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  | image = Imperial Federation, Map of the World Showing the Extent of the British Empire in 1886 (levelled).jpg
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Il y a des choses qui changent, si on se situe non plus au XVIIème et au XVIIIème surtout, mais on se situe au XIXème siècle et dans la première partie du XXème siècle, l’Empire britannique « change de peau ».
 
¿Están las colonias americanas contribuyendo y si es así, de qué manera a la exitosa experiencia de puesta en marcha industrial de Gran Bretaña?
   
   
Au XVIIIème siècle, la Grande-Bretagne n’avait pas le domaine colonial le plus étoffé, en revanche, à partir du XIXème siècle, la Grande-Bretagne devient la plus grande puissance colonisatrice, non pas seulement de l’Europe, mais de tous les États.
Gran Bretaña fue la primera en embarcarse en la Revolución Industrial y el caso de Gran Bretaña siempre se muestra como un precursor. ¿Es su dominio colonial un activo? ¿Un obstáculo? Sin su dominio colonial, ¿habría tenido lugar la industrialización de Gran Bretaña?
   
   
La Grande-Bretagne après la seconde moitié du XVIIIème siècle et avoir réussi son industrialisation, après les guerres napoléoniennes, va apparaître au monde comme la première nation industrielle, mais aussi comme la plus grande puissance économique, maritime commerciale et financière. Elle devient une économie dominante, le restant jusqu’à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, le relais sera pris par les États-Unis qui l’ont délogé. Avec l’indépendance des États-Unis, la main mise sur l’Inde on va avoir un déplacement du centre de gravité de l’Empire colonial britannique qui était du côté de l’hémisphère occidental, il y a un déplacement vers l’hémisphère oriental.
La primera pregunta es, en el momento de la revolución industrial, ¿cuál es el dominio colonial británico? A mediados del siglo XVIII, ¿es un dominio colonial con mucha sustancia? A modo de comparación, ¿dónde puede ser localizado? ¿Hay diferentes tipos de colonias?
   
   
L’Empire britannique n’est pas seulement l’empire le plus étendu et le plus riche, c’est un empire qui est très diversifié. C’est la seule construction impériale européenne de l’ère contemporaine à comprendre tous les grands types de colonies : les colonies d’exploitation, dont le prototype et l’Inde, les colonies de peuplement européennes avec le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et les colonies mixtes avec l’Afrique du Sud où une minorité blanche hégémonique marginalise une minorité noire. C’est ce qu’on appelle l’hétérogénéité de l’Empire britannique.
Si nos interesa la contribución de las colonias a la revolución industrial, debemos hacernos la pregunta de las colonias. En la segunda mitad del siglo XVIII, la India apenas fue colonizada.
   
   
À partir de la fin du XIXème siècle, il se passe quelque chose de très étonnant dans l’Empire britannique, il y a des colonies qui deviennent plus riches que la métropole c’est-à-dire dont le revenu par habitant dépasse celui de la métropole à savoir l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. À partir de ce moment-là, les écarts de développement deviennent plus importants à l’intérieur du domaine colonial contre la métropole.
Por otra parte, es un imperio de creación relativamente reciente, los primeros asentamientos británicos en América del Norte datan de principios del siglo XVII como muy pronto, por otra parte, es un dominio colonial bastante vasto pero poco poblado.
   
   
Ce sont les États où les évolutions de disparité de revenu entre la métropole et les puissances d’outre-mer ; des colonies de peuplement ont un revenu par habitant de 5 % à 10 % plus élevé que la métropole, ces colonies de peuplement ont un revenu par habitant de 8 fois supérieur à celui de l’Inde. Les écarts sont plus grands entre les parties de l’empire qu’avec la métropole.
Excluyendo los puestos y bases comerciales británicos en el África occidental y el subcontinente indio, se trata de asentamientos sin base territorial.
   
   
En revanche, la Grande-Bretagne reste une économie dominante. La prédominance de la Grande-Bretagne sur l’économie mondiale ne cesse de s’accroitre, la révolution industrielle était pendant un demi-siècle sur l’ile britannique ce qui va lui conférer une avance ; elle est la première puissance industrielle.
En consecuencia, podemos distinguir dos tipos de colonias que conforman el Imperio Británico en vísperas de la revolución industrial:
   
   
Vers 1860, avec 2 % de la population de la planète, la Grande-Bretagne assure 1/5 de la production mondiale et 50 % des stocks de capitaux mondiaux. Vers 1860, la Grande-Bretagne a une supériorité écrasante. Par la suite les écarts vont se réduire sans toutefois s’estomper parce qu’un nombre grandissant de nations occidentales commencent aussi elles-mêmes à imiter l’expérience britannique c’est la diffusion de l’industrialisation qui fait que les écarts diminuent.
El primer tipo son los que se convertirán en los Estados Unidos, las trece colonias de América del Norte, en la costa atlántica son colonias de europeos centrales y del norte. Las colonias centrales son Maryland, Nueva Jersey, Delaware, Pensilvania y Nueva York, y al norte están Nueva Inglaterra, Connecticut, Massachusetts, Rode Islandia y Nueva Hampshire. Los habitantes nativos americanos de estos territorios fueron expulsados fuera del asentamiento.
 
[[File:Imperial Federation - Map of the World Showing the Extent of the British Empire in 1886.jpg|thumb|250px|An elaborate map of the British Empire in 1886, marked in the traditional colour for imperial British dominions on maps]]
El segundo tipo de colonias son las colonias de plantación situadas en el Caribe, las Indias Occidentales, que son las Indias Occidentales Británicas con Jamaica, Virginia, Georgia, Coralina del Norte y Carolina del Sur, que son exportadoras de productos básicos tropicales, café, índigo, tabaco, azúcar y algodón.
 
La Grande-Bretagne maintient son leadership, mais montre à partir du dernier tiers du XIXème siècle laissant entrevoir des signes d’essoufflement.
   
   
La contribution des colonies fluctue en fonction des phases de croissance de la métropole ; la contribution de l’empire à la métropole varie au grès de ses évolutions. C’était un empire plutôt centré sur les Amériques qu’on appelait un empire colonial de race confiné sur les Amériques et à partir du premier tiers du XIXème siècle il devient un empire de couleur beaucoup plus dispersé. La conquête de l’Inde déclasse les west indies, la conquête de l’Inde puis d’autres colonies asiatiques et africaines noient dans la multitude des colonies asiatiques et africaines, les dominions.
Estas posesiones no tienen una población que tenga la misma composición que las colonias del primer tipo, las poblaciones están mezcladas con esclavos africanos importados que constituyen ya sea la mayoría como en las Indias Occidentales o fuertes minorías en los estados del sur de los Estados Unidos.
   
   
Vers 1830, ces colonies de peuplement sont moins de 1 % de colonies totales, désormais ce sont l’Afrique et l’Asie qui dominent. Grâce à la prise indienne qui est colossale, l’Empire britannique détient en 1830, 90 % des terres colonisées par l’Europe et contrôle 92 % des 95 millions d’habitants qui les peuples ; aucune puissance de l’ère contemporaine n’atteindra une telle suprématie.
En total, el dominio colonial británico del antiguo régimen tiene fronteras restringidas y a mediados del siglo XVIII Gran Bretaña controla el 13% de la superficie terrestre propiedad de las cinco potencias coloniales europeas y el 10% de las poblaciones que la ocupan.
   
   
C’est le plus grand des empires au service d’une économie qui est devenue dominante, elle va opérer un changement dans sa politique tarifaire.
Las potencias coloniales del Antiguo Régimen son España y Portugal, el dominio británico a mediados del siglo XVIII es menos extenso que las posesiones portuguesas y menos poblado que las colonias holandesas.
   
   
¿Cuál es la importancia de la expansión colonial para la industrialización?
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{{Translations
| en = Great Britain: The Largest of Empires at the Service of a Dominant Economy
| en = Great Britain: Colonization and the English Industrial Revolution
| fr = Grande-Bretagne : Le plus grand des empires au service d’une économie dominante
| fr = Grande-Bretagne : Colonisation et révolution industrielle anglaise
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= De la fin de l’empire mercantiliste à l’empire libre-échangiste =
=La "tesis" de Williams=
La métropole va tourner le dos au protectionnisme et opter à partir du milieu du XIXème siècle pour le libre-échangisme.
Il faut le marquer au départ afin d’analyser la contribution des colonies. Le passage au libre-échangisme de la Grande-Bretagne est une réelle rupture pour l’histoire économique de l’Europe.
Il y a toute une série d’évènements qui annoncent ce passage au libre-échangisme, il faut également noter pour souligner l’importance de cet évènement que la Grande-Bretagne va rester libre-échangiste pendant très longtemps.
Sur le continent européen, il y a une phase à la fin du XIXème siècle où les pays soit adoptent le libre-échangisme ou retournent au protectionnisme. La Grande-Bretagne va rester fidèle au libre-échangisme pendant presque un siècle de 1846, qui est la date d’adoption du libre-échangisme, jusqu’en 1931 – 1932, la Grande-Bretagne est continuellement libre-échangiste.
Le libre-échangisme est d’abord énoncé par la déclaration d’indépendance des treize colonies, il y a le progrès de l’industrialisation qui fait que la Grande-Bretagne va bénéficier d’une avance pendant près d’un demi-siècle, il y a également pendant le premier tiers du XIXème siècle l’abolition du monopole de l’East India Company qui datait de 1600.
En 1846, la Grande-Bretagne passe au libre-échangisme, il y a la suppression des actes de navigation en 1849, autrement dit, la Grande-Bretagne déborde du pacte colonial.
Ensuite, il y a la suppression des préférences douanières, la métropole lorsqu’elles importent une gamme de produits comme le sucre par exemple, il y a plusieurs producteurs et exportateurs, chaque métropole privilégie les producteurs et les exportateurs membres de l’empire.
Dans le cas britannique, c’était le sucre antillais qui était plus cher que d’autres sucres, mais avait un privilège douanier qui était la préférence impériale.
Entre 1854 et 1860, la préférence impériale est supprimée faisant entrer la Grande-Bretagne dans l’ère du libre-échangisme.
La Grande-Bretagne met fin au mercantilisme parce qu’elle s’industrialise et acquiert le statut de première puissance économique du monde, elle va mettre fin au système clos qui régissait les rapports entre métropole et colonies depuis le XVIIème siècle.


[[Image:The-queens-dominions.jpg|right|thumb|250px|Map of the British Empire under Queen Victoria at the end of the nineteenth century. "Dominions" refers to all territories belonging to the Crown.]]
[[Image:EricWilliams.jpg|vignette|right|200px|Eric Williams]]


Pendant près d’un siècle, les produits métropolitains ne jouissent plus de préférence sur les marchés des colonies d’exploitation, les dominions ont la liberté dès 1859 de se protéger des produits britanniques en les taxant à l’entrée de leurs frontières – les dominions ont depuis le XIXème siècle une souveraineté qui leur permet de choisir leur politique tarifaire – parce qu’ils veulent promouvoir à des moments différents l’industrialisation chez eux.
Durante cincuenta años, esta tesis ha impregnado la literatura especializada, y los autores que se hacen esta pregunta están en relación con Eric Williams.
   
   
La Grande-Bretagne qui devient une économie dominante régnant sur l’économie mondiale va intégrer son empire dans l’économie mondiale.
Williams nació en 1911 en las Indias Occidentales, en Trinidad, colonia británica desde 1902. Estudió en Oxford, donde presentó su tesis doctoral en 1938, que se publicó en 1944 con el título Capitalismo y esclavitud.<ref>Eric Williams, Capitalism & slavery, Chapel Hill, Univ. of North Carolina Press,‎ 1944, 285 p.</ref>, la traducción francesa fue publicada en París en 1968.
   
   
Entre le XVIIIème et le XIXème siècle, on passe d’un système économique mondial à un autre, il y a plusieurs éléments auxquels on peut recourir, mais il faut porter une attention particulière aux écarts de développement.
{{citation|Este estudio nos obliga a poner en una perspectiva histórica las relaciones entre los comienzos del capitalismo y las relaciones entre el exitoso comienzo industrial de Gran Bretaña tres cosas: 1) el comercio de esclavos, 2) el sistema de plantaciones de esclavos y 3) el comercio colonial}}.
   
   
Dans le système en place au XVIIIème siècle les pays européens n’enregistrent pas d’écarts de développement important, personne n’est industrialisé, tout le monde est à la même enseigne dans le système d’ancien régime, il y a des blocages au développement, ce système économique international est conflictuel et marqué par de fortes rivalités commerciales ainsi que partent des guerres commerciales.
La idea defendida que está en el corazón de su tesis: {{citation|el descubrimiento de América fue importante no por los metales preciosos suministrados por el Nuevo Mundo, sino por los nuevos e inagotables mercados que ofreció a los europeos}}.
   
   
Les choses vont changer à partir du moment où la Grande-Bretagne s’industrialise en premier ; reste la seule nation à s’industrialiser pendant un laps de temps relativement long.
El Nuevo Mundo es una salida, un nuevo mercado muy apreciable mucho más importante que los metales preciosos suministrados.
   
   
Au fur et à mesure qu’on avance au XIXème siècle, il y a des disparités de revenus et des écarts dans le niveau d’industrialisation, il y a un système où on voit apparaître un « partage des tâches ».
¿Qué se gana con la colonización de América y quién gana? Es el comercio mundial, el considerable aumento que gana {{citation|se debe principalmente al comercio triangular en el que Gran Bretaña provee las exportaciones de bienes industriales, África los bienes humanos y las plantaciones americanas las materias primas coloniales}}.
   
   
Il y a des économies complémentaires de la Grande-Bretagne et il y a des économies qui sont concurrentielles. Le Danemark est une économie complémentaire s’insérant dans le système en remplissant une tâche particulière, la Suisse est une économie concurrentielle.
Es una red, y dentro de esta red, las colonias norteamericanas juegan un papel especial como proveedoras de alimentos para los cultivadores de caña de azúcar y sus esclavos. Las colonias del norte y el este de los Estados Unidos son complementarias de la agricultura especializada de las Antillas.
   
   
Il y a une distribution des rôles qui s’effectue en fonction du degré d’élaboration et du niveau des produits exportés, autour de la Grande-Bretagne qui est pionnière de l’industrialisation, les autres pays exportateurs trouvent des niches.
[[File:Triangular trade.png|thumb|upright=1.5|Patrón clásico del comercio triangular entre África, América y Europa.]]
 
La red atlántica basada en la esclavitud cumple así tres funciones para la economía de Gran Bretaña:
*distribución de productos británicos
*Fuente de suministro de productos y materias primas
*Fuente de los beneficios
   
   
À l’intérieur de ce système économique international, la Grande-Bretagne entretient des relations avec une multitude de partenaires, l’économie britannique va se spécialiser dans deux grands types de produits d’exportations : des cotonnades grossières et bon marché fabriquées et des matériels de transport.
Las tres funciones se delegan a las colonias, que pueden contribuir de estas diferentes maneras a la industrialización, al inicio industrial de Gran Bretaña en la segunda mitad del siglo XVIII.
   
   
Le marché intérieur ne suffit pas afin que toute cette production qui devient importante grâce à la mécanisation soit absorbée, l’Europe continentale et les États-Unis ne vont pas absorber cette gamme de produits parce qu’elles se protègent.
Si las colonias hacen esto de manera efectiva, entonces contribuyen a la industrialización facilitándola y apoyándola.
   
   
Si bien que les débouchés pour ce groupe de produit d’exportation sont les débouchés extraeuropéens, bien entendu, l’empire, mais aussi d’autres partenaires comme l’Amérique latine, le Moyen-Orient et la Chine, la Grande-Bretagne exporte aussi des produits où elle a un avantage comparatif comme les filets fins de cotons, la fonte, certains biens d’équipements plus sophistiqués. Cette gamme d’articles passe les frontières et les barrières protectionnistes parce que les pays occidentaux en voie d’industrialisation ne savent pas les fabriquer ou ne les fabriquent pas en quantité suffisante.
Una de las ideas de Williams fue que en la red del Atlántico hay toda una serie de actividades: la trata de esclavos, el comercio colonial y también establecido en particular en las Indias Orientales y los Estados Unidos, a saber, el sistema de plantaciones.
   
   
Nous devons étudier la contribution coloniale à l’économie britannique, mais en plaçant l’empire dans une économie internationale dominée par la Grande-Bretagne.
Este comercio tiene lugar en el marco del comercio triangular; estas actividades generan beneficios, la idea es que los beneficios de y generados en esta red alimentan la acumulación de capital en Gran Bretaña contribuyendo a la financiación de la revolución industrial.
Estos beneficios son una de las corrientes o fuentes de acumulación de capital para financiar la revolución industrial.
 
=Ganancias en el extranjero y formación de capital industrial=
 
Lo que ha atraído mucha atención de los historiadores económicos porque es algo que ha estado en el centro de atención son los beneficios del comercio de esclavos.
   
   
L’avancée coloniale britannique au XIXème siècle n’est qu’un aspect d’une expansion plus large et multiforme par laquelle la Grande-Bretagne arrive à intégrer l’empire, mais aussi des contrées extraeuropéennes ainsi que des pays occidentaux. Tout cela a une incidence, que l’on considère au niveau de la circulation des marchandises les deux fonctions de débouché et de source d’approvisionnement, cela donne à ces deux fonctions une stabilité relative.
¿La trata de esclavos del siglo XVIII - que fue el apogeo de la trata de esclavos en el Atlántico y cuya primera nación esclava en Europa fue Gran Bretaña - generó beneficios, y en qué medida contribuyó a la formación de capital industrial? ¿Fue parte de la financiación capaz de impedir las ganancias generadas por la trata de esclavos?
   
   
De bout en bout de la période considérée du milieu du XIXème siècle jusqu’au début des années 1931, la part des exportations vers les colonies et la part des importations des colonies vers la Grande-Bretagne ont une stabilité, la part des exportations est autour de 1/3 et la part des importations en provenance de l’Empire est de 1/5.
Para llegar al fondo del asunto, hay dos características de la trata de esclavos que deben ser recordadas y que afectan a la tasa de beneficios:
*la primera característica es que para lanzar una expedición de esclavos se necesita mucho dinero. En el siglo XVIII se decía que el comercio era un negocio arriesgado.
*la segunda característica es que es un comercio arriesgado, el comercio puede conducir a beneficios espectaculares así como a pérdidas rotundas.
   
   
À partir du moment où la Grande-Bretagne va adopter une politique plus restrictive, les échanges avec l’empire vont se développer.
Nos interesaba evaluar los beneficios y sobre todo estimar la rentabilidad, es decir, la tasa de beneficios. Conociendo el número de cautivos transportados y siendo capaces de determinar la evolución de los precios, podemos estimar el importe de la evolución de los beneficios.
   
   
Nous essayons de suivre la contribution des colonies à l’expérience de croissance économique de la Grande-Bretagne selon les phases de cette croissance : c’est une économie dominante, mais qui va décliner en terme relatif à partir d’un certain moment surtout en ce qui concerne l’industrie.
Lo que nos interesa es la tasa de ganancia; las primeras evaluaciones de la rentabilidad de la trata de esclavos datan ya de finales del siglo XVIII, una de estas evaluaciones que tendrá éxito y una vida muy larga como referencia es una evaluación del 30% para el puerto de Liverpool.
   
   
On constate d’abord une stabilité relative qui tourne toujours autour de 1/3, mais il y a d’autres types de stabilités que l’on considère la structure par produit ou géographique. Entre le milieu du XIXème et le premier tiers du XXème siècle, les produits métallurgiques constituent les principales exportations de l’empire.
Esta tasa fue tomada por Williams, entre otros, sin ser verificada ni criticada hasta mediados del siglo XX. Con una tasa tan supuesta, gracias al interés compuesto, el capital invertido a más del 30% se duplica en menos de tres años, no es de extrañar que los beneficios de la trata de esclavos se justificaran como una contribución importante a la revolución industrial.
   
   
L’Inde reste durant cette période, en raison de sa taille démographique, le premier débouché de l’empire.
Esta tasa de retorno ha sido revisada a la baja y ya nadie la conserva, la mayoría de los especialistas conservan una tasa del 8% al 10% anual para la trata de esclavos británica de la segunda mitad del siglo XVIII.
   
   
Il y a une différence entre l’Inde prototype des colonies d’exploitation d’avec les colonies de peuplement européen. Compte tenu de ce que nous avons dit, à savoir que les colonies de peuplement européen acquièrent au fur et à mesure que l’on avance dans le temps une position qui les met au-dessus en matière de revenu par rapport à la métropole, elles vont devenir les meilleures clientes de l’industrie britannique.
De los años 70 - 80, los intentos continuarán después, los especialistas se preguntarán qué representa esto haciendo informes. Cuanto más alto sea el denominador, más bajo será el porcentaje.
   
   
Le critère change, on considère les exportations britanniques à destination de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande par habitant, il y a un fossé. Vers 1860, les exportations britanniques vers ces destinations sont par habitant 100 fois plus élevées que celles à destination de l’Inde. L’Inde est une masse restant le principal débouché, mais les meilleurs clients en tenant compte des écarts de revenus par habitant se trouvent dans les colonies de peuplement européen.
Se trata de historiadores más bien cuantitativos, en el contexto de estos ejercicios hay hipótesis iniciales, los resultados obtenidos sugieren que estos beneficios de la esclavitud son lo suficientemente grandes como para financiar una fracción significativa de las inversiones necesarias en la industria.
La même stabilité caractérise les importations, le total des achats à l’étranger de la métropole tourne autour des 1/5.
   
   
On peut considérer que l’empire remplit sa fonction d’approvisionnement de produits bruts : le bois du Canada, le café, l’étain de Malaisie, le coton des West Indies et les cotonnades et les soieries d’Indes. Avec le temps, la gamme fournie par l’empire va s’étendre avec le thé, le caoutchouc des plantations d’Asie, les graines d’Afrique occidentale, le jute et les denrées alimentaires du Canada, d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
Los primeros resultados presentados asumen que durante gran parte del siglo XVIII, la contribución del capital de los esclavos -siempre que todos los beneficios de la trata de esclavos se reinviertan en Gran Bretaña- generó ganancias de un promedio del 8 al 10% anual y que todos los beneficios obtenidos por los traficantes de esclavos británicos y repatriados a Gran Bretaña se invirtieron en su totalidad, en cuyo caso, durante gran parte del siglo XVIII, esta contribución representó entre el 0,1% y el 0,5% de la renta nacional, entre el 2,5% y el 8% de la formación bruta de capital fijo, entre el 16% y el 40% de la inversión total en comercio e industria.
 
Si se supone que los beneficios de la trata de esclavos se reinvierten totalmente en la industria, entonces representarían la mitad de lo que hay que invertir en el sector industrial.
   
   
*'''Que se serait-il passé si la Grande-Bretagne n’avait pas disposé de ces débouchés ? Aurait-elle perdu ou gagnée ?'''
Si los beneficios de los esclavos se invierten totalmente en la industria, entonces esto proporcionaría la mitad de la financiación en este sector en el momento de la puesta en marcha.
   
   
On appelle cela la comptabilité impériale, mais il s’agit également de scénarios, d’histoire contre factuelle, on « suppose que », c’est une analyse coût/bénéfice qui est une spécialité anglo-saxonne.
Si tomamos un gran agregado, los beneficios de la esclavitud parecen insignificantes; hay que tener cuidado con los estudios que descuidan la contribución de la trata de esclavos a la revolución industrial británica, el otro extremo también debe calificarse con cautela, hay que abrir siempre el abanico más amplio posible y dar todas las posibilidades de cuantificación.
   
   
Cet exercice de comptabilité impériale peut être entrepris pour la période de 1870 à 1914, durant cette phase on évalue d’un côté les coûts et les bénéfices du commerce colonial.
En los años 90 y principios del 2000, los autores tratarán de ceñirse más a la tesis de Williams, porque no sólo habla de la trata de esclavos y de los beneficios que puede generar.
   
   
La première situation suppose que les possessions d’outre-mer seraient soit indépendantes ou entre les mains d’autres puissances coloniales. Autrement dit, on prive la Grande-Bretagne de son empire faisant l’hypothèse que ces colonies sont soit indépendante soit entre les mains d’autres puissances, que se passe-t-il ?
Hay otros sistemas de comercio, por lo que tenemos que evaluar los beneficios del comercio triangular, los beneficios generados por el intercambio de bienes entre Gran Bretaña, África y América, y también tenemos que añadir los beneficios del sistema de explotación de esclavos.
   
   
La Grande-Bretagne, pour autant qu’elle veuille échanger, subirait des tarifs douaniers, si on s’en remet à la situation de l’époque ces tarifs tourneraient autour de 20 % à 40 %, la métropole perdrait donc les bénéfices de l’ouverture.
Esto se ha intentado, pero ya no debemos considerar que todos los beneficios generados en la red del Atlántico se reinvierten. El supuesto de reinversión hoy en día es del 30%. Suponiendo tal tasa de reinversión, los beneficios del comercio triangular por sí solo serían suficientes para financiar la inversión en la industria alrededor del último tercio del siglo XVIII.
   
   
Le second scénario est qu’on suppose qu’en absence d’empire, les possessions britanniques d’outre-mer seraient moins intégrées à l’économie mondiale. Dans ce cas, il est estimé que les exportations de biens et de services à destination des colonies de peuplement diminueraient de 30 % et celles à destination des colonies d’exploitation de 75 %. Ce sont des simulations qui reposent sur des données.
Estos son ejercicios de cuantificación muy interesantes porque no teníamos tales indicaciones ni órdenes de magnitud, es decir, si podemos hablar de los logros de la historiografía, tenemos algo hoy, pero sólo nos permite decir que, sí, lo que se estableció en la red atlántica y que se basó en la esclavitud generó importantes beneficios.
   
   
*'''La possession de l’empire amènerait le gain ; quel est ce gain et à quoi faut-il le rapporter ?'''
Todos estos ejercicios, que se resumen rápidamente, no nos dicen nada, sin embargo, sobre el destino real de la acumulación de riqueza; hay una acumulación de riqueza que ya no se debate hoy en día.
   
   
Dans le premier scénario, le gain serait de 1,6 % du produit national brut britannique en 1870 et de 3,8 % en 1914. Dans la situation où le volume des échanges est supposé, baisser ce gain serait de 3,4 en 1870 et 3,6 % en 1913.
No conocemos el destino final de esta acumulación de riqueza derivada de las relaciones entre Gran Bretaña, África y América.
   
   
Le gain généré par le commerce impérial de 1870 et 1913 est entre 3 % et 5 % du produit national brut. La Grande-Bretagne, en mettant en place son réseau ferroviaire, a gagné entre 3 % et 5 %, la contribution du réseau ferroviaire au PIB est de 3 % à 5 %.
El dinero de los traficantes de esclavos, el dinero de los plantadores, el dinero de los comerciantes de azúcar que participan en el comercio colonial, este dinero contribuye a aumentar los ingresos nacionales británicos, pero es muy difícil establecer vínculos directos y claramente marcados entre los beneficios en el extranjero y la inversión industrial.
   
   
Ces branches ont vieilli au niveau des techniques utilisées. À partir de la seconde moitié du XIXème siècle, ce sont d’autres branches manufacturières qui sont dynamiques et motrices apparaissant dans le cadre de la deuxième révolution industrielle.
Las investigaciones muestran que entre ellos, especialmente los plantadores que regresan a las Islas Británicas y se involucran directamente en la industria británica, sólo un número muy pequeño de ellos. Lo que sabemos de los grandes barones del azúcar del Caribe es que se sienten atraídos por las inversiones en tierras y los bonos del gobierno, estos trabajadores de altos ingresos tienen fuertes preferencias por las inversiones seguras y de prestigio, establecen {{citation|más castillos que fábricas}}.<ref>L’Illustration, No. 0010, 6 Mai 1843, Project Gutenberg’s : http://www.gutenberg.org/files/35028/35028-h/35028-h.htm</ref>
   
   
C’est une vieille argumentation qui reconnaît que le commerce colonial génère en gain, mais conteste l’éclat de ce gain qui serait terni par la composition des produits exportés.
Hay efectos inducidos que muestran los límites de la cuantificación, los comerciantes o plantadores o incluso los traficantes de esclavos enriquecidos por las actividades de la red atlántica pueden resultar ser los proveedores de los créditos indispensables para el desarrollo de las industrias que no toman directamente la iniciativa de poner en marcha en un momento en que la red bancaria está empezando a surgir.
   
   
Otros efectos inducidos pueden estar en el origen de la financiación de las infraestructuras regionales como los canales o los diversos equipos necesarios para la aparición de manufacturas; bancos como Lloyds pueden despegar gracias a los beneficios de la trata de esclavos, y los beneficios del comercio atlántico, que se convierten primero en empleos financieros, pueden encontrarse en parte movilizados para el desarrollo de la industria.
   
   
On devine le cœur de l’argumentation, les marchés coloniaux sont des marchés faciles d’accès, ce sont des marchés non concurrentiels, il y a la supériorité de l’économie britannique qui n’a plus besoin de préférence impériale, de surcroit la Grande-Bretagne dispose, du moins en Inde, du privilège de la souveraineté. Ce sont des marchés faciles tenus simplement sur le plan politique.
Esta es una conclusión mixta, obtenemos algo, pero si tratamos de buscar efectos directos e inmediatos, pasamos por alto otros mecanismos que probablemente son más importantes y que por lo tanto dan a esta conclusión sobre esta primera función un carácter equilibrado.
 
La tentation est forte pour des branches manufacturières déclinantes et vieillissantes qui ne veulent plus se battre sur des marchés ouverts de se réfugier sur des marchés faciles d’accès. On va parler de refuge impérial accusé de ramollir les exportations britanniques confrontées aux protectionnismes européens et américains et malmenées à partir du dernier tiers du XIXème siècle de la concurrence de nouveaux pays industriels comme l’Allemagne, les États-Unis et le Japon.
=Las colonias como fuente de materias primas =
La facilité d’accès des marchés coloniaux aurait un effet d’assouplissement en détournant les exportateurs des marchés véritablement concurrentiels. Cette facilité d’accès privilégie les industries à croissance lente au détriment de branches à expansion rapide contribuant au déclin relatif de l’économie britannique.
Après avoir été des moteurs de la croissance, les marchés coloniaux freinent et entravent.


= Le repli sur l’empire =
La segunda función es la posibilidad de que las colonias, y más concretamente las colonias de plantación, proporcionen a la metrópoli en un momento en que ésta vive una fase particular de su historia económica, en que se dedica a la industrialización y en que en este marco se considera que existen ramas motrices dinámicas que impulsan el resto del aparato productivo que las colonias suministran con materias primas.
Nous allons passer du XIXème siècle au XXème siècle, il y a quelque chose qui change.
   
   
Ce qui va se passer est que la Grande-Bretagne qui reste libre-échangiste jusqu’au début des années 1930 voit sa position se détériorer. La Grande-Bretagne n’est plus triomphante, ne va plus se contenter d’intégrer son empire dans une économie internationale qu’elle domine outrageusement.
En ese caso las colonias cumplirían la segunda función, a saber, la de ser fuente de suministro de materias primas en grandes y abundantes cantidades, es decir, en un momento dado la colonia suministraría algodón crudo abasteciendo a la industria de manera regular, es decir, no habría ningún impedimento para el suministro de materias primas a esa rama.
   
   
À partir du moment où sa position dominante s’effrite et où le déclin relatif touche l’industrie et la finance, à partir du moment où la Grande-Bretagne n’a plus la haute main sur les affaires qui sont les siennes, elle va avoir la tentation du repli sur l’empire.
Para que la industria del algodón en Gran Bretaña exista y se desarrolle debe superar un primer obstáculo que es la competencia de los textiles asiáticos.
   
   
Le repli sur l’empire va apparaître de manière très manifeste lorsque la Grande-Bretagne va opter pour le protectionnisme. Alors, nous retrouvons la situation où les marchés coloniaux sont considérés de nouveau comme des marchés préférentiels.
Para desarrollarse, la industria algodonera británica necesita bajar sus costos de producción, lo que se hará con la mecanización, y para desarrollarse, crecer y ganar mercados extranjeros, la industria algodonera británica necesita ser abastecida regularmente con materias primas baratas.
   
   
Parmi tous les partenaires de la Grande-Bretagne, les possessions d’outre-mer apparaîtront comme des partenaires fidèles et solides sur lesquels s’appuyer et se replier.
Se necesitan tres condiciones:
*la industria debe proteger
* la industria debe mecanizar
* la industria debe ser suministrada de forma regular
   
   
Selon la période que l’on choisit, tout en gardant la même métropole, tout en posant la même question, ce qui change est l’empire, sa taille, sa composition, ce qui peut changer aussi sont les écarts entre la métropole et certaines de ses colonies. Tantôt, l’empire apparaît comme jouant un rôle de soutien lors d’une phase de croissance par exemple au moment de la révolution industrielle, les colonies à ce moment contribuent de manière positive et soutiennent la croissance économique et surtout sont des appuis pour des branches économiques nouvelles, dynamiques ; tantôt, l’empire peut apparaître comme le compagnon des mauvais jours, comme un partenaire fiable et fidèle.
Las colonias, si pueden contribuir, intervienen permitiendo que se cumpla la tercera condición.
   
   
À chaque fois, selon la période choisie, il y a des thèses différentes à défendre : lorsque les colonies sont là pour donner à une phase de l’expérience de croissance économique métropolitaine toute sa vigueur et son état, alors c’est la thèse du soutien, de l’élan insufflé, ou alors si on considère l’empire dans des temps troublés, c’est le compagnon des mauvais jours. Lorsqu’une phase prospère revient l’empire apparaît dans une moindre utilité.
Hacia mediados del siglo XVIII, es una industria frágil, hay que protegerla de la competencia de los textiles asiáticos y especialmente de los algodones indios. Esta protección será efectiva una vez que se tomen medidas no sólo proteccionistas sino también prohibitivas para prohibir la importación de tejidos asiáticos de 1700 a 1774.
L’empire peut être présenté à un moment donné pour certaines branches manufacturières comme un refuge et une solution de facilité, l’empire contribuerait au déclin relatif de la Grande-Bretagne parce que les marchés sont occupés par des branches déclinantes.
   
   
Il n’y a pas de thèse valable pour toute la période où la Grande-Bretagne possède un domaine dont la composition change, il faut aussi tenir compte de l’évolution des structures économiques de la métropole.
Durante gran parte del siglo XVIII, toda una serie de medidas asegurarán la supervivencia de la industria del algodón.
   
   
Il ne faut pas jeter le discrédit sur les débouchés impériaux de cette manière d’abord parce que le déclin de l’industrie britannique qui est particulièrement marqué durant le dernier tiers du XIXème siècle ne s’accompagne pas d’une augmentation de la part de l’empire dans les exportations métropolitaines.
Una vez que la industria algodonera estuviera protegida de la competencia externa de Asia, Gran Bretaña más tarde -una vez que se hubiera protegido de los textiles asiáticos, una vez que hubiera logrado mecanizar el proceso de producción de la industria, una vez que se hubiera beneficiado de los suministros del otro lado del Atlántico, entonces sí- penetraría en los mercados del subcontinente indio.
En el momento en que se estaba produciendo el despegue industrial de Gran Bretaña, la industria del algodón a mediados del siglo XVIII era todavía frágil y necesitaba cierto apoyo para crecer.
   
   
Au moment où l’industrie britannique - dans le dernier tiers du XIXème siècle – décline, ce déclin devrait s’accompagner d’un déclin dans les exportations, or ce n’est pas le cas.
La segunda condición es un factor endógeno que es la mecanización. Según algunos autores, los británicos adoptaron la mecanización porque una cierta presión venía del exterior, pero la mecanización de la industria textil, sobre todo en el momento de la hilatura, es un desafío que debe atribuirse a las fuerzas endógenas.
   
   
Au niveau des débouchés, on note une stabilité relative de l’empire.
La mecanización de los textiles reducirá el precio de coste y ahorrará mano de obra. La desventaja para Gran Bretaña es el costo de la mano de obra comparado con el costo de la mano de obra en el subcontinente indio, esta brecha será resuelta y cerrada en beneficio de Gran Bretaña a través de la mecanización.
   
   
Le débouché impérial, parce qu’il est facile de présenter comme étant un refuge, va induire des rigidités structurelles, c’est-à-dire va en quelque sorte scléroser quelques branches contribuant à mettre dans les structures économiques de la métropole des rigidités. Au moment de la colonisation, ces rigidités devraient disparaitre, mais ce n’est pas le cas.
Hay que añadir una tercera condición porque las dos primeras no son suficientes para comprender cómo la industria británica se resiste a los textiles baratos de la India es la posibilidad de tener fuentes seguras de materias primas porque Gran Bretaña las controla.
   
   
Ces rigidités structurelles imputées à des marchés lointains supposés languissants subsistent jusqu’à la décolonisation et même jusqu’après la « perte » de l’empire ; le déclin continu jusqu’après la décolonisation et au-delà.
Es una fuente abundante, el consumo británico será satisfecho, y es barato, porque el algodón es producido por los esclavos.
   
   
Accuser les débouchés coloniaux d’être à l’origine de la faible performance des exportations britanniques sur les marchés concurrentiels serait comme « accuser le lit d’hôpital de rendre malade le patient ».
Hoy sabemos que la esclavitud es económicamente rentable, ayudando a bajar el precio del algodón crudo.
   
   
On peut rappeler que le débouché colonial en certaines circonstances joue un rôle primordial, rend un service à la métropole, nous retrouvons la Grande-Bretagne comme économie dominante adapte du libre-échangisme ayant une suprématie sur une économie mondiale échangeant avec différents partenaires, mais avec ses différents partenaires n’enregistrant pas les mêmes résultats.
El consumo de algodón crudo en Gran Bretaña fue en un tiempo muy importante y tuvo que ser satisfecho, de 1760 a 1840 este consumo se multiplicó por casi 200. Una ventaja comparativa de la industria británica es la facilidad de suministro que alivia a la industria británica del problema del suministro de algodón mientras que otras ramas de la industria manufacturera británica tardan en resolverse.
   
   
Lorsqu’on s’intéresse à la contribution de l’économie, il faut faire des découpages, dans le temps, au niveau de l’appareil de production, il faut replacer l’empire comme étant l’un des nombreux partenaires de la Grande-Bretagne et déterminer quel rôle joue ce partenaire impérial.
Desde mediados del siglo XVIII, entre el 85% y el 90% del algodón importado en Gran Bretaña fue suministrado por el sistema de plantaciones de esclavos americanos desde el sur de los actuales Estados Unidos, las Antillas y Brasil hasta mediados del siglo XIX.
   
   
Le rôle que joue l’empire est dans un système mondial de compensation, le terme consacré est un système de règlements multilatéraux.
En el siglo XVIII, Brasil estaba indirectamente controlado por Gran Bretaña, de la cual Portugal era el vasallo. Portugal se sometió porque esto le permitía quedarse con Brasil.
   
   
La Grande-Bretagne a beaucoup de partenaires commerciaux et n’enregistre pas avec ses partenaires les mêmes performances, avec certaines partenaires elle a des échanges déficitaires, avec d’autres partenaires elle a une balance commerciale des marchandises excédentaires.
Desde principios del siglo XIX, el proceso de industrialización en Gran Bretaña alcanzó un punto de madurez. Ya ha transcurrido un siglo desde que comenzó la industrialización y es a partir de ese momento que la India se convirtió en un proveedor habitual de algodón en bruto para Gran Bretaña.
   
   
Là où la Grande-Bretagne a des déficits au centre d’un système marchand que parce que la Grande-Bretagne est libre-échangiste, alors elle va pouvoir équilibrer les déficits par les surplus.
Después de la Primera Guerra Mundial la principal materia prima era el petróleo, en la segunda mitad del siglo XVIII y la segunda mitad del siglo XIX la principal materia prima era el algodón en bruto y la industria del algodón era una rama dinámica y excitante.
   
   
Para el período que nos ocupa, es una industria que puede considerarse como impulsora del crecimiento, es una industria impulsora.
=Mercados de ultramar e industrialización=
Basándose en las estadísticas comerciales de Gran Bretaña, que muchos autores han reelaborado, se muestra que el comercio exterior de la primera nación que se dedicó al comercio industrial se americanizó en el siglo XVIII.
[[Image:Débouchés d’outre-mer et industrialisation.png|vignette|center|500px]]
Alrededor de 1700, el 82% de las exportaciones de Gran Bretaña fueron a Europa mientras que Europa representaba el 62% de las importaciones de Gran Bretaña; un siglo después, el 57% de las exportaciones fueron a las colonias mientras que la parte de Europa cayó.
   
   
La Grande-Bretagne a des déficits avec les États-Unis et l’Europe continentale auxquels elle achète une quantité croissante d’articles manufacturés, certains pays en voie d’industrialisation vont choisir de se spécialiser, la Grande-Bretagne continue d’échanger avec ces pays en voie d’industrialisation.
Esto se llama la americanización del comercio exterior de Gran Bretaña; en otras palabras, las oportunidades coloniales para Williams son {{citation|lo que se gana con el Nuevo Mundo son nuevos mercados}}.
La Grande-Bretagne a également des échanges déficitaires avec le Canada, l’Afrique du Sud, d’Argentine et de Nouvelle-Zélande.
D’un autre côté, elle bénéficie de surplus avec d’autres partenaires comme avec l’Inde. S’il y a un territoire qui permet à la Grande-Bretagne d’équilibrer sa balance au niveau des échanges de marchandises, c’est l’Inde, mais aussi l’Australie, la Malaisie, les colonies d’Afrique occidentale, la Chine, le Japon et la Turquie.
Ce système permet à la Grande-Bretagne d’utiliser les surplus issus de ses échanges avec l’Inde afin de combler son déficit avec ses autres partenaires.
Au niveau des marchandises, c’est le système de compensation qui sert la Grande-Bretagne afin de faire l’équilibre nécessaire, toutefois cela ne suffit pas.
Il y a la circulation des marchandises, il y a aussi la balance de transaction des capitaux, ce que la Grande-Bretagne place comme capitaux à l’étranger rapporte des intérêts.
Au fond, l’empire permet à la Grande-Bretagne non seulement d’équilibrer la balance des paiements, mais aussi d’engranger des excédants.
Il y a d’autres revenus provenant des exportations invisibles qui proviennent de la vente des services à d’autres pays et d’autre part des revenus des investissements de capitaux britanniques à l’étranger : ce sont le transport de marchandises, les services commerciaux, financiers et d’assurance, il y a des bourses de matières premières comme à Londres et Liverpool, il y a des services assurés par des services britanniques implantés à l’étranger, les banques britanniques financent à court terme une grande partie du commerce international.
L’empire peut remplir la fonction de placement sûr et rémunérateur de capitaux métropolitains.
Si on considère les échanges entre la métropole et les colonies au niveau des marchandises, il n’y a pas de bouleversements entre l’empire mercantiliste et l’empire libre-échangiste. En revanche, si on considère la circulation des capitaux cela change dans la mesure où l’empire va à partir de la seconde moitié du XIXème siècle attirer de plus en plus de capitaux métropolitains.
Jusqu’au milieu du XIXème siècle, les investissements dans l’empire sont négligeables, mais par la suite entre 1870 et 1814 ils augmentent. À la veille de la Première Guerre mondiale, les investissements dans la métropole représentent quelque 45 % des actifs britanniques à l’étranger, les investissements européens dans l’empire se dirigent vers les colonies de peuplement européen.
Ce pourcentage est déjà important à la veille de la Première Guerre mondiale parce que la Grande-Bretagne est le principal banquier du monde.
   
   
Les investissements sont principalement des investissements de portefeuille, placés dans les équipements de base comme des infrastructures plutôt que dans des investissements directs. Les investissements britanniques dans les colonies facilitent leur ouverture au commerce international.
Tener nuevos mercados es importante, porque estamos en una época en la que los mercados están cerrados en el mundo. Lo que domina hasta mediados del siglo XIX es el mercantilismo, las economías están protegidas, el proteccionismo reina supremo.
Ce sont les investissements européens qui contribuent à faciliter l’ouverture et à développer le commerce international.
   
   
Les colonies de peuplement qui vont devenir les dominions concentrent environ 70 % des investissements dans l’empire contre 20 % pour l’Inde. La différence devient plus marquée si on choisit le critère qui revient à calculer les investissements par habitant, vers 1914 les investissements européens en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande sont environ 65 fois plus élevés qu’en Inde.
El principal socio comercial es la Europa continental, pero ésta se encuentra bloqueada, de ahí la ventaja de contar en un momento dado con nuevos mercados que son "cacerías vigiladas".
   
   
L’investissement dans l’empire sert la métropole parce que ces investissements rapportent des intérêts et des dividendes, en ce sens, cela contribue à rendre largement excédentaire la balance des paiements de la métropole avec ses possessions d’outre-mer.
Este es el Pacto Colonial, que los franceses llamarán más tarde el Régimen de la Exclusividad, consiste en hacer de los mercados coloniales "cacerías vigiladas" para la metrópoli. Existen disposiciones como las Actas de Navegación vigentes de 1751 a 1849 que reservan a Gran Bretaña el producto de las colonias para los buques británicos y exigen que las colonias compren y vendan únicamente a la metrópoli.
   
   
Ce système mondial de règlements multilatéraux devient viable parce qu’il y a cet excédent engrangé par la Grande-Bretagne dans ses possessions d’outre-mer. Ce système permet à la Grande-Bretagne de payer ses dettes aux pays avec lesquels elle enregistre des déficits ou des dettes.
La prohibición de comerciar con países distintos de la metrópoli es, por lo tanto, una prohibición de industrializar, lo que estimulará notablemente la revuelta de las trece colonias americanas que llevará a la declaración unilateral de independencia de los Estados Unidos; es una libertad que no está dada por el Régimen de Exclusión.
   
   
Jusqu’à maintenant, nous avons considéré les échanges de marchandises, nous avons essayé de voir quels sont les bénéfices et les gains générés par les relations commerciales entre la métropole et ses colonies.
Las colonias de América del Norte y el Caribe se convirtieron en mercados cada vez más importantes porque su población creció de 1700 a 1815; las colonias británicas tenían una población que aumentó de 0,4 millones a más de 9 millones; a esto hay que añadir las colonias y los puestos comerciales que tenía Gran Bretaña en la costa atlántica de África y en Asia.
   
   
Afin de compléter cet exercice, il faut faire deux autres choses : essayer de voir quel est le gain issu de l’investissement métropolitain dans l’empire, retenir la même phase de 1870 à 1914, il y a également les coûts notamment calculés pour la maintenance à savoir les coûts de gestion et d’administration de l’empire.
Las colonias son la parte más consistente de esta red, pero se considera que dentro de esta red Gran Bretaña tiene una zona de libre comercio reservada para los fabricantes británicos.
   
   
En soustrayant les coûts des bénéfices, nous avons les gains nets ; en donnant une autre façon de voir les choses, on relativise les résultats obtenus.
Estos mercados distantes proporcionan a los británicos una ventaja para sortear las dificultades que se encuentran en los mercados habituales de una Europa cada vez más cerrada a los productos británicos competitivos.
   
   
Quel est le gain de l’investissement dans l’empire pour l’économie métropolitaine ? Dans le meilleur des cas c’est-à-dire dans la situation contre factuelle « radicale » qui implique un niveau moins élevé des investissements dans l’empire, le fait d’en posséder un assure un gain à la Grande-Bretagne de 0,3 % du PNB en 1870 et de 0,5 % en 1913.
Si miramos de cerca las estadísticas, las colonias se encuentran entre los clientes más importantes de los fabricantes británicos, y sólo América del Norte y el Caribe absorben la mitad de las exportaciones de productos manufacturados de Gran Bretaña.
Otras redes comerciales interdependientes están conectadas al comercio colonial, a saber, el comercio de reexportación.
   
   
Il faut tenir compte du coût de gestion et d’administration de l’empire ; combien cela coûte ? 3 % du revenu national britannique entre 1870 et 1813.
El tráfico colonial lubricará a través de la reexportación de productos exóticos las relaciones comerciales de Gran Bretaña con Europa continental. Las reexportaciones se referían a una serie de productos como los alimentos tropicales importados, pero que no podía consumir en su totalidad, entre ellos el tabaco, el arroz de América del Norte, el café y el ron de las Indias Occidentales, y el algodón y el té de Asia.
   
   
Le bilan de la colonisation pour l’Empire britannique pourrait s’établir de la manière suivante : un gain total maximum, il faut ajouter le gain du commerce et le gain de l’investissement donnant environs 5,5 % du PNB, on enlève le gain de réel qui est de 1,5 %, on obtient 4 % du PNB qui est le gain net soit la contribution de l’empire.
Durante el siglo XVIII, más de un tercio de las exportaciones del país consistían en reexportaciones.
   
   
Entre 1870 et 1914, 4 % du PNB n’est pas négligeable, mais n’est pas non plus décisif.
Hay exportaciones de productos nacionales y la exportación de productos de Gran Bretaña que provienen de otras partes de las colonias o de los puestos comerciales de Asia; estas reexportaciones ofrecen ventajas que cumplen dos funciones :
*estas reexportaciones permiten a Gran Bretaña reequilibrar su balanza comercial con varios países europeos que están bloqueando el paso a los productos manufacturados, pero que están dejando pasar los productos tropicales, porque estos países no tienen las redes ni los medios para abastecerse de productos tropicales. Gran Bretaña trabajará
* las reexportaciones de productos coloniales permiten comprar materias primas del norte de Europa que Gran Bretaña necesita como la resina, el lino alquitranado, una cámara necesaria para la construcción de la flota mercante que da trabajo a muchos marineros y trabajadores británicos.
   
   
On peut aller au-delà de cet exercice, en dépassant ce genre de calcul on peut considérer une autre manière qu’à l’empire de contribuer à la Grande-Bretagne.
Otra red está vinculada a las actividades que desarrolla Gran Bretaña en la red atlántica, que son los intercambios con la costa occidental de África.
   
   
Ce qui a été présenté concerne plutôt le XIXème siècle, pour les historiens le XIXème siècle commence en 1815 et s’achève en 1913.
La trata de esclavos es un trueque, contra los cautivos, los traficantes de esclavos europeos tienen que llevar los bienes al fondo de las bodegas para intercambiarlos. Estas mercancías constituyen la carga del comercio, pero es un surtido en el que dominan los textiles, pero también la paquetería. Sin embargo, la mayor parte de la carga comercial está compuesta por productos procesados como textiles y productos de la industria del acero.
   
   
Nous allons considérer les choses pour la période qui suit la Première Guerre mondiale. Il y a des signes de déclin de la puissance britannique, au fond, les fondements mêmes de cette suprématie sont remis en cause, tout cela va donner à l’empire une valeur et une utilité dont la métropole prend désormais la pleine mesure.
El cargamento comercial está compuesto por textiles, de los cuales el algodón es importante, pero son los asiáticos los que tienen las llaves del mercado; no tuvieron rivales hasta mediados del siglo XVIII.
   
   
Après la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a beaucoup de peine à restaurer ses équilibres extérieurs. Au bout du compte elle va lâcher prise, c’est-à-dire qu’elle va décider de tourner le dos au libre-échangisme.
Con la mecanización, los británicos comenzaron a copiar el diseño, los patrones y los colores de las telas de algodón de la India conocidas como la Estrella de Guinea, que era tan popular entre los corredores africanos.
   
   
Le libre-échangisme est de moins en moins adapté à la position déclinante de la Grande-Bretagne dans un monde qui a changé, parce que hérissé de barrières économiques de toutes sortes.
A medida que se desarrolló el comercio de esclavos, se tuvieron que traer más y más mercancías en barcos con capacidades cada vez mayores, y una fracción de estos cargamentos comerciales se compondría de productos británicos. La trata de esclavos puede verse como una red de intercambios que gira en torno a un comercio colonial a través del Atlántico.
   
   
Il y avait un système économique international qui s’est mis en place au XIXème siècle dominé par la Grande-Bretagne pendant longtemps, elle en a tiré les bénéfices avec la contribution de l’empire. La Grande-Bretagne n’a plus la capacité de tirer du système international tous les avantages si bien qu’en septembre 1931 est suspendue la libre convertibilité du livre-sterling.
El comercio colonial se extiende a otras rutas comerciales. El comercio colonial se inserta en la red atlántica, es decir, el comercio triangular que es más amplio.
   
   
La livre sterling va flotter sur le marché des changes constituant une dévaluation de fait. Avec cette décision de septembre 1931 qui va être suivit par d’autres, on va abandonner des dogmes, on change de religion sur le plan économique, cet abandon est imposé par le déséquilibre des paiements extérieurs, on ne peut plus faire des compensations et des arbitrages.
Podemos medir el peso del comercio colonial sólo a partir de la segunda mitad del siglo XIX, que es una fase significativa.
   
   
La décision concernant la convertibilité de la livre sterling est suivit très rapidement par un autre renoncement entre novembre 1931 et février 1932 le renoncement au libre-échangisme qui est un « symbole quasi religieux de la vieille société concurrentielle ». La Grande-Bretagne, après près d’un siècle, revient comme les autres au protectionnisme.
El primer elemento es la tasa de exportación de la economía británica para el período de industrialización y puesta en marcha económica de la segunda mitad del siglo XVIII. La tasa de exportación es una relación entre el valor total de las exportaciones y el producto interno bruto, también conocida como coeficiente de apertura.
   
   
Le système protectionniste mis en place réserve à l’empire un traitement particulier : on va déterrer le système de préférence impériale, privilégier les échanges avec l’empire, orienter et destiner les capitaux investis à l’étranger dans les possessions d’outre-mer, l’empire devient une valeur sûre.
Cuanto más pequeña es una economía por su tamaño, más competitiva debe ser y por lo tanto su coeficiente de apertura es importante. En el caso de los Estados Unidos, cuanto más grande es un país en términos de tamaño, más sustancial es su mercado interno y menos consistente es su tasa de exportación.
   
   
[[File:Canada-Stamp-1932-Ottawa Conference.jpg|thumb|180px|right|Postage stamp, Canada, 1932: commemorative overprint for Ottawa Conference.]]
Para la economía británica, la tasa de exportación es del 12-13% durante las fases de la revolución industrial.
 
En été 1932, quelques mois après le début de l’ère protectionniste, la Grande-Bretagne engage des négociations avec les dominions, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en vue d’établir un système de préférence impériale, ce sont les accords d’Ottawa. La métropole obtient que les dominions abaissent leurs barrières douanières devant les britanniques, en échange les dominions vont obtenir que la Grande-Bretagne achète des quantités données de denrées agricoles et à les taxer faiblement à l’entrée des ports britanniques.
   
   
Dans la période précédente, l’empire fonctionnait d’une manière un peu lâche où il y avait toute une série de partenaires, après la Première Guerre mondiale et surtout dans les années 1930 la Grande-Bretagne va réserver et intensifier les liens avec l’empire.
De la misma manera que necesitamos saber qué proporción de la producción doméstica se exporta, necesitamos saber qué proporción de la producción industrial se vende en los mercados externos: alrededor del 30% de la producción industrial británica se vende en los mercados externos.
   
   
Ce système de préférence est étendu à d’autres possessions comme à l’Inde au Ceylan et à la Malaisie qui va se maintenir jusqu’aux années 1960.
Las colonias representan el 40% de las exportaciones totales de Gran Bretaña y el 45% de sus productos manufacturados.
   
   
Durant l’empire libre-échangiste les liens commerciaux avec l’empire restaient stables que cela soit du côté des exportations ou du côté des importations, après la Première Guerre mondiale on a une intensification des échanges.
Si combinamos estos cuatro elementos, podemos determinar el peso de los mercados coloniales. Absorben alrededor del 5% del producto nacional de Gran Bretaña y del 13% al 14% de su producción industrial.
   
   
En 1911 – 1913, on compare avec 1949 – 1951, la part de l’empire dans les exportations britanniques augmente de 36 % de 1911 – 1913 à 49,5 % dans les années 1949 – 1951, concernant les importations 20,4 % en 1911 – 1913 à 49,5 % en 1949 – 1951.
A veces unos pocos porcentajes son suficientes para tener éxito.
   
   
Le repli sur l’empire peut être ainsi illustré au niveau des échanges par ce resserrement et cette intensification des relations commerciales. Il se passe la même chose au niveau de la circulation des capitaux.
El mercado colonial está protegido; se podría plantear una idea que existe en la literatura especializada, a saber, que los mercados protegidos son mercados reservados, de fácil acceso y, por lo tanto, capaces de ejercer un efecto de ablandamiento.
   
   
À partir des années 1930, la Grande-Bretagne n’assure plus qu’une partie son rôle de banquier du monde, mais les investissements dans l’empire vont reprendre et s’accélèrent jusqu’à ce que l’empire devienne le lieu privilégié de placements de l’empire.
Sucede que los mercados coloniales son importantes no para las ramas manufactureras en declive, son ramas que en ese momento están impulsando el crecimiento hacia arriba, en este sentido, la demanda colonial es principalmente para los productos de la estandarización y la nueva industria.
   
   
Plus des 2/3 des capitaux étrangers investis à l’étranger se dirigent vers l’empire entre les années 1930 et les années 1970. Si on considère la part de l’empire dans le total des avoirs extérieurs de la Grande-Bretagne, en 1870 c’est 38 % du total des capitaux investis par la Grande-Bretagne à l’étranger qui va dans l’empire et en 1950 c’est plus de 50 %.
Así pues, puede explicarse que en algunos casos pequeños porcentajes son suficientes para el éxito.
   
   
Il y a la préférence impériale au niveau des échanges commerciaux et une concentration des investissements dans l’empire concernant les mouvements de capitaux.
Se entiende que la demanda externa es mucho menos importante que la interna.
   
   
Cet investissement privilégié dans l’empire fonctionne comme des coussins amortisseurs, cela permet à la métropole de mieux supporter les turbulences de la grande dépression et de mieux affronter l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale, de mieux relever le défi de la reconstruction après. L’empire apparaît comme le compagnon des mauvais jours.
Los mercados coloniales representan el 5% del PNB y entre el 12% y el 13% de la producción industrial, pero se trata de un comercio que ha sido crucial para algunas ramas innovadoras. Se trata de un comercio internacional importante para centros regionales como Liverpool y Manchester.
Si l’on veut dénigrer le rôle de l’empire à ce moment-là, on peut présenter l’empire comme des béquilles qui soutiendraient en des temps difficiles une économie métropolitaine mise à mal. Ces béquilles impériales ne seraient plus nécessaires à partir des années 1950 parce qu’après la Deuxième Guerre mondiale personne ne s’attendait à ça.
Durant la deuxième guerre mondiale, en Europe et aux États-Unis, se sont constitués des groupes de réflexions qui avaient pour tâche de faire de la prospection et d’imaginer la situation après la Deuxième Guerre mondiale. Ils avaient imaginé des troubles, de crises, des turbulences, des baisses de la croissance et du chômage massif. Aucun expert n’était optimiste, tout le monde craignait des crises profondes et durables, les mesures préconisées étaient pour atténuer.
Après la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu une période miraculeuse où on a enregistré une période de croissance rapide, avec une redistribution des richesses moins inégalitaire durant trente années.
Autrement dit, après la Deuxième Guerre mondiale, la Grande-Bretagne va bénéficier du début des Trente Glorieuses. Elle va engranger tout ce que cette phase de croissance économique rapide et relativement harmonieuse. Cela a permis à la Grande-Bretagne de se passer des béquilles impériales, elles sont devenues inutiles et c’est pourquoi l’Europe a décidé de décoloniser parce que son salut était en Europe, l’empire apparaît comme un fardeau.
Dans les années 1950 – 1970 l’empire apparaît comme une charge est on va s’en débarrasser. Sur le plan comptable, l’empire coûte d’où une plus grande facilité à se débarrasser de quelque chose qu’on a appelé « béquille ».
 
L’utilité de l’empire dans le cas britannique n’aura jamais été aussi grande que durant la phase de déclin économique de la métropole. Du début des années 1930 à la fin des années 1950, l’empire apparaît comme une bouée de sauvetage qui maintient à flot l’économie britannique.
   
   
Il faut tenir compte des résultats que l’on obtient parce que cela nous permet de disposer d’un ordre de grandeur, c’est un acquis de l’historiographie aujourd’hui.
En estos dos aspectos, se trata de ramas y centros orientados hacia el mar abierto, es decir, forman parte de la red atlántica.
   
   
*'''Quel est le poids de l’empire pour la Grande-Bretagne ?''' L’ordre de grandeur est de 5 % du PNB.
Tenemos que darle a cada uno su peso, tenemos que tener en cuenta las cosas. Se propone la conclusión de reconocer ciertos puntos, esta conclusión también pretende decir que Williams probablemente tenía razón.
   
   
Les colonies ajoutent également quelque chose à la Grande-Bretagne au niveau des ressources, on peut aller au-delà du bilan coût/bénéfice et proposer une autre manière de présenter.
Se debe tener en cuenta la contribución de las colonias, pero no se debe exagerar esta contribución, pero tampoco se debe denigrar.
   
   
Qu’est-ce que ces entités ajoutent comme ressources à la Grande-Bretagne ? 30 % à la population et au revenu national de la Grande-Bretagne en 1913 et environ 50 % à la population et au revenu national de la Grande-Bretagne en 1950.
En esta lección sobre la contribución de las colonias a la puesta en marcha de la industria británica, debemos reconocer en primer lugar que los beneficios del comercio triangular financiaron la industria del nacimiento, pero es difícil calcular su contribución real.
   
   
La colonisation a donné lieu à la création de nouveaux pays que l’on appelle parfois des « New Britannia ». La Grande-Bretagne a été en mesure de saisir cette occasion, l’opportunité s’est présentée à la Grande-Bretagne entre la fin du XVIIIème et du début du XIXème de se saisir d’immenses ressources agricoles et du sous-sol de ces pays « neufs ».
Sin el sistema de plantación de esclavos americano, la industria del algodón no habría tenido éxito, pero es dudoso que sin este éxito el proceso de industrialización se hubiera abortado, aunque se puede argumentar que facilitó las cosas.
   
   
Afin de répondre au besoin des marchés urbains de la veille Europe, la Grande-Bretagne va les exploiter en y envoyant ses hommes et ses capitaux.
Hay elementos que pueden cuantificarse, pero no se puede llegar a conclusiones definitivas; también hay efectos no cuantificables. El desarrollo del comercio atlántico basado en la trata de esclavos y el comercio del azúcar contribuyó a mejorar y perfeccionar las técnicas de seguros, las prácticas comerciales y la industria de la construcción naval, mientras que el gran comercio colonial desempeñó un papel en la afirmación de nuevos valores y élites que contribuyeron en parte a la era de las revoluciones.
   
   
2 à 3 millions d’Indiens du Canada, d’aborigènes d’Australie et des Maoris de Nouvelle-Zélande paieront de leur vie la mise en valeur de ces nouvelles terres.
El despegue económico de Gran Bretaña se habría producido sin los beneficios y ganancias generados por la trata de esclavos, el comercio colonial y el sistema de esclavitud de las plantaciones americanas.
   
   
Ce que la Grande-Bretagne va faire est d’établir avec ces entités anglophones d’outre-mer, comme elle l’avait fait avec les États-Unis, des liens économiques, sociaux, politiques et sentimentaux qui favorisent un système de parenté durable.
Es cierto que los beneficios de la trata de esclavos podrían haber contribuido a la mitad de las inversiones de la industria, pero hay que tener en cuenta los factores endógenos, ya que el sector secundario y la industria forman parte de una economía nacional cuyo desarrollo depende de una multitud de factores económicos, sociales, políticos y culturales. Los factores endógenos del desarrollo son, por ejemplo, el progreso agrícola, el crecimiento de la población, la naturaleza del Estado, la fuerza del mercado, son estructuras que dependen de un largo tiempo, las cosas se pusieron en marcha antes de que Gran Bretaña construyera un imperio americano.
   
   
Pour un historien de la colonisation britannique, le fait que le Premier ministre Tony Blair ait rejoint les Américains durant la deuxième guerre d’Irak tombe sous le sens lorsqu’on se souvient des liens qui avaient été développés.
A diferencia de una historiografía que dominó entre los años sesenta y ochenta, hay que reconocer que las colonias americanas y los esclavos africanos contribuyeron; su papel no debe ser desestimado, pero tampoco debe exagerarse.
   
   
Ce que ces extensions lointaines apportent à la Grande-Bretagne dépasse de très loin ce que l’empire peut rapporter à l’économie métropolitaine à proprement dit.
Hoy en día, se considera una contribución entre otras, pero no la condición previa privilegiada para la revolución industrial.
   
   
La colonisation et son histoire nous permettent de comprendre certaines situations actuelles.
Sin esta contribución, es indiscutible que la tasa de crecimiento de Gran Bretaña habría sido mayor, pero no podemos saber en qué medida. La contribución colonial sostuvo la industrialización de Gran Bretaña, dándole un brillo especial, una bocanada de aire fresco y un impulso que permitió que la industrialización fuera más lejos que si esa contribución no hubiera existido.


= Annexes =
= Anexos =
*Foreign Affairs,. (2015). How Europe Conquered the World. Retrieved 8 October 2015, from https://www.foreignaffairs.com/articles/europe/2015-10-07/how-europe-conquered-world


= References =
= Referencias =
<references/>


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Version actuelle datée du 30 juillet 2020 à 11:59


¿Están las colonias americanas contribuyendo y si es así, de qué manera a la exitosa experiencia de puesta en marcha industrial de Gran Bretaña?

Gran Bretaña fue la primera en embarcarse en la Revolución Industrial y el caso de Gran Bretaña siempre se muestra como un precursor. ¿Es su dominio colonial un activo? ¿Un obstáculo? Sin su dominio colonial, ¿habría tenido lugar la industrialización de Gran Bretaña?

La primera pregunta es, en el momento de la revolución industrial, ¿cuál es el dominio colonial británico? A mediados del siglo XVIII, ¿es un dominio colonial con mucha sustancia? A modo de comparación, ¿dónde puede ser localizado? ¿Hay diferentes tipos de colonias?

Si nos interesa la contribución de las colonias a la revolución industrial, debemos hacernos la pregunta de las colonias. En la segunda mitad del siglo XVIII, la India apenas fue colonizada.

Por otra parte, es un imperio de creación relativamente reciente, los primeros asentamientos británicos en América del Norte datan de principios del siglo XVII como muy pronto, por otra parte, es un dominio colonial bastante vasto pero poco poblado.

Excluyendo los puestos y bases comerciales británicos en el África occidental y el subcontinente indio, se trata de asentamientos sin base territorial.

En consecuencia, podemos distinguir dos tipos de colonias que conforman el Imperio Británico en vísperas de la revolución industrial:

El primer tipo son los que se convertirán en los Estados Unidos, las trece colonias de América del Norte, en la costa atlántica son colonias de europeos centrales y del norte. Las colonias centrales son Maryland, Nueva Jersey, Delaware, Pensilvania y Nueva York, y al norte están Nueva Inglaterra, Connecticut, Massachusetts, Rode Islandia y Nueva Hampshire. Los habitantes nativos americanos de estos territorios fueron expulsados fuera del asentamiento.

El segundo tipo de colonias son las colonias de plantación situadas en el Caribe, las Indias Occidentales, que son las Indias Occidentales Británicas con Jamaica, Virginia, Georgia, Coralina del Norte y Carolina del Sur, que son exportadoras de productos básicos tropicales, café, índigo, tabaco, azúcar y algodón.

Estas posesiones no tienen una población que tenga la misma composición que las colonias del primer tipo, las poblaciones están mezcladas con esclavos africanos importados que constituyen ya sea la mayoría como en las Indias Occidentales o fuertes minorías en los estados del sur de los Estados Unidos.

En total, el dominio colonial británico del antiguo régimen tiene fronteras restringidas y a mediados del siglo XVIII Gran Bretaña controla el 13% de la superficie terrestre propiedad de las cinco potencias coloniales europeas y el 10% de las poblaciones que la ocupan.

Las potencias coloniales del Antiguo Régimen son España y Portugal, el dominio británico a mediados del siglo XVIII es menos extenso que las posesiones portuguesas y menos poblado que las colonias holandesas.

¿Cuál es la importancia de la expansión colonial para la industrialización?

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La "tesis" de Williams[modifier | modifier le wikicode]

Eric Williams

Durante cincuenta años, esta tesis ha impregnado la literatura especializada, y los autores que se hacen esta pregunta están en relación con Eric Williams.

Williams nació en 1911 en las Indias Occidentales, en Trinidad, colonia británica desde 1902. Estudió en Oxford, donde presentó su tesis doctoral en 1938, que se publicó en 1944 con el título Capitalismo y esclavitud.[7], la traducción francesa fue publicada en París en 1968.

« Este estudio nos obliga a poner en una perspectiva histórica las relaciones entre los comienzos del capitalismo y las relaciones entre el exitoso comienzo industrial de Gran Bretaña tres cosas: 1) el comercio de esclavos, 2) el sistema de plantaciones de esclavos y 3) el comercio colonial ».

La idea defendida que está en el corazón de su tesis: « el descubrimiento de América fue importante no por los metales preciosos suministrados por el Nuevo Mundo, sino por los nuevos e inagotables mercados que ofreció a los europeos ».

El Nuevo Mundo es una salida, un nuevo mercado muy apreciable mucho más importante que los metales preciosos suministrados.

¿Qué se gana con la colonización de América y quién gana? Es el comercio mundial, el considerable aumento que gana « se debe principalmente al comercio triangular en el que Gran Bretaña provee las exportaciones de bienes industriales, África los bienes humanos y las plantaciones americanas las materias primas coloniales ».

Es una red, y dentro de esta red, las colonias norteamericanas juegan un papel especial como proveedoras de alimentos para los cultivadores de caña de azúcar y sus esclavos. Las colonias del norte y el este de los Estados Unidos son complementarias de la agricultura especializada de las Antillas.

Patrón clásico del comercio triangular entre África, América y Europa.

La red atlántica basada en la esclavitud cumple así tres funciones para la economía de Gran Bretaña:

  • distribución de productos británicos
  • Fuente de suministro de productos y materias primas
  • Fuente de los beneficios

Las tres funciones se delegan a las colonias, que pueden contribuir de estas diferentes maneras a la industrialización, al inicio industrial de Gran Bretaña en la segunda mitad del siglo XVIII.

Si las colonias hacen esto de manera efectiva, entonces contribuyen a la industrialización facilitándola y apoyándola.

Una de las ideas de Williams fue que en la red del Atlántico hay toda una serie de actividades: la trata de esclavos, el comercio colonial y también establecido en particular en las Indias Orientales y los Estados Unidos, a saber, el sistema de plantaciones.

Este comercio tiene lugar en el marco del comercio triangular; estas actividades generan beneficios, la idea es que los beneficios de y generados en esta red alimentan la acumulación de capital en Gran Bretaña contribuyendo a la financiación de la revolución industrial. Estos beneficios son una de las corrientes o fuentes de acumulación de capital para financiar la revolución industrial.

Ganancias en el extranjero y formación de capital industrial[modifier | modifier le wikicode]

Lo que ha atraído mucha atención de los historiadores económicos porque es algo que ha estado en el centro de atención son los beneficios del comercio de esclavos.

¿La trata de esclavos del siglo XVIII - que fue el apogeo de la trata de esclavos en el Atlántico y cuya primera nación esclava en Europa fue Gran Bretaña - generó beneficios, y en qué medida contribuyó a la formación de capital industrial? ¿Fue parte de la financiación capaz de impedir las ganancias generadas por la trata de esclavos?

Para llegar al fondo del asunto, hay dos características de la trata de esclavos que deben ser recordadas y que afectan a la tasa de beneficios:

  • la primera característica es que para lanzar una expedición de esclavos se necesita mucho dinero. En el siglo XVIII se decía que el comercio era un negocio arriesgado.
  • la segunda característica es que es un comercio arriesgado, el comercio puede conducir a beneficios espectaculares así como a pérdidas rotundas.

Nos interesaba evaluar los beneficios y sobre todo estimar la rentabilidad, es decir, la tasa de beneficios. Conociendo el número de cautivos transportados y siendo capaces de determinar la evolución de los precios, podemos estimar el importe de la evolución de los beneficios.

Lo que nos interesa es la tasa de ganancia; las primeras evaluaciones de la rentabilidad de la trata de esclavos datan ya de finales del siglo XVIII, una de estas evaluaciones que tendrá éxito y una vida muy larga como referencia es una evaluación del 30% para el puerto de Liverpool.

Esta tasa fue tomada por Williams, entre otros, sin ser verificada ni criticada hasta mediados del siglo XX. Con una tasa tan supuesta, gracias al interés compuesto, el capital invertido a más del 30% se duplica en menos de tres años, no es de extrañar que los beneficios de la trata de esclavos se justificaran como una contribución importante a la revolución industrial.

Esta tasa de retorno ha sido revisada a la baja y ya nadie la conserva, la mayoría de los especialistas conservan una tasa del 8% al 10% anual para la trata de esclavos británica de la segunda mitad del siglo XVIII.

De los años 70 - 80, los intentos continuarán después, los especialistas se preguntarán qué representa esto haciendo informes. Cuanto más alto sea el denominador, más bajo será el porcentaje.

Se trata de historiadores más bien cuantitativos, en el contexto de estos ejercicios hay hipótesis iniciales, los resultados obtenidos sugieren que estos beneficios de la esclavitud son lo suficientemente grandes como para financiar una fracción significativa de las inversiones necesarias en la industria.

Los primeros resultados presentados asumen que durante gran parte del siglo XVIII, la contribución del capital de los esclavos -siempre que todos los beneficios de la trata de esclavos se reinviertan en Gran Bretaña- generó ganancias de un promedio del 8 al 10% anual y que todos los beneficios obtenidos por los traficantes de esclavos británicos y repatriados a Gran Bretaña se invirtieron en su totalidad, en cuyo caso, durante gran parte del siglo XVIII, esta contribución representó entre el 0,1% y el 0,5% de la renta nacional, entre el 2,5% y el 8% de la formación bruta de capital fijo, entre el 16% y el 40% de la inversión total en comercio e industria.

Si se supone que los beneficios de la trata de esclavos se reinvierten totalmente en la industria, entonces representarían la mitad de lo que hay que invertir en el sector industrial.

Si los beneficios de los esclavos se invierten totalmente en la industria, entonces esto proporcionaría la mitad de la financiación en este sector en el momento de la puesta en marcha.

Si tomamos un gran agregado, los beneficios de la esclavitud parecen insignificantes; hay que tener cuidado con los estudios que descuidan la contribución de la trata de esclavos a la revolución industrial británica, el otro extremo también debe calificarse con cautela, hay que abrir siempre el abanico más amplio posible y dar todas las posibilidades de cuantificación.

En los años 90 y principios del 2000, los autores tratarán de ceñirse más a la tesis de Williams, porque no sólo habla de la trata de esclavos y de los beneficios que puede generar.

Hay otros sistemas de comercio, por lo que tenemos que evaluar los beneficios del comercio triangular, los beneficios generados por el intercambio de bienes entre Gran Bretaña, África y América, y también tenemos que añadir los beneficios del sistema de explotación de esclavos.

Esto se ha intentado, pero ya no debemos considerar que todos los beneficios generados en la red del Atlántico se reinvierten. El supuesto de reinversión hoy en día es del 30%. Suponiendo tal tasa de reinversión, los beneficios del comercio triangular por sí solo serían suficientes para financiar la inversión en la industria alrededor del último tercio del siglo XVIII.

Estos son ejercicios de cuantificación muy interesantes porque no teníamos tales indicaciones ni órdenes de magnitud, es decir, si podemos hablar de los logros de la historiografía, tenemos algo hoy, pero sólo nos permite decir que, sí, lo que se estableció en la red atlántica y que se basó en la esclavitud generó importantes beneficios.

Todos estos ejercicios, que se resumen rápidamente, no nos dicen nada, sin embargo, sobre el destino real de la acumulación de riqueza; hay una acumulación de riqueza que ya no se debate hoy en día.

No conocemos el destino final de esta acumulación de riqueza derivada de las relaciones entre Gran Bretaña, África y América.

El dinero de los traficantes de esclavos, el dinero de los plantadores, el dinero de los comerciantes de azúcar que participan en el comercio colonial, este dinero contribuye a aumentar los ingresos nacionales británicos, pero es muy difícil establecer vínculos directos y claramente marcados entre los beneficios en el extranjero y la inversión industrial.

Las investigaciones muestran que entre ellos, especialmente los plantadores que regresan a las Islas Británicas y se involucran directamente en la industria británica, sólo un número muy pequeño de ellos. Lo que sabemos de los grandes barones del azúcar del Caribe es que se sienten atraídos por las inversiones en tierras y los bonos del gobierno, estos trabajadores de altos ingresos tienen fuertes preferencias por las inversiones seguras y de prestigio, establecen « más castillos que fábricas ».[8]

Hay efectos inducidos que muestran los límites de la cuantificación, los comerciantes o plantadores o incluso los traficantes de esclavos enriquecidos por las actividades de la red atlántica pueden resultar ser los proveedores de los créditos indispensables para el desarrollo de las industrias que no toman directamente la iniciativa de poner en marcha en un momento en que la red bancaria está empezando a surgir.

Otros efectos inducidos pueden estar en el origen de la financiación de las infraestructuras regionales como los canales o los diversos equipos necesarios para la aparición de manufacturas; bancos como Lloyds pueden despegar gracias a los beneficios de la trata de esclavos, y los beneficios del comercio atlántico, que se convierten primero en empleos financieros, pueden encontrarse en parte movilizados para el desarrollo de la industria.

Esta es una conclusión mixta, obtenemos algo, pero si tratamos de buscar efectos directos e inmediatos, pasamos por alto otros mecanismos que probablemente son más importantes y que por lo tanto dan a esta conclusión sobre esta primera función un carácter equilibrado.

Las colonias como fuente de materias primas[modifier | modifier le wikicode]

La segunda función es la posibilidad de que las colonias, y más concretamente las colonias de plantación, proporcionen a la metrópoli en un momento en que ésta vive una fase particular de su historia económica, en que se dedica a la industrialización y en que en este marco se considera que existen ramas motrices dinámicas que impulsan el resto del aparato productivo que las colonias suministran con materias primas.

En ese caso las colonias cumplirían la segunda función, a saber, la de ser fuente de suministro de materias primas en grandes y abundantes cantidades, es decir, en un momento dado la colonia suministraría algodón crudo abasteciendo a la industria de manera regular, es decir, no habría ningún impedimento para el suministro de materias primas a esa rama.

Para que la industria del algodón en Gran Bretaña exista y se desarrolle debe superar un primer obstáculo que es la competencia de los textiles asiáticos.

Para desarrollarse, la industria algodonera británica necesita bajar sus costos de producción, lo que se hará con la mecanización, y para desarrollarse, crecer y ganar mercados extranjeros, la industria algodonera británica necesita ser abastecida regularmente con materias primas baratas.

Se necesitan tres condiciones:

  • la industria debe proteger
  • la industria debe mecanizar
  • la industria debe ser suministrada de forma regular

Las colonias, si pueden contribuir, intervienen permitiendo que se cumpla la tercera condición.

Hacia mediados del siglo XVIII, es una industria frágil, hay que protegerla de la competencia de los textiles asiáticos y especialmente de los algodones indios. Esta protección será efectiva una vez que se tomen medidas no sólo proteccionistas sino también prohibitivas para prohibir la importación de tejidos asiáticos de 1700 a 1774.

Durante gran parte del siglo XVIII, toda una serie de medidas asegurarán la supervivencia de la industria del algodón.

Una vez que la industria algodonera estuviera protegida de la competencia externa de Asia, Gran Bretaña más tarde -una vez que se hubiera protegido de los textiles asiáticos, una vez que hubiera logrado mecanizar el proceso de producción de la industria, una vez que se hubiera beneficiado de los suministros del otro lado del Atlántico, entonces sí- penetraría en los mercados del subcontinente indio. En el momento en que se estaba produciendo el despegue industrial de Gran Bretaña, la industria del algodón a mediados del siglo XVIII era todavía frágil y necesitaba cierto apoyo para crecer.

La segunda condición es un factor endógeno que es la mecanización. Según algunos autores, los británicos adoptaron la mecanización porque una cierta presión venía del exterior, pero la mecanización de la industria textil, sobre todo en el momento de la hilatura, es un desafío que debe atribuirse a las fuerzas endógenas.

La mecanización de los textiles reducirá el precio de coste y ahorrará mano de obra. La desventaja para Gran Bretaña es el costo de la mano de obra comparado con el costo de la mano de obra en el subcontinente indio, esta brecha será resuelta y cerrada en beneficio de Gran Bretaña a través de la mecanización.

Hay que añadir una tercera condición porque las dos primeras no son suficientes para comprender cómo la industria británica se resiste a los textiles baratos de la India es la posibilidad de tener fuentes seguras de materias primas porque Gran Bretaña las controla.

Es una fuente abundante, el consumo británico será satisfecho, y es barato, porque el algodón es producido por los esclavos.

Hoy sabemos que la esclavitud es económicamente rentable, ayudando a bajar el precio del algodón crudo.

El consumo de algodón crudo en Gran Bretaña fue en un tiempo muy importante y tuvo que ser satisfecho, de 1760 a 1840 este consumo se multiplicó por casi 200. Una ventaja comparativa de la industria británica es la facilidad de suministro que alivia a la industria británica del problema del suministro de algodón mientras que otras ramas de la industria manufacturera británica tardan en resolverse.

Desde mediados del siglo XVIII, entre el 85% y el 90% del algodón importado en Gran Bretaña fue suministrado por el sistema de plantaciones de esclavos americanos desde el sur de los actuales Estados Unidos, las Antillas y Brasil hasta mediados del siglo XIX.

En el siglo XVIII, Brasil estaba indirectamente controlado por Gran Bretaña, de la cual Portugal era el vasallo. Portugal se sometió porque esto le permitía quedarse con Brasil.

Desde principios del siglo XIX, el proceso de industrialización en Gran Bretaña alcanzó un punto de madurez. Ya ha transcurrido un siglo desde que comenzó la industrialización y es a partir de ese momento que la India se convirtió en un proveedor habitual de algodón en bruto para Gran Bretaña.

Después de la Primera Guerra Mundial la principal materia prima era el petróleo, en la segunda mitad del siglo XVIII y la segunda mitad del siglo XIX la principal materia prima era el algodón en bruto y la industria del algodón era una rama dinámica y excitante.

Para el período que nos ocupa, es una industria que puede considerarse como impulsora del crecimiento, es una industria impulsora.

Mercados de ultramar e industrialización[modifier | modifier le wikicode]

Basándose en las estadísticas comerciales de Gran Bretaña, que muchos autores han reelaborado, se muestra que el comercio exterior de la primera nación que se dedicó al comercio industrial se americanizó en el siglo XVIII.

Débouchés d’outre-mer et industrialisation.png

Alrededor de 1700, el 82% de las exportaciones de Gran Bretaña fueron a Europa mientras que Europa representaba el 62% de las importaciones de Gran Bretaña; un siglo después, el 57% de las exportaciones fueron a las colonias mientras que la parte de Europa cayó.

Esto se llama la americanización del comercio exterior de Gran Bretaña; en otras palabras, las oportunidades coloniales para Williams son « lo que se gana con el Nuevo Mundo son nuevos mercados ».

Tener nuevos mercados es importante, porque estamos en una época en la que los mercados están cerrados en el mundo. Lo que domina hasta mediados del siglo XIX es el mercantilismo, las economías están protegidas, el proteccionismo reina supremo.

El principal socio comercial es la Europa continental, pero ésta se encuentra bloqueada, de ahí la ventaja de contar en un momento dado con nuevos mercados que son "cacerías vigiladas".

Este es el Pacto Colonial, que los franceses llamarán más tarde el Régimen de la Exclusividad, consiste en hacer de los mercados coloniales "cacerías vigiladas" para la metrópoli. Existen disposiciones como las Actas de Navegación vigentes de 1751 a 1849 que reservan a Gran Bretaña el producto de las colonias para los buques británicos y exigen que las colonias compren y vendan únicamente a la metrópoli.

La prohibición de comerciar con países distintos de la metrópoli es, por lo tanto, una prohibición de industrializar, lo que estimulará notablemente la revuelta de las trece colonias americanas que llevará a la declaración unilateral de independencia de los Estados Unidos; es una libertad que no está dada por el Régimen de Exclusión.

Las colonias de América del Norte y el Caribe se convirtieron en mercados cada vez más importantes porque su población creció de 1700 a 1815; las colonias británicas tenían una población que aumentó de 0,4 millones a más de 9 millones; a esto hay que añadir las colonias y los puestos comerciales que tenía Gran Bretaña en la costa atlántica de África y en Asia.

Las colonias son la parte más consistente de esta red, pero se considera que dentro de esta red Gran Bretaña tiene una zona de libre comercio reservada para los fabricantes británicos.

Estos mercados distantes proporcionan a los británicos una ventaja para sortear las dificultades que se encuentran en los mercados habituales de una Europa cada vez más cerrada a los productos británicos competitivos.

Si miramos de cerca las estadísticas, las colonias se encuentran entre los clientes más importantes de los fabricantes británicos, y sólo América del Norte y el Caribe absorben la mitad de las exportaciones de productos manufacturados de Gran Bretaña. Otras redes comerciales interdependientes están conectadas al comercio colonial, a saber, el comercio de reexportación.

El tráfico colonial lubricará a través de la reexportación de productos exóticos las relaciones comerciales de Gran Bretaña con Europa continental. Las reexportaciones se referían a una serie de productos como los alimentos tropicales importados, pero que no podía consumir en su totalidad, entre ellos el tabaco, el arroz de América del Norte, el café y el ron de las Indias Occidentales, y el algodón y el té de Asia.

Durante el siglo XVIII, más de un tercio de las exportaciones del país consistían en reexportaciones.

Hay exportaciones de productos nacionales y la exportación de productos de Gran Bretaña que provienen de otras partes de las colonias o de los puestos comerciales de Asia; estas reexportaciones ofrecen ventajas que cumplen dos funciones :

  • estas reexportaciones permiten a Gran Bretaña reequilibrar su balanza comercial con varios países europeos que están bloqueando el paso a los productos manufacturados, pero que están dejando pasar los productos tropicales, porque estos países no tienen las redes ni los medios para abastecerse de productos tropicales. Gran Bretaña trabajará
  • las reexportaciones de productos coloniales permiten comprar materias primas del norte de Europa que Gran Bretaña necesita como la resina, el lino alquitranado, una cámara necesaria para la construcción de la flota mercante que da trabajo a muchos marineros y trabajadores británicos.

Otra red está vinculada a las actividades que desarrolla Gran Bretaña en la red atlántica, que son los intercambios con la costa occidental de África.

La trata de esclavos es un trueque, contra los cautivos, los traficantes de esclavos europeos tienen que llevar los bienes al fondo de las bodegas para intercambiarlos. Estas mercancías constituyen la carga del comercio, pero es un surtido en el que dominan los textiles, pero también la paquetería. Sin embargo, la mayor parte de la carga comercial está compuesta por productos procesados como textiles y productos de la industria del acero.

El cargamento comercial está compuesto por textiles, de los cuales el algodón es importante, pero son los asiáticos los que tienen las llaves del mercado; no tuvieron rivales hasta mediados del siglo XVIII.

Con la mecanización, los británicos comenzaron a copiar el diseño, los patrones y los colores de las telas de algodón de la India conocidas como la Estrella de Guinea, que era tan popular entre los corredores africanos.

A medida que se desarrolló el comercio de esclavos, se tuvieron que traer más y más mercancías en barcos con capacidades cada vez mayores, y una fracción de estos cargamentos comerciales se compondría de productos británicos. La trata de esclavos puede verse como una red de intercambios que gira en torno a un comercio colonial a través del Atlántico.

El comercio colonial se extiende a otras rutas comerciales. El comercio colonial se inserta en la red atlántica, es decir, el comercio triangular que es más amplio.

Podemos medir el peso del comercio colonial sólo a partir de la segunda mitad del siglo XIX, que es una fase significativa.

El primer elemento es la tasa de exportación de la economía británica para el período de industrialización y puesta en marcha económica de la segunda mitad del siglo XVIII. La tasa de exportación es una relación entre el valor total de las exportaciones y el producto interno bruto, también conocida como coeficiente de apertura.

Cuanto más pequeña es una economía por su tamaño, más competitiva debe ser y por lo tanto su coeficiente de apertura es importante. En el caso de los Estados Unidos, cuanto más grande es un país en términos de tamaño, más sustancial es su mercado interno y menos consistente es su tasa de exportación.

Para la economía británica, la tasa de exportación es del 12-13% durante las fases de la revolución industrial.

De la misma manera que necesitamos saber qué proporción de la producción doméstica se exporta, necesitamos saber qué proporción de la producción industrial se vende en los mercados externos: alrededor del 30% de la producción industrial británica se vende en los mercados externos.

Las colonias representan el 40% de las exportaciones totales de Gran Bretaña y el 45% de sus productos manufacturados.

Si combinamos estos cuatro elementos, podemos determinar el peso de los mercados coloniales. Absorben alrededor del 5% del producto nacional de Gran Bretaña y del 13% al 14% de su producción industrial.

A veces unos pocos porcentajes son suficientes para tener éxito.

El mercado colonial está protegido; se podría plantear una idea que existe en la literatura especializada, a saber, que los mercados protegidos son mercados reservados, de fácil acceso y, por lo tanto, capaces de ejercer un efecto de ablandamiento.

Sucede que los mercados coloniales son importantes no para las ramas manufactureras en declive, son ramas que en ese momento están impulsando el crecimiento hacia arriba, en este sentido, la demanda colonial es principalmente para los productos de la estandarización y la nueva industria.

Así pues, puede explicarse que en algunos casos pequeños porcentajes son suficientes para el éxito.

Se entiende que la demanda externa es mucho menos importante que la interna.

Los mercados coloniales representan el 5% del PNB y entre el 12% y el 13% de la producción industrial, pero se trata de un comercio que ha sido crucial para algunas ramas innovadoras. Se trata de un comercio internacional importante para centros regionales como Liverpool y Manchester.

En estos dos aspectos, se trata de ramas y centros orientados hacia el mar abierto, es decir, forman parte de la red atlántica.

Tenemos que darle a cada uno su peso, tenemos que tener en cuenta las cosas. Se propone la conclusión de reconocer ciertos puntos, esta conclusión también pretende decir que Williams probablemente tenía razón.

Se debe tener en cuenta la contribución de las colonias, pero no se debe exagerar esta contribución, pero tampoco se debe denigrar.

En esta lección sobre la contribución de las colonias a la puesta en marcha de la industria británica, debemos reconocer en primer lugar que los beneficios del comercio triangular financiaron la industria del nacimiento, pero es difícil calcular su contribución real.

Sin el sistema de plantación de esclavos americano, la industria del algodón no habría tenido éxito, pero es dudoso que sin este éxito el proceso de industrialización se hubiera abortado, aunque se puede argumentar que facilitó las cosas.

Hay elementos que pueden cuantificarse, pero no se puede llegar a conclusiones definitivas; también hay efectos no cuantificables. El desarrollo del comercio atlántico basado en la trata de esclavos y el comercio del azúcar contribuyó a mejorar y perfeccionar las técnicas de seguros, las prácticas comerciales y la industria de la construcción naval, mientras que el gran comercio colonial desempeñó un papel en la afirmación de nuevos valores y élites que contribuyeron en parte a la era de las revoluciones.

El despegue económico de Gran Bretaña se habría producido sin los beneficios y ganancias generados por la trata de esclavos, el comercio colonial y el sistema de esclavitud de las plantaciones americanas.

Es cierto que los beneficios de la trata de esclavos podrían haber contribuido a la mitad de las inversiones de la industria, pero hay que tener en cuenta los factores endógenos, ya que el sector secundario y la industria forman parte de una economía nacional cuyo desarrollo depende de una multitud de factores económicos, sociales, políticos y culturales. Los factores endógenos del desarrollo son, por ejemplo, el progreso agrícola, el crecimiento de la población, la naturaleza del Estado, la fuerza del mercado, son estructuras que dependen de un largo tiempo, las cosas se pusieron en marcha antes de que Gran Bretaña construyera un imperio americano.

A diferencia de una historiografía que dominó entre los años sesenta y ochenta, hay que reconocer que las colonias americanas y los esclavos africanos contribuyeron; su papel no debe ser desestimado, pero tampoco debe exagerarse.

Hoy en día, se considera una contribución entre otras, pero no la condición previa privilegiada para la revolución industrial.

Sin esta contribución, es indiscutible que la tasa de crecimiento de Gran Bretaña habría sido mayor, pero no podemos saber en qué medida. La contribución colonial sostuvo la industrialización de Gran Bretaña, dándole un brillo especial, una bocanada de aire fresco y un impulso que permitió que la industrialización fuera más lejos que si esa contribución no hubiera existido.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]