« John Locke y el debate sobre el gobierno civil » : différence entre les versions

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Un gobierno legítimo es un gobierno que consagra el poder del parlamento, la separación de poderes, la confianza de los individuos y el respeto a la libertad religiosa y la libertad de culto; un gobierno que respeta la igualdad, la libertad y sobre todo la propiedad es la antítesis de Thomas Hobbes.
Un gobierno legítimo es un gobierno que consagra el poder del parlamento, la separación de poderes, la confianza de los individuos y el respeto a la libertad religiosa y la libertad de culto; un gobierno que respeta la igualdad, la libertad y sobre todo la propiedad es la antítesis de Thomas Hobbes.


= John Locke, Traité du Gouvernement Civil, 1690 =
= John Locke, Tratado de Gobierno Civil, 1690 =
Cet ouvrage répond à la première question à savoir quel gouvernement est légitime et les conditions d’existence à un gouvernement légitimité permettant à la liberté, l’égalité et la propriété de s’établir.  
Este libro responde a la primera pregunta acerca de qué gobierno es legítimo y las condiciones para que exista un gobierno legítimo que permita establecer la libertad, la igualdad y la propiedad.  


À l’époque le terme gouvernement signifie État, un gouvernement légitime est un gouvernement qui réussit ou a réussi à garantir les droits à l’égalité, la liberté et la propriété.  
En el momento en que el término gobierno significaba estado, un gobierno legítimo es un gobierno que logra o ha logrado garantizar los derechos a la igualdad, la libertad y la propiedad.  


Le souci de [[La naissance du concept moderne de l’État|Hobbes]] était un souci de sécurité et d’autorité, le souci de Locke est de garantir les principes de liberté, d’égalité et de propriété ; il va proposer un État de séparation des pouvoirs qui garantit ces droits fondamentaux.  
La preocupación de [[El nacimiento del concepto moderno de Estado|Hobbes]] era una preocupación por la seguridad y la autoridad, la preocupación de Locke es garantizar los principios de libertad, igualdad y propiedad; propondrá un estado de separación de poderes que garantice estos derechos fundamentales.  


{{citation bloc|Cependant, quoique l'état de nature soit un état de liberté, ce n'est nullement un état de licence. Certainement, un homme, en cet état, a une liberté incontestable, par laquelle il peut disposer comme il veut, de sa personne ou de ce qu'il possède: mais il n'a pas la liberté et le droit de se détruire lui-même, non plus que de faire tort à aucune autre personne, ou de la troubler dans ce dont elle jouit, il doit faire de sa liberté le meilleur et le plus noble usage, que sa propre conservation demande de lui. L'état de nature a la loi de la nature, qui doit le régler, et à laquelle chacun est obligé de se soumettre et d'obéir : la raison, qui est cette loi, enseigne à tous les hommes, s'ils veulent bien la consulter, qu'étant tous égaux et indépendants, nul ne doit nuire à un autre, par rapport à sa vie, à sa santé, à sa liberté, à son bien : car, les hommes étant tous l'ouvrage d'un ouvrier tout-puissant et infiniment sage, les serviteurs d'un souverain maître, placés dans le monde par lui et pour ses intérêts, ils lui appartiennent en propre, et son ouvrage doit durer autant qu'il lui plait, non autant qu'il plait à un autre. Et étant doués des mêmes facultés dans la communauté de nature, on ne peut supposer aucune subordination entre nous, qui puisse nous autoriser à nous détruire les uns les autres, comme si nous étions faits pour les usages les uns des autres, de la même manière que les créatures d'un rang inférieur au nôtre, sont faites pour notre usage. Chacun donc est obligé de se conserver lui-même, et de ne quitter point volontairement son poste pour parler ainsi.}}
{{citation bloc|Sin embargo, aunque el estado de la naturaleza es un estado de libertad, no es de ninguna manera un estado de licencia. Ciertamente, un hombre en este estado tiene una libertad incuestionable por la que puede disponer como quiera de su persona o de lo que posee, pero no tiene libertad ni derecho a destruirse a sí mismo, ni a perjudicar a ninguna otra persona o a perturbarle en lo que disfruta; debe hacer el mejor y más noble uso de su libertad que su propia preservación requiere de él. El estado de la naturaleza tiene la ley de la naturaleza, que debe regularla, y a la que todos están obligados a someterse y obedecer. La razón, que es esta ley, enseña a todos los hombres, si quieren consultarla, que, siendo todos iguales e independientes, nadie debe perjudicar a otro, en relación con su vida, su salud, su libertad, su propiedad: Porque, como todos los hombres son obra de un obrero todopoderoso e infinitamente sabio, los siervos de un amo soberano, puestos en el mundo por él y por sus intereses, son suyos, y su obra debe durar lo que le plazca, no lo que le plazca a otro. Y al estar dotados de las mismas facultades en la comunidad de la naturaleza, no se puede suponer ninguna subordinación entre nosotros que nos permita destruirnos mutuamente, como si estuviéramos hechos para el uso de los demás, de la misma manera que las criaturas de rango inferior al nuestro están hechas para nuestro uso. Cada uno, por lo tanto, está obligado a preservarse a sí mismo, y a no dejar su puesto voluntariamente para hablar así.}}


L’homme est propriétaire de son corps et de son esprit, toutefois l’ultime propriétaire est quand même Dieu nous interdisant de disposer de notre existence. Nous sommes propriétaires de notre corps et de notre esprit, mais Dieu en est copropriétaire. Dieu est dans nos vies selon Locke.  
El hombre es el dueño de su cuerpo y su espíritu, pero el dueño final sigue siendo Dios que nos prohíbe disponer de nuestra existencia. Somos dueños de nuestro cuerpo y mente, pero Dios es co-propietario. Dios está en nuestras vidas según Locke.  


C’est l’ambiguïté de Locke qui affirme la propriété de notre corps et de notre esprit, mais nous ne pouvons pas tout faire.  
Es la ambigüedad de Locke que afirma la propiedad de nuestro cuerpo y mente, pero no podemos hacerlo todo.  


On voit très bien aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 l’origine du principe de séparation des pouvoirs chez Locke qui divise le pouvoir en deux :  
Los párrafos 7, 8, 9 y 10 muestran claramente el origen del principio de Locke de la separación de poderes, que divide el poder en dos:  
*pouvoir d’exécuter
*poder para ejecutar
*pouvoir de juger
*poder para juzgar


La réflexion de Locke repose sur l’idée qu’à l’état de nature nous avons deux pouvoirs essentiels :  
El pensamiento de Locke se basa en la idea de que en el estado de la naturaleza tenemos dos poderes esenciales:  
*pouvoir de se conserver
*poder para preservarnos a nosotros mismos*
*pouvoir de punir
*poder para castigar


C’est l’idée de la séparation des pouvoirs que Locke transpose à l’état de nature.  
Es la idea de la separación de poderes que Locke transpone al estado de la naturaleza.  


{{citation bloc|J'assure donc encore, que tous les hommes sont naturellement dans cet état, que j'appelle état de nature, et qu'ils y demeurent jusqu'à ce que, de leur propre consentement, ils se soient faits membres de quelque société politique : et je ne doute point que dans la suite de ce Traité cela ne paraisse très évident.}}  
{{citation bloc|Por lo tanto, puedo aseguraros que todos los hombres se encuentran naturalmente en este estado, que yo llamo estado de naturaleza, y que permanecen en él hasta que, con su propio consentimiento, se han hecho miembros de alguna sociedad política, y no tengo ninguna duda de que esto se hará muy evidente en el resto de este Tratado.}}  


On ne peut imposer aux uns de vivre avec les autres, il faut consentir à cette possibilité ; il n’y a pas d’État légitime s’il ne repose pas sur une volonté, un consentement assumé. Pour Hobbes, il fallait signer le contrat de soumission, l’acte par lequel nous donnions nos pouvoirs au Léviathan était un acte unique. La logique de Locke est différente.
No se puede obligar a nadie a vivir con otros, hay que consentir esta posibilidad; no hay Estado legítimo si no se basa en un testamento, en un supuesto consentimiento. Para Hobbes, el contrato de sumisión tenía que ser firmado, el acto por el cual dimos nuestros poderes a Leviatán fue un acto único. La lógica de Locke es diferente.


Le titre du Chapitre III est ''De l’état de Guerre'' répondant à [[La naissance du concept moderne de l’État|Hobbes]].
El título del capítulo tres es "Del estado de guerra", en respuesta a [[El nacimiento del concepto moderno de Estado|Hobbes]].


{{citation bloc|L'état de guerre, est un état d'inimitié et de destruction. Celui qui déclare à un autre, soit par paroles, soit par actions, qu'il en veut à sa vie, doit faire cette déclaration, non avec passion et précipitamment, mais avec un esprit tranquille : et alors cette déclaration met celui qui l'a fait, dans l'état de guerre avec celui à qui il l'a faite.}}
{{citation bloc|El estado de guerra es un estado de enemistad y destrucción. Quien declare a otro, de palabra o de hecho, que está tras su vida, debe hacer esa declaración, no con pasión y prisa, sino con un espíritu tranquilo; y entonces esa declaración pone al que la hizo, en estado de guerra con el que la hizo.}}


Au chapitre VIII est la naissance de l’État, une fois l’État mis en place, il n’est plus nécessaire d’avoir le consentement de tous, mais le consentement de la majorité.  
En el capítulo VIII es el nacimiento del Estado, una vez establecido el Estado, ya no es necesario el consentimiento de todos, sino el de la mayoría.  


{{citation bloc|Les hommes étant nés tous également, ainsi qu'il a été prouvé, dans une liberté parfaite, et avec le droit de jouir paisiblement et sans contradiction, de tous les droits et de tous les privilèges des lois de la nature; chacun a, par la nature, le pouvoir, non seulement de conserver ses biens propres, c'est-à-dire, sa vie, sa liberté et ses riches¬ses, contre toutes les entreprises, toutes les injures et tous les attentats des autres; mais encore de juger et de punir ceux qui violent les lois de la nature, selon qu'il croit que l'offense le mérite, de punir même de mort, lorsqu'il s'agit de quelque crime énorme, qu'il pense mériter la mort. Or, parce qu'il ne peut y avoir de société politique, et qu'une telle société ne peut subsister, si elle n'a en soi le pouvoir de conserver ce qui lui appartient en propre, et, pour cela, de punir les fautes de ses membres; là seule¬ment se trouve une société politique, où chacun des membres s'est dépouillé de son pouvoir naturel, et l'a remis entre les mains de la société, afin qu'elle en dispose dans toutes sortes de causes, qui n'empêchent point d'appeler toujours aux lois établies par elle. Par ce moyen, tout jugement des particuliers étant exclu, la société acquiert le droit de souveraineté; et certaines lois étant établies, et certains hommes autorisés par la communauté pour les faire exécuter, ils terminent tous les différends qui peuvent arriver entre les membres de cette société-là, touchant quelque matière de droit, et punissent les fautes que quelque membre aura commises contre la société en général, ou contre quelqu'un de son corps, conformément aux peines marquées par les lois. Et par là, il est aisé de discerner ceux qui sont ou qui ne sont pas ensemble en société politique. Ceux qui composent un seul et même corps, qui ont des lois communes établies et des juges auxquels ils peuvent appeler, et qui ont l'autorité de terminer les disputes et les procès, qui peuvent être parmi eux et de punir ceux qui font tort aux autres et commettent quelque crime : ceux-là sont en société - mais ceux qui ne peuvent civile les uns avec les autres ; appeler de même à aucun tribunal sur la terre, ni à aucunes lois positives, sont toujours dans l'état de nature; chacun, où il n'y a point d'autre juge, étant juge et exécuteur pour soi-même, ce qui est, comme je l'ai montré auparavant, le véritable et parfait état de nature.}}
{{citation bloc|Todos los hombres nacen iguales, como se ha demostrado, en perfecta libertad, y con derecho a disfrutar pacíficamente y sin contradicciones, de todos los derechos y privilegios de las leyes de la naturaleza; Cada uno tiene, por naturaleza, el poder no sólo de preservar su propia propiedad, es decir, su vida, su libertad y su riqueza, contra todas las empresas, insultos y ataques de los demás, sino también de juzgar y castigar a los que violan las leyes de la naturaleza, según el mérito del delito, e incluso de castigar con la muerte, cuando se trata de algún enorme crimen que cree que merece la muerte. Ahora bien, como no puede haber una sociedad política, ni puede existir tal sociedad si no tiene el poder de conservar lo que le pertenece en sí misma, y de castigar las faltas de sus miembros, sólo hay una sociedad política en la que cada miembro se ha despojado de su poder natural y lo ha puesto en manos de la sociedad, para que ésta pueda disponer de él en toda clase de causas, lo que no impide que la sociedad recurra siempre a las leyes que ha establecido. Por este medio, con exclusión de cualquier juicio de los individuos, la sociedad adquiere el derecho de soberanía, y puesto que se establecen ciertas leyes y ciertos hombres están autorizados por la comunidad para hacerlas cumplir, ponen fin a todas las disputas que puedan surgir entre los miembros de esa sociedad en relación con cualquier asunto de la ley, y castigan las faltas que cualquier miembro pueda haber cometido contra la sociedad en general, o contra cualquier miembro de su cuerpo, de acuerdo con las penas establecidas por las leyes. Y por esto, es fácil discernir a los que están o no están juntos en la sociedad política. Los que forman un solo cuerpo, que tienen leyes comunes establecidas y jueces a los que pueden recurrir, y que tienen la autoridad para poner fin a las disputas y los juicios, que pueden estar entre ellos, y para castigar a los que dañan a otros y cometen algún delito: Estos están en la sociedad - pero los que no pueden civilizarse entre sí; así como no llamar a ningún tribunal en la tierra, ni a ninguna ley positiva, están siempre en el estado de la naturaleza; cada uno, donde no hay otro juez, siendo juez y ejecutor para sí mismo, que es, como he mostrado antes, el verdadero y perfecto estado de la naturaleza.}}


Cet ouvrage est au fond l’Histoire de l’Humanité et du gouvernement des hommes.  
Este libro es básicamente la Historia de la Humanidad y el gobierno de los hombres.  


À partir du paragraphe 105, Locke nous montre comment l’histoire des sociétés humaines a évolué, il décrit le processus répondant à la question de lorsqu’on regarde l’histoire de l’humanité, ce processus a existé, l’état de nature a existé, il y a des sociétés qui sont encore à l’état de nature.  
A partir del párrafo 105, Locke nos muestra cómo ha evolucionado la historia de las sociedades humanas, describe el proceso que responde a la pregunta de que cuando miramos la historia de la humanidad, este proceso ha existido, el estado de la naturaleza ha existido, hay sociedades que todavía están en el estado de la naturaleza.  


Des communautés quittent l’état de nature pour vivre ensemble, mais certaines n’ont pas évolué, les conséquences sont importantes, Locke introduit l’argument que tous les inventeurs de la sociologie moderne reprendront par la suite est que les sociétés humaines évoluent par étapes : les sociétés humaines ont un début et parfois une fin.
Las comunidades dejan el estado de la naturaleza para vivir juntas, pero algunas no han evolucionado, las consecuencias son importantes, Locke introduce el argumento de que todo lo que los inventores de la sociología moderna retomarán más tarde es que las sociedades humanas evolucionan por etapas: las sociedades humanas tienen un principio y a veces un fin.


La question est de savoir qu’est-ce que le début et qu’est-ce que la fin ? Une société qui n’a pas quitté l’état de nature est une société qui n’a pas évolué parce que les conséquences d’une telle affirmation sont que les sociétés évoluées peuvent faire évoluer celles qui n’ont pas évolué.  
La pregunta es ¿cuál es el principio y cuál es el final? Una sociedad que no ha salido del estado de naturaleza es una sociedad que no ha evolucionado porque las consecuencias de tal afirmación son que las sociedades evolucionadas pueden hacer evolucionar a las que no lo han hecho.  


L’Amérique était dans un État de nature, si l’Amérique est à l’état de nature alors il faut l’amener à l’état de société c’est pourquoi il faut occuper les terres, il faut coloniser, répandre la vie sociale moderne, il faut convaincre, imposer, attirer vers les sociétés évoluées que sont la Grande-Bretagne, la France et l’Europe.
América estaba en estado de naturaleza, si América está en estado de naturaleza entonces debe ser llevada al estado de sociedad, por eso debemos ocupar la tierra, debemos colonizar, debemos difundir la vida social moderna, debemos convencer, imponer, atraer hacia las sociedades evolucionadas que son Gran Bretaña, Francia y Europa.


Derrière cette vision évolutionniste de l’histoire se cache une vision avec des conséquences dramatiques pour une partie de la terre à savoir l’idée que nos sociétés sont divisées entre sociétés civilisées et des sociétés qui ne le sont pas. Cette vision binaire de l’ordre international repose sur une vision de l‘histoire par étape, faisant des sociétés européennes les sociétés les plus évoluées ; l’implication d’un tel argument sont dans l’ordre intellectuel dramatique et important.  
Detrás de esta visión evolutiva de la historia se esconde una visión con consecuencias dramáticas para una parte de la Tierra, a saber, la idea de que nuestras sociedades están divididas en sociedades civilizadas e incivilizadas. Esta visión binaria del orden internacional se basa en una visión paso a paso de la historia, haciendo que las sociedades europeas sean las más evolucionadas; las implicaciones de tal argumento son en el orden intelectual dramáticas e importantes.  


Aux paragraphes 123 et 124 apparaissent les buts de l’État, la société politique a un certain nombre d’objectifs.
En los párrafos 123 y 124 se establecen los objetivos del Estado, la sociedad política tiene una serie de objetivos.


{{citation bloc|[…] ce n'est pas sans raison qu'ils recherchent la société, et qu'ils souhaitent de se joindre avec d'autres qui sont déjà unis ou qui ont dessein de s'unir et de composer un corps, pour la conservation mutuelle de leurs vies, de leurs libertés et de leurs biens; choses que j'appelle, d'un nom général, propriétés.
{{citation bloc|[…] no es sin razón que buscan la sociedad, y desean unirse con otros que ya están unidos o que tienen la intención de unirse y formar un cuerpo, para la preservación mutua de sus vidas, sus libertades y sus propiedades; cosas que yo llamo, por un nombre general, propiedades.


C'est pourquoi, la plus grande et la principale fin que se proposent les hommes, lorsqu'ils s'unissent en communauté et se soumettent à un gouvernement, c'est de conserver leurs propriétés, pour la conservation desquelles bien des choses manquent dans l'état de nature.}}
Por esta razón, el fin más grande y principal que se proponen los hombres, cuando se unen en comunidad y se someten a un gobierno, es conservar sus propiedades, para cuya conservación faltan muchas cosas en el estado de la naturaleza.}}


Nous quittons l’état de nature parce que nous voulons conserver nos droits dont le droit de propriété, va être mis en place un État légitime qui va protéger nos droits parmi lesquels le droit de propriété.
Dejamos el estado de la naturaleza porque queremos mantener nuestros derechos, incluyendo el derecho a la propiedad.


Les conséquences pour l’ordre international sont immenses, si l’État veut garantir la propriété privée, il doit le faire aussi hors de l’État.  
Las consecuencias para el orden internacional son inmensas; si el Estado quiere garantizar la propiedad privada, debe hacerlo también fuera del Estado.  


Locke affirme l’importance du pouvoir législatif puisqu’il est partisan affirmé du pouvoir législatif.  
Locke afirma la importancia del poder legislativo, ya que es un fuerte defensor del mismo.  


Il ne faut pas faire de Locke le représentant du colonialisme moderne, en revanche la philosophie de Locke, la philosophe du droit de propriété a donné des arguments à ceux qui ont souhaité étendre les territoires des grands pays européens. Locke n’avait pas d’ambitions particulières, mais il a fourni par la rigueur de son raisonnement des arguments pour ceux qui avaient des ambitions.
No debemos hacer de Locke el representante del colonialismo moderno. Por otra parte, la filosofía de Locke, el filósofo de los derechos de propiedad, ha dado argumentos a los que han querido extender los territorios de los grandes países europeos. Locke no tenía ninguna ambición en particular, pero proporcionó argumentos para aquellos que tenían ambiciones a través del rigor de su razonamiento.


L’État que dessine Locke est plus proche de nous que celui de [[La naissance du concept moderne de l’État|Hobbes]]. Locke pose la question du rapport entre le religieux et le politique ; le second problème est de comment articulé la vie, comment aménager les rapports entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux ?
El estado que Locke dibuja está más cerca de nosotros que el de [[El nacimiento del concepto moderno del estado|Hobbes]]. Locke plantea la cuestión de la relación entre lo religioso y lo político; el segundo problema es cómo articular la vida, cómo organizar la relación entre el poder político y el poder religioso.


= John Locke, Lettre sur la Tolérance, 1689 =
= John Locke, Lettre sur la Tolérance, 1689 =

Version du 19 novembre 2020 à 12:24


Locke respondió a Hobbes retomando su reflexión sobre el Estado. Básicamente, desde Hobbes, ya no se cuestiona la definición del Estado como persona jurídica soberana definida en términos cercanos a los del verdadero Leviatán de Bodin. Lo que se discute es la relación del estado con los individuos y los ciudadanos. Una vez definido el estado, la cuestión ya no es redefinir el estado, sino la relación del estado con sus ciudadanos.

Después de Hobbes, el cuestionamiento del Estado cambia, se trata de ver el lugar del Estado en nuestras vidas, hasta dónde puede llegar el Estado y cuál es la mejor forma posible de Estado para disfrutar de la libertad, la igualdad y el derecho a la propiedad.

Las preguntas están cambiando, centrándose en la nueva relación entre el estado y los individuos; el primero en intentar proponer un modelo de estado que no sea un modelo absolutista, un "modelo autoritario" todopoderoso del estado es John Locke. El contexto en el que publica Locke es particular, es decir, el contexto de la Inglaterra del siglo XVII arroja luz sobre por qué Locke quería denunciar la visión autoritaria del Estado.

Si Hobbes encontró un período revolucionario en Inglaterra, Locke se encuentra en un período en el que la monarquía fue restaurada: el experimento republicano de Inglaterra terminó en 1660 y la monarquía fue restaurada. En 1660, Carlos II llega al poder, su tutor era Hobbes. Así, el discípulo de Hobbes asciende al trono.

Inglaterra experimenta entonces tensiones entre una visión monárquica que pretende concentrar todos los poderes en manos de los monarcas y una visión parlamentaria; a partir de 1660, existe una oposición latente entre el rey y el parlamento que no quiere que la restauración de la monarquía signifique una pérdida de competencia.

A esta tensión se añade otro hecho, cuando Carlos II muere en 1685, su sucesor Jaime II reivindica a viva voz el catolicismo, deseando no imponer el catolicismo en Inglaterra, sino volver a valores y prácticas más cercanas a la Iglesia Católica. Desde mediados del siglo XVI, el Parlamento e Inglaterra han sido protestantes de la obediencia anglicana. Tener un rey abiertamente católico aumentó las tensiones desde 1685 en adelante.

De 1660 a 1685 las tensiones se manejan, pero a partir de 1685 las cosas se descontrolan, el parlamento ya no puede soportar a un monarca que reclama su poder. En 1685, el Edicto de Nantes, que selló la paz entre protestantes y católicos, fue revocado en Francia. Así, Luis XIV privó a los protestantes de sus derechos adquiridos en 1598.

Habrá una migración de protestantes militantes en Europa, en particular en Holanda, Suiza en Ginebra, Zurich y Basilea, pero también en Inglaterra; la afirmación de la militancia católica de Jaime II llega en el momento equivocado, el reflejo protestante es tanto más fuerte en Inglaterra en ese momento.

William III de Godfrey Kneller.

El Parlamento rápidamente se volvió cada vez más descontento con un hombre que afirmaba su catolicismo, pero que tenía el poder absoluto; en 1688 - 1689, el Parlamento destituyó al Rey de su cargo, fue la segunda revolución inglesa la que vio la destitución de Jaime II y el Parlamento tomó el poder recurriendo a un Rey protestante cuyos poderes fueron en gran parte amputados en beneficio del Parlamento.

Este hombre es Guillermo de Orange que es el jefe de la Casa de Orange en Holanda que se había casado con la heredera del trono de Inglaterra y que está de acuerdo en retomar el poder del trono de Inglaterra; el lema de Guillermo de Orange es todo por la libertad, por la fe protestante y por el Parlamento.

Esta aceptación del trono no es incondicional:

  • que acepta firmar la Carta de Derechos de 1689, que garantiza un cierto número de derechos fundamentales, pero sobre todo reconoce un cierto número de poderes fundamentales al Parlamento: aumentar los impuestos y el Parlamento podrá ejercer un poder de control sobre el gabinete del Rey, es decir, los ministros.
  • que acepta el Acta de Tolerancia que obliga al Rey a tolerar la libertad religiosa y el libre ejercicio de los cultos y religiones; no es sólo una cuestión de libertad de conciencia, sino también de libertad para practicar la propia fe.

Guillermo de Orange recupera la corona británica bajo ciertas condiciones; Locke publicará en 1690 su trabajo sobre el gobierno civil.

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Biografía

John Locke.

John Locke nació en Wrington el 26 de agosto de 1632, hijo de un empleado del Juez de Paz, capitán de los regimientos parlamentarios durante la Guerra Civil. Durante sus estudios en Oxford, cuya filosofía aristotélica y disputas escolásticas le disgustaban, el joven Locke descubrió a Descartes, que le dio el gusto por la filosofía. También le interesaban los escritos de Wallis sobre geometría y los de L. Ward sobre astrología.

Asustado por el alcance de las disputas religiosas, optó al mismo tiempo por la tolerancia religiosa. Destinado a una carrera en la iglesia, dejó la medicina, que practicaba en Oxford con un antiguo amigo de la universidad.

Fue en 1666 cuando conoció a Lord Ashley, futuro Duque de Shaftesbury, con quien trabó amistad y con quien se convirtió en médico privado, al tiempo que se le confiaron los asuntos del futuro Duque. Como Lord Protector de Carolina, Lord Ashley pidió a Locke en 1669 que redactara la Constitución de esta colonia. En ese momento, hizo su primer viaje a Francia. Regresó en 1675, pero tuvo que volver a Inglaterra a petición de Lord Ashley, que fue nombrado presidente del Consejo Privado del Rey.

Unos años más tarde, cuando, por razones políticas, Lord Ashley fue acusado de conspiración y tuvo que huir a Holanda, también surgieron sospechas de que Locke salía de Inglaterra con el mismo destino. En 1683 se instaló en Amsterdam y luego en Rotterdam, donde presidió un pequeño club filosófico.

Después de la Revolución Inglesa de 1688, Locke regresó a Inglaterra en 1689 en el mismo barco que la princesa Marie, esposa de Guillermo de Orange. Luego fue nombrado Comisionado de Apelaciones.

En 1689, publica la Epístola de Tolerancia, que será distribuida rápidamente en el continente. En 1690 se hizo famoso con la publicación de su principal obra filosófica, "Un Ensayo sobre la Comprensión Humana", que ataca la doctrina cartesiana de las ideas innatas y desarrolla una teoría del conocimiento de tipo empírico - sensualista. Ese mismo año publica "Dos tratados de gobierno", cuyo primer volumen es una refutación de las tesis enunciadas en el "Patriarcha" del escritor absolutista Robert Filmer, y el segundo, más conocido con el título de "Ensayo sobre el gobierno civil", propone una vasta reflexión sobre los fundamentos y los límites del Estado.

En 1695, publicó de nuevo la Reasonableness of Christianity, que formula las principales ideas del deísmo.[4][5][6][7] Interesado en los problemas monetarios, fue miembro del nuevo Consejo de Comercio desde 1696; su salud decayó, tuvo que renunciar en 1700. Retirado a Oates, escribió sus "Paráfrasis de las Epístolas de San Pablo" antes de morir el 28 de octubre de 1704.

Locke fue el que escribió la constitución de Carolina del Norte, que dejó su marca en el estado americano. El fundador de Pensilvania es William Penn, quien heredó Pensilvania para convertirla en una colonia británica.

En 1683, Locke tuvo que huir de Inglaterra, fue vinculado a una conspiración, obligado por Lord Ashley, tuvo que huir de Inglaterra y establecerse en Ámsterdam, que junto con Rótterdam son la Meca del protestantismo y la libertad de pensamiento. En el siglo XVII, el Imperio Holandés era la gran potencia del momento.

Filosofía política

El pensamiento de Locke no se parece al de Hobbes, que es eminentemente religioso.

Locke, en toda su filosofía, trata de responder a cuatro preguntas:

  1. ¿Cómo puedes pensar en un gobierno que no conduce ni a la guerra civil ni a la opresión? # Un gobierno que es otro modelo que el propuesto por Hobbes.
  2. cómo arreglar la relación entre el poder político y el religioso? En las Cartas sobre la Tolerancia hace la pregunta entre lo religioso y lo político.
  3. ¿Cómo podemos pensar en un gobierno que sea compatible con una nueva forma de sociedad que pueda ser descrita como una sociedad de mercado? Locke no sólo se interesa por un gobierno que no caiga en la guerra civil y la opresión, sino que también desarrolla una reflexión de tipo económico.
  4. ¿Cuál es el estado epistemológico del conocimiento? ¿Cómo sabemos lo que sabemos? ¿Por qué mecanismo aprendemos?

La primera pregunta es básicamente la respuesta a Thomas Hobbes: ¿qué es el buen gobierno? ¿Cómo y en qué principios se basa para no hundirse en la guerra civil o la opresión?

Locke treatises of government page.jpg

Es en el Tratado de Gobierno Civil de 1690 que Locke responde a Hobbes y a la primera pregunta. Locke estaba tan fascinado por la ciencia como Hobbes, iba a partir de la misma premisa: no tiene sentido pensar en un buen gobierno si no sabemos de qué estamos hechos. Vuelve a la cuestión del estado de la naturaleza.

Es a partir de una reflexión sobre el estado de la naturaleza que Locke llega a sus conclusiones.

En sus dos Tratados de Gobierno Civil de 1690, Locke también construye su sistema legal a partir de una exposición de la condición del hombre al estado de la naturaleza. En ella estableció cuatro principios:

  1. Todos los hombres son naturalmente iguales: no hay una jerarquía natural que obligue a uno a servir al otro.
  2. El hombre es de naturaleza libre: no es inherentemente conflictivo, el hombre no es de naturaleza beligerante y aún menos temeroso.
  3. El hombre es un ser profundamente racional: el hombre está impulsado por la necesidad de la razón, que lo impulsa a acercarse a sus semejantes, defiende la visión de Aristóteles de que el hombre es profundamente social. Es también su razón la que le hace comprender (al hombre) la necesidad de intercambio (bienes materiales e inmateriales).
  4. El estado de la naturaleza es un estado pacífico donde reinan la libertad, la igualdad y la propiedad: los hombres nacen libres, iguales y dueños; Dios es el dueño del cuerpo del hombre. Cuando Locke afirmó en 1790 que somos los únicos dueños de nuestros cuerpos y mentes, estaba pensando en la propiedad de nosotros mismos. Esta es una ley natural que tendrá consecuencias políticas muy importantes.

El hombre, aunque pacífico, racional, libre, igual a sus semejantes y dueño de su cuerpo, se encuentra en un estado inestable, esto no le permite vivir en armonía, no se puede intercambiar bien, el orden social no está bien organizado, el orden político no está establecido; hay que salir del estado de la naturaleza para establecer el estado de la sociedad.

Los hombres en estado de naturaleza no son infelices, pero la razón de los hombres los lleva a dejar el estado de naturaleza al estado de sociedad. El consentimiento es necesario para establecer un estado y un gobierno legítimo.

Nos damos leyes para establecer un gobierno legítimo construido alrededor de cuatro principios importantes:

  1. consentimiento: la aceptación de la convivencia, se debe consentir para establecer un estado. Hobbes concibió el poder como un poder de arriba hacia abajo, en Locke existe la idea de un poder legítimo de abajo hacia arriba, el consentimiento permite establecer esta legitimidad. El acto de establecer el estado debe ser un acto consensuado.
  2. Un gobierno legítimo, un gobierno aceptable, un gobierno moderno es un gobierno que consagra el principio de la separación de poderes: Locke escribe que en el momento de la restauración, el poder debe ser compartido entre el rey y el parlamento.
  3. el poder se encuentra en el poder legislativo: el corazón mismo del poder legítimo es el poder de legislar, de hacer y deshacer la ley.
  4. Noción de confianza: fundamentalmente, el poder político es un depósito en manos del parlamento en nombre de la confianza depositada en ese parlamento, es porque uno tiene confianza en el parlamento que está autorizado a representar. Existe la idea de que el poder legislativo es un depositario de la legitimidad porque se le ha confiado la confianza, porque tiene la confianza de los individuos.

Un gobierno legítimo es un gobierno que consagra el poder del parlamento, la separación de poderes, la confianza de los individuos y el respeto a la libertad religiosa y la libertad de culto; un gobierno que respeta la igualdad, la libertad y sobre todo la propiedad es la antítesis de Thomas Hobbes.

John Locke, Tratado de Gobierno Civil, 1690

Este libro responde a la primera pregunta acerca de qué gobierno es legítimo y las condiciones para que exista un gobierno legítimo que permita establecer la libertad, la igualdad y la propiedad.

En el momento en que el término gobierno significaba estado, un gobierno legítimo es un gobierno que logra o ha logrado garantizar los derechos a la igualdad, la libertad y la propiedad.

La preocupación de Hobbes era una preocupación por la seguridad y la autoridad, la preocupación de Locke es garantizar los principios de libertad, igualdad y propiedad; propondrá un estado de separación de poderes que garantice estos derechos fundamentales.

« Sin embargo, aunque el estado de la naturaleza es un estado de libertad, no es de ninguna manera un estado de licencia. Ciertamente, un hombre en este estado tiene una libertad incuestionable por la que puede disponer como quiera de su persona o de lo que posee, pero no tiene libertad ni derecho a destruirse a sí mismo, ni a perjudicar a ninguna otra persona o a perturbarle en lo que disfruta; debe hacer el mejor y más noble uso de su libertad que su propia preservación requiere de él. El estado de la naturaleza tiene la ley de la naturaleza, que debe regularla, y a la que todos están obligados a someterse y obedecer. La razón, que es esta ley, enseña a todos los hombres, si quieren consultarla, que, siendo todos iguales e independientes, nadie debe perjudicar a otro, en relación con su vida, su salud, su libertad, su propiedad: Porque, como todos los hombres son obra de un obrero todopoderoso e infinitamente sabio, los siervos de un amo soberano, puestos en el mundo por él y por sus intereses, son suyos, y su obra debe durar lo que le plazca, no lo que le plazca a otro. Y al estar dotados de las mismas facultades en la comunidad de la naturaleza, no se puede suponer ninguna subordinación entre nosotros que nos permita destruirnos mutuamente, como si estuviéramos hechos para el uso de los demás, de la misma manera que las criaturas de rango inferior al nuestro están hechas para nuestro uso. Cada uno, por lo tanto, está obligado a preservarse a sí mismo, y a no dejar su puesto voluntariamente para hablar así. »

El hombre es el dueño de su cuerpo y su espíritu, pero el dueño final sigue siendo Dios que nos prohíbe disponer de nuestra existencia. Somos dueños de nuestro cuerpo y mente, pero Dios es co-propietario. Dios está en nuestras vidas según Locke.

Es la ambigüedad de Locke que afirma la propiedad de nuestro cuerpo y mente, pero no podemos hacerlo todo.

Los párrafos 7, 8, 9 y 10 muestran claramente el origen del principio de Locke de la separación de poderes, que divide el poder en dos:

  • poder para ejecutar
  • poder para juzgar

El pensamiento de Locke se basa en la idea de que en el estado de la naturaleza tenemos dos poderes esenciales:

  • poder para preservarnos a nosotros mismos*
  • poder para castigar

Es la idea de la separación de poderes que Locke transpone al estado de la naturaleza.

« Por lo tanto, puedo aseguraros que todos los hombres se encuentran naturalmente en este estado, que yo llamo estado de naturaleza, y que permanecen en él hasta que, con su propio consentimiento, se han hecho miembros de alguna sociedad política, y no tengo ninguna duda de que esto se hará muy evidente en el resto de este Tratado. »

No se puede obligar a nadie a vivir con otros, hay que consentir esta posibilidad; no hay Estado legítimo si no se basa en un testamento, en un supuesto consentimiento. Para Hobbes, el contrato de sumisión tenía que ser firmado, el acto por el cual dimos nuestros poderes a Leviatán fue un acto único. La lógica de Locke es diferente.

El título del capítulo tres es "Del estado de guerra", en respuesta a Hobbes.

« El estado de guerra es un estado de enemistad y destrucción. Quien declare a otro, de palabra o de hecho, que está tras su vida, debe hacer esa declaración, no con pasión y prisa, sino con un espíritu tranquilo; y entonces esa declaración pone al que la hizo, en estado de guerra con el que la hizo. »

En el capítulo VIII es el nacimiento del Estado, una vez establecido el Estado, ya no es necesario el consentimiento de todos, sino el de la mayoría.

« Todos los hombres nacen iguales, como se ha demostrado, en perfecta libertad, y con derecho a disfrutar pacíficamente y sin contradicciones, de todos los derechos y privilegios de las leyes de la naturaleza; Cada uno tiene, por naturaleza, el poder no sólo de preservar su propia propiedad, es decir, su vida, su libertad y su riqueza, contra todas las empresas, insultos y ataques de los demás, sino también de juzgar y castigar a los que violan las leyes de la naturaleza, según el mérito del delito, e incluso de castigar con la muerte, cuando se trata de algún enorme crimen que cree que merece la muerte. Ahora bien, como no puede haber una sociedad política, ni puede existir tal sociedad si no tiene el poder de conservar lo que le pertenece en sí misma, y de castigar las faltas de sus miembros, sólo hay una sociedad política en la que cada miembro se ha despojado de su poder natural y lo ha puesto en manos de la sociedad, para que ésta pueda disponer de él en toda clase de causas, lo que no impide que la sociedad recurra siempre a las leyes que ha establecido. Por este medio, con exclusión de cualquier juicio de los individuos, la sociedad adquiere el derecho de soberanía, y puesto que se establecen ciertas leyes y ciertos hombres están autorizados por la comunidad para hacerlas cumplir, ponen fin a todas las disputas que puedan surgir entre los miembros de esa sociedad en relación con cualquier asunto de la ley, y castigan las faltas que cualquier miembro pueda haber cometido contra la sociedad en general, o contra cualquier miembro de su cuerpo, de acuerdo con las penas establecidas por las leyes. Y por esto, es fácil discernir a los que están o no están juntos en la sociedad política. Los que forman un solo cuerpo, que tienen leyes comunes establecidas y jueces a los que pueden recurrir, y que tienen la autoridad para poner fin a las disputas y los juicios, que pueden estar entre ellos, y para castigar a los que dañan a otros y cometen algún delito: Estos están en la sociedad - pero los que no pueden civilizarse entre sí; así como no llamar a ningún tribunal en la tierra, ni a ninguna ley positiva, están siempre en el estado de la naturaleza; cada uno, donde no hay otro juez, siendo juez y ejecutor para sí mismo, que es, como he mostrado antes, el verdadero y perfecto estado de la naturaleza. »

Este libro es básicamente la Historia de la Humanidad y el gobierno de los hombres.

A partir del párrafo 105, Locke nos muestra cómo ha evolucionado la historia de las sociedades humanas, describe el proceso que responde a la pregunta de que cuando miramos la historia de la humanidad, este proceso ha existido, el estado de la naturaleza ha existido, hay sociedades que todavía están en el estado de la naturaleza.

Las comunidades dejan el estado de la naturaleza para vivir juntas, pero algunas no han evolucionado, las consecuencias son importantes, Locke introduce el argumento de que todo lo que los inventores de la sociología moderna retomarán más tarde es que las sociedades humanas evolucionan por etapas: las sociedades humanas tienen un principio y a veces un fin.

La pregunta es ¿cuál es el principio y cuál es el final? Una sociedad que no ha salido del estado de naturaleza es una sociedad que no ha evolucionado porque las consecuencias de tal afirmación son que las sociedades evolucionadas pueden hacer evolucionar a las que no lo han hecho.

América estaba en estado de naturaleza, si América está en estado de naturaleza entonces debe ser llevada al estado de sociedad, por eso debemos ocupar la tierra, debemos colonizar, debemos difundir la vida social moderna, debemos convencer, imponer, atraer hacia las sociedades evolucionadas que son Gran Bretaña, Francia y Europa.

Detrás de esta visión evolutiva de la historia se esconde una visión con consecuencias dramáticas para una parte de la Tierra, a saber, la idea de que nuestras sociedades están divididas en sociedades civilizadas e incivilizadas. Esta visión binaria del orden internacional se basa en una visión paso a paso de la historia, haciendo que las sociedades europeas sean las más evolucionadas; las implicaciones de tal argumento son en el orden intelectual dramáticas e importantes.

En los párrafos 123 y 124 se establecen los objetivos del Estado, la sociedad política tiene una serie de objetivos.

« […] no es sin razón que buscan la sociedad, y desean unirse con otros que ya están unidos o que tienen la intención de unirse y formar un cuerpo, para la preservación mutua de sus vidas, sus libertades y sus propiedades; cosas que yo llamo, por un nombre general, propiedades.

Por esta razón, el fin más grande y principal que se proponen los hombres, cuando se unen en comunidad y se someten a un gobierno, es conservar sus propiedades, para cuya conservación faltan muchas cosas en el estado de la naturaleza. »

Dejamos el estado de la naturaleza porque queremos mantener nuestros derechos, incluyendo el derecho a la propiedad.

Las consecuencias para el orden internacional son inmensas; si el Estado quiere garantizar la propiedad privada, debe hacerlo también fuera del Estado.

Locke afirma la importancia del poder legislativo, ya que es un fuerte defensor del mismo.

No debemos hacer de Locke el representante del colonialismo moderno. Por otra parte, la filosofía de Locke, el filósofo de los derechos de propiedad, ha dado argumentos a los que han querido extender los territorios de los grandes países europeos. Locke no tenía ninguna ambición en particular, pero proporcionó argumentos para aquellos que tenían ambiciones a través del rigor de su razonamiento.

El estado que Locke dibuja está más cerca de nosotros que el de Hobbes. Locke plantea la cuestión de la relación entre lo religioso y lo político; el segundo problema es cómo articular la vida, cómo organizar la relación entre el poder político y el poder religioso.

John Locke, Lettre sur la Tolérance, 1689

Title page of the first edition of A Letter Concerning Toleration.

La tolérante est une nécessité et un devoir chrétien, d’autre part, la liberté religieuse doit être constitutive de ce gouvernement légitime, l’État moderne consacre la liberté religieuse et la liberté de culte, enfin si la liberté religieuse doit être consacrée, alors c’est peut être avant tout parce que la certitude ou la vérité absolue et unique n’existe pas.

En d’autres termes, il est impossible de connaître avec certitude la vérité dans l’ordre de la connaissance : au nom de cette idée que la vérité absolue est difficilement, compréhensible, atteignable, on ne peut imposer une religion et une croyance dans une époque où les églises avaient tendance à prétendre détenir la vérité.

Locke ne souhaite pas qu’un État impose une doctrine, une religion et une vérité.

« J'avoue qu'il me paraît fort étrange (et je ne crois pas être le seul de mon avis), qu'un homme qui souhaite avec ardeur le salut de son semblable, le fasse expirer au milieu des tourments, lors même qu'il n'est pas converti. »

Pour Locke, afin de sauver l’âme de quelqu’un il y a quelque chose de contradictoire dans la volonté de convertir et de tuer quelqu’un pour sa croyance.

« La tolérance, en faveur de ceux qui diffèrent des autres en matière de religion, est si conforme à l'évangile de Jésus-Christ, et au sens commun de tous les hommes, qu'on peut regarder comme une chose monstrueuse, qu'il y ait des gens assez aveugles, pour n'en voir pas la nécessité et l'avantage, au milieu de tant de lumière qui les environne. »

Un bon chrétien est par définition un chrétien tolérant.

Ensuite, Locke fait une division entre l’État et ses compétences, Il y a une stricte séparation entre le temporel et le spirituel. L’État moderne pour Locke repose sur une division stricte entre l’État et le religieux. Ce qui frappe le lecteur est la dimension et la vision très protestante de l’église calviniste qu’a Locke.

« Examinons à présent ce qu'on doit entendre par le mot d'Église. Par ce terme, j'en¬tends une société d'hommes, qui se joignent volontairement ensemble pour servir Dieu en public, et lui rendre le culte qu'ils jugent lui être agréable, et propre à leur faire obtenir le salut. »

Locke parle d’une société libre, volontaire afin de décrire l’église ; c’est une vision que Luther et Calvin avaient défendue : l’État et l’Église relèvent du consentement individuel.

L’État que nous dessine Locke est un État décrivant une monarchie parlementaire ouverte, opposée à la vision descendante du pouvoir proposée par Hobbes, mais surtout Locke propose un État soucieux de garantir les droits individuels : liberté, égalité et propriété privée.

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen - 1789 - article 1 et article 2.

Locke pense que l’État moderne doit garantir la sécurité et dans certains cas permettre de résister à l’oppression ; dans un certain sens, Locke est partisan à un droit de résistance face à un État autoritaire et à tendance despotique et absolutiste.

La résistance à un État monarchique et tout puissant va être récusée par Montesquieu.

Anexos

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Referencias

  1. Alexis Keller - Wikipedia
  2. Alexis Keller - Faculté de droit - UNIGE
  3. Alexis Keller | International Center for Transitional Justice
  4. Stuart, M. (Ed.). (2015). A companion to Locke: Stuart/companion. Chichester, England: Wiley-Blackwell. Url: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/9781118328705.ch25
  5. Riano, N. (2019, March 15). John Locke on “The Reasonableness of Christianity” ~ the imaginative conservative. Retrieved November 19, 2020, from Theimaginativeconservative.org website: https://theimaginativeconservative.org/2019/03/john-locke-reasonableness-of-christianity-nayeli-riano.html
  6. Rabieh, M. S. (1991). The Reasonableness of Locke, or the Questionableness of Christianity. The Journal of Politics, 53(4), 933–957. https://doi.org/10.2307/2131861
  7. Nuovo, V. (Ed.). (1996). John Locke and Christianity: Contemporary responses to the reasonableness of Christianity. South Bend, IN: St Augustine’s Press. Url: https://philpapers.org/rec/NUOJLA