« La Administración Federal Suiza: una visión general » : différence entre les versions

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L’administration est l’un des acteurs clefs de toute politique publique participant à la mise à l’agenda de questions attrayant aux politiques publiques, mais aussi à la mise en œuvre des lois et des ordonnances. Nous allons aborder le phénomène administratif en Suisse.
La administración es uno de los actores clave en cualquier política pública involucrada en la inclusión de temas que resulten atractivos para las políticas públicas, pero también en la implementación de leyes y ordenanzas. Discutiremos el fenómeno administrativo en Suiza.


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= Quote-parts de l’État : Confédération, cantons, communes =
= Contribuciones estatales: Confederación, cantones, municipios =


Les quotes-parts de l’État sont des indicateurs qui servent à mesurer la part du secteur public dans un pays donné. Les quotes-parts mettent en relations les dépenses publiques par rapport au produit intérieur brut.
Las cuotas estatales son indicadores utilizados para medir la participación del sector público en un país determinado. Las cuotas relacionan el gasto público con el producto interior bruto.


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Si on regarde l’évolution de la quote-part dans différents pays, on peut caractériser des pays de plus ou moins libéral. Ce graphique représente la position de la Suisse par rapport à d’autres pays mettant en relations des dépenses publiques y compris celles relatives aux dépenses sociales. Si on met en rapport les dépenses publiques par rapport au PIB, on trouve un résultat pour la Suissesse d’environ 38%. En d’autres termes, les dépenses publiques de l’État en Suisse représentent 38% du PIB. La Suisse apparaît comme étant un pays libéral au même niveau que l’Australie, les États-Unis, la Grande-Bretagne ou encore le Canada. La Suisse se distingue de la France voisine ainsi que des pays scandinaves.
Si observamos la evolución de la cuota de cuota en los distintos países, podemos caracterizar a países más o menos liberales. Este gráfico muestra la posición de Suiza en relación con otros países que relacionan el gasto público, incluido el gasto social. Si comparamos el gasto público con el PIB, la cifra suiza se sitúa en torno al 38%. En otras palabras, el gasto público en Suiza representa el 38% del PIB. Suiza parece ser un país liberal al mismo nivel que Australia, Estados Unidos, Gran Bretaña o Canadá. Suiza se distingue de la vecina Francia y de los países escandinavos.


La quote-part de l’État est des statistiques produites par l’État. Il est difficile de savoir ce que l’on met dans les dépenses publiques. Le système d’assurance maladie et professionnel suisse se distingue du système de sécurité sociale français ou dans d’autres pays. Si on ajoute ces prélèvements obligatoires, alors la quote-part de l’État fait que la Suisse se retrouve aux alentours de 50%. Il y a un débat pour savoir si la Suisse peut être qualifiée d’État libéraux avec un quote-part faible ou si la Suisse se dirigiste vers une économie dirigiste.
La parte del Estado se basa en las estadísticas elaboradas por el Estado. Es difícil saber qué se está destinando al gasto público. El sistema suizo de seguridad social y de salud ocupacional se diferencia del sistema de seguridad social en Francia o en otros países. Si se añaden estos gravámenes obligatorios, la participación de Suiza en el impuesto se sitúa en torno al 50%. Hay un debate sobre si Suiza puede ser descrita como un estado liberal con una cuota baja o si Suiza se está moviendo hacia una economía direccionista.[[Fichier:App1 Quote-parts 2.png|vignette]]


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Si observamos la evolución diacrónica de la cuota estatal en 1850, la cuota fue del 16,6%. En la economía suiza aumenta el intervencionismo público del sector público. Este crecimiento comenzó en los años 60 y 70 con la llegada del estado de bienestar. Ha habido cierto crecimiento en las diversas políticas públicas, como las políticas públicas ambientales.


Si on regarde l’évolution diachronique de la quote-part de l’État, en 1850, la quote-part était de 16,6%. Il y a une croissance de l’interventionnisme public de la part du secteur public dans l’économie suisse. Cette croissance se situe surtout à partir des années 1960 et 1970 avec le début de l’État providence. On voit une certaine croissance dans les différentes politiques publiques comme, par exemple, les politiques publiques environnementales.
Si miramos quién contribuye, la parte de la Confederación también tiende a aumentar fuertemente. La participación de la Confederación fue sólo del 18% en 1850 a un tercio en la actualidad, lo que refleja una forma de centralización a nivel de la Confederación. El principio suizo es el principio de subsidiariedad, es decir, para cualquier nuevo servicio administrativo, la Confederación necesita competencias constitucionales y legislativas. Existe una tendencia a lo largo del tiempo que muestra un crecimiento en la participación del sector público, pero especialmente del sector público federal.<gallery>
 
Si on regarde qui contribue, la part de la Confédération tend également à augmenter de manière très fort. La part de la Confédération n’était que de 18% en 1850 à un tiers aujourd’hui traduisant une forme de centralisation au niveau de la
Confédération. Le principe suisse est le principe de subsidiarité, c’est-à-dire que pour tout nouveau service administratif, la Confédération a besoin d’une compétence constitutionnelle et législative. On observe une évolution dans le temps qui montre la croissance de la part du secteur public, mais surtout du secteur public fédéral.
 
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Ces graphiques montrent pour les vingt dernières années l’évolution de la quote-part des dépenses et l’évolution de la quote-part des impôts pour savoir la part des impôts par rapport au PIB. On constate une certaine stabilisation ces dernières années dans l’interventionnisme public.
Estos gráficos muestran, para los últimos veinte años, la evolución de la parte de los gastos y de la parte de los impuestos en el PIB. El intervencionismo público se ha estabilizado un tanto en los últimos años.


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Les dépenses sont de l’ordre de 63 milliards par an au niveau de la Confédération. Ce graphe montre la dette cumulée. La dette entre les années 2010 et 1013 à tendance à diminuer en dessous de 60%. Avec les critères de Maastricht, la dette ne peut excéder 60% du PIB. Même si la Suisse n’est pas membre de la zone euro, elle s’attache à respecter ce critère. La Suisse n’est pas soumise aux critères de Maastricht. Au contre des autres États soumis à l’euro voient leur dette exploser. La Suisse a une situation financière saine.
El gobierno federal gasta alrededor de 63 mil millones al año. Este gráfico muestra la deuda acumulada. La deuda entre 2010 y 1013 tiende a caer por debajo del 60%. Con los criterios de Maastricht, la deuda no puede superar el 60% del PIB. Aunque Suiza no es miembro de la zona del euro, se compromete a cumplir este criterio. Suiza no está sujeta a los criterios de Maastricht. Contra otros países afectados por el euro, su deuda se está disparando. Suiza goza de una situación financiera saneada.


En Suisse, la situation financière étant saine, cela va avoir un impact sur les politiques publiques. On parle d’administration publique dans un État fédéral en s’intéressant de la situation au niveau de la Confédération.
En Suiza, dado que la situación financiera es sólida, esto repercutirá en las políticas públicas. Estamos hablando de la administración pública en un estado federal examinando la situación a nivel federal.[[Fichier:App1 Quote-parts 6.png|vignette|center]]


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= La Administración Federal =
 
= L’administration fédérale =


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D’un point de vue juridique, l’administration se décline en trois grands groupes :
Desde el punto de vista jurídico, la administración está dividida en tres grupos principales:
*l’administration centrale comprend la chancellerie fédérale qui est l’État major et les sept départements fédéraux ;
*la administración central incluye la Cancillería Federal, que es el Estado Mayor y los siete departamentos federales;
*l’administration décentralisée comprend les commissions à pouvoir décisionnel, d’autorités indépendantes et des établissements et entreprises autonomes ;
*la administración descentralizada incluye comités de decisión, autoridades independientes e instituciones y empresas autónomas;
*l’administration déconcentrée (d’un point de vue spatial) comprend par exemple les directions des douanes.
*La administración descentralizada (desde el punto de vista espacial) incluye, por ejemplo, los departamentos de aduanas.
 
En Suisse, la situation financière étant saine, cela va avoir un impact sur les politiques publiques. On parle d’administration publique dans un État fédéral en s’intéressant de la situation au niveau de la Confédération.


Pour certains politologues, le système suisse favorise le départementalisme. Le Conseil fédéral défend les intérêts, le prestige et les ressources de son département et passe peu de temps à piloter l’État, à diriger le pays et à avoir une vision stratégique proactive. Il y a une spécificité au sein du Conseil fédéral qui est qu’il n’y a pas de chef dans le sens d’un Premier ministre ou chef de l’État. Le président est un « primus inter pares ». Lorsqu’il y a un conflit entre départements, il n’y a pas un Premier ministre qui peut arbitrer. Le principe qui réside est le principe de consensus.
En Suiza, dado que la situación financiera es sólida, esto repercutirá en las políticas públicas. Estamos hablando de la administración pública en un estado federal examinando la situación a nivel federal.


Il y a une énorme fixité dans le nombre de ministères et de Départements qui existe. L’État devant se transformer, on va observer une évolution des structures administratives non pas au niveau de Département, mais au niveau des offices qui sont dirigés au sein de chaque Département. Chaque Département est subdivisé en offices.
Para algunos politólogos, el sistema suizo favorece el departamentalismo. El Consejo Federal defiende los intereses, el prestigio y los recursos de su departamento y pasa poco tiempo dirigiendo al Estado, liderando el país y teniendo una visión estratégica proactiva. El Consejo Federal tiene la característica específica de que no hay un líder en el sentido de Primer Ministro o Jefe de Estado. El presidente es un primus inter pares. Cuando hay un conflicto entre departamentos, no hay Primer Ministro que pueda arbitrar. El principio que reside es el principio del consenso.


[[Fichier:App1 organisation fédérale 1.png|vignette|center]]
Hay una enorme fijación en el número de ministerios y departamentos que existen. A medida que el Estado se enfrente a una transformación, habrá un cambio en las estructuras administrativas no a nivel de los departamentos, sino en las oficinas que están dirigidas dentro de cada departamento. Cada departamento está subdividido en oficinas.[[Fichier:App1 organisation fédérale 1.png|vignette|center]]


Il y a peu de secrétariats d’État parce que le peuple s’est prononcé contre à de nombreuses reprises. Le secrétaire général coordonne verticalement ainsi que des secrétariats d’État qui on une fonction capitale dans la représentation suisse à l’étranger et dans les dossiers que le Conseil fédéral ne peut pas prendre en charge.
Hay pocas secretarías de Estado porque el pueblo se ha pronunciado muchas veces en su contra. El Secretario General coordina tanto verticalmente como las Secretarías de Estado, que desempeñan un papel clave en la representación suiza en el extranjero y en los asuntos que el Consejo Federal no puede tratar.


= Rappel des réformes de l’administration fédérale =
= Recordatorio de las Reformas del Gobierno Federal =


Les principes directeurs des réformes relevaient de savoir si tous les offices sont dans le bon Département ou si a t-on créé des offices pour des raisons historiques se trouvant à un endroit et qu’il faut déplacer. On s’est posé la question au sein de chacun des offices de comment améliorer le processus de gestion au sein de ces offices.
Los principios rectores de las reformas eran si todas las oficinas se encontraban en el Departamento adecuado o si las oficinas se habían establecido por razones históricas en un solo lugar y tenían que ser trasladadas. Se planteó la cuestión de cómo mejorar el proceso de gestión en cada una de esas oficinas.


Le renforcement des États majors fut suggéré par deux rapports, le premier étant le rapport Hongler en 1967 et le second le rapport Huber en 1971). La Loi sur l’organisation et la gestion du Conseil fédéral et de l’administration fédérale de 1978 instaure :
El fortalecimiento de los Estados Mayores fue sugerido por dos informes, el primero de ellos el informe Hongler en 1967 y el segundo el informe Huber en 1971. El Acta de 1978 relativa a la organización y gestión del Consejo Federal y de la Administración Federal establece:
*Chancellerie fédérale ayant un rang ministériel étant nommé par Parlement ;
*Chancellerie fédérale ayant un rang ministériel étant nommé par Parlement ;
*Secrétaires d’État aux « affaires extérieures » ainsi qu’à l’éducation et la recherche ; - Secrétariat général choisi par le Conseil fédéral dès 1991 ;
*Secrétaires d’État aux « affaires extérieures » ainsi qu’à l’éducation et la recherche ; - Secrétariat général choisi par le Conseil fédéral dès 1991 ;
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= Références =
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[[Category:science-politique]]  
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Version du 8 mars 2018 à 00:38


La administración es uno de los actores clave en cualquier política pública involucrada en la inclusión de temas que resulten atractivos para las políticas públicas, pero también en la implementación de leyes y ordenanzas. Discutiremos el fenómeno administrativo en Suiza.

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Contribuciones estatales: Confederación, cantones, municipios

Las cuotas estatales son indicadores utilizados para medir la participación del sector público en un país determinado. Las cuotas relacionan el gasto público con el producto interior bruto.

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Si observamos la evolución de la cuota de cuota en los distintos países, podemos caracterizar a países más o menos liberales. Este gráfico muestra la posición de Suiza en relación con otros países que relacionan el gasto público, incluido el gasto social. Si comparamos el gasto público con el PIB, la cifra suiza se sitúa en torno al 38%. En otras palabras, el gasto público en Suiza representa el 38% del PIB. Suiza parece ser un país liberal al mismo nivel que Australia, Estados Unidos, Gran Bretaña o Canadá. Suiza se distingue de la vecina Francia y de los países escandinavos.

La parte del Estado se basa en las estadísticas elaboradas por el Estado. Es difícil saber qué se está destinando al gasto público. El sistema suizo de seguridad social y de salud ocupacional se diferencia del sistema de seguridad social en Francia o en otros países. Si se añaden estos gravámenes obligatorios, la participación de Suiza en el impuesto se sitúa en torno al 50%. Hay un debate sobre si Suiza puede ser descrita como un estado liberal con una cuota baja o si Suiza se está moviendo hacia una economía direccionista.

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Si observamos la evolución diacrónica de la cuota estatal en 1850, la cuota fue del 16,6%. En la economía suiza aumenta el intervencionismo público del sector público. Este crecimiento comenzó en los años 60 y 70 con la llegada del estado de bienestar. Ha habido cierto crecimiento en las diversas políticas públicas, como las políticas públicas ambientales.

Si miramos quién contribuye, la parte de la Confederación también tiende a aumentar fuertemente. La participación de la Confederación fue sólo del 18% en 1850 a un tercio en la actualidad, lo que refleja una forma de centralización a nivel de la Confederación. El principio suizo es el principio de subsidiariedad, es decir, para cualquier nuevo servicio administrativo, la Confederación necesita competencias constitucionales y legislativas. Existe una tendencia a lo largo del tiempo que muestra un crecimiento en la participación del sector público, pero especialmente del sector público federal.

Estos gráficos muestran, para los últimos veinte años, la evolución de la parte de los gastos y de la parte de los impuestos en el PIB. El intervencionismo público se ha estabilizado un tanto en los últimos años.

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El gobierno federal gasta alrededor de 63 mil millones al año. Este gráfico muestra la deuda acumulada. La deuda entre 2010 y 1013 tiende a caer por debajo del 60%. Con los criterios de Maastricht, la deuda no puede superar el 60% del PIB. Aunque Suiza no es miembro de la zona del euro, se compromete a cumplir este criterio. Suiza no está sujeta a los criterios de Maastricht. Contra otros países afectados por el euro, su deuda se está disparando. Suiza goza de una situación financiera saneada.

En Suiza, dado que la situación financiera es sólida, esto repercutirá en las políticas públicas. Estamos hablando de la administración pública en un estado federal examinando la situación a nivel federal.

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La Administración Federal

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Desde el punto de vista jurídico, la administración está dividida en tres grupos principales:

  • la administración central incluye la Cancillería Federal, que es el Estado Mayor y los siete departamentos federales;
  • la administración descentralizada incluye comités de decisión, autoridades independientes e instituciones y empresas autónomas;
  • La administración descentralizada (desde el punto de vista espacial) incluye, por ejemplo, los departamentos de aduanas.

En Suiza, dado que la situación financiera es sólida, esto repercutirá en las políticas públicas. Estamos hablando de la administración pública en un estado federal examinando la situación a nivel federal.

Para algunos politólogos, el sistema suizo favorece el departamentalismo. El Consejo Federal defiende los intereses, el prestigio y los recursos de su departamento y pasa poco tiempo dirigiendo al Estado, liderando el país y teniendo una visión estratégica proactiva. El Consejo Federal tiene la característica específica de que no hay un líder en el sentido de Primer Ministro o Jefe de Estado. El presidente es un primus inter pares. Cuando hay un conflicto entre departamentos, no hay Primer Ministro que pueda arbitrar. El principio que reside es el principio del consenso.

Hay una enorme fijación en el número de ministerios y departamentos que existen. A medida que el Estado se enfrente a una transformación, habrá un cambio en las estructuras administrativas no a nivel de los departamentos, sino en las oficinas que están dirigidas dentro de cada departamento. Cada departamento está subdividido en oficinas.

App1 organisation fédérale 1.png

Hay pocas secretarías de Estado porque el pueblo se ha pronunciado muchas veces en su contra. El Secretario General coordina tanto verticalmente como las Secretarías de Estado, que desempeñan un papel clave en la representación suiza en el extranjero y en los asuntos que el Consejo Federal no puede tratar.

Recordatorio de las Reformas del Gobierno Federal

Los principios rectores de las reformas eran si todas las oficinas se encontraban en el Departamento adecuado o si las oficinas se habían establecido por razones históricas en un solo lugar y tenían que ser trasladadas. Se planteó la cuestión de cómo mejorar el proceso de gestión en cada una de esas oficinas.

El fortalecimiento de los Estados Mayores fue sugerido por dos informes, el primero de ellos el informe Hongler en 1967 y el segundo el informe Huber en 1971. El Acta de 1978 relativa a la organización y gestión del Consejo Federal y de la Administración Federal establece:

  • Chancellerie fédérale ayant un rang ministériel étant nommé par Parlement ;
  • Secrétaires d’État aux « affaires extérieures » ainsi qu’à l’éducation et la recherche ; - Secrétariat général choisi par le Conseil fédéral dès 1991 ;
  • Deux collaborateurs personnels soit un microcabinet ministériel.

Le Groupe de travail « Structure de direction de la Confédération » de 1991 propose cinq modèles de gouvernement. Une première réforme vient avec la loi sur l’organisation du gouvernement et de l’administration de 1997. C’est un premier échec en 1996 avec 61% de « non » pour une participation 31%. C’est un refus populaire de 10 nouveaux Secrétaires d’État. La séparation de la « réforme de l’administration » et de la « réforme de la direction de l’État » est abandonnée en été 2004 par le Conseil fédéral suite à un refus du Parlement du modèle d’un gouvernement à deux cercles (ministres délégués).

La LOGA de 1997 et l’OLOGA de 1998 apportent quelques principales innovations :

  • compétence d’organiser l’administration attribuée entièrement au Conseil fédéral. Avec le Compromis antérieur de la LOA en 1978, seul le Parlement peut créer un office, le Conseil fédéral pouvant l’attribuer à un département ou à un groupement d’offices.
  • possibilité de gérer certains offices par « mandat de prestations et enveloppe budgétaire » (GMEB).

L’enjeu est de connaître la connexité des tâches.

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Par exemple, l’État construit de routes et en même temps, l’État protège l’environnement. Lorsqu’on construit des routes, il faut s’interroger sur l’impact environnemental de ce type d’infrastructure. Ces deux offices ont été regroupés au sein du même Département avec de faciliter les négociations. Le fait de rassembler ces deux offices dans un sein d’un même département fait sens. Ces grandes manœuvres n’ont jamais abouti.

Trois grands principes sous-tendent les réformes :

  • regroupement ou amélioration de la coordination des tâches entre départements ;
  • regroupement ou amélioration de la coordination des tâches dans les départements ;
  • optimisation des processus et des instruments de gestion.

L’administration fédérale selon le « modèle » dit des quatre cercles

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  • Premier cercle : Secrétariats généraux, Office fédéral de la justice, Secrétariat d’État à l’économie
  • Deuxième cercle : Office fédéral de météorologie et de climatologie, Office fédéral de topographie, Office fédéral de la communication
  • Troisième cercle : Institut fédéral de la propriété intellectuelle, domaine des EPF, Institut suisse des produits thérapeutiques (2001), PUBLICA (2002), Institut suisse de sécurité technique (2004)
  • Quatrième cercle : CFF, RUAG Suisse, Swisscom, la Poste
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Au sein de l’administration fédérale, on constate une croissance du nombre d’équivalents temps plein jusqu’au milieu des années 1990. Depuis le milieu des années 1990, il y a une chute et une réduction du nombre de fonctionnaires au niveau de l’administration centrale.

Ceci est le résultat d’une politique qui vise à arrêter de recruter des fonctionnaires. On observe le même phénomène des régies fédérales scindées avec la libéralisation de certains secteurs. Les effectives des entreprises publiques étaient bien plus importantes qu’au sein même de l’administration. Pour les entreprises publiques, il y a une accroissance, mais une réduction depuis les années 2000.

Un autre moyen de mesurer la quote-part et de mesurer la part des emplois publics. On constate une réduction des fonctionnaires ainsi qu’une réduction des employés des entreprises publiques. On considère toujours d’utilité publique certains services contribuant à la cohésion économique sociale et territoriale d’un État. Par exemple, Swisscom remplit un mandat de service public. Il est possible de dire que les employés de Swisscom d’un point de vue fonctionnel établissent la même mission qu’un fonctionnaire.

L’administration ministérielle

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Du point de vue de l’administration ministérielle en termes de pourcentage, le Départements qui a toujours et de très loin le plus de fonctionnaires est l‘armée. Plus d’un fonctionnaire sur trois et garant de la neutralité suisse. Les Départements sont très différents quant aux effectifs et au nombre de fonctionnaires qui y travaillent.

Cette vision de l’importance stratégique du nombre de fonctionnaires qui détermine l’importance stratégique d’un ministère est trompeuse. Il faut regarder le budget ou encore l’importance que l’on accorde aux politiques publiques que le fonctionnaire doit mettre en œuvre. Il ne faut pas se fier uniquement aux effectifs, mais regarder aussi les dépenses pour se rendre compte de la force d’un Département.

La prévoyance sociale est aujourd’hui importante contrairement à la défense.

App1 prévoyance sociale 1.png
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En termes de prévoyance sociale, entre 2001 et 2011, on constate des augmentations importantes des budgets alloués comme avec la prévoyance sociale, mais aussi au niveau de la formation et de la recherche. À contrario, le budget destiné à la défense diminue.

Ce tableau permet d’avoir une perspective encore plus longue comparant les données entre 1950 et 2010 pour comparer les politiques publiques données. Cela permet de s’interroger sur l’évolution des structures administratives pour accompagner l’évolution des politiques publiques.

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Quels critères pour organiser l’administration fédérale ?

Il faut s’interroger sur les perspectifs, les dépenses et les modes de gestion administrative. Très peu de contraintes sont posées au Conseil fédéral.

L’article 42 de la LOGA dit qu’il faut veiller à respecter un équilibre entre les sept conseillers fédéraux à savoir un équilibre matériel et politique, une connexité des tâches et des impératifs de gestion. Le regroupement fonctionnel permet une optimisation des politiques publiques. Ce regroupement fonctionnel n’est pas abouti. La gouvernabilité des Départements interroge la capacité à gérer les Départements.

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Pour mesurer la gouvernementalité des Départements, il faut s’intéresser aux services directement subordonnés aux chefs de Département. On appelle aussi cela du « span of control ». Les effectifs sont différents, les moyens sont différents et les capacités de gouvernementalité sont différentes. Cela pose des questions de structures pour une gouvernementalité idéale du service public.

L’administration de milice

Hormis l’administration fédérale qui peut inclure les entreprisses de service public, il y a une administration de milice. On a délégué à des commissions extraparlementaires et organes paraétatiques de mise en œuvre. Théoriquement, ce ne sont pas des fonctionnaires qui y siègent, mais des représentants d’autorité politique, mais aussi des représentants de groupes d’intérêts qui sont des lobbys allant assumer des fonctions qu’assume l’administration en formulant des propositions de loi ou encore en étant une instance de recours contre des décisions imposées.

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On distingue les commissions consultatives ou encore les commissions décisionnelles. Aucun département ne se prive de cette administration de milice à travers des commissions. Le Département fédéral de l’intérieur recourt le plus à ces commissions.

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Le nombre de ces commissions est de nouveau à la hausse suite à une baisse dans les années 1990.

Ces commissions extraparlementaires posent des problèmes :

  • représentativité des commissions extraparlementaires : en 1970, elle sont composées à 20% de fonctionnaires, à 20% de cantons et de communes, à 22% d’entreprises privées ou mixtes, à 18% d’organisations professionnelles et à 11% professeurs d’université ;
  • pouvoir de définition, de cadrage voire de décision (compromis) lors de la phase préparlementaire ;
  • Poitry (89), Kriesi (95), Sciarini (02) : cette « administration de milice » ne parvient pas à faire émerger un consensus précisément dans les cas importants et/ou controversés...

Les problèmes des organes paraétatiques de mise en œuvre révèlent une autre face cachée de l’iceberg qui intervient lors de la mise en œuvre des politiques parlementaires. En 1979 on dénombre 189 organes, 11000 personnes et 730 millions de subsides fédéraux. On recouvre des organisations privées qui exécutent des missions de service public lorsqu’on applique les lois. Des organisations professionnelles, des associations de producteurs, des interprofessions vont par exemple gérer la politique agricole ou encore la politique de formation professionnelle. Les problèmes soulevés sont ceux de la représentativité, du rôle, de l’efficacité ainsi que des coûts.

Résumé

Les quatre messages principaux sont que la quote-part est faible, il y a un déséquilibre au niveau des départements fédéraux. Dans la phase de formulation des lois, il y a un rôle central assuré par les commissions parlementaires et dans l’aval du processus de décision, il y a des organisations paraétatiques souvent professionnelles qui se chargent d’exécuter les lois rendant le phénomène administratif suisse très multiforme.

Références