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L'étude de la violence en science politique est un domaine de recherche qui examine les différentes formes de violence, leur origine, leurs causes et leurs conséquences dans le contexte politique. La violence peut prendre de nombreuses formes, telles que la violence physique, la violence symbolique, la violence structurelle, la violence politique, etc. Comprendre ces différentes formes de violence et leur rôle dans la politique est essentiel pour analyser les conflits, les mouvements sociaux, la gouvernance et les relations internationales.
Das Studium der Gewalt in der Politikwissenschaft ist ein Forschungsbereich, der die verschiedenen Formen von Gewalt, ihren Ursprung, ihre Ursachen und ihre Folgen im politischen Kontext untersucht. Gewalt kann viele Formen annehmen, wie z. B. physische Gewalt, symbolische Gewalt, strukturelle Gewalt und politische Gewalt. Das Verständnis dieser verschiedenen Formen von Gewalt und ihrer Rolle in der Politik ist entscheidend für die Analyse von Konflikten, sozialen Bewegungen, Regierungsführung und internationalen Beziehungen.


Les théories classiques sur la violence sont importantes à étudier pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elles constituent les fondements théoriques de notre compréhension de la violence dans les sciences sociales. Elles ont établi les concepts et les cadres d'analyse utilisés dans l'étude contemporaine de la violence. En comprenant ces théories classiques, nous avons une base solide pour aborder les questions de violence dans un contexte plus large. De plus, ces théories classiques offrent une perspective historique sur les problèmes de violence. Elles ont émergé à différentes époques de l'histoire de la pensée sociale et politique, et nous permettent ainsi de comprendre comment les idées sur la violence ont évolué au fil du temps et ont façonné les approches actuelles. Les concepts et la terminologie introduits par les théories classiques sur la violence sont également essentiels à étudier. Par exemple, la distinction entre la violence directe et la violence structurelle proposée par Johan Galtung est fondamentale pour comprendre les différentes formes de violence et leurs impacts. En étudiant ces théories, nous acquérons une connaissance approfondie de ces concepts et de leur application dans l'analyse de la violence contemporaine. Il est également important d'examiner de manière critique les théories classiques sur la violence. En les étudiant, nous sommes en mesure de remettre en question leurs hypothèses et leurs limites. Cette démarche critique favorise le développement de nouvelles théories et de nouvelles perspectives sur la violence, contribuant ainsi à l'évolution des connaissances dans ce domaine. Enfin, les théories classiques sur la violence restent pertinentes aujourd'hui. Bien que certaines d'entre elles puissent sembler datées, de nombreux concepts et idées qu'elles ont développés sont toujours utiles pour comprendre les dynamiques de la violence contemporaine. En étudiant ces théories, nous pouvons établir des liens entre les idées du passé et les réalités actuelles, ce qui nous permet de mieux appréhender les enjeux contemporains liés à la violence.
Die klassischen Gewalttheorien sind aus mehreren Gründen wichtig zu studieren. Zunächst einmal bilden sie die theoretische Grundlage für unser Verständnis von Gewalt in den Sozialwissenschaften. Sie haben die Konzepte und analytischen Rahmen festgelegt, die in der zeitgenössischen Gewaltforschung verwendet werden. Wenn wir diese klassischen Theorien verstehen, haben wir eine solide Grundlage, um Gewaltfragen in einem breiteren Kontext anzugehen. Darüber hinaus bieten diese klassischen Theorien eine historische Perspektive auf Gewaltprobleme. Sie sind in verschiedenen Epochen der Geschichte des sozialen und politischen Denkens entstanden und ermöglichen uns so zu verstehen, wie sich die Vorstellungen über Gewalt im Laufe der Zeit entwickelt und die heutigen Ansätze geprägt haben. Die Konzepte und die Terminologie, die von den klassischen Theorien über Gewalt eingeführt wurden, sind ebenfalls wesentlich für die Untersuchung. Beispielsweise ist die von Johan Galtung vorgeschlagene Unterscheidung zwischen direkter und struktureller Gewalt grundlegend, um die verschiedenen Formen von Gewalt und ihre Auswirkungen zu verstehen. Durch das Studium dieser Theorien erwerben wir ein fundiertes Wissen über diese Konzepte und ihre Anwendung bei der Analyse der zeitgenössischen Gewalt. Es ist auch wichtig, sich kritisch mit den klassischen Theorien über Gewalt auseinanderzusetzen. Indem wir uns mit ihnen auseinandersetzen, sind wir in der Lage, ihre Annahmen und Grenzen zu hinterfragen. Dieser kritische Ansatz fördert die Entwicklung neuer Theorien und Perspektiven über Gewalt und trägt so zur Weiterentwicklung des Wissens in diesem Bereich bei. Schließlich sind die klassischen Theorien über Gewalt auch heute noch relevant. Auch wenn einige von ihnen veraltet erscheinen mögen, sind viele der von ihnen entwickelten Konzepte und Ideen immer noch nützlich, um die Dynamiken der zeitgenössischen Gewalt zu verstehen. Durch das Studium dieser Theorien können wir Verbindungen zwischen den Ideen der Vergangenheit und den heutigen Realitäten herstellen, was uns hilft, die zeitgenössischen Herausforderungen im Zusammenhang mit Gewalt besser zu verstehen.


L'étude des théories classiques sur la violence est essentielle pour acquérir une compréhension approfondie de ce phénomène complexe. Elles fournissent les fondements théoriques, la perspective historique, les concepts clés et les cadres d'analyse nécessaires pour comprendre la nature et les implications de la violence dans différents contextes. De plus, elles jouent un rôle important dans le développement de nouvelles connaissances et de nouvelles approches pour prévenir et résoudre les problèmes de violence.
Das Studium der klassischen Gewalttheorien ist von entscheidender Bedeutung, um ein tieferes Verständnis dieses komplexen Phänomens zu erlangen. Sie liefern die theoretischen Grundlagen, die historische Perspektive, die Schlüsselkonzepte und den analytischen Rahmen, die notwendig sind, um das Wesen und die Auswirkungen von Gewalt in verschiedenen Kontexten zu verstehen. Darüber hinaus spielen sie eine wichtige Rolle bei der Entwicklung von neuem Wissen und neuen Ansätzen zur Verhütung und Lösung von Gewaltproblemen.


= Étymologie du mot « violence » =  
= Etymologie des Wortes "Gewalt" =  
L'étymologie, qui consiste à étudier l'origine et l'évolution des mots, peut apporter des éclaircissements sur les réflexions en matière de science politique sur le concept de violence. En examinant les racines et les significations étymologiques des termes liés à la violence, nous pouvons mieux comprendre les différentes conceptions et interprétations de ce phénomène complexe.  
Die Etymologie, also die Untersuchung des Ursprungs und der Entwicklung von Wörtern, kann Aufschluss über die politikwissenschaftlichen Überlegungen zum Gewaltbegriff geben. Indem wir die Wurzeln und etymologischen Bedeutungen von Begriffen im Zusammenhang mit Gewalt untersuchen, können wir die unterschiedlichen Auffassungen und Interpretationen dieses komplexen Phänomens besser verstehen.  


Par exemple, le mot "violence" lui-même dérive du latin "violentia", qui signifie "force excessive" ou "violence". Cette racine met en évidence l'idée d'une action violente qui dépasse les limites acceptables. L'étymologie de ce terme suggère donc une notion de contrainte ou de coercition exercée de manière excessive. De même, l'étymologie de certains autres mots associés à la violence peut également offrir des éclairages intéressants. Par exemple, le mot "agression" provient du latin "aggressio", qui signifie "attaque". Cela souligne l'idée d'une action offensive ou d'une attaque contre autrui. En étudiant l'étymologie de ce terme, nous pouvons mieux appréhender le caractère intentionnel et offensif de certains comportements violents. L'étymologie peut également révéler des nuances dans les différentes formes de violence. Par exemple, le terme "violence symbolique", popularisé par le sociologue Pierre Bourdieu, met en lumière la dimension symbolique ou non physique de certaines formes de violence. L'étymologie du mot "symbole" renvoie à l'idée de "mettre ensemble", soulignant ainsi l'importance des symboles, des représentations et des pratiques culturelles dans la perpétuation de la violence sociale et politique. En étudiant l'étymologie des mots liés à la violence, les chercheurs en science politique peuvent donc approfondir leur compréhension des conceptions et des implications de ce phénomène. Cela peut les aider à analyser les discours politiques, à décoder les significations implicites et à examiner les différentes dimensions de la violence, qu'elles soient physiques, symboliques, structurelles ou politiques. En fin de compte, l'étymologie peut contribuer à une meilleure appréhension de la violence dans le domaine de la science politique en éclairant les origines et les significations profondes des termes utilisés pour la décrire.
Beispielsweise leitet sich das Wort "Gewalt" selbst vom lateinischen Wort "violentia" ab, das "übermäßige Kraft" oder "Gewalt" bedeutet. Diese Wurzel hebt die Vorstellung von einer gewalttätigen Handlung hervor, die die akzeptablen Grenzen überschreitet. Die Etymologie des Begriffs legt also eine Vorstellung von Zwang oder Nötigung nahe, die in übertriebener Weise ausgeübt wird. Ebenso kann die Etymologie einiger anderer Wörter, die mit Gewalt in Verbindung gebracht werden, interessante Einblicke bieten. Beispielsweise stammt das Wort "Aggression" vom lateinischen Wort "aggressio" ab, das "Angriff" bedeutet. Dies unterstreicht die Idee einer offensiven Handlung oder eines Angriffs auf andere. Wenn wir uns mit der Etymologie dieses Begriffs beschäftigen, können wir den absichtlichen und offensiven Charakter bestimmter gewalttätiger Verhaltensweisen besser verstehen. Die Etymologie kann auch Nuancen in den verschiedenen Formen von Gewalt aufzeigen. Der Begriff "symbolische Gewalt", der von dem Soziologen Pierre Bourdieu populär gemacht wurde, beleuchtet beispielsweise die symbolische oder nicht-physische Dimension bestimmter Formen von Gewalt. Die Etymologie des Wortes "Symbol" verweist auf die Idee des "Zusammenbringens" und unterstreicht damit die Bedeutung von Symbolen, Repräsentationen und kulturellen Praktiken für die Aufrechterhaltung sozialer und politischer Gewalt. Durch die Untersuchung der Etymologie von Wörtern, die mit Gewalt in Verbindung stehen, können Politikwissenschaftler daher ein tieferes Verständnis der Vorstellungen und Implikationen dieses Phänomens erlangen. Dies kann ihnen helfen, politische Diskurse zu analysieren, implizite Bedeutungen zu entschlüsseln und die verschiedenen Dimensionen der Gewalt zu untersuchen, seien sie physisch, symbolisch, strukturell oder politisch. Letztendlich kann die Etymologie zu einem besseren Verständnis von Gewalt in der Politikwissenschaft beitragen, indem sie die Ursprünge und tieferen Bedeutungen der zur Beschreibung von Gewalt verwendeten Begriffe beleuchtet.
 
L'étymologie du mot "violence" remonte au mot latin "violentia" qui signifie "force excessive" ou "violence". Cependant, il est également pertinent de noter que le mot français "violence" est étroitement lié au mot "violer" qui est apparu au 11ème siècle et qui est dérivé du latin "violare". Le terme "violer" implique l'idée d'une atteinte à l'intégrité d'une personne, que ce soit physiquement, moralement ou dans son être même. Cette connotation d'atteinte à l'intégrité renforce la notion de violence en tant qu'acte qui transgresse les limites acceptables et qui porte préjudice à autrui. Elle met en évidence la dimension profonde de la violence, allant au-delà de la simple notion de force physique excessive, pour englober des aspects moraux, psychologiques et existentiels. Cela souligne l'importance de considérer la violence comme une atteinte à la personne dans son ensemble, affectant sa dignité, sa sécurité et son bien-être. En examinant l'étymologie du mot "violence" et sa relation avec le terme "violer", nous comprenons mieux la gravité et l'impact profond de la violence sur les individus et les sociétés. Cela renforce également l'importance d'analyser les différentes formes de violence et leurs conséquences multidimensionnelles dans le domaine de la science politique.
Die Etymologie des Wortes "Gewalt" geht auf das lateinische Wort "violentia" zurück, das "übermäßige Kraft" oder "Gewalt" bedeutet. Es ist jedoch auch relevant, dass das französische Wort "violence" eng mit dem Wort "violer" verwandt ist, das im 11. Jahrhundert auftauchte und vom lateinischen "violare" abgeleitet wurde. Das Wort "vergewaltigen" impliziert die Vorstellung, dass die Integrität einer Person verletzt wird, sei es physisch, moralisch oder in ihrem Wesen selbst. Diese Konnotation der Verletzung der Integrität verstärkt die Vorstellung von Gewalt als einer Handlung, die akzeptable Grenzen überschreitet und anderen Schaden zufügt. Sie verdeutlicht die tiefere Dimension von Gewalt, die über die bloße Vorstellung von übermäßiger körperlicher Kraft hinausgeht und moralische, psychologische und existenzielle Aspekte umfasst. Dies unterstreicht, wie wichtig es ist, Gewalt als eine Verletzung der gesamten Person zu betrachten, die ihre Würde, Sicherheit und ihr Wohlergehen beeinträchtigt. Wenn wir die Etymologie des Wortes "Gewalt" und seine Beziehung zum Begriff "vergewaltigen" betrachten, verstehen wir besser die Schwere und die tiefgreifenden Auswirkungen von Gewalt auf Einzelpersonen und Gesellschaften. Dies stärkt auch die Bedeutung der Analyse der verschiedenen Formen von Gewalt und ihrer vielschichtigen Folgen in der Politikwissenschaft.
 
Im Laufe der Zeit hat sich die Bedeutung des Begriffs erweitert und umfasst heute nicht nur Verletzungen der persönlichen Integrität, sondern auch den Missbrauch von Gewalt und Handlungen, die gegen Normen und gute Konventionen verstoßen. Im 13. Jahrhundert begann der Begriff "Gewalt" mit dem Missbrauch von Gewalt in Verbindung gebracht zu werden. Das bedeutet, dass Gewalt nicht mehr nur auf die Anwendung exzessiver Gewalt beschränkt ist, sondern auch die Anwendung von Gewalt zu Zwecken umfasst, die gegen Normen und gute Konventionen verstoßen. Dadurch wird der normative Aspekt von Gewalt hervorgehoben und betont, dass bestimmte gewalttätige Handlungen als im Widerspruch zu den ethischen, moralischen oder rechtlichen Grundsätzen der Gesellschaft stehend wahrgenommen werden. Diese Ausweitung der Bedeutung des Wortes "Gewalt" auf Handlungen, die gegen gute Konventionen verstoßen, unterstreicht die Bedeutung des sozialen und kulturellen Kontexts für das Verständnis von Gewalt. Normen und Konventionen unterscheiden sich von Gesellschaft zu Gesellschaft, und was in einer Kultur als gewalttätig angesehen werden kann, ist es in einer anderen möglicherweise nicht. Diese Entwicklung der Bedeutung von Gewalt ist relevant. Sie unterstreicht, wie wichtig es ist, bei der Analyse politischer Gewalt soziale Normen, Werte und Konventionen zu berücksichtigen. Welche Handlungen als gewalttätig wahrgenommen werden, kann je nach den Erwartungen der Gesellschaft und den etablierten politischen Normen variieren.
 
Die Einführung des Verbs "violenter" ab 1342 verstärkt die Vorstellung, dass Gewalt eine absichtliche Handlung beinhaltet. Das Verb "vergewaltigen" weist darauf hin, dass eine Handlung stattfindet, und unterstreicht damit die aktive Dimension der Gewalt. Es unterstreicht, dass Gewalt das Ergebnis einer bewussten Absicht ist, abrupt und unmittelbar gegenüber anderen zu handeln. Dieser Begriff der Intentionalität unterstreicht, dass Gewalt nicht einfach das Produkt des Zufalls oder zufälliger Umstände ist, sondern das Ergebnis einer bewussten Absicht, anderen Schaden zuzufügen, sie zu beherrschen oder zu zwingen. Sie beinhaltet eine gewisse Aggressivität im Handeln, mit dem Willen, unmittelbare und oft zwangsweise Ergebnisse zu erzielen. Das Auftreten des Adjektivs "gewaltsam" und des Ausdrucks "Gewalt ausüben" bestätigt noch stärker, dass Gewalt mit einer bestimmten Handlung verbunden ist. Das Adjektiv "gewaltsam" beschreibt eine Handlung, die mit Kraft und Intensität ausgeführt wird. Es unterstreicht die Vorstellung von einer brutalen, schnellen und intensiven Handlung, die für Gewalt charakteristisch ist. Die Verwendung dieses Adjektivs verstärkt den dynamischen und kraftvollen Aspekt der Gewalt. Der Ausdruck "Gewalt ausüben" hebt hervor, dass Gewalt eine bewusste und absichtliche Handlung beinhaltet. Die Verwendung des Verbs "tun" unterstreicht den aktiven Aspekt von Gewalt und weist darauf hin, dass sie das Ergebnis einer Handlung ist, die in einer bestimmten Weise unternommen wird. Dieser Ausdruck unterstreicht auch, dass Gewalt eine Handlung ist, die anderen aufgezwungen wird, eine Handlung, die dem Willen oder den Interessen der betroffenen Person zuwiderläuft. So verstärkt das Auftauchen des Adjektivs "gewaltsam" und des Ausdrucks "Gewalt ausüben" in der Sprache die Vorstellung, dass Gewalt eine absichtliche und dynamische Handlung ist. Dies unterstreicht die aktive Dimension der Gewalt, die durch die bewusste Anwendung von Gewalt oder Zwang gekennzeichnet ist.
 
In der Politikwissenschaft ist diese absichtliche Dimension der Gewalt entscheidend, um die Motive und Ziele politischer Akteure zu verstehen, die Gewalt anwenden. . Sie ermöglicht es uns, Gewalt von unbeabsichtigten Unfällen oder Ereignissen zu unterscheiden und sie als eine bewusste Strategie zu analysieren, die eingesetzt wird, um bestimmte politische Ziele zu erreichen. Dies verdeutlicht die Notwendigkeit, die Motivationen, Absichten und Handlungsdynamiken hinter gewalttätigem Verhalten im politischen Kontext zu betrachten.
 
Gewalt ist untrennbar mit menschlichem Handeln und Intentionalität verbunden. Sie beinhaltet die Absicht zu handeln und Schaden zu verursachen oder andere zu zwingen. Die Komponente der Stärke ist bei Gewalt zentral, unabhängig davon, ob es sich um physische, moralische, psychologische oder andere Gewalt handelt. Es ist wichtig zu erkennen, dass Gewalt nicht nur auf physische Aggressionen beschränkt ist. Sie kann auch nicht-physische Formen annehmen, wie z. B. moralische oder psychologische Gewalt. Moralische Gewalt kann sich in Handlungen wie Einschüchterung, Abwertung, Manipulation oder emotionalem Missbrauch äußern, die darauf abzielen, die Würde und das psychische Wohlbefinden einer Person zu beeinträchtigen. Psychologische Gewalt umfasst Formen von Missbrauch oder Zwang, die auf die Psyche einer Person einwirken, und kann Handlungen wie Manipulation, emotionale Erpressung, Drohungen, emotionale Deprivation usw. umfassen. Diese Formen von Gewalt können weitreichende Folgen für die psychische Gesundheit, das emotionale Wohlbefinden und die sozialen Beziehungen des Einzelnen haben. Es ist von entscheidender Bedeutung zu verstehen, dass Gewalt nicht nur auf die physische Manifestation von Gewalt reduziert werden kann, sondern auch subtile und heimtückische Formen annehmen kann, die die Integrität, die Würde und das Wohlbefinden des Einzelnen beeinträchtigen. In der Politikwissenschaft ist dieses Verständnis von Gewalt in ihren verschiedenen Dimensionen entscheidend für die Analyse von Machtbeziehungen, politischen Konflikten, sozialen Dynamiken und den politischen Folgen von Gewalt. Dadurch können die verschiedenen Formen von Gewalt berücksichtigt und ganzheitlichere und effektivere Strategien zur Konfliktprävention und -lösung entwickelt werden.
 
Gewalt ist inhärent handlungsbezogen und setzt Absichtlichkeit voraus. Sie äußert sich häufig durch die Anwendung von Gewalt und Zwang, was dazu führen kann, dass sich die Position, die Situation oder das Verhalten einer Person aufgrund der ihr zugefügten Verletzung ändert. Wenn eine Person einer anderen Gewalt antut, versucht sie, ihren Willen mit Gewalt oder Zwang durchzusetzen und die Zielperson so dazu zu bringen, ihre Position oder ihr Verhalten zu ändern. Dies kann in verschiedenen Kontexten geschehen, z. B. in zwischenmenschlichen Beziehungen, Machtverhältnissen, politischen oder sozialen Konflikten. Der durch Gewalt ausgeübte Zwang kann physisch sein, z. B. wenn eine Person körperlich angegriffen oder Gewalt angewendet wird. Sie kann auch psychologisch, sozial oder politisch sein, wo die Person unter Androhung negativer Konsequenzen gezwungen oder genötigt wird, bestimmte Normen, Anforderungen oder Forderungen zu erfüllen. Es ist wichtig zu beachten, dass die Anwendung von Gewalt und Zwang nicht die einzigen Ausdrucksformen von Gewalt sind. Wie bereits erwähnt, kann Gewalt auch andere Formen annehmen, wie moralische, psychologische, symbolische oder strukturelle Gewalt, die ebenfalls negative Auswirkungen auf Einzelpersonen und Gesellschaften haben können.


Au fil du temps, le sens du terme s'est étendu pour englober non seulement les atteintes à l'intégrité personnelle, mais aussi les abus de force et les actions contraires aux normes et aux bonnes conventions. Au XIIIe siècle, le terme "violence" a commencé à être associé à l'abus de la force. Cela signifie que la violence ne se limite plus seulement à l'usage de la force excessive, mais englobe également l'utilisation de la force dans des desseins contraires aux normes et aux bonnes conventions. Cela met en évidence l'aspect normatif de la violence, soulignant que certaines actions violentes sont perçues comme étant en contradiction avec les principes éthiques, moraux ou juridiques de la société. Cette extension du sens du mot "violence" pour inclure les actions contraires aux bonnes conventions souligne l'importance du contexte social et culturel dans la compréhension de la violence. Les normes et les conventions varient d'une société à l'autre, et ce qui peut être considéré comme violent dans une culture peut ne pas l'être dans une autre. Cette évolution du sens de la violence est pertinente. Elle souligne l'importance de prendre en compte les normes, les valeurs et les conventions sociales dans l'analyse de la violence politique. Les actions qui sont perçues comme violentes peuvent varier en fonction des attentes de la société et des normes politiques établies.
Hannah Arendt, eine politische Philosophin des 20. Jahrhunderts, hat einen wichtigen Beitrag zur Reflexion über Gewalt und Macht geleistet. Ihrer Meinung nach muss zwischen Gewalt, Macht und Potenz unterschieden werden, da Gewalt spezifische Instrumente erfordert, während Potenz direkter mit der Fähigkeit verbunden ist, zu handeln und zu beeinflussen. Arendt argumentiert, dass Gewalt mit der Anwendung von physischer Gewalt oder Zwangsmitteln zur Durchsetzung des eigenen Willens verbunden ist. Sie ist häufig durch die Zerstörung, Unterwerfung oder Beherrschung des anderen gekennzeichnet. Um Gewalt auszuüben, benötigt man Instrumente, Waffen oder greifbare Mittel, um diesen Willen gewaltsam durchzusetzen. Im Gegensatz dazu unterscheidet Arendt zwischen Gewalt und Macht, die sie als direkter instrumentell beschreibt. Macht ist ihrer Meinung nach die Fähigkeit, kollektiv zu handeln, sich zu versammeln und politische Entscheidungen zu treffen. Sie beruht auf Kooperation, Zustimmung und aktiver Beteiligung des Einzelnen. Im Gegensatz zur Gewalt erfordert Macht nicht zwangsläufig den Einsatz von physischer Gewalt oder Zwangsmitteln. Arendt betont, dass Macht eine dauerhaftere und legitimere Kraft als Gewalt ist. Macht beruht auf der Fähigkeit von Individuen, sich zusammenzuschließen und gemeinsam zu handeln, während Gewalt häufig eingesetzt wird, um Hindernisse oder Widerstände gegen die Macht zu überwinden. Arendt weist auch auf die Gefahren hin, die der Anwendung von Gewalt zur Erreichung politischer Ziele innewohnen, da sie zu einer Spirale der Gewalt und zur Zerstörung politischer und sozialer Beziehungen führen kann. In ihrem Werk hinterfragt Arendt die verschiedenen Ausdrucksformen von Gewalt, insbesondere im Kontext des Totalitarismus, in dem Gewalt systematisch zur Kontrolle und Unterdrückung von Individuen eingesetzt wird. Sie erforscht die politischen und ethischen Implikationen von Gewalt und Macht und versucht zu verstehen, wie Individuen ihre Würde und Freiheit angesichts gewalttätiger und unterdrückerischer Kräfte bewahren können.


L'introduction du verbe "violenter" à partir de 1342 renforce l'idée que la violence implique une action intentionnelle. Le verbe "violenter" indique qu'il y a une action en cours, soulignant ainsi la dimension active de la violence. Il met l'accent sur le fait que la violence est le résultat d'une intention délibérée d'agir de manière abrupte et immédiate envers autrui. Cette notion d'intentionnalité souligne que la violence n'est pas simplement le produit du hasard ou de circonstances accidentelles, mais qu'elle est le résultat d'une volonté délibérée de causer du tort, de dominer ou de contraindre autrui. Elle implique une certaine agressivité dans l'action, avec une volonté d'obtenir des résultats immédiats et souvent coercitifs. L'apparition de l'adjectif "violemment" et de l'expression "faire violence" confirme davantage que la violence est associée à une action spécifique. L'adjectif "violemment" qualifie une action accomplie avec force et intensité. Il souligne l'idée d'une action brutale, rapide et intense, caractéristique de la violence. L'utilisation de cet adjectif renforce l'aspect dynamique et puissant de la violence. L'expression "faire violence" met en évidence le fait que la violence implique une action délibérée et intentionnelle. L'emploi du verbe "faire" souligne l'aspect actif de la violence, indiquant qu'elle est le résultat d'une action entreprise de manière déterminée. Cette expression souligne également que la violence est une action qui s'impose à autrui, une action qui va à l'encontre de la volonté ou des intérêts de la personne concernée. Ainsi, l'émergence de l'adjectif "violemment" et de l'expression "faire violence" dans le langage renforce l'idée que la violence est une action intentionnelle et dynamique. Cela souligne la dimension active de la violence, caractérisée par une utilisation délibérée de la force ou de la coercition.
= Wissenschaftliche Reflexionsfelder =
Der Begriff "Kognitivist" bezieht sich in der Regel auf eine Art von Psychologen, die sich darauf konzentrieren, wie Menschen wahrnehmen, denken, sich erinnern, lernen und Probleme lösen. Kognitivisten beschäftigen sich hauptsächlich mit eingehenden Informationen und wie diese vom Gehirn verarbeitet werden. Sie untersuchen Gewalt aus dem Blickwinkel, wie sie vom Gehirn wahrgenommen und verarbeitet wird. Seit etwa dreißig Jahren beschäftigen sich Kognitivisten aus wissenschaftlicher Sicht mit dem Thema Gewalt. Ihre Arbeit hat bestimmte kognitive Prozesse aufgezeigt, die zu Gewalt führen können. Sie haben zum Beispiel untersucht, wie kognitive Verzerrungen (wie dichotomes Denken, bei dem alles undifferenziert als gut oder schlecht wahrgenommen wird) zu Gewalt führen können. Sie untersuchten auch, wie dysfunktionale Denkmuster (wie Rumination, bei der eine Person in negativen Gedanken stecken bleibt) das Risiko für gewalttätiges Verhalten erhöhen können. Die Untersuchungen haben auch gezeigt, dass Menschen mit einer Neigung zu Gewalt häufig eine verminderte Fähigkeit haben, die Emotionen anderer zu erkennen und zu verstehen, ein Phänomen, das als Alexithymie bekannt ist. Sie können auch Schwierigkeiten haben, ihre eigenen Emotionen, insbesondere Wut, zu regulieren. Diese Forschungsergebnisse haben wichtige Auswirkungen auf die Prävention und Behandlung von Gewalt. Beispielsweise legen sie nahe, dass Interventionen, die auf eine bessere Emotionsregulation und die Veränderung dysfunktionaler Denkmuster abzielen, bei der Reduzierung von Gewalt wirksam sein können. Außerdem können wir durch das Verständnis der kognitiven Prozesse, die der Gewalt zugrunde liegen, möglicherweise besser in der Lage sein, gefährdete Personen zu identifizieren und ihnen zu helfen, bevor sie gewalttätig werden. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Gewalt ein komplexes Phänomen ist, das von vielen Faktoren beeinflusst wird, einschließlich, aber nicht beschränkt auf soziale, wirtschaftliche und umweltbedingte Faktoren.


Dans le domaine de la science politique, cette dimension intentionnelle de la violence est cruciale pour comprendre les motivations et les objectifs des acteurs politiques qui recourent à la violence. . Elle nous permet de distinguer la violence des accidents ou des événements non intentionnels, et de l'analyser comme une stratégie délibérée utilisée pour atteindre des fins politiques spécifiques. Cela met en évidence la nécessité de considérer les motivations, les intentions et les dynamiques d'action derrière les comportements violents dans le contexte politique.
Konrad Lorenz war ein österreichischer Ethologe, der wesentlich zu unserem Verständnis von tierischem Verhalten, einschließlich Aggression, beigetragen hat. In seinem Buch "On Aggression" (dt. "Aggression, eine Naturgeschichte des Bösen") aus dem Jahr 1963 stellte Lorenz die Theorie vor, dass Aggression ein angeborener Instinkt bei Tieren und Menschen ist. Lorenz definiert Aggression als eine treibende Kraft, die das Individuum dazu bringt, zu kämpfen. Für ihn ist Aggression nicht zwangsläufig destruktiv oder unsozial, sondern kann für das Überleben und die Entwicklung von Arten von entscheidender Bedeutung sein. Beispielsweise kann Aggression den Wettbewerb fördern, was wiederum die Anpassung und das Überleben begünstigen kann. Lorenz glaubt auch, dass Aggression mit spezifischen neurobiologischen Prozessen verbunden ist und durch spezifische Reize ausgelöst wird, die er als "feste Triggersignale" bezeichnet. Diese Signale können von Spezies zu Spezies unterschiedlich sein, und beim Menschen können sie sehr komplex sein. In Bezug auf die Menschheit legt Lorenz nahe, dass unsere angeborene Aggressivität durch bestimmte Aspekte der modernen Gesellschaft verschärft werden könnte. Er argumentiert, dass traditionelle Gesellschaften über Möglichkeiten verfügten, Aggressionen produktiv zu kanalisieren und gewalttätige Konflikte zu minimieren, dass diese Mechanismen in der modernen Gesellschaft jedoch fehlen oder dysfunktional sein könnten.


La violence est indissociable de l'action humaine et de l'intentionnalité. Elle implique une intention d'agir et de causer des dommages ou de contraindre autrui. La composante de force est centrale dans la violence, qu'elle soit physique, morale, psychologique ou autre. Il est important de reconnaître que la violence ne se limite pas uniquement à des actes d'agression physique. Elle peut également prendre des formes non physiques, telles que la violence morale ou psychologique. La violence morale peut se manifester par des actes d'intimidation, de dévalorisation, de manipulation ou d'abus émotionnel qui visent à nuire à la dignité et au bien-être psychologique d'une personne. La violence psychologique englobe des formes d'abus ou de coercition qui agissent sur le psychisme de l'individu, pouvant inclure des actes de manipulation, de chantage émotionnel, de menace, de privation affective, etc. Ces formes de violence peuvent avoir des conséquences profondes sur la santé mentale, le bien-être émotionnel et les relations sociales des individus. Il est essentiel de comprendre que la violence ne se réduit pas uniquement à la manifestation physique de la force, mais qu'elle peut également prendre des formes subtiles et insidieuses qui portent atteinte à l'intégrité, à la dignité et au bien-être des individus. Dans le domaine de la science politique, cette compréhension de la violence dans ses différentes dimensions est cruciale pour analyser les relations de pouvoir, les conflits politiques, les dynamiques sociales et les conséquences politiques de la violence. Cela permet de prendre en compte les diverses formes de violence et d'élaborer des stratégies de prévention et de résolution des conflits plus holistiques et efficaces.
Einige Forscher, darunter auch Lorenz, haben vorgeschlagen, dass Aggression ein gemeinsames Merkmal aller Arten und vielleicht sogar ein grundlegender biologischer Instinkt ist. Das bedeutet nicht, dass alle Wesen ständig aggressiv sind, sondern vielmehr, dass alle die Fähigkeit haben, unter bestimmten Umständen aggressive Verhaltensweisen auszudrücken. In der Tierwelt kann Aggression in verschiedenen Situationen eine wichtige Rolle spielen, z. B. bei der Verteidigung des Territoriums, beim Zugang zu Nahrungsressourcen oder bei der Etablierung der Dominanz innerhalb einer Gruppe. Einige dieser Verhaltensweisen können auch bei der menschlichen Spezies beobachtet werden. Es ist jedoch zu beachten, dass die menschliche Aggressivität einzigartige Merkmale aufweist, die sie von der Aggressivität anderer Tiere unterscheidet. Beispielsweise sind Menschen zu symbolischer und indirekter Aggression (wie Demütigung oder soziale Ablehnung) fähig, und sie sind auch zu groß angelegter Gewalt wie Krieg fähig. Darüber hinaus können Biologie und Instinkt zwar eine Rolle bei der Aggression spielen, viele Forscher betonen aber auch die Bedeutung von Umwelt- und sozialen Faktoren. Beispielsweise können Faktoren wie Armut, Stress, Substanzmissbrauch, die Exposition gegenüber Gewalt in den Medien und mangelnde Fähigkeiten zur Konfliktlösung alle das Risiko für aggressives Verhalten erhöhen. Es ist auch wichtig zu betonen, dass Aggressivität zwar ein gemeinsames Merkmal aller Arten sein kann, dies aber nicht bedeutet, dass sie unvermeidlich oder unumkehrbar ist. Viele Forschungsergebnisse zeigen, dass Aggressivität durch geeignete Interventionen wie Erziehung, Therapie und Veränderungen des sozialen und physischen Umfelds verändert werden kann.  


La violence est intrinsèquement liée à l'action et implique une intentionnalité. Elle se manifeste souvent par l'utilisation de la force et de la contrainte, ce qui peut entraîner une modification de la position, de la situation ou du comportement d'une personne en raison de l'atteinte qui lui est infligée. Lorsqu'une personne fait violence à autrui, elle cherche à imposer sa volonté par la force ou la contrainte, poussant ainsi la personne visée à changer de position ou de comportement. Cela peut se produire dans divers contextes, tels que les relations interpersonnelles, les relations de pouvoir, les conflits politiques ou sociaux. La contrainte imposée par la violence peut être physique, par exemple lorsqu'une personne est physiquement agressée ou soumise à des actes de force. Elle peut également être psychologique, sociale ou politique, où la personne est forcée ou contrainte de se conformer à certaines normes, exigences ou demandes sous la menace de conséquences négatives. Il est important de noter que l'utilisation de la force et de la contrainte ne sont pas les seuls modes d'expression de la violence. Comme nous l'avons mentionné précédemment, la violence peut prendre d'autres formes telles que la violence morale, psychologique, symbolique ou structurelle, qui peuvent également avoir des effets néfastes sur les individus et les sociétés.  
Aggressivität kann auch als Ausdrucks- und Handlungsweise verstanden werden. Sie kann eine Reaktion auf eine als bedrohlich oder belastend empfundene Umwelt sein und einen Versuch darstellen, als gefährdet wahrgenommene Ressourcen zu verteidigen, seien es physische oder psychologische Ressourcen. Aggression kann auch eine Möglichkeit sein, Gefühle von Frustration, Wut, Angst oder Furcht auszudrücken. Dies rechtfertigt Aggressionen nicht unbedingt, hilft aber zu verstehen, warum sie auftreten können. Aggression als Ausdrucksform zu verstehen, kann auch helfen, effektivere Wege zu entwickeln, um mit Aggression umzugehen und sie zu verhindern. Beispielsweise kann es hilfreich sein, zu lernen, wie man seine Gefühle konstruktiver ausdrücken oder Konflikte gewaltfrei lösen kann. Es ist auch wichtig zu beachten, dass Aggression nicht die einzige Möglichkeit ist, diese Gefühle auszudrücken oder auf Situationen zu reagieren. Viele Menschen und Kulturen haben nicht-aggressive Wege entwickelt, um mit Konflikten, Widrigkeiten und negativen Emotionen umzugehen. Obwohl Aggressionen also eine instinktive Reaktion auf bestimmte Situationen sein können, sind sie nicht die einzig mögliche Reaktion und können oft durch Lernen und Übung verändert oder kontrolliert werden. Allerdings ist es auch entscheidend, zwischen Aggressivität und Selbstbehauptung zu unterscheiden. Während Aggressivität häufig Einschüchterung, Dominanz oder die Verletzung der Rechte anderer beinhaltet, ist Durchsetzungsvermögen eine Ausdrucksweise, die die Rechte und Gefühle anderer respektiert und gleichzeitig die eigenen Rechte und Bedürfnisse wirksam verteidigt.


Hannah Arendt, philosophe politique du XXe siècle, a apporté une contribution importante à la réflexion sur la violence et le pouvoir. Selon elle, il convient de distinguer la violence du pouvoir et de la puissance, car la violence requiert des instruments spécifiques, tandis que le pouvoir est plus directement lié à la capacité d'agir et d'influencer. Arendt soutient que la violence est associée à l'utilisation de la force physique ou de moyens coercitifs pour imposer sa volonté. Elle est souvent caractérisée par la destruction, la soumission ou la domination de l'autre. Pour exercer la violence, on a besoin d'instruments, d'armes ou de moyens tangibles pour imposer cette volonté par la force. En revanche, Arendt fait une distinction entre la violence et le pouvoir, qu'elle décrit comme étant plus directement instrumentale. Le pouvoir, selon elle, est la capacité d'agir collectivement, de se rassembler et de prendre des décisions politiques. Il est fondé sur la coopération, le consentement et la participation active des individus. Contrairement à la violence, le pouvoir n'exige pas nécessairement l'utilisation de la force physique ou de moyens coercitifs. Arendt souligne que le pouvoir est une force plus durable et légitime que la violence. Le pouvoir repose sur la capacité des individus à se rassembler et à agir de manière concertée, tandis que la violence est souvent utilisée pour surmonter les obstacles ou les résistances au pouvoir. Elle met également en évidence les dangers inhérents à l'utilisation de la violence pour atteindre des objectifs politiques, car elle peut conduire à une spirale de violence et à la destruction des relations politiques et sociales. Dans son œuvre, Arendt s'interroge sur les différentes formes d'expression de la violence, notamment dans le contexte du totalitarisme, où la violence est utilisée de manière systématique pour contrôler et opprimer les individus. Elle explore les implications politiques et éthiques de la violence et du pouvoir, cherchant à comprendre comment les individus peuvent préserver leur dignité et leur liberté face aux forces violentes et oppressives.
Fragen zu Gewalt und Aggression sind disziplinübergreifend und beinhalten ein breites Spektrum an Faktoren, von individuellen biologischen und kognitiven Aspekten bis hin zu soziokulturellen und politischen Einflüssen. Auf individueller Ebene haben die kognitive Psychologie und die Neurowissenschaften viel zu unserem Verständnis der zerebralen und kognitiven Mechanismen beigetragen, die zu Gewalt oder Aggression führen können. So hat die Forschung beispielsweise gezeigt, dass bestimmte Arten von kognitiven Verzerrungen, Fehlfunktionen bei der Informationsverarbeitung oder Schwierigkeiten bei der Emotionsregulation das Risiko für aggressives Verhalten erhöhen können. Es ist jedoch auch von entscheidender Bedeutung zu verstehen, dass Gewalt und Aggression zutiefst von soziokulturellen und politischen Faktoren beeinflusst werden. Die Kultur kann beeinflussen, wie Gewalt wahrgenommen, akzeptiert oder bestraft wird, und sie kann Vorbilder für gewalttätiges oder gewaltfreies Verhalten bieten. Beispielsweise kann eine Kultur, die Dominanz oder Aggression wertschätzt, gewalttätiges Verhalten fördern, während eine Kultur, die Kooperation oder friedliche Konfliktlösung wertschätzt, gewaltfreies Verhalten fördern kann. Ebenso kann die Politik Gewalt auf allen Ebenen beeinflussen, von der Regierungspolitik, die Gewalt fördern oder abschrecken kann (z. B. durch Waffenkontrollgesetze oder Bildungspolitik), bis hin zu der Art und Weise, wie politische Konflikte oder Ungleichheiten zu Gewalt in großem Maßstab führen können, wie z. B. Kriege oder Revolutionen.  


= Champs scientifiques de réflexion =
Gewalt und Aggressivität sind multidimensionale Phänomene, die von einer Vielzahl von Faktoren beeinflusst werden. Daher ist ein interdisziplinärer Ansatz erforderlich, um sie vollständig zu verstehen. Zu diesen Disziplinen gehören Biologie, Psychologie, Soziologie, Anthropologie, Kriminologie, Politikwissenschaft und andere.
Le terme "cognitiviste" fait généralement référence à un type de psychologue qui se concentre sur la manière dont les gens perçoivent, pensent, se souviennent, apprennent et résolvent les problèmes. Les cognitivistes s'intéressent principalement à l'information entrante et à la manière dont elle est traitée par le cerveau. Ils étudient la violence du point de vue de la façon dont elle est perçue et traitée par le cerveau. Depuis environ trente ans, les cognitivistes ont abordé la question de la violence d'un point de vue scientifique. Leur travail a permis de mettre en évidence certains processus cognitifs qui peuvent conduire à la violence. Par exemple, ils ont étudié comment les biais cognitifs (comme la pensée dichotomique, où tout est perçu comme bon ou mauvais, sans nuance) peuvent conduire à la violence. Ils ont également étudié comment les schémas de pensée dysfonctionnels (comme la rumination, où une personne reste bloquée sur des pensées négatives) peuvent augmenter le risque de comportements violents. Les recherches ont également montré que les personnes ayant une tendance à la violence ont souvent une capacité réduite à reconnaître et à comprendre les émotions des autres, un phénomène connu sous le nom d'alexithymie. Ils peuvent aussi avoir du mal à réguler leurs propres émotions, en particulier la colère. Ces recherches ont des implications importantes pour la prévention et le traitement de la violence. Par exemple, elles suggèrent que les interventions qui visent à améliorer la régulation des émotions et à modifier les schémas de pensée dysfonctionnels peuvent être efficaces pour réduire la violence. De plus, en comprenant les processus cognitifs qui sous-tendent la violence, nous pouvons être mieux en mesure d'identifier les personnes à risque et de les aider avant qu'elles ne deviennent violentes. Cependant, il est important de noter que la violence est un phénomène complexe qui est influencé par de nombreux facteurs, y compris mais sans s'y limiter, les facteurs sociaux, économiques et environnementaux.


Konrad Lorenz était un éthologue autrichien qui a largement contribué à notre compréhension des comportements animaux, y compris de l'agressivité. Dans son livre de 1963, "On Aggression" (ou "L'Agression, une histoire naturelle du mal" en français), Lorenz présente la théorie selon laquelle l'agressivité est un instinct inné chez les animaux et les humains. Lorenz définit l'agression comme une force motrice qui pousse l'individu à se battre. Pour lui, l'agression n'est pas nécessairement destructrice ou antisociale, elle peut être essentielle à la survie et à l'évolution des espèces. Par exemple, l'agression peut favoriser la compétition, ce qui peut, à son tour, favoriser l'adaptation et la survie. Lorenz croit également que l'agression est liée à des processus neurobiologiques spécifiques et qu'elle est déclenchée par des stimuli spécifiques, qu'il appelle des "signaux de déclenchement fixe". Ces signaux peuvent varier d'une espèce à l'autre, et chez les humains, ils peuvent être très complexes. En ce qui concerne l'humanité, Lorenz suggère que notre agressivité innée pourrait être exacerbée par certains aspects de la société moderne. Il soutient que les sociétés traditionnelles avaient des moyens de canaliser l'agressivité de manière productive et de minimiser les conflits violents, mais que ces mécanismes pourraient être absents ou dysfonctionnels dans la société moderne.
* Biologie und Psychologie konzentrieren sich häufig auf die individuellen Faktoren, die zu Gewalt führen können, wie z. B. neurologische Prozesse, kognitive Verzerrungen, Persönlichkeitsstörungen, Emotionsregulation usw. Die Biologie und die Psychologie konzentrieren sich häufig auf die individuellen Faktoren, die zu Gewalt führen können.
* Die Soziologie und Anthropologie untersuchen häufig, wie soziale und kulturelle Faktoren Gewalt beeinflussen können, z. B. wie die Sozialstruktur, kulturelle Normen, Geschlechterrollen, Ungleichheiten usw. Gewalt fördern oder abschrecken können.
* Die Kriminologie konzentriert sich auf die Faktoren, die zu krimineller Gewalt führen können, einschließlich individueller, sozialer, wirtschaftlicher und umweltbedingter Faktoren.
* Die Politikwissenschaft untersucht Gewalt häufig auf einer makroskopischeren Ebene, z. B. wie politische Konflikte, Regierungspolitik, Terrorismus, Krieg usw. zu Gewalt in großem Maßstab führen können.


Certains chercheurs, y compris Lorenz, ont suggéré que l'agression est une caractéristique commune à toutes les espèces, et peut-être même un instinct biologique fondamental. Cela ne signifie pas que tous les êtres sont constamment agressifs, mais plutôt que tous ont la capacité d'exprimer des comportements agressifs dans certaines circonstances. Dans le monde animal, l'agression peut jouer un rôle important dans différentes situations, comme la défense du territoire, l'accès aux ressources alimentaires, ou l'établissement de la dominance au sein d'un groupe. Certains de ces comportements peuvent être observés dans l'espèce humaine également. Toutefois, il convient de noter que l'agressivité humaine a des caractéristiques uniques qui la distinguent de l'agressivité chez les autres animaux. Par exemple, les humains sont capables d'agression symbolique et indirecte (comme l'humiliation ou le rejet social), et ils sont également capables de violence à grande échelle, comme la guerre. De plus, bien que la biologie et l'instinct puissent jouer un rôle dans l'agression, de nombreux chercheurs soulignent également l'importance des facteurs environnementaux et sociaux. Par exemple, des facteurs tels que la pauvreté, le stress, l'abus de substances, l'exposition à la violence dans les médias, et le manque de compétences en résolution de conflits peuvent tous augmenter le risque de comportement agressif. Il est également important de souligner que, bien que l'agressivité puisse être une caractéristique commune à toutes les espèces, cela ne signifie pas qu'elle est inévitable ou irréversible. De nombreuses recherches montrent que l'agressivité peut être modifiée par des interventions appropriées, comme l'éducation, la thérapie, et les changements dans l'environnement social et physique.
Diese und andere Disziplinen liefern einzigartige und wichtige Perspektiven auf Gewalt und Aggression. Daher erfordert ein umfassendes Verständnis dieser Phänomene einen interdisziplinären Ansatz, der die Perspektiven all dieser Disziplinen einbezieht.
L'agressivité peut aussi être comprise comme un mode d'expression et d'action. Elle peut être une réponse à un environnement perçu comme menaçant ou stressant, et peut représenter une tentative de défendre des ressources perçues comme étant en danger, que ce soient des ressources physiques ou psychologiques. L'agressivité peut également être une manière d'exprimer des sentiments de frustration, de colère, d'anxiété ou de peur. Cela ne justifie pas nécessairement l'agression, mais aide à comprendre pourquoi elle peut se produire. Comprendre l'agressivité comme un mode d'expression peut également aider à développer des moyens plus efficaces de gérer et de prévenir l'agression. Par exemple, il peut être utile d'apprendre à exprimer ses sentiments de manière plus constructive, ou à résoudre les conflits de manière non violente. Il est également important de noter que l'agressivité n'est pas la seule façon d'exprimer ces sentiments ou de réagir à ces situations. De nombreuses personnes et cultures ont développé des façons non agressives de gérer les conflits, l'adversité et les émotions négatives. Ainsi, bien que l'agressivité puisse être une réponse instinctive à certaines situations, elle n'est pas la seule réponse possible, et elle peut souvent être modifiée ou contrôlée par l'apprentissage et la pratique. Cependant, il est également crucial de distinguer entre l'agressivité et l'assertivité. Alors que l'agressivité implique souvent l'intimidation, la domination ou la violation des droits d'autrui, l'assertivité est une manière de s'exprimer qui respecte les droits et les sentiments des autres tout en défendant efficacement ses propres droits et besoins.
Les questions de violence et d'agressivité transcendent les disciplines et impliquent un large éventail de facteurs, des aspects biologiques et cognitifs individuels aux influences socioculturelles et politiques. Au niveau individuel, la psychologie cognitive et les neurosciences ont beaucoup apporté à notre compréhension des mécanismes cérébraux et cognitifs qui peuvent conduire à la violence ou à l'agressivité. Par exemple, des recherches ont montré que certains types de biais cognitifs, de dysfonctionnements dans le traitement de l'information ou de difficultés dans la régulation des émotions peuvent augmenter le risque de comportements agressifs. Cependant, il est également essentiel de comprendre que la violence et l'agressivité sont profondément influencées par des facteurs socioculturels et politiques. La culture peut influencer la manière dont la violence est perçue, acceptée ou sanctionnée, et elle peut offrir des modèles de comportement violent ou non violent. Par exemple, une culture qui valorise la domination ou l'agression peut encourager des comportements violents, tandis qu'une culture qui valorise la coopération ou la résolution pacifique des conflits peut encourager des comportements non violents. De même, la politique peut influencer la violence à tous les niveaux, des politiques gouvernementales qui peuvent favoriser ou dissuader la violence (par exemple, par le biais de lois sur le contrôle des armes ou de politiques d'éducation) à la manière dont les conflits politiques ou les inégalités peuvent conduire à la violence à grande échelle, comme les guerres ou les révolutions.  


La violence et l'agressivité sont des phénomènes multidimensionnels qui sont influencés par une multitude de facteurs. Il est donc nécessaire d'adopter une approche interdisciplinaire pour les comprendre pleinement. Parmi ces disciplines, on peut citer la biologie, la psychologie, la sociologie, l'anthropologie, la criminologie, la science politique et d'autres encore.
Aggression kann sicherlich eine Form des Ausdrucks sein und in manchen Fällen dazu genutzt werden, Individualität auszudrücken. Beispielsweise kann eine Person auf Aggressionen zurückgreifen, um ihre Autonomie zu behaupten, um sich einer als unterdrückend empfundenen Autorität zu widersetzen oder um sich von anderen zu unterscheiden. Der Ausdruck von Individualität ist untrennbar mit Kommunikation verbunden. Ob durch Kunst, Sprache, Verhalten, Kleidungsstil oder andere Mittel ausgedrückt, dient dieser Ausdruck dazu, Informationen über sich selbst an andere weiterzugeben. Es ist eine Möglichkeit, seine Gefühle, Gedanken, Werte, Interessen und seine einzigartige Persönlichkeit auszudrücken. Darüber hinaus ist der Ausdruck der Individualität nicht nur eine Einwegkommunikation - er ist auch eine Möglichkeit, mit anderen zu interagieren und am gesellschaftlichen Leben teilzunehmen. Wenn man seine Individualität zum Ausdruck bringt, kann man beispielsweise andere inspirieren, sie herausfordern, sie dazu auffordern, uns besser kennenzulernen, oder einfach einen Teil von sich mit ihnen teilen. Dies ist ein grundlegender Aspekt der menschlichen Kommunikation.


* La biologie et la psychologie se concentrent souvent sur les facteurs individuels qui peuvent conduire à la violence, tels que les processus neurologiques, les biais cognitifs, les troubles de la personnalité, la régulation des émotions, etc.
Um Gewalt und Aggression vollständig zu verstehen, ist es von entscheidender Bedeutung, mehrere Dimensionen zu berücksichtigen. Zu diesen Dimensionen gehören biologische Faktoren, individuelle Persönlichkeitsmerkmale und die soziale Interaktion.
* La sociologie et l'anthropologie examinent souvent comment les facteurs sociaux et culturels peuvent influencer la violence, par exemple, comment la structure sociale, les normes culturelles, les rôles de genre, les inégalités, etc., peuvent favoriser ou dissuader la violence.
* La criminologie se concentre sur les facteurs qui peuvent conduire à la violence criminelle, y compris les facteurs individuels, sociaux, économiques et environnementaux.
* La science politique examine souvent la violence à un niveau plus macroscopique, par exemple, comment les conflits politiques, les politiques gouvernementales, le terrorisme, la guerre, etc., peuvent conduire à la violence à grande échelle.


Ces disciplines, et d'autres, apportent des perspectives uniques et importantes sur la violence et l'agressivité. Par conséquent, une compréhension complète de ces phénomènes nécessite une approche interdisciplinaire qui intègre les perspectives de toutes ces disciplines.
# Biologische Faktoren: Es ist gut belegt, dass biologische Faktoren die Neigung zu Gewalt und Aggressivität beeinflussen können. Beispielsweise können chemische Ungleichgewichte im Gehirn, genetische Anomalien oder Hirnverletzungen das Risiko für gewalttätiges oder aggressives Verhalten erhöhen.
# Persönlichkeitsmerkmale: Individuelle Persönlichkeitsmerkmale können ebenfalls eine wichtige Rolle spielen. Beispielsweise können Persönlichkeitsmerkmale wie Impulsivität, geringe Selbstkontrolle oder eine Neigung zur Reizbarkeit das Risiko für Aggressivität erhöhen. Ebenso werden bestimmte psychologische Zustände wie die antisoziale Persönlichkeitsstörung mit einer höheren Gewaltbereitschaft in Verbindung gebracht.
# Soziale Interaktion: Die Sozialisation spielt eine Schlüsselrolle bei der Entwicklung von aggressivem oder gewalttätigem Verhalten. Kinder, die unzureichend sozialisiert sind oder in Umgebungen aufwachsen, in denen Gewalt üblich ist oder akzeptiert wird, neigen möglicherweise eher zu aggressivem Verhalten. Darüber hinaus können auch Menschen, die Schwierigkeiten haben, soziale Beziehungen zu gestalten oder soziale Signale zu verstehen und darauf zu reagieren, eher aggressiv handeln.


L'agressivité peut certainement être une forme d'expression, et dans certains cas, elle peut être utilisée pour exprimer l'individualité. Par exemple, une personne peut recourir à l'agressivité pour affirmer son autonomie, pour résister à une autorité perçue comme oppressante, ou pour se distinguer des autres. L'expression de l'individualité est intrinsèquement liée à la communication. Qu'elle soit exprimée à travers l'art, la parole, le comportement, le style vestimentaire ou d'autres moyens, cette expression sert à transmettre des informations sur soi aux autres. C'est une façon d'exprimer ses sentiments, ses pensées, ses valeurs, ses intérêts et sa personnalité unique. De plus, l'expression de l'individualité n'est pas seulement une communication à sens unique - c'est aussi une façon d'interagir avec les autres et de participer à la vie sociale. Par exemple, lorsqu'on exprime son individualité, on peut inspirer les autres, les défier, les inviter à nous connaître mieux, ou simplement partager une partie de nous-même avec eux. C'est un aspect fondamental de la communication humaine.
Diese drei Dimensionen sind miteinander verbunden und verstärken sich gegenseitig. Beispielsweise können biologische Faktoren die Persönlichkeitsmerkmale beeinflussen, die wiederum die Art und Weise beeinflussen können, wie eine Person mit anderen interagiert. Ebenso können soziale Erfahrungen sowohl die Persönlichkeitsmerkmale als auch die Biologie einer Person beeinflussen. Daher ist es notwendig, alle drei Dimensionen zu berücksichtigen, um Gewalt und Aggression vollständig zu verstehen und wirksame Interventionen zur Verhinderung oder Bewältigung dieser Verhaltensweisen zu entwickeln. Diese Interventionen können biologische (z. B. Medikation), psychologische (z. B. Verhaltenstherapie) und soziale (z. B. Erziehung zur friedlichen Konfliktlösung oder Schaffung eines sichereren und integrativeren sozialen Umfelds) Strategien beinhalten.


Pour comprendre pleinement la violence et l'agressivité, il est crucial de prendre en compte plusieurs dimensions. Ces dimensions incluent les facteurs biologiques, les traits de personnalité individuels et l'interaction sociale.
Die Kontrolle des Umfelds ist ein Schlüsselfaktor für die Eindämmung von Aggression und Gewalt. Dies lässt sich auf verschiedene Weise verstehen. Erstens kann die Fähigkeit, die physischen Aspekte der eigenen Umgebung zu kontrollieren, dazu beitragen, Aggressionen zu reduzieren. Beispielsweise kann eine Person, die in der Lage ist, ein sicheres und komfortables Lebensumfeld zu schaffen, weniger wahrscheinlich Stress und Frustration empfinden, die zu Aggressionen führen können. Zweitens kann auch die Beherrschung des sozialen Umfelds wichtig sein. Eine Person, die über gute soziale Kompetenzen verfügt und in der Lage ist, effektiv in ihren Beziehungen zu anderen zu navigieren, greift möglicherweise weniger wahrscheinlich auf Aggressionen als Mittel zur Konfliktlösung zurück. Drittens ist auch die Beherrschung des inneren emotionalen Umfelds von entscheidender Bedeutung. Eine Person, die wirksame Fähigkeiten zur Emotionsregulation und Stressresilienz entwickelt hat, ist möglicherweise besser dafür gerüstet, mit Situationen umzugehen, die sonst zu Aggressionen führen könnten. Schließlich kann Umweltbeherrschung auch die Fähigkeit bedeuten, die eigene Umgebung zu verändern, wenn dies notwendig ist. Beispielsweise kann eine Person, die in der Lage ist, ein gewalttätiges Umfeld zu verlassen oder dessen Entstehung zu vermeiden, weniger wahrscheinlich selbst Gewalt anwenden. Um diese Kontrolle über das Umfeld zu entwickeln, kann ein ganzheitlicher Ansatz hilfreich sein, der die Förderung der psychischen Gesundheit, die Erziehung zur gewaltfreien Konfliktlösung, die Entwicklung sozialer Kompetenzen, die Verbesserung der Lebensbedingungen und ähnliche Strategien einschließt.


# Facteurs biologiques : Il est bien établi que les facteurs biologiques peuvent influencer la propension à la violence et à l'agressivité. Par exemple, les déséquilibres chimiques dans le cerveau, les anomalies génétiques ou lésions cérébrales peuvent augmenter le risque de comportements violents ou agressifs.
Emotionen spielen eine zentrale Rolle bei Aggressivität und Gewalt. Intensive Emotionen wie Wut, Frustration oder Angst können oft aggressives Verhalten auslösen. Darüber hinaus kann auch die Art und Weise, wie wir unsere Emotionen wahrnehmen und interpretieren, unsere Neigung zu aggressivem Verhalten beeinflussen. Wenn wir z. B. unsere Wutgefühle als Hinweis darauf interpretieren, dass wir ungerecht behandelt wurden, kann uns das dazu verleiten, aggressiv zu handeln, um das, was wir als gerechtes Gleichgewicht empfinden, wiederherzustellen. Ebenso kann es uns anfälliger dafür machen, Aggressionen als Ausdrucksmittel zu nutzen, wenn wir Schwierigkeiten haben, unsere Emotionen auf gesunde Weise zu steuern oder auszudrücken. Aus diesem Grund ist die Emotionsregulation - d. h. die Fähigkeit, unsere Emotionen zu verstehen, zu steuern und angemessen darauf zu reagieren - oft ein Schlüsselelement zur Verhinderung von Aggressionen und Gewalt. Zu den Strategien der Emotionsregulation können Dinge wie das Bewusstmachen der eigenen Emotionen, das Erlernen von Entspannungs- oder Stressabbautechniken, das Üben von assertiver Kommunikation, die Entwicklung von Problemlösungskompetenzen und ähnliche Techniken gehören. Es ist auch wichtig zu beachten, dass unsere Wahrnehmung dessen, was als "Aggression" gilt, von Person zu Person und von Kultur zu Kultur sehr unterschiedlich sein kann. Was von einer Person als Aggression wahrgenommen wird, kann von einer anderen als neutrale oder sogar positive Handlung wahrgenommen werden. Das bedeutet, dass das Verstehen und Berücksichtigen dieser Wahrnehmungsunterschiede für die Prävention von Aggression und Gewalt entscheidend sein kann.
# Traits de personnalité : Les traits de personnalité individuels peuvent également jouer un rôle important. Par exemple, des traits de personnalité tels que l'impulsivité, la faible maîtrise de soi, ou la tendance à l'irritabilité peuvent augmenter le risque d'agressivité. De même, certaines conditions psychologiques, comme les troubles de la personnalité antisociale, sont également associées à une plus grande propension à la violence.
# Interaction sociale : la socialisation joue un rôle clé dans le développement de comportements agressifs ou violents. Les enfants qui sont insuffisamment socialisés, ou qui grandissent dans des environnements où la violence est courante ou acceptée, peuvent être plus enclins à recourir à l'agression. De plus, les personnes qui ont des difficultés à gérer les relations sociales ou à comprendre et à répondre aux signaux sociaux peuvent également être plus susceptibles d'agir de manière agressive.


Ces trois dimensions sont interconnectées et se renforcent mutuellement. Par exemple, les facteurs biologiques peuvent influencer les traits de personnalité, qui à leur tour peuvent influencer la façon dont une personne interagit avec les autres. De même, les expériences sociales peuvent affecter à la fois les traits de personnalité et la biologie d'une personne. Il est donc nécessaire de prendre en compte ces trois dimensions pour comprendre pleinement la violence et l'agressivité et pour développer des interventions efficaces pour prévenir ou gérer ces comportements. Ces interventions peuvent impliquer des stratégies biologiques (comme la médication), psychologiques (comme la thérapie comportementale) et sociales (comme l'éducation à la résolution pacifique des conflits ou la création d'environnements sociaux plus sûrs et plus inclusifs).
Aggressivität ist ein Begriff, der die Fähigkeit einer Situation bezeichnet, aggressives Verhalten hervorzurufen oder zu fördern, und diese Fähigkeit wird häufig durch die drei oben genannten Dimensionen bestimmt: biologische Faktoren, Persönlichkeitsmerkmale und soziale Interaktionen. Die Wahrnehmung spielt eine Schlüsselrolle bei der Aggressivität. Wenn eine Person beispielsweise eine Situation als bedrohlich, ungerecht oder frustrierend wahrnimmt, kann sie eher aggressiv reagieren. Ähnlich verhält es sich, wenn eine Person eine biologische oder persönliche Neigung hat, Situationen negativ wahrzunehmen, oder wenn sie in einem Umfeld sozialisiert wurde, in dem Aggression als angemessene Reaktion gilt, kann es wahrscheinlicher sein, dass sie Situationen als aggressionserzeugend empfindet. Es ist auch wichtig zu beachten, dass aggressionsfördernde Situationen nicht unbedingt von Natur aus aggressiv sind. So kann z. B. eine hitzige Diskussion oder eine intensive Auseinandersetzung von einer Person als aggressiv empfunden werden, von einer anderen jedoch nicht. Das bedeutet, dass die Art und Weise, wie wir Situationen interpretieren und auf sie reagieren, einen großen Einfluss auf ihre Aggressivität haben kann. Aus diesem Grund ist es entscheidend, Fähigkeiten zur Emotionsregulierung, Konfliktlösung und assertiven Kommunikation zu entwickeln. Diese Fähigkeiten können uns helfen, gesünder und effektiver durch aggressogene Situationen zu navigieren und sie in Chancen für Wachstum und gegenseitiges Verständnis zu verwandeln.  


La maîtrise de l'environnement est un facteur clé pour limiter l'agressivité et la violence. Cela peut se comprendre de plusieurs façons. Premièrement, la capacité à contrôler les aspects physiques de son environnement peut aider à réduire l'agressivité. Par exemple, une personne qui est capable de créer un environnement de vie sûr et confortable peut être moins susceptible de ressentir le stress et la frustration qui peuvent conduire à l'agressivité. Deuxièmement, la maîtrise de l'environnement social peut également être importante. Une personne qui a de bonnes compétences sociales et qui est capable de naviguer efficacement dans ses relations avec les autres peut être moins susceptible de recourir à l'agressivité comme moyen de résoudre les conflits. Troisièmement, la maîtrise de l'environnement émotionnel intérieur est également cruciale. Une personne qui a développé des compétences efficaces de régulation des émotions et de résilience face au stress peut être mieux équipée pour gérer les situations qui pourraient autrement conduire à l'agressivité. Enfin, la maîtrise de l'environnement peut aussi signifier la capacité de changer son environnement lorsque cela est nécessaire. Par exemple, une personne qui est capable de quitter un environnement violent ou d'en éviter la création peut être moins susceptible de recourir à la violence elle-même. Pour développer cette maîtrise de l'environnement, il peut être utile d'adopter une approche holistique qui inclut la promotion de la santé mentale, l'éducation à la résolution non violente des conflits, le développement de compétences sociales, l'amélioration des conditions de vie, et d'autres stratégies similaires.  
Die Politikwissenschaft als Disziplin beschäftigt sich intensiv mit Gewalt. Gewalt, insbesondere politische Gewalt, ist ein grundlegender Aspekt der Organisation menschlicher Gesellschaften, und ihr Verständnis kann helfen, viele Aspekte der Politik zu beleuchten, wie z. B. Staatsbildung, ethnische und religiöse Konflikte, Revolution, Terrorismus, Krieg und Frieden und andere. In der Politikwissenschaft wird Gewalt in der Regel als eine Form des politischen Handelns betrachtet. Das heißt, Gewalt wird häufig als Mittel zur Erreichung politischer Ziele eingesetzt, sei es zur Machtergreifung, zur Verteidigung von Rechten, zum Widerstand gegen Unterdrückung, zur Förderung eines sozialen Wandels oder ähnlicher Ziele. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Gewalt zwar eine Form des Handelns ist, aber nicht die einzige und auch nicht unbedingt die beste Möglichkeit, diese Ziele zu erreichen. Es gibt viele andere Formen des politischen Handelns wie Aktivismus, Verhandlungen, Dialog, Bildung und andere gewaltfreie Strategien, die oftmals effektiver und weniger zerstörerisch sein können. Was die Annahme "Gewalt ist Handeln" betrifft, so könnte sie als Ausgangspunkt dienen, um eine Theorie darüber zu schmieden, unter welchen Bedingungen Gewalt zu einer akzeptablen oder bevorzugten Form des politischen Handelns wird. Diese Theorie könnte zum Beispiel Fragen untersuchen wie: Welche Faktoren veranlassen Einzelpersonen oder Gruppen dazu, Gewalt als Mittel der politischen Aktion zu wählen? Wie beeinflussen politische, wirtschaftliche und soziale Strukturen diese Entscheidung? Welche Auswirkungen hat Gewalt auf Politik und Gesellschaft und wie können sie bewältigt oder minimiert werden?
L'émotion joue un rôle central dans l'agressivité et la violence. Les émotions intenses, comme la colère, la frustration ou la peur, peuvent souvent déclencher des comportements agressifs. De plus, la manière dont nous percevons et interprétons nos émotions peut aussi influencer notre propension à l'agressivité. Par exemple, si nous interprétons nos émotions de colère comme une indication que nous avons été traités injustement, cela peut nous inciter à agir de manière agressive pour rétablir ce que nous percevons comme un équilibre juste. De même, si nous avons du mal à gérer ou à exprimer nos émotions de manière saine, cela peut nous rendre plus susceptibles de recourir à l'agression comme moyen d'expression. C'est pourquoi la régulation émotionnelle - c'est-à-dire la capacité à comprendre, à gérer et à répondre de manière appropriée à nos émotions - est souvent un élément clé pour prévenir l'agressivité et la violence. Les stratégies de régulation émotionnelle peuvent inclure des choses comme la prise de conscience de ses propres émotions, l'apprentissage de techniques de relaxation ou de réduction du stress, la pratique de la communication assertive, le développement de compétences de résolution de problèmes, et d'autres techniques similaires. Il est également important de noter que notre perception de ce qui constitue une "agression" peut varier grandement d'une personne à l'autre et d'une culture à l'autre. Ce qui est perçu comme une agression par une personne peut être perçu comme une action neutre ou même positive par une autre. Cela signifie que la compréhension et la prise en compte de ces différences de perception peuvent être cruciales pour prévenir l'agressivité et la violence.
L'agressogénicité est un terme qui désigne la capacité d'une situation à provoquer ou à encourager des comportements agressifs, et cette capacité est souvent déterminée par les trois dimensions mentionnées précédement : les facteurs biologiques, les traits de personnalité, et les interactions sociales. La perception joue un rôle clé dans l'agressogénicité. Par exemple, si une personne perçoit une situation comme étant menaçante, injuste, ou frustrante, elle peut être plus susceptible de répondre de manière agressive. De même, si une personne a une propension biologique ou personnelle à percevoir les situations de manière négative, ou si elle a été socialisée dans un environnement où l'agression est considérée comme une réponse appropriée, elle peut être plus susceptible de trouver des situations agressogènes. Il est également important de noter que les situations agressogènes ne sont pas forcément intrinsèquement agressives. Par exemple, une discussion animée ou un débat intense peut être perçu comme agressogène par une personne, mais pas par une autre. Cela signifie que la manière dont nous interprétons et réagissons aux situations peut avoir un impact majeur sur leur agressogénicité. C'est pourquoi il est crucial de développer des compétences de régulation émotionnelle, de résolution de conflits, et de communication assertive. Ces compétences peuvent nous aider à naviguer de manière plus saine et efficace dans les situations agressogènes, et à les transformer en opportunités de croissance et de compréhension mutuelle.
La science politique, en tant que discipline, s'intéresse beaucoup à la violence. La violence, en particulier la violence politique, est un aspect fondamental de l'organisation des sociétés humaines, et sa compréhension peut aider à éclairer de nombreux aspects de la politique, tels que la formation de l'État, les conflits ethniques et religieux, la révolution, le terrorisme, la guerre et la paix, entre autres. Dans la science politique, la violence est généralement considérée comme une forme d'action politique. C'est-à-dire que la violence est souvent utilisée comme un moyen d'atteindre des objectifs politiques, qu'il s'agisse de prendre le pouvoir, de défendre des droits, de résister à l'oppression, de promouvoir un changement social, ou d'autres objectifs similaires. Cependant, il est important de noter que, bien que la violence soit une forme d'action, elle n'est pas la seule, ni nécessairement la meilleure, manière d'atteindre ces objectifs. Il existe de nombreuses autres formes d'action politique, telles que le militantisme, la négociation, le dialogue, l'éducation, et d'autres stratégies non violentes, qui peuvent souvent être plus efficaces et moins destructrices. En ce qui concerne l'hypothèse que "la violence est de l'action", elle pourrait servir de point de départ pour forger une théorie sur les conditions sous lesquelles la violence devient une forme d'action politique acceptable ou préférée. Par exemple, cette théorie pourrait explorer des questions telles que : Quels sont les facteurs qui incitent les individus ou les groupes à choisir la violence comme moyen d'action politique ? Comment les structures politiques, économiques et sociales influencent-elles cette décision ? Quels sont les impacts de la violence sur la politique et la société, et comment peuvent-ils être gérés ou minimisés ?


La théorie contextuelle joue un rôle essentiel dans la compréhension de la violence, surtout dans le champ de la science politique. En se concentrant sur le rapport entre l'individu et le collectif, on peut examiner comment le contexte social, économique et politique influence le comportement violent. La dimension collective de la violence se manifeste de plusieurs façons. Par exemple, des groupes d'individus peuvent s'engager dans la violence ensemble, comme lors des émeutes ou des guerres. Dans ces cas, la dynamique de groupe peut renforcer la violence, car les individus se sentent souvent moins responsables de leurs actions lorsqu'ils agissent en groupe. De plus, la violence peut être utilisée comme un moyen d'affirmer l'identité de groupe ou de défendre les intérêts du groupe. Par exemple, des groupes ethniques, religieux ou politiques peuvent recourir à la violence pour lutter contre la discrimination ou l'oppression, ou pour revendiquer le pouvoir. Cependant, il est important de noter que la dimension collective de la violence n'est pas seulement une question de dynamique de groupe. Les structures sociales, économiques et politiques plus larges jouent également un rôle majeur dans la facilitation ou la limitation de la violence. Par exemple, des institutions politiques fortes et équitables peuvent aider à prévenir la violence en résolvant pacifiquement les conflits, tandis que l'inégalité économique ou la discrimination sociale peuvent encourager la violence en créant des frustrations et des tensions. Par conséquent, la compréhension de la dimension collective de la violence nécessite une analyse du contexte dans lequel la violence se produit, y compris les normes sociales, les institutions politiques, les conditions économiques, et d'autres facteurs similaires. C'est là que la théorie contextuelle peut être particulièrement utile.
Die Kontexttheorie spielt eine wesentliche Rolle für das Verständnis von Gewalt, vor allem im Bereich der Politikwissenschaft. Indem man sich auf die Beziehung zwischen Individuum und Kollektiv konzentriert, kann man untersuchen, wie der soziale, wirtschaftliche und politische Kontext das gewalttätige Verhalten beeinflusst. Die kollektive Dimension der Gewalt zeigt sich auf verschiedene Weise. Beispielsweise können Gruppen von Individuen gemeinsam gewalttätig werden, wie bei Aufständen oder in Kriegen. In diesen Fällen kann die Gruppendynamik die Gewalt verstärken, da sich die Einzelnen oft weniger verantwortlich für ihre Handlungen fühlen, wenn sie in der Gruppe handeln. Darüber hinaus kann Gewalt als Mittel zur Bestätigung der Gruppenidentität oder zur Verteidigung von Gruppeninteressen eingesetzt werden. Beispielsweise können ethnische, religiöse oder politische Gruppen Gewalt anwenden, um gegen Diskriminierung oder Unterdrückung zu kämpfen oder um Macht zu beanspruchen. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass die kollektive Dimension der Gewalt nicht nur eine Frage der Gruppendynamik ist. Auch die breiteren sozialen, wirtschaftlichen und politischen Strukturen spielen eine große Rolle bei der Erleichterung oder Einschränkung von Gewalt. Starke und gerechte politische Institutionen können beispielsweise dazu beitragen, Gewalt zu verhindern, indem sie Konflikte friedlich lösen, während wirtschaftliche Ungleichheit oder soziale Diskriminierung Gewalt fördern können, indem sie Frustrationen und Spannungen erzeugen. Folglich erfordert das Verständnis der kollektiven Dimension von Gewalt eine Analyse des Kontexts, in dem Gewalt auftritt, einschließlich sozialer Normen, politischer Institutionen, wirtschaftlicher Bedingungen und ähnlicher Faktoren. Hier kann die Kontexttheorie besonders hilfreich sein.


Passer d'un fait individuel à un fait collectif implique une analyse approfondie des mécanismes de socialisation et de formation de groupe. Les comportements individuels ne deviennent des phénomènes collectifs que lorsqu'ils sont adoptés et répétés par un groupe de personnes. Ce processus peut être influencé par une variété de facteurs, tels que les normes sociales, les institutions politiques, l'éducation, les médias, et d'autres influences culturelles. Dans le cas de la violence, un acte violent peut devenir un phénomène collectif lorsque la violence est perçue comme un moyen acceptable ou nécessaire de résoudre les conflits, d'affirmer l'identité de groupe, de défendre les droits, ou d'atteindre d'autres objectifs sociaux ou politiques. Par exemple, si une société est marquée par des conflits armés, la violence peut devenir un comportement social accepté, voire attendu. La violence peut être qualifiée de fait sociétal lorsqu'elle devient un phénomène répandu et accepté au sein d'une société. Cela peut se produire lorsque la violence est institutionnalisée, comme dans le cas de la violence d'État, ou lorsque la violence est culturellement acceptée, comme dans le cas de certaines formes de violence domestique ou de violence de genre. La gestion politique de la violence est un enjeu fondamental dans la mesure où elle influe sur la manière dont la violence est perçue, gérée et prévenue dans une société. Les politiques publiques peuvent aider à prévenir la violence en promouvant l'éducation, en améliorant les conditions de vie, en mettant en place des mesures de prévention et de répression de la violence, et en promouvant la résolution pacifique des conflits.
Der Schritt von einer individuellen zu einer kollektiven Tatsache setzt eine gründliche Analyse der Sozialisations- und Gruppenbildungsmechanismen voraus. Individuelle Verhaltensweisen werden erst dann zu kollektiven Phänomenen, wenn sie von einer Gruppe von Menschen übernommen und wiederholt werden. Dieser Prozess kann durch eine Vielzahl von Faktoren beeinflusst werden, wie z. B. soziale Normen, politische Institutionen, Bildung, Medien und andere kulturelle Einflüsse. Im Falle von Gewalt kann eine gewalttätige Handlung zu einem kollektiven Phänomen werden, wenn Gewalt als akzeptables oder notwendiges Mittel zur Lösung von Konflikten, zur Bestätigung der Gruppenidentität, zur Verteidigung von Rechten oder zur Erreichung anderer sozialer oder politischer Ziele angesehen wird. Wenn eine Gesellschaft beispielsweise von bewaffneten Konflikten geprägt ist, kann Gewalt zu einem akzeptierten oder sogar erwarteten sozialen Verhalten werden. Gewalt kann als gesellschaftliche Tatsache bezeichnet werden, wenn sie zu einem weit verbreiteten und akzeptierten Phänomen in einer Gesellschaft wird. Dies kann der Fall sein, wenn Gewalt institutionalisiert ist, wie im Fall staatlicher Gewalt, oder wenn Gewalt kulturell akzeptiert wird, wie im Fall bestimmter Formen häuslicher Gewalt oder geschlechtsspezifischer Gewalt. Der politische Umgang mit Gewalt ist eine grundlegende Herausforderung, da er die Art und Weise beeinflusst, wie Gewalt in einer Gesellschaft wahrgenommen, bewältigt und verhindert wird. Die öffentliche Politik kann dazu beitragen, Gewalt zu verhindern, indem sie Bildung fördert, die Lebensbedingungen verbessert, Maßnahmen zur Verhütung und Bestrafung von Gewalt einführt und die friedliche Lösung von Konflikten fördert.


= Les théories classiques de la violence =
= Die klassischen Theorien der Gewalt =


== Hobbes (1588 - 1979) et la théorie de la violence comme utilité sociale ==
== Hobbes (1588 - 1979) und die Theorie der Gewalt als gesellschaftlicher Nutzen ==
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Thomas Hobbes, philosophe politique anglais du XVIIe siècle, est bien connu pour sa théorie sur l'état de nature et le contrat social, qui a des implications importantes pour notre compréhension de la violence. Dans son œuvre la plus célèbre, "Le Léviathan", Hobbes décrit l'état de nature comme un état de "guerre de tous contre tous" où la violence est omniprésente. Selon Hobbes, en l'absence d'une autorité centrale (un "Léviathan") pour imposer l'ordre, les individus sont en perpétuelle compétition pour les ressources, ce qui conduit à un état constant de peur et de violence. Cependant, Hobbes considère que les individus sont rationnels et cherchent à éviter cette condition de vie brutale. Par conséquent, ils décident de conclure un contrat social, abandonnant une partie de leur liberté en échange de la protection offerte par un État ou une autorité centrale. L'État, en retour, a le devoir de maintenir l'ordre et de protéger les citoyens de la violence. Selon la perspective de Hobbes, la violence a donc une certaine "utilité sociale" en ce sens qu'elle sert de motivation pour la création de l'État et l'établissement du contrat social. La peur de la violence dans l'état de nature incite les individus à s'unir et à créer une société organisée pour assurer leur sécurité collective. Il est important de noter, cependant, que bien que Hobbes reconnaisse cette "utilité" de la violence dans la création de l'État, il ne promeut pas la violence en soi. Au contraire, l'objectif de la constitution de l'État est précisément d'éliminer la violence de la vie quotidienne des individus. Pour Hobbes, la violence n'est donc pas une caractéristique souhaitable de la société, mais plutôt un mal à éviter.
Thomas Hobbes, ein englischer politischer Philosoph des 17. Jahrhunderts, ist bekannt für seine Theorie über den Naturzustand und den Gesellschaftsvertrag, die wichtige Auswirkungen auf unser Verständnis von Gewalt hat. In seinem bekanntesten Werk, "Leviathan", beschreibt Hobbes den Naturzustand als einen Zustand des "Krieges aller gegen alle", in dem Gewalt allgegenwärtig ist. Hobbes zufolge befinden sich die Individuen in Ermangelung einer zentralen Autorität (eines "Leviathan"), die die Ordnung durchsetzt, in einem ständigen Wettbewerb um Ressourcen, was zu einem ständigen Zustand von Angst und Gewalt führt. Hobbes geht jedoch davon aus, dass die Individuen rational sind und versuchen, diesen brutalen Lebenszustand zu vermeiden. Daher beschließen sie, einen Gesellschaftsvertrag abzuschließen, indem sie einen Teil ihrer Freiheit im Austausch für den Schutz durch einen Staat oder eine zentrale Behörde aufgeben. Der Staat hat im Gegenzug die Pflicht, die Ordnung aufrechtzuerhalten und die Bürger vor Gewalt zu schützen. Aus Hobbes' Perspektive hat Gewalt also einen gewissen "sozialen Nutzen", indem sie als Motivation für die Gründung des Staates und die Errichtung des Gesellschaftsvertrags dient. Die Angst vor Gewalt im Naturzustand veranlasst die Individuen, sich zusammenzuschließen und eine organisierte Gesellschaft zu gründen, um ihre kollektive Sicherheit zu gewährleisten. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Hobbes, obwohl er diesen "Nutzen" der Gewalt bei der Staatsgründung anerkennt, nicht die Gewalt an sich fördert. Im Gegenteil, das Ziel der Staatsgründung besteht gerade darin, die Gewalt aus dem Alltag der Menschen zu entfernen. Für Hobbes ist Gewalt daher kein wünschenswertes Merkmal der Gesellschaft, sondern vielmehr ein Übel, das es zu vermeiden gilt.
 
Thomas Hobbes hat in seinen Schriften drei Ebenen möglicher Gewalt detailliert beschrieben:
 
* Interindividuelle Beziehungen im Naturzustand: Hobbes schilderte den Naturzustand als einen Ort brutaler Gewalt, an dem es keine Autorität gibt, die die Individuen vor einander schützt. In diesem Zustand, so Hobbes, ist das Leben des Menschen "einsam, arm, brutal und kurz". Die Individuen befinden sich in einem ständigen Konflikt um begrenzte Ressourcen, was zu einem Zustand des "Krieges aller gegen alle" führt.
* Internationaler Krieg: Hobbes war der Ansicht, dass internationale Beziehungen in einem ähnlichen Naturzustand existieren, in dem jeder Staat souverän ist und es keine globale Autorität gibt, die ihre Interaktionen reguliert. Dies kann zu internationalen Kriegen führen, in denen jeder Staat nach seinen eigenen Interessen handelt und Gewalt anwendet, um seine Ziele zu erreichen.
* Krieg zwischen dem Herrscher und den Rebellen: Hobbes diskutierte auch die Gewalt, die innerhalb eines Staates auftreten kann, insbesondere zwischen dem Herrscher und den Rebellen. Für Hobbes ist jede Rebellion gegen den Souverän illegitim, da sie gegen den Gesellschaftsvertrag verstößt und die Gesellschaft in den Naturzustand zurückversetzen kann. Er räumt jedoch ein, dass, wenn der Souverän seine Pflichten (insbesondere die Pflicht, die Bürger zu schützen) nicht erfüllt, dann haben die Bürger das Recht, sich zu verteidigen.
 
Jede dieser Ebenen der Gewalt veranschaulicht einen anderen Aspekt von Hobbes' politischer Theorie. Sie verdeutlichen seine Ansicht, dass Gewalt eine unvermeidliche Folge des Naturzustands ist und dass der Staat und der Gesellschaftsvertrag notwendig sind, um Frieden und Ordnung aufrechtzuerhalten.
 
In seinem Werk "Der Leviathan" identifizierte Hobbes drei Hauptursachen für Konflikte im Naturzustand, die zu Gewalt führen:


Thomas Hobbes a détaillé trois niveaux de violence possibl dans ses écrits :
* Rivalität: Hobbes zufolge wird Rivalität durch den Wettbewerb um begrenzte Ressourcen verursacht. Im Naturzustand stehen die Menschen in ständigem Wettbewerb um die Ressourcen, die sie zum Überleben brauchen, wie Nahrung, Wasser und Schutz. Dieser Wettbewerb kann zu Konflikten und Gewalt führen.
* Misstrauen: Auch Misstrauen kann zu Gewalt führen, denn im Naturzustand können Individuen anderen nicht vertrauen, dass sie ihre Rechte oder ihr Eigentum respektieren. In einem solchen Zustand können Individuen Gewalt anwenden, um sich selbst oder ihr Eigentum vorsichtshalber zu schützen, auch wenn keine unmittelbare Bedrohung vorliegt.
* Stolz (oder Ruhm): Hobbes ging auch davon aus, dass der Wunsch nach Ruhm oder Ansehen zu Gewalt führen kann. Einzelne können kämpfen, um ihre Ehre zu bewahren, den Respekt anderer zu gewinnen oder ihren Platz in der sozialen Hierarchie zu sichern.


* Les relations interindividuelles dans l'état de nature : Hobbes a dépeint l'état de nature comme un lieu de violence brutale, où il n'existe aucune autorité pour protéger les individus les uns des autres. Dans cet état, dit Hobbes, la vie de l'homme est "solitaire, pauvre, brutale, et courte". Les individus sont en conflit constant pour des ressources limitées, ce qui conduit à un état de "guerre de tous contre tous".
Diese Ursachen für Konflikt und Gewalt stellen den Naturzustand als einen Ort der Angst und Unsicherheit dar, an dem die Individuen ständig auf der Hut und bereit sind, um ihr Überleben zu kämpfen. Aus diesem Grund haben die Individuen laut Hobbes ein rationales Interesse daran, diesen Naturzustand zu verlassen und einen Gesellschaftsvertrag zu schließen, um einen Staat zu schaffen, der Frieden und Sicherheit gewährleisten kann.
* La guerre internationale : Hobbes considérait que les relations internationales existaient dans un état de nature similaire, où chaque État est souverain et où il n'existe pas d'autorité mondiale pour réguler leurs interactions. Cela peut conduire à des guerres internationales, où chaque État agit selon ses propres intérêts et utilise la force pour atteindre ses objectifs.
* La guerre entre le souverain et les rebelles : Hobbes a également discuté de la violence qui peut survenir au sein d'un État, notamment entre le souverain et les rebelles. Pour Hobbes, toute rébellion contre le souverain est illégitime car elle viole le contrat social et peut faire retomber la société dans l'état de nature. Cependant, il admet que si le souverain ne remplit pas ses obligations (en particulier celle de protéger les citoyens), alors les citoyens ont le droit de se défendre.


Chacun de ces niveaux de violence illustre un aspect différent de la théorie politique de Hobbes. Ils mettent en évidence son point de vue selon lequel la violence est une conséquence inévitable de l'état de nature et que l'État et le contrat social sont nécessaires pour maintenir la paix et l'ordre.
Nach Hobbes' Theorie können diese drei Hauptursachen für Konflikte (Rivalität, Misstrauen und Stolz) zu Kriegen und Konflikten führen. Ohne eine zentrale Autorität, die für Ordnung sorgt, Regeln aufstellt und das Verhalten reguliert, werden die Menschen wahrscheinlich um begrenzte Ressourcen kämpfen, sich aufgrund von Misstrauen vorsichtshalber schützen und versuchen, ihren Ruf oder ihren Platz in der sozialen Hierarchie zu behaupten. In dem von Hobbes beschriebenen Naturzustand werden diese Konflikte nicht reguliert und können leicht in allgemeine Gewalt oder Krieg ausarten. Aus diesem Grund unterstützte Hobbes die Idee der Schaffung eines "Leviathan" oder eines mächtigen Staates, der die Gewalt kontrollieren und die Ordnung aufrechterhalten könnte. Darüber hinaus können diese Konzepte auf die internationale Ebene extrapoliert werden. Staaten können, ebenso wie Individuen im Naturzustand, in Konflikte um Ressourcen, aus gegenseitigem Misstrauen oder aus Gründen des Nationalstolzes geraten. Diese Spannungen können zu Kriegen oder internationalen Konflikten führen. Obwohl Hobbes einen potenziell gewalttätigen Naturzustand beschrieb, war es nicht sein Ziel, Gewalt zu fördern, sondern vielmehr die Bedeutung einer zentralen Autorität (des Staates) für die Aufrechterhaltung von Frieden und Ordnung zu betonen.


Dans son ouvrage "Le Léviathan", Hobbes a identifié trois principales causes de conflit dans l'état de nature, qui mènent à la violence :
=== Ebene der interindividuellen Beziehungen im Naturzustand ===
In Hobbes' Philosophie wird Gewalt mit einem Mangel an Vernunft in Verbindung gebracht und ist oft mit ungezügelten Leidenschaften verbunden. Für Hobbes würden rationale Individuen versuchen, Gewalt zu vermeiden, da sie zu Unsicherheit und Instabilität führt. Dies ist eines von Hobbes' Hauptargumenten, warum sich Individuen dazu entschließen, über einen Gesellschaftsvertrag einen Staat zu bilden: um der Gewalt und der Unsicherheit des Naturzustands zu entgehen. Hobbes betrachtet Gewalt jedoch nicht als völlig irrational. Er sieht sie vielmehr als unvermeidliches Produkt der rationalen Verfolgung von Interessen in einer Situation, in der es keine Autorität gibt, die das Verhalten der Individuen reguliert. Mit anderen Worten: Im Naturzustand kann es für ein Individuum rational sein, Gewalt anzuwenden, um sein Überleben zu sichern oder sein Eigentum zu schützen.


* Rivalité : Selon Hobbes, la rivalité est causée par la compétition pour les ressources limitées. Dans l'état de nature, les individus sont en concurrence constante pour les ressources nécessaires à leur survie, comme la nourriture, l'eau et l'abri. Cette compétition peut entraîner des conflits et de la violence.
Dies ist eines der zentralen Paradoxa in der politischen Philosophie von Thomas Hobbes: Obwohl Gewalt oft durch unvernünftige Leidenschaften ausgelöst wird, drängt sie zu rationalem Handeln, um solche Konflikte in Zukunft zu vermeiden. Im Naturzustand, in dem Misstrauen, Rivalität und das Streben nach Ruhm vorherrschen, können Individuen dazu veranlasst werden, gewalttätig zu handeln, um ihre eigene Sicherheit und ihre Interessen zu gewährleisten. Das Leben in diesem Zustand des ständigen Krieges ist jedoch gefährlich und instabil, und Hobbes zufolge sind die Individuen rational und versuchen natürlich, diese brutalen Lebensbedingungen zu vermeiden. Es ist also die Aussicht auf diese Gewalt, die die Individuen dazu bringt, einen Gesellschaftsvertrag zu schließen und einen Staat zu gründen. Dieser Übergang von unvernünftiger Gewalt zu rationalem Handeln, um sie zu verhindern, veranschaulicht das Paradoxon, das im Zentrum von Hobbes' Philosophie steht. Der Wunsch, Gewalt trotz ihrer leidenschaftlichen und unvernünftigen Natur zu vermeiden, motiviert die Schaffung einer rationalen und geordneten politischen und sozialen Struktur. Obwohl Hobbes diese Theorie als Erklärung für die Entwicklung der Gesellschaft und des Staates anbietet, legt er nicht nahe, dass Gewalt eine notwendige oder wünschenswerte Voraussetzung für diesen Prozess ist. Das ultimative Ziel besteht laut Hobbes darin, einen Staat zu errichten, der Frieden und Sicherheit aufrechterhalten kann und so die Möglichkeit von Gewalt minimiert.
* Méfiance : La méfiance peut aussi conduire à la violence, car dans l'état de nature, les individus ne peuvent pas faire confiance aux autres pour respecter leurs droits ou leurs biens. Dans un tel état, les individus peuvent recourir à la violence pour se protéger ou protéger leurs biens par précaution, même s'il n'y a pas de menace immédiate.
* Fièreté (ou Gloire) : Hobbes a aussi considéré que le désir de gloire ou de réputation peut mener à la violence. Les individus peuvent se battre pour préserver leur honneur, pour gagner le respect des autres ou pour assurer leur place dans la hiérarchie sociale.


Ces causes de conflit et de violence dépeignent l'état de nature comme un lieu de peur et d'insécurité, où les individus sont constamment sur leurs gardes et prêts à se battre pour leur survie. C'est pourquoi, selon Hobbes, les individus ont un intérêt rationnel à quitter cet état de nature et à établir un contrat social, pour créer un état qui peut assurer la paix et la sécurité.
Es lässt sich eine begriffliche Kette aufstellen, die "Opposition" mit "Unvernunft", dann mit "Leidenschaft" und schließlich mit "Anarchie" verbindet. Dies kann im Kontext der politischen Philosophie wie folgt interpretiert werden:


Selon la théorie de Hobbes, ces trois causes principales de conflit (rivalité, méfiance et fierté) peuvent entraîner des guerres et des conflits. Sans une autorité centrale pour maintenir l'ordre, imposer des règles et réguler le comportement, les individus sont susceptibles de se battre pour des ressources limitées, de se protéger par précaution en raison de la méfiance, et de chercher à affirmer leur réputation ou leur place dans la hiérarchie sociale. Dans l'état de nature décrit par Hobbes, ces conflits ne sont pas régulés et peuvent facilement dégénérer en violence généralisée ou en guerre. C'est pourquoi Hobbes a soutenu l'idée de la création d'un "Léviathan", ou d'un État puissant, qui pourrait contrôler la violence et maintenir l'ordre. De plus, ces concepts peuvent être extrapolés à l'échelle internationale. Les États, tout comme les individus dans l'état de nature, peuvent se retrouver en conflit pour des ressources, par méfiance mutuelle, ou pour des raisons de fierté nationale. Ces tensions peuvent déboucher sur des guerres ou des conflits internationaux. Bien que Hobbes ait décrit un état de nature potentiellement violent, son but n'était pas de promouvoir la violence, mais plutôt de souligner l'importance de l'autorité centrale (l'État) pour maintenir la paix et l'ordre.  
# Opposition: Dies könnte sich auf den Wettbewerb oder den Kampf um Ressourcen im Naturzustand beziehen, wie er von Hobbes beschrieben wird. Ohne eine Autorität, die die Ordnung durchsetzt, befinden sich die Individuen in Opposition zueinander, um ihr Überleben zu sichern.
# Unvernunft: Die ständige Opposition und der Kampf ums Überleben können zu unvernünftigen Verhaltensweisen wie Gewalt führen. Ohne Regulierung oder Schutz können Individuen impulsiv oder irrational handeln, um ihre eigene Sicherheit zu gewährleisten.
=== Niveau des relations interindividuelles dans l’état de nature ===
# Leidenschaft: Hobbes sah die menschlichen Leidenschaften als eine Hauptursache für Konflikte und Gewalt an. Im Naturzustand, ohne Regeln zur Mäßigung dieser Leidenschaften, können sie zu Unvernunft und Gewalt führen.
Dans la philosophie de Hobbes, la violence est associée à un manque de raison et est souvent liée à des passions débridées. Pour Hobbes, les individus rationnels chercheraient à éviter la violence car elle mène à l'insécurité et à l'instabilité. C'est l'un des principaux arguments de Hobbes pour expliquer pourquoi les individus décident de former un État via un contrat social : pour échapper à la violence et à l'incertitude de l'état de nature. Cependant, Hobbes ne considère pas la violence comme totalement irrationnelle. Il la voit plutôt comme le produit inévitable de la poursuite rationnelle des intérêts dans une situation où il n'existe pas d'autorité pour réguler le comportement des individus. En d'autres termes, dans l'état de nature, il peut être rationnel pour un individu de recourir à la violence pour assurer sa survie ou pour protéger ses biens.  
# Anarchie: Wenn die menschlichen Leidenschaften nicht durch eine Autorität reguliert werden, kann sich der Naturzustand in Anarchie verwandeln. Hobbes beschrieb diesen Zustand als einen "Krieg aller gegen alle", in dem es keine Gesetze oder Ordnungen gibt und Gewalt allgegenwärtig ist.
 
Hobbes betrachtete diese Kette von Ereignissen als Potenzial und nicht als Schicksal. Er argumentierte, dass die Menschen, wenn sie die Möglichkeit dieser Kette von Ereignissen anerkennen, sich dafür entscheiden können, einen Gesellschaftsvertrag zu schließen und einen Staat zu gründen, um Unvernunft zu verhindern, Leidenschaften zu mäßigen und Anarchie zu vermeiden.


C'est l'un des paradoxes centraux dans la philosophie politique de Thomas Hobbes : la violence, bien que souvent déclenchée par des passions déraisonnables, pousse à une action rationnelle pour éviter de tels conflits à l'avenir. Dans l'état de nature, où règnent la méfiance, la rivalité et la quête de gloire, les individus peuvent être amenés à agir violemment pour garantir leur propre sécurité et leurs intérêts. Cependant, la vie dans cet état de guerre perpétuelle est dangereuse et instable, et selon Hobbes, les individus sont rationnels et cherchent naturellement à éviter ces conditions de vie brutales. C'est donc la perspective de cette violence qui incite les individus à conclure un contrat social et à créer un État. Ce passage de la violence déraisonnable à une action rationnelle pour la prévenir illustre le paradoxe au cœur de la philosophie de Hobbes. Le désir d'éviter la violence, en dépit de sa nature passionnelle et déraisonnable, motive la création d'une structure politique et sociale rationnelle et ordonnée. Bien que Hobbes propose cette théorie comme une explication du développement de la société et de l'État, il ne suggère pas que la violence soit un prérequis nécessaire ou souhaitable pour ce processus. L'objectif ultime, selon Hobbes, est d'établir un État qui puisse maintenir la paix et la sécurité, minimisant ainsi la possibilité de violence.
Die Frage nach der Rationalität des Handelns ist ein zentrales Thema in der Philosophie und den Sozialwissenschaften. Die meisten Handlungstheorien gehen davon aus, dass Menschen rational handeln, d. h. dass sie unter Berücksichtigung ihrer Überzeugungen und Werte die wirksamsten Mittel zur Erreichung ihrer Ziele wählen. Die Vorstellung, dass jede Handlung rational ist, kann dennoch in Frage gestellt werden. Wir wissen zum Beispiel, dass Menschen aus Emotionen, Impulsen oder aufgrund kognitiver Einschränkungen handeln können, die sie daran hindern, vollkommen rationale Entscheidungen zu treffen. Darüber hinaus kann das, was wir als "rational" betrachten, je nach kulturellem oder persönlichem Kontext variieren. In Bezug auf Gewalt kann es schwierig sein, gewalttätige Handlungen als "rational" zu betrachten. Aus der Perspektive des Akteurs kann Gewalt jedoch als rationale Reaktion auf eine als Bedrohung empfundene Situation erscheinen. Darüber hinaus kann Gewalt unter bestimmten Umständen als strategisches Mittel zur Erreichung bestimmter Ziele eingesetzt werden. Im Rahmen von Hobbes' Theorie kann Gewalt im Naturzustand beispielsweise als rationale Reaktion auf eine Situation der Unsicherheit und des Wettbewerbs um Ressourcen betrachtet werden. Hobbes selbst erkennt jedoch, dass diese Gewalt schädlich und destabilisierend ist, und argumentiert, dass die rationalste Lösung darin besteht, einen Staat zu schaffen, der Frieden und Sicherheit gewährleisten kann.


Il est possible d'établir une chaîne conceptuelle  reliant "opposition" à "déraison", puis "passion" et enfin "anarchie". Cela peut être interprété de la façon suivante dans le contexte de la philosophie politique :
=== Ebene des internationalen Krieges ===
Das Konzept des westfälischen Staates bezieht sich auf eine bestimmte Art der internationalen Ordnung, die infolge der Westfälischen Verträge von 1648 entstand, die den Dreißigjährigen Krieg in Europa beendeten. Diese Verträge etablierten die Idee der staatlichen Souveränität, nach der jeder Staat die ausschließliche und unbestreitbare Autorität über sein Territorium und seine Bevölkerung besitzt. Die westfälische Ordnung ist daher durch ein internationales System souveräner Staaten gekennzeichnet, die keine höhere Autorität als die ihre anerkennen.


# Opposition : Ceci pourrait se référer à la concurrence ou à la lutte pour les ressources dans l'état de nature, tel que décrit par Hobbes. Sans une autorité pour imposer l'ordre, les individus se trouvent en opposition les uns avec les autres pour garantir leur survie.
In einem solchen System können Staaten aus verschiedenen Gründen in Konflikt oder Krieg geraten, z. B. aufgrund von Rivalität um Macht oder Ressourcen, territorialen Streitigkeiten oder ideologischen Unterschieden. In diesem Zusammenhang kann der Krieg als eine Erweiterung der Politik mit anderen Mitteln gesehen werden, um die berühmte Formel von Carl von Clausewitz zu verwenden.
# Déraison : L'opposition constante et la lutte pour la survie peuvent conduire à des comportements déraisonnables, comme la violence. Sans réglementation ou protection, les individus peuvent agir de manière impulsive ou irrationnelle pour assurer leur propre sécurité.
# Passion : Hobbes considérait les passions humaines comme une cause majeure de conflit et de violence. Dans l'état de nature, sans règles pour modérer ces passions, elles peuvent conduire à la déraison et à la violence.
# Anarchie : Si les passions humaines ne sont pas régulées par une autorité, l'état de nature peut se transformer en anarchie. Hobbes a décrit cet état comme une "guerre de tous contre tous", où il n'y a aucune loi ou ordre, et où la violence est omniprésente.


Hobbes voyait cette chaîne d'événements comme un potentiel, et non comme une fatalité. Il soutenait qu'en reconnaissant la possibilité de cette suite d'événements, les individus pouvaient choisir de former un contrat social et de créer un État, pour prévenir la déraison, modérer les passions et éviter l'anarchie.
Hobbes' Theorie des Natur- und Kriegszustands lässt sich im westfälischen System auf internationaler Ebene anwenden. Da es keine übergeordnete globale Autorität gibt, die die Beziehungen zwischen den Staaten regelt, können diese in eine Situation geraten, die dem von Hobbes beschriebenen Naturzustand ähnelt, in dem es ständig Konflikte gibt und die Sicherheit immer bedroht ist. Ebenso wie die Individuen im Naturzustand können sich Staaten dafür entscheiden, Bündnisse oder internationale Organisationen zu bilden, um ihre Sicherheit zu gewährleisten und ihre Interessen zu fördern.


La question de la rationalité de l'action est un sujet central en philosophie et en sciences sociales. La plupart des théories de l'action partent du principe que les individus agissent de manière rationnelle, c'est-à-dire qu'ils choisissent les moyens les plus efficaces pour atteindre leurs objectifs, compte tenu de leurs croyances et de leurs valeurs. L'idée que toute action est rationnelle peut être néanmoins remise en question. Par exemple, nous savons que les individus peuvent agir sous l'effet de l'émotion, de l'impulsion, ou à cause de contraintes cognitives qui les empêchent de faire des choix parfaitement rationnels. En outre, ce que nous considérons comme "rationnel" peut varier en fonction du contexte culturel ou personnel. En ce qui concerne la violence, il peut être difficile de considérer des actes violents comme étant "rationnels". Cependant, du point de vue de l'acteur, la violence peut sembler être une réponse rationnelle à une situation perçue comme une menace. De plus, dans certaines circonstances, la violence peut être utilisée comme un moyen stratégique pour atteindre des objectifs spécifiques. Dans le cadre de la théorie de Hobbes, par exemple, la violence dans l'état de nature peut être considérée comme une réponse rationnelle à une situation d'insécurité et de compétition pour les ressources. Cependant, Hobbes lui-même reconnaît que cette violence est néfaste et déstabilisante, et soutient que la solution la plus rationnelle est de créer un État qui peut assurer la paix et la sécurité.
Der Staat, der von einem intrinsischen Wunsch nach Machtakkumulation geleitet wird, befindet sich häufig in einer Situation, in der er mit anderen Staaten um zusätzliche Ressourcen konkurriert oder in Konflikt mit ihnen gerät. Dies kann zu einem latenten Kriegszustand führen, in dem jeder Staat versucht, seine relative Macht zu maximieren. Damit ein Staat jedoch effektiv funktionieren und das Wohlergehen seiner Bürger gewährleisten kann, muss er auch in der Lage sein, seine eigene Gewalt, sowohl die interne als auch die externe, zu steuern und zu regulieren. Diese Aufgabe wird in der Regel vom Souverän und verschiedenen öffentlichen Institutionen wahrgenommen, die für die Aufrechterhaltung von Ordnung und Frieden sowohl innerhalb als auch außerhalb der Staatsgrenzen verantwortlich sind.
=== Niveau de la guerre internationale ===
Le concept d'État westphalien fait référence à un certain type d'ordre international qui a émergé à la suite des traités de Westphalie en 1648, qui ont mis fin à la guerre de Trente Ans en Europe. Ces traités ont établi l'idée de la souveraineté de l'État, selon laquelle chaque État a une autorité exclusive et incontestable sur son territoire et sa population. L'ordre westphalien est donc caractérisé par un système international d'États souverains qui ne reconnaissent aucune autorité supérieure à la leur.


Dans un tel système, les États peuvent entrer en conflit ou en guerre pour diverses raisons, comme la rivalité pour le pouvoir ou les ressources, les différends territoriaux, ou les différences idéologiques. Dans ce contexte, la guerre peut être vue comme une extension de la politique par d'autres moyens, pour reprendre la célèbre formule de Carl von Clausewitz.
Diese Hypothese spricht über wesentliche Elemente des internationalen Staatensystems und über Gründe, warum Staaten in Konflikt geraten können.


La théorie de Hobbes sur l'état de nature et l'état de guerre peut être appliquée à l'échelle internationale dans le système westphalien. En l'absence d'une autorité mondiale supérieure pour réguler les relations entre les États, ces derniers peuvent se retrouver dans une situation semblable à l'état de nature décrit par Hobbes, où le conflit est constant et où la sécurité est toujours menacée. De même, tout comme les individus dans l'état de nature, les États peuvent choisir de former des alliances ou des organisations internationales pour garantir leur sécurité et promouvoir leurs intérêts.
# Wunsch nach Akkumulation: Die Vorstellung, dass Staaten ihre Macht zu vergrößern suchen, ist grundlegend für die internationalen Beziehungen. Macht kann sich in der Kontrolle über mehr Territorium, Ressourcen, politischen oder wirtschaftlichen Einfluss usw. ausdrücken. Dieses Streben nach Akkumulation kann zu Spannungen oder Konflikten mit anderen Staaten führen.
# Kriegszustand: Aus Hobbesscher Perspektive kann die internationale Situation ohne eine supranationale Autorität einem "Kriegszustand" ähneln, in dem sich die Staaten ständig darauf vorbereiten müssen, sich gegen mögliche Bedrohungen zu verteidigen.
# Die Rolle des Souveräns und der öffentlichen Institutionen: In diesem Zusammenhang spielen der Souverän und die öffentlichen Institutionen eine entscheidende Rolle bei der Gewährleistung der Sicherheit und der Verwaltung der staatlichen Ressourcen.
# Umgang mit Gewalt: Ein entscheidender Aspekt staatlicher Macht ist die Fähigkeit, mit Gewalt umzugehen und sie zu kontrollieren. Dazu gehört nicht nur die Verteidigung gegen äußere Bedrohungen, sondern auch die Aufrechterhaltung von Ordnung und Frieden innerhalb der Staatsgrenzen. Im westfälischen System ist die Fähigkeit, Gewalt zu kontrollieren, ein wesentliches Attribut der Souveränität.


L'État, guidé par un désir intrinsèque d'accumulation de pouvoir, se trouve souvent en situation de compétition ou de conflit avec d'autres États pour l'acquisition de ressources supplémentaires. Cela peut conduire à un état de guerre latent, où chaque État cherche à maximiser sa puissance relative. Cependant, pour que l'État puisse fonctionner efficacement et assurer le bien-être de ses citoyens, il doit également être capable de gérer et de réguler sa propre violence, tant interne qu'externe. Cette tâche est généralement accomplie par le souverain et diverses institutions publiques, qui sont chargés de maintenir l'ordre et la paix à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des frontières de l'État.  
Diese Elemente verdeutlichen, wie komplex die Beziehungen zwischen Staaten sind und wie Gewalt und Krieg in einem internationalen Kontext verstanden werden können.


Cette hypothèse évoque des éléments essentiels du système international d'États, et des raisons pour lesquelles les États peuvent entrer en conflit.
Im Rahmen von Hobbes' Theorie hat der Staat eine Doppelfunktion. Er muss sich gegen Bedrohungen von außen verteidigen, aber auch gegen Gewalt im Inneren. Für Hobbes ist der Staat ein Mittel, um die der menschlichen Natur innewohnende Gewalt einzudämmen. In seinem Werk "Leviathan" postuliert er, dass die Gesellschaft ohne eine zentrale Autorität, die die Ordnung durchsetzt, in einem "Zustand des Krieges aller gegen alle" verharren würde. Daher muss der Staat als "Leviathan" absolute Macht ausüben, um den Frieden zu wahren und Gewalt zu verhindern. Diese Aufgabe umfasst nicht nur die Verteidigung gegen äußere Bedrohungen, sondern auch die Verhinderung und Bewältigung von Gewalt innerhalb des Staates. Er muss in der Lage sein, Gesetze und Regeln durchzusetzen, um interne Konflikte zu vermeiden und den sozialen Zusammenhalt zu wahren. Für Hobbes darf diese Macht des Staates nicht willkürlich eingesetzt werden, sondern muss immer auf das Wohlergehen und die Sicherheit der Bürger abzielen.


# Désir d'accumulation : L'idée que les États cherchent à accroître leur puissance est fondamentale en relations internationales. La puissance peut se traduire par le contrôle de plus de territoire, de ressources, d'influence politique ou économique, etc. Cette quête d'accumulation peut conduire à des tensions ou des conflits avec d'autres États.
Für Hobbes ist Gewalt ein inhärentes Merkmal des Naturzustands des Menschen. Daher kann der Staat als souveräne Einheit diese Gewalt zwar kanalisieren und kontrollieren, sie aber niemals vollständig beseitigen. Eine der Hauptaufgaben des Staates besteht laut Hobbes darin, die potenzielle Selbstzerstörung der Gesellschaft zu verhindern, indem er die interne Gewalt reguliert. Er erkennt jedoch auch an, dass Gewalt vom Konflikt zwischen den Staaten selbst ausgehen kann, der häufig durch konkurrierende Wünsche nach Macht und Ressourcen motiviert ist. Diese Spannung zwischen dem Wunsch, Macht zu akkumulieren (und potenziell Gewalt zu erzeugen), und der Notwendigkeit, Frieden und Stabilität zu erhalten, ist eine zentrale Dynamik in seiner Theorie. Selbst wenn der Staat also in der Lage ist, die interne Gewalt bis zu einem gewissen Grad einzudämmen, bleibt die Möglichkeit der Gewalt - sei es auf individueller, kollektiver oder zwischenstaatlicher Ebene - in Hobbes' Denken immer bestehen.
# État de guerre : Dans une perspective hobbesienne, la situation internationale sans une autorité supranationale peut ressembler à un "état de guerre" où les États doivent constamment se préparer à se défendre contre d'éventuelles menaces.
# Le rôle du souverain et des institutions publiques : Dans ce contexte, le souverain et les institutions publiques jouent un rôle essentiel en garantissant la sécurité et en gérant les ressources de l'État.
# Gestion de la violence : Un aspect crucial du pouvoir étatique est la capacité de gérer et de contrôler la violence. Cela comprend non seulement la défense contre les menaces extérieures, mais aussi le maintien de l'ordre et de la paix à l'intérieur des frontières de l'État. Dans le système westphalien, la capacité de contrôler la violence est un attribut essentiel de la souveraineté.


Ces éléments mettent en évidence la complexité des relations entre les États et la façon dont la violence et la guerre peuvent être comprises dans un contexte international.
=== Ebene des Krieges zwischen Herrscher und Rebellen ===
In Hobbes' Theorie stellt der Krieg zwischen dem Souverän und den Rebellen eine große Bedrohung für die Stabilität des Staates dar. Diese Form der Gewalt ist besonders besorgniserregend, da sie die Autorität des Souveräns destabilisiert und potenziell zu Anarchie und Staatszerfall führen kann. Hobbes zufolge wird die Gesellschaft auf einem "Gesellschaftsvertrag" gegründet, in dem sich die Individuen bereit erklären, sich im Austausch für Schutz und Sicherheit der Autorität eines Souveräns zu unterwerfen. Wenn sich jedoch einzelne Personen oder Gruppen (die "Rebellen") dafür entscheiden, die Autorität des Souveräns abzulehnen und gegen ihn zu den Waffen zu greifen, gefährdet dies die soziale Ordnung und den Zustand des Friedens, den der Souverän eigentlich aufrechterhalten sollte. Die Rebellion kann durch verschiedene Faktoren motiviert sein, z. B. Unzufriedenheit mit der Politik des Souveräns, sozioökonomische Ungleichheiten, ideologische oder religiöse Unterschiede etc. Für Hobbes ist Rebellion eine Form der "Rückkehr zum Naturzustand", die unter allen Umständen vermieden werden muss, da sie zu einem Zustand des Krieges aller gegen alle führen kann.


Dans le cadre de la théorie de Hobbes, l'État a une double fonction. Il doit se défendre contre les menaces externes, mais aussi contre la violence interne. Pour Hobbes, l'État est un moyen de contenir la violence inhérente à la nature humaine. Dans son œuvre "Le Léviathan", il postule que sans une autorité centrale pour imposer l'ordre, la société serait en proie à un "état de guerre de tous contre tous". Ainsi, l'État, en tant que "Léviathan", doit exercer un pouvoir absolu pour maintenir la paix et prévenir la violence. Cette tâche comprend non seulement la défense contre les menaces externes, mais aussi la prévention et la gestion de la violence à l'intérieur de l'État. Il doit être capable de faire respecter les lois et les règles pour éviter les conflits internes et maintenir la cohésion sociale. Pour Hobbes, ce pouvoir de l'État ne doit pas être utilisé arbitrairement, mais doit toujours viser le bien-être et la sécurité des citoyens.  
Hobbes sieht Gewalt nicht als etwas, das vollständig aus der Gesellschaft oder der menschlichen Natur eliminiert werden kann. Im Gegenteil, er betrachtet Gewalt als eine Konstante, einen grundlegenden Aspekt des menschlichen Daseins. Für Hobbes ist Gewalt ein inhärentes Element des menschlichen Naturzustands, und obwohl die Gründung des Staates und die Etablierung souveräner Autorität dabei helfen können, diese Gewalt zu kontrollieren und zu regulieren, verschwindet sie nie ganz.
Pour Hobbes, la violence est une caractéristique inhérente à l'état de nature de l'homme. Par conséquent, bien que l'État, en tant qu'entité souveraine, puisse canaliser et contrôler cette violence, il ne peut jamais l'éliminer complètement. L'un des rôles principaux de l'État, selon Hobbes, est de prévenir l'auto-destruction potentielle de la société en régulant la violence interne. Cependant, il reconnaît également que la violence peut émaner du conflit entre les États eux-mêmes, souvent motivé par des désirs concurrentiels de pouvoir et de ressources. Cette tension entre le désir d'accumuler du pouvoir (et potentiellement d'engendrer la violence) et la nécessité de maintenir la paix et la stabilité est une dynamique centrale dans sa théorie. Ainsi, même si l'État est capable de contenir la violence interne à un certain degré, la possibilité de la violence - que ce soit au niveau individuel, collectif ou entre États - persiste toujours dans la pensée de Hobbes.
=== Niveau de la  guerre entre souverain et rebelle ===
Dans la théorie de Hobbes, la guerre entre le souverain et les rebelles représente une menace majeure pour la stabilité de l'État. Cette forme de violence est particulièrement préoccupante car elle déstabilise l'autorité du souverain et peut potentiellement conduire à l'anarchie et à la désintégration de l'État. Selon Hobbes, la société est établie sur un "contrat social" où les individus acceptent de se soumettre à l'autorité d'un souverain en échange de protection et de sécurité. Cependant, si certains individus ou groupes (les "rebelles") choisissent de rejeter l'autorité du souverain et de prendre les armes contre lui, cela met en péril l'ordre social et l'état de paix que le souverain est censé maintenir. La rébellion peut être motivée par divers facteurs, comme le mécontentement envers les politiques du souverain, les inégalités socio-économiques, les différences idéologiques ou religieuses, etc. Pour Hobbes, la rébellion est une forme de "retour à l'état de nature" qui doit être évitée à tout prix, car elle peut mener à un état de guerre de tous contre tous.
Hobbes ne voit pas la violence comme quelque chose qui peut être complètement éliminé de la société ou de la nature humaine. Au contraire, il considère la violence comme une constante, un aspect fondamental de la condition humaine. Pour Hobbes, la violence est un élément inhérent à l'état de nature humaine, et bien que la création de l'État et l'établissement de l'autorité souveraine puissent aider à contrôler et à réguler cette violence, elle ne disparaît jamais entièrement.


Cette perspective peut être interprétée comme plutôt sombre, mais elle a également une dimension réaliste. Hobbes reconnaît que la violence, sous une forme ou une autre, est toujours présente dans les interactions humaines et politiques. C'est pourquoi, dans sa théorie, l'objectif principal de l'État est de contrôler et de minimiser cette violence autant que possible pour préserver l'ordre social, plutôt que de chercher à l'éliminer complètement.
Diese Perspektive kann als eher düster interpretiert werden, hat aber auch eine realistische Dimension. Hobbes erkennt an, dass Gewalt in der einen oder anderen Form bei menschlichen und politischen Interaktionen immer präsent ist. Daher ist es in seiner Theorie das Hauptziel des Staates, diese Gewalt so weit wie möglich zu kontrollieren und zu minimieren, um die soziale Ordnung zu erhalten, anstatt zu versuchen, sie vollständig zu beseitigen.


== George Sorel (1847 - 1922) et la violence contestataire ==
== George Sorel (1847 - 1922) und die Gewalt des Protests ==


[[Image:Georges_Sorel.jpg|right|thumb|150px|Georges Sorel.]]
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Georges Sorel, philosophe et sociologue français, a une perspective très différente de celle de Hobbes sur la violence. Pour Sorel, la violence n'est pas seulement une menace pour l'ordre social, mais peut aussi être un outil puissant de transformation sociale et politique. Dans son œuvre la plus célèbre, "Réflexions sur la violence" (1908), Sorel développe une théorie de la violence contestataire. Selon Sorel, la violence peut être une expression légitime de la lutte des classes et un moyen nécessaire pour les travailleurs de renverser l'ordre capitaliste. Il rejette l'idée que la violence est toujours destructrice ou néfaste, et soutient que la violence révolutionnaire peut être créative et libératrice. La violence, selon Sorel, est nécessaire pour secouer l'inertie sociale et provoquer des changements radicaux. Il soutient que les grèves générales, un exemple de violence contestataire, ne sont pas simplement des tactiques de négociation, mais peuvent être des actes révolutionnaires qui perturbent l'ordre établi et ouvrent la voie à une nouvelle société. Sorel n'approuve pas toutes les formes de violence. Il distingue la violence proletarienne, qui sert un but révolutionnaire, de la violence criminelle, qu'il considère comme contre-productive et antisociale.  
Der französische Philosoph und Soziologe Georges Sorel hat eine ganz andere Perspektive auf die Gewalt als Hobbes. Für Sorel ist Gewalt nicht nur eine Bedrohung für die soziale Ordnung, sondern kann auch ein mächtiges Werkzeug für soziale und politische Veränderungen sein. In seinem bekanntesten Werk, "Réflexions sur la violence" (1908), entwickelt Sorel eine Theorie der protestierenden Gewalt. Laut Sorel kann Gewalt ein legitimer Ausdruck des Klassenkampfes und ein notwendiges Mittel der Arbeiter sein, um die kapitalistische Ordnung zu stürzen. Er lehnt die Vorstellung ab, dass Gewalt immer zerstörerisch oder schädlich ist, und argumentiert, dass revolutionäre Gewalt kreativ und befreiend sein kann. Gewalt, so Sorel, ist notwendig, um die soziale Trägheit aufzurütteln und radikale Veränderungen herbeizuführen. Er argumentiert, dass Generalstreiks, ein Beispiel für protestierende Gewalt, nicht nur Verhandlungstaktiken sind, sondern revolutionäre Handlungen sein können, die die etablierte Ordnung stören und den Weg für eine neue Gesellschaft ebnen. Sorel billigt nicht alle Formen der Gewalt. Er unterscheidet zwischen proletarischer Gewalt, die einem revolutionären Ziel dient, und krimineller Gewalt, die er als kontraproduktiv und asozial ansieht.
 
Tatsächlich ist das politische Denken von Georges Sorel komplex und hat im Laufe der Zeit viele Phasen und Wandlungen durchlaufen. Ursprünglich war Sorel ein Sozialist und Marxist, der an den Klassenkampf und die Notwendigkeit einer Revolution glaubte, um eine sozialistische Gesellschaft zu errichten. Er war auch ein leidenschaftlicher Gewerkschafter und glaubte, dass die Gewerkschaften das Instrument seien, mit dem sich die Arbeiter von der kapitalistischen Unterdrückung befreien könnten. Im Laufe der Zeit entfernte sich Sorel jedoch immer mehr vom traditionellen Marxismus und entwickelte seine eigenen, manchmal umstrittenen Ideen über die Rolle von Gewalt und Mythologie in der Politik. Einige dieser Ideen wurden von rechtsextremen Bewegungen aufgegriffen, was dazu geführt hat, dass einige Sorel mit der extremen Rechten in Verbindung bringen. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Sorel selbst sich nie der rechtsextremen Ideologie angeschlossen hat. Gegen Ende seines Lebens äußerte er sogar Kritik an einigen rechtsextremen Bewegungen seiner Zeit. Dennoch hat die Interpretation seiner Ideen durch einige rechtsextreme Gruppen dazu beigetragen, eine gewisse Zweideutigkeit um seine Figur zu schaffen. Obwohl Sorel seine Karriere als Sozialist und Marxist begann, entwickelte sich sein Denken auf komplexe und manchmal widersprüchliche Weise und wurde nach seinem Tod von verschiedenen politischen Bewegungen auf unterschiedliche Weise verwendet und interpretiert.
 
In "Réflexions sur la violence" (1906) vertritt Sorel die Auffassung, dass Gewalt nicht nur ein individueller Akt ist, sondern auch eine kollektive Kraft sein kann. Für Sorel kann Gewalt ein Mittel für eine Gruppe, insbesondere die Arbeiterklasse, sein, um sich gegenüber Unterdrückung zu behaupten und einen sozialen Wandel einzuleiten. Er hebt den Begriff des Generalstreiks hervor, der in seiner Sicht eine Form der kollektiven Protestgewalt darstellt. Ein Generalstreik ist für Sorel nicht nur ein Verhandlungsinstrument zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen, sondern ist ein Mittel, mit dem die Arbeiter ihre Macht demonstrieren, die soziale Ordnung stören und möglicherweise eine revolutionäre soziale Transformation katalysieren können. Somit stellt Sorel Gewalt in einen breiteren sozialen und politischen Kontext und betrachtet sie als eine Handlung, die über die individuelle Handlung hinaus Bedeutung und Auswirkungen haben kann. Er argumentiert, dass Gewalt dazu dienen kann, bestehende Machtstrukturen aufzudecken und herauszufordern, und ein wirksames Instrument für den sozialen Wandel sein kann, wenn sie kollektiv eingesetzt wird.
 
Der Aufbau der Kapitel in "Reflexionen über Gewalt" veranschaulicht Sorels Hauptgedanken und sein Verständnis von Gewalt als komplexes soziales und politisches Phänomen. Hier ein Überblick über die einzelnen Kapitel :
 
# Klassenkampf und Gewalt: Sorel untersucht, wie Gewalt im Klassenkampf eine Rolle spielt. Er argumentiert, dass Gewalt ein unvermeidlicher Teil dieses Kampfes ist und dass sie keineswegs eine Bedrohung der Gesellschaftsordnung darstellt, sondern ein Werkzeug zur Befreiung der Arbeiterklasse sein kann.
# Bürgerliche Dekadenz und Gewalt: Sorel kritisiert die Bourgeoisie und behauptet, dass ihre moralische und geistige Dekadenz zur sozialen Gewalt beigetragen hat.
# Vorurteile gegen Gewalt: Sorel untersucht und bestreitet einige der gängigen Vorurteile gegen Gewalt, darunter die Vorstellung, dass sie immer zerstörerisch oder schädlich ist.
# Der proletarische Streik: Sorel vertritt die Ansicht, dass Streiks ein revolutionärer Akt und nicht nur eine Verhandlungstaktik sein können.
# Der produktive Generalstreik: Sorel entwickelt seine Vision des Generalstreiks, den er als mächtiges Instrument für sozialen Wandel betrachtet.
# Die Moral der Gewalt: Sorel untersucht die moralischen Aspekte der Gewalt. Er argumentiert, dass Gewalt nicht zwangsläufig unmoralisch ist und unter bestimmten Umständen gerechtfertigt sein kann.
# Die Moral der Produzenten: Sorel untersucht die Idee der Moral der Produzenten bzw. der Arbeiterklasse und wie diese Moral ihren Einsatz von Gewalt beeinflussen kann.


En effet, la pensée politique de Georges Sorel est complexe et a traversé de nombreuses phases et transformations au fil du temps. Initialement, Sorel était un socialiste et un marxiste qui croyait en la lutte des classes et en la nécessité d'une révolution pour établir une société socialiste. Il a également été un fervent syndicaliste, croyant que les syndicats étaient l'instrument par lequel les travailleurs pourraient se libérer de l'oppression capitaliste. Cependant, au fil du temps, Sorel s'est de plus en plus éloigné du marxisme traditionnel et a développé ses propres idées, parfois controversées, sur le rôle de la violence et de la mythologie dans la politique. Certaines de ces idées ont été récupérées par des mouvements d'extrême droite, ce qui a conduit certains à associer Sorel à l'extrême droite. Il est important de noter, cependant, que Sorel lui-même n'a jamais adhéré à l'idéologie d'extrême droite. Vers la fin de sa vie, il a même exprimé des critiques envers certains mouvements d'extrême droite de son époque. Néanmoins, l'interprétation de ses idées par certains groupes d'extrême droite a contribué à créer une certaine ambiguïté autour de sa figure. Bien que Sorel ait commencé sa carrière en tant que socialiste et marxiste, sa pensée a évolué de manière complexe et parfois contradictoire, et a été utilisée et interprétée de différentes manières par divers mouvements politiques après sa mort.
Insgesamt präsentiert Sorel eine Sicht der Gewalt, die gängige Vorurteile dekonstruiert und untersucht, wie Gewalt produktiv und moralisch eingesetzt werden kann, um soziale und politische Veränderungen herbeizuführen.


Dans "Réflexions sur la violence" (1906), Sorel défend l'idée que la violence n'est pas seulement un acte individuel, mais peut aussi être une force collective. Pour Sorel, la violence peut être un moyen pour un groupe, notamment la classe ouvrière, de s'affirmer face à l'oppression et d'initier un changement social. Il met en avant la notion de la grève générale, qui, dans sa vision, est une forme de violence contestataire collective. Une grève générale, pour Sorel, n'est pas seulement un outil de négociation pour améliorer les conditions de travail, mais est un moyen par lequel les travailleurs peuvent démontrer leur pouvoir, perturber l'ordre social et éventuellement catalyser une transformation sociale révolutionnaire. Ainsi, Sorel place la violence dans un contexte social et politique plus large, la considérant comme un acte qui peut avoir une signification et un impact au-delà de l'acte individuel. Il fait valoir que la violence peut servir à révéler et à défi les structures de pouvoir existantes, et peut être un outil efficace pour le changement social lorsque elle est utilisée collectivement.
Sorels Idee ist, dass Gewalt, wenn sie von der Arbeiterklasse im Kampf gegen Unterdrückung und Ausbeutung eingesetzt wird, als moralisch gerechtfertigt angesehen werden kann. Seiner Meinung nach kann Gewalt als Mittel dienen, um die ungerechten und ungleichen Machtverhältnisse, die in einer kapitalistischen Gesellschaft bestehen, in Frage zu stellen und umzuwandeln. Er sieht Gewalt als ein Werkzeug, das die Arbeiterklasse einsetzen kann, um sich von der bürgerlichen Ausbeutung und Unterdrückung zu befreien. In diesem Zusammenhang spricht er von der "Moralität der Gewalt". Es muss jedoch betont werden, dass diese Ansichten umstritten sind und wegen ihrer Potenzierung der Gewalt kritisiert wurden. Obwohl Sorel Gewalt als potenzielles Mittel zur Erreichung sozialer Veränderungen sieht, ist es wichtig, die ethischen Implikationen und möglichen Folgen des Einsatzes von Gewalt für diese Zwecke zu berücksichtigen.


La structure des chapitres de "Réflexions sur la violence" illustre bien les idées principales de Sorel et sa compréhension de la violence comme un phénomène social et politique complexe. Voici un aperçu de chaque chapitre :
Aus Sorels Perspektive ist der Klassenkampf ein Mittel, um die bestehenden Machtstrukturen in der Gesellschaft zu stören und herauszufordern. Er sieht Gewalt als eine potenziell emanzipatorische Kraft, die die Arbeiterklasse einsetzen kann, um sich zu behaupten und Druck für soziale und wirtschaftliche Veränderungen auszuüben. Er betrachtet den Generalstreik als ein Schlüsselbeispiel für diese Art "positiver" Gewalt. Für Sorel ist ein Generalstreik nicht nur ein Mittel, um bessere Arbeitsbedingungen auszuhandeln, sondern auch eine Möglichkeit für die Arbeiter, ihre Macht zu demonstrieren, die bestehende soziale und wirtschaftliche Ordnung zu stören und die herrschenden Klassen zu zwingen, ihre Forderungen anzuerkennen und darauf zu reagieren.


# '''Lutte de classe et violence''' : Sorel examine comment la violence joue un rôle dans la lutte des classes. Il soutient que la violence est une part inévitable de cette lutte et que, loin d'être une menace à l'ordre social, elle peut être un outil de libération pour la classe ouvrière.
Im Zusammenhang mit radikalen oder extremistischen politischen Bewegungen kann die Theoretisierung von Gewalt als legitimes und moralisches Mittel zu Missbrauch, Gewalteskalation und sogar zu Terrorakten führen. Diese Logik wurde von einigen anarchistischen, revolutionären oder extremistischen Bewegungen verwendet, um gewalttätige Aktionen gegen diejenigen zu rechtfertigen, die sie als ihre Unterdrücker wahrnehmen. Dies unterstreicht die Gefahr, die der Auffassung von Gewalt als legitimem Werkzeug für soziale Veränderungen innewohnt. Auch wenn diese Vorstellung im Zusammenhang mit dem Kampf gegen Unterdrückung und Ungerechtigkeit verlockend erscheinen mag, ist es wichtig, sich die potenziell verheerenden Folgen von Gewalt vor Augen zu halten. Sie kann zu eskalierenden Spannungen und Konflikten führen, großes Leid und Schaden verursachen und im Extremfall zu Terrorakten führen.
# '''La décadence bourgeoise et la violence''' : Sorel critique la bourgeoisie et affirme que sa décadence morale et spirituelle a contribué à la violence sociale.
# '''Les préjugés contre la violence''' : Sorel examine et conteste certains des préjugés courants contre la violence, notamment l'idée qu'elle est toujours destructrice ou néfaste.
# '''La grève prolétarienne''' : Sorel défend l'idée que les grèves peuvent être un acte révolutionnaire et pas seulement une tactique de négociation.
# '''La grève générale productive''' : Sorel développe sa vision de la grève générale, qu'il considère comme un outil puissant de changement social.
# '''La moralité de la violence''' : Sorel explore les aspects moraux de la violence. Il soutient que la violence n'est pas nécessairement immorale et peut être justifiée dans certaines circonstances.
# '''La morale des producteurs''' : Sorel explore l'idée de la morale des producteurs, ou la classe ouvrière, et comment cette morale peut influencer leur utilisation de la violence.


Dans l'ensemble, Sorel présente une vision de la violence qui déconstruit les préjugés courants et examine comment la violence peut être utilisée de manière productive et morale pour apporter des changements sociaux et politiques.
Einige extremistische Bewegungen können ihre Gewaltanwendung damit rechtfertigen, dass sie notwendig ist, um gegen Unterdrückung zu kämpfen, was zu einer Eskalation der Gewalt und zu extrem gefährlichen Situationen führen kann. Diese Logik lässt sich in einigen Strömungen des Anarchismus, aber auch in verschiedenen anderen radikalen oder extremistischen Bewegungen finden. Der Anarchismus als politische Philosophie ist in Wirklichkeit recht vielfältig und nicht alle Anarchisten befürworten die Anwendung von Gewalt. Einige Strömungen, wie der Anarchopazifismus, lehnen Gewalt explizit ab. Andere sehen Gewalt vielleicht als notwendiges Übel oder als Mittel zur Selbstverteidigung gegen Unterdrückung. Dennoch kann es, wenn Einzelpersonen oder Gruppen Gewalt als Hauptstrategie des Widerstands oder der Revolte anwenden, zu Terrorakten oder lang anhaltenden gewalttätigen Konfliktsituationen kommen. Diese Situationen sind oft kontraproduktiv und verursachen massives Leid und Zerstörung, ohne notwendigerweise einen echten Fortschritt in Richtung Gerechtigkeit oder Gleichheit zu bringen.


L'idée de Sorel est que la violence, lorsqu'elle est utilisée par la classe ouvrière pour lutter contre l'oppression et l'exploitation, peut être considérée comme moralement justifiée. Selon lui, la violence peut servir de moyen pour remettre en question et transformer les rapports de pouvoir injustes et inégaux qui existent dans une société capitaliste. Il voit la violence comme un outil que la classe ouvrière peut utiliser pour se libérer de l'exploitation et de l'oppression bourgeoises. C'est dans ce contexte qu'il parle de la "moralité de la violence". Il faut cependant souligner que ces vues sont controversées et ont été critiquées pour leur potentialisation de la violence. Bien que Sorel voit la violence comme un moyen potentiel de réaliser des changements sociaux, il est important de considérer les implications éthiques et les conséquences possibles de l'utilisation de la violence à ces fins.
Die Debatte über Moral und Gewalt ist untrennbar mit politischen Diskussionen und unserem Verständnis dessen, was Politik ist, verbunden. Politik wird oft als die Kunst des Verhandelns und des Kompromisses betrachtet, wobei das Ziel darin besteht, eine Lösung zu finden, die zwar nicht unbedingt für alle Beteiligten perfekt ist, aber für die Mehrheit akzeptabel ist. In Situationen, in denen sich eine Partei systematisch ausgeschlossen oder unterdrückt fühlt, oder wenn die traditionellen politischen Mechanismen nicht in der Lage zu sein scheinen, die Probleme zu lösen, wenden sich einige jedoch möglicherweise der Gewalt zu und betrachten sie als eine Form der politischen Kommunikation oder als einziges Mittel, um ihrer Stimme Gehör zu verschaffen. Die Debatte über die Moral von Gewalt in solchen Kontexten ist komplex und oft polarisiert. Einige argumentieren, dass Gewalt unabhängig von den Umständen immer unmoralisch ist, während andere sie als notwendiges Übel oder in bestimmten Unterdrückungssituationen sogar als moralische Handlung betrachten können.
Dans la perspective de Sorel, la lutte des classes est un moyen de perturber et de contester les structures de pouvoir existantes dans la société. Il voit la violence comme une force potentiellement émancipatrice que la classe ouvrière peut utiliser pour s'affirmer et faire pression pour un changement social et économique. Il considère la grève générale comme un exemple clé de ce type de violence "positive". Pour Sorel, une grève générale n'est pas seulement un moyen de négocier de meilleures conditions de travail, mais aussi une façon pour les travailleurs de démontrer leur pouvoir, de perturber l'ordre social et économique existant, et de forcer les classes dirigeantes à reconnaître et à répondre à leurs demandes.  
Dans le contexte de mouvements politiques radicaux ou extrémistes, la théorisation de la violence comme outil légitime et moral peut mener à des abus, à une escalade de la violence, et même à des actes de terrorisme. Cette logique a été utilisée par certains mouvements anarchistes, révolutionnaires ou extrémistes pour justifier des actions violentes contre ceux qu'ils perçoivent comme leurs oppresseurs. Cela souligne le danger inhérent à la conception de la violence comme un outil légitime de changement social. Même si cette idée peut sembler séduisante dans le contexte de la lutte contre l'oppression et l'injustice, il est important de garder à l'esprit les conséquences potentiellement dévastatrices de la violence. Elle peut entraîner une escalade des tensions et des conflits, causer des souffrances et des dommages importants, et, dans les cas extrêmes, mener à des actes de terrorisme.
Certains mouvements extrémistes peuvent justifier leur recours à la violence en arguant qu'elle est nécessaire pour lutter contre l'oppression, ce qui peut mener à une escalade de la violence et à des situations extrêmement dangereuses. Cette logique peut être retrouvée dans certains courants de l'anarchisme, mais aussi dans divers autres mouvements radicaux ou extrémistes. L'anarchisme, en tant que philosophie politique, est en réalité assez diversifié et tous les anarchistes ne prônent pas l'usage de la violence. Certains courants, comme l'anarcho-pacifisme, rejettent explicitement la violence. D'autres peuvent voir la violence comme un mal nécessaire ou comme un outil de légitime défense contre l'oppression. Néanmoins, lorsque des individus ou des groupes adoptent la violence comme stratégie principale de résistance ou de révolte, cela peut mener à des actes de terrorisme ou à des situations de conflit violent et prolongé. Ces situations sont souvent contre-productives, provoquant des souffrances et des destructions massives, sans nécessairement apporter de réels progrès vers la justice ou l'égalité.
Le débat sur la morale et la violence est indissociable des discussions politiques et de notre compréhension de ce qu'est la politique. La politique est souvent considérée comme l'art de la négociation et du compromis, où l'objectif est de parvenir à une solution qui, bien qu'elle ne soit pas nécessairement parfaite pour tous les participants, est acceptable pour la majorité. Cependant, dans les situations où une partie se sent systématiquement exclue ou opprimée, ou quand les mécanismes politiques traditionnels semblent incapables de résoudre les problèmes, certains peuvent se tourner vers la violence en la considérant comme une forme de communication politique ou comme le seul moyen de faire entendre leur voix. Le débat sur la moralité de la violence dans de tels contextes est complexe et souvent polarisé. Certains affirment que la violence est toujours immorale, quelles que soient les circonstances, tandis que d'autres peuvent la considérer comme un mal nécessaire ou même comme un acte moral dans certaines situations d'oppression.


== René Girard (1923 - 2015) et la violence sacrificielle ==
== René Girard (1923 - 2015) und die Opfergewalt ==


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René Girard était un philosophe, anthropologue, historien et critique littéraire français. Ses travaux ont principalement porté sur la violence, le désir mimétique et le sacrifice dans la culture humaine. Il a développé une théorie selon laquelle le désir humain est fondamentalement mimétique, c'est-à-dire que les gens désirent ce que les autres désirent, ce qui crée de la rivalité et peut mener à la violence. Selon Girard, cette violence mimétique est si destructrice qu'elle menace la survie de la communauté. Pour éviter l'autodestruction, les communautés trouvent un bouc émissaire à blâmer et à punir. Cette victime, qui est souvent choisie parce qu'elle est différente ou marginalisée, est ensuite sacrifiée pour restaurer l'harmonie au sein de la communauté. Cette théorie du bouc émissaire est une des contributions majeures de Girard à la compréhension de la violence dans les sociétés humaines. Girard a également développé la théorie du désir mimétique pour expliquer le rôle de la violence dans la religion. Selon lui, les religions sont des systèmes qui ont évolué pour canaliser et contrôler la violence mimétique. Le rôle central du sacrifice dans de nombreuses religions est, selon Girard, une manifestation de cette fonction de contrôle de la violence. Les idées de René Girard ont eu une grande influence dans de nombreux domaines, y compris la littérature, la philosophie, la théologie, la psychologie, l'anthropologie et les études de genre. Cependant, comme pour toutes les théories, elles ont aussi été critiquées et débattues.
René Girard war ein französischer Philosoph, Anthropologe, Historiker und Literaturkritiker. Seine Arbeiten befassten sich hauptsächlich mit Gewalt, mimetischem Begehren und Opfer in der menschlichen Kultur. Er entwickelte eine Theorie, der zufolge das menschliche Begehren grundsätzlich mimetisch ist, d. h. Menschen begehren, was andere begehren, was zu Rivalität führt und zu Gewalt führen kann. Laut Girard ist diese mimetische Gewalt so zerstörerisch, dass sie das Überleben der Gemeinschaft bedroht. Um die Selbstzerstörung zu verhindern, finden die Gemeinschaften einen Sündenbock, dem sie die Schuld geben und den sie bestrafen können. Dieses Opfer, das oft ausgewählt wird, weil es anders ist oder ausgegrenzt wird, wird dann geopfert, um die Harmonie innerhalb der Gemeinschaft wiederherzustellen. Diese Sündenbocktheorie ist einer der wichtigsten Beiträge Girards zum Verständnis der Gewalt in menschlichen Gesellschaften. Girard entwickelte auch die Theorie des mimetischen Begehrens, um die Rolle der Gewalt in der Religion zu erklären. Seiner Ansicht nach sind Religionen Systeme, die sich entwickelt haben, um mimetische Gewalt zu kanalisieren und zu kontrollieren. Die zentrale Rolle des Opfers in vielen Religionen ist laut Girard eine Manifestation dieser Funktion der Gewaltkontrolle. René Girards Ideen hatten einen großen Einfluss auf viele Bereiche, darunter Literatur, Philosophie, Theologie, Psychologie, Anthropologie und Gender Studies. Wie bei allen Theorien wurden sie jedoch auch kritisiert und diskutiert.


René Girard a consacré une grande partie de sa vie à explorer des questions de philosophie, de religion et d'éthique. Ses contributions ont largement influencé ces domaines, notamment par le biais de ses idées sur la violence, le désir mimétique et le sacrifice. Il a été professeur dans plusieurs universités prestigieuses aux États-Unis, dont l'Université Johns Hopkins, l'Université de Buffalo, et l'Université de Stanford. Il a été élu à l'Académie française en 2005, un honneur qui reconnaît son apport considérable à la pensée française. Il a écrit de nombreux livres influents, dont "La violence et le sacré" (1972), "Des choses cachées depuis la fondation du monde" (1978), et "Le bouc émissaire" (1982). Ces ouvrages présentent des perspectives innovantes sur la façon dont la violence est générée et gérée au sein des sociétés humaines. Girard s'est également intéressé à la manière dont les mécanismes de la violence et du sacrifice sont reflétés dans la littérature, analysant les œuvres de grands écrivains comme Dostoïevski, Proust, et Shakespeare pour illustrer ses théories. Son œuvre, bien que profonde et souvent complexe, offre des idées précieuses pour comprendre la nature de la violence et les moyens par lesquels les sociétés tentent de la contenir et de la gérer.
René Girard hat einen großen Teil seines Lebens der Erforschung von Fragen der Philosophie, Religion und Ethik gewidmet. Seine Beiträge haben diese Bereiche maßgeblich beeinflusst, insbesondere durch seine Ideen zu Gewalt, mimetischem Verlangen und Opfer. Er war Professor an mehreren renommierten Universitäten in den USA, darunter die Johns Hopkins University, die University of Buffalo und die Stanford University. Im Jahr 2005 wurde er in die Académie française gewählt, eine Ehre, die seinen bedeutenden Beitrag zum französischen Denken anerkennt. Er hat zahlreiche einflussreiche Bücher geschrieben, darunter "La violence et le sacré" (1972), "Des choses cachées depuis la fondation du monde" (1978) und "Le bouc émissaire" (1982). Diese Werke bieten innovative Perspektiven auf die Art und Weise, wie Gewalt in menschlichen Gesellschaften erzeugt und gehandhabt wird. Girard beschäftigte sich auch damit, wie sich die Mechanismen von Gewalt und Opferbereitschaft in der Literatur widerspiegeln, und analysierte die Werke großer Schriftsteller wie Dostojewski, Proust und Shakespeare, um seine Theorien zu veranschaulichen. Seine Werke sind zwar tiefgründig und oft komplex, bieten aber wertvolle Einblicke in das Wesen der Gewalt und die Mittel, mit denen Gesellschaften versuchen, sie einzudämmen und zu bewältigen.


Les œuvres de René Girard, "La Violence et le sacré" (1972), "Le Bouc émissaire" (1982), et "Je vois Satan tomber comme l'éclair" (1999), où il traite du sacrifice, sont essentielles pour comprendre sa pensée. Dans "La Violence et le sacré", Girard développe sa théorie du désir mimétique. Selon lui, le désir humain n'est pas inné mais acquis. Les hommes désirent des objets, des statuts, des idées, non pour leur valeur intrinsèque, mais parce qu'ils sont désirés par d'autres. Ce mécanisme crée de l'envie, de la rivalité, et finalement de la violence au sein des sociétés. Pour prévenir l'escalade de la violence, les sociétés développent alors le mécanisme du bouc émissaire : la communauté se débarrasse de ses tensions internes en les projetant sur une personne ou un groupe, qui est ensuite sacrifié. Ce mécanisme est à la fois violent et sacré car il rétablit la paix sociale, et est donc considéré comme sacré par la communauté. Dans "Le Bouc émissaire", Girard pousse plus loin son analyse en montrant comment ce mécanisme est présent dans de nombreux mythes et textes religieux, et comment il structure les sociétés humaines. Girard ne justifie ni n'idéalise la violence ; il cherche à l'expliquer. En comprenant mieux les mécanismes qui génèrent la violence, il espère que nous pourrons trouver des moyens de la prévenir.
René Girards Werke "La Violence et le sacré" (1972), "Le Bouc émissaire" (1982) und "Je vois Satan tomber comme l'éclair" (1999), in denen er sich mit dem Thema Opfer auseinandersetzt, sind für das Verständnis seines Denkens von entscheidender Bedeutung. In "La Violence et le sacré" (Die Gewalt und das Heilige) entwickelt Girard seine Theorie des mimetischen Begehrens. Seiner Meinung nach ist das menschliche Begehren nicht angeboren, sondern erworben. Menschen begehren Objekte, Status und Ideen nicht wegen ihres intrinsischen Wertes, sondern weil sie von anderen begehrt werden. Dieser Mechanismus führt zu Neid, Rivalität und schließlich zu Gewalt in Gesellschaften. Um eine Eskalation der Gewalt zu verhindern, entwickeln Gesellschaften dann den Sündenbockmechanismus: Die Gemeinschaft entledigt sich ihrer inneren Spannungen, indem sie diese auf eine Person oder eine Gruppe projiziert, die dann geopfert wird. Dieser Mechanismus ist sowohl gewalttätig als auch heilig, da er den sozialen Frieden wiederherstellt, und wird daher von der Gemeinschaft als heilig angesehen. In "Der Sündenbock" führt Girard seine Analyse noch weiter, indem er zeigt, wie dieser Mechanismus in zahlreichen Mythen und religiösen Texten vorkommt und wie er die menschlichen Gesellschaften strukturiert. Girard rechtfertigt oder idealisiert die Gewalt nicht; er versucht, sie zu erklären. Indem er die Mechanismen, die Gewalt hervorbringen, besser versteht, hofft er, dass wir Wege finden können, sie zu verhindern.


Pour René Girard, la violence doit être comprise comme un phénomène sociétal et non seulement individuel. Il a introduit le concept de "violence mimétique" pour expliquer comment la violence se propage dans une société. Selon lui, les êtres humains ont tendance à copier ou à "imiter" le comportement des autres, y compris le comportement violent. Ainsi, un acte violent peut en provoquer d'autres, créant une spirale de violence. Ce n'est donc pas simplement une question d'individus violents, mais d'un processus social de propagation de la violence. De plus, Girard a également théorisé le mécanisme du "bouc émissaire", selon lequel une société peut tenter de résoudre ses tensions internes en s'en prenant à un individu ou à un groupe, qui est alors persécuté. C'est une autre manière dont la violence peut se manifester de manière collective, et non seulement individuelle.
Für René Girard muss Gewalt als gesellschaftliches und nicht nur als individuelles Phänomen verstanden werden. Er führte das Konzept der "mimetischen Gewalt" ein, um zu erklären, wie sich Gewalt in einer Gesellschaft ausbreitet. Seiner Ansicht nach neigen Menschen dazu, das Verhalten anderer zu kopieren oder "nachzuahmen", auch das gewalttätige Verhalten. So kann eine gewalttätige Handlung weitere Handlungen auslösen, wodurch eine Gewaltspirale entsteht. Es geht also nicht einfach um gewalttätige Individuen, sondern um einen sozialen Prozess der Gewaltverbreitung. Darüber hinaus hat Girard auch den Mechanismus des "Sündenbocks" theoretisiert, demzufolge eine Gesellschaft versuchen kann, ihre inneren Spannungen zu lösen, indem sie eine Einzelperson oder eine Gruppe angreift, die dann verfolgt wird. Dies ist eine weitere Möglichkeit, wie sich Gewalt nicht nur individuell, sondern auch kollektiv manifestieren kann.


Le mimétisme se réfère à une tendance inhérente à l'être humain de copier les désirs, les comportements et les attitudes des autres. C'est un processus à la fois inconscient et automatique qui joue un rôle crucial dans l'apprentissage social et la formation de notre identité. Selon Girard, le mimétisme conduit à la rivalité et à la violence parce que les individus commencent à se disputer les mêmes désirs et objectifs. Par exemple, si deux personnes désirent la même chose, elles deviennent des rivaux et entrent en conflit. Dans la théorie du bouc émissaire de Girard, la violence mimétique est également importante. Lorsqu'un groupe est confronté à une escalade de violence mimétique, il cherche souvent un moyen de décharger cette violence sur un bouc émissaire - une personne ou un groupe qui est ensuite persécuté ou éliminé, rétablissant temporairement la paix dans la communauté. Cependant, puisque le mimétisme et le désir sont encore présents, le cycle de la violence est susceptible de recommencer. C'est une théorie qui offre un aperçu fascinant de la façon dont la violence peut se propager et se perpétuer dans une société, et comment les sociétés cherchent à gérer cette violence.
Mimikry bezieht sich auf die dem Menschen innewohnende Tendenz, die Wünsche, das Verhalten und die Einstellungen anderer zu kopieren. Es handelt sich um einen sowohl unbewussten als auch automatischen Prozess, der eine entscheidende Rolle beim sozialen Lernen und bei der Bildung unserer Identität spielt. Laut Girard führt Mimikry zu Rivalität und Gewalt, weil die Individuen beginnen, sich um die gleichen Wünsche und Ziele zu streiten. Wenn zwei Menschen beispielsweise das Gleiche wünschen, werden sie zu Rivalen und geraten in Konflikt. In Girards Sündenbocktheorie spielt auch die mimetische Gewalt eine wichtige Rolle. Wenn eine Gruppe mit einer Eskalation mimetischer Gewalt konfrontiert ist, sucht sie oft nach einem Weg, diese Gewalt an einem Sündenbock abzuladen - einer Person oder Gruppe, die dann verfolgt oder eliminiert wird, wodurch der Frieden in der Gemeinschaft vorübergehend wiederhergestellt wird. Da Mimikry und Begehren jedoch noch vorhanden sind, wird der Kreislauf der Gewalt wahrscheinlich von neuem beginnen. Es ist eine Theorie, die einen faszinierenden Einblick darin bietet, wie sich Gewalt in einer Gesellschaft ausbreiten und fortsetzen kann und wie Gesellschaften versuchen, mit dieser Gewalt umzugehen.
 
La théorie de Girard soutient que toutes les cultures sont fondées sur un acte de violence originel, qui est souvent mythologisé et ritualisé à travers des pratiques sacrificielles. La violence, dans ce sens, n'est pas seulement une aberration ou une déviation de la norme sociale, mais elle est centrale dans la formation et le maintien des sociétés humaines. C'est cette violence qui, selon Girard, mène à l'émergence de la culture, des normes sociales et de l'ordre moral. En outre, Girard souligne l'importance du sacrifice comme moyen de canaliser et de contrôler la violence au sein de la société. Le sacrifice agit comme un mécanisme de défense contre l'escalade de la violence en dirigeant la violence collective vers un bouc émissaire, qui est souvent une figure marginale ou un étranger. Le bouc émissaire absorbe la violence collective, permettant à la société de maintenir la paix et l'ordre, du moins temporairement. Cette vision de la violence met en évidence la tension inhérente entre notre désir de vivre dans des sociétés pacifiques et notre dépendance historique envers la violence comme moyen de maintenir l'ordre social. C'est une tension qui, selon Girard, continue de se jouer dans les sociétés modernes.
Girards Theorie besagt, dass alle Kulturen auf einem ursprünglichen Gewaltakt beruhen, der oft mythologisiert und durch Opferpraktiken ritualisiert wird. Gewalt ist in diesem Sinne nicht nur eine Abweichung oder ein Abweichen von der sozialen Norm, sondern zentral für die Entstehung und Aufrechterhaltung menschlicher Gesellschaften. Es ist diese Gewalt, die laut Girard zur Entstehung von Kultur, sozialen Normen und moralischer Ordnung führt. Darüber hinaus betont Girard die Bedeutung des Opfers als Mittel zur Kanalisierung und Kontrolle der Gewalt innerhalb der Gesellschaft. Das Opfer fungiert als Abwehrmechanismus gegen die Eskalation von Gewalt, indem es die kollektive Gewalt auf einen Sündenbock lenkt, der oft eine Randfigur oder ein Fremder ist. Der Sündenbock absorbiert die kollektive Gewalt und ermöglicht es der Gesellschaft, zumindest zeitweise Frieden und Ordnung zu wahren. Diese Sicht der Gewalt verdeutlicht die inhärente Spannung zwischen unserem Wunsch, in friedlichen Gesellschaften zu leben, und unserer historischen Abhängigkeit von Gewalt als Mittel zur Aufrechterhaltung der sozialen Ordnung. Diese Spannung spielt sich Girard zufolge auch weiterhin in modernen Gesellschaften ab.
 
Girard soutient que la violence, en tant que partie intégrante de la structure sociale, est incorporée dans les mythes, les rituels et les pratiques sacrificielles de toutes les sociétés. Les mythes sont les histoires que les sociétés se racontent sur elles-mêmes, leurs origines et leurs valeurs. Ils servent souvent à légitimer l'ordre social existant et à expliquer pourquoi les choses sont comme elles sont. Dans de nombreux mythes, la violence joue un rôle crucial, souvent en tant que force destructive qui doit être maîtrisée pour le bien de la société. Les rituels, d'autre part, sont des actions symboliques répétitives qui servent à renforcer les normes et les valeurs sociales. Les rituels peuvent souvent impliquer des actes de violence symbolique, comme le sacrifice d'animaux ou, dans certaines sociétés, d'humains. Enfin, la pratique du sacrifice, comme mentionné précédemment, est un moyen de canaliser la violence collective. En se concentrant sur le bouc émissaire, la société est capable de libérer sa violence de manière contrôlée, évitant ainsi l'escalade de la violence non contrôlée. Dans toutes ces instances, la violence est non seulement acceptée, mais elle est même considérée comme nécessaire au maintien de l'ordre social. C'est une idée troublante, mais qui est essentielle pour comprendre comment les sociétés gèrent la violence inhérente à la condition humaine.  
Girard argumentiert, dass Gewalt als Teil der sozialen Struktur in die Mythen, Rituale und Opferpraktiken aller Gesellschaften eingebettet ist. Mythen sind die Geschichten, die sich Gesellschaften über sich selbst, ihre Ursprünge und ihre Werte erzählen. Sie dienen oft dazu, die bestehende soziale Ordnung zu legitimieren und zu erklären, warum die Dinge so sind, wie sie sind. In vielen Mythen spielt Gewalt eine entscheidende Rolle, oft als destruktive Kraft, die zum Wohle der Gesellschaft gebändigt werden muss. Rituale andererseits sind sich wiederholende symbolische Handlungen, die dazu dienen, soziale Normen und Werte zu festigen. Rituale können häufig symbolische Gewaltakte beinhalten, wie das Opfern von Tieren oder in manchen Gesellschaften auch von Menschen. Schließlich ist die Praxis des Opferns, wie bereits erwähnt, ein Mittel, um kollektive Gewalt zu kanalisieren. Durch die Konzentration auf den Sündenbock ist die Gesellschaft in der Lage, ihre Gewalt auf kontrollierte Weise freizusetzen und so die Eskalation unkontrollierter Gewalt zu verhindern. In all diesen Instanzen wird Gewalt nicht nur akzeptiert, sondern sogar als notwendig erachtet, um die soziale Ordnung aufrechtzuerhalten. Dies ist ein beunruhigender Gedanke, der jedoch wesentlich ist, um zu verstehen, wie Gesellschaften mit der dem Menschsein innewohnenden Gewalt umgehen.  
 
La théorie du bouc émissaire de René Girard est un mécanisme par lequel une société canalise et gère sa violence inhérente. Selon cette théorie, lorsque les tensions et les conflits au sein d'une communauté atteignent un certain niveau, la communauté se tourne vers un individu ou un groupe spécifique (le bouc émissaire) sur lequel elle projette toute sa violence collective. Ce bouc émissaire est souvent quelqu'un qui est déjà marginalisé ou vu comme différent. L'acte d'accuser le bouc émissaire et de diriger la violence collective vers lui sert à restaurer l'équilibre et l'unité dans la communauté. Après l'acte, la paix est rétablie, mais cette paix est précaire car elle repose sur la violence dirigée vers le bouc émissaire. Girard a soutenu que cette pratique du bouc émissaire est au cœur de nombreuses cultures et religions, et qu'elle a joué un rôle clé dans la formation des sociétés humaines. Cependant, il a également noté que cette méthode de gestion de la violence a des limites, car elle n'aborde pas les causes profondes de la violence et peut en fait perpétuer le cycle de violence si les conditions sous-jacentes qui génèrent la violence ne sont pas résolues.  
Die Sündenbocktheorie von René Girard ist ein Mechanismus, mit dem eine Gesellschaft ihre inhärente Gewalt kanalisiert und bewältigt. Nach dieser Theorie wendet sich die Gemeinschaft, wenn die Spannungen und Konflikte innerhalb einer Gemeinschaft ein bestimmtes Niveau erreichen, einer bestimmten Person oder Gruppe zu (dem Sündenbock), auf die sie ihre gesamte kollektive Gewalt projiziert. Dieser Sündenbock ist oft jemand, der bereits ausgegrenzt oder als andersartig angesehen wird. Der Akt, den Sündenbock zu beschuldigen und die kollektive Gewalt auf ihn zu richten, dient dazu, das Gleichgewicht und die Einheit in der Gemeinschaft wiederherzustellen. Nach der Tat ist der Frieden wiederhergestellt, aber dieser Frieden ist prekär, da er auf der gegen den Sündenbock gerichteten Gewalt beruht. Girard argumentierte, dass diese Praxis des Sündenbocks im Zentrum vieler Kulturen und Religionen steht und eine Schlüsselrolle bei der Bildung menschlicher Gesellschaften gespielt hat. Er stellte jedoch auch fest, dass diese Methode des Umgangs mit Gewalt ihre Grenzen hat, da sie nicht auf die tieferen Ursachen der Gewalt eingeht und den Kreislauf der Gewalt tatsächlich fortsetzen kann, wenn die zugrunde liegenden Bedingungen, die die Gewalt hervorbringen, nicht gelöst werden.
 
René Girard a beaucoup travaillé sur les mythes pour comprendre comment la violence est intégrée dans nos sociétés. Selon lui, les mythes ne sont pas simplement des récits, mais des représentations de la violence sociale et de la façon dont elle est gérée par les sociétés. Pour Girard, le mythe fonctionne en dissimulant la violence réelle qui se produit dans la société. Il réinterprète cette violence comme quelque chose de nécessaire, voire de sacré. En ce sens, le mythe opère comme une sorte de mécanisme de défense qui aide la société à gérer la réalité de sa propre violence. Prenons l'exemple du mythe sacrificiel, qui est commun à de nombreuses cultures. Dans ces mythes, un individu ou un animal est souvent sacrifié pour apaiser les dieux ou pour le bien de la communauté. Ce sacrifice est perçu comme nécessaire pour maintenir l'ordre social et prévenir une plus grande violence ou le chaos. La théorie du sacrifice de Girard suggère que ce type de mythe a une fonction importante dans la canalisation de la violence collective et la réintégration de cette violence dans l'ordre social. En d'autres termes, le mythe du sacrifice fournit un moyen d'exprimer la violence d'une manière contrôlée et symbolique qui maintient l'ordre social et prévient une escalade de violence. Cependant, Girard a également souligné que cette façon de gérer la violence a ses limites et peut perpétuer la violence en la justifiant et en la rendant acceptable. Par conséquent, il a plaidé pour une prise de conscience de la nature de la violence et de son rôle dans nos sociétés.
René Girard hat sich intensiv mit Mythen beschäftigt, um zu verstehen, wie Gewalt in unsere Gesellschaften integriert wird. Seiner Meinung nach sind Mythen nicht einfach nur Erzählungen, sondern Darstellungen von sozialer Gewalt und der Art und Weise, wie Gesellschaften mit ihr umgehen. Für Girard funktioniert der Mythos, indem er die tatsächliche Gewalt, die in der Gesellschaft stattfindet, verschleiert. Er interpretiert diese Gewalt als etwas Notwendiges, ja sogar Heiliges um. In diesem Sinne fungiert der Mythos als eine Art Abwehrmechanismus, der der Gesellschaft hilft, mit der Realität ihrer eigenen Gewalt umzugehen. Nehmen wir als Beispiel den Opfermythos, der vielen Kulturen gemeinsam ist. In diesen Mythen wird häufig ein Individuum oder ein Tier geopfert, um die Götter zu besänftigen oder um das Wohl der Gemeinschaft zu sichern. Dieses Opfer wird als notwendig angesehen, um die soziale Ordnung aufrechtzuerhalten und weitere Gewalt oder Chaos zu verhindern. Girards Opfertheorie legt nahe, dass diese Art von Mythos eine wichtige Funktion bei der Kanalisierung von kollektiver Gewalt und der Wiedereingliederung dieser Gewalt in die soziale Ordnung hat. Mit anderen Worten: Der Opfermythos bietet eine Möglichkeit, Gewalt auf kontrollierte und symbolische Weise auszudrücken, die die soziale Ordnung aufrechterhält und eine Eskalation der Gewalt verhindert. Girard wies jedoch auch darauf hin, dass diese Art des Umgangs mit Gewalt ihre Grenzen hat und die Gewalt verewigen kann, indem sie gerechtfertigt und akzeptabel gemacht wird. Folglich plädierte er dafür, sich über das Wesen der Gewalt und ihre Rolle in unseren Gesellschaften bewusst zu werden.
 
Selon Girard, chaque société doit gérer sa propre violence inhérente, et cela se fait souvent par le biais de rituels et de mythes. Ces rituels et mythes servent de soupapes de sécurité pour la société, permettant une expression contrôlée de la violence qui pourrait autrement menacer de déchirer la structure sociale. Un des concepts clés dans la pensée de Girard est le "mécanisme du bouc émissaire". Dans de nombreuses sociétés, lorsqu'une tension ou un conflit atteint un certain niveau, la société se tourne vers un individu ou un groupe (le bouc émissaire) pour porter la faute. En persécutant le bouc émissaire, la société décharge sa tension violente d'une manière qui préserve l'ordre social. Cependant, bien que cette "violence contrôlée" puisse temporairement apaiser les tensions, elle ne résout pas les conflits sous-jacents. Au contraire, elle peut perpétuer un cycle de violence en justifiant l'agression contre le bouc émissaire. Cette tension non résolue peut ressurgir plus tard, nécessitant un autre bouc émissaire pour rétablir temporairement la paix. Pour Girard, comprendre ce processus est crucial pour rompre le cycle de la violence et chercher des moyens plus pacifiques de résoudre les conflits.
Girard zufolge muss jede Gesellschaft mit ihrer eigenen inhärenten Gewalt umgehen, und dies geschieht häufig durch Rituale und Mythen. Diese Rituale und Mythen dienen der Gesellschaft als Sicherheitsventile, die einen kontrollierten Ausdruck von Gewalt ermöglichen, die sonst die soziale Struktur zu zerreißen droht. Einer der Schlüsselbegriffe in Girards Denken ist der "Sündenbockmechanismus". Wenn in vielen Gesellschaften eine Spannung oder ein Konflikt ein bestimmtes Niveau erreicht, wendet sich die Gesellschaft an eine Einzelperson oder eine Gruppe (den Sündenbock), um die Schuld auf sich zu nehmen. Durch die Verfolgung des Sündenbocks entlädt die Gesellschaft ihre gewalttätige Spannung auf eine Weise, die die soziale Ordnung bewahrt. Doch obwohl diese "kontrollierte Gewalt" die Spannungen vorübergehend abbauen kann, löst sie die zugrunde liegenden Konflikte nicht. Im Gegenteil, sie kann einen Kreislauf der Gewalt aufrechterhalten, indem sie die Aggression gegen den Sündenbock rechtfertigt. Die ungelöste Spannung kann später wieder aufbrechen und einen anderen Sündenbock erfordern, um vorübergehend den Frieden wiederherzustellen. Für Girard ist das Verständnis dieses Prozesses entscheidend, um den Kreislauf der Gewalt zu durchbrechen und nach friedlicheren Wegen zur Lösung von Konflikten zu suchen.
 
René Girard propose une compréhension révolutionnaire du sacrifice en tant que mécanisme social et rituel religieux. Dans cette vision, le sacrifice est une sorte de technique de gestion de la violence communautaire. Dans le cadre de la théorie du bouc émissaire de Girard, le sacrifice est un moyen de diriger la violence inhérente à la communauté vers une cible spécifique (la victime sacrificielle) afin d'éviter que cette violence ne se propage et n'engendre un conflit généralisé. L'acte de sacrifice est souvent enveloppé dans le langage et la symbolique religieuse, donnant l'impression que c'est un acte demandé par les dieux pour maintenir l'ordre du monde. En réalité, c'est un acte sociétal visant à maintenir l'ordre interne de la communauté. Les individus de la communauté peuvent ne pas être conscients du véritable rôle joué par la violence dans ce processus.  
René Girard bietet ein revolutionäres Verständnis des Opfers als sozialen Mechanismus und religiöses Ritual. In dieser Sichtweise ist das Opfer eine Art Technik zur Bewältigung von Gewalt in der Gemeinschaft. Im Rahmen von Girards Sündenbocktheorie ist das Opfer ein Mittel, um die der Gemeinschaft innewohnende Gewalt auf ein bestimmtes Ziel (das Opferopfer) zu lenken, um zu verhindern, dass sich diese Gewalt ausbreitet und zu einem allgemeinen Konflikt führt. Der Akt des Opferns wird oft in religiöse Sprache und Symbolik gehüllt, wodurch der Eindruck entsteht, es handele sich um eine von den Göttern geforderte Handlung, um die Ordnung der Welt aufrechtzuerhalten. In Wirklichkeit ist es eine gesellschaftliche Handlung, die darauf abzielt, die innere Ordnung der Gemeinschaft aufrechtzuerhalten. Die Einzelnen in der Gemeinschaft sind sich möglicherweise nicht der wahren Rolle bewusst, die Gewalt in diesem Prozess spielt.
 
La théorie de Girard propose que la violence sacrificielle est une forme de violence substitutive. Elle est mise en œuvre pour apaiser les tensions et la violence latente au sein d'une communauté, en dirigeant cette violence vers une victime sacrifiée, souvent appelée le "bouc émissaire". Dans ce processus, la violence intrinsèque de la communauté est transférée à cette victime, qui en porte la charge et est ultimement détruite ou exclue de la communauté. Cette violence sacrifiée est souvent présentée comme un acte nécessaire et juste, exigé par une divinité ou pour le bien de la communauté. Cette pratique permet d'évacuer la violence collective sans déclencher de conflit interne plus large. En identifiant un bouc émissaire, la communauté redirige sa violence et ses tensions internes, prévenant ainsi l'émergence de conflits destructeurs.  
Girards Theorie schlägt vor, dass Opfergewalt eine Form von stellvertretender Gewalt ist. Sie wird eingesetzt, um Spannungen und latente Gewalt innerhalb einer Gemeinschaft abzubauen, indem diese Gewalt auf ein Opferopfer gelenkt wird, das oft als "Sündenbock" bezeichnet wird. In diesem Prozess wird die der Gemeinschaft innewohnende Gewalt auf dieses Opfer übertragen, das die Last der Gewalt trägt und letztlich zerstört oder aus der Gemeinschaft ausgeschlossen wird. Diese geopferte Gewalt wird oft als notwendige und gerechte Handlung dargestellt, die von einer Gottheit oder zum Wohl der Gemeinschaft gefordert wird. Diese Praxis ermöglicht es, kollektive Gewalt abzubauen, ohne einen größeren internen Konflikt auszulösen. Indem sie einen Sündenbock identifiziert, leitet die Gemeinschaft ihre Gewalt und ihre internen Spannungen um und verhindert so die Entstehung zerstörerischer Konflikte.
 
Selon la théorie de René Girard, le sacrifice joue un rôle fondamental dans la gestion des tensions et des conflits internes à une société. Par le biais du sacrifice, la violence et les frustrations accumulées au sein du groupe sont transférées vers une victime substitutive, le bouc émissaire, qui est alors sacrifiée pour rétablir l'harmonie et la paix. La désignation du bouc émissaire est un processus collectif qui permet d'éviter que la violence ne se déchaîne à l'intérieur du groupe, ce qui pourrait menacer sa cohésion et même sa survie. Le sacrifice devient ainsi un rituel structurant qui permet de gérer la violence intrinsèque à la société. Ce rituel de sacrifice revêt une symbolique puissante. Il représente l'expiation collective des fautes, des tensions et des conflits, et la restauration de l'ordre social. Cependant, il est important de noter que ce processus repose sur une certaine forme d'injustice, puisque le bouc émissaire est souvent choisi arbitrairement et est sacrifié pour des fautes qu'il n'a pas nécessairement commises.  
Nach der Theorie von René Girard spielt das Opfer eine grundlegende Rolle bei der Bewältigung von Spannungen und Konflikten innerhalb einer Gesellschaft. Durch das Opfer werden die innerhalb der Gruppe angesammelte Gewalt und Frustration auf ein Ersatzopfer, den Sündenbock, übertragen, der dann geopfert wird, um Harmonie und Frieden wiederherzustellen. Die Bestimmung des Sündenbocks ist ein kollektiver Prozess, der verhindert, dass die Gewalt innerhalb der Gruppe entfesselt wird, was den Zusammenhalt und sogar das Überleben der Gruppe gefährden könnte. Das Opfer wird somit zu einem strukturierenden Ritual, mit dem die der Gesellschaft immanente Gewalt bewältigt werden kann. Das Opferritual hat eine starke Symbolik. Es steht für die kollektive Sühne für Verfehlungen, Spannungen und Konflikte sowie für die Wiederherstellung der sozialen Ordnung. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass dieser Prozess auf einer gewissen Form von Ungerechtigkeit beruht, da der Sündenbock oft willkürlich ausgewählt und für Vergehen geopfert wird, die er nicht unbedingt begangen hat.  
 
La théorie du bouc émissaire de René Girard se base sur cette idée de transfert de la violence collective vers un individu ou un groupe spécifique, choisi comme victime sacrificielle. Ce bouc émissaire est chargé symboliquement de tous les péchés, les tensions et les frustrations de la communauté, et son sacrifice permet de restaurer la paix et l'harmonie au sein du groupe. Ce processus permet d'éviter l'escalade de la violence au sein de la société. En effet, si la violence collective n'était pas canalisée de cette manière, elle pourrait conduire à des conflits plus graves, voire à l'autodestruction du groupe. C'est ce qui donne au sacrifice sa fonction régulatrice et apaisante.
Die Sündenbocktheorie von René Girard basiert auf dieser Idee der Übertragung kollektiver Gewalt auf ein bestimmtes Individuum oder eine bestimmte Gruppe, die als Opferopfer ausgewählt wird. Dieser Sündenbock wird symbolisch mit allen Sünden, Spannungen und Frustrationen der Gemeinschaft beladen, und durch seine Opferung werden Frieden und Harmonie innerhalb der Gruppe wiederhergestellt. Dieser Prozess verhindert, dass die Gewalt in der Gesellschaft eskaliert. Denn wenn die kollektive Gewalt nicht auf diese Weise kanalisiert würde, könnte sie zu schlimmeren Konflikten oder sogar zur Selbstzerstörung der Gruppe führen. Dies verleiht dem Opfer seine regulierende und beruhigende Funktion.
 
Selon la théorie de René Girard, le bouc émissaire est une figure fondamentale dans toutes les sociétés, dans la mesure où il joue un rôle essentiel dans la régulation de la violence collective. En transférant cette violence sur le bouc émissaire, la société peut éviter une escalade de la violence qui pourrait menacer sa survie. Le bouc émissaire est donc sacrifié pour le bien de la collectivité. Cependant, ce mécanisme repose sur un paradoxe : pour contrôler la violence, la société doit elle-même recourir à la violence, sous une forme ritualisée et symbolique. Cette violence est justifiée par le mythe du bouc émissaire, qui est accusé de tous les maux de la société et sacrifié pour apaiser les tensions collectives. En outre, la désignation du bouc émissaire ne repose pas sur une rationalité objective. L'individu ou le groupe choisi comme bouc émissaire est souvent désigné de manière arbitraire, sans véritable preuve de sa culpabilité. Cette désignation sert avant tout à canaliser la violence collective, plutôt qu'à rendre justice. Cette théorie a des implications importantes pour notre compréhension des phénomènes sociaux tels que la stigmatisation, l'exclusion et la violence collective. Elle suggère également que toute tentative de créer une société totalement non-violente pourrait être vouée à l'échec, car la violence joue un rôle fondamental dans la régulation des relations sociales.  
Nach der Theorie von René Girard ist der Sündenbock eine grundlegende Figur in allen Gesellschaften, da er eine wesentliche Rolle bei der Regulierung der kollektiven Gewalt spielt. Indem die Gesellschaft diese Gewalt auf den Sündenbock überträgt, kann sie eine Eskalation der Gewalt verhindern, die ihr Überleben gefährden könnte. Der Sündenbock wird also zum Wohle der Allgemeinheit geopfert. Allerdings beruht dieser Mechanismus auf einem Paradoxon: Um die Gewalt zu kontrollieren, muss die Gesellschaft selbst Gewalt anwenden, und zwar in einer ritualisierten und symbolischen Form. Diese Gewalt wird durch den Mythos des Sündenbocks gerechtfertigt, der für alle Übel der Gesellschaft verantwortlich gemacht und geopfert wird, um die kollektiven Spannungen abzubauen. Darüber hinaus beruht die Bestimmung des Sündenbocks nicht auf einer objektiven Rationalität. Der Einzelne oder die Gruppe, die als Sündenbock ausgewählt wird, wird oft willkürlich bestimmt, ohne wirkliche Beweise für ihre Schuld. Diese Bezeichnung dient in erster Linie dazu, kollektive Gewalt zu kanalisieren, und nicht dazu, Gerechtigkeit zu schaffen. Diese Theorie hat wichtige Auswirkungen auf unser Verständnis von sozialen Phänomenen wie Stigmatisierung, Ausgrenzung und kollektiver Gewalt. Sie legt auch nahe, dass jeder Versuch, eine völlig gewaltfreie Gesellschaft zu schaffen, zum Scheitern verurteilt sein könnte, da Gewalt eine grundlegende Rolle bei der Regulierung sozialer Beziehungen spielt.
 
Selon Girard, le rite du bouc émissaire permet à la société de maintenir ou de restaurer sa cohésion. Dans les moments de crise, quand la tension et la violence augmentent, la désignation et le sacrifice d'un bouc émissaire fournissent une forme de résolution collective. La violence est canalisée sur une cible précise, évitant ainsi son étalement anarchique dans la société, ce qui pourrait menacer son unité et sa stabilité. Par le sacrifice du bouc émissaire, la société espère rétablir l'ordre et l'harmonie, réduire la tension et mettre fin au conflit. En fait, la société espère un retour à la normale, à un état antérieur à la crise. Le sacrifice du bouc émissaire est alors perçu comme un moyen d'apaiser les dieux, de purifier la communauté et d'effacer la faute qui a provoqué la crise. La violence est ainsi ritualisée et contrôlée, transformée en un acte bénéfique pour la communauté.
Nach Girard ermöglicht das Sündenbockritual der Gesellschaft, ihren Zusammenhalt zu wahren oder wiederherzustellen. In Krisenzeiten, wenn die Spannung und die Gewalt zunehmen, bietet die Bestimmung und Opferung eines Sündenbocks eine Form der kollektiven Lösung. Die Gewalt wird auf ein bestimmtes Ziel gelenkt und so verhindert, dass sie sich anarchisch in der Gesellschaft ausbreitet, was ihre Einheit und Stabilität gefährden könnte. Durch die Opferung des Sündenbocks hofft die Gesellschaft, die Ordnung und Harmonie wiederherzustellen, Spannungen abzubauen und den Konflikt zu beenden. Tatsächlich hofft die Gesellschaft auf eine Rückkehr zur Normalität, zu einem Zustand vor der Krise. Die Opferung des Sündenbocks wird dann als Mittel gesehen, um die Götter zu besänftigen, die Gemeinschaft zu reinigen und die Schuld, die die Krise ausgelöst hat, zu tilgen. Die Gewalt wird auf diese Weise ritualisiert und kontrolliert und in eine für die Gemeinschaft vorteilhafte Handlung umgewandelt.
 
= Staat und politische Gewalt =
Der Staat und die politische Gewalt stehen in einer komplexen Beziehung zueinander. Im Allgemeinen besitzt der Staat das Monopol auf legitime Gewalt in einer Gesellschaft, ein Begriff, der von dem Soziologen Max Weber eingeführt wurde. Das bedeutet, dass nur der Staat das Recht hat, physische Gewalt anzuwenden, um die Ordnung aufrechtzuerhalten, das Gesetz durchzusetzen und die Nation gegen Bedrohungen von außen zu verteidigen. Politische Gewalt geht jedoch über die legitime Anwendung von Gewalt durch den Staat hinaus. Sie umfasst auch Gewaltakte von nichtstaatlichen Akteuren wie Terroristen- oder Rebellengruppen, die ihre politischen Ziele durchsetzen wollen.
 
Politische Gewalt kann auch illegitime staatliche Gewalt umfassen, wie Unterdrückung, Folter, Verschwindenlassen oder außergerichtliche Hinrichtungen. Diese Handlungen werden in der Regel von autoritären Regimen begangen, um ihre Macht zu erhalten, können aber auch in Demokratien vorkommen, in der Regel in Krisensituationen. Darüber hinaus kann der Staat auch Zielscheibe politischer Gewalt sein, wie in Fällen von Staatsstreichen, Revolutionen oder Aufständen. In diesen Situationen versuchen Gruppen von Menschen, die amtierende Regierung mit Gewalt zu stürzen.
 
Schließlich ist es wichtig zu erwähnen, dass politische Gewalt nicht immer physisch ist. Sie kann auch strukturell sein, z. B. wenn bestimmte Personen oder Gruppen systematisch von politischer, wirtschaftlicher oder sozialer Macht ausgeschlossen werden. Ebenso kann symbolische Gewalt wie Propaganda oder Hassreden ebenfalls als eine Form politischer Gewalt angesehen werden.
 
== Politische Gewalt und extreme Gewalt ==
Es gibt verschiedene Konzepte, um das Thema Gewalt zu erforschen, insbesondere wenn es um Gewalt in einem politischen Kontext geht. Die vier wichtigsten Konzepte sind :
 
* Klassische politische Gewalt bezieht sich auf die Anwendung von Gewalt, um ein politisches Ziel zu erreichen. Dabei kann es sich um staatliche Gewalt wie Unterdrückung oder Krieg oder um nichtstaatliche Gewalt wie Terrorismus oder bewaffnete Rebellion handeln.
* Bei infrapolitischer Gewalt geht es um Gewaltakte, die von Natur aus politisch sind, aber nicht unbedingt als solche erkannt werden. Dazu können Formen struktureller Gewalt gehören, wie der systematische Ausschluss bestimmter Gruppen aus dem politischen, wirtschaftlichen oder sozialen Leben.
* Metapolitische Gewalt ist ein komplexerer Begriff, der sich auf Gewalt bezieht, die über den traditionellen politischen Bereich hinausgeht. Dabei kann es sich um Gewaltakte handeln, die durch Überzeugungen oder Ideologien motiviert sind, die über die traditionelle Politik hinausgehen, wie religiöser Fundamentalismus oder ideologischer Fanatismus.
* Extreme Gewalt schließlich bezieht sich auf Gewaltakte, die so grausam und verheerend sind, dass sie unser übliches Verständnis dessen, was Gewalt ist, übersteigen. Dazu können Handlungen wie Völkermord, Verbrechen gegen die Menschlichkeit oder die brutalsten Formen des Terrorismus gehören. Der Begriff "barbarisch" wird häufig verwendet, um diejenigen zu bezeichnen, die solche Taten begehen, und suggeriert, dass sie die Grenzen dessen überschritten haben, was als akzeptables oder zivilisiertes Verhalten angesehen wird.
 
Diese Konzepte schließen sich nicht gegenseitig aus und können sich in vielen Fällen überschneiden. Beispielsweise kann eine politisch motivierte Gewalttat auch eine Form metapolitischer Gewalt sein, wenn sie von einer extremistischen Ideologie angetrieben wird.
 
=== Klassisches Konzept der politischen Gewalt ===
Politische Gewalt als klassisches Konzept ist untrennbar mit den Begriffen Macht und Autorität verbunden. Sie kann entweder von einem Staat oder einer öffentlichen Macht eingesetzt werden, um ihre Macht auszuüben, zu erhalten oder auszuweiten, oder von Gruppen oder Einzelpersonen, die versuchen, diese Macht in Frage zu stellen. In diesem Zusammenhang kann Gewalt verschiedene Formen annehmen, die von direkter physischer Gewalt wie Krieg oder Unterdrückung bis hin zu struktureller oder systemischer Gewalt wie institutionalisierter Diskriminierung oder wirtschaftlicher Unterdrückung reichen. Die Frage nach der Legitimität politischer Gewalt ist komplex und kann je nach Kontext und Perspektive sehr unterschiedlich ausfallen. Beispielsweise kann eine Handlung, die von einigen als illegitime politische Gewalt angesehen wird (wie Terrorismus oder bewaffnete Rebellion), von anderen als legitimer Widerstand gegen Unterdrückung gesehen werden. Politische Gewalt ist also eine komplexe Form der Gewalt, die eine Vielzahl von Faktoren beinhaltet, darunter Macht, Autorität, Widerstand, Unterdrückung und Legitimität.


= État et violence politique =
Die folgenden beiden Argumente sind zwei gängige Rechtfertigungen für die Anwendung von Gewalt, die oft im Rahmen von Politik oder bewaffneten Konflikten artikuliert werden:
L'État et la violence politique entretiennent une relation complexe. En général, l'État détient le monopole de la violence légitime dans une société, une notion introduite par le sociologue Max Weber. Cela signifie que seul l'État a le droit d'utiliser la force physique pour maintenir l'ordre, appliquer la loi et défendre la nation contre les menaces extérieures. Cependant, la violence politique va au-delà de l'usage légitime de la force par l'État. Elle englobe également les actes de violence perpétrés par des acteurs non étatiques, comme les groupes terroristes ou rebelles, qui cherchent à atteindre leurs objectifs politiques.
# Gewalt als Prinzip defensiven Handelns: Dieses Argument besagt, dass die Anwendung von Gewalt gerechtfertigt werden kann, wenn sie dazu dient, ein Individuum, eine Gruppe oder einen Staat vor einer drohenden oder tatsächlichen Bedrohung zu schützen. Dieses Konzept findet sich im Prinzip der Selbstverteidigung wieder. Es kann auch für die Anwendung von Gewalt durch den Staat gelten, um die öffentliche Ordnung aufrechtzuerhalten, Straftaten zu verhindern oder die nationale Sicherheit zu schützen. In diesen Fällen ist die Schlüsselfrage oft, inwieweit die Gewaltanwendung in einem angemessenen Verhältnis zur Bedrohung steht und ob stattdessen andere, weniger gewalttätige Mittel hätten eingesetzt werden können.
# Gewalt im Dienste einer gerechten Sache: Dieses Argument rechtfertigt die Anwendung von Gewalt als Mittel zur Erreichung eines größeren oder edleren Ziels. Dazu kann der Kampf für soziale Gleichheit, nationale Befreiung oder die Verteidigung bestimmter Werte oder Überzeugungen gehören. In solchen Fällen wird Gewalt oft als notwendiges Übel angesehen, das durch die Schwere der zu bekämpfenden Ungerechtigkeit oder die Bedeutung des zu erreichenden Ziels gerechtfertigt wird. Dieser Ansatz kann zu Situationen führen, in denen die Mittel (Gewalt) durch den Zweck (die gerechte Sache) gerechtfertigt werden.


La violence politique peut également comprendre la violence étatique illégitime, comme la répression, la torture, les disparitions forcées ou les exécutions extrajudiciaires. Ces actes sont généralement commis par des régimes autoritaires pour maintenir leur pouvoir, mais peuvent également se produire dans des démocraties, généralement lors de situations de crise. De plus, l'État peut également être le cible de la violence politique, comme dans les cas de coups d'État, de révolutions ou d'insurrections. Dans ces situations, des groupes d'individus tentent de renverser le gouvernement en place par la force.
Politische Gewalt zur Verteidigung der Rechtsstaatlichkeit ist ein komplexes Thema, das viele Debatten auslöst. Die Anwendung von Gewalt durch den Staat, z. B. durch die Polizei oder das Militär, wird in der Regel durch die Notwendigkeit gerechtfertigt, die öffentliche Ordnung und Sicherheit aufrechtzuerhalten. Diese Gewalt muss jedoch immer verhältnismäßig und im Einklang mit den Grundsätzen der Rechtsstaatlichkeit eingesetzt werden. Eine der größten Herausforderungen für staatliche Akteure besteht darin, das richtige Gleichgewicht zwischen der Anwendung von Gewalt zur Aufrechterhaltung der Ordnung und der Achtung der Grundrechte und -freiheiten der Bürger zu finden. Ein übermäßiger Einsatz von Gewalt kann nicht nur diese Rechte verletzen, sondern auch zu mehr Unzufriedenheit und Widerstand in der Bevölkerung führen. Darüber hinaus kann staatliche Gewalt auch einen Kreislauf der Gewalt erzeugen: Gewalttaten des Staates können Vergeltungsmaßnahmen oder gewalttätige Widerstandshandlungen derjenigen, die sich unterdrückt fühlen, nach sich ziehen, was wiederum zu einer Eskalation der Gewalt führen kann. Auch wenn Gewalt also kurzfristig als wirksames Mittel zur Aufrechterhaltung der Ordnung erscheinen mag, kann sie sich langfristig auch als kontraproduktiv und destabilisierend erweisen. Daher ist es von entscheidender Bedeutung, dass öffentliche Akteure immer versuchen, gewaltfreie Mittel zur Lösung von Konflikten und Spannungen einzusetzen, wann immer dies möglich ist.  


Enfin, il est important de mentionner que la violence politique n'est pas toujours physique. Elle peut également être structurelle, comme lorsque certaines personnes ou groupes sont systématiquement exclus du pouvoir politique, économique ou social. De même, la violence symbolique, telle que la propagande ou le discours de haine, peut également être considérée comme une forme de violence politique.
Dabei geht es um die symbolische Frage und darum, wie weit man gehen kann. Die Auswirkungen von "Bavour" - einer übermäßigen, illegitimen oder grausamen Aktion, die in der Regel von den Ordnungskräften durchgeführt wird -, die nicht nur für die direkt betroffene Person, sondern auch auf symbolischer und soziopolitischer Ebene schwerwiegende Folgen nach sich ziehen kann.


== Violence politique et violence extrême ==
Der Begriff der "Schlammschlacht" unterstreicht die Grenze zwischen der gerechtfertigten Anwendung von Gewalt durch den Staat bei der Ausübung seiner Funktionen und dem, was als Überschreitung dieser Legitimität wahrgenommen wird. Die Folgen einer solchen Übertretung können tiefgreifend und vielfältig sein:
Il existe divers concepts pour explorer la question de la violence, notamment en ce qui concerne la violence dans un contexte politique. Les quatre principaux concepts sont :


* La '''violence politique classique''' se réfère à l'utilisation de la force pour atteindre un objectif politique. Il peut s'agir de violence étatique, comme la répression ou la guerre, ou de violence non étatique, comme le terrorisme ou la rébellion armée.
# Auf individueller Ebene können die Opfer von Pannen schwere physische und psychische Schäden erleiden, und in den extremsten Fällen können solche Vorfälle zum Tod führen.
* La '''violence infrapolitique''' concerne les actes de violence qui sont politiques par nature, mais qui ne sont pas nécessairement reconnus comme tels. Cela peut inclure des formes de violence structurelle, comme l'exclusion systématique de certains groupes de la vie politique, économique ou sociale.
# Auf der symbolischen Ebene kann ein Fehlverhalten das Vertrauen der Öffentlichkeit in die staatlichen Institutionen und ihre Wahrnehmung ihrer Legitimität untergraben. Dies kann Gefühle des Misstrauens und der Angst, aber auch des Zorns und der Revolte hervorrufen, was potenziell zu Protestbewegungen oder zivilen Unruhen führen kann.
* La '''violence métapolitique''' est une notion plus complexe qui se réfère à la violence qui dépasse le domaine politique traditionnel. Il peut s'agir d'actes de violence qui sont motivés par des croyances ou des idéologies qui transcendent la politique traditionnelle, comme le fondamentalisme religieux ou le fanatisme idéologique.
# Auf soziopolitischer Ebene können Fehltritte intensive öffentliche Debatten über Regierungsführung, Menschenrechte, Rechtsstaatlichkeit und die Verantwortung von Institutionen und Einzelpersonen auslösen. Dies kann auch Forderungen nach strukturellen Reformen nach sich ziehen.
* La '''violence extrême''', enfin, fait référence à des actes de violence qui sont si atroces et dévastateurs qu'ils dépassent notre compréhension habituelle de ce que constitue la violence. Cela peut inclure des actes tels que le génocide, les crimes contre l'humanité ou les formes les plus brutales de terrorisme. Le terme "barbare" est souvent utilisé pour désigner ceux qui commettent de tels actes, suggérant qu'ils ont transgressé les limites de ce qui est considéré comme un comportement acceptable ou civilisé.


Ces concepts ne sont pas mutuellement exclusifs et peuvent se chevaucher dans de nombreux cas. Par exemple, un acte de violence politique peut aussi être une forme de violence métapolitique s'il est motivé par une idéologie extrémiste.
Folglich handelt es sich bei "Fehltritten" keineswegs um isolierte Vorfälle: Sie sind tief in das soziopolitische Gefüge eingebettet und können wichtige Auswirkungen auf die Stabilität und Legitimität des Staates haben.


=== Concept classique de violence politique ===
Die Anwendung von Gewalt durch die politische Macht bedarf einer Rechtfertigung, die häufig durch einen öffentlichen Diskurs formuliert wird. Diese Rationalisierung ist entscheidend, um die Legitimität des Staates in den Augen der Bevölkerung aufrechtzuerhalten. Sie basiert in der Regel auf den Grundsätzen der Legalität, der Notwendigkeit und der Verhältnismäßigkeit.
La violence politique en tant que concept classique est intrinsèquement liée à la notion de pouvoir et d'autorité. Elle peut être employée soit par un État ou une puissance publique dans le but d'exercer, de maintenir ou d'étendre leur pouvoir, soit par des groupes ou des individus cherchant à contester ce pouvoir. Dans ce contexte, la violence peut prendre plusieurs formes, allant de la violence physique directe, telle que la guerre ou la répression, à la violence structurelle ou systémique, telle que la discrimination institutionnalisée ou l'oppression économique. La question de la légitimité de la violence politique est complexe et peut varier considérablement en fonction du contexte et de la perspective. Par exemple, une action qui peut être considérée comme une violence politique illégitime par certains (comme le terrorisme ou la rébellion armée) peut être vue par d'autres comme une résistance légitime à l'oppression. La violence politique est donc une forme complexe de violence qui implique une multitude de facteurs, y compris le pouvoir, l'autorité, la résistance, l'oppression et la légitimité.
Les deux arguments suivants sont deux justifications courantes de l'utilisation de la violence, souvent articulées dans le cadre de la politique ou des conflits armés :


# La violence comme principe d'action défensive : Cet argument soutient que l'usage de la violence est justifiable s'il sert à protéger un individu, un groupe ou un État contre une menace imminente ou réelle. On peut retrouver cette notion dans le principe de légitime défense. Cela peut également s'appliquer à l'usage de la force par l'État pour maintenir l'ordre public, prévenir la criminalité ou protéger la sécurité nationale. Dans ce cas, la question clé est souvent de déterminer jusqu'à quel point l'utilisation de la violence est proportionnée à la menace, et si d'autres moyens moins violents auraient pu être utilisés à la place.
# Legalität: Die gewalttätige Handlung muss mit dem geltenden Recht übereinstimmen. Dies ist das Grundprinzip, um die Anwendung staatlicher Gewalt zu rechtfertigen. Es ist jedoch zu beachten, dass Legalität allein nicht immer ausreicht, um Legitimität zu gewährleisten, insbesondere wenn die betreffenden Gesetze als ungerecht oder missbräuchlich empfunden werden.
# La violence au service d'une cause juste: Cet argument justifie l'utilisation de la violence en tant que moyen d'atteindre un objectif plus large ou plus noble. Cela peut inclure la lutte pour l'égalité sociale, la libération nationale, ou la défense de certaines valeurs ou croyances. Dans ce cas, la violence est souvent perçue comme un mal nécessaire, justifiée par la gravité de l'injustice à combattre ou l'importance de l'objectif à atteindre. Cette approche peut mener à des situations où les moyens (la violence) sont justifiés par la fin (la cause juste).
# Notwendigkeit: Die Anwendung von Gewalt muss als notwendig dargestellt werden, um ein bestimmtes Ziel zu erreichen, das in der Regel mit der Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung, der nationalen Sicherheit oder dem allgemeinen Wohlergehen der Bevölkerung zusammenhängt. Das Konzept der Notwendigkeit wird häufig in Krisensituationen oder bei einer unmittelbaren Bedrohung herangezogen.
# Verhältnismäßigkeit: Die angewandte Gewalt muss in einem angemessenen Verhältnis zur Bedrohung oder zur Straftat stehen. Mit diesem Grundsatz soll eine übermäßige und willkürliche Unterdrückung vermieden werden.


La violence politique dans le but de défendre l'état de droit est une question complexe qui suscite de nombreux débats. L'utilisation de la force par l'État, par exemple à travers la police ou l'armée, est généralement justifiée par la nécessité de maintenir l'ordre public et la sécurité. Cependant, cette force doit toujours être utilisée de manière proportionnée et conforme aux principes de l'état de droit. L'un des défis majeurs auxquels sont confrontés les acteurs publics est de trouver le juste équilibre entre l'utilisation de la force pour maintenir l'ordre et le respect des libertés et droits fondamentaux des citoyens. Une utilisation excessive de la force peut non seulement violer ces droits, mais aussi provoquer davantage de mécontentement et de résistance de la part de la population. Par ailleurs, la violence de l'État peut également générer un cycle de violence : des actes de violence commis par l'État peuvent entraîner des représailles ou des actes de résistance violents de la part de ceux qui se sentent oppressés, ce qui peut à son tour conduire à une escalade de la violence. Ainsi, même si la violence peut sembler être un outil efficace pour maintenir l'ordre à court terme, elle peut aussi s'avérer contre-productive et déstabilisante à long terme. C'est pourquoi il est crucial que les acteurs publics cherchent toujours à utiliser des moyens non violents pour résoudre les conflits et les tensions chaque fois que cela est possible.
Zusätzlich zu diesen Grundsätzen muss der Staat auch Transparenz und Rechenschaftspflicht in Bezug auf die Anwendung von Gewalt zeigen. Dies beinhaltet eine klare Kommunikation über die Gründe für den Einsatz von Gewalt sowie die Einrichtung von Kontroll- und Rechenschaftsmechanismen, um Missbrauch zu verhindern. Abgesehen davon ist es wichtig, daran zu erinnern, dass selbst bei einer gut aufgebauten Rationalisierung die Anwendung von Gewalt durch den Staat immer noch zu Anfechtungen und Debatten führen kann, insbesondere wenn sie als unverhältnismäßig, ungerecht oder diskriminierend empfunden wird.
La question symbolique et de savoir jusqu’où il est possible d’aller. L'impact de la "bavure" - une action excessive, illégitime ou cruelle, généralement menée par les forces de l'ordre - qui peut entraîner de graves conséquences non seulement pour la personne directement concernée, mais aussi sur le plan symbolique et sociopolitique.  


La notion de "bavure" souligne la frontière entre l'usage justifié de la force par l'État dans l'exercice de ses fonctions et ce qui est perçu comme une transgression de cette légitimité. Les conséquences d'une telle transgression peuvent être profondes et multiples :
In einigen Fällen kann Gewalt als im Dienste einer gerechten Sache stehend betrachtet werden, insbesondere wenn sie zum Widerstand gegen Unterdrückung, zur Verteidigung von Menschenrechten oder zum Schutz der Schwächsten eingesetzt wird. Dies wird oft als die Theorie des "gerechten Krieges" oder der "gerechtfertigten Gewalt" bezeichnet. Dieser Ansatz beruht auf der Vorstellung, dass Gewalt moralisch akzeptabel sein kann, wenn sie ein höheres Ziel verfolgt, wie soziale Gerechtigkeit, Freiheit oder Frieden. Beispielsweise sind viele der Ansicht, dass der Einsatz von Gewalt durch Widerstandsbewegungen im Zweiten Weltkrieg angesichts der Unterdrückung durch die Nazis gerechtfertigt war. Allerdings ist auch diese Perspektive umstritten. Einerseits besteht die Gefahr, dass das Konzept der "gerechtfertigten Gewalt" zur Legitimierung missbräuchlicher oder unverhältnismäßiger Gewaltakte verwendet wird. Andererseits argumentieren einige Philosophen und politische Denker, dass Gewalt, selbst wenn sie im Dienste einer gerechten Sache steht, grundsätzlich unmoralisch und zerstörerisch bleibt.


# Sur le plan individuel, les victimes de bavures peuvent subir des préjudices physiques et psychologiques graves, et dans les cas les plus extrêmes, ces incidents peuvent entraîner la mort.
Das "Recht auf Einmischung" ist ein Begriff, der in den 1980er Jahren aufkam und sich auf die Vorstellung bezieht, dass die internationale Gemeinschaft das Recht - oder sogar die Pflicht - hat, sich in die inneren Angelegenheiten eines Staates einzumischen, um die Menschenrechte zu schützen und humanitäre Katastrophen zu verhindern. Dies stellt eine Abweichung vom traditionellen Grundsatz der Nichteinmischung dar, der die Souveränität eines Staates als absolute Norm des Völkerrechts festlegt. Diese Entwicklung ist vor allem auf ein wachsendes Bewusstsein für das menschliche Leid zurückzuführen, das durch interne Konflikte und unterdrückerische Regime verursacht wird. Wie der Begriff der "gerechten Gewalt" ist jedoch auch das Recht auf Einmischung ein umstrittener Begriff. Einige argumentieren, dass es als Vorwand für militärische Interventionen genutzt werden kann, die eher durch geopolitische Interessen als durch humanitäre Erwägungen motiviert sind. Andere argumentieren, dass internationale Interventionen manchmal die Konflikte, die sie zu lösen versuchen, verschärfen können. Trotz dieser Debatten hat das Recht auf Einmischung den Umgang der internationalen Gemeinschaft mit humanitären Krisen beeinflusst und zur Schaffung des Konzepts der "Schutzverantwortung" beigetragen, das 2005 von den Vereinten Nationen verabschiedet wurde und besagt, dass, wenn ein Staat seine Bevölkerung nicht vor Massengräueltaten schützen kann oder will, es Aufgabe der internationalen Gemeinschaft ist, dies zu tun.
# Sur le plan symbolique, une bavure peut éroder la confiance du public envers les institutions de l'État et sa perception de leur légitimité. Cela peut engendrer des sentiments de méfiance et de peur, mais aussi de colère et de révolte, potentiellement menant à des mouvements de protestation ou des troubles civils.
# Sur le plan sociopolitique, les bavures peuvent susciter des débats publics intenses sur la gouvernance, les droits de l'homme, l'État de droit, et la responsabilité des institutions et des individus. Cela peut aussi engendrer des appels à des réformes structurelles.


Par conséquent, les "bavures" sont loin d'être des incidents isolés : elles sont profondément imbriquées dans le tissu sociopolitique et peuvent avoir des implications importantes pour la stabilité et la légitimité de l'État.
Das Recht auf humanitäre Einmischung stellt eine bedeutende Veränderung in der Philosophie des Völkerrechts dar. Traditionell beruht das Völkerrecht auf der Achtung der Souveränität der Staaten, was bedeutet, dass jeder Staat das Recht hat, seine eigenen inneren Angelegenheiten ohne Einmischung von außen zu kontrollieren. Das Recht auf humanitäre Einmischung stellt diese Vorstellung jedoch in Frage und besagt, dass die internationale Gemeinschaft das Recht und sogar die Pflicht hat, sich in die inneren Angelegenheiten eines Staates einzumischen, wenn die Menschenrechte schwerwiegend verletzt werden, wie bei Völkermord, Kriegsverbrechen oder Verbrechen gegen die Menschlichkeit. Es handelt sich also um einen umstrittenen Begriff. Auf der einen Seite wird er für seine Fähigkeit gelobt, den Einzelnen vor massiven Menschenrechtsverletzungen zu schützen. Auf der anderen Seite wird er für sein Potenzial kritisiert, als Vorwand für militärische Interventionen genutzt zu werden, die eher von geopolitischen Interessen als von echten humanitären Anliegen geleitet werden. Darüber hinaus besteht die Befürchtung, dass humanitäre Einmischung die Konflikte, die sie zu lösen versucht, verschärfen könnte. Schließlich stellt die Anwendung des Rechts auf humanitäre Einmischung eine praktische Herausforderung dar. Wer entscheidet, wann eine Intervention notwendig ist? Wie kann sichergestellt werden, dass die Intervention ethisch korrekt und effektiv durchgeführt wird? Diese Fragen werden weiterhin von Juristen, Politologen und internationalen Akteuren diskutiert.


L'usage de la violence par le pouvoir politique nécessite une justification, souvent formulée à travers un discours public. Cette rationalisation est essentielle pour maintenir la légitimité de l'État aux yeux de la population. Elle est généralement basée sur des principes de légalité, de nécessité et de proportionnalité.
=== Das Konzept der infrapolitischen Gewalt ===
Infrapolitische Gewalt bezieht sich in der Regel auf Gewalt, die außerhalb der traditionellen staatlichen Machtstrukturen ausgeübt wird. Sie ist häufig mit nichtstaatlichen Akteuren wie bewaffneten Gruppen, kriminellen Organisationen oder privaten Milizen verbunden, die ihre eigene Form von Macht und Kontrolle ausüben, manchmal innerhalb der Grenzen eines Nationalstaats, aber außerhalb der direkten Kontrolle des Nationalstaats. Diese Form der Gewalt kann sich auf unterschiedliche Weise manifestieren und reicht von organisierter Kriminalität und Drogenhandel bis hin zu politischer und ethnischer Gewalt. Sie ist häufig mit Situationen verbunden, in denen der Staat schwach ist oder versagt und die staatliche Macht nicht ausreicht, um die Ordnung aufrechtzuerhalten und die Sicherheit zu gewährleisten. Die infrapolitische Gewalt ist ein komplexes und facettenreiches Phänomen, das zahlreiche Herausforderungen in Bezug auf Sicherheit, Staatsführung und Menschenrechte mit sich bringt. Ihre Berücksichtigung ist für das Verständnis der zeitgenössischen Dynamiken von Gewalt und Macht von entscheidender Bedeutung. In den 1980er Jahren und danach, im Zuge der Globalisierung und des wirtschaftlichen und politischen Wandels, kam es in vielen Kontexten zu einer Zunahme infrapolitischer Gewalt, während nichtstaatliche Akteure immer mehr Einfluss erlangten. Dieser Trend hat neue Fragen darüber aufgeworfen, wie wir Gewalt, Macht und die Rolle des Staates verstehen.


# Légalité : L'action violente doit être conforme à la loi en vigueur. Il s'agit du principe de base pour justifier l'usage de la violence par l'État. Toutefois, il convient de noter que la légalité seule n'est pas toujours suffisante pour assurer la légitimité, en particulier si les lois en question sont perçues comme injustes ou abusives.
Infrapolitische Gewalt kann die Grenzen zwischen dem, was als politisch und dem, was als kriminell angesehen wird, verwischen. In vielen Fällen können sich die Akteure, die diese Gewalt ausüben, zwischen Legalität und Illegalität bewegen, wobei sie manchmal politische Mechanismen nutzen, um ihre Macht zu stärken, während sie gleichzeitig illegalen Aktivitäten nachgehen. Diese Akteure können beispielsweise an Wahlen oder formellen politischen Prozessen teilnehmen, während sie Gewalt anwenden, um ihre Macht zu festigen. Sie können sich auch an legalen wirtschaftlichen Aktivitäten beteiligen und gleichzeitig von illegalen Märkten profitieren. Darüber hinaus können sie Gewalt- und Einschüchterungstaktiken anwenden, um die lokale Bevölkerung zu kontrollieren, während sie vorgeben, eine Form der "Regierungsführung" oder des Schutzes zu bieten. Diese Komplexität macht es oft schwierig, zwischen politischer Gewalt und organisierter Kriminalität zu unterscheiden. Sie kann es auch Staaten und internationalen Institutionen erschweren, wirksam auf diese Formen der Gewalt zu reagieren, da die traditionellen Ansätze zur Aufrechterhaltung der Ordnung oder zur Konfliktlösung möglicherweise nicht ausreichend auf diese Herausforderungen zugeschnitten sind.
# Nécessité : L'usage de la violence doit être présenté comme nécessaire pour atteindre un certain objectif, généralement lié à la préservation de l'ordre public, de la sécurité nationale, ou du bien-être général de la population. Le concept de nécessité est souvent invoqué dans les situations de crise ou de menace imminente.
# Proportionnalité : La violence utilisée doit être proportionnelle à la menace ou à l'infraction. Ce principe vise à éviter une répression excessive et arbitraire.


En plus de ces principes, l'État doit également faire preuve de transparence et d'accountabilité en matière d'usage de la violence. Cela implique une communication claire sur les raisons de l'usage de la violence, ainsi qu'une mise en place de mécanismes de contrôle et de responsabilisation pour prévenir les abus. Cela étant dit, il est important de rappeler que même avec une rationalisation bien construite, l'usage de la violence par l'État peut toujours susciter des contestations et des débats, en particulier si elle est perçue comme étant disproportionnée, injuste, ou discriminatoire.
In einigen Regionen, in denen der Nationalstaat schwach oder nicht vorhanden ist, können verschiedene Gruppen Formen infrapolitischer Gewalt anwenden, um Ressourcen zu kontrollieren und ihre eigene Autorität zu etablieren. Diese Gruppen können verschiedene Aktivitäten ausüben, die von der Kontrolle des Drogenhandels oder anderer illegaler Märkte bis hin zur Bereitstellung sozialer Dienste in vom Staat vernachlässigten Gebieten reichen. Manchmal können diese Gruppen sogar parallele Formen der Regierungsführung schaffen, die Funktionen erfüllen, die normalerweise vom Staat übernommen werden, wie etwa die Durchsetzung von Gesetzen und die Schlichtung von Streitigkeiten. Diese Formen der Regierungsführung können auf einer Kombination aus Gewalt, Korruption, Einschüchterung, wirtschaftlicher Kontrolle und manchmal sozialer Legitimität beruhen. Obwohl diese Gruppen in den Regionen, in denen sie tätig sind, manchmal eine gewisse Stabilität oder Dienstleistungen bieten können, tragen sie häufig zu langfristiger Instabilität bei, indem sie den Nationalstaat untergraben und Zyklen von Gewalt und Kriminalität aufrechterhalten. Darüber hinaus können sie die lokale Bevölkerung ausbeuten und unterdrücken und so für viele Menschen schwierige Lebensbedingungen schaffen.


Dans certains cas, la violence peut être considérée comme étant au service d'une cause juste, en particulier quand elle est utilisée pour résister à l'oppression, défendre les droits de l'homme, ou protéger les plus vulnérables. C'est ce que l'on appelle souvent la théorie de la "guerre juste" ou de la "violence justifiée". Cette approche se fonde sur l'idée que la violence peut être moralement acceptable si elle vise à atteindre un objectif plus important, comme la justice sociale, la liberté, ou la paix. Par exemple, beaucoup considèrent que l'utilisation de la violence par les mouvements de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale était justifiée face à l'oppression nazie. Cependant, cette perspective est aussi sujette à controverse. D'une part, il y a le risque que le concept de "violence justifiée" soit utilisé pour légitimer des actes de violence abusifs ou disproportionnés. D'autre part, certains philosophes et penseurs politiques soutiennent que la violence, même au service d'une cause juste, reste fondamentalement immorale et destructrice.
=== Konzept der metapolitischen Gewalt ===
Das Konzept der metapolitischen Gewalt bezeichnet Gewalt, die die traditionellen Grenzen des Politischen überschreitet, die nicht mehr ausschließlich (oder hauptsächlich) mit dem Nationalstaat verbunden ist, sondern in globale, transnationale und transkulturelle Dynamiken eingebettet ist. Diese Formen der Gewalt können unterschiedliche Ursachen haben, die von radikalen religiösen oder politischen Ideologien über Reaktionen auf die Globalisierung bis hin zu dem Wunsch reichen, eine neue Form der sozialen oder politischen Ordnung zu etablieren. Häufig handelt es sich um extreme Gewalttaten, die im Namen eines umfassenderen Anliegens begangen werden, wie etwa der Verteidigung der religiösen oder kulturellen Identität, der Bekämpfung wahrgenommener Ungerechtigkeit oder der Förderung einer bestimmten Vision von sozialer oder politischer Gerechtigkeit. Internationale Terrorgruppen könnten beispielsweise als metapolitische Gewaltakteure betrachtet werden. Dies stellt große Herausforderungen für die Staatsführung und die Sicherheit dar, da sich diese Formen der Gewalt häufig der Kontrolle der Nationalstaaten entziehen und eine international koordinierte Reaktion erfordern.


Le "droit d'ingérence" est une notion qui a émergé dans les années 1980 et qui fait référence à l'idée que la communauté internationale a le droit - voire le devoir - d'intervenir dans les affaires internes d'un État pour protéger les droits de l'homme et prévenir les catastrophes humanitaires. Cela constitue une dérogation au principe traditionnel de non-ingérence, qui fait de la souveraineté de l'État une norme absolue du droit international. Cette évolution est principalement due à une prise de conscience croissante des souffrances humaines causées par les conflits internes et les régimes oppressifs. Cependant, comme la notion de "violence juste", le droit d'ingérence est aussi une notion controversée. Certains affirment qu'il peut être utilisé comme prétexte pour des interventions militaires motivées par des intérêts géopolitiques plutôt que par des considérations humanitaires. D'autres soutiennent que l'intervention internationale peut parfois aggraver les conflits qu'elle cherche à résoudre. Malgré ces débats, le droit d'ingérence a influencé la manière dont la communauté internationale aborde les crises humanitaires et a contribué à la création de la notion de "responsabilité de protéger", adoptée par les Nations Unies en 2005, qui stipule que si un État ne peut pas ou ne veut pas protéger sa population contre des atrocités de masse, il revient à la communauté internationale de le faire.
Als mögliche Quellen metapolitischer Gewalt wurden mehrere Faktoren identifiziert.


Le droit d'ingérence humanitaire représente un changement significatif dans la philosophie du droit international. Traditionnellement, le droit international est fondé sur le respect de la souveraineté des États, ce qui signifie que chaque État a le droit de contrôler ses propres affaires intérieures sans ingérence extérieure. Cependant, le droit d'ingérence humanitaire remet en question cette idée, affirmant que la communauté internationale a le droit et même le devoir d'intervenir dans les affaires intérieures d'un État lorsque les droits de l'homme sont gravement violés, comme dans les cas de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. C'est donc une notion controversée. D'un côté, elle est louée pour sa capacité à protéger les individus des violations massives des droits de l'homme. De l'autre, elle est critiquée pour son potentiel à être utilisée comme prétexte pour des interventions militaires motivées par des intérêts géopolitiques plutôt que par de véritables préoccupations humanitaires. De plus, il existe une crainte que l'ingérence humanitaire puisse aggraver les conflits qu'elle cherche à résoudre. Enfin, l'application du droit d'ingérence humanitaire pose des défis pratiques. Qui décide quand une intervention est nécessaire? Comment s'assurer que l'intervention est menée de manière éthique et efficace? Ces questions continuent d'être débattues par les juristes, les politologues et les acteurs internationaux.
# Kritik an der Übermoderne der fortgeschrittenen Gesellschaften: Dazu können Reaktionen auf die Geschwindigkeit des technologischen Wandels, die durch die Globalisierung verursachte Entfremdung und Desillusionierung und die Auflösung traditioneller sozialer Bindungen gehören. Metapolitische Gewalt kann für bestimmte Gruppen ein Mittel sein, um sich gegen die ihrer Meinung nach negativen Aspekte der Moderne zu wehren und ihre eigene kulturelle, soziale oder religiöse Identität zu behaupten.
# Kritik an der politischen Säkularisierung und dem Verlust der Verbindung zum Spirituellen: Die Säkularisierung und die Erosion des religiösen Glaubens in vielen modernen Gesellschaften können von manchen als Bedrohung ihrer Identität und ihrer Werte wahrgenommen werden. In diesem Zusammenhang kann metapolitische Gewalt als Mittel eingesetzt werden, um die Bedeutung der Religion und des Spirituellen im öffentlichen und persönlichen Leben zu verteidigen und zu bekräftigen.
# Gesamtheit der durch die Moderne entstandenen Frustrationen: Dazu können Gefühle der wirtschaftlichen Unsicherheit, der sozialen Ungerechtigkeit, der politischen Ausgrenzung oder der kulturellen Marginalisierung gehören. Diese Frustrationen können durch die Wahrnehmung verstärkt werden, dass die Vorteile der Moderne ungleich verteilt sind, was zu Formen metapolitischer Gewalt führen kann, die darauf abzielen, auf diese Ungleichheiten aufmerksam zu machen und sie zu bekämpfen.


=== Le concept de violence infrapolitique ===
Diese Faktoren sind oft miteinander verbunden und können sich gegenseitig verstärken, wodurch ein fruchtbarer Boden für Formen der Gewalt entsteht, die über die traditionellen Grenzen des Nationalstaats und des Politischen hinausgehen.
La violence infrapolitique se réfère généralement à la violence qui est exercée en dehors des structures traditionnelles du pouvoir étatique. Elle est souvent liée à des acteurs non étatiques, tels que des groupes armés, des organisations criminelles ou des milices privées, qui exercent leur propre forme de pouvoir et de contrôle, parfois à l'intérieur des frontières d'un État-nation, mais en dehors du contrôle direct de ce dernier. Cette forme de violence peut se manifester de différentes façons, allant du crime organisé et du trafic de drogues à la violence politique et ethnique. Elle est souvent liée à des situations de faiblesse ou de défaillance de l'État, où le pouvoir étatique est insuffisant pour maintenir l'ordre et garantir la sécurité. La violence infrapolitique est un phénomène complexe et multiforme qui pose de nombreux défis en termes de sécurité, de gouvernance et de droits de l'homme. Sa prise en compte est essentielle pour comprendre les dynamiques contemporaines de la violence et du pouvoir. Dans les années 1980 et au-delà, avec la mondialisation et les changements économiques et politiques, on a vu une augmentation de la violence infrapolitique dans de nombreux contextes, alors que des acteurs non étatiques ont acquis une influence croissante. Cette tendance a soulevé de nouvelles questions sur la façon dont nous comprenons la violence, le pouvoir et le rôle de l'État.


La violence infrapolitique peut brouiller les frontières entre ce qui est considéré comme politique et ce qui est considéré comme criminel. Dans de nombreux cas, les acteurs qui exercent cette violence peuvent naviguer entre la légalité et l'illégalité, utilisant parfois des mécanismes politiques pour renforcer leur pouvoir tout en se livrant à des activités illégales. Ces acteurs peuvent, par exemple, participer à des élections ou à des processus politiques formels tout en utilisant la violence pour consolider leur pouvoir. Ils peuvent également s'engager dans des activités économiques légales tout en profitant de marchés illicites. De plus, ils peuvent utiliser des tactiques de violence et d'intimidation pour contrôler les populations locales, tout en prétendant offrir une forme de "gouvernance" ou de protection. Cette complexité rend souvent difficile la distinction entre la violence politique et la criminalité organisée. Cela peut également rendre plus difficile pour les États et les institutions internationales de répondre efficacement à ces formes de violence, car les approches traditionnelles de maintien de l'ordre ou de résolution de conflits peuvent ne pas être suffisamment adaptées à ces défis.
=== Extreme Gewalt vs. Barbarei ===
Extreme Gewalt ist eine Form von Gewalt, die sich jeglicher Kontrolle, sozialer Normen, Gesetze oder allgemein akzeptierter moralischer Grundsätze entzieht. Sie wird häufig als "sinnlos" wahrgenommen, d. h. sie wird ohne ersichtlichen Grund und ohne vorherige Provokation verübt und geht weit über das hinaus, was zur Erreichung eines bestimmten Ziels notwendig wäre. Es ist eine Gewalt, die jenseits jeder rationalen Rechtfertigung oder Erklärung zu liegen scheint. Barbarei" ist ein Begriff, der häufig verwendet wird, um solche Formen extremer Gewalt zu beschreiben. Es ist ein Begriff mit einer starken negativen Konnotation und wird häufig verwendet, um Gewalthandlungen zu beschreiben, die als außergewöhnlich grausam, brutal oder unmenschlich wahrgenommen werden. Er wird häufig verwendet, um Gewalttaten zu beschreiben, die unter eklatanter Verletzung allgemein anerkannter sozialer, moralischer oder rechtlicher Normen begangen werden. Die Begriffe "extreme Gewalt" und "Barbarei" sind häufig mit großen Emotionen behaftet und können polemisch oder parteiisch verwendet werden. Es ist auch wichtig zu beachten, dass die Wahrnehmung dessen, was "extreme Gewalt" oder "Barbarei" ist, je nach kulturellem, historischem oder individuellem Kontext unterschiedlich sein kann.


Dans certaines régions où l'État-nation est faible ou absent, divers groupes peuvent se livrer à des formes de violence infrapolitique pour contrôler les ressources et établir leur propre autorité. Ces groupes peuvent se livrer à diverses activités, allant du contrôle du trafic de drogues ou d'autres marchés illégaux à la fourniture de services sociaux dans les zones négligées par l'État. Parfois, ces groupes peuvent même créer des formes de gouvernance parallèles, remplissant des fonctions normalement assumées par l'État, comme l'application de la loi et l'arbitrage des litiges. Ces formes de gouvernance peuvent être basées sur une combinaison de force, de corruption, d'intimidation, de contrôle économique et parfois de légitimité sociale. Bien que ces groupes puissent parfois offrir une certaine stabilité ou des services dans les régions où ils opèrent, ils contribuent souvent à l'instabilité à long terme en sapant l'État-nation et en perpétuant des cycles de violence et de criminalité. De plus, ils peuvent exploiter et opprimer les populations locales, créant des conditions de vie difficiles pour de nombreuses personnes.
Extreme Gewalt und Barbarei sind häufig in bewaffneten Konflikten und Kriegen offensichtlich. Sie können verschiedene Formen annehmen, darunter sexuelle Gewalt, Völkermord oder ethnische Säuberung und Massaker an Zivilisten. Sexuelle Gewalt, einschließlich Vergewaltigung, wird häufig als Kriegswaffe eingesetzt, um die feindliche Bevölkerung zu erniedrigen, in Angst und Schrecken zu versetzen und zu beherrschen. Sie haben verheerende Folgen für die Opfer und die Gesellschaft als Ganzes und führen zu einer dauerhaften Stigmatisierung und einem tiefen Trauma. Eine weitere Form extremer Gewalt sind ethnische Säuberungen oder Kriege zur ethnischen Säuberung. Sie zeichnen sich durch Handlungen aus, die mit dem Ziel begangen werden, eine bestimmte ethnische, religiöse oder rassische Gruppe aus einem geografischen Gebiet vollständig zu eliminieren. Diese Handlungen können Mord, Zwangsumsiedlung, Zerstörung von Eigentum und andere Formen physischer Gewalt umfassen. Diese Formen extremer Gewalt sind nicht nur eklatante Menschenrechtsverletzungen, sondern stellen nach dem Völkerrecht auch Kriegsverbrechen und/oder Verbrechen gegen die Menschlichkeit dar. Diese Verhaltensweisen werden von der internationalen Gemeinschaft verurteilt und können von internationalen Gerichten, wie dem Internationalen Strafgerichtshof, verfolgt werden.


=== Concept de violence métapolitique ===
Es bedeutet die Störung der klassischen Formen der Gewalt. Diese Gewalt wird als extrem bezeichnet, weil sie als Gewalt jenseits der Gewalt bezeichnet wird, es ist eine Gewalt, die keine Rituale mehr hätte und eine extreme Grausamkeit ist.
Le concept de violence métapolitique désigne la violence qui dépasse les limites traditionnelles du politique, qui n'est plus uniquement (ou principalement) liée à l'État-nation, mais qui est inscrite dans des dynamiques globales, transnationales et transculturelles. Ces formes de violence peuvent être motivées par diverses causes, allant des idéologies religieuses ou politiques radicales aux réactions à la mondialisation, en passant par le désir d'établir une nouvelle forme d'ordre social ou politique. Il s'agit souvent d'actes de violence extrêmes commis au nom d'une cause plus large, telle que la défense de l'identité religieuse ou culturelle, la lutte contre l'injustice perçue ou la promotion d'une vision particulière de la justice sociale ou politique. Les groupes terroristes internationaux, par exemple, pourraient être considérés comme des acteurs de violence métapolitique. Cela pose des défis majeurs en termes de gouvernance et de sécurité, car ces formes de violence échappent souvent au contrôle des États-nations et nécessitent une réponse coordonnée à l'échelle internationale.
Plusieurs facteurs ont été identifiés comme sources possibles de violence métapolitique.


# Critique de la surmodernité des sociétés avancées : Cela peut inclure des réactions à la vitesse du changement technologique, à l'aliénation et à la désillusion causées par la mondialisation et à la rupture des liens sociaux traditionnels. La violence métapolitique peut être un moyen pour certains groupes de s'opposer à ce qu'ils considèrent comme les aspects négatifs de la modernité et d'affirmer leur propre identité culturelle, sociale ou religieuse.
* Die Exponentialität der physischen Gewalt gegen Personen bedeutet eine beispiellose Eskalation der Gewalt gegen Einzelpersonen. Dies kann einen drastischen Anstieg von Mord, sexueller Gewalt, Folter und anderen physischen Gewalttaten beinhalten.
# Critique de la laïcisation politique et de la perte de lien avec le spirituel : La sécularisation et l'érosion de la foi religieuse dans de nombreuses sociétés modernes peuvent être perçues par certains comme une menace pour leur identité et leurs valeurs. Dans ce contexte, la violence métapolitique peut être utilisée comme un moyen de défendre et de réaffirmer l'importance de la religion et du spirituel dans la vie publique et personnelle.
* Der Prozess der Regression gegenüber dem zivilisatorischen Prozess ist eine Rückkehr zu brutalen und primitiven Verhaltensweisen und Einstellungen, die im Gegensatz zu den Normen und Werten stehen, die einer zivilisierten Gesellschaft zugrunde liegen. Dies kann sich in der Abkehr von Grundsätzen wie der Achtung der Menschenrechte, Gerechtigkeit und Fairness äußern.
# Ensemble des frustrations nées de la modernité : Cela peut inclure des sentiments d'insécurité économique, d'injustice sociale, d'exclusion politique ou de marginalisation culturelle. Ces frustrations peuvent être exacerbées par la perception que les bénéfices de la modernité sont inégalement répartis, ce qui peut conduire à des formes de violence métapolitique visant à attirer l'attention sur ces inégalités et à les combattre.
* Die Deregulierung der Gesetze und Prinzipien des Krieges bedeutet die Aufgabe von Regeln, die aufgestellt wurden, um die zerstörerischen Auswirkungen des Krieges zu begrenzen. Dazu gehört auch die Missachtung der Genfer Konventionen, die Mindeststandards für die Behandlung von Personen festlegen, die in bewaffnete Konflikte verwickelt sind.
* Die Deinstitutionalisierung von Gewalt ist das Fehlen eines institutionellen oder rechtlichen Rahmens zur Kontrolle oder Regulierung von Gewalt. Das bedeutet, dass Gewalt nicht mehr von institutionellen Strukturen wie der Regierung oder der Justiz begrenzt oder kontrolliert wird, sondern anarchisch und unvorhersehbar auftreten kann.


Ces facteurs sont souvent interconnectés et peuvent se renforcer mutuellement, créant un terreau fertile pour les formes de violence qui vont au-delà des frontières traditionnelles de l'État-nation et du politique.
All diese Elemente tragen zur verheerenden Natur extremer Gewalt und ihren Auswirkungen auf Einzelpersonen und Gesellschaften bei.


=== Violence extrême vs barbarie ===
Die Bestimmung der Schwelle, ab der Gewalt "extrem" wird, ist subjektiv und kann je nach Perspektive unterschiedlich ausfallen. Im Allgemeinen kann man sich jedoch darauf einigen, dass Gewalt "extrem" wird, wenn sie bestimmte, von der Gesellschaft akzeptierte Grenzen überschreitet. Im Zusammenhang mit extremer Gewalt kann der Übergang von Rationalität zu Irrationalität als ein Schlüsselfaktor angesehen werden. Gewalt wird im Allgemeinen als rational angesehen, wenn sie einen bestimmten Zweck verfolgt, wie Selbstverteidigung oder das Erreichen eines politischen Ziels. Wenn Gewalt grundlos, maßlos oder unverhältnismäßig im Vergleich zu ihrem ursprünglichen Zweck wird, kann man von Irrationalität sprechen. Wenn es sich um extreme Gewalt handelt, sind die Gewaltakte nicht mehr an greifbare Ziele gebunden, sondern werden oft durch Hass, Zerstörungswut oder andere irrationale Motive angetrieben. Diese Gewalt kann chaotisch, unvorhersehbar und oftmals ohne jegliche Achtung vor dem menschlichen Leben oder der Würde sein. Unter diesen Umständen wird Gewalt im Allgemeinen als extrem bezeichnet. Sie ist ein aktuelles Forschungsthema in verschiedenen Disziplinen, u. a. in der Philosophie, Soziologie, Psychologie und Konfliktforschung.
La violence extrême est une forme de violence qui échappe à tout contrôle, normes sociales, lois ou principes moraux généralement acceptés. Elle est souvent perçue comme étant de nature "gratuite", c'est-à-dire commise sans raison apparente, sans provocation préalable, et dépassant largement ce qui serait nécessaire pour atteindre un objectif donné. C'est une violence qui semble aller au-delà de toute justification ou explication rationnelle. La "barbarie" est un terme qui est souvent utilisé pour décrire de telles formes de violence extrême. C'est un terme qui a une connotation négative forte, et qui est souvent utilisé pour décrire des actes de violence qui sont perçus comme étant d'une cruauté, d'une brutalité ou d'une inhumanité exceptionnelles. Il est souvent utilisé pour décrire des actes de violence qui sont commis en violation flagrante des normes sociales, morales ou juridiques généralement acceptées. Les termes "violence extrême" et "barbarie" sont souvent chargés d'une grande émotion et peuvent être utilisés de manière polémique ou partisane. Il est également important de noter que la perception de ce qui constitue une "violence extrême" ou une "barbarie" peut varier en fonction du contexte culturel, historique ou individuel.


La violence extrême et la barbarie sont souvent manifestes dans des conflits armés et des guerres. Elles peuvent prendre plusieurs formes, notamment des violences sexuelles, le génocide ou l'épuration ethnique, et les massacres de civils, entre autres. Les violences sexuelles, dont le viol, sont souvent utilisées comme armes de guerre pour humilier, terrifier et dominer la population ennemie. Elles ont des conséquences dévastatrices pour les victimes et pour la société dans son ensemble, provoquant une stigmatisation durable et un traumatisme profond. L'épuration ethnique ou les guerres de purification ethnique sont une autre forme de violence extrême. Elles se caractérisent par des actes commis dans le but d'éliminer complètement un groupe ethnique, religieux ou racial spécifique d'une zone géographique. Ces actes peuvent comprendre le meurtre, le déplacement forcé, la destruction de biens et d'autres formes de violence physique. Ces formes de violence extrême ne sont pas seulement des violations flagrantes des droits de l'homme, elles constituent aussi des crimes de guerre et/ou des crimes contre l'humanité selon le droit international. Ces comportements sont condamnés par la communauté internationale et peuvent faire l'objet de poursuites par les tribunaux internationaux, comme la Cour pénale internationale.
Extreme Gewalt unterscheidet sich signifikant von den klassischen Vorstellungen von Gewalt und Krieg, die wir in den Werken von Machiavelli und Clausewitz finden. Machiavelli und Clausewitz sahen Krieg und Gewalt als Werkzeuge der Politik, die zur Erreichung bestimmter politischer Ziele eingesetzt werden. Sie stellten den Krieg als eine rationale Handlung dar, die den Interessen eines Staates oder eines Führers dient. In ihren Theorien wird der Krieg durch Regeln und Konventionen eingegrenzt, wie z. B. die Achtung von Nichtkombattanten oder die Verhältnismäßigkeit der Gewaltanwendung. Extreme Gewalt hingegen stellt einen Bruch mit diesen Vorstellungen dar. Sie ist häufig frei von klaren politischen Zielen und respektiert weder Kriegskonventionen noch Menschenrechte. Sie zeichnet sich durch ihre Sinnlosigkeit, Maßlosigkeit und fehlende Unterscheidung zwischen Kombattanten und Nichtkombattanten aus. Unter diesen Umständen wird Gewalt irrational und unterschiedslos eingesetzt, oft um Schrecken zu verbreiten oder den Gegner zu vernichten. Es stimmt also, dass extreme Gewalt die klassischen Theorien des Krieges und der politischen Gewalt in Frage stellt, indem sie zeigt, dass Gewalt über die Rationalität hinausgehen und zum Selbstzweck werden kann, zu einem Akt reiner Barbarei. Dies stellt eine große Herausforderung für Forscher, politische Entscheidungsträger und humanitäre Akteure dar, die versuchen, diese Art von Gewalt zu verstehen und zu verhindern.


Cela signifie le dérèglement des formes classique de la violence. Cette violence est qualifiée d’extrême parce qu’elle est qualifiée de violence au-delà de la violence, c’est une violence qui n’aurait plus aucun rituel et qui est une cruauté extrême.
Michel Henry, ein französischer Philosoph, schrieb 1987 ein Buch mit dem Titel "La Barbarie". In diesem Werk konzentrierte er sich auf das Konzept der Barbarei, was sie bedeutet und wie sie sich in der modernen Gesellschaft manifestiert. Für Henry ist Barbarei nicht einfach ein Akt extremer Gewalt, sondern ein System, das das Individuum verleugnet und entmenschlicht. Er nimmt die Barbarei als Folge der Moderne und der Rationalisierung der Gesellschaft wahr, was zu einer Entpersonalisierung und Entmenschlichung führt. Er unterscheidet zwei Formen der Barbarei. Die erste ist die "äußere Barbarei", die durch Gewalttaten und physische Brutalität gekennzeichnet ist. Die zweite, subtilere, aber seiner Meinung nach ebenso verheerende, ist die "innere Barbarei", die sich in der Entmenschlichung und Entfremdung des Individuums in der modernen Gesellschaft äußert. Für Henry neigt das moderne System mit seiner Betonung von Technologie, Wissenschaft und Rationalität dazu, die subjektiven und emotionalen Aspekte der menschlichen Existenz zu vernachlässigen und zu verachten. Dies führt zu einer "inneren Barbarei", in der das Individuum auf ein Objekt, ein Rädchen in einer größeren Maschine, reduziert wird. In seinem Werk betont er daher, wie wichtig es ist, die Subjektivität und die innere Erfahrung des Einzelnen anzuerkennen und zu würdigen, um dieser barbarischen Tendenz der Moderne entgegenzuwirken.
*L''''exponentialité des violences physiques sur les personnes''' signifie une escalade sans précédent de la violence à l'encontre des individus. Cela peut inclure une augmentation drastique des meurtres, des violences sexuelles, des tortures, entre autres actes de violence physique.  
*Le '''processus de régression par rapport au processus civilisationnel''' est un retour à des comportements et des attitudes brutaux et primitifs, en contraste avec les normes et les valeurs qui sous-tendent une société civilisée. Cela peut se manifester par l'abandon de principes tels que le respect des droits de l'homme, la justice et l'équité.
*La '''dérégulation des lois et principes de la guerre''' signifie l'abandon des règles qui ont été établies pour limiter les effets destructeurs de la guerre. Cela comprend le non-respect des conventions de Genève, qui établissent des normes minimales pour le traitement des personnes prises dans des conflits armés.  
*La '''désinstitutionnalisation de la violence est l'absence de tout cadre institutionnel ou légal pour contrôler ou réguler la violence'''. Cela signifie que la violence n'est plus limitée ou contrôlée par les structures institutionnelles, telles que le gouvernement ou la justice, et qu'elle peut se manifester de manière anarchique et imprévisible.
Tous ces éléments contribuent à la nature dévastatrice de la violence extrême et à son impact sur les individus et les sociétés.


La détermination du seuil à partir duquel la violence devient "extrême" est subjective et peut varier en fonction des différentes perspectives. Cependant, on peut généralement convenir que la violence devient "extrême" lorsqu'elle dépasse certaines limites acceptées par la société. Dans le contexte de la violence extrême, le passage de la rationalité à l'irrationalité peut être considéré comme un facteur clé. La violence est généralement considérée comme rationnelle lorsqu'elle a un but précis, comme l'auto-défense ou la réalisation d'un objectif politique. Lorsque la violence devient gratuite, démesurée ou disproportionnée par rapport à son objectif initial, on peut alors parler d'irrationalité. Lorsqu'il s'agit de violence extrême, les actes de violence ne sont plus liés à des objectifs tangibles, mais sont souvent motivés par la haine, le désir de destruction ou d'autres motivations irrationnelles. Cette violence peut être chaotique, imprévisible et souvent sans aucun respect pour la vie humaine ou la dignité. C'est dans ces circonstances que la violence est généralement qualifiée d'extrême. C'est un sujet de recherche en cours dans plusieurs disciplines, y compris la philosophie, la sociologie, la psychologie et les études de conflits, entre autres.
== Hannah Arendt (1906 - 1975) : Das radikal Böse und die politische Gewalt ==
La violence extrême diffère significativement des conceptions classiques de la violence et de la guerre que nous retrouvons dans les œuvres de Machiavel et de Clausewitz. Machiavel et Clausewitz voyaient la guerre et la violence comme des outils de la politique, utilisés pour atteindre des objectifs politiques spécifiques. Ils présentaient la guerre comme un acte rationnel qui sert les intérêts d'un État ou d'un leader. Dans leurs théories, la guerre est encadrée par des règles et des conventions, comme le respect des non-combattants ou la proportionnalité de l'usage de la force. La violence extrême, en revanche, représente une rupture avec ces idées. Elle est souvent dépourvue de tout objectif politique clair, sans respect pour les conventions de la guerre ou les droits de l'homme. Elle se caractérise par sa gratuité, sa démesure, et son manque de discernement entre combattants et non-combattants. Dans ces circonstances, la violence est utilisée de manière irrationnelle et indiscriminée, souvent pour inspirer la terreur ou pour détruire l'adversaire. Il est donc vrai que la violence extrême remet en question les théories classiques de la guerre et de la violence politique, en montrant que la violence peut aller au-delà de la rationalité et devenir une fin en soi, un acte de barbarie pure. Cela représente un défi majeur pour les chercheurs, les décideurs politiques et les acteurs humanitaires qui cherchent à comprendre et à prévenir ce type de violence.
Michel Henry, un philosophe français, a écrit un ouvrage intitulé "La Barbarie" en 1987. Il s'est concentré dans cet ouvrage sur le concept de la barbarie, ce qu'elle signifie et comment elle se manifeste dans la société moderne. Pour Henry, la barbarie n'est pas simplement un acte de violence extrême, mais un système qui nie et déshumanise l'individu. Il perçoit la barbarie comme une conséquence de la modernité et de la rationalisation de la société, ce qui mène à une dépersonnalisation et à une déshumanisation. Il distingue deux formes de barbarie. La première est la "barbarie extérieure", caractérisée par des actes de violence et de brutalité physique. La deuxième, plus subtile mais tout aussi dévastatrice selon lui, est la "barbarie intérieure", qui se manifeste par une déshumanisation et une aliénation de l'individu dans la société moderne. Pour Henry, le système moderne, avec son insistance sur la technologie, la science et la rationalité, tend à négliger et à mépriser les aspects subjectifs et émotionnels de l'existence humaine. Cela mène à une "barbarie intérieure" où l'individu est réduit à un objet, un rouage dans une machine plus grande. Dans son œuvre, il met donc en avant l'importance de reconnaître et de valoriser la subjectivité et l'expérience intérieure de l'individu pour contrecarrer cette tendance barbare de la modernité.


== Hannah Arendt (1906 - 1975) : Le Mal radical et la violence politique ==
[[Image:Hannah Arendt.jpg|right|thumb|150px|Ausschnitt aus einer deutschen Briefmarke, die 1988 mit dem Bildnis von Hannah Arendt gedruckt wurde.]]


[[Image:Hannah Arendt.jpg|right|thumb|150px|Extrait d'un timbre allemand imprimé en 1988 à l'effigie de Hannah Arendt.]]
Hannah Arendt ist eine führende Persönlichkeit der politischen Philosophie des 20. Jahrhunderts. Sie wurde 1906 in Deutschland geboren und wurde stark von ihrem Lehrer und Geliebten Martin Heidegger beeinflusst. Als Jüdin musste sie 1933 wegen des Aufstiegs des Nationalsozialismus aus Deutschland nach Frankreich fliehen. Dann ließ sie sich 1941 in den USA nieder, wo sie bis zu ihrem Tod 1975 blieb. Arendt hat bedeutende Beiträge zu unserem Verständnis von Politik, Autorität, Totalitarismus und Gewalt geleistet. Zu ihren bekanntesten Werken gehören "Die Ursprünge des Totalitarismus" (1951), "Die Bedingung des modernen Menschen" (1958) und "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen" (1963). In "Die Ursprünge des Totalitarismus" versucht sie zu verstehen, wie totalitäre Regime wie das von Nazi-Deutschland und der Sowjetunion entstehen konnten. Darin analysiert sie die Elemente, die zur Entstehung dieser Regime beigetragen haben, darunter Antisemitismus, Imperialismus und der Totalitarismus selbst. In "Eichmann in Jerusalem" untersucht sie den Prozess gegen Adolf Eichmann, einen Nazifunktionär, der für die Organisation der Logistik des Holocausts verantwortlich war. Darin führte sie das umstrittene Konzept der "Banalität des Bösen" ein und legte nahe, dass grausame Taten von gewöhnlichen Menschen begangen werden können, die einfach nur Befehle befolgen, ohne sie zu hinterfragen. Sein Werk hatte einen bedeutenden Einfluss auf eine Vielzahl von Disziplinen, von der politischen Philosophie über die Gender Studies bis hin zur kritischen Theorie. Ihr Denken ist nach wie vor für viele zeitgenössische Fragen relevant, darunter auch für Fragen der Macht, Autorität und Gewalt.


Hannah Arendt est une figure de proue de la philosophie politique du XXème siècle. Elle est née en Allemagne en 1906 et a été fortement influencée par son professeur et amant, Martin Heidegger. Juive, elle a dû fuir l'Allemagne en 1933 pour la France à cause de la montée du nazisme. Puis, en 1941, elle s'installe aux États-Unis où elle reste jusqu'à sa mort en 1975. Arendt a apporté des contributions significatives à notre compréhension de la politique, de l'autorité, du totalitarisme et de la violence. Parmi ses œuvres les plus connues, on trouve "Les Origines du totalitarisme" (1951), "La Condition de l'homme moderne" (1958) et "Eichmann à Jérusalem : Un rapport sur la banalité du mal" (1963). Dans "Les Origines du totalitarisme", elle cherche à comprendre comment des régimes totalitaires tels que ceux de l'Allemagne nazie et de l'Union soviétique ont pu émerger. Elle y analyse les éléments qui ont contribué à l'avènement de ces régimes, notamment l'antisémitisme, l'impérialisme et le totalitarisme lui-même. Dans "Eichmann à Jérusalem", elle examine le procès d'Adolf Eichmann, un fonctionnaire nazi responsable de l'organisation de la logistique de l'Holocauste. Elle y introduit le concept controversé de "la banalité du mal", suggérant que des actes atroces peuvent être commis par des personnes ordinaires qui ne font que suivre des ordres sans se questionner. Son œuvre a eu une influence significative sur une variété de disciplines, de la philosophie politique à la théorie critique en passant par les études de genre. Sa pensée continue d'être pertinente pour de nombreuses questions contemporaines, y compris les questions de pouvoir, d'autorité et de violence.
Hannah Arendts Werk ist weitgehend durch die tragischen und turbulenten Ereignisse des 20. Jahrhunderts informiert, insbesondere durch die beiden Weltkriege und die Entstehung totalitärer Regime. Ihr Konzept des "radikal Bösen", das sie teilweise als Reaktion auf ihre Überlegungen zum Nationalsozialismus und zum Holocaust entwickelt hat, ist ein besonders wichtiger Begriff in ihrem Denken. Arendt zufolge muss sich das radikale Böse nicht unbedingt in außergewöhnlich gewalttätigen oder hasserfüllten Grausamkeiten manifestieren, sondern kann auch auf banale und routinemäßige Weise auftreten - ein Gedanke, den sie in ihrem Bericht über den Prozess gegen Adolf Eichmann, "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen", weiterentwickelt. Für Arendt ist das "radikale Böse" ein Übel, das das traditionelle menschliche Verständnis von Gut und Böse übersteigt, in dem Sinne, dass es von Menschen begangen wird, die sich selbst nicht als böse wahrnehmen und die ihre Handlungen tatsächlich als normal oder sogar als notwendig betrachten können. Es ist ein Übel, das durch die Strukturen und Systeme der Moderne ermöglicht wurde und einen Bruch mit den traditionellen Modellen von Moral und Verantwortung darstellt.
L'œuvre de Hannah Arendt est largement informée par les événements tragiques et turbulents du XXème siècle, notamment les deux guerres mondiales et l'émergence des régimes totalitaires. Son concept du "mal radical", développé en partie en réponse à sa réflexion sur le nazisme et l'Holocauste, est une notion particulièrement importante de sa pensée. Selon Arendt, le mal radical ne se manifeste pas nécessairement par des actes de cruauté exceptionnellement violents ou haineux, mais peut se présenter de manière banale et routinière, une idée qu'elle développe dans son compte rendu du procès d'Adolf Eichmann, "Eichmann à Jérusalem : Un rapport sur la banalité du mal". Pour Arendt, le "mal radical" est un mal qui dépasse la compréhension humaine traditionnelle du bien et du mal, dans le sens où il est commis par des personnes qui ne se perçoivent pas elles-mêmes comme maléfiques et qui, en fait, peuvent considérer leurs actions comme normales ou même nécessaires. C'est un mal qui, selon elle, a été rendu possible par les structures et les systèmes de la modernité, et qui constitue une rupture avec les modèles traditionnels de moralité et de responsabilité.


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La conception de Hannah Arendt du "mal radical" est en partie influencée par la pensée du philosophe Immanuel Kant. Cependant, l'approche d'Arendt est distincte de celle de Kant à des égards importants. Kant introduit la notion de "mal radical" dans sa Religion au-delà du seul domaine de la raison. Pour Kant, le mal radical est un potentiel inhérent à la nature humaine, c'est-à-dire une propension naturelle à prioriser nos propres désirs et intérêts au-dessus des exigences de la loi morale. Toutefois, il souligne aussi la capacité de l'être humain à surmonter cette propension par l'exercice de la liberté et de la rationalité. D'un autre côté, Arendt reprend la notion de mal radical dans un contexte complètement différent, celui des crimes de masse et du totalitarisme du XXe siècle. Pour Arendt, le mal radical devient manifeste lorsque des actions inhumaines et destructrices deviennent normalisées au point de perdre leur caractère exceptionnel. Ce mal radical se manifeste dans la banalité de ses exécuteurs, qui commettent des actes horribles non pas par une volonté maléfique mais par indifférence, par conformité ou par incapacité à penser par eux-mêmes. Ces deux conceptions, bien que liées, diffèrent dans leur compréhension de la nature et de la manifestation du mal radical. Kant voit le mal comme une potentialité inhérente à l'humain qui peut être surmontée, tandis qu'Arendt voit le mal comme une manifestation d'un système social et politique, qui dépasse l'individualité et se manifeste dans des structures et des comportements normalisés.
Hannah Arendts Auffassung vom "radikalen Bösen" ist teilweise vom Denken des Philosophen Immanuel Kant beeinflusst. Arendts Ansatz unterscheidet sich jedoch in wichtigen Aspekten von dem Kants. Kant führt den Begriff des "radikal Bösen" in seiner Religion über den bloßen Bereich der Vernunft hinaus ein. Für Kant ist das radikal Böse ein der menschlichen Natur innewohnendes Potenzial, d. h. eine natürliche Neigung, unseren eigenen Wünschen und Interessen Vorrang vor den Anforderungen des Sittengesetzes einzuräumen. Er betont jedoch auch die Fähigkeit des Menschen, diese Neigung durch die Ausübung von Freiheit und Rationalität zu überwinden. Andererseits greift Arendt den Begriff des radikalen Bösen in einem völlig anderen Kontext auf, nämlich dem der Massenverbrechen und des Totalitarismus im 20. Jahrhundert. Für Arendt wird das radikale Böse manifest, wenn unmenschliche und zerstörerische Handlungen so weit normalisiert werden, dass sie ihren Ausnahmecharakter verlieren. Dieses radikale Böse manifestiert sich in der Banalität seiner Vollstrecker, die schreckliche Taten nicht aus einem bösen Willen heraus begehen, sondern aus Gleichgültigkeit, Konformität oder der Unfähigkeit, selbstständig zu denken. Diese beiden Auffassungen sind zwar miteinander verbunden, unterscheiden sich jedoch in ihrem Verständnis der Natur und der Manifestation des radikalen Bösen. Kant sieht das Böse als eine dem Menschen innewohnende Potentialität, die überwunden werden kann, während Arendt das Böse als Manifestation eines sozialen und politischen Systems sieht, das über die Individualität hinausgeht und sich in normalisierten Strukturen und Verhaltensweisen manifestiert.


Pour Hannah Arendt, le concept de "mal radical" représente un changement fondamental dans notre compréhension traditionnelle du mal. C'est une tentative de conceptualiser les atrocités de masse perpétrées pendant la Seconde Guerre mondiale et le totalitarisme. Ces événements représentaient, pour elle, un type de mal qui était différent de ce que la philosophie et la morale traditionnelles étaient équipées pour comprendre. Selon Arendt, le mal radical était lié à la banalité du mal, une phrase qu'elle a utilisée pour décrire le fait que des personnes ordinaires pouvaient commettre des actes terribles sous l'influence d'un régime totalitaire ou lorsqu'elles se conformaient à l'autorité. Elle a notamment développé cette idée dans son livre "Eichmann à Jérusalem : un rapport sur la banalité du mal", où elle a étudié le cas d'Adolf Eichmann, un bureaucrate nazi qui a joué un rôle clé dans la mise en œuvre de l'Holocauste. Arendt a souligné que Eichmann n'était pas un monstre, mais un individu ordinaire qui ne pensait pas par lui-même et qui a simplement suivi les ordres. Ainsi, pour Arendt, le mal radical du XXe siècle était profondément lié à la déshumanisation, à la normalisation de l'inhumanité et à l'abdication de la pensée personnelle et de la responsabilité morale.
Für Hannah Arendt stellt das Konzept des "radikal Bösen" eine grundlegende Veränderung in unserem traditionellen Verständnis des Bösen dar. Es ist ein Versuch, die Massengräuel, die während des Zweiten Weltkriegs und des Totalitarismus begangen wurden, konzeptuell zu fassen. Diese Ereignisse stellten für sie eine Art des Bösen dar, die anders war als das, was die traditionelle Philosophie und Moral zu verstehen ausgerüstet war. Arendt zufolge war das radikal Böse mit der Banalität des Bösen verbunden, eine Formulierung, die sie verwendete, um die Tatsache zu beschreiben, dass gewöhnliche Menschen unter dem Einfluss eines totalitären Regimes oder wenn sie sich an die Autorität hielten, schreckliche Taten begehen konnten. Sie entwickelte diese Idee insbesondere in ihrem Buch "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen", in dem sie den Fall von Adolf Eichmann untersuchte, einem Nazi-Bürokraten, der eine Schlüsselrolle bei der Durchführung des Holocausts spielte. Arendt betonte, dass Eichmann kein Monster war, sondern ein gewöhnliches Individuum, das nicht selbstständig dachte, sondern einfach Befehle befolgte. So war für Arendt das radikale Böse des 20. Jahrhunderts zutiefst mit der Enthumanisierung, der Normalisierung der Unmenschlichkeit und der Abdankung des persönlichen Denkens und der moralischen Verantwortung verbunden.
   
   
Arendt a examiné l'Holocauste et la persécution des Juifs sous le régime nazi non pas comme un exemple de mécanisme de bouc émissaire, mais plutôt comme une manifestation de ce qu'elle a appelé la "banalité du mal". L'antisémitisme nazi, selon Arendt, n'était pas simplement une question de rejeter la culpabilité ou le mal sur un autre groupe. Au lieu de cela, il était profondément enraciné dans l'idéologie nazie et a été mené par des individus ordinaires qui ont commis des actes terribles non pas par haine personnelle ou par désir de faire du mal, mais simplement parce qu'ils suivaient les ordres et la logique du système totalitaire. Selon Arendt, l'Holocauste était le produit d'une structure de pouvoir totalitaire qui dépouillait les individus de leur capacité à penser par eux-mêmes et à exercer un jugement moral. Les Juifs ont été ciblés non pas parce qu'ils étaient des boucs émissaires portant la culpabilité des autres, mais plutôt parce qu'ils étaient considérés par le régime nazi comme une menace pour leur vision d'une société homogène et racialement pure.
Arendt untersuchte den Holocaust und die nationalsozialistische Judenverfolgung nicht als Beispiel für einen Sündenbockmechanismus, sondern vielmehr als eine Manifestation dessen, was sie die "Banalität des Bösen" nannte. Beim Antisemitismus der Nazis ging es Arendt zufolge nicht einfach darum, die Schuld oder das Böse auf eine andere Gruppe abzuwälzen. Stattdessen war er tief in der Nazi-Ideologie verwurzelt und wurde von gewöhnlichen Individuen angeführt, die schreckliche Taten nicht aus persönlichem Hass oder dem Wunsch, Böses zu tun, begangen haben, sondern einfach, weil sie den Befehlen und der Logik des totalitären Systems folgten. Arendt zufolge war der Holocaust das Produkt einer totalitären Machtstruktur, die den Einzelnen seiner Fähigkeit beraubte, selbstständig zu denken und ein moralisches Urteilsvermögen auszuüben. Die Juden wurden nicht deshalb ins Visier genommen, weil sie Sündenböcke waren, die die Schuld anderer trugen, sondern vielmehr, weil sie vom Naziregime als Bedrohung für ihre Vision einer homogenen und rassisch reinen Gesellschaft angesehen wurden.


La théorie du bouc émissaire de René Girard repose sur l'idée que la violence collective est générée par des tensions mimétiques au sein d'une communauté, qui sont ensuite déplacées sur une victime sacrificielle - le "bouc émissaire". Cette victime est accusée de causer le désordre et est punie ou expulsée pour rétablir l'harmonie au sein de la communauté. Cependant, Hannah Arendt remet en question cette idée dans le contexte de l'Holocauste. Pour Arendt, les Juifs n'étaient pas simplement des boucs émissaires portant le poids de la faute ou de la violence collective. Au contraire, ils étaient les victimes d'une idéologie haineuse et d'un système totalitaire qui les ciblait spécifiquement pour leur extermination. Leur persécution et leur meurtre n'étaient pas le résultat de tensions mimétiques au sein de la communauté allemande, mais plutôt d'un plan systématique d'extermination mené par le régime nazi. En ce sens, Arendt conteste l'idée que le mal puisse simplement être déplacé ou projeté sur une victime sacrificielle. Au lieu de cela, elle soutient que le mal est une manifestation de l'action humaine et des structures de pouvoir, et peut être perpétré par des individus ordinaires dans certaines conditions. C'est ce qu'elle a appelé la "banalité du mal".
Die Sündenbocktheorie von René Girard beruht auf der Idee, dass kollektive Gewalt durch mimetische Spannungen innerhalb einer Gemeinschaft entsteht, die dann auf ein Opferopfer - den "Sündenbock" - verlagert werden. Dieses Opfer wird beschuldigt, die Unordnung zu verursachen, und wird bestraft oder vertrieben, um die Harmonie innerhalb der Gemeinschaft wiederherzustellen. Hannah Arendt stellt diese Idee im Zusammenhang mit dem Holocaust jedoch in Frage. Für Arendt waren die Juden nicht einfach Sündenböcke, die die Last der kollektiven Schuld oder Gewalt trugen. Vielmehr waren sie Opfer einer hasserfüllten Ideologie und eines totalitären Systems, das sie gezielt für ihre Vernichtung ins Visier nahm. Ihre Verfolgung und Ermordung war nicht das Ergebnis mimetischer Spannungen innerhalb der deutschen Gemeinschaft, sondern vielmehr Teil eines systematischen Vernichtungsplans des NS-Regimes. In diesem Sinne bestreitet Arendt die Vorstellung, dass das Böse einfach verlagert oder auf ein Opferopfer projiziert werden kann. Stattdessen argumentiert sie, dass das Böse eine Manifestation menschlichen Handelns und von Machtstrukturen ist und unter bestimmten Bedingungen von gewöhnlichen Individuen verübt werden kann. Dies hat sie als die "Banalität des Bösen" bezeichnet.


Hannah Arendt, dans sa réflexion sur le totalitarisme et spécifiquement sur le génocide perpétré par le régime nazi, a introduit l'idée de "superfluité" humaine. Pour Arendt, la "superfluité" se réfère à la condition d'être en trop, de n'avoir aucune place ou utilité dans une société ou un système donné. Dans le contexte de l'Holocauste, cette idée de superfluité était manifeste dans la façon dont les Juifs étaient considérés par le régime nazi. Ils étaient vus comme des êtres sans valeur, qui pouvaient être exterminés sans conséquence. Cette idée de superfluité est un élément essentiel du mal radical d'Arendt, dans le sens où elle suggère que la capacité de traiter les autres comme superflus, de les déshumaniser à un tel point qu'ils peuvent être massivement exterminés, est une forme de mal qui dépasse nos conceptions traditionnelles de ce qu'est le mal. Arendt suggère que cette forme de mal radical n'est pas seulement le fait de psychopathes ou de monstres, mais peut être perpétrée par des gens ordinaires qui sont intégrés dans des systèmes totalitaires et qui, pour diverses raisons, n'ont pas la capacité ou la volonté de remettre en question les ordres qu'ils reçoivent ou les idéologies qu'on leur présente. C'est ce qu'elle appelle la "banalité du mal".
Hannah Arendt hat in ihren Überlegungen zum Totalitarismus und speziell zum Völkermord durch das Nazi-Regime die Idee der menschlichen "Überflüssigkeit" eingeführt. Für Arendt bezieht sich "Überflüssigkeit" auf den Zustand, zu viel zu sein, keinen Platz oder Nutzen in einer bestimmten Gesellschaft oder einem bestimmten System zu haben. Im Zusammenhang mit dem Holocaust war diese Vorstellung von Überflüssigkeit in der Art und Weise, wie Juden vom Naziregime betrachtet wurden, offensichtlich. Sie wurden als wertlose Wesen betrachtet, die ohne Konsequenzen vernichtet werden konnten. Diese Idee der Überflüssigkeit ist ein wesentliches Element von Arendts radikalem Bösen, da sie nahelegt, dass die Fähigkeit, andere als überflüssig zu behandeln, sie so weit zu entmenschlichen, dass sie massenhaft vernichtet werden können, eine Form des Bösen ist, die unsere traditionellen Vorstellungen davon, was das Böse ist, übersteigt. Arendt legt nahe, dass diese radikale Form des Bösen nicht nur von Psychopathen oder Monstern begangen wird, sondern auch von gewöhnlichen Menschen verübt werden kann, die in totalitäre Systeme eingebunden sind und aus verschiedenen Gründen nicht die Fähigkeit oder den Willen haben, die Befehle, die sie erhalten, oder die Ideologien, die ihnen vorgesetzt werden, in Frage zu stellen. Dies bezeichnet sie als die "Banalität des Bösen".


Dans son analyse du totalitarisme et des camps de concentration, Hannah Arendt a distingué trois types de camps, qui correspondent à trois fonctions différentes du système totalitaire.
In ihrer Analyse des Totalitarismus und der Konzentrationslager hat Hannah Arendt drei Arten von Lagern unterschieden, die drei verschiedenen Funktionen des totalitären Systems entsprechen.


# Les camps de type "Hadès" étaient destinés à la gestion des apatrides, des asociaux, et de tous ceux qui étaient considérés comme indésirables ou superflus dans la société. Ces camps étaient destinés à contenir, contrôler et isoler ces personnes, plutôt qu'à les rééduquer ou les exterminer.
# Lager vom Typ "Hades" waren für die Verwaltung von Staatenlosen, Asozialen und all jenen bestimmt, die als unerwünscht oder überflüssig in der Gesellschaft angesehen wurden. Diese Lager waren eher dazu gedacht, diese Menschen einzudämmen, zu kontrollieren und zu isolieren, als sie umzuerziehen oder zu vernichten.
# Les camps de type "Purgatoire" étaient des camps de rééducation destinés à ceux qui étaient considérés comme des menaces potentielles pour le régime, mais qui étaient aussi considérés comme réformables. L'objectif dans ces camps était de contraindre les individus à adopter l'idéologie et les comportements approuvés par le régime.
# Die Lager vom Typ "Fegefeuer" waren Umerziehungslager für diejenigen, die als potenzielle Bedrohung für das Regime galten, aber auch als reformierbar angesehen wurden. Das Ziel in diesen Lagern bestand darin, die Individuen dazu zu zwingen, die vom Regime gebilligte Ideologie und Verhaltensweisen anzunehmen.
# Enfin, les camps de type "Enfer" étaient des camps d'extermination, où les personnes jugées indésirables étaient systématiquement tuées. Ces camps représentaient la forme la plus extrême et la plus effroyable de la violence totalitaire, où la vie humaine était systématiquement détruite à une échelle industrielle.
# Schließlich waren die Lager des Typs "Hölle" Vernichtungslager, in denen Menschen, die als unerwünscht galten, systematisch getötet wurden. Diese Lager stellten die extremste und entsetzlichste Form totalitärer Gewalt dar, in der menschliches Leben systematisch in industriellem Maßstab vernichtet wurde.


Dans les camps de type "Enfer", comme ceux des camps de concentration et d'extermination nazis, Hannah Arendt a décrit un processus de déshumanisation et de dépersonnalisation systématique.  
In höllenartigen Lagern wie den nationalsozialistischen Konzentrations- und Vernichtungslagern beschrieb Hannah Arendt einen Prozess der systematischen Dehumanisierung und Depersonalisierung.  


# Dépossession juridique : Les détenus des camps étaient dépossédés de leurs droits juridiques, réduits à un état d'extrême vulnérabilité en étant exclus de la protection des lois. Ils n'étaient plus considérés comme des sujets de droit, mais comme des objets à disposer à la volonté du régime.
# Rechtliche Enteignung: Die Lagerinsassen wurden ihrer rechtlichen Rechte beraubt, in einen Zustand extremer Verletzlichkeit versetzt, indem sie vom Schutz der Gesetze ausgeschlossen wurden. Sie wurden nicht mehr als Rechtssubjekte betrachtet, sondern als Objekte, über die nach dem Willen des Regimes verfügt werden konnte.
# Abandon à toute régulation : Les camps étaient des espaces de non-droit où la loi n'était pas appliquée, et où la violence et la brutalité étaient la norme. C'est ici que les détenus étaient souvent livrés à la merci des "kapos" ou des gardes du camp, qui étaient souvent des criminels.
# Verzicht auf jegliche Regulierung: Die Lager waren rechtsfreie Räume, in denen das Gesetz nicht durchgesetzt wurde und Gewalt und Brutalität die Norm waren. Hier waren die Häftlinge oftmals den "Kapos" oder den Lagerwächtern ausgeliefert, die oftmals Kriminelle waren.
# Destruction de la personnalité et de l'individualité : Les détenus étaient systématiquement dépouillés de leur identité personnelle et réduits à un numéro ou à une catégorie. Les nazis cherchaient à anéantir tout ce qui faisait de chaque détenu une personne unique, y compris leur nom, leur histoire personnelle, leurs croyances et leurs aspirations.
# Zerstörung der Persönlichkeit und Individualität: Die Häftlinge wurden systematisch ihrer persönlichen Identität beraubt und zu einer Nummer oder Kategorie degradiert. Die Nazis versuchten, alles zu vernichten, was jeden Häftling zu einer einzigartigen Person machte, einschließlich seines Namens, seiner persönlichen Geschichte, seiner Überzeugungen und seiner Bestrebungen.
# Réduction à l'état animal : Les conditions de vie extrêmement dures dans les camps, marquées par la faim, la soif, le froid, le travail forcé, la maladie et la violence omniprésente, réduisaient souvent les détenus à un état proche de l'animalité. Le régime nazi a intentionnellement créé des conditions dans lesquelles les détenus étaient contraints de se battre pour leur survie de la manière la plus basique, souvent aux dépens de leur humanité.
# Reduktion auf den tierischen Zustand: Die extrem harten Lebensbedingungen in den Lagern, die von Hunger, Durst, Kälte, Zwangsarbeit, Krankheit und allgegenwärtiger Gewalt geprägt waren, reduzierten die Häftlinge oftmals auf einen Zustand, der dem Tierischen nahe kam. Das NS-Regime schuf absichtlich Bedingungen, unter denen die Häftlinge gezwungen waren, auf einfachste Weise um ihr Überleben zu kämpfen, oft auf Kosten ihrer Menschlichkeit.


Ce processus de déshumanisation avait pour but ultime de faciliter et de rationaliser le meurtre de masse. En réduisant les détenus à un état moins qu'humain, les auteurs de la Shoah ont cherché à justifier et à dissimuler leurs crimes.
Dieser Prozess der Entmenschlichung diente letztlich dem Zweck, den Massenmord zu erleichtern und zu rationalisieren. Indem sie die Häftlinge auf einen weniger als menschlichen Zustand reduzierten, versuchten die Täter des Holocaust, ihre Verbrechen zu rechtfertigen und zu verschleiern.


Jorge Semprún était un écrivain et homme politique espagnol qui a survécu à l'horreur du camp de concentration de Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a relaté son expérience de survivant de l'Holocauste dans plusieurs de ses œuvres, notamment dans son livre "L'Écriture ou la Vie". Dans ses mémoires, il décrit comment il a trouvé une certaine forme de réconfort et d'espoir en regardant un arbre depuis l'enceinte du camp. Cet arbre, qu'il pouvait voir mais auquel il ne pouvait pas accéder, est devenu pour lui un symbole de liberté, de résistance et de vie face à l'horreur et à la mort omniprésentes dans le camp. Il a utilisé cette image comme une évasion mentale et une source d'espoir, lui permettant de maintenir une certaine forme d'humanité et de résilience face à l'inhumanité de sa situation. C'est un exemple de la façon dont, même dans les situations les plus désespérées, les êtres humains peuvent trouver des moyens de résister et de préserver leur humanité. La force de l'esprit humain peut être extraordinaire et c'est ce genre d'histoires qui nous le rappellent.
Jorge Semprún war ein spanischer Schriftsteller und Politiker, der während des Zweiten Weltkriegs den Horror des Konzentrationslagers Buchenwald überlebte. Seine Erfahrungen als Holocaust-Überlebender verarbeitete er in mehreren seiner Werke, insbesondere in seinem Buch "Die Schrift oder das Leben". In seinen Memoiren beschreibt er, wie er eine gewisse Form von Trost und Hoffnung fand, als er vom Lagergelände aus auf einen Baum blickte. Dieser Baum, den er zwar sehen, aber nicht betreten konnte, wurde für ihn zu einem Symbol der Freiheit, des Widerstands und des Lebens angesichts des im Lager allgegenwärtigen Horrors und des Todes. Er nutzte dieses Bild als mentale Flucht und Quelle der Hoffnung, wodurch er angesichts der Unmenschlichkeit seiner Situation eine gewisse Form von Menschlichkeit und Resilienz aufrechterhalten konnte. Es ist ein Beispiel dafür, wie Menschen selbst in den ausweglosesten Situationen Wege finden können, um Widerstand zu leisten und ihre Menschlichkeit zu bewahren. Die Kraft des menschlichen Geistes kann außergewöhnlich sein und es sind Geschichten wie diese, die uns daran erinnern.
   
   
Les tactiques utilisées dans les camps de concentration visaient non seulement à infliger des souffrances physiques, mais aussi à détruire l'humanité de ceux qui y étaient enfermés. En plus des traitements cruels et inhumains, les détenus étaient également privés de leur identité personnelle et de leur individualité. Cette dégradation psychologique faisait partie intégrante de la stratégie de terreur et de contrôle. L'idée de réduire les détenus à un état "d'animalité" était clairement manifeste dans de nombreux aspects de la vie du camp. Les conditions de vie sordides, le manque de nourriture, l'absence d'hygiène, et la violence constante étaient conçus pour déshumaniser les détenus et les priver de leur dignité. Par ailleurs, l'absence de perspective temporelle, l'incertitude constante et le manque d'information sur le monde extérieur contribuaient également à cet effet de déshumanisation. En privant les détenus de la possibilité de planifier ou même d'imaginer un avenir, les bourreaux cherchaient à les maintenir dans un état d'angoisse et de désespoir constant. Enfin, la destruction de la solidarité et de la conscience morale était également une partie essentielle de cette stratégie. En créant un environnement où la survie individuelle devenait l'objectif principal, les bourreaux cherchaient à briser les liens de solidarité et d'empathie qui pourraient aider les détenus à résister ou à maintenir leur humanité. Toutes ces tactiques visaient à déshumaniser complètement les détenus et à les transformer en "êtres inférieurs", afin de justifier et de faciliter leur extermination. Cette déshumanisation était une composante essentielle de l'horreur des camps de concentration, et elle est aujourd'hui largement reconnue comme une caractéristique des génocides et des crimes contre l'humanité.
Die in den Konzentrationslagern angewandten Taktiken zielten nicht nur darauf ab, körperliches Leid zuzufügen, sondern auch die Menschlichkeit der dort eingesperrten Personen zu zerstören. Neben der grausamen und unmenschlichen Behandlung wurden die Häftlinge auch ihrer persönlichen Identität und Individualität beraubt. Diese psychologische Degradierung war ein integraler Bestandteil der Terror- und Kontrollstrategie. Die Idee, die Häftlinge auf einen "tierischen" Zustand zu reduzieren, war in vielen Aspekten des Lagerlebens deutlich erkennbar. Die schäbigen Lebensbedingungen, der Mangel an Nahrung, die fehlende Hygiene und die ständige Gewalt waren darauf ausgelegt, die Häftlinge zu entmenschlichen und ihnen ihre Würde zu nehmen. Darüber hinaus trugen auch das Fehlen einer zeitlichen Perspektive, die ständige Ungewissheit und der Mangel an Informationen über die Außenwelt zu dieser entmenschlichenden Wirkung bei. Indem sie den Häftlingen die Möglichkeit nahmen, eine Zukunft zu planen oder sich auch nur vorzustellen, versuchten die Henker, sie in einem Zustand ständiger Angst und Verzweiflung zu halten. Schließlich war auch die Zerstörung der Solidarität und des moralischen Bewusstseins ein wesentlicher Teil dieser Strategie. Indem sie ein Umfeld schufen, in dem das individuelle Überleben zum Hauptziel wurde, versuchten die Henker, die Bande der Solidarität und Empathie zu zerreißen, die den Häftlingen helfen könnten, Widerstand zu leisten oder ihre Menschlichkeit aufrechtzuerhalten. All diese Taktiken zielten darauf ab, die Häftlinge vollständig zu entmenschlichen und sie zu "minderwertigen Wesen" zu machen, um ihre Vernichtung zu rechtfertigen und zu erleichtern. Diese Entmenschlichung war ein wesentlicher Bestandteil des Horrors in den Konzentrationslagern und wird heute weithin als Merkmal von Völkermord und Verbrechen gegen die Menschlichkeit anerkannt.


== Hannah Arendt et la banalité du mal ==
== Hannah Arendt und die Banalität des Bösen ==
[[File:Adolf Eichmann at Trial1961.jpg|thumb|Adolf Eichmann en avril 1961 lors de son procès à Jérusalem.]]
[[File:Adolf Eichmann at Trial1961.jpg|thumb|Adolf Eichmann im April 1961 während seines Prozesses in Jerusalem.]]


Hannah Arendt, dans son rapport sur le procès d'Adolf Eichmann à Jérusalem en 1961, a introduit le concept de "banalité du mal". Eichmann, un bureaucrate de haut rang du régime nazi, était l'un des principaux organisateurs de l'Holocauste. Pourtant, au cours de son procès, il a affirmé qu'il n'avait fait que suivre les ordres et qu'il n'avait pas agi par haine ou par malveillance personnelle.   
Hannah Arendt führte 1961 in ihrem Bericht über den Prozess gegen Adolf Eichmann in Jerusalem den Begriff der "Banalität des Bösen" ein. Eichmann, ein hochrangiger Bürokrat des Nazi-Regimes, war einer der Hauptorganisatoren des Holocausts. Dennoch behauptete er während seines Prozesses, dass er nur Befehle befolgt und nicht aus Hass oder persönlicher Böswilligkeit gehandelt habe.   


Pour Arendt, le cas d'Eichmann incarnait une forme de mal qui n'était pas enracinée dans la monstruosité personnelle ou la perversité, mais qui découlait plutôt de la pensée superficielle et de l'adhésion aveugle à un système de commandement. Elle l'a décrit comme "terriblement et effroyablement normal", insinuant que n'importe qui, dans certaines conditions, pourrait devenir un acteur du mal. La "banalité du mal", pour Arendt, ne minimise pas l'horreur des actions commises, mais plutôt souligne la façon dont des structures systémiques et des pressions sociales peuvent amener des individus ordinaires à participer à des actes de violence extrême. Cette théorie a suscité une grande controverse et un débat philosophique intense, et elle reste aujourd'hui l'un des aspects les plus discutés de la pensée d'Arendt.
Für Arendt verkörperte der Fall Eichmann eine Form des Bösen, die nicht in persönlicher Monstrosität oder Perversion wurzelte, sondern vielmehr aus oberflächlichem Denken und blindem Festhalten an einem Befehlssystem entsprang. Sie beschrieb es als "schrecklich und erschreckend normal" und deutete damit an, dass jeder unter bestimmten Bedingungen zum Akteur des Bösen werden könnte. Die "Banalität des Bösen" verharmlost für Arendt nicht den Schrecken der begangenen Taten, sondern betont vielmehr, wie systemische Strukturen und sozialer Druck gewöhnliche Menschen dazu bringen können, sich an extremen Gewalttaten zu beteiligen. Diese Theorie löste große Kontroversen und eine intensive philosophische Debatte aus und ist bis heute einer der am meisten diskutierten Aspekte in Arendts Denken.


Adolf Eichmann n'était pas seulement un "petit fonctionnaire" mais un haut fonctionnaire nazi chargé de l'organisation logistique de la déportation et de l'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Eichmann a été capturé en Argentine par les services secrets israéliens (Mossad) en 1960, puis emmené en Israël pour être jugé. Ce qui a particulièrement intéressé Hannah Arendt dans le procès d'Eichmann, c'est la déclaration de celui-ci selon laquelle il n'avait fait que "suivre les ordres" et qu'il n'était donc pas directement responsable des atrocités commises. C'est cette position, alliée à son apparente normalité, qui a conduit Arendt à formuler sa théorie de la "banalité du mal". Selon Arendt, Eichmann n'était pas un monstre au sens traditionnel du terme, mais plutôt un individu ordinaire qui s'était laissé entraîner dans le système bureaucratique nazi et qui s'était abstrait de la réalité et de l'humanité des victimes. Arendt a souligné que ce genre de mal, commis par des gens ordinaires qui se dissocient de leurs actions, est peut-être le plus terrifiant de tous.
Adolf Eichmann war nicht nur ein "kleiner Beamter", sondern ein hochrangiger Nazibeamter, der während des Zweiten Weltkriegs für die logistische Organisation der Deportation und Vernichtung der Juden verantwortlich war. Eichmann wurde 1960 in Argentinien vom israelischen Geheimdienst (Mossad) gefangen genommen und nach Israel gebracht, wo er vor Gericht gestellt wurde. Was Hannah Arendt an Eichmanns Prozess besonders interessierte, war seine Aussage, dass er nur "Befehle befolgt" habe und daher nicht direkt für die begangenen Gräueltaten verantwortlich sei. Es war diese Position in Verbindung mit seiner scheinbaren Normalität, die Arendt dazu veranlasste, seine Theorie von der "Banalität des Bösen" zu formulieren. Arendt zufolge war Eichmann kein Monster im traditionellen Sinne, sondern vielmehr ein gewöhnliches Individuum, das sich in das bürokratische System der Nazis hatte hineinziehen lassen und von der Realität und Menschlichkeit der Opfer abstrahiert hatte. Arendt betonte, dass diese Art des Bösen, das von gewöhnlichen Menschen begangen wird, die sich von ihren Handlungen distanzieren, vielleicht das erschreckendste von allen ist.


La Conférence de Wannsee, qui s'est tenue le 20 janvier 1942 à Berlin, est généralement considérée comme le moment où la "solution finale de la question juive", c'est-à-dire l'extermination systématique des Juifs, a été formellement décidée par les dirigeants nazis. Bien que la majorité des documents de la conférence aient été détruits par les nazis à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un exemplaire du procès-verbal de la réunion a été découvert en 1947. Ce document a fourni une preuve concrète de l'intention des nazis d'exterminer les Juifs.  
Die Wannsee-Konferenz, die am 20. Januar 1942 in Berlin stattfand, wird allgemein als der Zeitpunkt angesehen, an dem die "Endlösung der Judenfrage", d. h. die systematische Vernichtung der Juden, von der Naziführung formell beschlossen wurde. Obwohl die meisten Dokumente der Konferenz am Ende des Zweiten Weltkriegs von den Nazis vernichtet wurden, wurde 1947 eine Kopie des Protokolls der Sitzung entdeckt. Dieses Dokument lieferte einen konkreten Beweis für die Absicht der Nazis, die Juden auszurotten.


Dans le cas d'Eichmann, sa culpabilité n'était pas vraiment en question lors de son procès. Il avait déjà reconnu son rôle dans l'organisation de la déportation des Juifs vers les camps de concentration et d'extermination. La question était plutôt de savoir dans quelle mesure il était responsable de ses actions, compte tenu de sa revendication de n'avoir fait que suivre les ordres. C'est là que la théorie de la "banalité du mal" d'Arendt est entrée en jeu. Eichmann a été reconnu coupable de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et d'autres charges, et il a été exécuté en 1962. Son procès a mis en évidence la responsabilité personnelle des individus pour leurs actions, même lorsqu'ils agissent dans le cadre d'un système bureaucratique ou en suivant des ordres.
Im Fall von Eichmann stand seine Schuld während seines Prozesses nicht wirklich zur Debatte. Er hatte bereits seine Rolle bei der Organisation der Deportation der Juden in die Konzentrations- und Vernichtungslager zugegeben. Die Frage war vielmehr, inwieweit er angesichts seiner Behauptung, nur Befehle befolgt zu haben, für seine Handlungen verantwortlich war. Hier kam Arendts Theorie von der "Banalität des Bösen" ins Spiel. Eichmann wurde wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit, Kriegsverbrechen und anderen Anklagepunkten für schuldig befunden und 1962 hingerichtet. Sein Prozess betonte die persönliche Verantwortung des Einzelnen für seine Handlungen, selbst wenn er im Rahmen eines bürokratischen Systems oder durch Befolgung von Befehlen handelt.


Hannah Arendt a été frappée par l'apparente normalité d'Eichmann, ce qu'elle a appelé la "banalité du mal". Selon elle, Eichmann n'était pas un monstre assoiffé de sang ou un fanatique idéologique, mais plutôt un bureaucrate moyen qui se contentait de faire son travail sans questionner la moralité de ses actions. Pour Arendt, cela représentait un nouveau type de mal, un mal commis par des personnes ordinaires qui se conformaient simplement au système en place sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. Elle a soutenu que cela était en partie possible parce que la bureaucratie nazie avait déshumanisé l'acte d'extermination, le transformant en une simple tâche administrative. Cela ne signifie pas qu'Eichmann n'était pas coupable de ses crimes. Au contraire, Arendt a souligné que, même dans un système bureaucratique, les individus ont toujours la responsabilité morale de leurs actions. Cependant, cela montre que le mal peut se produire dans des circonstances ordinaires et être perpétré par des personnes ordinaires. C'est cette idée qui a donné lieu au concept de "banalité du mal".  
Hannah Arendt war von Eichmanns scheinbarer Normalität, die sie als "Banalität des Bösen" bezeichnete, beeindruckt. Ihrer Meinung nach war Eichmann kein blutrünstiges Monster oder ideologischer Fanatiker, sondern vielmehr ein durchschnittlicher Bürokrat, der einfach nur seine Arbeit machte, ohne die Moral seiner Handlungen zu hinterfragen. Für Arendt stellte dies eine neue Art des Bösen dar, ein Böses, das von gewöhnlichen Menschen begangen wurde, die sich einfach dem bestehenden System anpassten, ohne über die Folgen ihrer Handlungen nachzudenken. Sie argumentierte, dass dies zum Teil möglich war, weil die Nazi-Bürokratie den Akt der Vernichtung entmenschlicht und in eine bloße Verwaltungsaufgabe verwandelt hatte. Dies bedeutet jedoch nicht, dass Eichmann sich seiner Verbrechen nicht schuldig gemacht hätte. Im Gegenteil, Arendt betonte, dass selbst in einem bürokratischen System der Einzelne immer noch die moralische Verantwortung für seine Handlungen trägt. Dies zeigt jedoch, dass das Böse unter gewöhnlichen Umständen auftreten und von gewöhnlichen Menschen begangen werden kann. Dieser Gedanke hat den Begriff der "Banalität des Bösen" geprägt.
 
Le terme "banalité du mal" qu'Hannah Arendt a inventé pour décrire Adolf Eichmann et les criminels de guerre nazis similaires se réfère précisément à ce paradoxe. Eichmann n'était pas un psychopathe démoniaque ou un sadique dérangé, mais plutôt un fonctionnaire obsédé par l'efficacité de son travail. Arendt a avancé que le mal, loin d'être l'apanage de monstres inhumains, peut être perpétré par des personnes tout à fait ordinaires qui acceptent le système tel qu'il est et ne remettent pas en question les ordres qu'on leur donne. Elle a décrit Eichmann comme un homme qui, pour reprendre ses termes, était "terriblement et terrifiantement normal". Cette "banalité du mal" repose sur l'idée que les individus peuvent commettre des actes atroces non pas parce qu'ils sont intrinsèquement mauvais ou haineux, mais simplement parce qu'ils ne pensent pas aux conséquences de leurs actions. Il est important de noter qu'Arendt n'excuse pas les actes d'Eichmann, mais cherche plutôt à comprendre comment de tels crimes peuvent se produire. C'est une invitation à la vigilance et à l'éveil moral de tous pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent.  
Der Begriff "Banalität des Bösen", den Hannah Arendt prägte, um Adolf Eichmann und ähnliche NS-Kriegsverbrecher zu beschreiben, bezieht sich genau auf dieses Paradoxon. Eichmann war kein dämonischer Psychopath oder gestörter Sadist, sondern vielmehr ein Beamter, der von der Effizienz seiner Arbeit besessen war. Arendt argumentierte, dass das Böse keineswegs das Vorrecht unmenschlicher Monster ist, sondern auch von ganz gewöhnlichen Menschen verübt werden kann, die das System so akzeptieren, wie es ist, und die ihnen erteilten Befehle nicht in Frage stellen. Sie beschrieb Eichmann als einen Mann, der, um es mit ihren Worten zu sagen, "schrecklich und erschreckend normal" war. Diese "Banalität des Bösen" beruht auf der Vorstellung, dass Menschen nicht deshalb schreckliche Taten begehen können, weil sie von Natur aus böse oder hasserfüllt sind, sondern einfach deshalb, weil sie nicht über die Folgen ihrer Handlungen nachdenken. Es ist wichtig zu beachten, dass Arendt Eichmanns Taten nicht entschuldigt, sondern vielmehr zu verstehen versucht, wie es zu solchen Verbrechen kommen kann. Es ist eine Aufforderung an alle, wachsam zu sein und moralisch zu erwachen, um zu verhindern, dass sich solche Taten wiederholen.
 
« Nous nous attendions à rencontrer un monstre humain, nous avons eu à faire un homme ordinaire soit moins un monstre qu’un clown ». Cette citation d'Hannah Arendt reflète bien la conception de la "banalité du mal" qu'elle a développée. Pour elle, Eichmann et d'autres responsables de crimes de masse n'étaient pas des figures monstrueuses et inhumaines, mais des personnes ordinaires, qui dans le cas d'Eichmann, semblaient parfois dérisoires, voire ridicules ("un clown"). Arendt suggère ici que la vraie nature de l'horreur ne réside pas tant dans la monstruosité exceptionnelle que dans l'ordinaire, le quotidien, l'habitude, la routine. Dans le cas d'Eichmann, il n'était pas motivé par une haine raciale fervente, mais il exécutait simplement ses fonctions bureaucratiques de manière efficace et zélée, sans remettre en question les conséquences dévastatrices de ses actions. Cette conception de la "banalité du mal" remet en question notre perception traditionnelle du mal et de la responsabilité individuelle dans les crimes de masse, soulignant le rôle de la pensée critique et de l'éthique personnelle dans la prévention de tels actes.
"Wir erwarteten, einem menschlichen Monster zu begegnen, wir hatten es mit einem gewöhnlichen Menschen zu tun, der weniger ein Monster als ein Clown ist". Dieses Zitat von Hannah Arendt spiegelt die von ihr entwickelte Auffassung von der "Banalität des Bösen" gut wider. Für sie waren Eichmann und andere Verantwortliche für Massenverbrechen keine monströsen, unmenschlichen Figuren, sondern gewöhnliche Menschen, die im Fall von Eichmann manchmal lächerlich oder sogar lächerlich wirkten ("ein Clown"). Arendt deutet hier an, dass die wahre Natur des Schreckens nicht so sehr in der außergewöhnlichen Monstrosität liegt, sondern im Gewöhnlichen, Alltäglichen, Gewohnten, Routinierten. Im Fall von Eichmann war er nicht von inbrünstigem Rassenhass getrieben, sondern er führte einfach seine bürokratischen Aufgaben effizient und eifrig aus, ohne die verheerenden Folgen seines Handelns in Frage zu stellen. Diese Auffassung von der "Banalität des Bösen" stellt unsere traditionelle Wahrnehmung des Bösen und der individuellen Verantwortung für Massenverbrechen in Frage und unterstreicht die Rolle des kritischen Denkens und der persönlichen Ethik bei der Verhinderung solcher Taten.
 
La théorie de la "banalité du mal" développée par Hannah Arendt nous met face à l'ordinaire et à l'habitude qui peuvent conduire à l'extrême dans certaines conditions. Arendt met en évidence la capacité d'un individu apparemment "normal" à commettre des actes inimaginables de cruauté et d'injustice lorsqu'il est inséré dans un système qui non seulement permet, mais encourage de telles actions. En déshumanisant leurs victimes et en refusant de reconnaître leur propre rôle dans le mal commis, des individus comme Eichmann étaient capables de se détacher de la réalité de leurs actions et de les justifier comme étant simplement l'exécution des ordres ou le respect de la loi. Cela révèle une vérité troublante et profondément inquiétante : le mal n'est pas toujours commis par des individus profondément perturbés ou intrinsèquement mauvais. Parfois, il peut être perpétré par des personnes ordinaires qui, dans certaines circonstances, sont capables d'actes extraordinairement horribles. Cela souligne l'importance de la vigilance morale, de l'éducation et de la capacité de jugement individuel pour prévenir la répétition de tels événements dans l'avenir.
Die von Hannah Arendt entwickelte Theorie der "Banalität des Bösen" konfrontiert uns mit dem Gewöhnlichen und der Gewohnheit, die unter bestimmten Bedingungen zum Extremen führen können. Arendt hebt die Fähigkeit eines scheinbar "normalen" Menschen hervor, unvorstellbare Grausamkeiten und Ungerechtigkeiten zu begehen, wenn er in ein System eingebunden ist, das solche Handlungen nicht nur zulässt, sondern sogar fördert. Durch die Entmenschlichung ihrer Opfer und die Weigerung, ihre eigene Rolle bei dem begangenen Unrecht anzuerkennen, waren Personen wie Eichmann in der Lage, sich von der Realität ihrer Handlungen zu lösen und sie als bloße Ausführung von Befehlen oder Einhaltung von Gesetzen zu rechtfertigen. Dies offenbart eine beunruhigende und zutiefst beunruhigende Wahrheit: Das Böse wird nicht immer von zutiefst gestörten oder von Natur aus bösen Menschen begangen. Manchmal wird es auch von gewöhnlichen Menschen begangen, die unter bestimmten Umständen zu außerordentlich schrecklichen Taten fähig sind. Dies unterstreicht die Bedeutung von moralischer Wachsamkeit, Bildung und individuellem Urteilsvermögen, um die Wiederholung solcher Ereignisse in der Zukunft zu verhindern.
 
La théorie de la "banalité du mal" de Hannah Arendt tire sa signification précisément de cette constatation : l'individu, comme Adolf Eichmann, peut participer à des actes de mal extrême sans pleinement intégrer ou reconnaître la réalité de ce qu'ils font. Dans le cas d'Eichmann, il s'est considéré comme un simple fonctionnaire qui "faisait son travail". Arendt souligne qu'Eichmann n'était pas un psychopathe ou un fanatique, mais plutôt quelqu'un qui s'était déconnecté de sa capacité de jugement moral, permettant ainsi à son sens de la moralité d'être défini entièrement par le système au sein duquel il travaillait. Il a suivi les ordres et les règlements sans jamais remettre en question l'éthique ou les conséquences de ses actions. Pour lui, les victimes de l'Holocauste n'étaient pas des individus réels avec leurs propres vies et expériences, mais plutôt des numéros et des statistiques dans son système de logistique. Par conséquent, Eichmann n'a pas reconnu la réalité de ses actions et leur impact dévastateur sur les personnes réelles. C'est cette déconnexion de la réalité, cette incapacité à voir les implications morales et humaines de ses actions, qui incarne la "banalité du mal" d'Arendt. Elle nous rappelle qu'il est possible pour des individus ordinaires de commettre des actes de mal extrême lorsqu'ils sont coupés de leur empathie et de leur compréhension de la réalité de leurs actions.  
Hannah Arendts Theorie von der "Banalität des Bösen" bezieht ihre Bedeutung genau aus dieser Feststellung: Der Einzelne kann, wie Adolf Eichmann, an Handlungen des extremen Bösen teilnehmen, ohne die Realität dessen, was sie tun, vollständig zu integrieren oder zu erkennen. Im Falle Eichmanns betrachtete er sich selbst als einen einfachen Beamten, der "seine Arbeit machte". Arendt betont, dass Eichmann kein Psychopath oder Fanatiker war, sondern vielmehr jemand, der sich von seiner moralischen Urteilsfähigkeit abgekoppelt hatte und so zuließ, dass sein Moralempfinden vollständig durch das System definiert wurde, in dem er arbeitete. Er befolgte Befehle und Vorschriften, ohne jemals die Ethik oder die Folgen seines Handelns in Frage zu stellen. Für ihn waren die Opfer des Holocaust keine realen Individuen mit ihrem eigenen Leben und ihren eigenen Erfahrungen, sondern eher Nummern und Statistiken in seinem logistischen System. Folglich erkannte Eichmann nicht die Realität seiner Handlungen und deren verheerende Auswirkungen auf reale Menschen. Es ist diese Realitätsferne, die Unfähigkeit, die moralischen und menschlichen Auswirkungen seiner Handlungen zu erkennen, die Arendts "Banalität des Bösen" verkörpert. Sie erinnert uns daran, dass es für gewöhnliche Menschen möglich ist, extrem böse Taten zu begehen, wenn sie von ihrer Empathie und ihrem Verständnis für die Realität ihres Handelns abgeschnitten sind.
 
Arendt zufolge ist die Fähigkeit zu denken für das moralische Urteilsvermögen von entscheidender Bedeutung. Denken bedeutet in diesem Zusammenhang mehr als nur nachdenken oder Gedanken haben - es ist eine Tätigkeit, die Nachdenken, Hinterfragen, das Einnehmen verschiedener Perspektiven und Einfühlungsvermögen erfordert. Es ist eine Art inneres Gespräch, in dem man die moralischen Implikationen seiner Handlungen untersucht und informierte und ethische Entscheidungen trifft. Im Fall von Eichmann und vielen anderen, die an groß angelegten Taten beteiligt waren, legt Arendt nahe, dass ihre Unfähigkeit, auf diese Weise zu denken, ihre Teilnahme erst möglich gemacht hat. Sie befolgten einfach Befehle, ohne sich die Zeit zu nehmen, über die moralischen Implikationen oder die menschlichen Konsequenzen ihrer Handlungen nachzudenken. Folglich kann das Fehlen von Denken - im Sinne von moralischer Reflexion und Empathie - zu unmoralischen Handlungen führen. Einzelpersonen können sich dann von der Realität ihrer Handlungen abkoppeln und sich der moralischen Verantwortung entziehen. Das ist es, was das Böse laut Arendt so "banal" oder gewöhnlich macht - es erfordert keine inhärente Bosheit, sondern lediglich das Fehlen eines reflektierten Denkens.
 
"Wir erwarteten, einem menschlichen Monster zu begegnen, aber wir haben es mit einem gewöhnlichen Menschen zu tun ... sei es weniger ein Monster als ein Clown ... Der böse Mensch wäre also jeder von uns ... Wenn er sich unmerklich abgleiten und mitreißen lässt, gelingt es ihm unter historischen und politischen Umständen, die größten Verbrechen zu begehen. Es gibt nicht mehr Genies im Bösen als im Guten, sondern nur gewöhnliche Menschen, in denen der Geist des Bösen wacht und nur auf den günstigen Moment wartet, um zu blasen und sie zum radikalen Bösen zu treiben, so dass es ein Missverhältnis zwischen dem begangenen Bösen und der ganz gewöhnlichen Erscheinung des Menschen, der es vollbracht hat, gibt".


Selon Arendt, la capacité de penser est essentielle pour le jugement moral. Penser, dans ce contexte, signifie plus que simplement réfléchir ou avoir des pensées - c'est une activité qui nécessite de la réflexion, de la remise en question, de la prise en compte de différentes perspectives et de l'empathie. C'est une sorte de conversation interne où l'on examine les implications morales de ses actions et où l'on prend des décisions informées et éthiques. Dans le cas d'Eichmann et de nombreux autres qui ont participé à des actes de grande envergure, Arendt suggère que leur incapacité à penser de cette manière a rendu possible leur participation. Ils ont simplement suivi des ordres, sans prendre le temps de réfléchir aux implications morales ou aux conséquences humaines de leurs actions. Par conséquent, l'absence de pensée - dans le sens de la réflexion morale et de l'empathie - peut conduire à des actions immorales. Les individus peuvent alors se dissocier de la réalité de leurs actions et éviter toute responsabilité morale. C'est ce qui rend le mal si "banal" ou ordinaire, selon Arendt - il ne nécessite pas une méchanceté inhérente, mais simplement une absence de pensée réfléchie.  
Dies ist ein kraftvolles Zitat, das Hannah Arendts These von der "Banalität des Bösen" gut zusammenfasst. Das Zitat bezieht sich auf ihre Berichterstattung über den Prozess gegen Adolf Eichmann, einen Nazifunktionär, der eine Schlüsselrolle bei der Organisation des Holocausts gespielt hatte. Eichmann war von Natur aus kein besonders grausamer oder sadistischer Mensch, sondern ein eifriger Beamter, der einfach nur die Befehle seiner Vorgesetzten ausführte, ohne über die moralischen Folgen seines Handelns nachzudenken. Es ist diese Gedankenlosigkeit, die Unfähigkeit, die ethischen Implikationen seiner Handlungen zu bedenken, die Arendt als "Banalität des Bösen" bezeichnet. Das Zitat unterstreicht den Gedanken, dass das Böse nicht unbedingt das Werk von "Monstern" sein muss, sondern auch von gewöhnlichen Menschen begangen werden kann, die sich von ihrer eigenen moralischen Verantwortung lösen. Es ist eine wichtige Erinnerung daran, dass Ethik und persönliche Verantwortung von entscheidender Bedeutung sind, selbst (und vor allem) in Situationen, in denen man dazu gedrängt wird, entgegen seinem Gewissen zu handeln.


"Nous nous attendions à rencontrer un monstre humain, mais nous avons affaire à un homme ordinaire… soit moins un monstre qu’un clown… L’homme mauvais serait donc chacun d’entre nous… S’il se laisse glisser et entraîner insensiblement il parvient dans des circonstances historiques et politiques à commettre les plus grands crimes. Il n’y a pas plus de génie dans le mal que dans le bien, mais seulement des hommes ordinaires, en qui l’esprit du mal veille et n’attend que le moment favorable pour souffler et les pousser au mal radical, de sorte qu’il y a disproportion entre le mal commis et l’apparence tout ordinaire de l’être humain qui l’a accompli".
Professor Rémi Baudoui behauptet, dass es kein Handeln ohne Denken gibt. Diese Aussage unterstreicht eine grundlegende Schlussfolgerung der Philosophie von Hannah Arendt: Handeln und Denken sind eng miteinander verbunden. Für Arendt ist die Fähigkeit zu denken grundlegend für die menschliche Moral und die ethische Verantwortung. Im Fall von Eichmann argumentiert Arendt, dass er gerade deshalb an unsagbar grausamen Taten beteiligt sein konnte, weil er nicht über die moralischen Implikationen seiner Handlungen nachdachte. Er habe einfach "Befehle befolgt" und sich von seiner persönlichen Verantwortung gelöst. Diese Gedankenlosigkeit ist für Arendt das, was das Böse "banal" und erschreckend macht, denn sie legt nahe, dass jeder zu schrecklichen Taten fähig werden kann, wenn er auf das Denken und das moralische Urteilsvermögen verzichtet. Deshalb ist Baudouis Aussage so wichtig: Sie unterstreicht die Notwendigkeit des Denkens und des ethischen Engagements bei allem, was wir tun. Ohne das Denken laufen wir Gefahr, uns zu Handlungen verleiten zu lassen, die wir sonst als unmoralisch oder ungerecht erkennen würden.


C'est une citation puissante qui résume bien la thèse de Hannah Arendt sur la "banalité du mal". Cette citation fait référence à sa couverture du procès d'Adolf Eichmann, un fonctionnaire nazi qui avait joué un rôle clé dans l'organisation de l'Holocauste. Eichmann n'était pas un homme particulièrement cruel ou sadique par nature, mais un fonctionnaire zélé qui se contentait d'exécuter les ordres de ses supérieurs sans réfléchir aux conséquences morales de ses actions. C'est cette absence de pensée, cette incapacité à considérer les implications éthiques de ses actions, que Arendt qualifie de "banalité du mal". La citation souligne l'idée que le mal n'est pas nécessairement l'oeuvre de "monstres", mais peut être commis par des personnes ordinaires qui se détachent de leur propre responsabilité morale. Il s'agit d'un rappel important que l'éthique et la responsabilité personnelle sont essentielles, même (et surtout) dans des situations où l'on est poussé à agir contrairement à sa conscience.
== Den Begriff Gewalt neu überdenken ==
Hannah Arendts Sicht der Gewalt ist komplex. Sie unterscheidet zwischen Gewalt, Macht, Autorität und Stärke und argumentiert, dass es sich dabei um unterschiedliche Konzepte handelt, die oft verwechselt werden. Laut Arendt ist Macht eine kollektive Fähigkeit, die entsteht, wenn Menschen zusammenkommen und gemeinsam handeln. Sie beruht auf gegenseitiger Zustimmung und Kooperation und ist die Grundlage jeder politischen Regierung. Gewalt hingegen ist eine Handlung, die zerstört, verletzt oder tötet. Sie kann eingesetzt werden, um Macht zu verteidigen oder zu zerstören, aber sie kann sie nicht schaffen. Sie ist eine instrumentelle Handlungsform, die oft als Mittel zum Zweck eingesetzt wird, wie z. B. Herrschaft oder Zwang. Autorität ist eine besondere Art von Macht, die aus dem Respekt oder der Wertschätzung für eine Person oder Institution entsteht. Sie beruht auf Legitimität und Zustimmung. Gewalt hingegen ist eine physische oder materielle Fähigkeit, die zur Ausübung von Zwang oder Herrschaft eingesetzt werden kann. Für Arendt sind Gewalt und Macht also in Wirklichkeit gegensätzlich. Die Macht geht vom Volk aus und von ihrer Zustimmung, regiert zu werden, während Gewalt ein Akt der Zerstörung oder des Zwangs ist. Sie wird eingesetzt, wenn die Macht abwesend ist oder versagt hat. Damit erinnert uns Arendt daran, dass Gewalt die Macht stürzen kann, aber sie kann sie nicht ersetzen oder erschaffen. Dies ist eine entscheidende Unterscheidung in ihrer politischen Philosophie.


Le professeur Rémi Baudoui  affirme qu'il n'y a pas d'action sans pensée. Cette affirmation souligne une conclusion fondamentale de la philosophie d'Hannah Arendt : l'action et la pensée sont intimement liées. Pour Arendt, la capacité de penser est fondamentale pour la moralité humaine et la responsabilité éthique. Dans le cas d'Eichmann, Arendt soutient qu'il a pu participer à des actes d'une cruauté indicible précisément parce qu'il n'a pas réfléchi aux implications morales de ses actions. Il a simplement "suivi les ordres", se détachant de sa responsabilité personnelle. Cette absence de pensée est, pour Arendt, ce qui rend le mal "banal" et effrayant, car elle suggère que n'importe qui peut devenir capable de commettre des actes terribles s'il renonce à penser et à faire preuve de jugement moral. C'est pourquoi l'affirmation de Baudoui est si importante : elle souligne la nécessité de la réflexion et de l'engagement éthique dans tout ce que nous faisons. Sans la pensée, nous risquons de nous laisser entraîner dans des actions que nous pourrions autrement reconnaître comme immorales ou injustes.
Hannah Arendt hat das von Max Weber formulierte Konzept der legitimen Gewalt angefochten. Weber zufolge besitzt der Staat das Monopol der legitimen Gewalt, d. h. das ausschließliche Recht, physische Gewalt einzusetzen, um die Ordnung aufrechtzuerhalten und das Gesetz durchzusetzen. Dieser Begriff ist grundlegend für Webers Definition des Staates und für seine allgemeinere Theorie der politischen Macht. Arendt hat diese Vorstellung jedoch in Frage gestellt. Ihrer Meinung nach sind Gewalt und Macht unterschiedliche und oft gegensätzliche Konzepte. Macht, wie sie sie definiert hat, entsteht durch Zustimmung und kollektives Handeln, während Gewalt eine Form des zwanghaften und zerstörerischen Handelns ist. Sie argumentiert, dass Gewalt zur Verteidigung oder Zerstörung von Macht eingesetzt werden kann, aber sie kann sie nicht erschaffen. Arendt stellt die Legitimität staatlicher Gewaltanwendung in Frage und argumentiert, dass jede Gewaltanwendung potenziell illegitim ist, weil sie der Natur der politischen Macht widerspricht, die auf Zustimmung und kollektivem Handeln beruht. Sie warnt vor den Gefahren staatlicher Gewaltanwendung, insbesondere in Situationen, in denen der Staat Gewalt anwendet, um seine Macht ohne Zustimmung oder Unterstützung der Bevölkerung zu erhalten. Das bedeutet nicht, dass Arendt der staatlichen Gewaltanwendung keine Legitimität zuspricht - zum Beispiel um die Ordnung aufrechtzuerhalten oder die Gemeinschaft gegen einen Angriff von außen zu verteidigen. Sie betont jedoch, dass diese Gewalt durch ethische und moralische Prinzipien gerechtfertigt werden muss und nicht einfach durch die Tatsache, dass der Staat das Gewaltmonopol besitzt.


== Reconsidérer le concept de violence ==
Hannah Arendt legt nahe, dass Gewalt von Regierungen als Instrument eingesetzt werden kann, dass aber keine Regierung sich ausschließlich auf Gewalt stützen kann, um ihre Macht zu erhalten. Die Idee hierbei ist, dass Gewalt eine Methode sein kann, die von der Regierung eingesetzt wird, um bestimmte Ziele zu erreichen, aber sie ist nicht die Quelle der Macht selbst. In ihrem Buch "Über Gewalt" untersucht Arendt diese Idee genauer. Sie argumentiert, dass Gewalt und Macht unterschiedliche und oft gegensätzliche Konzepte sind. Macht entspringt ihrer Meinung nach dem Konsens und der Kooperation zwischen Menschen; sie ist ein kollektives Attribut, das von der Zustimmung und Unterstützung der Menschen ausgeht. Gewalt hingegen ist zwanghaft und zerstörerisch. Sie kann eingesetzt werden, um Macht zu verteidigen oder zu zerstören, aber sie kann sie nicht erschaffen. Ein Regime, das zur Aufrechterhaltung seiner Kontrolle ausschließlich auf Gewalt angewiesen ist, ist von Natur aus instabil, da Gewalt häufig Widerstand und Opposition hervorruft. Die Idee der "instrumentellen Gewalt" bezieht sich auf die Anwendung von Gewalt als Mittel zum Erreichen bestimmter Ziele. Beispielsweise kann eine Regierung Gewalt anwenden, um Gesetze durchzusetzen oder um Andersdenkende zu unterdrücken. Arendt argumentiert jedoch, dass sich die Anwendung von Gewalt auf diese Weise grundlegend von der Ausübung von Macht unterscheidet, die auf der Zustimmung und Kooperation der Bürger beruht.
La vision de la violence par Hannah Arendt est complexe. Elle distingue entre la violence, le pouvoir, l'autorité et la force, et soutient qu'il s'agit de concepts distincts qui sont souvent confondus. Selon Arendt, le pouvoir est une capacité collective qui émerge lorsque les gens se réunissent et agissent en concert. Il est fondé sur le consentement mutuel et la coopération, et c'est la base de tout gouvernement politique. La violence, d'autre part, est une action qui détruit, blesse ou tue. Elle peut être utilisée pour défendre le pouvoir, ou pour le détruire, mais elle ne peut pas le créer. C'est une forme d'action instrumentale, souvent utilisée comme un moyen de parvenir à une fin, comme la domination ou la coercition. L'autorité est un type particulier de pouvoir qui découle du respect ou de l'estime pour une personne ou une institution. Elle est fondée sur la légitimité et le consentement. La force, quant à elle, est une capacité physique ou matérielle qui peut être utilisée pour exercer une contrainte ou une domination. Pour Arendt, donc, la violence et le pouvoir sont en réalité opposés. Le pouvoir vient du peuple et de leur consentement à être gouverné, tandis que la violence est un acte de destruction ou de contrainte. Elle est utilisée lorsque le pouvoir est absent ou a échoué. En cela, Arendt nous rappelle que la violence peut renverser le pouvoir, mais elle ne peut pas le remplacer ou le créer. C'est une distinction cruciale dans sa philosophie politique.
Hannah Arendt  a contesté le concept de violence légitime formulé par Max Weber. Selon Weber, l'État détient le monopole de la violence légitime, c'est-à-dire le droit exclusif d'utiliser la force physique pour maintenir l'ordre et appliquer la loi. Cette notion est fondamentale pour la définition de Weber de l'État et pour sa théorie plus générale du pouvoir politique. Cependant, Arendt a remis en question cette idée. Selon elle, la violence et le pouvoir sont des concepts distincts et souvent opposés. Le pouvoir, comme elle l'a défini, découle du consentement et de l'action collective, tandis que la violence est une forme d'action coercitive et destructrice. Elle soutient que la violence peut être utilisée pour défendre ou détruire le pouvoir, mais qu'elle ne peut pas le créer. Arendt remet en question la légitimité de l'utilisation de la violence par l'État, soutenant que toute utilisation de la violence est potentiellement illégitime parce qu'elle contredit la nature du pouvoir politique, qui est basé sur le consentement et l'action collective. Elle met en garde contre les dangers de l'usage de la violence par l'État, en particulier dans les situations où l'État utilise la violence pour maintenir son pouvoir en l'absence de consentement ou de soutien populaire. Cela ne veut pas dire qu'Arendt ne reconnaisse aucune légitimité à l'usage de la violence par l'État - par exemple, pour maintenir l'ordre ou défendre la communauté contre une agression externe. Cependant, elle souligne que cette violence doit être justifiée par des principes éthiques et moraux, et non simplement par le fait que l'État possède le monopole de la force.  


Hannah Arendt suggère que la violence peut être utilisée comme un instrument par les gouvernements, mais qu'aucun gouvernement ne peut se baser exclusivement sur la violence pour maintenir son pouvoir. L'idée ici est que la violence peut être une méthode utilisée par le gouvernement pour atteindre certains objectifs, mais elle n'est pas la source du pouvoir elle-même. Dans son livre "Sur la violence", Arendt explore cette idée plus en détail. Elle soutient que la violence et le pouvoir sont des concepts distincts et souvent opposés. Le pouvoir, selon elle, provient du consensus et de la coopération entre les personnes ; c'est un attribut collectif qui émane de l'adhésion et du soutien des gens. La violence, par contre, est coercitive et destructrice. Elle peut être utilisée pour défendre ou détruire le pouvoir, mais elle ne peut pas le créer. Un régime qui dépend uniquement de la violence pour maintenir son contrôle est intrinsèquement instable, car la violence provoque souvent une résistance et une opposition. L'idée de "violence instrumentale" se réfère à l'utilisation de la violence comme un moyen d'atteindre certains objectifs. Par exemple, un gouvernement peut utiliser la violence pour faire respecter les lois ou pour réprimer la dissidence. Cependant, Arendt soutient que l'usage de la violence de cette manière est fondamentalement différent de l'exercice du pouvoir, qui repose sur le consentement et la coopération des citoyens.
Aus der Perspektive Hannah Arendts kann die wiederholte Anwendung von Gewalt durch eine Regierung eher als Zeichen von Schwäche denn von Stärke gesehen werden. Wenn eine Regierung ständig Gewalt anwenden muss, um ihre Richtlinien durchzusetzen, deutet dies darauf hin, dass diese Regierung Schwierigkeiten hat, die Zustimmung und Unterstützung ihrer Bürger zu erhalten, und dass sie sich daher in einer schwachen Position befindet. Gewalt ist ein Instrument des Zwangs, nicht der Überzeugung. Sie kann die Menschen aus Angst vor den Konsequenzen zur Konformität zwingen, aber sie gewinnt nicht ihre freiwillige Zustimmung oder Unterstützung. Eine Regierung, die ihre Bürger davon überzeugen kann, ihre Politik freiwillig zu unterstützen, ist viel stärker und stabiler als eine Regierung, die Gewalt anwenden muss, um ihre Entscheidungen durchzusetzen. Aus diesem Grund betonte Arendt, dass Macht und Gewalt unterschiedliche Konzepte sind. Macht entspringt ihrer Meinung nach der Zustimmung und der Kooperation zwischen Individuen. Gewalt hingegen ist eine Methode der Nötigung, die zur Verteidigung oder Zerstörung von Macht eingesetzt werden kann, sie aber nicht erzeugen kann. In diesem Zusammenhang ist die wiederholte Anwendung von Gewalt daher ein Indikator für politische Schwäche. Dies deutet darauf hin, dass die Regierung nicht in der Lage ist, ihre Bürger davon zu überzeugen, ihre Politik freiwillig zu unterstützen, und daher Gewalt anwenden muss, um ihre Richtlinien durchzusetzen.


Dans la perspective de Hannah Arendt, l'utilisation répétée de la violence par un gouvernement peut être vue comme un signe de faiblesse plutôt que de force. Si un gouvernement doit recourir constamment à la violence pour faire respecter ses directives, cela indique que ce gouvernement a du mal à obtenir le consentement et le soutien de ses citoyens, et qu'il est donc en position de faiblesse. La violence est un outil de coercition, pas de persuasion. Elle peut forcer les gens à se conformer par peur des conséquences, mais elle ne gagne pas leur consentement ou leur soutien volontaire. Un gouvernement qui peut persuader ses citoyens de soutenir volontairement ses politiques est beaucoup plus fort et stable qu'un gouvernement qui doit recourir à la violence pour faire respecter ses décisions. C'est pourquoi Arendt a souligné que le pouvoir et la violence sont des concepts distincts. Le pouvoir, selon elle, provient du consentement et de la coopération entre les individus. La violence, d'autre part, est une méthode de coercition qui peut être utilisée pour défendre ou détruire le pouvoir, mais ne peut pas le créer. Dans ce contexte, l'usage répété de la violence est donc un indicateur d'une faiblesse politique. Cela suggère que le gouvernement est incapable de persuader ses citoyens de soutenir volontairement ses politiques et doit donc recourir à la force pour faire respecter ses directives.
Wenn eine Regierung oder ein Regime nur noch auf Gewalt zurückgreift, um die Ordnung aufrechtzuerhalten, kann man sagen, dass sie aufgehört haben, Politik im eigentlichen Sinne des Wortes zu machen. Für Arendt beinhaltet Politik Dialog, Überzeugungsarbeit und Konsens. Wenn Gewalt zum Hauptinstrument der Regierung wird, handelt es sich nicht mehr um Politik, sondern um Tyrannei oder Diktatur. Der Terror während der Französischen Revolution ist ein Beispiel für dieses Konzept. Robespierre und die Jakobiner setzten Gewalt und Angst ein, um die Opposition zu unterdrücken und die Kontrolle aufrechtzuerhalten, und rechtfertigten ihr Handeln im Namen der Revolution und der republikanischen "Tugend". Sie griffen zu Massenhinrichtungen, insbesondere durch die Guillotine, um diejenigen zu beseitigen, die sie als Feinde der Revolution betrachteten. Dieses Schreckensregime war jedoch nicht von Dauer. Es führte zu weit verbreiteter Angst und Instabilität und führte schließlich zum Sturz Robespierres und zum Ende der Schreckensherrschaft. Dieses Beispiel veranschaulicht Arendts Punkt, dass Gewalt Macht zerstören kann, aber sie kann sie nicht schaffen oder dauerhaft aufrechterhalten.  


Lorsqu'un gouvernement ou un régime ne recourt qu'à la violence pour maintenir l'ordre, on peut dire qu'il a cessé de faire de la politique au sens véritable du terme. Pour Arendt, la politique implique le dialogue, la persuasion et le consensus. Lorsque la violence devient l'outil principal du gouvernement, il ne s'agit plus de politique mais de tyrannie ou de dictature. La Terreur pendant la Révolution française est un exemple de ce concept. Robespierre et les Jacobins ont utilisé la violence et la peur pour supprimer l'opposition et maintenir le contrôle, justifiant leurs actions au nom de la Révolution et de la "vertu" républicaine. Ils ont recours à des exécutions massives, notamment par la guillotine, pour éliminer ceux qu'ils considéraient comme des ennemis de la Révolution. Cependant, ce régime de terreur n'était pas durable. Il a engendré une peur et une instabilité généralisées, et a finalement mené à la chute de Robespierre et à la fin de la Terreur. Cet exemple illustre le point d'Arendt selon lequel la violence peut détruire le pouvoir, mais elle ne peut pas le créer ou le maintenir de manière durable.
Arendt glaubte, dass Gewalt ein langfristig ineffizientes Kontrollinstrument sei und dass sie keine echte Macht hervorbringen könne. Für Arendt basiert Macht auf Legitimität und gegenseitigem Einverständnis, was in Regimen, die Gewalt als Mittel zur Kontrolle einsetzen, völlig fehlt. Tatsächlich argumentiert sie, dass Gewalt bestehende Macht zerstören kann, aber sie hat nicht die Fähigkeit, neue Macht zu schaffen. Gewalt kann Menschen erschrecken und zum Gehorsam zwingen, aber sie kann nicht die wahre Legitimität oder den Respekt herstellen, die für das langfristige Funktionieren einer Regierung notwendig sind. Darüber hinaus warnt sie vor der Gefahr, dass Gewalt zum Selbstzweck werden kann. Dies geschieht, wenn Regime zunehmend von Gewalt abhängig werden, um ihre Kontrolle aufrechtzuerhalten; Gewalt wird dann nicht nur zu einem Mittel, sondern zu einem Ziel an sich. Diese Situation markiert laut Arendt das Ende echter Politik, die auf Dialog, Überzeugungskraft und Konsens statt auf Zwang und Gewalt beruhen sollte.
Arendt croyait que la violence était un outil de contrôle inefficace à long terme et qu'elle ne pouvait pas engendrer un véritable pouvoir. Pour Arendt, le pouvoir est basé sur la légitimité et le consentement mutuel, ce qui est totalement absent dans les régimes qui utilisent la violence comme moyen de contrôle. En effet, elle affirme que la violence peut détruire le pouvoir existant, mais elle n'a pas la capacité de le créer. La violence peut effrayer et contraindre les gens à obéir, mais elle ne peut pas établir la véritable légitimité ou le respect nécessaire pour le fonctionnement à long terme d'un gouvernement. De plus, elle met en garde contre le danger que la violence puisse devenir une fin en soi. Cela se produit lorsque les régimes deviennent de plus en plus dépendants de la violence pour maintenir leur contrôle, la violence devient alors non seulement un moyen, mais aussi un objectif en soi. Cette situation, selon Arendt, marque la fin de la véritable politique, qui devrait être basée sur le dialogue, la persuasion et le consensus plutôt que sur la contrainte et la force.


"En résumé, il ne suffit pas de dire que, dans le domaine politique, il ne faut pas confondre pouvoir et violence. Le pouvoir et la violence s’opposent pas leur nature même ; lorsque l’un des deux prédomine de façon absolue, l’autre est éliminé. La violence se manifeste lorsque le pouvoir est menacé, mais si on la laisse se développer, elle provoquera finalement la disparition du pouvoir. Il en résulte que la non-violence ne devrait pas être considérée comme le contraire de la violence. Parler d’un pouvoir non violent est en fait une tautologie. La violence peut détruire le pouvoir, elle est parfaitement incapable de le créer."
"Zusammenfassend lässt sich sagen, dass es nicht ausreicht zu sagen, dass im politischen Bereich Macht und Gewalt nicht miteinander verwechselt werden dürfen. Macht und Gewalt stehen sich nicht von Natur aus entgegen; wenn eines der beiden absolut vorherrscht, wird das andere beseitigt. Gewalt tritt auf, wenn die Macht bedroht ist, aber wenn man sie zulässt, wird sie schließlich zum Verschwinden der Macht führen. Daraus folgt, dass Gewaltlosigkeit nicht als das Gegenteil von Gewalt betrachtet werden sollte. Von einer gewaltfreien Macht zu sprechen, ist in Wirklichkeit eine Tautologie. Gewalt kann Macht zerstören, sie ist vollkommen unfähig, sie zu schaffen".


C'est une citation puissante qui résume les vues d'Hannah Arendt sur le pouvoir, la violence et la non-violence. Selon Arendt, le pouvoir est intrinsèquement non violent. Lorsqu'on parle de pouvoir, on parle en fait de la capacité de travailler ensemble, d'atteindre des objectifs communs et de créer des conditions mutuellement bénéfiques. Dans cette optique, la violence est contraire à la nature du pouvoir car elle divise, détruit et force plutôt que de rassembler, créer et persuader. L'importance de cette vision d'Arendt est claire, en particulier lorsqu'on considère des contextes politiques ou sociaux dans lesquels la violence est souvent considérée comme un outil nécessaire pour obtenir ou maintenir le pouvoir. Arendt rejette cette idée, affirmant que la violence peut détruire le pouvoir, mais elle ne peut pas le créer. Sa référence à la non-violence en tant que tautologie pour le pouvoir renforce cette idée. En d'autres termes, le pouvoir, par nature, est non violent - il nécessite le consentement, l'engagement et la coopération, et ne peut pas être maintenu par la force ou la contrainte. Cette perspective a des implications importantes pour la façon dont nous concevons la politique, le leadership et les relations sociales.
Dies ist ein kraftvolles Zitat, das Hannah Arendts Ansichten über Macht, Gewalt und Gewaltlosigkeit zusammenfasst. Laut Arendt ist Macht von Natur aus gewaltfrei. Wenn wir von Macht sprechen, meinen wir eigentlich die Fähigkeit, zusammenzuarbeiten, gemeinsame Ziele zu erreichen und Bedingungen zu schaffen, die für beide Seiten vorteilhaft sind. Aus dieser Sicht widerspricht Gewalt dem Wesen der Macht, da sie eher spaltet, zerstört und zwingt, als dass sie zusammenführt, schafft und überzeugt. Die Bedeutung dieser Sichtweise Arendts ist klar, insbesondere wenn man politische oder soziale Zusammenhänge betrachtet, in denen Gewalt oft als notwendiges Mittel zur Erlangung oder Erhaltung von Macht angesehen wird. Arendt weist diese Vorstellung zurück und sagt, dass Gewalt Macht zerstören, aber nicht erschaffen kann. Ihr Hinweis auf Gewaltlosigkeit als Tautologie für Macht verstärkt diese Vorstellung. Mit anderen Worten: Macht ist von Natur aus gewaltfrei - sie erfordert Zustimmung, Engagement und Kooperation und kann nicht durch Gewalt oder Zwang aufrechterhalten werden. Diese Perspektive hat wichtige Auswirkungen auf die Art und Weise, wie wir Politik, Führung und soziale Beziehungen begreifen.


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Version actuelle datée du 7 juillet 2023 à 13:47

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Das Studium der Gewalt in der Politikwissenschaft ist ein Forschungsbereich, der die verschiedenen Formen von Gewalt, ihren Ursprung, ihre Ursachen und ihre Folgen im politischen Kontext untersucht. Gewalt kann viele Formen annehmen, wie z. B. physische Gewalt, symbolische Gewalt, strukturelle Gewalt und politische Gewalt. Das Verständnis dieser verschiedenen Formen von Gewalt und ihrer Rolle in der Politik ist entscheidend für die Analyse von Konflikten, sozialen Bewegungen, Regierungsführung und internationalen Beziehungen.

Die klassischen Gewalttheorien sind aus mehreren Gründen wichtig zu studieren. Zunächst einmal bilden sie die theoretische Grundlage für unser Verständnis von Gewalt in den Sozialwissenschaften. Sie haben die Konzepte und analytischen Rahmen festgelegt, die in der zeitgenössischen Gewaltforschung verwendet werden. Wenn wir diese klassischen Theorien verstehen, haben wir eine solide Grundlage, um Gewaltfragen in einem breiteren Kontext anzugehen. Darüber hinaus bieten diese klassischen Theorien eine historische Perspektive auf Gewaltprobleme. Sie sind in verschiedenen Epochen der Geschichte des sozialen und politischen Denkens entstanden und ermöglichen uns so zu verstehen, wie sich die Vorstellungen über Gewalt im Laufe der Zeit entwickelt und die heutigen Ansätze geprägt haben. Die Konzepte und die Terminologie, die von den klassischen Theorien über Gewalt eingeführt wurden, sind ebenfalls wesentlich für die Untersuchung. Beispielsweise ist die von Johan Galtung vorgeschlagene Unterscheidung zwischen direkter und struktureller Gewalt grundlegend, um die verschiedenen Formen von Gewalt und ihre Auswirkungen zu verstehen. Durch das Studium dieser Theorien erwerben wir ein fundiertes Wissen über diese Konzepte und ihre Anwendung bei der Analyse der zeitgenössischen Gewalt. Es ist auch wichtig, sich kritisch mit den klassischen Theorien über Gewalt auseinanderzusetzen. Indem wir uns mit ihnen auseinandersetzen, sind wir in der Lage, ihre Annahmen und Grenzen zu hinterfragen. Dieser kritische Ansatz fördert die Entwicklung neuer Theorien und Perspektiven über Gewalt und trägt so zur Weiterentwicklung des Wissens in diesem Bereich bei. Schließlich sind die klassischen Theorien über Gewalt auch heute noch relevant. Auch wenn einige von ihnen veraltet erscheinen mögen, sind viele der von ihnen entwickelten Konzepte und Ideen immer noch nützlich, um die Dynamiken der zeitgenössischen Gewalt zu verstehen. Durch das Studium dieser Theorien können wir Verbindungen zwischen den Ideen der Vergangenheit und den heutigen Realitäten herstellen, was uns hilft, die zeitgenössischen Herausforderungen im Zusammenhang mit Gewalt besser zu verstehen.

Das Studium der klassischen Gewalttheorien ist von entscheidender Bedeutung, um ein tieferes Verständnis dieses komplexen Phänomens zu erlangen. Sie liefern die theoretischen Grundlagen, die historische Perspektive, die Schlüsselkonzepte und den analytischen Rahmen, die notwendig sind, um das Wesen und die Auswirkungen von Gewalt in verschiedenen Kontexten zu verstehen. Darüber hinaus spielen sie eine wichtige Rolle bei der Entwicklung von neuem Wissen und neuen Ansätzen zur Verhütung und Lösung von Gewaltproblemen.

Etymologie des Wortes "Gewalt"[modifier | modifier le wikicode]

Die Etymologie, also die Untersuchung des Ursprungs und der Entwicklung von Wörtern, kann Aufschluss über die politikwissenschaftlichen Überlegungen zum Gewaltbegriff geben. Indem wir die Wurzeln und etymologischen Bedeutungen von Begriffen im Zusammenhang mit Gewalt untersuchen, können wir die unterschiedlichen Auffassungen und Interpretationen dieses komplexen Phänomens besser verstehen.

Beispielsweise leitet sich das Wort "Gewalt" selbst vom lateinischen Wort "violentia" ab, das "übermäßige Kraft" oder "Gewalt" bedeutet. Diese Wurzel hebt die Vorstellung von einer gewalttätigen Handlung hervor, die die akzeptablen Grenzen überschreitet. Die Etymologie des Begriffs legt also eine Vorstellung von Zwang oder Nötigung nahe, die in übertriebener Weise ausgeübt wird. Ebenso kann die Etymologie einiger anderer Wörter, die mit Gewalt in Verbindung gebracht werden, interessante Einblicke bieten. Beispielsweise stammt das Wort "Aggression" vom lateinischen Wort "aggressio" ab, das "Angriff" bedeutet. Dies unterstreicht die Idee einer offensiven Handlung oder eines Angriffs auf andere. Wenn wir uns mit der Etymologie dieses Begriffs beschäftigen, können wir den absichtlichen und offensiven Charakter bestimmter gewalttätiger Verhaltensweisen besser verstehen. Die Etymologie kann auch Nuancen in den verschiedenen Formen von Gewalt aufzeigen. Der Begriff "symbolische Gewalt", der von dem Soziologen Pierre Bourdieu populär gemacht wurde, beleuchtet beispielsweise die symbolische oder nicht-physische Dimension bestimmter Formen von Gewalt. Die Etymologie des Wortes "Symbol" verweist auf die Idee des "Zusammenbringens" und unterstreicht damit die Bedeutung von Symbolen, Repräsentationen und kulturellen Praktiken für die Aufrechterhaltung sozialer und politischer Gewalt. Durch die Untersuchung der Etymologie von Wörtern, die mit Gewalt in Verbindung stehen, können Politikwissenschaftler daher ein tieferes Verständnis der Vorstellungen und Implikationen dieses Phänomens erlangen. Dies kann ihnen helfen, politische Diskurse zu analysieren, implizite Bedeutungen zu entschlüsseln und die verschiedenen Dimensionen der Gewalt zu untersuchen, seien sie physisch, symbolisch, strukturell oder politisch. Letztendlich kann die Etymologie zu einem besseren Verständnis von Gewalt in der Politikwissenschaft beitragen, indem sie die Ursprünge und tieferen Bedeutungen der zur Beschreibung von Gewalt verwendeten Begriffe beleuchtet.

Die Etymologie des Wortes "Gewalt" geht auf das lateinische Wort "violentia" zurück, das "übermäßige Kraft" oder "Gewalt" bedeutet. Es ist jedoch auch relevant, dass das französische Wort "violence" eng mit dem Wort "violer" verwandt ist, das im 11. Jahrhundert auftauchte und vom lateinischen "violare" abgeleitet wurde. Das Wort "vergewaltigen" impliziert die Vorstellung, dass die Integrität einer Person verletzt wird, sei es physisch, moralisch oder in ihrem Wesen selbst. Diese Konnotation der Verletzung der Integrität verstärkt die Vorstellung von Gewalt als einer Handlung, die akzeptable Grenzen überschreitet und anderen Schaden zufügt. Sie verdeutlicht die tiefere Dimension von Gewalt, die über die bloße Vorstellung von übermäßiger körperlicher Kraft hinausgeht und moralische, psychologische und existenzielle Aspekte umfasst. Dies unterstreicht, wie wichtig es ist, Gewalt als eine Verletzung der gesamten Person zu betrachten, die ihre Würde, Sicherheit und ihr Wohlergehen beeinträchtigt. Wenn wir die Etymologie des Wortes "Gewalt" und seine Beziehung zum Begriff "vergewaltigen" betrachten, verstehen wir besser die Schwere und die tiefgreifenden Auswirkungen von Gewalt auf Einzelpersonen und Gesellschaften. Dies stärkt auch die Bedeutung der Analyse der verschiedenen Formen von Gewalt und ihrer vielschichtigen Folgen in der Politikwissenschaft.

Im Laufe der Zeit hat sich die Bedeutung des Begriffs erweitert und umfasst heute nicht nur Verletzungen der persönlichen Integrität, sondern auch den Missbrauch von Gewalt und Handlungen, die gegen Normen und gute Konventionen verstoßen. Im 13. Jahrhundert begann der Begriff "Gewalt" mit dem Missbrauch von Gewalt in Verbindung gebracht zu werden. Das bedeutet, dass Gewalt nicht mehr nur auf die Anwendung exzessiver Gewalt beschränkt ist, sondern auch die Anwendung von Gewalt zu Zwecken umfasst, die gegen Normen und gute Konventionen verstoßen. Dadurch wird der normative Aspekt von Gewalt hervorgehoben und betont, dass bestimmte gewalttätige Handlungen als im Widerspruch zu den ethischen, moralischen oder rechtlichen Grundsätzen der Gesellschaft stehend wahrgenommen werden. Diese Ausweitung der Bedeutung des Wortes "Gewalt" auf Handlungen, die gegen gute Konventionen verstoßen, unterstreicht die Bedeutung des sozialen und kulturellen Kontexts für das Verständnis von Gewalt. Normen und Konventionen unterscheiden sich von Gesellschaft zu Gesellschaft, und was in einer Kultur als gewalttätig angesehen werden kann, ist es in einer anderen möglicherweise nicht. Diese Entwicklung der Bedeutung von Gewalt ist relevant. Sie unterstreicht, wie wichtig es ist, bei der Analyse politischer Gewalt soziale Normen, Werte und Konventionen zu berücksichtigen. Welche Handlungen als gewalttätig wahrgenommen werden, kann je nach den Erwartungen der Gesellschaft und den etablierten politischen Normen variieren.

Die Einführung des Verbs "violenter" ab 1342 verstärkt die Vorstellung, dass Gewalt eine absichtliche Handlung beinhaltet. Das Verb "vergewaltigen" weist darauf hin, dass eine Handlung stattfindet, und unterstreicht damit die aktive Dimension der Gewalt. Es unterstreicht, dass Gewalt das Ergebnis einer bewussten Absicht ist, abrupt und unmittelbar gegenüber anderen zu handeln. Dieser Begriff der Intentionalität unterstreicht, dass Gewalt nicht einfach das Produkt des Zufalls oder zufälliger Umstände ist, sondern das Ergebnis einer bewussten Absicht, anderen Schaden zuzufügen, sie zu beherrschen oder zu zwingen. Sie beinhaltet eine gewisse Aggressivität im Handeln, mit dem Willen, unmittelbare und oft zwangsweise Ergebnisse zu erzielen. Das Auftreten des Adjektivs "gewaltsam" und des Ausdrucks "Gewalt ausüben" bestätigt noch stärker, dass Gewalt mit einer bestimmten Handlung verbunden ist. Das Adjektiv "gewaltsam" beschreibt eine Handlung, die mit Kraft und Intensität ausgeführt wird. Es unterstreicht die Vorstellung von einer brutalen, schnellen und intensiven Handlung, die für Gewalt charakteristisch ist. Die Verwendung dieses Adjektivs verstärkt den dynamischen und kraftvollen Aspekt der Gewalt. Der Ausdruck "Gewalt ausüben" hebt hervor, dass Gewalt eine bewusste und absichtliche Handlung beinhaltet. Die Verwendung des Verbs "tun" unterstreicht den aktiven Aspekt von Gewalt und weist darauf hin, dass sie das Ergebnis einer Handlung ist, die in einer bestimmten Weise unternommen wird. Dieser Ausdruck unterstreicht auch, dass Gewalt eine Handlung ist, die anderen aufgezwungen wird, eine Handlung, die dem Willen oder den Interessen der betroffenen Person zuwiderläuft. So verstärkt das Auftauchen des Adjektivs "gewaltsam" und des Ausdrucks "Gewalt ausüben" in der Sprache die Vorstellung, dass Gewalt eine absichtliche und dynamische Handlung ist. Dies unterstreicht die aktive Dimension der Gewalt, die durch die bewusste Anwendung von Gewalt oder Zwang gekennzeichnet ist.

In der Politikwissenschaft ist diese absichtliche Dimension der Gewalt entscheidend, um die Motive und Ziele politischer Akteure zu verstehen, die Gewalt anwenden. . Sie ermöglicht es uns, Gewalt von unbeabsichtigten Unfällen oder Ereignissen zu unterscheiden und sie als eine bewusste Strategie zu analysieren, die eingesetzt wird, um bestimmte politische Ziele zu erreichen. Dies verdeutlicht die Notwendigkeit, die Motivationen, Absichten und Handlungsdynamiken hinter gewalttätigem Verhalten im politischen Kontext zu betrachten.

Gewalt ist untrennbar mit menschlichem Handeln und Intentionalität verbunden. Sie beinhaltet die Absicht zu handeln und Schaden zu verursachen oder andere zu zwingen. Die Komponente der Stärke ist bei Gewalt zentral, unabhängig davon, ob es sich um physische, moralische, psychologische oder andere Gewalt handelt. Es ist wichtig zu erkennen, dass Gewalt nicht nur auf physische Aggressionen beschränkt ist. Sie kann auch nicht-physische Formen annehmen, wie z. B. moralische oder psychologische Gewalt. Moralische Gewalt kann sich in Handlungen wie Einschüchterung, Abwertung, Manipulation oder emotionalem Missbrauch äußern, die darauf abzielen, die Würde und das psychische Wohlbefinden einer Person zu beeinträchtigen. Psychologische Gewalt umfasst Formen von Missbrauch oder Zwang, die auf die Psyche einer Person einwirken, und kann Handlungen wie Manipulation, emotionale Erpressung, Drohungen, emotionale Deprivation usw. umfassen. Diese Formen von Gewalt können weitreichende Folgen für die psychische Gesundheit, das emotionale Wohlbefinden und die sozialen Beziehungen des Einzelnen haben. Es ist von entscheidender Bedeutung zu verstehen, dass Gewalt nicht nur auf die physische Manifestation von Gewalt reduziert werden kann, sondern auch subtile und heimtückische Formen annehmen kann, die die Integrität, die Würde und das Wohlbefinden des Einzelnen beeinträchtigen. In der Politikwissenschaft ist dieses Verständnis von Gewalt in ihren verschiedenen Dimensionen entscheidend für die Analyse von Machtbeziehungen, politischen Konflikten, sozialen Dynamiken und den politischen Folgen von Gewalt. Dadurch können die verschiedenen Formen von Gewalt berücksichtigt und ganzheitlichere und effektivere Strategien zur Konfliktprävention und -lösung entwickelt werden.

Gewalt ist inhärent handlungsbezogen und setzt Absichtlichkeit voraus. Sie äußert sich häufig durch die Anwendung von Gewalt und Zwang, was dazu führen kann, dass sich die Position, die Situation oder das Verhalten einer Person aufgrund der ihr zugefügten Verletzung ändert. Wenn eine Person einer anderen Gewalt antut, versucht sie, ihren Willen mit Gewalt oder Zwang durchzusetzen und die Zielperson so dazu zu bringen, ihre Position oder ihr Verhalten zu ändern. Dies kann in verschiedenen Kontexten geschehen, z. B. in zwischenmenschlichen Beziehungen, Machtverhältnissen, politischen oder sozialen Konflikten. Der durch Gewalt ausgeübte Zwang kann physisch sein, z. B. wenn eine Person körperlich angegriffen oder Gewalt angewendet wird. Sie kann auch psychologisch, sozial oder politisch sein, wo die Person unter Androhung negativer Konsequenzen gezwungen oder genötigt wird, bestimmte Normen, Anforderungen oder Forderungen zu erfüllen. Es ist wichtig zu beachten, dass die Anwendung von Gewalt und Zwang nicht die einzigen Ausdrucksformen von Gewalt sind. Wie bereits erwähnt, kann Gewalt auch andere Formen annehmen, wie moralische, psychologische, symbolische oder strukturelle Gewalt, die ebenfalls negative Auswirkungen auf Einzelpersonen und Gesellschaften haben können.

Hannah Arendt, eine politische Philosophin des 20. Jahrhunderts, hat einen wichtigen Beitrag zur Reflexion über Gewalt und Macht geleistet. Ihrer Meinung nach muss zwischen Gewalt, Macht und Potenz unterschieden werden, da Gewalt spezifische Instrumente erfordert, während Potenz direkter mit der Fähigkeit verbunden ist, zu handeln und zu beeinflussen. Arendt argumentiert, dass Gewalt mit der Anwendung von physischer Gewalt oder Zwangsmitteln zur Durchsetzung des eigenen Willens verbunden ist. Sie ist häufig durch die Zerstörung, Unterwerfung oder Beherrschung des anderen gekennzeichnet. Um Gewalt auszuüben, benötigt man Instrumente, Waffen oder greifbare Mittel, um diesen Willen gewaltsam durchzusetzen. Im Gegensatz dazu unterscheidet Arendt zwischen Gewalt und Macht, die sie als direkter instrumentell beschreibt. Macht ist ihrer Meinung nach die Fähigkeit, kollektiv zu handeln, sich zu versammeln und politische Entscheidungen zu treffen. Sie beruht auf Kooperation, Zustimmung und aktiver Beteiligung des Einzelnen. Im Gegensatz zur Gewalt erfordert Macht nicht zwangsläufig den Einsatz von physischer Gewalt oder Zwangsmitteln. Arendt betont, dass Macht eine dauerhaftere und legitimere Kraft als Gewalt ist. Macht beruht auf der Fähigkeit von Individuen, sich zusammenzuschließen und gemeinsam zu handeln, während Gewalt häufig eingesetzt wird, um Hindernisse oder Widerstände gegen die Macht zu überwinden. Arendt weist auch auf die Gefahren hin, die der Anwendung von Gewalt zur Erreichung politischer Ziele innewohnen, da sie zu einer Spirale der Gewalt und zur Zerstörung politischer und sozialer Beziehungen führen kann. In ihrem Werk hinterfragt Arendt die verschiedenen Ausdrucksformen von Gewalt, insbesondere im Kontext des Totalitarismus, in dem Gewalt systematisch zur Kontrolle und Unterdrückung von Individuen eingesetzt wird. Sie erforscht die politischen und ethischen Implikationen von Gewalt und Macht und versucht zu verstehen, wie Individuen ihre Würde und Freiheit angesichts gewalttätiger und unterdrückerischer Kräfte bewahren können.

Wissenschaftliche Reflexionsfelder[modifier | modifier le wikicode]

Der Begriff "Kognitivist" bezieht sich in der Regel auf eine Art von Psychologen, die sich darauf konzentrieren, wie Menschen wahrnehmen, denken, sich erinnern, lernen und Probleme lösen. Kognitivisten beschäftigen sich hauptsächlich mit eingehenden Informationen und wie diese vom Gehirn verarbeitet werden. Sie untersuchen Gewalt aus dem Blickwinkel, wie sie vom Gehirn wahrgenommen und verarbeitet wird. Seit etwa dreißig Jahren beschäftigen sich Kognitivisten aus wissenschaftlicher Sicht mit dem Thema Gewalt. Ihre Arbeit hat bestimmte kognitive Prozesse aufgezeigt, die zu Gewalt führen können. Sie haben zum Beispiel untersucht, wie kognitive Verzerrungen (wie dichotomes Denken, bei dem alles undifferenziert als gut oder schlecht wahrgenommen wird) zu Gewalt führen können. Sie untersuchten auch, wie dysfunktionale Denkmuster (wie Rumination, bei der eine Person in negativen Gedanken stecken bleibt) das Risiko für gewalttätiges Verhalten erhöhen können. Die Untersuchungen haben auch gezeigt, dass Menschen mit einer Neigung zu Gewalt häufig eine verminderte Fähigkeit haben, die Emotionen anderer zu erkennen und zu verstehen, ein Phänomen, das als Alexithymie bekannt ist. Sie können auch Schwierigkeiten haben, ihre eigenen Emotionen, insbesondere Wut, zu regulieren. Diese Forschungsergebnisse haben wichtige Auswirkungen auf die Prävention und Behandlung von Gewalt. Beispielsweise legen sie nahe, dass Interventionen, die auf eine bessere Emotionsregulation und die Veränderung dysfunktionaler Denkmuster abzielen, bei der Reduzierung von Gewalt wirksam sein können. Außerdem können wir durch das Verständnis der kognitiven Prozesse, die der Gewalt zugrunde liegen, möglicherweise besser in der Lage sein, gefährdete Personen zu identifizieren und ihnen zu helfen, bevor sie gewalttätig werden. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Gewalt ein komplexes Phänomen ist, das von vielen Faktoren beeinflusst wird, einschließlich, aber nicht beschränkt auf soziale, wirtschaftliche und umweltbedingte Faktoren.

Konrad Lorenz war ein österreichischer Ethologe, der wesentlich zu unserem Verständnis von tierischem Verhalten, einschließlich Aggression, beigetragen hat. In seinem Buch "On Aggression" (dt. "Aggression, eine Naturgeschichte des Bösen") aus dem Jahr 1963 stellte Lorenz die Theorie vor, dass Aggression ein angeborener Instinkt bei Tieren und Menschen ist. Lorenz definiert Aggression als eine treibende Kraft, die das Individuum dazu bringt, zu kämpfen. Für ihn ist Aggression nicht zwangsläufig destruktiv oder unsozial, sondern kann für das Überleben und die Entwicklung von Arten von entscheidender Bedeutung sein. Beispielsweise kann Aggression den Wettbewerb fördern, was wiederum die Anpassung und das Überleben begünstigen kann. Lorenz glaubt auch, dass Aggression mit spezifischen neurobiologischen Prozessen verbunden ist und durch spezifische Reize ausgelöst wird, die er als "feste Triggersignale" bezeichnet. Diese Signale können von Spezies zu Spezies unterschiedlich sein, und beim Menschen können sie sehr komplex sein. In Bezug auf die Menschheit legt Lorenz nahe, dass unsere angeborene Aggressivität durch bestimmte Aspekte der modernen Gesellschaft verschärft werden könnte. Er argumentiert, dass traditionelle Gesellschaften über Möglichkeiten verfügten, Aggressionen produktiv zu kanalisieren und gewalttätige Konflikte zu minimieren, dass diese Mechanismen in der modernen Gesellschaft jedoch fehlen oder dysfunktional sein könnten.

Einige Forscher, darunter auch Lorenz, haben vorgeschlagen, dass Aggression ein gemeinsames Merkmal aller Arten und vielleicht sogar ein grundlegender biologischer Instinkt ist. Das bedeutet nicht, dass alle Wesen ständig aggressiv sind, sondern vielmehr, dass alle die Fähigkeit haben, unter bestimmten Umständen aggressive Verhaltensweisen auszudrücken. In der Tierwelt kann Aggression in verschiedenen Situationen eine wichtige Rolle spielen, z. B. bei der Verteidigung des Territoriums, beim Zugang zu Nahrungsressourcen oder bei der Etablierung der Dominanz innerhalb einer Gruppe. Einige dieser Verhaltensweisen können auch bei der menschlichen Spezies beobachtet werden. Es ist jedoch zu beachten, dass die menschliche Aggressivität einzigartige Merkmale aufweist, die sie von der Aggressivität anderer Tiere unterscheidet. Beispielsweise sind Menschen zu symbolischer und indirekter Aggression (wie Demütigung oder soziale Ablehnung) fähig, und sie sind auch zu groß angelegter Gewalt wie Krieg fähig. Darüber hinaus können Biologie und Instinkt zwar eine Rolle bei der Aggression spielen, viele Forscher betonen aber auch die Bedeutung von Umwelt- und sozialen Faktoren. Beispielsweise können Faktoren wie Armut, Stress, Substanzmissbrauch, die Exposition gegenüber Gewalt in den Medien und mangelnde Fähigkeiten zur Konfliktlösung alle das Risiko für aggressives Verhalten erhöhen. Es ist auch wichtig zu betonen, dass Aggressivität zwar ein gemeinsames Merkmal aller Arten sein kann, dies aber nicht bedeutet, dass sie unvermeidlich oder unumkehrbar ist. Viele Forschungsergebnisse zeigen, dass Aggressivität durch geeignete Interventionen wie Erziehung, Therapie und Veränderungen des sozialen und physischen Umfelds verändert werden kann.

Aggressivität kann auch als Ausdrucks- und Handlungsweise verstanden werden. Sie kann eine Reaktion auf eine als bedrohlich oder belastend empfundene Umwelt sein und einen Versuch darstellen, als gefährdet wahrgenommene Ressourcen zu verteidigen, seien es physische oder psychologische Ressourcen. Aggression kann auch eine Möglichkeit sein, Gefühle von Frustration, Wut, Angst oder Furcht auszudrücken. Dies rechtfertigt Aggressionen nicht unbedingt, hilft aber zu verstehen, warum sie auftreten können. Aggression als Ausdrucksform zu verstehen, kann auch helfen, effektivere Wege zu entwickeln, um mit Aggression umzugehen und sie zu verhindern. Beispielsweise kann es hilfreich sein, zu lernen, wie man seine Gefühle konstruktiver ausdrücken oder Konflikte gewaltfrei lösen kann. Es ist auch wichtig zu beachten, dass Aggression nicht die einzige Möglichkeit ist, diese Gefühle auszudrücken oder auf Situationen zu reagieren. Viele Menschen und Kulturen haben nicht-aggressive Wege entwickelt, um mit Konflikten, Widrigkeiten und negativen Emotionen umzugehen. Obwohl Aggressionen also eine instinktive Reaktion auf bestimmte Situationen sein können, sind sie nicht die einzig mögliche Reaktion und können oft durch Lernen und Übung verändert oder kontrolliert werden. Allerdings ist es auch entscheidend, zwischen Aggressivität und Selbstbehauptung zu unterscheiden. Während Aggressivität häufig Einschüchterung, Dominanz oder die Verletzung der Rechte anderer beinhaltet, ist Durchsetzungsvermögen eine Ausdrucksweise, die die Rechte und Gefühle anderer respektiert und gleichzeitig die eigenen Rechte und Bedürfnisse wirksam verteidigt.

Fragen zu Gewalt und Aggression sind disziplinübergreifend und beinhalten ein breites Spektrum an Faktoren, von individuellen biologischen und kognitiven Aspekten bis hin zu soziokulturellen und politischen Einflüssen. Auf individueller Ebene haben die kognitive Psychologie und die Neurowissenschaften viel zu unserem Verständnis der zerebralen und kognitiven Mechanismen beigetragen, die zu Gewalt oder Aggression führen können. So hat die Forschung beispielsweise gezeigt, dass bestimmte Arten von kognitiven Verzerrungen, Fehlfunktionen bei der Informationsverarbeitung oder Schwierigkeiten bei der Emotionsregulation das Risiko für aggressives Verhalten erhöhen können. Es ist jedoch auch von entscheidender Bedeutung zu verstehen, dass Gewalt und Aggression zutiefst von soziokulturellen und politischen Faktoren beeinflusst werden. Die Kultur kann beeinflussen, wie Gewalt wahrgenommen, akzeptiert oder bestraft wird, und sie kann Vorbilder für gewalttätiges oder gewaltfreies Verhalten bieten. Beispielsweise kann eine Kultur, die Dominanz oder Aggression wertschätzt, gewalttätiges Verhalten fördern, während eine Kultur, die Kooperation oder friedliche Konfliktlösung wertschätzt, gewaltfreies Verhalten fördern kann. Ebenso kann die Politik Gewalt auf allen Ebenen beeinflussen, von der Regierungspolitik, die Gewalt fördern oder abschrecken kann (z. B. durch Waffenkontrollgesetze oder Bildungspolitik), bis hin zu der Art und Weise, wie politische Konflikte oder Ungleichheiten zu Gewalt in großem Maßstab führen können, wie z. B. Kriege oder Revolutionen.

Gewalt und Aggressivität sind multidimensionale Phänomene, die von einer Vielzahl von Faktoren beeinflusst werden. Daher ist ein interdisziplinärer Ansatz erforderlich, um sie vollständig zu verstehen. Zu diesen Disziplinen gehören Biologie, Psychologie, Soziologie, Anthropologie, Kriminologie, Politikwissenschaft und andere.

  • Biologie und Psychologie konzentrieren sich häufig auf die individuellen Faktoren, die zu Gewalt führen können, wie z. B. neurologische Prozesse, kognitive Verzerrungen, Persönlichkeitsstörungen, Emotionsregulation usw. Die Biologie und die Psychologie konzentrieren sich häufig auf die individuellen Faktoren, die zu Gewalt führen können.
  • Die Soziologie und Anthropologie untersuchen häufig, wie soziale und kulturelle Faktoren Gewalt beeinflussen können, z. B. wie die Sozialstruktur, kulturelle Normen, Geschlechterrollen, Ungleichheiten usw. Gewalt fördern oder abschrecken können.
  • Die Kriminologie konzentriert sich auf die Faktoren, die zu krimineller Gewalt führen können, einschließlich individueller, sozialer, wirtschaftlicher und umweltbedingter Faktoren.
  • Die Politikwissenschaft untersucht Gewalt häufig auf einer makroskopischeren Ebene, z. B. wie politische Konflikte, Regierungspolitik, Terrorismus, Krieg usw. zu Gewalt in großem Maßstab führen können.

Diese und andere Disziplinen liefern einzigartige und wichtige Perspektiven auf Gewalt und Aggression. Daher erfordert ein umfassendes Verständnis dieser Phänomene einen interdisziplinären Ansatz, der die Perspektiven all dieser Disziplinen einbezieht.

Aggression kann sicherlich eine Form des Ausdrucks sein und in manchen Fällen dazu genutzt werden, Individualität auszudrücken. Beispielsweise kann eine Person auf Aggressionen zurückgreifen, um ihre Autonomie zu behaupten, um sich einer als unterdrückend empfundenen Autorität zu widersetzen oder um sich von anderen zu unterscheiden. Der Ausdruck von Individualität ist untrennbar mit Kommunikation verbunden. Ob durch Kunst, Sprache, Verhalten, Kleidungsstil oder andere Mittel ausgedrückt, dient dieser Ausdruck dazu, Informationen über sich selbst an andere weiterzugeben. Es ist eine Möglichkeit, seine Gefühle, Gedanken, Werte, Interessen und seine einzigartige Persönlichkeit auszudrücken. Darüber hinaus ist der Ausdruck der Individualität nicht nur eine Einwegkommunikation - er ist auch eine Möglichkeit, mit anderen zu interagieren und am gesellschaftlichen Leben teilzunehmen. Wenn man seine Individualität zum Ausdruck bringt, kann man beispielsweise andere inspirieren, sie herausfordern, sie dazu auffordern, uns besser kennenzulernen, oder einfach einen Teil von sich mit ihnen teilen. Dies ist ein grundlegender Aspekt der menschlichen Kommunikation.

Um Gewalt und Aggression vollständig zu verstehen, ist es von entscheidender Bedeutung, mehrere Dimensionen zu berücksichtigen. Zu diesen Dimensionen gehören biologische Faktoren, individuelle Persönlichkeitsmerkmale und die soziale Interaktion.

  1. Biologische Faktoren: Es ist gut belegt, dass biologische Faktoren die Neigung zu Gewalt und Aggressivität beeinflussen können. Beispielsweise können chemische Ungleichgewichte im Gehirn, genetische Anomalien oder Hirnverletzungen das Risiko für gewalttätiges oder aggressives Verhalten erhöhen.
  2. Persönlichkeitsmerkmale: Individuelle Persönlichkeitsmerkmale können ebenfalls eine wichtige Rolle spielen. Beispielsweise können Persönlichkeitsmerkmale wie Impulsivität, geringe Selbstkontrolle oder eine Neigung zur Reizbarkeit das Risiko für Aggressivität erhöhen. Ebenso werden bestimmte psychologische Zustände wie die antisoziale Persönlichkeitsstörung mit einer höheren Gewaltbereitschaft in Verbindung gebracht.
  3. Soziale Interaktion: Die Sozialisation spielt eine Schlüsselrolle bei der Entwicklung von aggressivem oder gewalttätigem Verhalten. Kinder, die unzureichend sozialisiert sind oder in Umgebungen aufwachsen, in denen Gewalt üblich ist oder akzeptiert wird, neigen möglicherweise eher zu aggressivem Verhalten. Darüber hinaus können auch Menschen, die Schwierigkeiten haben, soziale Beziehungen zu gestalten oder soziale Signale zu verstehen und darauf zu reagieren, eher aggressiv handeln.

Diese drei Dimensionen sind miteinander verbunden und verstärken sich gegenseitig. Beispielsweise können biologische Faktoren die Persönlichkeitsmerkmale beeinflussen, die wiederum die Art und Weise beeinflussen können, wie eine Person mit anderen interagiert. Ebenso können soziale Erfahrungen sowohl die Persönlichkeitsmerkmale als auch die Biologie einer Person beeinflussen. Daher ist es notwendig, alle drei Dimensionen zu berücksichtigen, um Gewalt und Aggression vollständig zu verstehen und wirksame Interventionen zur Verhinderung oder Bewältigung dieser Verhaltensweisen zu entwickeln. Diese Interventionen können biologische (z. B. Medikation), psychologische (z. B. Verhaltenstherapie) und soziale (z. B. Erziehung zur friedlichen Konfliktlösung oder Schaffung eines sichereren und integrativeren sozialen Umfelds) Strategien beinhalten.

Die Kontrolle des Umfelds ist ein Schlüsselfaktor für die Eindämmung von Aggression und Gewalt. Dies lässt sich auf verschiedene Weise verstehen. Erstens kann die Fähigkeit, die physischen Aspekte der eigenen Umgebung zu kontrollieren, dazu beitragen, Aggressionen zu reduzieren. Beispielsweise kann eine Person, die in der Lage ist, ein sicheres und komfortables Lebensumfeld zu schaffen, weniger wahrscheinlich Stress und Frustration empfinden, die zu Aggressionen führen können. Zweitens kann auch die Beherrschung des sozialen Umfelds wichtig sein. Eine Person, die über gute soziale Kompetenzen verfügt und in der Lage ist, effektiv in ihren Beziehungen zu anderen zu navigieren, greift möglicherweise weniger wahrscheinlich auf Aggressionen als Mittel zur Konfliktlösung zurück. Drittens ist auch die Beherrschung des inneren emotionalen Umfelds von entscheidender Bedeutung. Eine Person, die wirksame Fähigkeiten zur Emotionsregulation und Stressresilienz entwickelt hat, ist möglicherweise besser dafür gerüstet, mit Situationen umzugehen, die sonst zu Aggressionen führen könnten. Schließlich kann Umweltbeherrschung auch die Fähigkeit bedeuten, die eigene Umgebung zu verändern, wenn dies notwendig ist. Beispielsweise kann eine Person, die in der Lage ist, ein gewalttätiges Umfeld zu verlassen oder dessen Entstehung zu vermeiden, weniger wahrscheinlich selbst Gewalt anwenden. Um diese Kontrolle über das Umfeld zu entwickeln, kann ein ganzheitlicher Ansatz hilfreich sein, der die Förderung der psychischen Gesundheit, die Erziehung zur gewaltfreien Konfliktlösung, die Entwicklung sozialer Kompetenzen, die Verbesserung der Lebensbedingungen und ähnliche Strategien einschließt.

Emotionen spielen eine zentrale Rolle bei Aggressivität und Gewalt. Intensive Emotionen wie Wut, Frustration oder Angst können oft aggressives Verhalten auslösen. Darüber hinaus kann auch die Art und Weise, wie wir unsere Emotionen wahrnehmen und interpretieren, unsere Neigung zu aggressivem Verhalten beeinflussen. Wenn wir z. B. unsere Wutgefühle als Hinweis darauf interpretieren, dass wir ungerecht behandelt wurden, kann uns das dazu verleiten, aggressiv zu handeln, um das, was wir als gerechtes Gleichgewicht empfinden, wiederherzustellen. Ebenso kann es uns anfälliger dafür machen, Aggressionen als Ausdrucksmittel zu nutzen, wenn wir Schwierigkeiten haben, unsere Emotionen auf gesunde Weise zu steuern oder auszudrücken. Aus diesem Grund ist die Emotionsregulation - d. h. die Fähigkeit, unsere Emotionen zu verstehen, zu steuern und angemessen darauf zu reagieren - oft ein Schlüsselelement zur Verhinderung von Aggressionen und Gewalt. Zu den Strategien der Emotionsregulation können Dinge wie das Bewusstmachen der eigenen Emotionen, das Erlernen von Entspannungs- oder Stressabbautechniken, das Üben von assertiver Kommunikation, die Entwicklung von Problemlösungskompetenzen und ähnliche Techniken gehören. Es ist auch wichtig zu beachten, dass unsere Wahrnehmung dessen, was als "Aggression" gilt, von Person zu Person und von Kultur zu Kultur sehr unterschiedlich sein kann. Was von einer Person als Aggression wahrgenommen wird, kann von einer anderen als neutrale oder sogar positive Handlung wahrgenommen werden. Das bedeutet, dass das Verstehen und Berücksichtigen dieser Wahrnehmungsunterschiede für die Prävention von Aggression und Gewalt entscheidend sein kann.

Aggressivität ist ein Begriff, der die Fähigkeit einer Situation bezeichnet, aggressives Verhalten hervorzurufen oder zu fördern, und diese Fähigkeit wird häufig durch die drei oben genannten Dimensionen bestimmt: biologische Faktoren, Persönlichkeitsmerkmale und soziale Interaktionen. Die Wahrnehmung spielt eine Schlüsselrolle bei der Aggressivität. Wenn eine Person beispielsweise eine Situation als bedrohlich, ungerecht oder frustrierend wahrnimmt, kann sie eher aggressiv reagieren. Ähnlich verhält es sich, wenn eine Person eine biologische oder persönliche Neigung hat, Situationen negativ wahrzunehmen, oder wenn sie in einem Umfeld sozialisiert wurde, in dem Aggression als angemessene Reaktion gilt, kann es wahrscheinlicher sein, dass sie Situationen als aggressionserzeugend empfindet. Es ist auch wichtig zu beachten, dass aggressionsfördernde Situationen nicht unbedingt von Natur aus aggressiv sind. So kann z. B. eine hitzige Diskussion oder eine intensive Auseinandersetzung von einer Person als aggressiv empfunden werden, von einer anderen jedoch nicht. Das bedeutet, dass die Art und Weise, wie wir Situationen interpretieren und auf sie reagieren, einen großen Einfluss auf ihre Aggressivität haben kann. Aus diesem Grund ist es entscheidend, Fähigkeiten zur Emotionsregulierung, Konfliktlösung und assertiven Kommunikation zu entwickeln. Diese Fähigkeiten können uns helfen, gesünder und effektiver durch aggressogene Situationen zu navigieren und sie in Chancen für Wachstum und gegenseitiges Verständnis zu verwandeln.

Die Politikwissenschaft als Disziplin beschäftigt sich intensiv mit Gewalt. Gewalt, insbesondere politische Gewalt, ist ein grundlegender Aspekt der Organisation menschlicher Gesellschaften, und ihr Verständnis kann helfen, viele Aspekte der Politik zu beleuchten, wie z. B. Staatsbildung, ethnische und religiöse Konflikte, Revolution, Terrorismus, Krieg und Frieden und andere. In der Politikwissenschaft wird Gewalt in der Regel als eine Form des politischen Handelns betrachtet. Das heißt, Gewalt wird häufig als Mittel zur Erreichung politischer Ziele eingesetzt, sei es zur Machtergreifung, zur Verteidigung von Rechten, zum Widerstand gegen Unterdrückung, zur Förderung eines sozialen Wandels oder ähnlicher Ziele. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Gewalt zwar eine Form des Handelns ist, aber nicht die einzige und auch nicht unbedingt die beste Möglichkeit, diese Ziele zu erreichen. Es gibt viele andere Formen des politischen Handelns wie Aktivismus, Verhandlungen, Dialog, Bildung und andere gewaltfreie Strategien, die oftmals effektiver und weniger zerstörerisch sein können. Was die Annahme "Gewalt ist Handeln" betrifft, so könnte sie als Ausgangspunkt dienen, um eine Theorie darüber zu schmieden, unter welchen Bedingungen Gewalt zu einer akzeptablen oder bevorzugten Form des politischen Handelns wird. Diese Theorie könnte zum Beispiel Fragen untersuchen wie: Welche Faktoren veranlassen Einzelpersonen oder Gruppen dazu, Gewalt als Mittel der politischen Aktion zu wählen? Wie beeinflussen politische, wirtschaftliche und soziale Strukturen diese Entscheidung? Welche Auswirkungen hat Gewalt auf Politik und Gesellschaft und wie können sie bewältigt oder minimiert werden?

Die Kontexttheorie spielt eine wesentliche Rolle für das Verständnis von Gewalt, vor allem im Bereich der Politikwissenschaft. Indem man sich auf die Beziehung zwischen Individuum und Kollektiv konzentriert, kann man untersuchen, wie der soziale, wirtschaftliche und politische Kontext das gewalttätige Verhalten beeinflusst. Die kollektive Dimension der Gewalt zeigt sich auf verschiedene Weise. Beispielsweise können Gruppen von Individuen gemeinsam gewalttätig werden, wie bei Aufständen oder in Kriegen. In diesen Fällen kann die Gruppendynamik die Gewalt verstärken, da sich die Einzelnen oft weniger verantwortlich für ihre Handlungen fühlen, wenn sie in der Gruppe handeln. Darüber hinaus kann Gewalt als Mittel zur Bestätigung der Gruppenidentität oder zur Verteidigung von Gruppeninteressen eingesetzt werden. Beispielsweise können ethnische, religiöse oder politische Gruppen Gewalt anwenden, um gegen Diskriminierung oder Unterdrückung zu kämpfen oder um Macht zu beanspruchen. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass die kollektive Dimension der Gewalt nicht nur eine Frage der Gruppendynamik ist. Auch die breiteren sozialen, wirtschaftlichen und politischen Strukturen spielen eine große Rolle bei der Erleichterung oder Einschränkung von Gewalt. Starke und gerechte politische Institutionen können beispielsweise dazu beitragen, Gewalt zu verhindern, indem sie Konflikte friedlich lösen, während wirtschaftliche Ungleichheit oder soziale Diskriminierung Gewalt fördern können, indem sie Frustrationen und Spannungen erzeugen. Folglich erfordert das Verständnis der kollektiven Dimension von Gewalt eine Analyse des Kontexts, in dem Gewalt auftritt, einschließlich sozialer Normen, politischer Institutionen, wirtschaftlicher Bedingungen und ähnlicher Faktoren. Hier kann die Kontexttheorie besonders hilfreich sein.

Der Schritt von einer individuellen zu einer kollektiven Tatsache setzt eine gründliche Analyse der Sozialisations- und Gruppenbildungsmechanismen voraus. Individuelle Verhaltensweisen werden erst dann zu kollektiven Phänomenen, wenn sie von einer Gruppe von Menschen übernommen und wiederholt werden. Dieser Prozess kann durch eine Vielzahl von Faktoren beeinflusst werden, wie z. B. soziale Normen, politische Institutionen, Bildung, Medien und andere kulturelle Einflüsse. Im Falle von Gewalt kann eine gewalttätige Handlung zu einem kollektiven Phänomen werden, wenn Gewalt als akzeptables oder notwendiges Mittel zur Lösung von Konflikten, zur Bestätigung der Gruppenidentität, zur Verteidigung von Rechten oder zur Erreichung anderer sozialer oder politischer Ziele angesehen wird. Wenn eine Gesellschaft beispielsweise von bewaffneten Konflikten geprägt ist, kann Gewalt zu einem akzeptierten oder sogar erwarteten sozialen Verhalten werden. Gewalt kann als gesellschaftliche Tatsache bezeichnet werden, wenn sie zu einem weit verbreiteten und akzeptierten Phänomen in einer Gesellschaft wird. Dies kann der Fall sein, wenn Gewalt institutionalisiert ist, wie im Fall staatlicher Gewalt, oder wenn Gewalt kulturell akzeptiert wird, wie im Fall bestimmter Formen häuslicher Gewalt oder geschlechtsspezifischer Gewalt. Der politische Umgang mit Gewalt ist eine grundlegende Herausforderung, da er die Art und Weise beeinflusst, wie Gewalt in einer Gesellschaft wahrgenommen, bewältigt und verhindert wird. Die öffentliche Politik kann dazu beitragen, Gewalt zu verhindern, indem sie Bildung fördert, die Lebensbedingungen verbessert, Maßnahmen zur Verhütung und Bestrafung von Gewalt einführt und die friedliche Lösung von Konflikten fördert.

Die klassischen Theorien der Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Hobbes (1588 - 1979) und die Theorie der Gewalt als gesellschaftlicher Nutzen[modifier | modifier le wikicode]

Thomas Hobbes.

Thomas Hobbes, ein englischer politischer Philosoph des 17. Jahrhunderts, ist bekannt für seine Theorie über den Naturzustand und den Gesellschaftsvertrag, die wichtige Auswirkungen auf unser Verständnis von Gewalt hat. In seinem bekanntesten Werk, "Leviathan", beschreibt Hobbes den Naturzustand als einen Zustand des "Krieges aller gegen alle", in dem Gewalt allgegenwärtig ist. Hobbes zufolge befinden sich die Individuen in Ermangelung einer zentralen Autorität (eines "Leviathan"), die die Ordnung durchsetzt, in einem ständigen Wettbewerb um Ressourcen, was zu einem ständigen Zustand von Angst und Gewalt führt. Hobbes geht jedoch davon aus, dass die Individuen rational sind und versuchen, diesen brutalen Lebenszustand zu vermeiden. Daher beschließen sie, einen Gesellschaftsvertrag abzuschließen, indem sie einen Teil ihrer Freiheit im Austausch für den Schutz durch einen Staat oder eine zentrale Behörde aufgeben. Der Staat hat im Gegenzug die Pflicht, die Ordnung aufrechtzuerhalten und die Bürger vor Gewalt zu schützen. Aus Hobbes' Perspektive hat Gewalt also einen gewissen "sozialen Nutzen", indem sie als Motivation für die Gründung des Staates und die Errichtung des Gesellschaftsvertrags dient. Die Angst vor Gewalt im Naturzustand veranlasst die Individuen, sich zusammenzuschließen und eine organisierte Gesellschaft zu gründen, um ihre kollektive Sicherheit zu gewährleisten. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Hobbes, obwohl er diesen "Nutzen" der Gewalt bei der Staatsgründung anerkennt, nicht die Gewalt an sich fördert. Im Gegenteil, das Ziel der Staatsgründung besteht gerade darin, die Gewalt aus dem Alltag der Menschen zu entfernen. Für Hobbes ist Gewalt daher kein wünschenswertes Merkmal der Gesellschaft, sondern vielmehr ein Übel, das es zu vermeiden gilt.

Thomas Hobbes hat in seinen Schriften drei Ebenen möglicher Gewalt detailliert beschrieben:

  • Interindividuelle Beziehungen im Naturzustand: Hobbes schilderte den Naturzustand als einen Ort brutaler Gewalt, an dem es keine Autorität gibt, die die Individuen vor einander schützt. In diesem Zustand, so Hobbes, ist das Leben des Menschen "einsam, arm, brutal und kurz". Die Individuen befinden sich in einem ständigen Konflikt um begrenzte Ressourcen, was zu einem Zustand des "Krieges aller gegen alle" führt.
  • Internationaler Krieg: Hobbes war der Ansicht, dass internationale Beziehungen in einem ähnlichen Naturzustand existieren, in dem jeder Staat souverän ist und es keine globale Autorität gibt, die ihre Interaktionen reguliert. Dies kann zu internationalen Kriegen führen, in denen jeder Staat nach seinen eigenen Interessen handelt und Gewalt anwendet, um seine Ziele zu erreichen.
  • Krieg zwischen dem Herrscher und den Rebellen: Hobbes diskutierte auch die Gewalt, die innerhalb eines Staates auftreten kann, insbesondere zwischen dem Herrscher und den Rebellen. Für Hobbes ist jede Rebellion gegen den Souverän illegitim, da sie gegen den Gesellschaftsvertrag verstößt und die Gesellschaft in den Naturzustand zurückversetzen kann. Er räumt jedoch ein, dass, wenn der Souverän seine Pflichten (insbesondere die Pflicht, die Bürger zu schützen) nicht erfüllt, dann haben die Bürger das Recht, sich zu verteidigen.

Jede dieser Ebenen der Gewalt veranschaulicht einen anderen Aspekt von Hobbes' politischer Theorie. Sie verdeutlichen seine Ansicht, dass Gewalt eine unvermeidliche Folge des Naturzustands ist und dass der Staat und der Gesellschaftsvertrag notwendig sind, um Frieden und Ordnung aufrechtzuerhalten.

In seinem Werk "Der Leviathan" identifizierte Hobbes drei Hauptursachen für Konflikte im Naturzustand, die zu Gewalt führen:

  • Rivalität: Hobbes zufolge wird Rivalität durch den Wettbewerb um begrenzte Ressourcen verursacht. Im Naturzustand stehen die Menschen in ständigem Wettbewerb um die Ressourcen, die sie zum Überleben brauchen, wie Nahrung, Wasser und Schutz. Dieser Wettbewerb kann zu Konflikten und Gewalt führen.
  • Misstrauen: Auch Misstrauen kann zu Gewalt führen, denn im Naturzustand können Individuen anderen nicht vertrauen, dass sie ihre Rechte oder ihr Eigentum respektieren. In einem solchen Zustand können Individuen Gewalt anwenden, um sich selbst oder ihr Eigentum vorsichtshalber zu schützen, auch wenn keine unmittelbare Bedrohung vorliegt.
  • Stolz (oder Ruhm): Hobbes ging auch davon aus, dass der Wunsch nach Ruhm oder Ansehen zu Gewalt führen kann. Einzelne können kämpfen, um ihre Ehre zu bewahren, den Respekt anderer zu gewinnen oder ihren Platz in der sozialen Hierarchie zu sichern.

Diese Ursachen für Konflikt und Gewalt stellen den Naturzustand als einen Ort der Angst und Unsicherheit dar, an dem die Individuen ständig auf der Hut und bereit sind, um ihr Überleben zu kämpfen. Aus diesem Grund haben die Individuen laut Hobbes ein rationales Interesse daran, diesen Naturzustand zu verlassen und einen Gesellschaftsvertrag zu schließen, um einen Staat zu schaffen, der Frieden und Sicherheit gewährleisten kann.

Nach Hobbes' Theorie können diese drei Hauptursachen für Konflikte (Rivalität, Misstrauen und Stolz) zu Kriegen und Konflikten führen. Ohne eine zentrale Autorität, die für Ordnung sorgt, Regeln aufstellt und das Verhalten reguliert, werden die Menschen wahrscheinlich um begrenzte Ressourcen kämpfen, sich aufgrund von Misstrauen vorsichtshalber schützen und versuchen, ihren Ruf oder ihren Platz in der sozialen Hierarchie zu behaupten. In dem von Hobbes beschriebenen Naturzustand werden diese Konflikte nicht reguliert und können leicht in allgemeine Gewalt oder Krieg ausarten. Aus diesem Grund unterstützte Hobbes die Idee der Schaffung eines "Leviathan" oder eines mächtigen Staates, der die Gewalt kontrollieren und die Ordnung aufrechterhalten könnte. Darüber hinaus können diese Konzepte auf die internationale Ebene extrapoliert werden. Staaten können, ebenso wie Individuen im Naturzustand, in Konflikte um Ressourcen, aus gegenseitigem Misstrauen oder aus Gründen des Nationalstolzes geraten. Diese Spannungen können zu Kriegen oder internationalen Konflikten führen. Obwohl Hobbes einen potenziell gewalttätigen Naturzustand beschrieb, war es nicht sein Ziel, Gewalt zu fördern, sondern vielmehr die Bedeutung einer zentralen Autorität (des Staates) für die Aufrechterhaltung von Frieden und Ordnung zu betonen.

Ebene der interindividuellen Beziehungen im Naturzustand[modifier | modifier le wikicode]

In Hobbes' Philosophie wird Gewalt mit einem Mangel an Vernunft in Verbindung gebracht und ist oft mit ungezügelten Leidenschaften verbunden. Für Hobbes würden rationale Individuen versuchen, Gewalt zu vermeiden, da sie zu Unsicherheit und Instabilität führt. Dies ist eines von Hobbes' Hauptargumenten, warum sich Individuen dazu entschließen, über einen Gesellschaftsvertrag einen Staat zu bilden: um der Gewalt und der Unsicherheit des Naturzustands zu entgehen. Hobbes betrachtet Gewalt jedoch nicht als völlig irrational. Er sieht sie vielmehr als unvermeidliches Produkt der rationalen Verfolgung von Interessen in einer Situation, in der es keine Autorität gibt, die das Verhalten der Individuen reguliert. Mit anderen Worten: Im Naturzustand kann es für ein Individuum rational sein, Gewalt anzuwenden, um sein Überleben zu sichern oder sein Eigentum zu schützen.

Dies ist eines der zentralen Paradoxa in der politischen Philosophie von Thomas Hobbes: Obwohl Gewalt oft durch unvernünftige Leidenschaften ausgelöst wird, drängt sie zu rationalem Handeln, um solche Konflikte in Zukunft zu vermeiden. Im Naturzustand, in dem Misstrauen, Rivalität und das Streben nach Ruhm vorherrschen, können Individuen dazu veranlasst werden, gewalttätig zu handeln, um ihre eigene Sicherheit und ihre Interessen zu gewährleisten. Das Leben in diesem Zustand des ständigen Krieges ist jedoch gefährlich und instabil, und Hobbes zufolge sind die Individuen rational und versuchen natürlich, diese brutalen Lebensbedingungen zu vermeiden. Es ist also die Aussicht auf diese Gewalt, die die Individuen dazu bringt, einen Gesellschaftsvertrag zu schließen und einen Staat zu gründen. Dieser Übergang von unvernünftiger Gewalt zu rationalem Handeln, um sie zu verhindern, veranschaulicht das Paradoxon, das im Zentrum von Hobbes' Philosophie steht. Der Wunsch, Gewalt trotz ihrer leidenschaftlichen und unvernünftigen Natur zu vermeiden, motiviert die Schaffung einer rationalen und geordneten politischen und sozialen Struktur. Obwohl Hobbes diese Theorie als Erklärung für die Entwicklung der Gesellschaft und des Staates anbietet, legt er nicht nahe, dass Gewalt eine notwendige oder wünschenswerte Voraussetzung für diesen Prozess ist. Das ultimative Ziel besteht laut Hobbes darin, einen Staat zu errichten, der Frieden und Sicherheit aufrechterhalten kann und so die Möglichkeit von Gewalt minimiert.

Es lässt sich eine begriffliche Kette aufstellen, die "Opposition" mit "Unvernunft", dann mit "Leidenschaft" und schließlich mit "Anarchie" verbindet. Dies kann im Kontext der politischen Philosophie wie folgt interpretiert werden:

  1. Opposition: Dies könnte sich auf den Wettbewerb oder den Kampf um Ressourcen im Naturzustand beziehen, wie er von Hobbes beschrieben wird. Ohne eine Autorität, die die Ordnung durchsetzt, befinden sich die Individuen in Opposition zueinander, um ihr Überleben zu sichern.
  2. Unvernunft: Die ständige Opposition und der Kampf ums Überleben können zu unvernünftigen Verhaltensweisen wie Gewalt führen. Ohne Regulierung oder Schutz können Individuen impulsiv oder irrational handeln, um ihre eigene Sicherheit zu gewährleisten.
  3. Leidenschaft: Hobbes sah die menschlichen Leidenschaften als eine Hauptursache für Konflikte und Gewalt an. Im Naturzustand, ohne Regeln zur Mäßigung dieser Leidenschaften, können sie zu Unvernunft und Gewalt führen.
  4. Anarchie: Wenn die menschlichen Leidenschaften nicht durch eine Autorität reguliert werden, kann sich der Naturzustand in Anarchie verwandeln. Hobbes beschrieb diesen Zustand als einen "Krieg aller gegen alle", in dem es keine Gesetze oder Ordnungen gibt und Gewalt allgegenwärtig ist.

Hobbes betrachtete diese Kette von Ereignissen als Potenzial und nicht als Schicksal. Er argumentierte, dass die Menschen, wenn sie die Möglichkeit dieser Kette von Ereignissen anerkennen, sich dafür entscheiden können, einen Gesellschaftsvertrag zu schließen und einen Staat zu gründen, um Unvernunft zu verhindern, Leidenschaften zu mäßigen und Anarchie zu vermeiden.

Die Frage nach der Rationalität des Handelns ist ein zentrales Thema in der Philosophie und den Sozialwissenschaften. Die meisten Handlungstheorien gehen davon aus, dass Menschen rational handeln, d. h. dass sie unter Berücksichtigung ihrer Überzeugungen und Werte die wirksamsten Mittel zur Erreichung ihrer Ziele wählen. Die Vorstellung, dass jede Handlung rational ist, kann dennoch in Frage gestellt werden. Wir wissen zum Beispiel, dass Menschen aus Emotionen, Impulsen oder aufgrund kognitiver Einschränkungen handeln können, die sie daran hindern, vollkommen rationale Entscheidungen zu treffen. Darüber hinaus kann das, was wir als "rational" betrachten, je nach kulturellem oder persönlichem Kontext variieren. In Bezug auf Gewalt kann es schwierig sein, gewalttätige Handlungen als "rational" zu betrachten. Aus der Perspektive des Akteurs kann Gewalt jedoch als rationale Reaktion auf eine als Bedrohung empfundene Situation erscheinen. Darüber hinaus kann Gewalt unter bestimmten Umständen als strategisches Mittel zur Erreichung bestimmter Ziele eingesetzt werden. Im Rahmen von Hobbes' Theorie kann Gewalt im Naturzustand beispielsweise als rationale Reaktion auf eine Situation der Unsicherheit und des Wettbewerbs um Ressourcen betrachtet werden. Hobbes selbst erkennt jedoch, dass diese Gewalt schädlich und destabilisierend ist, und argumentiert, dass die rationalste Lösung darin besteht, einen Staat zu schaffen, der Frieden und Sicherheit gewährleisten kann.

Ebene des internationalen Krieges[modifier | modifier le wikicode]

Das Konzept des westfälischen Staates bezieht sich auf eine bestimmte Art der internationalen Ordnung, die infolge der Westfälischen Verträge von 1648 entstand, die den Dreißigjährigen Krieg in Europa beendeten. Diese Verträge etablierten die Idee der staatlichen Souveränität, nach der jeder Staat die ausschließliche und unbestreitbare Autorität über sein Territorium und seine Bevölkerung besitzt. Die westfälische Ordnung ist daher durch ein internationales System souveräner Staaten gekennzeichnet, die keine höhere Autorität als die ihre anerkennen.

In einem solchen System können Staaten aus verschiedenen Gründen in Konflikt oder Krieg geraten, z. B. aufgrund von Rivalität um Macht oder Ressourcen, territorialen Streitigkeiten oder ideologischen Unterschieden. In diesem Zusammenhang kann der Krieg als eine Erweiterung der Politik mit anderen Mitteln gesehen werden, um die berühmte Formel von Carl von Clausewitz zu verwenden.

Hobbes' Theorie des Natur- und Kriegszustands lässt sich im westfälischen System auf internationaler Ebene anwenden. Da es keine übergeordnete globale Autorität gibt, die die Beziehungen zwischen den Staaten regelt, können diese in eine Situation geraten, die dem von Hobbes beschriebenen Naturzustand ähnelt, in dem es ständig Konflikte gibt und die Sicherheit immer bedroht ist. Ebenso wie die Individuen im Naturzustand können sich Staaten dafür entscheiden, Bündnisse oder internationale Organisationen zu bilden, um ihre Sicherheit zu gewährleisten und ihre Interessen zu fördern.

Der Staat, der von einem intrinsischen Wunsch nach Machtakkumulation geleitet wird, befindet sich häufig in einer Situation, in der er mit anderen Staaten um zusätzliche Ressourcen konkurriert oder in Konflikt mit ihnen gerät. Dies kann zu einem latenten Kriegszustand führen, in dem jeder Staat versucht, seine relative Macht zu maximieren. Damit ein Staat jedoch effektiv funktionieren und das Wohlergehen seiner Bürger gewährleisten kann, muss er auch in der Lage sein, seine eigene Gewalt, sowohl die interne als auch die externe, zu steuern und zu regulieren. Diese Aufgabe wird in der Regel vom Souverän und verschiedenen öffentlichen Institutionen wahrgenommen, die für die Aufrechterhaltung von Ordnung und Frieden sowohl innerhalb als auch außerhalb der Staatsgrenzen verantwortlich sind.

Diese Hypothese spricht über wesentliche Elemente des internationalen Staatensystems und über Gründe, warum Staaten in Konflikt geraten können.

  1. Wunsch nach Akkumulation: Die Vorstellung, dass Staaten ihre Macht zu vergrößern suchen, ist grundlegend für die internationalen Beziehungen. Macht kann sich in der Kontrolle über mehr Territorium, Ressourcen, politischen oder wirtschaftlichen Einfluss usw. ausdrücken. Dieses Streben nach Akkumulation kann zu Spannungen oder Konflikten mit anderen Staaten führen.
  2. Kriegszustand: Aus Hobbesscher Perspektive kann die internationale Situation ohne eine supranationale Autorität einem "Kriegszustand" ähneln, in dem sich die Staaten ständig darauf vorbereiten müssen, sich gegen mögliche Bedrohungen zu verteidigen.
  3. Die Rolle des Souveräns und der öffentlichen Institutionen: In diesem Zusammenhang spielen der Souverän und die öffentlichen Institutionen eine entscheidende Rolle bei der Gewährleistung der Sicherheit und der Verwaltung der staatlichen Ressourcen.
  4. Umgang mit Gewalt: Ein entscheidender Aspekt staatlicher Macht ist die Fähigkeit, mit Gewalt umzugehen und sie zu kontrollieren. Dazu gehört nicht nur die Verteidigung gegen äußere Bedrohungen, sondern auch die Aufrechterhaltung von Ordnung und Frieden innerhalb der Staatsgrenzen. Im westfälischen System ist die Fähigkeit, Gewalt zu kontrollieren, ein wesentliches Attribut der Souveränität.

Diese Elemente verdeutlichen, wie komplex die Beziehungen zwischen Staaten sind und wie Gewalt und Krieg in einem internationalen Kontext verstanden werden können.

Im Rahmen von Hobbes' Theorie hat der Staat eine Doppelfunktion. Er muss sich gegen Bedrohungen von außen verteidigen, aber auch gegen Gewalt im Inneren. Für Hobbes ist der Staat ein Mittel, um die der menschlichen Natur innewohnende Gewalt einzudämmen. In seinem Werk "Leviathan" postuliert er, dass die Gesellschaft ohne eine zentrale Autorität, die die Ordnung durchsetzt, in einem "Zustand des Krieges aller gegen alle" verharren würde. Daher muss der Staat als "Leviathan" absolute Macht ausüben, um den Frieden zu wahren und Gewalt zu verhindern. Diese Aufgabe umfasst nicht nur die Verteidigung gegen äußere Bedrohungen, sondern auch die Verhinderung und Bewältigung von Gewalt innerhalb des Staates. Er muss in der Lage sein, Gesetze und Regeln durchzusetzen, um interne Konflikte zu vermeiden und den sozialen Zusammenhalt zu wahren. Für Hobbes darf diese Macht des Staates nicht willkürlich eingesetzt werden, sondern muss immer auf das Wohlergehen und die Sicherheit der Bürger abzielen.

Für Hobbes ist Gewalt ein inhärentes Merkmal des Naturzustands des Menschen. Daher kann der Staat als souveräne Einheit diese Gewalt zwar kanalisieren und kontrollieren, sie aber niemals vollständig beseitigen. Eine der Hauptaufgaben des Staates besteht laut Hobbes darin, die potenzielle Selbstzerstörung der Gesellschaft zu verhindern, indem er die interne Gewalt reguliert. Er erkennt jedoch auch an, dass Gewalt vom Konflikt zwischen den Staaten selbst ausgehen kann, der häufig durch konkurrierende Wünsche nach Macht und Ressourcen motiviert ist. Diese Spannung zwischen dem Wunsch, Macht zu akkumulieren (und potenziell Gewalt zu erzeugen), und der Notwendigkeit, Frieden und Stabilität zu erhalten, ist eine zentrale Dynamik in seiner Theorie. Selbst wenn der Staat also in der Lage ist, die interne Gewalt bis zu einem gewissen Grad einzudämmen, bleibt die Möglichkeit der Gewalt - sei es auf individueller, kollektiver oder zwischenstaatlicher Ebene - in Hobbes' Denken immer bestehen.

Ebene des Krieges zwischen Herrscher und Rebellen[modifier | modifier le wikicode]

In Hobbes' Theorie stellt der Krieg zwischen dem Souverän und den Rebellen eine große Bedrohung für die Stabilität des Staates dar. Diese Form der Gewalt ist besonders besorgniserregend, da sie die Autorität des Souveräns destabilisiert und potenziell zu Anarchie und Staatszerfall führen kann. Hobbes zufolge wird die Gesellschaft auf einem "Gesellschaftsvertrag" gegründet, in dem sich die Individuen bereit erklären, sich im Austausch für Schutz und Sicherheit der Autorität eines Souveräns zu unterwerfen. Wenn sich jedoch einzelne Personen oder Gruppen (die "Rebellen") dafür entscheiden, die Autorität des Souveräns abzulehnen und gegen ihn zu den Waffen zu greifen, gefährdet dies die soziale Ordnung und den Zustand des Friedens, den der Souverän eigentlich aufrechterhalten sollte. Die Rebellion kann durch verschiedene Faktoren motiviert sein, z. B. Unzufriedenheit mit der Politik des Souveräns, sozioökonomische Ungleichheiten, ideologische oder religiöse Unterschiede etc. Für Hobbes ist Rebellion eine Form der "Rückkehr zum Naturzustand", die unter allen Umständen vermieden werden muss, da sie zu einem Zustand des Krieges aller gegen alle führen kann.

Hobbes sieht Gewalt nicht als etwas, das vollständig aus der Gesellschaft oder der menschlichen Natur eliminiert werden kann. Im Gegenteil, er betrachtet Gewalt als eine Konstante, einen grundlegenden Aspekt des menschlichen Daseins. Für Hobbes ist Gewalt ein inhärentes Element des menschlichen Naturzustands, und obwohl die Gründung des Staates und die Etablierung souveräner Autorität dabei helfen können, diese Gewalt zu kontrollieren und zu regulieren, verschwindet sie nie ganz.

Diese Perspektive kann als eher düster interpretiert werden, hat aber auch eine realistische Dimension. Hobbes erkennt an, dass Gewalt in der einen oder anderen Form bei menschlichen und politischen Interaktionen immer präsent ist. Daher ist es in seiner Theorie das Hauptziel des Staates, diese Gewalt so weit wie möglich zu kontrollieren und zu minimieren, um die soziale Ordnung zu erhalten, anstatt zu versuchen, sie vollständig zu beseitigen.

George Sorel (1847 - 1922) und die Gewalt des Protests[modifier | modifier le wikicode]

Georges Sorel.

Der französische Philosoph und Soziologe Georges Sorel hat eine ganz andere Perspektive auf die Gewalt als Hobbes. Für Sorel ist Gewalt nicht nur eine Bedrohung für die soziale Ordnung, sondern kann auch ein mächtiges Werkzeug für soziale und politische Veränderungen sein. In seinem bekanntesten Werk, "Réflexions sur la violence" (1908), entwickelt Sorel eine Theorie der protestierenden Gewalt. Laut Sorel kann Gewalt ein legitimer Ausdruck des Klassenkampfes und ein notwendiges Mittel der Arbeiter sein, um die kapitalistische Ordnung zu stürzen. Er lehnt die Vorstellung ab, dass Gewalt immer zerstörerisch oder schädlich ist, und argumentiert, dass revolutionäre Gewalt kreativ und befreiend sein kann. Gewalt, so Sorel, ist notwendig, um die soziale Trägheit aufzurütteln und radikale Veränderungen herbeizuführen. Er argumentiert, dass Generalstreiks, ein Beispiel für protestierende Gewalt, nicht nur Verhandlungstaktiken sind, sondern revolutionäre Handlungen sein können, die die etablierte Ordnung stören und den Weg für eine neue Gesellschaft ebnen. Sorel billigt nicht alle Formen der Gewalt. Er unterscheidet zwischen proletarischer Gewalt, die einem revolutionären Ziel dient, und krimineller Gewalt, die er als kontraproduktiv und asozial ansieht.

Tatsächlich ist das politische Denken von Georges Sorel komplex und hat im Laufe der Zeit viele Phasen und Wandlungen durchlaufen. Ursprünglich war Sorel ein Sozialist und Marxist, der an den Klassenkampf und die Notwendigkeit einer Revolution glaubte, um eine sozialistische Gesellschaft zu errichten. Er war auch ein leidenschaftlicher Gewerkschafter und glaubte, dass die Gewerkschaften das Instrument seien, mit dem sich die Arbeiter von der kapitalistischen Unterdrückung befreien könnten. Im Laufe der Zeit entfernte sich Sorel jedoch immer mehr vom traditionellen Marxismus und entwickelte seine eigenen, manchmal umstrittenen Ideen über die Rolle von Gewalt und Mythologie in der Politik. Einige dieser Ideen wurden von rechtsextremen Bewegungen aufgegriffen, was dazu geführt hat, dass einige Sorel mit der extremen Rechten in Verbindung bringen. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass Sorel selbst sich nie der rechtsextremen Ideologie angeschlossen hat. Gegen Ende seines Lebens äußerte er sogar Kritik an einigen rechtsextremen Bewegungen seiner Zeit. Dennoch hat die Interpretation seiner Ideen durch einige rechtsextreme Gruppen dazu beigetragen, eine gewisse Zweideutigkeit um seine Figur zu schaffen. Obwohl Sorel seine Karriere als Sozialist und Marxist begann, entwickelte sich sein Denken auf komplexe und manchmal widersprüchliche Weise und wurde nach seinem Tod von verschiedenen politischen Bewegungen auf unterschiedliche Weise verwendet und interpretiert.

In "Réflexions sur la violence" (1906) vertritt Sorel die Auffassung, dass Gewalt nicht nur ein individueller Akt ist, sondern auch eine kollektive Kraft sein kann. Für Sorel kann Gewalt ein Mittel für eine Gruppe, insbesondere die Arbeiterklasse, sein, um sich gegenüber Unterdrückung zu behaupten und einen sozialen Wandel einzuleiten. Er hebt den Begriff des Generalstreiks hervor, der in seiner Sicht eine Form der kollektiven Protestgewalt darstellt. Ein Generalstreik ist für Sorel nicht nur ein Verhandlungsinstrument zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen, sondern ist ein Mittel, mit dem die Arbeiter ihre Macht demonstrieren, die soziale Ordnung stören und möglicherweise eine revolutionäre soziale Transformation katalysieren können. Somit stellt Sorel Gewalt in einen breiteren sozialen und politischen Kontext und betrachtet sie als eine Handlung, die über die individuelle Handlung hinaus Bedeutung und Auswirkungen haben kann. Er argumentiert, dass Gewalt dazu dienen kann, bestehende Machtstrukturen aufzudecken und herauszufordern, und ein wirksames Instrument für den sozialen Wandel sein kann, wenn sie kollektiv eingesetzt wird.

Der Aufbau der Kapitel in "Reflexionen über Gewalt" veranschaulicht Sorels Hauptgedanken und sein Verständnis von Gewalt als komplexes soziales und politisches Phänomen. Hier ein Überblick über die einzelnen Kapitel :

  1. Klassenkampf und Gewalt: Sorel untersucht, wie Gewalt im Klassenkampf eine Rolle spielt. Er argumentiert, dass Gewalt ein unvermeidlicher Teil dieses Kampfes ist und dass sie keineswegs eine Bedrohung der Gesellschaftsordnung darstellt, sondern ein Werkzeug zur Befreiung der Arbeiterklasse sein kann.
  2. Bürgerliche Dekadenz und Gewalt: Sorel kritisiert die Bourgeoisie und behauptet, dass ihre moralische und geistige Dekadenz zur sozialen Gewalt beigetragen hat.
  3. Vorurteile gegen Gewalt: Sorel untersucht und bestreitet einige der gängigen Vorurteile gegen Gewalt, darunter die Vorstellung, dass sie immer zerstörerisch oder schädlich ist.
  4. Der proletarische Streik: Sorel vertritt die Ansicht, dass Streiks ein revolutionärer Akt und nicht nur eine Verhandlungstaktik sein können.
  5. Der produktive Generalstreik: Sorel entwickelt seine Vision des Generalstreiks, den er als mächtiges Instrument für sozialen Wandel betrachtet.
  6. Die Moral der Gewalt: Sorel untersucht die moralischen Aspekte der Gewalt. Er argumentiert, dass Gewalt nicht zwangsläufig unmoralisch ist und unter bestimmten Umständen gerechtfertigt sein kann.
  7. Die Moral der Produzenten: Sorel untersucht die Idee der Moral der Produzenten bzw. der Arbeiterklasse und wie diese Moral ihren Einsatz von Gewalt beeinflussen kann.

Insgesamt präsentiert Sorel eine Sicht der Gewalt, die gängige Vorurteile dekonstruiert und untersucht, wie Gewalt produktiv und moralisch eingesetzt werden kann, um soziale und politische Veränderungen herbeizuführen.

Sorels Idee ist, dass Gewalt, wenn sie von der Arbeiterklasse im Kampf gegen Unterdrückung und Ausbeutung eingesetzt wird, als moralisch gerechtfertigt angesehen werden kann. Seiner Meinung nach kann Gewalt als Mittel dienen, um die ungerechten und ungleichen Machtverhältnisse, die in einer kapitalistischen Gesellschaft bestehen, in Frage zu stellen und umzuwandeln. Er sieht Gewalt als ein Werkzeug, das die Arbeiterklasse einsetzen kann, um sich von der bürgerlichen Ausbeutung und Unterdrückung zu befreien. In diesem Zusammenhang spricht er von der "Moralität der Gewalt". Es muss jedoch betont werden, dass diese Ansichten umstritten sind und wegen ihrer Potenzierung der Gewalt kritisiert wurden. Obwohl Sorel Gewalt als potenzielles Mittel zur Erreichung sozialer Veränderungen sieht, ist es wichtig, die ethischen Implikationen und möglichen Folgen des Einsatzes von Gewalt für diese Zwecke zu berücksichtigen.

Aus Sorels Perspektive ist der Klassenkampf ein Mittel, um die bestehenden Machtstrukturen in der Gesellschaft zu stören und herauszufordern. Er sieht Gewalt als eine potenziell emanzipatorische Kraft, die die Arbeiterklasse einsetzen kann, um sich zu behaupten und Druck für soziale und wirtschaftliche Veränderungen auszuüben. Er betrachtet den Generalstreik als ein Schlüsselbeispiel für diese Art "positiver" Gewalt. Für Sorel ist ein Generalstreik nicht nur ein Mittel, um bessere Arbeitsbedingungen auszuhandeln, sondern auch eine Möglichkeit für die Arbeiter, ihre Macht zu demonstrieren, die bestehende soziale und wirtschaftliche Ordnung zu stören und die herrschenden Klassen zu zwingen, ihre Forderungen anzuerkennen und darauf zu reagieren.

Im Zusammenhang mit radikalen oder extremistischen politischen Bewegungen kann die Theoretisierung von Gewalt als legitimes und moralisches Mittel zu Missbrauch, Gewalteskalation und sogar zu Terrorakten führen. Diese Logik wurde von einigen anarchistischen, revolutionären oder extremistischen Bewegungen verwendet, um gewalttätige Aktionen gegen diejenigen zu rechtfertigen, die sie als ihre Unterdrücker wahrnehmen. Dies unterstreicht die Gefahr, die der Auffassung von Gewalt als legitimem Werkzeug für soziale Veränderungen innewohnt. Auch wenn diese Vorstellung im Zusammenhang mit dem Kampf gegen Unterdrückung und Ungerechtigkeit verlockend erscheinen mag, ist es wichtig, sich die potenziell verheerenden Folgen von Gewalt vor Augen zu halten. Sie kann zu eskalierenden Spannungen und Konflikten führen, großes Leid und Schaden verursachen und im Extremfall zu Terrorakten führen.

Einige extremistische Bewegungen können ihre Gewaltanwendung damit rechtfertigen, dass sie notwendig ist, um gegen Unterdrückung zu kämpfen, was zu einer Eskalation der Gewalt und zu extrem gefährlichen Situationen führen kann. Diese Logik lässt sich in einigen Strömungen des Anarchismus, aber auch in verschiedenen anderen radikalen oder extremistischen Bewegungen finden. Der Anarchismus als politische Philosophie ist in Wirklichkeit recht vielfältig und nicht alle Anarchisten befürworten die Anwendung von Gewalt. Einige Strömungen, wie der Anarchopazifismus, lehnen Gewalt explizit ab. Andere sehen Gewalt vielleicht als notwendiges Übel oder als Mittel zur Selbstverteidigung gegen Unterdrückung. Dennoch kann es, wenn Einzelpersonen oder Gruppen Gewalt als Hauptstrategie des Widerstands oder der Revolte anwenden, zu Terrorakten oder lang anhaltenden gewalttätigen Konfliktsituationen kommen. Diese Situationen sind oft kontraproduktiv und verursachen massives Leid und Zerstörung, ohne notwendigerweise einen echten Fortschritt in Richtung Gerechtigkeit oder Gleichheit zu bringen.

Die Debatte über Moral und Gewalt ist untrennbar mit politischen Diskussionen und unserem Verständnis dessen, was Politik ist, verbunden. Politik wird oft als die Kunst des Verhandelns und des Kompromisses betrachtet, wobei das Ziel darin besteht, eine Lösung zu finden, die zwar nicht unbedingt für alle Beteiligten perfekt ist, aber für die Mehrheit akzeptabel ist. In Situationen, in denen sich eine Partei systematisch ausgeschlossen oder unterdrückt fühlt, oder wenn die traditionellen politischen Mechanismen nicht in der Lage zu sein scheinen, die Probleme zu lösen, wenden sich einige jedoch möglicherweise der Gewalt zu und betrachten sie als eine Form der politischen Kommunikation oder als einziges Mittel, um ihrer Stimme Gehör zu verschaffen. Die Debatte über die Moral von Gewalt in solchen Kontexten ist komplex und oft polarisiert. Einige argumentieren, dass Gewalt unabhängig von den Umständen immer unmoralisch ist, während andere sie als notwendiges Übel oder in bestimmten Unterdrückungssituationen sogar als moralische Handlung betrachten können.

René Girard (1923 - 2015) und die Opfergewalt[modifier | modifier le wikicode]

René Girard.

René Girard war ein französischer Philosoph, Anthropologe, Historiker und Literaturkritiker. Seine Arbeiten befassten sich hauptsächlich mit Gewalt, mimetischem Begehren und Opfer in der menschlichen Kultur. Er entwickelte eine Theorie, der zufolge das menschliche Begehren grundsätzlich mimetisch ist, d. h. Menschen begehren, was andere begehren, was zu Rivalität führt und zu Gewalt führen kann. Laut Girard ist diese mimetische Gewalt so zerstörerisch, dass sie das Überleben der Gemeinschaft bedroht. Um die Selbstzerstörung zu verhindern, finden die Gemeinschaften einen Sündenbock, dem sie die Schuld geben und den sie bestrafen können. Dieses Opfer, das oft ausgewählt wird, weil es anders ist oder ausgegrenzt wird, wird dann geopfert, um die Harmonie innerhalb der Gemeinschaft wiederherzustellen. Diese Sündenbocktheorie ist einer der wichtigsten Beiträge Girards zum Verständnis der Gewalt in menschlichen Gesellschaften. Girard entwickelte auch die Theorie des mimetischen Begehrens, um die Rolle der Gewalt in der Religion zu erklären. Seiner Ansicht nach sind Religionen Systeme, die sich entwickelt haben, um mimetische Gewalt zu kanalisieren und zu kontrollieren. Die zentrale Rolle des Opfers in vielen Religionen ist laut Girard eine Manifestation dieser Funktion der Gewaltkontrolle. René Girards Ideen hatten einen großen Einfluss auf viele Bereiche, darunter Literatur, Philosophie, Theologie, Psychologie, Anthropologie und Gender Studies. Wie bei allen Theorien wurden sie jedoch auch kritisiert und diskutiert.

René Girard hat einen großen Teil seines Lebens der Erforschung von Fragen der Philosophie, Religion und Ethik gewidmet. Seine Beiträge haben diese Bereiche maßgeblich beeinflusst, insbesondere durch seine Ideen zu Gewalt, mimetischem Verlangen und Opfer. Er war Professor an mehreren renommierten Universitäten in den USA, darunter die Johns Hopkins University, die University of Buffalo und die Stanford University. Im Jahr 2005 wurde er in die Académie française gewählt, eine Ehre, die seinen bedeutenden Beitrag zum französischen Denken anerkennt. Er hat zahlreiche einflussreiche Bücher geschrieben, darunter "La violence et le sacré" (1972), "Des choses cachées depuis la fondation du monde" (1978) und "Le bouc émissaire" (1982). Diese Werke bieten innovative Perspektiven auf die Art und Weise, wie Gewalt in menschlichen Gesellschaften erzeugt und gehandhabt wird. Girard beschäftigte sich auch damit, wie sich die Mechanismen von Gewalt und Opferbereitschaft in der Literatur widerspiegeln, und analysierte die Werke großer Schriftsteller wie Dostojewski, Proust und Shakespeare, um seine Theorien zu veranschaulichen. Seine Werke sind zwar tiefgründig und oft komplex, bieten aber wertvolle Einblicke in das Wesen der Gewalt und die Mittel, mit denen Gesellschaften versuchen, sie einzudämmen und zu bewältigen.

René Girards Werke "La Violence et le sacré" (1972), "Le Bouc émissaire" (1982) und "Je vois Satan tomber comme l'éclair" (1999), in denen er sich mit dem Thema Opfer auseinandersetzt, sind für das Verständnis seines Denkens von entscheidender Bedeutung. In "La Violence et le sacré" (Die Gewalt und das Heilige) entwickelt Girard seine Theorie des mimetischen Begehrens. Seiner Meinung nach ist das menschliche Begehren nicht angeboren, sondern erworben. Menschen begehren Objekte, Status und Ideen nicht wegen ihres intrinsischen Wertes, sondern weil sie von anderen begehrt werden. Dieser Mechanismus führt zu Neid, Rivalität und schließlich zu Gewalt in Gesellschaften. Um eine Eskalation der Gewalt zu verhindern, entwickeln Gesellschaften dann den Sündenbockmechanismus: Die Gemeinschaft entledigt sich ihrer inneren Spannungen, indem sie diese auf eine Person oder eine Gruppe projiziert, die dann geopfert wird. Dieser Mechanismus ist sowohl gewalttätig als auch heilig, da er den sozialen Frieden wiederherstellt, und wird daher von der Gemeinschaft als heilig angesehen. In "Der Sündenbock" führt Girard seine Analyse noch weiter, indem er zeigt, wie dieser Mechanismus in zahlreichen Mythen und religiösen Texten vorkommt und wie er die menschlichen Gesellschaften strukturiert. Girard rechtfertigt oder idealisiert die Gewalt nicht; er versucht, sie zu erklären. Indem er die Mechanismen, die Gewalt hervorbringen, besser versteht, hofft er, dass wir Wege finden können, sie zu verhindern.

Für René Girard muss Gewalt als gesellschaftliches und nicht nur als individuelles Phänomen verstanden werden. Er führte das Konzept der "mimetischen Gewalt" ein, um zu erklären, wie sich Gewalt in einer Gesellschaft ausbreitet. Seiner Ansicht nach neigen Menschen dazu, das Verhalten anderer zu kopieren oder "nachzuahmen", auch das gewalttätige Verhalten. So kann eine gewalttätige Handlung weitere Handlungen auslösen, wodurch eine Gewaltspirale entsteht. Es geht also nicht einfach um gewalttätige Individuen, sondern um einen sozialen Prozess der Gewaltverbreitung. Darüber hinaus hat Girard auch den Mechanismus des "Sündenbocks" theoretisiert, demzufolge eine Gesellschaft versuchen kann, ihre inneren Spannungen zu lösen, indem sie eine Einzelperson oder eine Gruppe angreift, die dann verfolgt wird. Dies ist eine weitere Möglichkeit, wie sich Gewalt nicht nur individuell, sondern auch kollektiv manifestieren kann.

Mimikry bezieht sich auf die dem Menschen innewohnende Tendenz, die Wünsche, das Verhalten und die Einstellungen anderer zu kopieren. Es handelt sich um einen sowohl unbewussten als auch automatischen Prozess, der eine entscheidende Rolle beim sozialen Lernen und bei der Bildung unserer Identität spielt. Laut Girard führt Mimikry zu Rivalität und Gewalt, weil die Individuen beginnen, sich um die gleichen Wünsche und Ziele zu streiten. Wenn zwei Menschen beispielsweise das Gleiche wünschen, werden sie zu Rivalen und geraten in Konflikt. In Girards Sündenbocktheorie spielt auch die mimetische Gewalt eine wichtige Rolle. Wenn eine Gruppe mit einer Eskalation mimetischer Gewalt konfrontiert ist, sucht sie oft nach einem Weg, diese Gewalt an einem Sündenbock abzuladen - einer Person oder Gruppe, die dann verfolgt oder eliminiert wird, wodurch der Frieden in der Gemeinschaft vorübergehend wiederhergestellt wird. Da Mimikry und Begehren jedoch noch vorhanden sind, wird der Kreislauf der Gewalt wahrscheinlich von neuem beginnen. Es ist eine Theorie, die einen faszinierenden Einblick darin bietet, wie sich Gewalt in einer Gesellschaft ausbreiten und fortsetzen kann und wie Gesellschaften versuchen, mit dieser Gewalt umzugehen.

Girards Theorie besagt, dass alle Kulturen auf einem ursprünglichen Gewaltakt beruhen, der oft mythologisiert und durch Opferpraktiken ritualisiert wird. Gewalt ist in diesem Sinne nicht nur eine Abweichung oder ein Abweichen von der sozialen Norm, sondern zentral für die Entstehung und Aufrechterhaltung menschlicher Gesellschaften. Es ist diese Gewalt, die laut Girard zur Entstehung von Kultur, sozialen Normen und moralischer Ordnung führt. Darüber hinaus betont Girard die Bedeutung des Opfers als Mittel zur Kanalisierung und Kontrolle der Gewalt innerhalb der Gesellschaft. Das Opfer fungiert als Abwehrmechanismus gegen die Eskalation von Gewalt, indem es die kollektive Gewalt auf einen Sündenbock lenkt, der oft eine Randfigur oder ein Fremder ist. Der Sündenbock absorbiert die kollektive Gewalt und ermöglicht es der Gesellschaft, zumindest zeitweise Frieden und Ordnung zu wahren. Diese Sicht der Gewalt verdeutlicht die inhärente Spannung zwischen unserem Wunsch, in friedlichen Gesellschaften zu leben, und unserer historischen Abhängigkeit von Gewalt als Mittel zur Aufrechterhaltung der sozialen Ordnung. Diese Spannung spielt sich Girard zufolge auch weiterhin in modernen Gesellschaften ab.

Girard argumentiert, dass Gewalt als Teil der sozialen Struktur in die Mythen, Rituale und Opferpraktiken aller Gesellschaften eingebettet ist. Mythen sind die Geschichten, die sich Gesellschaften über sich selbst, ihre Ursprünge und ihre Werte erzählen. Sie dienen oft dazu, die bestehende soziale Ordnung zu legitimieren und zu erklären, warum die Dinge so sind, wie sie sind. In vielen Mythen spielt Gewalt eine entscheidende Rolle, oft als destruktive Kraft, die zum Wohle der Gesellschaft gebändigt werden muss. Rituale andererseits sind sich wiederholende symbolische Handlungen, die dazu dienen, soziale Normen und Werte zu festigen. Rituale können häufig symbolische Gewaltakte beinhalten, wie das Opfern von Tieren oder in manchen Gesellschaften auch von Menschen. Schließlich ist die Praxis des Opferns, wie bereits erwähnt, ein Mittel, um kollektive Gewalt zu kanalisieren. Durch die Konzentration auf den Sündenbock ist die Gesellschaft in der Lage, ihre Gewalt auf kontrollierte Weise freizusetzen und so die Eskalation unkontrollierter Gewalt zu verhindern. In all diesen Instanzen wird Gewalt nicht nur akzeptiert, sondern sogar als notwendig erachtet, um die soziale Ordnung aufrechtzuerhalten. Dies ist ein beunruhigender Gedanke, der jedoch wesentlich ist, um zu verstehen, wie Gesellschaften mit der dem Menschsein innewohnenden Gewalt umgehen.

Die Sündenbocktheorie von René Girard ist ein Mechanismus, mit dem eine Gesellschaft ihre inhärente Gewalt kanalisiert und bewältigt. Nach dieser Theorie wendet sich die Gemeinschaft, wenn die Spannungen und Konflikte innerhalb einer Gemeinschaft ein bestimmtes Niveau erreichen, einer bestimmten Person oder Gruppe zu (dem Sündenbock), auf die sie ihre gesamte kollektive Gewalt projiziert. Dieser Sündenbock ist oft jemand, der bereits ausgegrenzt oder als andersartig angesehen wird. Der Akt, den Sündenbock zu beschuldigen und die kollektive Gewalt auf ihn zu richten, dient dazu, das Gleichgewicht und die Einheit in der Gemeinschaft wiederherzustellen. Nach der Tat ist der Frieden wiederhergestellt, aber dieser Frieden ist prekär, da er auf der gegen den Sündenbock gerichteten Gewalt beruht. Girard argumentierte, dass diese Praxis des Sündenbocks im Zentrum vieler Kulturen und Religionen steht und eine Schlüsselrolle bei der Bildung menschlicher Gesellschaften gespielt hat. Er stellte jedoch auch fest, dass diese Methode des Umgangs mit Gewalt ihre Grenzen hat, da sie nicht auf die tieferen Ursachen der Gewalt eingeht und den Kreislauf der Gewalt tatsächlich fortsetzen kann, wenn die zugrunde liegenden Bedingungen, die die Gewalt hervorbringen, nicht gelöst werden.

René Girard hat sich intensiv mit Mythen beschäftigt, um zu verstehen, wie Gewalt in unsere Gesellschaften integriert wird. Seiner Meinung nach sind Mythen nicht einfach nur Erzählungen, sondern Darstellungen von sozialer Gewalt und der Art und Weise, wie Gesellschaften mit ihr umgehen. Für Girard funktioniert der Mythos, indem er die tatsächliche Gewalt, die in der Gesellschaft stattfindet, verschleiert. Er interpretiert diese Gewalt als etwas Notwendiges, ja sogar Heiliges um. In diesem Sinne fungiert der Mythos als eine Art Abwehrmechanismus, der der Gesellschaft hilft, mit der Realität ihrer eigenen Gewalt umzugehen. Nehmen wir als Beispiel den Opfermythos, der vielen Kulturen gemeinsam ist. In diesen Mythen wird häufig ein Individuum oder ein Tier geopfert, um die Götter zu besänftigen oder um das Wohl der Gemeinschaft zu sichern. Dieses Opfer wird als notwendig angesehen, um die soziale Ordnung aufrechtzuerhalten und weitere Gewalt oder Chaos zu verhindern. Girards Opfertheorie legt nahe, dass diese Art von Mythos eine wichtige Funktion bei der Kanalisierung von kollektiver Gewalt und der Wiedereingliederung dieser Gewalt in die soziale Ordnung hat. Mit anderen Worten: Der Opfermythos bietet eine Möglichkeit, Gewalt auf kontrollierte und symbolische Weise auszudrücken, die die soziale Ordnung aufrechterhält und eine Eskalation der Gewalt verhindert. Girard wies jedoch auch darauf hin, dass diese Art des Umgangs mit Gewalt ihre Grenzen hat und die Gewalt verewigen kann, indem sie gerechtfertigt und akzeptabel gemacht wird. Folglich plädierte er dafür, sich über das Wesen der Gewalt und ihre Rolle in unseren Gesellschaften bewusst zu werden.

Girard zufolge muss jede Gesellschaft mit ihrer eigenen inhärenten Gewalt umgehen, und dies geschieht häufig durch Rituale und Mythen. Diese Rituale und Mythen dienen der Gesellschaft als Sicherheitsventile, die einen kontrollierten Ausdruck von Gewalt ermöglichen, die sonst die soziale Struktur zu zerreißen droht. Einer der Schlüsselbegriffe in Girards Denken ist der "Sündenbockmechanismus". Wenn in vielen Gesellschaften eine Spannung oder ein Konflikt ein bestimmtes Niveau erreicht, wendet sich die Gesellschaft an eine Einzelperson oder eine Gruppe (den Sündenbock), um die Schuld auf sich zu nehmen. Durch die Verfolgung des Sündenbocks entlädt die Gesellschaft ihre gewalttätige Spannung auf eine Weise, die die soziale Ordnung bewahrt. Doch obwohl diese "kontrollierte Gewalt" die Spannungen vorübergehend abbauen kann, löst sie die zugrunde liegenden Konflikte nicht. Im Gegenteil, sie kann einen Kreislauf der Gewalt aufrechterhalten, indem sie die Aggression gegen den Sündenbock rechtfertigt. Die ungelöste Spannung kann später wieder aufbrechen und einen anderen Sündenbock erfordern, um vorübergehend den Frieden wiederherzustellen. Für Girard ist das Verständnis dieses Prozesses entscheidend, um den Kreislauf der Gewalt zu durchbrechen und nach friedlicheren Wegen zur Lösung von Konflikten zu suchen.

René Girard bietet ein revolutionäres Verständnis des Opfers als sozialen Mechanismus und religiöses Ritual. In dieser Sichtweise ist das Opfer eine Art Technik zur Bewältigung von Gewalt in der Gemeinschaft. Im Rahmen von Girards Sündenbocktheorie ist das Opfer ein Mittel, um die der Gemeinschaft innewohnende Gewalt auf ein bestimmtes Ziel (das Opferopfer) zu lenken, um zu verhindern, dass sich diese Gewalt ausbreitet und zu einem allgemeinen Konflikt führt. Der Akt des Opferns wird oft in religiöse Sprache und Symbolik gehüllt, wodurch der Eindruck entsteht, es handele sich um eine von den Göttern geforderte Handlung, um die Ordnung der Welt aufrechtzuerhalten. In Wirklichkeit ist es eine gesellschaftliche Handlung, die darauf abzielt, die innere Ordnung der Gemeinschaft aufrechtzuerhalten. Die Einzelnen in der Gemeinschaft sind sich möglicherweise nicht der wahren Rolle bewusst, die Gewalt in diesem Prozess spielt.

Girards Theorie schlägt vor, dass Opfergewalt eine Form von stellvertretender Gewalt ist. Sie wird eingesetzt, um Spannungen und latente Gewalt innerhalb einer Gemeinschaft abzubauen, indem diese Gewalt auf ein Opferopfer gelenkt wird, das oft als "Sündenbock" bezeichnet wird. In diesem Prozess wird die der Gemeinschaft innewohnende Gewalt auf dieses Opfer übertragen, das die Last der Gewalt trägt und letztlich zerstört oder aus der Gemeinschaft ausgeschlossen wird. Diese geopferte Gewalt wird oft als notwendige und gerechte Handlung dargestellt, die von einer Gottheit oder zum Wohl der Gemeinschaft gefordert wird. Diese Praxis ermöglicht es, kollektive Gewalt abzubauen, ohne einen größeren internen Konflikt auszulösen. Indem sie einen Sündenbock identifiziert, leitet die Gemeinschaft ihre Gewalt und ihre internen Spannungen um und verhindert so die Entstehung zerstörerischer Konflikte.

Nach der Theorie von René Girard spielt das Opfer eine grundlegende Rolle bei der Bewältigung von Spannungen und Konflikten innerhalb einer Gesellschaft. Durch das Opfer werden die innerhalb der Gruppe angesammelte Gewalt und Frustration auf ein Ersatzopfer, den Sündenbock, übertragen, der dann geopfert wird, um Harmonie und Frieden wiederherzustellen. Die Bestimmung des Sündenbocks ist ein kollektiver Prozess, der verhindert, dass die Gewalt innerhalb der Gruppe entfesselt wird, was den Zusammenhalt und sogar das Überleben der Gruppe gefährden könnte. Das Opfer wird somit zu einem strukturierenden Ritual, mit dem die der Gesellschaft immanente Gewalt bewältigt werden kann. Das Opferritual hat eine starke Symbolik. Es steht für die kollektive Sühne für Verfehlungen, Spannungen und Konflikte sowie für die Wiederherstellung der sozialen Ordnung. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass dieser Prozess auf einer gewissen Form von Ungerechtigkeit beruht, da der Sündenbock oft willkürlich ausgewählt und für Vergehen geopfert wird, die er nicht unbedingt begangen hat.

Die Sündenbocktheorie von René Girard basiert auf dieser Idee der Übertragung kollektiver Gewalt auf ein bestimmtes Individuum oder eine bestimmte Gruppe, die als Opferopfer ausgewählt wird. Dieser Sündenbock wird symbolisch mit allen Sünden, Spannungen und Frustrationen der Gemeinschaft beladen, und durch seine Opferung werden Frieden und Harmonie innerhalb der Gruppe wiederhergestellt. Dieser Prozess verhindert, dass die Gewalt in der Gesellschaft eskaliert. Denn wenn die kollektive Gewalt nicht auf diese Weise kanalisiert würde, könnte sie zu schlimmeren Konflikten oder sogar zur Selbstzerstörung der Gruppe führen. Dies verleiht dem Opfer seine regulierende und beruhigende Funktion.

Nach der Theorie von René Girard ist der Sündenbock eine grundlegende Figur in allen Gesellschaften, da er eine wesentliche Rolle bei der Regulierung der kollektiven Gewalt spielt. Indem die Gesellschaft diese Gewalt auf den Sündenbock überträgt, kann sie eine Eskalation der Gewalt verhindern, die ihr Überleben gefährden könnte. Der Sündenbock wird also zum Wohle der Allgemeinheit geopfert. Allerdings beruht dieser Mechanismus auf einem Paradoxon: Um die Gewalt zu kontrollieren, muss die Gesellschaft selbst Gewalt anwenden, und zwar in einer ritualisierten und symbolischen Form. Diese Gewalt wird durch den Mythos des Sündenbocks gerechtfertigt, der für alle Übel der Gesellschaft verantwortlich gemacht und geopfert wird, um die kollektiven Spannungen abzubauen. Darüber hinaus beruht die Bestimmung des Sündenbocks nicht auf einer objektiven Rationalität. Der Einzelne oder die Gruppe, die als Sündenbock ausgewählt wird, wird oft willkürlich bestimmt, ohne wirkliche Beweise für ihre Schuld. Diese Bezeichnung dient in erster Linie dazu, kollektive Gewalt zu kanalisieren, und nicht dazu, Gerechtigkeit zu schaffen. Diese Theorie hat wichtige Auswirkungen auf unser Verständnis von sozialen Phänomenen wie Stigmatisierung, Ausgrenzung und kollektiver Gewalt. Sie legt auch nahe, dass jeder Versuch, eine völlig gewaltfreie Gesellschaft zu schaffen, zum Scheitern verurteilt sein könnte, da Gewalt eine grundlegende Rolle bei der Regulierung sozialer Beziehungen spielt.

Nach Girard ermöglicht das Sündenbockritual der Gesellschaft, ihren Zusammenhalt zu wahren oder wiederherzustellen. In Krisenzeiten, wenn die Spannung und die Gewalt zunehmen, bietet die Bestimmung und Opferung eines Sündenbocks eine Form der kollektiven Lösung. Die Gewalt wird auf ein bestimmtes Ziel gelenkt und so verhindert, dass sie sich anarchisch in der Gesellschaft ausbreitet, was ihre Einheit und Stabilität gefährden könnte. Durch die Opferung des Sündenbocks hofft die Gesellschaft, die Ordnung und Harmonie wiederherzustellen, Spannungen abzubauen und den Konflikt zu beenden. Tatsächlich hofft die Gesellschaft auf eine Rückkehr zur Normalität, zu einem Zustand vor der Krise. Die Opferung des Sündenbocks wird dann als Mittel gesehen, um die Götter zu besänftigen, die Gemeinschaft zu reinigen und die Schuld, die die Krise ausgelöst hat, zu tilgen. Die Gewalt wird auf diese Weise ritualisiert und kontrolliert und in eine für die Gemeinschaft vorteilhafte Handlung umgewandelt.

Staat und politische Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Der Staat und die politische Gewalt stehen in einer komplexen Beziehung zueinander. Im Allgemeinen besitzt der Staat das Monopol auf legitime Gewalt in einer Gesellschaft, ein Begriff, der von dem Soziologen Max Weber eingeführt wurde. Das bedeutet, dass nur der Staat das Recht hat, physische Gewalt anzuwenden, um die Ordnung aufrechtzuerhalten, das Gesetz durchzusetzen und die Nation gegen Bedrohungen von außen zu verteidigen. Politische Gewalt geht jedoch über die legitime Anwendung von Gewalt durch den Staat hinaus. Sie umfasst auch Gewaltakte von nichtstaatlichen Akteuren wie Terroristen- oder Rebellengruppen, die ihre politischen Ziele durchsetzen wollen.

Politische Gewalt kann auch illegitime staatliche Gewalt umfassen, wie Unterdrückung, Folter, Verschwindenlassen oder außergerichtliche Hinrichtungen. Diese Handlungen werden in der Regel von autoritären Regimen begangen, um ihre Macht zu erhalten, können aber auch in Demokratien vorkommen, in der Regel in Krisensituationen. Darüber hinaus kann der Staat auch Zielscheibe politischer Gewalt sein, wie in Fällen von Staatsstreichen, Revolutionen oder Aufständen. In diesen Situationen versuchen Gruppen von Menschen, die amtierende Regierung mit Gewalt zu stürzen.

Schließlich ist es wichtig zu erwähnen, dass politische Gewalt nicht immer physisch ist. Sie kann auch strukturell sein, z. B. wenn bestimmte Personen oder Gruppen systematisch von politischer, wirtschaftlicher oder sozialer Macht ausgeschlossen werden. Ebenso kann symbolische Gewalt wie Propaganda oder Hassreden ebenfalls als eine Form politischer Gewalt angesehen werden.

Politische Gewalt und extreme Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Es gibt verschiedene Konzepte, um das Thema Gewalt zu erforschen, insbesondere wenn es um Gewalt in einem politischen Kontext geht. Die vier wichtigsten Konzepte sind :

  • Klassische politische Gewalt bezieht sich auf die Anwendung von Gewalt, um ein politisches Ziel zu erreichen. Dabei kann es sich um staatliche Gewalt wie Unterdrückung oder Krieg oder um nichtstaatliche Gewalt wie Terrorismus oder bewaffnete Rebellion handeln.
  • Bei infrapolitischer Gewalt geht es um Gewaltakte, die von Natur aus politisch sind, aber nicht unbedingt als solche erkannt werden. Dazu können Formen struktureller Gewalt gehören, wie der systematische Ausschluss bestimmter Gruppen aus dem politischen, wirtschaftlichen oder sozialen Leben.
  • Metapolitische Gewalt ist ein komplexerer Begriff, der sich auf Gewalt bezieht, die über den traditionellen politischen Bereich hinausgeht. Dabei kann es sich um Gewaltakte handeln, die durch Überzeugungen oder Ideologien motiviert sind, die über die traditionelle Politik hinausgehen, wie religiöser Fundamentalismus oder ideologischer Fanatismus.
  • Extreme Gewalt schließlich bezieht sich auf Gewaltakte, die so grausam und verheerend sind, dass sie unser übliches Verständnis dessen, was Gewalt ist, übersteigen. Dazu können Handlungen wie Völkermord, Verbrechen gegen die Menschlichkeit oder die brutalsten Formen des Terrorismus gehören. Der Begriff "barbarisch" wird häufig verwendet, um diejenigen zu bezeichnen, die solche Taten begehen, und suggeriert, dass sie die Grenzen dessen überschritten haben, was als akzeptables oder zivilisiertes Verhalten angesehen wird.

Diese Konzepte schließen sich nicht gegenseitig aus und können sich in vielen Fällen überschneiden. Beispielsweise kann eine politisch motivierte Gewalttat auch eine Form metapolitischer Gewalt sein, wenn sie von einer extremistischen Ideologie angetrieben wird.

Klassisches Konzept der politischen Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Politische Gewalt als klassisches Konzept ist untrennbar mit den Begriffen Macht und Autorität verbunden. Sie kann entweder von einem Staat oder einer öffentlichen Macht eingesetzt werden, um ihre Macht auszuüben, zu erhalten oder auszuweiten, oder von Gruppen oder Einzelpersonen, die versuchen, diese Macht in Frage zu stellen. In diesem Zusammenhang kann Gewalt verschiedene Formen annehmen, die von direkter physischer Gewalt wie Krieg oder Unterdrückung bis hin zu struktureller oder systemischer Gewalt wie institutionalisierter Diskriminierung oder wirtschaftlicher Unterdrückung reichen. Die Frage nach der Legitimität politischer Gewalt ist komplex und kann je nach Kontext und Perspektive sehr unterschiedlich ausfallen. Beispielsweise kann eine Handlung, die von einigen als illegitime politische Gewalt angesehen wird (wie Terrorismus oder bewaffnete Rebellion), von anderen als legitimer Widerstand gegen Unterdrückung gesehen werden. Politische Gewalt ist also eine komplexe Form der Gewalt, die eine Vielzahl von Faktoren beinhaltet, darunter Macht, Autorität, Widerstand, Unterdrückung und Legitimität.

Die folgenden beiden Argumente sind zwei gängige Rechtfertigungen für die Anwendung von Gewalt, die oft im Rahmen von Politik oder bewaffneten Konflikten artikuliert werden:

  1. Gewalt als Prinzip defensiven Handelns: Dieses Argument besagt, dass die Anwendung von Gewalt gerechtfertigt werden kann, wenn sie dazu dient, ein Individuum, eine Gruppe oder einen Staat vor einer drohenden oder tatsächlichen Bedrohung zu schützen. Dieses Konzept findet sich im Prinzip der Selbstverteidigung wieder. Es kann auch für die Anwendung von Gewalt durch den Staat gelten, um die öffentliche Ordnung aufrechtzuerhalten, Straftaten zu verhindern oder die nationale Sicherheit zu schützen. In diesen Fällen ist die Schlüsselfrage oft, inwieweit die Gewaltanwendung in einem angemessenen Verhältnis zur Bedrohung steht und ob stattdessen andere, weniger gewalttätige Mittel hätten eingesetzt werden können.
  2. Gewalt im Dienste einer gerechten Sache: Dieses Argument rechtfertigt die Anwendung von Gewalt als Mittel zur Erreichung eines größeren oder edleren Ziels. Dazu kann der Kampf für soziale Gleichheit, nationale Befreiung oder die Verteidigung bestimmter Werte oder Überzeugungen gehören. In solchen Fällen wird Gewalt oft als notwendiges Übel angesehen, das durch die Schwere der zu bekämpfenden Ungerechtigkeit oder die Bedeutung des zu erreichenden Ziels gerechtfertigt wird. Dieser Ansatz kann zu Situationen führen, in denen die Mittel (Gewalt) durch den Zweck (die gerechte Sache) gerechtfertigt werden.

Politische Gewalt zur Verteidigung der Rechtsstaatlichkeit ist ein komplexes Thema, das viele Debatten auslöst. Die Anwendung von Gewalt durch den Staat, z. B. durch die Polizei oder das Militär, wird in der Regel durch die Notwendigkeit gerechtfertigt, die öffentliche Ordnung und Sicherheit aufrechtzuerhalten. Diese Gewalt muss jedoch immer verhältnismäßig und im Einklang mit den Grundsätzen der Rechtsstaatlichkeit eingesetzt werden. Eine der größten Herausforderungen für staatliche Akteure besteht darin, das richtige Gleichgewicht zwischen der Anwendung von Gewalt zur Aufrechterhaltung der Ordnung und der Achtung der Grundrechte und -freiheiten der Bürger zu finden. Ein übermäßiger Einsatz von Gewalt kann nicht nur diese Rechte verletzen, sondern auch zu mehr Unzufriedenheit und Widerstand in der Bevölkerung führen. Darüber hinaus kann staatliche Gewalt auch einen Kreislauf der Gewalt erzeugen: Gewalttaten des Staates können Vergeltungsmaßnahmen oder gewalttätige Widerstandshandlungen derjenigen, die sich unterdrückt fühlen, nach sich ziehen, was wiederum zu einer Eskalation der Gewalt führen kann. Auch wenn Gewalt also kurzfristig als wirksames Mittel zur Aufrechterhaltung der Ordnung erscheinen mag, kann sie sich langfristig auch als kontraproduktiv und destabilisierend erweisen. Daher ist es von entscheidender Bedeutung, dass öffentliche Akteure immer versuchen, gewaltfreie Mittel zur Lösung von Konflikten und Spannungen einzusetzen, wann immer dies möglich ist.

Dabei geht es um die symbolische Frage und darum, wie weit man gehen kann. Die Auswirkungen von "Bavour" - einer übermäßigen, illegitimen oder grausamen Aktion, die in der Regel von den Ordnungskräften durchgeführt wird -, die nicht nur für die direkt betroffene Person, sondern auch auf symbolischer und soziopolitischer Ebene schwerwiegende Folgen nach sich ziehen kann.

Der Begriff der "Schlammschlacht" unterstreicht die Grenze zwischen der gerechtfertigten Anwendung von Gewalt durch den Staat bei der Ausübung seiner Funktionen und dem, was als Überschreitung dieser Legitimität wahrgenommen wird. Die Folgen einer solchen Übertretung können tiefgreifend und vielfältig sein:

  1. Auf individueller Ebene können die Opfer von Pannen schwere physische und psychische Schäden erleiden, und in den extremsten Fällen können solche Vorfälle zum Tod führen.
  2. Auf der symbolischen Ebene kann ein Fehlverhalten das Vertrauen der Öffentlichkeit in die staatlichen Institutionen und ihre Wahrnehmung ihrer Legitimität untergraben. Dies kann Gefühle des Misstrauens und der Angst, aber auch des Zorns und der Revolte hervorrufen, was potenziell zu Protestbewegungen oder zivilen Unruhen führen kann.
  3. Auf soziopolitischer Ebene können Fehltritte intensive öffentliche Debatten über Regierungsführung, Menschenrechte, Rechtsstaatlichkeit und die Verantwortung von Institutionen und Einzelpersonen auslösen. Dies kann auch Forderungen nach strukturellen Reformen nach sich ziehen.

Folglich handelt es sich bei "Fehltritten" keineswegs um isolierte Vorfälle: Sie sind tief in das soziopolitische Gefüge eingebettet und können wichtige Auswirkungen auf die Stabilität und Legitimität des Staates haben.

Die Anwendung von Gewalt durch die politische Macht bedarf einer Rechtfertigung, die häufig durch einen öffentlichen Diskurs formuliert wird. Diese Rationalisierung ist entscheidend, um die Legitimität des Staates in den Augen der Bevölkerung aufrechtzuerhalten. Sie basiert in der Regel auf den Grundsätzen der Legalität, der Notwendigkeit und der Verhältnismäßigkeit.

  1. Legalität: Die gewalttätige Handlung muss mit dem geltenden Recht übereinstimmen. Dies ist das Grundprinzip, um die Anwendung staatlicher Gewalt zu rechtfertigen. Es ist jedoch zu beachten, dass Legalität allein nicht immer ausreicht, um Legitimität zu gewährleisten, insbesondere wenn die betreffenden Gesetze als ungerecht oder missbräuchlich empfunden werden.
  2. Notwendigkeit: Die Anwendung von Gewalt muss als notwendig dargestellt werden, um ein bestimmtes Ziel zu erreichen, das in der Regel mit der Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung, der nationalen Sicherheit oder dem allgemeinen Wohlergehen der Bevölkerung zusammenhängt. Das Konzept der Notwendigkeit wird häufig in Krisensituationen oder bei einer unmittelbaren Bedrohung herangezogen.
  3. Verhältnismäßigkeit: Die angewandte Gewalt muss in einem angemessenen Verhältnis zur Bedrohung oder zur Straftat stehen. Mit diesem Grundsatz soll eine übermäßige und willkürliche Unterdrückung vermieden werden.

Zusätzlich zu diesen Grundsätzen muss der Staat auch Transparenz und Rechenschaftspflicht in Bezug auf die Anwendung von Gewalt zeigen. Dies beinhaltet eine klare Kommunikation über die Gründe für den Einsatz von Gewalt sowie die Einrichtung von Kontroll- und Rechenschaftsmechanismen, um Missbrauch zu verhindern. Abgesehen davon ist es wichtig, daran zu erinnern, dass selbst bei einer gut aufgebauten Rationalisierung die Anwendung von Gewalt durch den Staat immer noch zu Anfechtungen und Debatten führen kann, insbesondere wenn sie als unverhältnismäßig, ungerecht oder diskriminierend empfunden wird.

In einigen Fällen kann Gewalt als im Dienste einer gerechten Sache stehend betrachtet werden, insbesondere wenn sie zum Widerstand gegen Unterdrückung, zur Verteidigung von Menschenrechten oder zum Schutz der Schwächsten eingesetzt wird. Dies wird oft als die Theorie des "gerechten Krieges" oder der "gerechtfertigten Gewalt" bezeichnet. Dieser Ansatz beruht auf der Vorstellung, dass Gewalt moralisch akzeptabel sein kann, wenn sie ein höheres Ziel verfolgt, wie soziale Gerechtigkeit, Freiheit oder Frieden. Beispielsweise sind viele der Ansicht, dass der Einsatz von Gewalt durch Widerstandsbewegungen im Zweiten Weltkrieg angesichts der Unterdrückung durch die Nazis gerechtfertigt war. Allerdings ist auch diese Perspektive umstritten. Einerseits besteht die Gefahr, dass das Konzept der "gerechtfertigten Gewalt" zur Legitimierung missbräuchlicher oder unverhältnismäßiger Gewaltakte verwendet wird. Andererseits argumentieren einige Philosophen und politische Denker, dass Gewalt, selbst wenn sie im Dienste einer gerechten Sache steht, grundsätzlich unmoralisch und zerstörerisch bleibt.

Das "Recht auf Einmischung" ist ein Begriff, der in den 1980er Jahren aufkam und sich auf die Vorstellung bezieht, dass die internationale Gemeinschaft das Recht - oder sogar die Pflicht - hat, sich in die inneren Angelegenheiten eines Staates einzumischen, um die Menschenrechte zu schützen und humanitäre Katastrophen zu verhindern. Dies stellt eine Abweichung vom traditionellen Grundsatz der Nichteinmischung dar, der die Souveränität eines Staates als absolute Norm des Völkerrechts festlegt. Diese Entwicklung ist vor allem auf ein wachsendes Bewusstsein für das menschliche Leid zurückzuführen, das durch interne Konflikte und unterdrückerische Regime verursacht wird. Wie der Begriff der "gerechten Gewalt" ist jedoch auch das Recht auf Einmischung ein umstrittener Begriff. Einige argumentieren, dass es als Vorwand für militärische Interventionen genutzt werden kann, die eher durch geopolitische Interessen als durch humanitäre Erwägungen motiviert sind. Andere argumentieren, dass internationale Interventionen manchmal die Konflikte, die sie zu lösen versuchen, verschärfen können. Trotz dieser Debatten hat das Recht auf Einmischung den Umgang der internationalen Gemeinschaft mit humanitären Krisen beeinflusst und zur Schaffung des Konzepts der "Schutzverantwortung" beigetragen, das 2005 von den Vereinten Nationen verabschiedet wurde und besagt, dass, wenn ein Staat seine Bevölkerung nicht vor Massengräueltaten schützen kann oder will, es Aufgabe der internationalen Gemeinschaft ist, dies zu tun.

Das Recht auf humanitäre Einmischung stellt eine bedeutende Veränderung in der Philosophie des Völkerrechts dar. Traditionell beruht das Völkerrecht auf der Achtung der Souveränität der Staaten, was bedeutet, dass jeder Staat das Recht hat, seine eigenen inneren Angelegenheiten ohne Einmischung von außen zu kontrollieren. Das Recht auf humanitäre Einmischung stellt diese Vorstellung jedoch in Frage und besagt, dass die internationale Gemeinschaft das Recht und sogar die Pflicht hat, sich in die inneren Angelegenheiten eines Staates einzumischen, wenn die Menschenrechte schwerwiegend verletzt werden, wie bei Völkermord, Kriegsverbrechen oder Verbrechen gegen die Menschlichkeit. Es handelt sich also um einen umstrittenen Begriff. Auf der einen Seite wird er für seine Fähigkeit gelobt, den Einzelnen vor massiven Menschenrechtsverletzungen zu schützen. Auf der anderen Seite wird er für sein Potenzial kritisiert, als Vorwand für militärische Interventionen genutzt zu werden, die eher von geopolitischen Interessen als von echten humanitären Anliegen geleitet werden. Darüber hinaus besteht die Befürchtung, dass humanitäre Einmischung die Konflikte, die sie zu lösen versucht, verschärfen könnte. Schließlich stellt die Anwendung des Rechts auf humanitäre Einmischung eine praktische Herausforderung dar. Wer entscheidet, wann eine Intervention notwendig ist? Wie kann sichergestellt werden, dass die Intervention ethisch korrekt und effektiv durchgeführt wird? Diese Fragen werden weiterhin von Juristen, Politologen und internationalen Akteuren diskutiert.

Das Konzept der infrapolitischen Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Infrapolitische Gewalt bezieht sich in der Regel auf Gewalt, die außerhalb der traditionellen staatlichen Machtstrukturen ausgeübt wird. Sie ist häufig mit nichtstaatlichen Akteuren wie bewaffneten Gruppen, kriminellen Organisationen oder privaten Milizen verbunden, die ihre eigene Form von Macht und Kontrolle ausüben, manchmal innerhalb der Grenzen eines Nationalstaats, aber außerhalb der direkten Kontrolle des Nationalstaats. Diese Form der Gewalt kann sich auf unterschiedliche Weise manifestieren und reicht von organisierter Kriminalität und Drogenhandel bis hin zu politischer und ethnischer Gewalt. Sie ist häufig mit Situationen verbunden, in denen der Staat schwach ist oder versagt und die staatliche Macht nicht ausreicht, um die Ordnung aufrechtzuerhalten und die Sicherheit zu gewährleisten. Die infrapolitische Gewalt ist ein komplexes und facettenreiches Phänomen, das zahlreiche Herausforderungen in Bezug auf Sicherheit, Staatsführung und Menschenrechte mit sich bringt. Ihre Berücksichtigung ist für das Verständnis der zeitgenössischen Dynamiken von Gewalt und Macht von entscheidender Bedeutung. In den 1980er Jahren und danach, im Zuge der Globalisierung und des wirtschaftlichen und politischen Wandels, kam es in vielen Kontexten zu einer Zunahme infrapolitischer Gewalt, während nichtstaatliche Akteure immer mehr Einfluss erlangten. Dieser Trend hat neue Fragen darüber aufgeworfen, wie wir Gewalt, Macht und die Rolle des Staates verstehen.

Infrapolitische Gewalt kann die Grenzen zwischen dem, was als politisch und dem, was als kriminell angesehen wird, verwischen. In vielen Fällen können sich die Akteure, die diese Gewalt ausüben, zwischen Legalität und Illegalität bewegen, wobei sie manchmal politische Mechanismen nutzen, um ihre Macht zu stärken, während sie gleichzeitig illegalen Aktivitäten nachgehen. Diese Akteure können beispielsweise an Wahlen oder formellen politischen Prozessen teilnehmen, während sie Gewalt anwenden, um ihre Macht zu festigen. Sie können sich auch an legalen wirtschaftlichen Aktivitäten beteiligen und gleichzeitig von illegalen Märkten profitieren. Darüber hinaus können sie Gewalt- und Einschüchterungstaktiken anwenden, um die lokale Bevölkerung zu kontrollieren, während sie vorgeben, eine Form der "Regierungsführung" oder des Schutzes zu bieten. Diese Komplexität macht es oft schwierig, zwischen politischer Gewalt und organisierter Kriminalität zu unterscheiden. Sie kann es auch Staaten und internationalen Institutionen erschweren, wirksam auf diese Formen der Gewalt zu reagieren, da die traditionellen Ansätze zur Aufrechterhaltung der Ordnung oder zur Konfliktlösung möglicherweise nicht ausreichend auf diese Herausforderungen zugeschnitten sind.

In einigen Regionen, in denen der Nationalstaat schwach oder nicht vorhanden ist, können verschiedene Gruppen Formen infrapolitischer Gewalt anwenden, um Ressourcen zu kontrollieren und ihre eigene Autorität zu etablieren. Diese Gruppen können verschiedene Aktivitäten ausüben, die von der Kontrolle des Drogenhandels oder anderer illegaler Märkte bis hin zur Bereitstellung sozialer Dienste in vom Staat vernachlässigten Gebieten reichen. Manchmal können diese Gruppen sogar parallele Formen der Regierungsführung schaffen, die Funktionen erfüllen, die normalerweise vom Staat übernommen werden, wie etwa die Durchsetzung von Gesetzen und die Schlichtung von Streitigkeiten. Diese Formen der Regierungsführung können auf einer Kombination aus Gewalt, Korruption, Einschüchterung, wirtschaftlicher Kontrolle und manchmal sozialer Legitimität beruhen. Obwohl diese Gruppen in den Regionen, in denen sie tätig sind, manchmal eine gewisse Stabilität oder Dienstleistungen bieten können, tragen sie häufig zu langfristiger Instabilität bei, indem sie den Nationalstaat untergraben und Zyklen von Gewalt und Kriminalität aufrechterhalten. Darüber hinaus können sie die lokale Bevölkerung ausbeuten und unterdrücken und so für viele Menschen schwierige Lebensbedingungen schaffen.

Konzept der metapolitischen Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Das Konzept der metapolitischen Gewalt bezeichnet Gewalt, die die traditionellen Grenzen des Politischen überschreitet, die nicht mehr ausschließlich (oder hauptsächlich) mit dem Nationalstaat verbunden ist, sondern in globale, transnationale und transkulturelle Dynamiken eingebettet ist. Diese Formen der Gewalt können unterschiedliche Ursachen haben, die von radikalen religiösen oder politischen Ideologien über Reaktionen auf die Globalisierung bis hin zu dem Wunsch reichen, eine neue Form der sozialen oder politischen Ordnung zu etablieren. Häufig handelt es sich um extreme Gewalttaten, die im Namen eines umfassenderen Anliegens begangen werden, wie etwa der Verteidigung der religiösen oder kulturellen Identität, der Bekämpfung wahrgenommener Ungerechtigkeit oder der Förderung einer bestimmten Vision von sozialer oder politischer Gerechtigkeit. Internationale Terrorgruppen könnten beispielsweise als metapolitische Gewaltakteure betrachtet werden. Dies stellt große Herausforderungen für die Staatsführung und die Sicherheit dar, da sich diese Formen der Gewalt häufig der Kontrolle der Nationalstaaten entziehen und eine international koordinierte Reaktion erfordern.

Als mögliche Quellen metapolitischer Gewalt wurden mehrere Faktoren identifiziert.

  1. Kritik an der Übermoderne der fortgeschrittenen Gesellschaften: Dazu können Reaktionen auf die Geschwindigkeit des technologischen Wandels, die durch die Globalisierung verursachte Entfremdung und Desillusionierung und die Auflösung traditioneller sozialer Bindungen gehören. Metapolitische Gewalt kann für bestimmte Gruppen ein Mittel sein, um sich gegen die ihrer Meinung nach negativen Aspekte der Moderne zu wehren und ihre eigene kulturelle, soziale oder religiöse Identität zu behaupten.
  2. Kritik an der politischen Säkularisierung und dem Verlust der Verbindung zum Spirituellen: Die Säkularisierung und die Erosion des religiösen Glaubens in vielen modernen Gesellschaften können von manchen als Bedrohung ihrer Identität und ihrer Werte wahrgenommen werden. In diesem Zusammenhang kann metapolitische Gewalt als Mittel eingesetzt werden, um die Bedeutung der Religion und des Spirituellen im öffentlichen und persönlichen Leben zu verteidigen und zu bekräftigen.
  3. Gesamtheit der durch die Moderne entstandenen Frustrationen: Dazu können Gefühle der wirtschaftlichen Unsicherheit, der sozialen Ungerechtigkeit, der politischen Ausgrenzung oder der kulturellen Marginalisierung gehören. Diese Frustrationen können durch die Wahrnehmung verstärkt werden, dass die Vorteile der Moderne ungleich verteilt sind, was zu Formen metapolitischer Gewalt führen kann, die darauf abzielen, auf diese Ungleichheiten aufmerksam zu machen und sie zu bekämpfen.

Diese Faktoren sind oft miteinander verbunden und können sich gegenseitig verstärken, wodurch ein fruchtbarer Boden für Formen der Gewalt entsteht, die über die traditionellen Grenzen des Nationalstaats und des Politischen hinausgehen.

Extreme Gewalt vs. Barbarei[modifier | modifier le wikicode]

Extreme Gewalt ist eine Form von Gewalt, die sich jeglicher Kontrolle, sozialer Normen, Gesetze oder allgemein akzeptierter moralischer Grundsätze entzieht. Sie wird häufig als "sinnlos" wahrgenommen, d. h. sie wird ohne ersichtlichen Grund und ohne vorherige Provokation verübt und geht weit über das hinaus, was zur Erreichung eines bestimmten Ziels notwendig wäre. Es ist eine Gewalt, die jenseits jeder rationalen Rechtfertigung oder Erklärung zu liegen scheint. Barbarei" ist ein Begriff, der häufig verwendet wird, um solche Formen extremer Gewalt zu beschreiben. Es ist ein Begriff mit einer starken negativen Konnotation und wird häufig verwendet, um Gewalthandlungen zu beschreiben, die als außergewöhnlich grausam, brutal oder unmenschlich wahrgenommen werden. Er wird häufig verwendet, um Gewalttaten zu beschreiben, die unter eklatanter Verletzung allgemein anerkannter sozialer, moralischer oder rechtlicher Normen begangen werden. Die Begriffe "extreme Gewalt" und "Barbarei" sind häufig mit großen Emotionen behaftet und können polemisch oder parteiisch verwendet werden. Es ist auch wichtig zu beachten, dass die Wahrnehmung dessen, was "extreme Gewalt" oder "Barbarei" ist, je nach kulturellem, historischem oder individuellem Kontext unterschiedlich sein kann.

Extreme Gewalt und Barbarei sind häufig in bewaffneten Konflikten und Kriegen offensichtlich. Sie können verschiedene Formen annehmen, darunter sexuelle Gewalt, Völkermord oder ethnische Säuberung und Massaker an Zivilisten. Sexuelle Gewalt, einschließlich Vergewaltigung, wird häufig als Kriegswaffe eingesetzt, um die feindliche Bevölkerung zu erniedrigen, in Angst und Schrecken zu versetzen und zu beherrschen. Sie haben verheerende Folgen für die Opfer und die Gesellschaft als Ganzes und führen zu einer dauerhaften Stigmatisierung und einem tiefen Trauma. Eine weitere Form extremer Gewalt sind ethnische Säuberungen oder Kriege zur ethnischen Säuberung. Sie zeichnen sich durch Handlungen aus, die mit dem Ziel begangen werden, eine bestimmte ethnische, religiöse oder rassische Gruppe aus einem geografischen Gebiet vollständig zu eliminieren. Diese Handlungen können Mord, Zwangsumsiedlung, Zerstörung von Eigentum und andere Formen physischer Gewalt umfassen. Diese Formen extremer Gewalt sind nicht nur eklatante Menschenrechtsverletzungen, sondern stellen nach dem Völkerrecht auch Kriegsverbrechen und/oder Verbrechen gegen die Menschlichkeit dar. Diese Verhaltensweisen werden von der internationalen Gemeinschaft verurteilt und können von internationalen Gerichten, wie dem Internationalen Strafgerichtshof, verfolgt werden.

Es bedeutet die Störung der klassischen Formen der Gewalt. Diese Gewalt wird als extrem bezeichnet, weil sie als Gewalt jenseits der Gewalt bezeichnet wird, es ist eine Gewalt, die keine Rituale mehr hätte und eine extreme Grausamkeit ist.

  • Die Exponentialität der physischen Gewalt gegen Personen bedeutet eine beispiellose Eskalation der Gewalt gegen Einzelpersonen. Dies kann einen drastischen Anstieg von Mord, sexueller Gewalt, Folter und anderen physischen Gewalttaten beinhalten.
  • Der Prozess der Regression gegenüber dem zivilisatorischen Prozess ist eine Rückkehr zu brutalen und primitiven Verhaltensweisen und Einstellungen, die im Gegensatz zu den Normen und Werten stehen, die einer zivilisierten Gesellschaft zugrunde liegen. Dies kann sich in der Abkehr von Grundsätzen wie der Achtung der Menschenrechte, Gerechtigkeit und Fairness äußern.
  • Die Deregulierung der Gesetze und Prinzipien des Krieges bedeutet die Aufgabe von Regeln, die aufgestellt wurden, um die zerstörerischen Auswirkungen des Krieges zu begrenzen. Dazu gehört auch die Missachtung der Genfer Konventionen, die Mindeststandards für die Behandlung von Personen festlegen, die in bewaffnete Konflikte verwickelt sind.
  • Die Deinstitutionalisierung von Gewalt ist das Fehlen eines institutionellen oder rechtlichen Rahmens zur Kontrolle oder Regulierung von Gewalt. Das bedeutet, dass Gewalt nicht mehr von institutionellen Strukturen wie der Regierung oder der Justiz begrenzt oder kontrolliert wird, sondern anarchisch und unvorhersehbar auftreten kann.

All diese Elemente tragen zur verheerenden Natur extremer Gewalt und ihren Auswirkungen auf Einzelpersonen und Gesellschaften bei.

Die Bestimmung der Schwelle, ab der Gewalt "extrem" wird, ist subjektiv und kann je nach Perspektive unterschiedlich ausfallen. Im Allgemeinen kann man sich jedoch darauf einigen, dass Gewalt "extrem" wird, wenn sie bestimmte, von der Gesellschaft akzeptierte Grenzen überschreitet. Im Zusammenhang mit extremer Gewalt kann der Übergang von Rationalität zu Irrationalität als ein Schlüsselfaktor angesehen werden. Gewalt wird im Allgemeinen als rational angesehen, wenn sie einen bestimmten Zweck verfolgt, wie Selbstverteidigung oder das Erreichen eines politischen Ziels. Wenn Gewalt grundlos, maßlos oder unverhältnismäßig im Vergleich zu ihrem ursprünglichen Zweck wird, kann man von Irrationalität sprechen. Wenn es sich um extreme Gewalt handelt, sind die Gewaltakte nicht mehr an greifbare Ziele gebunden, sondern werden oft durch Hass, Zerstörungswut oder andere irrationale Motive angetrieben. Diese Gewalt kann chaotisch, unvorhersehbar und oftmals ohne jegliche Achtung vor dem menschlichen Leben oder der Würde sein. Unter diesen Umständen wird Gewalt im Allgemeinen als extrem bezeichnet. Sie ist ein aktuelles Forschungsthema in verschiedenen Disziplinen, u. a. in der Philosophie, Soziologie, Psychologie und Konfliktforschung.

Extreme Gewalt unterscheidet sich signifikant von den klassischen Vorstellungen von Gewalt und Krieg, die wir in den Werken von Machiavelli und Clausewitz finden. Machiavelli und Clausewitz sahen Krieg und Gewalt als Werkzeuge der Politik, die zur Erreichung bestimmter politischer Ziele eingesetzt werden. Sie stellten den Krieg als eine rationale Handlung dar, die den Interessen eines Staates oder eines Führers dient. In ihren Theorien wird der Krieg durch Regeln und Konventionen eingegrenzt, wie z. B. die Achtung von Nichtkombattanten oder die Verhältnismäßigkeit der Gewaltanwendung. Extreme Gewalt hingegen stellt einen Bruch mit diesen Vorstellungen dar. Sie ist häufig frei von klaren politischen Zielen und respektiert weder Kriegskonventionen noch Menschenrechte. Sie zeichnet sich durch ihre Sinnlosigkeit, Maßlosigkeit und fehlende Unterscheidung zwischen Kombattanten und Nichtkombattanten aus. Unter diesen Umständen wird Gewalt irrational und unterschiedslos eingesetzt, oft um Schrecken zu verbreiten oder den Gegner zu vernichten. Es stimmt also, dass extreme Gewalt die klassischen Theorien des Krieges und der politischen Gewalt in Frage stellt, indem sie zeigt, dass Gewalt über die Rationalität hinausgehen und zum Selbstzweck werden kann, zu einem Akt reiner Barbarei. Dies stellt eine große Herausforderung für Forscher, politische Entscheidungsträger und humanitäre Akteure dar, die versuchen, diese Art von Gewalt zu verstehen und zu verhindern.

Michel Henry, ein französischer Philosoph, schrieb 1987 ein Buch mit dem Titel "La Barbarie". In diesem Werk konzentrierte er sich auf das Konzept der Barbarei, was sie bedeutet und wie sie sich in der modernen Gesellschaft manifestiert. Für Henry ist Barbarei nicht einfach ein Akt extremer Gewalt, sondern ein System, das das Individuum verleugnet und entmenschlicht. Er nimmt die Barbarei als Folge der Moderne und der Rationalisierung der Gesellschaft wahr, was zu einer Entpersonalisierung und Entmenschlichung führt. Er unterscheidet zwei Formen der Barbarei. Die erste ist die "äußere Barbarei", die durch Gewalttaten und physische Brutalität gekennzeichnet ist. Die zweite, subtilere, aber seiner Meinung nach ebenso verheerende, ist die "innere Barbarei", die sich in der Entmenschlichung und Entfremdung des Individuums in der modernen Gesellschaft äußert. Für Henry neigt das moderne System mit seiner Betonung von Technologie, Wissenschaft und Rationalität dazu, die subjektiven und emotionalen Aspekte der menschlichen Existenz zu vernachlässigen und zu verachten. Dies führt zu einer "inneren Barbarei", in der das Individuum auf ein Objekt, ein Rädchen in einer größeren Maschine, reduziert wird. In seinem Werk betont er daher, wie wichtig es ist, die Subjektivität und die innere Erfahrung des Einzelnen anzuerkennen und zu würdigen, um dieser barbarischen Tendenz der Moderne entgegenzuwirken.

Hannah Arendt (1906 - 1975) : Das radikal Böse und die politische Gewalt[modifier | modifier le wikicode]

Ausschnitt aus einer deutschen Briefmarke, die 1988 mit dem Bildnis von Hannah Arendt gedruckt wurde.

Hannah Arendt ist eine führende Persönlichkeit der politischen Philosophie des 20. Jahrhunderts. Sie wurde 1906 in Deutschland geboren und wurde stark von ihrem Lehrer und Geliebten Martin Heidegger beeinflusst. Als Jüdin musste sie 1933 wegen des Aufstiegs des Nationalsozialismus aus Deutschland nach Frankreich fliehen. Dann ließ sie sich 1941 in den USA nieder, wo sie bis zu ihrem Tod 1975 blieb. Arendt hat bedeutende Beiträge zu unserem Verständnis von Politik, Autorität, Totalitarismus und Gewalt geleistet. Zu ihren bekanntesten Werken gehören "Die Ursprünge des Totalitarismus" (1951), "Die Bedingung des modernen Menschen" (1958) und "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen" (1963). In "Die Ursprünge des Totalitarismus" versucht sie zu verstehen, wie totalitäre Regime wie das von Nazi-Deutschland und der Sowjetunion entstehen konnten. Darin analysiert sie die Elemente, die zur Entstehung dieser Regime beigetragen haben, darunter Antisemitismus, Imperialismus und der Totalitarismus selbst. In "Eichmann in Jerusalem" untersucht sie den Prozess gegen Adolf Eichmann, einen Nazifunktionär, der für die Organisation der Logistik des Holocausts verantwortlich war. Darin führte sie das umstrittene Konzept der "Banalität des Bösen" ein und legte nahe, dass grausame Taten von gewöhnlichen Menschen begangen werden können, die einfach nur Befehle befolgen, ohne sie zu hinterfragen. Sein Werk hatte einen bedeutenden Einfluss auf eine Vielzahl von Disziplinen, von der politischen Philosophie über die Gender Studies bis hin zur kritischen Theorie. Ihr Denken ist nach wie vor für viele zeitgenössische Fragen relevant, darunter auch für Fragen der Macht, Autorität und Gewalt.

Hannah Arendts Werk ist weitgehend durch die tragischen und turbulenten Ereignisse des 20. Jahrhunderts informiert, insbesondere durch die beiden Weltkriege und die Entstehung totalitärer Regime. Ihr Konzept des "radikal Bösen", das sie teilweise als Reaktion auf ihre Überlegungen zum Nationalsozialismus und zum Holocaust entwickelt hat, ist ein besonders wichtiger Begriff in ihrem Denken. Arendt zufolge muss sich das radikale Böse nicht unbedingt in außergewöhnlich gewalttätigen oder hasserfüllten Grausamkeiten manifestieren, sondern kann auch auf banale und routinemäßige Weise auftreten - ein Gedanke, den sie in ihrem Bericht über den Prozess gegen Adolf Eichmann, "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen", weiterentwickelt. Für Arendt ist das "radikale Böse" ein Übel, das das traditionelle menschliche Verständnis von Gut und Böse übersteigt, in dem Sinne, dass es von Menschen begangen wird, die sich selbst nicht als böse wahrnehmen und die ihre Handlungen tatsächlich als normal oder sogar als notwendig betrachten können. Es ist ein Übel, das durch die Strukturen und Systeme der Moderne ermöglicht wurde und einen Bruch mit den traditionellen Modellen von Moral und Verantwortung darstellt.

Hannah Arendts Auffassung vom "radikalen Bösen" ist teilweise vom Denken des Philosophen Immanuel Kant beeinflusst. Arendts Ansatz unterscheidet sich jedoch in wichtigen Aspekten von dem Kants. Kant führt den Begriff des "radikal Bösen" in seiner Religion über den bloßen Bereich der Vernunft hinaus ein. Für Kant ist das radikal Böse ein der menschlichen Natur innewohnendes Potenzial, d. h. eine natürliche Neigung, unseren eigenen Wünschen und Interessen Vorrang vor den Anforderungen des Sittengesetzes einzuräumen. Er betont jedoch auch die Fähigkeit des Menschen, diese Neigung durch die Ausübung von Freiheit und Rationalität zu überwinden. Andererseits greift Arendt den Begriff des radikalen Bösen in einem völlig anderen Kontext auf, nämlich dem der Massenverbrechen und des Totalitarismus im 20. Jahrhundert. Für Arendt wird das radikale Böse manifest, wenn unmenschliche und zerstörerische Handlungen so weit normalisiert werden, dass sie ihren Ausnahmecharakter verlieren. Dieses radikale Böse manifestiert sich in der Banalität seiner Vollstrecker, die schreckliche Taten nicht aus einem bösen Willen heraus begehen, sondern aus Gleichgültigkeit, Konformität oder der Unfähigkeit, selbstständig zu denken. Diese beiden Auffassungen sind zwar miteinander verbunden, unterscheiden sich jedoch in ihrem Verständnis der Natur und der Manifestation des radikalen Bösen. Kant sieht das Böse als eine dem Menschen innewohnende Potentialität, die überwunden werden kann, während Arendt das Böse als Manifestation eines sozialen und politischen Systems sieht, das über die Individualität hinausgeht und sich in normalisierten Strukturen und Verhaltensweisen manifestiert.

Für Hannah Arendt stellt das Konzept des "radikal Bösen" eine grundlegende Veränderung in unserem traditionellen Verständnis des Bösen dar. Es ist ein Versuch, die Massengräuel, die während des Zweiten Weltkriegs und des Totalitarismus begangen wurden, konzeptuell zu fassen. Diese Ereignisse stellten für sie eine Art des Bösen dar, die anders war als das, was die traditionelle Philosophie und Moral zu verstehen ausgerüstet war. Arendt zufolge war das radikal Böse mit der Banalität des Bösen verbunden, eine Formulierung, die sie verwendete, um die Tatsache zu beschreiben, dass gewöhnliche Menschen unter dem Einfluss eines totalitären Regimes oder wenn sie sich an die Autorität hielten, schreckliche Taten begehen konnten. Sie entwickelte diese Idee insbesondere in ihrem Buch "Eichmann in Jerusalem: Ein Bericht über die Banalität des Bösen", in dem sie den Fall von Adolf Eichmann untersuchte, einem Nazi-Bürokraten, der eine Schlüsselrolle bei der Durchführung des Holocausts spielte. Arendt betonte, dass Eichmann kein Monster war, sondern ein gewöhnliches Individuum, das nicht selbstständig dachte, sondern einfach Befehle befolgte. So war für Arendt das radikale Böse des 20. Jahrhunderts zutiefst mit der Enthumanisierung, der Normalisierung der Unmenschlichkeit und der Abdankung des persönlichen Denkens und der moralischen Verantwortung verbunden.

Arendt untersuchte den Holocaust und die nationalsozialistische Judenverfolgung nicht als Beispiel für einen Sündenbockmechanismus, sondern vielmehr als eine Manifestation dessen, was sie die "Banalität des Bösen" nannte. Beim Antisemitismus der Nazis ging es Arendt zufolge nicht einfach darum, die Schuld oder das Böse auf eine andere Gruppe abzuwälzen. Stattdessen war er tief in der Nazi-Ideologie verwurzelt und wurde von gewöhnlichen Individuen angeführt, die schreckliche Taten nicht aus persönlichem Hass oder dem Wunsch, Böses zu tun, begangen haben, sondern einfach, weil sie den Befehlen und der Logik des totalitären Systems folgten. Arendt zufolge war der Holocaust das Produkt einer totalitären Machtstruktur, die den Einzelnen seiner Fähigkeit beraubte, selbstständig zu denken und ein moralisches Urteilsvermögen auszuüben. Die Juden wurden nicht deshalb ins Visier genommen, weil sie Sündenböcke waren, die die Schuld anderer trugen, sondern vielmehr, weil sie vom Naziregime als Bedrohung für ihre Vision einer homogenen und rassisch reinen Gesellschaft angesehen wurden.

Die Sündenbocktheorie von René Girard beruht auf der Idee, dass kollektive Gewalt durch mimetische Spannungen innerhalb einer Gemeinschaft entsteht, die dann auf ein Opferopfer - den "Sündenbock" - verlagert werden. Dieses Opfer wird beschuldigt, die Unordnung zu verursachen, und wird bestraft oder vertrieben, um die Harmonie innerhalb der Gemeinschaft wiederherzustellen. Hannah Arendt stellt diese Idee im Zusammenhang mit dem Holocaust jedoch in Frage. Für Arendt waren die Juden nicht einfach Sündenböcke, die die Last der kollektiven Schuld oder Gewalt trugen. Vielmehr waren sie Opfer einer hasserfüllten Ideologie und eines totalitären Systems, das sie gezielt für ihre Vernichtung ins Visier nahm. Ihre Verfolgung und Ermordung war nicht das Ergebnis mimetischer Spannungen innerhalb der deutschen Gemeinschaft, sondern vielmehr Teil eines systematischen Vernichtungsplans des NS-Regimes. In diesem Sinne bestreitet Arendt die Vorstellung, dass das Böse einfach verlagert oder auf ein Opferopfer projiziert werden kann. Stattdessen argumentiert sie, dass das Böse eine Manifestation menschlichen Handelns und von Machtstrukturen ist und unter bestimmten Bedingungen von gewöhnlichen Individuen verübt werden kann. Dies hat sie als die "Banalität des Bösen" bezeichnet.

Hannah Arendt hat in ihren Überlegungen zum Totalitarismus und speziell zum Völkermord durch das Nazi-Regime die Idee der menschlichen "Überflüssigkeit" eingeführt. Für Arendt bezieht sich "Überflüssigkeit" auf den Zustand, zu viel zu sein, keinen Platz oder Nutzen in einer bestimmten Gesellschaft oder einem bestimmten System zu haben. Im Zusammenhang mit dem Holocaust war diese Vorstellung von Überflüssigkeit in der Art und Weise, wie Juden vom Naziregime betrachtet wurden, offensichtlich. Sie wurden als wertlose Wesen betrachtet, die ohne Konsequenzen vernichtet werden konnten. Diese Idee der Überflüssigkeit ist ein wesentliches Element von Arendts radikalem Bösen, da sie nahelegt, dass die Fähigkeit, andere als überflüssig zu behandeln, sie so weit zu entmenschlichen, dass sie massenhaft vernichtet werden können, eine Form des Bösen ist, die unsere traditionellen Vorstellungen davon, was das Böse ist, übersteigt. Arendt legt nahe, dass diese radikale Form des Bösen nicht nur von Psychopathen oder Monstern begangen wird, sondern auch von gewöhnlichen Menschen verübt werden kann, die in totalitäre Systeme eingebunden sind und aus verschiedenen Gründen nicht die Fähigkeit oder den Willen haben, die Befehle, die sie erhalten, oder die Ideologien, die ihnen vorgesetzt werden, in Frage zu stellen. Dies bezeichnet sie als die "Banalität des Bösen".

In ihrer Analyse des Totalitarismus und der Konzentrationslager hat Hannah Arendt drei Arten von Lagern unterschieden, die drei verschiedenen Funktionen des totalitären Systems entsprechen.

  1. Lager vom Typ "Hades" waren für die Verwaltung von Staatenlosen, Asozialen und all jenen bestimmt, die als unerwünscht oder überflüssig in der Gesellschaft angesehen wurden. Diese Lager waren eher dazu gedacht, diese Menschen einzudämmen, zu kontrollieren und zu isolieren, als sie umzuerziehen oder zu vernichten.
  2. Die Lager vom Typ "Fegefeuer" waren Umerziehungslager für diejenigen, die als potenzielle Bedrohung für das Regime galten, aber auch als reformierbar angesehen wurden. Das Ziel in diesen Lagern bestand darin, die Individuen dazu zu zwingen, die vom Regime gebilligte Ideologie und Verhaltensweisen anzunehmen.
  3. Schließlich waren die Lager des Typs "Hölle" Vernichtungslager, in denen Menschen, die als unerwünscht galten, systematisch getötet wurden. Diese Lager stellten die extremste und entsetzlichste Form totalitärer Gewalt dar, in der menschliches Leben systematisch in industriellem Maßstab vernichtet wurde.

In höllenartigen Lagern wie den nationalsozialistischen Konzentrations- und Vernichtungslagern beschrieb Hannah Arendt einen Prozess der systematischen Dehumanisierung und Depersonalisierung.

  1. Rechtliche Enteignung: Die Lagerinsassen wurden ihrer rechtlichen Rechte beraubt, in einen Zustand extremer Verletzlichkeit versetzt, indem sie vom Schutz der Gesetze ausgeschlossen wurden. Sie wurden nicht mehr als Rechtssubjekte betrachtet, sondern als Objekte, über die nach dem Willen des Regimes verfügt werden konnte.
  2. Verzicht auf jegliche Regulierung: Die Lager waren rechtsfreie Räume, in denen das Gesetz nicht durchgesetzt wurde und Gewalt und Brutalität die Norm waren. Hier waren die Häftlinge oftmals den "Kapos" oder den Lagerwächtern ausgeliefert, die oftmals Kriminelle waren.
  3. Zerstörung der Persönlichkeit und Individualität: Die Häftlinge wurden systematisch ihrer persönlichen Identität beraubt und zu einer Nummer oder Kategorie degradiert. Die Nazis versuchten, alles zu vernichten, was jeden Häftling zu einer einzigartigen Person machte, einschließlich seines Namens, seiner persönlichen Geschichte, seiner Überzeugungen und seiner Bestrebungen.
  4. Reduktion auf den tierischen Zustand: Die extrem harten Lebensbedingungen in den Lagern, die von Hunger, Durst, Kälte, Zwangsarbeit, Krankheit und allgegenwärtiger Gewalt geprägt waren, reduzierten die Häftlinge oftmals auf einen Zustand, der dem Tierischen nahe kam. Das NS-Regime schuf absichtlich Bedingungen, unter denen die Häftlinge gezwungen waren, auf einfachste Weise um ihr Überleben zu kämpfen, oft auf Kosten ihrer Menschlichkeit.

Dieser Prozess der Entmenschlichung diente letztlich dem Zweck, den Massenmord zu erleichtern und zu rationalisieren. Indem sie die Häftlinge auf einen weniger als menschlichen Zustand reduzierten, versuchten die Täter des Holocaust, ihre Verbrechen zu rechtfertigen und zu verschleiern.

Jorge Semprún war ein spanischer Schriftsteller und Politiker, der während des Zweiten Weltkriegs den Horror des Konzentrationslagers Buchenwald überlebte. Seine Erfahrungen als Holocaust-Überlebender verarbeitete er in mehreren seiner Werke, insbesondere in seinem Buch "Die Schrift oder das Leben". In seinen Memoiren beschreibt er, wie er eine gewisse Form von Trost und Hoffnung fand, als er vom Lagergelände aus auf einen Baum blickte. Dieser Baum, den er zwar sehen, aber nicht betreten konnte, wurde für ihn zu einem Symbol der Freiheit, des Widerstands und des Lebens angesichts des im Lager allgegenwärtigen Horrors und des Todes. Er nutzte dieses Bild als mentale Flucht und Quelle der Hoffnung, wodurch er angesichts der Unmenschlichkeit seiner Situation eine gewisse Form von Menschlichkeit und Resilienz aufrechterhalten konnte. Es ist ein Beispiel dafür, wie Menschen selbst in den ausweglosesten Situationen Wege finden können, um Widerstand zu leisten und ihre Menschlichkeit zu bewahren. Die Kraft des menschlichen Geistes kann außergewöhnlich sein und es sind Geschichten wie diese, die uns daran erinnern.

Die in den Konzentrationslagern angewandten Taktiken zielten nicht nur darauf ab, körperliches Leid zuzufügen, sondern auch die Menschlichkeit der dort eingesperrten Personen zu zerstören. Neben der grausamen und unmenschlichen Behandlung wurden die Häftlinge auch ihrer persönlichen Identität und Individualität beraubt. Diese psychologische Degradierung war ein integraler Bestandteil der Terror- und Kontrollstrategie. Die Idee, die Häftlinge auf einen "tierischen" Zustand zu reduzieren, war in vielen Aspekten des Lagerlebens deutlich erkennbar. Die schäbigen Lebensbedingungen, der Mangel an Nahrung, die fehlende Hygiene und die ständige Gewalt waren darauf ausgelegt, die Häftlinge zu entmenschlichen und ihnen ihre Würde zu nehmen. Darüber hinaus trugen auch das Fehlen einer zeitlichen Perspektive, die ständige Ungewissheit und der Mangel an Informationen über die Außenwelt zu dieser entmenschlichenden Wirkung bei. Indem sie den Häftlingen die Möglichkeit nahmen, eine Zukunft zu planen oder sich auch nur vorzustellen, versuchten die Henker, sie in einem Zustand ständiger Angst und Verzweiflung zu halten. Schließlich war auch die Zerstörung der Solidarität und des moralischen Bewusstseins ein wesentlicher Teil dieser Strategie. Indem sie ein Umfeld schufen, in dem das individuelle Überleben zum Hauptziel wurde, versuchten die Henker, die Bande der Solidarität und Empathie zu zerreißen, die den Häftlingen helfen könnten, Widerstand zu leisten oder ihre Menschlichkeit aufrechtzuerhalten. All diese Taktiken zielten darauf ab, die Häftlinge vollständig zu entmenschlichen und sie zu "minderwertigen Wesen" zu machen, um ihre Vernichtung zu rechtfertigen und zu erleichtern. Diese Entmenschlichung war ein wesentlicher Bestandteil des Horrors in den Konzentrationslagern und wird heute weithin als Merkmal von Völkermord und Verbrechen gegen die Menschlichkeit anerkannt.

Hannah Arendt und die Banalität des Bösen[modifier | modifier le wikicode]

Adolf Eichmann im April 1961 während seines Prozesses in Jerusalem.

Hannah Arendt führte 1961 in ihrem Bericht über den Prozess gegen Adolf Eichmann in Jerusalem den Begriff der "Banalität des Bösen" ein. Eichmann, ein hochrangiger Bürokrat des Nazi-Regimes, war einer der Hauptorganisatoren des Holocausts. Dennoch behauptete er während seines Prozesses, dass er nur Befehle befolgt und nicht aus Hass oder persönlicher Böswilligkeit gehandelt habe.

Für Arendt verkörperte der Fall Eichmann eine Form des Bösen, die nicht in persönlicher Monstrosität oder Perversion wurzelte, sondern vielmehr aus oberflächlichem Denken und blindem Festhalten an einem Befehlssystem entsprang. Sie beschrieb es als "schrecklich und erschreckend normal" und deutete damit an, dass jeder unter bestimmten Bedingungen zum Akteur des Bösen werden könnte. Die "Banalität des Bösen" verharmlost für Arendt nicht den Schrecken der begangenen Taten, sondern betont vielmehr, wie systemische Strukturen und sozialer Druck gewöhnliche Menschen dazu bringen können, sich an extremen Gewalttaten zu beteiligen. Diese Theorie löste große Kontroversen und eine intensive philosophische Debatte aus und ist bis heute einer der am meisten diskutierten Aspekte in Arendts Denken.

Adolf Eichmann war nicht nur ein "kleiner Beamter", sondern ein hochrangiger Nazibeamter, der während des Zweiten Weltkriegs für die logistische Organisation der Deportation und Vernichtung der Juden verantwortlich war. Eichmann wurde 1960 in Argentinien vom israelischen Geheimdienst (Mossad) gefangen genommen und nach Israel gebracht, wo er vor Gericht gestellt wurde. Was Hannah Arendt an Eichmanns Prozess besonders interessierte, war seine Aussage, dass er nur "Befehle befolgt" habe und daher nicht direkt für die begangenen Gräueltaten verantwortlich sei. Es war diese Position in Verbindung mit seiner scheinbaren Normalität, die Arendt dazu veranlasste, seine Theorie von der "Banalität des Bösen" zu formulieren. Arendt zufolge war Eichmann kein Monster im traditionellen Sinne, sondern vielmehr ein gewöhnliches Individuum, das sich in das bürokratische System der Nazis hatte hineinziehen lassen und von der Realität und Menschlichkeit der Opfer abstrahiert hatte. Arendt betonte, dass diese Art des Bösen, das von gewöhnlichen Menschen begangen wird, die sich von ihren Handlungen distanzieren, vielleicht das erschreckendste von allen ist.

Die Wannsee-Konferenz, die am 20. Januar 1942 in Berlin stattfand, wird allgemein als der Zeitpunkt angesehen, an dem die "Endlösung der Judenfrage", d. h. die systematische Vernichtung der Juden, von der Naziführung formell beschlossen wurde. Obwohl die meisten Dokumente der Konferenz am Ende des Zweiten Weltkriegs von den Nazis vernichtet wurden, wurde 1947 eine Kopie des Protokolls der Sitzung entdeckt. Dieses Dokument lieferte einen konkreten Beweis für die Absicht der Nazis, die Juden auszurotten.

Im Fall von Eichmann stand seine Schuld während seines Prozesses nicht wirklich zur Debatte. Er hatte bereits seine Rolle bei der Organisation der Deportation der Juden in die Konzentrations- und Vernichtungslager zugegeben. Die Frage war vielmehr, inwieweit er angesichts seiner Behauptung, nur Befehle befolgt zu haben, für seine Handlungen verantwortlich war. Hier kam Arendts Theorie von der "Banalität des Bösen" ins Spiel. Eichmann wurde wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit, Kriegsverbrechen und anderen Anklagepunkten für schuldig befunden und 1962 hingerichtet. Sein Prozess betonte die persönliche Verantwortung des Einzelnen für seine Handlungen, selbst wenn er im Rahmen eines bürokratischen Systems oder durch Befolgung von Befehlen handelt.

Hannah Arendt war von Eichmanns scheinbarer Normalität, die sie als "Banalität des Bösen" bezeichnete, beeindruckt. Ihrer Meinung nach war Eichmann kein blutrünstiges Monster oder ideologischer Fanatiker, sondern vielmehr ein durchschnittlicher Bürokrat, der einfach nur seine Arbeit machte, ohne die Moral seiner Handlungen zu hinterfragen. Für Arendt stellte dies eine neue Art des Bösen dar, ein Böses, das von gewöhnlichen Menschen begangen wurde, die sich einfach dem bestehenden System anpassten, ohne über die Folgen ihrer Handlungen nachzudenken. Sie argumentierte, dass dies zum Teil möglich war, weil die Nazi-Bürokratie den Akt der Vernichtung entmenschlicht und in eine bloße Verwaltungsaufgabe verwandelt hatte. Dies bedeutet jedoch nicht, dass Eichmann sich seiner Verbrechen nicht schuldig gemacht hätte. Im Gegenteil, Arendt betonte, dass selbst in einem bürokratischen System der Einzelne immer noch die moralische Verantwortung für seine Handlungen trägt. Dies zeigt jedoch, dass das Böse unter gewöhnlichen Umständen auftreten und von gewöhnlichen Menschen begangen werden kann. Dieser Gedanke hat den Begriff der "Banalität des Bösen" geprägt.

Der Begriff "Banalität des Bösen", den Hannah Arendt prägte, um Adolf Eichmann und ähnliche NS-Kriegsverbrecher zu beschreiben, bezieht sich genau auf dieses Paradoxon. Eichmann war kein dämonischer Psychopath oder gestörter Sadist, sondern vielmehr ein Beamter, der von der Effizienz seiner Arbeit besessen war. Arendt argumentierte, dass das Böse keineswegs das Vorrecht unmenschlicher Monster ist, sondern auch von ganz gewöhnlichen Menschen verübt werden kann, die das System so akzeptieren, wie es ist, und die ihnen erteilten Befehle nicht in Frage stellen. Sie beschrieb Eichmann als einen Mann, der, um es mit ihren Worten zu sagen, "schrecklich und erschreckend normal" war. Diese "Banalität des Bösen" beruht auf der Vorstellung, dass Menschen nicht deshalb schreckliche Taten begehen können, weil sie von Natur aus böse oder hasserfüllt sind, sondern einfach deshalb, weil sie nicht über die Folgen ihrer Handlungen nachdenken. Es ist wichtig zu beachten, dass Arendt Eichmanns Taten nicht entschuldigt, sondern vielmehr zu verstehen versucht, wie es zu solchen Verbrechen kommen kann. Es ist eine Aufforderung an alle, wachsam zu sein und moralisch zu erwachen, um zu verhindern, dass sich solche Taten wiederholen.

"Wir erwarteten, einem menschlichen Monster zu begegnen, wir hatten es mit einem gewöhnlichen Menschen zu tun, der weniger ein Monster als ein Clown ist". Dieses Zitat von Hannah Arendt spiegelt die von ihr entwickelte Auffassung von der "Banalität des Bösen" gut wider. Für sie waren Eichmann und andere Verantwortliche für Massenverbrechen keine monströsen, unmenschlichen Figuren, sondern gewöhnliche Menschen, die im Fall von Eichmann manchmal lächerlich oder sogar lächerlich wirkten ("ein Clown"). Arendt deutet hier an, dass die wahre Natur des Schreckens nicht so sehr in der außergewöhnlichen Monstrosität liegt, sondern im Gewöhnlichen, Alltäglichen, Gewohnten, Routinierten. Im Fall von Eichmann war er nicht von inbrünstigem Rassenhass getrieben, sondern er führte einfach seine bürokratischen Aufgaben effizient und eifrig aus, ohne die verheerenden Folgen seines Handelns in Frage zu stellen. Diese Auffassung von der "Banalität des Bösen" stellt unsere traditionelle Wahrnehmung des Bösen und der individuellen Verantwortung für Massenverbrechen in Frage und unterstreicht die Rolle des kritischen Denkens und der persönlichen Ethik bei der Verhinderung solcher Taten.

Die von Hannah Arendt entwickelte Theorie der "Banalität des Bösen" konfrontiert uns mit dem Gewöhnlichen und der Gewohnheit, die unter bestimmten Bedingungen zum Extremen führen können. Arendt hebt die Fähigkeit eines scheinbar "normalen" Menschen hervor, unvorstellbare Grausamkeiten und Ungerechtigkeiten zu begehen, wenn er in ein System eingebunden ist, das solche Handlungen nicht nur zulässt, sondern sogar fördert. Durch die Entmenschlichung ihrer Opfer und die Weigerung, ihre eigene Rolle bei dem begangenen Unrecht anzuerkennen, waren Personen wie Eichmann in der Lage, sich von der Realität ihrer Handlungen zu lösen und sie als bloße Ausführung von Befehlen oder Einhaltung von Gesetzen zu rechtfertigen. Dies offenbart eine beunruhigende und zutiefst beunruhigende Wahrheit: Das Böse wird nicht immer von zutiefst gestörten oder von Natur aus bösen Menschen begangen. Manchmal wird es auch von gewöhnlichen Menschen begangen, die unter bestimmten Umständen zu außerordentlich schrecklichen Taten fähig sind. Dies unterstreicht die Bedeutung von moralischer Wachsamkeit, Bildung und individuellem Urteilsvermögen, um die Wiederholung solcher Ereignisse in der Zukunft zu verhindern.

Hannah Arendts Theorie von der "Banalität des Bösen" bezieht ihre Bedeutung genau aus dieser Feststellung: Der Einzelne kann, wie Adolf Eichmann, an Handlungen des extremen Bösen teilnehmen, ohne die Realität dessen, was sie tun, vollständig zu integrieren oder zu erkennen. Im Falle Eichmanns betrachtete er sich selbst als einen einfachen Beamten, der "seine Arbeit machte". Arendt betont, dass Eichmann kein Psychopath oder Fanatiker war, sondern vielmehr jemand, der sich von seiner moralischen Urteilsfähigkeit abgekoppelt hatte und so zuließ, dass sein Moralempfinden vollständig durch das System definiert wurde, in dem er arbeitete. Er befolgte Befehle und Vorschriften, ohne jemals die Ethik oder die Folgen seines Handelns in Frage zu stellen. Für ihn waren die Opfer des Holocaust keine realen Individuen mit ihrem eigenen Leben und ihren eigenen Erfahrungen, sondern eher Nummern und Statistiken in seinem logistischen System. Folglich erkannte Eichmann nicht die Realität seiner Handlungen und deren verheerende Auswirkungen auf reale Menschen. Es ist diese Realitätsferne, die Unfähigkeit, die moralischen und menschlichen Auswirkungen seiner Handlungen zu erkennen, die Arendts "Banalität des Bösen" verkörpert. Sie erinnert uns daran, dass es für gewöhnliche Menschen möglich ist, extrem böse Taten zu begehen, wenn sie von ihrer Empathie und ihrem Verständnis für die Realität ihres Handelns abgeschnitten sind.

Arendt zufolge ist die Fähigkeit zu denken für das moralische Urteilsvermögen von entscheidender Bedeutung. Denken bedeutet in diesem Zusammenhang mehr als nur nachdenken oder Gedanken haben - es ist eine Tätigkeit, die Nachdenken, Hinterfragen, das Einnehmen verschiedener Perspektiven und Einfühlungsvermögen erfordert. Es ist eine Art inneres Gespräch, in dem man die moralischen Implikationen seiner Handlungen untersucht und informierte und ethische Entscheidungen trifft. Im Fall von Eichmann und vielen anderen, die an groß angelegten Taten beteiligt waren, legt Arendt nahe, dass ihre Unfähigkeit, auf diese Weise zu denken, ihre Teilnahme erst möglich gemacht hat. Sie befolgten einfach Befehle, ohne sich die Zeit zu nehmen, über die moralischen Implikationen oder die menschlichen Konsequenzen ihrer Handlungen nachzudenken. Folglich kann das Fehlen von Denken - im Sinne von moralischer Reflexion und Empathie - zu unmoralischen Handlungen führen. Einzelpersonen können sich dann von der Realität ihrer Handlungen abkoppeln und sich der moralischen Verantwortung entziehen. Das ist es, was das Böse laut Arendt so "banal" oder gewöhnlich macht - es erfordert keine inhärente Bosheit, sondern lediglich das Fehlen eines reflektierten Denkens.

"Wir erwarteten, einem menschlichen Monster zu begegnen, aber wir haben es mit einem gewöhnlichen Menschen zu tun ... sei es weniger ein Monster als ein Clown ... Der böse Mensch wäre also jeder von uns ... Wenn er sich unmerklich abgleiten und mitreißen lässt, gelingt es ihm unter historischen und politischen Umständen, die größten Verbrechen zu begehen. Es gibt nicht mehr Genies im Bösen als im Guten, sondern nur gewöhnliche Menschen, in denen der Geist des Bösen wacht und nur auf den günstigen Moment wartet, um zu blasen und sie zum radikalen Bösen zu treiben, so dass es ein Missverhältnis zwischen dem begangenen Bösen und der ganz gewöhnlichen Erscheinung des Menschen, der es vollbracht hat, gibt".

Dies ist ein kraftvolles Zitat, das Hannah Arendts These von der "Banalität des Bösen" gut zusammenfasst. Das Zitat bezieht sich auf ihre Berichterstattung über den Prozess gegen Adolf Eichmann, einen Nazifunktionär, der eine Schlüsselrolle bei der Organisation des Holocausts gespielt hatte. Eichmann war von Natur aus kein besonders grausamer oder sadistischer Mensch, sondern ein eifriger Beamter, der einfach nur die Befehle seiner Vorgesetzten ausführte, ohne über die moralischen Folgen seines Handelns nachzudenken. Es ist diese Gedankenlosigkeit, die Unfähigkeit, die ethischen Implikationen seiner Handlungen zu bedenken, die Arendt als "Banalität des Bösen" bezeichnet. Das Zitat unterstreicht den Gedanken, dass das Böse nicht unbedingt das Werk von "Monstern" sein muss, sondern auch von gewöhnlichen Menschen begangen werden kann, die sich von ihrer eigenen moralischen Verantwortung lösen. Es ist eine wichtige Erinnerung daran, dass Ethik und persönliche Verantwortung von entscheidender Bedeutung sind, selbst (und vor allem) in Situationen, in denen man dazu gedrängt wird, entgegen seinem Gewissen zu handeln.

Professor Rémi Baudoui behauptet, dass es kein Handeln ohne Denken gibt. Diese Aussage unterstreicht eine grundlegende Schlussfolgerung der Philosophie von Hannah Arendt: Handeln und Denken sind eng miteinander verbunden. Für Arendt ist die Fähigkeit zu denken grundlegend für die menschliche Moral und die ethische Verantwortung. Im Fall von Eichmann argumentiert Arendt, dass er gerade deshalb an unsagbar grausamen Taten beteiligt sein konnte, weil er nicht über die moralischen Implikationen seiner Handlungen nachdachte. Er habe einfach "Befehle befolgt" und sich von seiner persönlichen Verantwortung gelöst. Diese Gedankenlosigkeit ist für Arendt das, was das Böse "banal" und erschreckend macht, denn sie legt nahe, dass jeder zu schrecklichen Taten fähig werden kann, wenn er auf das Denken und das moralische Urteilsvermögen verzichtet. Deshalb ist Baudouis Aussage so wichtig: Sie unterstreicht die Notwendigkeit des Denkens und des ethischen Engagements bei allem, was wir tun. Ohne das Denken laufen wir Gefahr, uns zu Handlungen verleiten zu lassen, die wir sonst als unmoralisch oder ungerecht erkennen würden.

Den Begriff Gewalt neu überdenken[modifier | modifier le wikicode]

Hannah Arendts Sicht der Gewalt ist komplex. Sie unterscheidet zwischen Gewalt, Macht, Autorität und Stärke und argumentiert, dass es sich dabei um unterschiedliche Konzepte handelt, die oft verwechselt werden. Laut Arendt ist Macht eine kollektive Fähigkeit, die entsteht, wenn Menschen zusammenkommen und gemeinsam handeln. Sie beruht auf gegenseitiger Zustimmung und Kooperation und ist die Grundlage jeder politischen Regierung. Gewalt hingegen ist eine Handlung, die zerstört, verletzt oder tötet. Sie kann eingesetzt werden, um Macht zu verteidigen oder zu zerstören, aber sie kann sie nicht schaffen. Sie ist eine instrumentelle Handlungsform, die oft als Mittel zum Zweck eingesetzt wird, wie z. B. Herrschaft oder Zwang. Autorität ist eine besondere Art von Macht, die aus dem Respekt oder der Wertschätzung für eine Person oder Institution entsteht. Sie beruht auf Legitimität und Zustimmung. Gewalt hingegen ist eine physische oder materielle Fähigkeit, die zur Ausübung von Zwang oder Herrschaft eingesetzt werden kann. Für Arendt sind Gewalt und Macht also in Wirklichkeit gegensätzlich. Die Macht geht vom Volk aus und von ihrer Zustimmung, regiert zu werden, während Gewalt ein Akt der Zerstörung oder des Zwangs ist. Sie wird eingesetzt, wenn die Macht abwesend ist oder versagt hat. Damit erinnert uns Arendt daran, dass Gewalt die Macht stürzen kann, aber sie kann sie nicht ersetzen oder erschaffen. Dies ist eine entscheidende Unterscheidung in ihrer politischen Philosophie.

Hannah Arendt hat das von Max Weber formulierte Konzept der legitimen Gewalt angefochten. Weber zufolge besitzt der Staat das Monopol der legitimen Gewalt, d. h. das ausschließliche Recht, physische Gewalt einzusetzen, um die Ordnung aufrechtzuerhalten und das Gesetz durchzusetzen. Dieser Begriff ist grundlegend für Webers Definition des Staates und für seine allgemeinere Theorie der politischen Macht. Arendt hat diese Vorstellung jedoch in Frage gestellt. Ihrer Meinung nach sind Gewalt und Macht unterschiedliche und oft gegensätzliche Konzepte. Macht, wie sie sie definiert hat, entsteht durch Zustimmung und kollektives Handeln, während Gewalt eine Form des zwanghaften und zerstörerischen Handelns ist. Sie argumentiert, dass Gewalt zur Verteidigung oder Zerstörung von Macht eingesetzt werden kann, aber sie kann sie nicht erschaffen. Arendt stellt die Legitimität staatlicher Gewaltanwendung in Frage und argumentiert, dass jede Gewaltanwendung potenziell illegitim ist, weil sie der Natur der politischen Macht widerspricht, die auf Zustimmung und kollektivem Handeln beruht. Sie warnt vor den Gefahren staatlicher Gewaltanwendung, insbesondere in Situationen, in denen der Staat Gewalt anwendet, um seine Macht ohne Zustimmung oder Unterstützung der Bevölkerung zu erhalten. Das bedeutet nicht, dass Arendt der staatlichen Gewaltanwendung keine Legitimität zuspricht - zum Beispiel um die Ordnung aufrechtzuerhalten oder die Gemeinschaft gegen einen Angriff von außen zu verteidigen. Sie betont jedoch, dass diese Gewalt durch ethische und moralische Prinzipien gerechtfertigt werden muss und nicht einfach durch die Tatsache, dass der Staat das Gewaltmonopol besitzt.

Hannah Arendt legt nahe, dass Gewalt von Regierungen als Instrument eingesetzt werden kann, dass aber keine Regierung sich ausschließlich auf Gewalt stützen kann, um ihre Macht zu erhalten. Die Idee hierbei ist, dass Gewalt eine Methode sein kann, die von der Regierung eingesetzt wird, um bestimmte Ziele zu erreichen, aber sie ist nicht die Quelle der Macht selbst. In ihrem Buch "Über Gewalt" untersucht Arendt diese Idee genauer. Sie argumentiert, dass Gewalt und Macht unterschiedliche und oft gegensätzliche Konzepte sind. Macht entspringt ihrer Meinung nach dem Konsens und der Kooperation zwischen Menschen; sie ist ein kollektives Attribut, das von der Zustimmung und Unterstützung der Menschen ausgeht. Gewalt hingegen ist zwanghaft und zerstörerisch. Sie kann eingesetzt werden, um Macht zu verteidigen oder zu zerstören, aber sie kann sie nicht erschaffen. Ein Regime, das zur Aufrechterhaltung seiner Kontrolle ausschließlich auf Gewalt angewiesen ist, ist von Natur aus instabil, da Gewalt häufig Widerstand und Opposition hervorruft. Die Idee der "instrumentellen Gewalt" bezieht sich auf die Anwendung von Gewalt als Mittel zum Erreichen bestimmter Ziele. Beispielsweise kann eine Regierung Gewalt anwenden, um Gesetze durchzusetzen oder um Andersdenkende zu unterdrücken. Arendt argumentiert jedoch, dass sich die Anwendung von Gewalt auf diese Weise grundlegend von der Ausübung von Macht unterscheidet, die auf der Zustimmung und Kooperation der Bürger beruht.

Aus der Perspektive Hannah Arendts kann die wiederholte Anwendung von Gewalt durch eine Regierung eher als Zeichen von Schwäche denn von Stärke gesehen werden. Wenn eine Regierung ständig Gewalt anwenden muss, um ihre Richtlinien durchzusetzen, deutet dies darauf hin, dass diese Regierung Schwierigkeiten hat, die Zustimmung und Unterstützung ihrer Bürger zu erhalten, und dass sie sich daher in einer schwachen Position befindet. Gewalt ist ein Instrument des Zwangs, nicht der Überzeugung. Sie kann die Menschen aus Angst vor den Konsequenzen zur Konformität zwingen, aber sie gewinnt nicht ihre freiwillige Zustimmung oder Unterstützung. Eine Regierung, die ihre Bürger davon überzeugen kann, ihre Politik freiwillig zu unterstützen, ist viel stärker und stabiler als eine Regierung, die Gewalt anwenden muss, um ihre Entscheidungen durchzusetzen. Aus diesem Grund betonte Arendt, dass Macht und Gewalt unterschiedliche Konzepte sind. Macht entspringt ihrer Meinung nach der Zustimmung und der Kooperation zwischen Individuen. Gewalt hingegen ist eine Methode der Nötigung, die zur Verteidigung oder Zerstörung von Macht eingesetzt werden kann, sie aber nicht erzeugen kann. In diesem Zusammenhang ist die wiederholte Anwendung von Gewalt daher ein Indikator für politische Schwäche. Dies deutet darauf hin, dass die Regierung nicht in der Lage ist, ihre Bürger davon zu überzeugen, ihre Politik freiwillig zu unterstützen, und daher Gewalt anwenden muss, um ihre Richtlinien durchzusetzen.

Wenn eine Regierung oder ein Regime nur noch auf Gewalt zurückgreift, um die Ordnung aufrechtzuerhalten, kann man sagen, dass sie aufgehört haben, Politik im eigentlichen Sinne des Wortes zu machen. Für Arendt beinhaltet Politik Dialog, Überzeugungsarbeit und Konsens. Wenn Gewalt zum Hauptinstrument der Regierung wird, handelt es sich nicht mehr um Politik, sondern um Tyrannei oder Diktatur. Der Terror während der Französischen Revolution ist ein Beispiel für dieses Konzept. Robespierre und die Jakobiner setzten Gewalt und Angst ein, um die Opposition zu unterdrücken und die Kontrolle aufrechtzuerhalten, und rechtfertigten ihr Handeln im Namen der Revolution und der republikanischen "Tugend". Sie griffen zu Massenhinrichtungen, insbesondere durch die Guillotine, um diejenigen zu beseitigen, die sie als Feinde der Revolution betrachteten. Dieses Schreckensregime war jedoch nicht von Dauer. Es führte zu weit verbreiteter Angst und Instabilität und führte schließlich zum Sturz Robespierres und zum Ende der Schreckensherrschaft. Dieses Beispiel veranschaulicht Arendts Punkt, dass Gewalt Macht zerstören kann, aber sie kann sie nicht schaffen oder dauerhaft aufrechterhalten.

Arendt glaubte, dass Gewalt ein langfristig ineffizientes Kontrollinstrument sei und dass sie keine echte Macht hervorbringen könne. Für Arendt basiert Macht auf Legitimität und gegenseitigem Einverständnis, was in Regimen, die Gewalt als Mittel zur Kontrolle einsetzen, völlig fehlt. Tatsächlich argumentiert sie, dass Gewalt bestehende Macht zerstören kann, aber sie hat nicht die Fähigkeit, neue Macht zu schaffen. Gewalt kann Menschen erschrecken und zum Gehorsam zwingen, aber sie kann nicht die wahre Legitimität oder den Respekt herstellen, die für das langfristige Funktionieren einer Regierung notwendig sind. Darüber hinaus warnt sie vor der Gefahr, dass Gewalt zum Selbstzweck werden kann. Dies geschieht, wenn Regime zunehmend von Gewalt abhängig werden, um ihre Kontrolle aufrechtzuerhalten; Gewalt wird dann nicht nur zu einem Mittel, sondern zu einem Ziel an sich. Diese Situation markiert laut Arendt das Ende echter Politik, die auf Dialog, Überzeugungskraft und Konsens statt auf Zwang und Gewalt beruhen sollte.

"Zusammenfassend lässt sich sagen, dass es nicht ausreicht zu sagen, dass im politischen Bereich Macht und Gewalt nicht miteinander verwechselt werden dürfen. Macht und Gewalt stehen sich nicht von Natur aus entgegen; wenn eines der beiden absolut vorherrscht, wird das andere beseitigt. Gewalt tritt auf, wenn die Macht bedroht ist, aber wenn man sie zulässt, wird sie schließlich zum Verschwinden der Macht führen. Daraus folgt, dass Gewaltlosigkeit nicht als das Gegenteil von Gewalt betrachtet werden sollte. Von einer gewaltfreien Macht zu sprechen, ist in Wirklichkeit eine Tautologie. Gewalt kann Macht zerstören, sie ist vollkommen unfähig, sie zu schaffen".

Dies ist ein kraftvolles Zitat, das Hannah Arendts Ansichten über Macht, Gewalt und Gewaltlosigkeit zusammenfasst. Laut Arendt ist Macht von Natur aus gewaltfrei. Wenn wir von Macht sprechen, meinen wir eigentlich die Fähigkeit, zusammenzuarbeiten, gemeinsame Ziele zu erreichen und Bedingungen zu schaffen, die für beide Seiten vorteilhaft sind. Aus dieser Sicht widerspricht Gewalt dem Wesen der Macht, da sie eher spaltet, zerstört und zwingt, als dass sie zusammenführt, schafft und überzeugt. Die Bedeutung dieser Sichtweise Arendts ist klar, insbesondere wenn man politische oder soziale Zusammenhänge betrachtet, in denen Gewalt oft als notwendiges Mittel zur Erlangung oder Erhaltung von Macht angesehen wird. Arendt weist diese Vorstellung zurück und sagt, dass Gewalt Macht zerstören, aber nicht erschaffen kann. Ihr Hinweis auf Gewaltlosigkeit als Tautologie für Macht verstärkt diese Vorstellung. Mit anderen Worten: Macht ist von Natur aus gewaltfrei - sie erfordert Zustimmung, Engagement und Kooperation und kann nicht durch Gewalt oder Zwang aufrechterhalten werden. Diese Perspektive hat wichtige Auswirkungen auf die Art und Weise, wie wir Politik, Führung und soziale Beziehungen begreifen.

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