza energetica e fornire consigli su come ridurre il consumo di energia. Ciò potrebbe includere informazioni sui risparmi energetici che si possono ottenere attraverso elettrodomestici efficienti, isolamento delle abitazioni, ecc.
* Incitations économiques : Des subventions ou des incitations fiscales pourraient être offertes pour encourager les particuliers et les entreprises à investir dans des technologies plus économes en énergie. Par exemple, des réductions d'impôts pourraient être accordées pour l'achat de véhicules électriques ou l'installation de panneaux solaires.
* Incentivi economici: si potrebbero offrire sussidi o incentivi fiscali per incoraggiare i singoli e le imprese a investire in tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico. Ad esempio, si potrebbero concedere sgravi fiscali per l'acquisto di veicoli elettrici o per l'installazione di pannelli solari.
* Prescriptions : Des lois et des règlements pourraient être adoptés pour exiger une certaine efficacité énergétique. Par exemple, des normes minimales d'efficacité énergétique pourraient être établies pour les appareils électriques ou les bâtiments neufs.
* Regolamenti: Si potrebbero introdurre leggi e regolamenti che impongano un certo livello di efficienza energetica. Ad esempio, si potrebbero stabilire standard minimi di efficienza energetica per gli elettrodomestici o per i nuovi edifici.
* Nationalisation ou contrôle direct : Dans des circonstances extrêmes, l'État pourrait prendre le contrôle direct des industries énergétiques pour assurer une meilleure efficacité énergétique. Cependant, cela serait très intrusif et probablement controversé.
* Nazionalizzazione o controllo diretto: in circostanze estreme, lo Stato potrebbe assumere il controllo diretto delle industrie energetiche per garantire una maggiore efficienza energetica. Tuttavia, si tratterebbe di un'operazione molto invasiva e probabilmente controversa.


Chaque option a ses avantages et ses inconvénients, et la meilleure approche dépendra probablement d'une combinaison de ces instruments. Il est également important de prendre en compte les effets potentiels de chaque option sur l'économie, l'environnement et la société. Enfin, il est crucial de surveiller et d'évaluer régulièrement l'efficacité des politiques mises en place afin de les ajuster si nécessaire.
Ogni opzione presenta vantaggi e svantaggi e l'approccio migliore dipenderà probabilmente da una combinazione di questi strumenti. È inoltre importante considerare i potenziali impatti economici, ambientali e sociali di ciascuna opzione. Infine, è fondamentale monitorare e valutare regolarmente l'efficacia delle politiche messe in atto, in modo da poterle adeguare se necessario.


L'incident de Fukushima a sans aucun doute eu un impact sur la politique énergétique de nombreux pays, y compris la Suisse. Il a souligné les risques potentiels associés à l'énergie nucléaire et a incité de nombreux gouvernements à réévaluer leur dépendance à l'égard de cette source d'énergie. En Suisse, le gouvernement a exprimé son intention de sortir progressivement de l'énergie nucléaire, bien qu'aucune date précise n'ait été fixée pour cette sortie. Concernant la centrale de Beznau, c'est une question délicate. Les questions de sécurité sont primordiales, et si le rapport de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire indique qu'il y a des problèmes, cela nécessiterait une attention sérieuse. Cependant, la décision de fermer une centrale nucléaire doit prendre en compte un certain nombre de facteurs, y compris l'impact sur l'approvisionnement en énergie, l'impact économique, ainsi que les questions environnementales. Pour répondre à ces défis, le choix d'instruments de politique publique sera crucial. Cela pourrait inclure des incitations pour encourager le développement et l'adoption de sources d'énergie renouvelables, des règlements pour améliorer l'efficacité énergétique, et peut-être des mesures plus intrusives si nécessaire pour garantir la sécurité. En fin de compte, la décision doit être basée sur une évaluation soignée des coûts, des avantages et des risques associés à chaque option.  
L'incidente di Fukushima ha indubbiamente avuto un impatto sulla politica energetica di molti Paesi, compresa la Svizzera. Ha messo in luce i potenziali rischi associati all'energia nucleare e ha spinto molti governi a rivalutare la loro fiducia in questa fonte energetica. In Svizzera, il governo ha espresso l'intenzione di abbandonare gradualmente l'energia nucleare, anche se non è stata fissata una data precisa. La questione di Beznau è delicata. Le questioni di sicurezza sono di primaria importanza e se il rapporto dell'Ispettorato federale per la sicurezza nucleare dovesse indicare l'esistenza di problemi, ciò richiederebbe una seria attenzione. Tuttavia, la decisione di chiudere una centrale nucleare deve tenere conto di una serie di fattori, tra cui l'impatto sull'approvvigionamento energetico, l'impatto economico e le questioni ambientali. Per affrontare queste sfide, la scelta degli strumenti di politica pubblica sarà fondamentale. Questi potrebbero includere incentivi per incoraggiare lo sviluppo e l'adozione di fonti di energia rinnovabili, regolamenti per migliorare l'efficienza energetica e forse misure più invasive, se necessario, per garantire la sicurezza. In definitiva, la decisione deve basarsi su un'attenta valutazione dei costi, dei benefici e dei rischi associati a ciascuna opzione.  


La promotion de l'efficacité énergétique est une stratégie clé pour minimiser notre dépendance aux énergies non renouvelables et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il s'agit essentiellement de maximiser le rendement énergétique, c'est-à-dire obtenir une plus grande quantité d'énergie utilisable à partir d'une quantité donnée d'énergie consommée. Les politiques d'efficacité énergétique sont mises en œuvre par une variété d'instruments, dont certains sont les suivants : Premièrement, l'État peut établir des réglementations et des normes, comme imposer des exigences minimales d'efficacité pour les appareils électriques et les véhicules, ou établir des normes de construction pour l'efficacité énergétique des bâtiments. Deuxièmement, il y a les incitations économiques, qui peuvent prendre la forme de subventions pour les améliorations en matière d'efficacité énergétique, de prêts à faible taux d'intérêt pour les projets d'efficacité énergétique, ou de structures tarifaires pour l'électricité qui encouragent l'efficacité énergétique. Troisièmement, les programmes de sensibilisation et d'éducation sont également cruciaux. Ils permettent d'informer les consommateurs sur les avantages de l'efficacité énergétique et sur les moyens d'améliorer leur utilisation de l'énergie. Enfin, l'État peut également investir dans la recherche et le développement pour favoriser l'innovation dans les technologies d'efficacité énergétique et soutenir leur mise sur le marché. Le choix précis des instruments utilisés pour promouvoir l'efficacité énergétique dépendra des conditions et des objectifs spécifiques de la politique. Quoi qu'il en soit, il est certain que l'efficacité énergétique sera un pilier majeur de toute stratégie visant à rendre notre système énergétique plus durable et moins dépendant des combustibles fossiles.  
La promozione dell'efficienza energetica è una strategia chiave per minimizzare la nostra dipendenza da fonti energetiche non rinnovabili e ridurre le emissioni di gas serra. Si tratta essenzialmente di massimizzare l'efficienza energetica, cioè di ottenere una maggiore quantità di energia utilizzabile da una data quantità di energia consumata. Le politiche di efficienza energetica vengono attuate con diversi strumenti, tra cui i seguenti: In primo luogo, lo Stato può stabilire regolamenti e standard, come ad esempio imporre requisiti minimi di efficienza per gli apparecchi elettrici e i veicoli, o fissare standard di costruzione per l'efficienza energetica degli edifici. In secondo luogo, ci sono gli incentivi economici, che possono assumere la forma di sussidi per i miglioramenti dell'efficienza energetica, prestiti a basso tasso di interesse per progetti di efficienza energetica o strutture tariffarie per l'elettricità che incoraggiano l'efficienza energetica. In terzo luogo, anche i programmi di sensibilizzazione ed educazione sono fondamentali. Essi informano i consumatori sui benefici dell'efficienza energetica e su come possono migliorare il loro utilizzo di energia. Infine, lo Stato può investire in ricerca e sviluppo per incoraggiare l'innovazione nelle tecnologie di efficienza energetica e sostenerne l'introduzione sul mercato. La scelta precisa degli strumenti utilizzati per promuovere l'efficienza energetica dipenderà dalle condizioni e dagli obiettivi specifici della politica. In ogni caso, è certo che l'efficienza energetica sarà un pilastro fondamentale di qualsiasi strategia volta a rendere il nostro sistema energetico più sostenibile e meno dipendente dai combustibili fossili.  


L'efficacité énergétique est un enjeu majeur de nos sociétés modernes. Elle se définit comme la capacité d'un système (qu'il s'agisse d'un ordinateur, d'une voiture, ou même d'un bâtiment) à maximiser son rendement énergétique. Autrement dit, un système à haute efficacité énergétique est celui qui utilise une faible quantité d'énergie pour accomplir sa tâche. Par exemple, un ordinateur efficace consommera moins d'électricité, tout comme une voiture efficace consommera moins de carburant. Le défi actuel réside dans le fait que nous avons aujourd'hui accès à des technologies qui pourraient considérablement améliorer l'efficacité énergétique de la plupart de nos appareils et systèmes. Si nous étions en mesure d'améliorer l'efficacité énergétique de tous ces appareils, nous pourrions réaliser d'énormes économies d'énergie. Cela réduirait non seulement nos factures d'énergie, mais aussi notre dépendance à l'égard des sources d'énergie polluantes ou non renouvelables, comme l'énergie nucléaire. Cependant, malgré l'existence de ces technologies, leur adoption n'est pas aussi généralisée qu'elle pourrait l'être. Cela peut s'expliquer par divers obstacles, comme le coût initial élevé de ces technologies, le manque d'information ou de sensibilisation, ou encore la résistance au changement. Par conséquent, une partie de la solution réside dans la mise en œuvre de politiques publiques qui encouragent et facilitent l'adoption de technologies à haute efficacité énergétique.  
L'efficienza energetica è una questione importante nella società moderna. È definita come la capacità di un sistema (sia esso un computer, un'automobile o persino un edificio) di massimizzare la propria produzione di energia. In altre parole, un sistema altamente efficiente dal punto di vista energetico è un sistema che utilizza una quantità ridotta di energia per svolgere il proprio compito. Ad esempio, un computer efficiente consumerà meno elettricità, così come un'auto efficiente consumerà meno carburante. La sfida di oggi sta nel fatto che abbiamo accesso a tecnologie che potrebbero migliorare notevolmente l'efficienza energetica della maggior parte dei nostri apparecchi e sistemi. Se fossimo in grado di migliorare l'efficienza energetica di tutti questi apparecchi, potremmo ottenere enormi risparmi energetici. Questo non solo ridurrebbe le nostre bollette energetiche, ma anche la nostra dipendenza da fonti di energia inquinanti o non rinnovabili, come l'energia nucleare. Tuttavia, nonostante l'esistenza di queste tecnologie, la loro adozione non è così diffusa come potrebbe. Ciò può essere spiegato da vari ostacoli, come l'elevato costo iniziale di queste tecnologie, la mancanza di informazioni o di consapevolezza, o la resistenza al cambiamento. Parte della soluzione, quindi, risiede nell'attuazione di politiche pubbliche che incoraggino e facilitino l'adozione di tecnologie ad alta efficienza energetica.  


La question de l'efficacité énergétique n'est pas nouvelle et a été largement débattue depuis le premier choc pétrolier dans les années 1970. De nombreux pays ont depuis cherché à adopter des politiques pour promouvoir l'efficacité énergétique et résoudre ce problème. Le défi réside dans le fait que malgré la disponibilité de technologies plus économes en énergie, une grande proportion d'appareils et de véhicules ne les utilisent pas. L'achat excessif d'appareils et de voitures qui n'utilisent pas ces technologies d'efficacité énergétique, malgré leur faisabilité technologique et leur rationalité économique, crée un retard technologique considérable. Cela suggère que même si des solutions sont technologiquement disponibles et économiquement rationnelles, il peut y avoir des obstacles à leur mise en œuvre. C'est précisément là que les politiques publiques peuvent jouer un rôle déterminant. En mettant en place des instruments appropriés, les gouvernements peuvent encourager l'adoption de technologies plus efficaces et aider à combler ce retard technologique. Des politiques efficaces peuvent inciter les consommateurs et les entreprises à investir dans des technologies plus économes en énergie, contribuant ainsi à une utilisation plus efficace de l'énergie et à une réduction de notre dépendance aux sources d'énergie polluantes ou non renouvelables.
Il tema dell'efficienza energetica non è nuovo ed è stato ampiamente dibattuto fin dalla prima crisi petrolifera degli anni Settanta. Da allora molti Paesi hanno cercato di adottare politiche per promuovere l'efficienza energetica e affrontare il problema. La sfida risiede nel fatto che, nonostante la disponibilità di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico, un'ampia percentuale di elettrodomestici e veicoli non le utilizza. L'acquisto eccessivo di elettrodomestici e automobili che non utilizzano queste tecnologie ad alta efficienza energetica, nonostante la loro fattibilità tecnologica e razionalità economica, crea un notevole ritardo tecnologico. Ciò suggerisce che anche se le soluzioni sono tecnologicamente disponibili ed economicamente razionali, ci possono essere delle barriere alla loro implementazione. È proprio qui che le politiche pubbliche possono svolgere un ruolo decisivo. Mettendo in atto strumenti adeguati, i governi possono incoraggiare l'adozione di tecnologie più efficienti e contribuire a colmare il divario tecnologico. Politiche efficaci possono incoraggiare i consumatori e le imprese a investire in tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico, contribuendo così a un uso più efficiente dell'energia e a ridurre la nostra dipendenza da fonti energetiche inquinanti o non rinnovabili.


Lorsque l'on applique les différentes catégories d'instruments à l'efficacité énergétique, on peut observer que les politiques varient considérablement d'un pays à l'autre en fonction des groupes cibles identifiés comme étant la cause du problème. Différents instruments sont utilisés pour essayer de modifier le comportement de ces groupes cibles. Dans certains pays, par exemple, les consommateurs individuels peuvent être identifiés comme le groupe cible. Les politiques pourraient donc viser à encourager les comportements d'économie d'énergie par le biais d'incitations positives, comme des subventions pour l'achat d'appareils économes en énergie, ou d'incitations négatives, comme des taxes plus élevées sur les appareils moins économes en énergie. Dans d'autres pays, le secteur de la construction ou de la fabrication peut être identifié comme le groupe cible. Les politiques pourraient alors imposer des normes d'efficacité énergétique plus strictes pour les nouveaux bâtiments ou les appareils, ou bien encourager l'adoption de technologies plus économes en énergie grâce à des subventions ou à d'autres formes de soutien financier. De même, dans d'autres contextes, les fournisseurs d'énergie pourraient être considérés comme le groupe cible. Dans ce cas, les politiques pourraient viser à encourager ou à contraindre les fournisseurs d'énergie à investir dans des sources d'énergie plus efficaces ou à promouvoir l'efficacité énergétique auprès de leurs clients. L'efficacité de ces différents instruments dépendra de nombreux facteurs, dont le contexte spécifique du pays, la structure de son économie, ses ressources énergétiques, et le degré d'acceptabilité politique de ces mesures parmi les différents acteurs concernés.  
Se applichiamo le diverse categorie di strumenti all'efficienza energetica, possiamo notare che le politiche variano notevolmente da un Paese all'altro, a seconda dei gruppi target identificati come causa del problema. Per cercare di modificare il comportamento di questi gruppi target si utilizzano strumenti diversi. In alcuni Paesi, ad esempio, il gruppo target può essere individuato nei singoli consumatori. Le politiche potrebbero quindi mirare a incoraggiare il comportamento di risparmio energetico attraverso incentivi positivi, come sussidi per l'acquisto di elettrodomestici efficienti dal punto di vista energetico, o negativi, come tasse più alte sugli elettrodomestici meno efficienti dal punto di vista energetico. In altri Paesi, il settore edile o manifatturiero può essere identificato come gruppo target. Le politiche potrebbero quindi imporre standard di efficienza energetica più severi per i nuovi edifici o elettrodomestici, o incoraggiare l'adozione di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico attraverso sussidi o altre forme di sostegno finanziario. Allo stesso modo, in altri contesti, i fornitori di energia potrebbero essere considerati il gruppo target. In questo caso, le politiche potrebbero mirare a incoraggiare o obbligare i fornitori di energia a investire in fonti energetiche più efficienti o a promuovere l'efficienza energetica tra i loro clienti. L'efficacia di questi diversi strumenti dipenderà da molti fattori, tra cui il contesto specifico del Paese, la struttura della sua economia, le sue risorse energetiche e il grado di accettabilità politica di queste misure tra i vari attori coinvolti.  


C'est une réalité que l'on observe dans de nombreux contextes : l'acheteur d'un appareil et l'utilisateur final ne sont pas toujours la même personne, et leurs intérêts peuvent diverger. Cela est particulièrement vrai dans le cas de la location de logements, où le propriétaire est généralement celui qui achète les appareils électroménagers, tandis que le locataire est celui qui en assume les coûts de fonctionnement. Le propriétaire peut être tenté d'acheter l'appareil le moins cher, qui est souvent également le moins efficace en termes d'énergie. En effet, l'efficacité énergétique d'un appareil n'est généralement pas la principale préoccupation du propriétaire, car il ne sera pas directement touché par les coûts de fonctionnement de cet appareil. De l'autre côté, le locataire, qui est celui qui paye la facture d'électricité, n'a souvent pas le contrôle sur le choix de l'appareil. Cela peut entraîner une situation où le locataire se retrouve avec un appareil énergivore qui entraîne des coûts de fonctionnement élevés. Il existe plusieurs façons de résoudre ce problème. Par exemple, les gouvernements pourraient envisager des incitations fiscales ou des subventions pour encourager les propriétaires à acheter des appareils plus économes en énergie. Une autre solution pourrait être d'imposer des normes d'efficacité énergétique minimales pour les appareils utilisés dans les logements locatifs. Une autre option serait d'éduquer les consommateurs sur l'importance de l'efficacité énergétique et de leur fournir des informations claires et faciles à comprendre sur la consommation d'énergie des appareils, par le biais d'étiquettes énergétiques ou de campagnes d'information, par exemple.
È una realtà che si può osservare in molti contesti: l'acquirente di un apparecchio e l'utente finale non sono sempre la stessa persona e i loro interessi possono divergere. Ciò è particolarmente vero nel caso degli alloggi in affitto, dove il proprietario è solitamente colui che acquista gli apparecchi, mentre l'inquilino è colui che paga i costi di gestione. Il locatore può essere tentato di acquistare l'apparecchio più economico, che spesso è anche il meno efficiente dal punto di vista energetico. Questo perché l'efficienza energetica di un apparecchio non è di solito la preoccupazione principale del locatore, che non è direttamente interessato dai costi di gestione dell'apparecchio. D'altra parte, l'inquilino, che paga la bolletta dell'elettricità, spesso non ha alcun controllo sulla scelta dell'elettrodomestico. Questo può portare a una situazione in cui l'inquilino si ritrova con un apparecchio che consuma energia e ha costi di gestione elevati. Esistono diversi modi per risolvere questo problema. Ad esempio, i governi potrebbero prendere in considerazione incentivi fiscali o sussidi per incoraggiare i locatori ad acquistare elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Un'altra soluzione potrebbe essere quella di imporre standard minimi di efficienza energetica per gli elettrodomestici utilizzati negli alloggi in affitto. Un'altra opzione potrebbe essere quella di educare i consumatori sull'importanza dell'efficienza energetica e fornire loro informazioni chiare e di facile comprensione sul consumo energetico degli elettrodomestici, ad esempio attraverso etichette energetiche o campagne informative.


Les systèmes de bonus-malus peuvent être des outils très efficaces pour modifier les comportements d'achat et inciter à choisir des appareils plus efficaces sur le plan énergétique. Dans un tel système, les acheteurs qui choisissent des appareils économes en énergie reçoivent un bonus, sous forme de subvention ou de remise, tandis que ceux qui choisissent des appareils moins efficaces sont soumis à un malus, comme une taxe ou un surcoût. La beauté de ce système est qu'il rend les choix énergétiquement inefficaces plus coûteux pour l'acheteur, tout en récompensant ceux qui font des choix plus durables. Cela peut être particulièrement efficace lorsque le coût initial est un facteur important dans la décision d'achat, comme c'est souvent le cas pour les appareils électroménagers. De plus, dans une configuration idéale, les revenus générés par les malus (c'est-à-dire les taxes sur les appareils moins efficaces) peuvent être utilisés pour financer les bonus (c'est-à-dire les subventions pour les appareils plus efficaces). Cela crée un système qui s'autofinance tout en favorisant un comportement plus écologique. Cependant, la mise en œuvre d'un tel système peut présenter des défis. Il est crucial de fixer le niveau de bonus et de malus à des montants qui sont suffisamment incitatifs pour changer les comportements. De plus, le système doit être conçu de manière à être facile à comprendre et à utiliser pour les consommateurs. Il doit également être équitable et éviter de pénaliser de manière disproportionnée les ménages à faible revenu.  
I sistemi di bonus-malus possono essere strumenti molto efficaci per modificare il comportamento di acquisto e incoraggiare le persone a scegliere elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Con questo sistema, gli acquirenti che scelgono elettrodomestici efficienti dal punto di vista energetico ricevono un bonus, sotto forma di sussidio o sconto, mentre coloro che scelgono elettrodomestici meno efficienti sono soggetti a un malus, sotto forma di tassa o costo aggiuntivo. Il bello di questo sistema è che rende le scelte poco efficienti dal punto di vista energetico più costose per l'acquirente, mentre premia chi fa scelte più sostenibili. Questo sistema può essere particolarmente efficace quando il costo iniziale è un fattore importante nella decisione di acquisto, come spesso accade per gli elettrodomestici. Inoltre, in una configurazione ideale, le entrate generate dai malus (cioè le tasse sugli elettrodomestici meno efficienti) possono essere utilizzate per finanziare i bonus (cioè i sussidi per gli elettrodomestici più efficienti). In questo modo si crea un sistema che si autofinanzia, incoraggiando al contempo comportamenti più ecologici. Tuttavia, l'implementazione di un tale sistema può presentare delle sfide. È fondamentale stabilire il livello dei bonus e dei malus in modo da fornire un incentivo sufficiente a modificare il comportamento. Inoltre, il sistema deve essere progettato in modo da essere facilmente comprensibile e utilizzabile dai consumatori. Deve anche essere equo ed evitare di penalizzare in modo sproporzionato le famiglie a basso reddito.  


Il est tout à fait possible que le comportement des distributeurs ou des vendeurs joue également un rôle important dans la diffusion d'appareils énergétiquement efficaces. En effet, les vendeurs peuvent jouer un rôle important dans le processus d'achat en fournissant des informations aux consommateurs et en les guidant dans leur choix. Si les vendeurs ne sont pas bien informés sur la consommation énergétique des appareils qu'ils vendent, ils ne seront pas en mesure de transmettre ces informations aux consommateurs et de les convaincre de l'importance de choisir des appareils énergétiquement efficaces. Une solution possible à ce problème serait de mettre en place des programmes de formation pour les vendeurs, afin de les informer sur l'importance de l'efficacité énergétique et de les sensibiliser à la manière de transmettre ces informations aux consommateurs. Ces programmes pourraient être mis en œuvre par le gouvernement, par des organismes de régulation de l'énergie, ou par les fabricants d'appareils eux-mêmes. En outre, des mesures incitatives pourraient également être mises en place pour encourager les vendeurs à promouvoir des appareils énergétiquement efficaces, par exemple en offrant des bonus ou des commissions plus élevés pour la vente de ces appareils. Néanmoins, il convient de souligner que la formation des vendeurs et la mise en place de mesures incitatives ne sont que deux des nombreux instruments de politique énergétique qui peuvent être utilisés pour promouvoir l'efficacité énergétique. Il est donc essentiel d'adopter une approche globale et de combiner différents instruments pour atteindre cet objectif.  
È molto probabile che anche il comportamento dei distributori o dei rivenditori svolga un ruolo importante nella diffusione di apparecchi ad alta efficienza energetica. Infatti, i venditori possono svolgere un ruolo importante nel processo di acquisto, fornendo informazioni ai consumatori e guidandoli nella scelta. Se i venditori non sono ben informati sul consumo energetico degli elettrodomestici che vendono, non saranno in grado di trasmettere queste informazioni ai consumatori e di convincerli dell'importanza di scegliere elettrodomestici ad alta efficienza energetica. Una possibile soluzione a questo problema potrebbe essere l'istituzione di programmi di formazione per i venditori, per informarli sull'importanza dell'efficienza energetica e renderli consapevoli di come trasmettere queste informazioni ai consumatori. Questi programmi potrebbero essere gestiti dal governo, dalle autorità di regolamentazione dell'energia o dagli stessi produttori di elettrodomestici. Inoltre, si potrebbero mettere in atto incentivi per incoraggiare i venditori a promuovere gli elettrodomestici ad alta efficienza energetica, ad esempio offrendo bonus o commissioni più alte per la vendita di tali elettrodomestici. Va tuttavia sottolineato che la formazione alla vendita e gli incentivi sono solo due dei numerosi strumenti di politica energetica che possono essere utilizzati per promuovere l'efficienza energetica. È quindi essenziale adottare un approccio globale e combinare diversi strumenti per raggiungere questo obiettivo.  


Les producteurs des appareils jouent un rôle crucial dans la promotion de l'efficacité énergétique. En fait, ils sont souvent à la base de la chaîne de valeur et ont donc la capacité d'influencer grandement les caractéristiques des produits qui arrivent sur le marché. Il est donc possible de cibler les producteurs avec différentes politiques et instruments. Par exemple, des réglementations peuvent être mises en place pour exiger des niveaux minimums d'efficacité énergétique pour certains appareils. Ces réglementations peuvent être accompagnées d'exigences de reporting et de contrôles réguliers pour s'assurer de leur respect. De plus, les gouvernements peuvent offrir des incitations financières aux producteurs pour développer et produire des appareils plus efficaces. Ces incitations peuvent prendre la forme de subventions, de crédits d'impôt ou de prêts à taux réduits. Enfin, des programmes volontaires peuvent être mis en place pour encourager les producteurs à aller au-delà des exigences minimales. Ces programmes peuvent inclure des labels d'efficacité énergétique qui permettent aux producteurs de différencier leurs produits sur le marché. Toutes ces approches ont leurs mérites et leurs défis, et leur efficacité dépendra du contexte spécifique de chaque pays et de chaque marché. Il est également important de noter que ces approches ne sont pas mutuellement exclusives et peuvent souvent être utilisées de manière complémentaire pour maximiser leur impact.
I produttori di elettrodomestici svolgono un ruolo cruciale nella promozione dell'efficienza energetica. Infatti, sono spesso alla base della catena del valore e hanno quindi la possibilità di influenzare notevolmente le caratteristiche dei prodotti che arrivano sul mercato. È quindi possibile rivolgersi ai produttori con politiche e strumenti diversi. Ad esempio, è possibile introdurre normative che richiedano livelli minimi di efficienza energetica per determinati apparecchi. Queste norme possono essere accompagnate da obblighi di rendicontazione e da controlli regolari per garantire la conformità. Inoltre, i governi possono offrire incentivi finanziari ai produttori per sviluppare e produrre apparecchi più efficienti. Questi incentivi possono assumere la forma di sussidi, crediti d'imposta o prestiti agevolati. Infine, si possono istituire programmi volontari per incoraggiare i produttori ad andare oltre i requisiti minimi. Questi programmi possono includere etichette di efficienza energetica che consentono ai produttori di differenziare i loro prodotti sul mercato. Tutti questi approcci hanno i loro meriti e le loro sfide e la loro efficacia dipenderà dal contesto specifico di ciascun Paese e mercato. È inoltre importante notare che questi approcci non si escludono a vicenda e spesso possono essere utilizzati in modo complementare per massimizzare il loro impatto.


Les normes d'efficacité énergétique sont un outil de politique publique puissant pour encourager les producteurs à créer des produits plus économes en énergie. Ces normes établissent des exigences minimales d'efficacité que tous les produits d'une certaine catégorie doivent respecter pour être vendus dans une juridiction spécifique. Ces normes sont généralement établies par les agences gouvernementales et sont appliquées par les autorités de régulation. En définissant un niveau d'efficacité énergétique que tous les appareils d'une certaine catégorie doivent atteindre, ces normes obligent les producteurs à investir dans la recherche et le développement pour améliorer l'efficacité de leurs produits. En d'autres termes, elles obligent les producteurs à innover. En outre, les normes d'efficacité énergétique peuvent aider à "niveler le terrain de jeu" entre les producteurs, en s'assurant que tous sont tenus aux mêmes exigences. Cela peut éviter que les producteurs qui investissent dans l'efficacité énergétique soient désavantagés par rapport à ceux qui ne le font pas.
Gli standard di efficienza energetica sono un potente strumento di politica pubblica per incoraggiare i produttori a creare prodotti più efficienti dal punto di vista energetico. Questi standard stabiliscono i requisiti minimi di efficienza che tutti i prodotti di una certa categoria devono soddisfare per poter essere venduti in una specifica giurisdizione. Questi standard sono generalmente stabiliti da agenzie governative e applicati dalle autorità di regolamentazione. Definendo un livello di efficienza energetica che tutti gli apparecchi di una certa categoria devono raggiungere, questi standard obbligano i produttori a investire in ricerca e sviluppo per migliorare l'efficienza dei loro prodotti. In altre parole, costringono i produttori a innovare. Inoltre, gli standard di efficienza energetica possono contribuire a "livellare il campo di gioco" tra i produttori, garantendo che tutti siano tenuti a rispettare gli stessi requisiti. In questo modo si può evitare che i produttori che investono in efficienza energetica siano svantaggiati rispetto a quelli che non lo fanno.


Si les consommateurs avaient une meilleure compréhension de la façon dont leur consommation d'énergie se répartit entre les différents appareils et systèmes de leur maison, ils pourraient être plus enclins à investir dans des technologies plus efficaces et à modifier leurs comportements pour économiser de l'énergie. Cependant, la mise en œuvre de factures d'électricité plus détaillées peut présenter des défis. Pour commencer, cela nécessiterait que les fournisseurs d'énergie investissent dans des technologies de mesure et de facturation plus sophistiquées. De plus, cela pourrait rendre les factures d'électricité plus compliquées pour les consommateurs, ce qui pourrait être contre-productif si cela les dissuade de les lire et de les comprendre. Une alternative pourrait être de fournir aux consommateurs des outils et des ressources pour mesurer eux-mêmes leur consommation d'énergie, par exemple en vendant des compteurs d'énergie pour les appareils individuels ou en offrant des applications ou des sites web où les consommateurs peuvent suivre leur consommation d'énergie. De tels outils pourraient aider les consommateurs à comprendre où ils consomment le plus d'énergie et où ils ont le plus grand potentiel d'économies.
Se i consumatori avessero una migliore comprensione di come il loro consumo energetico è distribuito tra i diversi apparecchi e sistemi della loro casa, potrebbero essere più inclini a investire in tecnologie più efficienti e a modificare il loro comportamento per risparmiare energia. Tuttavia, l'implementazione di bollette elettriche più dettagliate può presentare delle sfide. Innanzitutto, i fornitori di energia dovrebbero investire in tecnologie di misurazione e fatturazione più sofisticate. Inoltre, potrebbe rendere le bollette più complicate per i consumatori, il che potrebbe essere controproducente se li dissuadesse dal leggerle e comprenderle. Un'alternativa potrebbe essere quella di fornire ai consumatori strumenti e risorse per misurare da soli il proprio consumo energetico, ad esempio vendendo contatori di energia per i singoli elettrodomestici o offrendo applicazioni o siti web in cui i consumatori possano monitorare il proprio consumo energetico. Tali strumenti potrebbero aiutare i consumatori a capire dove consumano più energia e dove hanno il maggior potenziale di risparmio.


L'adoption de différentes stratégies et instruments de politique publique pour résoudre le même problème dans divers pays illustre comment les contextes politiques, sociaux et économiques uniques de chaque pays peuvent influencer leur approche de la gestion des problèmes publics. Dans le cas de l'efficacité énergétique, certains pays peuvent choisir de se concentrer sur la sensibilisation des consommateurs et la divulgation d'informations, tandis que d'autres peuvent choisir de mettre en œuvre des incitations économiques ou des réglementations plus strictes pour les producteurs. Ces différences peuvent être le résultat de facteurs tels que les différences dans la structure de l'industrie énergétique, la culture politique, l'opinion publique ou les contraintes budgétaires. En outre, le moment de l'adoption de ces politiques peut également varier en fonction des priorités politiques, des crises ou des opportunités spécifiques à chaque pays. Par exemple, un pays peut choisir de mettre en œuvre des politiques d'efficacité énergétique en réponse à une crise énergétique ou à des préoccupations croissantes concernant le changement climatique, tandis qu'un autre pays peut choisir de le faire dans le cadre d'une stratégie plus large de transition vers une économie à faible émission de carbone. L'étude de ces variations peut être très instructive pour comprendre comment les politiques publiques sont formulées et mises en œuvre, ainsi que pour identifier les meilleures pratiques et les leçons tirées qui pourraient être applicables dans d'autres contextes.
L'adozione di strategie e strumenti di politica pubblica diversi per affrontare lo stesso problema in paesi diversi illustra come i contesti politici, sociali ed economici unici di ciascun paese possano influenzare il loro approccio alla gestione dei problemi pubblici. Nel caso dell'efficienza energetica, alcuni Paesi possono scegliere di concentrarsi sulla sensibilizzazione dei consumatori e sulla divulgazione delle informazioni, mentre altri possono scegliere di attuare incentivi economici o regolamenti più severi per i produttori. Queste differenze possono essere il risultato di fattori quali la diversa struttura dell'industria energetica, la cultura politica, l'opinione pubblica o i vincoli di bilancio. Inoltre, i tempi di adozione di queste politiche possono variare in base alle priorità politiche, alle crisi o alle opportunità specifiche di ciascun Paese. Ad esempio, un Paese può scegliere di attuare politiche di efficienza energetica in risposta a una crisi energetica o alle crescenti preoccupazioni per il cambiamento climatico, mentre un altro Paese può scegliere di farlo come parte di una più ampia strategia di transizione verso un'economia a basse emissioni di carbonio. Lo studio di queste variazioni può essere molto istruttivo per capire come vengono formulate e attuate le politiche pubbliche, oltre che per identificare le migliori pratiche e le lezioni apprese che potrebbero essere applicabili in altri contesti.


[[Fichier:Varonne intro APP Instruments adoptés par 5 pays de 1973 à 1997.png|400px|vignette|centré|Instruments adoptés par 5 pays de 1973 à 1997.]]
[[Fichier:Varonne intro APP Instruments adoptés par 5 pays de 1973 à 1997.png|400px|vignette|centré|Strumenti adottati da 5 Paesi tra il 1973 e il 1997.]]


Les États-Unis ont été un leader mondial dans la mise en place de réglementations sur l'efficacité énergétique depuis les années 1970. En réponse au premier choc pétrolier, ils ont adopté des mesures législatives pour réduire leur dépendance aux combustibles fossiles et améliorer leur efficacité énergétique. Parmi ces mesures, citons la création en 1975 de l'Agence de l'information énergétique (EIA) et de l'Administration de la conservation de l'énergie (ECA), qui ont été chargées de promouvoir l'économie d'énergie et d'établir des normes d'efficacité énergétique pour les appareils et les véhicules. En 1978, le Congrès américain a adopté la loi sur la politique énergétique et la conservation (Energy Policy and Conservation Act), qui a instauré pour la première fois des normes d'efficacité énergétique pour les automobiles et a créé le programme d'étiquetage énergétique Energy Star. Ces initiatives ont jeté les bases de la politique américaine en matière d'efficacité énergétique et ont inspiré des efforts similaires dans d'autres pays. Cependant, l'approche adoptée par les États-Unis n'est pas nécessairement applicable dans tous les contextes, et chaque pays doit adapter ses politiques en fonction de ses propres circonstances et priorités.
Gli Stati Uniti sono stati leader mondiali nell'introduzione di normative sull'efficienza energetica fin dagli anni '70. In risposta alla prima crisi petrolifera, hanno adottato misure legislative per ridurre la dipendenza dai combustibili fossili e migliorare l'efficienza energetica. Tra queste, la creazione nel 1975 dell'Agenzia per l'Informazione sull'Energia (EIA) e dell'Amministrazione per la Conservazione dell'Energia (ECA), incaricate di promuovere la conservazione dell'energia e di stabilire standard di efficienza energetica per elettrodomestici e veicoli. Nel 1978, il Congresso degli Stati Uniti ha approvato l'Energy Policy and Conservation Act, che ha introdotto per la prima volta standard di efficienza energetica per le automobili e ha creato il programma di etichettatura Energy Star. Queste iniziative hanno gettato le basi della politica statunitense in materia di efficienza energetica e hanno ispirato sforzi simili in altri Paesi. Tuttavia, l'approccio adottato dagli Stati Uniti non è necessariamente applicabile in tutti i contesti e ogni Paese deve adattare le proprie politiche in base alle proprie circostanze e priorità.


La Suisse a adopté des mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique plus tardivement que certains autres pays, comme les États-Unis. Cela dit, au fil des années, elle a mis en place un certain nombre de politiques et de programmes visant à encourager l'efficacité énergétique. Par exemple, la Suisse a adopté l'étiquetage énergétique pour les appareils électroménagers, qui aide les consommateurs à faire des choix plus économes en énergie lors de l'achat de nouveaux appareils. De plus, elle a mis en place des programmes de subvention et des incitations fiscales pour encourager les ménages et les entreprises à améliorer l'efficacité énergétique de leurs bâtiments et de leurs processus. Cependant, contrairement à d'autres pays comme les États-Unis, la Suisse n'a pas adopté de normes d'efficacité énergétique contraignantes pour les appareils ou les véhicules. Cela laisse une marge de manœuvre pour améliorer encore l'efficacité énergétique dans le pays. En outre, le gouvernement suisse a adopté la Stratégie énergétique 2050, qui vise à réduire la consommation d'énergie, à améliorer l'efficacité énergétique et à augmenter la part des énergies renouvelables. Cette stratégie comprend également des objectifs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, bien qu'il y ait eu un retard initial dans la mise en place de politiques d'efficacité énergétique, la Suisse s'efforce maintenant de rattraper son retard et de se positionner comme un leader dans ce domaine.
La Svizzera ha adottato misure per migliorare l'efficienza energetica più tardi rispetto ad altri Paesi, come gli Stati Uniti. Tuttavia, nel corso degli anni ha messo in atto una serie di politiche e programmi per incoraggiare l'efficienza energetica. Per esempio, la Svizzera ha adottato l'etichettatura energetica per gli elettrodomestici, che aiuta i consumatori a fare scelte più efficienti dal punto di vista energetico quando acquistano nuovi apparecchi. Ha inoltre introdotto programmi di sovvenzioni e incentivi fiscali per incoraggiare le famiglie e le imprese a migliorare l'efficienza energetica dei loro edifici e processi. Tuttavia, a differenza di altri Paesi come gli Stati Uniti, la Svizzera non ha adottato standard vincolanti di efficienza energetica per gli elettrodomestici o i veicoli. Ciò lascia spazio a ulteriori miglioramenti dell'efficienza energetica nel Paese. Inoltre, il governo svizzero ha adottato la Strategia energetica 2050, che mira a ridurre il consumo di energia, migliorare l'efficienza energetica e aumentare la quota di energie rinnovabili. La strategia comprende anche obiettivi di riduzione delle emissioni di gas serra. Di conseguenza, sebbene ci sia stato un ritardo iniziale nell'attuazione delle politiche di efficienza energetica, la Svizzera sta ora cercando di recuperare il ritardo e di posizionarsi come leader in questo campo.


L'évaluation des politiques publiques est une étape cruciale pour déterminer si les instruments mis en place sont efficaces et répondent aux objectifs fixés. Dans le cas de l'efficacité énergétique, cela implique d'évaluer si les mesures comme les étiquettes énergétiques ou les normes d'efficacité énergétique ont un impact réel sur la consommation d'énergie. En général, on a tendance à penser que les normes d'efficacité énergétique sont plus efficaces que les étiquettes énergétiques pour plusieurs raisons. Tout d'abord, les normes établissent un seuil minimal de performance énergétique pour les appareils et les véhicules, ce qui garantit un certain niveau d'efficacité énergétique sur le marché. Deuxièmement, elles peuvent inciter les fabricants à innover et à développer des technologies plus efficaces. En revanche, les étiquettes énergétiques reposent sur la capacité et la volonté des consommateurs d'utiliser ces informations pour faire des choix plus économes en énergie. Cependant, les consommateurs peuvent ne pas toujours prêter attention à ces étiquettes, ou peuvent choisir d'autres critères (comme le prix ou la marque) sur la performance énergétique lors de l'achat d'un produit. Cependant, cela ne signifie pas que les étiquettes énergétiques ne sont pas utiles. Elles peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation des consommateurs à l'efficacité énergétique et peuvent les encourager à choisir des produits plus économes en énergie. De plus, elles peuvent compléter les normes d'efficacité énergétique en fournissant plus d'informations aux consommateurs. En fin de compte, l'efficacité de ces instruments dépend de nombreux facteurs, notamment de la manière dont ils sont mis en œuvre et contrôlés, de la sensibilisation et de l'éducation des consommateurs, et des autres politiques et incitations en place. Une évaluation approfondie de ces politiques peut aider à comprendre comment elles fonctionnent dans la pratique et comment elles pourraient être améliorées.  
La valutazione delle politiche pubbliche è un passo fondamentale per determinare se gli strumenti messi in atto sono efficaci e raggiungono gli obiettivi prefissati. Nel caso dell'efficienza energetica, si tratta di valutare se misure come le etichette energetiche o gli standard di efficienza energetica abbiano un impatto reale sul consumo di energia. In generale, tendiamo a pensare che gli standard di efficienza energetica siano più efficaci delle etichette energetiche per una serie di motivi. In primo luogo, gli standard stabiliscono una soglia minima di prestazione energetica per elettrodomestici e veicoli, garantendo un certo livello di efficienza energetica sul mercato. In secondo luogo, possono incoraggiare i produttori a innovare e a sviluppare tecnologie più efficienti. D'altra parte, le etichette energetiche si basano sulla capacità e sulla volontà dei consumatori di utilizzare queste informazioni per fare scelte più efficienti dal punto di vista energetico. Tuttavia, i consumatori potrebbero non prestare sempre attenzione a queste etichette o scegliere altri criteri (come il prezzo o il marchio) rispetto alle prestazioni energetiche quando acquistano un prodotto. Tuttavia, questo non significa che le etichette energetiche non siano utili. Possono svolgere un ruolo importante nel sensibilizzare i consumatori all'efficienza energetica e incoraggiarli a scegliere prodotti più efficienti dal punto di vista energetico. Inoltre, possono integrare gli standard di efficienza energetica fornendo ai consumatori maggiori informazioni. In definitiva, l'efficacia di questi strumenti dipende da molti fattori, tra cui il modo in cui vengono attuati e monitorati, la consapevolezza e l'educazione dei consumatori e le altre politiche e incentivi in vigore. Una valutazione approfondita di queste politiche può aiutare a capire come funzionano nella pratica e come potrebbero essere migliorate.  


[[Fichier:Varonne intro APP effets réels étiquetage dans UE.png|400px|vignette|centré|Effets réels de l’étiquetage dans Union européenne.]]
[[Fichier:Varonne intro APP effets réels étiquetage dans UE.png|400px|vignette|centré|Gli effetti reali dell'etichettatura nell'Unione Europea.]]


Sur cette courbe, on visualise l'efficacité énergétique à travers les étiquettes des appareils. Elle illustre la diversité des appareils en termes de consommation d'énergie, allant de ceux qui sont très économes en électricité pour accomplir leur tâche, jusqu'à ceux qui sont les moins efficients et qui consomment le plus d'électricité pour le même rendement. Idéalement, à long terme, nous aspirons à un environnement où tous les appareils sont à faible consommation. Cette aspiration n'est pas seulement d'ordre technologique, mais aussi économique, environnemental et énergétique - tout le monde en tirerait avantage. L'efficacité énergétique est rentable sur le long terme et permet d'exploiter les avantages des technologies les plus avancées.  
Effetti reali dell'etichettatura in Un Questa curva mostra l'efficienza energetica attraverso le etichette degli elettrodomestici. Illustra la diversità degli elettrodomestici in termini di consumo energetico, da quelli che consumano pochissima elettricità per svolgere il proprio lavoro a quelli che sono i meno efficienti e consumano più elettricità a parità di potenza. Idealmente, a lungo termine, aspiriamo a un ambiente in cui tutti gli elettrodomestici siano a basso consumo. Questa aspirazione non è solo tecnologica, ma anche economica, ambientale ed energetica: tutti ne trarrebbero vantaggio.  


Sur le graphique présenté, on observe l'évolution des ventes d'appareils électriques au fil du temps. Les données représentées par année montrent la distribution des ventes avant l'introduction de l'étiquette énergétique - la barre située tout à gauche du graphique. On note qu'avant cette introduction, de nombreux appareils vendus étaient de véritables gouffres énergétiques, et très peu d'appareils performants sur le plan énergétique étaient disponibles sur le marché. Cette situation décrit le paysage de consommation d'énergie avant l'implémentation des étiquettes énergétiques.  
Il grafico mostra come sono cambiate le vendite di elettrodomestici nel tempo. I dati rappresentati per anno mostrano la distribuzione delle vendite prima dell'introduzione dell'etichetta energetica - la barra all'estrema sinistra del grafico. I dati rappresentati per anno mostrano la distribuzione delle vendite prima dell'introduzione dell'etichetta energetica - la barra all'estrema sinistra del grafico. Si può notare che, prima dell'introduzione dell'etichetta, molti degli elettrodomestici venduti erano veri e propri divoratori di energia, e pochissimi erano gli apparecchi ad alta efficienza energetica disponibili sul mercato.  


La question fondamentale est de savoir si l'introduction des étiquettes énergétiques a réussi à influencer le comportement des consommateurs et à orienter le marché vers la vente d'appareils plus économes en énergie. La courbe en noir illustre la situation cinq ans après l'introduction des étiquettes énergétiques. On observe un déplacement de la courbe vers des appareils plus économes en énergie. À la fin de cette période, il y a nettement plus d'appareils à faible consommation énergétique vendus qu'au début, tandis que les ventes d'appareils énergivores ont diminué. Cette tendance démontre que le marché peut être transformé grâce à une mesure aussi simple que l'information des consommateurs sur la consommation énergétique comme critère de choix lors de l'achat d'un appareil.  
La domanda fondamentale è se l'introduzione delle etichette energetiche sia riuscita a influenzare il comportamento dei consumatori e a orientare il mercato verso la vendita di apparecchi più efficienti dal punto di vista energetico. La curva in nero illustra la situazione cinque anni dopo l'introduzione delle etichette energetiche. Si può notare uno spostamento della curva verso elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Alla fine di questo periodo, si vendono molti più apparecchi ad alta efficienza energetica rispetto all'inizio, mentre le vendite di apparecchi ad alto consumo energetico sono diminuite. Questa tendenza dimostra che il mercato può essere trasformato da qualcosa di semplice come informare i consumatori sul consumo energetico come criterio di scelta di un elettrodomestico.  


Il convient de noter que cette courbe ne reflète pas uniquement l'impact des étiquettes énergétiques. D'autres mesures ont également été mises en place au niveau de l'Union européenne, notamment les normes d'efficacité énergétique. Typiquement, ces normes fixent un seuil de consommation énergétique. Tous les appareils dépassant ce seuil ne sont plus autorisés à être commercialisés. Progressivement, ce seuil est ajusté en faveur d'une plus grande efficacité énergétique, interdisant à terme la commercialisation de tous les appareils ne respectant pas ces nouvelles exigences. Cette stratégie continue donc à favoriser l'essor d'un parc d'appareils électroménagers, d'équipements de bureau et de véhicules de plus en plus efficaces sur le plan énergétique. Ces tendances ont été observées aux États-Unis, au Japon, dans les pays nordiques, en Europe et aussi en Suisse.
Va notato che questa curva non riflette solo l'impatto delle etichette energetiche. A livello di Unione Europea sono state introdotte anche altre misure, in particolare gli standard di efficienza energetica. In genere, questi standard fissano una soglia di consumo energetico. Tutti gli apparecchi che superano questa soglia non sono più autorizzati a essere commercializzati. Gradualmente, questa soglia viene modificata a favore di una maggiore efficienza energetica, fino a vietare la commercializzazione di tutti gli apparecchi che non soddisfano i nuovi requisiti. Questa strategia continua a incoraggiare lo sviluppo di elettrodomestici, apparecchiature per ufficio e veicoli sempre più efficienti dal punto di vista energetico. Queste tendenze sono state osservate negli Stati Uniti, in Giappone, nei Paesi nordici, in Europa e in Svizzera.


= Analyse Comparative des Approches de Résolution de Problèmes Publics =
= Analisi comparativa degli approcci alla risoluzione dei problemi pubblici =
Comment peut-on expliquer que différents pays, confrontés au même enjeu qu'est l'efficacité énergétique, élaborent des réponses politiques variées? Les instruments politiques ne sont pas adoptés simultanément et le type ou l'assortiment de ces instruments diverge d'un pays à l'autre. Qu'est-ce qui pourrait justifier ces différences entre les pays ? Il est possible de recourir à différentes hypothèses afin d’expliquer le choix des instruments des politiques publiques. Nous allons en voir quatre.   
Come si spiega che Paesi diversi, di fronte alla stessa sfida dell'efficienza energetica, stiano sviluppando risposte politiche diverse? Gli strumenti politici non vengono adottati contemporaneamente e il tipo o la combinazione di questi strumenti differisce da un Paese all'altro. Cosa potrebbe spiegare queste differenze tra i Paesi? Si possono avanzare diverse ipotesi per spiegare la scelta degli strumenti di politica pubblica. Ne esamineremo quattro.   


=== Influence de l'Idéologie Politique sur le Degré de Contrainte ===
=== Influenza dell'ideologia politica sul grado di costrizione ===
En règle générale, on considère qu'un instrument politique n'est adopté que si son degré de contrainte est compatible avec l'idéologie de la majorité au pouvoir. Autrement dit, le choix d'un instrument particulier est souvent le reflet des valeurs et des croyances dominantes au sein du gouvernement et de la population en général à un moment donné. C'est pourquoi nous observons des variations dans les approches politiques entre différents pays - chaque pays a son propre ensemble de valeurs et de croyances, qui peut influencer la manière dont ils abordent des problèmes communs comme l'efficacité énergétique.  
Come regola generale, uno strumento politico viene adottato solo se il suo grado di restrizione è compatibile con l'ideologia della maggioranza al potere. In altre parole, la scelta di un particolare strumento è spesso un riflesso dei valori e delle convinzioni dominanti all'interno del governo e della popolazione in generale in un determinato momento. Questo è il motivo per cui si osservano variazioni negli approcci politici tra i diversi Paesi: ogni Paese ha il proprio insieme di valori e convinzioni, che possono influenzare il modo in cui affrontano questioni comuni come l'efficienza energetica.  


L'idéologie politique dominante à un moment donné peut influencer le type d'instruments politiques mis en place. Par exemple, un gouvernement de centre-droit peut favoriser des instruments d'information, alors qu'un gouvernement de gauche pourrait être plus enclin à introduire des instruments incitatifs tels que des taxes ou des normes contraignantes. Dans le cas des États-Unis, c'est un exemple très instructif. Les normes contraignantes ont été introduites en 1978 par le président Carter, qui était soutenu par une majorité démocrate. Ceci correspondait à un contexte politique plus favorable à une intervention gouvernementale plus marquée. Cependant, lorsque le président Reagan, qui était de droite, a pris ses fonctions en 1981, il a tenté de bloquer l'application de ces normes. Cependant, les tribunaux l'ont finalement obligé à les appliquer, démontrant ainsi que les choix de politique publique peuvent être influencés non seulement par l'idéologie politique, mais aussi par d'autres facteurs, tels que le système juridique.
L'ideologia politica dominante in un determinato momento può influenzare il tipo di strumenti politici messi in campo. Ad esempio, un governo di centro-destra potrebbe privilegiare gli strumenti informativi, mentre un governo di sinistra potrebbe essere più propenso a introdurre strumenti di incentivazione come le tasse o gli standard vincolanti. Il caso degli Stati Uniti è molto istruttivo. Gli standard vincolanti sono stati introdotti nel 1978 dal presidente Carter, sostenuto da una maggioranza democratica. Ciò corrispondeva a un contesto politico più favorevole a un maggiore intervento governativo. Tuttavia, quando il Presidente Reagan, di destra, entrò in carica nel 1981, cercò di bloccare l'applicazione di questi standard. Tuttavia, i tribunali alla fine lo costrinsero ad applicarli, dimostrando che le scelte di politica pubblica possono essere influenzate non solo dall'ideologia politica, ma anche da altri fattori, come il sistema giuridico.


La sélection d'instruments de politique publique est souvent influencée par les convictions idéologiques des partis politiques au pouvoir. Les partis avec une idéologie plus interventionniste et favorables à un rôle plus actif de l'État sont susceptibles de favoriser des instruments politiques plus contraignants pour atteindre leurs objectifs. À l'inverse, les partis qui favorisent une intervention minimale de l'État dans l'économie sont susceptibles de préférer des instruments moins contraignants, tels que l'information et l'encouragement, plutôt que des règlements stricts ou des taxes. Il convient toutefois de souligner que de nombreux autres facteurs peuvent également influencer le choix des instruments, y compris le contexte socio-économique, les pressions des groupes d'intérêt et le climat d'opinion publique. En outre, les réalités politiques et législatives spécifiques à chaque pays peuvent également jouer un rôle, comme le montre l'exemple de la politique énergétique aux États-Unis sous les administrations Carter et Reagan.  
La scelta degli strumenti di politica pubblica è spesso influenzata dalle convinzioni ideologiche dei partiti politici al potere. I partiti con un'ideologia più interventista e a favore di un ruolo più attivo dello Stato probabilmente favoriranno strumenti politici più restrittivi per raggiungere i loro obiettivi. Al contrario, i partiti che sono favorevoli a un intervento minimo dello Stato nell'economia probabilmente preferiranno strumenti meno restrittivi, come l'informazione e l'incoraggiamento, piuttosto che regolamentazioni rigide o tasse. Va sottolineato, tuttavia, che anche molti altri fattori possono influenzare la scelta degli strumenti, tra cui il contesto socio-economico, la pressione dei gruppi di interesse e il clima dell'opinione pubblica. Inoltre, anche le realtà politiche e legislative specifiche di ciascun Paese possono giocare un ruolo, come dimostra l'esempio della politica energetica negli Stati Uniti sotto le amministrazioni Carter e Reagan.


=== Rôle de la Structure et de l'Organisation du Groupe Cible ===
=== Ruolo della struttura e dell'organizzazione del gruppo target ===
La structure et l'organisation du groupe cible peut avoir un impact important sur la manière dont une politique est formulée et mise en œuvre. Les groupes cibles bien organisés, tels que des industries spécifiques ou des associations professionnelles, peuvent être plus faciles à atteindre avec certaines politiques, car ils ont des structures en place pour communiquer avec leurs membres et mettre en œuvre des changements. Ils peuvent également être plus capables de faire pression pour ou contre certaines politiques. D'un autre côté, des groupes cibles moins organisés, comme le grand public ou des segments spécifiques de la population, peuvent nécessiter des approches différentes. Par exemple, l'éducation du public et la sensibilisation peuvent être des outils clés pour atteindre ces groupes. De plus, la relation entre le groupe cible et le gouvernement peut également influencer la politique. Par exemple, si un gouvernement a une relation de travail positive avec un groupe cible, il peut être plus facile de mettre en œuvre des politiques. Cependant, si la relation est tendue, cela peut rendre la mise en œuvre de la politique plus difficile.  
La struttura e l'organizzazione del gruppo target possono avere un impatto significativo sul modo in cui una politica viene formulata e attuata. Gruppi target ben organizzati, come industrie specifiche o associazioni professionali, possono essere più facili da raggiungere con determinate politiche, in quanto dispongono di strutture per comunicare con i propri membri e attuare i cambiamenti. Possono anche essere in grado di esercitare una migliore pressione a favore o contro determinate politiche. D'altro canto, gruppi target meno organizzati, come il pubblico in generale o segmenti specifici della popolazione, possono richiedere approcci diversi. Ad esempio, l'educazione pubblica e la sensibilizzazione possono essere strumenti fondamentali per raggiungere questi gruppi. Inoltre, anche il rapporto tra il gruppo target e il governo può influenzare la politica. Ad esempio, se un governo ha un rapporto di lavoro positivo con un gruppo target, può essere più facile implementare le politiche. Tuttavia, se il rapporto è teso, l'attuazione delle politiche può risultare più difficile.  


L'organisation et l'influence des différents groupes cibles jouent un rôle majeur dans le processus de formulation des politiques publiques. Les consommateurs, bien qu'ils soient la majorité, sont souvent moins organisés et ont donc moins de poids dans ce processus. Au contraire, les producteurs, grâce à leur forte organisation et à leur puissance économique, ont généralement une influence beaucoup plus significative. Ils ont la capacité de faire pression sur les décideurs politiques, soit pour empêcher l'adoption de certaines mesures qui pourraient nuire à leurs intérêts, soit pour faire valoir leurs points de vue. Par exemple, dans le cas des normes d'efficacité énergétique pour les appareils électroménagers, les producteurs peuvent essayer d'éviter ou de retarder l'adoption de normes plus strictes qui nécessiteraient des investissements importants pour la recherche et le développement de nouvelles technologies. Ils peuvent également chercher à influencer la formulation de ces normes afin qu'elles soient moins contraignantes pour leur production actuelle. Il est important pour les décideurs politiques de tenir compte de ces dynamiques lors de la formulation des politiques publiques et d'assurer un équilibre entre les différents intérêts en jeu.
L'organizzazione e l'influenza dei diversi gruppi target giocano un ruolo importante nel processo di formulazione delle politiche pubbliche. I consumatori, pur essendo la maggioranza, sono spesso meno organizzati e quindi meno influenti in questo processo. D'altro canto, i produttori, grazie alla loro forte organizzazione e al loro potere economico, hanno generalmente un'influenza molto più significativa. Sono in grado di esercitare pressioni sui decisori politici, sia per impedire l'adozione di determinate misure che potrebbero danneggiare i loro interessi, sia per far valere i loro punti di vista. Ad esempio, nel caso degli standard di efficienza energetica per gli elettrodomestici, i produttori possono cercare di evitare o ritardare l'adozione di standard più severi che richiederebbero investimenti significativi nella ricerca e nello sviluppo di nuove tecnologie. Possono anche cercare di influenzare la formulazione di questi standard in modo che siano meno restrittivi per la loro attuale produzione. È importante che i decisori politici tengano conto di queste dinamiche nella formulazione delle politiche pubbliche e garantiscano un equilibrio tra i vari interessi in gioco.


L'analyse des acteurs et des groupes d'intérêt est une composante essentielle de l'élaboration des politiques publiques. Le choix des instruments de politique ne peut être compris sans une compréhension précise de la dynamique entre ces acteurs. Les groupes d'intérêt, qui peuvent inclure des acteurs tels que des producteurs, des consommateurs, des distributeurs et des ONG, entre autres, ont des intérêts distincts et souvent concurrents. Chacun de ces groupes a ses propres objectifs et ressources et peut exercer des pressions variées sur le processus politique. C'est en tenant compte de ces dynamiques et en négociant entre les divers intérêts en jeu que les décideurs peuvent élaborer des politiques qui sont non seulement efficaces en termes de réalisation de leurs objectifs, mais aussi politiquement viables. En d'autres termes, l'analyse des groupes d'intérêt est essentielle pour comprendre comment les instruments de politique sont choisis et comment ils peuvent être mis en œuvre efficacement.
L'analisi delle parti interessate e dei gruppi di interesse è una componente essenziale dello sviluppo delle politiche pubbliche. La scelta degli strumenti politici non può essere compresa senza una precisa comprensione delle dinamiche tra questi attori. I gruppi di interesse, che possono includere attori come produttori, consumatori, distributori e ONG, tra gli altri, hanno interessi distinti e spesso in competizione. Ciascuno di questi gruppi ha i propri obiettivi e le proprie risorse e può esercitare diversi gradi di pressione sul processo politico. È tenendo conto di queste dinamiche e negoziando tra i vari interessi in gioco che i responsabili politici possono sviluppare politiche non solo efficaci in termini di raggiungimento degli obiettivi, ma anche politicamente valide. In altre parole, l'analisi dei gruppi di interesse è essenziale per capire come vengono scelti gli strumenti politici e come possono essere attuati in modo efficace.


=== Compétition ou Harmonisation Internationale ===
=== Concorrenza o armonizzazione internazionale ===
La compétition ou l'harmonisation internationale sont des éléments clés dans le choix des instruments de politique publique. La compétition internationale peut inciter les pays à adopter des politiques spécifiques pour attirer des investissements, améliorer leur compétitivité économique, ou simplement ne pas être laissés pour compte. Par exemple, si un pays voisin met en place des politiques d'efficacité énergétique réussies qui entraînent des bénéfices économiques et environnementaux, cela peut inciter d'autres pays à adopter des mesures similaires pour ne pas être en reste. D'un autre côté, l'harmonisation internationale, souvent promue par les organisations internationales ou les accords multilatéraux, cherche à établir des normes communes pour faciliter la coopération et le commerce international. Dans le domaine de l'efficacité énergétique, cela pourrait se traduire par l'adoption de normes d'efficacité communes pour les appareils électriques, ce qui faciliterait leur commerce entre pays. Ces facteurs peuvent agir comme des forces motrices puissantes pour le choix et l'adoption d'instruments politiques. Cependant, ils doivent être équilibrés avec les conditions et les besoins internes de chaque pays.  
La concorrenza internazionale e l'armonizzazione sono fattori chiave nella scelta degli strumenti di politica pubblica. La concorrenza internazionale può incoraggiare i Paesi ad adottare politiche specifiche per attrarre investimenti, migliorare la loro competitività economica o semplicemente per non rimanere indietro. Ad esempio, se un Paese vicino implementa politiche di efficienza energetica di successo che generano benefici economici e ambientali, questo può incoraggiare altri Paesi ad adottare misure simili per non rimanere indietro. D'altra parte, l'armonizzazione internazionale, spesso promossa da organizzazioni internazionali o accordi multilaterali, cerca di stabilire standard comuni per facilitare la cooperazione e il commercio internazionale. Nel campo dell'efficienza energetica, ciò potrebbe significare l'adozione di standard comuni di efficienza per gli apparecchi elettrici, che faciliterebbero il commercio tra i Paesi. Questi fattori possono fungere da potenti forze trainanti per la scelta e l'adozione di strumenti politici. Tuttavia, devono essere bilanciati con le condizioni e le esigenze interne di ciascun Paese.  


L'exemple classique est ce qu'on appelle "l'effet California" ou "l'effet de nivellement par le haut". L'idée est qu'un grand marché comme celui de la Californie (ou, dans l'exemple, les États-Unis) peut établir des normes élevées qui vont au-delà de la réglementation fédérale ou internationale. En raison de la taille importante de ce marché, les producteurs ont souvent intérêt à respecter ces normes élevées, même s'ils vendent leurs produits dans d'autres régions où les normes sont moins strictes. Cela peut conduire à une "course vers le haut" où d'autres juridictions adoptent des normes plus strictes pour rester compétitives. Dans cet exemple, les producteurs américains d'appareils énergivores ont commencé à exporter leurs produits au Canada, où les normes étaient moins strictes. Cela a eu un impact négatif sur l'environnement canadien, et a probablement créé une pression sur les producteurs canadiens qui devaient concurrencer ces produits moins chers mais moins efficaces. En réponse, le Canada a adopté des normes similaires à celles des États-Unis pour protéger son marché et son environnement. C'est un exemple de la façon dont l'harmonisation réglementaire peut se produire en réponse à la compétition économique et environnementale internationale.  
L'esempio classico è il cosiddetto "effetto California" o "effetto corsa al vertice". L'idea è che un grande mercato come la California (o, nell'esempio, gli Stati Uniti) possa stabilire standard elevati che vanno oltre le normative federali o internazionali. A causa delle grandi dimensioni di questo mercato, i produttori hanno spesso interesse a rispettare questi standard elevati, anche se vendono i loro prodotti in altre regioni dove gli standard sono meno severi. Questo può portare a una "corsa al rialzo" in cui altre giurisdizioni adottano standard più elevati per rimanere competitive. In questo esempio, i produttori statunitensi di elettrodomestici a bassa efficienza energetica hanno iniziato a esportare i loro prodotti in Canada, dove gli standard erano meno severi. Ciò ha avuto un impatto negativo sull'ambiente canadese e probabilmente ha creato una pressione sui produttori canadesi che dovevano competere con questi prodotti più economici ma meno efficienti. In risposta, il Canada ha adottato standard simili a quelli degli Stati Uniti per proteggere il proprio mercato e il proprio ambiente. Questo è un esempio di come l'armonizzazione normativa possa avvenire in risposta alla concorrenza economica e ambientale internazionale.


Pour mettre en œuvre efficacement une politique énergétique, il est crucial d'avoir une administration compétente et dédiée. Cette administration doit être capable de gérer la réglementation, de surveiller sa mise en œuvre, d'évaluer son efficacité et d'adapter la réglementation en conséquence. Cette administration peut être au niveau local, régional, national ou même supranational, comme c'est le cas avec la Commission européenne pour les États membres de l'Union européenne. La nature précise de l'administration dépendra des caractéristiques du pays, du type de politique énergétique adoptée et du niveau de gouvernement qui est responsable de la politique énergétique. L'administration de l'énergie devra également travailler en étroite collaboration avec d'autres acteurs, comme les fournisseurs d'énergie, les consommateurs, les groupes de défense de l'environnement et les organismes de réglementation, pour assurer la mise en œuvre efficace de la politique énergétique. C'est un processus complexe qui nécessite une bonne coordination, une bonne communication et une expertise technique.
Per attuare efficacemente una politica energetica, è fondamentale disporre di un'amministrazione competente e dedicata. Questa amministrazione deve essere in grado di gestire i regolamenti, monitorarne l'attuazione, valutarne l'efficacia e adattare i regolamenti di conseguenza. Questa amministrazione può essere a livello locale, regionale, nazionale o addirittura sovranazionale, come nel caso della Commissione europea per gli Stati membri dell'Unione europea. La natura precisa dell'autorità dipenderà dalle caratteristiche del Paese, dal tipo di politica energetica adottata e dal livello di governo responsabile della politica energetica. L'amministrazione energetica dovrà inoltre lavorare a stretto contatto con altri soggetti interessati, come fornitori di energia, consumatori, gruppi ambientalisti e autorità di regolamentazione, per garantire che la politica energetica sia attuata in modo efficace. Si tratta di un processo complesso che richiede un buon coordinamento, comunicazione e competenze tecniche.


Lors de l'adoption des premiers instruments d'efficacité énergétique dans les années 1973 et 1974, de nombreux pays ne disposaient pas encore de départements ou d'offices dédiés à l'énergie. À cette époque, ces politiques étaient souvent gérées par les départements des affaires extérieures ou du commerce. Au fil du temps, on a assisté à la création d'administrations de l'énergie, puis d'administrations spécifiques pour la gestion de la demande énergétique. Plus récemment, avec l'émergence du concept de développement durable dans les années 1987 et 1992 et suite à la Conférence de Rio, on a vu apparaître des structures administratives dédiées à ce domaine. Ces nouvelles structures sont essentielles pour la mise en œuvre efficace des politiques énergétiques. Un exemple frappant de l'importance d'une administration efficace est l'introduction des étiquettes énergétiques au Canada. Initialement, la loi ne précisait pas où ces étiquettes devaient être apposées, ce qui a conduit les fabricants à les coller sous les appareils, comme les réfrigérateurs et les machines à laver, respectant ainsi techniquement la loi mais en rendant l'information moins visible pour les consommateurs. Cela souligne l'importance d'avoir une administration capable de surveiller et de corriger la mise en œuvre des politiques pour garantir leur efficacité.
Quando sono stati adottati i primi strumenti per l'efficienza energetica, nel 1973 e nel 1974, molti Paesi non disponevano ancora di dipartimenti o uffici dedicati all'energia. All'epoca, queste politiche erano spesso gestite dai dipartimenti degli affari esterni o del commercio. Col tempo sono state create amministrazioni per l'energia, seguite da amministrazioni specifiche per la gestione della domanda energetica. Più recentemente, con l'emergere del concetto di sviluppo sostenibile nel 1987 e nel 1992 e in seguito alla Conferenza di Rio, abbiamo assistito alla nascita di strutture amministrative dedicate a questo settore. Queste nuove strutture sono essenziali per un'efficace attuazione delle politiche energetiche. Un esempio lampante dell'importanza di un'amministrazione efficace è l'introduzione delle etichette energetiche in Canada. Inizialmente, la legge non specificava dove queste etichette dovessero essere apposte, il che ha portato i produttori ad attaccarle sul lato inferiore di elettrodomestici come frigoriferi e lavatrici, rispettando così tecnicamente la legge ma rendendo le informazioni meno visibili ai consumatori. Ciò evidenzia l'importanza di avere un'amministrazione in grado di monitorare e correggere l'attuazione delle politiche per garantirne l'efficacia.


= Appendici =
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Lo sviluppo delle politiche pubbliche segue un processo strutturato in quattro fasi essenziali. Una politica pubblica comprende una serie di azioni e decisioni prese dalle autorità governative con l'obiettivo di rispondere a un problema specifico. La prima fase consiste nell'identificare il problema e inserirlo nell'agenda politica. Questa fase, nota come definizione dell'agenda, definisce il problema che richiede l'intervento del governo e ne giustifica la necessità. La seconda fase del processo consiste nel formulare una politica pubblica. Questa fase di formulazione fornisce una risposta alla domanda: qual è la soluzione prevista per rispondere a questo problema? L'obiettivo è identificare una soluzione che sia legittima e accettabile nell'attuale contesto politico. Ognuna di queste fasi svolge un ruolo cruciale nello sviluppo di una politica efficace, guidando il processo dall'identificazione iniziale del problema alla definizione di un piano d'azione concreto per risolverlo.

L'analisi dell'agenda cerca di capire come e perché certi problemi vengono costruiti e riconosciuti come degni dell'attenzione pubblica e dell'intervento dello Stato. È in questa fase che ha luogo il processo di "costruzione sociale" dei problemi pubblici. Ciò significa che i problemi pubblici non sono semplicemente fatti oggettivi che esistono di per sé, ma sono modellati e definiti da attori sociali e politici che interpretano e attribuiscono importanza a determinate situazioni o condizioni. Questa costruzione è un processo complesso, che spesso comporta dibattiti e lotte tra diversi attori con interessi e prospettive differenti. Fattori come il potere politico, i valori culturali, l'opinione pubblica e i media possono giocare un ruolo nella definizione di ciò che viene considerato un problema pubblico.

Tuttavia, è importante notare che spesso è difficile avviare nuove politiche pubbliche. La semplice definizione di un problema come questione pubblica non garantisce automaticamente che venga inserito nell'agenda politica. Ostacoli come la mancanza di risorse, la resistenza politica o la mancanza di interesse pubblico possono impedire a un problema di entrare nell'agenda. Di conseguenza, l'analisi della definizione dell'agenda richiede anche la comprensione dei processi e delle dinamiche politiche che influenzano quali questioni vengono riconosciute e rese prioritarie e quali vengono ignorate o marginalizzate.

La costruzione dei problemi pubblici e la loro collocazione nell'agenda politica[modifier | modifier le wikicode]

Definizione e riconoscimento di un problema pubblico[modifier | modifier le wikicode]

Il concetto di agenda politica[modifier | modifier le wikicode]

L'agenda politica rappresenta le questioni che le autorità politiche e amministrative considerano prioritarie e sulle quali intendono intervenire. Questi temi possono includere vari problemi sociali, economici o ambientali che richiedono una risposta politica. L'agenda dei media, invece, è costituita dalle storie e dalle questioni che vengono presentate come importanti dai media, sia nei giornali, che nei notiziari televisivi, radiofonici o nei siti web di informazione. Questi argomenti sono quelli che i media ritengono meritevoli di attenzione da parte del pubblico e possono o meno sovrapporsi all'agenda politica.

Queste due agende possono interagire e influenzarsi a vicenda. Ad esempio, i media possono dare risalto a una particolare questione, spingendo i politici a prestarle attenzione e a inserirla nella loro agenda. Al contrario, le decisioni politiche possono influenzare l'agenda dei media, soprattutto quando riguardano questioni di interesse pubblico. Tuttavia, ci possono anche essere divergenze tra queste due agende, a seconda delle priorità, dei valori e dei vincoli di ciascun settore.

L'agenda politica, in particolare quella del Parlamento, si riflette nei temi e nelle questioni affrontate dai parlamentari. Questi possono coprire un'ampia gamma di questioni sociali, economiche, ambientali e di sicurezza. Mozioni, iniziative parlamentari, postulati, interrogazioni e interpellanze sono tutti strumenti a disposizione dei parlamentari per evidenziare determinate questioni. Esse riflettono le preoccupazioni dei rappresentanti eletti e, per estensione, dei loro elettori. L'analisi dell'agenda parlamentare può rivelare quali siano le priorità delle autorità politiche in un determinato momento, quali questioni siano ritenute abbastanza importanti da richiedere un intervento politico e come queste priorità possano cambiare nel tempo. Va sottolineato, tuttavia, che l'agenda politica non si limita a ciò che viene discusso in Parlamento. Anche altri attori, come il governo, i partiti politici, i gruppi di pressione o i singoli cittadini, possono influenzare questa agenda, attraverso le loro azioni e iniziative.

Nel sistema svizzero, l'agenda del governo, cioè quella del Consiglio federale, rimane meno trasparente a causa della segretezza delle deliberazioni. Si tratta di una regola che garantisce la riservatezza delle discussioni all'interno del Consiglio federale. Lo scopo di questa regola è quello di preservare la collegialità del governo, consentendo ai suoi membri di discutere liberamente e di prendere decisioni in modo collegiale. Tuttavia, anche se i dettagli delle discussioni del Consiglio federale non sono accessibili al pubblico, il governo comunica le sue decisioni attraverso comunicati stampa. Questi comunicati stampa possono dare un'indicazione delle priorità del governo, anche se riflettono solo le decisioni finali e non i dibattiti che hanno portato a tali decisioni. L'agenda del Consiglio federale può essere influenzata da altri fattori, come le iniziative parlamentari, le votazioni popolari, le richieste dei Cantoni o gli sviluppi internazionali. L'analisi di questi fattori può quindi fornire un'indicazione dell'agenda politica del governo, anche se il processo decisionale interno rimane riservato.

Il termine "agenda" in questo contesto si riferisce all'insieme di argomenti ritenuti importanti e degni di attenzione da parte di un gruppo specifico. Questi argomenti sono solitamente questioni o problemi pubblici che richiedono un'azione o un intervento. Quando parliamo di agenda dei media, ci riferiamo ai temi che i media decidono di trattare e mettere in evidenza. Questa agenda può essere influenzata da vari fattori, come l'attualità, l'interesse pubblico, i valori giornalistici e talvolta anche gli interessi commerciali delle aziende mediatiche. Allo stesso modo, l'agenda dei partiti politici è determinata dai temi su cui scelgono di concentrarsi, spesso nell'ambito delle loro campagne elettorali. Questa agenda può riflettere i valori e le priorità del partito, le preoccupazioni dei suoi elettori e le strategie elettorali. In ogni caso, l'agenda è un modo per gli attori di definire ciò che è importante e di focalizzare l'attenzione su questi temi. Svolge quindi un ruolo cruciale nel plasmare il dibattito pubblico e nell'orientare le politiche pubbliche.

Il processo di programmazione[modifier | modifier le wikicode]

Il numero di questioni e domande che possono essere affrontate in qualsiasi momento, sia nei media che in Parlamento o all'interno del governo, è necessariamente limitato. Questa limitazione è dovuta a vincoli di tempo, risorse e capacità di attenzione. Di fronte a questi vincoli, gli attori devono fare delle scelte su quali questioni evidenziare e quali ignorare. Queste scelte possono essere influenzate da una serie di fattori, come l'urgenza percepita di una questione, la sua importanza per l'opinione pubblica, la sua rilevanza per le priorità politiche esistenti o la sua capacità di generare sostegno o interesse. Ciò significa che il lancio di una nuova politica pubblica può essere un processo difficile e competitivo. Attirare l'attenzione su una questione e metterla all'ordine del giorno può richiedere strategie di comunicazione efficaci, mobilitare il sostegno o convincere gli attori chiave dell'importanza della questione.

I media, come i partiti politici, hanno una soglia di attenzione limitata e sono costretti a selezionare con cura gli argomenti da trattare. Nel caso di un giornale, lo spazio è limitato. I direttori devono decidere quali storie meritano di stare in prima pagina, che è il posto più visibile e influente. Queste decisioni vengono prese in base alla linea editoriale del giornale, all'attualità, al presunto interesse pubblico e ad altri fattori. Allo stesso modo, quando i partiti politici lanciano una campagna elettorale, devono definire le loro priorità e scegliere su quali temi concentrarsi. Queste scelte sono generalmente fatte sulla base dei valori e degli obiettivi del partito, delle preoccupazioni del suo elettorato e della strategia elettorale. Ciò sottolinea la natura selettiva dell'agenda setting, ovvero il processo attraverso il quale alcune questioni vengono scelte come importanti e altre vengono ignorate. Questo processo può avere un impatto significativo sull'opinione pubblica, sulla politica e sulla società in generale, in quanto modella ciò di cui si parla e a cui si presta attenzione.

Nell'ambito di una campagna elettorale o anche della loro normale comunicazione, i partiti politici tendono a concentrarsi su un numero limitato di temi chiave. Questa concentrazione consente ai partiti di creare un'immagine di marca chiara e riconoscibile, di mobilitare la propria base elettorale e di distinguersi dagli altri partiti. I temi scelti riflettono generalmente i valori fondamentali del partito, le preoccupazioni dei suoi elettori e le questioni su cui ritiene di poter fare la differenza. Possono anche essere influenzati dall'attualità e dal clima politico generale. Il governo funziona in modo simile. Sebbene abbia un mandato più ampio, deve anche definire le proprie priorità e concentrarsi su alcune aree politiche chiave. Queste priorità sono solitamente definite nel programma di governo e sono guidate dagli impegni elettorali, dalle richieste della società e dai vincoli pratici.

L'agenda dei decisori politici, come il Consiglio federale in Svizzera, è limitata a causa dei vincoli di tempo e di risorse. Questi decisori sono spesso chiamati a prendere decisioni su questioni complesse e varie, ma possono affrontare solo un numero limitato di problemi durante le loro riunioni regolari. Ciò significa che devono dare priorità ad alcune questioni e lasciarne da parte altre, almeno temporaneamente. Questo crea una competizione tra i diversi argomenti. Se un argomento viene aggiunto all'ordine del giorno, un altro può essere lasciato da parte. Si tratta di un processo dinamico e spesso complesso, che può essere influenzato da molti fattori, come l'urgenza delle questioni, la loro rilevanza per l'opinione pubblica, le priorità politiche esistenti e le pressioni esterne. Lo stesso vale per le agende dei media e delle commissioni parlamentari. Tutte queste agende sono limitate e non possono essere ampliate all'infinito per accogliere un numero illimitato di argomenti. Ciò rende l'accesso all'agenda difficile e spesso competitivo, poiché i diversi attori cercano di promuovere le proprie priorità e questioni. Ciò sottolinea l'importanza di entrare nell'agenda del processo politico. Ottenere un posto in agenda è spesso un passo cruciale per ottenere un'azione politica su una determinata questione. Ciò richiede spesso sforzi di advocacy, comunicazione e mobilitazione per attirare l'attenzione su una questione e convincere i decisori della sua rilevanza.

Mettere una questione all'ordine del giorno è un processo strategico che di solito implica un lavoro per rendere la questione sufficientemente interessante, rilevante o urgente da attirare l'attenzione degli attori chiave, compresi i responsabili politici, i media e il pubblico. Questo processo può comportare diverse fasi. Ad esempio, può iniziare con l'identificazione e la definizione del problema in modo da renderlo comprensibile e rilevante per un pubblico più ampio. Ciò può comportare la raccolta di prove, l'inquadramento del problema in un certo modo e lo sviluppo di messaggi chiari e convincenti. Successivamente, gli stakeholder possono lavorare per attirare l'attenzione sul problema. Ciò può avvenire attraverso varie strategie di comunicazione e di advocacy, come l'azione di lobbying sui decisori politici, la mobilitazione del pubblico, la sensibilizzazione dei media, la partecipazione a dibattiti pubblici e così via. Infine, una volta che la questione è stata posta all'ordine del giorno, gli stakeholder devono generalmente lavorare per mantenere l'attenzione su di essa e influenzare il modo in cui viene affrontata e risolta. Ciò può comportare la partecipazione allo sviluppo delle politiche, l'esercizio di pressioni per soluzioni specifiche, il monitoraggio dell'attuazione e l'esercizio di pressioni per apportare modifiche, se necessario.

Codifica sistematica delle agende politiche[modifier | modifier le wikicode]

L'agenda rappresenta l'insieme delle questioni pubbliche percepite come prioritarie dai politici, dai media e, per estensione, dal pubblico. La prima pagina di un giornale è spesso una rappresentazione accurata di ciò che è considerato importante o urgente in un dato momento. Le decisioni su ciò che appare in prima pagina si basano generalmente su una serie di fattori, tra cui l'attualità, l'interesse pubblico e la linea editoriale del giornale. La codifica sistematica di queste agende - mediatiche, politiche, governative, parlamentari o di bilancio - permette di seguire l'evoluzione dell'attenzione pubblica e delle priorità politiche nel tempo. Ciò può aiutare a identificare tendenze, influenze e dinamiche all'interno del panorama politico e mediatico. Questo metodo di codifica e analisi delle agende è una tecnica comune nelle scienze sociali, in particolare nelle scienze politiche e della comunicazione. Ci permette di analizzare non solo ciò di cui parliamo, ma anche il modo in cui ne parliamo, evidenziando i quadri e le narrazioni utilizzati per definire e comprendere le questioni pubbliche. In breve, l'analisi dell'agenda è uno strumento prezioso per comprendere il processo politico e il modo in cui le questioni pubbliche vengono definite e affrontate.

Utilizzando una griglia di codifica con 200 diverse categorie di politiche pubbliche, possiamo ottenere una visione molto precisa delle priorità e delle preoccupazioni specifiche affrontate nelle diverse agende. Questa griglia comprende un'ampia gamma di aree, come l'economia, l'ambiente, la politica monetaria, l'istruzione, la salute, gli alloggi, la sicurezza, i diritti umani e così via. Ognuna di queste categorie potrebbe essere suddivisa in questioni o argomenti più specifici. Applicando questa griglia di codifica alle diverse agende, siano esse dei media, dei partiti politici, dei governi, dei parlamenti o anche dei bilanci, si possono ottenere dati quantitativi precisi sull'attenzione relativa data a ogni area. In questo modo è possibile confrontare le priorità tra i diversi attori, seguire i cambiamenti nel tempo e identificare le tendenze o gli schemi dell'attenzione pubblica e politica. Un'analisi di questo tipo aiuta a comprendere i processi di definizione dell'agenda, mostrando quali questioni riescono ad attirare l'attenzione e quali vengono ignorate. Ciò fornisce informazioni preziose sul funzionamento del processo politico e sui fattori che influenzano le decisioni politiche.

L'analisi dei dati pluriennali offre una preziosa visione delle tendenze a lungo termine e dei cambiamenti nelle priorità politiche e mediatiche. Può rivelare quali questioni sono state percepite come più urgenti o importanti nel corso del tempo. Codificando oltre 22.000 interventi parlamentari in Svizzera, abbiamo ottenuto una visione dettagliata delle questioni sollevate e dei problemi a cui i legislatori hanno dato priorità. Interrogazioni, interpellanze, postulati e iniziative parlamentari rivelano le preoccupazioni dei parlamentari, le loro risposte ai problemi pubblici e il loro impegno ad agire su questioni specifiche. L'analisi mostra come l'attenzione politica sia divisa tra le diverse aree, come le priorità siano cambiate nel tempo e quali questioni siano riuscite a rimanere in agenda o siano state messe in ombra da altre preoccupazioni. Queste informazioni sono preziose per comprendere non solo le attuali priorità politiche, ma anche le dinamiche politiche e i fattori che influenzano le decisioni politiche. Inoltre, aiutano a informare le discussioni sull'efficacia delle politiche pubbliche e a valutare se gli sforzi politici sono allineati con le questioni e le preoccupazioni più urgenti.

L'analisi dei comunicati stampa del governo e degli accordi di coalizione può fornire informazioni preziose sulle priorità e gli impegni del governo. Questo è un altro aspetto dell'analisi dell'agenda che può arricchire la nostra comprensione del panorama politico. I comunicati stampa del governo spesso riflettono le priorità immediate del governo e il modo in cui comunica le proprie azioni e politiche. Analizzando questi comunicati stampa per un certo numero di anni, possiamo seguire i cambiamenti nell'agenda del governo e osservare come le diverse questioni e aree di politica pubblica siano state prioritarie in tempi diversi. D'altra parte, gli accordi di coalizione che vengono negoziati all'inizio della legislatura possono fornire una visione degli obiettivi e delle priorità a lungo termine del governo. Questi accordi sono spesso il risultato di complesse negoziazioni tra i diversi partiti e riflettono i compromessi e gli impegni che guideranno l'azione del governo nei prossimi anni. Questi due tipi di documenti - comunicati stampa e accordi di coalizione - possono essere codificati utilizzando la stessa griglia di codifica utilizzata per i media e il parlamento. Ciò consentirebbe un confronto diretto tra le priorità e l'attenzione prestata alle diverse aree dalle varie istituzioni.

In un sistema parlamentare di tipo Westminster, come quello del Regno Unito, il "discorso dal trono" (o "discorso della regina") è un elemento chiave da analizzare. Tradizionalmente, si tratta di un discorso pronunciato dal monarca (o da un suo rappresentante) all'apertura di ogni nuova sessione parlamentare. Pur essendo pronunciato dal monarca, è redatto dal governo del giorno e definisce le principali politiche e gli atti legislativi che il governo intende attuare durante la sessione parlamentare successiva. L'analisi di questo discorso può fornire indicazioni preziose sulle intenzioni e le priorità del governo. Poiché contiene un elenco delle principali misure legislative che il governo intende introdurre, il Discorso dal Trono può essere visto come una "road map" per la sessione parlamentare. Nell'ambito di un'analisi dell'agenda, possiamo codificare questo discorso per identificare le principali aree di politica pubblica che vengono evidenziate e vedere come queste si confrontano con l'attenzione data alle stesse aree dai media, dal parlamento e da altre fonti che possono essere analizzate. È anche possibile seguire l'evoluzione di queste priorità nel tempo analizzando i Discorsi dal Trono degli anni successivi.

L'analisi del bilancio è un altro metodo molto efficace per comprendere le priorità di un governo. Il bilancio è una chiara dichiarazione delle intenzioni politiche perché mostra dove il governo sceglie di allocare le proprie risorse. Analizzando le voci di bilancio, possiamo vedere quali sono le aree di politica pubblica a cui il governo dà priorità in termini di spesa. Utilizzando la griglia di codifica di 200 categorie di politiche pubbliche, possiamo assegnare ogni voce di bilancio a una categoria specifica. In questo modo è possibile vedere quanto denaro viene stanziato per ogni area, confrontare gli stanziamenti tra le diverse categorie e seguire le variazioni di spesa nel tempo. Può anche essere utile per valutare se la spesa di bilancio corrisponde alle priorità dichiarate in altre fonti, come i discorsi dal trono, gli accordi di coalizione o i comunicati stampa del governo. Ad esempio, se un governo dichiara che l'istruzione è una priorità, ma la spesa per l'istruzione rappresenta solo una piccola parte del bilancio, ciò potrebbe indicare un divario tra retorica e azione.

La grande domanda che sorge una volta che tutte queste agende sono state codificate per un lungo periodo di tempo in diversi Paesi è come spiegare perché certi temi sono prioritari in un'agenda e in un'altra. Questa è un'area di ricerca chiave nella scienza politica e negli studi sui media. Se i media e gli attori politici si concentrano sugli stessi temi, può essere difficile determinare chi influenza chi. I media possono dare risalto a certe questioni perché sono importanti per l'opinione pubblica o perché sono discusse dagli attori politici. Allo stesso modo, gli attori politici possono concentrarsi su determinate questioni perché sono evidenziate dai media o perché ritengono che siano importanti per i loro elettori. Per rispondere a questa domanda, è necessario condurre un'analisi dettagliata del rapporto tra media e attori politici, tenendo conto di molti fattori, come il contesto politico e sociale, le preferenze degli elettori, l'influenza dei gruppi di pressione e molti altri. In termini di democrazia, è importante che i media e gli attori politici non si concentrino esclusivamente sugli stessi temi, per garantire una pluralità di voci e prospettive. Se i media e gli attori politici si concentrano entrambi sugli stessi temi, ciò può limitare il dibattito pubblico e impedire la discussione di questioni importanti. Inoltre, se gli attori politici si concentrano principalmente sulle questioni che sono popolari nei media, questo può portare a una forma di populismo mediatico, in cui le politiche pubbliche sono dettate dalle preferenze dei media piuttosto che dalle esigenze della società. Può anche ridurre la capacità degli attori politici di affrontare questioni complesse o controverse che potrebbero non essere popolari sui media.

La questione di chi controlla l'agenda è centrale per comprendere le dinamiche di potere in una società e ha quindi profonde implicazioni per la democrazia. Stabilendo l'agenda - cioè decidendo quali questioni sono degne di attenzione e come vengono inquadrate - un attore può esercitare un grande potere. Questa capacità di definire l'agenda può influenzare le politiche pubbliche, l'opinione pubblica e persino l'esito delle elezioni. Inoltre, la questione di chi ha il potere di stabilire l'agenda può rivelare chi ha potere in una società più ampia e può sollevare importanti questioni di rappresentanza, equità e democrazia. Ad esempio, se l'agenda è controllata prevalentemente da un'élite politica o mediatica, ciò può significare che alcune voci sono emarginate o ignorate, il che può minare la partecipazione democratica e l'uguaglianza. D'altro canto, se l'agenda è stabilita in modo più democratico, ad esempio da una combinazione di attori politici, media e cittadini comuni, ciò può favorire un dibattito più ampio ed equilibrato. In breve, analizzare chi controlla l'agenda è un compito complesso che richiede uno studio approfondito delle dinamiche di potere, delle strutture sociali e politiche e del ruolo dei media.

Analisi e comprensione dei problemi pubblici[modifier | modifier le wikicode]

Le agende possono essere analizzate quantitativamente, misurando l'importanza relativa che un'agenda attribuisce a una specifica politica pubblica. Questo approccio può rivelare tendenze e schemi nel modo in cui le questioni vengono considerate prioritarie e può aiutare a capire come le priorità politiche cambino nel tempo. Tuttavia, un approccio quantitativo di questo tipo non è in grado di spiegare perché alcuni temi entrano nell'agenda e altri no. Per comprendere queste dinamiche, è necessaria un'analisi qualitativa. Si tratta di esaminare come gli attori che cercano di inserire una questione nell'agenda la costruiscono e la presentano in modo da attirare l'attenzione dei responsabili politici. Questa costruzione del problema può comportare una serie di strategie, come inquadrare la questione in modo da renderla rilevante per le attuali priorità politiche, mobilitare alleati per sostenere la causa o trovare modi per attirare l'attenzione dei media. Capire come vengono impiegate queste strategie e quanto successo hanno può offrire preziose indicazioni sui processi politici e su come vengono prese le decisioni.

Le questioni non sono intrinsecamente politiche o degne di attenzione di per sé. Diventano problemi politici grazie agli attori che li evidenziano, li definiscono e li presentano come richiedenti l'attenzione e l'intervento del governo o degli enti pubblici. Questa idea si inserisce nel quadro del costruttivismo moderato, che riconosce sia l'esistenza di eventi oggettivi nel mondo reale sia il ruolo attivo degli attori sociali nell'interpretare, definire e costruire questi eventi come problemi politici. Questo processo di costruzione è influenzato da molti fattori, come gli interessi degli attori, i valori culturali, le ideologie politiche, i vincoli istituzionali e le relazioni di potere.

Prendiamo l'esempio degli organismi geneticamente modificati (OGM) in agricoltura. Questo tema complesso viene percepito e definito in modi diversi da attori e contesti diversi. Per alcuni, gli OGM sono innanzitutto una questione agricola: si chiedono se questa tecnologia permetterà o meno di aumentare la produttività agricola. Altri vedono gli OGM da un punto di vista ambientale. Alcuni si preoccupano del rischio di inquinamento genetico causato da incroci involontari con piante non modificate. D'altro canto, altri sottolineano i potenziali benefici degli OGM per l'ambiente, come la riduzione dell'uso di erbicidi. C'è anche chi vede gli OGM attraverso il prisma della salute pubblica. Per loro, il dibattito non riguarda la produttività agricola o le questioni ambientali, ma il modo in cui il nostro corpo reagisce agli OGM. Si interrogano sul rischio di sviluppare allergie a determinati OGM una volta che questi sono stati incorporati nella nostra dieta, direttamente o attraverso l'alimentazione del bestiame. Infine, alcuni stakeholder definiscono il problema degli OGM principalmente in termini economici e di potere. Per loro, il nocciolo del dibattito riguarda le grandi aziende biotecnologiche, come la Monsanto. Esse ritengono che queste aziende, principalmente nordamericane, rischino di creare una dipendenza economica controllando il mercato delle sementi, creando così un'asimmetria tra il mercato nordamericano e quello di altre regioni come l'America Latina, l'India e l'Europa.

In questo caso, gli OGM (organismi geneticamente modificati) possono essere percepiti e costruiti in modo molto diverso a seconda degli attori coinvolti, dei loro interessi specifici e dei loro quadri di riferimento.

  • Per alcuni, il dibattito sugli OGM è principalmente agricolo, e si concentra sull'impatto della tecnologia sulla produttività agricola.
  • Per altri si tratta di una questione ambientale, incentrata sui rischi di inquinamento genetico o sulla possibilità di ridurre l'uso di erbicidi.
  • Alcuni la vedono dal punto di vista della salute pubblica, concentrandosi sui potenziali effetti degli OGM sulla salute umana, in particolare sul rischio di allergie.
  • Infine, c'è chi affronta la questione da un punto di vista economico e politico, concentrandosi sull'influenza delle grandi aziende biotecnologiche e sul rischio di squilibri economici globali.

Questa molteplicità di prospettive illustra il concetto di costruttivismo in politica: il significato e l'importanza di un problema sono socialmente costruiti, non oggettivamente dati. Dimostra inoltre quanto il processo di definizione dell'agenda e di definizione di un problema sia complesso e soggetto a continue lotte e negoziazioni tra diversi attori con interessi e prospettive differenti.

Il modo in cui un problema viene percepito e definito può influenzare notevolmente la sua presenza nell'agenda politica. Nel caso degli alimenti GM, è probabile che diverse dimensioni del problema catturino l'attenzione dei responsabili politici. Tuttavia, la percezione della gravità del problema varia notevolmente a seconda delle dimensioni considerate. Ad esempio, se la questione degli OGM viene considerata principalmente dal punto di vista ambientale, può acquisire maggiore visibilità, soprattutto a causa della crescente importanza della tutela ambientale nell'opinione pubblica e nelle priorità politiche. D'altro canto, se il dibattito si concentra sulle disuguaglianze economiche potenzialmente causate dal dominio di alcune grandi aziende, la questione può essere percepita come più complessa o conflittuale e, di conseguenza, può incontrare maggiori resistenze al suo ingresso nell'agenda politica.

La nozione di framing è un aspetto fondamentale dell'analisi delle politiche pubbliche. Questo concetto si riferisce al modo in cui un problema viene presentato o interpretato. L'inquadramento di una questione può influenzare fortemente il modo in cui essa viene percepita, compresa e considerata prioritaria dai responsabili politici, dai media e dal pubblico. Nel contesto delle politiche pubbliche, il framing può essere una strategia utilizzata da vari attori (ad esempio, gruppi di interesse, ricercatori, politici, giornalisti) per evidenziare alcuni aspetti di un problema, sminuendone o omettendone altri. Scegliendo attentamente come inquadrare un problema, questi attori possono contribuire a determinare se e come un problema viene affrontato nel processo decisionale. Pertanto, comprendere i meccanismi di framing ed essere in grado di utilizzarli efficacemente è un'abilità essenziale per coloro che desiderano influenzare l'agenda politica.

Riconoscimento e considerazione delle questioni pubbliche[modifier | modifier le wikicode]

L'inserimento di una questione nell'agenda politica è un processo complesso e sfaccettato, e non c'è garanzia che una determinata questione superi tutte le fasi necessarie. Affinché una questione venga riconosciuta e affrontata nello sviluppo delle politiche, deve superare una serie di ostacoli. Il primo passo è solitamente quello di portare il problema all'attenzione del pubblico e dei responsabili politici. Ciò può comportare una maggiore consapevolezza del problema, la mobilitazione del sostegno degli stakeholder e la presentazione di argomenti convincenti sull'urgenza e l'importanza del problema. La seconda fase consiste spesso nel definire chiaramente il problema e proporre soluzioni praticabili. Ciò può comportare ricerche, consultazioni e talvolta negoziazioni per superare opinioni diverse e interessi contrastanti. Anche una volta compiuti questi passi, il problema deve essere inserito nell'agenda politica, il che spesso richiede il sostegno dei responsabili politici. A volte, nonostante i migliori sforzi dei sostenitori, un problema può essere spinto fuori dall'agenda politica a causa di vincoli politici, risorse limitate o altre priorità concorrenti. Infine, una volta che una questione è entrata nell'agenda politica, le politiche per affrontarla devono essere sviluppate, adottate e attuate. Ogni fase di questo processo presenta sfide e potenziali ostacoli. Quindi, anche se un problema viene identificato e c'è consenso sulla necessità di affrontarlo, non c'è garanzia che raggiunga la fase delle politiche pubbliche. Ecco perché è importante capire come funziona il processo politico e impegnarsi attivamente in ogni fase per massimizzare le possibilità di successo.

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Questo diagramma rappresenta il lungo percorso che i promotori di un problema pubblico devono seguire per costruirlo.

Spostare il problema dalla sfera privata a quella pubblica[modifier | modifier le wikicode]

Il passaggio dalla sfera privata a quella pubblica è spesso il risultato di una presa di coscienza collettiva, di una mobilitazione delle parti interessate o di un evento scatenante. È in questa fase che un problema privato o individuale si trasforma in un problema sociale che richiede una risposta politica o collettiva. Ad esempio, una malattia che colpisce privatamente un gran numero di individui può essere riconosciuta come un problema di salute pubblica che richiede un'azione collettiva, una ricerca medica più intensa o politiche pubbliche specifiche. Allo stesso modo, una situazione di disuguaglianza sociale può essere inizialmente percepita come una situazione individuale o privata, ma una volta riconosciuta come sistemica o strutturale, può trasformarsi in un problema pubblico che richiede una risposta politica. Questo passaggio da privato a pubblico è spesso facilitato da attori sociali, come associazioni, gruppi di pressione o attivisti, che lavorano per rendere visibile il problema, sensibilizzare l'opinione pubblica e i decisori politici e mobilitare il sostegno necessario affinché il problema venga riconosciuto come una questione pubblica che richiede un'azione collettiva. Spesso si parla di "mettere il problema all'ordine del giorno".

La prima fase della trasformazione di un problema privato in un problema pubblico è spesso la più difficile. La mancanza di riconoscimento sociale del problema è un ostacolo importante in questa fase. La mobilitazione individuale è spesso difficile, perché le persone possono non rendersi conto che il loro problema è condiviso da altri, oppure possono sentirsi isolate o impotenti. Inoltre, può esserci uno stigma sociale o una mancanza di comprensione che impedisce alle persone di parlare apertamente del loro problema. Diversi fattori possono contribuire alla mancanza di riconoscimento sociale di un problema. Ad esempio, la mancanza di visibilità può impedire alle persone di rendersi conto della portata del problema. Il problema può anche essere ignorato o minimizzato, per mancanza di informazioni o a causa di pregiudizi o atteggiamenti sfavorevoli nei confronti delle persone colpite. Anche la mancanza di mobilitazione individuale o collettiva può giocare un ruolo importante. Senza una voce che esprima il problema e lo porti all'attenzione dell'opinione pubblica, è facile che rimanga nell'ombra. Le organizzazioni non governative, i gruppi per i diritti e gli attivisti spesso svolgono un ruolo cruciale in questa fase, dando visibilità al problema, mobilitando il sostegno e sostenendo il riconoscimento del problema come questione pubblica. L'obiettivo è spostare il problema dalla sfera privata a quella pubblica, per farlo riconoscere come un problema sociale che richiede una risposta collettiva o politica.

Trasformare una situazione privata in una questione pubblica spesso richiede l'intervento di uno o più attori influenti per garantire che il problema venga riconosciuto su scala più ampia. Nel caso della violenza domestica, dell'incesto o del doping nello sport, sebbene questi problemi siano statisticamente significativi, sono spesso nascosti nella sfera privata, il che rende difficile riconoscerli come problemi sociali. Tuttavia, l'intervento di un personaggio pubblico - ad esempio un politico che rivela di essere stato vittima di violenza domestica - può catalizzare l'attenzione sul problema. Questa rivelazione può essere l'innesco che porta i media, i partiti politici e l'opinione pubblica a riconoscere il problema. Il fenomeno dell'improvvisa e collettiva presa di coscienza della portata di un problema viene talvolta definito "effetto rivelazione". Questo effetto può essere innescato da un evento importante, da una rivelazione, da uno scandalo o da un personaggio pubblico che parla. Una volta che un problema è stato portato all'attenzione dell'opinione pubblica in questo modo, è più probabile che venga preso in considerazione dai decisori politici e che diventi oggetto di azione pubblica. Questa dinamica evidenzia l'importanza del ruolo dei media, degli attori politici e degli attivisti nel dare forma alle questioni pubbliche.

L'inserimento in agenda da parte delle autorità politiche[modifier | modifier le wikicode]

Una volta che una questione è riconosciuta come problema sociale o collettivo, deve fare un ulteriore passo avanti per essere considerata un problema pubblico. Ciò significa che viene considerato come un problema che richiede una soluzione politica o governativa, piuttosto che una semplice risposta da parte della società civile o delle organizzazioni non governative. In questo processo, il problema deve essere sufficientemente grave, urgente o diffuso da giustificare l'intervento delle autorità pubbliche. È essenziale sottolineare che non tutti i problemi sociali diventano problemi pubblici. Spesso è necessaria una mobilitazione continua degli attori interessati, una copertura mediatica del problema e la volontà politica di rispondere. Si tratta quindi di una fase delicata del processo di costruzione del problema, in quanto si tratta di convincere un pubblico più ampio e i decisori politici dell'importanza e della necessità di affrontare la questione a livello politico e istituzionale. Gli attori coinvolti in questa fase possono essere diversi, dai gruppi di interesse ai media, dagli esperti ai politici stessi.

È importante capire che il fatto che una questione sia identificata come problema sociale o pubblico non garantisce automaticamente che diventi una priorità politica o che compaia nell'agenda politica. La definizione dell'agenda politica è un processo complesso che dipende da molti fattori. Può includere l'ambiente politico attuale, le priorità del governo, le risorse disponibili, l'opinione pubblica, le campagne di advocacy, gli eventi recenti, ecc. In alcuni casi, sebbene la questione sia riconosciuta come un problema che richiede un intervento politico, può essere messa in ombra da altre questioni ritenute più urgenti o rilevanti. D'altra parte, alcune questioni possono essere politicamente sensibili e provocare resistenze o controversie, che possono anche ritardare o impedire la loro inclusione nell'agenda politica. È anche importante notare che l'agenda politica è dinamica e soggetta a cambiamenti. Di conseguenza, una questione che al momento non è considerata una priorità politica può diventarlo in un secondo momento a causa di cambiamenti nel contesto politico, sociale o economico.

Alcuni temi sensibili, come le associazioni di pedofili e il lavoro minorile, pur essendo ampiamente riconosciuti come gravi problemi della società, possono avere difficoltà a entrare nell'agenda politica per una serie di motivi. Ciò può essere dovuto alla natura sensibile di questi temi, che può rendere la loro gestione politicamente complessa e potenzialmente controversa. I politici possono essere riluttanti ad affrontare questi temi di petto a causa delle potenziali conseguenze sulla loro immagine pubblica e sul loro sostegno elettorale. D'altro canto, può mancare la volontà politica di affrontare questi problemi, soprattutto se la loro soluzione richiede risorse significative o profondi cambiamenti strutturali nella società o nell'economia.

Il concetto di "non definizione dell'agenda" o "non decisione" è molto importante nell'analisi delle politiche pubbliche. Si riferisce alla situazione in cui, pur riconoscendo la gravità di un problema, questo non viene trattato come una priorità o non viene affrontato affatto dalle autorità politiche.

Ci sono diverse ragioni per cui un problema può essere omesso dall'agenda politica:

  • Le possibili soluzioni sono controverse o politicamente rischiose: se la soluzione di un problema richiede un'azione che probabilmente sarà impopolare o controversa, i politici possono scegliere di non metterla in agenda per evitare costi politici.
  • Mancanza di risorse: la soluzione di un problema può richiedere un notevole investimento di tempo, denaro e altre risorse. Se queste risorse non sono disponibili o potrebbero essere utilizzate meglio altrove, il problema può essere omesso dall'agenda.
  • Soluzioni complesse o incerte: se un problema è particolarmente complesso o le soluzioni non sono chiare, i politici possono decidere di non metterlo all'ordine del giorno finché non si trova una soluzione più chiara.
  • Mancanza di sostegno da parte dell'opinione pubblica: affinché un problema venga inserito nell'agenda, in genere deve esserci un certo livello di sostegno da parte dell'opinione pubblica. Se il pubblico non percepisce la questione come prioritaria, può essere difficile per i politici giustificare l'inserimento in agenda.
  • Influenza da parte di gruppi di pressione o interessi particolari: in alcuni casi, gruppi di pressione o interessi particolari possono usare la loro influenza per impedire che una questione venga messa all'ordine del giorno.

Queste "non decisioni" hanno importanti implicazioni per la democrazia e la governance, in quanto possono permettere che gravi problemi rimangano irrisolti.

Uno degli articoli più citati nella scienza politica è quello di Peter Bachrach e Morton Baratz del 1962, che avanza l'idea che il potere si manifesti non solo nelle decisioni che vengono prese, ma anche nell'arte di controllare l'agenda politica.[1] Secondo Bachrach e Baratz, ci sono due facce del potere. Il primo è la capacità di influenzare le decisioni che vengono prese, cioè di garantire che determinate azioni vengano intraprese dalle istituzioni politiche. Questa è la forma di potere più visibile e più spesso analizzata. Tuttavia, essi sostengono che esiste un secondo aspetto del potere, forse ancora più importante: la capacità di controllare l'agenda e di determinare quali questioni e argomenti saranno o meno discussi nell'arena pubblica. Questa seconda faccia del potere è molto più sottile e difficile da individuare, perché riguarda le "non-decisioni", cioè le questioni che vengono intenzionalmente o sistematicamente evitate o escluse dall'agenda politica. Ad esempio, un potente gruppo di interesse può esercitare il suo potere non solo influenzando le decisioni politiche a suo favore, ma anche facendo in modo che alcune questioni che potrebbero minacciare i suoi interessi non vengano affrontate o discusse pubblicamente. Questo approccio è stato estremamente influente nello studio del potere e dell'influenza nella scienza politica e nella sociologia e rimane centrale nell'analisi contemporanea delle politiche pubbliche.

L'atto di "non decisione", ovvero la scelta deliberata di non inserire una questione specifica nell'agenda politica, è di per sé una forma di azione politica. Si tratta di quella che viene spesso definita "politica dell'inazione". È una decisione passiva che ha conseguenze altrettanto importanti di un processo decisionale attivo. In altre parole, quando i politici scelgono di non affrontare un problema, stanno prendendo una decisione predefinita su come quel problema sarà affrontato: rimarrà non affrontato o sarà lasciato ad altri attori, siano essi individui, organizzazioni non governative o il mercato. Non agendo, le autorità politiche decidono di fatto di mantenere lo status quo o di lasciare che il problema si risolva da solo, con conseguenze molto concrete. Ad esempio, una "non decisione" sulla regolamentazione delle emissioni di gas serra contribuisce implicitamente al problema del cambiamento climatico. Ecco perché l'analisi delle "non decisioni" è un aspetto importante dello studio delle politiche pubbliche e del potere politico. Ci permette di capire non solo cosa fanno i governi, ma anche cosa non fanno e perché.

Anche se un problema sociale riesce a essere tematizzato e a entrare nell'agenda politica, ciò non garantisce che vengano adottate misure concrete per risolverlo. Passare alla fase di formulazione di una politica pubblica comporta spesso una serie di negoziati e compromessi tra i diversi attori politici e richiede generalmente un certo livello di consenso. Se questo consenso manca, o se le opinioni divergono troppo sul modo migliore di affrontare il problema, il processo può ristagnare. In questo caso, sebbene il problema sia riconosciuto come una questione di azione pubblica, non viene adottata alcuna politica specifica per affrontarlo. Si tratta di uno scenario comune a molti settori delle politiche pubbliche, dove il dibattito e le controversie possono impedire l'avanzamento di potenziali soluzioni. La questione può rimanere a lungo nell'agenda politica, senza che venga intrapresa alcuna azione concreta. Questo può portare alla frustrazione degli stakeholder e dell'opinione pubblica e contribuire a un senso di stasi politica.

L'esempio dell'assicurazione di maternità è una perfetta illustrazione di quanto lungo e complesso possa essere il processo di attuazione di una politica pubblica. Nonostante il riconoscimento costituzionale, ci sono voluti diversi decenni prima che la maternità fosse riconosciuta come una condizione meritevole di copertura assicurativa. La tassa Tobin sulle transazioni finanziarie è un altro esempio della difficoltà di trasformare un concetto in una politica attuata. Proposta per la prima volta nel 1972 dall'economista James Tobin, la tassa avrebbe lo scopo di ridurre la speculazione sui mercati finanziari tassando le transazioni internazionali. Nonostante il sostegno di alcune figure e organizzazioni politiche, non è mai stata attuata su scala globale, dimostrando ancora una volta la complessità dei processi politici.

La definizione di un problema pubblico è un processo complesso che richiede varie fasi per essere superato. I ricercatori di politiche pubbliche interessati al modo in cui i problemi vengono costruiti e messi all'ordine del giorno cercano di capire le dimensioni che gli attori manipolano per costruire un problema e come riescono a metterlo all'ordine del giorno. Ciò comporta l'identificazione degli elementi chiave che determinano il modo in cui un problema viene percepito e compreso, e i fattori che facilitano o ostacolano la sua inclusione nell'agenda politica. Si tratta di fattori quali la presenza o l'assenza di consenso pubblico o politico, la gravità percepita del problema, la disponibilità di soluzioni praticabili e gli interessi politici, economici o sociali in gioco. Queste dimensioni possono variare notevolmente a seconda del contesto e del problema specifico e la comprensione di queste dinamiche è essenziale per chi cerca di influenzare l'agenda politica.

Strategia di costruzione del problema[modifier | modifier le wikicode]

La ricerca empirica suggerisce che le questioni che riescono a entrare nell'agenda politica hanno spesso determinate caratteristiche. Non si tratta necessariamente di caratteristiche oggettive, ma di caratteristiche che possono essere costruite.

Etichettare il problema[modifier | modifier le wikicode]

Una caratteristica comune dei problemi che entrano nell'agenda politica è che spesso vengono presentati come particolarmente gravi. Chi cerca di promuovere il problema cerca di persuadere i responsabili politici della gravità della situazione e delle conseguenze potenzialmente drammatiche dell'inazione. Questo serve a infondere un senso di urgenza e a incoraggiare i decisori ad agire per prevenire o mitigare queste conseguenze negative.

La scelta dei termini utilizzati per descrivere un problema può influenzare notevolmente la percezione della sua gravità. Utilizzando etichette forti o allarmanti, chi cerca di inserire un problema nell'agenda politica rafforza l'idea della gravità della situazione e delle conseguenze potenzialmente disastrose dell'inazione. L'uso della giusta terminologia è quindi fondamentale per attirare l'attenzione dei decisori e del pubblico e per aumentare la consapevolezza collettiva del problema.

Definire la portata del problema[modifier | modifier le wikicode]

La seconda dimensione, quella della portata, è complementare alla prima. Essa solleva la questione dell'entità dell'impatto del problema: quante persone sono colpite e in che misura? In teoria, più persone colpiscono un problema, più è probabile che attiri l'attenzione dei decisori politici. Tuttavia, l'impatto di un problema non può essere misurato solo in termini di numero di persone colpite. Anche la natura stessa delle persone colpite, cioè il loro status, il loro ruolo nella società o la loro vulnerabilità, può giocare un ruolo determinante nell'assegnare importanza politica al problema.

Un'analisi particolarmente interessante è stata fatta sull'attenzione riservata all'AIDS dai politici del Congresso degli Stati Uniti. Oggi, sebbene l'AIDS non sia un argomento dominante nei nostri dibattiti pubblici, è interessante notare che non sempre esiste una correlazione diretta tra la portata oggettiva di un problema di salute pubblica e l'attenzione che riceve dai politici.

Questi ricercatori hanno scoperto che l'attenzione prestata al problema dell'AIDS dal Congresso degli Stati Uniti e il budget stanziato per combatterlo sono variati significativamente nel tempo. Si sono quindi chiesti quali fattori spiegano queste variazioni. La loro analisi ha rivelato che questi cambiamenti sono stati in gran parte influenzati dalla percezione di chi era colpito dal problema dell'AIDS. In altre parole, il modo in cui il problema è stato "inquadrato" o "presentato" politicamente e il modo in cui i gruppi di interesse e le associazioni hanno definito le vittime dell'AIDS, hanno giocato un ruolo cruciale nel determinare l'attenzione data al problema dai politici.

All'inizio dell'epidemia di AIDS, il problema era spesso percepito come un problema che riguardava principalmente alcuni gruppi emarginati, come gli uomini omosessuali o i consumatori di droghe per via endovenosa. Tuttavia, con il progredire dell'epidemia, è diventato chiaro che il virus stava colpendo una popolazione molto più ampia. Quando l'AIDS ha cominciato a essere percepito come un problema che riguardava un pubblico più ampio, compresi gli eterosessuali e i bambini, sono aumentati l'attenzione dei politici e i fondi stanziati per combatterlo. Questo esempio illustra come la percezione del pubblico di un problema - chi ne è colpito - possa influenzare l'attenzione politica ad esso dedicata. Questa percezione del pubblico può essere influenzata dal modo in cui il problema viene "inquadrato" o "presentato" nel discorso politico e dai gruppi di interesse.

Quando l'AIDS era associato principalmente a gruppi socialmente emarginati o stigmatizzati, come gli omosessuali e i consumatori di droghe per via endovenosa, c'era meno volontà politica di affrontare seriamente il problema. Una parte della retorica dell'epoca era estremamente pregiudizievole e suggeriva che l'AIDS potesse essere una forma di "autoeliminazione" per questi gruppi emarginati. Questi atteggiamenti hanno contribuito alla mancanza di attenzione e di risorse dedicate alla lotta contro l'AIDS.

Nel 1991, la rivelazione di Magic Johnson di essere stato diagnosticato come sieropositivo ha cambiato radicalmente la percezione dell'HIV/AIDS. Fino ad allora, l'HIV/AIDS era stato ampiamente considerato come una malattia che colpiva principalmente la comunità gay e i tossicodipendenti. Ma quando Magic Johnson, uno sportivo molto rispettato e noto per il suo comportamento eterosessuale, rivelò di essere affetto da HIV, cambiò il modo in cui la malattia veniva percepita e compresa dal grande pubblico. Questo annuncio ha contribuito ad ampliare la portata del problema, dimostrando che l'HIV/AIDS non era limitato ad alcuni gruppi emarginati, ma poteva colpire chiunque, compresi gli atleti di fama mondiale. Ciò ha portato a un significativo aumento della consapevolezza e dell'attenzione nei confronti dell'HIV/AIDS, non solo negli Stati Uniti ma in tutto il mondo. Ciò ha portato a un aumento dei finanziamenti per la ricerca e lo sviluppo di terapie, nonché per i programmi di prevenzione ed educazione. Questo è un esempio lampante di come la percezione di chi è colpito da un problema possa influenzare l'attenzione politica e le risorse destinate alla sua risoluzione.

La rivelazione che il virus dell'HIV/AIDS aveva infettato la comunità degli emofilici attraverso trasfusioni di sangue contaminato ha segnato una nuova fase nella percezione pubblica e politica della malattia. Le persone affette da emofilia sono generalmente considerate pazienti innocenti che contraggono la malattia senza alcuna colpa, in contrasto con il pregiudizio spesso associato alle comunità omosessuali e ai tossicodipendenti. Questa nuova udienza ha richiamato l'attenzione sui problemi sistemici del sistema sanitario e sulla sicurezza del sangue. Ha inoltre evidenziato la necessità di una politica di salute pubblica più solida per prevenire la diffusione del virus, tra cui un migliore screening del sangue e protocolli di trattamento più sicuri. Pertanto, l'allargamento del pubblico dell'HIV/AIDS a gruppi più ampi e diversificati della società ha svolto un ruolo fondamentale nell'aumentare l'attenzione politica alla malattia e nella formulazione di politiche più efficaci per combatterla.

L'identificazione di un pubblico interessato a un problema è un passo fondamentale per attirare l'attenzione politica su una determinata questione. Quanto più ampia e diversificata è la gamma di persone interessate, tanto più è probabile che il problema venga riconosciuto come una questione di interesse pubblico che richiede l'intervento del governo. La strategia per allargare il campo d'azione può includere vari gruppi sociali. I gruppi interessati possono essere definiti da caratteristiche comuni, come la malattia, la professione, l'orientamento sessuale, l'età o persino il luogo di residenza. Inoltre, questo perimetro può evolversi nel tempo, a seconda delle nuove informazioni disponibili, degli sviluppi della società o delle azioni di diversi attori, siano essi vittime, gruppi di sostegno, ricercatori, giornalisti o politici. Questi attori possono utilizzare diversi mezzi per sensibilizzare l'opinione pubblica e la politica su un problema, come campagne di sensibilizzazione, testimonianze, studi scientifici, servizi giornalistici, attività di lobbying o manifestazioni. Quando la portata del problema si allarga e si presta maggiore attenzione, aumentano le possibilità che venga inserito nell'agenda politica e che vengano adottate misure per risolverlo.

Caratterizzazione della novità del problema[modifier | modifier le wikicode]

La novità di un problema può attirare una maggiore attenzione da parte dei responsabili politici e del pubblico. L'interesse per i nuovi problemi può essere legato a una serie di fattori.

In primo luogo, i nuovi problemi possono sembrare più urgenti o importanti perché sono percepiti come minacce emergenti che richiedono una risposta rapida. Inoltre, possono essere meno gravati da controversie o dibattiti politici del passato, il che può facilitare il processo decisionale. In secondo luogo, i politici possono essere interessati ai nuovi problemi perché offrono l'opportunità di distinguersi e di dimostrare la propria leadership. Possono presentare le soluzioni a questi problemi come innovazioni politiche e usarle per rafforzare la loro immagine pubblica. Infine, i nuovi problemi possono catturare l'attenzione dei media e dell'opinione pubblica, spesso attratta da argomenti nuovi e di attualità. Ciò può creare una pressione pubblica affinché i decisori politici agiscano. Tuttavia, il fatto che un problema sia nuovo non garantisce che venga affrontato. Molti altri fattori, come la gravità del problema, il numero di persone interessate e la disponibilità di possibili soluzioni, possono influenzare il modo in cui le questioni vengono affrontate nell'agenda politica.

Le questioni ambientali e di inquinamento hanno seguito questa traiettoria, reinventandosi costantemente per rimanere rilevanti nell'agenda pubblica e politica. L'inquinamento atmosferico è stato inizialmente visto come un problema localizzato (smog urbano), ma in seguito è stato riconfigurato come una minaccia per le foreste e infine come un fattore che contribuisce al cambiamento climatico globale. In modo simile, l'attuale dibattito sulle polveri sottili e sull'inquinamento atmosferico nelle aree urbane rappresenta una nuova iterazione di questo problema persistente. Riformulando il problema dell'inquinamento atmosferico in termini di salute pubblica, gli attivisti ambientali sono riusciti a mantenere la questione nell'agenda pubblica e politica. Ciò illustra una tattica chiave utilizzata da coloro che cercano di influenzare l'agenda politica: riformulare e ridefinire costantemente un problema per mantenerlo all'ordine del giorno. Questo processo può comportare l'identificazione di nuove dimensioni del problema, il collegamento del problema ad altri problemi percepiti come più urgenti o l'evidenziazione dell'impatto del problema su nuovi gruppi di persone. La capacità di riformulare efficacemente un problema è spesso cruciale per attirare l'attenzione dei media, del pubblico e dei politici. È un'abilità fondamentale per chi fa campagne, lobbisti e altri che cercano di influenzare l'agenda politica.

Rappresentazione della situazione problematica[modifier | modifier le wikicode]

L'urgenza di un problema è un'altra dimensione critica che può influenzare la sua priorità nell'agenda politica. Rappresentando una situazione come una crisi, gli stakeholder possono creare ulteriore pressione per un rapido intervento politico. Questo può aiutare a superare l'inerzia politica e incoraggiare un'azione immediata. La rappresentazione di una situazione come una crisi può essere alimentata da vari fattori, come l'apparente portata del problema, l'entità del suo impatto, la velocità con cui si sta aggravando o la percezione che l'inazione possa avere conseguenze negative significative. Questa percezione può essere rafforzata da messaggi allarmistici dei media, dall'attenzione del pubblico, da prove o studi scientifici o da eventi drammatici legati al problema. Tuttavia, va notato che l'uso della retorica della crisi può avere effetti dannosi. Se usata in modo eccessivo o ingiustificato, può contribuire al cinismo generale e alla stanchezza da crisi tra l'opinione pubblica e i politici, che possono in ultima analisi minare l'efficacia della strategia.

La natura di alcuni problemi si presta più facilmente alla costruzione dell'urgenza. Eventi drammatici come attacchi terroristici o epidemie provocano generalmente una risposta politica immediata a causa del loro impatto improvviso e potenzialmente devastante. D'altra parte, i problemi che si sviluppano più lentamente o in modo meno visibile possono essere più difficili da rappresentare come urgenti. Ad esempio, il graduale degrado del paesaggio può non sembrare immediatamente minaccioso per molti cittadini o politici. Tuttavia, se non trattato, potrebbe avere conseguenze a lungo termine per l'ambiente, il benessere umano e l'economia. In questi casi, le parti interessate devono spesso ricorrere a strategie creative per sottolineare l'urgenza della situazione. Ciò può comportare l'utilizzo di prove scientifiche, l'evidenziazione delle conseguenze potenzialmente gravi a lungo termine dell'inazione o il collegamento del problema ad altre questioni più visibili o urgenti. Per esempio, la Fondazione svizzera per la tutela del paesaggio potrebbe collegare il degrado del paesaggio a problemi più immediati come la perdita di biodiversità, l'aumento delle inondazioni dovute all'erosione del suolo o l'impatto sul turismo e sull'economia locale.

Nel complesso mondo delle politiche pubbliche, la competizione per l'attenzione e le risorse è spesso feroce. Ci sono molte questioni importanti che devono essere affrontate, ma le risorse (siano esse tempo, denaro o volontà politica) sono limitate. Ciò è particolarmente vero in tempi di crisi o quando si presentano altre questioni più urgenti o visibili. Per evitare di essere messi in ombra da altre questioni, i sostenitori possono dover lottare continuamente per mantenere il loro problema nell'agenda pubblica. Ciò può comportare varie strategie, come la costruzione di alleanze con altri gruppi, la ricerca di un sostegno popolare o mediatico, o l'esercizio di pressioni sui politici. Tuttavia, anche con questi sforzi, può essere difficile per alcune questioni ottenere l'attenzione e le risorse necessarie per essere affrontate in modo efficace, soprattutto se sono percepite come meno urgenti o meno direttamente collegate agli interessi immediati del pubblico o dei politici.

Identificare le cause del problema[modifier | modifier le wikicode]

Quando si costruisce un problema pubblico, si definiscono due aspetti essenziali: le cause del problema e coloro che ne subiscono le conseguenze. Specificando le cause, identifichiamo e puntiamo il dito contro gli attori che, nel discorso politico, possono essere considerati responsabili o addirittura colpevoli del problema. Si tratta di determinare quali cause siamo in grado di proporre per spiegare la natura del problema che stiamo cercando di risolvere.

L'identificazione delle cause di un problema è un passo cruciale nello sviluppo delle politiche pubbliche. Il modo in cui vengono definite le cause ha un impatto diretto sul tipo di soluzioni che verranno proposte e sugli attori che saranno coinvolti nella loro attuazione. Anche le responsabilità assegnate in questa fase possono avere implicazioni politiche significative. Prendiamo l'esempio del dibattito seguito al crollo delle case dopo un terremoto in Marocco. Le interpretazioni sulle cause di questo evento possono variare notevolmente e portare a diverse proposte di soluzione. Se il terremoto viene visto come un incidente naturale imprevedibile e incontenibile, ciò porta a un approccio resiliente alle politiche pubbliche. In questo scenario, l'accento verrebbe posto su misure quali il miglioramento della preparazione alle emergenze, la formazione dei residenti alla risposta ai terremoti e lo sviluppo di piani di risposta post-catastrofe. Se invece si ritiene che il crollo delle case sia dovuto alla negligenza dello Stato o di altri attori locali, si apre la strada a un approccio preventivo e normativo. Le soluzioni previste potrebbero includere lo sviluppo di norme edilizie antisismiche più severe, la designazione di zone non edificabili su terreni particolarmente sismici e l'applicazione di sanzioni ai soggetti che non rispettano tali norme. In conclusione, il modo in cui viene definita la causa di un problema pubblico influenza direttamente i tipi di soluzioni che verranno proposte, nonché gli attori che saranno coinvolti nell'attuazione di tali soluzioni. È quindi essenziale comprendere e analizzare le cause di un problema prima di formulare politiche pubbliche per affrontarlo.

È vero che attribuire la causa di un problema a un'azione intenzionale può influenzare notevolmente la natura delle politiche pubbliche previste e la responsabilità degli attori coinvolti. Se, nel caso del crollo di case dopo un terremoto, lo Stato avesse delimitato delle zone sismiche e adottato standard edilizi più severi per queste zone, ma queste misure fossero state deliberatamente ignorate o aggirate, ciò potrebbe dare origine a misure punitive e a normative più severe. Ad esempio, se i promotori immobiliari o i costruttori ignorassero intenzionalmente queste norme per massimizzare i loro profitti, potrebbero essere ritenuti responsabili e incorrere in sanzioni legali. Inoltre, lo Stato potrebbe inasprire i regolamenti e i controlli edilizi nelle zone sismiche per prevenire futuri crolli di case. Allo stesso modo, se lo Stato stesso viene ritenuto responsabile di non aver attuato o applicato correttamente le proprie norme, ciò potrebbe portare a cambiamenti nella governance, come l'introduzione di nuovi meccanismi di responsabilità o la modifica dei processi di approvazione delle costruzioni. Tuttavia, qualunque sia la causa attribuita al problema, è essenziale affrontare la situazione in modo olistico, prendendo in considerazione non solo le cause, ma anche gli effetti e i fattori sottostanti. Questo aiuterà a creare soluzioni più efficaci e sostenibili al problema nel lungo periodo.

I problemi che possono essere attribuiti a una causa intenzionale sono spesso più facilmente riconosciuti e affrontati perché hanno colpevoli chiaramente identificati. Questo dà ai politici la possibilità di rispondere al problema, sia con sanzioni legali, sia con una maggiore regolamentazione o con incentivi a cambiare comportamento. L'attribuzione di una causa intenzionale può anche suscitare una risposta emotiva più forte da parte del pubblico, che può aumentare la pressione sui responsabili politici affinché agiscano. La rabbia, l'indignazione e il desiderio di giustizia possono essere potenti fattori che spingono a mettere un problema all'ordine del giorno e a motivare l'azione. Tuttavia, è importante notare che la causalità intenzionale può anche avere conseguenze negative. Ad esempio, può contribuire alla stigmatizzazione di alcuni gruppi, creare divisioni all'interno della società e rendere più difficile trovare soluzioni costruttive. Può anche distrarre l'attenzione da cause più complesse o strutturali che devono essere affrontate. Infine, è importante garantire che l'attribuzione di una causa intenzionale sia basata su prove solide. Accusare falsamente individui o gruppi può portare all'ingiustizia e alla sfiducia nelle istituzioni che dovrebbero risolvere il problema.

Quando si legge la stampa e si viene a conoscenza di problemi pubblici, è importante analizzare e comprendere le cause presentate. Ciò implica non solo discernere se la causa attribuita sia accidentale, negligente o intenzionale, ma anche esaminare criticamente le prove presentate a sostegno di questa attribuzione. Tenendo presente che i problemi attribuiti a una causa intenzionale possono avere maggiori probabilità di attirare l'attenzione, dobbiamo essere vigili per garantire che questa attribuzione non venga utilizzata per sensazionalizzare o stigmatizzare indebitamente alcuni gruppi. È inoltre essenziale riconoscere che molti problemi pubblici sono complessi e possono essere influenzati da una combinazione di cause accidentali, negligenti e intenzionali. In definitiva, una lettura critica delle informazioni è necessaria per comprendere le sfumature delle questioni pubbliche e per essere un cittadino informato e impegnato.

Valutazione della complessità del problema[modifier | modifier le wikicode]

I problemi semplici e di facile comprensione tendono a catturare più facilmente l'attenzione dell'opinione pubblica e a entrare nell'agenda politica. Ciò può essere dovuto a una serie di fattori. In primo luogo, gli esseri umani tendono naturalmente a preferire spiegazioni semplici e chiare. Siamo più inclini a comprendere e a conservare le informazioni presentate in modo conciso e diretto. Per questo motivo i messaggi politici o le campagne di sensibilizzazione basati su spiegazioni semplici e dirette tendono a essere più efficaci. In secondo luogo, le questioni complesse spesso coinvolgono molti soggetti interessati, ognuno con i propri interessi e prospettive. Questo può rendere difficile prendere decisioni e sviluppare un piano d'azione chiaro. In terzo luogo, i problemi complessi possono richiedere soluzioni altrettanto complesse, che possono richiedere tempo, risorse e sforzi significativi per essere attuate. Ciò può scoraggiare i responsabili politici dall'affrontare questi problemi. Tuttavia, è importante notare che un'eccessiva semplificazione dei problemi può anche essere dannosa. Può portare a soluzioni inefficaci o inappropriate, o a trascurare aspetti importanti del problema. È quindi fondamentale trovare un equilibrio tra semplicità e complessità quando si sviluppano le politiche e si informa il pubblico.

L'identificazione di capri espiatori o la stigmatizzazione di alcuni gruppi può essere una strategia politica utilizzata per semplificare problemi più complessi e catturare l'attenzione del pubblico. È una pratica che può portare alla polarizzazione, alla divisione e talvolta alla discriminazione. Prendiamo ad esempio la regolamentazione dei bonus dei top manager come soluzione alla crisi finanziaria. È vero che questi bonus possono incoraggiare comportamenti rischiosi e contribuire alla creazione di bolle finanziarie, ma non sono l'unica causa delle crisi finanziarie. Anche altri fattori, come una vigilanza finanziaria inadeguata, la mancanza di trasparenza nei mercati finanziari e i problemi strutturali del sistema finanziario, svolgono un ruolo importante. In questo caso, semplificare il problema e concentrarsi sui bonus dei dirigenti può distogliere l'attenzione da questi altri importanti fattori e quindi impedire l'adozione di soluzioni più complete ed efficaci. Per questo è importante che i politici, i media e il pubblico in generale comprendano la complessità delle questioni politiche ed economiche e resistano alla tentazione di cercare soluzioni semplici o di incolpare gruppi specifici per problemi complessi. In generale, è necessario un approccio più sfumato e olistico per affrontare questi problemi in modo efficace ed equo.

Quantificare il problema[modifier | modifier le wikicode]

La quantificazione è un aspetto essenziale della definizione del problema nelle politiche. Fornisce una misura oggettiva della portata o dell'importanza di un problema e può aiutare a identificare le aree prioritarie di intervento. Ad esempio, nella sanità pubblica, il numero di decessi o di malattie può indicare l'urgenza di affrontare una particolare malattia o condizione. Nel campo dell'economia, indicatori come il tasso di disoccupazione, il PIL o l'inflazione vengono utilizzati per valutare lo stato dell'economia e determinare le politiche necessarie.

La quantificazione può anche rendere un problema più concreto e comprensibile per il pubblico e i decisori. Può anche rendere più facile il monitoraggio e la valutazione delle politiche messe in atto per risolvere il problema. In alcuni casi, è possibile monetizzare il problema, ossia attribuirgli un valore monetario. Questo può aiutare a valutare i costi e i benefici delle diverse soluzioni proposte. Ad esempio, nel caso dei problemi ambientali, la monetizzazione dei costi dei danni ambientali può aiutare a giustificare le politiche di protezione ambientale. Tuttavia, è importante notare che non tutti i problemi possono essere facilmente quantificati o monetizzati, e alcuni aspetti importanti possono essere trascurati nel processo. Inoltre, la quantificazione e la monetizzazione possono talvolta semplificare eccessivamente un problema complesso, il che può portare a politiche inefficaci o ingiuste.

L'inquinamento atmosferico è un esempio perfetto di come la quantificazione possa aiutare a mettere un problema nell'agenda politica. Gli effetti nocivi dell'inquinamento atmosferico sulla salute umana sono ben documentati. Gli scienziati hanno stabilito legami diretti tra l'esposizione a determinate particelle sottili o sostanze radioattive e vari problemi di salute, tra cui malattie respiratorie e cardiovascolari e persino alcuni tipi di cancro. Tuttavia, questi effetti sono generalmente evidenti solo quando sono stati condotti studi epidemiologici per quantificare l'impatto dell'inquinamento atmosferico sulla salute umana. Questi studi permettono di raccogliere dati sul numero di persone colpite, sulla gravità degli effetti sulla salute e così via. In questo modo, rendono il problema più concreto e possono servire da base per invitare all'azione. Allo stesso modo, la misurazione della qualità dell'aria, ad esempio in termini di concentrazione di particelle sottili o di livelli di radioattività, permette di identificare le aree problematiche e può servire come base per lo sviluppo di politiche ambientali. Tuttavia, è anche importante notare che la quantificazione fornisce solo una parte del quadro. Non coglie necessariamente tutti gli impatti dell'inquinamento atmosferico, come gli effetti sull'ecosistema o sulla qualità della vita, e talvolta può mascherare le disuguaglianze nel modo in cui l'inquinamento atmosferico colpisce le diverse popolazioni.

La costruzione di un problema richiede una certa capacità da parte degli attori coinvolti. Questo è particolarmente vero quando è necessario raccogliere, analizzare e presentare i dati per quantificare un problema. La quantificazione di un problema può richiedere competenze specifiche, come la capacità di condurre ricerche scientifiche o analisi statistiche. Inoltre, possono essere necessarie risorse per raccogliere i dati o ricorrere a esperti per svolgere questo lavoro. Evidenziare la natura del problema è un'altra abilità importante. Ciò può comportare la capacità di raccontare storie che attirino l'attenzione sul problema, di condurre campagne di sensibilizzazione, di mobilitare il sostegno o di esercitare un'influenza politica. In definitiva, la capacità di ottenere il riconoscimento di un problema dipende in larga misura dalla capacità degli attori di navigare nel panorama politico e sociale, mobilitare le risorse necessarie e articolare efficacemente la natura e l'importanza del problema.

Gli attori principali del processo di schedulazione[modifier | modifier le wikicode]

Perché un problema segue questo percorso causale fino alla sua conclusione? Ciò può essere dovuto ad alcune caratteristiche intrinseche del problema che riflettono il modo in cui è strutturato dalle varie parti interessate. Tra queste potrebbero esserci la gravità del problema, la sua portata, la sua quantificazione o oggettivazione, o l'identificazione di una causa intenzionale. Inoltre, è essenziale determinare chi sono gli attori coinvolti nella costruzione di questi problemi. Chi ha la capacità di influenzare le decisioni sulla definizione del problema? In breve, dobbiamo chiederci chi è responsabile della costruzione dei problemi pubblici all'ordine del giorno.

In letteratura sono stati proposti diversi approcci e ipotesi teoriche. Cinque sono abbastanza dominanti e le prove empiriche a favore di queste ipotesi sono molto convincenti.

Modello di copertura mediatica[modifier | modifier le wikicode]

Secondo questo modello di mediatizzazione, i media svolgono un ruolo essenziale nella formazione dell'agenda politica. La loro capacità di focalizzare l'attenzione dell'opinione pubblica su questioni specifiche può influenzare le priorità dei decisori politici che cercano di rispondere alle preoccupazioni dei loro elettori. Questo modello può essere visto in situazioni in cui i politici danno priorità a questioni che sono ampiamente trattate dai media, anche se non sono necessariamente le più urgenti o strategicamente importanti. Ad esempio, un tema come il cambiamento climatico può rimanere ai margini dell'agenda politica fino a quando non viene ampiamente trattato dai media, aumentando la consapevolezza e la preoccupazione dell'opinione pubblica. Questo può spingere i politici ad agire, elaborando una legislazione per combattere il cambiamento climatico o impegnandosi ad adottare pratiche più ecologiche. È importante notare che il ruolo dei social media nella definizione dell'agenda politica sta diventando sempre più significativo. Le piattaforme dei social media permettono alle campagne o ai movimenti di crescere rapidamente, portando talvolta a una reazione politica. È il caso, ad esempio, del movimento "Black Lives Matter" o delle campagne di sensibilizzazione su specifici problemi di salute. Tuttavia, questo modello presenta anche dei rischi. I media possono talvolta accentuare o distorcere alcune questioni, il che può portare a una rappresentazione distorta della loro importanza o urgenza. Inoltre, il ciclo di notizie dei media è spesso molto più veloce del processo politico, il che può portare a pressioni per risposte rapide piuttosto che per soluzioni ponderate e sostenibili. In sintesi, il modello di alfabetizzazione mediatica suggerisce che l'agenda politica è fortemente influenzata dai media, ma questa influenza deve essere bilanciata da una considerazione critica e ponderata delle questioni che meritano attenzione politica.

I media svolgono un ruolo cruciale nel portare alla luce problemi che potrebbero non essere immediatamente evidenti al pubblico o ai politici. Il giornalismo investigativo ne è un esempio perfetto, dove il lavoro rigoroso e dettagliato dei giornalisti può portare alla luce scandali finanziari, politici o ambientali. Queste rivelazioni, una volta diffuse dai media, possono provocare una forte reazione da parte dell'opinione pubblica e diventare una priorità nell'agenda politica. Un esempio evidente è lo scandalo Watergate negli Stati Uniti degli anni Settanta. Il giornalismo investigativo del Washington Post mise in luce pratiche illegali ai più alti livelli del governo, portando alle dimissioni del presidente Nixon. Questo è un caso in cui i media hanno influenzato direttamente l'agenda politica. Il caso dei cani pericolosi è un altro esempio interessante. Questo problema, anche se forse considerato minore da alcuni, può improvvisamente acquisire visibilità e urgenza se i media iniziano a occuparsi di incidenti che coinvolgono cani pericolosi. Questo può portare a un appello ad agire per regolamentare in modo più severo la proprietà di alcune razze di cani.

Tuttavia, pur riconoscendo il ruolo cruciale dei media nella formazione dell'agenda politica, è anche importante ricordare che la copertura mediatica può talvolta essere selettiva e influenzata da vari fattori, come il pubblico di riferimento, l'orientamento politico dei media o gli interessi commerciali. Ciò significa che alcune questioni possono essere sovraesposte mentre altre vengono ignorate, il che a sua volta può avere un impatto sull'equilibrio dell'agenda politica.

Ipotesi di offerta politica[modifier | modifier le wikicode]

L'idea che l'offerta politica (cioè i temi e le questioni che i politici propongono durante le campagne elettorali) plasmi l'agenda governativa e parlamentare è un assunto ampiamente accettato. I temi prioritari di una campagna elettorale spesso riflettono le promesse fatte dai candidati all'elettorato e, una volta eletti, questi ultimi sono generalmente tenuti ad attuarle. Così, durante la campagna elettorale, i candidati evidenziano problemi specifici (come l'economia, l'istruzione, la salute, la sicurezza, ecc.) e propongono soluzioni o politiche per risolverli. Questi problemi e queste soluzioni costituiscono l'offerta politica del candidato. Se il candidato viene eletto, questi problemi diventano una priorità per il governo e il parlamento. Ci si aspetta che il politico appena eletto affronti questi problemi di petto ed è quindi probabile che cerchi di inserirli nell'agenda politica.

Questa ipotesi si basa sull'idea che i partiti politici plasmino attivamente l'agenda governativa e parlamentare evidenziando determinate questioni durante le campagne elettorali. Una volta eletti, si impegnano a mantenere le promesse elettorali, il che porta all'integrazione di questi temi nell'agenda politica. Prendiamo l'esempio dei partiti di destra radicale e delle questioni legate all'immigrazione. Questi partiti spesso attribuiscono grande importanza all'immigrazione durante le loro campagne, con proposte politiche rigorose in materia. Gli studi mostrano una forte corrispondenza tra la priorità data all'immigrazione da questi partiti durante la campagna elettorale, i loro interventi parlamentari sul tema una volta eletti e l'importanza dell'immigrazione nel dibattito pubblico e politico. Ciò suggerisce che il discorso dei partiti politici durante la campagna elettorale può essere un indicatore predittivo delle questioni che avranno la priorità nella prossima legislatura. È quindi importante, secondo questa ipotesi, esaminare attentamente le promesse elettorali dei partiti politici per capire quali temi saranno all'ordine del giorno del governo e del parlamento una volta terminate le elezioni.

Le prime due ipotesi - quella della copertura mediatica e quella dell'offerta politica - tendono a minimizzare l'influenza che attori privati o associazioni possono avere nella costruzione dei problemi pubblici. Tuttavia, è chiaro che questi gruppi, compresi i gruppi di interesse, le lobby e i gruppi di pressione, svolgono spesso un ruolo cruciale in questo processo. Un esempio di questa influenza è il modello dell'azione corporativa silenziosa. Secondo questo modello, i gruppi di interesse o le lobby possono formulare richieste specifiche che riguardano solo il loro campo di attività, ma che riescono comunque ad attirare l'attenzione dei decisori politici. Questi gruppi possono influenzare silenziosamente l'agenda politica facendo valere i loro interessi specifici, proponendo soluzioni a problemi specifici o evidenziando questioni che altrimenti sarebbero state trascurate. È quindi essenziale tenere conto dell'influenza di questi attori quando si analizza la costruzione dei problemi pubblici. Sebbene la loro influenza possa essere più discreta o specifica di quella dei media o dei partiti politici, non è meno significativa.

È comune che gruppi professionali specifici, come gli agricoltori o i banchieri, utilizzino questa strategia di definizione dell'agenda. Attraverso le loro associazioni professionali - ad esempio, l'Unione Svizzera dei Contadini, l'Associazione Svizzera dei Banchieri o l'Associazione dei Banchieri Privati - anticipano i problemi che possono riguardare direttamente il loro settore. Identificando un problema in anticipo, questi gruppi possono proporre soluzioni anche prima che il problema diventi una questione pubblica importante. Ciò consente loro di presentare richieste dirette ai partiti politici o ai dipartimenti governativi interessati, inserendo la questione nell'agenda politica. In genere, questi gruppi vogliono anche assicurarsi che la loro soluzione venga presa in considerazione dal governo. In questo modo, cercheranno di ottenere una sorta di approvazione da parte dello Stato per la soluzione del problema. Questa strategia consente loro non solo di controllare l'agenda politica, ma anche di impedire ad altri partiti di assumere il controllo della questione che li riguarda. Questo dimostra quanto possa essere decisiva l'influenza degli attori privati e delle associazioni nella definizione dei problemi pubblici.

L'azione corporativa silenziosa si esplica generalmente attraverso l'attività di lobbying, una pratica generalmente discreta e che riceve poca copertura mediatica. Queste attività, sebbene talvolta politicizzate da alcuni partiti, rimangono spesso lontane dai riflettori. Tuttavia, il loro impatto non deve essere trascurato. Spesso, infatti, queste azioni portano a inserire determinati argomenti o problemi nell'agenda del governo o del parlamento. In questo modo, questi gruppi di interesse privati sono in grado di avere una notevole influenza sul dibattito pubblico, anche se la loro attività non è sempre visibile al grande pubblico.

Influenza dei nuovi movimenti sociali[modifier | modifier le wikicode]

I nuovi movimenti sociali sono forme di azione collettiva che spesso emergono in risposta a specifici problemi sociali. Non sono necessariamente strutturati attorno a organizzazioni formali, ma comunque mobilitano un gran numero di persone attorno a temi o questioni particolari. Questi movimenti possono riguardare una varietà di questioni, come l'ambiente, i diritti delle donne, i diritti LGBTQ+, il razzismo, la giustizia sociale e molte altre. Spesso utilizzano tattiche non convenzionali come dimostrazioni di massa, sit-in, boicottaggi e campagne di disobbedienza civile per attirare l'attenzione sulle loro richieste. Grazie alla loro capacità di mobilitare un gran numero di persone, i nuovi movimenti sociali possono esercitare una notevole pressione sui decisori politici e influenzare l'agenda politica. In questo modo, svolgono un ruolo essenziale nel formare l'opinione pubblica e nell'evidenziare i principali problemi sociali che altrimenti potrebbero essere ignorati o marginalizzati.

Movimenti come quello antinucleare o antiglobalizzazione sono buoni esempi di questi nuovi movimenti sociali. Utilizzano metodi di azione diretta come le manifestazioni, a volte anche violente, per attirare l'attenzione su questioni spesso trascurate o evitate dal discorso politico tradizionale. Prendiamo il caso del movimento antinucleare. Questo movimento è emerso in risposta alle preoccupazioni per i pericoli e i rischi ambientali associati all'energia nucleare. Organizzando manifestazioni di massa e conducendo campagne di sensibilizzazione, è riuscito ad attirare l'attenzione del pubblico e dei politici su questi temi, influenzando così l'agenda politica. Anche i movimenti anti-globalizzazione, che sostengono una forma di globalizzazione più giusta ed equa, hanno utilizzato tattiche simili. Spesso organizzano manifestazioni di massa in occasione dei vertici del G8 o del G20, ad esempio, per esprimere la loro opposizione alle politiche economiche neoliberiste ed evidenziare le crescenti disuguaglianze. Questi movimenti sono riusciti a porre le loro preoccupazioni al centro del dibattito pubblico, nonostante il fatto che spesso affrontino questioni generalmente ignorate dai canali politici tradizionali.

Le ipotesi principali discusse in questa sede riguardano il tipo di manifestazione che ha maggiori probabilità di influenzare l'agenda politica. Sono state avanzate tre ipotesi principali:

  1. Frequenza delle proteste: questa ipotesi suggerisce che più frequentemente le proteste si verificano, più è probabile che spingano una questione in cima all'agenda politica. Ciò può essere dovuto alla costante attenzione dei media e alla persistente pressione dell'opinione pubblica che costringe i politici a prestare attenzione e a rispondere a questi problemi.
  2. Dimensione della manifestazione: secondo questa ipotesi, maggiore è il numero di partecipanti a una manifestazione, maggiore è la probabilità che la questione venga inserita nell'agenda. Una manifestazione massiccia può indicare una preoccupazione o un malcontento diffuso tra la popolazione, che può costringere i politici a prendere in considerazione questi problemi.
  3. Grado di violenza della manifestazione: questa ipotesi postula che la natura non convenzionale, non controllata, non autorizzata o addirittura violenta di una manifestazione possa aumentarne l'impatto. Infatti, queste manifestazioni tendono ad attirare una massiccia attenzione da parte dei media, che possono fare pressione sui politici affinché affrontino i problemi sollevati dai manifestanti. Tuttavia, va notato che la violenza nelle manifestazioni può anche provocare una reazione negativa e polarizzare ulteriormente il dibattito.

Queste ipotesi non si escludono a vicenda e possono tutte contribuire a determinare il grado di influenza che un movimento sociale può avere sull'agenda politica. È importante notare che anche altri fattori, come il contesto politico, la struttura dell'agenda politica e la reazione dei politici, possono giocare un ruolo in questo processo.

Ruolo dell'amministrazione[modifier | modifier le wikicode]

In questo contesto, le autorità svolgono un ruolo attivo nel fornire informazioni, analisi e raccomandazioni su varie questioni. Ciò può essere il risultato di ricerche proprie, di una revisione delle migliori pratiche internazionali o di una valutazione delle tendenze e delle sfide emergenti. Ad esempio, un dipartimento di salute pubblica può identificare un problema di salute pubblica emergente, come una nuova malattia o un aumento dei tassi di determinate condizioni di salute, e lavorare per inserire questo problema nell'agenda politica. Detto questo, l'amministrazione non lavora in modo isolato. Può lavorare in collaborazione con altri attori, come gruppi della società civile, organizzazioni non governative, ricercatori accademici e stakeholder del settore privato, per raccogliere informazioni, sviluppare analisi e formulare raccomandazioni politiche. Questa collaborazione può contribuire a rafforzare le competenze dell'amministrazione e a sostenere i suoi sforzi per inserire un tema nell'agenda politica. È anche importante notare che il governo ha la capacità di anticipare i problemi prima che diventino crisi. Ciò è particolarmente importante in settori come la salute pubblica, la sicurezza nazionale, l'ambiente e l'economia, dove l'individuazione e la gestione tempestiva dei problemi possono prevenire danni gravi e costosi. Infine, il governo può anche svolgere un ruolo nel definire il modo in cui un problema viene compreso e gestito. Ciò può influenzare il modo in cui il problema viene percepito dall'opinione pubblica, dai decisori politici e da altri attori, che a loro volta possono influenzare il modo in cui il problema viene affrontato politicamente.

Nel campo della salute pubblica, l'amministrazione svolge un ruolo essenziale nella definizione delle politiche di profilassi. Ad esempio, per affrontare il problema della tossicodipendenza, l'amministrazione può istituire programmi di prevenzione e sensibilizzazione, stabilire politiche per il trattamento e il sostegno dei tossicodipendenti e lavorare per ridurre l'offerta e la domanda di droghe illecite. Allo stesso modo, per combattere i problemi di salute associati al fumo e al consumo di alcol, l'autorità può organizzare campagne di sensibilizzazione per informare il pubblico dei rischi associati a questi comportamenti, promuovere alternative più sane, attuare politiche fiscali e normative per ridurre il consumo e offrire risorse per aiutare coloro che desiderano smettere di fumare o ridurre il consumo di alcol. In breve, l'amministrazione, grazie alle sue competenze e alla sua capacità di raccogliere e analizzare le informazioni, svolge un ruolo cruciale nella definizione e nell'attuazione delle politiche di salute pubblica volte a prevenire e gestire i problemi di salute.

Gli alti funzionari pubblici, per la loro posizione all'interno dell'amministrazione, hanno spesso un accesso privilegiato e diretto ai decisori politici. Il loro ruolo all'interno dei ministeri consente loro di comunicare direttamente con i membri del governo, spesso attraverso il capo dipartimento che è un membro del collegio governativo o dell'esecutivo. Di conseguenza, questi alti funzionari pubblici possono essere in grado di attirare l'attenzione dei responsabili politici su questioni specifiche, incoraggiare l'inclusione di tali questioni nell'agenda politica e partecipare alla formulazione delle politiche per affrontarle. Possono essere particolarmente efficaci nel promuovere questioni su cui hanno una particolare competenza o che sono particolarmente rilevanti per la loro area di responsabilità. Va notato, tuttavia, che la capacità dei funzionari pubblici di alto livello di influenzare l'agenda politica può variare a seconda di una serie di fattori, tra cui il contesto politico, la natura del problema in questione e il grado di attenzione che i responsabili politici prestano alla questione.

L'adozione dell'euro come moneta unica all'interno dell'Unione europea è un buon esempio dell'importanza dell'anticipazione interna nella formulazione dell'agenda politica. In questo caso, la Commissione europea, in qualità di organo esecutivo dell'UE, ha svolto un ruolo fondamentale nello sviluppo e nella promozione dell'idea dell'euro. Ha individuato i potenziali benefici di una moneta unica - come la facilitazione del commercio e degli investimenti tra gli Stati membri dell'UE, la stabilizzazione dei prezzi e la prevenzione delle fluttuazioni valutarie - e si è adoperata per convincere i responsabili politici e l'opinione pubblica della necessità di tale moneta. Tutto ciò è avvenuto senza la pressione dei movimenti sociali, dei media o di specifici gruppi politici. Si è trattato invece di un'iniziativa ampiamente tecnocratica, basata su competenze economiche e sulla previsione di problemi futuri che l'euro avrebbe potuto contribuire a risolvere. Tuttavia, va notato che l'adozione dell'euro non è stata priva di controversie e ha sollevato molti dibattiti politici ed economici, sia prima che dopo la sua attuazione. Nonostante ciò, l'euro è diventato una realtà, dimostrando il potere dell'anticipazione interna nel definire l'agenda politica.

Le organizzazioni internazionali hanno spesso una grande influenza nel definire l'agenda politica, anche a livello nazionale. Ciò è particolarmente vero in settori come l'ambiente, la salute pubblica, i diritti umani e l'economia, dove i problemi non conoscono confini nazionali e richiedono un'azione coordinata su scala globale. Ad esempio, l'Organizzazione Mondiale della Sanità (OMS) svolge un ruolo importante nell'evidenziare i problemi di salute pubblica e nel promuovere le politiche necessarie per affrontarli. Allo stesso modo, gli accordi sul cambiamento climatico, come l'Accordo di Parigi, sono ampiamente influenzati dal lavoro del Gruppo intergovernativo di esperti sul cambiamento climatico (IPCC), un'organizzazione internazionale. Queste organizzazioni internazionali hanno spesso un impatto importante sull'agenda politica nazionale, evidenziando problemi che possono essere ignorati o minimizzati a livello nazionale e proponendo soluzioni che richiedono un'azione su scala internazionale. Tuttavia, la loro influenza varia in base agli specifici contesti politici e culturali dei diversi Paesi e la loro capacità di "imporre" la propria agenda può essere limitata dalla resistenza locale e dalle priorità nazionali.

Organizzazioni internazionali come l'Organizzazione per la Cooperazione e lo Sviluppo Economico (OCSE) e l'Unione Europea (UE) possono esercitare una notevole influenza sulle politiche interne dei Paesi membri e non. Queste organizzazioni possono esercitare pressioni politiche ed economiche per incoraggiare riforme e cambiamenti politici. Nel caso della Svizzera, Paese noto per il suo settore bancario privato e per le severe leggi sul segreto bancario, l'OCSE e l'UE hanno esercitato pressioni per una maggiore trasparenza fiscale. Queste organizzazioni internazionali hanno sottolineato la necessità di una maggiore cooperazione internazionale in materia fiscale per combattere l'evasione e la frode fiscale. In risposta a queste pressioni, la Svizzera ha dovuto intraprendere riforme per conformarsi agli standard internazionali. Ciò ha portato a una revisione delle leggi sul segreto bancario e all'introduzione di nuovi regolamenti per migliorare la trasparenza e la cooperazione fiscale. Questo è un chiaro esempio di come l'agenda politica interna di un Paese possa essere influenzata dalle pressioni internazionali.

Per capire perché una particolare questione domina l'agenda politica è necessario analizzare come la questione è stata costruita, modellata e promossa da vari attori. Questi attori possono essere, tra gli altri, politici, gruppi di interesse, organizzazioni non governative, media e organizzazioni internazionali. Ognuno di questi attori utilizza strategie specifiche per attirare l'attenzione su una questione. Ad esempio, possono cercare di drammatizzare un problema, semplificarlo per renderlo comprensibile, quantificarlo per illustrarne la portata o identificare una causa intenzionale per renderlo più concreto. Inoltre, questi attori possono utilizzare vari mezzi per inserire il loro problema nell'agenda politica. Possono organizzare manifestazioni, condurre campagne mediatiche, esercitare pressioni sui politici, proporre leggi o, in alcuni casi, ricorrere alla violenza. In breve, l'inserimento di un problema nell'agenda politica è il risultato di un processo complesso che coinvolge una moltitudine di attori e strategie. Ecco perché l'analisi di questo processo è fondamentale per capire perché alcune questioni ricevono più attenzione di altre.

Caso di studio: il dibattito sulla pena di morte negli Stati Uniti[modifier | modifier le wikicode]

Identificazione del dibattito[modifier | modifier le wikicode]

La pena di morte negli Stati Uniti è un esempio di come uno Stato usi la sua legittimità per esercitare una forma estrema di violenza. Max Weber, famoso sociologo, definì che lo Stato ha il monopolio della violenza legittima. Egli propose che questo esercizio della violenza può assumere molte forme, tra cui la guerra, l'imposizione di tasse e, in alcune giurisdizioni, l'esecuzione di condanne a morte. La pena di morte è quindi un riflesso della capacità dello Stato di esercitare la violenza in modo legale e accettato. Ciò non significa, tuttavia, che il suo uso sia privo di controversie. Negli Stati Uniti, la pena di morte è stata a lungo oggetto di un intenso dibattito pubblico, con argomenti a favore e contro il suo utilizzo.

Frank Baumgartner, Suzanna De Boef e Amber Boydstun, nel loro libro del 2008 "The Decline of the Death Penalty and the Discovery of Innocence" (Il declino della pena di morte e la scoperta dell'innocenza), analizzano il modo in cui la questione della pena di morte viene costruita e dibattuta negli Stati Uniti.[2] Essi esplorano i diversi modi in cui questo argomento viene discusso, come gli americani percepiscono la pena di morte e come queste diverse definizioni del problema possono avere un impatto sulla politica penale, in particolare sul numero di condanne a morte e di esecuzioni eseguite ogni anno. Gli autori suggeriscono che la percezione della pena di morte è modellata da una serie di fattori, tra cui gli atteggiamenti individuali, i fattori sociali e culturali, le rappresentazioni dei media e le narrazioni politiche dominanti. Ad esempio, in alcuni casi la pena di morte può essere vista come un deterrente necessario contro i crimini gravi. In altri, invece, è vista come una violazione dei diritti umani o una pratica ingiusta che può portare all'esecuzione di persone innocenti. Inoltre, Baumgartner e colleghi notano che il dibattito sulla pena di morte si è evoluto nel tempo. Più di recente, si è affermata una narrativa incentrata sull'innocenza, con una maggiore attenzione ai casi in cui le persone condannate a morte sono state scagionate grazie a nuove prove o al test del DNA. Ciò ha contribuito a ridurre le esecuzioni e a mettere in discussione l'efficacia e l'equità della pena di morte. In definitiva, la loro analisi suggerisce che il modo in cui la pena di morte viene definita e discussa ha un impatto significativo sulla sua applicazione e accettabilità nella società americana.

La storia di Anthony Hinton è uno degli esempi più eclatanti di persone ingiustamente condannate a morte. Accusato di due omicidi nel 1985 in Alabama, Hinton ha trascorso quasi trent'anni nel braccio della morte prima di essere finalmente rilasciato nel 2015, dopo che nuove analisi balistiche hanno dimostrato la sua innocenza. Questo caso evidenzia diversi problemi fondamentali della pena di morte. Da un lato, c'è il rischio molto concreto di giustiziare persone innocenti. Come dimostra il caso di Hinton, possono verificarsi errori giudiziari e persone possono trascorrere decenni in prigione, o addirittura essere giustiziate, per crimini che non hanno commesso. D'altra parte, il caso di Hinton evidenzia anche problemi più ampi di giustizia penale, tra cui il fatto che i poveri e le minoranze sono spesso svantaggiati. Hinton è stato inizialmente condannato sulla base di prove balistiche errate, e non è stato in grado di pagare un esperto indipendente per contestare queste prove durante il processo iniziale. Nel complesso, la storia di Anthony Hinton è un potente promemoria dei problemi che circondano la pena di morte e sottolinea perché è così importante avere un dibattito informato e ricco di sfumature su questo argomento.

L'approccio adottato da Baumgartner e dai suoi colleghi rientra nell'ambito della sociologia della conoscenza, che analizza il modo in cui i problemi sociali vengono percepiti, costruiti e interpretati dai diversi soggetti interessati. Concentrandosi sulla rappresentazione della pena di morte nella stampa, essi mirano a capire come si formano e si modificano le opinioni pubbliche sulla pena di morte e come queste percezioni influenzino poi la politica penale. Da questo punto di vista, la stampa svolge un ruolo chiave come mediatore tra la società e i decisori politici. I media selezionano, evidenziano e interpretano alcuni aspetti della realtà sociale, influenzando così la percezione del pubblico su questioni specifiche. Ad esempio, il modo in cui i media trattano i casi di persone innocenti condannate a morte può sensibilizzare l'opinione pubblica sulla possibilità di errori giudiziari e generare sostegno per la riforma della pena di morte. Baumgartner e colleghi suggeriscono che questa dinamica ha giocato un ruolo significativo nel graduale declino del sostegno alla pena di morte negli Stati Uniti. Quando gli errori giudiziari e i casi di innocenti nel braccio della morte hanno iniziato ad attirare l'attenzione dei media, la percezione pubblica della pena di morte ha iniziato a cambiare, portando a una crescente pressione per la sua riforma.

Il processo di creazione di una politica pubblica è raramente lineare e viene spesso rappresentato come un ciclo. Questo ciclo comprende tipicamente le fasi di identificazione del problema, sviluppo della politica, processo decisionale, attuazione e valutazione. Tuttavia, è importante notare che queste fasi non sono necessariamente sequenziali e possono spesso sovrapporsi o ripetersi. Ad esempio, la valutazione di una politica può rivelare nuovi problemi o aspetti inaspettati del problema originale, portando a una riformulazione del problema e a una nuova serie di politiche per affrontarlo. È questo il caso della politica sulla pena di morte negli Stati Uniti, come dimostra lo studio di Baumgartner e colleghi. Mentre il dibattito iniziale sulla pena di morte si è concentrato sul suo ruolo di deterrente per il crimine, l'emergere di storie di alto profilo su persone innocenti nel braccio della morte ha portato a una riformulazione del problema. Invece di concentrarsi sulla deterrenza, il dibattito si è rivolto sempre più alla questione della giustizia e dell'infallibilità del sistema giudiziario. Questo illustra come la valutazione e il feedback possano portare a una riformulazione del problema e a un cambiamento nel contenuto delle politiche pubbliche, portando a quella che può essere vista come una "spirale" piuttosto che un ciclo lineare di politiche pubbliche.

Impostazione dell'agenda e analisi empirica[modifier | modifier le wikicode]

La questione della pena di morte negli Stati Uniti rimane un argomento di dibattito pubblico e di politica in continua evoluzione. Sebbene molte giurisdizioni abbiano abolito la pena di morte o dichiarato una moratoria sul suo uso, altre continuano ad applicarla. Le storie di detenuti del braccio della morte che sono stati successivamente scagionati e rilasciati sollevano preoccupazioni sull'infallibilità del sistema giudiziario, e queste storie hanno messo in discussione la pena di morte come forma di giustizia. Ciò ha portato a una riformulazione della questione della pena di morte, spostando il discorso pubblico dalla deterrenza penale a questioni di giustizia e di errore giudiziario. Questo è un ottimo esempio di come le questioni di politica pubblica siano spesso reimpostate e ridefinite nel tempo, in risposta al cambiamento degli atteggiamenti sociali, delle prove e degli eventi attuali.

Numero di Paesi che hanno abolito la pena di morte.

Questo grafico mostra il numero di Paesi che hanno gradualmente abolito la pena di morte, e possiamo notare che è proprio a partire dagli anni '60 che c'è stato un aumento quasi esponenziale del numero di Paesi che hanno rinunciato all'uso della violenza legittima dello Stato sotto forma di esecuzione. È interessante notare che negli ultimi decenni molti Paesi hanno abbandonato la pena di morte. Secondo Amnesty International, alla fine del 2020, 108 Paesi avevano completamente abolito la pena di morte per legge per tutti i reati, mentre 144 Paesi avevano abolito la pena di morte per legge o nella pratica. Tuttavia, la pena di morte rimane in vigore in alcuni Paesi, tra cui gli Stati Uniti, spesso citati come un'eccezione tra le democrazie occidentali. Tuttavia, anche negli Stati Uniti si registra una tendenza all'abolizione, almeno a livello statale. Diversi Stati hanno abolito la pena di morte o dichiarato una moratoria sul suo uso. È anche importante notare che l'opinione pubblica statunitense sulla pena di morte si è evoluta nel tempo. Sebbene la maggioranza degli americani sia ancora favorevole alla pena di morte per i condannati per omicidio, questo sostegno è diminuito negli ultimi decenni. I cambiamenti nell'opinione pubblica, insieme alle crescenti prove di errori e pregiudizi nell'applicazione della pena di morte, potrebbero portare a una riconsiderazione più approfondita della pena di morte negli Stati Uniti negli anni a venire.

Numero di esecuzioni negli Stati Uniti.

La politica della pena di morte negli Stati Uniti ha attraversato diverse fasi. Negli anni '60 e '70, la pena di morte è diventata una questione molto controversa negli Stati Uniti. I dubbi sulla sua costituzionalità portarono a un arresto temporaneo delle esecuzioni. Nel 1972, nella causa Furman contro Georgia, la Corte Suprema degli Stati Uniti stabilì che il modo in cui veniva eseguita la pena di morte costituiva una punizione crudele e inusuale, in violazione dell'Ottavo Emendamento della Costituzione degli Stati Uniti. Di conseguenza, tutte le condanne a morte furono sospese. Tuttavia, nel 1976, la Corte Suprema ha ripristinato la pena di morte nella causa Gregg contro Georgia, affermando che non era incostituzionale di per sé, ma che la sua applicazione doveva essere modificata per eliminare l'arbitrarietà del processo decisionale. Di conseguenza, le esecuzioni sono riprese. Da allora, il numero di esecuzioni è aumentato, raggiungendo un picco negli anni '90 prima di iniziare a diminuire. Sempre più Stati americani hanno abolito la pena di morte o dichiarato una moratoria sul suo uso. Allo stesso tempo, il dibattito sull'equità e l'efficacia della pena di morte continua.

Frank Baumgartner e i suoi colleghi hanno concentrato la loro analisi sul periodo che va dal 1960 al 2010 per esaminare il modo in cui la questione della pena di morte è stata discussa e affrontata negli Stati Uniti. Durante questo periodo, diversi Paesi del mondo hanno abbandonato la pena di morte, in netto contrasto con la situazione degli Stati Uniti, dove la pena capitale è rimasta una pratica legale. Questo periodo è stato segnato anche da importanti cambiamenti nel modo in cui la questione della pena di morte è stata formulata e discussa. I ricercatori hanno cercato di capire come la questione è stata inquadrata nel dibattito pubblico, come è cambiata la percezione della pena di morte nel tempo e come queste trasformazioni hanno influenzato le politiche e le pratiche della pena di morte. Analizzando i discorsi dei media, le decisioni legali e i dati sulle esecuzioni e sulle condanne a morte, hanno cercato di determinare come la problematizzazione della pena di morte abbia influenzato la sua evoluzione e il suo utilizzo negli Stati Uniti.

Esecuzioni per stato americano: 1977-2007

Il tasso di esecuzione della pena di morte negli Stati Uniti varia notevolmente da uno Stato all'altro, riflettendo le diverse politiche e i diversi atteggiamenti nei confronti di questa pratica. Ad esempio, tra il 1977 e il 2007, il Texas ha giustiziato 279 persone, un numero significativamente maggiore rispetto alla maggior parte degli altri Stati. Al contrario, Stati come l'Alaska e le Hawaii non hanno effettuato alcuna esecuzione nello stesso periodo. È importante notare che il numero di esecuzioni deve essere considerato in relazione al numero di condanne a morte. In altre parole, un numero elevato di esecuzioni in uno Stato può riflettere non solo una maggiore propensione all'uso della pena di morte, ma anche una maggiore propensione a eseguire condanne a morte. Queste variazioni tra gli Stati illustrano come le questioni di politica pubblica, comprese quelle relative alla pena capitale, possano essere influenzate da fattori locali e regionali, come l'atteggiamento dell'opinione pubblica, la legislazione statale e l'etica dei sistemi giudiziari locali.

Popolazione nel braccio della morte ed esecuzioni dal 1976.

È importante sottolineare la grande disparità tra gli Stati americani in termini di esecuzione della pena di morte. Prendiamo il Texas e la California, due Stati con atteggiamenti molto diversi in materia. In Texas, dal 1977 al 2007, su 392 persone condannate a morte o nel braccio della morte, 379 sono state giustiziate, cioè circa il 96%. Ciò significa che una volta emessa una condanna a morte, questa viene eseguita quasi sistematicamente. In California, invece, sebbene un gran numero di persone sia condannato a morte o nel braccio della morte, le esecuzioni sono relativamente rare. Infatti, solo il 2% circa dei condannati a morte viene giustiziato. Ciò dimostra che, nonostante la presenza della pena di morte nell'ordinamento giuridico, la sua applicazione varia notevolmente da uno Stato all'altro. Ciò può essere dovuto a una serie di fattori, tra cui le differenze nella filosofia giuridica, l'atteggiamento dell'opinione pubblica e i processi politici e legali specifici di ogni Stato.

Nel loro studio, Baumgartner e i suoi colleghi hanno esaminato l'impatto di una nuova prospettiva sulla pena di morte, che potrebbe essere definita "la scoperta dell'innocenza". Grazie a progressi come il test del DNA, è stato dimostrato che molte persone nel braccio della morte sono in realtà innocenti. Ciò solleva la scioccante possibilità che siano state giustiziate persone innocenti. Questa prova scientifica dell'innocenza di alcuni condannati a morte rappresenta un cambiamento significativo nel modo in cui il problema viene percepito. Questo cambiamento cognitivo potrebbe avere conseguenze di vasta portata sulle pratiche di esecuzione. In altre parole, la scoperta che alcuni condannati a morte sono innocenti ha portato a una rivalutazione del problema della pena di morte. Questa nuova prospettiva potrebbe portare a un minor numero di esecuzioni e a una più ampia riforma del sistema di giustizia penale.

Baumgartner e i suoi colleghi hanno studiato come il concetto di innocenza, introdotto in parte dalle scuole di legge che cercavano di rivedere i processi dei detenuti del braccio della morte, abbia avuto un impatto significativo. Queste revisioni giudiziarie hanno spesso rivelato che alcuni detenuti del braccio della morte erano stati processati ingiustamente, senza prove sufficienti o addirittura nonostante l'evidenza empirica del contrario. Mettendo in luce questi problemi, hanno scoperto che il sistema è difettoso e ingiusto e che vengono giustiziati degli innocenti. Evidenziando e pubblicizzando questa nuova definizione del problema, sono riusciti a influenzare sia l'opinione pubblica sia il processo politico, che alla fine ha avuto un impatto sulle decisioni prese dalle giurie durante i processi. Questa trasformazione della percezione della pena di morte sottolinea il potere del problem-building di cambiare il modo in cui un problema viene affrontato e risolto. Cambiando il quadro di riferimento attraverso il quale viene vista la pena di morte, sono riusciti a influenzare non solo l'opinione pubblica, ma anche le decisioni legali prese nei tribunali.

Nella loro ricerca, Baumgartner e i suoi colleghi hanno dimostrato che l'argomento della "scoperta dell'innocenza", cioè il rischio di giustiziare persone innocenti, non è solo il più potente ma anche il più recente nel dibattito sulla pena di morte. Inoltre, suggeriscono che è probabilmente l'argomento che ha avuto il maggiore impatto sulle decisioni effettive sulle esecuzioni. Ha portato a una nuova riflessione sull'applicazione della pena di morte e ha alimentato un intenso dibattito pubblico e politico. L'idea che ci possano essere errori nel sistema giudiziario, che portano all'esecuzione di persone innocenti, ha cambiato il modo in cui molte persone vedono la pena di morte. La forza di questa argomentazione sottolinea il potere delle cornici del problema di influenzare gli atteggiamenti e le politiche pubbliche. Ridefinendo la questione della pena di morte in termini di rischi di ingiustizia, sono riusciti ad avere un impatto considerevole sul modo in cui la questione viene percepita e affrontata.

Analisi del contenuto del dibattito[modifier | modifier le wikicode]

Nel loro studio, Baumgartner e colleghi hanno condotto un'analisi approfondita del contenuto degli articoli di stampa relativi alla pena di morte. Hanno esaminato articoli del New York Times e di altre fonti di stampa nazionali e statali, a partire dal 1960. In totale, hanno identificato e analizzato circa 4.000 articoli sulla pena di morte. Per ogni articolo, hanno determinato se l'autore fosse favorevole o contrario alla pena di morte e su quali basi o argomenti avesse assunto questa posizione. Questo metodo, noto come approccio induttivo, ha permesso di evitare l'imposizione di categorie predefinite e di esplorare più apertamente gli argomenti utilizzati nel dibattito. Dopo aver raccolto ed esaminato le argomentazioni avanzate dagli autori, le hanno raggruppate in 65 categorie generali. Questo metodo ha permesso di comprendere meglio la diversità delle prospettive sulla pena di morte e di identificare gli argomenti più frequentemente utilizzati a favore e contro la sua applicazione.

Codificando questi 4.000 articoli e le argomentazioni in essi contenute, sono stati in grado di vedere l'importanza relativa attribuita ai diversi argomenti. Questi tre argomenti rappresentano temi importanti nel dibattito sulla pena di morte:

  • Efficacia - Questo argomento sostiene che la pena di morte ha un effetto deterrente sul crimine. L'idea è che se le persone sanno di poter essere giustiziate per certi crimini, ci penseranno due volte prima di commetterli.
  • Moralità - Questo argomento solleva la questione della moralità dell'uccisione da parte dello Stato come forma di punizione. I sostenitori di questa tesi ritengono che, anche se una persona ha ucciso, ciò non rende morale che lo Stato uccida per rappresaglia.
  • Equità - Questo argomento mette in discussione l'equità del sistema giudiziario nell'applicazione della pena di morte. Si chiede se il processo di applicazione della pena di morte sia imparziale o se le persone ricche abbiano più probabilità di sfuggire alla pena di morte mentre le persone povere abbiano più probabilità di essere condannate.

Analizzando gli articoli di stampa, Baumgartner e i suoi colleghi sono riusciti a determinare l'importanza relativa di questi argomenti nel discorso pubblico sulla pena di morte.

Un'altra serie di argomenti aggiunge ulteriori dimensioni al dibattito sulla pena di morte:

  1. Costi - L'argomentazione finanziaria sottolinea gli alti costi associati all'attuazione della pena di morte, compresi i costi legali e di incarcerazione. Alcuni possono sostenere che il denaro speso per la pena di morte potrebbe essere speso meglio altrove, mentre altri possono suggerire alternative economicamente vantaggiose come la privatizzazione delle carceri.
  2. Metodi di esecuzione - I metodi di esecuzione sono stati oggetto di un acceso dibattito, soprattutto in relazione alla loro umanità. Alcuni sono preoccupati per i metodi di esecuzione potenzialmente crudeli o disumani.
  3. Pressione internazionale - Con l'abbandono della pena di morte da parte di molti Paesi, gli Stati Uniti si trovano sotto una crescente pressione internazionale per fare lo stesso. Anche l'immagine degli Stati Uniti come democrazia viene messa in discussione a causa del mantenimento della pena di morte.

Dopo aver analizzato 4.000 articoli sulla pena di morte pubblicati a partire dal 1960 e aver individuato 65 argomenti distinti in questi testi, Baumgartner e il suo team hanno concluso che c'è stato un netto aumento dell'attenzione a questo tema, in particolare intorno al 2000. In quell'anno, il numero di articoli dedicati alla pena di morte ha superato i 200, rappresentando un picco di attenzione al tema da parte della stampa.

Numero di articoli sul New Y

È evidente che è aumentata in modo significativo la "salienza" di questo tema, ossia la sua importanza, la visibilità e la priorità attribuitagli nei dibattiti dei media. Ciò è particolarmente sorprendente se si pensa che in un solo anno sono stati pubblicati quasi 250 articoli, il che significa che due giorni su tre si parla di questo argomento. Questa crescita di attenzione è la più significativa e si è verificata soprattutto intorno al 2000. Un altro picco notevole si è avuto negli anni '70, durante i dibattiti sulla costituzionalità della pena di morte. Di conseguenza, mai dai primi anni Sessanta la pena di morte è stata discussa nella misura in cui lo è stata in questo periodo degli anni Duemila.

Questo forte aumento dell'attenzione dei media alla pena di morte negli anni 2000 è altamente rivelatore delle dinamiche sociali e politiche del periodo. Indica non solo una crescente consapevolezza dei problemi inerenti alla pena di morte, ma anche un acceso dibattito pubblico sulla questione. Gli anni Duemila sono stati segnati da importanti progressi tecnologici, come lo sviluppo del DNA per dimostrare l'innocenza dei detenuti nel braccio della morte, che possono aver contribuito a questo aumento dell'attenzione. Inoltre, i problemi sistemici del sistema giudiziario - come la discriminazione razziale e socio-economica - sono diventati sempre più visibili, portando a una maggiore critica della pena di morte. Inoltre, l'elevato numero di articoli suggerisce un tentativo da parte dei media di sensibilizzare l'opinione pubblica su questi temi, che potrebbe avere un impatto sull'opinione pubblica e, di conseguenza, sulla politica. Ciò evidenzia il ruolo potente che i media possono svolgere nel plasmare l'opinione pubblica e il dibattito politico. Infine, il fatto che l'attenzione alla pena di morte non sia più così alta dagli anni '70 indica che il dibattito sulla pena di morte negli Stati Uniti è ciclico, con periodi di intensa attenzione seguiti da periodi di relativo silenzio. Ciò può riflettere i cambiamenti nelle priorità politiche e sociali nel corso del tempo.

Crescita del concetto di "innocenza": un nuovo quadro di riferimento.

Questa analisi degli articoli di stampa dimostra il potere del cosiddetto "framing" nella comunicazione. Il framing, in questo contesto, si riferisce al modo in cui un argomento o una questione viene presentato dai media, che può influenzare il modo in cui il pubblico percepisce e comprende tale questione. Nel caso della pena di morte negli Stati Uniti, la questione dell'innocenza è diventata il framing dominante nei primi anni 2000. Ciò significa che i media hanno iniziato a presentare la pena di morte non semplicemente come una questione di giustizia o di deterrenza, ma come una questione di potenziale innocenza o colpevolezza. L'enfasi sull'innocenza sottolinea l'idea che il sistema giudiziario può commettere errori e che questi errori possono avere conseguenze letali. Questo approccio ha avuto un impatto significativo sulla percezione della pena di morte da parte dell'opinione pubblica. Ritraendo la pena di morte dal punto di vista dell'innocenza, i media hanno contribuito a sensibilizzare l'opinione pubblica sulla possibilità di errori giudiziari e sulla potenziale ingiustizia della pena di morte. È importante notare che questo spostamento di attenzione non è necessariamente il risultato di una strategia deliberata da parte dei media. Può anche essere il prodotto di cambiamenti nella società, come l'introduzione di nuove tecnologie (come il test del DNA) o l'ascesa di movimenti sociali (come il movimento per l'abolizione della pena di morte). Tuttavia, una volta che un certo framing diventa dominante, può avere un effetto a catena, come suggerisce il fatto che la questione dell'innocenza è rimasta il tema dominante nella copertura mediatica della pena di morte.

Analisi del tono del dibattito[modifier | modifier le wikicode]

Analizzando il tono di un articolo, i ricercatori possono determinare se l'articolo è a favore della pena di morte (tono positivo), contro la pena di morte (tono negativo) o neutrale (né positivo né negativo). Questa analisi del tono può fornire preziose indicazioni sugli atteggiamenti e le opinioni espresse dai media riguardo alla pena di morte. Ad esempio, una predominanza di articoli con un tono negativo potrebbe indicare una tendenza generale a criticare la pena di morte. Al contrario, una maggioranza di articoli con un tono positivo potrebbe riflettere un sostegno generale alla pena di morte. L'analisi del tono può anche rivelare come gli atteggiamenti e le opinioni possano cambiare nel tempo. Ad esempio, se il tono degli articoli sulla pena di morte diventa sempre più negativo nel tempo, ciò potrebbe indicare un cambiamento nell'opinione pubblica contro la pena di morte. Va notato che il tono di un articolo può essere influenzato da vari fattori, come l'inquadramento dell'argomento (ad esempio, se l'articolo si concentra sull'innocenza), gli atteggiamenti e le opinioni dell'autore e il pubblico di riferimento dell'articolo.

"Tono della copertura mediatica: opposizione crescente.

Questo grafico, che analizza il tono degli articoli dal 1960 al periodo più recente, mostra un equilibrio abbastanza uniforme tra opinioni "pro" e "contro" la pena di morte. In effetti, non predomina una direzione chiara, il che illustra una posizione abbastanza neutrale sul tema. Tuttavia, al culmine dell'attenzione negli anni 2000, la situazione è cambiata radicalmente. La questione dell'innocenza è diventata il fulcro del dibattito e la posizione di coloro che si oppongono alla pena di morte si è affermata con decisione. Durante questo periodo, il tono degli articoli è diventato nettamente negativo nei confronti della pena di morte, un atteggiamento mai visto prima. Questo periodo ha segnato una notevole trasformazione storica nel dibattito sulla pena di morte. In effetti, sono pochi i casi in cui una ridefinizione così profonda della questione ha portato a un cambiamento così radicale nell'atteggiamento e nella posizione degli attori coinvolti.

Durante il picco di attenzione intorno al 2000, il dibattito sulla pena di morte era fortemente influenzato dall'argomento dell'innocenza. La possibilità di giustiziare persone innocenti ha dato una svolta particolare alle discussioni, accentuando il tono negativo degli articoli sulla pena di morte. Questo sviluppo è del tutto eccezionale nella storia del dibattito sulla pena di morte. Dimostra l'influenza che un argomento forte può avere sull'opinione pubblica e come un singolo aspetto del dibattito (in questo caso, l'innocenza) possa trasformare il modo in cui la questione viene percepita e discussa. Si può notare che, nonostante le fluttuazioni dell'opinione pubblica e del dibattito sulla pena di morte nel corso dei decenni, la questione dell'innocenza ha avuto un impatto considerevole. Ciò evidenzia l'importanza dell'equità e della giustizia nel nostro sistema giudiziario e come questi valori possano influenzare l'opinione su questioni complesse e controverse come la pena di morte.

Sulla base di queste tre osservazioni, Baumgartner et al. sostengono che il quadro dell'innocenza ha soppiantato altri modi di guardare alla questione. Questo inquadramento dell'innocenza ha un notevole fascino, in quanto comprende e riunisce questioni precedentemente disgiunte. In particolare, mette in luce le disuguaglianze nella giustizia che esistono tra cittadini bianchi e neri negli Stati Uniti, tra ricchi e poveri e tra chi può permettersi avvocati competenti e chi no.

Il quadro dell'innocenza si concentra su una questione fondamentale: quella dell'errore giudiziario. Implica che chiunque sia condannato a morte potrebbe essere innocente, e quindi qualsiasi atto di esecuzione potrebbe essere un omicidio colposo da parte dello Stato. Questa idea ha una forte forza persuasiva, perché evoca un'ingiustizia profonda e irreversibile che può colpire chiunque, indipendentemente dalla razza, dalla classe sociale o dallo status giuridico. Tuttavia, sottolineando la potenziale innocenza di coloro che si trovano nel braccio della morte, questo quadro evidenzia anche le disuguaglianze strutturali che esistono nel sistema giudiziario americano. Ad esempio, è ampiamente riconosciuto che gli individui provenienti da ambienti svantaggiati, in particolare i cittadini di colore, sono rappresentati in modo sproporzionato tra i condannati a morte. Allo stesso modo, la qualità della rappresentanza legale può variare notevolmente a seconda della capacità finanziaria dell'imputato. In effetti, il quadro dell'innocenza suggerisce che queste disuguaglianze possono portare a errori giudiziari e, di conseguenza, all'esecuzione di persone innocenti. In questo senso, offre un punto di convergenza per le varie critiche al sistema della pena di morte e fornisce un quadro più ampio dell'ingiustizia e dell'iniquità insite in questa pratica. L'inquadramento dell'innocenza non si oppone quindi solo alla pena di morte in quanto tale, ma anche alle disuguaglianze socio-economiche e razziali che ne sono alla base.

Valutazione dell'impatto cognitivo del dibattito[modifier | modifier le wikicode]

L'analisi di Baumgartner e dei suoi colleghi mostra che l'aumento del framing dell'innocenza nel discorso dei media ha avuto un impatto tangibile sul modo in cui la pena di morte viene applicata negli Stati Uniti. È una manifestazione del potere dei media di plasmare non solo l'opinione pubblica, ma anche le politiche pubbliche e le pratiche giudiziarie. La maggiore consapevolezza del rischio di giustiziare un innocente, alimentata dal discorso dei media, ha aumentato la pressione sulla magistratura affinché eserciti una maggiore diligenza nei casi di pena di morte. Ciò si è manifestato in una riduzione del numero di condanne a morte e di esecuzioni. Ha anche portato a un aumento del numero di revisioni e scagionamenti di condanne a morte. Inoltre, questa maggiore attenzione alla potenziale innocenza dei detenuti del braccio della morte ha alimentato un più ampio movimento politico contro la pena di morte. Questo movimento ha contribuito a modifiche legislative in alcuni Stati americani volte ad abolire o limitare l'uso della pena di morte. Pertanto, l'evoluzione del discorso mediatico sulla pena di morte, con l'inquadramento dell'innocenza come elemento chiave, ha avuto un impatto significativo sulla politica della pena di morte e sulla prassi giudiziaria negli Stati Uniti.

Nel tentativo di stabilire una correlazione tra il cambiamento dell'inquadramento mediatico e il calo del numero di condanne a morte, Baumgartner e i suoi colleghi hanno utilizzato un sofisticato modello statistico per studiare questa relazione. Tenendo conto di variabili potenzialmente influenti, come i cambiamenti nell'opinione pubblica, il numero di omicidi e l'inerzia delle politiche pubbliche nei diversi Stati, hanno analizzato se il rinnovato framing della pena di morte, enfatizzando l'innocenza, avesse avuto un impatto sul numero di condanne a morte e di esecuzioni. Hanno concluso che la riorganizzazione del dibattito sulla pena di morte ha avuto un impatto significativo. Non solo ha portato a una riduzione del numero di condanne a morte e di esecuzioni, ma ha anche influenzato il modo in cui la pena di morte viene percepita e applicata. Questo studio evidenzia l'importanza dei contesti di discussione nella costruzione dei problemi sociali e come questi possano portare a cambiamenti significativi nelle politiche e nelle pratiche pubbliche.

I cambiamenti percepibili nel discorso dei media possono avere un impatto significativo sull'opinione pubblica e, di conseguenza, influenzare sia i legislatori sia le decisioni prese nel sistema giudiziario. Se il tema dell'innocenza è diventato dominante nei media, è molto probabile che questo abbia giocato un ruolo nel pensiero delle giurie popolari, dei giudici e persino dei legislatori al momento della revisione delle leggi. I legislatori, da parte loro, potrebbero essere stati spinti a rivalutare le leggi sulla pena di morte per ridurre al minimo il rischio di errori giudiziari. Inoltre, giudici e giurie potrebbero essere più cauti nell'applicare la pena di morte, dato che l'opinione pubblica è sempre più preoccupata per la questione dell'innocenza. In breve, questo cambiamento nell'inquadramento del dibattito sulla pena di morte ha molto probabilmente portato a una trasformazione non solo dell'opinione pubblica, ma anche del panorama legislativo e giudiziario.

Formulare una politica pubblica: definizione degli obiettivi e scelta degli strumenti[modifier | modifier le wikicode]

Una volta che un problema è salito in cima all'agenda politica, spetta alle autorità governative, in particolare al governo stesso, al parlamento e alla sua amministrazione, elaborare una serie di strategie e soluzioni nel tentativo di risolvere il problema al centro della politica pubblica in discussione.

La fase di formulazione o programmazione porta generalmente all'adozione di norme e leggi che possono comportare modifiche al diritto internazionale, emendamenti agli articoli costituzionali (come potrebbe accadere in seguito all'adozione di un'iniziativa popolare), leggi federali, decreti federali, decreti federali urgenti, nonché ordinanze o direttive. Tutti questi elementi costituiscono la base normativa dell'ordine pubblico.

Nell'esaminare il contenuto delle politiche pubbliche formulate dalle autorità politiche, ci concentriamo principalmente su tre elementi distinti.

  1. Obiettivi delle politiche pubbliche: sono gli obiettivi o i risultati desiderati che le politiche pubbliche intendono raggiungere. Definiscono il cambiamento o il miglioramento desiderato.
  2. Strumenti politici: sono i mezzi o gli strumenti utilizzati per raggiungere gli obiettivi prefissati. Questi strumenti possono assumere varie forme, come leggi, regolamenti, sussidi, incentivi, programmi di formazione, ecc.
  3. Disposizioni istituzionali o organizzative: determinano quali attori saranno responsabili dell'attuazione degli strumenti. Questi attori possono essere agenzie governative, organizzazioni non governative, aziende private, associazioni, ecc. Questi accordi specificano anche i ruoli, le responsabilità, le relazioni e le interazioni tra questi attori.

Definizione degli obiettivi di politica pubblica[modifier | modifier le wikicode]

Gli obiettivi di una politica pubblica sono la traduzione o la spiegazione della soluzione prevista per risolvere il problema individuato. In altre parole, riflettono la parte del problema che la politica pubblica intende risolvere. Poiché lo scopo di una politica pubblica è quello di risolvere un problema, gli obiettivi rendono esplicita la situazione ideale o lo stato di cose desiderato una volta che il problema è stato completamente o parzialmente risolto. La definizione degli obiettivi di una politica pubblica è fondamentale per il successo della sua attuazione. Gli obiettivi agiscono come una bussola, guidando tutti gli sforzi verso la situazione desiderata. Danno un significato chiaro alla politica, concentrano gli sforzi, allineano le varie parti interessate e misurano i progressi compiuti.

L'acronimo "SMART" viene spesso utilizzato per definire obiettivi chiari e raggiungibili. Sta per :

  • Specifico: l'obiettivo deve essere chiaro, preciso e facile da capire. Invece di dire "migliorare la qualità della vita", un obiettivo specifico potrebbe essere "ridurre il tasso di disoccupazione del 10% in 5 anni".
  • Misurabile: deve essere possibile misurare se l'obiettivo è stato raggiunto. A tal fine, è necessario definire indicatori specifici. Ad esempio, il tasso di disoccupazione potrebbe essere un indicatore per misurare il miglioramento della qualità della vita.
  • Realizzabile: L'obiettivo deve essere realistico e realizzabile, date le risorse e i vincoli esistenti. Dovrebbe essere una sfida, ma non impossibile da raggiungere.
  • Rilevante: L'obiettivo deve essere pertinente e in linea con le priorità e le strategie generali. Deve avere un impatto significativo sulla soluzione del problema.
  • Legato al tempo: L'obiettivo deve avere una scadenza chiara. Questo aggiunge un senso di urgenza e aiuta a pianificare e monitorare i progressi.

L'uso di obiettivi SMART può aiutare a concentrare gli sforzi, a facilitare la comunicazione e il monitoraggio dei progressi e a motivare le persone coinvolte. Tuttavia, è importante notare che la definizione di obiettivi SMART richiede un'attenta riflessione e pianificazione, oltre a una buona comprensione del problema da risolvere.

Nel contesto della lotta alla disoccupazione, un obiettivo politico chiaramente definito e credibile, come "ridurre del 5% nei prossimi cinque anni il tasso di persone in cerca di lavoro registrate presso gli uffici regionali di collocamento per i disoccupati di lunga durata non qualificati", svolge un ruolo essenziale nella formulazione e nell'orientamento delle politiche pubbliche.

Le ragioni sono molteplici:

  • Chiarisce gli obiettivi della politica: questo tipo di obiettivo rende esplicito ciò che la politica intende raggiungere. In questo caso, l'obiettivo è ridurre la disoccupazione tra i lavoratori non qualificati di lungo periodo.
  • Aiuta nella pianificazione e nell'attuazione: definendo obiettivi precisi, i responsabili politici, gli amministratori e gli stakeholder sanno dove indirizzare i loro sforzi. Le strategie, i programmi e le iniziative possono essere progettati per raggiungere questo obiettivo specifico.
  • Facilita il monitoraggio e la valutazione: un obiettivo quantificabile e circoscritto nel tempo, come una riduzione del 5% in cinque anni, consente di misurare i progressi e valutare l'efficacia della politica. I risultati possono essere confrontati con l'obiettivo per determinare se la politica è sulla buona strada per raggiungerlo.
  • Consente di rendere conto: con un obiettivo chiaro e misurabile, è più facile ritenere i responsabili politici e le istituzioni responsabili delle loro azioni e dei loro risultati. Se l'obiettivo non viene raggiunto, ci si può chiedere perché non sia stato raggiunto e cosa si può fare per migliorare la situazione.
  • Rende la politica più comprensibile per il pubblico: un obiettivo chiaramente dichiarato aiuta il pubblico a capire cosa la politica intende raggiungere e perché è importante. Questo può aiutare a costruire il sostegno pubblico per la politica e incoraggiare la partecipazione e la cooperazione.

In breve, la definizione di obiettivi chiari e specifici è un passo fondamentale per la creazione di politiche pubbliche efficaci e responsabili.

Le leggi sono spesso scritte in un linguaggio giuridico che può essere vago o difficile da capire per il pubblico non specializzato. Inoltre, per una serie di ragioni, i legislatori possono scegliere di indicare obiettivi ampi e generali piuttosto che specifici e misurabili. Ad esempio

  • Complessità dell'argomento: i problemi di politica pubblica possono essere complessi e multifattoriali, rendendo difficile la definizione di obiettivi chiari e semplici.
  • Diversità delle parti interessate: Le politiche pubbliche spesso coinvolgono un'ampia gamma di stakeholder con interessi e priorità diverse. Di conseguenza, gli obiettivi politici possono essere formulati in modo ampio per tenere conto di queste diverse prospettive.
  • Flessibilità: i legislatori possono scegliere di lasciare un certo margine di manovra nella formulazione degli obiettivi per consentire una certa flessibilità nell'attuazione delle politiche.
  • Considerazioni politiche: gli obiettivi delle politiche pubbliche possono essere influenzati da considerazioni politiche, tra cui il desiderio di raggiungere un compromesso o di evitare questioni controverse.

Tuttavia, è importante notare che la formulazione di obiettivi "non intelligenti" può rendere difficile la valutazione dell'efficacia della politica. Può anche creare problemi in termini di trasparenza e responsabilità. È quindi essenziale cercare di formulare obiettivi che siano il più possibile specifici, misurabili, raggiungibili, pertinenti e limitati nel tempo.

Il primo articolo della Legge federale sulla pianificazione del territorio stabilisce gli obiettivi: "La Confederazione, i Cantoni e i Comuni provvedono a misurare l'uso del territorio [...]". L'articolo 1 della Legge federale sulla protezione dell'ambiente recita: "La presente legge ha lo scopo di proteggere l'uomo, gli animali e le piante, le loro biocenosi e i loro biotopi da effetti nocivi o sconvenienti [...]". L'articolo 1 della Legge federale sull'energia recita: "Lo scopo della presente legge è di contribuire a un approvvigionamento energetico sufficiente, diversificato, sicuro ed economico, compatibile con la protezione dell'ambiente [...]". Questo è un buon esempio di come gli obiettivi di politica pubblica possano essere formulati nelle leggi in modo generale e meno specifico. Ogni obiettivo dichiarato in queste leggi è nobile e necessario, ma manca di specificità, misurabilità e una scadenza precisa, che è il cuore del concetto di obiettivi "SMART". Ad esempio:

  • Legge federale sulla pianificazione territoriale: l'obiettivo dichiarato è quello di garantire un "uso misurato del territorio". Si tratta di un obiettivo lodevole, ma cosa significa esattamente "uso misurato"? Come verrà misurato? Qual è la situazione ideale a cui si mira?
  • Legge federale sulla protezione dell'ambiente: L'obiettivo è quello di proteggere i vari elementi dell'ambiente "da interferenze dannose o inopportune". Anche in questo caso, come si definisce "dannoso" o "scomodo"? Quali sono gli indicatori specifici di successo?
  • Legge federale sull'energia: l'obiettivo è contribuire a un approvvigionamento energetico che soddisfi una serie di criteri. Sebbene ognuno di questi criteri sia importante, come verranno misurati? Quali sono gli obiettivi specifici per ogni criterio?

Ces exemples soulignent l'importance d'élaborer des objectifs plus spécifiques et mesurables dans la formulation des politiques publiques. Sans des objectifs clairement définis, il peut être difficile de mesurer le succès ou l'échec de la politique, ou d'ajuster la politique si nécessaire.

Le choix d'énoncer des objectifs plus vagues dans les politiques publiques peut être stratégique. En précisant trop les objectifs, les décideurs politiques risquent de s'aliéner certains groupes d'intérêt ou acteurs qui pourraient ne pas être d'accord avec ces objectifs spécifiques. De plus, en établissant des objectifs très précis, ils se fixent des attentes mesurables, qui pourraient éventuellement être utilisées contre eux si ces objectifs n'étaient pas atteints. D'autre part, des objectifs vagues peuvent donner une plus grande flexibilité dans l'interprétation et l'application des politiques publiques. Ils permettent une certaine marge de manœuvre pour adapter la mise en œuvre de la politique à des situations spécifiques ou changeantes. Cependant, le risque de cet approche est que l'absence de clarté et de précision peut entraîner des difficultés pour évaluer l'efficacité des politiques publiques, et peut aussi donner lieu à des conflits d'interprétation entre différents acteurs concernés par la mise en œuvre de ces politiques.

Les objectifs « smart » dans une politique publique dévoilent clairement qui bénéficiera de cette politique et quel problème particulier elle résoudra. Par conséquent, ils mettent également en lumière quels problèmes ou quels groupes ne sont pas prioritaires. Cette mise en lumière de la distribution des effets de la politique peut nuire à son acceptabilité politique, car elle rend les choix et les compromis plus évidents. C'est pourquoi, en général, les objectifs fixés dans les lois et les constitutions tendent à être vagues et globaux. Ce n'est qu'au niveau des actes d'application des lois, tels que les ordonnances, que les objectifs deviennent plus précis. Ces instruments plus détaillés permettent une plus grande précision tout en maintenant une certaine acceptabilité politique, en grande partie parce qu'ils sont souvent moins visibles et moins controversés que les lois ou les constitutions elles-mêmes.

Per approvare un articolo costituzionale o una legge, è necessario ottenere un consenso all'interno del Parlamento e, in Paesi come la Svizzera, è necessario anche vincere un voto popolare con una doppia maggioranza (maggioranza dei cittadini e maggioranza dei Cantoni). Questi criteri costituiscono un'elevata barriera all'accettazione politica. Le ordinanze, invece, che consentono una maggiore precisione, sono generalmente adottate esclusivamente dal governo e non sono soggette a referendum facoltativo. Di conseguenza, possono essere introdotte con un minor grado di accettazione politica. Ciò consente di essere più precisi e specifici negli obiettivi politici senza dover ottenere il consenso di ampi segmenti della società o della politica.

Quando si parla di obiettivi precisi nel contesto delle politiche pubbliche, spesso si parla di dettagli che definiscono specificamente i risultati attesi, i destinatari, il calendario e i criteri di successo. Tuttavia, a causa della complessità e della sensibilità politica, è difficile stabilire questi obiettivi precisi a livello costituzionale o legislativo generale. In una costituzione, gli obiettivi sono di solito formulati in termini molto generali, poiché devono essere accettabili per un'ampia gamma di gruppi della società, compresi quelli con interessi contrastanti. Inoltre, la costituzione è un documento di lunga portata e durata, il che significa che deve essere abbastanza flessibile da adattarsi ai cambiamenti futuri. A livello di legge generale, gli obiettivi possono essere un po' più specifici, ma devono comunque essere abbastanza ampi da consentire interpretazioni e applicazioni diverse in contesti differenti. Inoltre, l'adozione di una legge richiede generalmente una maggioranza parlamentare, e talvolta anche un voto popolare, il che rende difficile raggiungere un consenso su obiettivi molto specifici. Per questo motivo, nella maggior parte dei casi, i dettagli più precisi degli obiettivi di una politica pubblica sono definiti nelle ordinanze o nei regolamenti che vengono redatti per attuare la legge. Questi documenti sono solitamente redatti dalle agenzie governative responsabili dell'attuazione della politica e non richiedono l'approvazione parlamentare o pubblica. In questo modo le agenzie hanno la flessibilità di definire obiettivi precisi che rispondono alle esigenze specifiche della politica, pur rispettando il quadro generale stabilito dalla Costituzione e dalla legge.

Selezione e utilizzo degli strumenti di azione pubblica[modifier | modifier le wikicode]

Nell'attuazione delle politiche pubbliche, gli obiettivi specifici non sono sempre chiaramente definiti o specificati nei testi legislativi o costituzionali. Tuttavia, ciò che è generalmente più visibile e tangibile per i cittadini è l'attuazione pratica di queste politiche: in altre parole, le azioni concrete intraprese dalle amministrazioni pubbliche per raggiungere gli obiettivi generali stabiliti nelle leggi e nei regolamenti. Ad esempio, una politica pubblica volta a migliorare l'istruzione può avere un obiettivo vago, come "migliorare la qualità dell'istruzione". Tuttavia, le azioni concrete intraprese da scuole, insegnanti e amministrazioni per raggiungere questo obiettivo - come l'assunzione di nuovi insegnanti, l'implementazione di nuovi metodi di insegnamento o l'aumento dei finanziamenti alle scuole - sono aspetti più tangibili di questa politica pubblica. Queste azioni concrete, spesso definite "strumenti politici" nel gergo delle politiche pubbliche, sono quindi generalmente il modo più diretto e visibile per i cittadini di capire come vengono attuate le politiche pubbliche. È anche attraverso queste azioni che i cittadini possono valutare l'efficacia di una politica pubblica e se gli obiettivi generali vengono raggiunti.

Gli strumenti sono i mezzi concreti che lo Stato utilizza per applicare le sue politiche pubbliche e raggiungere gli obiettivi prefissati. Essi costituiscono il collegamento tra gli amministratori pubblici e i gruppi target della società civile. Questi strumenti possono assumere forme diverse. Ad esempio, possono assumere la forma di autorizzazioni, che concedono il diritto di compiere determinate azioni; di divieti, che impediscono di compiere determinate azioni; o di prescrizioni, che obbligano a compiere determinate azioni. Lo Stato ha a disposizione un'ampia gamma di questi strumenti per raggiungere gli obiettivi fissati dalle sue politiche pubbliche. La scelta di uno strumento specifico può dipendere da una serie di fattori, come la natura del problema da risolvere, il contesto politico e sociale o le risorse disponibili. Un'importante area di ricerca nell'ambito dell'analisi delle politiche pubbliche consiste nello studiare il motivo per cui un determinato strumento viene scelto e attuato e la sua efficacia nel raggiungere gli obiettivi prefissati. Ciò può comportare l'analisi dei dati sulla performance dello strumento, la valutazione del suo impatto sulla società e sull'economia e lo studio dei processi attraverso i quali lo strumento è stato scelto e attuato. Questa ricerca può contribuire a migliorare la formulazione e l'attuazione delle politiche pubbliche in futuro.

Nella formulazione delle politiche pubbliche, esiste un'ampia gamma di strumenti, dai meno invasivi ai più invasivi. Questi strumenti possono variare in termini di portata del loro intervento nella società o nell'economia, nonché di sforzo necessario per attuarli. Ad esempio, tra gli strumenti meno invasivi vi sono l'informazione e la persuasione, in cui lo Stato cerca di influenzare il comportamento dei cittadini o delle imprese fornendo informazioni o incoraggiandoli ad adottare determinate pratiche. Al centro dello spettro ci sono strumenti come gli incentivi fiscali o i regolamenti, in cui lo Stato cerca di influenzare il comportamento modificando i costi o i benefici associati a determinate azioni. Tra gli strumenti più invasivi ci sono i divieti o le prescrizioni, in cui lo Stato impone direttamente alcune azioni o proibisce alcune pratiche. Nella formulazione delle politiche pubbliche, i diversi attori possono preferire strumenti diversi a seconda dei loro interessi e valori. Ad esempio, alcuni attori possono preferire strumenti meno intrusivi e più rispettosi dell'autonomia individuale, mentre altri possono preferire strumenti più intrusivi che garantiscono un controllo più diretto sui risultati. Questi dibattiti sulla scelta degli strumenti possono essere una parte importante del processo di formulazione delle politiche.

L'autoregolazione[modifier | modifier le wikicode]

L'autoregolamentazione è un tipo di strumento di politica pubblica in cui lo Stato cerca di influenzare il comportamento degli attori interessati, ma lascia loro un certo grado di autonomia nel determinare il modo esatto in cui risponderanno. Ciò può avvenire, ad esempio, attraverso codici di condotta volontari, standard settoriali o schemi di certificazione privati. L'idea alla base dell'autoregolamentazione è che, consentendo agli stakeholder di prendere le proprie decisioni, sarà più probabile che si impegnino nel processo e rispettino gli obiettivi della politica. Può anche consentire una maggiore flessibilità e un adattamento alle condizioni specifiche dei diversi attori o settori. Tuttavia, l'autoregolamentazione presenta anche delle sfide. Ad esempio, può essere difficile per lo Stato garantire che tutti gli attori si comportino in modo responsabile e rispettino gli obiettivi della politica. Inoltre, l'autoregolamentazione può talvolta portare a disuguaglianze, poiché alcuni attori possono avere più risorse o capacità di rispettare le politiche rispetto ad altri.

I gentleman's agreement o accordi di due diligence sono accordi informali, spesso non vincolanti, tra le parti coinvolte - in questo caso le banche - su come affrontare un determinato problema - in questo caso il riciclaggio di denaro, l'evasione fiscale, il finanziamento del terrorismo e il riciclaggio del denaro dei dittatori.[3] Questi accordi possono essere visti come un esempio di autoregolamentazione, in quanto sono negoziati e attuati dalle banche stesse, piuttosto che essere imposti dallo Stato. Ciò consente alle banche di avere un notevole margine di manovra nel determinare come raggiungere gli obiettivi politici, riducendo al minimo l'intrusione dello Stato nelle loro attività. Tuttavia, questo tipo di strumento presenta limiti e sfide. In questo caso, l'efficacia di queste convenzioni è stata messa in discussione dalle pressioni internazionali. Questa pressione ha probabilmente messo in luce alcune delle difficoltà insite nell'autoregolamentazione, in particolare il rischio che gli attori interessati non prendano provvedimenti sufficienti per risolvere il problema o che non rispettino pienamente le convenzioni concordate.

Campagne di informazione e persuasione[modifier | modifier le wikicode]

Le campagne di informazione e persuasione rappresentano un grado più elevato di coinvolgimento dello Stato nel guidare il comportamento dei gruppi target. Questi metodi si collocano a metà strada tra l'autoregolamentazione e le normative obbligatorie più restrittive. Con le campagne di informazione, lo Stato cerca di educare il pubblico o un gruppo specifico su un determinato problema o questione, nella speranza di incoraggiarlo ad agire in modo da contribuire a risolvere il problema. Ad esempio, una campagna di informazione sugli effetti nocivi del fumo sulla salute avrà lo scopo di incoraggiare le persone a smettere di fumare. Le campagne di persuasione, invece, prevedono spesso un approccio più attivo per influenzare il comportamento. Possono includere messaggi di marketing sociale volti a promuovere determinati comportamenti o a scoraggiarne altri. Ad esempio, una campagna di persuasione può incoraggiare il riciclaggio o la riduzione del consumo energetico. In entrambi i casi, l'obiettivo è quello di influenzare i comportamenti senza ricorrere a misure legislative o normative vincolanti. Tuttavia, l'efficacia di questi approcci dipende in larga misura dalla volontà e dalla capacità del pubblico o del gruppo target di modificare il proprio comportamento.

Le campagne di sensibilizzazione su temi come la prevenzione dell'HIV/AIDS o i pericoli del fumo sono esempi tipici di strumenti di politica pubblica utilizzati per influenzare il comportamento delle persone. Ad esempio, le campagne di prevenzione dell'HIV/AIDS possono utilizzare una varietà di metodi, dalla pubblicità televisiva o radiofonica ai manifesti e agli opuscoli, per informare il pubblico sui pericoli dell'HIV/AIDS e sull'importanza di usare i preservativi per prevenire la trasmissione di questa malattia. Analogamente, le avvertenze sanitarie sui pacchetti di sigarette sono un altro metodo utilizzato per influenzare il comportamento dei fumatori. Le immagini grafiche e i messaggi incisivi sui pericoli del fumo hanno lo scopo di dissuadere i fumatori dal continuare a fumare, o almeno di incoraggiarli a ridurlo. Anche le avvertenze sulle bottiglie di alcolici sono uno strumento di politica pubblica utilizzato per sensibilizzare i consumatori sui pericoli del consumo eccessivo di alcol. Le avvertenze possono indicare i rischi per la salute associati al consumo di alcol, nonché i pericoli legati alla guida in stato di ebbrezza o al consumo durante la gravidanza. Tuttavia, sebbene queste campagne di sensibilizzazione possano avere un certo impatto, la loro efficacia dipende in larga misura dalla ricettività del pubblico a questi messaggi e dalla sua volontà di modificare il proprio comportamento di conseguenza.

L'approccio basato sull'informazione e sulla consapevolezza si basa sull'idea che gli individui, una volta adeguatamente informati, siano in grado e disposti ad adottare comportamenti più sani o più vantaggiosi. Tuttavia, questo approccio presuppone anche che gli individui siano disposti e in grado di agire sulla base di queste informazioni, cosa che non sempre avviene. Ad esempio, nel caso del fumo: anche se i fumatori sono ben consapevoli dei rischi per la salute associati al loro comportamento, molti continuano a fumare. I motivi possono essere diversi, come la dipendenza dalla nicotina, la sensazione che i benefici immediati del fumo (come l'alleviamento dello stress o il piacere) siano superiori ai rischi a lungo termine, o la mancanza di sostegno o di risorse per smettere. Per questo motivo, in alcuni casi, possono essere necessari interventi più incisivi. Ad esempio, lo Stato può decidere di introdurre restrizioni alla vendita di sigarette, di aumentare le tasse sul tabacco per aumentarne il costo o di offrire programmi di disassuefazione finanziati dallo Stato per aiutare chi vuole smettere di fumare. In tutti i casi, la scelta dello strumento di politica pubblica dipenderà dalle specificità del problema da risolvere, dall'accettabilità politica e sociale dello strumento e dalla capacità dello Stato di attuarlo efficacemente.

Incentivi positivi e negativi[modifier | modifier le wikicode]

Gli incentivi positivi, o "carote", sono misure progettate per incoraggiare un determinato comportamento attraverso ricompense o benefici. Ad esempio, nel caso delle politiche antifumo, un incentivo positivo potrebbe essere quello di sovvenzionare i trattamenti per aiutare le persone a smettere di fumare, come i cerotti alla nicotina. Ciò rende questi trattamenti più accessibili e convenienti, il che può incoraggiare un maggior numero di fumatori a cercare di smettere. Oltre agli incentivi positivi, esistono anche incentivi negativi, o "bastoni". Si tratta di misure che cercano di dissuadere un determinato comportamento rendendolo meno attraente o più costoso. Nel contesto del fumo, un incentivo negativo potrebbe essere una tassa sulle sigarette, che aumenta il costo del fumo e quindi lo rende meno attraente. Questi due tipi di incentivi possono essere utilizzati in modo complementare nelle politiche pubbliche. Ad esempio, il gettito generato da un'imposta sul tabacco può essere utilizzato per finanziare programmi di disassuefazione dal fumo, combinando così un incentivo negativo (l'aumento del costo del fumo) con un incentivo positivo (rendere più accessibili gli ausili per la disassuefazione).

L'uso di misure finanziarie come sussidi o tasse è un metodo comunemente usato per influenzare il comportamento dei destinatari di una politica pubblica. I sussidi possono rendere più attraenti alcuni comportamenti riducendo i costi ad essi associati. Ad esempio, i sussidi agli agricoltori possono rendere più accessibili e quindi più attraenti i metodi di produzione più rispettosi dell'ambiente. Ciò può contribuire a incoraggiare gli agricoltori ad adottare pratiche più sostenibili, contribuendo così a raggiungere gli obiettivi ambientali della politica pubblica. Al contrario, le tasse possono essere utilizzate per scoraggiare determinati comportamenti aumentandone i costi. Ad esempio, una tassa sul tabacco rende il fumo più costoso, il che può scoraggiare le persone dal fumare. Allo stesso modo, una carbon tax può aumentare il costo dei combustibili fossili, incoraggiando le imprese e gli individui a passare a fonti di energia più pulite. Va notato che i sussidi e le tasse possono anche avere effetti redistributivi, trasferendo risorse da un gruppo a un altro. Di conseguenza, il loro utilizzo può essere talvolta controverso e dare origine a dibattiti politici.

Quando l'intervento dello Stato diventa più forte e il grado di restrizione aumenta, l'accettabilità di queste misure può diminuire. Ogni strumento di politica pubblica ha implicazioni specifiche in termini di diritti, libertà e responsabilità dei diversi gruppi target. Ad esempio, mentre incentivi come sussidi o tasse possono essere visti come più rispettosi della libertà individuale, regolamenti più severi o divieti possono essere percepiti come violazioni di tale libertà. Per questo motivo, il processo di sviluppo delle politiche pubbliche spesso implica la ricerca di un equilibrio tra l'efficacia dello strumento nel raggiungere l'obiettivo desiderato e la sua accettabilità da parte del pubblico e degli stakeholder. Questa dinamica può dare origine a dibattiti vivaci e talvolta polarizzanti. Ciò può essere particolarmente evidente quando si tratta di questioni complesse e controverse, in cui diversi gruppi hanno interessi divergenti. Ad esempio, in campo ambientale, la scelta di uno strumento specifico può avere implicazioni significative per l'industria, i consumatori e gli ambientalisti, ognuno con prospettive e priorità diverse.

Prescrizione e divieto[modifier | modifier le wikicode]

La fase successiva nello spettro dell'intrusione dello Stato nelle politiche pubbliche prevede approcci normativi più diretti, come le prescrizioni, che possono assumere la forma di autorizzazioni e divieti.

  1. Autorizzazioni: lo Stato può richiedere a determinati gruppi target di ottenere un'autorizzazione o un permesso prima di intraprendere determinate azioni. Questi permessi possono includere condizioni specifiche che devono essere soddisfatte. Un esempio potrebbe essere l'autorizzazione necessaria per aprire un locale di ristorazione, che può richiedere il rispetto di determinati standard di salute e sicurezza.
  2. Divieti: si tratta della forma di controllo più severa, in cui determinati comportamenti sono semplicemente vietati dalla legge. I divieti possono riguardare un'ampia gamma di comportamenti, dal consumo di determinate sostanze (come le droghe illegali) all'esercizio di determinate attività (come la guida in stato di ebbrezza).

Queste forme di controllo sono spesso utilizzate quando i rischi associati a certi comportamenti sono ritenuti troppo elevati per essere lasciati senza regole. Tuttavia, la loro attuazione richiede un monitoraggio e un'applicazione rigorosi da parte dello Stato, che possono comportare costi aggiuntivi. Inoltre, a volte possono essere percepiti come una violazione delle libertà individuali, dando luogo a dibattiti e controversie.

Gli strumenti prescrittivi, come le autorizzazioni o i divieti, hanno una grande capacità di influenzare il comportamento dei gruppi target. Ad esempio, rendendo obbligatorio il possesso della patente di guida, lo Stato non solo si assicura che i conducenti abbiano le competenze necessarie per percorrere le strade in sicurezza, ma anche che le regole del traffico siano rispettate, riducendo così al minimo il rischio di incidenti. Allo stesso modo, il divieto di compiere determinate azioni, come la guida in stato di ebbrezza, mira a proteggere la società nel suo complesso, prevenendo comportamenti pericolosi. Questi strumenti prescrittivi sono quindi particolarmente efficaci nel modificare i comportamenti, anche se possono essere percepiti come restrittivi o intrusivi. Tuttavia, la loro efficacia dipende anche dall'applicazione di queste norme e dalla capacità dello Stato di monitorare e punire le infrazioni. Le norme, per quanto rigorose, avranno scarso effetto se non saranno adeguatamente attuate e fatte rispettare.

Nazionalizzazione e statalismo[modifier | modifier le wikicode]

La forma più invasiva di azione pubblica è la nazionalizzazione o étatisation, in cui lo Stato assume il controllo diretto di un'industria o di un settore. Storicamente, molti Paesi hanno nazionalizzato industrie essenziali come i trasporti, l'energia o le telecomunicazioni per garantire l'accesso universale a questi servizi. Ad esempio, le ferrovie, i servizi postali e l'elettricità erano spesso gestiti dallo Stato. Tuttavia, negli ultimi anni, molti Paesi hanno seguito la tendenza opposta, ri-privatizzando queste industrie o aprendole alla concorrenza. Le argomentazioni a favore della privatizzazione includono spesso una maggiore efficienza grazie alla concorrenza e l'opportunità per lo Stato di ridurre il proprio debito vendendo gli asset.

Allo stesso tempo, esistono altre forme di intervento statale altamente invasive, come il sistema di giustizia penale. L'incarcerazione e la pena di morte sono esempi di sanzioni definitive che dimostrano la capacità dello Stato di limitare fortemente la libertà individuale. Ciò dimostra quanto lo Stato possa essere potente e controllante nel perseguire i suoi obiettivi di politica pubblica. Tuttavia, queste forme di intervento sono spesso oggetto di un intenso dibattito a causa della loro natura altamente intrusiva e delle implicazioni morali ed etiche che ne derivano.

Processo di scelta dello strumento[modifier | modifier le wikicode]

La scelta degli strumenti di politica pubblica è una decisione chiave che può influenzare in modo significativo l'efficacia e la percezione di una politica. La scelta deve tenere conto di molti fattori, tra cui:

  • Obiettivi della politica: gli obiettivi determinano in larga misura i tipi di strumenti più efficaci. Ad esempio, se l'obiettivo è ridurre il consumo di tabacco, si possono utilizzare strumenti come tasse, campagne di sensibilizzazione e restrizioni alle vendite.
  • Accettabilità politica e sociale: alcuni strumenti possono essere politicamente più accettabili di altri. Ad esempio, gli incentivi economici possono essere preferibili ai divieti o ai regolamenti severi.
  • Costi e risorse disponibili: l'applicazione di alcuni strumenti può essere costosa e lo Stato deve valutare se sono disponibili risorse sufficienti per implementare e mantenere lo strumento scelto.
  • Caratteristiche del gruppo target: anche il comportamento e le attitudini del gruppo target possono influenzare la scelta degli strumenti. Ad esempio, alcuni gruppi possono essere più ricettivi all'informazione e alla persuasione, mentre altri possono richiedere incentivi economici o regolamenti più severi.
  • Impatti previsti e non previsti: Quando si sceglie uno strumento, i responsabili delle decisioni devono considerare anche gli impatti potenziali e le conseguenze indesiderate. Ad esempio, l'introduzione di una tassa potrebbe avere effetti distributivi che potrebbero richiedere altre politiche di compensazione.

È importante notare che una politica pubblica efficace può richiedere una combinazione di strumenti piuttosto che uno solo. Un approccio multiforme potrebbe aiutare a gestire la complessità dei problemi sociali e a rispondere a una gamma più ampia di comportamenti e atteggiamenti.

La proporzionalità è un principio fondamentale nello sviluppo delle politiche pubbliche e nella scelta degli strumenti. Ciò significa che le misure adottate per raggiungere un obiettivo devono essere appropriate e non devono andare al di là di quanto necessario per raggiungere tale obiettivo.

Nel contesto delle politiche pubbliche, la proporzionalità può essere considerata a due livelli:

  1. Proporzionalità tra obiettivi e strumenti: Gli strumenti scelti per raggiungere un obiettivo devono essere adeguati alla portata e all'importanza dell'obiettivo. Ad esempio, se l'obiettivo è ridurre in modo significativo il consumo di tabacco, uno strumento come un leggero aumento dell'età legale per l'acquisto di sigarette potrebbe non essere proporzionato. Al contrario, una combinazione di tasse più alte, restrizioni alla pubblicità e programmi di disassuefazione finanziati dallo Stato potrebbe essere più proporzionata.
  2. Proporzionalità tra i benefici della politica e i suoi costi o impatti negativi: ciò significa che i benefici attesi della politica (ad esempio, il miglioramento della salute pubblica) devono essere proporzionati ai costi o agli svantaggi che può causare (ad esempio, la restrizione delle libertà individuali, i costi economici per le aziende del tabacco). Se una politica comporta costi eccessivi rispetto ai suoi benefici, può essere considerata sproporzionata.

La valutazione della proporzionalità può essere complessa, poiché richiede la ponderazione di fattori talvolta contraddittori e la considerazione degli effetti diretti e indiretti della politica. Per questo motivo, nella pratica, lo sviluppo di una politica pubblica comporta spesso un processo continuo di valutazione e revisione per garantire che la politica rimanga proporzionata ai suoi obiettivi e impatti.

La tensione tra sicurezza e libertà è un dibattito classico nella formulazione delle politiche pubbliche, in particolare nelle aree legate alla sicurezza nazionale, alla giustizia penale, alla salute pubblica e alla tecnologia dell'informazione.

  • Sicurezza nazionale e giustizia penale: le politiche volte a prevenire il terrorismo o la criminalità possono comportare misure intrusive come la sorveglianza, il profiling o la detenzione preventiva. Queste misure possono essere efficaci per migliorare la sicurezza, ma possono anche violare diritti fondamentali come il diritto alla privacy, alla libertà di movimento o alla presunzione di innocenza.
  • Salute pubblica: le epidemie come la COVID-19 spesso richiedono misure di salute pubblica che limitano le libertà individuali. Ad esempio, la quarantena, il confino o la vaccinazione obbligatoria. Queste misure possono essere necessarie per proteggere la salute della popolazione, ma devono essere proporzionate alla gravità della minaccia e rispettare il più possibile i diritti individuali.
  • Tecnologia dell'informazione: le politiche volte a regolamentare Internet o a combattere la criminalità informatica possono comportare restrizioni alla libertà di espressione o alla privacy online. Ad esempio, la censura di alcuni contenuti o il monitoraggio delle comunicazioni. Queste politiche possono contribuire a mantenere l'ordine e a prevenire gli abusi, ma devono essere attuate in modo da rispettare i diritti digitali.

In tutte queste aree, la sfida è trovare il giusto equilibrio tra sicurezza e libertà. Ciò richiede spesso un'attenta valutazione dei rischi e dei benefici, un controllo giudiziario per proteggere i diritti fondamentali e un dibattito pubblico aperto per decidere dove posizionare il cursore.

Caso di studio: la politica di efficienza energetica[modifier | modifier le wikicode]

La scelta degli obiettivi e degli strumenti è fondamentale per l'attuazione di qualsiasi politica pubblica.

  • Gli obiettivi definiscono i risultati che i responsabili delle politiche sperano di ottenere. Possono essere vaghi o precisi, generali o specifici. La definizione di obiettivi precisi può aiutare a guidare lo sviluppo e l'attuazione della politica, a responsabilizzare gli attori coinvolti e a valutare l'efficacia della politica. Tuttavia, obiettivi troppo specifici possono anche limitare la flessibilità e l'adattabilità, soprattutto in contesti incerti o mutevoli.
  • Gli strumenti sono i mezzi con cui vengono raggiunti gli obiettivi. Possono variare notevolmente a seconda del contesto, delle risorse disponibili e della natura del problema da risolvere. Gli strumenti possono includere leggi e regolamenti, incentivi economici, servizi pubblici e campagne di informazione, tra gli altri. La scelta degli strumenti dipende da molti fattori, come l'efficacia prevista, il costo, l'accettabilità politica, l'impatto sui diritti e sulle libertà e così via.

In definitiva, il successo di una politica pubblica dipende non solo dalla definizione di obiettivi chiari e raggiungibili, ma anche dalla scelta di strumenti efficaci e appropriati per raggiungerli. E questo richiede un'analisi attenta, una pianificazione strategica e un monitoraggio costante.

L'efficienza energetica è un'importante questione di politica pubblica che coinvolge molte dimensioni, tra cui il consumo energetico, la tecnologia, l'economia e l'ambiente. In termini di strumenti di politica pubblica, per raggiungere gli obiettivi di efficienza energetica si possono utilizzare diverse opzioni, ognuna delle quali con diversi gradi di vincolo e invasività. Vediamo alcuni esempi:

  • Autoregolamentazione: gli operatori del settore potrebbero essere incoraggiati ad attuare le proprie misure per aumentare l'efficienza energetica, come lo sviluppo di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico o il miglioramento dei processi produttivi. Tuttavia, questo richiede la volontà dell'industria e potrebbe non essere efficace se gli incentivi economici non sono sufficienti.
  • Informazione e persuasione: lo Stato potrebbe lanciare campagne di informazione per sensibilizzare l'opinione pubblica sull'importanza dell'efficienza energetica e fornire consigli su come ridurre il consumo di energia. Ciò potrebbe includere informazioni sui risparmi energetici che si possono ottenere attraverso elettrodomestici efficienti, isolamento delle abitazioni, ecc.
  • Incentivi economici: si potrebbero offrire sussidi o incentivi fiscali per incoraggiare i singoli e le imprese a investire in tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico. Ad esempio, si potrebbero concedere sgravi fiscali per l'acquisto di veicoli elettrici o per l'installazione di pannelli solari.
  • Regolamenti: Si potrebbero introdurre leggi e regolamenti che impongano un certo livello di efficienza energetica. Ad esempio, si potrebbero stabilire standard minimi di efficienza energetica per gli elettrodomestici o per i nuovi edifici.
  • Nazionalizzazione o controllo diretto: in circostanze estreme, lo Stato potrebbe assumere il controllo diretto delle industrie energetiche per garantire una maggiore efficienza energetica. Tuttavia, si tratterebbe di un'operazione molto invasiva e probabilmente controversa.

Ogni opzione presenta vantaggi e svantaggi e l'approccio migliore dipenderà probabilmente da una combinazione di questi strumenti. È inoltre importante considerare i potenziali impatti economici, ambientali e sociali di ciascuna opzione. Infine, è fondamentale monitorare e valutare regolarmente l'efficacia delle politiche messe in atto, in modo da poterle adeguare se necessario.

L'incidente di Fukushima ha indubbiamente avuto un impatto sulla politica energetica di molti Paesi, compresa la Svizzera. Ha messo in luce i potenziali rischi associati all'energia nucleare e ha spinto molti governi a rivalutare la loro fiducia in questa fonte energetica. In Svizzera, il governo ha espresso l'intenzione di abbandonare gradualmente l'energia nucleare, anche se non è stata fissata una data precisa. La questione di Beznau è delicata. Le questioni di sicurezza sono di primaria importanza e se il rapporto dell'Ispettorato federale per la sicurezza nucleare dovesse indicare l'esistenza di problemi, ciò richiederebbe una seria attenzione. Tuttavia, la decisione di chiudere una centrale nucleare deve tenere conto di una serie di fattori, tra cui l'impatto sull'approvvigionamento energetico, l'impatto economico e le questioni ambientali. Per affrontare queste sfide, la scelta degli strumenti di politica pubblica sarà fondamentale. Questi potrebbero includere incentivi per incoraggiare lo sviluppo e l'adozione di fonti di energia rinnovabili, regolamenti per migliorare l'efficienza energetica e forse misure più invasive, se necessario, per garantire la sicurezza. In definitiva, la decisione deve basarsi su un'attenta valutazione dei costi, dei benefici e dei rischi associati a ciascuna opzione.

La promozione dell'efficienza energetica è una strategia chiave per minimizzare la nostra dipendenza da fonti energetiche non rinnovabili e ridurre le emissioni di gas serra. Si tratta essenzialmente di massimizzare l'efficienza energetica, cioè di ottenere una maggiore quantità di energia utilizzabile da una data quantità di energia consumata. Le politiche di efficienza energetica vengono attuate con diversi strumenti, tra cui i seguenti: In primo luogo, lo Stato può stabilire regolamenti e standard, come ad esempio imporre requisiti minimi di efficienza per gli apparecchi elettrici e i veicoli, o fissare standard di costruzione per l'efficienza energetica degli edifici. In secondo luogo, ci sono gli incentivi economici, che possono assumere la forma di sussidi per i miglioramenti dell'efficienza energetica, prestiti a basso tasso di interesse per progetti di efficienza energetica o strutture tariffarie per l'elettricità che incoraggiano l'efficienza energetica. In terzo luogo, anche i programmi di sensibilizzazione ed educazione sono fondamentali. Essi informano i consumatori sui benefici dell'efficienza energetica e su come possono migliorare il loro utilizzo di energia. Infine, lo Stato può investire in ricerca e sviluppo per incoraggiare l'innovazione nelle tecnologie di efficienza energetica e sostenerne l'introduzione sul mercato. La scelta precisa degli strumenti utilizzati per promuovere l'efficienza energetica dipenderà dalle condizioni e dagli obiettivi specifici della politica. In ogni caso, è certo che l'efficienza energetica sarà un pilastro fondamentale di qualsiasi strategia volta a rendere il nostro sistema energetico più sostenibile e meno dipendente dai combustibili fossili.

L'efficienza energetica è una questione importante nella società moderna. È definita come la capacità di un sistema (sia esso un computer, un'automobile o persino un edificio) di massimizzare la propria produzione di energia. In altre parole, un sistema altamente efficiente dal punto di vista energetico è un sistema che utilizza una quantità ridotta di energia per svolgere il proprio compito. Ad esempio, un computer efficiente consumerà meno elettricità, così come un'auto efficiente consumerà meno carburante. La sfida di oggi sta nel fatto che abbiamo accesso a tecnologie che potrebbero migliorare notevolmente l'efficienza energetica della maggior parte dei nostri apparecchi e sistemi. Se fossimo in grado di migliorare l'efficienza energetica di tutti questi apparecchi, potremmo ottenere enormi risparmi energetici. Questo non solo ridurrebbe le nostre bollette energetiche, ma anche la nostra dipendenza da fonti di energia inquinanti o non rinnovabili, come l'energia nucleare. Tuttavia, nonostante l'esistenza di queste tecnologie, la loro adozione non è così diffusa come potrebbe. Ciò può essere spiegato da vari ostacoli, come l'elevato costo iniziale di queste tecnologie, la mancanza di informazioni o di consapevolezza, o la resistenza al cambiamento. Parte della soluzione, quindi, risiede nell'attuazione di politiche pubbliche che incoraggino e facilitino l'adozione di tecnologie ad alta efficienza energetica.

Il tema dell'efficienza energetica non è nuovo ed è stato ampiamente dibattuto fin dalla prima crisi petrolifera degli anni Settanta. Da allora molti Paesi hanno cercato di adottare politiche per promuovere l'efficienza energetica e affrontare il problema. La sfida risiede nel fatto che, nonostante la disponibilità di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico, un'ampia percentuale di elettrodomestici e veicoli non le utilizza. L'acquisto eccessivo di elettrodomestici e automobili che non utilizzano queste tecnologie ad alta efficienza energetica, nonostante la loro fattibilità tecnologica e razionalità economica, crea un notevole ritardo tecnologico. Ciò suggerisce che anche se le soluzioni sono tecnologicamente disponibili ed economicamente razionali, ci possono essere delle barriere alla loro implementazione. È proprio qui che le politiche pubbliche possono svolgere un ruolo decisivo. Mettendo in atto strumenti adeguati, i governi possono incoraggiare l'adozione di tecnologie più efficienti e contribuire a colmare il divario tecnologico. Politiche efficaci possono incoraggiare i consumatori e le imprese a investire in tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico, contribuendo così a un uso più efficiente dell'energia e a ridurre la nostra dipendenza da fonti energetiche inquinanti o non rinnovabili.

Se applichiamo le diverse categorie di strumenti all'efficienza energetica, possiamo notare che le politiche variano notevolmente da un Paese all'altro, a seconda dei gruppi target identificati come causa del problema. Per cercare di modificare il comportamento di questi gruppi target si utilizzano strumenti diversi. In alcuni Paesi, ad esempio, il gruppo target può essere individuato nei singoli consumatori. Le politiche potrebbero quindi mirare a incoraggiare il comportamento di risparmio energetico attraverso incentivi positivi, come sussidi per l'acquisto di elettrodomestici efficienti dal punto di vista energetico, o negativi, come tasse più alte sugli elettrodomestici meno efficienti dal punto di vista energetico. In altri Paesi, il settore edile o manifatturiero può essere identificato come gruppo target. Le politiche potrebbero quindi imporre standard di efficienza energetica più severi per i nuovi edifici o elettrodomestici, o incoraggiare l'adozione di tecnologie più efficienti dal punto di vista energetico attraverso sussidi o altre forme di sostegno finanziario. Allo stesso modo, in altri contesti, i fornitori di energia potrebbero essere considerati il gruppo target. In questo caso, le politiche potrebbero mirare a incoraggiare o obbligare i fornitori di energia a investire in fonti energetiche più efficienti o a promuovere l'efficienza energetica tra i loro clienti. L'efficacia di questi diversi strumenti dipenderà da molti fattori, tra cui il contesto specifico del Paese, la struttura della sua economia, le sue risorse energetiche e il grado di accettabilità politica di queste misure tra i vari attori coinvolti.

È una realtà che si può osservare in molti contesti: l'acquirente di un apparecchio e l'utente finale non sono sempre la stessa persona e i loro interessi possono divergere. Ciò è particolarmente vero nel caso degli alloggi in affitto, dove il proprietario è solitamente colui che acquista gli apparecchi, mentre l'inquilino è colui che paga i costi di gestione. Il locatore può essere tentato di acquistare l'apparecchio più economico, che spesso è anche il meno efficiente dal punto di vista energetico. Questo perché l'efficienza energetica di un apparecchio non è di solito la preoccupazione principale del locatore, che non è direttamente interessato dai costi di gestione dell'apparecchio. D'altra parte, l'inquilino, che paga la bolletta dell'elettricità, spesso non ha alcun controllo sulla scelta dell'elettrodomestico. Questo può portare a una situazione in cui l'inquilino si ritrova con un apparecchio che consuma energia e ha costi di gestione elevati. Esistono diversi modi per risolvere questo problema. Ad esempio, i governi potrebbero prendere in considerazione incentivi fiscali o sussidi per incoraggiare i locatori ad acquistare elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Un'altra soluzione potrebbe essere quella di imporre standard minimi di efficienza energetica per gli elettrodomestici utilizzati negli alloggi in affitto. Un'altra opzione potrebbe essere quella di educare i consumatori sull'importanza dell'efficienza energetica e fornire loro informazioni chiare e di facile comprensione sul consumo energetico degli elettrodomestici, ad esempio attraverso etichette energetiche o campagne informative.

I sistemi di bonus-malus possono essere strumenti molto efficaci per modificare il comportamento di acquisto e incoraggiare le persone a scegliere elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Con questo sistema, gli acquirenti che scelgono elettrodomestici efficienti dal punto di vista energetico ricevono un bonus, sotto forma di sussidio o sconto, mentre coloro che scelgono elettrodomestici meno efficienti sono soggetti a un malus, sotto forma di tassa o costo aggiuntivo. Il bello di questo sistema è che rende le scelte poco efficienti dal punto di vista energetico più costose per l'acquirente, mentre premia chi fa scelte più sostenibili. Questo sistema può essere particolarmente efficace quando il costo iniziale è un fattore importante nella decisione di acquisto, come spesso accade per gli elettrodomestici. Inoltre, in una configurazione ideale, le entrate generate dai malus (cioè le tasse sugli elettrodomestici meno efficienti) possono essere utilizzate per finanziare i bonus (cioè i sussidi per gli elettrodomestici più efficienti). In questo modo si crea un sistema che si autofinanzia, incoraggiando al contempo comportamenti più ecologici. Tuttavia, l'implementazione di un tale sistema può presentare delle sfide. È fondamentale stabilire il livello dei bonus e dei malus in modo da fornire un incentivo sufficiente a modificare il comportamento. Inoltre, il sistema deve essere progettato in modo da essere facilmente comprensibile e utilizzabile dai consumatori. Deve anche essere equo ed evitare di penalizzare in modo sproporzionato le famiglie a basso reddito.

È molto probabile che anche il comportamento dei distributori o dei rivenditori svolga un ruolo importante nella diffusione di apparecchi ad alta efficienza energetica. Infatti, i venditori possono svolgere un ruolo importante nel processo di acquisto, fornendo informazioni ai consumatori e guidandoli nella scelta. Se i venditori non sono ben informati sul consumo energetico degli elettrodomestici che vendono, non saranno in grado di trasmettere queste informazioni ai consumatori e di convincerli dell'importanza di scegliere elettrodomestici ad alta efficienza energetica. Una possibile soluzione a questo problema potrebbe essere l'istituzione di programmi di formazione per i venditori, per informarli sull'importanza dell'efficienza energetica e renderli consapevoli di come trasmettere queste informazioni ai consumatori. Questi programmi potrebbero essere gestiti dal governo, dalle autorità di regolamentazione dell'energia o dagli stessi produttori di elettrodomestici. Inoltre, si potrebbero mettere in atto incentivi per incoraggiare i venditori a promuovere gli elettrodomestici ad alta efficienza energetica, ad esempio offrendo bonus o commissioni più alte per la vendita di tali elettrodomestici. Va tuttavia sottolineato che la formazione alla vendita e gli incentivi sono solo due dei numerosi strumenti di politica energetica che possono essere utilizzati per promuovere l'efficienza energetica. È quindi essenziale adottare un approccio globale e combinare diversi strumenti per raggiungere questo obiettivo.

I produttori di elettrodomestici svolgono un ruolo cruciale nella promozione dell'efficienza energetica. Infatti, sono spesso alla base della catena del valore e hanno quindi la possibilità di influenzare notevolmente le caratteristiche dei prodotti che arrivano sul mercato. È quindi possibile rivolgersi ai produttori con politiche e strumenti diversi. Ad esempio, è possibile introdurre normative che richiedano livelli minimi di efficienza energetica per determinati apparecchi. Queste norme possono essere accompagnate da obblighi di rendicontazione e da controlli regolari per garantire la conformità. Inoltre, i governi possono offrire incentivi finanziari ai produttori per sviluppare e produrre apparecchi più efficienti. Questi incentivi possono assumere la forma di sussidi, crediti d'imposta o prestiti agevolati. Infine, si possono istituire programmi volontari per incoraggiare i produttori ad andare oltre i requisiti minimi. Questi programmi possono includere etichette di efficienza energetica che consentono ai produttori di differenziare i loro prodotti sul mercato. Tutti questi approcci hanno i loro meriti e le loro sfide e la loro efficacia dipenderà dal contesto specifico di ciascun Paese e mercato. È inoltre importante notare che questi approcci non si escludono a vicenda e spesso possono essere utilizzati in modo complementare per massimizzare il loro impatto.

Gli standard di efficienza energetica sono un potente strumento di politica pubblica per incoraggiare i produttori a creare prodotti più efficienti dal punto di vista energetico. Questi standard stabiliscono i requisiti minimi di efficienza che tutti i prodotti di una certa categoria devono soddisfare per poter essere venduti in una specifica giurisdizione. Questi standard sono generalmente stabiliti da agenzie governative e applicati dalle autorità di regolamentazione. Definendo un livello di efficienza energetica che tutti gli apparecchi di una certa categoria devono raggiungere, questi standard obbligano i produttori a investire in ricerca e sviluppo per migliorare l'efficienza dei loro prodotti. In altre parole, costringono i produttori a innovare. Inoltre, gli standard di efficienza energetica possono contribuire a "livellare il campo di gioco" tra i produttori, garantendo che tutti siano tenuti a rispettare gli stessi requisiti. In questo modo si può evitare che i produttori che investono in efficienza energetica siano svantaggiati rispetto a quelli che non lo fanno.

Se i consumatori avessero una migliore comprensione di come il loro consumo energetico è distribuito tra i diversi apparecchi e sistemi della loro casa, potrebbero essere più inclini a investire in tecnologie più efficienti e a modificare il loro comportamento per risparmiare energia. Tuttavia, l'implementazione di bollette elettriche più dettagliate può presentare delle sfide. Innanzitutto, i fornitori di energia dovrebbero investire in tecnologie di misurazione e fatturazione più sofisticate. Inoltre, potrebbe rendere le bollette più complicate per i consumatori, il che potrebbe essere controproducente se li dissuadesse dal leggerle e comprenderle. Un'alternativa potrebbe essere quella di fornire ai consumatori strumenti e risorse per misurare da soli il proprio consumo energetico, ad esempio vendendo contatori di energia per i singoli elettrodomestici o offrendo applicazioni o siti web in cui i consumatori possano monitorare il proprio consumo energetico. Tali strumenti potrebbero aiutare i consumatori a capire dove consumano più energia e dove hanno il maggior potenziale di risparmio.

L'adozione di strategie e strumenti di politica pubblica diversi per affrontare lo stesso problema in paesi diversi illustra come i contesti politici, sociali ed economici unici di ciascun paese possano influenzare il loro approccio alla gestione dei problemi pubblici. Nel caso dell'efficienza energetica, alcuni Paesi possono scegliere di concentrarsi sulla sensibilizzazione dei consumatori e sulla divulgazione delle informazioni, mentre altri possono scegliere di attuare incentivi economici o regolamenti più severi per i produttori. Queste differenze possono essere il risultato di fattori quali la diversa struttura dell'industria energetica, la cultura politica, l'opinione pubblica o i vincoli di bilancio. Inoltre, i tempi di adozione di queste politiche possono variare in base alle priorità politiche, alle crisi o alle opportunità specifiche di ciascun Paese. Ad esempio, un Paese può scegliere di attuare politiche di efficienza energetica in risposta a una crisi energetica o alle crescenti preoccupazioni per il cambiamento climatico, mentre un altro Paese può scegliere di farlo come parte di una più ampia strategia di transizione verso un'economia a basse emissioni di carbonio. Lo studio di queste variazioni può essere molto istruttivo per capire come vengono formulate e attuate le politiche pubbliche, oltre che per identificare le migliori pratiche e le lezioni apprese che potrebbero essere applicabili in altri contesti.

Strumenti adottati da 5 Paesi tra il 1973 e il 1997.

Gli Stati Uniti sono stati leader mondiali nell'introduzione di normative sull'efficienza energetica fin dagli anni '70. In risposta alla prima crisi petrolifera, hanno adottato misure legislative per ridurre la dipendenza dai combustibili fossili e migliorare l'efficienza energetica. Tra queste, la creazione nel 1975 dell'Agenzia per l'Informazione sull'Energia (EIA) e dell'Amministrazione per la Conservazione dell'Energia (ECA), incaricate di promuovere la conservazione dell'energia e di stabilire standard di efficienza energetica per elettrodomestici e veicoli. Nel 1978, il Congresso degli Stati Uniti ha approvato l'Energy Policy and Conservation Act, che ha introdotto per la prima volta standard di efficienza energetica per le automobili e ha creato il programma di etichettatura Energy Star. Queste iniziative hanno gettato le basi della politica statunitense in materia di efficienza energetica e hanno ispirato sforzi simili in altri Paesi. Tuttavia, l'approccio adottato dagli Stati Uniti non è necessariamente applicabile in tutti i contesti e ogni Paese deve adattare le proprie politiche in base alle proprie circostanze e priorità.

La Svizzera ha adottato misure per migliorare l'efficienza energetica più tardi rispetto ad altri Paesi, come gli Stati Uniti. Tuttavia, nel corso degli anni ha messo in atto una serie di politiche e programmi per incoraggiare l'efficienza energetica. Per esempio, la Svizzera ha adottato l'etichettatura energetica per gli elettrodomestici, che aiuta i consumatori a fare scelte più efficienti dal punto di vista energetico quando acquistano nuovi apparecchi. Ha inoltre introdotto programmi di sovvenzioni e incentivi fiscali per incoraggiare le famiglie e le imprese a migliorare l'efficienza energetica dei loro edifici e processi. Tuttavia, a differenza di altri Paesi come gli Stati Uniti, la Svizzera non ha adottato standard vincolanti di efficienza energetica per gli elettrodomestici o i veicoli. Ciò lascia spazio a ulteriori miglioramenti dell'efficienza energetica nel Paese. Inoltre, il governo svizzero ha adottato la Strategia energetica 2050, che mira a ridurre il consumo di energia, migliorare l'efficienza energetica e aumentare la quota di energie rinnovabili. La strategia comprende anche obiettivi di riduzione delle emissioni di gas serra. Di conseguenza, sebbene ci sia stato un ritardo iniziale nell'attuazione delle politiche di efficienza energetica, la Svizzera sta ora cercando di recuperare il ritardo e di posizionarsi come leader in questo campo.

La valutazione delle politiche pubbliche è un passo fondamentale per determinare se gli strumenti messi in atto sono efficaci e raggiungono gli obiettivi prefissati. Nel caso dell'efficienza energetica, si tratta di valutare se misure come le etichette energetiche o gli standard di efficienza energetica abbiano un impatto reale sul consumo di energia. In generale, tendiamo a pensare che gli standard di efficienza energetica siano più efficaci delle etichette energetiche per una serie di motivi. In primo luogo, gli standard stabiliscono una soglia minima di prestazione energetica per elettrodomestici e veicoli, garantendo un certo livello di efficienza energetica sul mercato. In secondo luogo, possono incoraggiare i produttori a innovare e a sviluppare tecnologie più efficienti. D'altra parte, le etichette energetiche si basano sulla capacità e sulla volontà dei consumatori di utilizzare queste informazioni per fare scelte più efficienti dal punto di vista energetico. Tuttavia, i consumatori potrebbero non prestare sempre attenzione a queste etichette o scegliere altri criteri (come il prezzo o il marchio) rispetto alle prestazioni energetiche quando acquistano un prodotto. Tuttavia, questo non significa che le etichette energetiche non siano utili. Possono svolgere un ruolo importante nel sensibilizzare i consumatori all'efficienza energetica e incoraggiarli a scegliere prodotti più efficienti dal punto di vista energetico. Inoltre, possono integrare gli standard di efficienza energetica fornendo ai consumatori maggiori informazioni. In definitiva, l'efficacia di questi strumenti dipende da molti fattori, tra cui il modo in cui vengono attuati e monitorati, la consapevolezza e l'educazione dei consumatori e le altre politiche e incentivi in vigore. Una valutazione approfondita di queste politiche può aiutare a capire come funzionano nella pratica e come potrebbero essere migliorate.

Gli effetti reali dell'etichettatura nell'Unione Europea.

Effetti reali dell'etichettatura in Un Questa curva mostra l'efficienza energetica attraverso le etichette degli elettrodomestici. Illustra la diversità degli elettrodomestici in termini di consumo energetico, da quelli che consumano pochissima elettricità per svolgere il proprio lavoro a quelli che sono i meno efficienti e consumano più elettricità a parità di potenza. Idealmente, a lungo termine, aspiriamo a un ambiente in cui tutti gli elettrodomestici siano a basso consumo. Questa aspirazione non è solo tecnologica, ma anche economica, ambientale ed energetica: tutti ne trarrebbero vantaggio.

Il grafico mostra come sono cambiate le vendite di elettrodomestici nel tempo. I dati rappresentati per anno mostrano la distribuzione delle vendite prima dell'introduzione dell'etichetta energetica - la barra all'estrema sinistra del grafico. I dati rappresentati per anno mostrano la distribuzione delle vendite prima dell'introduzione dell'etichetta energetica - la barra all'estrema sinistra del grafico. Si può notare che, prima dell'introduzione dell'etichetta, molti degli elettrodomestici venduti erano veri e propri divoratori di energia, e pochissimi erano gli apparecchi ad alta efficienza energetica disponibili sul mercato.

La domanda fondamentale è se l'introduzione delle etichette energetiche sia riuscita a influenzare il comportamento dei consumatori e a orientare il mercato verso la vendita di apparecchi più efficienti dal punto di vista energetico. La curva in nero illustra la situazione cinque anni dopo l'introduzione delle etichette energetiche. Si può notare uno spostamento della curva verso elettrodomestici più efficienti dal punto di vista energetico. Alla fine di questo periodo, si vendono molti più apparecchi ad alta efficienza energetica rispetto all'inizio, mentre le vendite di apparecchi ad alto consumo energetico sono diminuite. Questa tendenza dimostra che il mercato può essere trasformato da qualcosa di semplice come informare i consumatori sul consumo energetico come criterio di scelta di un elettrodomestico.

Va notato che questa curva non riflette solo l'impatto delle etichette energetiche. A livello di Unione Europea sono state introdotte anche altre misure, in particolare gli standard di efficienza energetica. In genere, questi standard fissano una soglia di consumo energetico. Tutti gli apparecchi che superano questa soglia non sono più autorizzati a essere commercializzati. Gradualmente, questa soglia viene modificata a favore di una maggiore efficienza energetica, fino a vietare la commercializzazione di tutti gli apparecchi che non soddisfano i nuovi requisiti. Questa strategia continua a incoraggiare lo sviluppo di elettrodomestici, apparecchiature per ufficio e veicoli sempre più efficienti dal punto di vista energetico. Queste tendenze sono state osservate negli Stati Uniti, in Giappone, nei Paesi nordici, in Europa e in Svizzera.

Analisi comparativa degli approcci alla risoluzione dei problemi pubblici[modifier | modifier le wikicode]

Come si spiega che Paesi diversi, di fronte alla stessa sfida dell'efficienza energetica, stiano sviluppando risposte politiche diverse? Gli strumenti politici non vengono adottati contemporaneamente e il tipo o la combinazione di questi strumenti differisce da un Paese all'altro. Cosa potrebbe spiegare queste differenze tra i Paesi? Si possono avanzare diverse ipotesi per spiegare la scelta degli strumenti di politica pubblica. Ne esamineremo quattro.

Influenza dell'ideologia politica sul grado di costrizione[modifier | modifier le wikicode]

Come regola generale, uno strumento politico viene adottato solo se il suo grado di restrizione è compatibile con l'ideologia della maggioranza al potere. In altre parole, la scelta di un particolare strumento è spesso un riflesso dei valori e delle convinzioni dominanti all'interno del governo e della popolazione in generale in un determinato momento. Questo è il motivo per cui si osservano variazioni negli approcci politici tra i diversi Paesi: ogni Paese ha il proprio insieme di valori e convinzioni, che possono influenzare il modo in cui affrontano questioni comuni come l'efficienza energetica.

L'ideologia politica dominante in un determinato momento può influenzare il tipo di strumenti politici messi in campo. Ad esempio, un governo di centro-destra potrebbe privilegiare gli strumenti informativi, mentre un governo di sinistra potrebbe essere più propenso a introdurre strumenti di incentivazione come le tasse o gli standard vincolanti. Il caso degli Stati Uniti è molto istruttivo. Gli standard vincolanti sono stati introdotti nel 1978 dal presidente Carter, sostenuto da una maggioranza democratica. Ciò corrispondeva a un contesto politico più favorevole a un maggiore intervento governativo. Tuttavia, quando il Presidente Reagan, di destra, entrò in carica nel 1981, cercò di bloccare l'applicazione di questi standard. Tuttavia, i tribunali alla fine lo costrinsero ad applicarli, dimostrando che le scelte di politica pubblica possono essere influenzate non solo dall'ideologia politica, ma anche da altri fattori, come il sistema giuridico.

La scelta degli strumenti di politica pubblica è spesso influenzata dalle convinzioni ideologiche dei partiti politici al potere. I partiti con un'ideologia più interventista e a favore di un ruolo più attivo dello Stato probabilmente favoriranno strumenti politici più restrittivi per raggiungere i loro obiettivi. Al contrario, i partiti che sono favorevoli a un intervento minimo dello Stato nell'economia probabilmente preferiranno strumenti meno restrittivi, come l'informazione e l'incoraggiamento, piuttosto che regolamentazioni rigide o tasse. Va sottolineato, tuttavia, che anche molti altri fattori possono influenzare la scelta degli strumenti, tra cui il contesto socio-economico, la pressione dei gruppi di interesse e il clima dell'opinione pubblica. Inoltre, anche le realtà politiche e legislative specifiche di ciascun Paese possono giocare un ruolo, come dimostra l'esempio della politica energetica negli Stati Uniti sotto le amministrazioni Carter e Reagan.

Ruolo della struttura e dell'organizzazione del gruppo target[modifier | modifier le wikicode]

La struttura e l'organizzazione del gruppo target possono avere un impatto significativo sul modo in cui una politica viene formulata e attuata. Gruppi target ben organizzati, come industrie specifiche o associazioni professionali, possono essere più facili da raggiungere con determinate politiche, in quanto dispongono di strutture per comunicare con i propri membri e attuare i cambiamenti. Possono anche essere in grado di esercitare una migliore pressione a favore o contro determinate politiche. D'altro canto, gruppi target meno organizzati, come il pubblico in generale o segmenti specifici della popolazione, possono richiedere approcci diversi. Ad esempio, l'educazione pubblica e la sensibilizzazione possono essere strumenti fondamentali per raggiungere questi gruppi. Inoltre, anche il rapporto tra il gruppo target e il governo può influenzare la politica. Ad esempio, se un governo ha un rapporto di lavoro positivo con un gruppo target, può essere più facile implementare le politiche. Tuttavia, se il rapporto è teso, l'attuazione delle politiche può risultare più difficile.

L'organizzazione e l'influenza dei diversi gruppi target giocano un ruolo importante nel processo di formulazione delle politiche pubbliche. I consumatori, pur essendo la maggioranza, sono spesso meno organizzati e quindi meno influenti in questo processo. D'altro canto, i produttori, grazie alla loro forte organizzazione e al loro potere economico, hanno generalmente un'influenza molto più significativa. Sono in grado di esercitare pressioni sui decisori politici, sia per impedire l'adozione di determinate misure che potrebbero danneggiare i loro interessi, sia per far valere i loro punti di vista. Ad esempio, nel caso degli standard di efficienza energetica per gli elettrodomestici, i produttori possono cercare di evitare o ritardare l'adozione di standard più severi che richiederebbero investimenti significativi nella ricerca e nello sviluppo di nuove tecnologie. Possono anche cercare di influenzare la formulazione di questi standard in modo che siano meno restrittivi per la loro attuale produzione. È importante che i decisori politici tengano conto di queste dinamiche nella formulazione delle politiche pubbliche e garantiscano un equilibrio tra i vari interessi in gioco.

L'analisi delle parti interessate e dei gruppi di interesse è una componente essenziale dello sviluppo delle politiche pubbliche. La scelta degli strumenti politici non può essere compresa senza una precisa comprensione delle dinamiche tra questi attori. I gruppi di interesse, che possono includere attori come produttori, consumatori, distributori e ONG, tra gli altri, hanno interessi distinti e spesso in competizione. Ciascuno di questi gruppi ha i propri obiettivi e le proprie risorse e può esercitare diversi gradi di pressione sul processo politico. È tenendo conto di queste dinamiche e negoziando tra i vari interessi in gioco che i responsabili politici possono sviluppare politiche non solo efficaci in termini di raggiungimento degli obiettivi, ma anche politicamente valide. In altre parole, l'analisi dei gruppi di interesse è essenziale per capire come vengono scelti gli strumenti politici e come possono essere attuati in modo efficace.

Concorrenza o armonizzazione internazionale[modifier | modifier le wikicode]

La concorrenza internazionale e l'armonizzazione sono fattori chiave nella scelta degli strumenti di politica pubblica. La concorrenza internazionale può incoraggiare i Paesi ad adottare politiche specifiche per attrarre investimenti, migliorare la loro competitività economica o semplicemente per non rimanere indietro. Ad esempio, se un Paese vicino implementa politiche di efficienza energetica di successo che generano benefici economici e ambientali, questo può incoraggiare altri Paesi ad adottare misure simili per non rimanere indietro. D'altra parte, l'armonizzazione internazionale, spesso promossa da organizzazioni internazionali o accordi multilaterali, cerca di stabilire standard comuni per facilitare la cooperazione e il commercio internazionale. Nel campo dell'efficienza energetica, ciò potrebbe significare l'adozione di standard comuni di efficienza per gli apparecchi elettrici, che faciliterebbero il commercio tra i Paesi. Questi fattori possono fungere da potenti forze trainanti per la scelta e l'adozione di strumenti politici. Tuttavia, devono essere bilanciati con le condizioni e le esigenze interne di ciascun Paese.

L'esempio classico è il cosiddetto "effetto California" o "effetto corsa al vertice". L'idea è che un grande mercato come la California (o, nell'esempio, gli Stati Uniti) possa stabilire standard elevati che vanno oltre le normative federali o internazionali. A causa delle grandi dimensioni di questo mercato, i produttori hanno spesso interesse a rispettare questi standard elevati, anche se vendono i loro prodotti in altre regioni dove gli standard sono meno severi. Questo può portare a una "corsa al rialzo" in cui altre giurisdizioni adottano standard più elevati per rimanere competitive. In questo esempio, i produttori statunitensi di elettrodomestici a bassa efficienza energetica hanno iniziato a esportare i loro prodotti in Canada, dove gli standard erano meno severi. Ciò ha avuto un impatto negativo sull'ambiente canadese e probabilmente ha creato una pressione sui produttori canadesi che dovevano competere con questi prodotti più economici ma meno efficienti. In risposta, il Canada ha adottato standard simili a quelli degli Stati Uniti per proteggere il proprio mercato e il proprio ambiente. Questo è un esempio di come l'armonizzazione normativa possa avvenire in risposta alla concorrenza economica e ambientale internazionale.

Per attuare efficacemente una politica energetica, è fondamentale disporre di un'amministrazione competente e dedicata. Questa amministrazione deve essere in grado di gestire i regolamenti, monitorarne l'attuazione, valutarne l'efficacia e adattare i regolamenti di conseguenza. Questa amministrazione può essere a livello locale, regionale, nazionale o addirittura sovranazionale, come nel caso della Commissione europea per gli Stati membri dell'Unione europea. La natura precisa dell'autorità dipenderà dalle caratteristiche del Paese, dal tipo di politica energetica adottata e dal livello di governo responsabile della politica energetica. L'amministrazione energetica dovrà inoltre lavorare a stretto contatto con altri soggetti interessati, come fornitori di energia, consumatori, gruppi ambientalisti e autorità di regolamentazione, per garantire che la politica energetica sia attuata in modo efficace. Si tratta di un processo complesso che richiede un buon coordinamento, comunicazione e competenze tecniche.

Quando sono stati adottati i primi strumenti per l'efficienza energetica, nel 1973 e nel 1974, molti Paesi non disponevano ancora di dipartimenti o uffici dedicati all'energia. All'epoca, queste politiche erano spesso gestite dai dipartimenti degli affari esterni o del commercio. Col tempo sono state create amministrazioni per l'energia, seguite da amministrazioni specifiche per la gestione della domanda energetica. Più recentemente, con l'emergere del concetto di sviluppo sostenibile nel 1987 e nel 1992 e in seguito alla Conferenza di Rio, abbiamo assistito alla nascita di strutture amministrative dedicate a questo settore. Queste nuove strutture sono essenziali per un'efficace attuazione delle politiche energetiche. Un esempio lampante dell'importanza di un'amministrazione efficace è l'introduzione delle etichette energetiche in Canada. Inizialmente, la legge non specificava dove queste etichette dovessero essere apposte, il che ha portato i produttori ad attaccarle sul lato inferiore di elettrodomestici come frigoriferi e lavatrici, rispettando così tecnicamente la legge ma rendendo le informazioni meno visibili ai consumatori. Ciò evidenzia l'importanza di avere un'amministrazione in grado di monitorare e correggere l'attuazione delle politiche per garantirne l'efficacia.

Appendici[modifier | modifier le wikicode]

Riferimenti[modifier | modifier le wikicode]

  1. http://www.columbia.edu/itc/sipa/U6800/readings-sm/bachrach.pdf
  2. Baumgartner, F. R., De Boef, S. L., & Boydstun, A. E. (2001). Il declino della pena di morte e la scoperta dell'innocenza. Cambridge University Press. https://doi.org/10.1017/cbo9780511790638
  3. Aubert, M. (1984). I limiti del segreto bancario svizzero secondo il diritto nazionale e internazionale. Int'l Tax & Bus. Law., 2, 273.