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Juntos, la Asamblea General y los órganos especializados de la ONU representan un sistema complejo e integrado que trabaja para abordar una multitud de retos globales, reflejando el compromiso compartido de los Estados miembros con un mundo más pacífico, justo y sostenible. La participación de Suiza en este sistema, tanto en calidad de observador como de miembro de pleno derecho, subraya su papel activo y su importante contribución a la comunidad internacional.
Juntos, la Asamblea General y los órganos especializados de la ONU representan un sistema complejo e integrado que trabaja para abordar una multitud de retos globales, reflejando el compromiso compartido de los Estados miembros con un mundo más pacífico, justo y sostenible. La participación de Suiza en este sistema, tanto en calidad de observador como de miembro de pleno derecho, subraya su papel activo y su importante contribución a la comunidad internacional.


=== Conseil de Sécurité ===
=== El Consejo de Seguridad ===
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies est l'un des six organes principaux de l'ONU et joue un rôle crucial dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il est composé de 15 membres, dont la structure reflète à la fois l'histoire de l'organisation et son engagement à représenter la diversité géopolitique mondiale. Cinq de ces membres sont permanents, et il s'agit des États qui étaient les puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale : les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie (l'Union Soviétique jusqu'à la dissolution de celle-ci en 1991). Ces membres permanents possèdent un pouvoir particulier, notamment le droit de veto, ce qui signifie qu'ils peuvent bloquer toute résolution, même si celle-ci a été approuvée par tous les autres membres du Conseil.
El Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas es uno de los seis órganos principales de la ONU y desempeña un papel crucial en el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales. Está compuesto por 15 miembros, cuya estructura refleja tanto la historia de la organización como su compromiso de representar la diversidad geopolítica del mundo. Cinco de estos miembros son permanentes, y se trata de los Estados que fueron las potencias vencedoras de la Segunda Guerra Mundial: Estados Unidos, Francia, Reino Unido, China y Rusia (la Unión Soviética hasta su disolución en 1991). Estos miembros permanentes tienen poderes especiales, en particular el derecho de veto, lo que significa que pueden bloquear cualquier resolución, aunque haya sido aprobada por todos los demás miembros del Consejo.


Les 10 autres membres du Conseil de Sécurité sont des États non permanents, élus pour des mandats de deux ans par l'Assemblée générale de l'ONU. L'élection de ces membres non permanents est conçue pour assurer une représentation équilibrée des différentes régions géographiques du monde. Cette répartition géographique vise à garantir que les intérêts et les perspectives de toutes les régions du monde soient pris en compte dans les décisions du Conseil. Le Conseil de Sécurité a la responsabilité principale de maintenir la paix et la sécurité internationales. Il peut adopter des résolutions qui ont force juridique pour les États membres de l'ONU et a le pouvoir d'entreprendre des actions allant de l'imposition de sanctions économiques à l'autorisation d'interventions militaires. Le Conseil joue également un rôle essentiel dans la résolution des conflits, la prévention des guerres et la gestion des crises internationales.
Los otros 10 miembros del Consejo de Seguridad son Estados no permanentes, elegidos por la Asamblea General de la ONU para un mandato de dos años. La elección de estos miembros no permanentes tiene por objeto garantizar una representación equilibrada de las distintas regiones geográficas del mundo. Esta distribución geográfica pretende garantizar que en las decisiones del Consejo se tengan en cuenta los intereses y perspectivas de todas las regiones del mundo. El Consejo de Seguridad tiene la responsabilidad primordial de mantener la paz y la seguridad internacionales. Puede adoptar resoluciones que tienen fuerza legal para los Estados miembros de la ONU y está facultado para tomar medidas que van desde la imposición de sanciones económicas hasta la autorización de una intervención militar. El Consejo también desempeña un papel esencial en la resolución de conflictos, la prevención de guerras y la gestión de crisis internacionales.


Le droit de veto des membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies est une caractéristique distinctive et influente de son fonctionnement, bien que sa nature exacte soit souvent mal comprise. En effet, le droit de veto n'est pas explicitement mentionné comme tel dans la Charte des Nations Unies, mais découle plutôt de son Article 27. Selon cet article, pour qu'une résolution du Conseil de Sécurité soit adoptée, elle doit obtenir l'approbation d'au moins neuf de ses quinze membres, y compris le consentement de tous les membres permanents. Cela signifie, en pratique, qu'un vote contre une proposition par l'un des cinq membres permanents - les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie - suffit à empêcher l'adoption de cette résolution. C'est ce qui est communément appelé le "droit de veto".
El derecho de veto de los miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU es una característica distintiva e influyente de su funcionamiento, aunque a menudo se malinterpreta su naturaleza exacta. De hecho, el derecho de veto no se menciona explícitamente como tal en la Carta de la ONU, sino que se deriva de su artículo 27. Según este artículo, para que una resolución del Consejo de Seguridad sea adoptada, debe obtener la aprobación de al menos nueve de sus quince miembros, incluido el consentimiento de todos los miembros permanentes. En la práctica, esto significa que el voto en contra de una propuesta de uno de los cinco miembros permanentes -Estados Unidos, Francia, Reino Unido, China y Rusia- basta para impedir que se adopte la resolución. Esto se conoce comúnmente como "derecho de veto".


Il est important de noter que l'abstention ou l'absence d'un membre permanent n'empêche pas une résolution d'être adoptée. Une résolution peut passer si elle reçoit les neuf votes nécessaires, même si un ou plusieurs membres permanents s'abstiennent. Cela signifie que l'abstention d'un membre permanent est considérée comme un non-usage de son droit de veto, permettant ainsi à la résolution d'avancer. Ce système de veto a été conçu à l'origine pour assurer que les grandes puissances de l'après-guerre, ayant des intérêts stratégiques mondiaux majeurs, soient en accord avec les actions entreprises par le Conseil de Sécurité. Cependant, le droit de veto a fait l'objet de critiques, beaucoup le considérant comme un moyen pour les puissances majeures de bloquer des actions même en présence d'un large consensus international. Il a également été critiqué pour avoir parfois contribué à la paralysie du Conseil sur des questions cruciales, où l'intérêt d'un membre permanent entre en conflit avec la volonté de la majorité des membres.
Es importante señalar que la abstención o ausencia de un miembro permanente no impide que se adopte una resolución. Una resolución puede ser aprobada si recibe los nueve votos necesarios, incluso si uno o más miembros permanentes se abstienen. Esto significa que la abstención de un miembro permanente se considera como un no uso de su derecho de veto, lo que permite que la resolución salga adelante. Este sistema de veto se diseñó originalmente para garantizar que las principales potencias de posguerra, con grandes intereses estratégicos mundiales, estuvieran de acuerdo con las medidas adoptadas por el Consejo de Seguridad. Sin embargo, el veto ha sido criticado por muchos como un medio para que las grandes potencias bloqueen acciones incluso cuando existe un amplio consenso internacional. También ha sido criticado por contribuir en ocasiones a la parálisis del Consejo en cuestiones cruciales, cuando el interés de un miembro permanente entra en conflicto con la voluntad de la mayoría de los miembros.


Depuis la disparition de l'Union soviétique et la fin de la Guerre Froide, le fonctionnement du Conseil de Sécurité des Nations Unies a effectivement évolué. Pendant la période de la Guerre Froide, le Conseil était souvent paralysé par l'opposition entre les blocs soviétique et occidental, avec l'utilisation fréquente du droit de veto par les États-Unis et l'Union soviétique pour bloquer des résolutions qui allaient à l'encontre de leurs intérêts respectifs. Avec la dissolution de l'Union soviétique en 1991, cette dynamique bipolaire a largement disparu, ouvrant la voie à de nouvelles formes de négociation et de prise de décision au sein du Conseil. L'un des changements notables dans la pratique du Conseil de Sécurité a été une tendance accrue à rechercher le consensus. Le consensus, contrairement à une décision prise par un vote majoritaire, implique un accord général ou une absence d'opposition active parmi les membres du Conseil. En pratique, cela signifie que les résolutions et les décisions sont souvent le résultat de longues négociations et de compromis, reflétant un effort pour atteindre un terrain d'entente acceptable pour tous les membres, y compris les membres permanents avec droit de veto.
Desde la desaparición de la Unión Soviética y el final de la Guerra Fría, el funcionamiento del Consejo de Seguridad de la ONU ha evolucionado. Durante la Guerra Fría, el Consejo se vio a menudo paralizado por la oposición entre los bloques soviético y occidental, ya que Estados Unidos y la Unión Soviética utilizaban con frecuencia el veto para bloquear resoluciones que iban en contra de sus respectivos intereses. Con la disolución de la Unión Soviética en 1991, esta dinámica bipolar desapareció en gran medida, allanando el camino a nuevas formas de negociación y toma de decisiones en el seno del Consejo. Un cambio notable en la práctica del Consejo de Seguridad ha sido una mayor tendencia a buscar el consenso. El consenso, a diferencia de una decisión tomada por mayoría, implica un acuerdo general o la ausencia de oposición activa entre los miembros del Consejo. En la práctica, esto significa que las resoluciones y decisiones son a menudo el resultado de largas negociaciones y compromisos, que reflejan un esfuerzo por alcanzar un terreno común aceptable para todos los miembros, incluidos los miembros permanentes con derecho de veto.


La technique du consensus est bénéfique dans le sens où elle permet d'éviter l'utilisation du veto et favorise une approche plus collaborative et moins conflictuelle des problèmes internationaux. Cela peut conduire à des résolutions qui, bien que parfois moins ambitieuses, sont plus susceptibles d'être acceptées et mises en œuvre par tous les membres du Conseil. Cependant, la recherche du consensus a aussi ses inconvénients. Les critiques soulignent que cela peut mener à des résolutions diluées, où les termes les plus forts ou les actions les plus décisives sont édulcorés pour gagner l'approbation de tous. De plus, le processus de négociation pour atteindre le consensus peut être long et complexe, parfois retardant l'action du Conseil face à des crises urgentes.
La técnica del consenso es beneficiosa porque evita el uso del veto y fomenta un enfoque más colaborativo y menos polémico de los problemas internacionales. Esto puede dar lugar a resoluciones que, aunque a veces menos ambiciosas, tienen más probabilidades de ser aceptadas y aplicadas por todos los miembros del Consejo. Sin embargo, la búsqueda del consenso también tiene sus inconvenientes. Los críticos señalan que puede dar lugar a resoluciones diluidas, en las que los términos más firmes o las acciones más decisivas se suavizan para obtener la aprobación de todos. Además, el proceso de negociación para alcanzar el consenso puede ser largo y complejo, lo que a veces retrasa la actuación del Consejo en crisis urgentes.


=== Secrétariat Général ===
=== La Secretaría General ===
Le Secrétariat Général des Nations Unies joue un rôle crucial dans la coordination et la gestion des activités de l'organisation. À la tête de ce Secrétariat se trouve le Secrétaire général, un poste de haute importance qui combine des responsabilités politiques et administratives. Depuis le 1er janvier 2017, le poste est occupé par António Guterres, un diplomate et homme politique portugais. Il a succédé à Ban Ki-moon, dont le mandat s'est terminé en décembre 2016. Le processus de sélection du Secrétaire général implique les deux principaux organes des Nations Unies : le Conseil de Sécurité et l'Assemblée générale. Le candidat est d'abord recommandé par le Conseil de Sécurité, après quoi l'Assemblée générale procède à l'élection. Cette procédure vise à assurer que le choix du Secrétaire général soit le reflet d'un consensus au sein de la communauté internationale.
La Secretaría General de las Naciones Unidas desempeña un papel crucial en la coordinación y gestión de las actividades de la organización. Al frente de esta Secretaría se encuentra el Secretario General, un cargo de gran importancia que combina responsabilidades políticas y administrativas. Desde el 1 de enero de 2017, el cargo lo ocupa António Guterres, diplomático y político portugués. Sucedió a Ban Ki-moon, cuyo mandato finalizó en diciembre de 2016. En el proceso de selección del Secretario General participan los dos órganos principales de las Naciones Unidas: el Consejo de Seguridad y la Asamblea General. El candidato es recomendado en primer lugar por el Consejo de Seguridad, tras lo cual la Asamblea General procede a la elección. Este procedimiento tiene por objeto garantizar que la elección del Secretario General refleje un consenso en el seno de la comunidad internacional.


Dans son rôle, le Secrétaire général a des fonctions principalement politiques. Il est chargé de la médiation dans les conflits internationaux, s'efforce de promouvoir la paix et la sécurité mondiales, et mobilise les efforts des États membres et des organes de l'ONU pour aborder des enjeux globaux tels que le développement durable, les droits de l'homme, le changement climatique et l'assistance humanitaire. En tant que porte-parole et figure représentative de l'ONU, le Secrétaire général joue également un rôle important dans la sensibilisation et l'influence de l'opinion publique mondiale sur des questions cruciales. Le Secrétariat, l'appareil administratif de l'ONU, assiste le Secrétaire général dans l'exécution de ses tâches. Ce Secrétariat est composé de personnel international qui travaille dans divers domaines, de la gestion administrative à la mise en œuvre des programmes et politiques de l'ONU. Leurs efforts sont essentiels pour le fonctionnement quotidien de l'organisation et pour soutenir le Secrétaire général dans ses initiatives diplomatiques et ses missions de médiation.
El papel del Secretario General es fundamentalmente político. Media en los conflictos internacionales, trabaja para promover la paz y la seguridad mundiales y moviliza los esfuerzos de los Estados miembros y los organismos de la ONU para abordar cuestiones globales como el desarrollo sostenible, los derechos humanos, el cambio climático y la ayuda humanitaria. Como portavoz y figura representativa de la ONU, el Secretario General también desempeña un papel importante a la hora de sensibilizar e influir en la opinión pública mundial sobre cuestiones cruciales. La Secretaría, brazo administrativo de la ONU, asiste al Secretario General en el desempeño de sus funciones. La Secretaría está formada por personal internacional que trabaja en diversos ámbitos, desde la gestión administrativa hasta la ejecución de los programas y políticas de la ONU. Sus esfuerzos son esenciales para el funcionamiento cotidiano de la organización y para apoyar al Secretario General en sus iniciativas diplomáticas y misiones de mediación.


=== Cour Internationale de Justice ===
=== Corte Internacional de Justicia ===
La Cour Internationale de Justice (CIJ), souvent désignée comme le principal organe judiciaire des Nations Unies, joue un rôle essentiel dans le système international en facilitant le règlement pacifique des différends entre États et en contribuant à l'élaboration du droit international. La CIJ est composée de 15 juges, qui sont élus conjointement par l'Assemblée générale et le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La Corte Internacional de Justicia (CIJ), a menudo denominada el principal órgano judicial de las Naciones Unidas, desempeña un papel esencial en el sistema internacional al facilitar la solución pacífica de controversias entre Estados y contribuir al desarrollo del Derecho internacional. La CIJ está compuesta por 15 jueces, elegidos conjuntamente por la Asamblea General y el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas.


Les juges de la CIJ sont choisis parmi des personnes possédant une haute compétence morale et qui répondent aux qualifications requises dans leurs pays respectifs pour occuper les plus hautes fonctions judiciaires, ou qui sont des jurisconsultes possédant une compétence reconnue en droit international. Cette exigence garantit que les juges de la CIJ sont des experts en droit international, capables de statuer sur des questions juridiques complexes. L'un des objectifs principaux de la CIJ est de régler, conformément au droit international, les différends qui lui sont soumis par les États. Ces différends peuvent concerner une variété de questions, allant des frontières territoriales et maritimes aux droits de passage, en passant par les conflits diplomatiques et autres contentieux internationaux. En rendant des jugements et des avis consultatifs, la CIJ contribue au développement du droit international et à son application cohérente.
Los jueces de la CIJ son elegidos entre personas de alta consideración moral que reúnan las condiciones exigidas en sus respectivos países para el ejercicio de las más altas funciones judiciales, o que sean jurisconsultos de reconocida competencia en derecho internacional. Este requisito garantiza que los jueces del TIJ sean expertos en Derecho internacional, capaces de pronunciarse sobre cuestiones jurídicas complejas. Uno de los principales objetivos de la CIJ es resolver, de conformidad con el Derecho internacional, las controversias que le someten los Estados. Estos litigios pueden referirse a cuestiones muy diversas, desde fronteras territoriales y marítimas hasta derechos de paso, disputas diplomáticas y otros contenciosos internacionales. Al emitir sentencias y opiniones consultivas, la CIJ contribuye al desarrollo del Derecho internacional y a su aplicación coherente.


En plus de statuer sur des affaires contentieuses entre États, la CIJ a également la capacité de fournir des avis consultatifs sur des questions juridiques à la demande d'autres organes ou agences autorisés des Nations Unies. Ces avis consultatifs, bien qu'ils ne soient pas contraignants, sont respectés et considérés comme ayant une grande autorité et influence dans le développement du droit international. La Cour Internationale de Justice est située à La Haye, aux Pays-Bas, ce qui lui vaut parfois le surnom de "Cour de La Haye". Son rôle et ses décisions ont une importance capitale dans le maintien de l'ordre juridique international et dans la promotion de la résolution pacifique des conflits entre nations, conformément aux principes de justice et de droit international.
Además de decidir casos contenciosos entre Estados, la CIJ también tiene capacidad para emitir opiniones consultivas sobre cuestiones jurídicas a petición de otros órganos u organismos autorizados de las Naciones Unidas. Estas opiniones consultivas, aunque no son vinculantes, son respetadas y se considera que tienen gran autoridad e influencia en el desarrollo del derecho internacional. La Corte Internacional de Justicia tiene su sede en La Haya (Países Bajos), lo que a veces le vale el apodo de "Corte de La Haya". Su papel y sus decisiones son de suma importancia para mantener el orden jurídico internacional y promover la resolución pacífica de las controversias entre las naciones de conformidad con los principios de la justicia y el derecho internacional.


La Cour Internationale de Justice (CIJ), établie en 1945 en tant qu'organe judiciaire principal des Nations Unies et successeur de la Cour permanente de justice internationale de la Société des Nations, joue un rôle essentiel dans le règlement pacifique des différends entre les États. Située à La Haye aux Pays-Bas, la CIJ reflète l'évolution et la consolidation du droit international dans le monde post-Seconde Guerre mondiale. La compétence de la CIJ est dédiée exclusivement aux affaires soumises par les États, et non par des individus, des organisations ou des entreprises. Cette restriction souligne l'importance de la souveraineté des États dans le système juridique international. Un exemple notable de l'intervention de la CIJ est l'affaire du Nicaragua contre les États-Unis en 1984, où le Nicaragua a accusé les États-Unis de violations du droit international en raison de leur soutien aux Contras dans la guerre civile nicaraguayenne. La décision de la CIJ en faveur du Nicaragua a été un moment marquant, bien que les États-Unis aient choisi de ne pas se conformer au jugement. Le principe de consentement des États est fondamental pour la CIJ. Aucun État ne peut être forcé de soumettre un différend à la Cour sans son accord. Cela implique que les États doivent volontairement accepter la juridiction de la CIJ pour que celle-ci puisse entendre leur cas. Ce principe a été mis en évidence dans des cas comme celui de la Mer Égée (Grèce c. Turquie), où la compétence de la Cour a été contestée.
La Corte Internacional de Justicia (CIJ), creada en 1945 como principal órgano judicial de las Naciones Unidas y sucesora de la Corte Permanente de Justicia Internacional de la Sociedad de Naciones, desempeña un papel esencial en la resolución pacífica de litigios entre Estados. Con sede en La Haya (Países Bajos), la CIJ refleja la evolución y consolidación del Derecho Internacional en el mundo posterior a la Segunda Guerra Mundial. La jurisdicción del TIJ se dedica exclusivamente a casos presentados por Estados, no por particulares, organizaciones o empresas. Esta restricción subraya la importancia de la soberanía estatal en el sistema jurídico internacional. Un ejemplo notable de la intervención de la CIJ es el caso de Nicaragua contra Estados Unidos en 1984, en el que Nicaragua acusó a Estados Unidos de violaciones del derecho internacional por su apoyo a los Contras en la guerra civil nicaragüense. La sentencia de la CIJ a favor de Nicaragua marcó un hito, aunque Estados Unidos optó por no acatarla. El principio del consentimiento del Estado es fundamental para la CIJ. Ningún Estado puede ser obligado a someter un litigio a la Corte sin su consentimiento. Esto significa que los Estados deben aceptar voluntariamente la jurisdicción de la CIJ para que ésta conozca de su caso. Este principio se ha puesto de relieve en casos como el del Mar Egeo (Grecia contra Turquía), en el que se cuestionó la jurisdicción del Tribunal.


En outre, bien que les États puissent reconnaître la juridiction obligatoire de la CIJ, ils ont souvent le choix de limiter ou de conditionner cette reconnaissance. La déclaration de juridiction obligatoire permet à la CIJ d'entendre des affaires sans nécessiter un consentement spécifique pour chaque cas, mais la pratique montre que les États sont parfois réticents à s'engager de manière inconditionnelle. Cette dynamique reflète la tension entre la nécessité d'un ordre juridique international et le désir des États de maintenir une certaine autonomie. La CIJ a donc joué et continue de jouer un rôle crucial dans la promotion du droit international et la résolution pacifique des conflits. Elle représente une avancée significative dans la manière dont les affaires internationales sont gérées, en privilégiant le droit et la négociation sur le conflit et la force. Ses décisions, bien que parfois contestées ou ignorées, ont contribué au développement d'un cadre juridique international plus robuste et ont souvent servi de référence pour la résolution de conflits internationaux ultérieurs.
Además, aunque los Estados pueden reconocer la jurisdicción obligatoria de la CIJ, a menudo tienen la opción de limitar o condicionar este reconocimiento. La declaración de jurisdicción obligatoria permite a la CIJ conocer de casos sin necesidad de un consentimiento específico para cada caso, pero la práctica demuestra que los Estados son a veces reacios a comprometerse incondicionalmente. Esta dinámica refleja la tensión entre la necesidad de un orden jurídico internacional y el deseo de los Estados de mantener cierto grado de autonomía. Por tanto, la CIJ ha desempeñado, y sigue desempeñando, un papel crucial en la promoción del Derecho internacional y la resolución pacífica de conflictos. Representa un avance significativo en la forma de gestionar los asuntos internacionales, al favorecer el derecho y la negociación frente al conflicto y la fuerza. Sus decisiones, aunque a veces impugnadas o ignoradas, han contribuido al desarrollo de un marco jurídico internacional más sólido y a menudo han servido de referencia para la resolución de conflictos internacionales posteriores.


La Cour Internationale de Justice (CIJ), en tant qu'organe judiciaire principal des Nations Unies, détient une compétence qui est définie par plusieurs critères clés. Sa capacité à entendre et trancher des affaires dépend avant tout de la reconnaissance de sa compétence par les États concernés. Cette reconnaissance peut se manifester de différentes manières, chacune reflétant l'engagement des États envers le droit international et le règlement pacifique des conflits. Premièrement, un État peut reconnaître la compétence de la CIJ de manière générale ou spécifique. La reconnaissance générale est souvent établie par une déclaration où l'État accepte la compétence de la CIJ comme obligatoire pour certains types de litiges. Cette forme de reconnaissance permet à la CIJ d'entendre des affaires sans que les États concernés aient à donner leur consentement spécifique pour chaque cas. Cependant, les États peuvent conditionner leur reconnaissance ou exclure certains types de litiges de la compétence de la CIJ. Deuxièmement, la compétence de la CIJ s'étend aux litiges concernant l'interprétation ou l'application d'un traité. Dans de nombreux traités internationaux, les parties incluent des clauses qui renvoient à la CIJ pour la résolution des différends relatifs à ces traités. Ces clauses traité spécifiques offrent un mécanisme clair pour la gestion des désaccords sur l'interprétation ou l'application du traité, contribuant ainsi à la stabilité et à la prévisibilité du droit international. Enfin, la CIJ est compétente pour entendre des affaires lorsque deux États en conflit décident, de leur propre initiative, de soumettre leur différend à la Cour. Cette forme de saisine volontaire est un exemple de l'utilisation du droit international pour résoudre pacifiquement des conflits. Elle montre la volonté des États de se conformer à des principes juridiques plutôt que de recourir à la force ou à la contrainte. Des affaires historiques telles que le différend frontalier entre le Burkina Faso et le Mali (1986) illustrent comment des États ont choisi de régler pacifiquement leurs différends par le biais de la CIJ. Ainsi, la compétence de la CIJ, bien que conditionnée par la volonté des États, est un pilier essentiel du système juridique international, facilitant le règlement des conflits entre États dans un cadre légal et structuré. Elle symbolise l'engagement des nations du monde envers le principe de justice internationale et la résolution pacifique des désaccords.
La Corte Internacional de Justicia (CIJ), como principal órgano judicial de las Naciones Unidas, tiene una jurisdicción que se define por varios criterios clave. Su capacidad para conocer y decidir casos depende, en primer lugar, del reconocimiento de su jurisdicción por parte de los Estados afectados. Este reconocimiento puede manifestarse de diferentes maneras, cada una de las cuales refleja el compromiso de los Estados con el Derecho internacional y la solución pacífica de controversias. En primer lugar, un Estado puede reconocer la competencia de la CIJ de forma general o específica. El reconocimiento general suele establecerse mediante una declaración en la que el Estado acepta la jurisdicción de la CIJ como vinculante para determinados tipos de controversias. Esta forma de reconocimiento permite a la CIJ conocer de casos sin que los Estados afectados tengan que dar su consentimiento específico para cada caso. Sin embargo, los Estados pueden condicionar su reconocimiento o excluir determinados tipos de litigios de la jurisdicción de la CIJ. En segundo lugar, la competencia de la CIJ se extiende a los litigios relativos a la interpretación o aplicación de un tratado. En muchos tratados internacionales, las partes incluyen cláusulas que remiten a la CIJ para la resolución de controversias relativas a dichos tratados. Estas cláusulas específicas de los tratados proporcionan un mecanismo claro para gestionar los desacuerdos sobre la interpretación o aplicación del tratado, contribuyendo así a la estabilidad y previsibilidad del derecho internacional. Por último, la CIJ es competente para conocer de casos cuando dos Estados en conflicto deciden, por iniciativa propia, someter su controversia a la Corte. Esta forma de remisión voluntaria es un ejemplo del uso del Derecho internacional para resolver conflictos de forma pacífica. Demuestra la voluntad de los Estados de atenerse a los principios jurídicos en lugar de recurrir a la fuerza o a la coerción. Casos históricos como la disputa fronteriza entre Burkina Faso y Mali (1986) ilustran cómo los Estados han optado por resolver sus disputas pacíficamente a través de la CIJ. Así pues, la jurisdicción de la CIJ, aunque condicionada por la voluntad de los Estados, es un pilar esencial del sistema jurídico internacional, que facilita la resolución de litigios entre Estados dentro de un marco jurídico y estructurado. Simboliza el compromiso de las naciones del mundo con el principio de justicia internacional y la resolución pacífica de los desacuerdos.


L'article 93 de la Charte des Nations Unies offre une possibilité intéressante et importante en ce qui concerne l'accès à la Cour Internationale de Justice (CIJ). Selon cet article, même les États qui ne sont pas membres des Nations Unies ont la possibilité de participer à la CIJ, ce qui élargit la portée et l'influence de la Cour au-delà des frontières de l'ONU. L'article 93 stipule que tous les membres des Nations Unies sont de facto parties au Statut de la Cour Internationale de Justice. Cela signifie que, en devenant membre de l'ONU, un État accepte également la compétence et l'autorité de la CIJ. Cependant, l'article 93 va plus loin en prévoyant que les États non membres de l'ONU peuvent aussi devenir parties au Statut de la Cour, sous certaines conditions. Pour ce faire, ces États doivent d'abord être invités par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité à devenir parties au Statut de la CIJ. Ils doivent ensuite accepter les termes et conditions fixés par l'Assemblée générale, qui peuvent inclure des obligations financières ainsi que l'acceptation de la compétence et des décisions de la CIJ. Cette disposition est significative car elle reconnaît la réalité d'un monde où certains territoires et entités politiques ne sont pas membres de l'ONU, tout en soulignant l'importance du droit international et de la résolution judiciaire des conflits au niveau mondial. En permettant à des États non membres de l'ONU d'adhérer à la CIJ, l'article 93 contribue à l'objectif plus large des Nations Unies de promouvoir la paix, la justice et la coopération internationale. Historiquement, cette disposition a permis à des entités qui ne sont pas membres de l'ONU, pour diverses raisons, de rechercher la résolution judiciaire de leurs différends internationaux dans un cadre légal et structuré. Cela renforce le rôle de la CIJ en tant qu'organe judiciaire central dans le système international et souligne l'universalité des principes du droit international.
El artículo 93 de la Carta de las Naciones Unidas ofrece una interesante e importante posibilidad de acceso a la Corte Internacional de Justicia (CIJ). En virtud de este artículo, incluso los Estados que no son miembros de las Naciones Unidas tienen la oportunidad de participar en la CIJ, ampliando así el alcance y la influencia de la Corte más allá de las fronteras de la ONU. El artículo 93 estipula que todos los miembros de las Naciones Unidas son partes de facto del Estatuto de la Corte Internacional de Justicia. Esto significa que, al convertirse en miembro de la ONU, un Estado también acepta la jurisdicción y la autoridad de la CIJ. Sin embargo, el artículo 93 va más allá al establecer que los Estados que no son miembros de la ONU también pueden ser partes en el Estatuto de la Corte, bajo ciertas condiciones. Para ello, estos Estados deben ser invitados en primer lugar por la Asamblea General, previa recomendación del Consejo de Seguridad, a ser partes en el Estatuto de la CIJ. A continuación, deben aceptar los términos y condiciones establecidos por la Asamblea General, que pueden incluir obligaciones financieras, así como la aceptación de la jurisdicción y las decisiones de la CIJ. Esta disposición es significativa porque reconoce la realidad de un mundo en el que algunos territorios y entidades políticas no son miembros de la ONU, al tiempo que subraya la importancia del derecho internacional y la resolución judicial de conflictos a nivel mundial. Al permitir que Estados no miembros de la ONU se adhieran a la CIJ, el artículo 93 contribuye al objetivo más amplio de la ONU de promover la paz, la justicia y la cooperación internacional. Históricamente, esta disposición ha permitido a entidades que no son miembros de la ONU, por diversas razones, buscar la resolución judicial de sus disputas internacionales dentro de un marco legal y estructurado. Esto refuerza el papel de la CIJ como órgano judicial central del sistema internacional y subraya la universalidad de los principios del Derecho internacional.


L'exemple de la Suisse en 1948 illustre parfaitement l'application de l'article 93 de la Charte des Nations Unies. Avant de devenir membre des Nations Unies en 2002, la Suisse a démontré son engagement envers le droit international et le système juridique mondial en devenant partie au Statut de la Cour Internationale de Justice (CIJ) en 1948. Bien que la Suisse ait maintenu une politique de neutralité stricte et choisi de rester en dehors des Nations Unies pendant une grande partie du 20ème siècle, sa décision de rejoindre la CIJ reflète sa reconnaissance de l'importance de la justice internationale et du règlement pacifique des différends. En adhérant au Statut de la CIJ, la Suisse a accepté la compétence de la Cour pour régler les litiges internationaux, marquant ainsi son soutien aux principes du droit international, même en l'absence d'adhésion complète à l'ONU. Cette action a permis à la Suisse de participer activement au système juridique international et de contribuer à la promotion de la paix et de la stabilité mondiales. Elle a aussi démontré que l'engagement envers le droit international pouvait transcender les statuts d'adhésion aux Nations Unies, soulignant l'importance de la CIJ en tant qu'institution accessible à tous les États soucieux de justice et de résolution légale des conflits. La situation de la Suisse avant 2002 est donc un exemple notable de la manière dont les États non membres de l'ONU peuvent interagir avec et participer aux institutions internationales, contribuant ainsi au dialogue et à la coopération internationale dans le cadre du droit international.
El ejemplo de Suiza en 1948 ilustra perfectamente la aplicación del artículo 93 de la Carta de las Naciones Unidas. Antes de convertirse en miembro de las Naciones Unidas en 2002, Suiza demostró su compromiso con el Derecho internacional y el sistema jurídico mundial al adherirse al Estatuto de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) en 1948. Aunque Suiza mantuvo una política de estricta neutralidad y optó por permanecer al margen de las Naciones Unidas durante gran parte del siglo XX, su decisión de adherirse a la CIJ refleja su reconocimiento de la importancia de la justicia internacional y de la resolución pacífica de las controversias. Al adherirse al Estatuto de la CIJ, Suiza aceptó la jurisdicción de la Corte para resolver disputas internacionales, demostrando así su apoyo a los principios del derecho internacional, incluso sin ser miembro de pleno derecho de la ONU. Esta acción permitió a Suiza participar activamente en el sistema jurídico internacional y contribuir a la promoción de la paz y la estabilidad mundiales. También demostró que el compromiso con el derecho internacional podía trascender los estatutos de pertenencia a la ONU, subrayando la importancia de la CIJ como institución accesible a todos los estados preocupados por la justicia y la resolución legal de disputas. La situación de Suiza antes de 2002 es, por tanto, un ejemplo notable de cómo los Estados no miembros de la ONU pueden interactuar con las instituciones internacionales y participar en ellas, contribuyendo así al diálogo y la cooperación internacionales en el marco del Derecho internacional.


= Les institutions spécialisées =
= Instituciones especializadas =
Dans le sillage de l'Organisation des Nations Unies, un réseau d'organisations spécialisées a été créé pour s'attaquer à divers aspects de la paix et du développement mondial. Chacune de ces entités joue un rôle spécifique, contribuant à un aspect de la coopération internationale et au bien-être global.
Dans le sillage de l'Organisation des Nations Unies, un réseau d'organisations spécialisées a été créé pour s'attaquer à divers aspects de la paix et du développement mondial. Chacune de ces entités joue un rôle spécifique, contribuant à un aspect de la coopération internationale et au bien-être global.



Version du 15 décembre 2023 à 12:42

Basado en un curso de Victor Monnier[1][2][3]

La Organización de las Naciones Unidas

Emblema de las Naciones Unidas.

La Organización de las Naciones Unidas (ONU) representa un hito crucial en la historia de la cooperación internacional, fundada en la inmediata posguerra para prevenir los conflictos mundiales y promover la paz. Sus orígenes se remontan a los oscuros días de la Segunda Guerra Mundial, cuando los líderes mundiales, enfrentados a los horrores y fracasos de la Sociedad de Naciones para mantener la paz, sintieron la imperiosa necesidad de crear una nueva organización internacional con mecanismos más fuertes y eficaces para gestionar los conflictos y promover la cooperación internacional.

La expresión "Naciones Unidas" se utilizó por primera vez el 1 de enero de 1942. Ese día, los representantes de 26 naciones que luchaban contra las potencias del Eje firmaron la Declaración de las Naciones Unidas, marcando su compromiso colectivo contra las fuerzas del Eje y por un futuro orden mundial basado en la paz y la seguridad. Esta declaración sentó las bases de la colaboración que desembocaría en la creación de la ONU. En 1944, la Conferencia de Dumbarton Oaks, celebrada en Washington D.C., reunió a representantes de Estados Unidos, el Reino Unido, la URSS y China. Discutieron planes para una organización que se encargaría de mantener la paz en el mundo después de la guerra. Estas discusiones se completaron y perfeccionaron en la Conferencia de Yalta, en febrero de 1945, donde los líderes mundiales, entre ellos Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill y Joseph Stalin, expusieron propuestas más concretas para esta organización. La culminación de estos esfuerzos fue la Conferencia de San Francisco, donde se firmó la Carta de las Naciones Unidas el 26 de junio de 1945. Este acontecimiento histórico contó con la participación de delegados de 50 países, que firmaron un documento que daría forma al orden mundial de posguerra. La Carta entró en vigor el 24 de octubre de 1945, tras ser ratificada por los cinco miembros permanentes del Consejo de Seguridad -Estados Unidos, el Reino Unido, Francia, la Unión Soviética y la República de China-, así como por la mayoría de los demás signatarios.

La ONU se creó con objetivos ambiciosos, como la prevención de la guerra, la promoción de los derechos humanos, el desarrollo económico y social y el respeto del derecho internacional. También se diseñó para funcionar según los principios de soberanía igual para todos sus miembros, resolución pacífica de disputas y no intervención en los asuntos internos de los Estados. A lo largo de los años, la ONU ha desempeñado un papel central en muchos acontecimientos históricos significativos. Ha participado en la gestión y resolución de grandes conflictos como la Guerra de Corea en la década de 1950, la Crisis de Suez en 1956 y, más recientemente, en diversos esfuerzos de mantenimiento de la paz e intervención humanitaria en regiones devastadas por la guerra como Ruanda en la década de 1990 y Siria en el siglo XXI. Además, la ONU ha sido un foro vital para abordar cuestiones mundiales como el cambio climático, los derechos de las mujeres y los niños y el desarrollo sostenible. Desde su creación en 1945, las Naciones Unidas han crecido y evolucionado hasta convertirse en una plataforma global que incluye a la gran mayoría de las naciones del mundo. Hoy cuenta con más de 196 miembros, lo que atestigua su papel central en la gobernanza mundial y la cooperación internacional. Entre estos miembros, Suiza ocupa una posición única debido a su historia como miembro de la ONU.

Suiza, famosa por su neutralidad histórica, ha ocupado durante mucho tiempo un puesto de observador en la ONU desde el final de la Segunda Guerra Mundial. Esta posición le permitía participar en los debates y actividades de la organización sin ser miembro de pleno derecho. Esta neutralidad estaba en consonancia con su política exterior tradicional, que hacía hincapié en la no participación en conflictos internacionales y en alianzas políticas y militares. El camino de Suiza hacia la plena adhesión a la ONU estuvo marcado por debates internos y cambios en el clima político internacional. En 1986, durante un periodo marcado por el enfrentamiento entre los bloques soviético y occidental, Suiza celebró un referéndum sobre la adhesión a la ONU, pero la propuesta fue rechazada por el pueblo y los cantones. Esta decisión reflejaba la preocupación por mantener la neutralidad suiza en un mundo dividido por la Guerra Fría.

Sin embargo, con el final de la Guerra Fría y los cambios en la estructura política mundial, la posición de Suiza empezó a evolucionar. En 2002 se celebró un nuevo referéndum, y esta vez el pueblo y los cantones suizos votaron a favor de la pertenencia a la ONU. Este voto marcó un punto de inflexión en la política exterior suiza, señalando el deseo de participar más activamente en los asuntos mundiales, manteniendo al mismo tiempo su compromiso histórico con la neutralidad. La adhesión de Suiza a la ONU en 2002 fue un momento significativo, no sólo para Suiza sino también para la ONU, ya que ilustró el avance de la organización hacia la aceptación universal y el reconocimiento de la diversidad de las políticas exteriores de sus miembros. Desde su ingreso en la ONU, Suiza ha participado activamente en sus diversas iniciativas, aportando su contribución particular en los campos de la diplomacia, la mediación y la promoción de la paz, al tiempo que ha mantenido su identidad de nación neutral.

La Carta de las Naciones Unidas, adoptada en 1945, es el documento fundacional de la Organización de las Naciones Unidas (ONU) y constituye la piedra angular de sus actividades y su misión. El principal objetivo de la Carta es promover el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales y fomentar la cooperación entre las naciones en diversos frentes, como los derechos humanos, el desarrollo social y económico y la resolución pacífica de conflictos. También establece los principios fundamentales de la igualdad soberana de los Estados, el no uso de la fuerza o la amenaza en las relaciones internacionales y la intervención en los asuntos internos de otros Estados. La sede principal de la ONU está en Nueva York, en Estados Unidos. Allí se encuentran la mayoría de sus órganos principales, incluida la Asamblea General y el Consejo de Seguridad. La elección de Nueva York como sede de la ONU fue significativa en su momento, ya que simbolizaba la esperanza y el compromiso de las naciones del mundo con una era de cooperación y paz tras la devastación de la Segunda Guerra Mundial. La ONU también ha mantenido un importante centro europeo en Ginebra, Suiza. La sede europea de la ONU en Ginebra desempeña un papel vital en las operaciones internacionales de la organización. Ginebra fue elegida por su larga tradición de neutralidad y diplomacia, así como por su historia como centro de cooperación internacional y de organizaciones humanitarias. La Oficina de las Naciones Unidas en Ginebra (ONUG) es la segunda oficina más grande de la ONU después de la de Nueva York y sirve de importante foro para negociaciones diplomáticas internacionales, conferencias y reuniones sobre diversos asuntos mundiales, como los derechos humanos, el desarme, la ayuda humanitaria y el desarrollo económico. Así, mientras que la sede de la ONU en Nueva York simboliza su compromiso global con la paz y la seguridad, la oficina de Ginebra representa su papel a la hora de facilitar la cooperación internacional y resolver problemas globales en un contexto europeo e internacional.

Los principales órganos de las Naciones Unidas

La Asamblea General

La Asamblea General de las Naciones Unidas desempeña un papel central en el funcionamiento de la organización, actuando como un foro en el que cada miembro tiene un voto, lo que refleja el principio de igualdad soberana de los Estados. Esta asamblea se reúne anualmente en sesiones ordinarias, y también puede celebrar sesiones extraordinarias si es necesario. Durante estas sesiones, los miembros debaten y votan sobre diversas cuestiones internacionales, que van desde la paz y la seguridad hasta problemas económicos, sociales y medioambientales.

Además de la Asamblea General, la ONU ha creado una red de organismos y programas especializados para abordar áreas específicas de interés internacional. Estos organismos funcionan con cierto grado de autonomía y están especializados en diversas áreas. Por ejemplo, la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR), creada en 1950, se encarga de proteger los derechos y el bienestar de los refugiados en todo el mundo. La Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura (UNESCO) se centra en la educación, la ciencia, la cultura y la comunicación para promover la paz y la seguridad internacionales. Además, la Organización Internacional del Trabajo (OIT) trabaja para promover los derechos de los trabajadores, fomentar condiciones de trabajo dignas y desarrollar oportunidades de empleo.

Aunque Suiza no se convirtió en miembro de pleno derecho de la ONU hasta 2002, ya participaba en varios de estos organismos especializados mucho antes de su adhesión. Ello responde a su tradición de neutralidad y cooperación internacional. Por ejemplo, Suiza fue miembro fundador de la OIT en 1919 y albergó la sede de la organización en Ginebra. Esta temprana participación en los órganos especializados de la ONU demuestra el compromiso de Suiza con los principios y objetivos de la ONU, incluso antes de convertirse oficialmente en miembro.

Juntos, la Asamblea General y los órganos especializados de la ONU representan un sistema complejo e integrado que trabaja para abordar una multitud de retos globales, reflejando el compromiso compartido de los Estados miembros con un mundo más pacífico, justo y sostenible. La participación de Suiza en este sistema, tanto en calidad de observador como de miembro de pleno derecho, subraya su papel activo y su importante contribución a la comunidad internacional.

El Consejo de Seguridad

El Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas es uno de los seis órganos principales de la ONU y desempeña un papel crucial en el mantenimiento de la paz y la seguridad internacionales. Está compuesto por 15 miembros, cuya estructura refleja tanto la historia de la organización como su compromiso de representar la diversidad geopolítica del mundo. Cinco de estos miembros son permanentes, y se trata de los Estados que fueron las potencias vencedoras de la Segunda Guerra Mundial: Estados Unidos, Francia, Reino Unido, China y Rusia (la Unión Soviética hasta su disolución en 1991). Estos miembros permanentes tienen poderes especiales, en particular el derecho de veto, lo que significa que pueden bloquear cualquier resolución, aunque haya sido aprobada por todos los demás miembros del Consejo.

Los otros 10 miembros del Consejo de Seguridad son Estados no permanentes, elegidos por la Asamblea General de la ONU para un mandato de dos años. La elección de estos miembros no permanentes tiene por objeto garantizar una representación equilibrada de las distintas regiones geográficas del mundo. Esta distribución geográfica pretende garantizar que en las decisiones del Consejo se tengan en cuenta los intereses y perspectivas de todas las regiones del mundo. El Consejo de Seguridad tiene la responsabilidad primordial de mantener la paz y la seguridad internacionales. Puede adoptar resoluciones que tienen fuerza legal para los Estados miembros de la ONU y está facultado para tomar medidas que van desde la imposición de sanciones económicas hasta la autorización de una intervención militar. El Consejo también desempeña un papel esencial en la resolución de conflictos, la prevención de guerras y la gestión de crisis internacionales.

El derecho de veto de los miembros permanentes del Consejo de Seguridad de la ONU es una característica distintiva e influyente de su funcionamiento, aunque a menudo se malinterpreta su naturaleza exacta. De hecho, el derecho de veto no se menciona explícitamente como tal en la Carta de la ONU, sino que se deriva de su artículo 27. Según este artículo, para que una resolución del Consejo de Seguridad sea adoptada, debe obtener la aprobación de al menos nueve de sus quince miembros, incluido el consentimiento de todos los miembros permanentes. En la práctica, esto significa que el voto en contra de una propuesta de uno de los cinco miembros permanentes -Estados Unidos, Francia, Reino Unido, China y Rusia- basta para impedir que se adopte la resolución. Esto se conoce comúnmente como "derecho de veto".

Es importante señalar que la abstención o ausencia de un miembro permanente no impide que se adopte una resolución. Una resolución puede ser aprobada si recibe los nueve votos necesarios, incluso si uno o más miembros permanentes se abstienen. Esto significa que la abstención de un miembro permanente se considera como un no uso de su derecho de veto, lo que permite que la resolución salga adelante. Este sistema de veto se diseñó originalmente para garantizar que las principales potencias de posguerra, con grandes intereses estratégicos mundiales, estuvieran de acuerdo con las medidas adoptadas por el Consejo de Seguridad. Sin embargo, el veto ha sido criticado por muchos como un medio para que las grandes potencias bloqueen acciones incluso cuando existe un amplio consenso internacional. También ha sido criticado por contribuir en ocasiones a la parálisis del Consejo en cuestiones cruciales, cuando el interés de un miembro permanente entra en conflicto con la voluntad de la mayoría de los miembros.

Desde la desaparición de la Unión Soviética y el final de la Guerra Fría, el funcionamiento del Consejo de Seguridad de la ONU ha evolucionado. Durante la Guerra Fría, el Consejo se vio a menudo paralizado por la oposición entre los bloques soviético y occidental, ya que Estados Unidos y la Unión Soviética utilizaban con frecuencia el veto para bloquear resoluciones que iban en contra de sus respectivos intereses. Con la disolución de la Unión Soviética en 1991, esta dinámica bipolar desapareció en gran medida, allanando el camino a nuevas formas de negociación y toma de decisiones en el seno del Consejo. Un cambio notable en la práctica del Consejo de Seguridad ha sido una mayor tendencia a buscar el consenso. El consenso, a diferencia de una decisión tomada por mayoría, implica un acuerdo general o la ausencia de oposición activa entre los miembros del Consejo. En la práctica, esto significa que las resoluciones y decisiones son a menudo el resultado de largas negociaciones y compromisos, que reflejan un esfuerzo por alcanzar un terreno común aceptable para todos los miembros, incluidos los miembros permanentes con derecho de veto.

La técnica del consenso es beneficiosa porque evita el uso del veto y fomenta un enfoque más colaborativo y menos polémico de los problemas internacionales. Esto puede dar lugar a resoluciones que, aunque a veces menos ambiciosas, tienen más probabilidades de ser aceptadas y aplicadas por todos los miembros del Consejo. Sin embargo, la búsqueda del consenso también tiene sus inconvenientes. Los críticos señalan que puede dar lugar a resoluciones diluidas, en las que los términos más firmes o las acciones más decisivas se suavizan para obtener la aprobación de todos. Además, el proceso de negociación para alcanzar el consenso puede ser largo y complejo, lo que a veces retrasa la actuación del Consejo en crisis urgentes.

La Secretaría General

La Secretaría General de las Naciones Unidas desempeña un papel crucial en la coordinación y gestión de las actividades de la organización. Al frente de esta Secretaría se encuentra el Secretario General, un cargo de gran importancia que combina responsabilidades políticas y administrativas. Desde el 1 de enero de 2017, el cargo lo ocupa António Guterres, diplomático y político portugués. Sucedió a Ban Ki-moon, cuyo mandato finalizó en diciembre de 2016. En el proceso de selección del Secretario General participan los dos órganos principales de las Naciones Unidas: el Consejo de Seguridad y la Asamblea General. El candidato es recomendado en primer lugar por el Consejo de Seguridad, tras lo cual la Asamblea General procede a la elección. Este procedimiento tiene por objeto garantizar que la elección del Secretario General refleje un consenso en el seno de la comunidad internacional.

El papel del Secretario General es fundamentalmente político. Media en los conflictos internacionales, trabaja para promover la paz y la seguridad mundiales y moviliza los esfuerzos de los Estados miembros y los organismos de la ONU para abordar cuestiones globales como el desarrollo sostenible, los derechos humanos, el cambio climático y la ayuda humanitaria. Como portavoz y figura representativa de la ONU, el Secretario General también desempeña un papel importante a la hora de sensibilizar e influir en la opinión pública mundial sobre cuestiones cruciales. La Secretaría, brazo administrativo de la ONU, asiste al Secretario General en el desempeño de sus funciones. La Secretaría está formada por personal internacional que trabaja en diversos ámbitos, desde la gestión administrativa hasta la ejecución de los programas y políticas de la ONU. Sus esfuerzos son esenciales para el funcionamiento cotidiano de la organización y para apoyar al Secretario General en sus iniciativas diplomáticas y misiones de mediación.

Corte Internacional de Justicia

La Corte Internacional de Justicia (CIJ), a menudo denominada el principal órgano judicial de las Naciones Unidas, desempeña un papel esencial en el sistema internacional al facilitar la solución pacífica de controversias entre Estados y contribuir al desarrollo del Derecho internacional. La CIJ está compuesta por 15 jueces, elegidos conjuntamente por la Asamblea General y el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas.

Los jueces de la CIJ son elegidos entre personas de alta consideración moral que reúnan las condiciones exigidas en sus respectivos países para el ejercicio de las más altas funciones judiciales, o que sean jurisconsultos de reconocida competencia en derecho internacional. Este requisito garantiza que los jueces del TIJ sean expertos en Derecho internacional, capaces de pronunciarse sobre cuestiones jurídicas complejas. Uno de los principales objetivos de la CIJ es resolver, de conformidad con el Derecho internacional, las controversias que le someten los Estados. Estos litigios pueden referirse a cuestiones muy diversas, desde fronteras territoriales y marítimas hasta derechos de paso, disputas diplomáticas y otros contenciosos internacionales. Al emitir sentencias y opiniones consultivas, la CIJ contribuye al desarrollo del Derecho internacional y a su aplicación coherente.

Además de decidir casos contenciosos entre Estados, la CIJ también tiene capacidad para emitir opiniones consultivas sobre cuestiones jurídicas a petición de otros órganos u organismos autorizados de las Naciones Unidas. Estas opiniones consultivas, aunque no son vinculantes, son respetadas y se considera que tienen gran autoridad e influencia en el desarrollo del derecho internacional. La Corte Internacional de Justicia tiene su sede en La Haya (Países Bajos), lo que a veces le vale el apodo de "Corte de La Haya". Su papel y sus decisiones son de suma importancia para mantener el orden jurídico internacional y promover la resolución pacífica de las controversias entre las naciones de conformidad con los principios de la justicia y el derecho internacional.

La Corte Internacional de Justicia (CIJ), creada en 1945 como principal órgano judicial de las Naciones Unidas y sucesora de la Corte Permanente de Justicia Internacional de la Sociedad de Naciones, desempeña un papel esencial en la resolución pacífica de litigios entre Estados. Con sede en La Haya (Países Bajos), la CIJ refleja la evolución y consolidación del Derecho Internacional en el mundo posterior a la Segunda Guerra Mundial. La jurisdicción del TIJ se dedica exclusivamente a casos presentados por Estados, no por particulares, organizaciones o empresas. Esta restricción subraya la importancia de la soberanía estatal en el sistema jurídico internacional. Un ejemplo notable de la intervención de la CIJ es el caso de Nicaragua contra Estados Unidos en 1984, en el que Nicaragua acusó a Estados Unidos de violaciones del derecho internacional por su apoyo a los Contras en la guerra civil nicaragüense. La sentencia de la CIJ a favor de Nicaragua marcó un hito, aunque Estados Unidos optó por no acatarla. El principio del consentimiento del Estado es fundamental para la CIJ. Ningún Estado puede ser obligado a someter un litigio a la Corte sin su consentimiento. Esto significa que los Estados deben aceptar voluntariamente la jurisdicción de la CIJ para que ésta conozca de su caso. Este principio se ha puesto de relieve en casos como el del Mar Egeo (Grecia contra Turquía), en el que se cuestionó la jurisdicción del Tribunal.

Además, aunque los Estados pueden reconocer la jurisdicción obligatoria de la CIJ, a menudo tienen la opción de limitar o condicionar este reconocimiento. La declaración de jurisdicción obligatoria permite a la CIJ conocer de casos sin necesidad de un consentimiento específico para cada caso, pero la práctica demuestra que los Estados son a veces reacios a comprometerse incondicionalmente. Esta dinámica refleja la tensión entre la necesidad de un orden jurídico internacional y el deseo de los Estados de mantener cierto grado de autonomía. Por tanto, la CIJ ha desempeñado, y sigue desempeñando, un papel crucial en la promoción del Derecho internacional y la resolución pacífica de conflictos. Representa un avance significativo en la forma de gestionar los asuntos internacionales, al favorecer el derecho y la negociación frente al conflicto y la fuerza. Sus decisiones, aunque a veces impugnadas o ignoradas, han contribuido al desarrollo de un marco jurídico internacional más sólido y a menudo han servido de referencia para la resolución de conflictos internacionales posteriores.

La Corte Internacional de Justicia (CIJ), como principal órgano judicial de las Naciones Unidas, tiene una jurisdicción que se define por varios criterios clave. Su capacidad para conocer y decidir casos depende, en primer lugar, del reconocimiento de su jurisdicción por parte de los Estados afectados. Este reconocimiento puede manifestarse de diferentes maneras, cada una de las cuales refleja el compromiso de los Estados con el Derecho internacional y la solución pacífica de controversias. En primer lugar, un Estado puede reconocer la competencia de la CIJ de forma general o específica. El reconocimiento general suele establecerse mediante una declaración en la que el Estado acepta la jurisdicción de la CIJ como vinculante para determinados tipos de controversias. Esta forma de reconocimiento permite a la CIJ conocer de casos sin que los Estados afectados tengan que dar su consentimiento específico para cada caso. Sin embargo, los Estados pueden condicionar su reconocimiento o excluir determinados tipos de litigios de la jurisdicción de la CIJ. En segundo lugar, la competencia de la CIJ se extiende a los litigios relativos a la interpretación o aplicación de un tratado. En muchos tratados internacionales, las partes incluyen cláusulas que remiten a la CIJ para la resolución de controversias relativas a dichos tratados. Estas cláusulas específicas de los tratados proporcionan un mecanismo claro para gestionar los desacuerdos sobre la interpretación o aplicación del tratado, contribuyendo así a la estabilidad y previsibilidad del derecho internacional. Por último, la CIJ es competente para conocer de casos cuando dos Estados en conflicto deciden, por iniciativa propia, someter su controversia a la Corte. Esta forma de remisión voluntaria es un ejemplo del uso del Derecho internacional para resolver conflictos de forma pacífica. Demuestra la voluntad de los Estados de atenerse a los principios jurídicos en lugar de recurrir a la fuerza o a la coerción. Casos históricos como la disputa fronteriza entre Burkina Faso y Mali (1986) ilustran cómo los Estados han optado por resolver sus disputas pacíficamente a través de la CIJ. Así pues, la jurisdicción de la CIJ, aunque condicionada por la voluntad de los Estados, es un pilar esencial del sistema jurídico internacional, que facilita la resolución de litigios entre Estados dentro de un marco jurídico y estructurado. Simboliza el compromiso de las naciones del mundo con el principio de justicia internacional y la resolución pacífica de los desacuerdos.

El artículo 93 de la Carta de las Naciones Unidas ofrece una interesante e importante posibilidad de acceso a la Corte Internacional de Justicia (CIJ). En virtud de este artículo, incluso los Estados que no son miembros de las Naciones Unidas tienen la oportunidad de participar en la CIJ, ampliando así el alcance y la influencia de la Corte más allá de las fronteras de la ONU. El artículo 93 estipula que todos los miembros de las Naciones Unidas son partes de facto del Estatuto de la Corte Internacional de Justicia. Esto significa que, al convertirse en miembro de la ONU, un Estado también acepta la jurisdicción y la autoridad de la CIJ. Sin embargo, el artículo 93 va más allá al establecer que los Estados que no son miembros de la ONU también pueden ser partes en el Estatuto de la Corte, bajo ciertas condiciones. Para ello, estos Estados deben ser invitados en primer lugar por la Asamblea General, previa recomendación del Consejo de Seguridad, a ser partes en el Estatuto de la CIJ. A continuación, deben aceptar los términos y condiciones establecidos por la Asamblea General, que pueden incluir obligaciones financieras, así como la aceptación de la jurisdicción y las decisiones de la CIJ. Esta disposición es significativa porque reconoce la realidad de un mundo en el que algunos territorios y entidades políticas no son miembros de la ONU, al tiempo que subraya la importancia del derecho internacional y la resolución judicial de conflictos a nivel mundial. Al permitir que Estados no miembros de la ONU se adhieran a la CIJ, el artículo 93 contribuye al objetivo más amplio de la ONU de promover la paz, la justicia y la cooperación internacional. Históricamente, esta disposición ha permitido a entidades que no son miembros de la ONU, por diversas razones, buscar la resolución judicial de sus disputas internacionales dentro de un marco legal y estructurado. Esto refuerza el papel de la CIJ como órgano judicial central del sistema internacional y subraya la universalidad de los principios del Derecho internacional.

El ejemplo de Suiza en 1948 ilustra perfectamente la aplicación del artículo 93 de la Carta de las Naciones Unidas. Antes de convertirse en miembro de las Naciones Unidas en 2002, Suiza demostró su compromiso con el Derecho internacional y el sistema jurídico mundial al adherirse al Estatuto de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) en 1948. Aunque Suiza mantuvo una política de estricta neutralidad y optó por permanecer al margen de las Naciones Unidas durante gran parte del siglo XX, su decisión de adherirse a la CIJ refleja su reconocimiento de la importancia de la justicia internacional y de la resolución pacífica de las controversias. Al adherirse al Estatuto de la CIJ, Suiza aceptó la jurisdicción de la Corte para resolver disputas internacionales, demostrando así su apoyo a los principios del derecho internacional, incluso sin ser miembro de pleno derecho de la ONU. Esta acción permitió a Suiza participar activamente en el sistema jurídico internacional y contribuir a la promoción de la paz y la estabilidad mundiales. También demostró que el compromiso con el derecho internacional podía trascender los estatutos de pertenencia a la ONU, subrayando la importancia de la CIJ como institución accesible a todos los estados preocupados por la justicia y la resolución legal de disputas. La situación de Suiza antes de 2002 es, por tanto, un ejemplo notable de cómo los Estados no miembros de la ONU pueden interactuar con las instituciones internacionales y participar en ellas, contribuyendo así al diálogo y la cooperación internacionales en el marco del Derecho internacional.

Instituciones especializadas

Dans le sillage de l'Organisation des Nations Unies, un réseau d'organisations spécialisées a été créé pour s'attaquer à divers aspects de la paix et du développement mondial. Chacune de ces entités joue un rôle spécifique, contribuant à un aspect de la coopération internationale et au bien-être global.

Parmi ces organisations, l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), fondée en 1967, se distingue par son travail dans la protection et la promotion de la propriété intellectuelle. L'OMPI encourage l'innovation et la créativité, éléments essentiels au progrès économique et culturel. Sa création a été une étape importante dans la reconnaissance de l'importance de la propriété intellectuelle dans les relations internationales. L'UNESCO, établie en 1945, joue un rôle primordial dans la promotion de l'éducation, de la science et de la culture. Par ses programmes éducatifs, la préservation du patrimoine mondial et la défense de la liberté de la presse, l'UNESCO vise à renforcer la paix et la sécurité en favorisant la collaboration entre les nations. L'Organisation Mondiale de la Santé, créée en 1948, est une autre pierre angulaire de ce réseau. Elle coordonne les efforts internationaux dans le domaine de la santé publique, travaillant à améliorer les conditions de santé et à répondre aux crises sanitaires mondiales. Son rôle a été crucial dans des initiatives telles que l'éradication de la variole et la réponse aux pandémies. Enfin, l'Organisation Internationale du Travail, fondée en 1919, bien avant la création de l'ONU, a été un pionnier dans la promotion des droits des travailleurs. Elle a joué un rôle clé dans l'élaboration des politiques internationales du travail, en établissant des normes et des conventions qui ont façonné les conditions de travail dans le monde entier.

La Suisse, connue pour sa neutralité politique et son engagement envers la coopération internationale, a été impliquée dans ces organisations bien avant son adhésion à l'ONU en 2002. Dès 1919, elle était membre de l'OIT, montrant son soutien précoce aux droits sociaux et aux normes du travail. Son engagement continu dans l'OMPI, l'UNESCO, et l'OMS avant de rejoindre l'ONU témoigne de sa contribution significative aux efforts mondiaux dans les domaines de la propriété intellectuelle, de l'éducation, de la culture, et de la santé publique.

Ces organisations, avec le soutien d'États comme la Suisse, illustrent la façon dont la communauté internationale s'efforce de travailler ensemble pour promouvoir la paix, le développement et le bien-être humain à travers une variété de domaines spécialisés. Elles constituent un élément crucial de l'architecture de la coopération internationale, chacune apportant sa contribution unique à l'objectif global de construire un monde plus juste et pacifique.

Annexes

Références