« Die Entstehung globaler Migrationssysteme » : différence entre les versions

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== Einfluss des demografischen Übergangs auf die Migration ==
== Einfluss des demografischen Übergangs auf die Migration ==
   
   
Durant le XVIIIe siècle, l'émergence de la proto-industrie et la diversification des sources de revenus ont marqué les débuts d'une transformation économique et sociale profonde en Europe. Cette période a vu une amélioration des conditions de vie qui a entraîné une diminution de la mortalité, une tendance qui s'est accélérée au XIXe siècle avec les progrès de la médecine, tels que l'amélioration de l'hygiène publique, la vaccination et l'utilisation d'antibiotiques.
Während des 18. Jahrhunderts markierten die Entstehung der Protoindustrie und die Diversifizierung der Einkommensquellen den Beginn eines tiefgreifenden wirtschaftlichen und sozialen Wandels in Europa. In dieser Zeit verbesserten sich die Lebensbedingungen, was zu einem Rückgang der Sterblichkeit führte. Dieser Trend beschleunigte sich im 19. Jahrhundert mit den Fortschritten in der Medizin, wie der Verbesserung der öffentlichen Hygiene, Impfungen und dem Einsatz von Antibiotika.


Cependant, alors que la mortalité diminuait, la natalité est restée élevée pendant une grande partie du XIXe siècle. Ce déséquilibre entre la natalité et la mortalité a conduit à une croissance démographique rapide, qui n'a commencé à ralentir qu'aux alentours de 1875, lorsque les taux de natalité ont commencé à baisser. Cette transition démographique — le passage d'un régime de haute mortalité et de haute natalité à un régime de faible mortalité et de faible natalité — s'est généralement achevée dans les années 1950 dans les pays développés, aboutissant à une pression démographique réduite.
Doch während die Sterblichkeit zurückging, blieb die Geburtenrate über weite Strecken des 19. Jahrhunderts hoch. Dieses Ungleichgewicht zwischen Geburten- und Sterblichkeitsrate führte zu einem schnellen Bevölkerungswachstum, das sich erst um 1875 zu verlangsamen begann, als die Geburtenraten zu sinken begannen. Dieser demografische Übergang - der Übergang von einem Regime mit hoher Sterblichkeit und hoher Geburtenrate zu einem Regime mit niedriger Sterblichkeit und niedriger Geburtenrate - wurde in den entwickelten Ländern in der Regel in den 1950er Jahren abgeschlossen und führte zu einem geringeren Bevölkerungsdruck.


La forte croissance de la population en Europe a eu des conséquences économiques importantes, en particulier pour la jeune génération en âge de travailler. Avec un nombre croissant de personnes arrivant sur le marché du travail et une économie qui ne pouvait pas toujours offrir suffisamment d'emplois, de nombreux Européens se sont retrouvés face à un manque d'opportunités. Cette situation a contribué à une augmentation de l'émigration, les gens cherchant de nouvelles opportunités à l'étranger, en particulier dans les Amériques où les terres étaient disponibles et où la demande de main-d'œuvre était élevée pour soutenir l'industrialisation et l'expansion économique.
Das starke Bevölkerungswachstum in Europa hatte erhebliche wirtschaftliche Folgen, insbesondere für die junge Generation im erwerbsfähigen Alter. Da immer mehr Menschen auf den Arbeitsmarkt drängten und die Wirtschaft nicht immer genügend Arbeitsplätze anbieten konnte, sahen sich viele Europäer mit einem Mangel an Möglichkeiten konfrontiert. Diese Situation trug zu einem Anstieg der Auswanderung bei, da die Menschen im Ausland nach neuen Möglichkeiten suchten, insbesondere in Nord- und Südamerika, wo Land verfügbar war und eine hohe Nachfrage nach Arbeitskräften bestand, um die Industrialisierung und die wirtschaftliche Expansion zu unterstützen.


L'émigration a servi de soupape de sécurité en réduisant la pression démographique et en offrant aux migrants une chance de construire une vie meilleure. Ce processus de migration a été facilité par les avancées dans les transports et la communication, qui ont rendu les voyages intercontinentaux plus accessibles et moins coûteux, permettant ainsi à de larges segments de la population de participer aux grands mouvements migratoires du XIXe siècle.
Die Auswanderung diente als Sicherheitsventil, indem sie den Bevölkerungsdruck verringerte und den Migranten die Chance bot, sich ein besseres Leben aufzubauen. Dieser Migrationsprozess wurde durch Fortschritte im Transport- und Kommunikationswesen erleichtert, die interkontinentale Reisen zugänglicher und billiger machten und so großen Teilen der Bevölkerung die Teilnahme an den großen Migrationsbewegungen des 19.


== Effets de l'Urbanisation et de l'Industrialisation ==
== Auswirkungen von Urbanisierung und Industrialisierung ==
   
   
Les Allemands ont constitué une part importante des premières vagues d'immigration vers les États-Unis, avec des pics significatifs de migration au cours du XIXe siècle. Cette période a coïncidé avec diverses pressions économiques et politiques en Allemagne, y compris les répercussions des guerres napoléoniennes, des crises agricoles, ainsi que des restrictions politiques et religieuses, qui ont poussé de nombreux Allemands à chercher une vie meilleure ailleurs. Cependant, à mesure que l'Allemagne entrait dans la deuxième vague de la révolution industrielle, la situation a commencé à changer. L'industrialisation a transformé l'économie allemande, créant de nouvelles opportunités d'emploi dans les villes en pleine expansion et dans les industries naissantes. Cela a eu pour effet de réduire l'émigration, car les perspectives économiques en Allemagne sont devenues plus attractives.
Deutsche machten einen großen Teil der frühen Einwanderungswellen in die USA aus, mit bedeutenden Spitzenwerten der Migration im 19. Dieser Zeitraum fiel mit verschiedenen wirtschaftlichen und politischen Belastungen in Deutschland zusammen, darunter die Auswirkungen der Napoleonischen Kriege, Agrarkrisen sowie politische und religiöse Restriktionen, die viele Deutsche dazu veranlassten, anderswo ein besseres Leben zu suchen. Als Deutschland jedoch in die zweite Welle der industriellen Revolution eintrat, begann sich die Situation zu ändern. Die Industrialisierung veränderte die deutsche Wirtschaft und schuf neue Beschäftigungsmöglichkeiten in den schnell wachsenden Städten und in den neu entstehenden Industrien. Dies führte dazu, dass die Auswanderung zurückging, da die wirtschaftlichen Aussichten in Deutschland attraktiver wurden.


À partir des années 1880, avec l'industrialisation accélérée sous l'impulsion du Chancelier Otto von Bismarck et le développement d'un État-providence naissant, l'Allemagne a connu une augmentation de la qualité de vie et des opportunités économiques. Les emplois dans les secteurs de la fabrication, de l'ingénierie et de la chimie, par exemple, sont devenus plus abondants et mieux rémunérés. Cela a coïncidé avec une baisse de l'émigration allemande, car de moins en moins de personnes ressentaient le besoin de quitter leur patrie pour trouver du travail ou des opportunités économiques. En outre, les politiques économiques protectionnistes de l'Allemagne, telles que les tarifs douaniers sur les importations qui ont protégé les industries naissantes, ont également contribué à une économie plus robuste et à une meilleure autosuffisance. Cela a renforcé l'attrait de rester en Allemagne par rapport à la migration.
Ab den 1880er Jahren, mit der beschleunigten Industrialisierung unter Kanzler Otto von Bismarck und der Entwicklung eines entstehenden Wohlfahrtsstaates, erlebte Deutschland einen Anstieg der Lebensqualität und der wirtschaftlichen Möglichkeiten. Arbeitsplätze in der Fertigung, im Ingenieurwesen und in der Chemie wurden beispielsweise reichlich vorhanden und besser bezahlt. Dies fiel mit einem Rückgang der deutschen Auswanderung zusammen, da immer weniger Menschen das Bedürfnis verspürten, ihre Heimat zu verlassen, um Arbeit oder wirtschaftliche Chancen zu finden. Darüber hinaus trug auch die protektionistische Wirtschaftspolitik Deutschlands, wie z. B. Importzölle, die die aufstrebenden Industrien schützten, zu einer robusteren Wirtschaft und einer besseren Selbstversorgung bei. Dies hat die Attraktivität, in Deutschland zu bleiben, im Vergleich zur Migration erhöht.


Dans ce contexte, le déclin de l'émigration allemande vers les États-Unis et d'autres pays peut être vu comme une conséquence directe de l'amélioration des conditions économiques et de la disponibilité des emplois dans une Allemagne de plus en plus industrialisée. Les Allemands qui auraient pu envisager l'émigration comme une option viable quelques décennies auparavant, ont trouvé de nouvelles raisons de rester dans un pays qui offrait désormais des perspectives d'avenir prometteuses.
Vor diesem Hintergrund kann der Rückgang der deutschen Auswanderung in die USA und andere Länder als eine direkte Folge der verbesserten wirtschaftlichen Bedingungen und der Verfügbarkeit von Arbeitsplätzen in einem zunehmend industrialisierten Deutschland gesehen werden. Deutsche, die noch vor wenigen Jahrzehnten eine Auswanderung als praktikable Option in Betracht gezogen hätten, fanden neue Gründe, in einem Land zu bleiben, das nun vielversprechende Zukunftsaussichten bot.


== Politique, Structures Agraires, et Impact des Crises Économiques ==
== Politik, Agrarstrukturen und die Auswirkungen von Wirtschaftskrisen ==
   
   
La première mondialisation, qui a eu lieu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, a été caractérisée par une augmentation spectaculaire des échanges internationaux et des flux de capitaux, ainsi que par le mouvement massif de populations à travers les frontières internationales. Bien que cette période ait entraîné une croissance économique sans précédent et l'ouverture de nouveaux marchés, elle a également été marquée par des crises et des dépressions économiques, dont certaines étaient exacerbées par les politiques gouvernementales. Les structures agraires en Europe, qui étaient souvent basées sur de petites exploitations et une agriculture intensive, se sont retrouvées en concurrence directe avec l'agriculture à grande échelle et mécanisée des États-Unis. L'arrivée massive de blé américain bon marché sur les marchés européens, facilitée par la baisse des coûts de transport et les innovations dans la conservation et la logistique, a provoqué une chute des prix agricoles. Cette situation a eu un impact dévastateur sur les agriculteurs européens, qui ne pouvaient pas rivaliser avec le coût de production plus bas du blé américain.  
Die erste Globalisierung, die Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts stattfand, war durch einen dramatischen Anstieg des internationalen Handels und der Kapitalströme sowie durch die massive Bewegung von Menschen über internationale Grenzen hinweg gekennzeichnet. Obwohl diese Zeit zu einem beispiellosen Wirtschaftswachstum und der Erschließung neuer Märkte führte, war sie auch von Wirtschaftskrisen und -depressionen geprägt, die zum Teil durch die Regierungspolitik noch verschärft wurden. Die Agrarstrukturen in Europa, die häufig auf kleinen Betrieben und intensiver Landwirtschaft beruhten, standen in direkter Konkurrenz zur großflächigen und mechanisierten Landwirtschaft in den USA. Der massive Zustrom von billigem US-Weizen auf die europäischen Märkte, der durch niedrigere Transportkosten und Innovationen bei der Lagerung und Logistik erleichtert wurde, führte zu einem Verfall der Agrarpreise. Dies hatte verheerende Auswirkungen auf die europäischen Landwirte, die nicht mit den niedrigeren Produktionskosten des amerikanischen Weizens konkurrieren konnten.  


La grande dépression agricole de 1873-1890 en est un exemple notable. Elle a été provoquée non seulement par l'afflux de produits agricoles bon marché en provenance des Amériques, mais aussi par une série de mauvaises récoltes en Europe, ce qui a exacerbé la chute des prix et la pression économique sur les agriculteurs. Les régimes politiques de l'époque ont répondu de diverses manières à cette crise. Certains ont adopté des mesures protectionnistes pour tenter de protéger les agriculteurs locaux, tandis que d'autres ont encouragé l'émigration comme moyen de soulager la pression démographique et économique sur les zones rurales. Ces politiques ont eu des effets variés, certaines réussissant à stabiliser les marchés agricoles locaux, tandis que d'autres ont conduit à des tensions commerciales et à une augmentation des migrations internationales. La première mondialisation a amené des défis économiques significatifs. Les crises et dépressions de cette époque ont souvent été le résultat d'une interaction complexe entre les forces du marché mondialisé et les interventions politiques, mettant en évidence les difficultés d'ajustement aux réalités d'une économie de plus en plus interconnectée.
Die große landwirtschaftliche Depression von 1873-1890 ist ein prominentes Beispiel dafür. Sie wurde nicht nur durch den Zustrom billiger Agrarprodukte aus Amerika, sondern auch durch eine Reihe von Missernten in Europa ausgelöst, was den Preisverfall und den wirtschaftlichen Druck auf die Landwirte noch verschärfte. Die politischen Regime der damaligen Zeit reagierten auf diese Krise auf unterschiedliche Weise. Einige ergriffen protektionistische Maßnahmen und versuchten, die einheimischen Landwirte zu schützen, während andere die Auswanderung förderten, um den demografischen und wirtschaftlichen Druck auf die ländlichen Gebiete zu lindern. Diese Politiken hatten unterschiedliche Auswirkungen, wobei es einigen gelang, die lokalen Agrarmärkte zu stabilisieren, während andere zu Handelsspannungen und einer Zunahme der internationalen Migration führten. Die erste Globalisierung brachte erhebliche wirtschaftliche Herausforderungen mit sich. Die Krisen und Depressionen dieser Zeit waren häufig das Ergebnis einer komplexen Interaktion zwischen den Kräften des globalisierten Marktes und politischen Eingriffen und verdeutlichten die Schwierigkeiten bei der Anpassung an die Realitäten einer zunehmend vernetzten Wirtschaft.


=== Cas de l'Italie: Migration et Crise Agricole ===
=== Fallbeispiel Italien: Migration und Agrarkrise ===
La grande dépression agricole de 1873-1890 a été un catalyseur majeur pour les vagues d'émigration de l'Europe vers les États-Unis, avec l'Italie étant un exemple frappant de ce phénomène. La situation agricole en Italie, particulièrement dans la période précédant et pendant cette dépression, était marquée par des structures féodales et un système agraire dépassé.
Die große Agrardepression von 1873-1890 war ein wichtiger Katalysator für Auswanderungswellen von Europa in die USA, wobei Italien ein prominentes Beispiel für dieses Phänomen war. Die landwirtschaftliche Situation in Italien, insbesondere in der Zeit vor und während dieser Depression, war von feudalen Strukturen und einem veralteten Agrarsystem geprägt.


En 1873, la paysannerie italienne opérait toujours dans un cadre où la terre était majoritairement détenue par la noblesse et les ordres religieux. Cette structure de propriété limitait les opportunités économiques pour les petits agriculteurs et les travailleurs agricoles, qui étaient souvent soumis à des conditions de travail pénibles et à une pauvreté endémique. L'arrivée de produits agricoles bon marché en provenance d'Amérique, comme le blé, a aggravé ces conditions en provoquant un effondrement des prix locaux, rendant la situation des agriculteurs encore plus précaire.
Im Jahr 1873 operierte die italienische Bauernschaft noch immer in einem Rahmen, in dem das Land mehrheitlich im Besitz des Adels und religiöser Orden war. Diese Eigentumsstruktur schränkte die wirtschaftlichen Möglichkeiten für Kleinbauern und Landarbeiter ein, die häufig unter harten Arbeitsbedingungen und grassierender Armut zu leiden hatten. Die Ankunft billiger Agrarprodukte aus Amerika, wie z. B. Weizen, verschärfte diese Bedingungen, indem sie zu einem Verfall der lokalen Preise führte und die Lage der Landwirte noch prekärer machte.


En Vénétie et dans d'autres régions d'Italie, l'effondrement du système agricole et la dépression économique qui en a résulté ont poussé de nombreux habitants à émigrer. Cherchant à échapper à la pauvreté et à la stagnation économique, de nombreux Italiens ont vu dans l'émigration une opportunité de construire une nouvelle vie dans des pays offrant de meilleures perspectives économiques, notamment les États-Unis. Cette émigration était souvent envisagée comme une solution temporaire, avec l'espoir de retourner en Italie une fois des économies réalisées, mais pour beaucoup, elle est devenue permanente.
In Venetien und anderen Regionen Italiens haben der Zusammenbruch des Agrarsystems und die daraus resultierende wirtschaftliche Depression viele Menschen zur Auswanderung gezwungen. Auf der Suche nach einem Ausweg aus Armut und wirtschaftlicher Stagnation sahen viele Italiener in der Auswanderung eine Möglichkeit, sich in Ländern mit besseren wirtschaftlichen Aussichten, insbesondere in den USA, ein neues Leben aufzubauen. Diese Auswanderung wurde oft als vorübergehende Lösung in Betracht gezogen, mit der Hoffnung, nach Ersparnissen nach Italien zurückzukehren, doch für viele wurde sie zu einer dauerhaften Lösung.


Ce modèle d'émigration n'était pas unique à l'Italie. D'autres pays du bassin méditerranéen, confrontés à des défis similaires avec leurs systèmes agraires obsolètes et la pression économique due à la concurrence des marchés mondiaux, ont également connu de grandes vagues d'émigration. Ces mouvements de population ont eu un impact significatif sur les pays d'origine et de destination, modifiant la démographie, l'économie et même le tissu culturel de ces sociétés.
Dieses Auswanderungsmodell war nicht nur in Italien zu finden. Auch in anderen Ländern des Mittelmeerraums, die mit ihren veralteten Agrarsystemen und dem wirtschaftlichen Druck durch den Wettbewerb auf den Weltmärkten vor ähnlichen Herausforderungen standen, kam es zu großen Auswanderungswellen. Diese Bevölkerungsbewegungen hatten erhebliche Auswirkungen auf die Herkunfts- und Zielländer und veränderten die Demografie, die Wirtschaft und sogar das kulturelle Gefüge dieser Gesellschaften.


=== Famine en Irlande et Conséquences Migratoires ===
=== Hungersnot in Irland und Migrationsfolgen ===
La Grande Famine irlandaise de 1845 à 1847 représente un épisode tragique et marquant dans l'histoire de la migration. La dépendance de l'Irlande à la pomme de terre, un aliment de base pour une grande partie de la population, a rendu le pays particulièrement vulnérable à la maladie de la pomme de terre, ou mildiou, qui a détruit les récoltes. Cette catastrophe s'est produite dans un contexte où l'Irlande était largement rurale, avec des structures agricoles archaïques et une population principalement composée de paysans pauvres.
Die Große Irische Hungersnot von 1845 bis 1847 stellt eine tragische und einschneidende Episode in der Geschichte der Migration dar. Irlands Abhängigkeit von der Kartoffel, die für einen Großteil der Bevölkerung ein Grundnahrungsmittel war, machte das Land besonders anfällig für die Kartoffelkrankheit oder Kraut- und Knollenfäule, die die Ernten zerstörte. Diese Katastrophe ereignete sich vor dem Hintergrund, dass Irland weitgehend ländlich geprägt war, mit archaischen landwirtschaftlichen Strukturen und einer Bevölkerung, die hauptsächlich aus armen Bauern bestand.


La relation coloniale de l'Irlande avec l'Angleterre a exacerbé la crise. Les politiques britanniques interdisant à l'Irlande de s'industrialiser, malgré sa proximité avec des centres industriels majeurs comme Manchester, ont empêché le développement économique qui aurait pu offrir des alternatives à la dépendance agricole. Ainsi, quand la famine a frappé, il n'y avait pas de secteur industriel pour absorber la main-d'œuvre excédentaire ou pour atténuer l'impact économique.
Irlands koloniale Beziehung zu England verschärfte die Krise. Die britische Politik, die Irland trotz seiner Nähe zu wichtigen Industriezentren wie Manchester die Industrialisierung untersagte, verhinderte eine wirtschaftliche Entwicklung, die Alternativen zur Abhängigkeit von der Landwirtschaft hätte bieten können. Als die Hungersnot ausbrach, gab es also keinen Industriesektor, der die überschüssigen Arbeitskräfte hätte aufnehmen oder die wirtschaftlichen Auswirkungen hätte abmildern können.


La famine, couplée à des épidémies et des politiques répressives envers les pauvres et les mendiants, a provoqué une crise humanitaire massive. En conséquence, environ deux millions d'Irlandais ont émigré, la plupart vers les États-Unis. Cette vague d'émigration a eu un impact profond sur l'Irlande, réduisant de manière significative sa population, et sur les États-Unis, où les immigrants irlandais ont formé des communautés importantes et influencé la culture et la société.
Die Hungersnot, gepaart mit Epidemien und einer repressiven Politik gegenüber Armen und Bettlern, führte zu einer massiven humanitären Krise. Infolgedessen wanderten etwa zwei Millionen Iren aus, die meisten von ihnen in die Vereinigten Staaten. Diese Auswanderungswelle hatte tiefgreifende Auswirkungen auf Irland, indem sie seine Bevölkerung erheblich reduzierte, und auf die Vereinigten Staaten, wo irische Einwanderer große Gemeinden bildeten und Kultur und Gesellschaft beeinflussten.


La famine en Finlande en 1860 offre un parallèle intéressant. Comme l'Irlande, la Finlande, alors sous domination russe, a souffert de politiques extérieures qui ont limité son développement économique et renforcé sa vulnérabilité aux crises agricoles. Ces exemples illustrent comment les politiques coloniales et impériales peuvent avoir des effets dévastateurs sur les populations sous-dominantes, souvent entraînant des mouvements migratoires massifs en réponse à des crises économiques et humanitaires.
Die Hungersnot in Finnland im Jahr 1860 bietet eine interessante Parallele. Wie Irland litt auch Finnland, das damals unter russischer Herrschaft stand, unter außenpolitischen Maßnahmen, die seine wirtschaftliche Entwicklung einschränkten und seine Anfälligkeit für landwirtschaftliche Krisen erhöhten. Diese Beispiele verdeutlichen, wie koloniale und imperiale Politik verheerende Auswirkungen auf subdominante Bevölkerungsgruppen haben kann, was häufig zu massiven Migrationsbewegungen als Reaktion auf wirtschaftliche und humanitäre Krisen führt.


=== La Zone de Résidence des Juifs en Russie et ses Implications ===
=== Die Jüdische Wohnzone in Russland und ihre Implikationen ===
La Zone de Résidence des juifs de Russie, établie dans les territoires actuels de la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, a été une réalité significative et souvent tragique de l'histoire juive entre 1791 et 1917. Instituée par Catherine la Grande, cette zone était un immense "ghetto" où les Juifs de Russie étaient contraints de vivre. Bien qu'elle ait restreint la liberté de mouvement et imposé des limitations économiques sévères, la Zone de Résidence est aussi devenue un centre important pour la culture et l'éducation juives. Des institutions telles que l'Université hébraïque à Vilnius y ont vu le jour, témoignant d'une vie culturelle et intellectuelle florissante malgré les restrictions. La situation pour les Juifs dans la Zone de Résidence s'est fortement détériorée à partir de 1881, avec l'assassinat du tsar Alexandre II. Cet événement a déclenché des vagues de violence antisémite, connues sous le nom de pogromes, qui ont entraîné la mort, la destruction de propriétés et la dégradation des conditions de vie pour de nombreux Juifs. Les pogromes se sont intensifiés en 1905, suite à la défaite de la Russie dans la guerre russo-japonaise, les Juifs étant souvent utilisés comme boucs émissaires pour les frustrations et les échecs de l'Empire russe.
Die Residenzzone der russischen Juden, die in den heutigen Gebieten Lettlands, Litauens und Polens eingerichtet wurde, war eine bedeutende und oft tragische Realität der jüdischen Geschichte zwischen 1791 und 1917. Von Katharina der Großen eingesetzt, war dieses Gebiet ein riesiges "Ghetto", in dem die russischen Juden gezwungen waren zu leben. Obwohl sie die Bewegungsfreiheit einschränkte und strenge wirtschaftliche Beschränkungen auferlegte, wurde die Residenzzone auch zu einem wichtigen Zentrum für die jüdische Kultur und Bildung. Institutionen wie die Hebräische Universität in Vilnius entstanden dort und zeugten von einem trotz der Einschränkungen blühenden kulturellen und intellektuellen Leben. Die Situation für Juden in der Residenzzone verschlechterte sich ab 1881 mit der Ermordung von Zar Alexander II. drastisch. Dieses Ereignis löste Wellen antisemitischer Gewalt aus, die als Pogrome bekannt wurden und für viele Juden den Tod, die Zerstörung von Eigentum und eine Verschlechterung der Lebensbedingungen bedeuteten. Die Pogrome intensivierten sich 1905 nach der Niederlage Russlands im Russisch-Japanischen Krieg, wobei die Juden oft als Sündenböcke für die Frustrationen und Misserfolge des Russischen Reiches herhalten mussten.


Ces violences et l'oppression continue ont provoqué une vague significative d'émigration des populations juives de la Zone de Résidence. De nombreux Juifs ont choisi de migrer vers l'Amérique du Nord, en particulier vers les États-Unis, en quête de sécurité, de liberté et de meilleures opportunités économiques. Cette migration a eu un impact considérable tant sur les communautés qu'ils ont laissées derrière eux que sur les sociétés dans lesquelles ils se sont intégrés, apportant avec eux leur culture, leur savoir et leur résilience. La migration juive de la Zone de Résidence vers d'autres parties du monde est un exemple poignant de la façon dont la persécution et l'instabilité politique peuvent conduire à des mouvements de population massifs, redéfinissant les communautés et les identités à travers le monde.
Diese Gewalt und die anhaltende Unterdrückung führten zu einer bedeutenden Auswanderungswelle der jüdischen Bevölkerung aus der Residenzzone. Viele Juden entschieden sich auf der Suche nach Sicherheit, Freiheit und besseren wirtschaftlichen Möglichkeiten für die Migration nach Nordamerika, insbesondere in die Vereinigten Staaten. Diese Migration hatte erhebliche Auswirkungen sowohl auf die Gemeinschaften, die sie zurückließen, als auch auf die Gesellschaften, in die sie sich integrierten und ihre Kultur, ihr Wissen und ihre Widerstandsfähigkeit mitbrachten. Die jüdische Migration aus der Residenzzone in andere Teile der Welt ist ein ergreifendes Beispiel dafür, wie Verfolgung und politische Instabilität zu massiven Bevölkerungsbewegungen führen können, die Gemeinschaften und Identitäten auf der ganzen Welt neu definieren.


=== Rôle des Villes Portuaires et l'Attraction des États-Unis ===
=== Die Rolle von Hafenstädten und die Attraktivität der USA ===
Les migrations de masse du XIXe et du début du XXe siècle ont profondément influencé l'évolution de nombreuses villes européennes, en particulier les villes portuaires, mais de manière différente de ce que l'on pourrait attendre. D'une part, certains migrants, arrivés dans les ports européens avec l'espoir de continuer leur voyage vers d'autres destinations, se sont retrouvés contraints de s'établir dans ces villes faute de moyens financiers suffisants pour poursuivre leur route. Ces villes portuaires, comme Hambourg, Liverpool, et Marseille, ont ainsi vu leur population et leur diversité culturelle croître de manière significative, avec la formation de nouvelles communautés ethniques et une contribution notable à la vie économique et culturelle de ces villes.
Die Massenmigration des 19. und frühen 20. Jahrhunderts hat die Entwicklung vieler europäischer Städte, insbesondere der Hafenstädte, tiefgreifend beeinflusst, allerdings auf andere Weise, als man erwarten würde. Zum einen waren einige Migranten, die in der Hoffnung auf eine Weiterreise zu anderen Zielen in den europäischen Häfen ankamen, gezwungen, sich in diesen Städten niederzulassen, da sie nicht über ausreichende finanzielle Mittel für die Weiterreise verfügten. In diesen Hafenstädten wie Hamburg, Liverpool und Marseille kam es daher zu einem erheblichen Anstieg der Bevölkerungszahl und der kulturellen Vielfalt, wobei sich neue ethnische Gemeinschaften bildeten und einen bemerkenswerten Beitrag zum wirtschaftlichen und kulturellen Leben dieser Städte leisteten.


D'autre part, la décision de certains migrants de rester dans ces villes portuaires s'est aussi basée sur un calcul économique. Après avoir comparé les salaires réels – c'est-à-dire les salaires ajustés au coût de la vie – de leur pays d'origine à ceux du pays de destination, certains ont conclu que la situation économique était finalement plus avantageuse en Europe. Cette prise de décision a souvent été influencée par la désillusion vis-à-vis du mythe des pays comme les États-Unis, perçus comme des terres d'opportunité mais où la réalité pouvait se révéler plus difficile en termes de barrières linguistiques, de manque d'opportunités d'emploi qualifié, et de discrimination.
Andererseits beruhte die Entscheidung einiger Migranten, in diesen Hafenstädten zu bleiben, auch auf einem wirtschaftlichen Kalkül. Nachdem sie die Reallöhne - d. h. die an die Lebenshaltungskosten angepassten Löhne - in ihrem Herkunftsland mit denen im Zielland verglichen hatten, kamen einige zu dem Schluss, dass die wirtschaftliche Situation in Europa letztlich günstiger war. Diese Entscheidungsfindung wurde häufig von der Enttäuschung über den Mythos von Ländern wie den USA beeinflusst, die als Land der unbegrenzten Möglichkeiten angesehen wurden, in dem sich die Realität jedoch in Bezug auf Sprachbarrieren, fehlende qualifizierte Beschäftigungsmöglichkeiten und Diskriminierung als schwieriger erweisen konnte.


Les migrations ont non seulement transformé les sociétés d'accueil en Amérique, mais ont également eu un impact considérable sur les villes européennes, changeant leur démographie et leur développement urbain. Ces villes portuaires sont devenues des carrefours de cultures diverses, façonnant leur caractère unique et jouant un rôle important dans l'histoire de la migration.
Die Migration veränderte nicht nur die Aufnahmegesellschaften in Amerika, sondern hatte auch erhebliche Auswirkungen auf die europäischen Städte und veränderte deren Demografie und Stadtentwicklung. Diese Hafenstädte wurden zu Knotenpunkten verschiedener Kulturen, prägten ihren einzigartigen Charakter und spielten eine wichtige Rolle in der Geschichte der Migration.


= Modélisation de la Causalité Migratoire =
= Modellierung der Migrationskausalität =
   
   
La continuité de la migration, même après la fin d'une crise spécifique, peut être comprise en tenant compte de la complexité et de l'interdépendance des facteurs qui influencent la migration. La migration n'est pas déclenchée par un seul événement ou une seule condition, mais résulte plutôt d'une combinaison de facteurs qui interagissent et se complètent. L'un des éléments cruciaux est l'effet cumulatif des migrations antérieures. Les migrations précédentes créent des communautés diasporiques dans les pays de destination, qui à leur tour encouragent et facilitent l'arrivée de nouveaux migrants. Cette forme de migration en chaîne signifie que les mouvements de population peuvent se perpétuer même après la disparition de la cause initiale. Les crises, en plus de leurs impacts immédiats, peuvent entraîner des changements sociétaux et culturels durables. Ces changements peuvent modifier de manière permanente les structures économiques et sociales, ainsi que les aspirations et les attentes des individus, ce qui peut continuer à motiver la migration longtemps après la fin de la crise. De plus, les perceptions et les attentes jouent un rôle important. Les opportunités perçues à l'étranger, souvent idéalisées grâce aux récits de réussite des migrants précédents, peuvent continuer à inciter à la migration. Ces perceptions peuvent persister même lorsque la réalité est différente, alimentant ainsi la migration continue. Les conditions économiques et politiques prolongées résultant de crises antérieures peuvent également entretenir la migration. Par exemple, des transformations économiques majeures ou un chômage élevé persistant après la fin de la crise peuvent pousser les gens à chercher de meilleures opportunités ailleurs. Les politiques migratoires des pays de destination et la législation internationale influencent aussi la continuité de la migration. Des politiques plus libérales et des accords facilitant la migration peuvent encourager un flux continu de migrants. Enfin, une fois que la migration devient une option viable et reconnue, elle peut devenir une réponse standard aux défis économiques ou sociaux, même en l'absence d'une crise aiguë. Cette inertie sociale et économique peut maintenir le mouvement des populations bien après la résolution des problèmes qui l'ont initialement motivé. Dans son ensemble, la migration est un processus dynamique et multifactoriel, où divers facteurs sociaux, économiques, politiques et personnels s'entremêlent, souvent créant un élan qui perpétue la migration au-delà de ses causes initiales.
Die Kontinuität der Migration, selbst nach dem Ende einer spezifischen Krise, kann verstanden werden, wenn man die Komplexität und Interdependenz der Faktoren berücksichtigt, die die Migration beeinflussen. Migration wird nicht durch ein einzelnes Ereignis oder eine einzelne Bedingung ausgelöst, sondern ist vielmehr das Ergebnis einer Kombination von Faktoren, die miteinander interagieren und sich gegenseitig ergänzen. Einer der entscheidenden Faktoren ist die kumulative Wirkung früherer Migrationen. Frühere Migrationen schaffen in den Zielländern Diasporagemeinschaften, die wiederum die Ankunft neuer Migranten fördern und erleichtern. Diese Form der Kettenmigration bedeutet, dass sich Bevölkerungsbewegungen auch nach dem Wegfall der ursprünglichen Ursache fortsetzen können. Krisen können neben ihren unmittelbaren Auswirkungen auch zu dauerhaften gesellschaftlichen und kulturellen Veränderungen führen. Diese Veränderungen können die wirtschaftlichen und sozialen Strukturen sowie die Bestrebungen und Erwartungen der Menschen dauerhaft verändern, was noch lange nach dem Ende der Krise eine Motivation für Migration sein kann. Darüber hinaus spielen Wahrnehmungen und Erwartungen eine wichtige Rolle. Die wahrgenommenen Chancen im Ausland, die oft durch die Erfolgsgeschichten früherer Migranten idealisiert werden, können weiterhin zur Migration motivieren. Diese Wahrnehmungen können selbst dann fortbestehen, wenn die Realität anders aussieht, und so die anhaltende Migration anheizen. Auch lang anhaltende wirtschaftliche und politische Bedingungen, die aus früheren Krisen resultieren, können die Migration aufrechterhalten. Beispielsweise können größere wirtschaftliche Transformationen oder hohe Arbeitslosigkeit, die nach dem Ende der Krise anhalten, Menschen dazu veranlassen, anderswo nach besseren Möglichkeiten zu suchen. Die Migrationspolitik der Zielländer und die internationale Gesetzgebung beeinflussen ebenfalls die Kontinuität der Migration. Eine liberalere Politik und Abkommen, die die Migration erleichtern, können einen kontinuierlichen Strom von Migranten fördern. Schließlich kann Migration, sobald sie zu einer tragfähigen und anerkannten Option geworden ist, zu einer Standardreaktion auf wirtschaftliche oder soziale Herausforderungen werden, selbst wenn keine akute Krise vorliegt. Diese soziale und wirtschaftliche Trägheit kann die Bevölkerungsbewegung lange nach der Lösung der Probleme, die sie ursprünglich motiviert haben, aufrechterhalten. Insgesamt ist die Migration ein dynamischer, multifaktorieller Prozess, bei dem verschiedene soziale, wirtschaftliche, politische und persönliche Faktoren ineinandergreifen und häufig einen Impuls erzeugen, der die Migration über ihre ursprünglichen Ursachen hinaus fortsetzt.


La crise de la pomme de terre en Irlande en 1845, également connue sous le nom de Grande Famine, a été un événement déclencheur majeur de l'émigration irlandaise vers les États-Unis. Cette catastrophe, combinée avec le développement de la navigation à vapeur rendant les voyages transatlantiques plus accessibles et abordables, a coïncidé avec la perception des États-Unis comme un lieu de rêve et d'opportunité. Ces facteurs ont conduit à une émigration massive de deux millions d'Irlandais, un mouvement qui s'est poursuivi même après la fin de la famine.
Die Kartoffelkrise in Irland im Jahr 1845, die auch als Große Hungersnot bekannt ist, war ein wichtiger Auslöser für die irische Auswanderung in die Vereinigten Staaten. Diese Katastrophe fiel in Kombination mit der Entwicklung der Dampfschifffahrt, die transatlantische Reisen zugänglicher und erschwinglicher machte, mit der Wahrnehmung der USA als Ort der Träume und Chancen zusammen. Diese Faktoren führten zu einer Massenauswanderung von zwei Millionen Iren, eine Bewegung, die auch nach dem Ende der Hungersnot anhielt.


Le fait que la migration ait continué même après 1914, quand les salaires moyens en Irlande et aux États-Unis étaient devenus similaires, illustre la complexité des motifs de migration. Cela suggère que les décisions de migrer ne dépendent pas uniquement de considérations économiques immédiates, mais aussi de facteurs plus larges et parfois plus nuancés. Premièrement, l'émigration avait déjà créé des réseaux établis aux États-Unis. Ces communautés diasporiques irlandaises offraient du soutien, des informations et des opportunités pour les nouveaux arrivants, ce qui rendait la migration vers les États-Unis plus attractive et moins risquée. Deuxièmement, les perceptions et attentes à l'égard des États-Unis, en tant que terre d'opportunité, ont continué de jouer un rôle majeur. Le "rêve américain", alimenté par des récits de réussite et une idéalisation de la vie aux États-Unis, a maintenu son attrait, même si la réalité économique était devenue moins favorable. Troisièmement, les effets à long terme de la Grande Famine et des politiques britanniques en Irlande ont peut-être laissé des cicatrices économiques et sociales profondes, influençant la décision de continuer à émigrer. La mémoire collective de la famine, ainsi que la quête d'une plus grande stabilité politique et économique, ont pu contribuer à la poursuite de l'émigration. Enfin, la migration, une fois devenue une pratique courante, peut s'auto-entretenir. La décision de migrer est souvent influencée par les actions de ceux qui sont partis avant, créant un phénomène de migration en chaîne qui peut perdurer indépendamment des conditions économiques initiales. Bien que les salaires moyens aient pu se niveler entre l'Irlande et les États-Unis, d'autres facteurs, tels que les réseaux sociaux, les perceptions culturelles, l'histoire et les dynamiques de migration établies, ont continué à motiver les Irlandais à émigrer vers les États-Unis.
Die Tatsache, dass die Migration selbst nach 1914, als die Durchschnittslöhne in Irland und den USA ähnlich hoch geworden waren, weiterging, verdeutlicht die Komplexität der Migrationsmotive. Dies legt nahe, dass die Entscheidung zur Migration nicht nur von unmittelbaren wirtschaftlichen Erwägungen abhängt, sondern auch von umfassenderen und manchmal nuancierteren Faktoren. Erstens hatte die Auswanderung bereits etablierte Netzwerke in den USA geschaffen. Diese irischen Diasporagemeinschaften boten Unterstützung, Informationen und Möglichkeiten für Neuankömmlinge, was die Migration in die USA attraktiver und weniger riskant machte. Zweitens spielten die Wahrnehmungen und Erwartungen an die USA als Land der unbegrenzten Möglichkeiten weiterhin eine große Rolle. Der "amerikanische Traum", der durch Erfolgsgeschichten und eine Idealisierung des Lebens in den USA genährt wurde, behielt seine Anziehungskraft, auch wenn die wirtschaftliche Realität weniger günstig geworden war. Drittens haben die langfristigen Auswirkungen der Großen Hungersnot und der britischen Politik in Irland möglicherweise tiefe wirtschaftliche und soziale Narben hinterlassen, die die Entscheidung zur weiteren Auswanderung beeinflussten. Die kollektive Erinnerung an die Hungersnot sowie das Streben nach größerer politischer und wirtschaftlicher Stabilität könnten dazu beigetragen haben, dass die Menschen weiterhin auswanderten. Schließlich kann sich die Migration, wenn sie einmal zur gängigen Praxis geworden ist, selbst erhalten. Die Entscheidung zur Migration wird häufig durch die Handlungen derjenigen beeinflusst, die zuvor gegangen sind, wodurch ein Kettenmigrationsphänomen entsteht, das unabhängig von den ursprünglichen wirtschaftlichen Bedingungen fortbestehen kann. Obwohl sich die Durchschnittslöhne zwischen Irland und den USA nivellieren konnten, haben andere Faktoren wie soziale Netzwerke, kulturelle Wahrnehmungen, Geschichte und etablierte Migrationsdynamiken die Iren weiterhin dazu motiviert, in die USA auszuwandern.


L'autonomisation des flux migratoires est un concept crucial pour comprendre pourquoi la migration continue souvent même après la disparition des causes initiales. Ce phénomène implique que, une fois que les migrations commencent en réponse à certaines conditions ou crises, elles tendent à développer une dynamique propre qui les maintient au-delà de la résolution de ces conditions initiales. Dans le cas de l'émigration irlandaise vers les États-Unis, par exemple, la Grande Famine a été le facteur déclencheur. Cependant, une fois que les communautés irlandaises se sont établies aux États-Unis et que les réseaux de migrants ont été créés, ces réseaux ont commencé à jouer un rôle autonome dans la promotion et la facilitation de la migration supplémentaire. Les communautés diasporiques fournissent non seulement des informations et un soutien aux nouveaux arrivants, mais créent également un sentiment d'appartenance et de connexion avec le pays de destination, indépendamment des conditions économiques ou politiques qui ont initialement motivé la migration. De plus, la migration en chaîne, où les migrants suivent les membres de leur famille, leurs amis ou leurs concitoyens dans le pays de destination, devient un moteur important de la migration continue. Ces réseaux sociaux et familiaux peuvent être plus influents dans les décisions de migration que les facteurs économiques ou politiques. En outre, les perceptions et les attentes peuvent aussi jouer un rôle dans l'autonomisation des flux migratoires. Les mythes et les récits autour des pays de destination, tels que le "rêve américain" dans le contexte des États-Unis, continuent d'attirer les migrants même si la réalité économique est différente de l'image idéalisée. Les flux migratoires, une fois initiés, peuvent acquérir une autonomie par rapport à leurs causes originales. Les réseaux sociaux, les attentes culturelles, et les dynamiques de migration en chaîne contribuent à maintenir et à amplifier ces flux, même en l'absence des conditions qui les ont déclenchés initialement. Cela explique pourquoi la migration peut continuer à un rythme soutenu même après que les circonstances ayant provoqué le premier mouvement migratoire aient changé ou disparu.
Die Verselbstständigung der Migrationsströme ist ein entscheidendes Konzept, um zu verstehen, warum die Migration oft auch nach dem Verschwinden der ursprünglichen Ursachen weitergeht. Dieses Phänomen besagt, dass Migration, sobald sie als Reaktion auf bestimmte Bedingungen oder Krisen beginnt, dazu tendiert, eine Eigendynamik zu entwickeln, die sie über die Lösung dieser Anfangsbedingungen hinaus aufrechterhält. Im Fall der irischen Auswanderung in die USA war beispielsweise die Große Hungersnot der auslösende Faktor. Sobald sich jedoch irische Gemeinschaften in den USA niedergelassen hatten und Migrantennetzwerke entstanden waren, begannen diese Netzwerke eine eigenständige Rolle bei der Förderung und Erleichterung der zusätzlichen Migration zu spielen. Diasporagemeinschaften bieten nicht nur Informationen und Unterstützung für Neuankömmlinge, sondern schaffen auch ein Gefühl der Zugehörigkeit und Verbundenheit mit dem Zielland, unabhängig von den wirtschaftlichen oder politischen Bedingungen, die ursprünglich der Grund für die Migration waren. Darüber hinaus wird die Kettenmigration, bei der Migranten Familienmitgliedern, Freunden oder Mitbürgern in das Zielland folgen, zu einem wichtigen Motor für die anhaltende Migration. Diese sozialen und familiären Netzwerke können bei Migrationsentscheidungen einflussreicher sein als wirtschaftliche oder politische Faktoren. Darüber hinaus können auch Wahrnehmungen und Erwartungen eine Rolle bei der Ermächtigung von Migrationsströmen spielen. Mythen und Erzählungen rund um die Zielländer, wie der "amerikanische Traum" im Zusammenhang mit den USA, ziehen weiterhin Migranten an, auch wenn die wirtschaftliche Realität von dem idealisierten Bild abweicht. Migrationsströme können, wenn sie einmal initiiert wurden, eine Autonomie von ihren ursprünglichen Ursachen erlangen. Soziale Netzwerke, kulturelle Erwartungen und kettenförmige Migrationsdynamiken tragen dazu bei, diese Ströme aufrechtzuerhalten und zu verstärken, selbst wenn die Bedingungen, die sie ursprünglich ausgelöst haben, nicht mehr vorhanden sind. Dies erklärt, warum die Migration auch dann noch in hohem Tempo fortgesetzt werden kann, wenn sich die Umstände, die die erste Migrationsbewegung ausgelöst haben, geändert haben oder verschwunden sind.


L'explication du phénomène d'autonomisation des flux migratoires, en particulier dans le contexte de la migration irlandaise vers les États-Unis, repose en grande partie sur le rôle des réseaux sociaux et de la communication entre les migrants et leurs familles restées au pays. Lorsqu'un migrant irlandais s'installe aux États-Unis, les lettres et les informations qu'il envoie à sa famille en Irlande jouent un rôle crucial dans la poursuite de la migration. Ces correspondances offrent des informations fiables et pratiques sur la vie aux États-Unis, y compris des conseils sur les démarches d'immigration, les opportunités d'emploi, les quartiers où vivre et ceux à éviter. Cette communication directe et fiable renforce la confiance des membres de la famille et des amis restés en Irlande, car elle provient de sources qu'ils connaissent et en qui ils ont confiance. Elle crée un lien tangible entre le pays d'origine et le pays de destination, réduisant ainsi l'incertitude et le risque perçu associés à la migration. En fournissant un réseau social et un soutien, les migrants établis encouragent d'autres membres de la famille et de la communauté à les rejoindre. Ce phénomène est un exemple typique de migration en chaîne, où les migrants suivent les voies tracées par ceux qui les ont précédés, créant ainsi des schémas de migration établis et renforçant la dynamique des flux migratoires. De plus, ceux qui choisissent de migrer sont souvent les individus les plus ouverts et entreprenants, ceux qui sont disposés à prendre des risques et à chercher de nouvelles opportunités. Cela peut conduire à une sorte de sélection auto-entretenue, où les populations qui restent dans le pays d'origine sont souvent plus conservatrices ou moins enclines à la prise de risque. La migration irlandaise vers les États-Unis illustre comment les réseaux sociaux et la communication entre les migrants et leurs familles peuvent créer et maintenir des flux migratoires. Ces dynamiques montrent également comment la migration peut transformer non seulement les sociétés d'accueil, mais aussi les communautés d'origine, souvent en façonnant la composition et les attitudes de ces populations sur le long terme.
Die Erklärung des Phänomens der Verselbstständigung von Migrationsströmen, insbesondere im Zusammenhang mit der irischen Migration in die USA, beruht zum großen Teil auf der Rolle sozialer Netzwerke und der Kommunikation zwischen Migranten und ihren Familien in der Heimat. Wenn ein irischer Migrant in die Vereinigten Staaten zieht, spielen die Briefe und Informationen, die er an seine Familie in Irland sendet, eine entscheidende Rolle für die weitere Migration. Diese Korrespondenzen bieten zuverlässige und praktische Informationen über das Leben in den Vereinigten Staaten, einschließlich Ratschlägen zu Einwanderungsverfahren, Arbeitsmöglichkeiten, Wohngegenden, in denen man leben kann, und solchen, die man meiden sollte. Diese direkte und zuverlässige Kommunikation stärkt das Vertrauen der in Irland verbliebenen Familienmitglieder und Freunde, da sie von Quellen stammt, die sie kennen und denen sie vertrauen. Sie schafft eine greifbare Verbindung zwischen dem Herkunfts- und dem Zielland und verringert so die mit der Migration verbundene Unsicherheit und das wahrgenommene Risiko. Indem sie ein soziales Netzwerk und Unterstützung bieten, ermutigen etablierte Migranten andere Mitglieder der Familie und der Gemeinschaft, sich ihnen anzuschließen. Dieses Phänomen ist ein typisches Beispiel für Kettenmigration, bei der Migranten den Wegen folgen, die von ihren Vorgängern vorgezeichnet wurden, wodurch etablierte Migrationsmuster entstehen und die Dynamik der Migrationsströme verstärkt wird. Darüber hinaus sind diejenigen, die sich für die Migration entscheiden, häufig die offeneren und unternehmungslustigeren Individuen, die bereit sind, Risiken einzugehen und nach neuen Möglichkeiten zu suchen. Dies kann zu einer Art selbsterhaltender Selektion führen, bei der die Bevölkerungsgruppen, die im Herkunftsland bleiben, oft konservativer oder weniger risikofreudig sind. Die irische Migration in die USA ist ein Beispiel dafür, wie soziale Netzwerke und die Kommunikation zwischen Migranten und ihren Familien Migrationsströme erzeugen und aufrechterhalten können. Diese Dynamiken zeigen auch, wie Migration nicht nur die Aufnahmegesellschaften, sondern auch die Herkunftsgemeinschaften verändern kann, indem sie oftmals die Zusammensetzung und die Einstellungen dieser Bevölkerungsgruppen langfristig prägt.


= Intégration et Assimilation: Le Cas Américain =
= Integration und Assimilation: Der amerikanische Fall =
=== Dichotomie Sociale: Dominants (WASP) vs Dominés ===
=== Soziale Dichotomie: Dominante (WASP) vs. Dominierte ===
L'intégration et l'assimilation des immigrants aux États-Unis ont toujours été des processus complexes, influencés par des dynamiques de pouvoir et des structures sociales préexistantes. Dans le contexte américain, les White Anglo-Saxon Protestants (WASPs) ont longtemps constitué le groupe dominant, tant sur le plan politique qu'économique. Cette domination reflète l'héritage de la vieille migration, principalement britannique, scandinave et allemande, qui a formé la base de la société américaine dès ses débuts.
Die Integration und Assimilation von Einwanderern in den USA war schon immer ein komplexer Prozess, der von bereits bestehenden Machtdynamiken und sozialen Strukturen beeinflusst wurde. Im amerikanischen Kontext waren die White Anglo-Saxon Protestants (WASPs) lange Zeit die dominierende Gruppe, sowohl in politischer als auch in wirtschaftlicher Hinsicht. Diese Dominanz spiegelt das Erbe der alten, vor allem britischen, skandinavischen und deutschen Migration wider, die die Grundlage der amerikanischen Gesellschaft von Anfang an bildete.


Ces groupes, en raison de leurs origines ethniques et de leur appartenance religieuse (protestante), ont souvent été perçus comme le "noyau" de l'identité américaine. Ils ont joué un rôle majeur dans la formation des institutions politiques et économiques des États-Unis et ont longtemps occupé une position privilégiée dans la hiérarchie sociale et culturelle du pays.
Diese Gruppen wurden aufgrund ihrer ethnischen Herkunft und ihrer (protestantischen) Religionszugehörigkeit oft als der "Kern" der amerikanischen Identität angesehen. Sie spielten eine wichtige Rolle bei der Bildung der politischen und wirtschaftlichen Institutionen der USA und hatten lange Zeit eine privilegierte Stellung in der sozialen und kulturellen Hierarchie des Landes inne.


L'élection de John F. Kennedy en tant que président en 1960 a marqué un tournant significatif dans l'histoire américaine. Kennedy était non seulement d'origine irlandaise, mais aussi catholique, ce qui le distinguait du profil WASP traditionnellement associé aux leaders politiques américains. Sa présidence a symbolisé une certaine ouverture dans la société américaine et a indiqué une évolution dans l'acceptation des groupes ethniques et religieux qui étaient auparavant marginalisés ou tenus à l'écart des sphères de pouvoir.
Die Wahl von John F. Kennedy zum Präsidenten im Jahr 1960 stellte einen bedeutenden Wendepunkt in der amerikanischen Geschichte dar. Kennedy war nicht nur irischer Abstammung, sondern auch katholisch, was ihn von dem WASP-Profil unterschied, das traditionell mit amerikanischen politischen Führern in Verbindung gebracht wurde. Seine Präsidentschaft symbolisierte eine gewisse Öffnung der amerikanischen Gesellschaft und deutete auf einen Wandel in der Akzeptanz von ethnischen und religiösen Gruppen hin, die zuvor an den Rand gedrängt oder von den Machtbereichen ferngehalten worden waren.


La présidence de Kennedy a également reflété et peut-être contribué à des changements plus larges dans la société américaine concernant l'intégration et l'assimilation des différents groupes ethniques et religieux. Son succès en tant que premier président catholique et d'origine irlandaise a défié certaines des normes et des attentes traditionnelles sur qui pouvait accéder au pouvoir dans la société américaine.
Kennedys Präsidentschaft spiegelte auch umfassendere Veränderungen in der amerikanischen Gesellschaft in Bezug auf die Integration und Assimilation verschiedener ethnischer und religiöser Gruppen wider und trug möglicherweise dazu bei. Sein Erfolg als erster katholischer Präsident mit irischen Wurzeln forderte einige der traditionellen Normen und Erwartungen heraus, wer in der amerikanischen Gesellschaft an die Macht gelangen konnte.


=== Formation de Communautés Immigrées et Segmentation Urbaine ===
=== Bildung von Einwanderergemeinschaften und urbane Segmentierung ===
L'autonomisation des flux migratoires a joué un rôle clé dans la formation de communautés d'immigrants et la segmentation de l'espace dans les villes américaines, comme en témoignent les quartiers tels que Chinatown ou Little Italy. Ce phénomène s'explique par la tendance des migrants à rejoindre des membres de leur famille ou des connaissances qui se sont déjà établis dans le pays de destination. Ces réseaux familiaux et sociaux offrent un soutien indispensable aux nouveaux arrivants, facilitant leur installation et intégration.
Die Verselbstständigung der Migrationsströme hat eine Schlüsselrolle bei der Bildung von Migrantengemeinschaften und der Segmentierung des Raums in amerikanischen Städten gespielt, was sich in Stadtvierteln wie Chinatown oder Little Italy zeigt. Dieses Phänomen lässt sich durch die Tendenz der Migranten erklären, sich Familienmitgliedern oder Bekannten anzuschließen, die sich bereits im Zielland niedergelassen haben. Diese familiären und sozialen Netzwerke bieten den Neuankömmlingen eine unverzichtbare Unterstützung und erleichtern ihnen das Einleben und die Integration.


Dans ce contexte, les migrants tendent à se regrouper avec d'autres membres de leur communauté, créant ainsi des enclaves ethniques au sein des villes. Ces quartiers, comme Chinatown pour les immigrants chinois ou Little Italy pour les immigrants italiens, servent de lieux de rassemblement où les traditions culturelles, la langue, et les pratiques sociales peuvent être préservées et transmises. Ils offrent également un espace où les migrants peuvent se soutenir mutuellement, tant sur le plan économique que social.
In diesem Zusammenhang neigen Migranten dazu, sich mit anderen Mitgliedern ihrer Gemeinschaft zusammenzuschließen und so ethnische Enklaven innerhalb der Städte zu schaffen. Diese Viertel, wie Chinatown für chinesische Einwanderer oder Little Italy für italienische Einwanderer, dienen als Versammlungsorte, an denen kulturelle Traditionen, die Sprache und soziale Praktiken bewahrt und weitergegeben werden können. Sie bieten auch einen Raum, in dem sich die Migranten gegenseitig sowohl wirtschaftlich als auch sozial unterstützen können.


Concernant la mafia italienne, son émergence aux États-Unis est liée aux défis auxquels les immigrants italiens étaient confrontés, notamment en termes de protection contre les agressions et de discrimination. Dans l'absence de structures de soutien adéquates et face à la marginalisation, certains membres de la communauté italienne se sont tournés vers des organisations clandestines pour assurer leur protection et avancer leurs intérêts. Cependant, il est important de noter que ces organisations, bien que présentées parfois comme des protecteurs de la communauté, se sont souvent engagées dans des activités criminelles et ont eu un impact complexe et parfois négatif sur les communautés qu'elles prétendaient servir.
Was die italienische Mafia betrifft, so hängt ihr Aufkommen in den USA mit den Herausforderungen zusammen, denen sich italienische Einwanderer gegenübersahen, insbesondere was den Schutz vor Übergriffen und die Diskriminierung betrifft. In Ermangelung angemessener Unterstützungsstrukturen und angesichts der Marginalisierung wandten sich einige Mitglieder der italienischen Gemeinschaft an Untergrundorganisationen, um ihren Schutz zu gewährleisten und ihre Interessen voranzutreiben. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass diese Organisationen, obwohl sie manchmal als Beschützer der Gemeinschaft dargestellt wurden, häufig in kriminelle Aktivitäten verwickelt waren und komplexe und manchmal negative Auswirkungen auf die Gemeinschaften hatten, denen sie angeblich dienten.


Ces quartiers ethniques et ces structures communautaires sont des témoignages de la manière dont les immigrants ont façonné et continuent de façonner le paysage culturel et social des villes américaines. Ils reflètent les défis, les stratégies d'adaptation, et les contributions des immigrants à la société américaine.
Diese ethnischen Nachbarschaften und Gemeinschaftsstrukturen sind Zeugnisse dafür, wie Einwanderer die kulturelle und soziale Landschaft amerikanischer Städte geprägt haben und noch immer prägen. Sie spiegeln die Herausforderungen, die Anpassungsstrategien und die Beiträge der Einwanderer zur amerikanischen Gesellschaft wider.


=== Défis d'Intégration des Nouveaux Immigrants ===
=== Herausforderungen bei der Integration von Neuzuwanderern ===
La théorie de la sédimentation dans le contexte de l'immigration aux États-Unis offre un cadre pour comprendre comment différentes vagues d'immigration sont intégrées dans la société américaine et comment les perceptions et les traitements de ces groupes changent au fil du temps. Cette théorie suggère que chaque nouvelle vague d'immigrants subit initialement des difficultés d'intégration, y compris des expériences de discrimination et de racisme, mais que ces défis s'atténuent avec l'arrivée de groupes ultérieurs.
Die Sedimentationstheorie im Zusammenhang mit der Einwanderung in die USA bietet einen Rahmen, um zu verstehen, wie verschiedene Einwanderungswellen in die amerikanische Gesellschaft integriert werden und wie sich die Wahrnehmung und Behandlung dieser Gruppen im Laufe der Zeit verändert. Diese Theorie legt nahe, dass jede neue Einwanderungswelle anfänglich Integrationsschwierigkeiten, einschließlich Erfahrungen mit Diskriminierung und Rassismus, erlebt, dass diese Herausforderungen jedoch mit der Ankunft späterer Gruppen abnehmen.


Dans le cas des immigrés de la "nouvelle vague", principalement italiens et slaves, arrivés aux États-Unis vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, ils ont été confrontés à des défis significatifs d'intégration. Ces groupes, en raison de leurs différences culturelles, linguistiques et religieuses par rapport à la majorité anglo-saxonne protestante, ont souvent été perçus comme des "étrangers" difficiles à assimiler.
Im Fall der Zuwanderer der "neuen Welle", hauptsächlich Italiener und Slawen, die gegen Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts in die USA kamen, sahen sie sich erheblichen Integrationsherausforderungen gegenüber. Diese Gruppen wurden aufgrund ihrer kulturellen, sprachlichen und religiösen Unterschiede zur protestantischen angelsächsischen Mehrheit oft als schwer zu assimilierende "Fremde" wahrgenommen.


Selon la théorie de la sédimentation, ces groupes ont été soumis à des préjugés et à une marginalisation initiale. Cependant, avec l'arrivée de nouvelles vagues d'immigrants, les groupes précédemment marginalisés ont commencé à être perçus comme plus intégrés ou "américanisés". Par exemple, les immigrants irlandais et allemands, qui avaient été auparavant l'objet de discrimination, ont vu leur statut s'améliorer relativement avec l'arrivée des immigrants italiens et slaves. Cette dynamique illustre un modèle où les derniers arrivants sont souvent les plus marginalisés et font face au plus grand degré de discrimination. Au fur et à mesure que ces groupes s'établissent, s'intègrent économiquement et politiquement, et à mesure que de nouveaux groupes arrivent, la perception et le traitement de ces communautés immigrées antérieures évoluent.
Gemäß der Sedimentationstheorie waren diese Gruppen anfänglich Vorurteilen und Marginalisierung ausgesetzt. Mit der Ankunft neuer Einwandererwellen begannen die zuvor marginalisierten Gruppen jedoch, als stärker integriert oder "amerikanisiert" wahrgenommen zu werden. Beispielsweise verbesserte sich der Status der irischen und deutschen Einwanderer, die zuvor diskriminiert worden waren, mit der Ankunft der italienischen und slawischen Einwanderer relativ stark. Diese Dynamik veranschaulicht ein Modell, bei dem die zuletzt Angekommenen oft am stärksten marginalisiert werden und dem größten Grad an Diskriminierung ausgesetzt sind. In dem Maße, in dem sich diese Gruppen etablieren, wirtschaftlich und politisch integrieren und neue Gruppen hinzukommen, verändern sich die Wahrnehmung und die Behandlung dieser früheren Einwanderergemeinschaften.


Cette théorie simplifie une réalité complexe et que l'intégration et l'assimilation sont des processus multifactoriels influencés par de nombreux facteurs, y compris les politiques gouvernementales, les conditions économiques, et les attitudes sociales plus larges. Néanmoins, la théorie de la sédimentation offre un aperçu utile de la manière dont les dynamiques d'intégration peuvent évoluer au sein d'une société avec des vagues successives d'immigration.
Diese Theorie vereinfacht eine komplexe Realität und dass Integration und Assimilation multifaktorielle Prozesse sind, die von vielen Faktoren beeinflusst werden, einschließlich der Regierungspolitik, der wirtschaftlichen Bedingungen und der breiteren gesellschaftlichen Einstellungen. Dennoch bietet die Sedimentationstheorie einen nützlichen Einblick in die Art und Weise, wie sich die Integrationsdynamik innerhalb einer Gesellschaft mit aufeinanderfolgenden Einwanderungswellen entwickeln kann.


=== Conséquences de l'Industrialisation sur la Société Américaine ===
=== Auswirkungen der Industrialisierung auf die amerikanische Gesellschaft ===
À la fin du XIXe siècle, l'Amérique a connu des changements significatifs dans son paysage économique et social, en partie dus à la fin de la conquête du Far West et à l'industrialisation rapide. La fermeture de la frontière ouest, souvent symbolisée par le recensement de 1890 déclarant la fin de la "frontière" américaine, a marqué un tournant dans les opportunités disponibles pour les immigrants et les citoyens américains.  
Ende des 19. Jahrhunderts erlebte Amerika bedeutende Veränderungen in seiner wirtschaftlichen und sozialen Landschaft, die zum Teil auf das Ende der Eroberung des Wilden Westens und die rasche Industrialisierung zurückzuführen waren. Die Schließung der Westgrenze, die oft durch die Volkszählung von 1890 symbolisiert wird, die das Ende der amerikanischen "Frontier" erklärte, markierte einen Wendepunkt in den Möglichkeiten, die Einwanderern und amerikanischen Bürgern zur Verfügung standen.  


Pendant des décennies, la migration vers l'Ouest avait été une voie pour de nombreux Américains et immigrants pour devenir propriétaires de terres. Cette expansion vers l'ouest, bien que tragiquement conflictuelle et dévastatrice pour les populations autochtones, était perçue comme une opportunité de prospérité et de succès individuel, symbolisée par l'accès à la propriété foncière. Cependant, avec la fin effective de cette expansion, les opportunités de posséder des terres et de s'établir en tant que fermiers indépendants ont considérablement diminué. En parallèle, les États-Unis ont connu une industrialisation rapide, avec le développement de grandes usines et le besoin croissant de main-d'œuvre dans les zones urbaines. Les immigrants arrivant à cette période se sont donc retrouvés dans une situation différente de celle des générations précédentes. Au lieu de s'orienter vers l'agriculture et la conquête de terres, ils se sont tournés vers les emplois industriels, devenant des employés dans des usines souvent caractérisées par des conditions de travail difficiles, des salaires bas et des heures longues.
Jahrzehntelang war die Migration in den Westen für viele Amerikaner und Einwanderer ein Weg gewesen, um Landbesitzer zu werden. Diese Westexpansion war zwar tragischerweise konfliktreich und verheerend für die indigene Bevölkerung, wurde aber als Chance für Wohlstand und individuellen Erfolg gesehen, symbolisiert durch den Zugang zu Landbesitz. Mit dem tatsächlichen Ende dieser Expansion gingen die Möglichkeiten, Land zu besitzen und sich als unabhängige Bauern niederzulassen, jedoch erheblich zurück. Parallel dazu erlebten die USA eine rasche Industrialisierung, bei der große Fabriken entstanden und der Bedarf an Arbeitskräften in den städtischen Gebieten wuchs. Die Zuwanderer, die in dieser Zeit ankamen, befanden sich daher in einer anderen Situation als die früheren Generationen. Anstatt in die Landwirtschaft zu gehen und Land zu erobern, wandten sie sich industriellen Arbeitsplätzen zu und wurden zu Angestellten in Fabriken, die oft durch schwierige Arbeitsbedingungen, niedrige Löhne und lange Arbeitszeiten gekennzeichnet waren.


Cette transition a eu plusieurs implications. Premièrement, elle a signifié un changement dans le rêve américain, passant de la propriété foncière à l'emploi industriel. Deuxièmement, l'afflux de main-d'œuvre a contribué à maintenir les salaires bas, créant des conditions économiques difficiles pour de nombreux travailleurs, tant immigrants que natifs. Troisièmement, cela a renforcé la division de classe, car la capacité de devenir propriétaire de terres, un symbole de succès et d'indépendance, devenait de moins en moins accessible. La fin de la conquête du Far West et l'industrialisation ont marqué une période de transition majeure dans l'histoire des États-Unis, redéfinissant les opportunités et les défis auxquels les immigrants et les citoyens étaient confrontés. Ces changements ont également contribué à façonner la structure socio-économique du pays, avec des répercussions qui se sont fait sentir bien au-delà de cette période.
Dieser Übergang hatte mehrere Auswirkungen. Erstens bedeutete er einen Wandel des amerikanischen Traums vom Landbesitz zur industriellen Beschäftigung. Zweitens trug der Zustrom von Arbeitskräften dazu bei, die Löhne niedrig zu halten, was zu schwierigen wirtschaftlichen Bedingungen für viele Arbeitnehmer, sowohl Einwanderer als auch Einheimische, führte. Drittens verstärkte dies die Klassenspaltung, da die Fähigkeit, Landbesitzer zu werden - ein Symbol für Erfolg und Unabhängigkeit - immer weniger zugänglich wurde. Das Ende der Eroberung des Wilden Westens und die Industrialisierung markierten eine große Übergangsphase in der Geschichte der USA und definierten die Chancen und Herausforderungen, mit denen Einwanderer und Bürger konfrontiert waren, neu. Diese Veränderungen trugen auch dazu bei, die sozioökonomische Struktur des Landes zu formen, mit Auswirkungen, die weit über diesen Zeitraum hinaus spürbar waren.


À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les États-Unis ont connu une diminution de la fluidité sociale, rendant l'ascension sociale plus difficile pour beaucoup. Cette période a vu l'émergence et la popularisation de certains mythes américains, notamment celui du self-made-man et du cowboy, qui reflétaient l'idéal de réussite individuelle et d'indépendance. Cependant, la réalité historique et sociale de ces mythes était souvent plus complexe et diversifiée que ne le suggèrent les représentations populaires. Le mythe du self-made-man, qui célèbre la capacité d'une personne à s'élever socialement et économiquement par son travail acharné et son ingéniosité, a gagné en popularité pendant cette période. Ce mythe a été renforcé par des histoires d'entrepreneurs et d'industriels qui, partis de rien, auraient bâti des fortunes et des entreprises prospères. Cependant, cette narrative a souvent masqué les barrières structurelles et les inégalités qui rendaient une telle ascension difficile pour la majorité des gens, en particulier pour les immigrants, les minorités ethniques, et les classes ouvrières. En ce qui concerne le mythe du cowboy, l'image populaire du cowboy en tant que figure héroïque, solitaire et intrépide de l'Ouest américain était largement blanche et masculinisée. Néanmoins, la réalité historique montre que les cowboys étaient en fait très diversifiés sur le plan racial et ethnique. Beaucoup d'entre eux étaient des Noirs, des Asiatiques, des Hispaniques et des Amérindiens. Cette diversité reflète la nature multiculturelle de la frontière américaine, bien que cette réalité ait été fréquemment occultée dans les récits et les représentations culturelles dominants. Cette période de l'histoire américaine a vu l'émergence de mythes puissants sur la réussite individuelle et l'aventure, qui étaient à la fois une source d'inspiration et, parfois, un voile sur les réalités sociales et économiques plus complexes. La diminution de la mobilité sociale et les difficultés croissantes d'ascension économique contrastaient avec ces récits idéalisés, révélant les tensions entre l'idéal américain et les expériences vécues par de nombreux citoyens et immigrants aux États-Unis.
Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts kam es in den USA zu einer Abnahme der sozialen Fluidität, wodurch der soziale Aufstieg für viele Menschen schwieriger wurde. In dieser Zeit entstanden und popularisierten sich einige amerikanische Mythen, insbesondere der des Selfmademan und des Cowboys, die das Ideal des individuellen Erfolgs und der Unabhängigkeit widerspiegelten. Die historische und soziale Realität dieser Mythen war jedoch oft komplexer und vielfältiger, als es die populären Darstellungen vermuten lassen. Der Mythos des Selfmade-Man, der die Fähigkeit einer Person feiert, durch harte Arbeit und Einfallsreichtum sozial und wirtschaftlich aufzusteigen, gewann in dieser Zeit an Popularität. Dieser Mythos wurde durch Geschichten von Unternehmern und Industriellen verstärkt, die aus dem Nichts heraus Vermögen und erfolgreiche Unternehmen aufgebaut haben sollen. Allerdings verschleierte diese Erzählung häufig die strukturellen Barrieren und Ungleichheiten, die einen solchen Aufstieg für die Mehrheit der Menschen, insbesondere für Einwanderer, ethnische Minderheiten und die Arbeiterklasse, erschwerten. Was den Cowboy-Mythos betrifft, so war das populäre Bild des Cowboys als heldenhafte, einsame und furchtlose Figur des amerikanischen Westens weitgehend weiß und maskulinisiert. Nichtsdestotrotz zeigt die historische Realität, dass die Cowboys in Wirklichkeit rassisch und ethnisch sehr vielfältig waren. Viele von ihnen waren Schwarze, Asiaten, Hispanoamerikaner und Ureinwohner Amerikas. Diese Vielfalt spiegelt die multikulturelle Natur der amerikanischen Grenze wider, auch wenn diese Tatsache in den vorherrschenden kulturellen Erzählungen und Darstellungen häufig ausgeblendet wurde. In diesem Abschnitt der amerikanischen Geschichte entstanden mächtige Mythen über individuellen Erfolg und Abenteuer, die sowohl inspirierend waren als auch manchmal die komplexeren sozialen und wirtschaftlichen Realitäten verschleierten. Die abnehmende soziale Mobilität und die zunehmenden Schwierigkeiten beim wirtschaftlichen Aufstieg standen im Gegensatz zu diesen idealisierten Erzählungen und offenbarten die Spannungen zwischen dem amerikanischen Ideal und den Erfahrungen, die viele Bürger und Einwanderer in den USA machten.
 
== Montée de la Xénophobie et Politiques de Restriction Migratoire ==
== Anstieg der Fremdenfeindlichkeit und Politik der Migrationsbeschränkung ==
La xénophobie et la fermeture des frontières aux États-Unis se sont développées en deux phases distinctes, reflétant les tensions et les changements dans la société américaine à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.  
Fremdenfeindlichkeit und Grenzschließungen in den USA entwickelten sich in zwei verschiedenen Phasen, die die Spannungen und Veränderungen in der amerikanischen Gesellschaft im späten 19. und frühen 20. Jahrhundert widerspiegelten.  


La période de de la du XIXe siècle (1890 - 1900) a été marquée par une montée de la xénophobie, en grande partie due à l'arrivée massive d'immigrants de la nouvelle vague, notamment d'Italie, de Russie, et d'autres pays d'Europe de l'Est et du Sud. Ces immigrants, souvent catholiques ou juifs, différaient culturellement et religieusement des populations majoritairement protestantes d'origine anglo-saxonne et germanique. Leur arrivée a suscité des inquiétudes parmi certaines parties de la population américaine, qui craignaient que ces nouveaux arrivants ne puissent pas s'assimiler ou qu'ils ne menacent les emplois et la stabilité économique. Cette période a vu l'émergence de mouvements nativistes et de lois restrictives, comme la Loi d'exclusion des Chinois de 1882, qui visaient à limiter l'immigration de certains groupes. La fin de la Première Guerre mondiale a marqué une deuxième phase de xénophobie et de fermeture des frontières. Cette période a été caractérisée par une intensification des sentiments anti-immigrants, exacerbée par les peurs post-guerre concernant le radicalisme politique (comme le communisme et l'anarchisme) et une récession économique. La "Peur rouge" de 1919-1920, une période de forte peur du communisme aux États-Unis, a souvent été associée aux immigrants, en particulier à ceux d'Europe de l'Est. En réponse à ces craintes, les États-Unis ont adopté des lois d'immigration de plus en plus restrictives, comme les Quota Acts de 1921 et 1924, qui ont mis en place des quotas sévères basés sur les origines nationales et ont considérablement réduit l'immigration en provenance de nombreux pays.  
Jahrhunderts (1890 - 1900) war durch einen Anstieg der Fremdenfeindlichkeit gekennzeichnet, der größtenteils auf die massive Ankunft von Einwanderern der neuen Welle, insbesondere aus Italien, Russland und anderen ost- und südeuropäischen Ländern, zurückzuführen war. Diese Einwanderer, die häufig katholisch oder jüdisch waren, unterschieden sich kulturell und religiös von der überwiegend protestantischen Bevölkerung angelsächsischer und germanischer Herkunft. Ihre Ankunft löste bei Teilen der amerikanischen Bevölkerung Besorgnis aus, da sie befürchteten, die Neuankömmlinge könnten sich nicht assimilieren oder Arbeitsplätze und die wirtschaftliche Stabilität gefährden. In dieser Zeit entstanden nativistische Bewegungen und restriktive Gesetze wie das Chinese Exclusion Act von 1882, mit denen die Einwanderung bestimmter Gruppen eingeschränkt werden sollte. Das Ende des Ersten Weltkriegs leitete eine zweite Phase der Fremdenfeindlichkeit und der Grenzschließung ein. Diese Phase war durch eine Intensivierung der Anti-Immigranten-Stimmung gekennzeichnet, die durch Nachkriegsängste vor politischem Radikalismus (wie Kommunismus und Anarchismus) und eine wirtschaftliche Rezession verschärft wurde. Die "Rote Angst" von 1919/20, eine Zeit starker Angst vor dem Kommunismus in den USA, wurde oft mit Einwanderern, insbesondere aus Osteuropa, in Verbindung gebracht. Als Reaktion auf diese Ängste verabschiedeten die USA zunehmend restriktive Einwanderungsgesetze, wie die Quota Acts von 1921 und 1924, die strenge Quoten auf der Grundlage der nationalen Herkunft einführten und die Einwanderung aus vielen Ländern erheblich einschränkten.


Ces deux périodes reflètent les tensions et les défis que les États-Unis ont rencontrés en intégrant des vagues successives d'immigrants dans une société en rapide évolution. La xénophobie et les politiques restrictives de l'époque ont eu un impact durable sur le paysage de l'immigration aux États-Unis, façonnant à la fois les perceptions et les expériences des immigrants et les politiques migratoires américaines pendant des décennies.
Diese beiden Zeiträume spiegeln die Spannungen und Herausforderungen wider, denen sich die USA bei der Integration aufeinanderfolgender Einwandererwellen in eine sich schnell verändernde Gesellschaft gegenübersahen. Die Fremdenfeindlichkeit und die restriktive Politik dieser Zeit hatten einen nachhaltigen Einfluss auf die Einwanderungslandschaft der USA und prägten sowohl die Wahrnehmungen und Erfahrungen der Einwanderer als auch die US-Migrationspolitik über Jahrzehnte hinweg.


Durant la première période de xénophobie aux États-Unis, à la fin du XIXe siècle, un racisme spécifique ciblant les Asiatiques et les Afro-Américains s'est manifesté de manière notable. Ce racisme était en partie alimenté par la peur que les Blancs ne deviennent minoritaires face à une augmentation perçue de la population asiatique et noire. Ce sentiment était renforcé par des changements démographiques, notamment la baisse de la natalité à partir de 1875, qui était plus prononcée parmi les Blancs aisés que parmi les communautés noires et asiatiques, souvent économiquement défavorisées. Cette peur d'être submergé par des populations non-blanches a conduit à des politiques discriminatoires et à des lois raciales. Par exemple, la Loi d'exclusion des Chinois de 1882 a été l'une des premières et des plus significatives de ces lois, interdisant l'immigration de travailleurs chinois. Elle a établi un précédent pour d'autres législations discriminatoires contre les Asiatiques.  
Während der ersten Periode der Fremdenfeindlichkeit in den USA Ende des 19. Jahrhunderts trat ein spezifischer Rassismus, der sich gegen Asiaten und Afroamerikaner richtete, deutlich zutage. Dieser Rassismus wurde zum Teil durch die Angst genährt, dass die Weißen angesichts einer wahrgenommenen Zunahme der asiatischen und schwarzen Bevölkerung zur Minderheit werden könnten. Dieses Gefühl wurde durch demografische Veränderungen verstärkt, insbesondere durch den Rückgang der Geburtenrate ab 1875, der bei wohlhabenden Weißen stärker ausgeprägt war als bei den schwarzen und asiatischen Gemeinschaften, die oft wirtschaftlich benachteiligt waren. Die Angst, von nicht-weißen Bevölkerungsgruppen überschwemmt zu werden, führte zu einer diskriminierenden Politik und zu Rassengesetzen. Eines der ersten und bedeutendsten dieser Gesetze war beispielsweise das Chinese Exclusion Act von 1882, das die Einwanderung chinesischer Arbeiter untersagte. Es schuf einen Präzedenzfall für weitere diskriminierende Gesetze gegen Asiaten.


La victoire du Japon sur la Russie en 1905 lors de la guerre russo-japonaise a exacerbé ces craintes aux États-Unis, alimentant des inquiétudes sur la "montée" de l'Asie et une possible menace pour la suprématie occidentale. Cette perception a conduit à une méfiance accrue envers les immigrants japonais et à l'établissement de quotas et de restrictions d'immigration visant spécifiquement les Asiatiques. Ces politiques reflétaient et renforçaient des attitudes racistes et xénophobes déjà présentes dans la société américaine. Le racisme de cette époque n'était pas uniquement dirigé contre les Asiatiques, mais affectait également les Afro-Américains, qui continuaient de faire face à la ségrégation et à la discrimination systémique dans de nombreuses parties du pays. Malgré l'abolition de l'esclavage après la guerre civile, les lois Jim Crow dans le Sud et d'autres formes de discrimination institutionnalisée ont maintenu les Afro-Américains dans une position inférieure sur les plans social, économique et politique.  
Der Sieg Japans über Russland im Russisch-Japanischen Krieg 1905 verschärfte diese Befürchtungen in den USA und schürte Sorgen über den "Aufstieg" Asiens und eine mögliche Bedrohung der westlichen Vorherrschaft. Diese Wahrnehmung führte zu einem verstärkten Misstrauen gegenüber japanischen Einwanderern und zur Einführung von Einwanderungsquoten und -beschränkungen, die speziell auf Asiaten abzielten. Diese Politik spiegelte rassistische und fremdenfeindliche Einstellungen, die in der amerikanischen Gesellschaft bereits vorhanden waren, wider und verstärkte sie. Der Rassismus dieser Zeit richtete sich nicht nur gegen Asiaten, sondern betraf auch Afroamerikaner, die in vielen Teilen des Landes weiterhin mit Rassentrennung und systemischer Diskriminierung konfrontiert waren. Trotz der Abschaffung der Sklaverei nach dem Bürgerkrieg hielten die Jim-Crow-Gesetze im Süden und andere Formen der institutionalisierten Diskriminierung die Afroamerikaner in einer sozial, wirtschaftlich und politisch unterlegenen Position.


Après la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont connu une deuxième vague de xénophobie et de fermeture des frontières, influencée par des facteurs économiques, sociaux et politiques complexes. Pendant la guerre, l'immigration aux États-Unis avait considérablement diminué, tandis que l'économie américaine était fortement mobilisée pour la production d'armes et de matériel militaire. Avec la fin de la guerre en 1918, l'immigration a repris, alimentée par un grand nombre de réfugiés européens cherchant à fuir les ravages et les bouleversements causés par la guerre. Dans un premier temps, cette vague d'immigration ne posait pas de problème majeur, étant donné que les industries de guerre étaient encore actives. Cependant, avec le retour à une économie de paix en 1920, la situation a rapidement changé. Les commandes militaires ont cessé, entraînant des licenciements massifs et une récession économique. Les syndicats américains, déjà préoccupés par les troubles et les grèves, ont commencé à attribuer la responsabilité du chômage et de la baisse des salaires à l'afflux de nouveaux immigrants. Ces inquiétudes étaient exacerbées par la peur du communisme, en particulier concernant les immigrants en provenance d'Europe de l'Est, où le communisme gagnait en influence.
Nach dem Ersten Weltkrieg erlebten die USA eine zweite Welle von Fremdenfeindlichkeit und Grenzschließungen, die von komplexen wirtschaftlichen, sozialen und politischen Faktoren beeinflusst wurde. Während des Krieges war die Einwanderung in die USA erheblich zurückgegangen, während die US-Wirtschaft stark für die Produktion von Waffen und Militärgütern mobilisiert wurde. Mit dem Ende des Krieges im Jahr 1918 nahm die Einwanderung wieder zu, angetrieben von einer großen Zahl europäischer Flüchtlinge, die den Verwüstungen und Umwälzungen des Krieges entfliehen wollten. Zunächst stellte diese Einwanderungswelle kein großes Problem dar, da die Kriegsindustrie noch aktiv war. Mit der Rückkehr zu einer friedlichen Wirtschaft im Jahr 1920 änderte sich die Situation jedoch rasch. Die militärischen Aufträge blieben aus, was zu Massenentlassungen und einer wirtschaftlichen Rezession führte. Die amerikanischen Gewerkschaften, die bereits über Unruhen und Streiks besorgt waren, begannen, die Schuld für die Arbeitslosigkeit und die sinkenden Löhne dem Zustrom neuer Immigranten zuzuschreiben. Diese Sorgen wurden durch die Angst vor dem Kommunismus noch verstärkt, insbesondere in Bezug auf Einwanderer aus Osteuropa, wo der Kommunismus an Einfluss gewann.


Dans ce contexte de crainte du communisme, de tensions économiques et de chômage, les attitudes envers les immigrants se sont durcies. Les années 1920 ont vu l'adoption de lois restrictives en matière d'immigration, comme les Quota Acts de 1921 et 1924, qui limitaient sévèrement l'immigration en provenance de nombreux pays, en particulier ceux d'Europe de l'Est et d'Asie. En parallèle, les États-Unis se sont retirés de la scène internationale, malgré leur rôle clé dans la création de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale. Ce retrait et le renforcement des quotas d'immigration reflétaient un désir croissant d'isolationnisme et une méfiance envers les influences étrangères. Cette période après la Première Guerre mondiale représente donc un moment crucial dans l'histoire des États-Unis, marqué par des tensions économiques, une montée de l'anticommunisme, et un durcissement des attitudes envers les immigrants. Ces éléments ont contribué à façonner la politique d'immigration américaine et l'identité nationale pour les décennies à venir.
Vor dem Hintergrund der Angst vor dem Kommunismus, der wirtschaftlichen Spannungen und der Arbeitslosigkeit verhärteten sich die Einstellungen gegenüber Einwanderern. In den 1920er Jahren wurden restriktive Einwanderungsgesetze wie die Quota Acts von 1921 und 1924 verabschiedet, die die Einwanderung aus vielen Ländern, vor allem aus Osteuropa und Asien, stark einschränkten. Parallel dazu zogen sich die USA trotz ihrer Schlüsselrolle bei der Gründung des Völkerbunds nach dem Ersten Weltkrieg von der internationalen Bühne zurück. Dieser Rückzug und die Verschärfung der Einwanderungsquoten spiegelten den wachsenden Wunsch nach Isolationismus und das Misstrauen gegenüber ausländischen Einflüssen wider. Die Zeit nach dem Ersten Weltkrieg stellt somit einen entscheidenden Moment in der Geschichte der USA dar, der von wirtschaftlichen Spannungen, einem Anstieg des Antikommunismus und einer härteren Haltung gegenüber Einwanderern geprägt war. Diese Elemente trugen dazu bei, die amerikanische Einwanderungspolitik und die nationale Identität für die kommenden Jahrzehnte zu prägen.


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Basierend auf einem Kurs von Michel Oris[1][2]

Agrarstrukturen und ländliche Gesellschaft: Analyse der vorindustriellen europäischen BauernschaftDas demografische System des Ancien Régime: HomöostaseEntwicklung der sozioökonomischen Strukturen im 18. Jahrhundert: Vom Ancien Régime zur ModerneUrsprünge und Ursachen der englischen industriellen RevolutionStrukturelle Mechanismen der industriellen RevolutionDie Verbreitung der industriellen Revolution in KontinentaleuropaDie Industrielle Revolution jenseits von Europa: die Vereinigten Staaten und JapanDie sozialen Kosten der industriellen RevolutionHistorische Analyse der konjunkturellen Phasen der ersten GlobalisierungDynamik nationaler Märkte und Globalisierung des WarenaustauschsDie Entstehung globaler MigrationssystemeDynamiken und Auswirkungen der Globalisierung der Geldmärkte: Die zentrale Rolle Großbritanniens und FrankreichsDer Wandel der sozialen Strukturen und Beziehungen während der industriellen RevolutionZu den Ursprüngen der Dritten Welt und den Auswirkungen der KolonialisierungScheitern und Blockaden in der Dritten WeltWandel der Arbeitsmethoden: Entwicklung der Produktionsverhältnisse vom Ende des 19. bis zur Mitte des 20. JahrhundertsDas Goldene Zeitalter der westlichen Wirtschaft: Die Glorreichen Dreißig (1945-1973)Die Weltwirtschaft im Wandel: 1973-2007Die Herausforderungen des WohlfahrtsstaatesRund um die Kolonialisierung: Entwicklungsängste und -hoffnungenDie Zeit der Brüche: Herausforderungen und Chancen in der internationalen WirtschaftGlobalisierung und Entwicklungsmuster in der "Dritten Welt"

Historische Szene, die die weltweite Migration zwischen 1850 und 1914 illustriert. Sie zeigt Gruppen von Menschen in zeitgenössischer Kleidung, die Gepäck und persönliche Gegenstände transportieren.

Im Übergang vom 19. zum 20. Jahrhundert wurden die globalen Migrationsströme durch die zunehmende Integration der Volkswirtschaften und die ersten Wellen der Globalisierung geprägt. Diese Ära war Zeuge einer Welt im Aufbruch, die immer engere Verbindungen knüpfte und in der der unaufhörliche Strom von Waren, Dienstleistungen und Menschen immer stärker wurde. In den Zeiten der aufkommenden Globalisierung entstanden große Migrationsnetzwerke, die den Menschen neue Wege eröffneten, um auf der Suche nach vielversprechenden Horizonten die Grenzen zu überschreiten. Zwischen 1850 und 1914 kam es zu einer beispiellosen wirtschaftlichen Integration, bei der die Nationen ihre Türen für Einwanderung und Handel öffneten, die Grundlage für ein globales Wirtschaftsgefüge schufen und den Weg für einen dynamischen Strom von Menschen, Gütern und Dienstleistungen auf globaler Ebene ebneten. Der wirtschaftliche Aufschwung und höhere Investitionen ebneten dann den Weg für eine erleichterte Migration, die von der Entwicklung immer ausgeklügelterer Transportmittel angetrieben wurde, die schnellere und weitere Reisen als je zuvor ermöglichten. In diesem Kapitel der Geschichte wagten sich Menschen aus aller Welt in Gebiete vor, die ihnen zuvor unerreichbar erschienen.

Theoretische Ansätze zur Migration[modifier | modifier le wikicode]

Die Migrationstheorie ist eine Disziplin, die sich mit der Entschlüsselung der Triebkräfte der menschlichen Mobilität befasst und die Gründe für den Umzug von einem Ort an einen anderen ermittelt. Dabei werden zahlreiche Faktoren berücksichtigt: wirtschaftliche Faktoren wie die Suche nach Arbeitsmöglichkeiten, politische Faktoren wie Instabilität und Konflikte, ökologische Faktoren wie Naturkatastrophen sowie soziale und kulturelle Faktoren wie die Entwicklung kollektiver Normen und Praktiken. Die Theorie beschränkt sich nicht auf die Untersuchung der Ursachen von Migration, sondern erstreckt sich auch auf die vielfältigen und komplexen Auswirkungen dieser Bevölkerungsbewegungen und analysiert die Auswirkungen auf die Migranten selbst wie auch auf die Aufnahmegemeinschaften in Bezug auf Integration, soziale Interaktion und gesellschaftlichen Wandel. Alles in allem bietet die Migrationstheorie einen analytischen Rahmen, um zu verstehen, wie und warum Migration Gesellschaften prägt, früher wie heute.

Die verschiedenen Migrationstheorien bieten ein Spektrum an Ansätzen, um die Ursachen und Auswirkungen der menschlichen Mobilität zu untersuchen. Diese Theorien schließen sich nicht gegenseitig aus und ergänzen sich häufig, um ein umfassenderes Verständnis der Migrationsdynamiken zu ermöglichen.

Die Wirtschaftstheorien betrachten Migration als eine rationale wirtschaftliche Entscheidung. Menschen werden als Wirtschaftssubjekte gesehen, die sich als Reaktion auf Lohnunterschiede, Beschäftigungsmöglichkeiten und die Suche nach einem höheren Lebensstandard zur Migration entschließen. Die Humankapitaltheorie und die Push-Pull-Modelle sind Teil dieser Perspektive und betonen, wie wirtschaftliche Unterschiede zwischen Regionen Migranten in Gebiete mit relativem Wohlstand ziehen.

Politische Theorien führen die Migration hauptsächlich auf politische Faktoren zurück, wie Krieg, politische Unterdrückung, Verfolgung und die Suche nach Menschenrechten oder Sicherheit. Diese Theorien betonen, dass Migration in vielen Fällen keine Wahl, sondern eine Notwendigkeit zum Überleben ist, was zu Flüchtlings- und Asylbewerberströmen führt.

Die Umwelttheorien betonen den Einfluss von Umweltveränderungen und -katastrophen auf die Migration. Sie erklären, wie Naturkatastrophen, Klimawandel und Umweltzerstörung Gemeinschaften dazu zwingen können, auf der Suche nach sichereren und lebensfähigeren Lebensbedingungen umzusiedeln.

Die Sozial- und Kulturtheorien erkennen die Bedeutung sozialer und kultureller Faktoren bei der Entscheidungsfindung zur Migration an. Sie umfassen die Einflüsse von sozialen Netzwerken, familiären Erwartungen, kulturellen Traditionen und Geschlechternormen. Diese Theorien legen nahe, dass Migration nicht nur eine Reaktion auf materielle Bedingungen ist, sondern auch auf soziale Bestrebungen und kulturelle Identitäten.

Jede Theorie bietet analytische Werkzeuge, um einen Aspekt der Migration zu verstehen, doch in der Praxis sind die Migrationsgründe oft eine komplexe Kombination dieser Faktoren, die die Vielfalt menschlicher Erfahrungen und globaler Kontexte widerspiegeln.

Grundlagen des Klassischen Migrationsmodells[modifier | modifier le wikicode]

Das klassische Migrationsmodell, das häufig als neoklassisches Modell oder Kosten-Nutzen-Modell bezeichnet wird, beruht auf der Prämisse, dass Migrationsentscheidungen das Ergebnis einer rationalen Bewertung der mit dem Umzug verbundenen Kosten und Vorteile durch den Einzelnen sind. In diesem Rahmen analysiert der potenzielle Migrant die wirtschaftlichen und persönlichen Kosten des Wegzugs - wie Reisekosten, Verlust sozialer und familiärer Netzwerke und die Risiken, die mit dem Eintritt in eine unbekannte Umgebung verbunden sind - im Vergleich zu den erwarteten Vorteilen, wie bessere Beschäftigungsmöglichkeiten, höhere Löhne und eine verbesserte Lebensqualität. Im Beispiel des Bauern geht dieses Modell davon aus, dass er die direkten Kosten der Migration (wie die Reisekosten und die Einrichtung an einem neuen Ort) und die indirekten Kosten (wie die Trennung von seiner Familie und seiner Gemeinschaft) bewerten wird. Anschließend vergleicht er diese Kosten mit den erwarteten Vorteilen, wie etwa einem höheren Einkommen, dem Zugang zu besseren Dienstleistungen oder persönlicher und politischer Sicherheit. Wenn die wahrgenommenen Vorteile die Kosten übersteigen, legt die Theorie nahe, dass der Bauer eher die Entscheidung zur Migration treffen wird. Es handelt sich um eine utilitaristische Berechnung, die auch die Vorteile und Kosten für die Familienmitglieder des Migranten berücksichtigen kann, nicht nur für den Einzelnen. Dieses Modell wurde verwendet, um die Migrationsströme von ländlichen in städtische Gebiete sowie von Ländern mit niedrigem Einkommen in Länder mit hohem Einkommen zu erklären. Allerdings wurde dieses Modell auch kritisiert, weil es zu stark vereinfacht und nicht in der Lage ist, nicht-ökonomische Faktoren oder strukturelle Zwänge zu berücksichtigen, die die Entscheidung zur Migration beeinflussen können. Die zeitgenössische Migrationsforschung erkennt an, dass es sich um einen komplexen Prozess handelt, der von einer Reihe wirtschaftlicher, sozialer, politischer und ökologischer Faktoren beeinflusst wird, die miteinander interagieren.

Das Kosten-Nutzen-Modell der Migration konzentriert sich auf eine wirtschaftliche Analyse der Migrationsentscheidung. Nach diesem Modell wird der "Nutzen" als eine Funktion der Differenz zwischen dem Reallohn im Einwanderungsland und dem Reallohn im Herkunftsland konzeptualisiert. Der Reallohn wird als die Kaufkraft eines Lohns definiert, d. h. der Nominallohn, der um die Lebenshaltungskosten an einem bestimmten Ort bereinigt wird. Unterschiede in der Kaufkraft zwischen Ländern können die Entscheidung zur Migration beeinflussen. Ein hoher Lohn in einem Land wie der Schweiz führt aufgrund der relativ hohen Lebenshaltungskosten möglicherweise nicht zu einer hohen Kaufkraft. Wenn hingegen in den USA ein höherer Reallohn gezahlt wird - wo die Löhne nach Berücksichtigung der Lebenshaltungskosten eine höhere Spar- und Konsumfähigkeit ermöglichen -, kann dies einen potenziellen Migranten zum Umzug bewegen, sofern er die finanziellen Mittel hat, die anfänglichen Kosten der Migration zu tragen. Dieses Modell ist zwar nützlich, um den wirtschaftlichen Aspekt der Migration zu verstehen, hat aber auch seine Grenzen, da es viele andere Faktoren, die die Entscheidung zur Migration beeinflussen können, nicht berücksichtigt. Zu diesen Faktoren gehören unter anderem persönliche und familiäre Erwägungen, Migrationspolitik, Arbeitsbedingungen, persönliche Sicherheit und bestehende soziale Netzwerke. Darüber hinaus setzt dieses Modell einen umfassenden Zugang zu Informationen und die Fähigkeit, auf diese Informationen einzuwirken, voraus, was in der Realität, in der Migranten häufig mit erheblichen Unsicherheiten und Einschränkungen konfrontiert sind, nicht immer der Fall ist.

Die Push/Pull-Theorie, die häufig mit der Migrationsgeografie in Verbindung gebracht wird, konzentriert sich auf die Kräfte, die Menschen aus ihrem Herkunftsland abstoßen (push), und auf die Kräfte, die sie in ein Zielland ziehen (pull). Zu den Push-Faktoren gehören negative Aspekte wie Arbeitslosigkeit, Armut, Hungersnot, politische oder soziale Konflikte und Naturkatastrophen. Pull-Faktoren sind die positiven Aspekte, die Migranten an einen neuen Ort ziehen, wie die Verfügbarkeit von Arbeitsplätzen, bessere Lebensbedingungen, politische Stabilität, Sicherheit und das Vorhandensein von Diasporagemeinschaften. Diese Theorie geht über die einfache wirtschaftliche Gleichung des Kosten-Nutzen-Modells hinaus, auch wenn sie weiterhin stark von wirtschaftlichen Überlegungen beeinflusst wird. Beispielsweise kann ein Land mit einem robusten Arbeitsmarkt und hohen Löhnen ein starker Pull-Faktor sein, während schwierige Lebensbedingungen ein starker Push-Faktor sein können. Die Push/Pull-Theorie erkennt jedoch auch nicht-ökonomische Einflüsse an. Migranten können von kulturellen Faktoren angezogen werden, wie z. B. von bereits im Zielland ansässigen Familien- oder Gemeindemitgliedern, oder von sozialen Problemen wie Diskriminierung oder Verfolgung in ihrem Herkunftsland abgestoßen werden.

Das Konzept des vollkommenen Marktes würde im Zusammenhang mit Migration eine völlige Fluidität der Arbeitskräfte implizieren, bei der sich die Menschen als Reaktion auf wirtschaftliche Signale reibungslos von einem Markt zum anderen bewegen würden. Migrationsentscheidungen werden jedoch selten im luftleeren Raum getroffen und häufig stark von nichtökonomischen Faktoren beeinflusst. Wirtschaftliche Entscheidungen sind in ein Geflecht aus Beziehungen und persönlichen Umständen eingebettet. Die neoklassische Theorie mag nahelegen, dass eine Person für einen besser bezahlten Job in Los Angeles umziehen wird, aber diese Entscheidung kann durch andere Erwägungen wie die Karriere der Ehefrau, die Stabilität der Familie, das soziale Netzwerk oder sogar die emotionale Bindung an einen Ort konterkariert werden. Die Bedeutung von "Transaktionskosten", die nicht strikt monetär sind, wie die emotionalen Kosten der Trennung oder Entwurzelung, und die in vereinfachten Wirtschaftsmodellen nicht immer berücksichtigt werden. Menschen sind komplexe Wesen, deren Entscheidungen von einer Vielzahl von Faktoren beeinflusst werden, die von wirtschaftlichen Zwängen bis hin zu persönlichen Werten, familiären Verpflichtungen und subjektiven Präferenzen reichen. Migration ist daher, wie viele andere Lebensentscheidungen auch, das Ergebnis eines komplexen Kalküls, das über den Rahmen traditioneller Wirtschaftsmodelle hinausgeht. Wirtschaftswissenschaftler und andere Forscher, die sich mit Migration befassen, müssen daher die Vielfalt der Motivationen und Zwänge berücksichtigen, die die Entscheidungen von Migranten beeinflussen. Dies erfordert einen multidisziplinären Ansatz, der wirtschaftliche, soziologische, psychologische, geografische und politische Perspektiven einbezieht, um die Dynamiken der Migration vollständig zu erfassen.

Analyse der Migrationskosten: Direkte und indirekte Kosten[modifier | modifier le wikicode]

New York - Willkommen im Land der Freiheit - Ein Passagierschiff fährt an der Freiheitsstatue vorbei: Szene auf dem Zwischendeck / nach einer Skizze eines Künstlers aus dem Team.

Die Entscheidung zur Migration beinhaltet eine Reihe von Kosten, die nicht auf die unmittelbaren Ausgaben beschränkt sind. Die direkten Kosten sind am sichtbarsten und umfassen die Kosten, die mit dem Umzug, der Niederlassung an einem neuen Ort und den anfänglichen Ausgaben vor dem Erhalt des ersten Gehalts verbunden sind. Diese Kosten können beträchtlich sein und stellen oft eine bedeutende Investition für den Migranten dar, insbesondere wenn der Weggang international ist. Opportunitätskosten hingegen sind subtiler und stellen das dar, worauf ein Individuum verzichtet, wenn es sich für eine Option statt für eine andere entscheidet. Im Zusammenhang mit Migration könnte dies die Möglichkeit umfassen, Land zu kaufen oder andere wirtschaftliche Chancen zu nutzen, die sich ergeben, wenn andere abwandern. Diese Opportunitätskosten müssen gegen die potenziellen Vorteile der Migration, wie etwa ein höheres Einkommen oder bessere Lebensbedingungen, abgewogen werden. Der Verlust sozialer Bindungen ist ein weiterer bedeutender Kostenfaktor der Migration. Familien- und Gemeinschaftsnetzwerke spielen eine entscheidende Rolle bei der emotionalen und praktischen Unterstützung des Einzelnen. Die Trennung von Familie, Freunden und der Herkunftsgemeinschaft kann tief greifende psychologische Auswirkungen auf Migranten haben, insbesondere in Form von Einsamkeit, Isolation oder Schwierigkeiten, sich in neue soziale Umfelder zu integrieren. Diese immateriellen Kosten können schwer zu quantifizieren sein, sind aber für den Entscheidungsprozess von entscheidender Bedeutung. Darüber hinaus kann die Migration eine Anpassungsphase beinhalten, in der die Migranten mit Hindernissen wie Sprachbarrieren, Diskriminierung oder der Schwierigkeit, einen Arbeitsplatz zu finden, der ihren Fähigkeiten und Qualifikationen entspricht, konfrontiert sein können. Diese Herausforderungen können zu zusätzlichen Kosten führen, sowohl wirtschaftlich als auch psychologisch. Die Entscheidung zur Migration ist das Ergebnis einer komplexen Abwägung, die wirtschaftliche Überlegungen, Opportunitätskosten, immaterielle Verluste und psychosoziale Herausforderungen einbezieht. Dies erfordert eine gründliche Analyse, die über vereinfachende Wirtschaftsmodelle hinausgeht und die menschliche Dimension der Migration berücksichtigt.

Wirtschaftliche Erwartung im Kontext der Migration ist ein Konzept, das versucht, die potenziellen Vorteile der Migration in Form von Wahrscheinlichkeiten und erwarteten Gewinnen zu bewerten. Die Gleichung, die die Wahrscheinlichkeit, einen Arbeitsplatz zu finden, und den erwarteten Lohn kombiniert, ist eine Möglichkeit, die erwarteten Vorteile in Abhängigkeit von den verfügbaren Informationen und den erwarteten Bedingungen auf dem Zielarbeitsmarkt zu quantifizieren. Die Information spielt bei dieser Berechnung eine entscheidende Rolle. Ein Migrant, der gut über die Arbeitsmarktbedingungen, Beschäftigungsmöglichkeiten und das Lohnniveau im Zielland informiert ist, kann eine fundiertere Entscheidung treffen und potenziell seine wirtschaftliche Erwartung maximieren. Migrantennetzwerke, Arbeitsvermittlungsagenturen und die Medien spielen oft eine entscheidende Rolle bei der Verbreitung dieser Informationen. Allerdings gibt es auch ein Element der Unsicherheit. Die wirtschaftlichen Bedingungen können sich schnell ändern, wie es 1921 in den USA der Fall war, als die wirtschaftliche Rezession zu einem Abbau von Arbeitsplätzen und zu einer verstärkten Feindseligkeit gegenüber Zuwanderern führte. Solche wirtschaftlichen Schwankungen können eine scheinbar sichere Wette in ein hohes Risiko verwandeln, was die unbeständige Natur der wirtschaftlichen Erwartung in Bezug auf die Migration unterstreicht. Die Berücksichtigung von Risiken und Ungewissheit ist daher ein wesentlicher Aspekt der ökonomischen Theorie der Migration. Migranten können versuchen, Risiken zu minimieren, indem sie sich informieren, in Zeiten hoher Nachfrage nach Arbeitskräften migrieren oder Länder mit einer stabileren Einwanderungspolitik wählen. Allerdings lassen sich Risiken aufgrund der inhärenten Unvorhersehbarkeit der nationalen Wirtschaft und Politik sowie der persönlichen Umstände der Migranten nie ganz ausschließen. Die wirtschaftliche Erwartung bietet eine Struktur, um die Vorteile der Migration zu antizipieren, muss jedoch mit Vorsicht betrachtet werden, wobei die Risiken und die Ungewissheit, die den Migrationsprozess häufig kennzeichnen, zu berücksichtigen sind.

Faktoren für die Immobilisierung: Die Rolle des Humankapitals[modifier | modifier le wikicode]

Das Humankapital spielt eine zentrale Rolle beim Verständnis von Immobilität als Gegenstück zur Migration. Die Kosten der Reise sind ein grundlegender Faktor, der bestimmen kann, ob eine Person die Fähigkeit zur Migration besitzt. Häufig sind gerade diejenigen, die aufgrund von Armut oder anderen ungünstigen Bedingungen in ihren Herkunftsländern am meisten von der Migration profitieren könnten, nicht in der Lage, die anfänglichen Kosten des Umzugs zu tragen. Dieses Migrationsparadoxon ist ein wichtiges Thema im Bereich der Migrationsforschung. Menschen, die in Armut leben, fehlt es möglicherweise an finanziellem Kapital, um die Kosten für Reise, Visum, Erstunterkunft und andere migrationsbedingte Ausgaben zu decken. Humankapital ist jedoch nicht auf finanzielle Ressourcen beschränkt, sondern umfasst auch Bildung, Fähigkeiten, Arbeitserfahrung und soziale Netzwerke, die die Migration oder Immobilität erleichtern können. Personen mit einem höheren Bildungsniveau, Fachkenntnissen und guten sozialen Netzwerken finden leichter legale Migrationsmöglichkeiten und haben Zugang zu Ressourcen, die ihnen helfen können, finanzielle und regulatorische Hindernisse zu überwinden. Andererseits können sich diejenigen, denen diese Humankapitalattribute fehlen, in einer Situation der Zwangsimmobilität befinden, in der sie trotz des Wunsches oder der Notwendigkeit zu migrieren, nicht in der Lage sind, dies zu tun. Darüber hinaus wird die Entscheidung zur Migration häufig durch die Berechnung der Rendite von Humankapitalinvestitionen beeinflusst. Wenn potenzielle Migranten wahrnehmen, dass die Vorteile ihres Humankapitals im Zielland nicht anerkannt oder belohnt werden (z. B. aufgrund von Dequalifizierung oder Diskriminierung), entscheiden sie sich möglicherweise dafür, trotz wirtschaftlicher Schwierigkeiten zu bleiben.

Der Begriff des lokalisierten Wissens spiegelt die Bedeutung von Wissen und Fähigkeiten wider, die für einen bestimmten geografischen, kulturellen oder wirtschaftlichen Kontext spezifisch sind. Jahrhundert war die Lokalisierung von Kompetenzen besonders ausgeprägt, da sich die landwirtschaftlichen Praktiken, die klimatischen Bedingungen, die Bodenkulturen und die Arbeitsmethoden in den verschiedenen Regionen der Welt deutlich voneinander unterschieden. Ein Genfer Bauer des 19. Jahrhunderts hätte Fähigkeiten und Kenntnisse erworben, die an die Bedingungen der Schweizer Landwirtschaft angepasst waren und die möglicherweise nicht direkt auf radikal andere Umgebungen wie den Wilden Westen der USA übertragbar waren. Die Anbautechniken, die Bewirtschaftung der Wasserressourcen, die Art der Kulturen und die jahreszeitlichen Bedingungen sind sehr unterschiedlich und machen bestimmte Kenntnisse spezifisch für ihren Herkunftsort. Der Fall der Dänen veranschaulicht, wie eine gut ausgebildete Bevölkerung mit umfangreichem Wissen in mehreren Wissensbereichen sich besser an neue Umgebungen anpassen und dort erfolgreich sein könnte. Eine breit gefächerte Bildung und ein hohes Bildungsniveau können Migranten widerstandsfähiger machen und sie in die Lage versetzen, ihre Fähigkeiten neu anzupassen, um den Anforderungen ihres neuen Wohnorts gerecht zu werden. Dies hat wahrscheinlich zum Erfolg der dänischen Migranten beigetragen, die einen breiteren und anpassungsfähigeren Satz an Fähigkeiten auf die Herausforderungen anwenden konnten, denen sie in ihren neuen Häusern begegneten. Dieses Beispiel unterstreicht die Bedeutung der Übertragbarkeit von Kompetenzen im Migrationskontext. In der heutigen Welt wird in der beruflichen Aus- und Weiterbildung häufig versucht, Menschen mit übertragbaren Kompetenzen auszustatten, die in verschiedenen Kontexten angewendet werden können, um ihre Mobilität und ihre Erfolgschancen bei der Migration zu verbessern.

Investitionen, insbesondere in unbewegliche Vermögenswerte wie Land, können als Anker dienen und Entscheidungen über Mobilität oder Immobilität beeinflussen. Insbesondere Landbesitzer können aufgrund der erheblichen finanziellen und persönlichen Investitionen, die sie in ihr Land getätigt haben, vor einer Migration zurückschrecken. Dieses Land ist nicht nur eine Einkommensquelle, sondern kann auch ein Familienerbe, einen Teil ihrer Identität und einen Ort der sozialen und emotionalen Stabilität darstellen. Die Entscheidung, Land zu verkaufen oder aufzugeben, kann besonders schwierig sein, wenn sich das Land seit Generationen im Besitz der Familie befindet, wenn es mit einem bestimmten sozialen Status verbunden ist oder wenn der Immobilienmarkt so beschaffen ist, dass ein Verkauf keine gleichwertige Investition an anderer Stelle einbringen würde. Solche Vermögenswerte gelten häufig als illiquide, was bedeutet, dass sie nicht schnell und ohne erheblichen Wertverlust in Bargeld umgewandelt werden können. Umgekehrt haben Mieter in der Regel nicht die gleichen Einschränkungen. Da sie keine tiefen finanziellen oder emotionalen Bindungen an eine Immobilie haben, können sie flexibler sein und auf Gelegenheiten reagieren, die sich anderswo bieten. Diese Mobilität kann in Zeiten des wirtschaftlichen Wandels oder der Instabilität von Vorteil sein, da sie neue Beschäftigungs- oder Lebensmöglichkeiten in anderen Regionen oder Ländern verfolgen können. Doch auch Mieter können mit Mobilitätshindernissen konfrontiert sein, wie z. B. der Knappheit und den Kosten von Wohnraum in der Zielregion oder anderen Formen der Investition in ihre Gemeinschaft, wie z. B. soziale Netzwerke und Arbeitsbeziehungen. So können Investitionen in Immobilien und andere Formen von Vermögenswerten einen erheblichen Einfluss auf die Migrationsentscheidung haben, indem sie als Ankerfaktor fungieren, der die Immobilität verstärkt und die Entscheidung, wegzuziehen, teurer und komplexer macht.

Soziale Netzwerke sind ein entscheidender Bestandteil des Migrationsprozesses und können eine entscheidende Rolle für den Erfolg der Zuwanderung spielen. Diese Netzwerke, die aus Familie, Freunden, Bekannten, Landsleuten und sogar Gemeinschaftsorganisationen bestehen, bieten eine wesentliche Unterstützung, die das Einleben und die Integration im Zielland erleichtern kann. Für Neuankömmlinge kann es sehr hilfreich sein, Verbindungen innerhalb der Einwanderergemeinschaft zu haben, um sich in den komplexen Zusammenhängen des Arbeitsmarktes und des Wohnungssystems zurechtzufinden. Beispielsweise können Mitglieder der Gemeinschaft Informationen über Beschäftigungsmöglichkeiten austauschen, Neuankömmlinge für Stellen empfehlen oder Ratschläge geben, wie man in dem neuen Kontext effektiv nach einer Stelle sucht. Sie können auch erschwingliche Wohnmöglichkeiten anbieten oder darüber informieren, was besonders wichtig ist, wenn man neu in einem Land ist und noch nicht mit den örtlichen Normen und Verfahren vertraut ist. Über die pragmatische Hilfe bei der Arbeits- oder Wohnungssuche hinaus können soziale Netzwerke auch eine wichtige emotionale und psychologische Unterstützung bieten. Die Einwanderung kann eine isolierende Erfahrung sein, und ein unterstützendes Netzwerk zu haben, kann Migranten dabei helfen, das Gefühl der Einsamkeit zu überwinden, und ihnen helfen, sich an eine neue Kultur anzupassen. Soziale Netzwerke können auch eine Rolle bei der Entscheidung spielen, überhaupt zu migrieren. Die Theorie der vernetzten Migration legt nahe, dass jeder Migrationsakt durch die zuvor aufgebauten Verbindungen zwischen den Migranten und ihren Landsleuten im Zielland erleichtert wird. Diese Verbindungen verringern die Kosten und Risiken der Migration, und die neuen Möglichkeiten, die sie schaffen, können andere ermutigen zu folgen. Es ist jedoch auch möglich, dass starke soziale Netzwerke im Herkunftsland wie ein Ankerfaktor wirken und von der Migration abhalten. Die Aussicht, enge Beziehungen und ein integriertes soziales Gefüge hinter sich zu lassen, kann die Entscheidung zur Abreise stark einschränken.

Dynamiken von Migrationssystemen und Migrationswellen[modifier | modifier le wikicode]

Die Migrationssysteme und -wellen der Vergangenheit haben die Welt, in der wir heute leben, geformt. Insbesondere in der Zeit zwischen der zweiten Hälfte des 19. und dem Beginn des 20. Jahrhunderts kam es zu massiven Bevölkerungsbewegungen, vor allem von Europa nach Amerika, aber auch zwischen anderen Regionen der Welt. Das "atlantische System" bezieht sich auf den massiven Strom europäischer Migranten nach Nord- und Südamerika. Dieses System ist durch die Auswanderung von zig Millionen Menschen geprägt, die ihre Heimatländer aus verschiedenen Gründen verlassen haben, darunter Landsuche, Flucht vor Verfolgung oder politischen Unruhen und die Suche nach wirtschaftlichen Möglichkeiten. Europäische Länder wie Irland, Italien, Deutschland und Skandinavien waren wichtige Quellen für Migranten in die USA, die zu dieser Zeit die Einwanderung förderten, um ihre riesigen Gebiete zu bevölkern und ihr Wirtschaftswachstum anzukurbeln. Das "pazifische System" beschreibt die Migrationsbewegungen von Asiaten, hauptsächlich Chinesen und Japanern, in Länder rund um den Pazifischen Ozean, wie die USA (insbesondere Kalifornien und Hawaii), Kanada und Australien. Diese Migrationen wurden durch die Nachfrage nach Arbeitskräften für Plantagen, Eisenbahnen und andere schnell wachsende Industrien in diesen Regionen angetrieben. Asiatische Migranten waren jedoch häufig mit schwerer Diskriminierung und Ausgrenzungspolitik konfrontiert, die ihre Einwanderung und ihre Bürgerrechte einschränkten. Diese Migrationssysteme sind nicht nur historische Phänomene; sie haben dauerhafte Spuren in den Aufnahme- und Herkunftsgesellschaften hinterlassen und die Demografie, Wirtschaft, Kultur und Politik dieser Länder geprägt. Die während dieser Migrationswellen entstandenen Diasporagemeinschaften beeinflussen auch heute noch die internationalen Beziehungen, den Handel und den kulturellen Austausch zwischen den Nationen. Heute kann der Begriff "Migrationssystem" auch verwendet werden, um zeitgenössischere Migrationsmuster zu beschreiben, einschließlich der Migrationsströme zwischen Lateinamerika und den USA, zwischen Afrika und Europa und innerhalb des asiatisch-pazifischen Raums. Diese Systeme werden durch globale wirtschaftliche, politische und ökologische Faktoren sowie durch die Migrationspolitik der Aufnahmeländer beeinflusst.

Obwohl die transatlantischen Migrationsströme nach Nordamerika zahlenmäßig am stärksten waren, nahmen Südamerika und Afrika im selben Zeitraum ebenfalls Migranten aus Europa auf, wenn auch in geringerem Umfang. In Südamerika sind Länder wie Argentinien, Brasilien und Uruguay zu wichtigen Zielen für europäische Zuwanderer geworden. Argentinien beispielsweise förderte Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts aktiv die Einwanderung aus Europa, um das Land zu bevölkern und seine Wirtschaft zu entwickeln. Vor allem Italiener und Spanier stellten einen großen Teil dieser Migranten und ihr Einfluss ist bis heute in der Kultur und Gesellschaft dieser südamerikanischen Nationen sichtbar. Was Afrika betrifft, so waren die Bevölkerungsbewegungen in die britischen und französischen Kolonien häufig mit dem Bedarf an Arbeitskräften für Plantagen, Bergbau und den Bau von Infrastruktur sowie mit der Kolonialverwaltung verbunden. Die Briten zogen beispielsweise in Länder wie Südafrika, Kenia und Rhodesien (heute Simbabwe), während die Franzosen in Regionen wie Algerien und Westafrika wanderten. Diese Migrationen nach Afrika waren häufig durch die Ansiedlung kleiner Gemeinschaften von Europäern gekennzeichnet, die aufgrund der kolonialen Strukturen einen privilegierten Status aufrechterhielten. Viele Migranten versuchten, die wirtschaftlichen Möglichkeiten der Kolonien zu nutzen, ohne die Absicht, sich dauerhaft niederzulassen. Die Auswirkungen dieser Migration auf Südamerika und Afrika waren tiefgreifend und führten zu sozialen, wirtschaftlichen und politischen Veränderungen. In Südamerika führte dies zu einer größeren kulturellen Vielfalt und zur Entstehung multikultureller Gesellschaften. In Afrika waren die Folgen des Kolonialismus und der Ansiedlung europäischer Bevölkerungsgruppen komplexer und oft von Ausbeutung und sozio-politischen Spannungen geprägt, die auch nach der Unabhängigkeit der Kolonien anhielten. Diese Bevölkerungsbewegungen veranschaulichen die Vielfalt der Migrationsmotive und -kontexte und zeigen, dass die Einwanderung selbst in kleinem Maßstab einen nachhaltigen Einfluss auf die Entwicklung von Gesellschaften auf der ganzen Welt hatte.

Die Zeit der Migration in die USA wird häufig in die sogenannte "alte" und "neue" Migration unterteilt, je nach dem nationalen Hintergrund der Migranten und dem Zeitpunkt ihrer Ankunft.

Alte Migration (bis 1880): In dieser Zeit kam die Mehrheit der Migranten in die USA aus nord- und westeuropäischen Ländern, insbesondere aus Großbritannien, Deutschland und den skandinavischen Ländern. Diese ersten Einwanderungswellen spielten eine wichtige Rolle bei der anfänglichen Entwicklung der USA und hinterließen einen bleibenden Eindruck in der amerikanischen Kultur, insbesondere in der englischen Sprache. Die deutschen und skandinavischen Einwanderer brachten auch ihre eigenen Sprachen, Kulturen und Traditionen mit, aber mit der Zeit wurde Englisch zur vorherrschenden Sprache, was die Dominanz der britischen Einwanderer und die Bedeutung der englischen Sprache im wirtschaftlichen, politischen und sozialen Leben des Landes widerspiegelt.

Neue Migration (nach 1880): Gegen Ende des 19. Jahrhunderts begann sich das Profil der Einwanderer zu verändern. Immer mehr Einwanderer kamen aus Süd- und Osteuropa, insbesondere aus Italien, Russland und anderen slawischen Ländern. Diese neue Einwanderungswelle fiel mit der raschen Industrialisierung und dem Wachstum der Städte in den USA zusammen und zog Arbeiter für die expandierenden Fabriken, Bauvorhaben und die Infrastruktur an. Diese Einwanderer wurden oft durch das Versprechen wirtschaftlicher Chancen und die Flucht vor wirtschaftlichen Schwierigkeiten, politischen Einschränkungen oder Verfolgung in ihren Heimatländern angezogen.

Der Übergang von der alten zur neuen Migration spiegelt die wirtschaftlichen und sozialen Veränderungen in den USA und Europa wider. Während die alte Migration dazu beitrug, kulturelle und sprachliche Fundamente in den Kolonien und frühen Staaten der USA zu errichten, trug die neue Migration zur kulturellen Vielfalt bei und spielte eine wesentliche Rolle bei der wirtschaftlichen Expansion im späten 19. und frühen 20. Jahrhundert. Diese Bevölkerungsbewegungen stellten auch Integrationsherausforderungen dar und führten zu sozialen Spannungen, die zu Zeiten der Fremdenfeindlichkeit und zur Verabschiedung strengerer Einwanderungsgesetze zu Beginn des 20. Jahrhunderts führten. Trotzdem sind die USA nach wie vor ein Land, das tief von seiner Einwanderungsgeschichte und dem Beitrag der Migranten zu seiner Gesellschaft und Wirtschaft geprägt ist.

Die Dynamik, dass Erstankömmlinge dominante Positionen in der Aufnahmegesellschaft erlangen, während Neuzuwanderer mit Integrationsschwierigkeiten zu kämpfen haben, ist ein gemeinsames historisches Merkmal vieler Migrationskontexte, auch der USA. Migranten, die während der ersten Einwanderungswellen in die USA kamen, hatten den Vorteil der Zeit, um Wurzeln zu schlagen, Reichtümer anzuhäufen, soziale und politische Netzwerke aufzubauen und zu lernen, sich in ihrer neuen Umgebung zurechtzufinden. Da sie die Möglichkeit hatten, sich niederzulassen und zu integrieren, bevor die großen Einwanderungswellen einsetzten, konnten diese frühen Einwanderer oft die in einem expandierenden Land verfügbaren Möglichkeiten nutzen, wie z. B. den Erwerb von Land zu niedrigen Preisen oder den Zugang zu einflussreichen politischen Positionen. Insbesondere der Erwerb von Land ermöglichte es vielen Erstmigranten, zu erfolgreichen Landbesitzern zu werden, was ihnen einen beträchtlichen wirtschaftlichen und sozialen Status verschaffte. Auch im politischen Bereich waren sie oft besser positioniert, um sich im öffentlichen Leben zu engagieren und politische Entscheidungen zu beeinflussen, insbesondere im Hinblick auf Einwanderungsgesetze und die Außenpolitik. Später eintreffende Migranten, insbesondere die der "neuen Migration" nach 1880, fanden häufig eine bereits in der Strukturierung begriffene amerikanische Gesellschaft mit höheren wirtschaftlichen, sozialen und sprachlichen Barrieren vor. Diese Gruppen waren mit stärkeren Vorurteilen und Diskriminierungen konfrontiert und wurden aufgrund ihrer unterschiedlichen Sprachen, Religionen und Bräuche als schwieriger zu integrieren wahrgenommen. In einem Umfeld, in dem die einflussreichen Positionen bereits größtenteils von den Erstankömmlingen besetzt waren, wurden die Neuzuwanderer häufig in schlecht bezahlte Jobs, prekäre Lebensbedingungen und gesellschaftliche Randrollen gedrängt. Diese unterschiedlichen Erfahrungen der Erst- und Neuzuwanderer spiegeln sich in den historischen Spannungen um die Fragen der Assimilation, des kulturellen Pluralismus und der Definition der amerikanischen Identität wider. Die aufeinanderfolgenden Einwanderungswellen haben die amerikanische Gesellschaft ständig umgestaltet, und jede Einwanderergruppe hat zur Vielfalt und Komplexität der Nation beigetragen, auch wenn sie bei ihrem Streben nach Integration und Anerkennung auf unterschiedliche Herausforderungen gestoßen sind.

Faktoren, die interkontinentale Migration motivieren[modifier | modifier le wikicode]

Auswirkungen von Transportmitteln auf die Migration[modifier | modifier le wikicode]

Die Bedeutung des Verkehrs für die interkontinentale Migration im 19. Jahrhundert war enorm und veränderte die Fähigkeit der Menschen, große Entfernungen zurückzulegen und sich an neuen Orten niederzulassen, grundlegend. Früher waren Reisen langwierig und riskant, doch mit der Einführung von Dampfschiffen wurden Ozeanüberquerungen schneller, sicherer und berechenbarer. Diese Schiffe konnten eine beträchtliche Anzahl an Passagieren befördern, wodurch die Migration für mehr Menschen zugänglich wurde. Gleichzeitig revolutionierte die Entwicklung der Eisenbahnen den Landverkehr. Diese Netze verbanden das Landesinnere mit den Seehäfen und erleichterten so den Zugang zu den Einschiffungshäfen und die Besiedlung des Binnenlandes, sobald man am Zielort angekommen war. In den USA beispielsweise ermöglichten es die Eisenbahnen den Einwanderern, sich über das ganze Land zu verteilen, was für die Entwicklung und Eroberung des Westens von entscheidender Bedeutung war. Diese Fortschritte im Transportwesen hatten tiefgreifende Auswirkungen auf die Weltwirtschaft und die Demografie. Sie förderten nicht nur die Massenmigration, sondern trugen durch den Zustrom von Arbeitskräften und die Erschließung neuen Landes auch zum wirtschaftlichen Aufschwung der Aufnahmeländer bei. Vor allem die Landwirtschaft florierte mit dem Zugang zu großen Landflächen und zog diejenigen an, die der Überbevölkerung und den schwierigen wirtschaftlichen Bedingungen in Europa entfliehen wollten. Darüber hinaus belebte die Fähigkeit, große Mengen an Gütern schnell zu transportieren, den Welthandel und förderte die Entstehung einer vernetzten globalen Wirtschaft. Migranten spielten in diesem Prozess eine Schlüsselrolle, indem sie Waren und Ideen zwischen ihrem Herkunftsland und ihrem neuen Zuhause transportierten und so die wirtschaftlichen und kulturellen Verbindungen über Kontinente hinweg stärkten. Die technologischen Fortschritte im Transportwesen im 19. Jahrhundert waren ein Schlüsselelement des Zeitalters der interkontinentalen Migration und trugen dazu bei, unsere moderne Welt durch eine beispiellose menschliche Mobilität und einen verstärkten wirtschaftlichen Austausch zu formen.

Die Senkung der Transportkosten während des 19. Jahrhunderts spielte eine große Rolle bei der Zunahme der transozeanischen Migration. Diese Kostensenkung war größtenteils auf die verbesserte Organisation des Seetransports zurückzuführen. Als Reaktion auf den amerikanischen Protektionismus, der die Importe einschränkte und dazu führte, dass viele Schiffe mit nicht ausgelasteten Laderäumen abfuhren, suchten die Reedereien nach Möglichkeiten, ihre Rückfahrten in die USA rentabler zu gestalten. In diesem Zusammenhang entstanden die Migrationsunternehmen. Diese Unternehmen spezialisierten sich auf den Transport von Migranten und nutzten den verfügbaren Platz in den Laderäumen der Schiffe, die sonst leer gewesen wären, optimal aus. Sie verwandelten das, was zuvor ein unrentabler Kostenfaktor war, in eine lukrative Gelegenheit, indem sie nicht nur die Ticketpreise für Migranten senkten, sondern auch das Volumen der beförderten Passagiere erhöhten. Darüber hinaus begannen diese Unternehmen, aktiv für die USA als Reiseziel zu werben, indem sie Werbung einsetzten, um Migranten mit dem Versprechen von Land, Arbeit und einem besseren Leben anzulocken. Sie verbreiteten idyllische Bilder des amerikanischen Lebens und Erfolgsgeschichten, um die Menschen zu ermutigen, die Reise anzutreten. Diese Werbung spielte mit den Hoffnungen und Sehnsüchten der Menschen und trug dazu bei, die großen Bevölkerungsbewegungen in die Vereinigten Staaten zu schüren. Die Kombination aus niedrigeren Transportkosten und den Marketinganstrengungen der Migrationsgesellschaften förderte die Massenmigration, ermöglichte es immer mehr Europäern, sich nach Amerika einzuschiffen, und formte die demografischen und wirtschaftlichen Profile der beiden Kontinente.

Einfluss des demografischen Übergangs auf die Migration[modifier | modifier le wikicode]

Während des 18. Jahrhunderts markierten die Entstehung der Protoindustrie und die Diversifizierung der Einkommensquellen den Beginn eines tiefgreifenden wirtschaftlichen und sozialen Wandels in Europa. In dieser Zeit verbesserten sich die Lebensbedingungen, was zu einem Rückgang der Sterblichkeit führte. Dieser Trend beschleunigte sich im 19. Jahrhundert mit den Fortschritten in der Medizin, wie der Verbesserung der öffentlichen Hygiene, Impfungen und dem Einsatz von Antibiotika.

Doch während die Sterblichkeit zurückging, blieb die Geburtenrate über weite Strecken des 19. Jahrhunderts hoch. Dieses Ungleichgewicht zwischen Geburten- und Sterblichkeitsrate führte zu einem schnellen Bevölkerungswachstum, das sich erst um 1875 zu verlangsamen begann, als die Geburtenraten zu sinken begannen. Dieser demografische Übergang - der Übergang von einem Regime mit hoher Sterblichkeit und hoher Geburtenrate zu einem Regime mit niedriger Sterblichkeit und niedriger Geburtenrate - wurde in den entwickelten Ländern in der Regel in den 1950er Jahren abgeschlossen und führte zu einem geringeren Bevölkerungsdruck.

Das starke Bevölkerungswachstum in Europa hatte erhebliche wirtschaftliche Folgen, insbesondere für die junge Generation im erwerbsfähigen Alter. Da immer mehr Menschen auf den Arbeitsmarkt drängten und die Wirtschaft nicht immer genügend Arbeitsplätze anbieten konnte, sahen sich viele Europäer mit einem Mangel an Möglichkeiten konfrontiert. Diese Situation trug zu einem Anstieg der Auswanderung bei, da die Menschen im Ausland nach neuen Möglichkeiten suchten, insbesondere in Nord- und Südamerika, wo Land verfügbar war und eine hohe Nachfrage nach Arbeitskräften bestand, um die Industrialisierung und die wirtschaftliche Expansion zu unterstützen.

Die Auswanderung diente als Sicherheitsventil, indem sie den Bevölkerungsdruck verringerte und den Migranten die Chance bot, sich ein besseres Leben aufzubauen. Dieser Migrationsprozess wurde durch Fortschritte im Transport- und Kommunikationswesen erleichtert, die interkontinentale Reisen zugänglicher und billiger machten und so großen Teilen der Bevölkerung die Teilnahme an den großen Migrationsbewegungen des 19.

Auswirkungen von Urbanisierung und Industrialisierung[modifier | modifier le wikicode]

Deutsche machten einen großen Teil der frühen Einwanderungswellen in die USA aus, mit bedeutenden Spitzenwerten der Migration im 19. Dieser Zeitraum fiel mit verschiedenen wirtschaftlichen und politischen Belastungen in Deutschland zusammen, darunter die Auswirkungen der Napoleonischen Kriege, Agrarkrisen sowie politische und religiöse Restriktionen, die viele Deutsche dazu veranlassten, anderswo ein besseres Leben zu suchen. Als Deutschland jedoch in die zweite Welle der industriellen Revolution eintrat, begann sich die Situation zu ändern. Die Industrialisierung veränderte die deutsche Wirtschaft und schuf neue Beschäftigungsmöglichkeiten in den schnell wachsenden Städten und in den neu entstehenden Industrien. Dies führte dazu, dass die Auswanderung zurückging, da die wirtschaftlichen Aussichten in Deutschland attraktiver wurden.

Ab den 1880er Jahren, mit der beschleunigten Industrialisierung unter Kanzler Otto von Bismarck und der Entwicklung eines entstehenden Wohlfahrtsstaates, erlebte Deutschland einen Anstieg der Lebensqualität und der wirtschaftlichen Möglichkeiten. Arbeitsplätze in der Fertigung, im Ingenieurwesen und in der Chemie wurden beispielsweise reichlich vorhanden und besser bezahlt. Dies fiel mit einem Rückgang der deutschen Auswanderung zusammen, da immer weniger Menschen das Bedürfnis verspürten, ihre Heimat zu verlassen, um Arbeit oder wirtschaftliche Chancen zu finden. Darüber hinaus trug auch die protektionistische Wirtschaftspolitik Deutschlands, wie z. B. Importzölle, die die aufstrebenden Industrien schützten, zu einer robusteren Wirtschaft und einer besseren Selbstversorgung bei. Dies hat die Attraktivität, in Deutschland zu bleiben, im Vergleich zur Migration erhöht.

Vor diesem Hintergrund kann der Rückgang der deutschen Auswanderung in die USA und andere Länder als eine direkte Folge der verbesserten wirtschaftlichen Bedingungen und der Verfügbarkeit von Arbeitsplätzen in einem zunehmend industrialisierten Deutschland gesehen werden. Deutsche, die noch vor wenigen Jahrzehnten eine Auswanderung als praktikable Option in Betracht gezogen hätten, fanden neue Gründe, in einem Land zu bleiben, das nun vielversprechende Zukunftsaussichten bot.

Politik, Agrarstrukturen und die Auswirkungen von Wirtschaftskrisen[modifier | modifier le wikicode]

Die erste Globalisierung, die Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts stattfand, war durch einen dramatischen Anstieg des internationalen Handels und der Kapitalströme sowie durch die massive Bewegung von Menschen über internationale Grenzen hinweg gekennzeichnet. Obwohl diese Zeit zu einem beispiellosen Wirtschaftswachstum und der Erschließung neuer Märkte führte, war sie auch von Wirtschaftskrisen und -depressionen geprägt, die zum Teil durch die Regierungspolitik noch verschärft wurden. Die Agrarstrukturen in Europa, die häufig auf kleinen Betrieben und intensiver Landwirtschaft beruhten, standen in direkter Konkurrenz zur großflächigen und mechanisierten Landwirtschaft in den USA. Der massive Zustrom von billigem US-Weizen auf die europäischen Märkte, der durch niedrigere Transportkosten und Innovationen bei der Lagerung und Logistik erleichtert wurde, führte zu einem Verfall der Agrarpreise. Dies hatte verheerende Auswirkungen auf die europäischen Landwirte, die nicht mit den niedrigeren Produktionskosten des amerikanischen Weizens konkurrieren konnten.

Die große landwirtschaftliche Depression von 1873-1890 ist ein prominentes Beispiel dafür. Sie wurde nicht nur durch den Zustrom billiger Agrarprodukte aus Amerika, sondern auch durch eine Reihe von Missernten in Europa ausgelöst, was den Preisverfall und den wirtschaftlichen Druck auf die Landwirte noch verschärfte. Die politischen Regime der damaligen Zeit reagierten auf diese Krise auf unterschiedliche Weise. Einige ergriffen protektionistische Maßnahmen und versuchten, die einheimischen Landwirte zu schützen, während andere die Auswanderung förderten, um den demografischen und wirtschaftlichen Druck auf die ländlichen Gebiete zu lindern. Diese Politiken hatten unterschiedliche Auswirkungen, wobei es einigen gelang, die lokalen Agrarmärkte zu stabilisieren, während andere zu Handelsspannungen und einer Zunahme der internationalen Migration führten. Die erste Globalisierung brachte erhebliche wirtschaftliche Herausforderungen mit sich. Die Krisen und Depressionen dieser Zeit waren häufig das Ergebnis einer komplexen Interaktion zwischen den Kräften des globalisierten Marktes und politischen Eingriffen und verdeutlichten die Schwierigkeiten bei der Anpassung an die Realitäten einer zunehmend vernetzten Wirtschaft.

Fallbeispiel Italien: Migration und Agrarkrise[modifier | modifier le wikicode]

Die große Agrardepression von 1873-1890 war ein wichtiger Katalysator für Auswanderungswellen von Europa in die USA, wobei Italien ein prominentes Beispiel für dieses Phänomen war. Die landwirtschaftliche Situation in Italien, insbesondere in der Zeit vor und während dieser Depression, war von feudalen Strukturen und einem veralteten Agrarsystem geprägt.

Im Jahr 1873 operierte die italienische Bauernschaft noch immer in einem Rahmen, in dem das Land mehrheitlich im Besitz des Adels und religiöser Orden war. Diese Eigentumsstruktur schränkte die wirtschaftlichen Möglichkeiten für Kleinbauern und Landarbeiter ein, die häufig unter harten Arbeitsbedingungen und grassierender Armut zu leiden hatten. Die Ankunft billiger Agrarprodukte aus Amerika, wie z. B. Weizen, verschärfte diese Bedingungen, indem sie zu einem Verfall der lokalen Preise führte und die Lage der Landwirte noch prekärer machte.

In Venetien und anderen Regionen Italiens haben der Zusammenbruch des Agrarsystems und die daraus resultierende wirtschaftliche Depression viele Menschen zur Auswanderung gezwungen. Auf der Suche nach einem Ausweg aus Armut und wirtschaftlicher Stagnation sahen viele Italiener in der Auswanderung eine Möglichkeit, sich in Ländern mit besseren wirtschaftlichen Aussichten, insbesondere in den USA, ein neues Leben aufzubauen. Diese Auswanderung wurde oft als vorübergehende Lösung in Betracht gezogen, mit der Hoffnung, nach Ersparnissen nach Italien zurückzukehren, doch für viele wurde sie zu einer dauerhaften Lösung.

Dieses Auswanderungsmodell war nicht nur in Italien zu finden. Auch in anderen Ländern des Mittelmeerraums, die mit ihren veralteten Agrarsystemen und dem wirtschaftlichen Druck durch den Wettbewerb auf den Weltmärkten vor ähnlichen Herausforderungen standen, kam es zu großen Auswanderungswellen. Diese Bevölkerungsbewegungen hatten erhebliche Auswirkungen auf die Herkunfts- und Zielländer und veränderten die Demografie, die Wirtschaft und sogar das kulturelle Gefüge dieser Gesellschaften.

Hungersnot in Irland und Migrationsfolgen[modifier | modifier le wikicode]

Die Große Irische Hungersnot von 1845 bis 1847 stellt eine tragische und einschneidende Episode in der Geschichte der Migration dar. Irlands Abhängigkeit von der Kartoffel, die für einen Großteil der Bevölkerung ein Grundnahrungsmittel war, machte das Land besonders anfällig für die Kartoffelkrankheit oder Kraut- und Knollenfäule, die die Ernten zerstörte. Diese Katastrophe ereignete sich vor dem Hintergrund, dass Irland weitgehend ländlich geprägt war, mit archaischen landwirtschaftlichen Strukturen und einer Bevölkerung, die hauptsächlich aus armen Bauern bestand.

Irlands koloniale Beziehung zu England verschärfte die Krise. Die britische Politik, die Irland trotz seiner Nähe zu wichtigen Industriezentren wie Manchester die Industrialisierung untersagte, verhinderte eine wirtschaftliche Entwicklung, die Alternativen zur Abhängigkeit von der Landwirtschaft hätte bieten können. Als die Hungersnot ausbrach, gab es also keinen Industriesektor, der die überschüssigen Arbeitskräfte hätte aufnehmen oder die wirtschaftlichen Auswirkungen hätte abmildern können.

Die Hungersnot, gepaart mit Epidemien und einer repressiven Politik gegenüber Armen und Bettlern, führte zu einer massiven humanitären Krise. Infolgedessen wanderten etwa zwei Millionen Iren aus, die meisten von ihnen in die Vereinigten Staaten. Diese Auswanderungswelle hatte tiefgreifende Auswirkungen auf Irland, indem sie seine Bevölkerung erheblich reduzierte, und auf die Vereinigten Staaten, wo irische Einwanderer große Gemeinden bildeten und Kultur und Gesellschaft beeinflussten.

Die Hungersnot in Finnland im Jahr 1860 bietet eine interessante Parallele. Wie Irland litt auch Finnland, das damals unter russischer Herrschaft stand, unter außenpolitischen Maßnahmen, die seine wirtschaftliche Entwicklung einschränkten und seine Anfälligkeit für landwirtschaftliche Krisen erhöhten. Diese Beispiele verdeutlichen, wie koloniale und imperiale Politik verheerende Auswirkungen auf subdominante Bevölkerungsgruppen haben kann, was häufig zu massiven Migrationsbewegungen als Reaktion auf wirtschaftliche und humanitäre Krisen führt.

Die Jüdische Wohnzone in Russland und ihre Implikationen[modifier | modifier le wikicode]

Die Residenzzone der russischen Juden, die in den heutigen Gebieten Lettlands, Litauens und Polens eingerichtet wurde, war eine bedeutende und oft tragische Realität der jüdischen Geschichte zwischen 1791 und 1917. Von Katharina der Großen eingesetzt, war dieses Gebiet ein riesiges "Ghetto", in dem die russischen Juden gezwungen waren zu leben. Obwohl sie die Bewegungsfreiheit einschränkte und strenge wirtschaftliche Beschränkungen auferlegte, wurde die Residenzzone auch zu einem wichtigen Zentrum für die jüdische Kultur und Bildung. Institutionen wie die Hebräische Universität in Vilnius entstanden dort und zeugten von einem trotz der Einschränkungen blühenden kulturellen und intellektuellen Leben. Die Situation für Juden in der Residenzzone verschlechterte sich ab 1881 mit der Ermordung von Zar Alexander II. drastisch. Dieses Ereignis löste Wellen antisemitischer Gewalt aus, die als Pogrome bekannt wurden und für viele Juden den Tod, die Zerstörung von Eigentum und eine Verschlechterung der Lebensbedingungen bedeuteten. Die Pogrome intensivierten sich 1905 nach der Niederlage Russlands im Russisch-Japanischen Krieg, wobei die Juden oft als Sündenböcke für die Frustrationen und Misserfolge des Russischen Reiches herhalten mussten.

Diese Gewalt und die anhaltende Unterdrückung führten zu einer bedeutenden Auswanderungswelle der jüdischen Bevölkerung aus der Residenzzone. Viele Juden entschieden sich auf der Suche nach Sicherheit, Freiheit und besseren wirtschaftlichen Möglichkeiten für die Migration nach Nordamerika, insbesondere in die Vereinigten Staaten. Diese Migration hatte erhebliche Auswirkungen sowohl auf die Gemeinschaften, die sie zurückließen, als auch auf die Gesellschaften, in die sie sich integrierten und ihre Kultur, ihr Wissen und ihre Widerstandsfähigkeit mitbrachten. Die jüdische Migration aus der Residenzzone in andere Teile der Welt ist ein ergreifendes Beispiel dafür, wie Verfolgung und politische Instabilität zu massiven Bevölkerungsbewegungen führen können, die Gemeinschaften und Identitäten auf der ganzen Welt neu definieren.

Die Rolle von Hafenstädten und die Attraktivität der USA[modifier | modifier le wikicode]

Die Massenmigration des 19. und frühen 20. Jahrhunderts hat die Entwicklung vieler europäischer Städte, insbesondere der Hafenstädte, tiefgreifend beeinflusst, allerdings auf andere Weise, als man erwarten würde. Zum einen waren einige Migranten, die in der Hoffnung auf eine Weiterreise zu anderen Zielen in den europäischen Häfen ankamen, gezwungen, sich in diesen Städten niederzulassen, da sie nicht über ausreichende finanzielle Mittel für die Weiterreise verfügten. In diesen Hafenstädten wie Hamburg, Liverpool und Marseille kam es daher zu einem erheblichen Anstieg der Bevölkerungszahl und der kulturellen Vielfalt, wobei sich neue ethnische Gemeinschaften bildeten und einen bemerkenswerten Beitrag zum wirtschaftlichen und kulturellen Leben dieser Städte leisteten.

Andererseits beruhte die Entscheidung einiger Migranten, in diesen Hafenstädten zu bleiben, auch auf einem wirtschaftlichen Kalkül. Nachdem sie die Reallöhne - d. h. die an die Lebenshaltungskosten angepassten Löhne - in ihrem Herkunftsland mit denen im Zielland verglichen hatten, kamen einige zu dem Schluss, dass die wirtschaftliche Situation in Europa letztlich günstiger war. Diese Entscheidungsfindung wurde häufig von der Enttäuschung über den Mythos von Ländern wie den USA beeinflusst, die als Land der unbegrenzten Möglichkeiten angesehen wurden, in dem sich die Realität jedoch in Bezug auf Sprachbarrieren, fehlende qualifizierte Beschäftigungsmöglichkeiten und Diskriminierung als schwieriger erweisen konnte.

Die Migration veränderte nicht nur die Aufnahmegesellschaften in Amerika, sondern hatte auch erhebliche Auswirkungen auf die europäischen Städte und veränderte deren Demografie und Stadtentwicklung. Diese Hafenstädte wurden zu Knotenpunkten verschiedener Kulturen, prägten ihren einzigartigen Charakter und spielten eine wichtige Rolle in der Geschichte der Migration.

Modellierung der Migrationskausalität[modifier | modifier le wikicode]

Die Kontinuität der Migration, selbst nach dem Ende einer spezifischen Krise, kann verstanden werden, wenn man die Komplexität und Interdependenz der Faktoren berücksichtigt, die die Migration beeinflussen. Migration wird nicht durch ein einzelnes Ereignis oder eine einzelne Bedingung ausgelöst, sondern ist vielmehr das Ergebnis einer Kombination von Faktoren, die miteinander interagieren und sich gegenseitig ergänzen. Einer der entscheidenden Faktoren ist die kumulative Wirkung früherer Migrationen. Frühere Migrationen schaffen in den Zielländern Diasporagemeinschaften, die wiederum die Ankunft neuer Migranten fördern und erleichtern. Diese Form der Kettenmigration bedeutet, dass sich Bevölkerungsbewegungen auch nach dem Wegfall der ursprünglichen Ursache fortsetzen können. Krisen können neben ihren unmittelbaren Auswirkungen auch zu dauerhaften gesellschaftlichen und kulturellen Veränderungen führen. Diese Veränderungen können die wirtschaftlichen und sozialen Strukturen sowie die Bestrebungen und Erwartungen der Menschen dauerhaft verändern, was noch lange nach dem Ende der Krise eine Motivation für Migration sein kann. Darüber hinaus spielen Wahrnehmungen und Erwartungen eine wichtige Rolle. Die wahrgenommenen Chancen im Ausland, die oft durch die Erfolgsgeschichten früherer Migranten idealisiert werden, können weiterhin zur Migration motivieren. Diese Wahrnehmungen können selbst dann fortbestehen, wenn die Realität anders aussieht, und so die anhaltende Migration anheizen. Auch lang anhaltende wirtschaftliche und politische Bedingungen, die aus früheren Krisen resultieren, können die Migration aufrechterhalten. Beispielsweise können größere wirtschaftliche Transformationen oder hohe Arbeitslosigkeit, die nach dem Ende der Krise anhalten, Menschen dazu veranlassen, anderswo nach besseren Möglichkeiten zu suchen. Die Migrationspolitik der Zielländer und die internationale Gesetzgebung beeinflussen ebenfalls die Kontinuität der Migration. Eine liberalere Politik und Abkommen, die die Migration erleichtern, können einen kontinuierlichen Strom von Migranten fördern. Schließlich kann Migration, sobald sie zu einer tragfähigen und anerkannten Option geworden ist, zu einer Standardreaktion auf wirtschaftliche oder soziale Herausforderungen werden, selbst wenn keine akute Krise vorliegt. Diese soziale und wirtschaftliche Trägheit kann die Bevölkerungsbewegung lange nach der Lösung der Probleme, die sie ursprünglich motiviert haben, aufrechterhalten. Insgesamt ist die Migration ein dynamischer, multifaktorieller Prozess, bei dem verschiedene soziale, wirtschaftliche, politische und persönliche Faktoren ineinandergreifen und häufig einen Impuls erzeugen, der die Migration über ihre ursprünglichen Ursachen hinaus fortsetzt.

Die Kartoffelkrise in Irland im Jahr 1845, die auch als Große Hungersnot bekannt ist, war ein wichtiger Auslöser für die irische Auswanderung in die Vereinigten Staaten. Diese Katastrophe fiel in Kombination mit der Entwicklung der Dampfschifffahrt, die transatlantische Reisen zugänglicher und erschwinglicher machte, mit der Wahrnehmung der USA als Ort der Träume und Chancen zusammen. Diese Faktoren führten zu einer Massenauswanderung von zwei Millionen Iren, eine Bewegung, die auch nach dem Ende der Hungersnot anhielt.

Die Tatsache, dass die Migration selbst nach 1914, als die Durchschnittslöhne in Irland und den USA ähnlich hoch geworden waren, weiterging, verdeutlicht die Komplexität der Migrationsmotive. Dies legt nahe, dass die Entscheidung zur Migration nicht nur von unmittelbaren wirtschaftlichen Erwägungen abhängt, sondern auch von umfassenderen und manchmal nuancierteren Faktoren. Erstens hatte die Auswanderung bereits etablierte Netzwerke in den USA geschaffen. Diese irischen Diasporagemeinschaften boten Unterstützung, Informationen und Möglichkeiten für Neuankömmlinge, was die Migration in die USA attraktiver und weniger riskant machte. Zweitens spielten die Wahrnehmungen und Erwartungen an die USA als Land der unbegrenzten Möglichkeiten weiterhin eine große Rolle. Der "amerikanische Traum", der durch Erfolgsgeschichten und eine Idealisierung des Lebens in den USA genährt wurde, behielt seine Anziehungskraft, auch wenn die wirtschaftliche Realität weniger günstig geworden war. Drittens haben die langfristigen Auswirkungen der Großen Hungersnot und der britischen Politik in Irland möglicherweise tiefe wirtschaftliche und soziale Narben hinterlassen, die die Entscheidung zur weiteren Auswanderung beeinflussten. Die kollektive Erinnerung an die Hungersnot sowie das Streben nach größerer politischer und wirtschaftlicher Stabilität könnten dazu beigetragen haben, dass die Menschen weiterhin auswanderten. Schließlich kann sich die Migration, wenn sie einmal zur gängigen Praxis geworden ist, selbst erhalten. Die Entscheidung zur Migration wird häufig durch die Handlungen derjenigen beeinflusst, die zuvor gegangen sind, wodurch ein Kettenmigrationsphänomen entsteht, das unabhängig von den ursprünglichen wirtschaftlichen Bedingungen fortbestehen kann. Obwohl sich die Durchschnittslöhne zwischen Irland und den USA nivellieren konnten, haben andere Faktoren wie soziale Netzwerke, kulturelle Wahrnehmungen, Geschichte und etablierte Migrationsdynamiken die Iren weiterhin dazu motiviert, in die USA auszuwandern.

Die Verselbstständigung der Migrationsströme ist ein entscheidendes Konzept, um zu verstehen, warum die Migration oft auch nach dem Verschwinden der ursprünglichen Ursachen weitergeht. Dieses Phänomen besagt, dass Migration, sobald sie als Reaktion auf bestimmte Bedingungen oder Krisen beginnt, dazu tendiert, eine Eigendynamik zu entwickeln, die sie über die Lösung dieser Anfangsbedingungen hinaus aufrechterhält. Im Fall der irischen Auswanderung in die USA war beispielsweise die Große Hungersnot der auslösende Faktor. Sobald sich jedoch irische Gemeinschaften in den USA niedergelassen hatten und Migrantennetzwerke entstanden waren, begannen diese Netzwerke eine eigenständige Rolle bei der Förderung und Erleichterung der zusätzlichen Migration zu spielen. Diasporagemeinschaften bieten nicht nur Informationen und Unterstützung für Neuankömmlinge, sondern schaffen auch ein Gefühl der Zugehörigkeit und Verbundenheit mit dem Zielland, unabhängig von den wirtschaftlichen oder politischen Bedingungen, die ursprünglich der Grund für die Migration waren. Darüber hinaus wird die Kettenmigration, bei der Migranten Familienmitgliedern, Freunden oder Mitbürgern in das Zielland folgen, zu einem wichtigen Motor für die anhaltende Migration. Diese sozialen und familiären Netzwerke können bei Migrationsentscheidungen einflussreicher sein als wirtschaftliche oder politische Faktoren. Darüber hinaus können auch Wahrnehmungen und Erwartungen eine Rolle bei der Ermächtigung von Migrationsströmen spielen. Mythen und Erzählungen rund um die Zielländer, wie der "amerikanische Traum" im Zusammenhang mit den USA, ziehen weiterhin Migranten an, auch wenn die wirtschaftliche Realität von dem idealisierten Bild abweicht. Migrationsströme können, wenn sie einmal initiiert wurden, eine Autonomie von ihren ursprünglichen Ursachen erlangen. Soziale Netzwerke, kulturelle Erwartungen und kettenförmige Migrationsdynamiken tragen dazu bei, diese Ströme aufrechtzuerhalten und zu verstärken, selbst wenn die Bedingungen, die sie ursprünglich ausgelöst haben, nicht mehr vorhanden sind. Dies erklärt, warum die Migration auch dann noch in hohem Tempo fortgesetzt werden kann, wenn sich die Umstände, die die erste Migrationsbewegung ausgelöst haben, geändert haben oder verschwunden sind.

Die Erklärung des Phänomens der Verselbstständigung von Migrationsströmen, insbesondere im Zusammenhang mit der irischen Migration in die USA, beruht zum großen Teil auf der Rolle sozialer Netzwerke und der Kommunikation zwischen Migranten und ihren Familien in der Heimat. Wenn ein irischer Migrant in die Vereinigten Staaten zieht, spielen die Briefe und Informationen, die er an seine Familie in Irland sendet, eine entscheidende Rolle für die weitere Migration. Diese Korrespondenzen bieten zuverlässige und praktische Informationen über das Leben in den Vereinigten Staaten, einschließlich Ratschlägen zu Einwanderungsverfahren, Arbeitsmöglichkeiten, Wohngegenden, in denen man leben kann, und solchen, die man meiden sollte. Diese direkte und zuverlässige Kommunikation stärkt das Vertrauen der in Irland verbliebenen Familienmitglieder und Freunde, da sie von Quellen stammt, die sie kennen und denen sie vertrauen. Sie schafft eine greifbare Verbindung zwischen dem Herkunfts- und dem Zielland und verringert so die mit der Migration verbundene Unsicherheit und das wahrgenommene Risiko. Indem sie ein soziales Netzwerk und Unterstützung bieten, ermutigen etablierte Migranten andere Mitglieder der Familie und der Gemeinschaft, sich ihnen anzuschließen. Dieses Phänomen ist ein typisches Beispiel für Kettenmigration, bei der Migranten den Wegen folgen, die von ihren Vorgängern vorgezeichnet wurden, wodurch etablierte Migrationsmuster entstehen und die Dynamik der Migrationsströme verstärkt wird. Darüber hinaus sind diejenigen, die sich für die Migration entscheiden, häufig die offeneren und unternehmungslustigeren Individuen, die bereit sind, Risiken einzugehen und nach neuen Möglichkeiten zu suchen. Dies kann zu einer Art selbsterhaltender Selektion führen, bei der die Bevölkerungsgruppen, die im Herkunftsland bleiben, oft konservativer oder weniger risikofreudig sind. Die irische Migration in die USA ist ein Beispiel dafür, wie soziale Netzwerke und die Kommunikation zwischen Migranten und ihren Familien Migrationsströme erzeugen und aufrechterhalten können. Diese Dynamiken zeigen auch, wie Migration nicht nur die Aufnahmegesellschaften, sondern auch die Herkunftsgemeinschaften verändern kann, indem sie oftmals die Zusammensetzung und die Einstellungen dieser Bevölkerungsgruppen langfristig prägt.

Integration und Assimilation: Der amerikanische Fall[modifier | modifier le wikicode]

Soziale Dichotomie: Dominante (WASP) vs. Dominierte[modifier | modifier le wikicode]

Die Integration und Assimilation von Einwanderern in den USA war schon immer ein komplexer Prozess, der von bereits bestehenden Machtdynamiken und sozialen Strukturen beeinflusst wurde. Im amerikanischen Kontext waren die White Anglo-Saxon Protestants (WASPs) lange Zeit die dominierende Gruppe, sowohl in politischer als auch in wirtschaftlicher Hinsicht. Diese Dominanz spiegelt das Erbe der alten, vor allem britischen, skandinavischen und deutschen Migration wider, die die Grundlage der amerikanischen Gesellschaft von Anfang an bildete.

Diese Gruppen wurden aufgrund ihrer ethnischen Herkunft und ihrer (protestantischen) Religionszugehörigkeit oft als der "Kern" der amerikanischen Identität angesehen. Sie spielten eine wichtige Rolle bei der Bildung der politischen und wirtschaftlichen Institutionen der USA und hatten lange Zeit eine privilegierte Stellung in der sozialen und kulturellen Hierarchie des Landes inne.

Die Wahl von John F. Kennedy zum Präsidenten im Jahr 1960 stellte einen bedeutenden Wendepunkt in der amerikanischen Geschichte dar. Kennedy war nicht nur irischer Abstammung, sondern auch katholisch, was ihn von dem WASP-Profil unterschied, das traditionell mit amerikanischen politischen Führern in Verbindung gebracht wurde. Seine Präsidentschaft symbolisierte eine gewisse Öffnung der amerikanischen Gesellschaft und deutete auf einen Wandel in der Akzeptanz von ethnischen und religiösen Gruppen hin, die zuvor an den Rand gedrängt oder von den Machtbereichen ferngehalten worden waren.

Kennedys Präsidentschaft spiegelte auch umfassendere Veränderungen in der amerikanischen Gesellschaft in Bezug auf die Integration und Assimilation verschiedener ethnischer und religiöser Gruppen wider und trug möglicherweise dazu bei. Sein Erfolg als erster katholischer Präsident mit irischen Wurzeln forderte einige der traditionellen Normen und Erwartungen heraus, wer in der amerikanischen Gesellschaft an die Macht gelangen konnte.

Bildung von Einwanderergemeinschaften und urbane Segmentierung[modifier | modifier le wikicode]

Die Verselbstständigung der Migrationsströme hat eine Schlüsselrolle bei der Bildung von Migrantengemeinschaften und der Segmentierung des Raums in amerikanischen Städten gespielt, was sich in Stadtvierteln wie Chinatown oder Little Italy zeigt. Dieses Phänomen lässt sich durch die Tendenz der Migranten erklären, sich Familienmitgliedern oder Bekannten anzuschließen, die sich bereits im Zielland niedergelassen haben. Diese familiären und sozialen Netzwerke bieten den Neuankömmlingen eine unverzichtbare Unterstützung und erleichtern ihnen das Einleben und die Integration.

In diesem Zusammenhang neigen Migranten dazu, sich mit anderen Mitgliedern ihrer Gemeinschaft zusammenzuschließen und so ethnische Enklaven innerhalb der Städte zu schaffen. Diese Viertel, wie Chinatown für chinesische Einwanderer oder Little Italy für italienische Einwanderer, dienen als Versammlungsorte, an denen kulturelle Traditionen, die Sprache und soziale Praktiken bewahrt und weitergegeben werden können. Sie bieten auch einen Raum, in dem sich die Migranten gegenseitig sowohl wirtschaftlich als auch sozial unterstützen können.

Was die italienische Mafia betrifft, so hängt ihr Aufkommen in den USA mit den Herausforderungen zusammen, denen sich italienische Einwanderer gegenübersahen, insbesondere was den Schutz vor Übergriffen und die Diskriminierung betrifft. In Ermangelung angemessener Unterstützungsstrukturen und angesichts der Marginalisierung wandten sich einige Mitglieder der italienischen Gemeinschaft an Untergrundorganisationen, um ihren Schutz zu gewährleisten und ihre Interessen voranzutreiben. Es ist jedoch wichtig zu beachten, dass diese Organisationen, obwohl sie manchmal als Beschützer der Gemeinschaft dargestellt wurden, häufig in kriminelle Aktivitäten verwickelt waren und komplexe und manchmal negative Auswirkungen auf die Gemeinschaften hatten, denen sie angeblich dienten.

Diese ethnischen Nachbarschaften und Gemeinschaftsstrukturen sind Zeugnisse dafür, wie Einwanderer die kulturelle und soziale Landschaft amerikanischer Städte geprägt haben und noch immer prägen. Sie spiegeln die Herausforderungen, die Anpassungsstrategien und die Beiträge der Einwanderer zur amerikanischen Gesellschaft wider.

Herausforderungen bei der Integration von Neuzuwanderern[modifier | modifier le wikicode]

Die Sedimentationstheorie im Zusammenhang mit der Einwanderung in die USA bietet einen Rahmen, um zu verstehen, wie verschiedene Einwanderungswellen in die amerikanische Gesellschaft integriert werden und wie sich die Wahrnehmung und Behandlung dieser Gruppen im Laufe der Zeit verändert. Diese Theorie legt nahe, dass jede neue Einwanderungswelle anfänglich Integrationsschwierigkeiten, einschließlich Erfahrungen mit Diskriminierung und Rassismus, erlebt, dass diese Herausforderungen jedoch mit der Ankunft späterer Gruppen abnehmen.

Im Fall der Zuwanderer der "neuen Welle", hauptsächlich Italiener und Slawen, die gegen Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts in die USA kamen, sahen sie sich erheblichen Integrationsherausforderungen gegenüber. Diese Gruppen wurden aufgrund ihrer kulturellen, sprachlichen und religiösen Unterschiede zur protestantischen angelsächsischen Mehrheit oft als schwer zu assimilierende "Fremde" wahrgenommen.

Gemäß der Sedimentationstheorie waren diese Gruppen anfänglich Vorurteilen und Marginalisierung ausgesetzt. Mit der Ankunft neuer Einwandererwellen begannen die zuvor marginalisierten Gruppen jedoch, als stärker integriert oder "amerikanisiert" wahrgenommen zu werden. Beispielsweise verbesserte sich der Status der irischen und deutschen Einwanderer, die zuvor diskriminiert worden waren, mit der Ankunft der italienischen und slawischen Einwanderer relativ stark. Diese Dynamik veranschaulicht ein Modell, bei dem die zuletzt Angekommenen oft am stärksten marginalisiert werden und dem größten Grad an Diskriminierung ausgesetzt sind. In dem Maße, in dem sich diese Gruppen etablieren, wirtschaftlich und politisch integrieren und neue Gruppen hinzukommen, verändern sich die Wahrnehmung und die Behandlung dieser früheren Einwanderergemeinschaften.

Diese Theorie vereinfacht eine komplexe Realität und dass Integration und Assimilation multifaktorielle Prozesse sind, die von vielen Faktoren beeinflusst werden, einschließlich der Regierungspolitik, der wirtschaftlichen Bedingungen und der breiteren gesellschaftlichen Einstellungen. Dennoch bietet die Sedimentationstheorie einen nützlichen Einblick in die Art und Weise, wie sich die Integrationsdynamik innerhalb einer Gesellschaft mit aufeinanderfolgenden Einwanderungswellen entwickeln kann.

Auswirkungen der Industrialisierung auf die amerikanische Gesellschaft[modifier | modifier le wikicode]

Ende des 19. Jahrhunderts erlebte Amerika bedeutende Veränderungen in seiner wirtschaftlichen und sozialen Landschaft, die zum Teil auf das Ende der Eroberung des Wilden Westens und die rasche Industrialisierung zurückzuführen waren. Die Schließung der Westgrenze, die oft durch die Volkszählung von 1890 symbolisiert wird, die das Ende der amerikanischen "Frontier" erklärte, markierte einen Wendepunkt in den Möglichkeiten, die Einwanderern und amerikanischen Bürgern zur Verfügung standen.

Jahrzehntelang war die Migration in den Westen für viele Amerikaner und Einwanderer ein Weg gewesen, um Landbesitzer zu werden. Diese Westexpansion war zwar tragischerweise konfliktreich und verheerend für die indigene Bevölkerung, wurde aber als Chance für Wohlstand und individuellen Erfolg gesehen, symbolisiert durch den Zugang zu Landbesitz. Mit dem tatsächlichen Ende dieser Expansion gingen die Möglichkeiten, Land zu besitzen und sich als unabhängige Bauern niederzulassen, jedoch erheblich zurück. Parallel dazu erlebten die USA eine rasche Industrialisierung, bei der große Fabriken entstanden und der Bedarf an Arbeitskräften in den städtischen Gebieten wuchs. Die Zuwanderer, die in dieser Zeit ankamen, befanden sich daher in einer anderen Situation als die früheren Generationen. Anstatt in die Landwirtschaft zu gehen und Land zu erobern, wandten sie sich industriellen Arbeitsplätzen zu und wurden zu Angestellten in Fabriken, die oft durch schwierige Arbeitsbedingungen, niedrige Löhne und lange Arbeitszeiten gekennzeichnet waren.

Dieser Übergang hatte mehrere Auswirkungen. Erstens bedeutete er einen Wandel des amerikanischen Traums vom Landbesitz zur industriellen Beschäftigung. Zweitens trug der Zustrom von Arbeitskräften dazu bei, die Löhne niedrig zu halten, was zu schwierigen wirtschaftlichen Bedingungen für viele Arbeitnehmer, sowohl Einwanderer als auch Einheimische, führte. Drittens verstärkte dies die Klassenspaltung, da die Fähigkeit, Landbesitzer zu werden - ein Symbol für Erfolg und Unabhängigkeit - immer weniger zugänglich wurde. Das Ende der Eroberung des Wilden Westens und die Industrialisierung markierten eine große Übergangsphase in der Geschichte der USA und definierten die Chancen und Herausforderungen, mit denen Einwanderer und Bürger konfrontiert waren, neu. Diese Veränderungen trugen auch dazu bei, die sozioökonomische Struktur des Landes zu formen, mit Auswirkungen, die weit über diesen Zeitraum hinaus spürbar waren.

Ende des 19. und Anfang des 20. Jahrhunderts kam es in den USA zu einer Abnahme der sozialen Fluidität, wodurch der soziale Aufstieg für viele Menschen schwieriger wurde. In dieser Zeit entstanden und popularisierten sich einige amerikanische Mythen, insbesondere der des Selfmademan und des Cowboys, die das Ideal des individuellen Erfolgs und der Unabhängigkeit widerspiegelten. Die historische und soziale Realität dieser Mythen war jedoch oft komplexer und vielfältiger, als es die populären Darstellungen vermuten lassen. Der Mythos des Selfmade-Man, der die Fähigkeit einer Person feiert, durch harte Arbeit und Einfallsreichtum sozial und wirtschaftlich aufzusteigen, gewann in dieser Zeit an Popularität. Dieser Mythos wurde durch Geschichten von Unternehmern und Industriellen verstärkt, die aus dem Nichts heraus Vermögen und erfolgreiche Unternehmen aufgebaut haben sollen. Allerdings verschleierte diese Erzählung häufig die strukturellen Barrieren und Ungleichheiten, die einen solchen Aufstieg für die Mehrheit der Menschen, insbesondere für Einwanderer, ethnische Minderheiten und die Arbeiterklasse, erschwerten. Was den Cowboy-Mythos betrifft, so war das populäre Bild des Cowboys als heldenhafte, einsame und furchtlose Figur des amerikanischen Westens weitgehend weiß und maskulinisiert. Nichtsdestotrotz zeigt die historische Realität, dass die Cowboys in Wirklichkeit rassisch und ethnisch sehr vielfältig waren. Viele von ihnen waren Schwarze, Asiaten, Hispanoamerikaner und Ureinwohner Amerikas. Diese Vielfalt spiegelt die multikulturelle Natur der amerikanischen Grenze wider, auch wenn diese Tatsache in den vorherrschenden kulturellen Erzählungen und Darstellungen häufig ausgeblendet wurde. In diesem Abschnitt der amerikanischen Geschichte entstanden mächtige Mythen über individuellen Erfolg und Abenteuer, die sowohl inspirierend waren als auch manchmal die komplexeren sozialen und wirtschaftlichen Realitäten verschleierten. Die abnehmende soziale Mobilität und die zunehmenden Schwierigkeiten beim wirtschaftlichen Aufstieg standen im Gegensatz zu diesen idealisierten Erzählungen und offenbarten die Spannungen zwischen dem amerikanischen Ideal und den Erfahrungen, die viele Bürger und Einwanderer in den USA machten.

Anstieg der Fremdenfeindlichkeit und Politik der Migrationsbeschränkung[modifier | modifier le wikicode]

Fremdenfeindlichkeit und Grenzschließungen in den USA entwickelten sich in zwei verschiedenen Phasen, die die Spannungen und Veränderungen in der amerikanischen Gesellschaft im späten 19. und frühen 20. Jahrhundert widerspiegelten.

Jahrhunderts (1890 - 1900) war durch einen Anstieg der Fremdenfeindlichkeit gekennzeichnet, der größtenteils auf die massive Ankunft von Einwanderern der neuen Welle, insbesondere aus Italien, Russland und anderen ost- und südeuropäischen Ländern, zurückzuführen war. Diese Einwanderer, die häufig katholisch oder jüdisch waren, unterschieden sich kulturell und religiös von der überwiegend protestantischen Bevölkerung angelsächsischer und germanischer Herkunft. Ihre Ankunft löste bei Teilen der amerikanischen Bevölkerung Besorgnis aus, da sie befürchteten, die Neuankömmlinge könnten sich nicht assimilieren oder Arbeitsplätze und die wirtschaftliche Stabilität gefährden. In dieser Zeit entstanden nativistische Bewegungen und restriktive Gesetze wie das Chinese Exclusion Act von 1882, mit denen die Einwanderung bestimmter Gruppen eingeschränkt werden sollte. Das Ende des Ersten Weltkriegs leitete eine zweite Phase der Fremdenfeindlichkeit und der Grenzschließung ein. Diese Phase war durch eine Intensivierung der Anti-Immigranten-Stimmung gekennzeichnet, die durch Nachkriegsängste vor politischem Radikalismus (wie Kommunismus und Anarchismus) und eine wirtschaftliche Rezession verschärft wurde. Die "Rote Angst" von 1919/20, eine Zeit starker Angst vor dem Kommunismus in den USA, wurde oft mit Einwanderern, insbesondere aus Osteuropa, in Verbindung gebracht. Als Reaktion auf diese Ängste verabschiedeten die USA zunehmend restriktive Einwanderungsgesetze, wie die Quota Acts von 1921 und 1924, die strenge Quoten auf der Grundlage der nationalen Herkunft einführten und die Einwanderung aus vielen Ländern erheblich einschränkten.

Diese beiden Zeiträume spiegeln die Spannungen und Herausforderungen wider, denen sich die USA bei der Integration aufeinanderfolgender Einwandererwellen in eine sich schnell verändernde Gesellschaft gegenübersahen. Die Fremdenfeindlichkeit und die restriktive Politik dieser Zeit hatten einen nachhaltigen Einfluss auf die Einwanderungslandschaft der USA und prägten sowohl die Wahrnehmungen und Erfahrungen der Einwanderer als auch die US-Migrationspolitik über Jahrzehnte hinweg.

Während der ersten Periode der Fremdenfeindlichkeit in den USA Ende des 19. Jahrhunderts trat ein spezifischer Rassismus, der sich gegen Asiaten und Afroamerikaner richtete, deutlich zutage. Dieser Rassismus wurde zum Teil durch die Angst genährt, dass die Weißen angesichts einer wahrgenommenen Zunahme der asiatischen und schwarzen Bevölkerung zur Minderheit werden könnten. Dieses Gefühl wurde durch demografische Veränderungen verstärkt, insbesondere durch den Rückgang der Geburtenrate ab 1875, der bei wohlhabenden Weißen stärker ausgeprägt war als bei den schwarzen und asiatischen Gemeinschaften, die oft wirtschaftlich benachteiligt waren. Die Angst, von nicht-weißen Bevölkerungsgruppen überschwemmt zu werden, führte zu einer diskriminierenden Politik und zu Rassengesetzen. Eines der ersten und bedeutendsten dieser Gesetze war beispielsweise das Chinese Exclusion Act von 1882, das die Einwanderung chinesischer Arbeiter untersagte. Es schuf einen Präzedenzfall für weitere diskriminierende Gesetze gegen Asiaten.

Der Sieg Japans über Russland im Russisch-Japanischen Krieg 1905 verschärfte diese Befürchtungen in den USA und schürte Sorgen über den "Aufstieg" Asiens und eine mögliche Bedrohung der westlichen Vorherrschaft. Diese Wahrnehmung führte zu einem verstärkten Misstrauen gegenüber japanischen Einwanderern und zur Einführung von Einwanderungsquoten und -beschränkungen, die speziell auf Asiaten abzielten. Diese Politik spiegelte rassistische und fremdenfeindliche Einstellungen, die in der amerikanischen Gesellschaft bereits vorhanden waren, wider und verstärkte sie. Der Rassismus dieser Zeit richtete sich nicht nur gegen Asiaten, sondern betraf auch Afroamerikaner, die in vielen Teilen des Landes weiterhin mit Rassentrennung und systemischer Diskriminierung konfrontiert waren. Trotz der Abschaffung der Sklaverei nach dem Bürgerkrieg hielten die Jim-Crow-Gesetze im Süden und andere Formen der institutionalisierten Diskriminierung die Afroamerikaner in einer sozial, wirtschaftlich und politisch unterlegenen Position.

Nach dem Ersten Weltkrieg erlebten die USA eine zweite Welle von Fremdenfeindlichkeit und Grenzschließungen, die von komplexen wirtschaftlichen, sozialen und politischen Faktoren beeinflusst wurde. Während des Krieges war die Einwanderung in die USA erheblich zurückgegangen, während die US-Wirtschaft stark für die Produktion von Waffen und Militärgütern mobilisiert wurde. Mit dem Ende des Krieges im Jahr 1918 nahm die Einwanderung wieder zu, angetrieben von einer großen Zahl europäischer Flüchtlinge, die den Verwüstungen und Umwälzungen des Krieges entfliehen wollten. Zunächst stellte diese Einwanderungswelle kein großes Problem dar, da die Kriegsindustrie noch aktiv war. Mit der Rückkehr zu einer friedlichen Wirtschaft im Jahr 1920 änderte sich die Situation jedoch rasch. Die militärischen Aufträge blieben aus, was zu Massenentlassungen und einer wirtschaftlichen Rezession führte. Die amerikanischen Gewerkschaften, die bereits über Unruhen und Streiks besorgt waren, begannen, die Schuld für die Arbeitslosigkeit und die sinkenden Löhne dem Zustrom neuer Immigranten zuzuschreiben. Diese Sorgen wurden durch die Angst vor dem Kommunismus noch verstärkt, insbesondere in Bezug auf Einwanderer aus Osteuropa, wo der Kommunismus an Einfluss gewann.

Vor dem Hintergrund der Angst vor dem Kommunismus, der wirtschaftlichen Spannungen und der Arbeitslosigkeit verhärteten sich die Einstellungen gegenüber Einwanderern. In den 1920er Jahren wurden restriktive Einwanderungsgesetze wie die Quota Acts von 1921 und 1924 verabschiedet, die die Einwanderung aus vielen Ländern, vor allem aus Osteuropa und Asien, stark einschränkten. Parallel dazu zogen sich die USA trotz ihrer Schlüsselrolle bei der Gründung des Völkerbunds nach dem Ersten Weltkrieg von der internationalen Bühne zurück. Dieser Rückzug und die Verschärfung der Einwanderungsquoten spiegelten den wachsenden Wunsch nach Isolationismus und das Misstrauen gegenüber ausländischen Einflüssen wider. Die Zeit nach dem Ersten Weltkrieg stellt somit einen entscheidenden Moment in der Geschichte der USA dar, der von wirtschaftlichen Spannungen, einem Anstieg des Antikommunismus und einer härteren Haltung gegenüber Einwanderern geprägt war. Diese Elemente trugen dazu bei, die amerikanische Einwanderungspolitik und die nationale Identität für die kommenden Jahrzehnte zu prägen.

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Referenz[modifier | modifier le wikicode]