« Intervención: ¿Reinventar la guerra? » : différence entre les versions

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La sous question est la guerre réinventée, car la question est de savoir ce qui distingue une « intervention militaire » du « concept de guerre » ou de conflit armé, est-ce que parler d’« intervention militaire », d’« intervention humanitaire » est simplement faire la guerre sans le dire, c’est-à-dire déployer des pratiques guerrières, mais en utilisant un vocabulaire différent ou s’agit-il de pratiques internationales différentes de celles de la guerre et dans ce cas il faudrait conclure que les États occidentaux ne pratiquent plus la guerre. Il faut voir que depuis 1945, les gouvernements occidentaux n’admettent plus faire la guerre lorsqu’ils déploient les forces armées que cela soit dans le contexte de la décolonisation, pour les guerres de projection de forces avec l’envoie de forces expéditionnaires dans des pays tiers. Cela pose la question de savoir s’il s’agit de la même chose, mais avec un vocabulaire différent ou si s’agit-il de quelque chose de nouveau militarisé, mais suffisamment différent de la guerre traditionnelle.
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*[[Violencia política y práctica de la seguridad]]
*[[El nacimiento de la guerra moderna: war-making y state-making desde una perspectiva occidental]] 
*[[Transformaciones de la guerra y de la violencia en Europa]]
*[[La guerra más allá de Occidente: ¿el Estado moderno es una invención occidental?]]
*[[¿Qué es la violencia no estatal? El caso del conflicto afgano]]
*[[Intervención: ¿Reinventar la guerra?]]
*[[Los profesionales de la seguridad: burocratización, institucionalización, profesionalización y diferenciación]]
*[[La transformación de las prácticas de seguridad contemporáneas: ¿entre guerra y policía global?]]
*[[La transformación de las prácticas de seguridad contemporáneas: la lógica del riesgo]]
*[[Coacción privatizada: del mercenarismo a las empresas militares privadas]]
*[[Inteligencia y lógicas de vigilancia]]
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[[File:UN Soldiers in Eritrea.jpeg|thumb|right|300px|United Nations soldiers, part of United Nations Mission in Ethiopia and Eritrea, monitoring the Eritrea-Ethiopia boundary.]]
El subtema es la guerra reinventada, porque la pregunta es qué distingue una "intervención militar" del "concepto de guerra" o conflicto armado, se refiere a la "intervención militar" o "intervención humanitaria", simplemente una cuestión de ir a la guerra sin decirlo, es decir, desplegar prácticas bélicas, pero utilizando un vocabulario diferente o son prácticas internacionales diferentes de las de la guerra, y en este caso sería necesario concluir que los Estados no han tenido una intervención militar. Hay que tener en cuenta que desde 1945, los gobiernos occidentales ya no admiten la guerra cuando despliegan fuerzas armadas, ya sea en el contexto de la descolonización, para guerras que implican la proyección de fuerzas con fuerzas expedicionarias a terceros países. Esto plantea la cuestión de si es lo mismo, pero con un vocabulario diferente o si es algo nuevo militarizado, pero suficientemente diferente de la guerra tradicional.


Comment définir la guerre et quelles sont les différences entre « guerre » et « intervention » ? Nous verrons quels sont les discours dominants pour montrer ses impasses et qu’il est très difficile de tirer une définition scientifique des usages faits de l’intervention fait par les gouvernements en priorité occidentaux et nous verrons comment les missions militaires qualifiées d’« intervention » partagent un certain nombre de caractéristiques qui les différencient tout de même de la guerre telle que conçue et pratiquée au XVIIIème siècle et au XIXème siècle. Même si dans le discours actuel, on a l’impression que le discours d’intervention est né dans la période post Guerre froide, en réalité, c’est un discours qui remonte à avant le XIXème siècle cela dans les discours juridiques, mais également du point de vue des pratiques.
¿Cómo se define la guerra y cuáles son las diferencias entre "guerra" e "intervención"? Veremos cuáles son los discursos dominantes para mostrar sus estancamientos y que es muy difícil trazar una definición científica de los usos de la intervención gubernamental como prioridad occidental, y veremos cómo las misiones militares descritas como "intervención" comparten una serie de características que aún las diferencian de la guerra tal como fue concebida y practicada en los siglos XVIII y XIX. Si bien en el discurso actual tenemos la impresión de que el discurso de intervención nació en el período posterior a la Guerra Fría, en realidad es un discurso que data de antes del siglo XIX en los discursos jurídicos, pero también desde el punto de vista de las prácticas.


Il y a des paradoxes qu’on peut constater lorsqu’on parle de la guerre aujourd’hui. La première est que la constitution de l’État moderne en Europe est inséparable par la monopolisation par le souverain ou l’État en devenir du droit de faire la guerre. Une idée est constitutive de la modernité politique qui est que seul l‘État souverain peut de manière légitime faire la guerre que ce soit dans ses relations interétatiques à l’extérieur et dans des cas extrêmes en interne en situation de guerre civile. La guerre a pendant longtemps été considérée comme une prérogative de l’État, aujourd’hui, la notion de guerre est utilisée pour décrire des conflits armés impliquant des acteurs non-étatiques et des États faillis. Les « New Wars » sont des guerres où les gouvernements confrontent des groupes non-étatiques où soit il y a des guerre ou des milices, des guérillas qui se confrontent entre elles et pourtant c’est avant tout ces occurrences de conflits armés que l’on qualifie de guerre. Lorsque les États occidentaux ou bien des coalitions multinationales interviennent dans ces pays, on ne parle plus de « guerre », mais d’« intervention » comme si la guerre aujourd’hui était devenue centralement la notion utilisée pour qualifier le recours à la violence par des groupes non-étatiques et si des États modernes usent de la force, on nie qu’il s’agit de guerre et son caractère guerrier et on parle d’« intervention ».
Hay paradojas que se pueden ver cuando hablamos de la guerra hoy en día. La primera es que la constitución del Estado moderno en Europa es inseparable de la monopolización por el Estado soberano o futuro del derecho a la guerra. Una idea es constitutiva de la modernidad política, que es que sólo el Estado soberano puede legítimamente librar la guerra en sus relaciones interestatales en el extranjero y, en casos extremos, internamente en situaciones de guerra civil. La guerra ha sido considerada durante mucho tiempo como una prerrogativa del Estado, y hoy en día el concepto de guerra se utiliza para describir los conflictos armados en los que participan actores no estatales y Estados fallidos. Las "Nuevas Guerras" son guerras en las que los gobiernos se enfrentan a grupos no estatales donde hay guerra o milicias, guerrilleros que se enfrentan entre sí y, sin embargo, son sobre todo estas situaciones de conflicto armado las que se llaman guerra. Cuando los Estados occidentales o las coaliciones multinacionales intervienen en estos países, ya no se habla de "guerra", sino de "intervención" como si la guerra se hubiera convertido hoy en día en la noción central que se utiliza para describir el uso de la violencia por parte de grupos no estatales, y si los Estados modernos utilizan la fuerza, negamos que sea la guerra y su carácter belicoso, y hablamos de "intervención".
   
   
En d’autres termes, les États ne se contentent pas de faire la guerre, mais parlent d’« intervention ». Pour résumer, la guerre a longtemps été conçue comme la prérogative souveraine de l’État. Aujourd’hui, la notion de guerre est souvent utilisée à propos de conflits armés impliquant centralement des groupes non-étatiques et des « États faillis » dans le cadre de « New Wars ». Sauf exception, les États modernes n’admettent pas être en guerre,ils se contentent d’« interventions ».
En otras palabras, los estados no sólo hacen la guerra, sino que hablan de "intervención". En resumen, la guerra ha sido vista por mucho tiempo como una prerrogativa soberana del Estado. Hoy en día, el concepto de guerra se utiliza a menudo en relación con los conflictos armados que involucran a grupos no estatales centralizados y "estados fallidos" en el contexto de "Nuevas Guerras". Salvo excepciones, los estados modernos no admiten que están en guerra, se contentan con "intervenciones".


La notion d’interventionnisme fut jadis toujours niée, parfois même en faveur de la guerre. L’intervention était perçue comme quelque chose qui violait le principe de souveraineté. Aujourd’hui, la notion de « guerre » est niée, souvent au profit de celle d’« intervention ». Lorsqu’un État est accusé de faire la guerre, si on dit qu’une coalition va faire la guerre contre l‘Afghanistan et l’Irak, la réponse va être qu’il ne s’agit pas d’une « guerre », mais d’une « intervention » comme si l’intervention avait eu une connotation négative avant, mais qu’il avait une connotation positive aujourd’hui notamment parce qu’on avait tendance à ajouter des adjectifs tels que celui d’« humanitaire ». Aujourd’hui, la guerre et considérée comme une pratique illégale sauf exception. Dans la Charte de l’ONU, la guerre, de manière générale, est une pratique interdite entre les États sauf en cas de légitime défense ou de résolution du Conseil de sécurité.
La noción de intervencionismo siempre fue negada, a veces incluso a favor de la guerra. Se consideró que la intervención violaba el principio de soberanía. Hoy en día, la noción de "guerra" está siendo negada, a menudo a favor de la noción de "intervención". Cuando se acusa a un Estado de librar una guerra, si se dice que una coalición va a librar una guerra contra Afganistán e Irak, la respuesta será que no es una "guerra", sino una "intervención" como si la intervención tuviera una connotación negativa de antemano, sino que hoy tiene una connotación positiva, sobre todo porque hay una tendencia a añadir adjetivos como éste. Hoy en día, la guerra se considera una práctica ilegal, excepto en casos excepcionales. En la Carta de las Naciones Unidas, la guerra en general es una práctica prohibida entre los Estados, excepto en el caso de la autodefensa o las resoluciones del Consejo de Seguridad.


On observe une pratique gouvernementale qui n’avait jusqu’à là jamais existé qui consistait à justifier le non-interventionniste. Lorsque la France le Royaume-Uni ou les États-Unis disent qu’ils n’interviennent pas en Syrie, ils doivent se justifier. La raison pourquoi la justification de l’intervention est nouveau est que précédemment, il fallait justifier l’intervention qui était une pratique exceptionnelle à la limite de l’illégalité, la normalité du système international était la non-intervention. Aujourd’hui, on a une situation ou les États se sentent obligés de justifier le non-interventionniste parce que la norme serait d’intervenir dans le cas de crises humanitaires ou d’ordre exceptionnel. Il y a une transformation qui demande à être analysée afin de comprendre ce qui se joue dans l’interventionnisme et voir dans quelle mesure le concept d’« intervention » est différent ou non de celui de « guerre ».
Una práctica del gobierno que nunca antes había existido era justificar al no intervencionista. Cuando Francia, el Reino Unido o los Estados Unidos dicen que no están interviniendo en Siria, deben justificarse. La razón por la que la justificación de la intervención es nueva es que anteriormente, era necesario justificar la intervención que era una práctica excepcional en el límite de la ilegalidad, la normalidad del sistema internacional era la no intervención. Hoy en día, existe una situación en la que los Estados se sienten obligados a justificar el no intervencionismo porque la norma sería intervenir en crisis humanitarias o excepcionales. Hay una transformación que necesita ser analizada para comprender lo que está en juego en el intervencionismo y ver hasta qué punto el concepto de "intervención" es diferente o no del de "guerra".


= Un phénomène insaisissable =
{{Translations
| en = Intervention: Reinventing war?
| fr = L’intervention : la guerre réinventée ?
| lt = Intervencija: Iš naujo išrasti karą?
}}


== Un nouvel interventionnisme ? ==
= Un fenómeno escurridizo =


Il y a souvent l’idée qu’en vertu de la charte de l’ONU, l’ONU se devait de jouer un rôle actif et de permettre le recours à la force afin de créer des conditions et garantir la paix et la sécurité internationale lorsque la paix internationale était menacée. Du fait du blocage du Conseil de sécurité, cette dimension de la Charte de l’ONU n’avait jamais pu être mise en application durant la Guerre froide avec l’idée qu’avec la fin de la Guerre froide, il y eu un déblocage du Conseil de sécurité. Il y aurait une nouvelle ère d’intervention humanitaire différente des interventions « politiques » liées à des enjeux de Guerre froide. C’est l’idée qu’après 1990, il y a eu un « New World Order » avec l’idée que le Conseil de sécurité peut appliquer ce que Kaldor appelle le « cosmopolitan law enforcement ». Les débats autour du droit d’ingérence qui s’est fait dans les années 1990, principalement en France, prend aujourd’hui le nom de « R2P » soit « Responsability to Protect » qui est l’une des justifications légales d’utiliser notamment dans le cadre de l’intervention en Libye et qui permet d’essayer de justifier des interventions notamment en Syrie ou ailleurs.
== ¿Un nuevo intervencionismo? ==


Ignatieff est une universitaire canadien et philosophe à l’origine qui s’est voulue faire la théorie de ce nouvel interventionnisme et la conceptualisation dans le cadre de la constitution d’un « empire humanitaire » qui remettrait en cause la souveraineté des États qui auraient recours à la force contre leur propre population. L’une des premières interventions humanitaires était l’opération « Operation provide comfort » qui était une opération multilatérale menée dans le Kurdistan irakien suite à la première Guerre du golf. Après la première Guerre du golf, il y a eu une révolte au nord de l’Irak par les kurdes et au sud de l’Irak par les chiites qui contestaient le pouvoir central, profitant de la faiblesse du gouvernement bassiste irakien suite à sa défaite dans la première Guerre du golf. Saddam Hussein et le régime baasiste répriment durement la révolte chiite et baasiste. Dans ce contexte, les États-Unis font voter une résolution au Conseil de sécurité qui affirme qu’une coalition internationale doit venir apporter une aide militaire et humanitaire aux populations kurdes de façon à mettre fin aux massacres du peuple kurde. La raison pourquoi le même type d’intervention n’est pas mené dans le Sud irakien et dû au fait que les américains ont peur que la révolte chiite soit téléguidée par l’Iran.
A menudo existe la idea de que, en virtud de la Carta de las Naciones Unidas, las Naciones Unidas deben desempeñar un papel activo y permitir el uso de la fuerza para crear las condiciones y garantizar la paz y la seguridad internacionales cuando la paz internacional se ve amenazada. Debido al estancamiento del Consejo de Seguridad, esta dimensión de la Carta de las Naciones Unidas nunca podría haber sido implementada durante la Guerra Fría con la idea de que, con el fin de la Guerra Fría, existía un Consejo de Seguridad desbloqueado. Habría una nueva era de intervención humanitaria diferente de las intervenciones "políticas" vinculadas a los temas de la Guerra Fría. Es la idea de que después de 1990 existió un "Nuevo Orden Mundial" con la idea de que el Consejo de Seguridad podría aplicar lo que Kaldor denomina "aplicación cosmopolita de la ley". Los debates sobre el derecho de injerencia que tuvieron lugar en los años noventa, principalmente en Francia, se conocen ahora como "RdP" o "Responsabilidad de proteger", que es una de las justificaciones legales que se utilizan en Libia y que permite intentar justificar intervenciones en Siria o en otros lugares.


C’est la résolution UNSC Resolution 688 qui va justifier cette opération dans le nord de l’Irak en 1991. En vertu de la charte des Nations Unies et d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le recours à la force, un tel recours à la force dans un pays tiers autorisé par une résolution du Conseil de sécurité n’est possible qu’en vertu de l’argument que cette intervention est menée pour garantir la paix et la sécurité de l’ordre international. Cette résolution dit que la révolte a pris une proportion telle qu’elle menace la paix et l’ordre international et par conséquent, il est autorisé d’apporter une aide humanitaire et militaire. Ce qui est nouveau n’est pas seulement le fait d’avoir qualifié cette intervention d’« humanitaire », mais c’est aussi que pour la première fois, les crises humanitaires sont ou peuvent être considérées comme représentant une menace à la paix ou la sécurité internationale pouvant justifier l’interventionnisme. C’est à partir de cette convention que vont se mettre en place d’autres interventions comme en Somalie, en Bosnie ou encore au Kosovo avec l’argument que les crises humanitaires ou les guerres civiles peuvent prendre de telles proportions pouvant porter atteinte et menacer la paix internationale justifiant le recours à la force.
Ignatieff fue originalmente un erudito y filósofo canadiense que quiso convertir la teoría de este nuevo intervencionismo y conceptualización en la creación de un "imperio humanitario" que desafiara la soberanía de los estados que usarían la fuerza contra su propio pueblo. Una de las primeras intervenciones humanitarias fue la Operación confort, una operación multilateral en el Kurdistán iraquí tras la Primera Guerra del Golf. Después de la Primera Guerra del Golf, hubo una rebelión en el norte de Irak por los kurdos y en el sur de Irak por los chiítas que desafiaron al gobierno central, aprovechando la debilidad del gobierno bajista iraquí tras su derrota en la Primera Guerra del Golf. Saddam Hussein y el régimen baathista reprimen duramente la rebelión chiíta y baathista. En este contexto, los Estados Unidos aprueban una resolución en el Consejo de Seguridad que establece que una coalición internacional debe prestar asistencia militar y humanitaria al pueblo kurdo para poner fin a las masacres del pueblo kurdo. La razón por la que el mismo tipo de intervención no se está llevando a cabo en el sur de Iraq es porque los estadounidenses temen que el levantamiento chiíta sea dirigido por Irán.


L’explication par le seul activisme de post Guerre froide du Conseil de sécurité est faible. Considérer que c’est simplement parce que l’Union soviétique n’existe plus et que de ce fait il n’y a plus de blocage au Conseil de sécurité lorsqu’il s’agit de mettre en application l’esprit et la lettre de la Charte de l’ONU est insuffisant parce que certaines de ces interventions ont eu lieu sans résolution du Conseil de sécurité, soit parce que les États concernés n’ont pas jugé utile de faire voter une résolution comme en 2003 avec l’invasion de l’Irak ou soit parce qu’il y a eu un véto au Conseil de sécurité, mais qui est suivit d’une intervention au Kosovo. C’est seulement après que la guerre à produit sont effet voulu à savoir l’autorisation par Milosevic d’autoriser une intervention de l’OTAN qui justifie la présence de la CAFOR et justifie a posteriori l’opération militaire de l’OTAN, mais comme il n’y a pas de principe de rétroactivité du droit et des résolutions de l’ONU, l’intervention de l’OTAN contre la Serbie et le Monténégro en 1999 est illégale. La justification était que cette intervention était illégale, mais légitime. Expliquer l’interventionnisme dit « humanitaire » post Guerre froide par la fin de la Guerre froide est simpliste notamment parce que des États on contournés le Conseil de sécurité pour mener des interventions.
La Resolución 688 del CSNU justificará esta operación en el norte de Iraq en 1991. En virtud de la Carta de las Naciones Unidas y de una resolución del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas que autoriza el uso de la fuerza, dicho uso en un tercer país autorizado por una resolución del Consejo de Seguridad sólo es posible sobre la base del argumento de que esa intervención se está llevando a cabo para garantizar la paz y la seguridad del orden internacional. La resolución dice que la rebelión ha alcanzado proporciones tales que amenaza la paz y el orden internacional que se puede proporcionar ayuda humanitaria y militar. Lo que es nuevo no es sólo la calificación de esta intervención como "humanitaria", sino también que por primera vez las crisis humanitarias son o pueden ser consideradas una amenaza para la paz o la seguridad internacional que puede justificar el intervencionismo. Sobre la base de este convenio se llevarán a cabo otras intervenciones como las de Somalia, Bosnia y Kosovo, con el argumento de que las crisis humanitarias o las guerras civiles pueden alcanzar proporciones tales que socaven y amenacen la paz internacional que justifiquen el uso de la fuerza.


Lorsqu’on parle d’« intervention humanitaire », les pratiques ne sont pas forcement nouvelles, envoyer des forces militaires pour des raisons présentées comme humanitaires en niant que c’était une guerre a existé au préalable. Le vocabulaire était peut-être différent, mais l’esprit de certaines missions militaires expéditionnaires afin de protéger des populations locales tout en niant qu’il s’agit d’opération de guerre existait déjà. Les opérations post Guerre froide s’inscrivent dans des histoires plus longues. La Grande-Bretagne, la France et la Russie interviennent dans la guerre d’indépendance grecque en 1827 pour défendre une population chrétienne et orthodoxe contre l’Empire ottoman. Lorsque les grecs se revolent en 1827 conduisant à la création de l’État souverain grec moderne, cela se fait contre l’opération présentée comme une guerre entre le christianisme et le grand califat menant à justifier le déploiement de troupes avec l’argument qu’il s’agit de « défendre l’humanité commune des grecs contre les atrocités commises par l’Empire ottoman ». À l’époque, il y a un discours moral et éthique donc essentiellement humanitaire afin de justifier cette intervention. Il ne s’agit pas de protéger des souverainetés, mais de protéger des « frères chrétiens », il y a une justification humanitaire de cette intervention.
La explicación del único activismo del Consejo de Seguridad después de la Guerra Fría es débil. Considerar que es simplemente porque la Unión Soviética ya no existe y que, como resultado, ya no hay ningún bloqueo en el Consejo de Seguridad a la hora de aplicar el espíritu y la letra de la Carta de las Naciones Unidas es insuficiente porque algunas de estas intervenciones se llevaron a cabo sin una resolución del Consejo de Seguridad, o porque los Estados afectados no consideraron útil que se adoptara una resolución como en 2003 con la invasión. La autorización de Milosevic para autorizar una intervención de la OTAN que justifique la presencia de CAFOR y la operación militar de la OTAN a posteriori sólo se autorizó después de la guerra, pero dado que no existe un principio de retroactividad de la ley y de las resoluciones de la ONU, la intervención de la OTAN contra Serbia y Montenegro en 1999 es ilegal. La justificación era que esta intervención era ilegal, pero legítima. Explicar el intervencionismo humanitario posguerra fría al final de la Guerra Fría es simplista, sobre todo porque los Estados han pasado por alto al Consejo de Seguridad para llevar a cabo intervenciones.


[[Fichier:French expeditionary corps landing in Beyrouth 16 August 1860.jpg|vignette|French expeditionary corps led by General Beaufort d'Hautpoul, landing in Beirut on 16 August 1860.]]
Cuando hablamos de "intervención humanitaria", las prácticas no son necesariamente nuevas, enviando fuerzas militares por motivos humanitarios negando que ya existía antes una guerra. El vocabulario puede haber sido diferente, pero el espíritu de algunas misiones militares expedicionarias para proteger a las poblaciones locales mientras niegan que se tratara de una operación de guerra ya existía. Las operaciones de la posguerra fría son parte de historias más largas. Gran Bretaña, Francia y Rusia intervinieron en la Guerra de Independencia griega en 1827 para defender a una población cristiana y ortodoxa contra el Imperio Otomano. Cuando los griegos se rebelaron en 1827, dando lugar a la creación del Estado soberano griego moderno, esto fue en contra de la operación presentada como una guerra entre el cristianismo y el gran califato que llevaba a la justificación del despliegue de tropas con el argumento de que se trataba de "defender la humanidad común de los griegos contra las atrocidades cometidas por el Imperio Otomano". En ese momento, existía un discurso moral y ético, esencialmente humanitario, para justificar esta intervención. No se trata de proteger la soberanía, sino de proteger a los "hermanos cristianos"; hay una justificación humanitaria para esta intervención.


En 1860 et 1861, Napoléon III envoie une force militaire en Syrie et au Liban pour protéger les chrétiens maronites qui sont en conflit avec les Druzes. Napoléon III justifie cette opération comme étant une « opération à but humanitaire ». Il s’agit de défendre l’humanité des individus menacés réduite à la chrétienté. On voit la même chose avec la Russie dans les troubles en Bulgarie qui intervient en 1877 justifiant son action au nom de principe humanitaire assimilée à une communauté chrétienne pour des personnes menacées par des exactions et des atrocités. L’intervention humanitaire telle qu’elle est conçue aujourd’hui à une histoire plus longue.
[[Fichier:French expeditionary corps landing in Beyrouth 16 August 1860.jpg|vignette|Cuerpo expedicionario francés dirigido por el general Beaufort d' Hautpoul, aterrizando en Beirut el 16 de agosto de 1860.]]


Ce qui caractérise une intervention aujourd’hui relève des « principes généraux » dont des principes humanitaires. L’« intervention » se justifie au nom d’intérêts généraux de l’humanité alors que la « guerre » implique quasi automatiquement la dénonciation d’intérêts nationaux limités afin de décrire le recours à la force par des États qui mènent la guerre. Il n’en a pas toujours était ainsi, car même pendant la Guerre froide un certain nombre de conflits armés étaient justifiés au nom de principes humanitaires, perçus par la communauté internationale et menés pour des objectifs humanitaires, mais qui n’étaient pas qualifiés d’intervention. L’équivalence entre « principe humanitaire » et « intervention » est quelque chose de nouveau. La justification de la guerre au nom de « principes de justice » à une longue histoire notamment avec le paradigme de la « guerre juste » avec Saint Thomas d’Aquin qui fait une distinction entre « jus ad bellum » et « jus in bellum ». L’intervention pour défendre la dignité ou le droit d’une population était une des possibilités de mener une « guerre juste ». La justification de la guerre au travers de ce qu’aujourd’hui nous qualifions de « principe humanitaire » n’est pas si nouvelle.
En 1860 y 1861, Napoleón III envió una fuerza militar a Siria y Líbano para proteger a los cristianos maronitas en conflicto con los drusos. Napoleón III justifica esta operación como una "operación humanitaria". Se trata de defender la humanidad de individuos amenazados reducidos al cristianismo. Vemos lo mismo con Rusia en los disturbios de Bulgaria, que intervino en 1877, justificando su acción en nombre de los principios humanitarios asimilados a una comunidad cristiana para las personas amenazadas por atrocidades y atrocidades. La intervención humanitaria tal como se concibe hoy tiene una historia más larga.


La guerre Ougando-Tanzanienne en 1978 et 1979 voit la Tanzanie faire la guerre au dictateur Amine Dada, présenté par la Tanzanie comme une guerre de légitime défense puisqu’il s’agit d’une guerre justifiée par la menace, mais en même temps, cette guerre permet de mettre fin aux exactions faites par Amine Dada contre son propre peuple. Cela était justifié comme une « guerre juste » avec des bénéfices sur le terrain notamment en termes de protection de populations locales. Néanmoins, ce n’est pas conçu comme une « intervention », mais comme une « guerre de légitime défense ». La guerre indo-pakistanaise de 1971 est la guerre où le Pakistan va se scinder en deux avec le Pakistan tel que connu aujourd’hui et le Bangladesh qui faisait partie du Pakistan. Cela se fait par sécession qui est notamment justifiée par les exactions et les discriminations ethniques exercées par l’État pakistanais envers les populations bengalaises. L’Inde va soutenir la révolte du Bangladesh contre le Pakistan menant à cette guerre présentée par l’Inde comme une « guerre de légitime défense », mais à l’époque ayant surtout produit des effets bénéfiques dans un contexte où il y a des discriminations dures envers les populations Bangladesh. À l’époque, il n’y a pas d’équivalence faite entre le « principe d’intervention » et de « guerre humanitaire » à une époque même ou le « principe d’intervention » est pressant. L’invasion du Cambodge par le Vietnam en 1979, quatre ans après la victoire du Nord Vietnam sur le Vietnam sud mettant fin à la guerre du Vietnam en 1975, les forces armées du Vietnam réunifiées lancent une guerre d’invasion contre le Cambodge se concernant menacé par le régime des Khmers rouges et en même temps cela permet de mettre fin aux exactions cambodgiennes sur sa population mettant fin au génocide. On parle à l’époque d’« intervention » sous prétexte qu’il s’agirait d’une « guerre humanitaire » même s’il s’agit d’une « guerre d’autodéfense » et même si il y a des effets bénéfiques pour les populations locales.
Lo que caracteriza a una intervención hoy en día es una cuestión de "principios generales", incluidos los principios humanitarios. La "intervención" se justifica en nombre de los intereses generales de la humanidad, mientras que "guerra" implica casi automáticamente la denuncia de intereses nacionales limitados para describir el uso de la fuerza por parte de los Estados que llevan a cabo la guerra. Este no siempre fue el caso, porque incluso durante la Guerra Fría se justificaban una serie de conflictos armados en nombre de principios humanitarios, percibidos por la comunidad internacional y llevados a cabo con fines humanitarios, pero que no se calificaban de intervención. La equivalencia entre "principio humanitario" e "intervención" es algo nuevo. La justificación de la guerra en nombre de los "principios de justicia" tiene una larga historia, especialmente con el paradigma de "guerra justa" con Santo Tomás de Aquino, que distingue entre "jus ad bellum" y "jus in bellum". La intervención para defender la dignidad o el derecho de una población es una de las posibilidades de una "guerra justa". La justificación de la guerra a través de lo que ahora llamamos "principio humanitario" no es tan nueva.


Ces remarques permettent de relativiser deux types de discours qui est la nouveauté de l’interventionnisme post Guerre froide puisqu’il y a une tradition interventionnisme bien plus ancienne notamment avec des objectifs humanitaires et que ce n’est pas les objectifs humanitaires en tant que tel qui constituent l’interventionnisme.
La guerra de Ougando-Tanzania en 1978 y 1979 vio a Tanzania librar una guerra contra el dictador Amine Dada, presentada por Tanzania como una guerra de autodefensa, ya que era una guerra justificada por la amenaza, pero al mismo tiempo, esta guerra hizo posible poner fin a las exacciones hechas por Amine Dada contra su propio pueblo. Esto se justificaba como una "guerra justa" con beneficios sobre el terreno, especialmente en términos de protección de las poblaciones locales. Sin embargo, no se concibe como una "intervención", sino como una "guerra de autodefensa". La guerra indopakistaní de 1971 fue la guerra en la que Pakistán se dividió en dos con Pakistán como se conoce hoy en día y Bangladesh, que era parte de Pakistán. Esto se hace mediante la secesión, que se justifica en particular por las exacciones y la discriminación étnica ejercidas por el Estado pakistaní contra las poblaciones bengalíes. La India apoyará la revuelta de Bangladesh contra Pakistán que condujo a esta guerra, que fue presentada por la India como una "guerra de autodefensa", pero en ese momento produjo principalmente efectos beneficiosos en un contexto de dura discriminación contra el pueblo de Bangladesh. En aquel momento, no había equivalencia entre el "principio de intervención" y la "guerra humanitaria" en un momento en que el "principio de intervención" era urgente. La invasión de Camboya por Vietnam en 1979, cuatro años después de la victoria de Vietnam del Norte sobre Vietnam del Sur, que puso fin a la guerra de Vietnam del Sur en 1975, las fuerzas armadas vietnamitas reunificadas lanzaron una guerra de invasión contra Camboya, amenazada por el régimen de los Jemeres Rojos, y al mismo tiempo permitió poner fin a las exacciones camboyanas sobre su población y poner fin al genocidio. En aquella época se hablaba de "intervención" con el pretexto de que se trataba de una "guerra humanitaria", incluso si se trataba de una "guerra de autodefensa" e incluso si había efectos beneficiosos para las poblaciones locales.


== La quête d’une définition impossible ==
Estas observaciones permiten poner en perspectiva dos tipos de discurso, que es la novedad del intervencionismo posguerra fría, ya que existe una tradición intervencionista mucho más antigua, sobre todo con objetivos humanitarios, y no son los objetivos humanitarios como tales los que constituyen el intervencionismo.


Il n’ y a pas de définitions incontestées de l’intervention, mais généralement, l’« intervention » est distinguée de la « guerre ». Lorsqu’on parle d’« intervention », il y a usage de la force et recours à des forces armées, mais en même temps, il ne s’agit pas de guerre. Selon la charte de l’ONU, la guerre est illégale aux articles 2 et 4, sauf pour l’article 51 et au Chapitre VII. Les conditions sont tellement restrictives qu’il faut mieux nier la guerre lorsqu’on la pratique.
== La búsqueda de una definición imposible ==


On parle de guerre du Vietnam, de guerre du Golf, il s’agit de vocabulaire journalistique ou encore scientifique, mais officiellement ces événements n’ont pas été reconnus comme « guerre ». Ce n’est pas l’illégalité en tant que telle qui conduit systématiquement les gouvernements à parler d’intervention plutôt que de guerre, mais plus la délégitimation générale qu’a subie la notion de « guerre » depuis 1945. Même les guerres présentées comme « légales » et perçues comme telles sont généralement niées en tant que telles par leurs protagonistes. Dans le cadre de la Première guerre du golf, les États-Unis ne la reconnaissent pas comme une « guerre », mais comme le « recours à la force international sanctionné par le Conseil de sécurité ». Également pour l’Afghanistan où le terme de « guerre » est utilisé de façon métaphorique.
No hay definiciones indiscutibles de intervención, pero en términos generales,"intervención" se distingue de "guerra". Cuando hablamos de "intervención", hay el uso de la fuerza y el uso de las fuerzas armadas, pero al mismo tiempo no es la guerra. Según la Carta de las Naciones Unidas, la guerra es ilegal en los Artículos 2 y 4, excepto el Artículo 51 y el Capítulo VII. Las condiciones son tan restrictivas que la guerra debe ser mejor negada cuando se practica.


Comment la guerre a été niée dans ces cas où le langage scientifique et journalistique s’est accordé pour dire qu’il s’agissait bien de « guerre ». L’idée souvent mise en avant pour dire qu’il ne s’agissait pas de guerre était de la définir en rapport à la « vieille institution » de la « guerre interétatique » et en montrant que ce n’en est pas une. Dans le cas de la première guerre du golf, la justification est que ce n’est pas une guerre contre l’État, mais contre une « composante de la société ». Dans l’intervention de 2001 en Afghanistan, George Bush a justifié que ce n’était pas une « guerre » parce que ce n’était pas contre l’État afghan, mais contre le régime afghan. Dans la rhétorique interventionniste, l’utilisation du terme « régime » est pour nier l’existence du « gouvernement ».
Estamos hablando de la Guerra de Vietnam, de la Guerra del Golfo, del vocabulario periodístico o científico, pero oficialmente estos acontecimientos no han sido reconocidos como "guerra". No es la ilegalidad como tal la que lleva sistemáticamente a los gobiernos a hablar de intervención más que de guerra, sino la deslegitimación general de la noción de "guerra" desde 1945. Incluso las guerras presentadas como "legales" y percibidas como tales son generalmente negadas como tales por sus protagonistas. En el marco de la Primera Guerra del Golf, los Estados Unidos no lo reconocieron como una "guerra", sino como el "uso de la fuerza internacional sancionado por el Consejo de Seguridad". También para Afganistán, donde el término "guerra" se usa metafóricamente.


La notion de « guerre » définie dans un sens très strict est pour justifier l’intervention dans le cadre de la guerre et fait référence à la définition traditionnelle alors que les interventions actuelles ne sont pas des guerres contre un État. Les guerres interétatiques ne sont pas seulement desguerres entre États, mais des guerres entre gouvernements. Dans le cas de l’Afghanistan, cela était l’argument suivi puisqu’en ne reconnaissant que l’Afghanistan d’avant la guerre d’Afghanistan, être en conflit avec le régime illégitime des talibans est être en conflit au côté de l’État afghan. Cette notion de « régime » dans le contexte d’intervention sert à nier le caractère gouvernemental des autorités en place. Dans le cadre de la Libye, le Conseil de transition a été reconnu comme le gouvernement de la Libye, être en guerre contre Kadhafi était être en guerre contre le gouvernement de Kadhafi au côté du gouvernement légitime libyen.
Cómo se negó la guerra en los casos en que el lenguaje científico y periodístico estaba de acuerdo en que efectivamente era "guerra". La idea a menudo planteada para decir que no se trataba de una cuestión de guerra era definirla en relación con la "vieja institución" de la "guerra interestatal" y demostrar que no es una. En el caso de la primera guerra de golf, la justificación es que no es una guerra contra el Estado, sino contra un "componente de la sociedad". En la intervención de 2001 en Afganistán, George Bush lo justificó como no una "guerra" porque no era contra el Estado afgano, sino contra el régimen afgano. En la retórica intervencionista, el término "régimen" se utiliza para negar la existencia del "gobierno".


À supposer que la guerre ne soit que la guerre interétatique, on peut nier qu’on est en guerre en niant le caractère souverain du pouvoir en place au profit d’une coalition rebelle. Même si il n’y a pas eu d’intervention armée en Syrie, le discours actuel du gouvernement français qui considère la coalition syrienne comme autorité légitime va dans le sens d’une coalition. Il s’agit de justification politique qui fonctionne par la négation du caractère de guerre d’un conflit. Du point de vue juridique cela est contestable. C’est lorsqu’on ne veut pas dire qu’on est en « guerre » qu’on dit qu’on est dans une intervention, mais la notion d’« intervention » se distingue de la « mission diplomatique de paix » puisque lorsqu’on parle d’« intervention », généralement c’est dans le cadre d’une intervention coercitive contre une autorité en place considérée comme gouvernementale ou non. On parle souvent dans les missions de « contre-insurrection » ou de « construction de la paix » s’inscrivant dans ce paradigme interventionnisme qui sont qualifiés d’intervention de « ni paix ni guerre » pour nier leur caractère de guerre. En même temps c’est différent de la paix puisque cela n’implique le recours à la force, sauf pour les opérations de maintien de la paix sous chapitre VI selon le principe « ni guerre, ni paix », mais l’objectif est la paix, mais cela est aussi le cas de nombreuses guerres.
El concepto de "guerra" definido en un sentido muy estricto es justificar la intervención en el contexto de la guerra y se refiere a la definición tradicional, mientras que las intervenciones actuales no son guerras contra un Estado. Las guerras interestatales no son sólo guerras entre estados, sino guerras entre gobiernos. En el caso de Afganistán, este fue el argumento dado que, al reconocer sólo a Afganistán antes de la guerra de Afganistán, estar en conflicto con el régimen talibán ilegítimo es estar en conflicto con el Estado afgano. Esta noción de "régimen" en el contexto de la intervención sirve para negar el carácter gubernamental de las autoridades existentes. En el marco de Libia, el Consejo de Transición fue reconocido como el gobierno de Libia, estando en guerra con Gaddafi estaba en guerra con el gobierno de Gaddafi junto con el gobierno libio legítimo.


Souvent, l’objectif de « regime-change » ou de « soutien » à un gouvernement est considéré comme un critère important. Il y a l’idée que l’intervention ne peut pas se solder par des changements de frontières comme des annexions, mais à l’inverse que l’intervention au contraire de la guerre vise à renverser un gouvernement, à consolider un régime ou restructurer un régime dans un sens plus conforme au droit international ou des principes considérés comme universels. La première Guerre du golf en 1991 a été conçue comme une « intervention », mais n’a pas mené à un changement de régime. Les résolutions de l’ONU en rapport à cette intervention ne vont pas jusqu’à justifier le renversement de Saddam Hussein même si Bush a appelé au renversement de Saddam Hussein contribuant à déclencher des révoltes dans le Kurdistan et le sud chiite parce que ces populations avaient espoir d’être soutenues par l’extérieur.
Asumiendo que la guerra es sólo la guerra interestatal, uno puede negar que está en guerra al negar el carácter soberano del gobierno en el poder a favor de una coalición rebelde. Aunque no haya habido ninguna intervención armada en Siria, el discurso actual del gobierno francés, que considera que la coalición siria es una autoridad legítima, va en la dirección de una coalición. Es una justificación política que funciona negando el carácter bélico de un conflicto. Desde el punto de vista jurídico, esto es cuestionable. Es cuando no queremos decir que estamos en "guerra" que decimos que estamos en una intervención, pero la noción de "intervención" difiere de la "misión de paz diplomática" porque cuando hablamos de "intervención", generalmente es en el contexto de una intervención coercitiva contra una autoridad en el poder considerada gubernamental o no gubernamental. Las misiones a menudo hablan de "contrainsurgencia" o "construcción de la paz" como parte de este paradigma intervencionista, que se describe como "ni paz ni guerra" para negar su carácter bélico. Al mismo tiempo, es diferente de la paz porque no implica el uso de la fuerza, a excepción de las operaciones de mantenimiento de la paz en virtud del Capítulo VI sobre el principio de "ni guerra ni paz", pero el objetivo es la paz, pero también es el caso de muchas guerras.


Un critère important lorsqu’on essaie de définir juridiquement la notion d’intervention est la notion de « violation de souveraineté d’un État ». Elle vise un changement ou une restructuration de régime et viole la souveraineté de l’État en place à tel point que le principe de souveraineté dans la charte de l’ONU se traduit par le « principe de non-intervention » puisque l’« intervention » est le contraire de la « souveraineté », chercher à gouverner le territoire d’un État tiers, d’y changer le gouvernement pour y changer le caractère souverain des autorités en place. Lorsqu’on considère qu’une mission a été consentie par un gouvernement à la suite d’un bombardement aérien, le fait de savoir si ce consentement est libre et souverain est sujet à débat nommant dans le cas de la Bosnie. La connotation positive de la notion d’« intervention » au contraire de celle de « guerre » fait qu’on nomme des interventions des opérations qui violent le principe de souveraineté. On ne parlait d’« intervention » qu’à partir du moment où il y avait une violation flagrante de la souveraineté d’un gouvernement et une « intervention » était une violation du « principe de non-intervention ».
A menudo, el objetivo de "cambio de régimen" o "apoyo" a un gobierno se considera un criterio importante. Existe la idea de que la intervención no puede dar lugar a cambios fronterizos como la anexión, sino que, por el contrario, la intervención contraria a la guerra tiene por objeto derrocar a un gobierno, consolidar un régimen o reestructurar un régimen de una manera más coherente con el derecho internacional o los principios considerados universales. La Primera Guerra del Golf en 1991 fue diseñada como una "intervención" pero no condujo al cambio de régimen. Las resoluciones de la ONU relacionadas con esta intervención no llegan a justificar el derrocamiento de Saddam Hussein, aunque Bush pidió el derrocamiento de Saddam Hussein, ayudando a desencadenar revueltas en Kurdistán y en el sur chiíta porque estas poblaciones esperaban ser apoyadas por el mundo exterior.


Avant les années 1990, le critère de violation de la souveraineté n’est plus systématiquement retenu. Pendant la Guerre froide, lorsqu’un État était accusé d’être intervenu dans un État tiers, la justification donnait consisté à nier toute intervention en disant que le gouvernement réel de ce pays avait donné son accord à une intervention cela en niant le caractère gouvernemental aux autorités en place. Dans le cas des États-Unis au sud Vietnam, les forces armées américaines sont présentes entre 1963 et 1973, cela n’est pas considéré comme une guerre puisque les États-Unis nient être en guerre contre le Vietnam, mais ils nient également que c’est une intervention puisqu’ils argument qu’ils ont été invités par le gouvernement nord-vietnamien à intervenir dans le sud Vietnam. La question est de savoir si Diệm était un président légitime puisque des élections qui devaient avoir lieu n’ont pas eu lieu. C’est un type de justification pour nier le caractère interventionnisme des opérations militaires. Lorsqu’on accuse des États intervenants de violer la souveraineté d’un État, il est argumenté qu’ils sont invités à le faire par le gouvernement légitime. Lors de l’intervention de Prague, cela était officiellement pour soutenir le parti communiste tchèque, mais invité par le gouvernement légitime de Tchécoslovaquie. Par rapport à la notion de « guerre », les gouvernements ont pour préférence d’utiliser la notion d’« intervention », mais par rapport à la violation de la souveraineté, les gouvernements avaient tendance à nier le caractère interventionniste de leurs opérations militaires. Cette pratique consiste à nier le caractère d’une intervention en arguant qu’un pays est invité à intervenir par le gouvernement légitime.
Un criterio importante para definir legalmente el concepto de intervención es la noción de "violación de la soberanía del Estado". Su objetivo es cambiar o reestructurar el régimen y violar la soberanía del Estado vigente hasta tal punto que el principio de soberanía de la Carta de las Naciones Unidas se traduce en el "principio de no intervención", ya que "intervención" es lo opuesto a "soberanía", buscando gobernar el territorio de un tercer Estado, cambiando el gobierno para cambiar el carácter soberano de las autoridades existentes. Cuando uno considera que una misión fue consentida por un gobierno después de un bombardeo aéreo, si ese consentimiento es libre y soberano está abierto al debate en el caso de Bosnia. La connotación positiva de la noción de "intervención" en contraste con la de "guerra" significa que las operaciones que violan el principio de soberanía se denominan intervenciones operativas. La "intervención" sólo se refería a ella como una "intervención" cuando se producía una violación flagrante de la soberanía de un gobierno, y una "intervención" constituía una violación del "principio de no intervención".
 
Antes de los años noventa, el criterio de la violación de la soberanía ya no se aplicaba sistemáticamente. Durante la Guerra Fría, cuando se acusaba a un Estado de intervenir en un tercer Estado, la justificación era negar cualquier intervención diciendo que el verdadero gobierno de ese Estado había aceptado intervenir negando el carácter gubernamental de las autoridades en el poder. En el caso de Estados Unidos en Vietnam del Sur, las fuerzas armadas de Estados Unidos están presentes entre 1963 y 1973, esto no se considera una guerra ya que Estados Unidos niega estar en guerra con Vietnam, pero también niegan que se trate de una intervención ya que argumentan que fueron invitados por el gobierno de Vietnam del Norte a intervenir en Vietnam del Sur. La pregunta es si Di? m era un presidente legítimo ya que las elecciones que supuestamente se celebraron no tuvieron lugar. Es un tipo de justificación para negar el intervencionismo de las operaciones militares. Cuando se acusa a los Estados intervinientes de violar la soberanía de un Estado, se argumenta que son invitados a hacerlo por el gobierno legítimo. Durante la intervención de Praga, esto fue oficialmente para apoyar al Partido Comunista Checo, pero invitado por el gobierno legítimo de Checoslovaquia. En contraste con la noción de "guerra", los gobiernos prefieren utilizar la noción de "intervención", pero en relación con la violación de la soberanía, los gobiernos tienden a negar la naturaleza intervencionista de sus operaciones militares. Esta práctica consiste en negar el carácter de una intervención argumentando que un país es invitado a intervenir por el gobierno legítimo.


[[Fichier:Wladiwostok Parade 1918.jpg|vignette|Allied troops parading in Vladivostok, 1918.]]
[[Fichier:Wladiwostok Parade 1918.jpg|vignette|Allied troops parading in Vladivostok, 1918.]]


Si l’« intervention » est le contraire de la « souveraineté », il suffit de redéfinir la « souveraineté » pour redéfinir l’« intervention ». En d’autres termes, l‘« intervention » constitue la « souveraineté » et vice versa plutôt que de simplement la violer. En 1821 a lieu une intervention austro-hongroise au royaume de Naples. L’Empire austro-hongrois intervient pour restaurer le roi avec ses pleins pouvoirs en arguant que ce n’est pas une intervention puisque le véritable souverain de Naples est le roi, en rétablissant sa monarchie, est restauré sa souveraineté monarchique. Cela redéfinit la souveraineté comme souveraineté monarchique ce qui permet de dire que ce n’est pas une intervention, mais un soutien au souverain. En 1917, le président américain Wilson envoie une force militaire alliée dans le contexte de la révolution communiste de 1917 pour soutenir les anticommunistes contre l’armée communiste. L’argument de Wilson est de dire qu’il y a eu un coup d’État illégal du parti communiste et qu’il soutient la souveraineté populaire et qu’il ne peut pas intervenir puisque ce serait une violation de la souveraineté. Wilson définit le concept de souveraineté comme étant inséparable de la démocratie. Au Panama en 1989, les États-Unis vont intervenir contre le président Manuel Noriega, l’argument utilisé est que ce n’est pas une véritable intervention puisqu’il restaure la démocratie. Si l’intervention se définit juridiquement comme une violation de la souveraineté cela n’est pas une violation de la souveraineté puisqu’elle la restaure.
Si "intervención" es lo contrario de "soberanía", basta con redefinir "soberanía" para redefinir "intervención". En otras palabras,"intervención" es "soberanía" y viceversa en lugar de simplemente violarla. En 1821 tuvo lugar una intervención austro-húngara en el Reino de Nápoles. El Imperio Austro-Húngaro interviene para restaurar al rey con sus plenos poderes, argumentando que no se trata de una intervención ya que el verdadero soberano de Nápoles es el rey, al restaurar su monarquía, se restablece su soberanía monárquica. Esto redefine la soberanía como soberanía monárquica, lo que permite decir que no es una intervención, sino un apoyo al soberano. En 1917, el presidente estadounidense Wilson envió una fuerza militar aliada en el contexto de la revolución comunista de 1917 para apoyar a los anticomunistas contra el ejército comunista. El argumento de Wilson es que hubo un golpe de Estado ilegal del Partido Comunista y que apoya la soberanía popular y no puede intervenir porque sería una violación de la soberanía. Wilson define el concepto de soberanía como inseparable de la democracia. En Panamá en 1989, Estados Unidos intervendrá contra el presidente Manuel Noriega en 1989, argumentando que no se trata de una intervención real ya que restaura la democracia. Si la intervención se define legalmente como una violación de la soberanía, no es una violación de la soberanía, ya que la restaura.


Aujourd’hui, une manière dont l’intervention est définie est selon le principe de la « responsabilité à protéger » qui provient du rapport ''ICISS'' publié en 2000. Tous les États sont présumés avoir un devoir de protection vis-à-vis de leur propre population. Ce rapport définit la souveraineté comme endosser la responsabilité qu’implique le fait de devoir protéger sa population ce qui implique aussi ne pas commettre d’exactions contre sa population. L’intervention est néanmoins permise lorsqu’un État ne protège pas sa propre population puisque s’il le fait, alors il ne respecte pas la souveraineté puisque la souveraineté est la « responsabilité à protéger ». Le « R2P » est juridiquement l’explication donnée par le Conseil de sécurité pour l’intervention en Libye contre Kadhafi avec l’idée que Kadhafi avait perdu sa souveraineté puisqu’il commettait des exactions contre sa population.
Hoy en día, una de las formas en que se define la intervención es según el principio de "responsabilidad de proteger" derivado del informe de la ICISS publicado en 2000. Se presume que todos los Estados tienen el deber de proteger a su propio pueblo. Este informe define la soberanía como asumir la responsabilidad de proteger al pueblo, lo que también significa no cometer actos de violencia contra él. Sin embargo, se permite la intervención cuando un Estado no protege a su propio pueblo porque si lo hace, entonces no respeta la soberanía porque la soberanía es la "responsabilidad de proteger". R2P "es la explicación jurídica dada por el Consejo de Seguridad para la intervención en Libia contra Qaddafi con la idea de que Qaddafi había perdido su soberanía porque estaba cometiendo actos de violencia contra su pueblo.


Cela montre l’extrême fluidité des concepts. On a tendance à définir l’intervention par rapport à la souveraineté. La souveraineté peut toujours être redéfinie par l’intervenant, mais en réalité, la notion à la fois de « souveraineté » et d’« intervention » sont malléables et potentiellement peuvent être instrumentalisée selon les stratégies interventions mises en œuvre par les États. Lorsqu’on redéfinit la souveraineté soit comme « souveraineté monarchique », « souveraineté populaire » ou « responsabilité à protéger » cela redéfinit l’intervention.
Esto demuestra la extrema fluidez de los conceptos. Hay una tendencia a definir la intervención en relación con la soberanía. La soberanía siempre puede ser redefinida por el orador, pero en realidad la noción de "soberanía" e "intervención" es maleable y potencialmente explotable según las estrategias de intervención implementadas por los Estados. Cuando la soberanía se redefine como "soberanía monárquica","soberanía popular" o "responsabilidad de proteger", redefine la intervención.


Le rapport ''The responsibility to protect'' a été avalisé par l’ONU en 2005, mais pas n’importe quel État peut déclarer qu’il y a une urgence justifiant l’intervention d’un État tiers. Il faut que le Conseil de sécurité soit saisi et qu’il y a ait une résolution de l’ONU pour qu’un gouvernement justifie son intervention selon le « R2P ». Il est difficile de trouver ce qu’est une intervention. La définir par rapport à la guerre, la paix ou par la souveraineté pose la question de savoir qu’elle est l’autorité, le gouvernement effectif et légitimé qui endosse la souveraineté.
El informe "La responsabilidad de proteger" fue aprobado por la ONU en 2005, pero ningún Estado puede declarar que existe una necesidad urgente de intervención por parte de un tercer Estado. El Consejo de Seguridad debe ser incautado y debe haber una resolución de la ONU para que un gobierno justifique su intervención bajo la responsabilidad de proteger. Es difícil imaginar lo que es una intervención. Definirla en relación con la guerra, la paz o la soberanía plantea la cuestión de si es la autoridad, el gobierno efectivo y legítimo que respalda la soberanía.


= Les caractéristiques historiques de l’interventionnisme militaire =
= Características históricas del intervencionismo militar =


Il est possible d’analyser l’émergence du concept historique d’intervention.
Es posible analizar la emergencia del concepto histórico de intervención.


== L’émergence de l’interventionnisme ==
== La emergencia del intervencionismo ==


Dans quel contexte émerge la catégorie spécifique de l’intervention comme modalité de recours à la force par un État contre un autre ? Avant le Congrès de Vienne de 1815, avant les guerres napoléoniennes, le concept d’intervention n‘existait pas, il y avait seulement la guerre qui conformément à l’institution interétatique de la guerre impliquait un conflit entre deux monarques sur des questions territoriales et se soldait en général par une annexion d’une partie d’un territoire d’un État par un autre État. Avant le Congrès de Vienne, ce type de guerre d’annexion était considérée comme quelque chose de relativement normal dans les relations entre gouvernements et cela était même vu comme un mécanisme de résolution des conflits permettant d’allouer des ressources. Le principe de la « conquête territoriale » a vu réémerger la possibilité de créer à l’échelle de l’Europe un empire. Suite aux guerres révolutionnaires, Napoléon envahit une partie de l’Europe pour constituer un empire européen aux dépens de l’ordre européen. Au Congrès de Vienne, le principe d’annexion et d’intervention sont délégitimés. Il peut y avoir recours à la force entre États, mais il faut éviter les guerres comme celles du XVIIIème siècle qui se solde par des annexions. On considère que l’annexion est sinon illégitime pour maintenir un équilibre des puissances. Dans le cas du traité de Vienne, il s’agit d’un « equilibrium of power » qui est un équilibre des puissances fondé sur un certain nombre de principes, mais c’est aussi l’idée que les États du continent européen partagent un certain nombre de principes et de valeurs et l’équilibre de force entre les États est garant de la souveraineté des États contre l’oppression d’un empire. Cela suppose de limiter les possibilités d’annexion assimilée à la notion de « guerre ». La guerre n’est pas rendue illégale, mais elle est délégitimée comme institution auquel les États peuvent systématiquement avoir recours.
¿En qué contexto surge la categoría específica de intervención como una modalidad para el uso de la fuerza por un Estado contra otro? Antes del Congreso de Viena de 1815, antes de las guerras napoleónicas, no existía el concepto de intervención, sólo había una guerra que, de acuerdo con la institución interestatal de la guerra, implicaba un conflicto entre dos monarcas sobre cuestiones territoriales y en general daba lugar a la anexión de una parte del territorio de un Estado por otro Estado. Antes del Congreso de Viena, este tipo de guerra de anexión se consideraba algo relativamente normal en las relaciones entre gobiernos, e incluso se consideraba un mecanismo de solución de controversias para asignar recursos. El principio de "conquista territorial" ha llevado al resurgimiento de la posibilidad de crear un imperio a escala europea. Tras las guerras revolucionarias, Napoleón invadió parte de Europa para construir un imperio europeo a costa del orden europeo. En el Congreso de Viena se delega el principio de anexión e intervención. Puede recurrirse a la fuerza entre Estados, pero debemos evitar guerras como las del siglo XVIII, que tienen como resultado la anexión. Se considera que la anexión es por lo demás ilegítima para mantener un equilibrio de poder. En el caso del Tratado de Viena, se trata de un equilibrio de poder, que es un equilibrio de poderes basado en una serie de principios, pero también es la idea de que los Estados del continente europeo comparten una serie de principios y valores, y el equilibrio de poder entre los Estados es una garantía de soberanía estatal contra la opresión de un imperio. Esto presupone limitar las posibilidades de anexión a la noción de "guerra". La guerra no se convierte en ilegal, sino que se delega como institución a la que los Estados pueden recurrir sistemáticamente.


[[Fichier:Congresso di Vienna.png|vignette|Le congrès de Vienne par Jean Godefroy.]]
[[Fichier:Congresso di Vienna.png|vignette|El Congreso de Viena por Jean Godefroy.]]


La perspective contre laquelle le traité de Vienne est défini, le scénario qu’il essaie de prévenir est celui de l’émergence de velléités impérialistes de la part de la France en Europe. Pour empêcher de telles velléités, on veut ancrer le système interétatique fondé sur l’équilibre des puissances impliquant l’impossibilité de conquêtes territoriales, mais cela implique aussi de s’intéresser à la nature des gouvernements légitimes en Europe. Le résultat est que ce qui a amené Napoléon au pouvoir est la Révolution française et il y aurait un danger inhérent aux doctrines libérales, républicaines ou révolutionnaires qui remettraient en question des monarchies absolues au principe d’une souveraineté nationale ou populaire. Le traité de Vienne définit le principe selon lequel les grandes puissances du système interétatique européen à savoir la Prusse, l’Empire austro-hongrois et la Russie qui formaient la Sainte-Alliance, ont un droit de regard sur les régimes politiques et les évolutions des régimes politiques des États européens. L’intervention est en vérité la conséquence de ce système mis en place par le Congrès de Vienne. Dans ce schéma ou l’annexion est limité, dans lequel on s’intéresse à la nature des régimes comme étant une source potentielle de menace pour le système international et dans lequel on veut maintenir l’équilibre des puissances va mener à des opérations militaires qui vont mener à consolider le pouvoir politique d’État reconnu plutôt que de remettre en question leur territoire par l’annexion cela de façon à maintenir l’équilibre interétatique que le Congrès de Vienne appel de ses vœux.
La perspectiva contra la que se define el Tratado de Viena, el escenario que intenta evitar es el de la emergencia de las tendencias imperialistas por parte de Francia en Europa. Para evitar que esto suceda, queremos anclar el sistema interestatal basado en el equilibrio de poder, lo que implica la imposibilidad de conquista territorial, pero también significa interesarse por la naturaleza de los gobiernos legítimos en Europa. El resultado es que lo que llevó a Napoleón al poder fue la Revolución Francesa y habría un peligro inherente a las doctrinas liberales, republicanas o revolucionarias que pondría en tela de juicio las monarquías absolutas al principio de la soberanía nacional o popular. El Tratado de Viena define el principio de que las grandes potencias del sistema interestatal europeo, Prusia, el imperio austro-húngaro y Rusia, que formaron la Santa Alianza, tienen derecho a un escrutinio sobre los regímenes políticos y los cambios en los regímenes políticos de los Estados europeos. De hecho, la intervención es consecuencia de este sistema establecido por el Congreso de Viena. En este esquema o anexión está limitado, en el que se interesa por la naturaleza de los regímenes como fuente potencial de amenaza al sistema internacional y en el que se quiere mantener el equilibrio de los poderes llevará a operaciones militares que conducirán a consolidar el poder político del Estado reconocido en lugar de cuestionar su territorio por anexión que permita mantener el equilibrio interestatal que el Congreso de Viena pide para sus deseos.


C’est la perspective de lutter contre la réémergence d’un empire qui va conduire à l’émergence de la notion d’ « intervention » à la fois pour empêcher à nouveau Napoléon d’émerger en France ou bien dans d’autres États européens, mais aussi pour délimiter l’annexion de la guerre. C’est à partir de 1815 et plus généralement au XIXème siècle que va émerger la notion d’« intervention » qui va perdurer jusqu’à aujourd’hui. De nombreuses caractéristiques que l’on retrouve à cette époque se retrouvent encore aujourd’hui, notamment le fait que l’intervention doit toujours se justifier au nom d’un bien général, c’est-à-dire d’intérêts qui transcendent et dépassent les seuls intérêts nationaux. La notion d’« intervention » à vocation selon le système du concert européen à empêcher la réémergence d’un empire de type napoléonien pour sauvegarder un système interétatique perçu comme le seul garant de la liberté des États européens face à l’oppression possible d’un empire unifié. C’est aussi au nom d’un intérêt qui dépasse les intérêts nationaux dans le but de respect d’un principe d’équilibre européen comme s’il y avait des principes qui transcenderaient les valeurs nationales justifiant l’intervention. Les puissances européennes ne sont pas d’accord sur les principes qui font qu’on peut intervenir dans un État tiers à savoir la Prusse ; l’Empire austro-hongrois, la Russie, la Grande-Bretagne et la France. La Sainte-Alliance étaient d’accord sur les principes qui devaient prévaloir dans le cadre de la politique d’intervention. Progressivement, les britanniques ne sont pas favorables à ce type d’interventionnisme avec des conceptions beaucoup plus libérales de la souveraineté notamment pour soutenir des révoltes populaires lorsque celle-ci sont considérées comme « légitime ». Le principe d’intervention devient un principe fortement contesté. En principe, il est permis dans le cadre du Congrès de Vienne pour sauvegarder le système interétatiques mais en même temps lorsqu’il y a une intervention concrète menée par un État, cette intervention va être contestée impliquant qu’on va chercher à nier les interventions que l’on menait en redéfinissant la souveraineté. Par exemple, pour l’Empire austro-hongrois, intervenir pour soutenir un monarque absolu n’est pas une intervention.
Es la perspectiva de luchar contra el resurgimiento de un imperio que conducirá a la emergencia de la noción de "intervención", tanto para evitar que Napoleón vuelva a emerger en Francia o en otros Estados europeos, como para delimitar la anexión de la guerra. Fue a partir de 1815 y más generalmente en el siglo XIX cuando surgió la noción de "intervención", que perduró hasta nuestros días. Muchas de las características que encontramos en ese momento siguen presentes hoy en día, incluyendo el hecho de que la intervención debe justificarse siempre en nombre del bien común, es decir, intereses que trascienden y van más allá de los intereses nacionales. La noción de "intervención" con un sistema de conciertos europeo para evitar el resurgimiento de un imperio napoleónico con el fin de salvaguardar un sistema interestatal percibido como único garante de la libertad de los Estados europeos frente a la posible opresión de un imperio unificado. Es también en nombre de un interés que va más allá de los intereses nacionales para respetar un principio de equilibrio europeo como si existieran principios que trasciendan los valores nacionales que justifican la intervención. Las potencias europeas no están de acuerdo con los principios que permiten intervenir en un tercer Estado, a saber, Prusia, el Imperio Austrohúngaro, Rusia, Gran Bretaña y Francia. La Santa Alianza está de acuerdo con los principios que deben prevalecer en el marco de la política de intervención. Gradualmente, los británicos no están a favor de este tipo de intervencionismo con concepciones mucho más liberales de soberanía, particularmente para apoyar las revueltas populares cuando se consideran "legítimas". El principio de intervención se convierte en un principio muy discutido. En principio, se permite, en el marco del Congreso de Viena, salvaguardar el sistema interestatal, pero al mismo tiempo, cuando exista una intervención concreta de un Estado, esta intervención será impugnada, lo que implica que intentaremos negar las intervenciones que llevamos a cabo redefiniendo la soberanía. Por ejemplo, para el imperio austro-húngaro, intervenir para apoyar a un monarca absoluto no es una intervención.


Le discours sur la responsabilité à protéger a pour fonction de remettre en question l’opposition entre « intervention » et « souveraineté ». Le principe de « responsabilité à protéger » dit qu’on a pas le droit de violer la souveraineté d’un État et qu’on ne la viole pas si on protège la population puisque c’est la protection de la population qui est la condition même de la souveraineté.
La función del discurso sobre la responsabilidad de proteger es desafiar la oposición entre "intervención" y "soberanía". El principio de "responsabilidad de proteger" dice que no tenemos derecho a violar la soberanía de un Estado y que no la violamos si protegemos a la población, ya que la protección de la población es la condición misma de la soberanía.


== Características del intervencionismo contemporáneo ==
== Características del intervencionismo contemporáneo ==
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El subtema es la guerra reinventada, porque la pregunta es qué distingue una "intervención militar" del "concepto de guerra" o conflicto armado, se refiere a la "intervención militar" o "intervención humanitaria", simplemente una cuestión de ir a la guerra sin decirlo, es decir, desplegar prácticas bélicas, pero utilizando un vocabulario diferente o son prácticas internacionales diferentes de las de la guerra, y en este caso sería necesario concluir que los Estados no han tenido una intervención militar. Hay que tener en cuenta que desde 1945, los gobiernos occidentales ya no admiten la guerra cuando despliegan fuerzas armadas, ya sea en el contexto de la descolonización, para guerras que implican la proyección de fuerzas con fuerzas expedicionarias a terceros países. Esto plantea la cuestión de si es lo mismo, pero con un vocabulario diferente o si es algo nuevo militarizado, pero suficientemente diferente de la guerra tradicional.

¿Cómo se define la guerra y cuáles son las diferencias entre "guerra" e "intervención"? Veremos cuáles son los discursos dominantes para mostrar sus estancamientos y que es muy difícil trazar una definición científica de los usos de la intervención gubernamental como prioridad occidental, y veremos cómo las misiones militares descritas como "intervención" comparten una serie de características que aún las diferencian de la guerra tal como fue concebida y practicada en los siglos XVIII y XIX. Si bien en el discurso actual tenemos la impresión de que el discurso de intervención nació en el período posterior a la Guerra Fría, en realidad es un discurso que data de antes del siglo XIX en los discursos jurídicos, pero también desde el punto de vista de las prácticas.

Hay paradojas que se pueden ver cuando hablamos de la guerra hoy en día. La primera es que la constitución del Estado moderno en Europa es inseparable de la monopolización por el Estado soberano o futuro del derecho a la guerra. Una idea es constitutiva de la modernidad política, que es que sólo el Estado soberano puede legítimamente librar la guerra en sus relaciones interestatales en el extranjero y, en casos extremos, internamente en situaciones de guerra civil. La guerra ha sido considerada durante mucho tiempo como una prerrogativa del Estado, y hoy en día el concepto de guerra se utiliza para describir los conflictos armados en los que participan actores no estatales y Estados fallidos. Las "Nuevas Guerras" son guerras en las que los gobiernos se enfrentan a grupos no estatales donde hay guerra o milicias, guerrilleros que se enfrentan entre sí y, sin embargo, son sobre todo estas situaciones de conflicto armado las que se llaman guerra. Cuando los Estados occidentales o las coaliciones multinacionales intervienen en estos países, ya no se habla de "guerra", sino de "intervención" como si la guerra se hubiera convertido hoy en día en la noción central que se utiliza para describir el uso de la violencia por parte de grupos no estatales, y si los Estados modernos utilizan la fuerza, negamos que sea la guerra y su carácter belicoso, y hablamos de "intervención".

En otras palabras, los estados no sólo hacen la guerra, sino que hablan de "intervención". En resumen, la guerra ha sido vista por mucho tiempo como una prerrogativa soberana del Estado. Hoy en día, el concepto de guerra se utiliza a menudo en relación con los conflictos armados que involucran a grupos no estatales centralizados y "estados fallidos" en el contexto de "Nuevas Guerras". Salvo excepciones, los estados modernos no admiten que están en guerra, se contentan con "intervenciones".

La noción de intervencionismo siempre fue negada, a veces incluso a favor de la guerra. Se consideró que la intervención violaba el principio de soberanía. Hoy en día, la noción de "guerra" está siendo negada, a menudo a favor de la noción de "intervención". Cuando se acusa a un Estado de librar una guerra, si se dice que una coalición va a librar una guerra contra Afganistán e Irak, la respuesta será que no es una "guerra", sino una "intervención" como si la intervención tuviera una connotación negativa de antemano, sino que hoy tiene una connotación positiva, sobre todo porque hay una tendencia a añadir adjetivos como éste. Hoy en día, la guerra se considera una práctica ilegal, excepto en casos excepcionales. En la Carta de las Naciones Unidas, la guerra en general es una práctica prohibida entre los Estados, excepto en el caso de la autodefensa o las resoluciones del Consejo de Seguridad.

Una práctica del gobierno que nunca antes había existido era justificar al no intervencionista. Cuando Francia, el Reino Unido o los Estados Unidos dicen que no están interviniendo en Siria, deben justificarse. La razón por la que la justificación de la intervención es nueva es que anteriormente, era necesario justificar la intervención que era una práctica excepcional en el límite de la ilegalidad, la normalidad del sistema internacional era la no intervención. Hoy en día, existe una situación en la que los Estados se sienten obligados a justificar el no intervencionismo porque la norma sería intervenir en crisis humanitarias o excepcionales. Hay una transformación que necesita ser analizada para comprender lo que está en juego en el intervencionismo y ver hasta qué punto el concepto de "intervención" es diferente o no del de "guerra".

Un fenómeno escurridizo[modifier | modifier le wikicode]

¿Un nuevo intervencionismo?[modifier | modifier le wikicode]

A menudo existe la idea de que, en virtud de la Carta de las Naciones Unidas, las Naciones Unidas deben desempeñar un papel activo y permitir el uso de la fuerza para crear las condiciones y garantizar la paz y la seguridad internacionales cuando la paz internacional se ve amenazada. Debido al estancamiento del Consejo de Seguridad, esta dimensión de la Carta de las Naciones Unidas nunca podría haber sido implementada durante la Guerra Fría con la idea de que, con el fin de la Guerra Fría, existía un Consejo de Seguridad desbloqueado. Habría una nueva era de intervención humanitaria diferente de las intervenciones "políticas" vinculadas a los temas de la Guerra Fría. Es la idea de que después de 1990 existió un "Nuevo Orden Mundial" con la idea de que el Consejo de Seguridad podría aplicar lo que Kaldor denomina "aplicación cosmopolita de la ley". Los debates sobre el derecho de injerencia que tuvieron lugar en los años noventa, principalmente en Francia, se conocen ahora como "RdP" o "Responsabilidad de proteger", que es una de las justificaciones legales que se utilizan en Libia y que permite intentar justificar intervenciones en Siria o en otros lugares.

Ignatieff fue originalmente un erudito y filósofo canadiense que quiso convertir la teoría de este nuevo intervencionismo y conceptualización en la creación de un "imperio humanitario" que desafiara la soberanía de los estados que usarían la fuerza contra su propio pueblo. Una de las primeras intervenciones humanitarias fue la Operación confort, una operación multilateral en el Kurdistán iraquí tras la Primera Guerra del Golf. Después de la Primera Guerra del Golf, hubo una rebelión en el norte de Irak por los kurdos y en el sur de Irak por los chiítas que desafiaron al gobierno central, aprovechando la debilidad del gobierno bajista iraquí tras su derrota en la Primera Guerra del Golf. Saddam Hussein y el régimen baathista reprimen duramente la rebelión chiíta y baathista. En este contexto, los Estados Unidos aprueban una resolución en el Consejo de Seguridad que establece que una coalición internacional debe prestar asistencia militar y humanitaria al pueblo kurdo para poner fin a las masacres del pueblo kurdo. La razón por la que el mismo tipo de intervención no se está llevando a cabo en el sur de Iraq es porque los estadounidenses temen que el levantamiento chiíta sea dirigido por Irán.

La Resolución 688 del CSNU justificará esta operación en el norte de Iraq en 1991. En virtud de la Carta de las Naciones Unidas y de una resolución del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas que autoriza el uso de la fuerza, dicho uso en un tercer país autorizado por una resolución del Consejo de Seguridad sólo es posible sobre la base del argumento de que esa intervención se está llevando a cabo para garantizar la paz y la seguridad del orden internacional. La resolución dice que la rebelión ha alcanzado proporciones tales que amenaza la paz y el orden internacional que se puede proporcionar ayuda humanitaria y militar. Lo que es nuevo no es sólo la calificación de esta intervención como "humanitaria", sino también que por primera vez las crisis humanitarias son o pueden ser consideradas una amenaza para la paz o la seguridad internacional que puede justificar el intervencionismo. Sobre la base de este convenio se llevarán a cabo otras intervenciones como las de Somalia, Bosnia y Kosovo, con el argumento de que las crisis humanitarias o las guerras civiles pueden alcanzar proporciones tales que socaven y amenacen la paz internacional que justifiquen el uso de la fuerza.

La explicación del único activismo del Consejo de Seguridad después de la Guerra Fría es débil. Considerar que es simplemente porque la Unión Soviética ya no existe y que, como resultado, ya no hay ningún bloqueo en el Consejo de Seguridad a la hora de aplicar el espíritu y la letra de la Carta de las Naciones Unidas es insuficiente porque algunas de estas intervenciones se llevaron a cabo sin una resolución del Consejo de Seguridad, o porque los Estados afectados no consideraron útil que se adoptara una resolución como en 2003 con la invasión. La autorización de Milosevic para autorizar una intervención de la OTAN que justifique la presencia de CAFOR y la operación militar de la OTAN a posteriori sólo se autorizó después de la guerra, pero dado que no existe un principio de retroactividad de la ley y de las resoluciones de la ONU, la intervención de la OTAN contra Serbia y Montenegro en 1999 es ilegal. La justificación era que esta intervención era ilegal, pero legítima. Explicar el intervencionismo humanitario posguerra fría al final de la Guerra Fría es simplista, sobre todo porque los Estados han pasado por alto al Consejo de Seguridad para llevar a cabo intervenciones.

Cuando hablamos de "intervención humanitaria", las prácticas no son necesariamente nuevas, enviando fuerzas militares por motivos humanitarios negando que ya existía antes una guerra. El vocabulario puede haber sido diferente, pero el espíritu de algunas misiones militares expedicionarias para proteger a las poblaciones locales mientras niegan que se tratara de una operación de guerra ya existía. Las operaciones de la posguerra fría son parte de historias más largas. Gran Bretaña, Francia y Rusia intervinieron en la Guerra de Independencia griega en 1827 para defender a una población cristiana y ortodoxa contra el Imperio Otomano. Cuando los griegos se rebelaron en 1827, dando lugar a la creación del Estado soberano griego moderno, esto fue en contra de la operación presentada como una guerra entre el cristianismo y el gran califato que llevaba a la justificación del despliegue de tropas con el argumento de que se trataba de "defender la humanidad común de los griegos contra las atrocidades cometidas por el Imperio Otomano". En ese momento, existía un discurso moral y ético, esencialmente humanitario, para justificar esta intervención. No se trata de proteger la soberanía, sino de proteger a los "hermanos cristianos"; hay una justificación humanitaria para esta intervención.

Cuerpo expedicionario francés dirigido por el general Beaufort d' Hautpoul, aterrizando en Beirut el 16 de agosto de 1860.

En 1860 y 1861, Napoleón III envió una fuerza militar a Siria y Líbano para proteger a los cristianos maronitas en conflicto con los drusos. Napoleón III justifica esta operación como una "operación humanitaria". Se trata de defender la humanidad de individuos amenazados reducidos al cristianismo. Vemos lo mismo con Rusia en los disturbios de Bulgaria, que intervino en 1877, justificando su acción en nombre de los principios humanitarios asimilados a una comunidad cristiana para las personas amenazadas por atrocidades y atrocidades. La intervención humanitaria tal como se concibe hoy tiene una historia más larga.

Lo que caracteriza a una intervención hoy en día es una cuestión de "principios generales", incluidos los principios humanitarios. La "intervención" se justifica en nombre de los intereses generales de la humanidad, mientras que "guerra" implica casi automáticamente la denuncia de intereses nacionales limitados para describir el uso de la fuerza por parte de los Estados que llevan a cabo la guerra. Este no siempre fue el caso, porque incluso durante la Guerra Fría se justificaban una serie de conflictos armados en nombre de principios humanitarios, percibidos por la comunidad internacional y llevados a cabo con fines humanitarios, pero que no se calificaban de intervención. La equivalencia entre "principio humanitario" e "intervención" es algo nuevo. La justificación de la guerra en nombre de los "principios de justicia" tiene una larga historia, especialmente con el paradigma de "guerra justa" con Santo Tomás de Aquino, que distingue entre "jus ad bellum" y "jus in bellum". La intervención para defender la dignidad o el derecho de una población es una de las posibilidades de una "guerra justa". La justificación de la guerra a través de lo que ahora llamamos "principio humanitario" no es tan nueva.

La guerra de Ougando-Tanzania en 1978 y 1979 vio a Tanzania librar una guerra contra el dictador Amine Dada, presentada por Tanzania como una guerra de autodefensa, ya que era una guerra justificada por la amenaza, pero al mismo tiempo, esta guerra hizo posible poner fin a las exacciones hechas por Amine Dada contra su propio pueblo. Esto se justificaba como una "guerra justa" con beneficios sobre el terreno, especialmente en términos de protección de las poblaciones locales. Sin embargo, no se concibe como una "intervención", sino como una "guerra de autodefensa". La guerra indopakistaní de 1971 fue la guerra en la que Pakistán se dividió en dos con Pakistán como se conoce hoy en día y Bangladesh, que era parte de Pakistán. Esto se hace mediante la secesión, que se justifica en particular por las exacciones y la discriminación étnica ejercidas por el Estado pakistaní contra las poblaciones bengalíes. La India apoyará la revuelta de Bangladesh contra Pakistán que condujo a esta guerra, que fue presentada por la India como una "guerra de autodefensa", pero en ese momento produjo principalmente efectos beneficiosos en un contexto de dura discriminación contra el pueblo de Bangladesh. En aquel momento, no había equivalencia entre el "principio de intervención" y la "guerra humanitaria" en un momento en que el "principio de intervención" era urgente. La invasión de Camboya por Vietnam en 1979, cuatro años después de la victoria de Vietnam del Norte sobre Vietnam del Sur, que puso fin a la guerra de Vietnam del Sur en 1975, las fuerzas armadas vietnamitas reunificadas lanzaron una guerra de invasión contra Camboya, amenazada por el régimen de los Jemeres Rojos, y al mismo tiempo permitió poner fin a las exacciones camboyanas sobre su población y poner fin al genocidio. En aquella época se hablaba de "intervención" con el pretexto de que se trataba de una "guerra humanitaria", incluso si se trataba de una "guerra de autodefensa" e incluso si había efectos beneficiosos para las poblaciones locales.

Estas observaciones permiten poner en perspectiva dos tipos de discurso, que es la novedad del intervencionismo posguerra fría, ya que existe una tradición intervencionista mucho más antigua, sobre todo con objetivos humanitarios, y no son los objetivos humanitarios como tales los que constituyen el intervencionismo.

La búsqueda de una definición imposible[modifier | modifier le wikicode]

No hay definiciones indiscutibles de intervención, pero en términos generales,"intervención" se distingue de "guerra". Cuando hablamos de "intervención", hay el uso de la fuerza y el uso de las fuerzas armadas, pero al mismo tiempo no es la guerra. Según la Carta de las Naciones Unidas, la guerra es ilegal en los Artículos 2 y 4, excepto el Artículo 51 y el Capítulo VII. Las condiciones son tan restrictivas que la guerra debe ser mejor negada cuando se practica.

Estamos hablando de la Guerra de Vietnam, de la Guerra del Golfo, del vocabulario periodístico o científico, pero oficialmente estos acontecimientos no han sido reconocidos como "guerra". No es la ilegalidad como tal la que lleva sistemáticamente a los gobiernos a hablar de intervención más que de guerra, sino la deslegitimación general de la noción de "guerra" desde 1945. Incluso las guerras presentadas como "legales" y percibidas como tales son generalmente negadas como tales por sus protagonistas. En el marco de la Primera Guerra del Golf, los Estados Unidos no lo reconocieron como una "guerra", sino como el "uso de la fuerza internacional sancionado por el Consejo de Seguridad". También para Afganistán, donde el término "guerra" se usa metafóricamente.

Cómo se negó la guerra en los casos en que el lenguaje científico y periodístico estaba de acuerdo en que efectivamente era "guerra". La idea a menudo planteada para decir que no se trataba de una cuestión de guerra era definirla en relación con la "vieja institución" de la "guerra interestatal" y demostrar que no es una. En el caso de la primera guerra de golf, la justificación es que no es una guerra contra el Estado, sino contra un "componente de la sociedad". En la intervención de 2001 en Afganistán, George Bush lo justificó como no una "guerra" porque no era contra el Estado afgano, sino contra el régimen afgano. En la retórica intervencionista, el término "régimen" se utiliza para negar la existencia del "gobierno".

El concepto de "guerra" definido en un sentido muy estricto es justificar la intervención en el contexto de la guerra y se refiere a la definición tradicional, mientras que las intervenciones actuales no son guerras contra un Estado. Las guerras interestatales no son sólo guerras entre estados, sino guerras entre gobiernos. En el caso de Afganistán, este fue el argumento dado que, al reconocer sólo a Afganistán antes de la guerra de Afganistán, estar en conflicto con el régimen talibán ilegítimo es estar en conflicto con el Estado afgano. Esta noción de "régimen" en el contexto de la intervención sirve para negar el carácter gubernamental de las autoridades existentes. En el marco de Libia, el Consejo de Transición fue reconocido como el gobierno de Libia, estando en guerra con Gaddafi estaba en guerra con el gobierno de Gaddafi junto con el gobierno libio legítimo.

Asumiendo que la guerra es sólo la guerra interestatal, uno puede negar que está en guerra al negar el carácter soberano del gobierno en el poder a favor de una coalición rebelde. Aunque no haya habido ninguna intervención armada en Siria, el discurso actual del gobierno francés, que considera que la coalición siria es una autoridad legítima, va en la dirección de una coalición. Es una justificación política que funciona negando el carácter bélico de un conflicto. Desde el punto de vista jurídico, esto es cuestionable. Es cuando no queremos decir que estamos en "guerra" que decimos que estamos en una intervención, pero la noción de "intervención" difiere de la "misión de paz diplomática" porque cuando hablamos de "intervención", generalmente es en el contexto de una intervención coercitiva contra una autoridad en el poder considerada gubernamental o no gubernamental. Las misiones a menudo hablan de "contrainsurgencia" o "construcción de la paz" como parte de este paradigma intervencionista, que se describe como "ni paz ni guerra" para negar su carácter bélico. Al mismo tiempo, es diferente de la paz porque no implica el uso de la fuerza, a excepción de las operaciones de mantenimiento de la paz en virtud del Capítulo VI sobre el principio de "ni guerra ni paz", pero el objetivo es la paz, pero también es el caso de muchas guerras.

A menudo, el objetivo de "cambio de régimen" o "apoyo" a un gobierno se considera un criterio importante. Existe la idea de que la intervención no puede dar lugar a cambios fronterizos como la anexión, sino que, por el contrario, la intervención contraria a la guerra tiene por objeto derrocar a un gobierno, consolidar un régimen o reestructurar un régimen de una manera más coherente con el derecho internacional o los principios considerados universales. La Primera Guerra del Golf en 1991 fue diseñada como una "intervención" pero no condujo al cambio de régimen. Las resoluciones de la ONU relacionadas con esta intervención no llegan a justificar el derrocamiento de Saddam Hussein, aunque Bush pidió el derrocamiento de Saddam Hussein, ayudando a desencadenar revueltas en Kurdistán y en el sur chiíta porque estas poblaciones esperaban ser apoyadas por el mundo exterior.

Un criterio importante para definir legalmente el concepto de intervención es la noción de "violación de la soberanía del Estado". Su objetivo es cambiar o reestructurar el régimen y violar la soberanía del Estado vigente hasta tal punto que el principio de soberanía de la Carta de las Naciones Unidas se traduce en el "principio de no intervención", ya que "intervención" es lo opuesto a "soberanía", buscando gobernar el territorio de un tercer Estado, cambiando el gobierno para cambiar el carácter soberano de las autoridades existentes. Cuando uno considera que una misión fue consentida por un gobierno después de un bombardeo aéreo, si ese consentimiento es libre y soberano está abierto al debate en el caso de Bosnia. La connotación positiva de la noción de "intervención" en contraste con la de "guerra" significa que las operaciones que violan el principio de soberanía se denominan intervenciones operativas. La "intervención" sólo se refería a ella como una "intervención" cuando se producía una violación flagrante de la soberanía de un gobierno, y una "intervención" constituía una violación del "principio de no intervención".

Antes de los años noventa, el criterio de la violación de la soberanía ya no se aplicaba sistemáticamente. Durante la Guerra Fría, cuando se acusaba a un Estado de intervenir en un tercer Estado, la justificación era negar cualquier intervención diciendo que el verdadero gobierno de ese Estado había aceptado intervenir negando el carácter gubernamental de las autoridades en el poder. En el caso de Estados Unidos en Vietnam del Sur, las fuerzas armadas de Estados Unidos están presentes entre 1963 y 1973, esto no se considera una guerra ya que Estados Unidos niega estar en guerra con Vietnam, pero también niegan que se trate de una intervención ya que argumentan que fueron invitados por el gobierno de Vietnam del Norte a intervenir en Vietnam del Sur. La pregunta es si Di? m era un presidente legítimo ya que las elecciones que supuestamente se celebraron no tuvieron lugar. Es un tipo de justificación para negar el intervencionismo de las operaciones militares. Cuando se acusa a los Estados intervinientes de violar la soberanía de un Estado, se argumenta que son invitados a hacerlo por el gobierno legítimo. Durante la intervención de Praga, esto fue oficialmente para apoyar al Partido Comunista Checo, pero invitado por el gobierno legítimo de Checoslovaquia. En contraste con la noción de "guerra", los gobiernos prefieren utilizar la noción de "intervención", pero en relación con la violación de la soberanía, los gobiernos tienden a negar la naturaleza intervencionista de sus operaciones militares. Esta práctica consiste en negar el carácter de una intervención argumentando que un país es invitado a intervenir por el gobierno legítimo.

Allied troops parading in Vladivostok, 1918.

Si "intervención" es lo contrario de "soberanía", basta con redefinir "soberanía" para redefinir "intervención". En otras palabras,"intervención" es "soberanía" y viceversa en lugar de simplemente violarla. En 1821 tuvo lugar una intervención austro-húngara en el Reino de Nápoles. El Imperio Austro-Húngaro interviene para restaurar al rey con sus plenos poderes, argumentando que no se trata de una intervención ya que el verdadero soberano de Nápoles es el rey, al restaurar su monarquía, se restablece su soberanía monárquica. Esto redefine la soberanía como soberanía monárquica, lo que permite decir que no es una intervención, sino un apoyo al soberano. En 1917, el presidente estadounidense Wilson envió una fuerza militar aliada en el contexto de la revolución comunista de 1917 para apoyar a los anticomunistas contra el ejército comunista. El argumento de Wilson es que hubo un golpe de Estado ilegal del Partido Comunista y que apoya la soberanía popular y no puede intervenir porque sería una violación de la soberanía. Wilson define el concepto de soberanía como inseparable de la democracia. En Panamá en 1989, Estados Unidos intervendrá contra el presidente Manuel Noriega en 1989, argumentando que no se trata de una intervención real ya que restaura la democracia. Si la intervención se define legalmente como una violación de la soberanía, no es una violación de la soberanía, ya que la restaura.

Hoy en día, una de las formas en que se define la intervención es según el principio de "responsabilidad de proteger" derivado del informe de la ICISS publicado en 2000. Se presume que todos los Estados tienen el deber de proteger a su propio pueblo. Este informe define la soberanía como asumir la responsabilidad de proteger al pueblo, lo que también significa no cometer actos de violencia contra él. Sin embargo, se permite la intervención cuando un Estado no protege a su propio pueblo porque si lo hace, entonces no respeta la soberanía porque la soberanía es la "responsabilidad de proteger". R2P "es la explicación jurídica dada por el Consejo de Seguridad para la intervención en Libia contra Qaddafi con la idea de que Qaddafi había perdido su soberanía porque estaba cometiendo actos de violencia contra su pueblo.

Esto demuestra la extrema fluidez de los conceptos. Hay una tendencia a definir la intervención en relación con la soberanía. La soberanía siempre puede ser redefinida por el orador, pero en realidad la noción de "soberanía" e "intervención" es maleable y potencialmente explotable según las estrategias de intervención implementadas por los Estados. Cuando la soberanía se redefine como "soberanía monárquica","soberanía popular" o "responsabilidad de proteger", redefine la intervención.

El informe "La responsabilidad de proteger" fue aprobado por la ONU en 2005, pero ningún Estado puede declarar que existe una necesidad urgente de intervención por parte de un tercer Estado. El Consejo de Seguridad debe ser incautado y debe haber una resolución de la ONU para que un gobierno justifique su intervención bajo la responsabilidad de proteger. Es difícil imaginar lo que es una intervención. Definirla en relación con la guerra, la paz o la soberanía plantea la cuestión de si es la autoridad, el gobierno efectivo y legítimo que respalda la soberanía.

Características históricas del intervencionismo militar[modifier | modifier le wikicode]

Es posible analizar la emergencia del concepto histórico de intervención.

La emergencia del intervencionismo[modifier | modifier le wikicode]

¿En qué contexto surge la categoría específica de intervención como una modalidad para el uso de la fuerza por un Estado contra otro? Antes del Congreso de Viena de 1815, antes de las guerras napoleónicas, no existía el concepto de intervención, sólo había una guerra que, de acuerdo con la institución interestatal de la guerra, implicaba un conflicto entre dos monarcas sobre cuestiones territoriales y en general daba lugar a la anexión de una parte del territorio de un Estado por otro Estado. Antes del Congreso de Viena, este tipo de guerra de anexión se consideraba algo relativamente normal en las relaciones entre gobiernos, e incluso se consideraba un mecanismo de solución de controversias para asignar recursos. El principio de "conquista territorial" ha llevado al resurgimiento de la posibilidad de crear un imperio a escala europea. Tras las guerras revolucionarias, Napoleón invadió parte de Europa para construir un imperio europeo a costa del orden europeo. En el Congreso de Viena se delega el principio de anexión e intervención. Puede recurrirse a la fuerza entre Estados, pero debemos evitar guerras como las del siglo XVIII, que tienen como resultado la anexión. Se considera que la anexión es por lo demás ilegítima para mantener un equilibrio de poder. En el caso del Tratado de Viena, se trata de un equilibrio de poder, que es un equilibrio de poderes basado en una serie de principios, pero también es la idea de que los Estados del continente europeo comparten una serie de principios y valores, y el equilibrio de poder entre los Estados es una garantía de soberanía estatal contra la opresión de un imperio. Esto presupone limitar las posibilidades de anexión a la noción de "guerra". La guerra no se convierte en ilegal, sino que se delega como institución a la que los Estados pueden recurrir sistemáticamente.

El Congreso de Viena por Jean Godefroy.

La perspectiva contra la que se define el Tratado de Viena, el escenario que intenta evitar es el de la emergencia de las tendencias imperialistas por parte de Francia en Europa. Para evitar que esto suceda, queremos anclar el sistema interestatal basado en el equilibrio de poder, lo que implica la imposibilidad de conquista territorial, pero también significa interesarse por la naturaleza de los gobiernos legítimos en Europa. El resultado es que lo que llevó a Napoleón al poder fue la Revolución Francesa y habría un peligro inherente a las doctrinas liberales, republicanas o revolucionarias que pondría en tela de juicio las monarquías absolutas al principio de la soberanía nacional o popular. El Tratado de Viena define el principio de que las grandes potencias del sistema interestatal europeo, Prusia, el imperio austro-húngaro y Rusia, que formaron la Santa Alianza, tienen derecho a un escrutinio sobre los regímenes políticos y los cambios en los regímenes políticos de los Estados europeos. De hecho, la intervención es consecuencia de este sistema establecido por el Congreso de Viena. En este esquema o anexión está limitado, en el que se interesa por la naturaleza de los regímenes como fuente potencial de amenaza al sistema internacional y en el que se quiere mantener el equilibrio de los poderes llevará a operaciones militares que conducirán a consolidar el poder político del Estado reconocido en lugar de cuestionar su territorio por anexión que permita mantener el equilibrio interestatal que el Congreso de Viena pide para sus deseos.

Es la perspectiva de luchar contra el resurgimiento de un imperio que conducirá a la emergencia de la noción de "intervención", tanto para evitar que Napoleón vuelva a emerger en Francia o en otros Estados europeos, como para delimitar la anexión de la guerra. Fue a partir de 1815 y más generalmente en el siglo XIX cuando surgió la noción de "intervención", que perduró hasta nuestros días. Muchas de las características que encontramos en ese momento siguen presentes hoy en día, incluyendo el hecho de que la intervención debe justificarse siempre en nombre del bien común, es decir, intereses que trascienden y van más allá de los intereses nacionales. La noción de "intervención" con un sistema de conciertos europeo para evitar el resurgimiento de un imperio napoleónico con el fin de salvaguardar un sistema interestatal percibido como único garante de la libertad de los Estados europeos frente a la posible opresión de un imperio unificado. Es también en nombre de un interés que va más allá de los intereses nacionales para respetar un principio de equilibrio europeo como si existieran principios que trasciendan los valores nacionales que justifican la intervención. Las potencias europeas no están de acuerdo con los principios que permiten intervenir en un tercer Estado, a saber, Prusia, el Imperio Austrohúngaro, Rusia, Gran Bretaña y Francia. La Santa Alianza está de acuerdo con los principios que deben prevalecer en el marco de la política de intervención. Gradualmente, los británicos no están a favor de este tipo de intervencionismo con concepciones mucho más liberales de soberanía, particularmente para apoyar las revueltas populares cuando se consideran "legítimas". El principio de intervención se convierte en un principio muy discutido. En principio, se permite, en el marco del Congreso de Viena, salvaguardar el sistema interestatal, pero al mismo tiempo, cuando exista una intervención concreta de un Estado, esta intervención será impugnada, lo que implica que intentaremos negar las intervenciones que llevamos a cabo redefiniendo la soberanía. Por ejemplo, para el imperio austro-húngaro, intervenir para apoyar a un monarca absoluto no es una intervención.

La función del discurso sobre la responsabilidad de proteger es desafiar la oposición entre "intervención" y "soberanía". El principio de "responsabilidad de proteger" dice que no tenemos derecho a violar la soberanía de un Estado y que no la violamos si protegemos a la población, ya que la protección de la población es la condición misma de la soberanía.

Características del intervencionismo contemporáneo[modifier | modifier le wikicode]

La obligación de justificar la intervención militar en nombre de los ideales universales ya existía en el siglo XIX, y los principios de "paz" y "seguridad internacional" son más contemporáneos. La imposición de un sistema simbólico superior también justifica la intervención. La idea es que lo que se opone a dos ejércitos son intereses diferentes, pero que sobre el principio de su derecho a defender sus intereses territoriales, existía un principio general. En las intervenciones esto es diferente, se considera que hay intereses superiores que fueron considerados violados por los Estados interesados y ya no hay ningún reconocimiento mutuo simbólico.

Para hablar de operaciones de intervención contemporáneas, a veces hablamos del principio de "policía global". En las operaciones policiales dentro de los estados, existe la idea de que no hay una autoridad superior. Se trata de una idea sobre la que hay una continuidad en comparación con el siglo XIX. Metternich, justo después de la firma del Tratado de Viena de 1815, habló de las intervenciones como una función gendarme. La Santa Alianza era el policía del sistema interestatal europeo que debía luchar contra los "bandidos revolucionarios" que amenazaban el sistema europeo. No había igualdad simbólica. El enemigo está criminalizado, lo que también es una característica de la intervención actual. El enemigo ya no es legítimo, sino más bien un "criminal" o un "terrorista" con la idea de que por un lado está el que ha cometido un crimen contra los ideales generales y el que ha cometido un crimen contra los ideales.

Las obligaciones se vuelven más formales con el principio de minimización del uso de la fuerza y el principio del multilateralismo, las poblaciones se han vuelto centrales para justificar el intervencionismo. Los principios de legitimación de la intervención se topan con un problema de legitimidad interna que explica la redefinición del intervencionismo en los últimos diez años, que va en la dirección de intervenciones más aéreas.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Bibliografía[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]