« Open Macroeconomics: Basic Concepts » : différence entre les versions

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*Government policies influencing the holding of assets (taxes, controls, limits...)
*Government policies influencing the holding of assets (taxes, controls, limits...)


== L’importance des flux de capitaux ==
== The importance of capital flows ==


De plus en plus importants depuis les années 70s, avec la libéralisation progressive des marchés financiers.
Increasingly important since the 1970s, with the gradual liberalisation of financial markets.


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Version du 27 mars 2020 à 13:16


A closed economy is one that does not interact with the rest of the world.

An open economy is one that interacts with other economies in the world. This interaction takes place in two ways:

  • by buying (imports) and selling (exports) goods and services in world product markets (flows of goods and services).
  • by buying and selling assets in the global financial markets (capital flows).

The document that summarises the economic and financial flows between residents and non-residents is the balance of payments.

Languages

International transactions and balance of payments

Net exports

Exports (EXP) = acquisition by the rest of the world of goods and services produced on the national territory.

Imports (IMP) = acquisition by residents of goods and services produced abroad.

Net exports (NX) = exports - imports = balance of trade (BC).

We speak of trade surplus when EXP > IMP (NX > 0) and of trade deficit when IMP > EXP (NX < 0). Trade is in equilibrium when the trade balance is = 0.

Factors influencing net exports

  • Consumer tastes for domestic and foreign goods
  • Prices of goods in the domestic country and abroad
  • The exchange rate at which economic agents can exchange domestic currency for foreign currency.
  • Consumer income in the domestic country and in the rest of the world (RoW)
  • The cost of transporting goods and services
  • Trade policies

The importance of international trade

Capital flows

Purchase of foreign assets on the part of residents (= import of foreign assets) = export of capital.

Purchase of domestic assets on the part of foreigners (= export of domestic assets) = import of capital.

Example: a Frenchman buys a Ford share and a Japanese man buys a Greek government bond.

Definitions:

Net Capital Outflow (NCO = Net Capital Outflow) = (export of capital - import of capital) = (purchase of foreign assets from residents - purchase of domestic assets from foreigners) = - balance of the Balance of Capital Movements (BMC) = (export of domestic assets - import of foreign assets).

This gives us the net liability position of the country to RoW: if BMC > 0 (and thus NCO < 0) => the country is indebted to RoW.

Factors influencing capital flows

  • The interest rate paid on foreign assets
  • The interest rate paid on domestic assets
  • Economic or political risk associated with holding securities abroad or in the domestic country
  • The exchange rate at which economic agents can exchange domestic currency for foreign currency (spot and expected).
  • Government policies influencing the holding of assets (taxes, controls, limits...)

The importance of capital flows

Increasingly important since the 1970s, with the gradual liberalisation of financial markets.

Intromacro importance des flux de capitaux 1.png

La balance des paiements simplifiée

La Balance des Paiements (BP) récapitule les transferts et règlements des transactions économiques (biens et services, revenus des facteurs de production, mouvements de capitaux) réalisées pendant une année entre l’économie d’un pays (les résidents) et l’étranger (les non résidents).

Intromacro balance des paiements simplifiée 1.png

BC et BMC

Hp: dans la suite nous allons faire l’hypothèse que le solde de la balance des rémunérations des facteurs (SBRF) est égal à 0 et donc que la balance des transactions courantes coïncide avec la balance commerciale (BC ou NX).

Les exportations nettes et les flux de capitaux sortants sont strictement liés.

Toute opération dans la Balance Commerciale (BC) a une contrepartie dans la balance des mouvements de capitaux (BMC) => elle génère une variation du stock d’avoirs et d’engagements du pays vis-à-vis de l’étranger.

–Exemple: un producteur de montres de la Chaux-de-Fond vend des montres à un grand distributeur américain. Ce dernier règle sa facture en tirant un chèque sur son compte à la Bank of America.

Exportation = ↑ de la BC (exportation de biens).
Chèque en USD = ↑ des avoirs de la Suisse vis-à-vis de l’étranger (importation d’un actif étranger).

Intuition: l’opération dans la BMC représente la forme spécifique du paiement fait ou reçu en contrepartie de l’importation ou de l’exportation d’un bien.

Dans la même optique, une opération trouvant sa source dans la BMC (achat ou vente de titres sur le marché international), ne peut être financée que par un flux de biens équivalent et elle modifie donc la position courante du pays vis-à-vis de l'étranger (solde de la BC).

– Exemple: investissement direct à l’étranger financé par une exportation de biens (notre entreprise de la Chaux-de-Fond décide d’installer une unité de production à Boston et finance cette opération d’investissement avec ses recettes d'exportation). Opération d’investissement = ↑ d'avoirs à l’étranger (exportation de capital). Exportations = ↑ de la BC (exportation de biens).

NB.: si, dans le premier exemple, l'exportation de biens était compensée parfaitement par des importations du même montant → pas de variation dans la BMC; de même, si, dans le deuxième exemple, l'investissement direct à l'étranger était financé par un emprunt en devises → pas de variation dans la BC.

BC = -BMC

Donc, pour une économie dans son ensemble, à chaque moment:

BC = -BMC (ou NX = NCO)

(Egalisation de flux: chaque transaction internationale comporte un échange → si on somme tous ces échanges, les NX doivent forcement égaliser les NCO)

Intuition: toute transaction qui n'a pas de contrepartie dans la même "sous- balance" doit nécessairement avoir une contrepartie dans l'autre "sous- balance". Par exemple, en contrepartie de l'exportation d'un bien il y aura soit l'importation d'autres marchandises, soit d'actifs

En contrepartie d'une exportation de titres, il y aura soit une importation de marchandises, soit une importation de capitaux. Si on somme toutes les transactions entre le pays domestique et le reste du monde, forcement, au net, NX = NCO

Comptabilité nationale en économie ouverte

Production et dépense en économie ouverte

Comme nous avons pu le voir, dans une économie fermée il y a forcément égalité entre production et dépenses durant une année donnée.

Dans une économie ouverte, une telle contrainte ne doit pas forcément se réaliser :

  • l’économie peut dépenser plus qu’elle ne produit en empruntant à l’étranger (importation de biens = emprunt)
  • l’économie peut dépenser moins qu’elle ne produit en prêtant à l’étranger (exportation de biens = prêt)

Comptabilité nationale en économie ouverte

Nous savons qu’à chaque moment sur le marché des biens et des services le total des emplois doit égaliser le total des ressources :

PIB + IMP (= ressources) = C + I + G + EXP (= emplois ou dépenses)

En déplaçant IMP, on a:

PIB = C + I + G + (EXP – IMP) = C + I + G + BC

Cette équation peut être réécrite dans la manière suivante:

BC = PIB – (C + I + G) = PIB – absorption

Le solde de la balance commerciale est égal à la production nationale diminuée de l’absorption de cette production par des emplois domestiques. Si Absorption > PIB => déficit de la BC. Si Absorption < PIB => surplus de la BC.

La BC et l’épargne

Comme on vient de voir, tout excès de la dépense interne sur la production nationale se traduit dans un déficit de la BC (pays en développement, USA, Espagne, etc.); tout excès de la production interne sur la dépense nationale se traduit dans un excédent de la BC (Allemagne, Japon, Suisse, Chine, etc.)

Dit de manière différente, le pays a une BC positive s’il dégage une épargne nette (secteur privé et secteur public confondus) positive. En effet, en considérant explicitement les taxes dans l’équation précédente, à l’équilibre nous avons:

Le solde de la BC est égal au surplus d’épargne privée sur les investissements augmenté de l’éventuel excédent budgétaire de l’Etat. Evidement, en présence d’un déficit budgétaire, on a encore un solde positif de la BC seulement si l’épargne privée est suffisante pour financer les investissements et le déficit de l’Etat (= mesure du besoin de financement de l’économie).

Balance commerciale des USA

Intromacro Balance commerciale des USA 1.png

Compte courant et avoirs extérieurs nets des USA

Intromacro Compte courant et avoirs extérieurs nets des USA 1.png

La BC, l’épargne et la BMC

Comme nous avons vu avant, les flux financiers internationaux et les flux de la partie courante de la BP sont deux faces d’une même pièce et le solde de la balance commerciale est égal au solde de la balance des mouvements de capitaux (ou compte financier) :

et donc,

Ceci implique que, si le pays dégage une épargne nationale nette, il exporte des capitaux (NCO > 0 et BMC < 0: flux sortant de capitaux net = position de créancier net), sa BC est positive et il accumule des créances sur l’étranger. Au contraire, si le pays a un besoin net de financement (par exemple parce que le déficit de l’Etat dépasse le surplus de l’épargne privée sur l’investissement), il importe des capitaux (NCO < 0 et BMC > 0: flux entrant de capitaux = position de débiteur net), sa BC est en déficit et il s’endette vers l’étranger.

Flux internationaux de biens et de capitaux

Intromacro Flux internationaux de biens et de capitaux 1.png

NB.: Il n'y a pas de balance commerciale "bonne" ou "mauvaise". Le commerce international permet aux pays de consommer plus ou moins de ce qu'ils produisent, exactement comme les emprunts et les prêts le font pour les individus.

USA: épargne et investissement domestique

Intromacro USA épargne et investissement domestique 1.png

USA: investissement à l’étranger

Les USA sont le plus grand pays débiteur au monde (C élevé + succession de déficits budgétaires). Cette dette est financée surtout par les Nouveaux Pays Industrialisés, NPI, (Chine, Sud Est Asiatique ...). Problème potentiel à la longue: confiance dans la capacité des USA de rembourser leur dette (cf. lectures additionnelles).

Intromacro USA investissement à l’étranger 1.png

Déficits et surplus globaux

Dans les années récentes, on trouve des pays qui ont des très grands surplus (pays émergents + pays exportateurs de pétrole) et des pays avec des très grands déficits (USA en tête + un certain nombre de pays développés).

Source: Feenstra and Taylor, 2008

Summary

  • The balance of payments is the document that summarises the economic and financial flows recorded between 'resident' and 'non-resident' economic agents over a given period.
  • The CB balance and the BMC balance are strictly linked.
  • In the open economy, the CB balance is equal to national output minus the absorption of this output by domestic employment.
  • The country has a positive CB if private savings are sufficient to finance investments and any government deficit.
  • A country has a foreign debt position (and therefore a CB surplus) if its net domestic savings are positive.

Annexes

On international imbalances :

  • A topsy-turvy world, The Economist, 14.09.2006
  • When a flow becomes a flood, The Economist, 22.01.2009
  • Les Etats-Unis peuvent-ils s’endetter sans limites?, Alternatives Economiques, septembre 2007
  • Global imbalances, Feenstra et Taylor, 2008, p. 186-192

References