« Imperi e Stati in Medio Oriente » : différence entre les versions

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La région du Moyen-Orient, berceau de civilisations anciennes et carrefour des échanges culturels et commerciaux, a joué un rôle central dans l'histoire mondiale, particulièrement durant le Moyen Âge. Cette période, marquée par la dynamique et la diversité, a vu l'émergence et le déclin de nombreux empires et états, chacun laissant une empreinte indélébile sur le paysage politique, culturel et social de la région. De l'expansion des califats islamiques, avec leur apogée culturelle et scientifique, à l'influence prolongée de l'Empire byzantin, en passant par les incursions des Croisés et les conquêtes mongoles, le Moyen-Orient médiéval était une mosaïque de pouvoirs en constante évolution. Cette époque a non seulement façonné l'identité de la région mais a également eu un impact profond sur le développement de l'histoire mondiale, établissant des ponts entre l'Orient et l'Occident. L'étude des empires et des états du Moyen-Orient au Moyen Âge offre donc une fenêtre fascinante sur une période cruciale de l'histoire humaine, révélant des histoires de conquête, de résilience, d'innovation et d'interaction culturelle.
Il Medio Oriente, culla di antiche civiltà e crocevia di scambi culturali e commerciali, ha svolto un ruolo centrale nella storia mondiale, in particolare durante il Medioevo. Questo periodo dinamico e diversificato ha visto l'ascesa e la caduta di numerosi imperi e Stati, ognuno dei quali ha lasciato un segno indelebile nel paesaggio politico, culturale e sociale della regione. Dall'espansione dei califfati islamici, con il loro apogeo culturale e scientifico, alla prolungata influenza dell'Impero bizantino, passando per le incursioni dei crociati e le conquiste mongole, il Medio Oriente medievale è stato un mosaico di poteri in costante evoluzione. Questo periodo non solo ha plasmato l'identità della regione, ma ha anche avuto un profondo impatto sullo sviluppo della storia mondiale, creando ponti tra Oriente e Occidente. Lo studio degli imperi e degli Stati mediorientali nel Medioevo offre quindi un'affascinante finestra su un periodo cruciale della storia umana, rivelando storie di conquista, resilienza, innovazione e interazione culturale.




=L'Empire ottoman=
=L'impero ottomano=


=== Fondation et Expansion de l'Empire Ottoman ===
=== Fondazione ed espansione dell'Impero Ottomano ===  
L'Empire ottoman, fondé à la fin du 13ème siècle, est un exemple fascinant de puissance impériale qui a marqué profondément l'histoire de trois continents : l'Asie, l'Afrique et l'Europe. Sa fondation est généralement attribuée à Osman Ier, le leader d'une tribu turque dans la région d'Anatolie. Le succès de cet empire réside dans sa capacité à s'étendre rapidement et à établir une administration efficace sur un territoire immense. Dès le milieu du 14ème siècle, les Ottomans ont commencé à étendre leur territoire en Europe, conquérant progressivement des parties des Balkans. Cette expansion a marqué un tournant majeur dans l'équilibre des pouvoirs en Méditerranée et en Europe de l'Est. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Empire ottoman n'a pas détruit Rome. En fait, les Ottomans ont assiégé Constantinople, la capitale de l'Empire byzantin, et l'ont conquise en 1453, mettant fin à cet empire. Cette conquête a été un événement historique majeur, marquant la fin du Moyen Âge et le début de l'époque moderne en Europe.
L'Impero Ottomano, fondato alla fine del XIII secolo, è un affascinante esempio di potenza imperiale che ha avuto un profondo effetto sulla storia di tre continenti: Asia, Africa ed Europa. La sua fondazione è generalmente attribuita a Osman I, capo di una tribù turca della regione dell'Anatolia. Il successo di questo impero risiedeva nella sua capacità di espandersi rapidamente e di stabilire un'amministrazione efficiente su un territorio immenso. Dalla metà del XIV secolo, gli Ottomani iniziarono a espandere il loro territorio in Europa, conquistando gradualmente parti dei Balcani. Questa espansione segnò una svolta importante negli equilibri di potere nel Mediterraneo e nell'Europa orientale. Tuttavia, contrariamente a quanto si crede, l'Impero Ottomano non distrusse Roma. Infatti, gli Ottomani assediarono Costantinopoli, la capitale dell'Impero bizantino, e la conquistarono nel 1453, ponendo fine all'impero. Questa conquista fu un grande evento storico, che segnò la fine del Medioevo e l'inizio dell'era moderna in Europa.


L'Empire ottoman est connu pour sa structure administrative complexe et sa tolérance religieuse, notamment avec le système du millet, qui permettait une certaine autonomie aux communautés non-musulmanes. Son apogée s'étend du 15ème au 17ème siècle, période durant laquelle il a exercé une influence considérable sur le commerce, la culture, la science, l'art et l'architecture. Les Ottomans ont introduit de nombreuses innovations et ont été des médiateurs importants entre l'Orient et l'Occident. Cependant, à partir du 18ème siècle, l'Empire ottoman a commencé à décliner face aux puissances européennes montantes et aux problèmes internes. Ce déclin s'est accéléré au 19ème siècle, conduisant finalement à la dissolution de l'empire après la Première Guerre mondiale. L'héritage de l'Empire ottoman reste profondément ancré dans les régions qu'il a gouvernées, influençant les aspects culturels, politiques et sociaux de ces sociétés jusqu'à aujourd'hui.
L'Impero ottomano è noto per la sua complessa struttura amministrativa e per la tolleranza religiosa, in particolare con il sistema del millet, che consentiva un certo grado di autonomia alle comunità non musulmane. Il suo periodo di massimo splendore si estese dal XV al XVII secolo, durante il quale esercitò una notevole influenza su commercio, cultura, scienza, arte e architettura. Gli Ottomani introdussero molte innovazioni e furono importanti mediatori tra Oriente e Occidente. Tuttavia, a partire dal XVIII secolo, l'Impero Ottomano iniziò a declinare di fronte all'ascesa delle potenze europee e ai problemi interni. Questo declino si accelerò nel XIX secolo, portando infine alla dissoluzione dell'impero dopo la Prima guerra mondiale. L'eredità dell'Impero Ottomano rimane profondamente radicata nelle regioni che ha governato, influenzando gli aspetti culturali, politici e sociali di quelle società fino ai giorni nostri.


L'Empire ottoman, une entité politique et militaire remarquable fondée à la fin du 13ème siècle par Osman Ier, a marqué profondément l'histoire de l'Eurasie. Emergent dans un contexte de fragmentation politique et de rivalités entre les beylicats en Anatolie, cet empire a rapidement démontré une capacité exceptionnelle à étendre son influence, se positionnant comme une puissance dominante dans la région. Le milieu du 14ème siècle a été un tournant décisif pour l'Empire ottoman, notamment avec la conquête de Gallipoli en 1354. Cette victoire, loin d'être un simple fait d'armes, a marqué la première implantation permanente des Ottomans en Europe et a ouvert la voie à une série de conquêtes dans les Balkans. Ces succès militaires, combinés à une diplomatie habile, ont permis aux Ottomans de solidifier leur emprise sur des territoires stratégiques et de s'immiscer dans les affaires européennes.
L'Impero Ottomano, una straordinaria entità politica e militare fondata alla fine del XIII secolo da Osman I, ha avuto un profondo impatto sulla storia dell'Eurasia. Emerso in un contesto di frammentazione politica e di rivalità tra i beylicat dell'Anatolia, questo impero dimostrò rapidamente un'eccezionale capacità di estendere la propria influenza, posizionandosi come potenza dominante nella regione. La metà del XIV secolo rappresentò una svolta decisiva per l'Impero ottomano, in particolare con la conquista di Gallipoli nel 1354. Questa vittoria, lungi dall'essere una semplice impresa d'armi, segnò il primo insediamento permanente ottomano in Europa e aprì la strada a una serie di conquiste nei Balcani. Questi successi militari, combinati con un'abile diplomazia, permisero agli Ottomani di consolidare la loro presa su territori strategici e di interferire negli affari europei.


Sous la direction de souverains tels que Mehmed II, connu pour la conquête de Constantinople en 1453, l'Empire ottoman a non seulement remodelé le paysage politique de la Méditerranée orientale mais a également initié une période de profondes transformations culturelles et économiques. La prise de Constantinople, qui a mis fin à l'Empire byzantin, a été un moment charnière dans l'histoire mondiale, marquant la fin du Moyen Âge et le début de l'ère moderne. L'empire a excellé dans l'art de la guerre, souvent grâce à son armée disciplinée et innovante, mais aussi à travers son approche pragmatique de la gouvernance, intégrant divers groupes ethniques et religieux sous un système administratif centralisé. Cette diversité culturelle, couplée à la stabilité politique, a favorisé un essor dans les domaines des arts, de la science et du commerce.
Sotto la guida di sovrani come Mehmed II, famoso per la conquista di Costantinopoli nel 1453, l'Impero Ottomano non solo ridisegnò il paesaggio politico del Mediterraneo orientale, ma diede anche inizio a un periodo di profonda trasformazione culturale ed economica. La conquista di Costantinopoli, che pose fine all'Impero bizantino, fu un momento cruciale della storia mondiale, segnando la fine del Medioevo e l'inizio dell'era moderna. L'impero eccelleva nell'arte della guerra, spesso grazie al suo esercito disciplinato e innovativo, ma anche grazie al suo approccio pragmatico alla governance, integrando diversi gruppi etnici e religiosi sotto un sistema amministrativo centralizzato. Questa diversità culturale, unita alla stabilità politica, favorì il fiorire delle arti, delle scienze e del commercio.


=== Conflits et Défis Militaires de l'Empire Ottoman ===
=== Conflitti e sfide militari dell'Impero Ottomano ===  
L'Empire ottoman, dans son parcours historique, a connu une série de conquêtes spectaculaires et de revers significatifs qui ont façonné son destin et celui des régions qu'il a dominées. Leur expansion, marquée par des victoires majeures, a aussi été ponctuée par des échecs stratégiques. L'incursion ottomane dans les Balkans a été l'une des premières étapes de leur expansion européenne. Cette conquête a non seulement étendu leur territoire mais a également renforcé leur position en tant que puissance dominante dans la région. La prise d'Istanbul en 1453 par Mehmed II, connu sous le nom de Mehmed le Conquérant, est un événement historique majeur. Cette victoire a non seulement marqué la fin de l'Empire byzantin mais a aussi symbolisé l'ascension irréfutable de l'Empire ottoman en tant que superpuissance. Leur expansion s'est poursuivie avec la prise du Caire en 1517, un événement crucial qui a marqué l'intégration de l'Égypte dans l'empire et la fin du califat abbasside. Sous le règne de Soliman le Magnifique, les Ottomans ont également conquis Bagdad en 1533, étendant ainsi leur influence sur les terres riches et stratégiques de la Mésopotamie.
L'Impero Ottomano, nel corso della sua storia, ha vissuto una serie di conquiste spettacolari e di battute d'arresto significative che hanno plasmato il suo destino e quello delle regioni che dominava. La loro espansione, segnata da importanti vittorie, fu anche costellata di fallimenti strategici. L'incursione ottomana nei Balcani fu uno dei primi passi della loro espansione europea. Questa conquista non solo estese il loro territorio, ma rafforzò anche la loro posizione di potenza dominante nella regione. La conquista di Istanbul nel 1453 da parte di Mehmed II, noto come Mehmed il Conquistatore, fu un grande evento storico. Questa vittoria non solo segnò la fine dell'Impero bizantino, ma simboleggiò anche l'indiscutibile ascesa dell'Impero ottomano come superpotenza. La loro espansione continuò con la conquista del Cairo nel 1517, un evento cruciale che segnò l'integrazione dell'Egitto nell'impero e la fine del califfato abbaside. Sotto Solimano il Magnifico, gli Ottomani conquistarono anche Baghdad nel 1533, estendendo la loro influenza sulle ricche e strategiche terre della Mesopotamia.


Cependant, l'expansion ottomane n'a pas été sans obstacles. Le siège de Vienne en 1529, une tentative ambitieuse d'étendre encore plus leur influence en Europe, s'est soldé par un échec. Un nouvel essai en 1623 n'a pas non plus abouti, marquant ainsi les limites de l'expansion ottomane en Europe centrale. Ces échecs ont été des moments clés, illustrant les limites de la puissance militaire et logistique de l'Empire ottoman face aux défenses européennes organisées. Un autre revers majeur a été la défaite de la bataille de Lépante en 1571. Cette bataille navale, la flotte ottomane a été vaincue par une coalition de forces chrétiennes européennes, a marqué un tournant dans le contrôle ottoman de la Méditerranée. Bien que l'Empire ottoman ait réussi à se remettre de cette défaite et à maintenir une présence forte dans la région, Lépante a symbolisé la fin de leur expansion incontestée et a marqué le début d'une période de rivalités maritimes plus équilibrées en Méditerranée. Ces événements, dans leur ensemble, illustrent la dynamique de l'expansion ottomane : une série de conquêtes impressionnantes, entrecoupées de défis et de revers significatifs. Ils mettent en lumière la complexité de la gestion d'un empire aussi vaste et la difficulté de maintenir une expansion constante face à des adversaires de plus en plus organisés et résistants.
Tuttavia, l'espansione ottomana non fu priva di ostacoli. L'assedio di Vienna nel 1529, un ambizioso tentativo di estendere ulteriormente la loro influenza in Europa, si concluse con un fallimento. Anche un altro tentativo nel 1623 fallì, segnando i limiti dell'espansione ottomana in Europa centrale. Questi fallimenti furono momenti chiave, che illustrarono i limiti del potere militare e logistico dell'Impero Ottomano di fronte alle difese europee organizzate. Un'altra grande battuta d'arresto fu la sconfitta nella battaglia di Lepanto del 1571. Questa battaglia navale, in cui la flotta ottomana fu sconfitta da una coalizione di forze cristiane europee, segnò un punto di svolta nel controllo ottomano del Mediterraneo. Sebbene l'Impero Ottomano riuscì a riprendersi da questa sconfitta e a mantenere una forte presenza nella regione, Lepanto simboleggiò la fine della sua espansione incontrastata e segnò l'inizio di un periodo di rivalità marittime più equilibrate nel Mediterraneo. Nel loro insieme, questi eventi illustrano le dinamiche dell'espansione ottomana: una serie di conquiste impressionanti, intervallate da sfide e battute d'arresto significative. Evidenziano la complessità della gestione di un impero così vasto e la difficoltà di mantenere un'espansione costante di fronte ad avversari sempre più organizzati e resistenti.


=== Réformes et Transformations Internes de l'Empire Ottoman ===
=== Riforme e trasformazioni interne dell'Impero Ottomano ===  
La guerre russo-ottomane de 1768-1774 est un épisode crucial dans l'histoire de l'Empire ottoman, marquant non seulement le début de ses pertes territoriales significatives mais aussi un changement dans sa structure de légitimité politique et religieuse. La fin de cette guerre a été concrétisée par la signature du traité de Küçük Kaynarca (ou Kutchuk-Kaïnardji) en 1774. Ce traité a eu des conséquences profondes pour l'Empire ottoman. Premièrement, il a entraîné la cession de territoires importants à l'Empire russe, notamment des parties de la mer Noire et des Balkans. Cette perte a non seulement réduit la superficie de l'empire mais a également affaibli sa position stratégique en Europe de l'Est et dans la région de la mer Noire. Deuxièmement, le traité a marqué un tournant dans les relations internationales de l'époque, en affaiblissant la position de l'Empire ottoman sur la scène européenne. L'empire, qui avait été un acteur majeur et souvent dominant dans les affaires régionales, a commencé à être perçu comme un État en déclin, vulnérable aux pressions et aux interventions des puissances européennes.
La guerra russo-ottomana del 1768-1774 fu un episodio cruciale nella storia dell'Impero Ottomano, che segnò non solo l'inizio delle sue significative perdite territoriali, ma anche un cambiamento nella sua struttura di legittimità politica e religiosa. La fine di questa guerra fu segnata dalla firma del Trattato di Küçük Kaynarca (o Kutchuk-Kaïnardji) nel 1774. Questo trattato ebbe conseguenze di vasta portata per l'Impero Ottomano. In primo luogo, comportò la cessione di territori significativi all'Impero russo, in particolare parti del Mar Nero e dei Balcani. Questa perdita non solo ridusse le dimensioni dell'Impero, ma indebolì anche la sua posizione strategica nell'Europa orientale e nella regione del Mar Nero. In secondo luogo, il trattato segnò una svolta nelle relazioni internazionali dell'epoca, indebolendo la posizione dell'Impero Ottomano sulla scena europea. L'Impero, che era stato un attore importante e spesso dominante negli affari regionali, cominciò a essere percepito come uno Stato in declino, vulnerabile alle pressioni e agli interventi delle potenze europee.


Enfin, et peut-être le plus important, la fin de cette guerre et le traité de Küçük Kaynarca ont également eu un impact significatif sur la structure interne de l'Empire ottoman. Face à ces défaites, l'empire a commencé à mettre davantage l'accent sur l'aspect religieux du califat comme source de légitimité. Le Sultan ottoman, déjà reconnu comme le leader politique de l'empire, a commencé à être davantage valorisé en tant que calife, le chef religieux de la communauté musulmane. Cette évolution a été une réponse à la nécessité de renforcer l'autorité et la légitimité du sultanat face aux défis internes et externes, en s'appuyant sur la religion comme unificateur et source de pouvoir. Ainsi, la guerre russo-ottomane et le traité qui en a résulté ont marqué un point tournant dans l'histoire ottomane, symbolisant à la fois un déclin territorial et un changement dans la nature de la légitimité impériale.
Infine, e forse soprattutto, la fine di questa guerra e il Trattato di Küçük Kaynarca ebbero un impatto significativo sulla struttura interna dell'Impero Ottomano. A fronte di queste sconfitte, l'Impero iniziò a porre maggiore enfasi sull'aspetto religioso del Califfato come fonte di legittimità. Il Sultano ottomano, già riconosciuto come leader politico dell'impero, iniziò a essere maggiormente valutato come Califfo, il leader religioso della comunità musulmana. Questo sviluppo rispondeva alla necessità di rafforzare l'autorità e la legittimità del Sultanato di fronte alle sfide interne ed esterne, affidandosi alla religione come forza unificante e fonte di potere. La guerra russo-ottomana e il conseguente trattato segnarono quindi un punto di svolta nella storia ottomana, simboleggiando sia un declino territoriale sia un cambiamento nella natura della legittimità imperiale.


=== Influences Extérieures et Relations Internationales ===
=== Influenze esterne e relazioni internazionali ===  
L'intervention en Égypte en 1801, où les forces britanniques et ottomanes ont uni leurs efforts pour chasser les Français, marque un tournant important dans l'histoire de l'Égypte et de l'Empire ottoman. La nomination de Mehmet Ali, un officier albanais, en tant que pacha d'Égypte par les Ottomans, a ouvert une ère de transformations profondes et de semi-indépendance de l'Égypte vis-à-vis de l'Empire ottoman. Mehmet Ali, souvent considéré comme le fondateur de l'Égypte moderne, a initié une série de réformes radicales visant à moderniser l'Égypte. Ces réformes touchaient à divers aspects, notamment l'armée, l'administration, et l'économie, inspirées en partie par les modèles européens. Sous sa gouvernance, l'Égypte a connu un développement significatif, et Mehmet Ali a cherché à étendre son influence au-delà de l'Égypte. Dans ce contexte, la Nahda, ou la Renaissance arabe, a pris un élan considérable. Ce mouvement culturel et intellectuel, cherchant à revitaliser la culture arabe et à l'adapter aux défis modernes, a bénéficié du climat de réforme et d'ouverture initié par Mehmet Ali.
L'intervento in Egitto nel 1801, in cui le forze britanniche e ottomane si unirono per cacciare i francesi, segnò un importante punto di svolta nella storia dell'Egitto e dell'Impero ottomano. La nomina di Mehmet Ali, un ufficiale albanese, a pascià d'Egitto da parte degli Ottomani inaugurò un'epoca di profonda trasformazione e di semi-indipendenza dell'Egitto dall'Impero Ottomano. Mehmet Ali, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno, avviò una serie di riforme radicali volte a modernizzare l'Egitto. Queste riforme interessarono vari aspetti, tra cui l'esercito, l'amministrazione e l'economia, e si ispirarono in parte ai modelli europei. Sotto la sua guida, l'Egitto conobbe un notevole sviluppo e Mehmet Ali cercò di estendere la sua influenza anche al di fuori dell'Egitto. In questo contesto, la Nahda, o Rinascimento arabo, acquisì un notevole slancio. Questo movimento culturale e intellettuale, che cercava di rivitalizzare la cultura araba e di adattarla alle sfide moderne, beneficiò del clima di riforma e di apertura avviato da Mehmet Ali.


Le fils de Mehmet Ali, Ibrahim Pacha, a joué un rôle clé dans les ambitions expansionnistes de l'Égypte. En 1836, il a lancé une offensive contre l'Empire ottoman, qui était alors affaibli et en déclin. Cette confrontation a culminé en 1839, lorsque les forces d'Ibrahim ont infligé une défaite majeure aux Ottomans. Cependant, l'intervention des puissances européennes, notamment la Grande-Bretagne, l'Autriche et la Russie, a empêché une victoire totale égyptienne. Sous la pression internationale, un traité de paix a été signé, reconnaissant l'autonomie de facto de l'Égypte sous la gouvernance de Mehmet Ali et de ses descendants. Cette reconnaissance a marqué une étape importante dans la séparation de l'Égypte de l'Empire ottoman, bien que l'Égypte soit restée nominalement sous suzeraineté ottomane. La position des Britanniques était particulièrement intéressante. Initialement alliés avec les Ottomans pour contenir l'influence française en Égypte, ils ont finalement opté pour soutenir l'autonomie égyptienne sous Mehmet Ali, reconnaissant ainsi les réalités politiques et stratégiques changeantes de la région. Cette décision a reflété le désir britannique de stabiliser la région tout en contrôlant les routes commerciales vitales, en particulier celles menant vers l'Inde. L'épisode égyptien dans les premières décennies du 19ème siècle illustre non seulement les dynamiques de pouvoir complexes entre l'Empire ottoman, l'Égypte et les puissances européennes, mais aussi les changements profonds qui s'opéraient dans l'ordre politique et social du Moyen-Orient à cette époque.
Il figlio di Mehmet Ali, Ibrahim Pascià, ebbe un ruolo chiave nelle ambizioni espansionistiche dell'Egitto. Nel 1836 lanciò un'offensiva contro l'Impero Ottomano, allora indebolito e in declino. Il confronto culminò nel 1839, quando le forze di Ibrahim inflissero una grave sconfitta agli Ottomani. Tuttavia, l'intervento delle potenze europee, in particolare Gran Bretagna, Austria e Russia, impedì una vittoria egiziana totale. Sotto la pressione internazionale, fu firmato un trattato di pace che riconosceva l'autonomia de facto dell'Egitto sotto il governo di Mehmet Ali e dei suoi discendenti. Questo riconoscimento segnò un passo importante nella separazione dell'Egitto dall'Impero Ottomano, anche se l'Egitto rimase nominalmente sotto la sovranità ottomana. La posizione britannica fu particolarmente interessante. Inizialmente alleati con gli Ottomani per contenere l'influenza francese in Egitto, alla fine optarono per sostenere l'autonomia egiziana sotto Mehmet Ali, riconoscendo le mutevoli realtà politiche e strategiche della regione. Questa decisione rifletteva il desiderio britannico di stabilizzare la regione controllando al contempo le rotte commerciali vitali, in particolare quelle che conducevano all'India. L'episodio egiziano dei primi decenni del XIX secolo illustra non solo le complesse dinamiche di potere tra l'Impero Ottomano, l'Egitto e le potenze europee, ma anche i profondi cambiamenti che stavano avvenendo nell'ordine politico e sociale del Medio Oriente in quel periodo.


=== Modernisation et Mouvements de Réforme ===
=== Modernizzazione e movimenti di riforma ===  
L'expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte en 1798 a été un événement révélateur pour l'Empire ottoman, mettant en évidence son retard en termes de modernisation et de capacité militaire face aux puissances européennes. Cette prise de conscience a été un moteur important pour une série de réformes connues sous le nom de Tanzimat, lancées en 1839, visant à moderniser l'empire et à freiner son déclin. La Tanzimat, signifiant « réorganisation » en turc, a marqué une période de transformation profonde dans l'Empire ottoman. L'un des aspects clés de ces réformes était la modernisation de l'organisation des Dhimmis, les citoyens non-musulmans de l'empire. Cela comprenait la création des systèmes de Millet, qui offraient à diverses communautés religieuses une certaine autonomie culturelle et administrative. Cette mesure visait à intégrer plus efficacement ces communautés dans la structure de l'État ottoman tout en préservant leur identité distincte.  
La spedizione di Napoleone Bonaparte in Egitto nel 1798 fu un evento rivelatore per l'Impero Ottomano, che mise in luce il suo ritardo rispetto alle potenze europee in termini di modernizzazione e capacità militare. Questa consapevolezza fu un'importante forza trainante per una serie di riforme note come Tanzimat, lanciate nel 1839 per modernizzare l'impero e arrestarne il declino. Il Tanzimat, che in turco significa "riorganizzazione", segnò un periodo di profonda trasformazione dell'Impero Ottomano. Uno degli aspetti chiave di queste riforme fu la modernizzazione dell'organizzazione dei Dhimmis, i cittadini non musulmani dell'impero. Ciò includeva la creazione dei sistemi Millet, che offrivano alle varie comunità religiose un certo grado di autonomia culturale e amministrativa. L'obiettivo era quello di integrare più efficacemente queste comunità nella struttura dello Stato ottomano, preservando al contempo le loro identità distinte.


Une deuxième vague de réformes a été initiée pour tenter de créer une forme de citoyenneté ottomane, transcendant les divisions religieuses et ethniques. Cependant, cette tentative a souvent été entravée par des violences intercommunautaires, reflétant les tensions profondes au sein de l'empire multiethnique et multiconfessionnel. Parallèlement, ces réformes ont rencontré une résistance significative au sein de certaines factions de l'armée, qui étaient hostiles aux changements perçus comme menaçant leur statut et leurs privilèges traditionnels. Cette résistance a conduit à des révoltes et à des instabilités internes, exacerbant les défis auxquels l'empire était confronté.
Una seconda ondata di riforme fu avviata nel tentativo di creare una forma di cittadinanza ottomana che trascendesse le divisioni religiose ed etniche. Tuttavia, questo tentativo fu spesso ostacolato dalla violenza intercomunitaria, che rifletteva le profonde tensioni all'interno dell'impero multietnico e multireligioso. Allo stesso tempo, queste riforme incontrarono una notevole resistenza all'interno di alcune fazioni dell'esercito, ostili ai cambiamenti che si ritenevano minacciare il loro status e i loro privilegi tradizionali. Questa resistenza portò a rivolte e instabilità interna, esacerbando le sfide che l'impero doveva affrontare.


Dans ce contexte tumultueux, un mouvement politique et intellectuel connu sous le nom de "Jeunes Ottomans" a émergé dès le milieu du 19ème siècle. Ce groupe cherchait à réconcilier les idéaux de modernisation et de réforme avec les principes de l'islam et les traditions ottomanes. Ils ont plaidé pour une constitution, la souveraineté nationale, et des réformes politiques et sociales plus inclusives. Les efforts de la Tanzimat et les idéaux des Jeunes Ottomans ont été des tentatives significatives pour répondre aux défis auxquels l'Empire ottoman était confronté dans un monde en rapide évolution. Bien que ces efforts aient apporté certains changements positifs, ils ont également révélé les profondes fissures et les tensions au sein de l'empire, préfigurant les défis encore plus grands qui allaient survenir dans les dernières décennies de son existence.
In questo contesto tumultuoso, a metà del XIX secolo emerse un movimento politico e intellettuale noto come Giovani Ottomani. Questo gruppo cercò di conciliare gli ideali di modernizzazione e riforma con i principi dell'Islam e delle tradizioni ottomane. Sostenevano una costituzione, la sovranità nazionale e riforme politiche e sociali più inclusive. Gli sforzi del Tanzimat e gli ideali dei Giovani Ottomani furono tentativi significativi di rispondere alle sfide che l'Impero Ottomano doveva affrontare in un mondo in rapida evoluzione. Se da un lato questi sforzi portarono alcuni cambiamenti positivi, dall'altro rivelarono le profonde fratture e tensioni all'interno dell'impero, prefigurando le sfide ancora più grandi che sarebbero sorte negli ultimi decenni della sua esistenza.


En 1876, une étape cruciale dans le processus de la Tanzimat a été franchie avec l'accession au pouvoir du sultan Abdülhamid II, qui a introduit la première constitution monarchique de l'Empire ottoman. Cette période a marqué un tournant significatif, tentant de concilier les principes de modernisation avec la structure traditionnelle de l'empire. La constitution de 1876 représentait un effort pour moderniser l'administration de l'empire et pour instaurer un système législatif et un parlement, reflétant les idéaux libéraux et constitutionnels en vogue en Europe à cette époque. Cependant, le règne d'Abdülhamid II a également été marqué par une forte montée du panislamisme, une idéologie visant à renforcer les liens entre les musulmans de l'empire et au-delà, dans le contexte d'une rivalité croissante avec les puissances occidentales.  
Nel 1876, con l'ascesa al potere del sultano Abdülhamid II, che introdusse la prima costituzione monarchica dell'Impero ottomano, si raggiunse una fase cruciale del processo di Tanzimat. Questo periodo segnò una svolta significativa, tentando di conciliare i principi della modernizzazione con la struttura tradizionale dell'impero. La costituzione del 1876 rappresentò uno sforzo per modernizzare l'amministrazione dell'impero e per istituire un sistema legislativo e un parlamento, riflettendo gli ideali liberali e costituzionali in voga in Europa all'epoca. Tuttavia, il regno di Abdülhamid II fu anche segnato da una forte crescita del panislamismo, un'ideologia volta a rafforzare i legami tra i musulmani all'interno dell'impero e al di fuori di esso, in un contesto di crescente rivalità con le potenze occidentali.


Abdülhamid II a utilisé le panislamisme comme un outil pour consolider son pouvoir et pour contrer les influences externes. Il a invité les chefs et dignitaires musulmans à Istanbul et a proposé de former leurs enfants dans la capitale ottomane, une initiative visant à renforcer les liens culturels et politiques au sein du monde musulman. Cependant, en 1878, dans un revirement surprenant, Abdülhamid II a suspendu la constitution et fermé le parlement, marquant un retour à un régime autocratique. Cette décision a été motivée en partie par la crainte d'un contrôle insuffisant sur le processus politique et par la montée de mouvements nationalistes au sein de l'empire. Le sultan a ainsi renforcé son contrôle direct sur le gouvernement, tout en continuant à promouvoir le panislamisme comme un moyen de légitimation.
Abdülhamid II utilizzò il panislamismo come strumento per consolidare il suo potere e contrastare le influenze esterne. Invitò leader e dignitari musulmani a Istanbul e offrì di educare i loro figli nella capitale ottomana, un'iniziativa volta a rafforzare i legami culturali e politici all'interno del mondo musulmano. Tuttavia, nel 1878, con una sorprendente inversione di rotta, Abdülhamid II sospese la costituzione e chiuse il parlamento, segnando un ritorno al governo autocratico. Questa decisione fu motivata in parte dal timore di un insufficiente controllo sul processo politico e dall'ascesa di movimenti nazionalisti all'interno dell'impero. Il Sultano ha così rafforzato il suo controllo diretto sul governo, continuando a promuovere il panislamismo come strumento di legittimazione.


Dans ce contexte, le salafisme, un mouvement visant à revenir aux pratiques de l'islam des premières générations, a été influencé par les idéaux du panislamisme et de la Nahda (la Renaissance arabe). Jamal al-Din al-Afghani, souvent considéré comme le précurseur du mouvement salafiste moderne, a joué un rôle clé dans la propagation de ces idées. Al-Afghani prônait un retour aux principes originels de l'islam tout en encourageant l'adoption de certaines formes de modernisation technologique et scientifique. La période de la Tanzimat et le règne d'Abdülhamid II illustrent donc la complexité des tentatives de réforme dans l'Empire ottoman, tiraillé entre les exigences de modernisation et le maintien des structures et des idéologies traditionnelles. Les impacts de cette période se sont fait sentir bien au-delà de la chute de l'Empire, influençant les mouvements politiques et religieux dans le monde musulman moderne.
In questo contesto, il salafismo, un movimento che mira a tornare alle pratiche dell'Islam di prima generazione, fu influenzato dagli ideali del panislamismo e della Nahda (Rinascimento arabo). Jamal al-Din al-Afghani, spesso considerato il precursore del moderno movimento salafita, ha svolto un ruolo chiave nella diffusione di queste idee. Al-Afghani sosteneva un ritorno ai principi originari dell'Islam, incoraggiando al contempo l'adozione di alcune forme di modernizzazione tecnologica e scientifica. Il periodo delle Tanzimat e il regno di Abdülhamid II illustrano quindi la complessità dei tentativi di riforma nell'Impero ottomano, combattuto tra le esigenze della modernizzazione e il mantenimento delle strutture e delle ideologie tradizionali. L'impatto di questo periodo si fece sentire ben oltre la caduta dell'Impero, influenzando i movimenti politici e religiosi in tutto il mondo musulmano moderno.


=== Déclin et Chute de l'Empire Ottoman ===
=== Declino e caduta dell'Impero Ottomano ===  
La "Question d'Orient", un terme utilisé principalement au 19ème siècle et au début du 20ème siècle, fait référence à un débat complexe et multidimensionnel concernant l'avenir de l'Empire ottoman, en déclin progressif. Cette question a émergé en raison des pertes territoriales successives de l'Empire, de l'émergence du nationalisme turc, et de la séparation croissante des territoires non musulmans, en particulier dans les Balkans. Dès 1830, avec l'indépendance de la Grèce, l'Empire ottoman a commencé à perdre ses territoires européens. Cette tendance s'est poursuivie avec les Guerres balkaniques et s'est accélérée durant la Première Guerre mondiale, culminant avec le traité de Sèvres en 1920 et la fondation de la République de Turquie en 1923 sous la direction de Mustafa Kemal Atatürk. Ces pertes ont profondément modifié la géographie politique de la région.  
La "questione orientale", termine utilizzato soprattutto nel XIX e all'inizio del XX secolo, si riferisce a un dibattito complesso e multidimensionale sul futuro del progressivo declino dell'Impero Ottomano. La questione è emersa in seguito alle successive perdite territoriali dell'Impero, all'emergere del nazionalismo turco e alla crescente separazione dai territori non musulmani, in particolare nei Balcani. Già nel 1830, con l'indipendenza della Grecia, l'Impero Ottomano iniziò a perdere i suoi territori europei. Questa tendenza continuò con le guerre balcaniche e si accelerò durante la Prima guerra mondiale, culminando nel Trattato di Sèvres del 1920 e nella fondazione della Repubblica di Turchia nel 1923 sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk. Queste perdite modificarono profondamente la geografia politica della regione.


Dans ce contexte, le nationalisme turc a pris de l'ampleur. Ce mouvement cherchait à redéfinir l'identité de l'empire autour de l'élément turc, en contraste avec le modèle multiethnique et multireligieux qui avait prévalu jusque-là. Cette montée du nationalisme a été une réponse directe au démantèlement progressif de l'empire et à la nécessité de forger une nouvelle identité nationale. Parallèlement, l'idée de constituer une sorte d'"internationale de l'islam" a émergé, notamment sous l'impulsion du sultan Abdülhamid II avec son panislamisme. Cette idée envisageait de créer une union ou une coopération entre les nations musulmanes, s'inspirant de certaines idées similaires en Europe, l'internationalisme cherchait à unir les peuples au-delà des frontières nationales. L'objectif était de créer un front uni des peuples musulmans pour résister à l'influence et à l'intervention des puissances occidentales, tout en préservant les intérêts et l'indépendance des territoires musulmans.
In questo contesto, il nazionalismo turco prese slancio. Questo movimento cercò di ridefinire l'identità dell'impero attorno all'elemento turco, in contrasto con il modello multietnico e multireligioso che aveva prevalso fino ad allora. L'ascesa del nazionalismo fu una risposta diretta al graduale smantellamento dell'impero e alla necessità di forgiare una nuova identità nazionale. Allo stesso tempo, emerse l'idea di formare una sorta di "internazionale dell'Islam", in particolare sotto la spinta del sultano Abdülhamid II con il suo panislamismo. Questa idea prevedeva la creazione di un'unione o di una cooperazione tra le nazioni musulmane, ispirandosi ad alcune idee simili in Europa, dove l'internazionalismo cercava di unire i popoli al di là dei confini nazionali. L'obiettivo era quello di creare un fronte unito di popoli musulmani per resistere all'influenza e all'intervento delle potenze occidentali, preservando al contempo gli interessi e l'indipendenza dei territori musulmani.


Cependant, la mise en œuvre d'une telle idée s'est avérée difficile en raison des divers intérêts nationaux, des rivalités régionales et de l'influence croissante des idées nationalistes. De plus, l'évolution des événements politiques, notamment la Première Guerre mondiale et la montée des mouvements nationalistes dans les différentes parties de l'Empire ottoman, a rendu cette vision d'une "internationale de l'islam" de plus en plus irréalisable. La Question d'Orient, dans son ensemble, reflète donc les profondes transformations géopolitiques et idéologiques qui se sont produites dans la région au cours de cette période, marquant la fin d'un empire multiethnique et la naissance de nouveaux États-nations avec leurs propres identités et aspirations nationales.
Tuttavia, l'attuazione di tale idea si rivelò difficile a causa dei diversi interessi nazionali, delle rivalità regionali e della crescente influenza delle idee nazionaliste. Inoltre, gli sviluppi politici, in particolare la Prima guerra mondiale e l'ascesa dei movimenti nazionalisti in varie parti dell'Impero ottomano, resero la visione di una "internazionale dell'Islam" sempre più irrealizzabile. La Questione orientale nel suo complesso riflette quindi le profonde trasformazioni geopolitiche e ideologiche che hanno avuto luogo nella regione durante questo periodo, segnando la fine di un impero multietnico e la nascita di nuovi Stati nazionali con le proprie identità e aspirazioni nazionali.


La "Weltpolitik", ou politique mondiale, adoptée par l'Allemagne à la fin du 19e et au début du 20e siècle, a joué un rôle crucial dans la dynamique géopolitique impliquant l'Empire ottoman. Cette politique, initiée sous le règne de l'empereur Guillaume II, visait à étendre l'influence et le prestige de l'Allemagne sur la scène internationale, notamment par l'expansion coloniale et les alliances stratégiques. L'Empire ottoman, cherchant à échapper aux pressions de la Russie et de la Grande-Bretagne, a trouvé dans l'Allemagne un allié potentiellement utile. Cette alliance a été particulièrement symbolisée par le projet de construction du chemin de fer Berlin-Bagdad (BBB). Ce chemin de fer, conçu pour relier Berlin à Bagdad en passant par Byzance (Istanbul), avait une importance stratégique et économique considérable. Il devait non seulement faciliter le commerce et les communications mais aussi renforcer l'influence allemande dans la région et offrir un contre-poids aux intérêts britanniques et russes au Moyen-Orient.
La "Weltpolitik" o politica mondiale adottata dalla Germania tra la fine del XIX e l'inizio del XX secolo ha svolto un ruolo cruciale nelle dinamiche geopolitiche che hanno coinvolto l'Impero Ottomano. Questa politica, avviata sotto il regno del Kaiser Guglielmo II, mirava a estendere l'influenza e il prestigio della Germania sulla scena internazionale, in particolare attraverso l'espansione coloniale e le alleanze strategiche. L'Impero Ottomano, cercando di sottrarsi alle pressioni di Russia e Gran Bretagna, trovò nella Germania un alleato potenzialmente utile. Questa alleanza fu simboleggiata in particolare dal progetto di costruzione della ferrovia Berlino-Baghdad (BBB). Questa ferrovia, progettata per collegare Berlino a Baghdad via Bisanzio (Istanbul), aveva una notevole importanza strategica ed economica. Era destinata non solo a facilitare il commercio e le comunicazioni, ma anche a rafforzare l'influenza tedesca nella regione e a fornire un contrappeso agli interessi britannici e russi in Medio Oriente.


Pour les panturquistes et les partisans de l'Empire ottoman, l'alliance avec l'Allemagne était perçue favorablement. Les panturquistes, qui prônaient l'unité et la solidarité des peuples turcophones, voyaient dans cette alliance une opportunité de renforcer la position de l'Empire ottoman et de contrer les menaces extérieures. L'alliance avec l'Allemagne offrait une alternative aux pressions des puissances traditionnelles comme la Russie et la Grande-Bretagne, qui avaient longtemps influencé la politique et les affaires ottomanes. Cette relation entre l'Empire ottoman et l'Allemagne a atteint son apogée pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les deux nations se sont retrouvées alliées dans les puissances centrales. Cette alliance a eu des conséquences importantes pour l'Empire ottoman, tant sur le plan militaire que politique, et a joué un rôle dans les événements qui ont finalement conduit à la dissolution de l'Empire après la guerre. La Weltpolitik allemande et le projet du chemin de fer Berlin-Bagdad ont été des éléments clés dans la stratégie de l'Empire ottoman pour préserver son intégrité et son indépendance face aux pressions des grandes puissances. Cette période a marqué un moment significatif dans l'histoire de l'Empire, illustrant la complexité des alliances et des intérêts géopolitiques au début du 20e siècle.
Per i panturchisti e i sostenitori dell'Impero Ottomano, l'alleanza con la Germania era vista con favore. I panturchi, che sostenevano l'unità e la solidarietà dei popoli di lingua turca, vedevano in questa alleanza un'opportunità per rafforzare la posizione dell'Impero Ottomano e contrastare le minacce esterne. L'alleanza con la Germania offriva un'alternativa alle pressioni di potenze tradizionali come la Russia e la Gran Bretagna, che da tempo influenzavano la politica e gli affari ottomani. Questa relazione tra l'Impero Ottomano e la Germania raggiunse il suo apice durante la Prima guerra mondiale, quando le due nazioni si trovarono alleate nelle Potenze Centrali. Questa alleanza ebbe conseguenze importanti per l'Impero Ottomano, sia dal punto di vista militare che politico, e giocò un ruolo negli eventi che alla fine portarono alla dissoluzione dell'Impero dopo la guerra. La Weltpolitik tedesca e il progetto ferroviario Berlino-Baghdad furono elementi chiave nella strategia dell'Impero Ottomano per preservare la propria integrità e indipendenza di fronte alle pressioni delle Grandi Potenze. Questo periodo segnò un momento significativo nella storia dell'Impero, illustrando la complessità delle alleanze e degli interessi geopolitici all'inizio del XX secolo.


L'année 1908 marque un tournant décisif dans l'histoire de l'Empire ottoman avec le début de la deuxième période constitutionnelle, déclenchée par le mouvement des Jeunes Turcs, représenté principalement par le Comité Union et Progrès (CUP). Ce mouvement, initialement formé par des officiers et des intellectuels ottomans réformistes, a cherché à moderniser l'Empire et à le sauver de l'effondrement.
Il 1908 segnò una svolta decisiva nella storia dell'Impero Ottomano con l'inizio del secondo periodo costituzionale, innescato dal movimento dei Giovani Turchi, rappresentato principalmente dal Comitato per l'Unione e il Progresso (CUP). Questo movimento, inizialmente formato da ufficiali e intellettuali ottomani riformisti, cercava di modernizzare l'Impero e di salvarlo dal collasso.


Sous la pression du CUP, le sultan Abdülhamid II a été contraint de rétablir la constitution de 1876, suspendue depuis 1878, marquant ainsi le début de la deuxième période constitutionnelle. Cette restauration de la constitution était vue comme un pas vers la modernisation et la démocratisation de l'Empire, avec la promesse de garantir des droits civils et politiques plus étendus et d'établir un gouvernement parlementaire. Cependant, cette période de réforme a rapidement été confrontée à des défis majeurs. En 1909, les milieux traditionnels, conservateurs et religieux, mécontents des réformes et de l'influence croissante des Unionistes, ont tenté un coup d'État pour renverser le gouvernement constitutionnel et rétablir l'autorité absolue du sultan. Cette tentative a été motivée par une opposition à la modernisation rapide et aux politiques laïques promues par les Jeunes Turcs, ainsi que par la crainte d'une perte de privilèges et d'influence. Cependant, les Jeunes Turcs, utilisant cet épisode de contre-révolution comme prétexte, ont réussi à écraser la résistance et à consolider leur pouvoir. Cette période a été marquée par une répression accrue contre les opposants et une centralisation du pouvoir entre les mains du CUP.
Sotto la pressione del CUP, il sultano Abdülhamid II fu costretto a ripristinare la costituzione del 1876, sospesa dal 1878, segnando l'inizio del secondo periodo costituzionale. Il ripristino della costituzione fu visto come un passo verso la modernizzazione e la democratizzazione dell'Impero, con la promessa di diritti civili e politici più ampi e l'istituzione di un governo parlamentare. Tuttavia, questo periodo di riforme si scontrò presto con grandi sfide. Nel 1909, gli ambienti conservatori e religiosi tradizionali, insoddisfatti delle riforme e della crescente influenza degli unionisti, tentarono un colpo di Stato per rovesciare il governo costituzionale e ristabilire l'autorità assoluta del Sultano. Questo tentativo era motivato dall'opposizione alla rapida modernizzazione e alle politiche laiche promosse dai Giovani Turchi, oltre che dal timore di una perdita di privilegi e influenza. Tuttavia, i Giovani Turchi, utilizzando questo episodio di controrivoluzione come pretesto, riuscirono a schiacciare la resistenza e a consolidare il loro potere. Questo periodo fu caratterizzato da una maggiore repressione contro gli oppositori e dall'accentramento del potere nelle mani della CUP.


En 1913, la situation a culminé avec la prise du parlement par les leaders du CUP, un événement souvent décrit comme un coup d'État. Ce moment a marqué la fin de la brève expérience constitutionnelle et parlementaire de l'Empire et l'établissement d'un régime de plus en plus autoritaire dirigé par les Jeunes Turcs. Sous leur règne, l'Empire ottoman a connu des réformes substantielles mais également des politiques plus centralisatrices et nationalistes, jetant les bases des événements qui se dérouleraient pendant et après la Première Guerre mondiale. Cette période tumultueuse reflète les tensions et les luttes internes au sein de l'Empire ottoman, tiraillé entre les forces du changement et les traditions, et posant les jalons pour les transformations radicales qui allaient suivre dans les dernières années de l'empire.
Nel 1913, la situazione culminò con la presa del Parlamento da parte dei leader della CUP, un evento spesso descritto come un colpo di Stato. Ciò segnò la fine del breve esperimento costituzionale e parlamentare dell'Impero e l'instaurazione di un regime sempre più autoritario guidato dai Giovani Turchi. Sotto il loro governo, l'Impero Ottomano vide riforme sostanziali ma anche politiche più centralizzate e nazionaliste, ponendo le basi per gli eventi che si sarebbero svolti durante e dopo la Prima guerra mondiale. Questo periodo tumultuoso riflette le tensioni e le lotte interne all'Impero ottomano, diviso tra le forze del cambiamento e della tradizione, e pone le basi per le trasformazioni radicali che seguiranno negli ultimi anni dell'impero.


En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman a entrepris ce qui est maintenant largement reconnu comme le génocide arménien, un épisode tragique et sombre de l'histoire. Cette politique a impliqué la déportation systématique, le massacre et la mort de masse de la population arménienne vivant dans l'empire. La campagne contre les Arméniens a commencé par des arrestations, des exécutions et des déportations de masse. Les hommes, les femmes, les enfants et les personnes âgées arméniens furent forcés de quitter leurs foyers et envoyés en marches de la mort à travers le désert syrien, où beaucoup sont morts de faim, de soif, de maladie ou à la suite de violences. De nombreuses communautés arméniennes, qui avaient une histoire riche et ancienne dans la région, ont été détruites.
Nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, l'Impero ottomano intraprese quello che oggi è ampiamente riconosciuto come il genocidio degli armeni, un episodio tragico e oscuro della storia. Questa politica prevedeva la deportazione sistematica, il massacro e la morte di massa della popolazione armena che viveva nell'Impero. La campagna contro gli armeni iniziò con arresti, esecuzioni e deportazioni di massa. Uomini, donne, bambini e anziani armeni furono costretti a lasciare le loro case e inviati in marce della morte attraverso il deserto siriano, dove molti morirono di fame, sete, malattie o violenze. Molte comunità armene, che avevano una lunga e ricca storia nella regione, furono distrutte.


Les estimations du nombre de victimes varient, mais on pense généralement qu'entre 800 000 et 1,5 million d'Arméniens ont péri pendant cette période. Ce génocide a eu des répercussions durables sur la communauté arménienne mondiale et reste un sujet de grande sensibilité et de controverse, notamment en raison du déni ou de la minimisation de ces événements par certains groupes. Le génocide arménien est souvent considéré comme l'un des premiers génocides modernes et a servi de sombre précurseur à d'autres atrocités de masse au cours du 20ème siècle. Il a également joué un rôle clé dans la formation de l'identité arménienne moderne, le souvenir du génocide continuant d'être un élément central de la conscience arménienne. La reconnaissance et la commémoration de ces événements continuent d'être un sujet important dans les relations internationales, en particulier dans les discussions sur les droits de l'homme et la prévention du génocide.
Le stime del numero di vittime variano, ma generalmente si ritiene che durante questo periodo siano morti tra 800.000 e 1,5 milioni di armeni. Il genocidio ha avuto un impatto duraturo sulla comunità armena mondiale e rimane un argomento di grande sensibilità e controversia, anche a causa della negazione o della minimizzazione di questi eventi da parte di alcuni gruppi. Il genocidio armeno è spesso considerato uno dei primi genocidi moderni ed è stato un oscuro precursore di altre atrocità di massa nel corso del XX secolo. Ha anche giocato un ruolo chiave nella formazione dell'identità armena moderna, con la memoria del genocidio che continua a essere centrale nella coscienza armena. Il riconoscimento e la commemorazione di questi eventi continuano a essere una questione importante nelle relazioni internazionali, in particolare nelle discussioni sui diritti umani e sulla prevenzione del genocidio.


=L’Empire perse=
=L'impero persiano=


=== Les Origines et l'Achèvement de l'Empire Perse ===
=== Le origini e il completamento dell'Impero persiano ===  
L'histoire de l'Empire perse, aujourd'hui connu sous le nom d'Iran, est caractérisée par une impressionnante continuité culturelle et politique, malgré les changements dynastiques et les invasions étrangères. Cette continuité est un élément clé pour comprendre l'évolution historique et culturelle de la région.  
La storia dell'Impero persiano, oggi conosciuto come Iran, è caratterizzata da un'impressionante continuità culturale e politica, nonostante i cambiamenti dinastici e le invasioni straniere. Questa continuità è un elemento chiave per comprendere l'evoluzione storica e culturale della regione.


L'Empire des Mèdes, établi au début du 7ème siècle avant J-C, représente une des premières grandes puissances dans l'histoire de l'Iran. Cet empire a joué un rôle crucial dans l'établissement des fondations de la civilisation iranienne. Cependant, il a été renversé par Cyrus II de Perse, également connu sous le nom de Cyrus le Grand, vers 550 avant J-C. La conquête de la Médie par Cyrus a marqué le début de l'Empire achéménide, une période de grande expansion et de rayonnement culturel. Les Achéménides ont créé un vaste empire qui s'étendait de l'Indus à la Grèce, et leur règne a été caractérisé par une administration efficace et une politique de tolérance envers les différentes cultures et religions au sein de l'empire. La chute de cet empire a été provoquée par Alexandre le Grand en 330 avant J-C, mais cela n'a pas mis fin à la continuité culturelle perse.
L'impero dei Medi, fondato all'inizio del VII secolo a.C., è stato una delle prime grandi potenze della storia dell'Iran. Questo impero ha svolto un ruolo cruciale nel porre le basi della civiltà iraniana. Tuttavia, fu rovesciato da Ciro II di Persia, noto anche come Ciro il Grande, intorno al 550 a.C.. La conquista della Media da parte di Ciro segnò l'inizio dell'Impero achemenide, un periodo di grande espansione e influenza culturale. Gli achemenidi crearono un vasto impero che si estendeva dall'Indo alla Grecia e il loro regno fu caratterizzato da un'amministrazione efficiente e da una politica di tolleranza verso le diverse culture e religioni presenti nell'impero. La caduta dell'impero fu causata da Alessandro Magno nel 330 a.C., ma ciò non pose fine alla continuità culturale persiana.


Après une période de domination hellénistique et de fragmentation politique, la dynastie sassanide a émergé en 224 après J-C. Fondée par Ardashir I, elle a marqué le début d'une ère nouvelle pour la région, s'étendant jusqu'en 624 après J-C. Sous les Sassanides, le Grand Iran a connu une période de renaissance culturelle et politique. La capitale, Ctésiphon, est devenue un centre de pouvoir et de culture, reflétant la grandeur et l'influence de l'empire. Les Sassanides ont joué un rôle important dans le développement de l'art, de l'architecture, de la littérature et de la religion dans la région. Ils ont été les champions du zoroastrisme, qui a influencé profondément la culture et l'identité perses. Leur empire a été marqué par des conflits constants avec l'Empire romain et plus tard l'Empire byzantin, culminant dans des guerres coûteuses qui ont affaibli les deux empires. La chute de la dynastie sassanide est survenue à la suite des conquêtes musulmanes du 7ème siècle, mais la culture et les traditions perses ont continué à influencer la région, y compris dans les périodes islamiques ultérieures. Cette résilience et cette capacité à intégrer de nouveaux éléments tout en préservant un noyau culturel distinct sont au cœur de la notion de continuité dans l'histoire perse.
Dopo un periodo di dominazione ellenistica e di frammentazione politica, nel 224 d.C. emerse la dinastia sassanide. Fondata da Ardashir I, segnò l'inizio di una nuova era per la regione, che durò fino al 624 d.C.. Sotto i Sassanidi, il Grande Iran conobbe un periodo di rinascita culturale e politica. La capitale, Ctesifonte, divenne un centro di potere e cultura, riflettendo la grandezza e l'influenza dell'impero. I Sassanidi svolsero un ruolo importante nello sviluppo dell'arte, dell'architettura, della letteratura e della religione nella regione. Sostennero lo zoroastrismo, che ebbe una profonda influenza sulla cultura e sull'identità persiana. Il loro impero fu segnato da continui conflitti con l'Impero Romano e successivamente con l'Impero Bizantino, culminati in costose guerre che indebolirono entrambi gli imperi. La caduta della dinastia sassanide avvenne in seguito alle conquiste musulmane del VII secolo, ma la cultura e le tradizioni persiane continuarono a influenzare la regione, anche nei successivi periodi islamici. Questa resilienza e la capacità di integrare nuovi elementi preservando un nucleo culturale distinto sono alla base della nozione di continuità nella storia persiana.


=== L'Iran Sous l'Islam : Conquêtes et Transformations ===
=== L'Iran sotto l'Islam: conquiste e trasformazioni ===  
À partir de 642, l'Iran entre dans une nouvelle ère de son histoire avec le début de la période islamique, suite aux conquêtes musulmanes. Cette période a marqué un tournant significatif non seulement dans l'histoire politique de la région mais aussi dans sa structure sociale, culturelle et religieuse. La conquête de l'Iran par les armées musulmanes a débuté peu après la mort du prophète Mahomet en 632. En 642, avec la prise de la capitale sassanide Ctésiphon, l'Iran est passé sous le contrôle de l'Empire islamique naissant. Cette transition a été un processus complexe, impliquant à la fois des conflits militaires et des négociations. Sous la domination musulmane, l'Iran a connu de profonds changements. L'islam s'est progressivement imposé comme la religion dominante, remplaçant le zoroastrisme, qui avait été la religion d'État sous les empires précédents. Cependant, cette transition ne s'est pas faite du jour au lendemain, et il y a eu une période de coexistence et d'interaction entre les différentes traditions religieuses.  
Dal 642 in poi, l'Iran entrò in una nuova era della sua storia con l'inizio del periodo islamico, in seguito alle conquiste musulmane. Questo periodo segnò una svolta significativa non solo nella storia politica della regione, ma anche nella sua struttura sociale, culturale e religiosa. La conquista dell'Iran da parte degli eserciti musulmani iniziò poco dopo la morte del profeta Maometto, nel 632. Nel 642, con la conquista della capitale sassanide Ctesifonte, l'Iran passò sotto il controllo del nascente Impero islamico. Questa transizione fu un processo complesso, che comportò sia conflitti militari che negoziati. Sotto il dominio musulmano, l'Iran subì profondi cambiamenti. L'Islam divenne gradualmente la religione dominante, sostituendo lo zoroastrismo, che era stato la religione di Stato sotto gli imperi precedenti. Tuttavia, questa transizione non avvenne da un giorno all'altro e ci fu un periodo di coesistenza e interazione tra le diverse tradizioni religiose.


La culture et la société iraniennes ont été profondément influencées par l'islam, mais elles ont également exercé une influence significative sur le monde islamique. L'Iran est devenu un centre important de la culture et du savoir islamiques, avec des contributions remarquables dans des domaines tels que la philosophie, la poésie, la médecine et l'astronomie. Des figures iraniennes emblématiques, telles que le poète Rumi ou le philosophe Avicenne (Ibn Sina), ont joué un rôle majeur dans le patrimoine culturel et intellectuel islamique. Cette période a également été marquée par des dynasties successives, comme les Omeyyades, les Abbassides, les Saffarides, les Samanides, les Bouyides, et plus tard les Seldjoukides, qui ont chacune contribué à la richesse et à la diversité de l'histoire iranienne. Chacune de ces dynasties a apporté ses propres nuances à la gouvernance, à la culture et à la société de la région.
La cultura e la società iraniane furono profondamente influenzate dall'Islam, ma esercitarono anche una notevole influenza sul mondo islamico. L'Iran divenne un importante centro di cultura e conoscenza islamica, con notevoli contributi in campi quali la filosofia, la poesia, la medicina e l'astronomia. Figure iconiche iraniane come il poeta Rumi e il filosofo Avicenna (Ibn Sina) svolsero un ruolo fondamentale nel patrimonio culturale e intellettuale islamico. Questo periodo è stato segnato anche dalle dinastie che si sono succedute, come gli Omayyadi, gli Abbasidi, i Saffaridi, i Samanidi, i Bouyidi e poi i Selgiuchidi, ognuna delle quali ha contribuito alla ricchezza e alla diversità della storia iraniana. Ognuna di queste dinastie ha apportato le proprie sfumature al governo, alla cultura e alla società della regione.


=== Émergence et Influence des Séfévides ===
=== Emersione e influenza dei Sefevidi ===  
En 1501, un événement majeur dans l'histoire de l'Iran et du Moyen-Orient a eu lieu avec l'établissement de l'Empire séfévide en Azerbaïdjan par Shah Ismail I. Cette fondation a marqué le début d'une nouvelle ère non seulement pour l'Iran mais aussi pour la région dans son ensemble, en raison de l'introduction du chiisme duodécimain comme religion d'État, un changement qui a profondément influencé l'identité religieuse et culturelle de l'Iran. L'Empire séfévide, qui a régné jusqu'en 1736, a joué un rôle crucial dans la consolidation de l'Iran en tant qu'entité politique et culturelle distincte. Shah Ismail I, un leader charismatique et un poète talentueux, a réussi à unifier diverses régions sous son contrôle, créant ainsi un État centralisé et puissant. L'une de ses décisions les plus significatives a été d'imposer le chiisme duodécimain comme religion officielle de l'empire, un acte qui a eu des implications profondes pour l'avenir de l'Iran et du Moyen-Orient.
Nel 1501, un evento importante nella storia dell'Iran e del Medio Oriente ebbe luogo quando lo scià Ismail I istituì l'Impero Sefevide in Azerbaigian. Questo evento segnò l'inizio di una nuova era non solo per l'Iran ma per l'intera regione, con l'introduzione dello sciismo duodecimano come religione di Stato, un cambiamento che influenzò profondamente l'identità religiosa e culturale dell'Iran. L'Impero Sefevide, che regnò fino al 1736, ebbe un ruolo cruciale nel consolidare l'Iran come entità politica e culturale distinta. Lo scià Ismail I, leader carismatico e poeta di talento, riuscì a unificare diverse regioni sotto il suo controllo, creando uno Stato centralizzato e potente. Una delle sue decisioni più significative fu quella di imporre lo sciismo duodecimano come religione ufficiale dell'impero, un atto che ebbe profonde implicazioni per il futuro dell'Iran e del Medio Oriente.


Cette "chiitisation" de l'Iran, qui impliquait la conversion forcée des populations sunnites et d'autres groupes religieux au chiisme, a été une stratégie délibérée pour différencier l'Iran de ses voisins sunnites, notamment l'Empire ottoman, et pour consolider le pouvoir des Séfévides. Cette politique a également eu pour effet de renforcer l'identité chiite de l'Iran, qui est devenue une caractéristique distincte de la nation iranienne jusqu'à aujourd'hui. Sous les Séfévides, l'Iran a connu une période de renaissance culturelle et artistique. La capitale, Ispahan, est devenue l'un des centres les plus importants de l'art, de l'architecture et de la culture dans le monde islamique. Les Séfévides ont encouragé le développement des arts, notamment la peinture, la calligraphie, la poésie, et l'architecture, créant ainsi un héritage culturel riche et durable. Cependant, l'empire a également été marqué par des conflits internes et externes, notamment des guerres contre l'Empire ottoman et les Ouzbeks. Ces conflits, ainsi que les défis internes, ont finalement contribué au déclin de l'empire au 18ème siècle.
Questa "sciitizzazione" dell'Iran, che comportò la conversione forzata delle popolazioni sunnite e di altri gruppi religiosi allo sciismo, fu una strategia deliberata per differenziare l'Iran dai suoi vicini sunniti, in particolare l'Impero Ottomano, e per consolidare il potere dei Sefevidi. Questa politica ebbe anche l'effetto di rafforzare l'identità sciita dell'Iran, che è diventata un tratto distintivo della nazione iraniana fino ad oggi. Sotto i Sefevidi, l'Iran conobbe un periodo di rinascita culturale e artistica. La capitale, Isfahan, divenne uno dei più importanti centri di arte, architettura e cultura del mondo islamico. I Sefevidi incoraggiarono lo sviluppo delle arti, tra cui la pittura, la calligrafia, la poesia e l'architettura, creando un'eredità culturale ricca e duratura. Tuttavia, l'impero fu anche segnato da conflitti interni ed esterni, tra cui le guerre contro l'Impero Ottomano e gli Uzbeki. Questi conflitti, insieme alle sfide interne, contribuirono infine al declino dell'impero nel XVIII secolo.


La bataille de Tchaldiran, qui s'est déroulée en 1514, est un événement significatif dans l'histoire de l'Empire séfévide et de l'Empire ottoman, marquant non seulement un tournant militaire mais aussi la formation d'une importante ligne de démarcation politique entre les deux empires. Dans cette bataille, les forces séfévides, dirigées par Shah Ismail I, ont affronté l'armée ottomane sous le commandement du sultan Selim I. Les Séfévides, bien que vaillants au combat, ont été vaincus par les Ottomans, en grande partie à cause de la supériorité technologique de ces derniers, notamment leur utilisation efficace de l'artillerie. Cette défaite a eu des conséquences importantes pour l'Empire séfévide. L'un des résultats immédiats de la bataille de Tchaldiran a été la perte de territoires significatifs pour les Séfévides. Les Ottomans ont réussi à s'emparer de la moitié orientale de l'Anatolie, réduisant ainsi considérablement l'influence séfévide dans la région. Cette défaite a également établi une frontière politique durable entre les deux empires, qui est devenue un marqueur géopolitique important dans la région. En outre, la défaite des Séfévides a eu des répercussions sur les Alévis, une communauté religieuse qui était partisane de Shah Ismail I et de sa politique de chiitisation. Suite à la bataille, de nombreux Alévis ont été persécutés et massacrés durant la décennie qui a suivi, en raison de leur allégeance au Chah séfévide et de leurs croyances religieuses distinctes, qui étaient en désaccord avec les pratiques sunnites dominantes de l'Empire ottoman.
La battaglia di Chaldiran, svoltasi nel 1514, è un evento significativo nella storia dell'Impero sefardita e dell'Impero ottomano, in quanto segna non solo una svolta militare ma anche la formazione di un'importante linea di demarcazione politica tra i due imperi. In questa battaglia, le forze sefevide, guidate dallo scià Ismail I, si scontrarono con l'esercito ottomano al comando del sultano Selim I. I Sefevidi, sebbene valorosi in battaglia, furono sconfitti dagli Ottomani, soprattutto a causa della superiorità tecnologica di questi ultimi, in particolare per l'uso efficace dell'artiglieria. Questa sconfitta ebbe conseguenze importanti per l'Impero sefardita. Uno dei risultati immediati della battaglia di Chaldiran fu la perdita di un territorio significativo per i Sefevidi. Gli Ottomani riuscirono a impadronirsi della metà orientale dell'Anatolia, riducendo notevolmente l'influenza sefevide nella regione. Questa sconfitta stabilì anche un confine politico duraturo tra i due imperi, che è diventato un importante marcatore geopolitico nella regione. La sconfitta dei Sefevidi ebbe ripercussioni anche sugli Aleviti, una comunità religiosa che sosteneva lo scià Ismail I e la sua politica di sciitizzazione. In seguito alla battaglia, molti aleviti furono perseguitati e massacrati nel decennio successivo, a causa della loro fedeltà allo scià sefevide e delle loro distinte credenze religiose, che erano in contrasto con le pratiche sunnite dominanti dell'Impero ottomano.


Après sa victoire à Tchaldiran, le sultan Selim I a continué son expansion, et en 1517, il a conquis le Caire, mettant ainsi fin au califat abbasside. Cette conquête a non seulement étendu l'Empire ottoman jusqu'en Égypte mais a également renforcé la position du sultan comme un leader musulman influent, puisqu'il s'est emparé du titre de calife, symbolisant ainsi l'autorité religieuse et politique sur le monde musulman sunnite. La bataille de Tchaldiran et ses conséquences illustrent donc les rivalités intenses entre les deux grandes puissances musulmanes de l'époque, façonnant de manière significative l'histoire politique, religieuse et territoriale du Moyen-Orient.
Dopo la vittoria a Chaldiran, il sultano Selim I continuò la sua espansione e nel 1517 conquistò il Cairo, ponendo fine al califfato abbaside. Questa conquista non solo estese l'Impero Ottomano fino all'Egitto, ma rafforzò anche la posizione del Sultano come influente leader musulmano, assumendo il titolo di Califfo, simbolo dell'autorità religiosa e politica sul mondo musulmano sunnita. La battaglia di Chaldiran e le sue conseguenze illustrano quindi l'intensa rivalità tra le due grandi potenze musulmane dell'epoca, plasmando in modo significativo la storia politica, religiosa e territoriale del Medio Oriente.


=== La Dynastie Qajar et la Modernisation de l'Iran ===
=== La dinastia Qajar e la modernizzazione dell'Iran ===  
En 1796, l'Iran a vu l'émergence d'une nouvelle dynastie au pouvoir, la dynastie Qajar (ou Kadjar), fondée par Agha Mohammad Khan Qajar. D'origine turkmène, cette dynastie a remplacé la dynastie Zand et a régné sur l'Iran jusqu'au début du 20ème siècle. Agha Mohammad Khan Qajar, après avoir unifié diverses factions et territoires en Iran, s'est proclamé Shah en 1796, marquant ainsi le début officiel du règne des Qajar. Cette période a été significative pour plusieurs raisons dans l'histoire iranienne. Sous les Qajar, l'Iran a connu une période de centralisation du pouvoir et de consolidation territoriale après des années de troubles et de divisions internes. La capitale a été transférée de Shiraz à Téhéran, qui est devenue le centre politique et culturel du pays. Cette période a également été marquée par des relations internationales complexes, notamment avec les puissances impérialistes de l'époque, la Russie et la Grande-Bretagne. Les Qajar ont dû naviguer dans un environnement international difficile, avec l'Iran souvent pris dans les rivalités géopolitiques des grandes puissances, en particulier dans le cadre du "Grand Jeu" entre la Russie et la Grande-Bretagne. Ces interactions ont souvent conduit à la perte de territoires et à des concessions économiques et politiques importantes pour l'Iran.
Nel 1796, l'Iran vide la nascita di una nuova dinastia regnante, la dinastia Qajar (o Kadjar), fondata da Agha Mohammad Khan Qajar. Di origine turkmena, questa dinastia sostituì la dinastia Zand e governò l'Iran fino all'inizio del XX secolo. Agha Mohammad Khan Qajar, dopo aver unificato varie fazioni e territori in Iran, si proclamò scià nel 1796, segnando l'inizio ufficiale del dominio Qajar. Questo periodo fu significativo per diversi motivi nella storia iraniana. Sotto i Qajar, l'Iran conobbe un periodo di centralizzazione del potere e di consolidamento territoriale dopo anni di tumulti e divisioni interne. La capitale fu trasferita da Shiraz a Teheran, che divenne il centro politico e culturale del Paese. Questo periodo fu segnato anche da complesse relazioni internazionali, in particolare con le potenze imperialiste dell'epoca, Russia e Gran Bretagna. I Qajar dovettero navigare in un ambiente internazionale difficile, con l'Iran spesso coinvolto nelle rivalità geopolitiche delle grandi potenze, in particolare nel "Grande Gioco" tra Russia e Gran Bretagna. Queste interazioni portarono spesso alla perdita di territori e a importanti concessioni economiche e politiche per l'Iran.


Sur le plan culturel, la période Qajar est connue pour son art distinctif, notamment la peinture, l'architecture et les arts décoratifs. La cour Qajar était un centre de mécénat artistique, et cette période a vu un mélange unique de styles traditionnels iraniens avec des influences européennes modernes. Cependant, la dynastie Qajar a également été critiquée pour son incapacité à moderniser efficacement le pays et à répondre aux besoins de sa population. Cette lacune a conduit à des mécontentements internes et a jeté les bases des mouvements de réforme et des révolutions constitutionnelles qui se sont produits au début du 20ème siècle. La dynastie Qajar représente une période importante dans l'histoire iranienne, marquée par des efforts de centralisation du pouvoir, des défis diplomatiques et des contributions culturelles significatives, mais également par des luttes internes et des pressions extérieures qui ont façonné l'évolution ultérieure du pays.
Dal punto di vista culturale, il periodo Qajar è noto per la sua arte distintiva, in particolare per la pittura, l'architettura e le arti decorative. La corte Qajar era un centro di mecenatismo artistico e questo periodo vide una miscela unica di stili tradizionali iraniani e influenze europee moderne. Tuttavia, la dinastia Qajar fu anche criticata per la sua incapacità di modernizzare efficacemente il Paese e di soddisfare le esigenze della popolazione. Questo fallimento portò al malcontento interno e gettò le basi per i movimenti di riforma e le rivoluzioni costituzionali che si verificarono all'inizio del XX secolo. La dinastia Qajar rappresenta un periodo importante della storia iraniana, caratterizzato da sforzi per centralizzare il potere, sfide diplomatiche e contributi culturali significativi, ma anche da lotte interne e pressioni esterne che hanno plasmato il successivo sviluppo del Paese.


=== L'Iran au 20ème Siècle : Vers une Monarchie Constitutionnelle ===
=== L'Iran nel XX secolo: verso una monarchia costituzionale ===  
En 1906, l'Iran a connu un moment historique avec le début de sa période constitutionnelle, une étape majeure dans la modernisation politique du pays et la lutte pour la démocratie. Cette évolution a été largement influencée par les mouvements sociaux et politiques qui exigeaient une limitation du pouvoir absolu du monarque et une gouvernance plus représentative et constitutionnelle. La Révolution constitutionnelle iranienne a abouti à l'adoption de la première constitution du pays en 1906, marquant la transition de l'Iran vers une monarchie constitutionnelle. Cette constitution prévoyait la création d'un parlement, ou Majlis, et mettait en place des lois et des structures visant à moderniser et à réformer la société et le gouvernement iraniens. Cependant, cette période a également été marquée par des ingérences étrangères et la division du pays en sphères d'influence. L'Iran était pris dans les rivalités entre la Grande-Bretagne et la Russie, chacune cherchant à étendre son influence dans la région. Ces puissances ont établi différents "ordres internationaux" ou zones d'influence, limitant ainsi la souveraineté de l'Iran.
Nel 1906, l'Iran ha vissuto un momento storico con l'inizio del periodo costituzionale, un passo importante nella modernizzazione politica del Paese e nella lotta per la democrazia. Questo sviluppo è stato ampiamente influenzato dai movimenti sociali e politici che chiedevano una limitazione del potere assoluto del monarca e una governance più rappresentativa e costituzionale. La rivoluzione costituzionale iraniana portò all'adozione della prima costituzione del Paese nel 1906, segnando la transizione dell'Iran verso una monarchia costituzionale. Questa costituzione prevedeva la creazione di un parlamento, o Majlis, e metteva in atto leggi e strutture per modernizzare e riformare la società e il governo iraniani. Tuttavia, questo periodo fu anche segnato da interferenze straniere e dalla divisione del Paese in sfere di influenza. L'Iran fu coinvolto nelle rivalità tra Gran Bretagna e Russia, ognuna delle quali cercava di estendere la propria influenza nella regione. Queste potenze stabilirono diversi "ordini internazionali" o zone di influenza, limitando la sovranità dell'Iran.


La découverte du pétrole en 1908-1909 a ajouté une nouvelle dimension à la situation en Iran. La découverte, faite dans la région de Masjed Soleyman, a rapidement attiré l'attention des puissances étrangères, en particulier de la Grande-Bretagne, qui a cherché à contrôler les ressources pétrolières iraniennes. Cette découverte a considérablement augmenté l'importance stratégique de l'Iran sur la scène internationale et a également complexifié la dynamique interne du pays. Malgré ces pressions extérieures et les enjeux liés aux ressources naturelles, l'Iran a maintenu une politique de neutralité, en particulier pendant les conflits mondiaux comme la Première Guerre mondiale. Cette neutralité était en partie une tentative de préserver son autonomie et de résister aux influences étrangères qui cherchaient à exploiter ses ressources et à contrôler sa politique. Le début du 20ème siècle a été une période de changement et de défi pour l'Iran, caractérisée par des efforts de modernisation politique, l'émergence de nouveaux enjeux économiques avec la découverte du pétrole, et la navigation dans un environnement international complexe.
La scoperta del petrolio nel 1908-1909 aggiunse una nuova dimensione alla situazione iraniana. La scoperta, effettuata nella regione di Masjed Soleyman, attirò rapidamente l'attenzione delle potenze straniere, in particolare della Gran Bretagna, che cercavano di controllare le risorse petrolifere dell'Iran. Questa scoperta aumentò notevolmente l'importanza strategica dell'Iran sulla scena internazionale e complicò anche le dinamiche interne del Paese. Nonostante queste pressioni esterne e la posta in gioco associata alle risorse naturali, l'Iran mantenne una politica di neutralità, in particolare durante i conflitti globali come la Prima guerra mondiale. Questa neutralità era in parte un tentativo di preservare la propria autonomia e di resistere alle influenze straniere che cercavano di sfruttare le sue risorse e di controllare la sua politica. L'inizio del XX secolo è stato un periodo di cambiamenti e sfide per l'Iran, caratterizzato da sforzi di modernizzazione politica, dall'emergere di nuove sfide economiche con la scoperta del petrolio e dalla navigazione in un ambiente internazionale complesso.


=L’Empire ottoman dans la Première Guerre mondiale=
=L'Impero Ottomano nella Prima Guerra Mondiale=


[[Fichier:MOMCENC - empire ottoman en 1914.png|right|[http://www.atlas-historique.net/ atlas-historique.net]]]
[[Fichier:MOMCENC - empire ottoman en 1914.png|right|[http://www.atlas-historique.net/ atlas-historique.net]]]


=== Manœuvres Diplomatiques et Formation d'Alliances ===
=== Manovre diplomatiche e formazione di alleanze ===  
L'entrée de l'Empire ottoman dans la Première Guerre mondiale en 1914 a été précédée par une période de manœuvres diplomatiques et militaires complexes, impliquant plusieurs grandes puissances, y compris la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Après avoir exploré des alliances potentielles avec la Grande-Bretagne et la France, l'Empire ottoman a finalement opté pour une alliance avec l'Allemagne. Cette décision a été influencée par plusieurs facteurs, y compris les liens militaires et économiques préexistants entre les Ottomans et l'Allemagne, ainsi que les perceptions des intentions des autres grandes puissances européennes.
L'ingresso dell'Impero Ottomano nella Prima Guerra Mondiale nel 1914 fu preceduto da un periodo di complesse manovre diplomatiche e militari, che coinvolsero diverse grandi potenze, tra cui Gran Bretagna, Francia e Germania. Dopo aver esplorato potenziali alleanze con Gran Bretagna e Francia, l'Impero Ottomano optò infine per un'alleanza con la Germania. Questa decisione fu influenzata da diversi fattori, tra cui i legami militari ed economici preesistenti tra gli Ottomani e la Germania, nonché la percezione delle intenzioni delle altre grandi potenze europee.


Malgré cette alliance, les Ottomans étaient réticents à entrer directement dans le conflit, conscient de leurs difficultés internes et de leurs limites militaires. Cependant, la situation a changé avec l'incident des Dardanelles. Les Ottomans ont utilisé des navires de guerre (dont certains avaient été acquis de l'Allemagne) pour bombarder des ports russes sur la mer Noire. Cette action a entraîné l'Empire ottoman dans la guerre aux côtés des Puissances centrales et contre les Alliés, notamment la Russie, la France et la Grande-Bretagne.
Nonostante l'alleanza, gli Ottomani erano riluttanti a entrare direttamente nel conflitto, consapevoli delle loro difficoltà interne e dei loro limiti militari. Tuttavia, la situazione cambiò con l'incidente dei Dardanelli. Gli Ottomani utilizzarono navi da guerra (alcune delle quali acquistate dalla Germania) per bombardare i porti russi sul Mar Nero. Questa azione attirò l'Impero Ottomano nella guerra a fianco delle Potenze Centrali e contro gli Alleati, in particolare Russia, Francia e Gran Bretagna.


En réponse à l'entrée en guerre de l'Empire ottoman, les Britanniques ont lancé la Campagne des Dardanelles en 1915. L'objectif était de prendre le contrôle des Dardanelles et du Bosphore, ouvrant ainsi une voie maritime vers la Russie. Cependant, cette campagne s'est soldée par un échec pour les forces alliées et a entraîné de lourdes pertes des deux côtés. Parallèlement, la Grande-Bretagne a formalisé son contrôle sur l'Égypte, proclamant le protectorat britannique sur l'Égypte en 1914. Cette décision était stratégiquement motivée, en grande partie pour sécuriser le Canal de Suez, un point de passage vital pour les routes maritimes britanniques, en particulier pour l'accès aux colonies en Asie. Ces événements illustrent la complexité de la situation géopolitique au Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale. Les décisions de l'Empire ottoman ont eu des implications importantes, non seulement pour leur propre empire mais aussi pour la configuration du Moyen-Orient dans l'après-guerre.
In risposta all'entrata in guerra dell'Impero Ottomano, i britannici lanciarono la Campagna dei Dardanelli nel 1915. L'obiettivo era quello di prendere il controllo dei Dardanelli e del Bosforo, aprendo una rotta marittima verso la Russia. Tuttavia, la campagna si risolse in un fallimento per le forze alleate e causò pesanti perdite da entrambe le parti. Allo stesso tempo, la Gran Bretagna formalizzò il suo controllo sull'Egitto, proclamando il Protettorato britannico d'Egitto nel 1914. Questa decisione aveva una motivazione strategica, soprattutto per garantire il Canale di Suez, un punto di passaggio vitale per le rotte marittime britanniche, in particolare per l'accesso alle colonie in Asia. Questi eventi illustrano la complessità della situazione geopolitica del Medio Oriente durante la Prima guerra mondiale. Le decisioni prese dall'Impero Ottomano ebbero importanti implicazioni non solo per il loro impero, ma anche per la configurazione del Medio Oriente nel dopoguerra.


=== La Révolte Arabe et les Dynamiques Changeantes au Moyen-Orient ===
=== La rivolta araba e il cambiamento delle dinamiche in Medio Oriente ===  
Pendant la Première Guerre mondiale, les Alliés ont cherché à affaiblir l'Empire ottoman en ouvrant un nouveau front dans le sud, ce qui a conduit à la célèbre Révolte arabe de 1916. Cette révolte a été un moment clé dans l'histoire du Moyen-Orient et a marqué le début du mouvement nationaliste arabe. Le chérif Hussein ben Ali, le chérif de La Mecque, a joué un rôle central dans cette révolte. Sous son impulsion, et avec l'encouragement et le soutien de figures telles que T.E. Lawrence, connu sous le nom de Lawrence d'Arabie, les Arabes se sont soulevés contre la domination ottomane dans l'espoir de créer un État arabe unifié. Cette aspiration à l'indépendance et à l'unification était motivée par un désir de libération nationale et par la promesse d'autonomie faite par les Britanniques, notamment par le général Henry MacMahon.
Durante la Prima guerra mondiale, gli Alleati cercarono di indebolire l'Impero ottomano aprendo un nuovo fronte nel sud, che portò alla famosa rivolta araba del 1916. Questa rivolta fu un momento chiave nella storia del Medio Oriente e segnò l'inizio del movimento nazionalista arabo. Hussein ben Ali, lo sceriffo della Mecca, ebbe un ruolo centrale in questa rivolta. Sotto la sua guida e con l'incoraggiamento e il sostegno di figure come T.E. Lawrence, noto come Lawrence d'Arabia, gli arabi si sollevarono contro la dominazione ottomana nella speranza di creare uno Stato arabo unificato. Questa aspirazione all'indipendenza e all'unificazione era motivata dal desiderio di liberazione nazionale e dalla promessa di autonomia fatta dagli inglesi, in particolare dal generale Henry MacMahon.


La Révolte arabe a eu plusieurs succès significatifs. En juin 1917, Fayçal, fils de Hussein ben Ali, a remporté la bataille d’Aqaba, un tournant stratégique dans la révolte. Cette victoire a permis d'ouvrir un front crucial contre les Ottomans et a renforcé le moral des forces arabes. Avec l'aide de Lawrence d'Arabie et d'autres officiers britanniques, Fayçal a réussi à unir plusieurs tribus arabes du Hedjaz, ce qui a abouti à la libération de Damas en 1917. En 1920, Fayçal s'est proclamé Roi de Syrie, affirmant l'aspiration arabe à l'autodétermination et à l'indépendance. Cependant, ses ambitions ont été confrontées à la réalité de la politique internationale. Les accords Sykes-Picot de 1916, un arrangement secret entre la Grande-Bretagne et la France, avaient déjà partagé de grandes parties du Moyen-Orient en zones d'influence, compromettant ainsi les espoirs d'un grand royaume arabe unifié. La Révolte arabe a été un facteur déterminant dans l'affaiblissement de l'Empire ottoman pendant la guerre et a posé les bases du nationalisme arabe moderne. Toutefois, l'après-guerre a vu la division du Moyen-Orient en plusieurs États-nations sous mandat européen, éloignant ainsi la réalisation d'un État arabe unifié, tel qu'envisagé par Hussein ben Ali et ses partisans.
La Rivolta araba ottenne diversi successi significativi. Nel giugno 1917, Faisal, figlio di Hussein ben Ali, vinse la Battaglia di Aqaba, un punto di svolta strategico nella rivolta. Questa vittoria aprì un fronte cruciale contro gli Ottomani e risollevò il morale delle forze arabe. Con l'aiuto di Lawrence d'Arabia e di altri ufficiali britannici, Faisal riuscì a unire diverse tribù arabe nell'Hijaz, portando alla liberazione di Damasco nel 1917. Nel 1920, Faisal si proclamò re di Siria, affermando l'aspirazione araba all'autodeterminazione e all'indipendenza. Tuttavia, le sue ambizioni si scontrarono con la realtà della politica internazionale. Gli accordi Sykes-Picot del 1916, un accordo segreto tra Gran Bretagna e Francia, avevano già diviso ampie zone del Medio Oriente in zone di influenza, minando le speranze di un grande regno arabo unificato. La Rivolta Araba fu un fattore decisivo per indebolire l'Impero Ottomano durante la guerra e gettò le basi del moderno nazionalismo arabo. Tuttavia, il dopoguerra ha visto la divisione del Medio Oriente in una serie di Stati nazionali sotto mandato europeo, rendendo molto lontana la realizzazione di uno Stato arabo unificato, come previsto da Hussein ben Ali e dai suoi sostenitori.


=== Défis Internes et le Génocide Arménien ===
=== Sfide interne e genocidio armeno ===  
La Première Guerre mondiale a été marquée par des développements complexes et des changements de dynamiques, notamment le retrait de la Russie du conflit en raison de la Révolution russe en 1917. Ce retrait a eu des implications significatives pour le cours de la guerre et pour les autres puissances belligérantes. Le retrait de la Russie a allégé la pression sur les Puissances centrales, notamment l'Allemagne, qui pouvait désormais concentrer ses forces sur le front occidental contre la France et ses alliés. Ce changement a inquiété la Grande-Bretagne et ses alliés, qui cherchaient des moyens de maintenir l'équilibre des forces.
La Prima guerra mondiale fu segnata da sviluppi complessi e dinamiche mutevoli, in particolare dal ritiro della Russia dal conflitto in seguito alla Rivoluzione russa del 1917. Questo ritiro ebbe implicazioni significative per il corso della guerra e per le altre potenze belligeranti. Il ritiro della Russia allentò la pressione sulle Potenze Centrali, in particolare sulla Germania, che ora poteva concentrare le sue forze sul fronte occidentale contro la Francia e i suoi alleati. Questo cambiamento preoccupò la Gran Bretagna e i suoi alleati, che cercavano un modo per mantenere l'equilibrio di potere.


Concernant les juifs bolchéviques, il est important de noter que les révolutions russes de 1917 et l'ascension du bolchévisme ont été des phénomènes complexes influencés par divers facteurs internes à la Russie. Bien qu'il y ait eu des juifs parmi les bolchéviques, comme dans de nombreux mouvements politiques de l'époque, leur présence ne devrait pas être surinterprétée ou utilisée pour promouvoir des narratifs simplistes ou antisémites. En ce qui concerne l'Empire ottoman, Enver Pacha, l'un des leaders du mouvement des Jeunes Turcs et ministre de la Guerre, a joué un rôle clé dans la conduite de la guerre. En 1914, il a lancé une offensive désastreuse contre les Russes dans le Caucase, qui s'est soldée par une défaite majeure pour les Ottomans à la bataille de Sarikamish.
Per quanto riguarda gli ebrei bolscevichi, è importante notare che le rivoluzioni russe del 1917 e l'ascesa del bolscevismo furono fenomeni complessi, influenzati da diversi fattori interni alla Russia. Sebbene ci fossero ebrei tra i bolscevichi, come in molti movimenti politici dell'epoca, la loro presenza non dovrebbe essere interpretata in modo eccessivo o utilizzata per promuovere narrazioni semplicistiche o antisemite. Per quanto riguarda l'Impero Ottomano, Enver Pascià, uno dei leader del movimento dei Giovani Turchi e Ministro della Guerra, ebbe un ruolo chiave nella conduzione della guerra. Nel 1914 lanciò una disastrosa offensiva contro i russi nel Caucaso, che si risolse in una grave sconfitta per gli Ottomani nella battaglia di Sarikamish.


La défaite d'Enver Pacha a eu des conséquences tragiques, notamment le déclenchement du génocide arménien. En cherchant un bouc émissaire pour expliquer la défaite, Enver Pacha et d'autres dirigeants ottomans ont accusé la minorité arménienne de l'empire de collusion avec les Russes. Ces accusations ont alimenté une campagne de déportations, de massacres et d'exterminations systématiques contre les Arméniens, qui ont abouti à ce que l'on reconnaît aujourd'hui comme le génocide arménien. Ce génocide représente l'un des épisodes les plus sombres de la Première Guerre mondiale et de l'histoire de l'Empire ottoman, soulignant les horreurs et les conséquences tragiques des conflits à grande échelle et des politiques de haine ethnique.
La sconfitta di Enver Pascià ebbe conseguenze tragiche, tra cui lo scoppio del genocidio armeno. Alla ricerca di un capro espiatorio per spiegare la sconfitta, Enver Pascià e altri leader ottomani accusarono la minoranza armena dell'impero di collusione con i russi. Queste accuse alimentarono una campagna di deportazioni, massacri e stermini sistematici contro gli armeni, che culminò in quello che oggi è riconosciuto come il genocidio armeno. Questo genocidio rappresenta uno degli episodi più oscuri della Prima Guerra Mondiale e della storia dell'Impero Ottomano, evidenziando gli orrori e le tragiche conseguenze di un conflitto su larga scala e di politiche di odio etnico.


=== Règlement d'Après-Guerre et Redéfinition du Moyen-Orient ===
=== La soluzione del dopoguerra e la ridefinizione del Medio Oriente ===  
La Conférence de paix de Paris, qui a débuté en janvier 1919, a été un moment crucial dans la redéfinition de l'ordre mondial après la Première Guerre mondiale. Cette conférence a rassemblé les dirigeants des principales puissances alliées pour discuter des termes de la paix et de l'avenir géopolitique, notamment des territoires de l'Empire ottoman défaillant. L'un des sujets majeurs abordés lors de la conférence concernait l'avenir des territoires ottomans au Moyen-Orient. Les Alliés envisageaient de redessiner les frontières de la région, influencés par diverses considérations politiques, stratégiques et économiques, y compris le contrôle des ressources pétrolières. Bien que la conférence ait théoriquement permis aux nations concernées de présenter leur point de vue, en pratique, plusieurs délégations ont été marginalisées ou leurs demandes ignorées. Par exemple, la délégation égyptienne, qui cherchait à discuter de l'indépendance de l'Égypte, a été confrontée à des obstacles, illustrés par l'exil de certains de ses membres à Malte. Cette situation reflète la dynamique de pouvoir inégale à la conférence, où les intérêts des puissances européennes prédominantes ont souvent prévalu.
La Conferenza di pace di Parigi, iniziata nel gennaio 1919, fu un momento cruciale nella ridefinizione dell'ordine mondiale dopo la Prima guerra mondiale. La conferenza riunì i leader delle principali potenze alleate per discutere i termini della pace e il futuro geopolitico, compresi i territori del fallito Impero Ottomano. Una delle principali questioni discusse alla conferenza riguardava il futuro dei territori ottomani in Medio Oriente. Gli Alleati stavano valutando di ridisegnare i confini della regione, influenzati da varie considerazioni politiche, strategiche ed economiche, tra cui il controllo delle risorse petrolifere. Sebbene in teoria la conferenza permettesse alle nazioni interessate di presentare il proprio punto di vista, in pratica diverse delegazioni furono emarginate o le loro richieste ignorate. Ad esempio, la delegazione egiziana, che voleva discutere dell'indipendenza dell'Egitto, ha incontrato ostacoli, come l'esilio di alcuni dei suoi membri a Malta. Questa situazione riflette le dinamiche di potere ineguali alla conferenza, dove spesso prevalevano gli interessi delle potenze europee predominanti.


Fayçal, fils de Hussein ben Ali et leader de la Révolte arabe, a joué un rôle important lors de la conférence. Il a représenté les intérêts arabes et a plaidé pour la reconnaissance de l'indépendance et de l'autonomie arabe. En dépit de ses efforts, les décisions prises à la conférence n'ont pas pleinement répondu aux aspirations arabes pour un État indépendant et unifié. Fayçal a ensuite créé un État en Syrie, se proclamant roi de Syrie en 1920. Cependant, ses ambitions ont été de courte durée, car la Syrie a été placée sous mandat français après la Conférence de San Remo en 1920, une décision qui a fait partie de la division du Moyen-Orient entre les puissances européennes conformément aux accords Sykes-Picot de 1916. La Conférence de Paris et ses résultats ont donc eu des implications profondes pour le Moyen-Orient, jetant les bases de nombreuses tensions et conflits régionaux qui perdurent jusqu'à aujourd'hui. Les décisions prises ont reflété les intérêts des puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale, souvent au détriment des aspirations nationales des peuples de la région.
Faisal, figlio di Hussein bin Ali e leader della Rivolta araba, svolse un ruolo importante alla conferenza. Rappresentò gli interessi arabi e sostenne il riconoscimento dell'indipendenza e dell'autonomia araba. Nonostante i suoi sforzi, le decisioni prese alla conferenza non soddisfarono pienamente le aspirazioni arabe di uno Stato indipendente e unificato. Faisal creò uno Stato in Siria, proclamandosi Re di Siria nel 1920. Tuttavia, le sue ambizioni ebbero vita breve, poiché la Siria fu posta sotto il mandato francese dopo la Conferenza di San Remo del 1920, una decisione che faceva parte della divisione del Medio Oriente tra le potenze europee in conformità con gli accordi Sykes-Picot del 1916. La Conferenza di Parigi e i suoi risultati ebbero quindi profonde implicazioni per il Medio Oriente, gettando le basi per molte delle tensioni e dei conflitti regionali che continuano ancora oggi. Le decisioni prese riflettevano gli interessi delle potenze vincitrici della Prima guerra mondiale, spesso a scapito delle aspirazioni nazionali dei popoli della regione.


L'accord entre Georges Clemenceau, représentant de la France, et Fayçal, leader de la Révolte arabe, ainsi que les discussions autour de la création de nouveaux États au Moyen-Orient, sont des éléments clés de la période post-Première Guerre mondiale qui ont façonné l'ordre géopolitique de la région. L'accord Clemenceau-Fayçal était perçu comme étant très favorable à la France. Fayçal, cherchant à sécuriser une forme d'autonomie pour les territoires arabes, a dû faire des concessions significatives. La France, ayant des intérêts coloniaux et stratégiques dans la région, a utilisé sa position à la Conférence de Paris pour asseoir son contrôle, notamment sur des territoires comme la Syrie et le Liban. La délégation libanaise a obtenu le droit de créer un État distinct, le Grand Liban, sous mandat français. Cette décision a été influencée par les aspirations des communautés chrétiennes maronites du Liban, qui cherchaient à établir un État avec des frontières élargies et une certaine autonomie sous la tutelle française. Concernant la question kurde, des promesses ont été faites pour la création d'un Kurdistan. Ces promesses étaient en partie une reconnaissance des aspirations nationalistes kurdes et un moyen d'affaiblir l'Empire ottoman. Cependant, la mise en œuvre de cette promesse s'est avérée complexe et a finalement été largement ignorée dans les traités post-guerre.
L'accordo tra Georges Clemenceau, in rappresentanza della Francia, e Faisal, leader della Rivolta araba, e le discussioni sulla creazione di nuovi Stati in Medio Oriente, sono elementi chiave del periodo successivo alla Prima guerra mondiale che hanno plasmato l'ordine geopolitico della regione. L'accordo Clemenceau-Fayçal fu visto come molto favorevole alla Francia. Fayçal, cercando di garantire una forma di autonomia ai territori arabi, dovette fare concessioni significative. La Francia, che aveva interessi coloniali e strategici nella regione, sfruttò la sua posizione alla Conferenza di Parigi per affermare il proprio controllo, in particolare su territori come la Siria e il Libano. La delegazione libanese ottenne il diritto di creare uno Stato separato, il Grande Libano, sotto mandato francese. Questa decisione fu influenzata dalle aspirazioni delle comunità cristiane maronite del Libano, che cercavano di creare uno Stato con confini estesi e un certo grado di autonomia sotto la tutela francese. Per quanto riguarda la questione curda, furono fatte promesse di creare un Kurdistan. Queste promesse erano in parte un riconoscimento delle aspirazioni nazionaliste curde e un mezzo per indebolire l'Impero Ottomano. Tuttavia, l'attuazione di questa promessa si rivelò complessa e fu ampiamente ignorata nei trattati del dopoguerra.


Tous ces éléments ont convergé vers le Traité de Sèvres en 1920, qui a formalisé le démembrement de l'Empire ottoman. Ce traité a redessiné les frontières du Moyen-Orient, créant de nouveaux États sous mandats français et britannique. Le traité a également prévu la création d'une entité kurde autonome, bien que cette disposition n'ait jamais été mise en œuvre. Le Traité de Sèvres, bien que jamais pleinement ratifié et plus tard remplacé par le Traité de Lausanne en 1923, a été un moment décisif dans l'histoire de la région. Il a posé les bases de la structure politique moderne du Moyen-Orient mais a également semé les graines de nombreux conflits futurs, en raison de l'ignorance des réalités ethniques, culturelles et historiques de la région.
Tutti questi elementi confluirono nel Trattato di Sèvres del 1920, che formalizzò lo smembramento dell'Impero Ottomano. Questo trattato ridisegnò i confini del Medio Oriente, creando nuovi Stati sotto mandato francese e britannico. Il trattato prevedeva anche la creazione di un'entità curda autonoma, anche se questa disposizione non fu mai attuata. Il Trattato di Sèvres, sebbene non sia mai stato pienamente ratificato e sia stato poi sostituito dal Trattato di Losanna nel 1923, ha rappresentato un momento decisivo nella storia della regione. Ha posto le basi per la moderna struttura politica del Medio Oriente, ma ha anche gettato i semi di molti conflitti futuri, a causa dell'ignoranza delle realtà etniche, culturali e storiche della regione.


=== La Transition vers la République et la Montée d'Atatürk ===
=== La transizione verso la Repubblica e l'ascesa di Atatürk ===  
Après la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman, affaibli et sous pression, a accepté de signer le Traité de Sèvres en 1920. Ce traité, qui démantelait l'Empire ottoman et redistribuait ses territoires, semblait marquer la conclusion de la longue "Question d'Orient" concernant le destin de l'empire. Cependant, loin de mettre fin aux tensions dans la région, le Traité de Sèvres a exacerbé les sentiments nationalistes et a conduit à de nouveaux conflits.
Dopo la fine della Prima Guerra Mondiale, l'Impero Ottomano, indebolito e sotto pressione, accettò di firmare il Trattato di Sèvres nel 1920. Questo trattato, che smantellava l'Impero Ottomano e ne ridistribuiva i territori, sembrava segnare la conclusione dell'annosa "questione orientale" riguardante il destino dell'impero. Tuttavia, lungi dal porre fine alle tensioni nella regione, il Trattato di Sevres esacerbò i sentimenti nazionalisti e portò a nuovi conflitti.


En Turquie, une forte résistance nationaliste, dirigée par Mustafa Kemal Atatürk, s'est formée en opposition au Traité de Sèvres. Ce mouvement nationaliste s'est opposé aux dispositions du traité qui imposaient des pertes territoriales sévères et une influence étrangère accrue sur le territoire ottoman. La résistance a combattu contre divers groupes, notamment les Arméniens, les Grecs en Anatolie et les Kurdes, dans le but de forger un nouvel État-nation turc homogène. La Guerre d'indépendance turque, qui a suivi, a été une période de conflit intense et de recomposition territoriale. Les forces nationalistes turques ont réussi à repousser les armées grecques en Anatolie et à contrer les autres groupes contestataires. Cette victoire militaire a été un élément clé dans la fondation de la République de Turquie en 1923.
In Turchia si formò una forte resistenza nazionalista, guidata da Mustafa Kemal Atatürk, in opposizione al Trattato di Sèvres. Questo movimento nazionalista si oppose alle disposizioni del trattato, che imponevano gravi perdite territoriali e aumentavano l'influenza straniera sul territorio ottomano. La resistenza combatté contro vari gruppi, tra cui gli armeni, i greci dell'Anatolia e i curdi, con l'obiettivo di forgiare un nuovo Stato nazionale turco omogeneo. La successiva Guerra d'indipendenza turca fu un periodo di intenso conflitto e di ricomposizione territoriale. Le forze nazionaliste turche riuscirono a respingere le armate greche in Anatolia e a contrastare gli altri gruppi ribelli. Questa vittoria militare fu un elemento chiave per la fondazione della Repubblica di Turchia nel 1923.


En conséquence de ces événements, le Traité de Sèvres a été remplacé par le Traité de Lausanne en 1923. Ce nouveau traité a reconnu les frontières de la nouvelle République de Turquie et a annulé les dispositions les plus punitives du Traité de Sèvres. Le Traité de Lausanne a marqué une étape importante dans l'établissement de la Turquie moderne en tant qu'État souverain et indépendant, redéfinissant son rôle dans la région et dans les affaires internationales. Ces événements ont non seulement redessiné la carte politique du Moyen-Orient mais ont également marqué la fin de l'Empire ottoman et ont ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de la Turquie, avec des répercussions qui continuent d'influencer la région et le monde jusqu'à aujourd'hui.
In seguito a questi eventi, il Trattato di Sèvres fu sostituito dal Trattato di Losanna nel 1923. Questo nuovo trattato riconobbe i confini della nuova Repubblica di Turchia e cancellò le disposizioni più punitive del Trattato di Sevres. Il Trattato di Losanna segnò una tappa importante nell'affermazione della Turchia moderna come Stato sovrano e indipendente, ridefinendo il suo ruolo nella regione e negli affari internazionali. Questi eventi non solo ridisegnarono la mappa politica del Medio Oriente, ma segnarono anche la fine dell'Impero Ottomano e aprirono un nuovo capitolo nella storia della Turchia, con ripercussioni che continuano a influenzare la regione e il mondo fino ad oggi.


=== L'Abolition du Califat et ses Répercussions ===
=== L'abolizione del Califfato e le sue ripercussioni ===  
L'abolition du califat en 1924 est un événement majeur dans l'histoire moderne du Moyen-Orient, marquant la fin d'une institution islamique qui avait duré pendant des siècles. Cette décision a été prise par Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie, dans le cadre de ses réformes visant à séculariser et moderniser le nouvel État turc. La suppression du califat a été un coup porté à la structure traditionnelle de l'autorité islamique. Le calife était considéré comme le chef spirituel et temporel de la communauté musulmane (oumma) depuis l'époque du prophète Mahomet. Avec l'abolition du califat, cette institution centrale de l'islam sunnite a disparu, laissant un vide dans le leadership musulman.
L'abolizione del Califfato nel 1924 fu un evento importante nella storia moderna del Medio Oriente, segnando la fine di un'istituzione islamica che era durata per secoli. La decisione fu presa da Mustafa Kemal Atatürk, il fondatore della Repubblica di Turchia, come parte delle sue riforme per secolarizzare e modernizzare il nuovo Stato turco. L'abolizione del Califfato fu un colpo alla struttura tradizionale dell'autorità islamica. Il Califfo era considerato il capo spirituale e temporale della comunità musulmana (ummah) fin dai tempi del Profeta Maometto. Con l'abolizione del Califfato, questa istituzione centrale dell'Islam sunnita è scomparsa, lasciando un vuoto nella leadership musulmana.


En réaction à l'abolition du califat par la Turquie, Hussein ben Ali, qui était devenu le roi du Hedjaz après la chute de l'Empire ottoman, s'est proclamé calife. Hussein, membre de la famille hachémite et descendant direct du prophète Mahomet, cherchait à revendiquer cette position pour maintenir une forme de continuité spirituelle et politique dans le monde musulman. Cependant, la prétention de Hussein au califat n'a pas été largement reconnue et a été de courte durée. Sa position était affaiblie par des défis internes et externes, notamment l'opposition de la famille Saoud, qui contrôlait une grande partie de la péninsule Arabique. La montée en puissance des Saouds, sous la direction d'Abdelaziz Ibn Saoud, a finalement conduit à la conquête du Hedjaz et à l'établissement du royaume d'Arabie saoudite. L'éviction de Hussein ben Ali par les Saouds a symbolisé le changement radical de pouvoir dans la péninsule Arabique et a marqué la fin de ses ambitions de califat. Cet événement a également mis en évidence les transformations politiques et religieuses en cours dans le monde musulman, marquant le début d'une nouvelle ère dans laquelle la politique et la religion commenceraient à suivre des chemins plus distincts dans de nombreux pays musulmans.
In risposta all'abolizione del Califfato da parte della Turchia, Hussein ben Ali, divenuto re dell'Hijaz dopo la caduta dell'Impero Ottomano, si autoproclamò Califfo. Hussein, membro della famiglia hashemita e discendente diretto del Profeta Maometto, cercò di rivendicare questa posizione per mantenere una forma di continuità spirituale e politica nel mondo musulmano. Tuttavia, la rivendicazione del Califfato da parte di Hussein non fu ampiamente riconosciuta e fu di breve durata. La sua posizione fu indebolita da sfide interne ed esterne, tra cui l'opposizione della famiglia Saud, che controllava gran parte della penisola arabica. L'ascesa dei Saud, sotto la guida di Abdelaziz Ibn Saud, portò alla conquista di Hijaz e alla creazione del Regno dell'Arabia Saudita. La cacciata di Hussein bin Ali da parte dei Saud simboleggia il radicale cambiamento di potere nella Penisola arabica e segna la fine delle sue ambizioni di califfato. Questo evento evidenziò anche le trasformazioni politiche e religiose in atto nel mondo musulmano, segnando l'inizio di una nuova era in cui politica e religione avrebbero iniziato a seguire percorsi più distinti in molti Paesi musulmani.


La période suivant la Première Guerre mondiale a été cruciale pour la redéfinition politique du Moyen-Orient, avec des interventions significatives des puissances européennes, notamment la France et la Grande-Bretagne. En 1920, un événement majeur a eu lieu en Syrie, marquant un tournant dans l'histoire de la région. Fayçal, le fils de Hussein ben Ali et figure centrale de la Révolte arabe, avait établi un royaume arabe en Syrie après la chute de l'Empire ottoman, aspirant à réaliser le rêve d'un État arabe unifié. Cependant, ses ambitions se heurtèrent à la réalité des intérêts coloniaux français. Après la bataille de Maysaloun en juillet 1920, les Français, agissant sous leur mandat de la Société des Nations, prirent le contrôle de Damas et démantelèrent l'État arabe de Fayçal, mettant ainsi fin à son règne en Syrie. Cette intervention française a reflété les dynamiques complexes de l'après-guerre, où les aspirations nationales des peuples du Moyen-Orient ont souvent été éclipsées par les intérêts stratégiques des puissances européennes. Fayçal, déchu de son trône syrien, a toutefois trouvé un nouveau destin en Irak. En 1921, sous l'égide britannique, il fut installé comme le premier roi de la monarchie hachémite d'Irak, un mouvement stratégique de la part des Britanniques pour assurer un leadership favorable et une stabilité dans cette région riche en pétrole.
Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale fu cruciale per la ridefinizione politica del Medio Oriente, con interventi significativi da parte delle potenze europee, in particolare Francia e Gran Bretagna. Nel 1920, in Siria si verificò un evento importante, che segnò una svolta nella storia della regione. Faisal, figlio di Hussein ben Ali e figura centrale della Rivolta araba, aveva fondato un regno arabo in Siria dopo la caduta dell'Impero ottomano, aspirando a realizzare il sogno di uno Stato arabo unificato. Tuttavia, le sue ambizioni si scontrarono con la realtà degli interessi coloniali francesi. Dopo la battaglia di Maysaloun, nel luglio 1920, i francesi, su mandato della Società delle Nazioni, presero il controllo di Damasco e smantellarono lo Stato arabo di Faisal, ponendo fine al suo regno in Siria. L'intervento francese rifletteva le complesse dinamiche del dopoguerra, in cui le aspirazioni nazionali dei popoli del Medio Oriente erano spesso messe in ombra dagli interessi strategici delle potenze europee. Fayçal, deposto dal trono siriano, trovò comunque un nuovo destino in Iraq. Nel 1921, sotto gli auspici britannici, fu insediato come primo re della monarchia hashemita dell'Iraq, una mossa strategica da parte degli inglesi per garantire una leadership favorevole e la stabilità in questa regione ricca di petrolio.


Parallèlement, en Transjordanie, une autre manœuvre politique a été mise en œuvre par les Britanniques. Pour contrecarrer les aspirations sionistes en Palestine et maintenir un équilibre dans leur mandat, ils ont créé le royaume de Transjordanie en 1921 et y ont installé Abdallah, un autre fils de Hussein ben Ali. Cette décision visait à fournir à Abdallah un territoire sur lequel régner, tout en conservant la Palestine sous contrôle britannique direct. La création de la Transjordanie a été une étape importante dans la formation de l'État moderne de Jordanie et a illustré la manière dont les intérêts coloniaux ont façonné les frontières et les structures politiques du Moyen-Orient moderne. Ces développements dans la région après la Première Guerre mondiale démontrent la complexité de la politique du Moyen-Orient dans la période de l'entre-deux-guerres. Les décisions prises par les puissances mandataires européennes, influencées par leurs propres intérêts stratégiques et géopolitiques, ont eu des conséquences durables, posant les fondements des structures étatiques et des conflits qui continuent d'affecter le Moyen-Orient. Ces événements soulignent également la lutte entre les aspirations nationales des peuples de la région et les réalités du pouvoir colonial européen, un thème récurrent dans l'histoire du Moyen-Orient au XXe siècle.
Contemporaneamente, in Transgiordania, gli inglesi attuarono un'altra manovra politica. Per contrastare le aspirazioni sioniste in Palestina e mantenere un equilibrio nel loro mandato, nel 1921 crearono il Regno di Transgiordania e vi insediarono Abdallah, un altro figlio di Hussein ben Ali. Questa decisione aveva lo scopo di fornire ad Abdallah un territorio su cui governare, pur mantenendo la Palestina sotto il diretto controllo britannico. La creazione della Transgiordania fu un passo importante nella formazione del moderno Stato di Giordania e illustrò come gli interessi coloniali modellarono i confini e le strutture politiche del Medio Oriente moderno. Questi sviluppi nella regione dopo la Prima guerra mondiale dimostrano la complessità della politica mediorientale nel periodo tra le due guerre. Le decisioni prese dalle potenze delegate europee, influenzate dai loro interessi strategici e geopolitici, ebbero conseguenze durature, gettando le basi per le strutture statali e i conflitti che continuano a interessare il Medio Oriente. Questi eventi evidenziano anche la lotta tra le aspirazioni nazionali dei popoli della regione e le realtà del dominio coloniale europeo, un tema ricorrente nella storia del Medio Oriente del XX secolo.


=== Les Répercussions de la Conférence de San Remo ===
=== La Conferenza di San Remo ===  
La Conférence de San Remo, tenue en avril 1920, a été un moment déterminant dans l'histoire post-première Guerre mondiale, en particulier pour le Moyen-Orient. Elle a principalement porté sur l'attribution des mandats sur les anciennes provinces de l'Empire ottoman, suite à sa défaite et à sa dislocation. Lors de cette conférence, les puissances alliées victorieuses ont décidé de la répartition des mandats. La France a obtenu le mandat sur la Syrie et le Liban, prenant ainsi le contrôle de deux régions stratégiquement importantes et culturellement riches. De leur côté, les Britanniques ont été chargés des mandats sur la Transjordanie, la Palestine et la Mésopotamie, cette dernière étant rebaptisée Irak. Ces décisions reflétaient les intérêts géopolitiques et économiques des puissances coloniales, notamment en termes d'accès aux ressources et de contrôle stratégique.
La Conferenza di San Remo, tenutasi nell'aprile del 1920, fu un momento decisivo nella storia del primo dopoguerra, in particolare per il Medio Oriente. Si concentrò sull'assegnazione dei mandati sulle ex province dell'Impero Ottomano, dopo la sua sconfitta e il suo scioglimento. In questa conferenza, le potenze alleate vincitrici decisero la distribuzione dei mandati. La Francia ottenne il mandato sulla Siria e sul Libano, assumendo così il controllo di due regioni strategicamente importanti e culturalmente ricche. Da parte loro, i britannici ricevettero i mandati su Transgiordania, Palestina e Mesopotamia, quest'ultima ribattezzata Iraq. Queste decisioni riflettevano gli interessi geopolitici ed economici delle potenze coloniali, soprattutto in termini di accesso alle risorse e di controllo strategico.


Parallèlement à ces développements, la Turquie, sous la direction de Mustafa Kemal Atatürk, était engagée dans un processus de redéfinition nationale. Après la guerre, la Turquie a cherché à établir de nouvelles frontières nationales. Cette période a été marquée par des conflits tragiques, notamment l'écrasement des Arméniens, qui a fait suite au génocide arménien perpétré pendant la guerre. En 1923, après plusieurs années de luttes et de négociations diplomatiques, Mustafa Kemal Atatürk a réussi à renégocier les termes du traité de Sèvres, qui avait été imposé à la Turquie en 1920 et qui était largement considéré comme humiliant et inacceptable par les nationalistes turcs. Le traité de Lausanne, signé en juillet 1923, a remplacé le traité de Sèvres et a reconnu la souveraineté et les frontières de la nouvelle République de Turquie. Ce traité a marqué la fin officielle de l'Empire ottoman et a établi les fondements de l'État turc moderne.
Parallelamente a questi sviluppi, la Turchia, sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk, era impegnata in un processo di ridefinizione nazionale. Dopo la guerra, la Turchia cercò di stabilire nuovi confini nazionali. Questo periodo fu segnato da tragici conflitti, in particolare dalla repressione degli armeni, che seguì il genocidio armeno perpetrato durante la guerra. Nel 1923, dopo diversi anni di lotte e negoziati diplomatici, Mustafa Kemal Atatürk riuscì a rinegoziare i termini del Trattato di Sèvres, imposto alla Turchia nel 1920 e ampiamente considerato umiliante e inaccettabile dai nazionalisti turchi. Il Trattato di Losanna, firmato nel luglio 1923, sostituì il Trattato di Sevres e riconobbe la sovranità e i confini della nuova Repubblica di Turchia. Questo trattato segnò la fine ufficiale dell'Impero Ottomano e gettò le basi del moderno Stato turco.


Le traité de Lausanne est considéré comme un succès majeur pour Mustafa Kemal et le mouvement nationaliste turc. Il a non seulement redéfini les frontières de la Turquie mais a également permis à la nouvelle république de prendre un nouveau départ sur la scène internationale, libérée des restrictions du traité de Sèvres. Ces événements de la Conférence de San Remo à la signature du traité de Lausanne ont eu un impact profond sur le Moyen-Orient, façonnant les frontières nationales, les relations internationales et les dynamiques politiques dans la région pour les décennies à venir.
Il Trattato di Losanna è considerato un grande successo per Mustafa Kemal e il movimento nazionalista turco. Non solo ha ridefinito i confini della Turchia, ma ha anche permesso alla nuova repubblica di ricominciare da capo sulla scena internazionale, liberata dalle restrizioni del Trattato di Sèvres. Questi eventi, dalla Conferenza di San Remo alla firma del Trattato di Losanna, ebbero un profondo impatto sul Medio Oriente, modellando i confini nazionali, le relazioni internazionali e le dinamiche politiche della regione per i decenni a venire.


=== Promesses des Alliés et revendications arabes ===
=== Promesse alleate e richieste arabe ===  
Durant la Première Guerre mondiale, le démantèlement et le partage de l'Empire ottoman étaient au cœur des préoccupations des puissances alliées, principalement la Grande-Bretagne, la France et la Russie. Ces puissances, anticipant une victoire sur l'Empire ottoman, allié des Puissances centrales, ont commencé à planifier le partage de ses vastes territoires.  
Durante la Prima guerra mondiale, lo smantellamento e la spartizione dell'Impero ottomano furono al centro delle preoccupazioni delle potenze alleate, principalmente Gran Bretagna, Francia e Russia. Queste potenze, prevedendo una vittoria sull'Impero Ottomano, alleato delle Potenze Centrali, iniziarono a pianificare la spartizione dei suoi vasti territori.


En 1915, alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, des négociations cruciales ont eu lieu à Constantinople, impliquant des représentants de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie. Ces discussions étaient centrées sur l'avenir des territoires de l'Empire ottoman, qui était alors allié aux Puissances centrales. L'Empire ottoman, affaibli et en déclin, était perçu par les Alliés comme un territoire à diviser en cas de victoire. Ces négociations à Constantinople étaient fortement motivées par des intérêts stratégiques et coloniaux. Chaque puissance cherchait à étendre son influence dans la région, qui était stratégiquement importante en raison de sa position géographique et de ses ressources. La Russie était particulièrement intéressée par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles, qui étaient essentiels pour son accès à la Méditerranée. La France et la Grande-Bretagne, quant à elles, cherchaient à étendre leurs empires coloniaux et à sécuriser leur accès aux ressources, notamment le pétrole de la région. Cependant, il est important de noter que, bien que ces discussions aient eu un impact important sur l'avenir des territoires ottomans, les accords les plus significatifs et les plus détaillés concernant leur partage ont été formalisés plus tard, notamment dans l'accord Sykes-Picot de 1916.
Nel 1915, mentre infuriava la Prima guerra mondiale, si svolsero a Costantinopoli negoziati cruciali che coinvolsero i rappresentanti di Gran Bretagna, Francia e Russia. Le discussioni vertevano sul futuro dei territori dell'Impero Ottomano, allora alleato delle Potenze Centrali. L'Impero Ottomano, indebolito e in declino, era visto dagli Alleati come un territorio da dividere in caso di vittoria. I negoziati a Costantinopoli furono fortemente motivati da interessi strategici e coloniali. Ogni potenza cercava di estendere la propria influenza nella regione, strategicamente importante per la sua posizione geografica e le sue risorse. La Russia era particolarmente interessata a controllare gli stretti del Bosforo e dei Dardanelli, essenziali per il suo accesso al Mediterraneo. Francia e Gran Bretagna, nel frattempo, cercavano di espandere i loro imperi coloniali e di assicurarsi l'accesso alle risorse della regione, in particolare al petrolio. Tuttavia, è importante notare che, sebbene queste discussioni abbiano avuto un impatto significativo sul futuro dei territori ottomani, gli accordi più significativi e dettagliati riguardanti la loro divisione furono formalizzati più tardi, in particolare nell'accordo Sykes-Picot del 1916.


L'accord Sykes-Picot de 1916, conclu par les diplomates britannique Mark Sykes et français François Georges-Picot, représente un moment clé dans l'histoire du Moyen-Orient, influençant profondément la configuration géopolitique de la région après la Première Guerre mondiale. Cet accord a été conçu pour définir le partage des territoires de l'Empire ottoman entre la Grande-Bretagne, la France et, dans une certaine mesure, la Russie, bien que la participation russe ait été rendue caduque par la Révolution russe de 1917. L'accord Sykes-Picot a établi des zones d'influence et de contrôle pour la France et la Grande-Bretagne dans le Moyen-Orient. Selon cet accord, la France devait obtenir un contrôle direct ou une influence sur la Syrie et le Liban, tandis que la Grande-Bretagne devait avoir un contrôle similaire sur l'Irak, la Jordanie et une région autour de la Palestine. Cependant, cet accord n'a pas défini précisément les frontières des futurs États, laissant cela à des négociations et des accords ultérieurs.
L'Accordo Sykes-Picot del 1916, concluso dal diplomatico britannico Mark Sykes e dal diplomatico francese François Georges-Picot, rappresenta un momento chiave nella storia del Medio Oriente, influenzando profondamente la configurazione geopolitica della regione dopo la Prima guerra mondiale. L'accordo era stato concepito per definire la divisione dei territori dell'Impero Ottomano tra Gran Bretagna, Francia e, in una certa misura, Russia, sebbene la partecipazione russa fosse stata resa nulla dalla Rivoluzione russa del 1917. L'Accordo Sykes-Picot stabilì zone di influenza e di controllo per Francia e Gran Bretagna in Medio Oriente. In base a questo accordo, la Francia avrebbe ottenuto il controllo diretto o l'influenza sulla Siria e sul Libano, mentre la Gran Bretagna avrebbe avuto un controllo simile sull'Iraq, sulla Giordania e su un'area intorno alla Palestina. Tuttavia, l'accordo non definiva con precisione i confini dei futuri Stati, lasciando questo compito a negoziati e accordi successivi.


L'importance de l'accord Sykes-Picot réside dans son rôle en tant que "genèse" des mémoires collectives concernant l'espace géographique au Moyen-Orient. Il symbolise l'intervention impérialiste et les manipulations des puissances européennes dans la région, souvent au mépris des identités ethniques, religieuses et culturelles locales. Bien que l'accord ait influencé la création des États dans le Moyen-Orient, les frontières réelles de ces États ont été déterminées par des rapports de force ultérieurs, des négociations diplomatiques et des réalités géopolitiques qui ont évolué après la Première Guerre mondiale. Les conséquences de l'accord Sykes-Picot se sont manifestées dans les mandats de la Société des Nations attribués à la France et à la Grande-Bretagne après la guerre, conduisant à la formation de plusieurs États modernes du Moyen-Orient. Cependant, les frontières tracées et les décisions prises ont souvent ignoré les réalités ethniques et religieuses sur le terrain, semant les graines de futurs conflits et tensions dans la région. L'héritage de l'accord reste un sujet de débat et de mécontentement dans le Moyen-Orient contemporain, symbolisant les interventions et les divisions imposées par des puissances étrangères.
L'importanza dell'accordo Sykes-Picot risiede nel suo ruolo di "genesi" delle memorie collettive relative allo spazio geografico del Medio Oriente. Esso simboleggia l'intervento imperialista e le manipolazioni delle potenze europee nella regione, spesso in barba alle identità etniche, religiose e culturali locali. Sebbene l'accordo abbia influenzato la creazione di Stati in Medio Oriente, i confini effettivi di questi Stati sono stati determinati dai successivi equilibri di potere, dai negoziati diplomatici e dalle realtà geopolitiche che si sono evolute dopo la Prima guerra mondiale. Le conseguenze dell'accordo Sykes-Picot si sono riflesse nei mandati della Società delle Nazioni assegnati a Francia e Gran Bretagna dopo la guerra, portando alla formazione di diversi Stati mediorientali moderni. Tuttavia, i confini tracciati e le decisioni prese spesso ignoravano le realtà etniche e religiose sul campo, gettando i semi di futuri conflitti e tensioni nella regione. L'eredità dell'accordo rimane un argomento di dibattito e di malcontento nel Medio Oriente contemporaneo, simbolo degli interventi e delle divisioni imposte da potenze straniere.


[[Fichier:MOMCENC - promesses des Alliés et revendications arabes.png|centré|]]
[[Fichier:MOMCENC - promesses des Alliés et revendications arabes.png|centré|]]


Cette carte illustre la division des territoires de l'Empire ottoman telle que prévue par les accords Sykes-Picot de 1916 entre la France et la Grande-Bretagne, avec des zones d'administration directe et des zones d'influence.
Questa mappa illustra la divisione dei territori dell'Impero Ottomano stabilita dagli accordi Sykes-Picot del 1916 tra Francia e Gran Bretagna, con zone di amministrazione diretta e zone di influenza.


La "Zone Bleue", représentant l'administration directe française, couvre les régions qui deviendront plus tard la Syrie et le Liban. Cela montre que la France avait l'intention d'exercer un contrôle direct sur les centres urbains et les régions côtières stratégiques. La "Zone Rouge", sous administration directe britannique, englobe le futur Irak avec des villes clés comme Bagdad et Bassora, ainsi que le Koweït, qui est représenté de manière détachée. Cette zone reflète l'intérêt britannique pour les régions pétrolifères et leur importance stratégique en tant que voie d'accès au Golfe Persique. La "Zone Brune", représentant la Palestine (y compris des lieux tels que Haïfa, Jérusalem et Gaza), n'est pas explicitement définie dans l'accord Sykes-Picot en termes de contrôle direct, mais elle est généralement associée à l'influence britannique. Plus tard, cette région deviendra un mandat britannique et le foyer de tensions politiques et de conflits en raison de la Déclaration Balfour et du mouvement sioniste.
La "zona blu", che rappresenta l'amministrazione diretta francese, copriva le regioni che sarebbero poi diventate la Siria e il Libano. Ciò dimostra che la Francia intendeva esercitare un controllo diretto sui centri urbani strategici e sulle regioni costiere. La "Zona rossa", sotto la diretta amministrazione britannica, comprendeva il futuro Iraq con città chiave come Baghdad e Bassora, oltre al Kuwait, rappresentato in modo distaccato. Questa zona rifletteva l'interesse britannico per le regioni produttrici di petrolio e la loro importanza strategica come porta d'accesso al Golfo Persico. La "Zona Marrone", che rappresenta la Palestina (comprese località come Haifa, Gerusalemme e Gaza), non è esplicitamente definita nell'Accordo Sykes-Picot in termini di controllo diretto, ma è generalmente associata all'influenza britannica. In seguito divenne un mandato britannico e fu al centro di tensioni e conflitti politici a seguito della Dichiarazione Balfour e del movimento sionista.


Les "Zones Arabes A et B" sont des régions où l'autonomie arabe devait être reconnue sous la supervision française et britannique respectivement. Cela a été interprété comme une concession aux aspirations arabes pour une certaine forme d'autonomie ou d'indépendance, qui avaient été encouragées par les Alliés pendant la guerre pour gagner un soutien arabe contre l'Empire ottoman. Ce que cette carte ne montre pas, c'est la complexité et les multiples promesses faites par les Alliés pendant la guerre, qui ont souvent été contradictoires et ont conduit à des sentiments de trahison parmi les populations locales après la révélation de l'accord. La carte représente une simplification des accords Sykes-Picot, qui, dans la réalité, ont été beaucoup plus complexes et ont subi des modifications au fil du temps en raison des évolutions politiques, des conflits et des pressions internationales.
Le "Aree arabe A e B" erano regioni in cui l'autonomia araba doveva essere riconosciuta rispettivamente sotto la supervisione francese e britannica. Ciò fu interpretato come una concessione alle aspirazioni arabe per una qualche forma di autonomia o indipendenza, che erano state incoraggiate dagli Alleati durante la guerra per ottenere il sostegno arabo contro l'Impero Ottomano. Ciò che questa mappa non mostra è la complessità e le molteplici promesse fatte dagli Alleati durante la guerra, spesso contraddittorie e che hanno portato a sentimenti di tradimento tra le popolazioni locali dopo la rivelazione dell'accordo. La mappa rappresenta una semplificazione degli accordi Sykes-Picot, che in realtà furono molto più complessi e subirono modifiche nel tempo a seguito di sviluppi politici, conflitti e pressioni internazionali.


La révélation des accords Sykes-Picot par les bolchéviques russes après la Révolution russe de 1917 a eu un impact retentissant, non seulement dans la région du Moyen-Orient, mais aussi sur la scène internationale. En exposant ces accords secrets, les bolchéviques cherchaient à critiquer l'impérialisme des puissances occidentales, notamment la France et la Grande-Bretagne, et à démontrer leur propre engagement envers les principes d'autodétermination et de transparence. Les accords Sykes-Picot ne marquaient pas le début, mais plutôt un point culminant du long processus de la "Question d'Orient", une question diplomatique complexe qui avait préoccupé les puissances européennes pendant tout le 19ème siècle et le début du 20ème siècle. Ce processus concernait la gestion et le partage de l'influence sur les territoires de l'Empire ottoman en déclin, et les accords Sykes-Picot en étaient une étape décisive.
La rivelazione degli accordi Sykes-Picot da parte dei bolscevichi russi dopo la Rivoluzione russa del 1917 ebbe un impatto clamoroso, non solo nella regione mediorientale, ma anche sulla scena internazionale. Svelando questi accordi segreti, i bolscevichi cercarono di criticare l'imperialismo delle potenze occidentali, in particolare di Francia e Gran Bretagna, e di dimostrare il proprio impegno verso i principi di autodeterminazione e trasparenza. Gli accordi Sykes-Picot non furono l'inizio, ma piuttosto il culmine del lungo processo della "questione orientale", una complessa questione diplomatica che aveva preoccupato le potenze europee per tutto il XIX e l'inizio del XX secolo. Questo processo riguardava la gestione e la condivisione dell'influenza sui territori dell'Impero Ottomano in declino e gli accordi Sykes-Picot furono un passo decisivo in questo processo.


Selon ces accords, une zone d'influence française était établie en Syrie et au Liban, tandis que la Grande-Bretagne obtenait le contrôle ou l'influence sur l'Irak, la Jordanie et une région autour de la Palestine. L'intention était de créer des zones-tampons entre les sphères d'influence des grandes puissances, y compris entre les Britanniques et les Russes, qui avaient des intérêts concurrents dans la région. Cette configuration était en partie une réponse à la difficulté de cohabitation entre ces puissances, comme l'avait démontré leur compétition en Inde et ailleurs. La publication des accords Sykes-Picot a suscité une vive réaction dans le monde arabe, où ils étaient perçus comme une trahison des promesses faites aux leaders arabes pendant la guerre. Cette révélation a exacerbé les sentiments de méfiance envers les puissances occidentales et a alimenté les aspirations nationalistes et anti-impérialistes dans la région. L'impact de ces accords se fait encore sentir aujourd'hui, car ils ont jeté les bases des frontières modernes du Moyen-Orient et des dynamiques politiques qui continuent d'influencer la région.
In base a questi accordi, una zona di influenza francese fu stabilita in Siria e Libano, mentre la Gran Bretagna ottenne il controllo o l'influenza su Iraq, Giordania e una regione intorno alla Palestina. L'intento era quello di creare zone cuscinetto tra le sfere d'influenza delle grandi potenze, anche tra i britannici e i russi, che avevano interessi concorrenti nella regione. Questa configurazione era in parte una risposta alla difficoltà di convivenza tra queste potenze, come dimostrato dalla loro competizione in India e altrove. La pubblicazione degli accordi Sykes-Picot provocò una forte reazione nel mondo arabo, dove furono visti come un tradimento delle promesse fatte ai leader arabi durante la guerra. Questa rivelazione esacerbò i sentimenti di sfiducia nei confronti delle potenze occidentali e alimentò le aspirazioni nazionaliste e antimperialiste nella regione. L'impatto di questi accordi si fa sentire ancora oggi, poiché hanno gettato le basi per i confini moderni del Medio Oriente e per le dinamiche politiche che continuano a influenzare la regione.


=Le génocide arménien=
=Il genocidio armeno=


=== Contexte Historique et Début du Génocide (1915-1917) ===
=== Contesto storico e inizio del genocidio (1915-1917) ===  
La Première Guerre mondiale a été une période de conflits intenses et de bouleversements politiques, mais elle a également été marquée par l'un des événements les plus tragiques du début du XXe siècle : le génocide arménien. Ce génocide a été perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs de l'Empire ottoman entre 1915 et 1917, bien que des actes de violence et de déportation aient commencé avant et se soient poursuivis après ces dates.
La Prima guerra mondiale fu un periodo di intensi conflitti e sconvolgimenti politici, ma fu anche segnata da uno degli eventi più tragici dell'inizio del XX secolo: il genocidio armeno. Questo genocidio fu perpetrato dal governo dei Giovani Turchi dell'Impero Ottomano tra il 1915 e il 1917, anche se gli atti di violenza e deportazione iniziarono prima e continuarono dopo queste date.


Au cours de cet événement tragique, les Arméniens ottomans, un groupe ethnique chrétien minoritaire dans l'Empire ottoman, ont été systématiquement visés par des campagnes de déportations forcées, d'exécutions massives, de marches de la mort et de famines planifiées. Les autorités ottomanes, utilisant la guerre comme couverture et prétexte pour résoudre ce qu'elles considéraient comme un "problème arménien", ont orchestré ces actions dans le but d'éliminer la population arménienne de l'Anatolie et d'autres régions de l'empire. Les estimations du nombre de victimes varient, mais il est largement reconnu que jusqu'à 1,5 million d'Arméniens ont péri. Le génocide arménien a profondément marqué la mémoire collective arménienne et a eu des répercussions durables sur la communauté arménienne mondiale. Il est considéré comme l'un des premiers génocides modernes et a jeté une ombre sur les relations turco-arméniennes pendant plus d'un siècle.
Durante questo tragico periodo, gli armeni ottomani, un gruppo etnico cristiano minoritario nell'Impero Ottomano, furono sistematicamente presi di mira con campagne di deportazioni forzate, esecuzioni di massa, marce della morte e carestie pianificate. Le autorità ottomane, utilizzando la guerra come copertura e pretesto per risolvere quello che consideravano un "problema armeno", orchestrarono queste azioni con l'obiettivo di eliminare la popolazione armena dall'Anatolia e da altre regioni dell'Impero. Le stime sul numero delle vittime variano, ma è ampiamente accettato che siano morti fino a 1,5 milioni di armeni. Il genocidio armeno ha lasciato un segno profondo nella memoria collettiva armena e ha avuto un impatto duraturo sulla comunità armena mondiale. È considerato uno dei primi genocidi moderni e ha gettato un'ombra sulle relazioni turco-armene per più di un secolo.


La reconnaissance du génocide arménien reste un sujet sensible et controversé. De nombreux pays et organisations internationales ont reconnu formellement le génocide, mais certains débats et des tensions diplomatiques persistent, notamment avec la Turquie, qui conteste la caractérisation des événements en tant que génocide. Le génocide arménien a également eu des implications pour le droit international, en influençant le développement de la notion de génocide et en motivant les efforts pour prévenir de telles atrocités à l'avenir. Cet événement sombre souligne l'importance de la mémoire historique et de la reconnaissance des injustices passées dans la construction d'un avenir commun basé sur la compréhension et la réconciliation.
Il riconoscimento del genocidio armeno rimane una questione delicata e controversa. Molti Paesi e organizzazioni internazionali hanno formalmente riconosciuto il genocidio, ma persistono alcuni dibattiti e tensioni diplomatiche, in particolare con la Turchia, che contesta la caratterizzazione degli eventi come genocidio. Il genocidio armeno ha avuto implicazioni anche per il diritto internazionale, influenzando lo sviluppo della nozione di genocidio e motivando gli sforzi per prevenire simili atrocità in futuro. Questo triste evento sottolinea l'importanza della memoria storica e del riconoscimento delle ingiustizie del passato per costruire un futuro comune basato sulla comprensione e sulla riconciliazione.


=== Racines Historiques de l'Arménie ===
=== Le radici storiche dell'Armenia ===  
Le peuple arménien possède une histoire antique et riche, remontant bien avant l'ère chrétienne. Selon la tradition et certaines mythologies nationalistes arméniennes, leurs racines seraient établies dès 200 avant J-C, et même plus tôt. Cela est soutenu par des preuves archéologiques et historiques montrant que les Arméniens ont occupé le plateau arménien depuis des millénaires. L'Arménie historique, souvent appelée l'Arménie Haute ou Grande Arménie, était située dans une région comprenant des parties de l'est de la Turquie moderne, de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, de la Géorgie, de l'Iran et de l'Irak actuels. Cette région a vu naître le royaume d'Urartu, considéré comme un précurseur de l'Arménie antique, qui a prospéré du 9ème au 6ème siècle avant J-C. Le royaume d'Arménie a été établi et reconnu formellement au début du 6ème siècle avant J-C, après la chute d'Urartu et à travers l'intégration dans l'empire achéménide. Il a atteint son apogée sous le règne de Tigrane le Grand au 1er siècle avant J-C, où il s'est brièvement étendu pour former un empire allant de la mer Caspienne à la Méditerranée.  
Il popolo armeno ha una storia ricca e antica, che risale a ben prima dell'era cristiana. Secondo la tradizione e la mitologia nazionalista armena, le loro radici risalgono al 200 a.C. e anche prima. Ciò è supportato da prove archeologiche e storiche che dimostrano che gli armeni hanno occupato l'altopiano armeno per millenni. L'Armenia storica, spesso indicata come Alta Armenia o Grande Armenia, si trovava in un'area che comprendeva parti dell'odierna Turchia orientale, Armenia, Azerbaigian, Georgia, l'odierno Iran e l'Iraq. In questa regione nacque il regno di Urartu, considerato un precursore dell'antica Armenia, che fiorì dal IX al VI secolo a.C.. Il regno di Armenia fu formalmente istituito e riconosciuto all'inizio del VI secolo a.C., dopo la caduta di Urartu e l'integrazione nell'Impero achemenide. Raggiunse il suo apogeo sotto il regno di Tigran il Grande nel I secolo a.C., quando si espanse brevemente fino a formare un impero che si estendeva dal Mar Caspio al Mediterraneo.


La profondeur historique de la présence arménienne dans la région est également illustrée par l'adoption précoce du christianisme comme religion d'État en 301 après J-C, faisant de l'Arménie le premier pays à le faire officiellement. Les Arméniens ont maintenu une identité culturelle et religieuse distincte tout au long des siècles, malgré les invasions et la domination de divers empires étrangers. Cette longue histoire a forgé une forte identité nationale qui a survécu à travers les âges, même face à de graves épreuves telles que le génocide arménien du début du XXe siècle. Les récits mythologiques et historiques arméniens, bien que parfois embellis dans un esprit nationaliste, s'appuient sur une histoire réelle et significative qui a contribué à la richesse culturelle et à la résilience du peuple arménien.
La profondità storica della presenza armena nella regione è illustrata anche dalla precoce adozione del cristianesimo come religione di Stato nel 301 d.C., rendendo l'Armenia il primo Paese a farlo ufficialmente. Gli armeni hanno mantenuto una distinta identità culturale e religiosa nel corso dei secoli, nonostante le invasioni e la dominazione di vari imperi stranieri. Questa lunga storia ha forgiato una forte identità nazionale che è sopravvissuta nel tempo, anche di fronte a gravi difficoltà come il genocidio armeno all'inizio del XX secolo. I racconti mitologici e storici armeni, sebbene a volte abbelliti da uno spirito nazionalista, si basano su una storia reale e significativa che ha contribuito alla ricchezza culturale e alla resilienza del popolo armeno.


=== L'Arménie, Premier État Chrétien ===
=== Armenia, il primo Stato cristiano ===  
L'Arménie détient le titre historique d'être le premier royaume à adopter officiellement le christianisme comme religion d'État. Cet événement monumental a eu lieu en l'an 301 après J-C, sous le règne du roi Tiridate III, et a été largement influencé par l'activité missionnaire de Saint Grégoire l'Illuminateur, qui est devenu le premier chef de l'Église arménienne. La conversion du royaume d'Arménie au christianisme a précédé celle de l'Empire romain, qui, sous l'empereur Constantin, a commencé à adopter le christianisme comme religion dominante après l'édit de Milan en 313 après J-C. La conversion arménienne a été un processus significatif qui a profondément influencé l'identité culturelle et nationale du peuple arménien. L'adoption du christianisme a conduit au développement de la culture et de l'art religieux arméniens, y compris l'architecture unique des églises et des monastères arméniens, ainsi que la création de l'alphabet arménien par Saint Mesrop Mashtots au début du 5ème siècle. Cet alphabet a permis la floraison de la littérature arménienne, notamment la traduction de la Bible et d'autres textes religieux importants, contribuant ainsi à renforcer l'identité chrétienne arménienne. La position de l'Arménie en tant que premier État chrétien a également eu des implications politiques et géopolitiques, souvent placée à la frontière de grands empires en compétition et entourée de voisins non chrétiens. Cette distinction a contribué à façonner le rôle et l'histoire de l'Arménie à travers les siècles, en faisant un acteur important dans l'histoire du christianisme et dans l'histoire régionale du Moyen-Orient et du Caucase.  
L'Armenia detiene il titolo storico di essere il primo regno ad adottare ufficialmente il cristianesimo come religione di Stato. Questo evento monumentale ebbe luogo nel 301 d.C., durante il regno del re Tiridate III, e fu largamente influenzato dall'attività missionaria di San Gregorio l'Illuminatore, che divenne il primo capo della Chiesa armena. La conversione del Regno d'Armenia al cristianesimo precedette quella dell'Impero romano che, sotto l'imperatore Costantino, iniziò ad adottare il cristianesimo come religione dominante dopo l'Editto di Milano del 313 d.C.. La conversione armena fu un processo significativo che influenzò profondamente l'identità culturale e nazionale del popolo armeno. L'adozione del cristianesimo portò allo sviluppo della cultura e dell'arte religiosa armena, compresa l'architettura unica delle chiese e dei monasteri armeni, nonché alla creazione dell'alfabeto armeno da parte di San Mesrop Mashtots all'inizio del V secolo. Questo alfabeto permise alla letteratura armena di fiorire, compresa la traduzione della Bibbia e di altri importanti testi religiosi, contribuendo così a rafforzare l'identità cristiana armena. La posizione dell'Armenia come primo Stato cristiano ha avuto anche implicazioni politiche e geopolitiche, in quanto spesso si trovava al confine di importanti imperi concorrenti e circondata da vicini non cristiani. Questa distinzione ha contribuito a plasmare il ruolo e la storia dell'Armenia nel corso dei secoli, rendendola un attore importante nella storia del cristianesimo e nella storia regionale del Medio Oriente e del Caucaso.


L'histoire de l'Arménie après l'adoption du christianisme comme religion d'État a été complexe et souvent tumultueuse. Après plusieurs siècles de conflits avec des empires voisins et des périodes d'autonomie relative, les Arméniens ont connu un changement majeur avec les conquêtes arabes au 7ème siècle.  
La storia dell'Armenia dopo l'adozione del cristianesimo come religione di Stato è stata complessa e spesso tumultuosa. Dopo diversi secoli di conflitti con gli imperi vicini e periodi di relativa autonomia, gli armeni hanno vissuto un grande cambiamento con le conquiste arabe nel VII secolo.


Avec l'expansion rapide de l'islam à la suite de la mort du prophète Mahomet, les forces arabes ont conquis de vastes étendues du Moyen-Orient, y compris une grande partie de l'Arménie, autour de l'an 640. Cette période a vu l'Arménie être divisée entre l'influence byzantine et le califat arabe, ce qui a entraîné une division culturelle et politique de la région arménienne. Pendant la période de domination arabe, et plus tard sous l'Empire ottoman, les Arméniens, en tant que chrétiens, étaient généralement classés comme "dhimmis" – une catégorie protégée mais inférieure de non-musulmans sous la loi islamique. Ce statut leur conférait une certaine protection et leur permettait de pratiquer leur religion, mais ils étaient également soumis à des taxes spécifiques et à des restrictions sociales et légales. La partie la plus importante de l'Arménie historique s'est retrouvée prise en étau entre l'Empire ottoman et l'Empire russe au 19ème et au début du 20ème siècle. Durant cette période, les Arméniens ont cherché à préserver leur identité culturelle et religieuse, tout en étant confrontés à des défis politiques croissants.
Con la rapida diffusione dell'Islam dopo la morte del profeta Maometto, le forze arabe conquistarono vaste aree del Medio Oriente, tra cui gran parte dell'Armenia, intorno al 640 d.C.. Questo periodo vide l'Armenia divisa tra l'influenza bizantina e il califfato arabo, con conseguente divisione culturale e politica della regione armena. Durante il periodo di dominazione araba, e successivamente sotto l'Impero Ottomano, gli armeni, in quanto cristiani, erano generalmente classificati come "dhimmis", una categoria protetta ma inferiore di non musulmani secondo la legge islamica. Questo status dava loro un certo grado di protezione e permetteva loro di praticare la propria religione, ma erano anche soggetti a tasse specifiche e a restrizioni sociali e legali. La maggior parte dell'Armenia storica si è trovata tra l'impero ottomano e quello russo nel XIX e all'inizio del XX secolo. Durante questo periodo, gli armeni cercarono di preservare la loro identità culturale e religiosa, affrontando al contempo crescenti sfide politiche.


Sous le règne du Sultan Abdülhamid II (fin du 19ème siècle), l'Empire ottoman a adopté une politique panislamiste, cherchant à unir les divers peuples musulmans de l'empire en réponse au déclin de la puissance ottomane et aux pressions internes et externes. Cette politique a souvent exacerbé les tensions ethniques et religieuses au sein de l'Empire, ce qui a conduit à des violences contre les Arméniens et d'autres groupes non-musulmans. Les massacres hamidiens de la fin du 19ème siècle, durant lesquels des dizaines de milliers d'Arméniens ont été tués, sont un exemple tragique de la violence qui a précédé et préfiguré le génocide arménien de 1915. Ces événements ont mis en lumière les difficultés rencontrées par les Arméniens et d'autres minorités dans un empire en quête d'unité politique et religieuse face à l'émergence du nationalisme et du déclin impérial.
Durante il regno del sultano Abdülhamid II (fine del XIX secolo), l'Impero Ottomano adottò una politica panislamista, cercando di unire i diversi popoli musulmani dell'impero in risposta al declino del potere ottomano e alle pressioni interne ed esterne. Questa politica spesso esacerbò le tensioni etniche e religiose all'interno dell'Impero, portando alla violenza contro gli armeni e altri gruppi non musulmani. I massacri di Hamidian della fine del XIX secolo, in cui furono uccisi decine di migliaia di armeni, sono un tragico esempio della violenza che precedette e preannunciò il genocidio armeno del 1915. Questi eventi evidenziarono le difficoltà incontrate dagli armeni e da altre minoranze in un impero che cercava l'unità politica e religiosa di fronte al nazionalismo emergente e al declino imperiale.


=== Le Traité de San Stefano et le Congrès de Berlin ===
=== Il Trattato di San Stefano e il Congresso di Berlino ===  
Le Traité de San Stefano, signé en 1878, a été un moment charnière pour la question arménienne, qui est devenue un sujet de préoccupation internationale. Le traité a été conclu à la fin de la guerre russo-turque de 1877-1878, qui a vu une défaite significative pour l'Empire ottoman face à l'Empire russe. L'un des aspects les plus remarquables du Traité de San Stefano était la clause qui demandait à l'Empire ottoman de mettre en œuvre des réformes en faveur des populations chrétiennes, notamment les Arméniens, et d'améliorer leurs conditions de vie. Cela reconnaissait implicitement les mauvais traitements que les Arméniens avaient subis et la nécessité d'une protection internationale. Cependant, la mise en œuvre des réformes promises dans le traité a été largement inefficace. L'Empire ottoman, affaibli par la guerre et les pressions internes, était réticent à accorder des concessions qui auraient pu être perçues comme une ingérence étrangère dans ses affaires intérieures. De plus, les dispositions du Traité de San Stefano ont été remaniées plus tard cette année-là par le Congrès de Berlin, qui a ajusté les termes du traité pour répondre aux préoccupations des autres grandes puissances, notamment la Grande-Bretagne et l'Autriche-Hongrie.  
Il Trattato di San Stefano, firmato nel 1878, fu un momento cruciale per la questione armena, che divenne una questione di interesse internazionale. Il trattato fu concluso alla fine della guerra russo-turca del 1877-1878, che vide una significativa sconfitta dell'Impero Ottomano per mano dell'Impero Russo. Uno degli aspetti più rilevanti del Trattato di San Stefano è la clausola che impone all'Impero Ottomano di attuare riforme a favore delle popolazioni cristiane, in particolare degli armeni, e di migliorare le loro condizioni di vita. Questo riconosceva implicitamente i maltrattamenti subiti dagli armeni e la necessità di una protezione internazionale. Tuttavia, l'attuazione delle riforme promesse nel trattato fu largamente inefficace. L'Impero Ottomano, indebolito dalla guerra e dalle pressioni interne, era riluttante a concedere concessioni che avrebbero potuto essere percepite come un'interferenza straniera nei suoi affari interni. Inoltre, le disposizioni del Trattato di San Stefano furono rielaborate più tardi nello stesso anno dal Congresso di Berlino, che ne modificò i termini per venire incontro alle preoccupazioni di altre grandi potenze, in particolare la Gran Bretagna e l'Austria-Ungheria.


Le Congrès de Berlin a néanmoins maintenu la pression sur l'Empire ottoman pour qu'il procède à des réformes, mais en pratique, peu de changements ont été effectués pour améliorer réellement la situation des Arméniens. Ce manque d'action, combiné à l'instabilité politique et aux tensions ethniques croissantes au sein de l'Empire, a créé un environnement qui a finalement conduit aux massacres hamidiens des années 1890 et, plus tard, au génocide arménien de 1915. La question arménienne internationalisée par le Traité de San Stefano a donc marqué le début d'une période où les puissances européennes ont commencé à exercer une influence plus directe sur les affaires de l'Empire ottoman, souvent sous le couvert de protéger les minorités chrétiennes. Cependant, l'écart entre les promesses de réformes et leur mise en œuvre a laissé un héritage d'engagements non tenus qui a eu des conséquences tragiques pour le peuple arménien.
Il Congresso di Berlino mantenne comunque alta la pressione sull'Impero Ottomano affinché si riformasse, ma in pratica poco fu fatto per migliorare effettivamente la situazione degli armeni. Questa mancanza di azione, unita all'instabilità politica e alle crescenti tensioni etniche all'interno dell'Impero, creò un ambiente che alla fine portò ai massacri hamidiani del 1890 e, successivamente, al genocidio armeno del 1915. L'internazionalizzazione della questione armena con il Trattato di S. Stefano segnò quindi l'inizio di un periodo in cui le potenze europee iniziarono a esercitare un'influenza più diretta sugli affari dell'Impero Ottomano, spesso con il pretesto di proteggere le minoranze cristiane. Tuttavia, il divario tra le promesse di riforma e la loro attuazione lasciò un'eredità di impegni non mantenuti con conseguenze tragiche per il popolo armeno.


La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle ont été une période de grande violence pour les communautés arméniennes et assyriennes de l'Empire ottoman. Les années 1895 et 1896 ont notamment été marquées par des massacres à grande échelle, souvent appelés les massacres hamidiens, du nom du sultan Abdülhamid II. Ces massacres ont été perpétrés en réponse aux manifestations arméniennes contre les taxes oppressives, les persécutions, et le manque de réformes promises par le traité de San Stefano. Les Jeunes Turcs, un mouvement nationaliste réformiste qui a pris le pouvoir après un coup d'État en 1908, étaient initialement perçus comme une source d'espoir pour les minorités de l'Empire ottoman. Cependant, une faction radicale de ce mouvement a fini par adopter une politique encore plus agressive et nationaliste que leurs prédécesseurs. Convaincus de la nécessité de créer un État turc homogène, ils ont considéré les Arméniens et d'autres minorités non turques comme des obstacles à leur vision nationale. La discrimination systématique contre les Arméniens a augmenté, alimentée par des accusations de trahison et de collusion avec les ennemis de l'Empire, notamment la Russie. Cette atmosphère de suspicion et de haine a créé le terreau pour le génocide qui a débuté en 1915. L'une des premières actions de cette campagne génocidaire a été l'arrestation et l'assassinat d'intellectuels et de leaders arméniens à Constantinople le 24 avril 1915, une date qui est maintenant commémorée comme le début du génocide arménien.  
La fine del XIX e l'inizio del XX secolo furono un periodo di grande violenza per le comunità armene e assire dell'Impero Ottomano. In particolare, gli anni 1895 e 1896 furono segnati da massacri su larga scala, spesso indicati come i massacri di Hamidian, dal nome del sultano Abdülhamid II. Questi massacri furono compiuti in risposta alle proteste armene contro le tasse oppressive, le persecuzioni e la mancanza di riforme promesse dal Trattato di San Stefano. I Giovani Turchi, un movimento nazionalista riformista salito al potere dopo un colpo di Stato nel 1908, furono inizialmente visti come una fonte di speranza per le minoranze dell'Impero Ottomano. Tuttavia, una fazione radicale di questo movimento finì per adottare una politica ancora più aggressiva e nazionalista dei suoi predecessori. Convinti della necessità di creare uno Stato turco omogeneo, considerarono gli armeni e le altre minoranze non turche come ostacoli alla loro visione nazionale. La discriminazione sistematica contro gli armeni aumentò, alimentata dalle accuse di tradimento e di collusione con i nemici dell'Impero, in particolare la Russia. Questa atmosfera di sospetto e odio creò il terreno fertile per il genocidio che ebbe inizio nel 1915. Uno dei primi atti di questa campagna genocida fu l'arresto e l'assassinio di intellettuali e leader armeni a Costantinopoli il 24 aprile 1915, data che oggi viene commemorata come l'inizio del genocidio armeno.


Les déportations massives, les marches de la mort vers le désert syrien et les massacres ont suivi, avec des estimations allant jusqu'à 1,5 million d'Arméniens tués. En plus des marches de la mort, des rapports attestent que des Arméniens ont été forcés de monter à bord de bateaux qui ont été intentionnellement coulés en mer Noire. Face à ces horreurs, certains Arméniens se sont convertis à l'islam pour survivre, tandis que d'autres se sont cachés ou ont été protégés par des voisins sympathiques, y compris des Kurdes. En parallèle, la population assyrienne a également subi des atrocités similaires entre 1914 et 1920. En tant que millet, ou communauté autonome reconnue par l'Empire ottoman, les Assyriens auraient dû bénéficier d'une certaine protection. Cependant, dans le contexte de la Première Guerre mondiale et du nationalisme turc, ils ont été la cible de campagnes d'extermination systématiques. Ces événements tragiques montrent comment la discrimination, la déshumanisation et l'extrémisme peuvent conduire à des actes de violence de masse. Le génocide arménien et les massacres des Assyriens sont des chapitres sombres de l'histoire qui soulignent l'importance de la mémoire, de la reconnaissance et de la prévention du génocide pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus.
Seguirono deportazioni di massa, marce della morte verso il deserto siriano e massacri, con stime che parlano di 1,5 milioni di armeni uccisi. Oltre alle marce della morte, si racconta che gli armeni furono costretti a imbarcarsi su navi che furono affondate intenzionalmente nel Mar Nero. Di fronte a questi orrori, alcuni armeni si convertirono all'Islam per sopravvivere, mentre altri si nascosero o furono protetti da vicini solidali, tra cui i curdi. Allo stesso tempo, anche la popolazione assira ha subito atrocità simili tra il 1914 e il 1920. In quanto millet, o comunità autonoma riconosciuta dall'Impero Ottomano, gli assiri avrebbero dovuto godere di una certa protezione. Tuttavia, nel contesto della Prima guerra mondiale e del nazionalismo turco, furono oggetto di campagne di sterminio sistematico. Questi tragici eventi dimostrano come la discriminazione, la disumanizzazione e l'estremismo possano portare ad atti di violenza di massa. Il genocidio armeno e i massacri degli assiri sono capitoli oscuri della storia che sottolineano l'importanza del ricordo, del riconoscimento e della prevenzione dei genocidi per garantire che tali atrocità non si ripetano mai più.


=== Vers la République de Turquie et le Déni du Génocide ===
=== Verso la Repubblica di Turchia e la negazione del genocidio ===  
L'occupation d'Istanbul par les Alliés en 1919 et la mise en place d'une cour martiale pour juger les responsables ottomans des atrocités commises pendant la guerre ont marqué une tentative de rendre justice pour les crimes commis, notamment le génocide arménien. Toutefois, la situation en Anatolie restait instable et complexe. Le mouvement nationaliste en Turquie, mené par Mustafa Kemal Atatürk, s'est rapidement développé en réponse aux conditions du Traité de Sèvres de 1920, qui démembré l'Empire ottoman et imposé des sanctions sévères à la Turquie. Les kémalistes ont rejeté ce traité, le considérant comme une humiliation et une menace pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Turquie.
L'occupazione di Istanbul da parte degli Alleati nel 1919 e l'istituzione di una corte marziale per processare i funzionari ottomani responsabili delle atrocità commesse durante la guerra segnarono un tentativo di fare giustizia per i crimini commessi, in particolare per il genocidio armeno. Tuttavia, la situazione in Anatolia rimaneva instabile e complessa. Il movimento nazionalista turco, guidato da Mustafa Kemal Atatürk, crebbe rapidamente in risposta ai termini del Trattato di Sèvres del 1920, che smembrava l'Impero Ottomano e imponeva severe sanzioni alla Turchia. I kemalisti respinsero il trattato come un'umiliazione e una minaccia alla sovranità e all'integrità territoriale della Turchia.


Un des points de friction était la question des populations orthodoxes grecques en Turquie, qui étaient protégées par les dispositions du traité mais se trouvaient être un enjeu dans le conflit gréco-turc. Les tensions entre les communautés grecques et turques ont conduit à des violences et à des échanges de populations à grande échelle, exacerbées par la guerre entre la Grèce et la Turquie de 1919 à 1922. Mustafa Kemal, qui avait été un membre éminent des Jeunes Turcs et avait acquis une renommée en tant que défenseur des Dardanelles pendant la Première Guerre mondiale, est parfois cité comme ayant qualifié le génocide arménien d'"acte honteux". Cependant, ces affirmations sont sujettes à controverse et à débat historique. La position officielle de Kemal et de la République de Turquie naissante sur le génocide a été de le nier et de l'attribuer aux circonstances de guerre et aux troubles civils plutôt qu'à une politique délibérée d'extermination.
Uno dei punti critici era la questione delle popolazioni greco-ortodosse in Turchia, che erano protette dalle disposizioni del trattato ma erano in gioco nel conflitto greco-turco. Le tensioni tra le comunità greche e turche portarono a violenze su larga scala e a scambi di popolazione, esacerbati dalla guerra tra Grecia e Turchia dal 1919 al 1922. Mustafa Kemal, che era stato un membro di spicco dei Giovani Turchi e si era guadagnato la fama di difensore dei Dardanelli durante la Prima guerra mondiale, viene talvolta citato per aver descritto il genocidio armeno come un "atto vergognoso". Tuttavia, queste affermazioni sono soggette a controversie e dibattiti storici. La posizione ufficiale di Kemal e della nascente Repubblica di Turchia sul genocidio fu quella di negarlo e di attribuirlo a circostanze belliche e a disordini civili piuttosto che a una politica deliberata di sterminio.


Lors de la résistance pour l'Anatolie et la lutte pour l'établissement de la République de Turquie, Mustafa Kemal et ses partisans se sont concentrés sur la construction d'un État-nation turc unifié, et toute reconnaissance des événements passés qui auraient pu diviser ou affaiblir ce projet national était évitée. La période suivant la Première Guerre mondiale a donc été marquée par des changements politiques majeurs, des tentatives de justice post-conflit, et l'émergence de nouveaux États-nations dans la région, avec la République de Turquie naissante cherchant à définir sa propre identité et politique indépendamment de l'héritage ottoman.
Durante la resistenza per l'Anatolia e la lotta per la creazione della Repubblica di Turchia, Mustafa Kemal e i suoi sostenitori si concentrarono sulla costruzione di uno Stato nazionale turco unificato, evitando qualsiasi riconoscimento di eventi passati che avrebbero potuto dividere o indebolire questo progetto nazionale. Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale è stato quindi segnato da importanti cambiamenti politici, da tentativi di giustizia postbellica e dall'emergere di nuovi Stati nazionali nella regione, con la nascente Repubblica di Turchia che cercava di definire la propria identità e la propria politica indipendentemente dall'eredità ottomana.


=La fondation de la Turquie=
=La fondazione della Turchia=


=== Le Traité de Lausanne et la Nouvelle Réalité Politique (1923) ===
=== Il Trattato di Losanna e la nuova realtà politica (1923) ===  
Le traité de Lausanne, signé le 24 juillet 1923, a marqué un tournant décisif dans l'histoire contemporaine de la Turquie et du Moyen-Orient. Après l'échec du traité de Sèvres, principalement dû à la résistance nationale turque dirigée par Mustafa Kemal Atatürk, les Alliés ont été contraints de renégocier. Épuisées par la guerre et confrontées à la réalité d'une Turquie déterminée à défendre son intégrité territoriale, les puissances alliées ont dû reconnaître la nouvelle réalité politique établie par les nationalistes turcs. Le traité de Lausanne a établi les frontières internationalement reconnues de la République de Turquie moderne et a annulé les dispositions du traité de Sèvres, qui avait prévu la création d'un État kurde et reconnu un certain degré de protection pour les Arméniens. En n'incluant pas de disposition pour la création d'un Kurdistan ni de mesure pour les Arméniens, le traité de Lausanne a fermé la porte à la "question kurde" et à la "question arménienne" sur le plan international, laissant ces problématiques non résolues.
Il Trattato di Losanna, firmato il 24 luglio 1923, segnò una svolta decisiva nella storia contemporanea della Turchia e del Medio Oriente. Dopo il fallimento del Trattato di Sevres, dovuto principalmente alla resistenza nazionale turca guidata da Mustafa Kemal Atatürk, gli Alleati furono costretti a rinegoziare. Stremate dalla guerra e di fronte alla realtà di una Turchia determinata a difendere la propria integrità territoriale, le potenze alleate dovettero riconoscere la nuova realtà politica stabilita dai nazionalisti turchi. Il Trattato di Losanna stabilì i confini internazionalmente riconosciuti della moderna Repubblica di Turchia e annullò le disposizioni del Trattato di Sèvres, che prevedevano la creazione di uno Stato curdo e riconoscevano un certo grado di protezione agli armeni. Non prevedendo alcuna disposizione per la creazione di un Kurdistan né alcuna misura per gli armeni, il Trattato di Losanna chiuse la porta alla "questione curda" e alla "questione armena" a livello internazionale, lasciando tali questioni irrisolte.


Dans le même temps, le traité a formalisé l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie, ce qui a conduit à la "chasse des Grecs hors des territoires turcs", un épisode douloureux marqué par le déplacement forcé de populations et la fin de communautés historiques en Anatolie et en Thrace. Après la signature du traité de Lausanne, le Comité Union et Progrès (CUP), plus connu sous le nom de Jeunes Turcs, qui avait été au pouvoir pendant la Première Guerre mondiale, a été officiellement dissous. Plusieurs de ses dirigeants ont été exilés, et certains ont été assassinés dans le cadre d'opérations de représailles pour leur rôle dans le génocide arménien et les politiques destructrices de la guerre.
Allo stesso tempo, il trattato formalizzò lo scambio di popolazioni tra Grecia e Turchia, che portò alla "espulsione dei greci dai territori turchi", un episodio doloroso segnato dallo spostamento forzato delle popolazioni e dalla fine delle comunità storiche in Anatolia e Tracia. Dopo la firma del Trattato di Losanna, il Comitato per l'Unione e il Progresso (CUP), meglio conosciuto come Giovani Turchi, che era stato al potere durante la Prima Guerra Mondiale, fu ufficialmente sciolto. Molti dei suoi leader andarono in esilio e alcuni furono assassinati come rappresaglia per il loro ruolo nel genocidio degli armeni e per le politiche distruttive della guerra.


Dans les années qui ont suivi, la République de Turquie a été consolidée, et plusieurs associations nationalistes ont émergé avec pour objectif de défendre la souveraineté et l'intégrité de l'Anatolie. La religion a joué un rôle dans la construction de l'identité nationale, avec une distinction souvent évoquée entre l'"Occident chrétien" et l'"Anatolie musulmane". Ce discours a été utilisé pour renforcer la cohésion nationale et pour justifier la résistance contre toute influence ou intervention étrangère perçue comme une menace pour la nation turque. Le traité de Lausanne est donc considéré comme la pierre angulaire de la République de Turquie moderne, et son héritage continue de façonner la politique intérieure et extérieure de la Turquie, ainsi que ses relations avec ses voisins et les communautés minoritaires au sein de ses frontières.
Negli anni successivi si consolidò la Repubblica di Turchia e nacquero diverse associazioni nazionaliste con l'obiettivo di difendere la sovranità e l'integrità dell'Anatolia. La religione ha giocato un ruolo nella costruzione dell'identità nazionale, con una distinzione spesso tra "Occidente cristiano" e "Anatolia musulmana". Questo discorso è stato utilizzato per rafforzare la coesione nazionale e per giustificare la resistenza contro qualsiasi influenza o intervento straniero percepito come una minaccia per la nazione turca. Il Trattato di Losanna è quindi considerato la pietra miliare della moderna Repubblica di Turchia e la sua eredità continua a plasmare la politica interna ed estera della Turchia, così come le relazioni con i suoi vicini e le comunità minoritarie all'interno dei suoi confini.


=== L'Arrivée de Mustafa Kemal Atatürk et la Résistance Nationale Turque (1919) ===
=== L'arrivo di Mustafa Kemal Atatürk e la resistenza nazionale turca (1919) ===  
L'arrivée de Mustafa Kemal Atatürk en Anatolie en mai 1919 a marqué le début d'une nouvelle phase dans la lutte pour l'indépendance et la souveraineté turque. S'opposant à l'occupation alliée et aux termes du traité de Sèvres, il s'est établi comme le leader de la résistance nationale turque. Dans les années qui ont suivi, Mustafa Kemal a mené plusieurs campagnes militaires cruciales. Il a combattu sur différents fronts : contre les Arméniens en 1921, contre les Français dans le sud de l'Anatolie pour redéfinir les frontières, et contre les Grecs, qui avaient occupé la ville d'Izmir en 1919 et avancé dans l'ouest de l'Anatolie. Ces conflits ont été des éléments clés du mouvement nationaliste turc pour établir un nouvel État-nation sur les ruines de l'Empire ottoman. La stratégie britannique dans la région était complexe. Confrontée à la possibilité d'un conflit élargi entre Grecs et Turcs d'une part, et entre Turcs et Britanniques de l'autre, la Grande-Bretagne a vu un avantage dans le fait de laisser les Grecs et les Turcs s'affronter, ce qui leur permettrait de concentrer leurs efforts ailleurs, notamment en Irak, un territoire riche en pétrole et stratégiquement important.
L'arrivo di Mustafa Kemal Atatürk in Anatolia nel maggio del 1919 segnò l'inizio di una nuova fase nella lotta per l'indipendenza e la sovranità della Turchia. Opponendosi all'occupazione alleata e ai termini del Trattato di Sèvres, si affermò come leader della resistenza nazionale turca. Negli anni successivi, Mustafa Kemal condusse diverse campagne militari cruciali. Combatté su diversi fronti: contro gli armeni nel 1921, contro i francesi nell'Anatolia meridionale per ridefinire i confini e contro i greci, che avevano occupato la città di Smirne nel 1919 e avanzavano nell'Anatolia occidentale. Questi conflitti furono elementi chiave del movimento nazionalista turco per la creazione di un nuovo Stato nazionale sulle rovine dell'Impero Ottomano. La strategia britannica nella regione era complessa. Di fronte alla possibilità di un conflitto più ampio tra greci e turchi da una parte e turchi e britannici dall'altra, la Gran Bretagna vide un vantaggio nel lasciare che greci e turchi si combattessero tra loro, il che le avrebbe permesso di concentrare i propri sforzi altrove, in particolare in Iraq, un territorio ricco di petrolio e strategicamente importante.


La guerre gréco-turque a culminé avec la victoire turque et le retrait grec de l'Anatolie en 1922, qui a abouti à la catastrophe d'Asie Mineure pour la Grèce et à une victoire majeure pour les forces nationalistes turques. La campagne militaire victorieuse de Mustafa Kemal a permis de renégocier les termes du traité de Sèvres et a abouti à la signature du traité de Lausanne en 1923, qui a reconnu la souveraineté de la République de Turquie et redéfini ses frontières. Parallèlement au traité de Lausanne, une convention pour l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie a été établie. Cette convention a conduit à l'échange forcé de populations grecques orthodoxes et de populations turques musulmanes entre les deux pays, dans le but de créer des États ethniquement plus homogènes. Après avoir repoussé les forces françaises, conclu des accords de frontières et signé le traité de Lausanne, Mustafa Kemal a proclamé la République de Turquie le 29 octobre 1923, devenant son premier président. La proclamation de la République a marqué l'aboutissement des efforts de Mustafa Kemal pour fonder un État turc moderne, laïc et nationaliste sur les vestiges de l'Empire ottoman multiethnique et multiconfessionnel.
La guerra greco-turca culminò con la vittoria turca e il ritiro greco dall'Anatolia nel 1922, che si tradusse nella catastrofe dell'Asia Minore per la Grecia e in una grande vittoria per le forze nazionaliste turche. La vittoriosa campagna militare di Mustafa Kemal permise di rinegoziare i termini del Trattato di Sevres e portò alla firma del Trattato di Losanna nel 1923, che riconobbe la sovranità della Repubblica di Turchia e ne ridefinì i confini. Contemporaneamente al Trattato di Losanna, fu redatta una convenzione per lo scambio di popolazioni tra Grecia e Turchia. Ciò portò allo scambio forzato di popolazioni greco-ortodosse e turco-musulmane tra i due Paesi, con l'obiettivo di creare Stati etnicamente più omogenei. Dopo aver respinto le forze francesi, concluso accordi di confine e firmato il Trattato di Losanna, Mustafa Kemal proclamò la Repubblica di Turchia il 29 ottobre 1923, diventandone il primo presidente. La proclamazione della Repubblica segnò il culmine degli sforzi di Mustafa Kemal per fondare uno Stato turco moderno, laico e nazionalista sui resti dell'Impero ottomano multietnico e multiconfessionale.


=== La Formation des Frontières et les Questions de Mossoul et Antioche ===
=== La formazione dei confini e le questioni di Mosul e Antiochia ===  
Après la conclusion du traité de Lausanne en 1923, qui a marqué la reconnaissance internationale de la République de Turquie et redéfini ses frontières, il restait encore des questions frontalières non résolues, notamment concernant la ville d'Antioche et la région de Mossoul. Ces questions ont nécessité des négociations supplémentaires et l'intervention d'organisations internationales pour être résolues. La ville d'Antioche, située dans la région historiquement riche et culturellement diverse du sud de l'Anatolie, était un sujet de revendication entre la Turquie et la France, cette dernière exerçant un mandat sur la Syrie, y compris Antioche. Cette ville, avec son passé multiculturel et son importance stratégique, était un point de tension entre les deux pays. Finalement, après des négociations, Antioche a été attribuée à la Turquie, bien que la décision ait été source de controverses et de tensions. La question de la région de Mossoul était encore plus complexe. Riche en pétrole, la région de Mossoul était revendiquée à la fois par la Turquie et par la Grande-Bretagne, qui détenait un mandat sur l'Irak. La Turquie, s'appuyant sur des arguments historiques et démographiques, souhaitait l'inclure dans ses frontières, tandis que la Grande-Bretagne soutenait son inclusion dans l'Irak pour des raisons stratégiques et économiques, notamment en raison de la présence de pétrole.
Dopo la conclusione del Trattato di Losanna nel 1923, che segnò il riconoscimento internazionale della Repubblica di Turchia e ne ridefinì i confini, rimanevano ancora irrisolte le questioni di confine, in particolare per quanto riguardava la città di Antiochia e la regione di Mosul. Per essere risolte, queste questioni hanno richiesto ulteriori negoziati e l'intervento di organizzazioni internazionali. La città di Antiochia, situata nella regione storicamente ricca e culturalmente diversa dell'Anatolia meridionale, è stata oggetto di contesa tra la Turchia e la Francia, che esercita un mandato sulla Siria, compresa Antiochia. La città, con il suo passato multiculturale e la sua importanza strategica, era un punto di tensione tra i due Paesi. Alla fine, dopo i negoziati, Antiochia fu assegnata alla Turchia, anche se la decisione fu fonte di controversie e tensioni. La questione della regione di Mosul era ancora più complessa. Ricca di petrolio, la regione di Mosul era rivendicata sia dalla Turchia che dalla Gran Bretagna, che aveva un mandato sull'Iraq. La Turchia, sulla base di argomentazioni storiche e demografiche, voleva includerla all'interno dei propri confini, mentre la Gran Bretagna sosteneva la sua inclusione nell'Iraq per ragioni strategiche ed economiche, in particolare per la presenza di petrolio.


La Société des Nations, précurseur de l'Organisation des Nations Unies, est intervenue pour résoudre ce différend. Après une série de négociations, un accord a été conclu en 1925. Selon cet accord, la région de Mossoul serait intégrée à l'Irak, mais la Turquie recevrait une compensation financière, notamment sous la forme d'une part des revenus pétroliers. Cet accord stipulait également que la Turquie devait reconnaître officiellement l'Irak et ses frontières. Cette décision a été cruciale pour la stabilisation des relations entre la Turquie, l'Irak et la Grande-Bretagne et a joué un rôle important dans la définition des frontières de l'Irak, influençant les développements futurs du Moyen-Orient. Ces négociations et les accords qui en ont résulté illustrent la complexité des dynamiques post-première Guerre mondiale au Moyen-Orient. Elles montrent comment les frontières modernes de la région ont été façonnées par un mélange de revendications historiques, de considérations stratégiques et économiques, et d'interventions internationales, souvent reflétant les intérêts des puissances coloniales plutôt que ceux des populations locales.
La Società delle Nazioni, precursore delle Nazioni Unite, intervenne per risolvere la controversia. Dopo una serie di negoziati, nel 1925 fu raggiunto un accordo. In base a questo accordo, la regione di Mosul sarebbe diventata parte dell'Iraq, ma la Turchia avrebbe ricevuto una compensazione finanziaria, in particolare sotto forma di una quota dei proventi del petrolio. L'accordo prevedeva inoltre che la Turchia riconoscesse ufficialmente l'Iraq e i suoi confini. Questa decisione è stata fondamentale per stabilizzare le relazioni tra Turchia, Iraq e Gran Bretagna e ha svolto un ruolo importante nella definizione dei confini dell'Iraq, influenzando i futuri sviluppi in Medio Oriente. Questi negoziati e gli accordi che ne risultarono illustrano la complessità delle dinamiche del Medio Oriente dopo la Prima guerra mondiale. Mostrano come i confini moderni della regione siano stati modellati da una miscela di rivendicazioni storiche, considerazioni strategiche ed economiche e interventi internazionali, che spesso riflettono gli interessi delle potenze coloniali piuttosto che quelli delle popolazioni locali.


=== Les Réformes Radicales de Mustafa Kemal Atatürk ===
=== Le riforme radicali di Mustafa Kemal Atatürk ===  
La période post-première Guerre mondiale en Turquie a été marquée par des réformes radicales et des transformations menées par Mustafa Kemal Atatürk, qui a cherché à moderniser et séculariser la nouvelle République de Turquie. En 1922, une étape cruciale a été franchie avec l'abolition du sultanat ottoman par le parlement turc, une décision qui a mis fin à des siècles de règne impérial et a consolidé le pouvoir politique à Ankara, la nouvelle capitale de la Turquie. L'année 1924 a vu une autre réforme majeure avec l'abolition du califat. Cette décision a éliminé le leadership religieux et politique islamique qui avait été une caractéristique de l'Empire ottoman et a représenté un pas décisif vers la laïcisation de l'État. Parallèlement à cette suppression, le gouvernement turc a créé la Diyanet, ou la Présidence des affaires religieuses, une institution destinée à superviser et à réguler les questions religieuses dans le pays. Cette organisation avait pour but de placer les affaires religieuses sous le contrôle de l'État et de garantir que la religion ne serait pas utilisée à des fins politiques. Mustafa Kemal a ensuite mis en œuvre une série de réformes visant à moderniser la Turquie, souvent qualifiées de "modernisation autoritaire". Ces réformes comprenaient la laïcisation de l'éducation, la réforme du code vestimentaire, l'adoption d'un calendrier grégorien, et l'introduction de la loi civile en remplacement de la loi religieuse islamique.
Il periodo successivo alla prima guerra mondiale in Turchia è stato segnato da riforme e trasformazioni radicali guidate da Mustafa Kemal Atatürk, che ha cercato di modernizzare e secolarizzare la nuova Repubblica di Turchia. Nel 1922 fu compiuto un passo fondamentale con l'abolizione del sultanato ottomano da parte del Parlamento turco, una decisione che pose fine a secoli di dominio imperiale e consolidò il potere politico ad Ankara, la nuova capitale della Turchia. Il 1924 vide un'altra importante riforma con l'abolizione del Califfato. Questa decisione eliminò la leadership religiosa e politica islamica che aveva caratterizzato l'Impero Ottomano e rappresentò un passo decisivo verso la secolarizzazione dello Stato. Parallelamente a questa abolizione, il governo turco creò la Diyanet, o Presidenza degli Affari Religiosi, un'istituzione destinata a supervisionare e regolare le questioni religiose nel Paese. L'obiettivo di questa organizzazione era quello di porre gli affari religiosi sotto il controllo dello Stato e di garantire che la religione non fosse usata per fini politici. Mustafa Kemal attuò poi una serie di riforme volte a modernizzare la Turchia, spesso definite "modernizzazione autoritaria". Queste riforme includevano la secolarizzazione dell'istruzione, la riforma del codice di abbigliamento, l'adozione del calendario gregoriano e l'introduzione del diritto civile in sostituzione della legge religiosa islamica.


Dans le cadre de la création d'un État-nation turc homogène, des politiques d'assimilation ont été mises en place à l'égard des minorités et des différentes ethnies. Ces politiques incluaient la création de patronymes turcs pour tous les citoyens, l'encouragement à adopter la langue turque et la culture turque, et la fermeture des écoles religieuses. Ces mesures visaient à unifier la population sous une identité turque commune, mais elles ont également soulevé des questions de droits culturels et d'autonomie pour les minorités. Ces réformes radicales ont transformé la société turque et ont jeté les bases de la Turquie moderne. Elles reflètent la volonté de Mustafa Kemal de créer un État moderne, laïc et unitaire, tout en naviguant dans le contexte complexe de l'après-guerre et des aspirations nationalistes. Ces changements ont profondément marqué l'histoire turque et continuent d'influencer la politique et la société turques aujourd'hui.
Nell'ambito della creazione di uno Stato-nazione turco omogeneo, furono attuate politiche di assimilazione per le minoranze e i diversi gruppi etnici. Queste politiche includevano la creazione di cognomi turchi per tutti i cittadini, l'incoraggiamento ad adottare la lingua e la cultura turca e la chiusura delle scuole religiose. Queste misure miravano a unificare la popolazione sotto una comune identità turca, ma sollevavano anche questioni di diritti culturali e di autonomia per le minoranze. Queste riforme radicali trasformarono la società turca e gettarono le basi della Turchia moderna. Esse riflettevano il desiderio di Mustafa Kemal di creare uno Stato moderno, laico e unitario, pur navigando nel complesso contesto postbellico delle aspirazioni nazionaliste. Questi cambiamenti hanno avuto un effetto profondo sulla storia turca e continuano a influenzare la politica e la società turca di oggi.


La période des années 1920 et 1930 en Turquie, sous la direction de Mustafa Kemal Atatürk, a été caractérisée par une série de réformes radicales visant à moderniser et occidentaliser le pays. Ces réformes ont touché presque tous les aspects de la vie sociale, culturelle et politique turque. L'une des premières mesures a été la création du ministère de l'Éducation, qui a joué un rôle central dans la réforme du système éducatif et la promotion de l'idéologie kémaliste. En 1925, l'une des réformes les plus symboliques a été l'imposition du port du chapeau européen, remplaçant le fez traditionnel, dans le cadre d'une politique visant à moderniser l'apparence et les coutumes vestimentaires des citoyens turcs.
Il periodo degli anni Venti e Trenta in Turchia, sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk, è stato caratterizzato da una serie di riforme radicali volte a modernizzare e occidentalizzare il Paese. Queste riforme interessarono quasi tutti gli aspetti della vita sociale, culturale e politica turca. Una delle prime misure fu la creazione del Ministero dell'Istruzione, che svolse un ruolo centrale nella riforma del sistema educativo e nella promozione dell'ideologia kemalista. Nel 1925, una delle riforme più simboliche fu l'imposizione del cappello europeo, in sostituzione del tradizionale fez, come parte di una politica volta a modernizzare l'aspetto e l'abbigliamento dei cittadini turchi.


Les réformes juridiques ont également été importantes, avec l'adoption de codes juridiques inspirés de modèles occidentaux, notamment le code civil suisse. Ces réformes visaient à remplacer le système juridique ottoman, fondé sur la charia (loi islamique), par un système juridique moderne et laïque. La Turquie a également adopté le système métrique, un calendrier grégorien et a changé son jour de repos de vendredi (traditionnellement observé dans les pays musulmans) à dimanche, alignant ainsi le pays sur les normes occidentales. L'une des réformes les plus radicales a été le changement de l'alphabet en 1928, passant de l'écriture arabe à un alphabet latin modifié. Cette réforme visait à accroître l'alphabétisation et à moderniser la langue turque. L'Institut de l'histoire turque, créé en 1931, faisait partie d'un effort plus large pour réinterpréter l'histoire turque et promouvoir l'identité nationale turque. Dans le même esprit, la politique de purification de la langue turque visait à éliminer les emprunts arabes et persans et à renforcer la théorie de la "Langue-soleil", une idéologie nationaliste qui affirmait l'origine ancienne et la supériorité de la langue et de la culture turques.
Anche le riforme giuridiche furono significative, con l'adozione di codici legali ispirati a modelli occidentali, in particolare al codice civile svizzero. L'obiettivo di queste riforme era quello di sostituire il sistema giuridico ottomano, basato sulla Sharia (legge islamica), con un sistema giuridico moderno e laico. La Turchia adottò anche il sistema metrico, il calendario gregoriano e cambiò il giorno di riposo dal venerdì (tradizionalmente osservato nei Paesi musulmani) alla domenica, allineando il Paese agli standard occidentali. Una delle riforme più radicali fu il cambio dell'alfabeto, nel 1928, dall'arabo a una scrittura latina modificata. Lo scopo di questa riforma era quello di aumentare l'alfabetizzazione e modernizzare la lingua turca. L'Istituto di Storia Turca, fondato nel 1931, faceva parte di uno sforzo più ampio per reinterpretare la storia turca e promuovere l'identità nazionale turca. Nello stesso spirito, la politica di purificazione della lingua turca mirava a eliminare i prestiti arabi e persiani e a rafforzare la teoria della "Lingua del Sole", un'ideologia nazionalista che affermava l'origine antica e la superiorità della lingua e della cultura turca.


Concernant la question kurde, le gouvernement kémaliste a poursuivi une politique d'assimilation, considérant les Kurdes comme des "Turcs montagnards" et tentant de les intégrer dans l'identité nationale turque. Cette politique a conduit à des tensions et des conflits, notamment lors des répressions contre les populations kurdes et non musulmanes en 1938. La période kémaliste a été une ère de transformation profonde pour la Turquie, marquée par des efforts pour créer un État-nation moderne, laïc et homogène. Cependant, ces réformes, tout en étant progressistes dans leur intention de modernisation, ont également été accompagnées de politiques autoritaires et d'efforts d'assimilation qui ont laissé un héritage complexe et parfois controversé dans la Turquie contemporaine.
Per quanto riguarda la questione curda, il governo kemalista perseguì una politica di assimilazione, considerando i curdi come "turchi di montagna" e cercando di integrarli nell'identità nazionale turca. Questa politica portò a tensioni e conflitti, in particolare durante la repressione delle popolazioni curde e non musulmane nel 1938. Il periodo kemalista fu un'epoca di profonda trasformazione per la Turchia, segnata dagli sforzi per creare uno Stato nazionale moderno, laico e omogeneo. Tuttavia, queste riforme, pur essendo progressive nel loro intento di modernizzazione, sono state accompagnate da politiche autoritarie e da sforzi di assimilazione che hanno lasciato un'eredità complessa e talvolta controversa nella Turchia contemporanea.


La période kémaliste en Turquie, qui a débuté avec la fondation de la République en 1923, a été caractérisée par une série de réformes visant à centraliser, nationaliser et séculariser l'État, ainsi qu'à européaniser la société. Ces réformes, menées par Mustafa Kemal Atatürk, visaient à rompre avec le passé impérial et islamique de l'Empire ottoman, perçu comme un obstacle au progrès et à la modernisation. L'objectif était de créer une Turquie moderne, alignée sur les valeurs et les normes occidentales. Dans cette perspective, l'héritage ottoman et islamique était souvent dépeint de manière négative, associé à l'arriération et à l'obscurantisme. Le tournant vers l'Occident se manifestait dans les domaines de la politique, de la culture, du droit, de l'éducation, et même dans le mode de vie quotidien.  
Il periodo kemalista in Turchia, iniziato con la fondazione della Repubblica nel 1923, è stato caratterizzato da una serie di riforme volte a centralizzare, nazionalizzare e secolarizzare lo Stato, nonché a europeizzare la società. Queste riforme, guidate da Mustafa Kemal Atatürk, miravano a rompere con il passato imperiale e islamico dell'Impero Ottomano, visto come un ostacolo al progresso e alla modernizzazione. L'obiettivo era quello di creare una Turchia moderna allineata ai valori e agli standard occidentali. Da questo punto di vista, l'eredità ottomana e islamica veniva spesso dipinta in una luce negativa, associata all'arretratezza e all'oscurantismo. Lo spostamento verso l'Occidente era evidente nella politica, nella cultura, nella legge, nell'istruzione e persino nella vita quotidiana.


=== Le Multipartisme et les Tensions entre Modernisation et Tradition (Post-1950) ===
=== Il multipartitismo e le tensioni tra modernizzazione e tradizione (dopo il 1950) ===  
Toutefois, avec l'arrivée du multipartisme dans les années 1950, le paysage politique turc a commencé à changer. La Turquie, qui avait fonctionné comme un État à parti unique sous le régime du Parti républicain du peuple (CHP), a commencé à s'ouvrir au pluralisme politique. Cette transition n'a pas été sans tensions. Les conservateurs, qui avaient souvent été marginalisés pendant la période kémaliste, ont commencé à remettre en question certaines des réformes kémalistes, en particulier celles concernant la laïcité et l'occidentalisation. Le débat entre laïcité et valeurs traditionnelles, entre occidentalisation et identité turque et islamique, est devenu un thème récurrent dans la politique turque. Les partis conservateurs et islamistes ont gagné du terrain, remettant en question l'héritage kémaliste et plaidant pour un retour à certaines valeurs traditionnelles et religieuses.
Tuttavia, con l'avvento di un sistema multipartitico negli anni Cinquanta, il panorama politico turco iniziò a cambiare. La Turchia, che aveva operato come Stato monopartitico sotto il Partito Popolare Repubblicano (CHP), iniziò ad aprirsi al pluralismo politico. Questa transizione non fu priva di tensioni. I conservatori, spesso emarginati durante il periodo kemalista, iniziarono a mettere in discussione alcune delle riforme kemaliste, in particolare quelle riguardanti la laicità e l'occidentalizzazione. Il dibattito tra laicità e valori tradizionali, tra occidentalizzazione e identità turca e islamica, è diventato un tema ricorrente nella politica turca. I partiti conservatori e islamisti hanno guadagnato terreno, mettendo in discussione l'eredità kemalista e chiedendo il ritorno ad alcuni valori tradizionali e religiosi.


Cette dynamique politique a parfois conduit à des répressions et à des tensions, les différents gouvernements cherchant à consolider leur pouvoir tout en naviguant dans un environnement politique de plus en plus diversifié. Les périodes de tensions politiques et de répressions, notamment lors des coups d'État militaires de 1960, 1971, 1980 et de la tentative de 2016, témoignent des défis auxquels la Turquie a été confrontée dans sa quête d'équilibre entre modernisation et tradition, laïcité et religiosité, occidentalisation et identité turque. Ainsi, la période post-1950 en Turquie a vu un rééquilibrage complexe et parfois conflictuel entre l'héritage kémaliste et les aspirations d'une partie de la population à un retour aux valeurs traditionnelles, reflétant les tensions continues entre modernité et tradition dans la société turque contemporaine.
Questa dinamica politica ha talvolta portato a repressioni e tensioni, poiché i diversi governi cercano di consolidare il proprio potere navigando in un ambiente politico sempre più eterogeneo. I periodi di tensione politica e repressione, in particolare durante i colpi di Stato militari del 1960, 1971, 1980 e il tentato colpo di Stato del 2016, testimoniano le sfide che la Turchia ha affrontato nel tentativo di trovare un equilibrio tra modernizzazione e tradizione, secolarismo e religiosità, occidentalizzazione e identità turca. Il periodo successivo al 1950 in Turchia ha visto un complesso e talvolta conflittuale riequilibrio tra l'eredità kemalista e le aspirazioni di parte della popolazione a un ritorno ai valori tradizionali, riflettendo le continue tensioni tra modernità e tradizione nella società turca contemporanea.


=== La Turquie et ses Défis Internes : Gestion de la Diversité Ethnique et Religieuse ===
=== La Turchia e le sue sfide interne: la gestione della diversità etnica e religiosa ===  
La Turquie, en tant qu'alliée stratégique de l'Occident, notamment depuis son adhésion à l'OTAN en 1952, a dû concilier ses relations avec l'Occident et ses propres dynamiques politiques internes. Le multipartisme, introduit dans les années 1950, a été un élément clé de cette conciliation, reflétant une transition vers une forme plus démocratique de gouvernance. Cependant, cette transition a été marquée par des périodes d'instabilité et d'intervention militaire. En effet, la Turquie a connu plusieurs coups d'État militaires, environ tous les dix ans, notamment en 1960, 1971, 1980, et une tentative en 2016. Ces coups d'État étaient souvent justifiés par les militaires comme étant nécessaires pour restaurer l'ordre et protéger les principes de la République turque, notamment le kémalisme et la laïcité. Après chaque coup d'État, l'armée a généralement convoqué de nouvelles élections pour revenir à un régime civil, bien que l'armée ait continué à jouer un rôle de gardien de l'idéologie kémaliste.
La Turchia, alleata strategica dell'Occidente, in particolare dopo l'adesione alla NATO nel 1952, ha dovuto conciliare le relazioni con l'Occidente con le proprie dinamiche politiche interne. Il sistema multipartitico introdotto negli anni '50 è stato un elemento chiave di questa riconciliazione, che riflette una transizione verso una forma di governo più democratica. Tuttavia, questa transizione è stata segnata da periodi di instabilità e interventi militari. In effetti, la Turchia ha sperimentato diversi colpi di Stato militari, circa ogni dieci anni, in particolare nel 1960, 1971, 1980 e un tentativo nel 2016. Questi colpi di Stato sono stati spesso giustificati dai militari come necessari per ristabilire l'ordine e proteggere i principi della Repubblica turca, in particolare il kemalismo e il secolarismo. Dopo ogni colpo di Stato, l'esercito ha generalmente indetto nuove elezioni per tornare al governo civile, anche se l'esercito ha continuato a svolgere il ruolo di custode dell'ideologia kemalista.


Cependant, depuis les années 2000, le paysage politique turc a connu un changement significatif avec l'ascension des partis conservateurs et islamistes, en particulier le Parti de la justice et du développement (AKP). Sous la direction de Recep Tayyip Erdoğan, l'AKP a remporté plusieurs élections et a conservé le pouvoir pendant une période prolongée. Le gouvernement de l'AKP, bien qu'il prône des valeurs plus conservatrices et islamiques, n'a pas été renversé par l'armée. Cela représente un changement par rapport aux décennies précédentes où les gouvernements perçus comme s'écartant des principes kémalistes étaient souvent ciblés par des interventions militaires. Cette stabilité relative du gouvernement conservateur en Turquie suggère un rééquilibrage des forces entre l'armée et les partis politiques civils. Cela peut être attribué à une série de réformes visant à réduire le pouvoir politique de l'armée, ainsi qu'à un changement dans l'attitude de la population turque, qui est devenue de plus en plus réceptive à une gouvernance reflétant des valeurs conservatrices et islamiques. La dynamique politique de la Turquie contemporaine reflète les défis d'un pays naviguant entre son héritage kémaliste laïque et les tendances conservatrices et islamistes croissantes, tout en maintenant son engagement envers le multipartisme et les alliances occidentales.
Tuttavia, a partire dagli anni 2000, il panorama politico turco ha subito un cambiamento significativo con l'ascesa dei partiti conservatori e islamisti, in particolare del Partito della Giustizia e dello Sviluppo (AKP). Sotto la guida di Recep Tayyip Erdoğan, l'AKP ha vinto diverse elezioni e ha mantenuto il potere per un lungo periodo. Il governo dell'AKP, nonostante sostenga valori più conservatori e islamici, non è stato rovesciato dai militari. Questo rappresenta un cambiamento rispetto ai decenni precedenti, quando i governi che si discostavano dai principi kemalisti erano spesso oggetto di intervento militare. Questa relativa stabilità del governo conservatore in Turchia suggerisce un riequilibrio del potere tra i partiti politici militari e civili. Ciò può essere attribuito a una serie di riforme volte a ridurre il potere politico dell'esercito, nonché a un cambiamento nell'atteggiamento della popolazione turca, che è diventata sempre più ricettiva nei confronti di una governance che riflette i valori conservatori e islamici. Le dinamiche politiche della Turchia contemporanea riflettono le sfide di un Paese che naviga tra la sua eredità secolare kemalista e le crescenti tendenze conservatrici e islamiste, pur mantenendo il suo impegno verso il multipartitismo e le alleanze occidentali.


La Turquie moderne a été confrontée à divers défis internes, y compris la gestion de sa diversité ethnique et religieuse. Les politiques d'assimilation, en particulier envers les populations kurdes, ont joué un rôle significatif dans le renforcement du nationalisme turc. Cette situation a engendré des tensions et des conflits, notamment avec la minorité kurde, qui n'a pas bénéficié du statut de millet (communauté autonome) qui était accordé à certaines minorités religieuses sous l'Empire ottoman. L'influence de l'antisémitisme et du racisme européens au cours du 20ème siècle a également eu un impact sur la Turquie. Dans les années 1930, des idées discriminatoires et xénophobes, influencées par les courants politiques et sociaux en Europe, ont commencé à se manifester en Turquie. Cela a abouti à des événements tragiques tels que les pogroms contre les Juifs en Thrace en 1934, où des communautés juives ont été ciblées, attaquées et contraintes de fuir leurs domiciles.
La Turchia moderna ha affrontato diverse sfide interne, tra cui la gestione della sua diversità etnica e religiosa. Le politiche di assimilazione, in particolare nei confronti della popolazione curda, hanno svolto un ruolo significativo nel rafforzare il nazionalismo turco. Questa situazione ha portato a tensioni e conflitti, in particolare con la minoranza curda, che non ha beneficiato dello status di millet (comunità autonoma) concesso ad alcune minoranze religiose sotto l'Impero Ottomano. L'influenza dell'antisemitismo e del razzismo europeo nel corso del XX secolo ha avuto un impatto anche sulla Turchia. Negli anni '30, le idee discriminatorie e xenofobe, influenzate dalle correnti politiche e sociali europee, iniziarono a manifestarsi in Turchia. Ciò ha portato a eventi tragici come i pogrom contro gli ebrei in Tracia nel 1934, dove le comunità ebraiche sono state prese di mira, attaccate e costrette a fuggire dalle loro case.


En outre, la loi d'imposition sur la richesse (Varlık Vergisi) introduite en 1942 a été une autre mesure discriminatoire qui a affecté principalement les minorités non turques et non musulmanes, y compris les Juifs, les Arméniens et les Grecs. Cette loi imposait des taxes exorbitantes sur la richesse, disproportionnellement élevées pour les non-musulmans, et ceux qui ne pouvaient pas payer étaient envoyés dans des camps de travail, notamment à Aşkale, dans l'est de la Turquie. Ces politiques et événements ont été le reflet de tensions ethniques et religieuses au sein de la société turque et d'une période où le nationalisme turc a parfois été interprété de manière exclusive et discriminatoire. Ils ont également souligné la complexité du processus de formation d'un État-nation dans une région aussi diverse que l'Anatolie, où une multitude de groupes ethniques et religieux coexistaient. Le traitement des minorités en Turquie pendant cette période reste un sujet sensible et controversé, reflétant les défis auxquels le pays a été confronté dans sa quête d'une identité nationale unifiée tout en gérant sa diversité interne. Ces événements ont également eu des répercussions à long terme sur les relations entre différents groupes ethniques et religieux en Turquie.
Inoltre, la legge sull'imposta patrimoniale (Varlık Vergisi) introdotta nel 1942 fu un'altra misura discriminatoria che colpì principalmente le minoranze non turche e non musulmane, tra cui ebrei, armeni e greci. Questa legge imponeva tasse esorbitanti sulla ricchezza, sproporzionatamente alte per i non musulmani, e coloro che non potevano pagare venivano inviati nei campi di lavoro, in particolare ad Aşkale, nella Turchia orientale. Queste politiche ed eventi riflettevano le tensioni etniche e religiose all'interno della società turca e un periodo in cui il nazionalismo turco era talvolta interpretato in modo esclusivo e discriminatorio. Hanno inoltre evidenziato la complessità del processo di formazione di uno Stato-nazione in una regione così diversa come l'Anatolia, dove coesisteva una moltitudine di gruppi etnici e religiosi. Il trattamento riservato alle minoranze in Turchia durante questo periodo rimane un argomento delicato e controverso, che riflette le sfide che il Paese ha dovuto affrontare nella ricerca di un'identità nazionale unificata, pur gestendo la sua diversità interna. Questi eventi hanno avuto anche un impatto a lungo termine sulle relazioni tra i diversi gruppi etnici e religiosi in Turchia.


=== Séparation entre Sécularisation et Laïcité : L'Héritage de la Période Kémaliste ===
=== Separazione tra secolarizzazione e secolarismo: l'eredità del periodo kemalista ===  
La distinction entre sécularisation et laïcité est importante pour comprendre les dynamiques sociales et politiques dans divers contextes historiques et géographiques. La sécularisation se réfère à un processus historique et culturel au cours duquel les sociétés, les institutions et les individus commencent à se détacher de l'influence et des normes religieuses. Dans une société sécularisée, la religion perd progressivement son influence sur la vie publique, les lois, l'éducation, la politique, et d'autres domaines. Ce processus ne signifie pas nécessairement que les individus deviennent moins religieux sur le plan personnel, mais plutôt que la religion devient une affaire privée, distincte des affaires publiques et de l'État. La sécularisation est souvent associée à la modernisation, au développement scientifique et technologique, et à l'évolution des normes sociales. La laïcité, en revanche, est une politique institutionnelle et légale par laquelle un État se déclare neutre en matière de religion. Il s'agit d'une décision de séparer l'État des institutions religieuses, garantissant que les décisions gouvernementales et les politiques publiques ne sont pas influencées par des doctrines religieuses spécifiques. La laïcité peut coexister avec une société profondément religieuse; elle concerne surtout la manière dont l'État gère sa relation avec les différentes religions. En théorie, la laïcité vise à garantir la liberté de religion, en traitant toutes les religions de manière égale et en évitant le favoritisme envers une religion spécifique.
La distinzione tra secolarizzazione e secolarismo è importante per comprendere le dinamiche sociali e politiche in vari contesti storici e geografici. La secolarizzazione si riferisce a un processo storico e culturale in cui società, istituzioni e individui iniziano a distaccarsi dall'influenza e dalle norme religiose. In una società secolarizzata, la religione perde gradualmente la sua influenza sulla vita pubblica, sulle leggi, sull'istruzione, sulla politica e su altri settori. Questo processo non significa necessariamente che gli individui diventino meno religiosi a livello personale, ma piuttosto che la religione diventa una questione privata, separata dagli affari pubblici e dallo Stato. La secolarizzazione è spesso associata alla modernizzazione, allo sviluppo scientifico e tecnologico e al cambiamento delle norme sociali. Il secolarismo, invece, è una politica istituzionale e legale con cui uno Stato si dichiara neutrale in materia di religione. Si tratta di una decisione di separare lo Stato dalle istituzioni religiose, garantendo che le decisioni del governo e le politiche pubbliche non siano influenzate da specifiche dottrine religiose. La laicità può coesistere con una società profondamente religiosa; si tratta soprattutto di come lo Stato gestisce il suo rapporto con le diverse religioni. In teoria, il secolarismo mira a garantire la libertà di religione, trattando tutte le religioni allo stesso modo ed evitando favoritismi verso una religione specifica.


Les exemples historiques et contemporains montrent différentes combinaisons de ces deux concepts. Par exemple, certains pays européens ont connu une sécularisation importante tout en maintenant des liens officiels entre l'État et certaines églises (comme le Royaume-Uni avec l'Église d'Angleterre). D'autre part, des pays comme la France ont adopté une politique stricte de laïcité (laïcité), tout en étant historiquement des sociétés fortement imprégnées de traditions religieuses. En Turquie, la période kémaliste a vu l'introduction d'une forme stricte de laïcité avec la séparation de la mosquée et de l'État, tout en vivant dans une société où la religion musulmane a continué à jouer un rôle significatif dans la vie privée des individus. La politique de laïcité kémaliste visait à moderniser et à unifier la Turquie, s'inspirant des modèles occidentaux, tout en naviguant dans le contexte complexe d'une société qui avait une longue histoire d'organisation sociale et politique autour de l'islam.
Esempi storici e contemporanei mostrano diverse combinazioni di questi due concetti. Ad esempio, alcuni Paesi europei hanno subito una significativa secolarizzazione pur mantenendo legami ufficiali tra lo Stato e alcune chiese (come il Regno Unito con la Chiesa d'Inghilterra). D'altro canto, Paesi come la Francia hanno adottato una rigorosa politica di laicità (laïcité), pur essendo storicamente società fortemente impregnate di tradizioni religiose. In Turchia, il periodo kemalista ha visto l'introduzione di una rigida forma di laicità con la separazione tra moschea e Stato, pur vivendo in una società in cui la religione musulmana continuava a giocare un ruolo significativo nella vita privata delle persone. La politica kemalista di laicità mirava a modernizzare e unificare la Turchia, ispirandosi ai modelli occidentali, pur navigando nel complesso contesto di una società con una lunga storia di organizzazione sociale e politica intorno all'Islam.


La période postérieure à la Seconde Guerre mondiale en Turquie a été marquée par plusieurs incidents qui ont exacerbé les tensions ethniques et religieuses dans le pays, affectant notamment les minorités. Parmi ces incidents, l'attentat à la bombe dans la maison natale de Mustafa Kemal Atatürk à Thessalonique en 1955 (alors en Grèce) a servi de catalyseur à un des événements les plus tragiques de l'histoire moderne turque : les pogroms d'Istanbul. Les pogroms d'Istanbul, également connus sous le nom d'événements du 6-7 septembre 1955, ont été une série de violentes attaques principalement dirigées contre la communauté grecque de la ville, mais aussi contre d'autres minorités, notamment arméniennes et juives. Ces attaques ont été déclenchées par des rumeurs sur l'attentat à la bombe contre la maison natale d'Atatürk et ont été exacerbées par des sentiments nationalistes et anti-minoritaires. Les émeutes se sont traduites par des destructions massives de propriétés, des violences et le déplacement de nombreuses personnes.  
Il periodo successivo alla seconda guerra mondiale in Turchia è stato segnato da una serie di incidenti che hanno esacerbato le tensioni etniche e religiose nel Paese, colpendo in particolare le minoranze. Tra questi incidenti, il bombardamento della casa natale di Mustafa Kemal Atatürk a Salonicco (allora in Grecia) nel 1955 è stato il catalizzatore di uno degli eventi più tragici della storia moderna della Turchia: i pogrom di Istanbul. I pogrom di Istanbul, noti anche come eventi del 6-7 settembre 1955, furono una serie di violenti attacchi diretti principalmente contro la comunità greca della città, ma anche contro altre minoranze, in particolare armeni ed ebrei. Gli attacchi furono scatenati da voci sul bombardamento della casa natale di Atatürk e furono esacerbati da sentimenti nazionalisti e anti-minoranza. I disordini provocarono una massiccia distruzione di proprietà, violenze e lo sfollamento di molte persone.
   
   
Cet événement a marqué un tournant dans l'histoire des minorités en Turquie, entraînant une diminution significative de la population grecque d'Istanbul et un sentiment général d'insécurité parmi les autres minorités. Les pogroms d'Istanbul ont également révélé les tensions sous-jacentes au sein de la société turque concernant les questions d'identité nationale, de diversité ethnique et religieuse, et les défis de maintenir l'harmonie dans un État-nation diversifié. Depuis lors, la proportion de minorités ethniques et religieuses en Turquie a considérablement diminué en raison de divers facteurs, notamment l'émigration, les politiques d'assimilation, et parfois les tensions et conflits intercommunautaires. Bien que la Turquie moderne se soit efforcée de promouvoir une image de société tolérante et diversifiée, l'héritage de ces événements historiques continue d'influencer les relations entre les différentes communautés et la politique de l'État envers les minorités. La situation des minorités en Turquie reste un sujet sensible, illustrant les défis auxquels sont confrontés de nombreux États dans la gestion de la diversité et dans la préservation des droits et de la sécurité de toutes les communautés au sein de leurs frontières.
Questo evento ha segnato un punto di svolta nella storia delle minoranze in Turchia, portando a una significativa diminuzione della popolazione greca di Istanbul e a un generale senso di insicurezza tra le altre minoranze. I pogrom di Istanbul hanno anche rivelato le tensioni di fondo all'interno della società turca sulle questioni dell'identità nazionale, della diversità etnica e religiosa e delle sfide da affrontare per mantenere l'armonia in uno Stato-nazione diversificato. Da allora, la percentuale di minoranze etniche e religiose in Turchia è diminuita notevolmente a causa di una serie di fattori, tra cui l'emigrazione, le politiche di assimilazione e, talvolta, le tensioni e i conflitti intercomunitari. Sebbene la Turchia moderna abbia cercato di promuovere l'immagine di una società tollerante e diversificata, l'eredità di questi eventi storici continua a influenzare le relazioni tra le diverse comunità e la politica dello Stato nei confronti delle minoranze. La situazione delle minoranze in Turchia rimane una questione delicata, che illustra le sfide che molti Stati devono affrontare per gestire la diversità e preservare i diritti e la sicurezza di tutte le comunità all'interno dei loro confini.
 
=Les Alévis=
=Gli aleviti=


=== L'Impact de la Fondation de la République de Turquie sur les Alévis (1923) ===
=== L'impatto della fondazione della Repubblica di Turchia sugli aleviti (1923) ===  
La création de la République de Turquie en 1923 et les réformes laïques et sécularisatrices initiées par Mustafa Kemal Atatürk ont eu un impact significatif sur divers groupes religieux et ethniques en Turquie, y compris la communauté alévie. Les Alévis, un groupe religieux et culturel distinct au sein de l'Islam, pratiquant une forme de croyance qui diffère du sunnisme majoritaire, ont accueilli avec un certain optimisme la fondation de la République turque. La promesse de laïcité et de sécularisation offrait l'espoir d'une plus grande égalité et d'une liberté religieuse accrue, comparativement à la période de l'Empire ottoman où ils avaient souvent été l'objet de discriminations et parfois de violences.  
La creazione della Repubblica di Turchia nel 1923 e le riforme laiciste avviate da Mustafa Kemal Atatürk ebbero un impatto significativo su diversi gruppi religiosi ed etnici in Turchia, compresa la comunità alevita. Gli aleviti, un gruppo religioso e culturale distinto all'interno dell'Islam, che pratica una forma di fede diversa dal sunnismo tradizionale, accolsero la fondazione della Repubblica turca con un certo ottimismo. La promessa di laicità e secolarizzazione offriva la speranza di una maggiore uguaglianza e libertà religiosa, rispetto al periodo dell'Impero Ottomano in cui erano stati spesso oggetto di discriminazione e talvolta di violenza.


Cependant, avec la création de la Direction des Affaires Religieuses (Diyanet) après l'abolition du califat en 1924, le gouvernement turc a cherché à réguler et à contrôler les affaires religieuses. Bien que la Diyanet ait été conçue pour exercer un contrôle étatique sur la religion et promouvoir un islam compatible avec les valeurs républicaines et laïques, en pratique, elle a souvent favorisé l'islam sunnite, qui est la branche majoritaire en Turquie. Cette politique a posé des problèmes pour la communauté alévie, qui s'est sentie marginalisée par la promotion étatique d'une forme d'islam qui ne correspondait pas à leurs croyances et pratiques religieuses. Bien que la situation des Alévis sous la République turque fût nettement meilleure que sous l'Empire ottoman, où ils étaient fréquemment persécutés, ils ont continué à faire face à des défis concernant leur reconnaissance et leurs droits religieux.
Tuttavia, con la creazione della Direzione degli Affari Religiosi (Diyanet) dopo l'abolizione del Califfato nel 1924, il governo turco cercò di regolamentare e controllare gli affari religiosi. Sebbene la Diyanet sia stata concepita per esercitare un controllo statale sulla religione e promuovere un Islam compatibile con i valori repubblicani e laici, nella pratica ha spesso favorito l'Islam sunnita, che è il ramo maggioritario in Turchia. Questa politica ha causato problemi alla comunità alevita, che si è sentita emarginata dalla promozione da parte dello Stato di una forma di Islam che non corrisponde alle loro credenze e pratiche religiose. Sebbene la situazione degli aleviti sotto la Repubblica turca fosse molto migliore rispetto a quella dell'Impero ottomano, dove erano spesso perseguitati, hanno continuato ad affrontare sfide relative al riconoscimento e ai diritti religiosi.


Au fil des ans, les Alévis ont lutté pour une reconnaissance officielle de leurs lieux de culte (cemevis) et pour une représentation équitable dans les affaires religieuses. Malgré les progrès réalisés en termes de laïcité et de droits civils en Turquie, la question alévie reste un enjeu important, reflétant les défis plus larges de la Turquie dans la gestion de sa diversité religieuse et ethnique dans un cadre laïc. La situation des Alévis en Turquie est donc un exemple de la complexité des relations entre l'État, la religion et les minorités dans un contexte de modernisation et de laïcisation, illustrant comment les politiques d'état peuvent influencer la dynamique sociale et religieuse au sein d'une nation.
Nel corso degli anni, gli aleviti hanno lottato per il riconoscimento ufficiale dei loro luoghi di culto (cemevis) e per un'equa rappresentanza negli affari religiosi. Nonostante i progressi compiuti in termini di laicità e diritti civili in Turchia, la questione degli aleviti rimane una questione importante, che riflette le sfide più ampie della Turchia nel gestire la sua diversità religiosa ed etnica all'interno di un quadro laico. La situazione degli aleviti in Turchia è quindi un esempio del complesso rapporto tra Stato, religione e minoranze in un contesto di modernizzazione e secolarizzazione, che illustra come le politiche statali possano influenzare le dinamiche sociali e religiose all'interno di una nazione.


=== L'Engagement Politique des Alévis dans les Années 1960 ===
=== Impegno politico degli aleviti negli anni Sessanta ===  
Dans les années 1960, la Turquie a connu une période de changements politiques et sociaux significatifs, avec l'émergence de divers mouvements et partis politiques représentant une gamme de vues et d'intérêts. C'était une époque de dynamisme politique, marquée par une plus grande expression des identités et des revendications politiques, y compris celles des groupes minoritaires comme les Alévis. La création du premier parti politique alévi durant cette période a été un développement important, reflétant une volonté croissante de la part de cette communauté de s'engager dans le processus politique et de défendre ses intérêts spécifiques. Les Alévis, avec leurs croyances et pratiques distinctes, ont souvent cherché à promouvoir une plus grande reconnaissance et respect de leurs droits religieux et culturels. Cependant, il est également vrai que d'autres partis politiques, notamment ceux de gauche ou communistes, ont répondu aux demandes de l'électorat kurde et alévi. Ces partis, en promouvant des idées de justice sociale, d'égalité et de droits des minorités, ont attiré un soutien significatif de ces communautés. Les questions de droits des minorités, de justice sociale, et de laïcité étaient souvent au cœur de leurs plateformes politiques, ce qui résonnait avec les préoccupations des Alévis et des Kurdes.
Negli anni Sessanta, la Turchia ha vissuto un periodo di significativi cambiamenti politici e sociali, con l'emergere di vari partiti e movimenti politici che rappresentavano una gamma di punti di vista e interessi. Fu un periodo di dinamismo politico, caratterizzato da una maggiore espressione di identità e richieste politiche, comprese quelle di gruppi minoritari come gli aleviti. La creazione del primo partito politico alevita in questo periodo è stato uno sviluppo importante, che riflette la crescente volontà di questa comunità di impegnarsi nel processo politico e di difendere i propri interessi specifici. Gli aleviti, con le loro credenze e pratiche distinte, hanno spesso cercato di promuovere un maggiore riconoscimento e rispetto dei loro diritti religiosi e culturali. Tuttavia, è anche vero che altri partiti politici, in particolare quelli di sinistra o comunisti, hanno risposto alle richieste dell'elettorato curdo e alevita. Promuovendo idee di giustizia sociale, uguaglianza e diritti delle minoranze, questi partiti hanno attratto un sostegno significativo da queste comunità. Le questioni dei diritti delle minoranze, della giustizia sociale e del secolarismo sono state spesso al centro delle loro piattaforme politiche, che hanno risuonato con le preoccupazioni di aleviti e curdi.


Dans le contexte de la Turquie des années 1960, marquée par une tension politique croissante et des clivages idéologiques, les partis de gauche ont souvent été perçus comme des champions des classes défavorisées, des minorités et des groupes marginalisés. Cela a conduit à une situation où les partis politiques alévis, bien que représentant directement cette communauté, ont parfois été éclipsés par des partis plus larges et plus établis qui abordaient des questions plus générales de justice sociale et d'égalité. Ainsi, la politique turque de cette période a reflété une diversité croissante et une complexité des identités et des affiliations politiques, illustrant comment les questions de droits des minorités, de justice sociale et d'identité ont joué un rôle central dans le paysage politique émergent de la Turquie.
Nel contesto della Turchia degli anni Sessanta, caratterizzato da crescenti tensioni politiche e divisioni ideologiche, i partiti di sinistra erano spesso visti come i paladini del sottoproletariato, delle minoranze e dei gruppi emarginati. Ciò ha portato a una situazione in cui i partiti politici aleviti, pur rappresentando direttamente questa comunità, sono stati talvolta messi in ombra da partiti più ampi e affermati che affrontavano questioni più ampie di giustizia sociale e uguaglianza. Pertanto, la politica turca di questo periodo rifletteva una crescente diversità e complessità di identità e affiliazioni politiche, illustrando come le questioni dei diritti delle minoranze, della giustizia sociale e dell'identità giocassero un ruolo centrale nel panorama politico emergente della Turchia.


=== Les Alévis face à l'Extrémisme et la Violence dans les Années 1970 et 1980 ===
=== Gli aleviti di fronte all'estremismo e alla violenza negli anni '70 e '80 ===  
Les années 1970 ont été une période de forte tension sociale et politique en Turquie, marquée par une polarisation croissante et l'émergence de groupes extrémistes. Durant cette période, l'extrême droite en Turquie, représentée en partie par des groupes nationalistes et ultranationalistes, a gagné en visibilité et en influence. Cette montée de l'extrémisme a eu des conséquences tragiques, en particulier pour les communautés minoritaires comme les Alévis. Les Alévis, en raison de leurs croyances et pratiques distinctes de l'islam sunnite majoritaire, ont souvent été ciblés par des groupes ultranationalistes et conservateurs. Ces groupes, alimentés par des idéologies nationalistes et parfois sectaires, ont mené des attaques violentes contre les communautés alévies, y compris des massacres et des pogroms. Les incidents les plus notoires comprennent les massacres de Maraş en 1978 et de Çorum en 1980. Ces événements ont été caractérisés par des violences extrêmes, des meurtres de masse, et d'autres atrocités, y compris des scènes de décapitation et de mutilation. Ces attaques n'étaient pas des incidents isolés, mais faisaient partie d'une tendance plus large de violence et de discrimination à l'encontre des Alévis, qui a exacerbé les divisions et les tensions sociales en Turquie.
Gli anni '70 sono stati un periodo di grande tensione sociale e politica in Turchia, caratterizzato da una crescente polarizzazione e dall'emergere di gruppi estremisti. Durante questo periodo, l'estrema destra turca, rappresentata in parte da gruppi nazionalisti e ultranazionalisti, ha guadagnato visibilità e influenza. Questo aumento dell'estremismo ha avuto conseguenze tragiche, in particolare per le comunità minoritarie come gli aleviti. Gli aleviti, a causa delle loro credenze e pratiche diverse dall'Islam sunnita maggioritario, sono stati spesso presi di mira da gruppi ultranazionalisti e conservatori. Questi gruppi, alimentati da ideologie nazionaliste e talvolta settarie, hanno compiuto attacchi violenti contro le comunità alevite, compresi massacri e pogrom. Gli incidenti più noti sono i massacri di Maraş nel 1978 e di Çorum nel 1980. Questi eventi sono stati caratterizzati da estrema violenza, omicidi di massa e altre atrocità, tra cui scene di decapitazione e mutilazione. Questi attacchi non sono stati episodi isolati, ma parte di una più ampia tendenza alla violenza e alla discriminazione contro gli aleviti, che ha esacerbato le divisioni e le tensioni sociali in Turchia.


La violence des années 1970 et le début des années 1980 a contribué à l'instabilité qui a mené au coup d'État militaire de 1980. Après le coup d'État, l'armée a mis en place un régime qui a réprimé de nombreux groupes politiques, y compris l'extrême droite et l'extrême gauche, dans une tentative de restaurer l'ordre et la stabilité. Cependant, les problèmes sous-jacents de discrimination et de tension entre différentes communautés sont restés, posant des défis continus pour la cohésion sociale et politique de la Turquie. La situation des Alévis en Turquie est donc un exemple poignant des difficultés rencontrées par les minorités religieuses et ethniques dans un contexte de polarisation politique et de montée de l'extrémisme. Elle souligne également la nécessité d'une approche inclusive et respectueuse des droits de toutes les communautés pour maintenir la paix sociale et l'unité nationale.
La violenza degli anni Settanta e dei primi anni Ottanta ha contribuito all'instabilità che ha portato al colpo di Stato militare del 1980. Dopo il colpo di Stato, l'esercito ha instaurato un regime che ha represso molti gruppi politici, compresi quelli di estrema destra e di estrema sinistra, nel tentativo di ripristinare l'ordine e la stabilità. Tuttavia, i problemi di fondo della discriminazione e della tensione tra le diverse comunità sono rimasti, ponendo continue sfide alla coesione sociale e politica della Turchia. La situazione degli aleviti in Turchia è quindi un esempio toccante delle difficoltà affrontate dalle minoranze religiose ed etniche in un contesto di polarizzazione politica e di crescente estremismo. Evidenzia inoltre la necessità di un approccio inclusivo che rispetti i diritti di tutte le comunità per mantenere la pace sociale e l'unità nazionale.


=== Les Tragédies de Sivas et de Gazi dans les Années 1990 ===
=== Le tragedie di Sivas e Gazi negli anni '90 ===  
Les années 1990 en Turquie ont continué à être témoins de tensions et de violences, en particulier à l'encontre de la communauté alévie, qui a été la cible de plusieurs attaques tragiques. En 1993, un événement particulièrement choquant s'est produit à Sivas, une ville du centre de la Turquie. Le 2 juillet 1993, lors du festival culturel Pir Sultan Abdal, un groupe d'intellectuels alévis, artistes et écrivains, ainsi que des spectateurs, ont été attaqués par une foule extrémiste. L'hôtel Madımak, où ils se trouvaient, a été incendié, entraînant la mort de 37 personnes. Cet incident, connu sous le nom de massacre de Sivas ou tragédie de Madımak, a été l'un des événements les plus sombres de l'histoire moderne turque et a souligné la vulnérabilité des Alévis face à l'extrémisme et à l'intolérance religieuse. Deux ans plus tard, en 1995, un autre incident violent a eu lieu dans le quartier de Gazi à Istanbul, une zone à forte population alévie. Des affrontements violents ont éclaté après qu'un inconnu a tiré sur des cafés fréquentés par des Alévis, tuant une personne et en blessant plusieurs autres. Les jours suivants ont été marqués par des émeutes et des affrontements avec la police, qui ont conduit à de nombreuses autres victimes.
Gli anni '90 in Turchia hanno continuato ad essere caratterizzati da tensioni e violenze, in particolare contro la comunità alevita, che è stata oggetto di diversi tragici attacchi. Nel 1993, un evento particolarmente scioccante si verificò a Sivas, una città della Turchia centrale. Il 2 luglio 1993, durante il festival culturale Pir Sultan Abdal, un gruppo di intellettuali, artisti e scrittori aleviti, oltre agli spettatori, furono attaccati da una folla estremista. L'hotel Madımak, dove alloggiavano, fu dato alle fiamme, causando la morte di 37 persone. Questo incidente, noto come massacro di Sivas o tragedia di Madımak, è stato uno degli eventi più oscuri della storia moderna della Turchia e ha evidenziato la vulnerabilità degli aleviti all'estremismo e all'intolleranza religiosa. Due anni dopo, nel 1995, un altro violento incidente ebbe luogo nel quartiere Gazi di Istanbul, un'area con una vasta popolazione alevita. Violenti scontri sono scoppiati dopo che uno sconosciuto ha sparato nei caffè frequentati dagli aleviti, uccidendo una persona e ferendone molte altre. I giorni successivi sono stati segnati da disordini e scontri con la polizia, che hanno causato molte altre vittime.


Ces incidents ont exacerbé les tensions entre la communauté alévie et l'État turc, et ont mis en évidence la persistance des préjugés et de la discrimination à l'encontre des Alévis. Ils ont également soulevé des questions sur la protection des minorités en Turquie et sur la capacité de l'État à assurer la sécurité et la justice pour tous ses citoyens. Les violences de Sivas et de Gazi ont marqué un tournant dans la prise de conscience de la situation des Alévis en Turquie, menant à des appels plus forts pour la reconnaissance de leurs droits et pour une meilleure compréhension et respect de leur identité culturelle et religieuse unique. Ces événements tragiques restent gravés dans la mémoire collective en Turquie, symbolisant les défis auxquels le pays est confronté en matière de diversité religieuse et de coexistence pacifique.
Questi incidenti hanno esacerbato le tensioni tra la comunità alevita e lo Stato turco e hanno evidenziato la persistenza di pregiudizi e discriminazioni nei confronti degli aleviti. Hanno inoltre sollevato interrogativi sulla protezione delle minoranze in Turchia e sulla capacità dello Stato di garantire sicurezza e giustizia a tutti i suoi cittadini. Le violenze di Sivas e Gazi hanno segnato un punto di svolta nella consapevolezza della situazione degli aleviti in Turchia, portando a richieste più forti per il riconoscimento dei loro diritti e per una maggiore comprensione e rispetto della loro unica identità culturale e religiosa. Questi tragici eventi sono rimasti impressi nella memoria collettiva della Turchia e simboleggiano le sfide che il Paese deve affrontare in termini di diversità religiosa e coesistenza pacifica.


=== Les Alévis sous l'Ère AKP : Défis et Conflits Identitaires ===
=== Gli aleviti sotto l'AKP: sfide e conflitti d'identità ===  
Depuis l'arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002, dirigé par Recep Tayyip Erdoğan, la Turquie a connu des changements notables dans sa politique vis-à-vis de l'islam et des minorités religieuses, y compris la communauté alévie. L'AKP, souvent perçu comme un parti à tendance islamiste ou conservatrice, a été critiqué pour favoriser l'islam sunnite, ce qui a soulevé des inquiétudes parmi les minorités religieuses, en particulier les Alévis. Sous l'AKP, le gouvernement a renforcé le rôle de la Diyanet (Présidence des Affaires Religieuses), qui a été accusée de promouvoir une version sunnite de l'islam. Cette situation a posé des problèmes pour la communauté alévie, qui pratique une forme de l'islam nettement différente du sunnisme dominant. Les Alévis ne se rendent pas dans les mosquées traditionnelles pour leur culte; ils utilisent plutôt des "cemevi" pour leurs cérémonies et rassemblements religieux. Cependant, la Diyanet ne reconnaît pas officiellement les cemevi comme des lieux de culte, ce qui a été source de frustration et de conflit pour les Alévis. La question de l'assimilation est également préoccupante pour les Alévis, car le gouvernement a été perçu comme cherchant à intégrer toutes les communautés religieuses et ethniques dans une identité turque sunnite homogène. Cette politique rappelle les efforts d'assimilation de l'ère kémaliste, bien que les motivations et les contextes soient différents.
Da quando il Partito per la Giustizia e lo Sviluppo (AKP), guidato da Recep Tayyip Erdoğan, è salito al potere nel 2002, la Turchia ha assistito a cambiamenti significativi nella sua politica nei confronti dell'Islam e delle minoranze religiose, compresa la comunità alevita. L'AKP, spesso percepito come un partito di orientamento islamista o conservatore, è stato criticato per aver favorito l'Islam sunnita, sollevando preoccupazioni tra le minoranze religiose, in particolare gli Aleviti. Sotto l'AKP, il governo ha rafforzato il ruolo della Diyanet (Presidenza degli Affari Religiosi), accusata di promuovere una versione sunnita dell'Islam. Ciò ha causato problemi alla comunità alevita, che pratica una forma di Islam nettamente diversa dal sunnismo dominante. Gli aleviti non si recano nelle moschee tradizionali per praticare il loro culto, ma utilizzano i "cemevi" per le loro cerimonie e riunioni religiose. Tuttavia, la Diyanet non riconosce ufficialmente i cemevi come luoghi di culto, il che è stato fonte di frustrazione e conflitto per gli aleviti. Anche la questione dell'assimilazione è fonte di preoccupazione per gli aleviti, poiché il governo è stato percepito come un tentativo di integrare tutte le comunità religiose ed etniche in un'identità turca sunnita omogenea. Questa politica ricorda gli sforzi di assimilazione dell'epoca kemalista, anche se le motivazioni e i contesti sono diversi.


Les Alévis sont un groupe ethniquement et linguistiquement diversifié, avec des membres turcophones et kurdophones. Bien que leur identité soit en grande partie définie par leur foi distincte, ils partagent également des aspects culturels et linguistiques avec d'autres Turcs et Kurdes. Cependant, leur pratique religieuse unique et leur histoire de marginalisation les distinguent au sein de la société turque. La situation des Alévis en Turquie depuis 2002 reflète les tensions continues entre l'État et les minorités religieuses. Elle soulève des questions importantes sur la liberté religieuse, les droits des minorités et la capacité de l'État à accommoder la diversité dans un cadre laïc et démocratique. La manière dont la Turquie gère ces enjeux reste un aspect crucial de sa politique intérieure et de son image sur la scène internationale.
Gli aleviti sono un gruppo etnicamente e linguisticamente diverso, con membri di lingua turca e curda. Sebbene la loro identità sia in gran parte definita dalla loro fede distinta, condividono anche aspetti culturali e linguistici con altri turchi e curdi. Tuttavia, la loro pratica religiosa unica e la loro storia di emarginazione li distingue all'interno della società turca. La situazione degli aleviti in Turchia dal 2002 riflette le continue tensioni tra lo Stato e le minoranze religiose. Solleva importanti interrogativi sulla libertà religiosa, sui diritti delle minoranze e sulla capacità dello Stato di accogliere la diversità in un contesto laico e democratico. Il modo in cui la Turchia gestisce questi problemi rimane un aspetto cruciale della sua politica interna e della sua immagine sulla scena internazionale.


=L'Iran=
=Iran=


=== Défis et Influences Extérieures au Début du 20ème Siècle ===
=== Sfide e influenze esterne all'inizio del XX secolo ===  
L'histoire de la modernisation en Iran est un cas fascinant qui illustre comment les influences externes et les dynamiques internes peuvent façonner le parcours d'un pays. Au début du 20ème siècle, l'Iran (alors connu sous le nom de Perse) faisait face à de multiples défis qui ont culminé dans un processus de modernisation autoritaire. Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, notamment en 1907, l'Iran était au bord de l'implosion. Le pays avait subi des pertes territoriales significatives et luttait contre une faiblesse administrative et militaire. L'armée iranienne, en particulier, n'était pas en mesure de gérer efficacement l'influence de l'État ou de protéger ses frontières contre les incursions étrangères. Ce contexte difficile a été exacerbé par les intérêts concurrents des puissances impérialistes, en particulier la Grande-Bretagne et la Russie. En 1907, la Grande-Bretagne et la Russie, malgré leurs rivalités historiques, ont conclu l'Entente anglo-russe. Dans cet accord, elles se sont partagé des sphères d'influence en Iran, la Russie dominant le nord et la Grande-Bretagne le sud. Cette entente était une reconnaissance tacite de leurs intérêts impérialistes respectifs dans la région et a eu un impact profond sur la politique iranienne.
La storia della modernizzazione dell'Iran è un affascinante caso di studio di come le influenze esterne e le dinamiche interne possano plasmare il corso di un Paese. All'inizio del XX secolo, l'Iran (allora noto come Persia) ha affrontato molteplici sfide che sono culminate in un processo di modernizzazione autoritaria. Negli anni precedenti la Prima guerra mondiale, in particolare nel 1907, l'Iran era sull'orlo dell'implosione. Il Paese aveva subito significative perdite territoriali e stava lottando con la debolezza amministrativa e militare. L'esercito iraniano, in particolare, non era in grado di gestire efficacemente l'influenza dello Stato o di proteggere i suoi confini dalle incursioni straniere. Questo difficile contesto era esacerbato dagli interessi contrastanti delle potenze imperialiste, in particolare della Gran Bretagna e della Russia. Nel 1907, nonostante le loro storiche rivalità, la Gran Bretagna e la Russia conclusero l'Intesa anglo-russa. In base a questo accordo, le due potenze condivisero le sfere di influenza in Iran, con la Russia che dominava il nord e la Gran Bretagna il sud. Questo accordo fu un tacito riconoscimento dei rispettivi interessi imperialistici nella regione ed ebbe un profondo impatto sulla politica iraniana.


L'Entente anglo-russe a non seulement limité la souveraineté de l'Iran, mais a également entravé le développement d'un pouvoir central fort. La Grande-Bretagne, en particulier, était réticente à l'idée d'un Iran centralisé et puissant qui pourrait menacer ses intérêts, notamment en ce qui concerne l'accès au pétrole et le contrôle des routes commerciales. Ce cadre international a posé des défis majeurs à l'Iran et a influencé son parcours vers la modernisation. La nécessité de naviguer entre les intérêts impérialistes étrangers et les besoins internes de réforme et de renforcement de l'État a conduit à une série de tentatives de modernisation, certaines plus autoritaires que d'autres, au cours du 20ème siècle. Ces efforts ont culminé avec la période du règne de Reza Shah Pahlavi, qui a entrepris un programme ambitieux de modernisation et de centralisation, souvent par des moyens autoritaires, dans le but de transformer l'Iran en un État-nation moderne.
L'Intesa anglo-russa non solo limitò la sovranità dell'Iran, ma ostacolò anche lo sviluppo di un forte potere centrale. La Gran Bretagna, in particolare, era reticente all'idea di un Iran centralizzato e potente che potesse minacciare i suoi interessi, soprattutto in termini di accesso al petrolio e di controllo delle rotte commerciali. Questo quadro internazionale ha rappresentato una sfida importante per l'Iran e ha influenzato il suo percorso di modernizzazione. L'esigenza di barcamenarsi tra gli interessi imperialistici stranieri e le necessità interne di riformare e rafforzare lo Stato ha portato a una serie di tentativi di modernizzazione, alcuni più autoritari di altri, nel corso del XX secolo. Questi sforzi culminarono nel periodo di regno di Reza Shah Pahlavi, che intraprese un ambizioso programma di modernizzazione e centralizzazione, spesso con mezzi autoritari, con l'obiettivo di trasformare l'Iran in uno Stato nazionale moderno.


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[[Fichier:MOMCENC - iran après accord anglo russe de 1907.png|centré|]]


=== Le Coup d'État de 1921 et l'Ascension de Reza Khan ===
Le coup d'État de 1921 en Iran, mené par Reza Khan (qui deviendra plus tard Reza Shah Pahlavi), a été un tournant décisif dans l'histoire moderne du pays. Reza Khan, un officier militaire, a pris le contrôle du gouvernement dans un contexte de faiblesse politique et d'instabilité, avec l'ambition de centraliser le pouvoir et de moderniser l'Iran. Après le coup d'État, Reza Khan a entrepris une série de réformes visant à renforcer l'État et à consolider son pouvoir. Il a créé un gouvernement centralisé, réorganisé l'administration et modernisé l'armée. Ces réformes étaient essentielles pour établir une structure étatique forte et efficace capable de promouvoir le développement et la modernisation du pays. Un aspect clé de la consolidation du pouvoir de Reza Khan a été la négociation d'accords avec des puissances étrangères, notamment la Grande-Bretagne, qui avait des intérêts économiques et stratégiques importants en Iran. La question du pétrole était particulièrement cruciale, car l'Iran avait un potentiel pétrolier considérable, et le contrôle et l'exploitation de cette ressource étaient au cœur des enjeux géopolitiques.


Reza Khan a réussi à naviguer dans ces eaux complexes, trouvant un équilibre entre la coopération avec les puissances étrangères et la protection de la souveraineté iranienne. Bien qu'il ait dû faire des concessions, notamment en matière d'exploitation pétrolière, son gouvernement a travaillé à garantir que l'Iran bénéficie d'une part plus juste des revenus du pétrole et à limiter l'influence étrangère directe dans les affaires internes du pays. En 1925, Reza Khan a été couronné Reza Shah Pahlavi, devenant ainsi le premier Shah de la dynastie Pahlavi. Sous son règne, l'Iran a connu des transformations radicales, y compris la modernisation de l'économie, la réforme de l'éducation, l'occidentalisation des normes sociales et culturelles, et une politique d'industrialisation. Ces réformes, bien que souvent menées de manière autoritaire, ont marqué l'entrée de l'Iran dans l'ère moderne et ont jeté les bases du développement ultérieur du pays.
=== Il colpo di Stato del 1921 e l'ascesa di Reza Khan ===
Il colpo di Stato del 1921 in Iran, guidato da Reza Khan (poi Reza Shah Pahlavi), fu una svolta decisiva nella storia moderna del Paese. Reza Khan, un ufficiale militare, prese il controllo del governo in un contesto di debolezza e instabilità politica, con l'ambizione di accentrare il potere e modernizzare l'Iran. Dopo il colpo di Stato, Reza Khan intraprese una serie di riforme volte a rafforzare lo Stato e a consolidare il suo potere. Creò un governo centralizzato, riorganizzò l'amministrazione e modernizzò l'esercito. Queste riforme erano essenziali per creare una struttura statale forte ed efficace in grado di promuovere lo sviluppo e la modernizzazione del Paese. Un aspetto fondamentale del consolidamento del potere di Reza Khan fu la negoziazione di accordi con le potenze straniere, in particolare con la Gran Bretagna, che aveva importanti interessi economici e strategici in Iran. La questione del petrolio era particolarmente cruciale, poiché l'Iran aveva un notevole potenziale petrolifero e il controllo e lo sfruttamento di questa risorsa erano al centro della posta in gioco geopolitica.
 
Reza Khan riuscì a navigare in queste acque complesse, trovando un equilibrio tra la cooperazione con le potenze straniere e la protezione della sovranità iraniana. Anche se dovette fare delle concessioni, in particolare sullo sfruttamento del petrolio, il suo governo si adoperò per garantire che l'Iran ricevesse una quota più equa dei proventi petroliferi e per limitare l'influenza diretta dell'estero negli affari interni del Paese. Nel 1925, Reza Khan fu incoronato Reza Shah Pahlavi, diventando il primo scià della dinastia Pahlavi. Sotto il suo regno, l'Iran subì trasformazioni radicali, tra cui la modernizzazione dell'economia, la riforma dell'istruzione, l'occidentalizzazione delle norme sociali e culturali e una politica di industrializzazione. Queste riforme, sebbene spesso attuate in modo autoritario, segnarono l'ingresso dell'Iran nell'era moderna e gettarono le basi per il successivo sviluppo del Paese.


=== L'Ère de Reza Shah Pahlavi : Modernisation et Centralisation ===
=== L'era di Reza Shah Pahlavi: modernizzazione e centralizzazione ===  
L'avènement de Reza Shah Pahlavi en Iran en 1925 a marqué un changement radical dans le paysage politique et social du pays. Après la chute de la dynastie Kadjar, Reza Shah, s'inspirant des réformes de Mustafa Kemal Atatürk en Turquie, a initié une série de transformations profondes visant à moderniser l'Iran et à le forger en un État-nation puissant et centralisé. Son règne a été caractérisé par une modernisation autoritaire, où le pouvoir était fortement concentré et les réformes imposées de manière top-down. La centralisation du pouvoir a été une étape cruciale, avec Reza Shah cherchant à éliminer les pouvoirs intermédiaires traditionnels tels que les chefs tribaux et les notables locaux. Cette consolidation de l'autorité visait à renforcer le gouvernement central et à assurer un contrôle plus strict sur l'ensemble du pays. Dans le cadre de ses efforts de modernisation, il a également introduit le système métrique, modernisé les réseaux de transport avec la construction de nouvelles routes et chemins de fer, et mis en œuvre des réformes culturelles et vestimentaires pour aligner l'Iran sur les standards occidentaux.
L'avvento di Reza Shah Pahlavi in Iran nel 1925 segnò un cambiamento radicale nel panorama politico e sociale del Paese. Dopo la caduta della dinastia Kadjar, Reza Shah, ispirato dalle riforme di Mustafa Kemal Atatürk in Turchia, avviò una serie di profonde trasformazioni volte a modernizzare l'Iran e a trasformarlo in uno Stato nazionale potente e centralizzato. Il suo regno fu caratterizzato da una modernizzazione autoritaria, con una forte concentrazione del potere e riforme imposte dall'alto. La centralizzazione del potere fu un passo cruciale: Reza Shah cercò di eliminare i tradizionali poteri intermedi, come i capi tribù e i notabili locali. Questo consolidamento dell'autorità aveva lo scopo di rafforzare il governo centrale e di garantire un controllo più stretto sul Paese nel suo complesso. Nell'ambito dei suoi sforzi di modernizzazione, introdusse anche il sistema metrico decimale, modernizzò le reti di trasporto con la costruzione di nuove strade e ferrovie e attuò riforme culturali e dell'abbigliamento per allineare l'Iran agli standard occidentali.


Reza Shah a également promu un nationalisme fort, glorifiant le passé impérial perse et la langue persane. Cette exaltation du passé iranien avait pour but de créer un sentiment d'unité nationale et d'identité commune parmi la population diversifiée de l'Iran. Cependant, ces réformes ont eu un coût élevé en termes de libertés individuelles. Le régime de Reza Shah était marqué par la censure, la répression des libertés d'expression et de la dissidence politique, et un contrôle strict des appareils politiques. Dans le domaine législatif, des codes civils et pénaux modernes ont été introduits, et des réformes vestimentaires ont été imposées pour moderniser l'apparence de la population. Ces réformes, bien que contribuant à la modernisation de l'Iran, ont été mises en œuvre de manière autoritaire, sans participation démocratique significative, ce qui a semé les graines de tensions futures. La période de Reza Shah a donc été une ère de contradictions en Iran. D'un côté, elle a représenté un bond en avant significatif dans la modernisation et la centralisation du pays. De l'autre, elle a posé des fondations pour des conflits futurs en raison de son approche autoritaire et de l'absence de canaux pour l'expression politique libre. Cette période a donc été déterminante dans l'histoire moderne de l'Iran, façonnant sa trajectoire politique, sociale et économique pour les décennies à venir.
Reza Shah promosse anche un forte nazionalismo, esaltando il passato imperiale persiano e la lingua persiana. L'esaltazione del passato dell'Iran aveva lo scopo di creare un senso di unità nazionale e di identità comune tra la variegata popolazione iraniana. Tuttavia, queste riforme ebbero un costo elevato in termini di libertà individuali. Il regime di Reza Shah è stato caratterizzato dalla censura, dalla repressione della libertà di espressione e del dissenso politico e dal rigido controllo dell'apparato politico. Sul fronte legislativo, furono introdotti codici civili e penali moderni e furono imposte riforme dell'abbigliamento per modernizzare l'aspetto della popolazione. Sebbene queste riforme abbiano contribuito alla modernizzazione dell'Iran, sono state attuate in modo autoritario, senza una significativa partecipazione democratica, il che ha gettato i semi di future tensioni. Il periodo di Reza Shah è stato quindi un'epoca di contraddizioni in Iran. Da un lato, ha rappresentato un significativo balzo in avanti nella modernizzazione e nella centralizzazione del Paese. Dall'altro, ha posto le basi per futuri conflitti a causa del suo approccio autoritario e dell'assenza di canali per la libera espressione politica. Questo periodo è stato quindi decisivo per la storia moderna dell'Iran e ha plasmato la sua traiettoria politica, sociale ed economica per i decenni a venire.


=== Changement de Nom : De la Perse à l'Iran ===
=== Cambio di nome: dalla Persia all'Iran ===  
Le changement de nom de la Perse en Iran en décembre 1934 est un exemple fascinant de la façon dont la politique internationale et les influences idéologiques peuvent façonner l'identité nationale d'un pays. Sous le règne de Reza Shah Pahlavi, la Perse, qui était le nom historique et occidental du pays, est officiellement devenue l'Iran, un terme qui avait été utilisé au sein du pays depuis longtemps et qui signifie "terre des Aryens". Ce changement de nom était en partie un effort pour renforcer les liens avec l'Occident et pour souligner l'héritage aryen de la nation, dans le contexte de l'émergence des idéologies nationalistes et raciales en Europe. À cette époque, la propagande nazie avait un certain écho dans plusieurs pays du Moyen-Orient, y compris en Iran. Reza Shah, cherchant à contrebalancer l'influence britannique et soviétique en Iran, a vu dans l'Allemagne nazie un potentiel allié stratégique. Cependant, sa politique de rapprochement avec l'Allemagne a suscité l'inquiétude des Alliés, notamment de la Grande-Bretagne et de l'Union Soviétique, qui craignaient une collaboration iranienne avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il cambio di nome da Persia a Iran nel dicembre 1934 è un esempio affascinante di come la politica internazionale e le influenze ideologiche possano plasmare l'identità nazionale di un Paese. Sotto il regno di Reza Shah Pahlavi, la Persia, che era stato il nome storico e occidentale del Paese, divenne ufficialmente Iran, un termine che era stato a lungo utilizzato all'interno del Paese e che significa "terra degli ariani". Il cambio di nome fu in parte un tentativo di rafforzare i legami con l'Occidente e di enfatizzare l'eredità ariana della nazione, sullo sfondo dell'emergere di ideologie nazionaliste e razziali in Europa. All'epoca, la propaganda nazista aveva una certa risonanza in diversi Paesi del Medio Oriente, tra cui l'Iran. Reza Shah, cercando di controbilanciare l'influenza britannica e sovietica in Iran, vedeva nella Germania nazista un potenziale alleato strategico. Tuttavia, la sua politica di avvicinamento alla Germania suscitò la preoccupazione degli Alleati, in particolare della Gran Bretagna e dell'Unione Sovietica, che temevano una collaborazione dell'Iran con la Germania nazista durante la Seconda guerra mondiale.


En raison de ces inquiétudes, et du rôle stratégique de l'Iran en tant que voie de transit pour le ravitaillement des forces soviétiques, le pays est devenu un point focal dans la guerre. En 1941, les forces britanniques et soviétiques ont envahi l'Iran, forçant Reza Shah à abdiquer en faveur de son fils, Mohammed Reza Pahlavi. Mohammed Reza, encore jeune et inexpérimenté, a accédé au trône dans un contexte de tensions internationales et de présence militaire étrangère. L'invasion et l'occupation de l'Iran par les forces alliées ont eu un impact profond sur le pays, accélérant la fin de la politique de neutralité de Reza Shah et ouvrant une nouvelle ère dans l'histoire iranienne. Sous Mohammed Reza Shah, l'Iran deviendrait un allié clé de l'Occident pendant la Guerre froide, bien que cela soit accompagné de défis internes et de tensions politiques qui culmineraient finalement avec la Révolution iranienne de 1979.
A causa di queste preoccupazioni e del ruolo strategico dell'Iran come via di transito per i rifornimenti alle forze sovietiche, il Paese divenne un punto focale della guerra. Nel 1941, le forze britanniche e sovietiche invasero l'Iran, costringendo Reza Shah ad abdicare in favore del figlio Mohammed Reza Pahlavi. Mohammed Reza, ancora giovane e inesperto, salì al trono in un contesto di tensioni internazionali e di presenza militare straniera. L'invasione e l'occupazione alleata dell'Iran ebbero un profondo impatto sul Paese, accelerando la fine della politica di neutralità di Reza Shah e inaugurando una nuova era nella storia iraniana. Sotto Mohammed Reza Shah, l'Iran sarebbe diventato un alleato chiave dell'Occidente durante la Guerra Fredda, anche se ciò sarebbe stato accompagnato da sfide interne e tensioni politiche che sarebbero culminate nella Rivoluzione iraniana del 1979.


=== La Nationalisation du Pétrole et la Chute de Mossadegh ===
=== La nazionalizzazione del petrolio e la caduta di Mossadegh ===  
L'épisode de la nationalisation du pétrole en Iran et la chute de Mohammad Mossadegh en 1953 constituent un chapitre crucial dans l'histoire du Moyen-Orient et sont révélateurs des dynamiques de pouvoir et des intérêts géopolitiques pendant la Guerre froide. En 1951, Mohammad Mossadegh, un politicien nationaliste élu Premier Ministre, a pris une mesure audacieuse en nationalisant l'industrie pétrolière iranienne, qui était alors contrôlée par la compagnie britannique Anglo-Iranian Oil Company (AIOC, aujourd'hui BP). Mossadegh considérait que la maîtrise des ressources naturelles du pays, en particulier le pétrole, était essentielle pour l'indépendance économique et politique de l'Iran. Cette décision de nationalisation a été extrêmement populaire en Iran, mais elle a provoqué une crise internationale. Le Royaume-Uni, perdant son accès privilégié aux ressources pétrolières iraniennes, a cherché à contrecarrer cette initiative par des moyens diplomatiques et économiques, y compris en imposant un embargo pétrolier. Face à l'impasse avec l'Iran et incapable de résoudre la situation par des moyens conventionnels, le gouvernement britannique a sollicité l'aide des États-Unis. Initialement réticents, les États-Unis ont finalement été persuadés, en partie en raison de la montée des tensions de la Guerre froide et des craintes d'une influence communiste en Iran.  
L'episodio della nazionalizzazione del petrolio in Iran e la caduta di Mohammad Mossadegh nel 1953 costituiscono un capitolo cruciale della storia del Medio Oriente e rivelano le dinamiche di potere e gli interessi geopolitici durante la Guerra Fredda. Nel 1951, Mohammad Mossadegh, un politico nazionalista eletto Primo Ministro, compì l'audace passo di nazionalizzare l'industria petrolifera iraniana, allora controllata dalla britannica Anglo-Iranian Oil Company (AIOC, oggi BP). Mossadegh riteneva che il controllo delle risorse naturali del Paese, in particolare del petrolio, fosse essenziale per l'indipendenza economica e politica dell'Iran. La decisione di nazionalizzare il petrolio fu estremamente popolare in Iran, ma provocò anche una crisi internazionale. Il Regno Unito, perdendo il suo accesso privilegiato alle risorse petrolifere iraniane, cercò di ostacolare la mossa con mezzi diplomatici ed economici, tra cui l'imposizione di un embargo sul petrolio. Di fronte all'impasse con l'Iran e non potendo risolvere la situazione con mezzi convenzionali, il governo britannico chiese aiuto agli Stati Uniti. Inizialmente riluttanti, gli Stati Uniti si lasciarono convincere, in parte a causa delle crescenti tensioni della Guerra Fredda e dei timori di un'influenza comunista in Iran.


En 1953, la CIA, avec le soutien du MI6 britannique, a lancé l'opération Ajax, un coup d'État qui a abouti à la destitution de Mossadegh et au renforcement du pouvoir du Shah, Mohammad Reza Pahlavi. Ce coup d'État a marqué un tournant décisif dans l'histoire iranienne, renforçant la monarchie et augmentant l'influence occidentale, en particulier celle des États-Unis, en Iran. Cependant, l'intervention étrangère et la suppression des aspirations nationalistes et démocratiques ont également engendré un profond ressentiment en Iran, qui contribuerait à alimenter les tensions politiques internes et, finalement, à la Révolution iranienne de 1979. L'opération Ajax est souvent citée comme un exemple classique de l'interventionnisme de la Guerre froide et de ses conséquences à long terme, non seulement pour l'Iran, mais aussi pour la région du Moyen-Orient dans son ensemble.
Nel 1953, la CIA, con il sostegno dell'MI6 britannico, lanciò l'Operazione Ajax, un colpo di Stato che portò alla destituzione di Mossadegh e al rafforzamento del potere dello Scià, Mohammad Reza Pahlavi. Questo colpo di Stato segnò una svolta decisiva nella storia dell'Iran, rafforzando la monarchia e aumentando l'influenza occidentale, in particolare quella degli Stati Uniti, in Iran. Tuttavia, l'intervento straniero e la soppressione delle aspirazioni nazionaliste e democratiche crearono anche un profondo risentimento in Iran, che avrebbe contribuito alle tensioni politiche interne e, infine, alla rivoluzione iraniana del 1979. L'Operazione Ajax è spesso citata come un classico esempio dell'interventismo della Guerra Fredda e delle sue conseguenze a lungo termine, non solo per l'Iran, ma per l'intera regione mediorientale.


L'événement de 1953 en Iran, marqué par la destitution du Premier ministre Mohammad Mossadegh, est une période charnière qui a eu un impact profond sur l'évolution politique du pays. Mossadegh, bien qu'élu démocratiquement et extrêmement populaire pour ses politiques nationalistes, notamment la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne, a été renversé à la suite d'un coup d'État orchestré par la CIA américaine et le MI6 britannique, connu sous le nom d'opération Ajax.  
L'evento del 1953 in Iran, segnato dalla destituzione del Primo Ministro Mohammad Mossadegh, è stato un periodo cruciale che ha avuto un profondo impatto sullo sviluppo politico del Paese. Mossadegh, sebbene eletto democraticamente ed estremamente popolare per le sue politiche nazionaliste, in particolare per la nazionalizzazione dell'industria petrolifera iraniana, fu rovesciato a seguito di un colpo di Stato orchestrato dalla CIA americana e dall'MI6 britannico, noto come Operazione Ajax.


=== La "Révolution Blanche" du Shah Mohammad Reza Pahlavi ===
=== La "rivoluzione bianca" dello scià Mohammad Reza Pahlavi ===  
Après le départ de Mossadegh, le Shah Mohammad Reza Pahlavi a consolidé son pouvoir et est devenu de plus en plus autoritaire. Le Shah, soutenu par les États-Unis et d'autres puissances occidentales, a lancé un programme ambitieux de modernisation et de développement en Iran. Ce programme, connu sous le nom de "Révolution Blanche", lancé en 1963, visait à transformer rapidement l'Iran en une nation moderne et industrialisée. Les réformes du Shah comprenaient la redistribution des terres, une campagne d'alphabétisation massive, la modernisation de l'économie, l'industrialisation, et l'octroi de droits de vote aux femmes. Ces réformes étaient censées renforcer l'économie iranienne, réduire la dépendance à l'égard du pétrole, et améliorer les conditions de vie des citoyens iraniens. Cependant, le règne du Shah était également caractérisé par un contrôle politique strict et une répression de la dissidence. La police secrète du Shah, la SAVAK, créée avec l'aide des États-Unis et d'Israël, était notoire pour sa brutalité et ses tactiques répressives. Le manque de libertés politiques, la corruption, et les inégalités sociales croissantes ont suscité un mécontentement généralisé parmi la population iranienne. Bien que le Shah ait réussi à réaliser certains progrès en matière de modernisation et de développement, l'absence de réformes politiques démocratiques et la répression des voix d'opposition ont finalement contribué à l'aliénation de larges segments de la société iranienne. Cette situation a préparé le terrain pour la Révolution iranienne de 1979, qui a renversé la monarchie et a établi la République islamique d'Iran.
Dopo la partenza di Mossadegh, lo scià Mohammad Reza Pahlavi consolidò il suo potere e divenne sempre più autoritario. Lo scià, sostenuto dagli Stati Uniti e da altre potenze occidentali, lanciò un ambizioso programma di modernizzazione e sviluppo in Iran. Questo programma, noto come "Rivoluzione Bianca", fu avviato nel 1963 e mirava a trasformare rapidamente l'Iran in una nazione moderna e industrializzata. Le riforme dello Scià comprendevano la ridistribuzione delle terre, una massiccia campagna di alfabetizzazione, la modernizzazione economica, l'industrializzazione e la concessione del diritto di voto alle donne. Queste riforme avrebbero dovuto rafforzare l'economia iraniana, ridurre la dipendenza dal petrolio e migliorare le condizioni di vita dei cittadini iraniani. Tuttavia, il regno dello Scià fu anche caratterizzato da un rigido controllo politico e dalla repressione del dissenso. La polizia segreta dello scià, il SAVAK, creata con l'aiuto di Stati Uniti e Israele, era nota per la sua brutalità e le sue tattiche repressive. La mancanza di libertà politiche, la corruzione e la crescente disuguaglianza sociale portarono a un diffuso malcontento tra la popolazione iraniana. Sebbene lo scià sia riuscito a compiere alcuni progressi in termini di modernizzazione e sviluppo, la mancanza di riforme politiche democratiche e la repressione delle voci di opposizione hanno contribuito all'alienazione di ampi segmenti della società iraniana. Questa situazione ha spianato la strada alla Rivoluzione iraniana del 1979, che ha rovesciato la monarchia e istituito la Repubblica islamica dell'Iran.


=== Renforcement des Liens avec l'Occident et Impact Social ===
=== Rafforzamento dei legami con l'Occidente e impatto sociale ===
Depuis 1955, l'Iran, sous la direction du Shah Mohammad Reza Pahlavi, a cherché à renforcer ses liens avec l'Occident, en particulier avec les États-Unis, dans le contexte de la Guerre froide. L'adhésion de l'Iran au Pacte de Bagdad en 1955 était un élément clé de cette orientation stratégique. Ce pacte, qui incluait également l'Irak, la Turquie, le Pakistan et le Royaume-Uni, était une alliance militaire visant à contenir l'expansion du communisme soviétique au Moyen-Orient. Dans le cadre de son rapprochement avec l'Occident, le Shah a lancé la "Révolution Blanche", un ensemble de réformes visant à moderniser l'Iran. Ces réformes, largement influencées par le modèle américain, comprenaient des changements dans les modes de production et de consommation, une réforme agraire, une campagne d'alphabétisation et des initiatives visant à promouvoir l'industrialisation et le développement économique. L'implication étroite des États-Unis dans le processus de modernisation de l'Iran a également été symbolisée par la présence d'experts et de conseillers américains sur le sol iranien. Ces experts bénéficiaient souvent de privilèges et d'immunités, ce qui a suscité des tensions au sein de divers secteurs de la société iranienne, notamment parmi les milieux religieux et les nationalistes.  
Dal 1955, sotto la guida dello scià Mohammad Reza Pahlavi, l'Iran ha cercato di rafforzare i suoi legami con l'Occidente, in particolare con gli Stati Uniti, nel contesto della guerra fredda. L'adesione dell'Iran al Patto di Baghdad nel 1955 è stato un elemento chiave di questo orientamento strategico. Questo patto, che comprendeva anche Iraq, Turchia, Pakistan e Regno Unito, era un'alleanza militare volta a contenere l'espansione del comunismo sovietico in Medio Oriente. Nell'ambito del suo riavvicinamento all'Occidente, lo Scià lanciò la "Rivoluzione Bianca", un insieme di riforme volte a modernizzare l'Iran. Queste riforme, largamente influenzate dal modello americano, includevano cambiamenti nei modelli di produzione e consumo, riforma agraria, campagna di alfabetizzazione e iniziative per promuovere l'industrializzazione e lo sviluppo economico. Lo stretto coinvolgimento degli Stati Uniti nel processo di modernizzazione dell'Iran era anche simboleggiato dalla presenza di esperti e consulenti americani sul territorio iraniano. Questi esperti godettero spesso di privilegi e immunità, che diedero origine a tensioni in vari settori della società iraniana, in particolare tra i circoli religiosi e i nazionalisti.


Les réformes du Shah, bien qu'ayant entraîné une modernisation économique et sociale, ont également été perçues par beaucoup comme une forme d'américanisation et d'érosion des valeurs et traditions iraniennes. Cette perception a été exacerbée par la nature autoritaire du régime du Shah et par l'absence de libertés politiques et de participation populaire. La présence et l'influence américaines en Iran, ainsi que les réformes de la "Révolution Blanche", ont alimenté un ressentiment croissant, en particulier dans les milieux religieux. Les chefs religieux, avec à leur tête l'Ayatollah Khomeini, ont commencé à articuler une opposition de plus en plus forte au Shah, le critiquant pour sa dépendance vis-à-vis des États-Unis et pour son éloignement des valeurs islamiques. Cette opposition a finalement joué un rôle clé dans la mobilisation qui a conduit à la Révolution iranienne de 1979.
Le riforme dello scià, se da un lato hanno portato alla modernizzazione economica e sociale, dall'altro sono state percepite da molti come una forma di americanizzazione e un'erosione dei valori e delle tradizioni iraniane. Questa percezione era esacerbata dalla natura autoritaria del regime dello scià e dall'assenza di libertà politiche e di partecipazione popolare. La presenza e l'influenza americana in Iran, così come le riforme della "Rivoluzione Bianca", hanno alimentato un crescente risentimento, soprattutto negli ambienti religiosi. I leader religiosi, guidati dall'ayatollah Khomeini, hanno iniziato ad esprimere un'opposizione sempre più forte allo scià, criticandolo per la sua dipendenza dagli Stati Uniti e per il suo allontanamento dai valori islamici. Questa opposizione ebbe un ruolo fondamentale nella mobilitazione che portò alla Rivoluzione iraniana del 1979.


Les réformes de la "Révolution Blanche" en Iran, initiées par le Shah Mohammad Reza Pahlavi dans les années 1960, comprenaient une réforme agraire importante qui a eu des répercussions profondes sur la structure sociale et économique du pays. Cette réforme visait à moderniser l'agriculture iranienne et à réduire la dépendance du pays à l'égard des exportations de pétrole, tout en améliorant les conditions de vie des paysans. La réforme agraire a rompu avec les pratiques traditionnelles, en particulier celles qui étaient liées à l'islam, comme les offrandes des imams. Elle a plutôt favorisé une approche axée sur l'économie de marché, avec pour objectif d'augmenter la productivité et de stimuler le développement économique. Les terres ont été redistribuées, réduisant le pouvoir des grands propriétaires terriens et des élites religieuses qui contrôlaient de vastes étendues de terres agricoles. Cependant, cette réforme, ainsi que d'autres initiatives de modernisation, ont été réalisées de manière autoritaire et top-down, sans consultation ni participation significative de la population. La répression de l'opposition, y compris des groupes de gauche et communistes, a également été une caractéristique du régime du Shah. La SAVAK, la police secrète du Shah, était tristement célèbre pour ses méthodes brutales et sa surveillance étendue.  
Le riforme della "Rivoluzione Bianca" in Iran, avviate dallo scià Mohammad Reza Pahlavi negli anni Sessanta, comprendevano un'importante riforma agraria che ebbe un profondo impatto sulla struttura sociale ed economica del Paese. L'obiettivo di questa riforma era quello di modernizzare l'agricoltura iraniana e ridurre la dipendenza del Paese dalle esportazioni di petrolio, migliorando al contempo le condizioni di vita dei contadini. La riforma agraria ha interrotto le pratiche tradizionali, in particolare quelle legate all'Islam, come le offerte degli imam. Ha invece favorito un approccio all'economia di mercato, con l'obiettivo di aumentare la produttività e stimolare lo sviluppo economico. La terra è stata ridistribuita, riducendo il potere dei grandi proprietari terrieri e delle élite religiose che controllavano vasti appezzamenti di terreno agricolo. Tuttavia, questa riforma, insieme ad altre iniziative di modernizzazione, è stata portata avanti in modo autoritario e dall'alto, senza alcuna consultazione o partecipazione significativa della popolazione. Anche la repressione dell'opposizione, compresi i gruppi di sinistra e comunisti, è stata una caratteristica del regime dello scià. La SAVAK, la polizia segreta dello scià, era tristemente nota per i suoi metodi brutali e la sua ampia sorveglianza.


L'approche autoritaire du Shah, combinée à l'impact économique et social des réformes, a créé des mécontentements croissants au sein de divers segments de la société iranienne. Les religieux chiites, les nationalistes, les communistes, les intellectuels et d'autres groupes ont trouvé un terrain d'entente dans leur opposition au régime. Au fil du temps, cette opposition disparate s'est consolidée en un mouvement de plus en plus coordonné. La Révolution iranienne de 1979 peut être vue comme le résultat de cette convergence des oppositions. La répression du Shah, l'influence étrangère perçue, les réformes économiques perturbatrices et la marginalisation des valeurs traditionnelles et religieuses ont créé un terreau fertile pour une révolte populaire. Cette révolution a finalement renversé la monarchie et a établi la République islamique d'Iran, marquant un tournant radical dans l'histoire du pays.
L'approccio autoritario dello scià, unito all'impatto economico e sociale delle riforme, creò un crescente malcontento tra vari segmenti della società iraniana. Chierici sciiti, nazionalisti, comunisti, intellettuali e altri gruppi trovarono un terreno comune nell'opposizione al regime. Col tempo, questa opposizione disparata si consolidò in un movimento sempre più coordinato. La rivoluzione iraniana del 1979 può essere vista come il risultato di questa convergenza di opposizioni. La repressione dello scià, la percezione dell'influenza straniera, le riforme economiche dirompenti e l'emarginazione dei valori tradizionali e religiosi crearono un terreno fertile per una rivolta popolare. Questa rivoluzione ha infine rovesciato la monarchia e istituito la Repubblica islamica dell'Iran, segnando una svolta radicale nella storia del Paese.


La célébration du 2 500e anniversaire de l'Empire perse en 1971, organisée par le Shah Mohammad Reza Pahlavi, a été un événement monumental conçu pour souligner la grandeur et la continuité historique de l'Iran. Cette célébration fastueuse, qui a eu lieu à Persépolis, l'ancienne capitale de l'Empire achéménide, était destinée à établir un lien entre le régime du Shah et la glorieuse histoire impériale de la Perse. Dans le cadre de son effort pour renforcer l'identité nationale iranienne et pour mettre en avant les racines historiques de l'Iran, Mohammad Reza Shah a effectué un changement significatif dans le calendrier iranien. Ce changement a vu le calendrier islamique, qui était basé sur l'Hégire (la migration du prophète Mahomet de La Mecque à Médine), être remplacé par un calendrier impérial qui débutait avec la fondation de l'Empire achéménide par Cyrus le Grand en 559 avant J-C.
La celebrazione del 2.500° anniversario dell'Impero persiano nel 1971, organizzata dallo scià Mohammad Reza Pahlavi, fu un evento monumentale volto a sottolineare la grandezza e la continuità storica dell'Iran. Questa sontuosa celebrazione, che ebbe luogo a Persepoli, l'antica capitale dell'Impero achemenide, aveva lo scopo di stabilire un legame tra il regime dello scià e la gloriosa storia imperiale della Persia. Nell'ambito del suo sforzo di rafforzare l'identità nazionale iraniana e di evidenziare le sue radici storiche, Mohammad Reza Shah apportò una modifica significativa al calendario iraniano. Il calendario islamico, basato sull'Egira (la migrazione del profeta Maometto dalla Mecca a Medina), fu sostituito da un calendario imperiale che iniziava con la fondazione dell'Impero achemenide da parte di Ciro il Grande nel 559 a.C..


Cependant, ce changement de calendrier a été controversé et a été perçu par beaucoup comme une tentative du Shah de minimiser l'importance de l'islam dans l'histoire et la culture iraniennes au profit d'une glorification du passé impérial préislamique. Cette démarche s'inscrivait dans le cadre des politiques de modernisation et de sécularisation du Shah, mais elle a également alimenté le mécontentement parmi les groupes religieux et les personnes attachées aux traditions islamiques. Quelques années plus tard, à la suite de la Révolution iranienne de 1979, l'Iran est revenu à l'usage du calendrier islamique. La révolution, menée par l'Ayatollah Khomeini, a renversé la monarchie Pahlavi et a établi la République islamique d'Iran, marquant un rejet profond des politiques et du style de gouvernance du Shah, y compris ses tentatives de promouvoir un nationalisme basé sur l'histoire préislamique de l'Iran. La question du calendrier et la célébration du 2 500e anniversaire de l'Empire perse sont des exemples de la façon dont l'histoire et la culture peuvent être mobilisées dans la politique, et comment de telles actions peuvent avoir des répercussions importantes sur la dynamique sociale et politique d'un pays.
Tuttavia, questo cambiamento di calendario è stato controverso ed è stato visto da molti come un tentativo da parte dello scià di sminuire l'importanza dell'Islam nella storia e nella cultura iraniana a favore della glorificazione del passato imperiale pre-islamico. Ciò rientrava nelle politiche di modernizzazione e secolarizzazione dello scià, ma alimentò anche il malcontento dei gruppi religiosi e di coloro che erano legati alle tradizioni islamiche. Pochi anni dopo, in seguito alla Rivoluzione iraniana del 1979, l'Iran tornò a utilizzare il calendario islamico. La rivoluzione, guidata dall'ayatollah Khomeini, rovesciò la monarchia Pahlavi e istituì la Repubblica islamica dell'Iran, segnando un profondo rifiuto delle politiche e dello stile di governo dello scià, compresi i suoi tentativi di promuovere un nazionalismo basato sulla storia pre-islamica dell'Iran. La questione del calendario e la celebrazione del 2.500° anniversario dell'Impero persiano sono esempi di come la storia e la cultura possano essere mobilitate in politica e di come tali azioni possano avere un impatto significativo sulle dinamiche sociali e politiche di un Paese.


=== La Révolution Iranienne de 1979 et ses Impacts ===
=== La Rivoluzione iraniana del 1979 e il suo impatto ===  
La Révolution iranienne de 1979 est un événement marquant dans l'histoire contemporaine, non seulement pour l'Iran mais aussi pour la géopolitique mondiale. Cette révolution a vu l'effondrement de la monarchie sous le Shah Mohammad Reza Pahlavi et l'établissement d'une République islamique sous la direction de l'Ayatollah Rouhollah Khomeini. Dans les années précédant la révolution, l'Iran a été secoué par des manifestations massives et des troubles populaires. Ces manifestations étaient motivées par une multitude de griefs contre le Shah, y compris sa politique autoritaire, la perception de corruption et de dépendance vis-à-vis de l'Occident, la répression politique, et les inégalités sociales et économiques exacerbées par les politiques de modernisation rapide. De plus, la maladie du Shah et son incapacité à répondre efficacement aux demandes croissantes de réformes politiques et sociales ont contribué à un sentiment général de mécontentement et de désillusion.
La Rivoluzione iraniana del 1979 è un evento epocale nella storia contemporanea, non solo per l'Iran ma anche per la geopolitica globale. La rivoluzione vide il crollo della monarchia dello scià Mohammad Reza Pahlavi e l'istituzione di una Repubblica islamica sotto la guida dell'ayatollah Rouhollah Khomeini. Negli anni precedenti la rivoluzione, l'Iran fu scosso da massicce manifestazioni e disordini popolari. Queste proteste erano motivate da una moltitudine di rimostranze contro lo scià, tra cui le sue politiche autoritarie, la corruzione percepita e la dipendenza dall'Occidente, la repressione politica e le disuguaglianze sociali ed economiche esacerbate dalle politiche di rapida modernizzazione. Inoltre, la malattia e l'incapacità dello scià di rispondere efficacemente alle crescenti richieste di riforme politiche e sociali contribuirono a un generale senso di malcontento e disillusione.


En janvier 1979, face à l'intensification des troubles, le Shah a quitté l'Iran pour s'exiler. Peu de temps après, l'Ayatollah Khomeini, le chef spirituel et politique de la révolution, est revenu en Iran après 15 ans d'exil. Khomeini était une figure charismatique et respectée, dont l'opposition à la monarchie Pahlavi et l'appel à un État islamique avaient gagné un large soutien parmi divers segments de la société iranienne. Lorsque Khomeini est arrivé en Iran, il a été accueilli par des millions de partisans. Peu après, les forces armées iraniennes ont déclaré leur neutralité, un signe clair que le régime du Shah était irrémédiablement affaibli. Khomeini a rapidement pris les rênes du pouvoir, déclarant la fin de la monarchie et établissant un gouvernement provisoire.
Nel gennaio 1979, di fronte all'intensificarsi dei disordini, lo scià lasciò l'Iran e andò in esilio. Poco dopo, l'ayatollah Khomeini, leader spirituale e politico della rivoluzione, tornò in Iran dopo 15 anni di esilio. Khomeini era una figura carismatica e rispettata, la cui opposizione alla monarchia Pahlavi e il cui appello per uno Stato islamico avevano ottenuto un ampio sostegno tra vari segmenti della società iraniana. Quando Khomeini arrivò in Iran, fu accolto da milioni di sostenitori. Poco dopo, le forze armate iraniane dichiararono la loro neutralità, un chiaro segno che il regime dello Scià era stato irrimediabilmente indebolito. Khomeini prese rapidamente le redini del potere, dichiarando la fine della monarchia e istituendo un governo provvisorio.


La Révolution iranienne a abouti à la création de la République islamique d'Iran, un État théocratique basé sur les principes de l'islam chiite et dirigé par les clercs religieux. Khomeini est devenu le Guide suprême de l'Iran, un poste qui lui conférait un pouvoir considérable sur les aspects politiques et religieux de l'État. La révolution a non seulement transformé l'Iran, mais a également eu un impact significatif sur la politique régionale et internationale, notamment en intensifiant les tensions entre l'Iran et les États-Unis, et en influençant les mouvements islamistes dans d'autres parties du monde musulman.
La Rivoluzione iraniana portò alla creazione della Repubblica islamica dell'Iran, uno Stato teocratico basato sui principi dell'Islam sciita e guidato da chierici religiosi. Khomeini divenne la Guida suprema dell'Iran, una posizione che gli diede un notevole potere sugli aspetti politici e religiosi dello Stato. La rivoluzione non solo trasformò l'Iran, ma ebbe anche un impatto significativo sulla politica regionale e internazionale, in particolare intensificando le tensioni tra Iran e Stati Uniti e influenzando i movimenti islamisti in altre parti del mondo musulmano.


La Révolution iranienne de 1979 a attiré l'attention mondiale et a été soutenue par divers groupes, y compris par certains intellectuels occidentaux qui y voyaient un mouvement de libération ou un renouveau spirituel et politique. Parmi eux, le philosophe français Michel Foucault a été particulièrement remarqué pour ses écrits et ses commentaires sur la révolution. Foucault, connu pour ses analyses critiques des structures de pouvoir et de la gouvernance, s'est intéressé à la Révolution iranienne en tant qu'événement significatif qui remettait en question les normes politiques et sociales contemporaines. Il a été fasciné par l'aspect populaire et spirituel de la révolution, voyant en elle une forme de résistance politique qui dépassait les catégories occidentales traditionnelles de gauche et de droite. Cependant, sa position a été source de controverses et de débats, en particulier en raison de la nature de la République islamique qui a émergé après la révolution.
La Rivoluzione iraniana del 1979 ha attirato l'attenzione di tutto il mondo ed è stata sostenuta da diversi gruppi, tra cui alcuni intellettuali occidentali che l'hanno vista come un movimento di liberazione o una rinascita spirituale e politica. Tra questi, il filosofo francese Michel Foucault è stato particolarmente noto per i suoi scritti e commenti sulla rivoluzione. Foucault, noto per le sue analisi critiche delle strutture di potere e della governance, era interessato alla Rivoluzione iraniana come a un evento significativo che sfidava le norme politiche e sociali contemporanee. Era affascinato dall'aspetto popolare e spirituale della rivoluzione, considerandola una forma di resistenza politica che andava oltre le tradizionali categorie occidentali di destra e sinistra. Tuttavia, la sua posizione è stata fonte di controversie e dibattiti, non da ultimo per la natura della Repubblica islamica emersa dopo la rivoluzione.


La Révolution iranienne a conduit à l'établissement d'une théocratie chiite, où les principes de la gouvernance islamique, basés sur la loi chiite (la Charia), ont été intégrés dans les structures politiques et juridiques de l'État. Sous la direction de l'Ayatollah Khomeini, le nouveau régime a mis en place une structure politique unique connue sous le nom de "Velayat-e Faqih" (la tutelle du juriste islamique), dans laquelle une autorité religieuse suprême, le Guide suprême, détient un pouvoir considérable. La transition de l'Iran vers une théocratie a entraîné des changements profonds dans tous les aspects de la société iranienne. Bien que la révolution ait initialement bénéficié du soutien de divers groupes, y compris des nationalistes, des gauchistes et des libéraux, en plus des religieux, les années qui ont suivi ont vu une consolidation du pouvoir entre les mains des clercs chiites et une répression croissante des autres groupes politiques. La nature de la République islamique, avec son mélange de théocratie et de démocratie, a continué à être un sujet de débat et d'analyse, tant au sein de l'Iran qu'à l'échelle internationale. La révolution a profondément transformé l'Iran et a eu un impact durable sur la politique régionale et mondiale, en redéfinissant les relations entre la religion, la politique et le pouvoir.
La Rivoluzione iraniana ha portato all'istituzione di una teocrazia sciita, in cui i principi della governance islamica, basati sulla legge sciita (Sharia), sono stati integrati nelle strutture politiche e legali dello Stato. Sotto la guida dell'ayatollah Khomeini, il nuovo regime ha istituito una struttura politica unica, nota come "Velayat-e Faqih" (la tutela del giurista islamico), in cui un'autorità religiosa suprema, la Guida suprema, detiene un potere considerevole. La transizione dell'Iran verso una teocrazia ha portato a profondi cambiamenti in tutti gli aspetti della società iraniana. Sebbene la rivoluzione abbia inizialmente goduto del sostegno di vari gruppi, tra cui nazionalisti, sinistra e liberali, oltre che dei chierici, gli anni successivi hanno visto un consolidamento del potere nelle mani dei chierici sciiti e una crescente repressione degli altri gruppi politici. La natura della Repubblica islamica, con il suo mix di teocrazia e democrazia, ha continuato a essere oggetto di dibattito e analisi, sia all'interno dell'Iran che a livello internazionale. La rivoluzione ha trasformato profondamente l'Iran e ha avuto un impatto duraturo sulla politica regionale e globale, ridefinendo il rapporto tra religione, politica e potere.


=== La Guerre Iran-Irak et ses Effets sur la République Islamique ===
=== La guerra Iran-Iraq e i suoi effetti sulla Repubblica islamica ===  
L'invasion de l'Iran par l'Irak en 1980, sous le régime de Saddam Hussein, a joué un rôle paradoxal dans la consolidation de la République islamique d'Iran. Ce conflit, connu sous le nom de guerre Iran-Irak, a duré de septembre 1980 à août 1988 et a été l'un des conflits les plus longs et les plus sanglants du 20ème siècle. Au moment de l'attaque de l'Irak, la République islamique d'Iran était encore dans ses premières années d'existence, après la révolution de 1979 qui avait renversé la monarchie Pahlavi. Le régime iranien, dirigé par l'Ayatollah Khomeini, était en train de consolider son pouvoir, mais faisait face à des tensions internes et à des défis significatifs. L'invasion irakienne a eu un effet unificateur en Iran, renforçant le sentiment national et le soutien au régime islamique. Confronté à une menace extérieure, le peuple iranien, y compris de nombreux groupes qui étaient auparavant en désaccord avec le gouvernement, s'est rallié autour de la défense nationale. La guerre a également permis au régime de Khomeini de renforcer son emprise sur le pays, en mobilisant la population sous la bannière de la défense de la République islamique et de l'islam chiite. La guerre Iran-Irak a également renforcé l'importance du pouvoir religieux en Iran. Le régime a utilisé la rhétorique religieuse pour mobiliser la population et légitimer ses actions, s'appuyant sur le concept de "défense de l'islam" pour unir les Iraniens de différentes tendances politiques et sociales.
L'invasione dell'Iran da parte dell'Iraq nel 1980, sotto il regime di Saddam Hussein, ha avuto un ruolo paradossale nel consolidamento della Repubblica islamica dell'Iran. Questo conflitto, noto come guerra Iran-Iraq, durò dal settembre 1980 all'agosto 1988 e fu uno dei più lunghi e sanguinosi del XX secolo. All'epoca dell'attacco all'Iraq, la Repubblica islamica dell'Iran era ancora agli inizi, dopo la rivoluzione del 1979 che aveva rovesciato la monarchia Pahlavi. Il regime iraniano, guidato dall'ayatollah Khomeini, stava consolidando il suo potere, ma si trovava ad affrontare tensioni e sfide interne significative. L'invasione irachena ebbe un effetto unificante in Iran, rafforzando il sentimento nazionale e il sostegno al regime islamico. Di fronte a una minaccia esterna, il popolo iraniano, compresi molti gruppi precedentemente in contrasto con il governo, si è riunito intorno alla difesa nazionale. La guerra ha anche permesso al regime di Khomeini di rafforzare la sua presa sul Paese, mobilitando la popolazione sotto la bandiera della difesa della Repubblica islamica e dell'Islam sciita. La guerra Iran-Iraq ha anche rafforzato l'importanza del potere religioso in Iran. Il regime ha utilizzato la retorica religiosa per mobilitare la popolazione e legittimare le proprie azioni, basandosi sul concetto di "difesa dell'Islam" per unire iraniani di diverse convinzioni politiche e sociali.


La République islamique d'Iran n'a pas été proclamée de manière formelle, mais a émergé de la révolution islamique de 1979. La nouvelle constitution de l'Iran, adoptée après la révolution, a établi une structure politique théocratique unique, où les principes et les valeurs islamiques chiites sont au cœur du système de gouvernement. La laïcité n'est pas une caractéristique de la constitution iranienne, qui fusionne plutôt la gouvernance religieuse et politique sous la doctrine du "Velayat-e Faqih" (la tutelle du juriste islamique).
La Repubblica islamica dell'Iran non è stata formalmente proclamata, ma è emersa dalla rivoluzione islamica del 1979. La nuova costituzione iraniana, adottata dopo la rivoluzione, ha stabilito una struttura politica teocratica unica, con i principi e i valori islamici sciiti al centro del sistema di governo. Il secolarismo non è una caratteristica della costituzione iraniana, che invece fonde la governance religiosa e politica sotto la dottrina del "Velayat-e Faqih" (la tutela del giurista islamico).


=L'Égypte=
=Egitto=


=== L'Égypte Antique et ses Successions ===
=== L'antico Egitto e le sue successioni ===  
L'Égypte, avec son histoire riche et complexe, est un berceau de civilisations anciennes et a connu une succession de dominations au fil des siècles. La région qui constitue aujourd'hui l'Égypte a été le centre de l'une des premières et des plus grandes civilisations de l'histoire, avec des racines remontant à l'ancienne Égypte pharaonique. Au fil du temps, l'Égypte a été sous l'influence de divers empires et puissances. Après l'époque pharaonique, elle a été successivement sous domination perse, grecque (après la conquête d'Alexandre le Grand), et romaine. Chacune de ces périodes a laissé une empreinte durable sur l'histoire et la culture de l'Égypte. La conquête arabe de l'Égypte, qui a débuté en 639, a marqué un tournant dans l'histoire du pays. L'invasion arabe a conduit à l'islamisation et à l'arabisation de l'Égypte, transformant profondément la société et la culture égyptiennes. L'Égypte est devenue une partie intégrante du monde islamique, un statut qu'elle conserve jusqu'à aujourd'hui.  
L'Egitto, con la sua storia ricca e complessa, è una culla di antiche civiltà e ha visto il susseguirsi di governanti nel corso dei secoli. La regione che oggi è l'Egitto è stata il centro di una delle prime e più grandi civiltà della storia, con radici che risalgono all'antico Egitto faraonico. Nel corso del tempo, l'Egitto ha subito l'influenza di diversi imperi e potenze. Dopo l'epoca faraonica, è stato successivamente sotto la dominazione persiana, greca (dopo la conquista di Alessandro Magno) e romana. Ognuno di questi periodi ha lasciato un segno duraturo nella storia e nella cultura dell'Egitto. La conquista araba dell'Egitto, iniziata nel 639, segnò una svolta nella storia del Paese. L'invasione araba portò all'islamizzazione e all'arabizzazione dell'Egitto, trasformando profondamente la società e la cultura egiziana. L'Egitto divenne parte integrante del mondo islamico, uno status che conserva tuttora.


En 1517, l'Égypte est tombée sous le contrôle de l'Empire ottoman après la prise du Caire. Sous la domination ottomane, l'Égypte a conservé une certaine autonomie locale, mais elle était également liée aux fortunes politiques et économiques de l'Empire ottoman. Cette période a duré jusqu'au début du 19ème siècle, lorsque l'Égypte a commencé à s'orienter vers une modernisation et une indépendance accrues sous des leaders comme Muhammad Ali Pacha, souvent considéré comme le fondateur de l'Égypte moderne. L'histoire de l'Égypte est donc celle d'un carrefour de civilisations, de cultures et d'influences, ce qui a façonné le pays en une nation unique avec une identité riche et diversifiée. Chaque période de son histoire a contribué à la construction de l'Égypte contemporaine, un État qui joue un rôle clé dans le monde arabe et dans la politique internationale.
Nel 1517, dopo la conquista del Cairo, l'Egitto passò sotto il controllo dell'Impero Ottomano. Sotto il dominio ottomano, l'Egitto mantenne un certo grado di autonomia locale, ma fu anche legato alle fortune politiche ed economiche dell'Impero Ottomano. Questo periodo durò fino all'inizio del XIX secolo, quando l'Egitto iniziò a muoversi verso una maggiore modernizzazione e indipendenza sotto leader come Muhammad Ali Pasha, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno. La storia dell'Egitto è quindi un crocevia di civiltà, culture e influenze che hanno trasformato il Paese in una nazione unica con un'identità ricca e diversificata. Ogni periodo della sua storia ha contribuito alla costruzione dell'Egitto contemporaneo, uno Stato che svolge un ruolo chiave nel mondo arabo e nella politica internazionale.


Au 18ème siècle, l'Égypte est devenue un territoire d'intérêt stratégique pour les puissances européennes, en particulier la Grande-Bretagne, en raison de son emplacement géographique crucial et de son contrôle sur la route vers l'Inde. L'intérêt britannique pour l'Égypte s'est accru avec l'importance croissante du commerce maritime et la nécessité de routes commerciales sécurisées.   
Nel XVIII secolo, l'Egitto divenne un territorio di interesse strategico per le potenze europee, in particolare per la Gran Bretagna, grazie alla sua posizione geografica cruciale e al controllo della rotta per l'India. L'interesse britannico per l'Egitto aumentò con la crescente importanza del commercio marittimo e la necessità di disporre di rotte commerciali sicure.   


=== Mehmet Ali et les Réformes Modernisatrices ===
=== Mehmet Ali e le riforme modernizzatrici ===  
La Nahda, ou la Renaissance arabe, a été un mouvement culturel, intellectuel et politique majeur qui a pris racine en Égypte au 19ème siècle, notamment sous le règne de Mehmet Ali, souvent considéré comme le fondateur de l'Égypte moderne. Mehmet Ali, d'origine albanaise, a été nommé gouverneur de l'Égypte par les Ottomans en 1805 et a rapidement entrepris de moderniser le pays. Ses réformes comprenaient la modernisation de l'armée, l'introduction de nouvelles méthodes agricoles, l'expansion de l'industrie, et l'établissement d'un système éducatif moderne. La Nahda en Égypte a coïncidé avec un mouvement culturel et intellectuel plus large dans le monde arabe, caractérisé par un renouveau littéraire, scientifique et intellectuel. En Égypte, ce mouvement a été stimulé par les réformes de Mehmet Ali et par l'ouverture du pays aux influences européennes.  
La Nahda, o Rinascimento arabo, fu un importante movimento culturale, intellettuale e politico che si radicò in Egitto nel XIX secolo, in particolare durante il regno di Mehmet Ali, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno. Mehmet Ali, di origine albanese, fu nominato governatore dell'Egitto dagli Ottomani nel 1805 e si impegnò rapidamente per modernizzare il Paese. Le sue riforme comprendevano l'ammodernamento dell'esercito, l'introduzione di nuovi metodi agricoli, l'espansione dell'industria e l'istituzione di un sistema scolastico moderno. La Nahda in Egitto coincise con un più ampio movimento culturale e intellettuale nel mondo arabo, caratterizzato da una rinascita letteraria, scientifica e intellettuale. In Egitto, questo movimento fu stimolato dalle riforme di Mehmet Ali e dall'apertura del Paese alle influenze europee.


Ibrahim Pacha, le fils de Mehmet Ali, a également joué un rôle important dans l'histoire égyptienne. Sous son commandement, les forces égyptiennes ont réalisé plusieurs campagnes militaires réussies, étendant l'influence égyptienne bien au-delà de ses frontières traditionnelles. Dans les années 1830, les troupes égyptiennes ont même contesté l'Empire ottoman, ce qui a conduit à une crise internationale impliquant les grandes puissances européennes. L'expansionnisme de Mehmet Ali et d'Ibrahim Pacha a été un défi direct à l'autorité ottomane et a marqué l'Égypte comme un acteur politique et militaire significatif dans la région. Cependant, l'intervention des puissances européennes, en particulier la Grande-Bretagne et la France, a finalement limité les ambitions égyptiennes, préfigurant le rôle accru que ces puissances joueraient dans la région au 19ème et au début du 20ème siècle.
Anche Ibrahim Pascià, figlio di Mehmet Ali, ebbe un ruolo importante nella storia egiziana. Sotto il suo comando, le forze egiziane condussero diverse campagne militari di successo, estendendo l'influenza egiziana ben oltre i suoi confini tradizionali. Negli anni Trenta del XIX secolo, le truppe egiziane sfidarono persino l'Impero Ottomano, provocando una crisi internazionale che coinvolse le grandi potenze europee. L'espansionismo di Mehmet Ali e Ibrahim Pascià rappresentò una sfida diretta all'autorità ottomana e segnò l'Egitto come un importante attore politico e militare nella regione. Tuttavia, l'intervento delle potenze europee, in particolare della Gran Bretagna e della Francia, finì per limitare le ambizioni egiziane, prefigurando il ruolo crescente che queste potenze avrebbero giocato nella regione nel XIX e all'inizio del XX secolo.


L'ouverture du canal de Suez en 1869 a marqué un moment décisif dans l'histoire de l'Égypte, augmentant de manière significative son importance stratégique sur la scène internationale. Ce canal, reliant la mer Méditerranée à la mer Rouge, a révolutionné le commerce maritime en réduisant considérablement la distance entre l'Europe et l'Asie. L'Égypte s'est ainsi retrouvée au centre des routes commerciales mondiales, attirant l'attention des grandes puissances impérialistes, en particulier la Grande-Bretagne. Cependant, en parallèle à cette avancée, l'Égypte a fait face à des défis économiques considérables. Les coûts de construction du canal de Suez et d'autres projets de modernisation ont conduit le gouvernement égyptien à contracter de lourdes dettes auprès de pays européens, principalement la France et la Grande-Bretagne. L'incapacité de l'Égypte à rembourser ces emprunts a eu des conséquences politiques et économiques majeures.  
L'apertura del Canale di Suez nel 1869 segnò un momento decisivo nella storia dell'Egitto, aumentandone significativamente l'importanza strategica sulla scena internazionale. Questo canale, che collega il Mar Mediterraneo al Mar Rosso, ha rivoluzionato il commercio marittimo riducendo notevolmente la distanza tra Europa e Asia. L'Egitto si trovò così al centro delle rotte commerciali mondiali, attirando l'attenzione delle grandi potenze imperialiste, in particolare della Gran Bretagna. Allo stesso tempo, però, l'Egitto dovette affrontare notevoli sfide economiche. I costi di costruzione del Canale di Suez e di altri progetti di modernizzazione portarono il governo egiziano a contrarre pesanti debiti con i Paesi europei, soprattutto Francia e Gran Bretagna. L'incapacità dell'Egitto di rimborsare questi prestiti ebbe importanti conseguenze politiche ed economiche.


=== Le Protectorat Britannique et les Luttes pour l'Indépendance ===
=== Il protettorato britannico e la lotta per l'indipendenza ===  
Dès 1876, en raison de la crise de la dette, une commission de contrôle franco-britannique a été mise en place pour superviser les finances de l'Égypte. Cette commission a pris une part importante dans l'administration du pays, réduisant de fait l'autonomie et la souveraineté de l'Égypte. Cette ingérence étrangère a provoqué un mécontentement croissant parmi la population égyptienne, en particulier dans les classes populaires, qui souffraient des effets économiques des réformes et du remboursement de la dette. La situation s'est encore aggravée dans les années 1880. En 1882, après plusieurs années de tension croissante et de désordre intérieur, notamment la révolte nationaliste d'Ahmed Urabi, la Grande-Bretagne a effectué une intervention militaire et a établi un protectorat de facto sur l'Égypte. Bien que l'Égypte soit officiellement restée une partie de l'Empire ottoman jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, elle était en réalité sous contrôle britannique. La présence britannique en Égypte a été justifiée par la nécessité de protéger les intérêts britanniques, notamment le canal de Suez, crucial pour la route maritime vers l'Inde, la "jewel in the crown" de l'Empire britannique. Cette période de domination britannique a eu un impact profond sur l'Égypte, façonnant son développement politique, économique et social, et semant les graines du nationalisme égyptien qui mènerait finalement à la révolution de 1952 et à l'indépendance formelle du pays.
Nel 1876, a seguito della crisi del debito, fu istituita una commissione di controllo franco-britannica per supervisionare le finanze dell'Egitto. Questa commissione assunse un ruolo importante nell'amministrazione del Paese, riducendo di fatto l'autonomia e la sovranità dell'Egitto. Questa ingerenza straniera provocò un crescente malcontento tra la popolazione egiziana, in particolare tra le classi lavoratrici, che soffrivano per gli effetti economici delle riforme e del rimborso del debito. La situazione peggiorò ulteriormente negli anni Ottanta del XIX secolo. Nel 1882, dopo diversi anni di crescenti tensioni e disordini interni, tra cui la rivolta nazionalista di Ahmed Urabi, la Gran Bretagna intervenne militarmente e stabilì un protettorato de facto sull'Egitto. Anche se ufficialmente l'Egitto rimase parte dell'Impero Ottomano fino alla fine della Prima Guerra Mondiale, in realtà era sotto il controllo britannico. La presenza britannica in Egitto era giustificata dalla necessità di proteggere gli interessi britannici, in particolare il Canale di Suez, cruciale per la rotta marittima verso l'India, "fiore all'occhiello" dell'Impero britannico. Questo periodo di dominio britannico ebbe un profondo impatto sull'Egitto, plasmandone lo sviluppo politico, economico e sociale e gettando i semi del nazionalismo egiziano che avrebbe poi portato alla rivoluzione del 1952 e all'indipendenza formale del Paese.


La Première Guerre mondiale a accentué l'importance stratégique du canal de Suez pour les puissances belligérantes, en particulier pour la Grande-Bretagne. Le canal était vital pour les intérêts britanniques, car il constituait la route maritime la plus rapide vers ses colonies en Asie, notamment l'Inde, qui était alors un élément crucial de l'Empire britannique. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, la nécessité de sécuriser le canal de Suez contre d'éventuelles attaques ou interférences de la part des Puissances centrales (notamment l'Empire ottoman, allié à l'Allemagne) est devenue une priorité pour la Grande-Bretagne. En réponse à ces préoccupations stratégiques, les Britanniques ont décidé de renforcer leur emprise sur l'Égypte. En 1914, la Grande-Bretagne a officiellement proclamé un protectorat sur l'Égypte, remplaçant ainsi nominalement la suzeraineté de l'Empire ottoman par un contrôle britannique direct. Cette proclamation a marqué la fin de la domination nominale ottomane sur l'Égypte, qui avait existé depuis 1517, et a établi une administration coloniale britannique dans le pays.
La Prima guerra mondiale accentuò l'importanza strategica del Canale di Suez per le potenze belligeranti, in particolare per la Gran Bretagna. Il Canale era vitale per gli interessi britannici, in quanto forniva la via marittima più veloce per le sue colonie in Asia, in particolare l'India, che all'epoca era una parte cruciale dell'Impero britannico. Con lo scoppio della Prima guerra mondiale nel 1914, la necessità di proteggere il Canale di Suez da possibili attacchi o interferenze da parte delle Potenze centrali (in particolare l'Impero Ottomano, alleato della Germania) divenne una priorità per la Gran Bretagna. In risposta a queste preoccupazioni strategiche, gli inglesi decisero di rafforzare il loro controllo sull'Egitto. Nel 1914, la Gran Bretagna proclamò ufficialmente un protettorato sull'Egitto, sostituendo nominalmente la sovranità dell'Impero Ottomano con il diretto controllo britannico. La proclamazione segnò la fine del dominio nominale ottomano sull'Egitto, che esisteva dal 1517, e istituì un'amministrazione coloniale britannica nel Paese.


Le protectorat britannique a impliqué une ingérence directe dans les affaires intérieures de l'Égypte et a renforcé le contrôle militaire et politique britannique sur le pays. Bien que les Britanniques aient justifié cette mesure comme nécessaire pour la défense de l'Égypte et du canal de Suez, elle a été largement perçue par les Égyptiens comme une violation de leur souveraineté et a alimenté le sentiment nationaliste en Égypte. La période de la Première Guerre mondiale a été marquée par des difficultés économiques et sociales en Égypte, exacerbées par les exigences de l'effort de guerre britannique et par les restrictions imposées par l'administration coloniale. Ces conditions ont contribué à l'émergence d'un mouvement nationaliste égyptien plus fort, qui a finalement mené à des révoltes et à la lutte pour l'indépendance dans les années suivant la guerre.
Il protettorato britannico comportava un'interferenza diretta negli affari interni dell'Egitto e rafforzava il controllo militare e politico britannico sul Paese. Sebbene gli inglesi giustificassero questa misura come necessaria per la difesa dell'Egitto e del Canale di Suez, essa fu ampiamente percepita dagli egiziani come una violazione della loro sovranità e alimentò il sentimento nazionalista in Egitto. La Prima guerra mondiale fu un periodo di difficoltà economiche e sociali in Egitto, aggravate dalle esigenze dello sforzo bellico britannico e dalle restrizioni imposte dall'amministrazione coloniale. Queste condizioni contribuirono all'emergere di un più forte movimento nazionalista egiziano, che alla fine portò alle rivolte e alla lotta per l'indipendenza negli anni successivi alla guerra.


=== Le Mouvement Nationaliste et la Quête de l'Indépendance ===
=== Il movimento nazionalista e la ricerca dell'indipendenza ===  
L'après-Première Guerre mondiale en Égypte a été une période de tensions croissantes et de revendications nationalistes. Les Égyptiens, qui avaient subi les rigueurs de la guerre, notamment les corvées et les famines dues à la réquisition des ressources par les Britanniques, ont commencé à exiger leur indépendance et une reconnaissance de leurs efforts de guerre.
Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale in Egitto fu caratterizzato da crescenti tensioni e rivendicazioni nazionaliste. Gli egiziani, che avevano sofferto i rigori della guerra, tra cui la fatica e la fame a causa delle requisizioni britanniche delle risorse, cominciarono a chiedere l'indipendenza e il riconoscimento per i loro sforzi bellici.


La fin de la Première Guerre mondiale avait créé un climat mondial où les idées d'autodétermination et de fin des empires coloniaux gagnaient du terrain, en partie grâce aux Quatorze Points du président américain Woodrow Wilson, qui appelaient à de nouveaux principes de gouvernance internationale et au droit des peuples à l'autodétermination. En Égypte, ce climat a conduit à la formation d'un mouvement nationaliste, incarné par le Wafd (qui signifie "délégation" en arabe). Le Wafd était dirigé par Saad Zaghloul, qui est devenu le porte-parole des aspirations nationalistes égyptiennes. En 1919, Zaghloul et d'autres membres du Wafd ont cherché à se rendre à la Conférence de paix de Paris pour présenter le cas de l'indépendance égyptienne. Cependant, la tentative de la délégation égyptienne de se rendre à Paris a été entravée par les autorités britanniques. Zaghloul et ses compagnons ont été arrêtés et exilés à Malte par les Britanniques, ce qui a déclenché des manifestations et des émeutes massives en Égypte, connues sous le nom de Révolution de 1919. Cette révolution a été un soulèvement populaire majeur, avec une participation massive des Égyptiens de tous les milieux, et elle a marqué un tournant décisif dans la lutte pour l'indépendance égyptienne.
La fine della Prima guerra mondiale aveva creato un clima globale in cui le idee di autodeterminazione e di fine degli imperi coloniali stavano guadagnando terreno, grazie anche ai Quattordici punti del presidente statunitense Woodrow Wilson, che chiedeva nuovi principi di governance internazionale e il diritto dei popoli all'autodeterminazione. In Egitto, questo clima portò alla formazione di un movimento nazionalista, incarnato dal Wafd (che in arabo significa "delegazione"). Il Wafd era guidato da Saad Zaghloul, che divenne il portavoce delle aspirazioni nazionaliste egiziane. Nel 1919, Zaghloul e altri membri del Wafd cercarono di recarsi alla Conferenza di pace di Parigi per presentare il caso dell'indipendenza egiziana. Tuttavia, il tentativo della delegazione egiziana di recarsi a Parigi fu ostacolato dalle autorità britanniche. Zaghloul e i suoi compagni furono arrestati ed esiliati a Malta dagli inglesi, il che scatenò dimostrazioni e rivolte di massa in Egitto, note come Rivoluzione del 1919. Questa rivoluzione fu una grande rivolta popolare, con una massiccia partecipazione di egiziani di ogni estrazione sociale, e segnò una svolta decisiva nella lotta per l'indipendenza dell'Egitto.


L'exil forcé de Zaghloul et la réponse répressive des Britanniques ont galvanisé le mouvement nationaliste en Égypte et ont accru la pression sur la Grande-Bretagne pour qu'elle reconnaisse l'indépendance égyptienne. En fin de compte, la crise a conduit à la reconnaissance partielle de l'indépendance de l'Égypte en 1922 et à la fin formelle du protectorat britannique en 1936, bien que l'influence britannique en Égypte soit restée significative jusqu'à la révolution de 1952. Le Wafd est devenu un acteur politique majeur en Égypte, jouant un rôle crucial dans la vie politique égyptienne dans les décennies suivantes, et Saad Zaghloul est resté une figure emblématique du nationalisme égyptien.
L'esilio forzato di Zaghloul e la risposta repressiva della Gran Bretagna galvanizzarono il movimento nazionalista egiziano e aumentarono la pressione sulla Gran Bretagna affinché riconoscesse l'indipendenza dell'Egitto. Alla fine, la crisi portò al riconoscimento parziale dell'indipendenza dell'Egitto nel 1922 e alla fine formale del protettorato britannico nel 1936, anche se l'influenza britannica in Egitto rimase significativa fino alla rivoluzione del 1952. Il Wafd divenne uno dei principali attori politici in Egitto, svolgendo un ruolo cruciale nella politica egiziana dei decenni successivi, e Saad Zaghloul rimase una figura emblematica del nazionalismo egiziano.


Le mouvement révolutionnaire nationaliste en Égypte, renforcé par la Révolution de 1919 et le leadership du Wafd sous Saad Zaghloul, a exercé une pression croissante sur la Grande-Bretagne pour qu'elle reconsidère sa position en Égypte. En réponse à cette pression et aux réalités politiques changeantes après la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a proclamé en 1922 la fin de son protectorat sur l'Égypte. Cependant, cette "indépendance" était fortement conditionnée et limitée. En effet, bien que la déclaration d'indépendance ait marqué un pas vers la souveraineté égyptienne, elle comportait plusieurs réserves importantes qui maintenaient l'influence britannique en Égypte. Parmi ces réserves figuraient le maintien de la présence militaire britannique autour du canal de Suez, crucial pour les intérêts stratégiques et commerciaux britanniques, et le contrôle du Soudan, source vitale du Nil et enjeu géopolitique majeur.  
Il movimento nazionalista rivoluzionario in Egitto, rafforzato dalla Rivoluzione del 1919 e dalla leadership del Wafd sotto la guida di Saad Zaghloul, esercitò una crescente pressione sulla Gran Bretagna affinché riconsiderasse la sua posizione in Egitto. In risposta a questa pressione e alle mutate realtà politiche dopo la Prima guerra mondiale, la Gran Bretagna proclamò la fine del suo protettorato sull'Egitto nel 1922. Tuttavia, questa "indipendenza" era altamente condizionata e limitata. Infatti, sebbene la dichiarazione di indipendenza segnasse un passo avanti verso la sovranità egiziana, includeva diverse importanti riserve che mantenevano l'influenza britannica in Egitto. Tra queste, il mantenimento della presenza militare britannica intorno al Canale di Suez, cruciale per gli interessi strategici e commerciali britannici, e il controllo del Sudan, fonte vitale del Nilo e importante questione geopolitica.


Dans ce contexte, le sultan Fouad, qui était sultan d'Égypte depuis 1917, a profité de la fin du protectorat pour se proclamer roi Fouad Ier en 1922, établissant ainsi la monarchie égyptienne indépendante. Cependant, sa règne a été caractérisé par des liens étroits avec la Grande-Bretagne. Fouad Ier, tout en acceptant formellement l'indépendance, a souvent agi en collaboration étroite avec les autorités britanniques, ce qui a suscité des critiques parmi les nationalistes égyptiens qui le percevaient comme un monarque soumis aux intérêts britanniques. La période suivant la déclaration d'indépendance en 1922 a donc été une période de transition et de tension en Égypte, avec des luttes politiques internes sur la direction du pays et le degré réel d'indépendance par rapport à la Grande-Bretagne. Cette situation a posé les bases des conflits politiques futurs en Égypte, y compris la révolution de 1952 qui a renversé la monarchie et a établi la République arabe d'Égypte.  
In questo contesto, il sultano Fouad, che era sultano d'Egitto dal 1917, approfittò della fine del protettorato per proclamarsi re Fouad I nel 1922, istituendo così una monarchia egiziana indipendente. Tuttavia, il suo regno fu caratterizzato da stretti legami con la Gran Bretagna. Fouad I, pur accettando formalmente l'indipendenza, agì spesso in stretta collaborazione con le autorità britanniche, attirando le critiche dei nazionalisti egiziani che lo consideravano un monarca asservito agli interessi britannici. Il periodo successivo alla dichiarazione di indipendenza del 1922 fu quindi un periodo di transizione e tensione in Egitto, con lotte politiche interne sulla direzione del Paese e sul reale grado di indipendenza dalla Gran Bretagna. Questa situazione pose le basi per i futuri conflitti politici in Egitto, compresa la rivoluzione del 1952 che rovesciò la monarchia e istituì la Repubblica Araba d'Egitto.


La fondation des Frères Musulmans en Égypte en 1928 par Hassan al-Banna est un événement majeur dans l'histoire sociale et politique du pays. Ce mouvement a été créé dans un contexte d'insatisfaction croissante face à la modernisation rapide et à l'influence occidentale en Égypte, ainsi que face à la perception d'une dégradation des valeurs et des traditions islamiques. Les Frères Musulmans se sont positionnés comme un mouvement islamiste cherchant à promouvoir un retour aux principes islamiques dans tous les aspects de la vie. Ils prônaient une société régie par les lois et les principes islamiques, en opposition à ce qu'ils percevaient comme une occidentalisation excessive et une perte d'identité culturelle islamique. Le mouvement a rapidement gagné en popularité, devenant une force sociale et politique influente en Égypte. Parallèlement à l'émergence de mouvements comme les Frères Musulmans, l'Égypte a connu une période d'instabilité politique dans les années 1920 et 1930. Cette instabilité, combinée à la montée des puissances fascistes en Europe, a créé un contexte international préoccupant pour la Grande-Bretagne.  
La fondazione dei Fratelli Musulmani in Egitto nel 1928 da parte di Hassan al-Banna è un evento importante nella storia sociale e politica del Paese. Il movimento nacque in un contesto di crescente insoddisfazione per la rapida modernizzazione e l'influenza occidentale in Egitto, nonché per il percepito deterioramento dei valori e delle tradizioni islamiche. I Fratelli Musulmani si sono posizionati come un movimento islamista che cerca di promuovere il ritorno ai principi islamici in tutti gli aspetti della vita. Sostenevano una società governata da leggi e principi islamici, in opposizione a ciò che percepivano come eccessiva occidentalizzazione e perdita dell'identità culturale islamica. Il movimento ha guadagnato rapidamente popolarità, diventando una forza sociale e politica influente in Egitto. Parallelamente all'emergere di movimenti come i Fratelli Musulmani, l'Egitto ha vissuto un periodo di instabilità politica negli anni Venti e Trenta. Questa instabilità, unita all'ascesa delle potenze fasciste in Europa, creò un contesto internazionale preoccupante per la Gran Bretagna.


Dans ce contexte, la Grande-Bretagne a cherché à consolider son influence en Égypte tout en reconnaissant la nécessité de faire des concessions en matière d'indépendance égyptienne. En 1936, la Grande-Bretagne et l'Égypte ont signé le Traité anglo-égyptien, qui a renforcé formellement l'indépendance de l'Égypte tout en permettant la présence militaire britannique dans le pays, en particulier autour du canal de Suez. Ce traité a également reconnu le rôle de l'Égypte dans la défense du Soudan, alors sous domination anglo-égyptienne. Le Traité de 1936 a été un pas vers une indépendance accrue pour l'Égypte, mais il a également maintenu des aspects clés de l'influence britannique. La signature de ce traité a été une tentative de la part de la Grande-Bretagne de stabiliser la situation en Égypte et de s'assurer que le pays ne tomberait pas sous l'influence des puissances de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a également reflété la reconnaissance par la Grande-Bretagne de la nécessité de s'adapter aux réalités politiques changeantes en Égypte et dans la région.
In questo contesto, la Gran Bretagna cercò di consolidare la propria influenza in Egitto, pur riconoscendo la necessità di fare concessioni sull'indipendenza egiziana. Nel 1936, la Gran Bretagna e l'Egitto firmarono il Trattato anglo-egiziano, che rafforzava formalmente l'indipendenza dell'Egitto, consentendo al contempo una presenza militare britannica nel Paese, in particolare intorno al Canale di Suez. Il trattato riconosceva inoltre il ruolo dell'Egitto nella difesa del Sudan, allora sotto il dominio anglo-egiziano. Il Trattato del 1936 rappresentò un passo avanti verso una maggiore indipendenza dell'Egitto, ma mantenne anche aspetti chiave dell'influenza britannica. La firma del trattato fu un tentativo da parte della Gran Bretagna di stabilizzare la situazione in Egitto e di garantire che il Paese non cadesse sotto l'influenza delle potenze dell'Asse durante la Seconda guerra mondiale. Rifletteva anche il riconoscimento da parte della Gran Bretagna della necessità di adattarsi alle mutevoli realtà politiche dell'Egitto e della regione.


=== L'Ère de Nasser et la Révolution de 1952 ===
=== L'era Nasser e la rivoluzione del 1952 ===  
Le 23 juillet 1952, un coup d'État mené par un groupe d'officiers militaires égyptiens, connus sous le nom d'Officiers Libres, a marqué un tournant majeur dans l'histoire de l'Égypte. Cette révolution a renversé la monarchie du roi Farouk et a conduit à l'établissement d'une république. Parmi les leaders des Officiers Libres, Gamal Abdel Nasser est rapidement devenu la figure dominante et le visage du nouveau régime. Nasser, devenu président en 1954, a adopté une politique fortement nationaliste et tiers-mondiste, influencée par des idées de panarabisme et de socialisme. Son panarabisme visait à unir les pays arabes autour de valeurs communes et d'intérêts politiques, économiques et culturels. Cette idéologie était en partie une réponse aux influences et interventions occidentales dans la région. La nationalisation du canal de Suez en 1956 a été l'une des décisions les plus audacieuses et emblématiques de Nasser. Cette action a été motivée par le désir de contrôler une ressource vitale pour l'économie égyptienne et de s'affranchir de l'influence occidentale, mais elle a également déclenché la crise du canal de Suez, une confrontation militaire majeure avec la France, le Royaume-Uni et Israël.
Il 23 luglio 1952, un colpo di Stato guidato da un gruppo di ufficiali militari egiziani, noti come gli Ufficiali Liberi, segnò una svolta importante nella storia dell'Egitto. Questa rivoluzione rovesciò la monarchia di re Farouk e portò all'istituzione di una repubblica. Tra i leader dei Liberi Ufficiali, Gamal Abdel Nasser divenne rapidamente la figura dominante e il volto del nuovo regime. Nasser, divenuto presidente nel 1954, adottò una politica fortemente nazionalista e terzomondista, influenzata dalle idee del panarabismo e del socialismo. Il suo panarabismo mirava a unire i Paesi arabi attorno a valori e interessi politici, economici e culturali comuni. Questa ideologia era in parte una risposta all'influenza e all'intervento occidentale nella regione. La nazionalizzazione del Canale di Suez nel 1956 fu una delle decisioni più audaci ed emblematiche di Nasser. Questa azione fu motivata dal desiderio di controllare una risorsa vitale per l'economia egiziana e di liberarsi dall'influenza occidentale, ma scatenò anche la crisi del Canale di Suez, un importante confronto militare con Francia, Regno Unito e Israele.


Le socialisme de Nasser était développementaliste, visant à moderniser et à industrialiser l'économie égyptienne tout en promouvant la justice sociale. Sous sa direction, l'Égypte a lancé d'importants projets d'infrastructure, dont le plus notable est le barrage d'Assouan. Pour réaliser ce projet d'envergure, Nasser s'est tourné vers l'Union soviétique pour obtenir un soutien financier et technique, marquant ainsi un rapprochement entre l'Égypte et les Soviétiques durant la Guerre froide. Nasser a également cherché à développer une bourgeoisie égyptienne tout en mettant en œuvre des politiques socialistes, telles que la réforme agraire et la nationalisation de certaines industries. Ces politiques visaient à réduire les inégalités et à établir une économie plus équitable et indépendante. Le leadership de Nasser a eu un impact significatif non seulement sur l'Égypte mais aussi sur l'ensemble du monde arabe et du tiers-monde. Il est devenu une figure emblématique du nationalisme arabe et du mouvement des non-alignés, cherchant à établir une voie indépendante pour l'Égypte en dehors des blocs de puissance de la Guerre froide.
Il socialismo di Nasser era di tipo sviluppista e mirava a modernizzare e industrializzare l'economia egiziana, promuovendo al contempo la giustizia sociale. Sotto la sua guida, l'Egitto avviò importanti progetti infrastrutturali, il più importante dei quali fu la diga di Assuan. Per completare questo importante progetto, Nasser si rivolse all'Unione Sovietica per ottenere supporto tecnico e finanziario, segnando un riavvicinamento tra Egitto e sovietici durante la Guerra Fredda. Nasser cercò anche di sviluppare una borghesia egiziana, attuando al contempo politiche socialiste, come la riforma agraria e la nazionalizzazione di alcune industrie. Queste politiche miravano a ridurre le disuguaglianze e a stabilire un'economia più equa e indipendente. La leadership di Nasser ebbe un impatto significativo non solo sull'Egitto, ma anche sull'intero mondo arabo e sul Terzo Mondo. Divenne una figura emblematica del nazionalismo arabo e del movimento dei non allineati, cercando di stabilire un percorso indipendente per l'Egitto al di fuori dei blocchi di potere della Guerra Fredda.


=== De Sadate à l'Égypte Contemporaine ===
=== Da Sadat all'Egitto contemporaneo ===  
La guerre des Six Jours en 1967, perdue par l'Égypte ainsi que par la Jordanie et la Syrie contre Israël, a été un moment dévastateur pour le panarabisme de Nasser. Cette défaite a non seulement entraîné une perte territoriale significative pour ces pays arabes, mais a également marqué un coup dur pour l'idée d'unité et de puissance arabe. Nasser, profondément affecté par cet échec, est resté au pouvoir jusqu'à sa mort en 1970. Anwar Sadate, succédant à Nasser, a pris une direction différente. Il a lancé des réformes économiques, connues sous le nom d'Infitah, visant à ouvrir l'économie égyptienne à l'investissement étranger et à stimuler la croissance économique. Sadate a également remis en question l'engagement de l'Égypte envers le panarabisme et a cherché à établir des relations avec Israël. Les accords de Camp David de 1978, négociés avec l'aide des États-Unis, ont abouti à un traité de paix entre l'Égypte et Israël, un tournant majeur dans l'histoire du Moyen-Orient.
La Guerra dei Sei Giorni del 1967, persa dall'Egitto, dalla Giordania e dalla Siria contro Israele, fu un momento devastante per il panarabismo di Nasser. Questa sconfitta non solo comportò una significativa perdita territoriale per questi Paesi arabi, ma fu anche un duro colpo all'idea di unità e potere arabo. Nasser, profondamente colpito da questo fallimento, rimase al potere fino alla sua morte nel 1970. Anwar Sadat, che succedette a Nasser, prese una direzione diversa. Lanciò delle riforme economiche, note come Infitah, volte ad aprire l'economia egiziana agli investimenti stranieri e a stimolare la crescita economica. Sadat mise anche in discussione l'impegno dell'Egitto verso il panarabismo e cercò di stabilire relazioni con Israele. Gli accordi di Camp David del 1978, negoziati con l'aiuto degli Stati Uniti, portarono a un trattato di pace tra Egitto e Israele, una svolta importante nella storia del Medio Oriente.


Cependant, le rapprochement de Sadate avec Israël a été extrêmement controversé dans le monde arabe et a conduit à l'exclusion de l'Égypte de la Ligue arabe. Cette décision a été perçue par beaucoup comme une trahison des principes panarabes et a contribué à une réévaluation de l'idéologie panarabe dans la région. Sadate a été assassiné en 1981 par des membres des Frères Musulmans, un groupe islamiste qui s'était opposé à ses politiques, en particulier à sa politique étrangère. Son vice-président, Hosni Moubarak, lui a succédé, instaurant un régime qui allait durer près de trois décennies.
Tuttavia, il riavvicinamento di Sadat a Israele fu estremamente controverso nel mondo arabo e portò all'espulsione dell'Egitto dalla Lega Araba. Questa decisione fu vista da molti come un tradimento dei principi panarabi e contribuì a una rivalutazione dell'ideologia panaraba nella regione. Sadat fu assassinato nel 1981 dai membri dei Fratelli Musulmani, un gruppo islamista che si era opposto alle sue politiche, in particolare alla sua politica estera. Gli successe il suo vicepresidente, Hosni Mubarak, che instaurò un regime che sarebbe durato quasi tre decenni.


Sous Moubarak, l'Égypte a connu une stabilité relative, mais aussi une répression politique croissante, notamment à l'encontre des Frères Musulmans et d'autres groupes d'opposition. Cependant, en 2011, lors du Printemps arabe, Moubarak a été renversé par un soulèvement populaire, illustrant le mécontentement généralisé face à la corruption, au chômage et à la répression politique. Mohamed Morsi, issu des Frères Musulmans, a été élu président en 2012, mais son mandat a été de courte durée. En 2013, il a été renversé par un coup d'État militaire mené par le général Abdel Fattah al-Sissi, qui a ensuite été élu président en 2014. Le régime de Sissi a été marqué par une répression accrue des dissidents politiques, y compris des membres des Frères Musulmans, et par des efforts pour stabiliser l'économie et renforcer la sécurité du pays. La période récente de l'histoire égyptienne est donc caractérisée par des changements politiques majeurs, reflétant la dynamique complexe et souvent turbulente de la politique égyptienne et arabe.
Sotto Mubarak, l'Egitto ha goduto di una relativa stabilità, ma anche di una crescente repressione politica, in particolare contro i Fratelli Musulmani e altri gruppi di opposizione. Tuttavia, nel 2011, durante la Primavera araba, Mubarak è stato rovesciato da una rivolta popolare, a dimostrazione del diffuso malcontento per la corruzione, la disoccupazione e la repressione politica. Mohamed Morsi, membro dei Fratelli Musulmani, è stato eletto presidente nel 2012, ma il suo mandato è stato di breve durata. Nel 2013 è stato rovesciato da un colpo di Stato militare guidato dal generale Abdel Fattah al-Sissi, eletto poi presidente nel 2014. Il regime di Sissi è stato caratterizzato da una maggiore repressione dei dissidenti politici, compresi i membri della Fratellanza Musulmana, e dagli sforzi per stabilizzare l'economia e rafforzare la sicurezza del Paese. Il periodo recente della storia egiziana è quindi caratterizzato da importanti cambiamenti politici, che riflettono le dinamiche complesse e spesso turbolente della politica egiziana e araba.


=L'Arabie Saoudite=
=Arabia Saudita=


=== L'Alliance Fondatrice : Ibn Saud et Ibn Abd al-Wahhab ===
=== L'alleanza fondatrice: Ibn Saud e Ibn Abd al-Wahhab ===  
L'Arabie Saoudite se distingue par sa relative jeunesse en tant qu'État-nation moderne et par les fondements idéologiques uniques qui ont façonné sa formation et son évolution. Un élément clé pour comprendre l'histoire et la société saoudienne est l'idéologie du wahhabisme.  
L'Arabia Saudita si distingue per la sua relativa giovinezza come Stato nazionale moderno e per le basi ideologiche uniche che hanno plasmato la sua formazione ed evoluzione. Un elemento chiave per comprendere la storia e la società saudita è l'ideologia del wahhabismo.


Le wahhabisme est une forme de l'islam sunnite, caractérisée par une interprétation stricte et puritaine de l'islam. Il tire son nom de Muhammad ibn Abd al-Wahhab, un théologien et réformateur religieux du 18ème siècle de la région de Najd, dans ce qui est aujourd'hui l'Arabie Saoudite. Ibn Abd al-Wahhab a prôné un retour à ce qu'il considérait comme les principes originaux de l'islam, en rejetant de nombreuses pratiques qu'il jugeait être des innovations (bid'ah) ou des idolâtries. L'influence du wahhabisme sur la formation de l'Arabie Saoudite est inextricablement liée à l'alliance entre Muhammad ibn Abd al-Wahhab et Muhammad ibn Saud, le fondateur de la première dynastie saoudienne, au 18ème siècle. Cette alliance a uni les objectifs religieux d'Ibn Abd al-Wahhab avec les ambitions politiques et territoriales d'Ibn Saud, créant une fondation idéologique et politique pour le premier État saoudien.
Il wahhabismo è una forma di Islam sunnita, caratterizzata da un'interpretazione rigida e puritana dell'Islam. Prende il nome da Muhammad ibn Abd al-Wahhab, un teologo e riformatore religioso del XVIII secolo originario della regione di Najd, nell'attuale Arabia Saudita. Ibn Abd al-Wahhab sosteneva il ritorno a quelli che considerava i principi originali dell'Islam, rifiutando molte pratiche che considerava innovazioni (bid'ah) o idolatrie. L'influenza del wahhabismo sulla formazione dell'Arabia Saudita è inestricabilmente legata all'alleanza tra Muhammad ibn Abd al-Wahhab e Muhammad ibn Saud, il fondatore della prima dinastia saudita, nel XVIII secolo. Questa alleanza unì gli obiettivi religiosi di Ibn Abd al-Wahhab con le ambizioni politiche e territoriali di Ibn Saud, creando una base ideologica e politica per il primo Stato saudita.


=== L'Établissement de l'État Saoudien Moderne ===
=== Istituzione del moderno Stato saudita ===  
Au cours du 20ème siècle, sous le règne d'Abdelaziz ibn Saoud, le fondateur du royaume d'Arabie Saoudite moderne, cette alliance s'est renforcée. L'Arabie Saoudite a été officiellement fondée en 1932, unifiant diverses tribus et régions sous une seule autorité nationale. Le wahhabisme est devenu la doctrine religieuse officielle de l'État, imprégnant la gouvernance, l'éducation, la législation et la vie sociale en Arabie Saoudite. Le wahhabisme a influencé non seulement la structure sociale et politique interne de l'Arabie Saoudite, mais a également eu un impact sur ses relations extérieures, notamment en matière de politique étrangère et de soutien à divers mouvements islamiques à travers le monde. La richesse pétrolière de l'Arabie Saoudite a permis au royaume de promouvoir sa version de l'islam à l'échelle internationale, contribuant à la propagation du wahhabisme au-delà de ses frontières.
Nel corso del XX secolo, sotto il regno di Abdelaziz ibn Saud, il fondatore del moderno Regno dell'Arabia Saudita, questa alleanza fu rafforzata. L'Arabia Saudita fu fondata ufficialmente nel 1932, unendo varie tribù e regioni sotto un'unica autorità nazionale. Il wahhabismo divenne la dottrina religiosa ufficiale dello Stato, permeando il governo, l'istruzione, la legislazione e la vita sociale dell'Arabia Saudita. Il wahhabismo non ha solo influenzato la struttura sociale e politica interna dell'Arabia Saudita, ma ha anche avuto un impatto sulle sue relazioni esterne, in particolare in termini di politica estera e di sostegno a vari movimenti islamici nel mondo. La ricchezza petrolifera dell'Arabia Saudita ha permesso al regno di promuovere la sua versione dell'Islam a livello internazionale, contribuendo a diffondere il wahhabismo oltre i suoi confini.


Le pacte de 1744 entre Muhammad ibn Saud, le chef de la tribu Al Saud, et Muhammad ibn Abd al-Wahhab, un réformateur religieux, est un événement fondateur dans l'histoire de l'Arabie Saoudite. Ce pacte a uni les objectifs politiques d'Ibn Saud avec les idéaux religieux d'Ibn Abd al-Wahhab, jetant les bases de ce qui deviendra l'État saoudien. Ibn Abd al-Wahhab prônait une interprétation puritaine de l'islam, cherchant à purger la pratique religieuse de ce qu'il considérait comme des innovations, des superstitions et des déviations par rapport aux enseignements du prophète Mahomet et du Coran. Son mouvement, qui allait devenir connu sous le nom de wahhabisme, appelait à un retour à une forme plus "pure" de l'islam. D'un autre côté, Ibn Saud voyait dans le mouvement d'Ibn Abd al-Wahhab une opportunité de légitimer et d'étendre son pouvoir politique. Le pacte entre eux était donc à la fois une alliance religieuse et politique, avec Ibn Saud s'engageant à défendre et à promouvoir les enseignements d'Ibn Abd al-Wahhab, tandis qu'Ibn Abd al-Wahhab soutenait l'autorité politique d'Ibn Saud. Dans les années qui ont suivi, les Al Saud, avec le soutien des adeptes wahhabites, ont entrepris des campagnes militaires pour étendre leur influence et imposer leur interprétation de l'islam. Ces campagnes ont conduit à la création du premier État saoudien au 18ème siècle, couvrant une grande partie de la péninsule arabique.  
Il patto del 1744 tra Muhammad ibn Saud, capo della tribù Al Saud, e Muhammad ibn Abd al-Wahhab, riformatore religioso, è un evento fondamentale nella storia dell'Arabia Saudita. Questo patto unì gli obiettivi politici di Ibn Saud con gli ideali religiosi di Ibn Abd al-Wahhab, gettando le basi di quello che sarebbe diventato lo Stato saudita. Ibn Abd al-Wahhab sosteneva un'interpretazione puritana dell'Islam, cercando di epurare la pratica religiosa da quelle che considerava innovazioni, superstizioni e deviazioni dagli insegnamenti del Profeta Maometto e del Corano. Il suo movimento, noto come wahhabismo, chiedeva il ritorno a una forma più "pura" di Islam. D'altro canto, Ibn Saud vide nel movimento di Ibn Abd al-Wahhab un'opportunità per legittimare ed estendere il proprio potere politico. Il patto tra i due era quindi un'alleanza sia religiosa che politica: Ibn Saud si impegnava a difendere e promuovere gli insegnamenti di Ibn Abd al-Wahhab, mentre Ibn Abd al-Wahhab sosteneva l'autorità politica di Ibn Saud. Negli anni successivi, gli Al Saud, con il sostegno dei seguaci wahhabiti, intrapresero campagne militari per estendere la loro influenza e imporre la loro interpretazione dell'Islam. Queste campagne portarono alla creazione del primo Stato saudita nel XVIII secolo, che copriva gran parte della penisola arabica.


Cependant, la formation de l'État saoudien n'a pas été un processus linéaire. Au cours du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, l'entité politique des Al Saud a connu plusieurs revers, y compris la destruction du premier État saoudien par les Ottomans et leurs alliés égyptiens. Ce n'est qu'avec Abdelaziz ibn Saoud, au début du 20ème siècle, que les Al Saud ont finalement réussi à établir un royaume stable et durable, l'Arabie Saoudite moderne, proclamée en 1932. L'histoire de l'Arabie Saoudite est donc intimement liée à l'alliance entre les Al Saud et le mouvement wahhabite, une alliance qui a façonné non seulement la structure politique et sociale du royaume, mais aussi son identité religieuse et culturelle.
Tuttavia, la formazione dello Stato saudita non fu un processo lineare. Durante il XIX e l'inizio del XX secolo, l'entità politica degli Al Saud subì diverse battute d'arresto, tra cui la distruzione del primo Stato saudita da parte degli Ottomani e dei loro alleati egiziani. Solo con Abdelaziz ibn Saud, all'inizio del XX secolo, gli Al Saud riuscirono finalmente a creare un regno stabile e duraturo, la moderna Arabia Saudita, proclamata nel 1932. La storia dell'Arabia Saudita è quindi intimamente legata all'alleanza tra gli Al Saud e il movimento wahhabita, un'alleanza che ha plasmato non solo la struttura politica e sociale del regno, ma anche la sua identità religiosa e culturale.


=== La Reconquête d'Ibn Saoud et la Fondation du Royaume ===
=== La riconquista di Ibn Saud e la fondazione del Regno ===  
L'attaque de La Mecque par les forces saoudiennes en 1803 est un événement significatif dans l'histoire de la péninsule arabique et reflète les tensions religieuses et politiques de l'époque. Le wahhabisme, l'interprétation stricte de l'islam sunnite promue par Muhammad ibn Abd al-Wahhab et adoptée par la maison des Saoud, considérait certaines pratiques, notamment celles du chiisme, comme étant étrangères, voire hérétiques par rapport à l'islam. En 1803, les forces saoudiennes wahhabites ont pris le contrôle de La Mecque, un des lieux les plus sacrés de l'islam, ce qui a été perçu comme un acte provocateur par d'autres musulmans, en particulier par les Ottomans qui étaient les gardiens traditionnels des lieux saints islamiques. Cette prise de contrôle a été vue non seulement comme une expansion territoriale des Saoud, mais aussi comme une tentative d'imposer leur interprétation particulière de l'islam.  
L'attacco alla Mecca da parte delle forze saudite nel 1803 è un evento significativo nella storia della penisola arabica e riflette le tensioni religiose e politiche dell'epoca. Il wahhabismo, la rigida interpretazione dell'Islam sunnita promossa da Muhammad ibn Abd al-Wahhab e adottata dalla Casa di Saud, considerava alcune pratiche, in particolare quelle dello sciismo, estranee o addirittura eretiche all'Islam. Nel 1803, le forze wahhabite saudite presero il controllo della Mecca, uno dei luoghi più sacri dell'Islam, e questo fu visto come un atto provocatorio dagli altri musulmani, in particolare dagli Ottomani che erano i tradizionali custodi dei luoghi santi dell'Islam. Questa presa di possesso fu vista non solo come un'espansione territoriale da parte dei Saud, ma anche come un tentativo di imporre la loro particolare interpretazione dell'Islam.


En réponse à cette avancée saoudienne, l'Empire ottoman, qui cherchait à maintenir son influence sur la région, a envoyé des forces sous le commandement de Mehmet Ali Pacha, le gouverneur ottoman de l'Égypte. Mehmet Ali Pacha, reconnu pour ses talents militaires et ses efforts de modernisation en Égypte, a mené une campagne efficace contre les forces saoudiennes. En 1818, après une série de confrontations militaires, les troupes de Mehmet Ali Pacha ont réussi à vaincre les forces saoudiennes et à capturer leur chef, Abdullah bin Saud, qui a été envoyé à Constantinople (aujourd'hui Istanbul) où il a été exécuté. Cette défaite a marqué la fin du premier État saoudien. Cet épisode illustre la complexité des dynamiques politiques et religieuses dans la région à cette époque. Il met en évidence non seulement les conflits entre différentes interprétations de l'islam, mais aussi la lutte pour le pouvoir et l'influence parmi les puissances régionales de l'époque, notamment l'Empire ottoman et les émergents Saoud.
In risposta all'avanzata saudita, l'Impero Ottomano, nel tentativo di mantenere la propria influenza sulla regione, inviò forze sotto il comando di Mehmet Ali Pasha, governatore ottomano dell'Egitto. Mehmet Ali Pasha, rinomato per le sue capacità militari e per i suoi sforzi di modernizzazione dell'Egitto, condusse un'efficace campagna contro le forze saudite. Nel 1818, dopo una serie di scontri militari, le truppe di Mehmet Ali Pasha riuscirono a sconfiggere le forze saudite e a catturare il loro capo, Abdullah bin Saud, che fu inviato a Costantinopoli (l'attuale Istanbul) dove fu giustiziato. Questa sconfitta segnò la fine del primo Stato saudita. Questo episodio illustra la complessità delle dinamiche politiche e religiose della regione all'epoca. Evidenzia non solo i conflitti tra le diverse interpretazioni dell'Islam, ma anche la lotta per il potere e l'influenza tra le potenze regionali dell'epoca, in particolare l'Impero Ottomano e i Saud emergenti.


La deuxième tentative de création d'un État saoudien, qui a eu lieu entre 1820 et 1840, a également rencontré des difficultés et a finalement échoué. Cette période a été marquée par une série de conflits et de confrontations entre les Saoud et divers adversaires, y compris l'Empire ottoman et ses alliés locaux. Ces luttes ont entraîné la perte de territoires et d'influence pour la maison des Saoud. Cependant, l'aspiration à établir un État saoudien n'a pas disparu. Au tournant du 20ème siècle, particulièrement autour de 1900-1901, une nouvelle phase de l'histoire saoudienne a commencé avec le retour de membres de la famille Al Saud de leur exil. Parmi eux, Abdelaziz ibn Saoud, souvent appelé Ibn Saoud, a joué un rôle crucial dans la renaissance et l'expansion de l'influence saoudienne. Ibn Saoud, un leader charismatique et stratégique, a entrepris de reconquérir et d'unifier les territoires de la péninsule arabique sous la bannière de la maison des Saoud. Sa campagne a débuté par la capture de Riyad en 1902, qui est devenue un point de départ pour d'autres conquêtes et l'expansion de son royaume.  
Anche il secondo tentativo di creare uno Stato saudita, avvenuto tra il 1820 e il 1840, incontrò difficoltà e alla fine fallì. Questo periodo fu segnato da una serie di conflitti e scontri tra i Saud e vari avversari, tra cui l'Impero Ottomano e i suoi alleati locali. Queste lotte portarono alla perdita di territorio e di influenza per la Casa di Saud. Tuttavia, l'aspirazione a creare uno Stato saudita non scomparve. Al volgere del XX secolo, in particolare intorno al 1900-1901, iniziò una nuova fase della storia saudita con il ritorno dall'esilio dei membri della famiglia Al Saud. Tra questi, Abdelaziz ibn Saud, spesso indicato come Ibn Saud, svolse un ruolo cruciale nella rinascita e nell'espansione dell'influenza saudita. Ibn Saud, leader carismatico e strategico, si propose di riconquistare e unificare i territori della Penisola arabica sotto la bandiera della Casa di Saud. La sua campagna iniziò con la conquista di Riyadh nel 1902, che divenne il punto di partenza per ulteriori conquiste e per l'espansione del suo regno.


Au cours des décennies suivantes, Ibn Saoud a mené une série de campagnes militaires et de manœuvres politiques, étendant progressivement son contrôle sur une grande partie de la péninsule arabique. Ces efforts ont été facilités par son habileté à négocier des alliances, à gérer les rivalités tribales et à intégrer les enseignements wahhabites comme base idéologique de son État. Le succès d'Ibn Saoud a culminé avec la fondation du Royaume d'Arabie Saoudite en 1932, unifiant les différentes régions et tribus sous une seule autorité nationale. Le nouveau royaume a consolidé les divers territoires conquis par Ibn Saoud, établissant ainsi un État saoudien durable, avec le wahhabisme comme fondement religieux et idéologique. La création de l'Arabie Saoudite a marqué une étape significative dans l'histoire moderne du Moyen-Orient, avec des implications profondes tant pour la région que pour la politique internationale, en particulier après la découverte et l'exploitation du pétrole dans le royaume.
Nei decenni successivi, Ibn Saud condusse una serie di campagne militari e manovre politiche, estendendo gradualmente il suo controllo su gran parte della Penisola Arabica. Questi sforzi furono facilitati dalla sua capacità di negoziare alleanze, gestire le rivalità tribali e integrare gli insegnamenti wahhabiti come base ideologica del suo Stato. Il successo di Ibn Saud culminò nella fondazione del Regno dell'Arabia Saudita nel 1932, unendo le varie regioni e tribù sotto un'unica autorità nazionale. Il nuovo regno consolidò i vari territori conquistati da Ibn Saud, stabilendo uno Stato saudita duraturo con il wahhabismo come fondamento religioso e ideologico. La creazione dell'Arabia Saudita ha segnato una tappa significativa nella storia moderna del Medio Oriente, con implicazioni di vasta portata sia per la regione che per la politica internazionale, in particolare dopo la scoperta e lo sfruttamento del petrolio nel regno.


=== Les Relations avec l'Empire Britannique et la Révolte Arabe ===
=== Le relazioni con l'Impero britannico e la rivolta araba ===  
En 1915, durant la Première Guerre mondiale, les Britanniques, cherchant à affaiblir l'Empire ottoman, ont noué des contacts avec divers leaders arabes, y compris le Chérif Hussein de La Mecque, qui était un membre éminent de la famille hachémite. Parallèlement, les Britanniques entretenaient des relations avec les Saoudiens, menés par Abdelaziz ibn Saoud, bien que ces relations aient été moins directes et impliquées que celles avec les Hachémites. Le Chérif Hussein, encouragé par les promesses britanniques d'appui pour l'indépendance arabe, a lancé la Révolte arabe en 1916 contre l'Empire ottoman. Cette révolte était motivée par le désir d'indépendance arabe et par l'opposition à la domination ottomane. Cependant, les Saoudiens, sous la direction d'Ibn Saoud, n'ont pas participé activement à cette révolte. Ils étaient engagés dans leur propre campagne pour consolider et étendre leur contrôle sur la péninsule arabique. Bien que les Saoudiens et les Hachémites aient eu des intérêts communs contre les Ottomans, ils étaient également rivaux pour le contrôle de la région.
Nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, gli inglesi, nel tentativo di indebolire l'Impero ottomano, stabilirono contatti con diversi leader arabi, tra cui Sherif Hussein della Mecca, che era un membro di spicco della famiglia hashemita. Allo stesso tempo, gli inglesi mantennero relazioni con i sauditi, guidati da Abdelaziz ibn Saud, anche se meno dirette e partecipate di quelle con gli hashemiti. Sherif Hussein, incoraggiato dalle promesse britanniche di sostegno all'indipendenza araba, lanciò la Rivolta Araba nel 1916 contro l'Impero Ottomano. La rivolta era motivata dal desiderio di indipendenza araba e dall'opposizione alla dominazione ottomana. Tuttavia, i sauditi, sotto la guida di Ibn Saud, non presero parte attiva a questa rivolta. Erano impegnati nella loro campagna per consolidare ed estendere il loro controllo sulla penisola arabica. Sebbene i Sauditi e gli Hascemiti avessero interessi comuni contro gli Ottomani, erano anche rivali per il controllo della regione.


Après la guerre, avec l'échec des promesses britanniques et françaises de créer un royaume arabe indépendant (comme le prévoyaient les accords secrets Sykes-Picot), le Chérif Hussein s'est retrouvé isolé. En 1924, il s'est proclamé Calife, un acte qui a été perçu comme provocateur par de nombreux musulmans, y compris les Saoudiens. La proclamation de Hussein en tant que Calife a fourni un prétexte aux Saoudiens pour l'attaquer, car ils cherchaient à étendre leur influence. Les forces saoudiennes ont finalement pris le contrôle de La Mecque en 1924, mettant fin à la domination hachémite dans la région et consolidant le pouvoir d'Ibn Saoud. Cette conquête a été une étape clé dans la formation du royaume d'Arabie Saoudite et a marqué la fin des ambitions du Chérif Hussein de créer un royaume arabe unifié sous la dynastie hachémite.
Dopo la guerra, con il fallimento delle promesse britanniche e francesi di creare un regno arabo indipendente (come previsto dagli accordi segreti Sykes-Picot), Sherif Hussein si trovò isolato. Nel 1924 si autoproclamò califfo, un atto che fu considerato provocatorio da molti musulmani, compresi i sauditi. La proclamazione di Hussein come Califfo fornì un pretesto ai Sauditi per attaccarlo, nel tentativo di estendere la loro influenza. Le forze saudite presero infine il controllo della Mecca nel 1924, ponendo fine al dominio hashemita nella regione e consolidando il potere di Ibn Saud. Questa conquista fu una tappa fondamentale nella formazione del Regno dell'Arabia Saudita e segnò la fine delle ambizioni di Sherif Hussein di creare un regno arabo unificato sotto la dinastia hashemita.


=== L'Ascension de l'Arabie Saoudite et la Découverte du Pétrole ===
=== L'ascesa dell'Arabia Saudita e la scoperta del petrolio ===  
En 1926, Abdelaziz ibn Saoud, ayant consolidé son contrôle sur une grande partie de la péninsule arabique, s'est proclamé roi du Hedjaz. Le Hedjaz, une région d'une importance religieuse considérable en raison de la présence des villes saintes de La Mecque et Médine, était auparavant sous le contrôle de la dynastie hachémite. La prise du Hedjaz par Ibn Saoud a marqué une étape significative dans l'établissement de l'Arabie Saoudite comme une entité politique puissante dans la région. La reconnaissance d'Ibn Saoud en tant que roi du Hedjaz par des puissances telles que la Russie, la France et la Grande-Bretagne a été un moment clé dans la légitimation internationale de son règne. Ces reconnaissances ont indiqué un changement significatif dans les relations internationales et une acceptation du nouvel équilibre des pouvoirs dans la région. La prise de contrôle du Hedjaz par Ibn Saoud a non seulement renforcé sa position en tant que leader politique dans la péninsule arabique, mais a également accru son prestige dans le monde musulman, en le plaçant en tant que gardien des lieux saints de l'islam. Cela a également signifié la fin de la présence hachémite dans le Hedjaz, avec les membres restants de la dynastie hachémite fuyant vers d'autres parties du Moyen-Orient, où ils établiraient de nouveaux royaumes, en particulier en Jordanie et en Irak. La proclamation d'Ibn Saoud en tant que roi du Hedjaz a donc été un jalon important dans la formation de l'Arabie Saoudite moderne et a contribué à façonner l'architecture politique du Moyen-Orient dans la période suivant la Première Guerre mondiale.
Nel 1926, Abdelaziz ibn Saud, dopo aver consolidato il suo controllo su gran parte della penisola arabica, si proclamò re dell'Hedjaz. L'Hijaz, regione di notevole importanza religiosa per la presenza delle città sante della Mecca e di Medina, era stato in precedenza sotto il controllo della dinastia hashemita. La conquista dell'Hijaz da parte di Ibn Saud segnò un passo significativo nell'affermazione dell'Arabia Saudita come potente entità politica nella regione. Il riconoscimento di Ibn Saud come re dell'Hijaz da parte di potenze come la Russia, la Francia e la Gran Bretagna fu un momento chiave nella legittimazione internazionale del suo governo. Questi riconoscimenti segnarono un cambiamento significativo nelle relazioni internazionali e l'accettazione del nuovo equilibrio di potere nella regione. La conquista di Hijaz da parte di Ibn Saud non solo rafforzò la sua posizione di leader politico nella Penisola arabica, ma aumentò anche il suo prestigio nel mondo musulmano, ponendolo come custode dei luoghi sacri dell'Islam. Ciò significò anche la fine della presenza hashemita nell'Hijaz, con i restanti membri della dinastia hashemita che fuggirono in altre parti del Medio Oriente, dove avrebbero fondato nuovi regni, in particolare in Giordania e in Iraq. La proclamazione di Ibn Saud come re dell'Hijaz fu quindi un'importante pietra miliare nella formazione della moderna Arabia Saudita e contribuì a plasmare l'architettura politica del Medio Oriente nel periodo successivo alla Prima guerra mondiale.
   
   
En 1932, Abdelaziz ibn Saoud a achevé un processus de consolidation territorial et politique qui a mené à la création du Royaume d'Arabie Saoudite. Le royaume a uni les régions du Nedj (ou Nejd) et du Hedjaz sous une seule autorité nationale, marquant la naissance de l'État saoudien moderne. Cette unification a représenté l'aboutissement des efforts d'Ibn Saoud pour établir un royaume stable et unifié dans la péninsule arabique, consolidant les différentes conquêtes et alliances qu'il avait réalisées au fil des années. La découverte du pétrole en 1938 en Arabie Saoudite a été un tournant majeur non seulement pour le royaume, mais aussi pour l'économie mondiale. La Compagnie pétrolière américaine California Arabian Standard Oil Company (plus tard ARAMCO) a été la première à découvrir du pétrole en quantité commerciale. Cette découverte a transformé l'Arabie Saoudite d'un État principalement désertique et agraire en l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
Nel 1932, Abdelaziz ibn Saud completò un processo di consolidamento territoriale e politico che portò alla creazione del Regno dell'Arabia Saudita. Il regno unì le regioni di Nedj (o Nejd) e Hedjaz sotto un'unica autorità nazionale, segnando la nascita del moderno Stato saudita. Questa unificazione rappresentò il culmine degli sforzi di Ibn Saud per stabilire un regno stabile e unificato nella Penisola Arabica, consolidando le varie conquiste e alleanze ottenute nel corso degli anni. La scoperta del petrolio in Arabia Saudita nel 1938 rappresentò una svolta importante non solo per il regno, ma anche per l'economia mondiale. L'americana California Arabian Standard Oil Company (poi ARAMCO) fu la prima a scoprire il petrolio in quantità commerciali. Questa scoperta trasformò l'Arabia Saudita da uno Stato prevalentemente desertico e agricolo in uno dei maggiori produttori di petrolio al mondo.


La Seconde Guerre mondiale a accentué l'importance stratégique du pétrole saoudien. Bien que l'Arabie Saoudite soit restée officiellement neutre pendant la guerre, la demande croissante de pétrole pour alimenter les efforts de guerre a fait du royaume un partenaire économique important pour les Alliés, notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis. La relation entre l'Arabie Saoudite et les États-Unis, en particulier, s'est renforcée pendant et après la guerre, établissant les bases d'une alliance durable centrée sur la sécurité et le pétrole. Cette période a également vu le début de l'influence significative de l'Arabie Saoudite dans les affaires mondiales, en grande partie grâce à ses vastes réserves de pétrole. Le royaume est devenu un acteur clé dans l'économie mondiale et la politique du Moyen-Orient, une position qu'il continue d'occuper aujourd'hui. La richesse pétrolière a permis à l'Arabie Saoudite d'investir massivement dans le développement national et de jouer un rôle influent dans la politique régionale et internationale.
La Seconda Guerra Mondiale accentuò l'importanza strategica del petrolio saudita. Anche se l'Arabia Saudita rimase ufficialmente neutrale durante la guerra, la crescente domanda di petrolio per alimentare lo sforzo bellico rese il regno un importante partner economico per gli Alleati, in particolare per la Gran Bretagna e gli Stati Uniti. Le relazioni tra Arabia Saudita e Stati Uniti, in particolare, si rafforzarono durante e dopo la guerra, gettando le basi per un'alleanza duratura incentrata sulla sicurezza e sul petrolio. In questo periodo iniziò anche la significativa influenza dell'Arabia Saudita negli affari mondiali, grazie soprattutto alle sue vaste riserve di petrolio. Il regno divenne un attore chiave nell'economia globale e nella politica mediorientale, posizione che continua a occupare ancora oggi. La ricchezza petrolifera ha permesso all'Arabia Saudita di investire pesantemente nello sviluppo nazionale e di giocare un ruolo influente nella politica regionale e internazionale.


=== Défis Modernes : Islamisme, Pétrole, et Politique Internationale ===
=== Sfide moderne: islamismo, petrolio e politica internazionale ===  
La révolution islamique en Iran en 1979 a eu un impact profond sur l'équilibre géopolitique dans le Moyen-Orient, y compris en Arabie Saoudite. La montée au pouvoir de l'Ayatollah Khomeini et l'établissement d'une République islamique en Iran ont soulevé des inquiétudes dans de nombreux pays de la région, notamment en Arabie Saoudite, l'on craignait que l'idéologie révolutionnaire chiite ne s'exporte et ne déstabilise les monarchies du Golfe, majoritairement sunnites. En Arabie Saoudite, ces craintes ont renforcé la position du royaume en tant qu'allié des États-Unis et d'autres puissances occidentales. Dans le contexte de la Guerre froide et de l'hostilité croissante entre les États-Unis et l'Iran après la révolution, l'Arabie Saoudite a été perçue comme un contrepoids vital à l'influence iranienne dans la région. Le wahhabisme, l'interprétation stricte et conservatrice de l'islam sunnite pratiquée en Arabie Saoudite, est devenu un élément central de l'identité du royaume et a été utilisé pour contrer l'influence chiite iranienne.
La rivoluzione islamica in Iran nel 1979 ha avuto un profondo impatto sull'equilibrio geopolitico del Medio Oriente, compresa l'Arabia Saudita. L'ascesa al potere dell'ayatollah Khomeini e l'istituzione di una Repubblica islamica in Iran sollevarono preoccupazioni in molti Paesi della regione, in particolare in Arabia Saudita, dove si temeva che l'ideologia rivoluzionaria sciita potesse essere esportata e destabilizzare le monarchie del Golfo, prevalentemente sunnite. In Arabia Saudita, questi timori hanno rafforzato la posizione del regno come alleato degli Stati Uniti e di altre potenze occidentali. Nel contesto della guerra fredda e della crescente ostilità tra Stati Uniti e Iran dopo la rivoluzione, l'Arabia Saudita era vista come un contrappeso vitale all'influenza iraniana nella regione. Il wahhabismo, l'interpretazione rigorosa e conservatrice dell'Islam sunnita praticata in Arabia Saudita, divenne centrale per l'identità del regno e fu usato per contrastare l'influenza sciita iraniana.


L'Arabie Saoudite a également joué un rôle clé dans les efforts anti-soviétiques, en particulier pendant la guerre d'Afghanistan (1979-1989). Le royaume a soutenu les moudjahidines afghans luttant contre l'invasion soviétique, à la fois financièrement et idéologiquement, en promouvant le wahhabisme comme un élément de la résistance islamique contre l'athéisme soviétique. En 1981, dans le cadre de sa stratégie pour renforcer la coopération régionale et contrer l'influence iranienne, l'Arabie Saoudite a été un acteur clé dans la création du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). Le CCG, une alliance politique et économique, comprend l'Arabie Saoudite, le Koweït, les Émirats Arabes Unis, le Qatar, le Bahreïn et Oman. L'organisation a été conçue pour favoriser la collaboration entre les monarchies du Golfe dans divers domaines, notamment la défense, l'économie et la politique étrangère. La position de l'Arabie Saoudite au sein du CCG a reflété et renforcé son rôle de leader régional. Le royaume a utilisé le CCG comme plateforme pour promouvoir ses intérêts stratégiques et pour stabiliser la région face aux défis sécuritaires et politiques, notamment les tensions avec l'Iran et les turbulences liées aux mouvements islamistes et aux conflits régionaux.
L'Arabia Saudita ha anche svolto un ruolo chiave negli sforzi anti-sovietici, in particolare durante la guerra afghana (1979-1989). Il regno ha sostenuto i mujaheddin afghani che combattevano l'invasione sovietica, sia finanziariamente che ideologicamente, promuovendo il wahhabismo come parte della resistenza islamica contro l'ateismo sovietico. Nel 1981, come parte della sua strategia per rafforzare la cooperazione regionale e contrastare l'influenza iraniana, l'Arabia Saudita ha avuto un ruolo chiave nella creazione del Consiglio di Cooperazione del Golfo (CCG). Il CCG, un'alleanza politica ed economica, comprende Arabia Saudita, Kuwait, Emirati Arabi Uniti, Qatar, Bahrein e Oman. L'organizzazione è stata concepita per promuovere la collaborazione tra le monarchie del Golfo in diversi settori, tra cui la difesa, l'economia e la politica estera. La posizione dell'Arabia Saudita all'interno del CCG ha riflesso e rafforzato il suo ruolo di leader regionale. Il Regno ha utilizzato il CCG come piattaforma per promuovere i propri interessi strategici e per stabilizzare la regione di fronte alle sfide politiche e di sicurezza, in particolare alle tensioni con l'Iran e alle turbolenze legate ai movimenti islamisti e ai conflitti regionali.


L'invasion du Koweït par l'Irak sous Saddam Hussein en août 1990 a déclenché une série d'événements cruciaux dans la région du Golfe, ayant des répercussions majeures sur l'Arabie Saoudite et la politique mondiale. Cette invasion a mené à la Guerre du Golfe de 1991, lors de laquelle une coalition internationale dirigée par les États-Unis a été formée pour libérer le Koweït. Face à la menace irakienne, l'Arabie Saoudite, craignant une possible invasion de son propre territoire, a accepté la présence de forces militaires américaines et d'autres troupes de la coalition sur son sol. Des bases militaires temporaires ont été établies en Arabie Saoudite pour lancer des opérations contre l'Irak. Cette décision a été historique et controversée, car elle impliquait la station de troupes non musulmanes dans le pays qui abrite les deux villes les plus saintes de l'islam, La Mecque et Médine.
L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq di Saddam Hussein nell'agosto 1990 ha innescato una serie di eventi cruciali nella regione del Golfo, con importanti ripercussioni sull'Arabia Saudita e sulla politica mondiale. L'invasione portò alla Guerra del Golfo del 1991, in cui si formò una coalizione internazionale guidata dagli Stati Uniti per liberare il Kuwait. Di fronte alla minaccia irachena, l'Arabia Saudita, temendo una possibile invasione del proprio territorio, accettò la presenza delle forze militari statunitensi e di altre truppe della coalizione sul proprio suolo. In Arabia Saudita furono create basi militari temporanee per lanciare le operazioni contro l'Iraq. Questa decisione è stata storica e controversa, poiché ha comportato lo stazionamento di truppe non musulmane nel Paese che ospita le due città più sacre dell'Islam, La Mecca e Medina.


La présence militaire américaine en Arabie Saoudite a été fortement critiquée par divers groupes islamistes, dont Al-Qaïda, dirigée par Oussama ben Laden. Ben Laden, lui-même d'origine saoudienne, a interprété la présence militaire américaine en Arabie Saoudite comme une profanation des terres saintes de l'islam. Cela a constitué l'un des principaux griefs d'Al-Qaïda contre les États-Unis et a été utilisé comme une justification pour ses attaques terroristes, y compris les attentats du 11 septembre 2001. La réaction d'Al-Qaïda à la Guerre du Golfe et à la présence militaire américaine en Arabie Saoudite a mis en lumière les tensions croissantes entre les valeurs occidentales et certains groupes islamistes radicaux. Cela a également souligné les défis auxquels l'Arabie Saoudite était confrontée en équilibrant ses relations stratégiques avec les États-Unis et en gérant les sentiments islamiques conservateurs au sein de sa propre population. La période post-Guerre du Golfe a été une époque de changement et d'instabilité dans la région, marquée par des conflits politiques et idéologiques, qui continuent d'influencer la dynamique régionale et internationale.
La presenza militare statunitense in Arabia Saudita è stata fortemente criticata da diversi gruppi islamisti, tra cui al-Qaeda, guidata da Osama bin Laden. Bin Laden, anch'egli di origine saudita, ha interpretato la presenza militare statunitense in Arabia Saudita come una profanazione delle terre sante dell'Islam. Questa è stata una delle principali rimostranze di Al Qaeda nei confronti degli Stati Uniti ed è stata usata come giustificazione per i suoi attacchi terroristici, compresi quelli dell'11 settembre 2001. La reazione di Al Qaeda alla Guerra del Golfo e alla presenza militare statunitense in Arabia Saudita ha evidenziato le crescenti tensioni tra i valori occidentali e alcuni gruppi islamisti radicali. Inoltre, ha evidenziato le sfide che l'Arabia Saudita ha dovuto affrontare per bilanciare le sue relazioni strategiche con gli Stati Uniti e gestire i sentimenti islamici conservatori all'interno della sua popolazione. Il periodo successivo alla Guerra del Golfo è stato un momento di cambiamento e instabilità nella regione, segnato da conflitti politici e ideologici che continuano a influenzare le dinamiche regionali e internazionali.


L'incident de la Grande Mosquée de La Mecque en 1979 est un événement marquant dans l'histoire contemporaine de l'Arabie Saoudite et illustre les tensions internes liées aux questions d'identité religieuse et politique. Le 20 novembre 1979, un groupe de fondamentalistes islamistes dirigé par Juhayman al-Otaybi a pris d'assaut la Grande Mosquée de La Mecque, l'un des lieux les plus sacrés de l'islam. Juhayman al-Otaybi et ses partisans, issus principalement de milieux conservateurs et religieux, ont critiqué la famille royale saoudienne pour sa corruption, son luxe et son ouverture à l'influence occidentale. Ils considéraient que ces facteurs étaient en contradiction avec les principes wahhabites sur lesquels le royaume avait été fondé. Al-Otaybi a proclamé son beau-frère, Mohammed Abdullah al-Qahtani, comme le Mahdi, une figure messianique dans l'islam.
L'incidente alla Grande Moschea della Mecca del 1979 è un evento fondamentale nella storia contemporanea dell'Arabia Saudita e illustra le tensioni interne legate a questioni di identità religiosa e politica. Il 20 novembre 1979, un gruppo di fondamentalisti islamici guidati da Juhayman al-Otaybi prese d'assalto la Grande Moschea della Mecca, uno dei luoghi più sacri dell'Islam. Juhayman al-Otaybi e i suoi sostenitori, provenienti principalmente da ambienti conservatori e religiosi, criticavano la famiglia reale saudita per la corruzione, il lusso e l'apertura all'influenza occidentale. Consideravano questi fattori in contrasto con i principi wahhabiti su cui era stato fondato il regno. Al-Otaybi ha proclamato suo cognato, Mohammed Abdullah al-Qahtani, come il Mahdi, una figura messianica dell'Islam.


Le siège de la Grande Mosquée a duré deux semaines, durant lesquelles les insurgés ont retenu des milliers de pèlerins en otage. La situation a posé un défi considérable pour le gouvernement saoudien, non seulement en termes de sécurité, mais aussi en termes de légitimité religieuse et politique. L'Arabie Saoudite a dû demander une fatwa (décret religieux) pour permettre l'intervention militaire dans la mosquée, normalement un sanctuaire de paix où la violence est interdite. L'assaut final pour reprendre la mosquée a commencé le 4 décembre 1979 et a été mené par les forces de sécurité saoudiennes avec l'aide de conseillers français. La bataille a été intense et meurtrière, faisant des centaines de morts parmi les insurgés, les forces de sécurité et les otages.
L'assedio alla Grande Moschea durò due settimane, durante le quali gli insorti tennero in ostaggio migliaia di pellegrini. La situazione ha rappresentato una sfida notevole per il governo saudita, non solo in termini di sicurezza, ma anche di legittimità religiosa e politica. L'Arabia Saudita ha dovuto chiedere una fatwa (decreto religioso) per consentire l'intervento militare nella moschea, normalmente un santuario di pace dove la violenza è proibita. L'assalto finale per riprendere la moschea iniziò il 4 dicembre 1979 e fu condotto dalle forze di sicurezza saudite con l'aiuto di consiglieri francesi. La battaglia fu intensa e mortale e causò la morte di centinaia di insorti, forze di sicurezza e ostaggi.


L'incident a eu des répercussions profondes en Arabie Saoudite et dans le monde musulman. Il a révélé des fissures dans la société saoudienne et a mis en évidence les défis auxquels le royaume était confronté en termes de gestion de l'extrémisme religieux. En réponse à cette crise, le gouvernement saoudien a renforcé ses politiques conservatrices en matière religieuse et a augmenté son contrôle sur les institutions religieuses, tout en continuant à réprimer l'opposition islamiste. L'incident a également souligné la complexité de la relation entre religion, politique et pouvoir en Arabie Saoudite.
L'incidente ebbe ripercussioni di vasta portata in Arabia Saudita e nel mondo musulmano. Ha rivelato le spaccature della società saudita e ha evidenziato le sfide che il regno deve affrontare in termini di gestione dell'estremismo religioso. In risposta alla crisi, il governo saudita ha rafforzato le sue politiche religiose conservatrici e aumentato il controllo sulle istituzioni religiose, continuando a reprimere l'opposizione islamista. L'incidente ha anche evidenziato la complessità del rapporto tra religione, politica e potere in Arabia Saudita.


=Les pays créés par décrets=
=Paesi creati per decreto=


À la fin de la Première Guerre mondiale, les États-Unis, sous la présidence de Woodrow Wilson, avaient une vision différente de celle des puissances européennes concernant l'avenir des territoires conquis pendant la guerre. Wilson, avec ses Quatorze Points, prônait le droit des peuples à l'autodétermination et s'opposait à l'acquisition de territoires par conquête, une position qui contrastait avec les objectifs coloniaux traditionnels des puissances européennes, notamment la Grande-Bretagne et la France. Les États-Unis étaient également favorables à un système de commerce ouvert et équitable, ce qui signifiait que les territoires ne devaient pas être exclusivement sous le contrôle d'une seule puissance, afin de permettre un accès commercial plus large, bénéficiant ainsi aux intérêts américains. Cependant, dans la pratique, les intérêts britanniques et français ont prévalu, ces derniers ayant obtenu des gains territoriaux significatifs à la suite de l'effondrement de l'Empire ottoman et de la défaite de l'Allemagne.  
Alla fine della Prima guerra mondiale, gli Stati Uniti, sotto la presidenza di Woodrow Wilson, avevano una visione diversa da quella delle potenze europee sul futuro dei territori conquistati durante la guerra. Wilson, con i suoi Quattordici Punti, sosteneva il diritto dei popoli all'autodeterminazione e si opponeva all'acquisizione di territori tramite conquista, una posizione che contrastava con i tradizionali obiettivi coloniali delle potenze europee, in particolare Gran Bretagna e Francia. Gli Stati Uniti erano inoltre favorevoli a un sistema di commercio aperto ed equo, il che significava che i territori non dovevano essere esclusivamente sotto il controllo di un'unica potenza, al fine di consentire un più ampio accesso commerciale, a vantaggio degli interessi americani. In pratica, però, prevalsero gli interessi britannici e francesi, che avevano ottenuto significativi guadagni territoriali in seguito al crollo dell'Impero Ottomano e alla sconfitta della Germania.


Pour concilier ces différentes perspectives, un compromis a été trouvé à travers le système de mandats de la Société des Nations. Ce système était censé être une forme de gouvernance internationale pour les territoires conquis, en préparation de leur éventuelle indépendance. La mise en place de ce système a nécessité un processus complexe de négociations et de traités. La Conférence de San Remo en 1920 a été un moment clé dans ce processus, au cours duquel les mandats pour les territoires de l'ancien Empire ottoman ont été attribués, principalement à la Grande-Bretagne et à la France. Par la suite, la Conférence du Caire en 1921 a davantage défini les termes et les limites de ces mandats. Les Traités de Sèvres en 1920 et de Lausanne en 1923 ont redessiné la carte du Moyen-Orient et ont formalisé la fin de l'Empire ottoman. Le Traité de Sèvres, en particulier, a démantelé l'Empire ottoman et a prévu la création d'un certain nombre d'États-nations indépendants. Cependant, en raison de l'opposition turque et de changements ultérieurs dans la situation géopolitique, le Traité de Sèvres a été remplacé par le Traité de Lausanne, qui a redéfini les frontières de la Turquie moderne et a annulé certaines des dispositions du Traité de Sèvres. Ce long processus de négociation a reflété les complexités et les tensions de l'ordre mondial d'après-guerre, avec des puissances établies cherchant à maintenir leur influence tout en faisant face à de nouveaux idéaux internationaux et à l'émergence des États-Unis en tant que puissance mondiale.
Per conciliare queste diverse prospettive, si trovò un compromesso attraverso il sistema dei mandati della Società delle Nazioni. Questo sistema doveva essere una forma di governance internazionale per i territori conquistati, in preparazione della loro eventuale indipendenza. La creazione di questo sistema richiese un complesso processo di negoziati e trattati. La Conferenza di San Remo del 1920 fu un momento chiave di questo processo, durante il quale furono assegnati i mandati per i territori dell'ex Impero Ottomano, principalmente a Gran Bretagna e Francia. Successivamente, la Conferenza del Cairo del 1921 definì ulteriormente i termini e i limiti di questi mandati. I Trattati di Sèvres del 1920 e di Losanna del 1923 ridisegnarono la mappa del Medio Oriente e formalizzarono la fine dell'Impero Ottomano. Il Trattato di Sèvres, in particolare, smantellava l'Impero Ottomano e prevedeva la creazione di una serie di Stati nazionali indipendenti. Tuttavia, a causa dell'opposizione turca e dei successivi cambiamenti della situazione geopolitica, il Trattato di Sèvres fu sostituito dal Trattato di Losanna, che ridefinì i confini della Turchia moderna e annullò alcune delle disposizioni del Trattato di Sèvres. Questo lungo processo negoziale rifletteva le complessità e le tensioni dell'ordine mondiale del dopoguerra, con le potenze consolidate che cercavano di mantenere la loro influenza pur confrontandosi con i nuovi ideali internazionali e l'emergere degli Stati Uniti come potenza globale.


Après la Première Guerre mondiale, le démantèlement des empires ottoman et allemand a conduit à la création du système de mandats de la Société des Nations, une tentative de gérer les territoires de ces anciens empires dans un contexte postcolonial. Ce système, établi par les traités de paix de l'après-guerre, notamment le Traité de Versailles en 1919, était divisé en trois catégories - A, B et C - reflétant le degré perçu de développement et de préparation à l'autonomie des territoires concernés.  
Dopo la Prima guerra mondiale, lo smantellamento degli imperi ottomano e tedesco portò alla creazione del sistema di mandati della Società delle Nazioni, un tentativo di gestire i territori di questi ex imperi in un contesto post-coloniale. Questo sistema, istituito dai trattati di pace del dopoguerra, in particolare dal Trattato di Versailles del 1919, era suddiviso in tre categorie - A, B e C - che riflettevano il grado di sviluppo e di preparazione all'autogoverno dei territori interessati.


Les mandats de type A, attribués aux territoires de l'ancien Empire ottoman dans le Moyen-Orient, étaient considérés comme les plus avancés vers l'autodétermination. Ces territoires, jugés relativement « civilisés » par les normes de l'époque, comprenaient la Syrie et le Liban, placés sous mandat français, ainsi que la Palestine (incluant la Jordanie actuelle) et l'Irak, sous mandat britannique. La notion de "civilisation" employée à cette époque reflétait les préjugés et les attitudes paternalistes des puissances coloniales, supposant que ces régions étaient plus proches de la gouvernance autonome que d'autres. Le traitement des mandats de type A reflétait les intérêts géopolitiques des puissances mandataires, notamment la Grande-Bretagne et la France, qui cherchaient à étendre leur influence dans la région. Leurs actions ont souvent été motivées par des considérations stratégiques et économiques, telles que le contrôle des routes commerciales et l'accès aux ressources pétrolières, plutôt que par un engagement envers l'autonomie des populations locales. Cela a été illustré par la déclaration Balfour de 1917, dans laquelle la Grande-Bretagne a exprimé son soutien à la création d'un "foyer national juif" en Palestine, une décision qui a eu des conséquences durables et conflictuelles pour la région. Les mandats de type B et C, concernant principalement l'Afrique et certaines îles du Pacifique, étaient considérés comme nécessitant un niveau de supervision plus élevé. Ces territoires, souvent sous-développés et avec peu d'infrastructures, étaient gérés de manière plus directe par les puissances mandataires. Le système de mandats, bien que présenté comme une forme de tutelle bienveillante, était en réalité très proche du colonialisme et a été largement perçu comme tel par les populations autochtones.
I mandati di tipo A, assegnati ai territori dell'ex Impero Ottomano in Medio Oriente, erano considerati i più avanzati verso l'autodeterminazione. Questi territori, considerati relativamente "civilizzati" per gli standard dell'epoca, comprendevano la Siria e il Libano, sotto il mandato francese, nonché la Palestina (compresa l'attuale Giordania) e l'Iraq, sotto il mandato britannico. La nozione di "civiltà" utilizzata all'epoca rifletteva i pregiudizi e gli atteggiamenti paternalistici delle potenze coloniali, partendo dal presupposto che queste regioni fossero più vicine all'autogoverno di altre. Il trattamento dei mandati di tipo A rifletteva gli interessi geopolitici delle potenze mandanti, in particolare Gran Bretagna e Francia, che cercavano di estendere la loro influenza nella regione. Le loro azioni erano spesso motivate da considerazioni strategiche ed economiche, come il controllo delle rotte commerciali e l'accesso alle risorse petrolifere, piuttosto che da un impegno per l'autonomia delle popolazioni locali. Ciò è stato illustrato dalla Dichiarazione Balfour del 1917, in cui la Gran Bretagna espresse il proprio sostegno alla creazione di un "focolare nazionale ebraico" in Palestina, una decisione che ebbe conseguenze durature e divisive per la regione. I mandati di tipo B e C, principalmente in Africa e in alcune isole del Pacifico, erano considerati richiedere un livello di supervisione più elevato. Questi territori, spesso sottosviluppati e con scarse infrastrutture, erano gestiti più direttamente dalle potenze mandanti. Il sistema dei mandati, sebbene presentato come una forma di benevola amministrazione fiduciaria, era in realtà molto vicino al colonialismo ed era ampiamente percepito come tale dalle popolazioni indigene.


En résumé, le système de mandats de la Société des Nations, malgré son intention déclarée de préparer les territoires à l'indépendance, a souvent servi à perpétuer l'influence et le contrôle des puissances européennes dans les régions concernées. Il a également jeté les bases de nombreux conflits politiques et territoriaux futurs, en particulier au Moyen-Orient, où les frontières et les politiques établies pendant cette période continuent d'avoir un impact significatif sur les dynamiques régionales et internationales.
In breve, il sistema dei mandati della Società delle Nazioni, nonostante l'intenzione dichiarata di preparare i territori all'indipendenza, spesso serviva a perpetuare l'influenza e il controllo delle potenze europee nelle regioni interessate. Inoltre, ha posto le basi per molti futuri conflitti politici e territoriali, in particolare in Medio Oriente, dove i confini e le politiche stabilite durante questo periodo continuano ad avere un impatto significativo sulle dinamiche regionali e internazionali.


[[Fichier:MOMCENC - Territories lost by the Ottoman Empire in the Middle East.png|centré|]]
[[Fichier:MOMCENC - Territories lost by the Ottoman Empire in the Middle East.png|centré|]]
   
   
Cette carte présente la répartition des territoires autrefois sous contrôle de l'Empire ottoman dans le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord après leur perte par l'Empire, principalement à la suite de la Première Guerre mondiale. On y distingue les différentes zones d'influence et les territoires contrôlés par les puissances européennes grâce à un code couleur. Les territoires sont divisés selon la puissance qui les contrôlait ou exerçait une influence sur eux. Les territoires contrôlés par les Britanniques sont en mauve, les Français en jaune, les Italiens en rose et les Espagnols en bleu. Les territoires indépendants sont marqués en jaune pale, l'Empire ottoman est en verre avec ses frontières à leur apogée en surbrillance, et les zones d'influence russe et britannique sont également indiquées.  
Questa mappa mostra la distribuzione dei territori precedentemente controllati dall'Impero Ottomano in Medio Oriente e Nord Africa dopo la loro perdita da parte dell'Impero, principalmente a seguito della Prima Guerra Mondiale. Le diverse zone di influenza e i territori controllati dalle potenze europee sono codificati a colori. I territori sono suddivisi in base alla potenza che li controllava o esercitava un'influenza su di essi. I territori controllati dagli inglesi sono in viola, i francesi in giallo, gli italiani in rosa e gli spagnoli in blu. I territori indipendenti sono segnati in giallo pallido, l'Impero Ottomano è in vetro con i suoi confini al loro apice evidenziati, e sono mostrate anche le aree di influenza russa e britannica.


La carte montre également les dates de l'occupation initiale ou du contrôle de certains territoires par les puissances coloniales, indiquant ainsi la période de l'expansion impérialiste en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Par exemple, l'Algérie est marquée comme territoire français depuis 1830, la Tunisie depuis 1881 et le Maroc est divisé entre le contrôle français (depuis 1912) et espagnol (depuis 1912). La Libye, quant à elle, était sous contrôle italien de 1911 à 1932. L'Égypte est marquée comme sous contrôle britannique depuis 1882, bien qu'elle ait été techniquement un protectorat britannique. Le Soudan anglo-égyptien est également indiqué, reflétant le contrôle conjoint de l'Égypte et de la Grande-Bretagne depuis 1899. En ce qui concerne le Moyen-Orient, la carte montre clairement les mandats de la Société des Nations, avec la Syrie et le Liban sous mandat français et l'Irak et la Palestine (y compris la Transjordanie actuelle) sous mandat britannique. Le Hedjaz, la région autour de La Mecque et Médine, est également indiqué, reflétant le contrôle de la famille Saoud, tandis que le Yémen et Oman sont marqués comme des protectorats britanniques. Cette carte est un outil utile pour comprendre les changements géopolitiques qui ont eu lieu après le déclin de l'Empire ottoman et comment le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont été remodelés par les intérêts coloniaux européens. Elle montre également la complexité des relations de pouvoir dans la région, qui continuent d'affecter la politique régionale et internationale aujourd'hui.
La mappa mostra anche le date di occupazione iniziale o di controllo di alcuni territori da parte delle potenze coloniali, indicando il periodo di espansione imperialista in Nord Africa e Medio Oriente. Ad esempio, l'Algeria è segnata come territorio francese dal 1830, la Tunisia dal 1881 e il Marocco è diviso tra il controllo francese (dal 1912) e spagnolo (dal 1912). La Libia, invece, è stata sotto il controllo italiano dal 1911 al 1932. L'Egitto è indicato come controllato dalla Gran Bretagna dal 1882, anche se tecnicamente era un protettorato britannico. È indicato anche il Sudan anglo-egiziano, che riflette il controllo congiunto egiziano e britannico dal 1899. Per quanto riguarda il Medio Oriente, la mappa mostra chiaramente i mandati della Società delle Nazioni, con la Siria e il Libano sotto il mandato francese e l'Iraq e la Palestina (compresa l'attuale Transgiordania) sotto il mandato britannico. Anche l'Hijaz, la regione intorno alla Mecca e a Medina, è indicato, riflettendo il controllo della famiglia Saud, mentre lo Yemen e l'Oman sono contrassegnati come protettorati britannici. Questa mappa è uno strumento utile per comprendere i cambiamenti geopolitici avvenuti dopo il declino dell'Impero Ottomano e il modo in cui il Medio Oriente e il Nord Africa sono stati rimodellati dagli interessi coloniali europei. Mostra anche la complessità delle relazioni di potere nella regione, che continuano a influenzare la politica regionale e internazionale di oggi.


En 1919, à la suite de la Première Guerre mondiale, le partage des territoires de l'ancien Empire ottoman entre les puissances européennes a été un processus controversé et conflictuel. Les populations locales de ces régions, ayant nourri des aspirations à l'autodétermination et à l'indépendance, ont souvent accueilli avec hostilité l'établissement de mandats sous contrôle européen. Cette hostilité s'inscrivait dans un contexte plus large de mécontentement face à l'influence et à l'intervention occidentales dans la région. Le mouvement nationaliste arabe, qui avait pris de l'ampleur pendant la guerre, aspirait à la création d'un État arabe unifié ou de plusieurs États arabes indépendants. Ces aspirations avaient été encouragées par les promesses britanniques de soutien à l'indépendance arabe en échange du soutien contre les Ottomans, notamment à travers la correspondance Hussein-McMahon et la Révolte arabe dirigée par le Chérif Hussein de La Mecque. Cependant, les accords Sykes-Picot de 1916, un arrangement secret entre la Grande-Bretagne et la France, prévoyaient le partage de la région en zones d'influence, trahissant ainsi les promesses faites aux Arabes.
Nel 1919, dopo la Prima guerra mondiale, la divisione dei territori dell'ex Impero ottomano tra le potenze europee fu un processo controverso e divisivo. Le popolazioni locali di queste regioni, che nutrivano aspirazioni all'autodeterminazione e all'indipendenza, spesso accolsero con ostilità l'istituzione di mandati controllati dall'Europa. Questa ostilità faceva parte di un contesto più ampio di insoddisfazione nei confronti dell'influenza e dell'intervento occidentale nella regione. Il movimento nazionalista arabo, che aveva preso slancio durante la guerra, aspirava alla creazione di uno Stato arabo unificato o di diversi Stati arabi indipendenti. Queste aspirazioni erano state incoraggiate dalle promesse britanniche di sostegno all'indipendenza araba in cambio del supporto contro gli Ottomani, in particolare attraverso la corrispondenza Hussein-McMahon e la Rivolta Araba guidata da Sherif Hussein della Mecca. Tuttavia, l'Accordo Sykes-Picot del 1916, un accordo segreto tra Gran Bretagna e Francia, divise la regione in zone di influenza, tradendo le promesse fatte agli arabi.


Les sentiments anti-occidentaux étaient particulièrement forts en raison de la perception que les puissances européennes ne respectaient pas leurs engagements envers les populations arabes et manipulaient la région pour leurs propres intérêts impérialistes. En revanche, les États-Unis étaient souvent vus d'un œil moins critique par les populations locales. La politique américaine, sous la présidence de Woodrow Wilson, était perçue comme plus favorable à l'autodétermination et moins encline à l'impérialisme traditionnel. De plus, les États-Unis n'avaient pas le même historique colonial que les puissances européennes dans la région, ce qui les rendait moins susceptibles de susciter l'hostilité des populations locales. L'immédiat après-guerre a donc été une période de profonde incertitude et de tension dans le Moyen-Orient, les populations locales luttant pour leur indépendance et leur autonomie face à des puissances étrangères cherchant à façonner la région selon leurs propres intérêts stratégiques et économiques. Les répercussions de ces événements ont façonné l'histoire politique et sociale du Moyen-Orient tout au long du 20e siècle et continuent d'influencer les relations internationales dans la région.
I sentimenti anti-occidentali erano particolarmente forti a causa della percezione che le potenze europee non rispettassero gli impegni presi con le popolazioni arabe e manipolassero la regione per i propri interessi imperialistici. Per contro, gli Stati Uniti erano spesso visti in modo meno critico dalle popolazioni locali. La politica americana sotto il presidente Woodrow Wilson era vista come più favorevole all'autodeterminazione e meno incline all'imperialismo tradizionale. Inoltre, gli Stati Uniti non avevano la stessa storia coloniale delle potenze europee nella regione, il che rendeva meno probabile che suscitassero l'ostilità delle popolazioni locali. L'immediato dopoguerra fu quindi un periodo di profonda incertezza e tensione in Medio Oriente, con le popolazioni locali che lottavano per l'indipendenza e l'autonomia di fronte alle potenze straniere che cercavano di plasmare la regione secondo i propri interessi strategici ed economici. Le ripercussioni di questi eventi hanno plasmato la storia politica e sociale del Medio Oriente per tutto il XX secolo e continuano a influenzare le relazioni internazionali nella regione.


=La Syrie=
=Siria=


=== L'Aube du Nationalisme Arabe: Le Rôle de Fayçal ===
=== L'alba del nazionalismo arabo: il ruolo di Faisal ===  
Fayçal, fils du Chérif Hussein ben Ali de La Mecque, a joué un rôle de premier plan dans la Révolte arabe contre l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale et dans les tentatives ultérieures de former un royaume arabe indépendant. Après la guerre, il s'est rendu à la Conférence de paix de Paris en 1919, armé des promesses britanniques d'indépendance pour les Arabes en échange de leur soutien durant le conflit. Cependant, une fois à Paris, Fayçal a rapidement constaté les réalités politiques complexes et les intrigues de la diplomatie post-guerre. Les intérêts français au Moyen-Orient, en particulier en Syrie et au Liban, étaient en contradiction directe avec les aspirations à l'indépendance arabe. Les Français étaient résolument opposés à la création d'un royaume arabe unifié sous la direction de Fayçal, envisageant plutôt de placer ces territoires sous leur contrôle dans le cadre du système de mandats de la Société des Nations. Face à cette opposition, et conscient de la nécessité de renforcer sa position politique, Fayçal a négocié un accord avec le Premier ministre français Georges Clemenceau. Cet accord visait à établir un protectorat français sur la Syrie, ce qui était en désaccord avec les aspirations des nationalistes arabes. Fayçal a gardé cet accord secret de ses partisans, qui continuaient à lutter pour l'indépendance complète.
Faisal, figlio dello sceriffo Hussein bin Ali della Mecca, ebbe un ruolo di primo piano nella Rivolta Araba contro l'Impero Ottomano durante la Prima Guerra Mondiale e nei successivi tentativi di formare un regno arabo indipendente. Dopo la guerra, si recò alla Conferenza di pace di Parigi del 1919, forte delle promesse britanniche di indipendenza per gli arabi in cambio del loro sostegno durante il conflitto. Tuttavia, una volta a Parigi, Faisal scoprì presto le complesse realtà politiche e gli intrighi della diplomazia postbellica. Gli interessi francesi in Medio Oriente, in particolare in Siria e in Libano, erano in diretta contraddizione con le aspirazioni all'indipendenza araba. I francesi si opponevano risolutamente alla creazione di un regno arabo unificato sotto Faisal, prevedendo invece di porre questi territori sotto il loro controllo nell'ambito del sistema di mandati della Società delle Nazioni. Di fronte a questa opposizione e consapevole della necessità di rafforzare la propria posizione politica, Faisal negoziò un accordo con il Primo Ministro francese Georges Clemenceau. L'accordo mirava a stabilire un protettorato francese sulla Siria, in contrasto con le aspirazioni dei nazionalisti arabi. Faisal tenne segreto l'accordo ai suoi sostenitori, che continuarono a lottare per la piena indipendenza.


Entre-temps, un État syrien était en cours de formation. Sous la direction de Fayçal, des efforts ont été entrepris pour établir les fondations d'un État moderne, avec des réformes dans l'éducation, la création d'une administration publique, la mise en place d'une armée et l'élaboration de politiques visant à renforcer l'identité et la souveraineté nationales. Malgré ces développements, la situation en Syrie restait précaire. L'accord secret avec Clemenceau et le manque de soutien britannique ont placé Fayçal dans une position difficile. Finalement, la France a pris le contrôle direct de la Syrie en 1920 après la bataille de Maysaloun, mettant fin aux espoirs de Fayçal d'établir un royaume arabe indépendant. Fayçal a été expulsé de Syrie par les Français, mais il deviendra plus tard le roi de l'Irak, un autre État nouvellement formé sous mandat britannique.
Nel frattempo, si stava formando uno Stato siriano. Sotto la guida di Faisal, si cercò di gettare le basi di uno Stato moderno, con riforme nel campo dell'istruzione, la creazione di un'amministrazione pubblica, l'istituzione di un esercito e lo sviluppo di politiche per rafforzare l'identità e la sovranità nazionale. Nonostante questi sviluppi, la situazione in Siria rimase precaria. L'accordo segreto con Clemenceau e la mancanza di sostegno britannico misero Faisal in una posizione difficile. Alla fine, la Francia assunse il controllo diretto della Siria nel 1920 dopo la battaglia di Maysaloun, ponendo fine alle speranze di Faisal di creare un regno arabo indipendente. Faisal fu espulso dalla Siria dai francesi, ma in seguito sarebbe diventato re dell'Iraq, un altro Stato di recente formazione sotto il mandato britannico.


=== La Syrie Sous le Mandat Français: Les Accords Sykes-Picot ===
=== La Siria sotto il Mandato francese: gli Accordi Sykes-Picot ===  
Les accords Sykes-Picot, conclus en 1916 entre la Grande-Bretagne et la France, avaient établi un partage d'influence et de contrôle sur les territoires de l'ancien Empire ottoman après la Première Guerre mondiale. Selon ces accords, la France devait obtenir le contrôle de ce qui est aujourd'hui la Syrie et le Liban, tandis que la Grande-Bretagne devait contrôler l'Irak et la Palestine. En juillet 1920, la France a cherché à consolider son contrôle sur les territoires qui lui avaient été promis par les accords Sykes-Picot. La bataille de Maysaloun s'est déroulée entre les forces françaises et les troupes de l'éphémère royaume arabe syrien sous le commandement du roi Fayçal. Les forces de Fayçal, mal équipées et mal préparées, ont été largement dépassées par l'armée française mieux équipée et entraînée. La défaite à la bataille de Maysaloun a été un coup dévastateur pour les aspirations arabes à l'indépendance et a mis fin au règne de Fayçal en Syrie. Suite à cette défaite, il a été forcé à l'exil. Cet événement a marqué l'établissement du mandat français sur la Syrie, qui a été officiellement reconnu par la Société des Nations malgré les aspirations à l'autodétermination des peuples syriens. La mise en place des mandats était censée préparer les territoires à l'autonomie et à l'indépendance éventuelles, mais dans la pratique, elle a souvent fonctionné comme une conquête et une administration coloniale. Les populations locales ont largement considéré les mandats comme une continuation du colonialisme européen, et la période du mandat français en Syrie a été marquée par des rébellions et une résistance significatives. Cette période a façonné de nombreuses dynamiques politiques, sociales et nationales en Syrie, influençant l'histoire et l'identité du pays jusqu'à ce jour.
Gli Accordi Sykes-Picot, conclusi nel 1916 tra Gran Bretagna e Francia, stabilirono una divisione dell'influenza e del controllo sui territori dell'ex Impero Ottomano dopo la Prima Guerra Mondiale. Secondo i termini di questi accordi, la Francia avrebbe ottenuto il controllo dell'attuale Siria e del Libano, mentre la Gran Bretagna avrebbe controllato l'Iraq e la Palestina. Nel luglio 1920, la Francia cercò di consolidare il proprio controllo sui territori promessi dagli accordi Sykes-Picot. La battaglia di Maysaloun fu combattuta tra le forze francesi e le truppe dell'effimero Regno Arabo Siriano sotto il comando di Re Faisal. Le forze di Faisal, mal equipaggiate e mal preparate, furono in grande inferiorità numerica rispetto all'esercito francese, meglio equipaggiato e addestrato. La sconfitta nella battaglia di Maysaloun fu un colpo devastante per le aspirazioni arabe all'indipendenza e pose fine al regno di Faisal in Siria. In seguito a questa sconfitta, fu costretto all'esilio. Questo evento segnò l'istituzione del Mandato francese sulla Siria, riconosciuto ufficialmente dalla Società delle Nazioni nonostante le aspirazioni di autodeterminazione del popolo siriano. L'istituzione dei mandati avrebbe dovuto preparare i territori a un'eventuale autonomia e indipendenza, ma in pratica ha spesso funzionato come una conquista e un'amministrazione coloniale. Le popolazioni locali consideravano in larga misura i mandati come una continuazione del colonialismo europeo e il periodo del mandato francese in Siria fu segnato da significative ribellioni e resistenze. Questo periodo ha plasmato molte delle dinamiche politiche, sociali e nazionali della Siria, influenzando la storia e l'identità del Paese fino ai giorni nostri.


=== La Fragmentation et l'Administration Française en Syrie ===
=== Frammentazione e amministrazione francese in Siria ===  
Après avoir établi le contrôle sur les territoires syriens suite à la bataille de Maysaloun, la France, sous l'autorité du mandat conféré par la Société des Nations, a entrepris de restructurer la région selon ses propres conceptions administratives et politiques. Cette restructuration impliquait souvent la division des territoires en fonction de critères confessionnels ou ethniques, une pratique courante de la politique coloniale qui visait à fragmenter et à affaiblir les mouvements nationalistes locaux.
Dopo aver stabilito il controllo sui territori siriani in seguito alla battaglia di Maysaloun, la Francia, sotto l'autorità del mandato della Società delle Nazioni, iniziò a ristrutturare la regione secondo i propri disegni amministrativi e politici. Questa ristrutturazione comportava spesso la divisione dei territori secondo linee settarie o etniche, una pratica comune della politica coloniale volta a frammentare e indebolire i movimenti nazionalisti locali.


En Syrie, les autorités mandataires françaises ont divisé le territoire en plusieurs entités, y compris l'État des Alépins, l'État des Damascènes, l'État alaouite et le Grand Liban, ce dernier devenant la République libanaise moderne. Ces divisions reflétaient en partie les réalités socioculturelles complexes de la région, mais elles ont également été conçues pour empêcher l'émergence d'une unité arabe qui pourrait contester la domination française, incarnant la stratégie de "diviser pour mieux régner". Le Liban, en particulier, a été créé avec une identité distincte, en grande partie pour servir les intérêts des communautés chrétiennes maronites, qui entretenaient des liens historiques avec la France. La création de ces différents États au sein de la Syrie mandataire a provoqué une fragmentation politique qui a compliqué les efforts pour un mouvement national unifié.
In Siria, le autorità mandatarie francesi divisero il territorio in diverse entità, tra cui lo Stato Aleppino, lo Stato Damasceno, lo Stato Alawita e il Grande Libano, quest'ultimo diventato la moderna Repubblica Libanese. Queste divisioni riflettevano in parte le complesse realtà socio-culturali della regione, ma erano anche concepite per impedire l'emergere di un'unità araba che potesse sfidare la dominazione francese, incarnando la strategia del "divide et impera". Il Libano, in particolare, fu creato con un'identità distinta, in gran parte per servire gli interessi delle comunità cristiane maronite, che avevano legami storici con la Francia. La creazione di questi diversi Stati all'interno della Siria mandataria portò a una frammentazione politica che complicò gli sforzi per un movimento nazionale unificato.


La France a administré ces territoires d'une manière similaire à ses départements métropolitains, en imposant une structure centralisée et en plaçant des hauts-commissaires pour gouverner les territoires au nom du gouvernement français. Cette administration directe s'est accompagnée de la mise en place rapide d'institutions administratives et éducatives dans le but d'assimiler les populations locales à la culture française et de renforcer la présence française dans la région. Cependant, cette politique a exacerbé les frustrations arabes, car de nombreux Syriens et Libanais aspiraient à l'indépendance et au droit de déterminer leur propre avenir politique. Les politiques de la France ont souvent été perçues comme une continuation de l'ingérence occidentale et ont alimenté le sentiment nationaliste et anti-colonialiste. Des soulèvements et des révoltes ont éclaté en réponse à ces mesures, notamment la Grande Révolte syrienne de 1925-1927, qui a été violemment réprimée par les Français. L'héritage de cette période a laissé des marques durables sur la Syrie et le Liban, façonnant leurs frontières, leurs structures politiques et leurs identités nationales. Les tensions et les divisions établies sous le mandat français ont continué à influencer les dynamiques politiques et communautaires de ces pays bien après leur indépendance.
La Francia amministrò questi territori in modo simile ai suoi dipartimenti metropolitani, imponendo una struttura centralizzata e collocando alti commissari per governare i territori a nome del governo francese. Questa amministrazione diretta fu accompagnata dalla rapida creazione di istituzioni amministrative ed educative con l'obiettivo di assimilare le popolazioni locali alla cultura francese e di rafforzare la presenza francese nella regione. Tuttavia, questa politica esacerbò le frustrazioni arabe, poiché molti siriani e libanesi aspiravano all'indipendenza e al diritto di determinare il proprio futuro politico. Le politiche della Francia sono state spesso viste come una continuazione dell'interferenza occidentale e hanno alimentato il sentimento nazionalista e anticolonialista. In risposta a queste misure scoppiarono insurrezioni e rivolte, in particolare la Grande Rivolta Siriana del 1925-1927, che fu violentemente repressa dai francesi. L'eredità di questo periodo ha lasciato segni duraturi in Siria e in Libano, modellandone i confini, le strutture politiche e le identità nazionali. Le tensioni e le divisioni createsi sotto il mandato francese hanno continuato a influenzare le dinamiche politiche e comunitarie di questi Paesi anche molto tempo dopo la loro indipendenza.


=== La Révolte de 1925-1927 et la Répression Française ===
=== La rivolta del 1925-1927 e la repressione francese ===  
La Grande Révolte syrienne, qui a éclaté en 1925, est un épisode marquant de la résistance contre le mandat français en Syrie. Elle a commencé parmi la population druze du Jabal al-Druze (Montagne des Druzes) dans le sud de la Syrie et s'est rapidement étendue à d'autres régions, y compris à la capitale, Damas. Les Druzes, qui avaient joui d'une certaine autonomie et de privilèges sous l'administration ottomane, se sont retrouvés marginalisés et leurs pouvoirs réduits sous le mandat français. Leur mécontentement face à la perte d'autonomie et aux politiques imposées par les Français, qui cherchaient à centraliser l'administration et à affaiblir les pouvoirs locaux traditionnels, a été l'étincelle qui a déclenché la révolte. La révolte s'est étendue et a pris de l'ampleur, gagnant le soutien de divers segments de la société syrienne, y compris des nationalistes arabes qui s'opposaient à la domination étrangère et aux divisions administratives imposées par la France. La réaction des autorités mandataires françaises a été extrêmement sévère. Elles ont eu recours à des bombardements aériens, des exécutions de masse et des expositions publiques des corps des insurgés pour dissuader d'autres résistances.
La Grande Rivolta Siriana, scoppiata nel 1925, fu un episodio chiave della resistenza contro il Mandato francese in Siria. Iniziò tra la popolazione drusa di Jabal al-Druze (Montagna dei Drusi) nel sud della Siria e si diffuse rapidamente in altre regioni, tra cui la capitale Damasco. I drusi, che avevano goduto di un certo grado di autonomia e di privilegi sotto il dominio ottomano, si trovarono emarginati e i loro poteri ridotti sotto il Mandato francese. L'insoddisfazione per la perdita di autonomia e per le politiche imposte dai francesi, che cercavano di centralizzare l'amministrazione e di indebolire i tradizionali poteri locali, fu la scintilla che fece scoppiare la rivolta. La rivolta si diffuse e crebbe, ottenendo il sostegno di vari segmenti della società siriana, compresi i nazionalisti arabi che si opponevano alla dominazione straniera e alle divisioni amministrative imposte dalla Francia. La reazione delle autorità francesi delegate fu estremamente dura. Usarono bombardamenti aerei, esecuzioni di massa ed esposizioni pubbliche dei corpi degli insorti per scoraggiare ulteriori resistenze.


Les actions répressives des Français, qui comprenaient la destruction de villages et la brutalité à l'égard des civils, ont été largement condamnées et ont terni la réputation de la France tant au niveau international que parmi les populations locales. Bien que la révolte ait été éventuellement écrasée, elle est restée gravée dans la mémoire collective syrienne comme un symbole de la lutte pour l'indépendance et la dignité nationale. La Grande Révolte syrienne a aussi eu des implications à long terme pour la politique syrienne, renforçant le sentiment anti-colonial et contribuant à forger une identité nationale syrienne. Elle a également contribué à des changements dans la politique française, qui a dû ajuster son approche du mandat en Syrie, conduisant finalement à l'accroissement de l'autonomie syrienne dans les années qui ont suivi.
Le azioni repressive dei francesi, che includevano la distruzione di villaggi e la brutalità nei confronti dei civili, furono ampiamente condannate e macchiarono la reputazione della Francia sia a livello internazionale che tra la popolazione locale. Sebbene la rivolta sia stata infine repressa, è rimasta impressa nella memoria collettiva siriana come simbolo della lotta per l'indipendenza e la dignità nazionale. La Grande insurrezione siriana ebbe anche implicazioni a lungo termine per la politica siriana, rafforzando il sentimento anticoloniale e aiutando a forgiare un'identità nazionale siriana. Contribuì anche a modificare la politica francese, che dovette adattare il proprio approccio al mandato in Siria, portando infine a una maggiore autonomia siriana negli anni successivi.


=== Le Chemin Vers l'Indépendance de la Syrie ===
=== Il cammino verso l'indipendenza siriana ===  
La gestion du mandat français en Syrie a été marquée par des politiques qui s'apparentaient davantage à une administration coloniale qu'à une tutelle bienveillante menant à l'autodépendance, contrairement à ce que prévoyait théoriquement le système de mandats de la Société des Nations. La répression de la Grande Révolte syrienne et la centralisation administrative ont renforcé les sentiments nationalistes et anticolonialistes en Syrie, qui ont continué à croître malgré l'oppression.
La gestione del mandato francese in Siria fu segnata da politiche più simili a un'amministrazione coloniale che a una tutela benevola che portasse all'auto-indipendenza, contrariamente a quanto previsto in teoria dal sistema di mandato della Società delle Nazioni. La repressione della Grande Rivolta Siriana e la centralizzazione amministrativa rafforzarono i sentimenti nazionalisti e anticoloniali in Siria, che continuarono a crescere nonostante l'oppressione.


La montée du nationalisme syrien, ainsi que les changements géopolitiques mondiaux, ont finalement conduit à l'indépendance du pays. Après la Seconde Guerre mondiale, dans un monde qui s'orientait de plus en plus contre le colonialisme, la France a été forcée de reconnaître l'indépendance de la Syrie en 1946. Cependant, cette transition vers l'indépendance a été compliquée par les manœuvres politiques régionales et les alliances internationales, notamment concernant la Turquie. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Turquie a maintenu une position neutre pendant la majeure partie du conflit, mais ses relations avec l'Allemagne nazie ont suscité des inquiétudes chez les Alliés. Dans un effort pour sécuriser la neutralité turque ou pour éviter que la Turquie ne s'allie avec les puissances de l'Axe, la France a effectué un geste diplomatique en cédant la région de Hatay (historiquement connue sous le nom d'Antioche et Alexandrette) à la Turquie.
L'ascesa del nazionalismo siriano, insieme ai cambiamenti geopolitici globali, portò infine all'indipendenza del Paese. Dopo la Seconda guerra mondiale, in un mondo sempre più contrario al colonialismo, la Francia fu costretta a riconoscere l'indipendenza della Siria nel 1946. Tuttavia, la transizione verso l'indipendenza fu complicata dalle manovre politiche regionali e dalle alleanze internazionali, in particolare con la Turchia. Durante la Seconda guerra mondiale, la Turchia mantenne una posizione neutrale per la maggior parte del conflitto, ma le sue relazioni con la Germania nazista destarono preoccupazione tra gli Alleati. Nel tentativo di garantire la neutralità turca o di evitare che la Turchia si alleasse con le potenze dell'Asse, la Francia fece un gesto diplomatico cedendo alla Turchia la regione di Hatay (storicamente conosciuta come Antiochia e Alessandretta).


La région de Hatay avait une importance stratégique et une population mixte, avec des communautés turques, arabes et arméniennes. La question de son appartenance a été un sujet de tension entre la Syrie et la Turquie depuis le démembrement de l'Empire ottoman. En 1939, un plébiscite, dont la légitimité a été contestée par les Syriens, a eu lieu et a conduit à l'annexion formelle de la région à la Turquie. La cession de Hatay a été un coup dur pour le sentiment national syrien et a laissé une cicatrice dans les relations turco-syriennes qui perdure. Pour la Syrie, la perte de Hatay est souvent perçue comme un acte de trahison de la part de la France et un exemple douloureux des manipulations territoriales des puissances coloniales. Pour la Turquie, l'annexion de Hatay a été vue comme la rectification d'une division injuste du peuple turc et la récupération d'un territoire historiquement lié à l'Empire ottoman..
La regione di Hatay era di importanza strategica e aveva una popolazione mista, con comunità turche, arabe e armene. La questione della sua appartenenza è stata un pomo della discordia tra Siria e Turchia fin dalla dissoluzione dell'Impero Ottomano. Nel 1939 si tenne un plebiscito, la cui legittimità fu contestata dai siriani, che portò all'annessione formale della regione alla Turchia. La cessione dell'Hatay fu un duro colpo per il sentimento nazionale siriano e lasciò una cicatrice nelle relazioni turco-siriane che dura tuttora. Per la Siria, la perdita di Hatay è spesso vista come un atto di tradimento da parte della Francia e un doloroso esempio di manipolazione territoriale da parte delle potenze coloniali. Per la Turchia, l'annessione dell'Hatay è stata vista come la rettifica di un'ingiusta divisione del popolo turco e il recupero di un territorio storicamente legato all'Impero Ottomano.


Au cours de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la France a été vaincue et occupée par l'Allemagne nazie en 1940, le gouvernement de Vichy, un régime collaborationniste dirigé par le maréchal Philippe Pétain, a été établi. Ce régime a également pris le contrôle des territoires français outre-mer, y compris le mandat français au Liban. Le gouvernement de Vichy, aligné sur les puissances de l'Axe, a permis aux forces allemandes d'utiliser les infrastructures militaires au Liban, ce qui posait un risque sécuritaire pour les Alliés, notamment les Britanniques, qui étaient engagés dans une campagne militaire au Moyen-Orient. La présence de l'Axe au Liban était perçue comme une menace directe aux intérêts britanniques, particulièrement avec la proximité des champs pétrolifères et des routes de transport stratégiques. Les Britanniques et les Forces françaises libres, dirigées par le général Charles de Gaulle et opposées au régime de Vichy, ont lancé l'Opération Exporter en 1941. Cette campagne militaire avait pour objectif de prendre le contrôle du Liban et de la Syrie et d'éliminer la présence des forces de l'Axe dans la région. Après de durs combats, les troupes britanniques et les Forces françaises libres ont réussi à prendre le contrôle du Liban et de la Syrie, et le régime de Vichy a été expulsé.
Durante la Seconda guerra mondiale, quando la Francia fu sconfitta e occupata dalla Germania nazista nel 1940, fu istituito il governo di Vichy, un regime collaborazionista guidato dal maresciallo Philippe Pétain. Questo regime assunse anche il controllo dei territori francesi d'oltremare, compreso il mandato francese in Libano. Il governo di Vichy, allineato con le potenze dell'Asse, permise alle forze tedesche di utilizzare le infrastrutture militari in Libano, rappresentando un rischio per la sicurezza degli Alleati, in particolare degli inglesi, impegnati in una campagna militare in Medio Oriente. La presenza dell'Asse in Libano era vista come una minaccia diretta agli interessi britannici, soprattutto per la vicinanza di giacimenti petroliferi e vie di trasporto strategiche. I britannici e le forze libere francesi, guidate dal generale Charles de Gaulle e contrarie al regime di Vichy, lanciarono nel 1941 l'Operazione Exporter. L'obiettivo di questa campagna militare era di prendere il controllo del Libano e della Siria e di eliminare la presenza delle forze dell'Asse nella regione. Dopo aspri combattimenti, le truppe britanniche e le forze francesi libere riuscirono a prendere il controllo del Libano e della Siria e il regime di Vichy fu espulso.


À la fin de la guerre, la pression britannique et l'évolution des attitudes internationales envers le colonialisme ont contraint la France à reconsidérer sa position au Liban. En 1943, les leaders libanais ont négocié avec les autorités françaises pour obtenir l'indépendance du pays. Bien que la France ait initialement tenté de maintenir son influence et a même brièvement arrêté le nouveau gouvernement libanais, des pressions internationales et des soulèvements populaires ont finalement conduit la France à reconnaître l'indépendance du Liban. Le 22 novembre 1943 est célébré comme le jour de l'indépendance du Liban, marquant la fin officielle du mandat français et la naissance du Liban en tant qu'État souverain. Cette transition vers l'indépendance a été un moment clé pour le Liban et a posé les fondations pour l'avenir du pays en tant que nation indépendante.
Alla fine della guerra, le pressioni britanniche e il mutato atteggiamento internazionale nei confronti del colonialismo costrinsero la Francia a riconsiderare la propria posizione in Libano. Nel 1943, i leader libanesi negoziarono con le autorità francesi per ottenere l'indipendenza del Paese. Anche se inizialmente la Francia cercò di mantenere la sua influenza e addirittura arrestò per breve tempo il nuovo governo libanese, la pressione internazionale e le rivolte popolari portarono infine la Francia a riconoscere l'indipendenza del Libano. Il 22 novembre 1943 si celebra il Giorno dell'Indipendenza del Libano, che segna la fine ufficiale del mandato francese e la nascita del Libano come Stato sovrano. Questo passaggio all'indipendenza è stato un momento fondamentale per il Libano e ha gettato le basi per il futuro del Paese come nazione indipendente.


Après avoir acquis son indépendance, la Syrie s'est orientée vers une politique panarabe et nationaliste, en partie en réaction à l'ère du mandat et aux défis posés par la formation de l'État d'Israël et le conflit israélo-arabe. Le sentiment nationaliste était exacerbé par la frustration face aux divisions internes, à l'ingérence étrangère et au sentiment d'humiliation suite aux expériences coloniales.  
Dopo l'indipendenza, la Siria si orientò verso una politica panaraba e nazionalista, in parte come reazione all'epoca del mandato e alle sfide poste dalla formazione dello Stato di Israele e dal conflitto arabo-israeliano. Il sentimento nazionalista era esacerbato dalla frustrazione per le divisioni interne, le interferenze straniere e il senso di umiliazione per le esperienze coloniali.


La participation de la Syrie à la guerre arabo-israélienne de 1948 contre l'État nouvellement formé d'Israël a été motivée par ces sentiments nationalistes et panarabes, ainsi que par la pression de la solidarité arabe. Cependant, la défaite des armées arabes dans cette guerre a eu des conséquences profondes pour la région, y compris pour la Syrie. Elle a engendré une période d'instabilité politique interne, marquée par une série de coups d'État militaires qui ont caractérisé la politique syrienne dans les années suivantes. La défaite en 1948 et les problèmes internes qui ont suivi ont exacerbé la méfiance du public syrien envers les dirigeants civils et les politiciens, qui étaient souvent perçus comme corrompus ou inefficaces. L'armée est devenue l'institution la plus stable et la plus puissante de l'État, et a été le principal acteur dans les fréquents changements de gouvernance. Les coups d'État militaires sont devenus une méthode courante pour changer de gouvernement, reflétant les profondes divisions politiques, idéologiques et sociales du pays.
La partecipazione della Siria alla guerra arabo-israeliana del 1948 contro il neonato Stato di Israele fu motivata da questi sentimenti nazionalisti e panarabi, oltre che dalla pressione della solidarietà araba. Tuttavia, la sconfitta degli eserciti arabi in questa guerra ebbe profonde conseguenze per la regione, compresa la Siria. Diede origine a un periodo di instabilità politica interna, segnato da una serie di colpi di stato militari che caratterizzarono la politica siriana negli anni successivi. La sconfitta del 1948 e i problemi interni che ne seguirono esasperarono la sfiducia della popolazione siriana nei confronti dei leader civili e dei politici, spesso percepiti come corrotti o inefficaci. L'esercito divenne l'istituzione più stabile e potente dello Stato e fu l'attore principale dei frequenti cambiamenti di governo. I colpi di Stato militari divennero un metodo comune per cambiare il governo, riflettendo le profonde divisioni politiche, ideologiche e sociali del Paese.


Ce cycle d'instabilité a préparé le terrain pour l'ascension du parti Baas, qui a finalement pris le pouvoir en 1963. Le parti Baas, avec son idéologie panarabe socialiste, a cherché à réformer la société syrienne et à renforcer l'État, mais a également conduit à un gouvernement plus autoritaire et centralisé, dominé par l'appareil militaire et sécuritaire. Les tensions internes de la Syrie, combinées à ses relations complexes avec ses voisins et aux dynamiques régionales, ont fait de l'histoire contemporaine du pays une période de turbulences politiques, qui ont finalement culminé avec la guerre civile syrienne débutée en 2011.
Questo ciclo di instabilità aprì la strada all'ascesa del Partito Baath, che prese il potere nel 1963. Il Partito Baath, con la sua ideologia socialista panaraba, cercò di riformare la società siriana e di rafforzare lo Stato, ma portò anche a un governo più autoritario e centralizzato, dominato dall'apparato militare e di sicurezza. Le tensioni interne alla Siria, unite alle complesse relazioni con i Paesi vicini e alle dinamiche regionali, hanno reso la storia contemporanea del Paese un periodo di turbolenze politiche, culminate infine nella guerra civile siriana iniziata nel 2011.


=== L'Instabilité Politique et la Montée du Parti Baas ===
=== Instabilità politica e ascesa del Partito Baath ===  
Le Baasisme, une idéologie politique arabe qui prône le socialisme, le panarabisme et le laïcisme, a commencé à gagner du terrain dans le monde arabe au cours des années 1950. En Syrie, où les sentiments panarabes étaient particulièrement forts après l'indépendance, l'idée de l'unité arabe a trouvé un écho favorable, particulièrement à la suite des instabilités politiques internes. Les aspirations panarabes de la Syrie l'ont amenée à chercher une union plus étroite avec l'Égypte, alors dirigée par Gamal Abdel Nasser, un leader charismatique dont la popularité s'étendait bien au-delà des frontières égyptiennes, notamment grâce à sa nationalisation du canal de Suez et à son opposition à l'impérialisme. Nasser était considéré comme le champion du panarabisme et avait réussi à promouvoir une vision d'unité et de coopération entre les États arabes. En 1958, cette aspiration à l'unité a abouti à la formation de la République arabe unie (RAU), une union politique entre l'Égypte et la Syrie. Ce développement a été salué comme une étape majeure vers l'unité arabe et a suscité de grands espoirs pour l'avenir politique du monde arabe.  
Il Baathismo, un'ideologia politica araba che sostiene il socialismo, il panarabismo e il secolarismo, ha iniziato a guadagnare terreno nel mondo arabo durante gli anni Cinquanta. In Siria, dove i sentimenti panarabi erano particolarmente forti dopo l'indipendenza, l'idea dell'unità araba trovò favore, soprattutto in seguito all'instabilità politica interna. Le aspirazioni panarabe della Siria la portarono a cercare una più stretta unione con l'Egitto, allora guidato da Gamal Abdel Nasser, un leader carismatico la cui popolarità si estendeva ben oltre i confini egiziani, non da ultimo a causa della nazionalizzazione del Canale di Suez e della sua opposizione all'imperialismo. Nasser era visto come il campione del panarabismo ed era riuscito a promuovere una visione di unità e cooperazione tra gli Stati arabi. Nel 1958, questa aspirazione all'unità portò alla formazione della Repubblica Araba Unita (RAU), un'unione politica tra Egitto e Siria. Questo sviluppo fu salutato come un passo importante verso l'unità araba e suscitò grandi speranze per il futuro politico del mondo arabo.


Cependant, l'union a rapidement montré des signes de tension. Bien que la RAU ait été présentée comme une union d'égaux, dans la pratique, le leadership politique de l'Égypte et de Nasser est devenu prédominant. Les institutions politiques et économiques de la RAU étaient largement centralisées au Caire, et la Syrie a commencé à ressentir qu'elle était réduite au statut de province égyptienne plutôt que de partenaire égal dans l'union. Ces tensions ont été exacerbées par les différences dans les structures politiques, économiques et sociales des deux pays. La domination égyptienne et les frustrations croissantes en Syrie ont finalement conduit à la dissolution de la RAU en 1961, lorsque des officiers militaires syriens ont mené un coup d'État qui a séparé la Syrie de l'union. L'expérience de la RAU a laissé un héritage ambivalent : d'un côté, elle a montré le potentiel de l'unité arabe, mais de l'autre, elle a révélé les défis pratiques et idéologiques à surmonter pour réaliser une véritable intégration politique entre les États arabes.
Tuttavia, l'unione ha presto mostrato segni di tensione. Sebbene l'UAR fosse stata presentata come un'unione di eguali, in pratica la leadership politica dell'Egitto e di Nasser divenne predominante. Le istituzioni politiche ed economiche della RAU erano in gran parte centralizzate al Cairo e la Siria cominciò a sentirsi ridotta allo status di provincia egiziana piuttosto che di partner paritario dell'unione. Queste tensioni furono esacerbate dalle differenze nelle strutture politiche, economiche e sociali dei due Paesi. La dominazione egiziana e la crescente frustrazione in Siria portarono infine allo scioglimento della RAU nel 1961, quando gli ufficiali militari siriani guidarono un colpo di Stato che separò la Siria dall'Unione. L'esperienza della RAU ha lasciato un'eredità ambivalente: da un lato, ha mostrato il potenziale dell'unità araba, ma dall'altro ha rivelato le sfide pratiche e ideologiche da superare per raggiungere una vera integrazione politica tra gli Stati arabi.


Le 28 septembre 1961, un groupe d'officiers militaires syriens, mécontents de la centralisation excessive du pouvoir au Caire et de la domination égyptienne au sein de la République arabe unie (RAU), a mené un coup d'État qui a marqué la fin de l'union entre la Syrie et l'Égypte. Ce soulèvement était principalement motivé par des sentiments nationalistes et régionalistes en Syrie, où de nombreux citoyens et politiciens se sentaient marginalisés et négligés par le gouvernement de la RAU dirigé par Nasser. La dissolution de la RAU a exacerbé l'instabilité politique déjà présente en Syrie, qui avait connu une série de coups d'État depuis son indépendance en 1946. La séparation de l'Égypte a été accueillie avec soulagement par de nombreux Syriens qui s'inquiétaient de la perte de souveraineté et d'autonomie de leur pays. Cependant, elle a également créé un vide politique que divers groupes et factions, y compris le parti Baas, chercheraient à exploiter. Le coup d'État de 1961 a donc préparé le terrain pour une période de conflit politique intense en Syrie, qui verrait le parti Baas se frayer un chemin vers le pouvoir en 1963. Sous la direction du Baas, la Syrie adopterait une série de réformes socialistes et panarabes, tout en établissant un régime autoritaire qui allait dominer la vie politique syrienne pendant plusieurs décennies. La période qui a suivi le coup d'État de 1961 a été marquée par des tensions entre les factions baasistes et autres groupes politiques, chacun cherchant à imposer sa vision pour l'avenir de la Syrie.  
Il 28 settembre 1961, un gruppo di ufficiali militari siriani, insoddisfatti dell'eccessivo accentramento del potere al Cairo e del dominio egiziano all'interno della Repubblica Araba Unita (RAU), guidò un colpo di Stato che segnò la fine dell'unione tra Siria ed Egitto. La rivolta fu motivata principalmente da sentimenti nazionalisti e regionalisti in Siria, dove molti cittadini e politici si sentivano emarginati e trascurati dal governo della RAU guidato da Nasser. Lo scioglimento della RAU esacerbò l'instabilità politica già presente in Siria, che aveva sperimentato una serie di colpi di Stato fin dalla sua indipendenza nel 1946. La separazione dall'Egitto fu accolta con sollievo da molti siriani, preoccupati per la perdita della sovranità e dell'autonomia del Paese. Tuttavia, creò anche un vuoto politico che vari gruppi e fazioni, tra cui il Partito Baath, avrebbero cercato di sfruttare. Il colpo di Stato del 1961 aprì quindi la strada a un periodo di intenso conflitto politico in Siria, che avrebbe visto il partito Baath salire al potere nel 1963. Sotto la guida del Baath, la Siria avrebbe adottato una serie di riforme socialiste e panarabe, instaurando al contempo un regime autoritario che avrebbe dominato la vita politica siriana per diversi decenni. Il periodo successivo al colpo di Stato del 1961 fu segnato da tensioni tra le fazioni baathiste e altri gruppi politici, ognuno dei quali cercava di imporre la propria visione del futuro della Siria.
   
   
La Syrie, après une période d'instabilité politique et de coups d'État successifs, a connu un tournant décisif en 1963 avec l'arrivée au pouvoir du parti Baas. Ce mouvement, fondé sur les principes du panarabisme et du socialisme, visait à transformer la société syrienne en promouvant une identité arabe unifiée et en mettant en œuvre des réformes sociales et économiques profondes. Le parti Baas, sous la direction de Michel Aflaq et Salah al-Din al-Bitar, avait émergé comme une force politique majeure, prônant une vision du socialisme adaptée aux spécificités du monde arabe. Leur idéologie combinait la promotion d'un État laïc avec des politiques socialistes, telles que la nationalisation des industries clés et la réforme agraire, visant à redistribuer les terres aux paysans et à moderniser l'agriculture.  
Dopo un periodo di instabilità politica e successivi colpi di Stato, la Siria ha vissuto una svolta decisiva nel 1963, quando il partito Ba'ath è salito al potere. Questo movimento, fondato sui principi del panarabismo e del socialismo, mirava a trasformare la società siriana promuovendo un'identità araba unificata e attuando riforme sociali ed economiche di vasta portata. Il Partito Baath, sotto la guida di Michel Aflaq e Salah al-Din al-Bitar, era emerso come una delle principali forze politiche, sostenendo una visione del socialismo adattata alle caratteristiche specifiche del mondo arabo. La loro ideologia combinava la promozione di uno Stato laico con politiche socialiste, come la nazionalizzazione delle industrie chiave e la riforma agraria, volta a ridistribuire le terre ai contadini e a modernizzare l'agricoltura.


Dans le domaine de l'éducation, le gouvernement baasiste a initié des réformes visant à augmenter l'alphabétisation et à inculquer des valeurs socialistes et panarabes. Ces réformes visaient à forger une nouvelle identité nationale, en se concentrant sur l'histoire et la culture arabes, tout en promouvant la science et la technologie comme moyens de modernisation. En parallèle, la Syrie a connu une période de sécularisation accélérée. Le parti Baas a œuvré pour réduire le rôle de la religion dans les affaires de l'État, s'efforçant de créer une société plus homogène sur le plan idéologique, tout en gérant la diversité religieuse et ethnique du pays.
Nel campo dell'istruzione, il governo baatista avviò riforme volte ad aumentare l'alfabetizzazione e a instillare valori socialisti e panarabi. Queste riforme miravano a forgiare una nuova identità nazionale, concentrandosi sulla storia e sulla cultura araba, promuovendo al contempo la scienza e la tecnologia come mezzi di modernizzazione. Allo stesso tempo, la Siria ha attraversato un periodo di accelerazione della secolarizzazione. Il partito Ba'ath ha lavorato per ridurre il ruolo della religione negli affari di Stato, cercando di creare una società ideologicamente più omogenea e gestendo al contempo la diversità religiosa ed etnica del Paese.


Cependant, ces réformes ont également été accompagnées d'une augmentation de l'autoritarisme. Le parti Baas a consolidé son emprise sur le pouvoir, limitant les libertés politiques et réprimant toute forme d'opposition. Les tensions internes au sein du parti et au sein de la société syrienne ont continué à se manifester, culminant avec l'ascension de Hafez al-Assad au pouvoir en 1970. Sous Assad, la Syrie a poursuivi sa trajectoire de socialisme arabe, mais avec une emprise encore plus forte du régime sur la société et la politique. La période baasiste en Syrie a ainsi été caractérisée par un mélange de modernisation et d'autoritarisme, reflétant les complexités de la mise en œuvre d'une idéologie socialiste et panarabe dans un contexte de diversité culturelle et de défis politiques internes et externes. Cette époque a posé les bases du développement politique et social syrien pour les décennies suivantes, influençant profondément l'histoire contemporaine du pays.
Tuttavia, queste riforme sono state accompagnate da un aumento dell'autoritarismo. Il partito Ba'ath ha consolidato il suo potere, limitando le libertà politiche e reprimendo ogni forma di opposizione. Le tensioni interne al partito e alla società siriana hanno continuato a manifestarsi, culminando nell'ascesa al potere di Hafez al-Assad nel 1970. Sotto Assad, la Siria continuò a percorrere la strada del socialismo arabo, ma con un controllo ancora più forte del regime sulla società e sulla politica. Il periodo baathista in Siria è stato quindi caratterizzato da un misto di modernizzazione e autoritarismo, che riflette le complessità dell'attuazione di un'ideologia socialista e panaraba in un contesto di diversità culturale e di sfide politiche interne ed esterne. Quest'epoca ha posto le basi per lo sviluppo politico e sociale della Siria nei decenni successivi, influenzando profondamente la storia contemporanea del Paese.


=== L'Ère d'Hafez al-Assad: Consolidation du Pouvoir ===
=== L'era di Hafez al-Assad: consolidamento del potere ===  
L'évolution du parti Baas en Syrie a été marquée par des luttes de pouvoir internes et des divisions idéologiques, culminant dans un coup d'État en 1966. Ce coup d'État a été orchestré par une faction plus radicalement socialiste au sein du parti, qui cherchait à imposer une ligne politique plus stricte et plus alignée sur les principes socialistes et panarabes. Ce changement a conduit à une période de gouvernance plus dogmatique et idéologiquement rigide. Les nouveaux dirigeants du parti Baas ont poursuivi la mise en œuvre de réformes socialistes, tout en renforçant le contrôle étatique sur l'économie et en accentuant la rhétorique panarabe. Cependant, la défaite de la Syrie et d'autres pays arabes face à Israël lors de la guerre des Six Jours en 1967 a porté un coup sévère à la légitimité du parti Baas et à la vision panarabe en général. La perte du plateau du Golan au profit d'Israël et l'échec à atteindre les objectifs de la guerre ont entraîné une désillusion et un questionnement sur la direction politique du pays. Cette période a été marquée par le chaos et une instabilité accrue, exacerbant les tensions internes en Syrie.  
L'evoluzione del Partito Baath in Siria è stata segnata da lotte di potere interne e divisioni ideologiche, culminate in un colpo di Stato nel 1966. Il colpo di Stato fu orchestrato da una fazione più radicalmente socialista all'interno del partito, che cercò di imporre una linea politica più rigida e più allineata ai principi socialisti e panarabi. Questo cambiamento portò a un periodo di governo più dogmatico e ideologicamente rigido. La nuova leadership del Partito Baath continuò ad attuare riforme socialiste, rafforzando al contempo il controllo statale sull'economia e accentuando la retorica panaraba. Tuttavia, la sconfitta della Siria e di altri Paesi arabi da parte di Israele nella Guerra dei Sei Giorni del 1967 inferse un duro colpo alla legittimità del Partito Baath e alla visione panaraba in generale. La perdita delle alture del Golan a favore di Israele e il mancato raggiungimento degli obiettivi della guerra portarono alla disillusione e alla messa in discussione della direzione politica del Paese. Questo periodo è stato segnato dal caos e da una crescente instabilità, che ha esacerbato le tensioni interne alla Siria.


Dans ce contexte, Hafez al-Assad, alors ministre de la Défense, a saisi l'opportunité pour consolider son pouvoir. En 1970, il a mené un coup d'État militaire réussi, écartant les dirigeants baasistes radicaux et prenant le contrôle du gouvernement. Assad a modifié la direction du parti Baas et de l'État syrien, en se concentrant davantage sur la stabilisation du pays et sur le nationalisme syrien plutôt que sur le panarabisme. Sous la direction d'Assad, la Syrie a connu une période de stabilisation relative et de consolidation du pouvoir. Assad a mis en place un régime autoritaire, contrôlant étroitement tous les aspects de la vie politique et sociale. Il a également cherché à renforcer l'armée et les services de sécurité, établissant un régime centré sur la sécurité et la survie du pouvoir. La prise de pouvoir par Hafez al-Assad en 1970 a donc marqué un tournant dans l'histoire moderne de la Syrie, inaugurant une ère de gouvernance plus centralisée et autoritaire, qui allait façonner l'avenir du pays pour les décennies à venir.
In questo contesto, Hafez al-Assad, allora ministro della Difesa, colse l'opportunità di consolidare il suo potere. Nel 1970, guidò con successo un colpo di Stato militare, estromettendo la leadership radicale baathista e assumendo il controllo del governo. Assad cambiò la direzione del Partito Baath e dello Stato siriano, concentrandosi maggiormente sulla stabilizzazione del Paese e sul nazionalismo siriano piuttosto che sul panarabismo. Sotto la guida di Assad, la Siria ha vissuto un periodo di relativa stabilizzazione e consolidamento del potere. Assad ha instaurato un regime autoritario, controllando strettamente tutti gli aspetti della vita politica e sociale. Ha inoltre cercato di rafforzare l'esercito e i servizi di sicurezza, instaurando un regime incentrato sulla sicurezza e sulla sopravvivenza del potere. La presa di potere di Hafez al-Assad nel 1970 segnò quindi un punto di svolta nella storia moderna della Siria, inaugurando un'era di governo più centralizzata e autoritaria che avrebbe plasmato il futuro del Paese per i decenni a venire.


Hafez al-Assad, après avoir pris le pouvoir en Syrie en 1970, a rapidement compris la nécessité d'une base sociale solide et d'une certaine légitimité pour maintenir son régime. Pour consolider son pouvoir, il s'est appuyé sur sa communauté d'origine, les Alawites, une secte minoritaire du chiisme. Assad a stratégiquement placé des membres de la communauté alawite dans des postes clés au sein de l'armée, des services de sécurité et de l'administration gouvernementale. Cette approche a permis d'assurer la loyauté des institutions les plus importantes à son régime. Tout en conservant une rhétorique panarabe dans le discours officiel, Assad a centré le pouvoir autour de la nation syrienne, éloignant ainsi la politique syrienne de l'ambition plus large du panarabisme. Il a adopté une approche pragmatique en matière de politique intérieure et extérieure, cherchant à stabiliser le pays et à renforcer son pouvoir.
Dopo aver preso il potere in Siria nel 1970, Hafez al-Assad si rese subito conto di aver bisogno di una solida base sociale e di un certo grado di legittimità per mantenere il suo regime. Per consolidare il suo potere, si è affidato alla sua comunità di origine, gli alawiti, una setta minoritaria dello sciismo. Assad ha strategicamente collocato membri della comunità alawita in posizioni chiave nell'esercito, nei servizi di sicurezza e nell'amministrazione del governo. Questo approccio ha garantito la fedeltà delle istituzioni più importanti al suo regime. Pur mantenendo una retorica panaraba nel discorso ufficiale, Assad ha incentrato il potere sulla nazione siriana, allontanando così la politica siriana dalla più ampia ambizione del panarabismo. Ha adottato un approccio pragmatico alla politica interna ed estera, cercando di stabilizzare il Paese e consolidare il suo potere.


Le régime d'Assad a utilisé des tactiques de division et de cooptation, similaires à celles employées par les Français pendant le mandat, pour gérer la diversité ethnique et religieuse de la Syrie. En fragmentant et en manipulant les différentes communautés, le régime a cherché à empêcher l'émergence d'une opposition unifiée. La répression politique est devenue une caractéristique du régime, avec la mise en place d'un appareil sécuritaire étendu et efficace pour surveiller et contrôler la société. Malgré la purge de nombreuses factions de l'opposition, le régime d'Assad a dû faire face à un défi significatif de la part des groupes islamistes. Ces groupes, bénéficiant d'une base sociale solide, en particulier parmi les populations sunnites plus conservatrices, ont représenté une opposition persistante au régime laïc et alawite d'Assad. La tension entre le gouvernement et les groupes islamistes a culminé dans le soulèvement de la ville de Hama en 1982, qui a été brutalement réprimé par le régime. Ainsi, le règne d'Hafez al-Assad en Syrie a été caractérisé par une centralisation du pouvoir, une politique de répression et une certaine stabilisation du pays, mais aussi par une gestion complexe et souvent conflictuelle de la diversité sociopolitique du pays.
Per gestire la diversità etnica e religiosa della Siria, il regime di Assad ha utilizzato tattiche di divisione e conquista, simili a quelle impiegate dai francesi durante il Mandato. Frammentando e manipolando le diverse comunità, il regime ha cercato di impedire l'emergere di un'opposizione unificata. La repressione politica è diventata un tratto distintivo del regime, con un apparato di sicurezza esteso ed efficace per monitorare e controllare la società. Nonostante l'epurazione di molte fazioni dell'opposizione, il regime di Assad ha affrontato una sfida significativa da parte dei gruppi islamisti. Questi gruppi, che godono di una forte base sociale, soprattutto tra le popolazioni sunnite più conservatrici, hanno rappresentato una persistente opposizione al regime laico e alawita di Assad. La tensione tra il governo e i gruppi islamisti è culminata nella rivolta della città di Hamah nel 1982, che è stata brutalmente repressa dal regime. Il regno di Hafez al-Assad in Siria è stato quindi caratterizzato da un accentramento del potere, da una politica di repressione e da una certa stabilizzazione del Paese, ma anche da una gestione complessa e spesso conflittuale della diversità socio-politica del Paese.


Le massacre de Hama en 1982 est l'un des épisodes les plus sombres et les plus sanglants de l'histoire moderne de la Syrie. Cette répression brutale a été ordonnée par Hafez al-Assad en réponse à une insurrection menée par les Frères musulmans dans la ville de Hama. Hama, une ville avec une forte présence islamiste et un bastion de l'opposition aux politiques laïques et alaouites du régime d'Assad, est devenue le centre d'une révolte armée contre le gouvernement. En février 1982, les forces de sécurité syriennes, dirigées par le frère d'Assad, Rifaat al-Assad, ont encerclé la ville et lancé une offensive militaire massive pour écraser la rébellion. La répression a été impitoyable et disproportionnée. Les forces gouvernementales ont utilisé des bombardements aériens, de l'artillerie lourde, et des troupes au sol pour détruire de larges parties de la ville et éliminer les insurgés. Le nombre exact de victimes reste incertain, mais les estimations suggèrent que des milliers de personnes, peut-être jusqu'à 20 000 ou plus, ont été tuées. De nombreux civils ont perdu la vie dans ce qui a été décrit comme un acte de punition collective. Le massacre de Hama n'était pas seulement une opération militaire ; il avait également une forte dimension symbolique. Il visait à envoyer un message clair à toute opposition potentielle au régime d'Assad : la rébellion serait rencontrée avec une force écrasante et impitoyable. La destruction de Hama a servi d'avertissement brutal et a réprimé la dissidence en Syrie pendant des années. Cette répression a également laissé des cicatrices profondes dans la société syrienne et a été un tournant dans la manière dont le régime d'Assad était perçu, tant au niveau national qu'international. Le massacre de Hama est devenu un symbole de l'oppression brutale en Syrie et a contribué à l'image du régime d'Assad comme étant l'un des plus répressifs du Moyen-Orient.
Il massacro di Hamah del 1982 è uno degli episodi più oscuri e sanguinosi della storia moderna della Siria. Questa brutale repressione fu ordinata da Hafez al-Assad in risposta a un'insurrezione guidata dai Fratelli Musulmani nella città di Hamah. Hamah, una città con una forte presenza islamista e un bastione di opposizione alle politiche laiche e alawite del regime di Assad, divenne il centro di una rivolta armata contro il governo. Nel febbraio 1982, le forze di sicurezza siriane, guidate da Rifaat al-Assad, fratello di Assad, circondarono la città e lanciarono una massiccia offensiva militare per schiacciare la ribellione. La repressione fu spietata e sproporzionata. Le forze governative hanno utilizzato bombardamenti aerei, artiglieria pesante e truppe di terra per distruggere ampie zone della città ed eliminare gli insorti. Il numero esatto delle vittime rimane incerto, ma le stime indicano che migliaia di persone, forse fino a 20.000 o più, sono state uccise. Molti civili hanno perso la vita in quello che è stato descritto come un atto di punizione collettiva. Il massacro di Hamah non è stato solo un'operazione militare, ma ha avuto anche una forte dimensione simbolica. Era destinato a inviare un chiaro messaggio a qualsiasi potenziale opposizione al regime di Assad: la ribellione sarebbe stata accolta con una forza schiacciante e spietata. La distruzione di Hamah è servita da monito e ha represso il dissenso in Siria per anni. Questa repressione ha lasciato profonde cicatrici nella società siriana e ha rappresentato un punto di svolta nella percezione del regime di Assad, sia a livello nazionale che internazionale. Il massacro di Hamah è diventato un simbolo della brutale oppressione in Siria e ha contribuito all'immagine del regime di Assad come uno dei più repressivi del Medio Oriente.
   
   
La gouvernance d'Hafez al-Assad en Syrie a dû naviguer dans les eaux complexes de la légitimité religieuse, en particulier en raison de sa propre appartenance à la communauté alaouite, une branche du chiisme souvent perçue avec suspicion par la majorité sunnite en Syrie. Pour asseoir sa légitimité et celle de son régime aux yeux de la majorité sunnite, Assad a dû s'appuyer sur des personnalités religieuses sunnites pour des rôles de fatwa et d'autres positions clés dans le domaine religieux. Ces personnalités étaient chargées d'interpréter la loi islamique et de fournir des justifications religieuses pour les actions du régime. La position des Alawites en tant que minorité religieuse dans un pays majoritairement sunnite a toujours été un défi pour Assad, qui a dû équilibrer les intérêts et les perceptions des différentes communautés pour maintenir son pouvoir. Bien que les Alawites aient été placés dans des postes clés du gouvernement et de l'armée, Assad a également cherché à se présenter comme un leader de tous les Syriens, indépendamment de leur affiliation religieuse.  
Il governo di Hafez al-Assad in Siria ha dovuto navigare nelle complesse acque della legittimità religiosa, in particolare a causa della sua appartenenza alla comunità alawita, un ramo dello sciismo spesso visto con sospetto dalla maggioranza sunnita in Siria. Per stabilire la sua legittimità e quella del suo regime agli occhi della maggioranza sunnita, Assad ha dovuto affidarsi a figure religiose sunnite per il ruolo di fatwa e altre posizioni religiose chiave. Queste figure erano responsabili dell'interpretazione della legge islamica e della giustificazione religiosa delle azioni del regime. La posizione degli alawiti come minoranza religiosa in un Paese prevalentemente sunnita ha sempre rappresentato una sfida per Assad, che ha dovuto bilanciare gli interessi e le percezioni delle diverse comunità per mantenere il suo potere. Sebbene gli alawiti siano stati collocati in posizioni chiave nel governo e nell'esercito, Assad ha anche cercato di presentarsi come leader di tutti i siriani, indipendentemente dalla loro affiliazione religiosa.


=== La Syrie Contemporaine: De Hafez à Bachar al-Assad ===
=== Siria contemporanea: da Hafez a Bashar al-Assad ===  
À la mort de Hafez al-Assad en 2000, son fils, Bachar al-Assad, lui a succédé. Bachar, initialement perçu comme un réformateur potentiel et un agent possible de changement, a hérité d'un système de gouvernance complexe et autoritaire. Sous sa direction, la Syrie a continué de naviguer dans les défis posés par sa diversité religieuse et ethnique, ainsi que dans les pressions internes et externes. Le règne de Bachar al-Assad a été marqué par des tentatives de réforme et de modernisation, mais également par une continuité dans la consolidation du pouvoir et le maintien de la structure autoritaire héritée de son père. La situation en Syrie s'est radicalement transformée avec le début du soulèvement populaire en 2011, qui a évolué en une guerre civile complexe et dévastatrice, impliquant de multiples acteurs internes et externes et ayant des répercussions profondes sur la région et au-delà.
Alla morte di Hafez al-Assad nel 2000, gli successe il figlio Bashar al-Assad. Bashar, inizialmente visto come un potenziale riformatore e agente di cambiamento, ha ereditato un sistema di governo complesso e autoritario. Sotto la sua guida, la Siria ha continuato ad affrontare le sfide poste dalla sua diversità religiosa ed etnica, nonché dalle pressioni interne ed esterne. Il regno di Bashar al-Assad è stato caratterizzato da tentativi di riforma e modernizzazione, ma anche dalla continuità nel consolidamento del potere e dal mantenimento della struttura autoritaria ereditata dal padre. La situazione in Siria è cambiata radicalmente con l'inizio della rivolta popolare nel 2011, che si è evoluta in una complessa e devastante guerra civile che ha coinvolto molteplici attori interni ed esterni e ha avuto profonde ripercussioni sulla regione e oltre.


=Le Liban=
=Libano=


=== Domination Ottomane et Mosaïque Culturelle (16ème Siècle - Première Guerre Mondiale) ===
=== Dominazione ottomana e mosaico culturale (XVI secolo - Prima guerra mondiale) ===  
Le Liban, avec son histoire riche et complexe, a été influencé par diverses puissances et cultures au fil des siècles. Depuis le 16ème siècle jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, le territoire qui est aujourd'hui le Liban était sous le contrôle de l'Empire ottoman. Cette période a vu le développement d'une mosaïque culturelle et religieuse distincte, caractérisée par une diversité ethnique et confessionnelle.  
Il Libano, con la sua storia ricca e complessa, è stato influenzato da diverse potenze e culture nel corso dei secoli. Dal XVI secolo fino alla fine della Prima guerra mondiale, il territorio che oggi è il Libano era sotto il controllo dell'Impero Ottomano. In questo periodo si è sviluppato un distinto mosaico culturale e religioso, caratterizzato da diversità etnica e confessionale.


Deux groupes en particulier, les Druzes et les Maronites (une communauté chrétienne orientale), ont joué un rôle central dans l'histoire du Liban. Ces deux communautés ont souvent été en opposition l'une avec l'autre, en partie à cause de leurs différences religieuses et de leur lutte pour le pouvoir politique et social dans la région. Les Druzes, une minorité religieuse qui s'est développée à partir de l'Islam chiite ismaélien, se sont établis principalement dans les montagnes du Liban et de la Syrie. Ils ont maintenu une identité distincte et ont souvent exercé un pouvoir politique et militaire significatif dans leurs régions. Les Maronites, d'autre part, sont une communauté chrétienne orientale en communion avec l'Église catholique romaine. Ils se sont principalement établis dans les montagnes du Liban, où ils ont développé une forte identité culturelle et religieuse. Les Maronites ont également établi des liens étroits avec les puissances européennes, en particulier la France, ce qui a eu une influence significative sur l'histoire et la politique libanaises. La coexistence et parfois la confrontation entre ces communautés, ainsi qu'avec d'autres groupes tels que les sunnites, les chiites et les orthodoxes, ont façonné l'histoire sociopolitique du Liban. Ces dynamiques ont joué un rôle clé dans la formation de l'identité libanaise et ont influencé la structure politique du Liban moderne, notamment le système de partage du pouvoir confessionnel, qui cherche à équilibrer la représentation de ses divers groupes religieux.
Due gruppi in particolare, i drusi e i maroniti (una comunità cristiana orientale), hanno svolto un ruolo centrale nella storia del Libano. Queste due comunità sono state spesso in contrasto tra loro, in parte a causa delle loro differenze religiose e della loro lotta per il potere politico e sociale nella regione. I Drusi, una minoranza religiosa che si è sviluppata a partire dall'Islam sciita ismailita, si sono insediati principalmente nelle montagne del Libano e della Siria. Hanno mantenuto un'identità distinta e spesso hanno esercitato un significativo potere politico e militare nelle loro regioni. I maroniti, invece, sono una comunità cristiana orientale in comunione con la Chiesa cattolica romana. Si sono insediati principalmente nelle montagne del Libano, dove hanno sviluppato una forte identità culturale e religiosa. I maroniti hanno anche stabilito stretti legami con le potenze europee, in particolare con la Francia, che ha avuto un'influenza significativa sulla storia e sulla politica libanese. La coesistenza e talvolta lo scontro tra queste comunità, così come con altri gruppi come i sunniti, gli sciiti e gli ortodossi, hanno plasmato la storia socio-politica del Libano. Queste dinamiche hanno giocato un ruolo fondamentale nella formazione dell'identità libanese e hanno influenzato la struttura politica del Libano moderno, in particolare il sistema confessionale di condivisione del potere, che cerca di bilanciare la rappresentanza dei vari gruppi religiosi.


=== Mandat Français et Restructuration Administrative (Après la Première Guerre Mondiale - 1943) ===
=== Mandato francese e ristrutturazione amministrativa (dopo la prima guerra mondiale - 1943) ===  
Durant le mandat français au Liban, la France a tenté de jouer un rôle de médiateur entre les différentes communautés religieuses et ethniques du pays, tout en mettant en place une structure administrative qui reflétait et renforçait la diversité du Liban. Avant l'établissement du mandat français, le Mont Liban avait déjà une certaine autonomie sous l'Empire ottoman, particulièrement après l'instauration de la Mutasarrifiyyah en 1861. La Mutasarrifiyyah du Mont Liban était une région autonome avec son propre gouverneur chrétien, créée en réponse aux conflits entre les Maronites chrétiens et les Druzes musulmans qui avaient éclaté dans les années 1840 et 1860. Cette structure visait à apaiser les tensions en assurant une gouvernance plus équilibrée et en offrant une certaine autonomie à la région.  
Durante il mandato francese in Libano, la Francia cercò di mediare tra le diverse comunità religiose ed etniche del Paese, creando al contempo una struttura amministrativa che riflettesse e rafforzasse la diversità del Libano. Prima dell'istituzione del mandato francese, il Monte Libano aveva già goduto di una certa autonomia sotto l'Impero Ottomano, in particolare dopo l'istituzione della Mutasarrifiyyah nel 1861. La Mutasarrifiyyah del Monte Libano era una regione autonoma con un proprio governatore cristiano, creata in risposta ai conflitti tra maroniti cristiani e drusi musulmani scoppiati negli anni Quaranta e Sessanta del XIX secolo. Questa struttura aveva lo scopo di alleviare le tensioni fornendo una governance più equilibrata e un certo grado di autonomia alla regione.


Lorsque la France a pris le contrôle du Liban après la Première Guerre mondiale, elle a hérité de cette structure complexe et a cherché à maintenir l'équilibre entre les différentes communautés. Le mandat français a élargi les frontières du Mont Liban pour inclure des régions avec des populations musulmanes importantes, formant ainsi le Grand Liban en 1920. Cette expansion visait à créer un État libanais plus viable économiquement, mais elle a également introduit de nouvelles dynamiques démographiques et politiques. Le système politique au Liban sous le mandat français était basé sur un modèle de consociationalisme, le pouvoir était partagé entre les différentes communautés religieuses. Ce système visait à garantir une représentation équitable des principaux groupes religieux du Liban dans l'administration et la politique, et il a jeté les bases du système politique confessionnel qui caractérise le Liban moderne. Cependant, le mandat français n'était pas sans controverse. Les politiques françaises ont parfois été perçues comme favorisant certaines communautés au détriment d'autres, et il y avait une résistance à la domination étrangère. Néanmoins, le mandat a joué un rôle significatif dans la formation de l'État libanais et dans la définition de son identité nationale.
Quando la Francia assunse il controllo del Libano dopo la Prima guerra mondiale, ereditò questa complessa struttura e cercò di mantenere un equilibrio tra le diverse comunità. Il Mandato francese ampliò i confini del Monte Libano per includere le aree con grandi popolazioni musulmane, formando il Grande Libano nel 1920. Questa espansione mirava a creare uno Stato libanese economicamente più sostenibile, ma introdusse anche nuove dinamiche demografiche e politiche. Il sistema politico libanese sotto il mandato francese si basava su un modello di consociativismo, in cui il potere era condiviso tra le diverse comunità religiose. Questo sistema mirava a garantire un'equa rappresentanza dei principali gruppi religiosi libanesi nell'amministrazione e nella politica e ha gettato le basi per il sistema politico confessionale che caratterizza il Libano moderno. Tuttavia, il mandato francese non fu privo di controversie. Le politiche francesi sono state talvolta viste come favorevoli ad alcune comunità rispetto ad altre e c'è stata resistenza alla dominazione straniera. Ciononostante, il mandato ha avuto un ruolo significativo nella formazione dello Stato libanese e nella definizione della sua identità nazionale.


Durant la Conférence de paix de Paris en 1919, qui a suivi la fin de la Première Guerre mondiale, la France a joué un rôle stratégique en influençant le processus de décision concernant l'avenir des territoires du Moyen-Orient, notamment le Liban. La présence de deux délégations libanaises à cette conférence était une manœuvre de la France pour contrer les revendications de Fayçal, le leader du Royaume arabe de Syrie, qui cherchait à établir un État arabe indépendant incluant le Liban.
Durante la Conferenza di pace di Parigi del 1919, che seguì la fine della Prima guerra mondiale, la Francia giocò un ruolo strategico nell'influenzare il processo decisionale sul futuro dei territori del Medio Oriente, compreso il Libano. La presenza di due delegazioni libanesi a questa conferenza fu una manovra della Francia per contrastare le rivendicazioni di Faisal, leader del Regno arabo di Siria, che cercava di creare uno Stato arabo indipendente comprendente il Libano.


Fayçal, soutenu par les nationalistes arabes, revendiquait un grand État arabe indépendant qui s'étendrait sur une grande partie du Levant, y compris le Liban. Ces revendications étaient en contradiction directe avec les intérêts français dans la région, qui incluaient l'établissement d'un mandat sur le Liban et la Syrie. Pour contrer l'influence de Fayçal et justifier leur propre mandat sur la région, les Français ont encouragé la formation de délégations libanaises composées de représentants chrétiens maronites et d'autres groupes qui étaient favorables à l'idée d'un Liban sous mandat français. Ces délégations ont été envoyées à Paris pour plaider en faveur de la protection française et pour souligner l'identité distincte du Liban par rapport à la Syrie et aux aspirations panarabes de Fayçal. En présentant ces délégations comme représentatives des aspirations du peuple libanais, la France a cherché à légitimer ses revendications de mandat sur le Liban et à démontrer qu'une partie significative de la population libanaise préférait la protection française à l'intégration dans un État arabe unifié sous la direction de Fayçal. Cette manœuvre a contribué à façonner l'issue de la conférence et a joué un rôle important dans l'établissement des mandats français et britannique au Moyen-Orient, conformément aux accords Sykes-Picot.
Fayçal, sostenuto dai nazionalisti arabi, chiedeva un grande Stato arabo indipendente che si estendesse su gran parte del Levante, compreso il Libano. Queste richieste erano in diretta contraddizione con gli interessi francesi nella regione, che includevano l'istituzione di un mandato su Libano e Siria. Per contrastare l'influenza di Faisal e giustificare il proprio mandato sulla regione, i francesi incoraggiarono la formazione di delegazioni libanesi composte da rappresentanti cristiani maroniti e da altri gruppi favorevoli all'idea di un Libano sotto mandato francese. Queste delegazioni furono inviate a Parigi per chiedere la protezione francese e per sottolineare l'identità distinta del Libano dalla Siria e le aspirazioni panarabe di Faisal. Presentando queste delegazioni come rappresentative delle aspirazioni del popolo libanese, la Francia cercò di legittimare la sua pretesa di un mandato sul Libano e di dimostrare che una parte significativa della popolazione libanese preferiva la protezione francese all'integrazione in uno Stato arabo unificato sotto Faisal. Questa manovra contribuì a plasmare l'esito della conferenza e giocò un ruolo importante nell'istituzione dei mandati francese e britannico in Medio Oriente, in conformità con gli accordi Sykes-Picot.


=== Lutte pour l'Indépendance et le Confessionnalisme (1919 - 1943) ===
=== Lotta per l'indipendenza e confessionalismo (1919 - 1943) ===  
La création de l'État libanais moderne en 1921, sous le mandat français, a été marquée par l'adoption d'un système politique communautaire unique, connu sous le nom de "confessionnalisme politique". Ce système visait à gérer la diversité religieuse et ethnique du Liban en allouant le pouvoir politique et les postes gouvernementaux en fonction de la répartition démographique des différentes communautés confessionnelles. Le confessionnalisme libanais a été conçu pour assurer une représentation équitable de toutes les principales communautés religieuses du pays. Selon ce système, les principaux postes de l'État, y compris le Président, le Premier ministre et le Président de l'Assemblée nationale, étaient réservés à des membres de communautés spécifiques : le Président devait être un Maronite chrétien, le Premier ministre un musulman sunnite, et le Président de l'Assemblée un musulman chiite. Cette répartition des postes était basée sur un recensement de la population effectué en 1932.  
La creazione del moderno Stato libanese nel 1921, sotto il mandato francese, fu caratterizzata dall'adozione di un sistema politico comunale unico, noto come "confessionalismo politico". Questo sistema mirava a gestire la diversità religiosa ed etnica del Libano assegnando il potere politico e le cariche di governo in base alla distribuzione demografica delle diverse comunità confessionali. Il confessionalismo libanese è stato concepito per garantire un'equa rappresentanza di tutte le principali comunità religiose del Paese. In base a questo sistema, le principali cariche di governo, tra cui il Presidente, il Primo Ministro e il Presidente dell'Assemblea Nazionale, erano riservate ai membri di specifiche comunità: il Presidente doveva essere un cristiano maronita, il Primo Ministro un musulmano sunnita e il Presidente dell'Assemblea un musulmano sciita. Questa distribuzione delle cariche si basava su un censimento della popolazione effettuato nel 1932.


Bien que conçu pour promouvoir la coexistence pacifique et l'équilibre entre les différentes communautés, ce système a été critiqué pour avoir institutionnalisé les divisions confessionnelles et pour avoir encouragé la politique basée sur l'identité communautaire plutôt que sur les programmes ou les idéologies politiques. De plus, le système était fragile, car il dépendait des données démographiques qui pouvaient changer au fil du temps. Les élites politiques et les dirigeants communautaires, bien qu'initialement favorables à ce système qui leur garantissait une représentation et une influence, ont été de plus en plus frustrés par ses limitations et ses faiblesses. Le système a également été mis sous pression par des facteurs externes, notamment l'afflux de réfugiés palestiniens après la création de l'État d'Israël en 1948 et les idéaux du panarabisme, qui remettaient en question l'ordre politique confessionnel du Liban. Ces facteurs ont contribué à des déséquilibres démographiques et ont accentué les tensions politiques et confessionnelles au sein du pays. Le système confessionnel, bien qu'il ait été une tentative de gérer la diversité du Liban, a finalement été un facteur clé dans l'instabilité politique qui a conduit à la guerre civile libanaise de 1975-1990. Cette guerre a profondément marqué le Liban et a révélé les limites et les défis du système confessionnel dans la gestion de la diversité et de la cohésion nationale.
Sebbene progettato per promuovere la coesistenza pacifica e l'equilibrio tra le diverse comunità, questo sistema è stato criticato per aver istituzionalizzato le divisioni confessionali e aver incoraggiato una politica basata sull'identità comunitaria piuttosto che su programmi o ideologie politiche. Inoltre, il sistema era fragile, in quanto dipendeva dalla demografia che poteva cambiare nel tempo. Le élite politiche e i leader delle comunità, pur sostenendo inizialmente il sistema come garanzia di rappresentanza e influenza, si sono sentiti sempre più frustrati dai suoi limiti e dalle sue debolezze. Il sistema è stato messo sotto pressione anche da fattori esterni, in particolare l'afflusso di rifugiati palestinesi dopo la creazione dello Stato di Israele nel 1948 e gli ideali del panarabismo, che hanno messo in discussione l'ordine politico confessionale del Libano. Questi fattori hanno contribuito a creare squilibri demografici e ad acuire le tensioni politiche e confessionali all'interno del Paese. Il sistema confessionale, pur essendo un tentativo di gestire la diversità del Libano, è stato in definitiva un fattore chiave dell'instabilità politica che ha portato alla guerra civile libanese del 1975-1990. Questa guerra ha lasciato un segno profondo sul Libano e ha rivelato i limiti e le sfide del sistema confessionale nella gestione della diversità e della coesione nazionale.


=== Guerre Civile Libanaise : Causes et Impact International (1975 - 1990) ===
=== La guerra civile libanese: cause e impatto internazionale (1975-1990) ===  
La guerre civile libanaise, qui a débuté en 1975, a été influencée par de nombreux facteurs internes et externes, notamment les tensions croissantes liées à la présence palestinienne au Liban. L'arrivée massive de réfugiés et de combattants palestiniens au Liban, particulièrement après les événements de "Septembre Noir" en 1970 en Jordanie, a été un élément déclencheur majeur de la guerre civile. En septembre 1970, le roi Hussein de Jordanie a lancé une campagne militaire pour expulser l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et d'autres groupes armés palestiniens de Jordanie, à la suite de tentatives croissantes de ces groupes de s'immiscer dans les affaires intérieures jordaniennes. Cette campagne, connue sous le nom de "Septembre Noir", a conduit à un afflux important de Palestiniens au Liban, exacerbant les tensions existantes dans le pays. La présence croissante de Palestiniens armés et l'activisme de l'OLP contre Israël à partir du sol libanais ont ajouté une nouvelle dimension au conflit libanais, compliquant davantage la situation politique déjà fragile. Les groupes palestiniens, en particulier dans le sud du Liban, ont souvent été en conflit avec les communautés libanaises locales et ont été impliqués dans des attaques transfrontalières contre Israël.  
La guerra civile libanese, iniziata nel 1975, fu influenzata da molti fattori interni ed esterni, in particolare dalle crescenti tensioni legate alla presenza palestinese in Libano. L'arrivo massiccio di rifugiati e combattenti palestinesi in Libano, in particolare dopo gli eventi del "Settembre nero" in Giordania nel 1970, è stato uno dei principali fattori scatenanti della guerra civile. Nel settembre 1970, il re Hussein di Giordania lanciò una campagna militare per espellere l'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) e altri gruppi armati palestinesi dalla Giordania, in seguito ai crescenti tentativi di questi gruppi di interferire negli affari interni del Paese. Questa campagna, nota come "Settembre nero", ha portato a un grande afflusso di palestinesi in Libano, esacerbando le tensioni esistenti nel Paese. La crescente presenza di palestinesi armati e l'attivismo dell'OLP contro Israele dal territorio libanese hanno aggiunto una nuova dimensione al conflitto libanese, complicando ulteriormente la già fragile situazione politica. I gruppi palestinesi, soprattutto nel Libano meridionale, si sono spesso scontrati con le comunità libanesi locali e sono stati coinvolti in attacchi transfrontalieri contro Israele.


En réponse à ces attaques et à la présence de l'OLP, Israël a lancé plusieurs opérations militaires au Liban, culminant avec l'invasion du Liban en 1982. L'occupation israélienne du sud du Liban a été motivée par le désir d'Israël de sécuriser ses frontières nord et de démanteler la base d'opérations de l'OLP. La guerre civile libanaise a donc été alimentée par un mélange de tensions internes, de conflits confessionnels, de déséquilibres démographiques et de facteurs externes, y compris les interventions israéliennes et les dynamiques régionales liées au conflit israélo-arabe. Cette guerre, qui a duré jusqu'en 1990, a été dévastatrice pour le Liban, entraînant d'énormes pertes humaines, des déplacements massifs de populations et des destructions généralisées. Elle a profondément transformé la société et la politique libanaises et a laissé des cicatrices qui continuent d'affecter le pays.
In risposta a questi attacchi e alla presenza dell'OLP, Israele ha lanciato diverse operazioni militari in Libano, culminate nell'invasione del Libano nel 1982. L'occupazione israeliana del Libano meridionale era motivata dal desiderio di Israele di rendere sicuri i propri confini settentrionali e di smantellare la base operativa dell'OLP. La guerra civile libanese è stata quindi alimentata da un mix di tensioni interne, conflitti settari, squilibri demografici e fattori esterni, tra cui gli interventi israeliani e le dinamiche regionali legate al conflitto arabo-israeliano. Questa guerra, durata fino al 1990, è stata devastante per il Libano, con enormi perdite di vite umane, sfollamenti massicci di popolazioni e distruzioni diffuse. Ha trasformato profondamente la società e la politica libanese e ha lasciato cicatrici che continuano a colpire il Paese.


=== Influence Syrienne et Accords de Taëf (1976 - 2005) ===
=== L'influenza siriana e gli accordi di Taif (1976-2005) ===  
La guerre civile libanaise et l'intervention syrienne dans le conflit sont des éléments clés pour comprendre l'histoire récente du Liban. La Syrie, sous la direction de Hafez al-Assad, a joué un rôle complexe et parfois contradictoire dans la guerre civile libanaise. La Syrie, ayant ses propres intérêts géopolitiques au Liban, est intervenue dans le conflit dès 1976. Officiellement, cette intervention était justifiée comme un effort pour stabiliser le Liban et prévenir une escalade du conflit. Cependant, de nombreux observateurs ont noté que la Syrie avait également des ambitions d'expansion et de contrôle sur le Liban, qui était historiquement et culturellement lié à la Syrie. Durant la guerre, la Syrie a soutenu diverses factions et communautés libanaises, souvent en fonction de ses intérêts stratégiques du moment. Cette implication a parfois été perçue comme une tentative de la part de la Syrie d'exercer son influence et de renforcer sa position au Liban. La guerre civile a finalement pris fin avec les Accords de Taëf en 1989, un accord de paix négocié avec le soutien de la Ligue arabe et sous la supervision de la Syrie. Les Accords de Taëf ont redéfini l'équilibre politique confessionnel au Liban, en modifiant le système de partage du pouvoir pour mieux refléter la démographie actuelle du pays. Ils ont également prévu la fin de la guerre civile et l'établissement d'un gouvernement de réconciliation nationale.
La guerra civile libanese e l'intervento siriano nel conflitto sono elementi chiave per comprendere la storia recente del Libano. La Siria, sotto la guida di Hafez al-Assad, ha svolto un ruolo complesso e talvolta contraddittorio nella guerra civile libanese. La Siria, con i propri interessi geopolitici in Libano, è intervenuta nel conflitto già nel 1976. Ufficialmente, questo intervento è stato giustificato come uno sforzo per stabilizzare il Libano e prevenire un'escalation del conflitto. Tuttavia, molti osservatori hanno notato che la Siria aveva anche ambizioni di espansione e controllo sul Libano, storicamente e culturalmente legato alla Siria. Durante la guerra, la Siria ha sostenuto diverse fazioni e comunità libanesi, spesso in base ai suoi interessi strategici del momento. Questo coinvolgimento è stato talvolta visto come un tentativo della Siria di esercitare la propria influenza e rafforzare la propria posizione in Libano. La guerra civile si concluse infine con gli Accordi di Taif nel 1989, un accordo di pace negoziato con il sostegno della Lega Araba e sotto la supervisione siriana. Gli accordi di Taif hanno ridefinito l'equilibrio politico confessionale in Libano, cambiando il sistema di condivisione del potere per riflettere meglio l'attuale demografia del Paese. Hanno inoltre previsto la fine della guerra civile e l'istituzione di un governo di riconciliazione nazionale.


Cependant, les accords ont également consolidé l'influence syrienne au Liban. La Syrie a maintenu une présence militaire et une influence politique considérable dans le pays après la guerre, ce qui a été source de tension et de controverse au Liban et dans la région. La présence syrienne au Liban n'a pris fin qu'en 2005, suite à l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, un événement qui a déclenché des protestations massives au Liban et une pression internationale accrue sur la Syrie. La décision de ne pas réaliser de recensement de la population au Liban après la guerre civile reflète les sensibilités autour de la question démographique dans le contexte politique confessionnel libanais. Un recensement pourrait potentiellement perturber l'équilibre délicat sur lequel le système politique libanais est construit, en révélant des changements démographiques susceptibles de remettre en question la répartition actuelle du pouvoir entre les différentes communautés.
Tuttavia, gli accordi hanno anche consolidato l'influenza siriana in Libano. Dopo la guerra, la Siria ha mantenuto una notevole presenza militare e influenza politica nel Paese, fonte di tensioni e controversie in Libano e nella regione. La presenza siriana in Libano è terminata solo nel 2005, in seguito all'assassinio dell'ex primo ministro libanese Rafik Hariri, evento che ha scatenato massicce proteste in Libano e aumentato la pressione internazionale sulla Siria. La decisione di non effettuare un censimento della popolazione in Libano dopo la guerra civile riflette la sensibilità che circonda la questione demografica nel contesto politico confessionale libanese. Un censimento potrebbe potenzialmente sconvolgere il delicato equilibrio su cui è costruito il sistema politico libanese, rivelando cambiamenti demografici che potrebbero mettere in discussione l'attuale distribuzione del potere tra le diverse comunità.


=== Assassinat de Rafiq Hariri et la Révolution du Cèdre (2005) ===
=== L'assassinio di Rafiq Hariri e la Rivoluzione dei Cedri (2005) ===  
L'assassinat de Rafiq Hariri, Premier ministre libanais, le 14 février 2005, a été un moment décisif dans l'histoire récente du Liban. Hariri était une figure populaire, connue pour sa politique de reconstruction post-guerre civile et ses efforts pour rétablir Beyrouth en tant que centre financier et culturel. Son assassinat a provoqué une onde de choc à travers le pays et a déclenché des accusations contre la Syrie, soupçonnée d'être impliquée dans cet acte. L'assassinat a déclenché la "Révolution du Cèdre", une série de vastes manifestations pacifiques exigeant la fin de l'influence syrienne au Liban et la vérité sur l'assassinat de Hariri. Ces manifestations, auxquelles ont participé des centaines de milliers de Libanais de toutes confessions, ont mis une pression considérable sur la Syrie. Sous le poids de cette pression populaire et de la condamnation internationale, la Syrie a finalement retiré ses troupes du Liban en avril 2005, mettant fin à près de 30 ans de présence militaire et politique dans le pays.
L'assassinio del Primo Ministro libanese Rafiq Hariri, avvenuto il 14 febbraio 2005, ha rappresentato un momento fondamentale nella storia recente del Libano. Hariri era una figura popolare, nota per la sua politica di ricostruzione post-guerra civile e per i suoi sforzi di ristabilire Beirut come centro finanziario e culturale. Il suo assassinio ha provocato scosse nel Paese e ha scatenato accuse contro la Siria, sospettata di essere coinvolta. L'assassinio ha scatenato la "Rivoluzione dei Cedri", una serie di manifestazioni pacifiche su larga scala per chiedere la fine dell'influenza siriana in Libano e la verità sull'assassinio di Hariri. Queste manifestazioni, alle quali hanno partecipato centinaia di migliaia di libanesi di ogni fede, hanno esercitato una notevole pressione sulla Siria. Sotto il peso di questa pressione popolare e della condanna internazionale, la Siria ha infine ritirato le sue truppe dal Libano nell'aprile 2005, ponendo fine a quasi 30 anni di presenza militare e politica nel Paese.


=== Le Liban Contemporain : Défis Politiques et Sociaux (2005 - Présent) ===
=== Libano contemporaneo: sfide politiche e sociali (2005 - oggi) ===  
Parallèlement, le Hezbollah, un groupe islamiste chiite et une organisation militaire fondée en 1982, est devenu un acteur clé dans la politique libanaise. Le Hezbollah a été fondé avec le soutien de l'Iran dans le contexte de l'invasion israélienne du Liban en 1982 et a grandi pour devenir à la fois un mouvement politique et une milice puissante. Le parti a refusé de se désarmer après la guerre civile, invoquant la nécessité de défendre le Liban contre Israël. Le conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah a davantage renforcé la position du Hezbollah en tant que force majeure dans la résistance arabe contre Israël. Le conflit a commencé lorsque le Hezbollah a capturé deux soldats israéliens, déclenchant une réponse militaire intense d'Israël au Liban. Malgré les destructions massives et les pertes humaines au Liban, le Hezbollah est sorti du conflit avec une image renforcée de résistance contre Israël, gagnant un soutien considérable parmi certaines parties de la population libanaise et dans le monde arabe en général. Ces événements ont considérablement influencé la dynamique politique libanaise, révélant les divisions profondes au sein du pays et les défis persistants pour la stabilité et la souveraineté du Liban. La période post-2005 a été marquée par des tensions politiques continues, des crises économiques et des défis sécuritaires, reflétant la complexité du paysage politique et confessionnel du Liban.
Allo stesso tempo, Hezbollah, un gruppo islamista sciita e un'organizzazione militare fondata nel 1982, è diventato un attore chiave nella politica libanese. Hezbollah è stato fondato con il sostegno iraniano nel contesto dell'invasione israeliana del Libano nel 1982 ed è cresciuto fino a diventare sia un movimento politico che una potente milizia. Il partito si è rifiutato di disarmare dopo la guerra civile, adducendo la necessità di difendere il Libano da Israele. Il conflitto del 2006 tra Israele e Hezbollah ha ulteriormente rafforzato la posizione di Hezbollah come forza principale della resistenza araba contro Israele. Il conflitto è iniziato quando Hezbollah ha catturato due soldati israeliani, scatenando un'intensa risposta militare israeliana in Libano. Nonostante la massiccia distruzione e la perdita di vite umane in Libano, Hezbollah è uscito dal conflitto con un'immagine rafforzata di resistenza contro Israele, ottenendo un notevole sostegno tra parte della popolazione libanese e nel mondo arabo in generale. Questi eventi hanno avuto una notevole influenza sulle dinamiche politiche libanesi, rivelando le profonde divisioni all'interno del Paese e le persistenti sfide alla stabilità e alla sovranità del Libano. Il periodo successivo al 2005 è stato caratterizzato da continue tensioni politiche, crisi economiche e sfide alla sicurezza, che riflettono la complessità del panorama politico e confessionale libanese.


=Jordanie=
=Giordania=


=== Mandat Britannique et Division Territoriale (Début 20ème siècle - 1922) ===
=== Mandato britannico e divisione territoriale (inizio XX secolo - 1922) ===  
Pour comprendre la formation de la Jordanie, il est essentiel de remonter à la période du mandat britannique sur la Palestine après la Première Guerre mondiale. La Grande-Bretagne, en obtenant le mandat sur la Palestine à la suite de la Conférence de San Remo en 1920, s'est retrouvée à la tête d'un territoire complexe et conflictuel. Une des premières actions des Britanniques fut de diviser ce mandat en deux zones distinctes lors de la conférence du Caire en 1922 : d'une part, la Palestine, et d'autre part, les émirats de Transjordanie. Cette division reflétait à la fois des considérations géopolitiques et le désir de répondre aux aspirations des populations locales. Abdallah, l'un des fils du Chérif Hussein de La Mecque, jouait un rôle important dans la région, notamment en menant des révoltes contre les Ottomans. Pour apaiser et contenir son influence, les Britanniques ont décidé de le nommer émir de Transjordanie. Cette décision a été en partie motivée par le désir de stabiliser la région et de créer un allié fiable pour les Britanniques.
Per comprendere la formazione della Giordania, è essenziale risalire al periodo del Mandato britannico sulla Palestina dopo la Prima guerra mondiale. Quando la Gran Bretagna ottenne il Mandato sulla Palestina in seguito alla Conferenza di San Remo del 1920, si trovò a gestire un territorio complesso e pieno di conflitti. Uno dei primi atti dei britannici fu quello di dividere il Mandato in due zone distinte alla Conferenza del Cairo del 1922: la Palestina da un lato e gli emirati della Transgiordania dall'altro. Questa divisione rifletteva sia considerazioni geopolitiche sia il desiderio di rispondere alle aspirazioni delle popolazioni locali. Abdallah, uno dei figli dello sceriffo Hussein della Mecca, aveva svolto un ruolo importante nella regione, in particolare guidando le rivolte contro gli Ottomani. Per placare e contenere la sua influenza, gli inglesi decisero di nominarlo emiro di Transgiordania. Questa decisione era in parte motivata dal desiderio di stabilizzare la regione e di creare un alleato affidabile per gli inglesi.


La question de l'immigration juive en Palestine était une source majeure de tension durant cette période. Les sionistes, qui aspiraient à la création d'un foyer national juif en Palestine, ont protesté contre la politique britannique interdisant l'immigration juive en Transjordanie, considérant que cela restreignait les possibilités de colonisation juive dans une partie du territoire du mandat.
La questione dell'immigrazione ebraica in Palestina fu una delle principali fonti di tensione in questo periodo. I sionisti, che aspiravano alla creazione di un focolare nazionale ebraico in Palestina, protestarono contro la politica britannica di vietare l'immigrazione ebraica in Transgiordania, ritenendo che ciò limitasse le possibilità di insediamento ebraico in parte del territorio del Mandato.


=== Indépendance et Formation de l'État Jordanien (1946 - 1948) ===
=== L'indipendenza e la formazione dello Stato giordano (1946 - 1948) ===  
Le fleuve Jourdain a joué un rôle déterminant dans la distinction entre la Transjordanie (à l'est du Jourdain) et la Cisjordanie (à l'ouest). Ces termes géographiques ont été utilisés pour décrire les régions situées de part et d'autre du fleuve Jourdain. La formation de la Jordanie en tant qu'État indépendant a été un processus graduel. En 1946, la Transjordanie a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne, et Abdallah est devenu le premier roi du royaume hachémite de Jordanie. La Jordanie, comme la Palestine, a été profondément affectée par les développements régionaux, notamment la création de l'État d'Israël en 1948 et les conflits arabes-israéliens qui ont suivi. Ces événements ont eu un impact considérable sur la politique et la société jordaniennes dans les décennies suivantes.
Il fiume Giordano svolse un ruolo fondamentale nella distinzione tra Transgiordania (a est del Giordano) e Cisgiordania (a ovest del Giordano). Questi termini geografici erano usati per descrivere le regioni su entrambi i lati del fiume Giordano. La formazione della Giordania come Stato indipendente fu un processo graduale. Nel 1946, la Transgiordania ottenne l'indipendenza dalla Gran Bretagna e Abdallah divenne il primo re del Regno Hashemita di Giordania. La Giordania, come la Palestina, è stata profondamente influenzata dagli sviluppi regionali, in particolare dalla creazione dello Stato di Israele nel 1948 e dai conflitti arabo-israeliani che ne sono seguiti. Questi eventi hanno avuto un notevole impatto sulla politica e sulla società giordana nei decenni successivi.


La Légion arabe a joué un rôle significatif dans l'histoire de la Jordanie et dans le conflit israélo-arabe. Fondée dans les années 1920 sous le mandat britannique, la Légion arabe était une force militaire jordanienne qui a opéré sous la supervision de conseillers militaires britanniques. Cette force a été cruciale pour maintenir l'ordre dans le territoire de la Transjordanie et a servi de base à l'armée jordanienne moderne. À la fin du mandat britannique en 1946, la Transjordanie, sous le règne du roi Abdallah, a obtenu son indépendance, devenant le Royaume hachémite de Jordanie. L'indépendance de la Jordanie a marqué un tournant dans l'histoire du Moyen-Orient, en faisant du pays un acteur clé de la région.  
La Legione Araba ha svolto un ruolo significativo nella storia della Giordania e nel conflitto arabo-israeliano. Fondata negli anni Venti sotto il mandato britannico, la Legione Araba era una forza militare giordana che operava sotto la supervisione dei consiglieri militari britannici. Questa forza è stata fondamentale per mantenere l'ordine nel territorio della Transgiordania e ha costituito la base del moderno esercito giordano. Alla fine del mandato britannico, nel 1946, la Transgiordania, sotto il regno di re Abdullah, ottenne l'indipendenza, diventando il Regno Hashemita di Giordania. L'indipendenza della Giordania segnò una svolta nella storia del Medio Oriente, rendendo il Paese un attore chiave nella regione.


=== Conflits Israélo-Arabes et Impact sur la Jordanie (1948 - 1950) ===
=== Conflitti arabo-israeliani e impatto sulla Giordania (1948-1950) ===  
En 1948, la déclaration d'indépendance d'Israël a déclenché la première guerre israélo-arabe. Les États arabes voisins, dont la Jordanie, ont refusé de reconnaître la légitimité d'Israël et ont engagé des forces militaires pour s'opposer à l'État nouvellement formé. La Légion arabe jordanienne, considérée comme l'une des forces armées les plus efficaces parmi les pays arabes à cette époque, a joué un rôle majeur dans ce conflit. Durant la guerre de 1948, la Jordanie, sous le commandement du roi Abdallah, a occupé la Cisjordanie, une région à l'ouest du Jourdain qui faisait partie du mandat britannique sur la Palestine. À la fin de la guerre, la Jordanie a annexé officiellement la Cisjordanie, une décision qui a été largement reconnue dans le monde arabe mais pas par la communauté internationale. Cette annexion a inclus Jérusalem-Est, qui a été proclamée capitale de la Jordanie aux côtés d'Amman. L'annexion de la Cisjordanie par la Jordanie a eu d'importantes implications pour les relations israélo-arabes et le conflit palestinien. Elle a également façonné la politique intérieure jordanienne, car la population palestinienne de la Cisjordanie est devenue une partie importante de la société jordanienne. Cette période de l'histoire jordanienne a continué à influencer la politique et les relations internationales du pays dans les décennies suivantes.
Nel 1948, la dichiarazione di indipendenza di Israele scatenò la prima guerra arabo-israeliana. Gli Stati arabi vicini, tra cui la Giordania, si rifiutarono di riconoscere la legittimità di Israele e impegnarono le forze militari per opporsi al nuovo Stato. La Legione Araba Giordana, considerata all'epoca una delle forze armate più efficaci tra i Paesi arabi, giocò un ruolo fondamentale in questo conflitto. Durante la guerra del 1948, la Giordania, sotto il comando di re Abdullah, occupò la Cisgiordania, una regione a ovest del fiume Giordano che faceva parte del Mandato britannico sulla Palestina. Alla fine della guerra, la Giordania annesse ufficialmente la Cisgiordania, una decisione ampiamente riconosciuta nel mondo arabo ma non dalla comunità internazionale. L'annessione includeva Gerusalemme Est, che fu proclamata capitale della Giordania insieme ad Amman. L'annessione della Cisgiordania da parte della Giordania ebbe importanti implicazioni per le relazioni arabo-israeliane e per il conflitto palestinese. Ha anche plasmato la politica interna giordana, poiché la popolazione palestinese della Cisgiordania è diventata una parte importante della società giordana. Questo periodo della storia giordana ha continuato a influenzare la politica e le relazioni internazionali del Paese nei decenni successivi.


La période suivant l'annexion de la Cisjordanie par la Jordanie en 1948 a été marquée par des évolutions politiques et sociales importantes. En 1950, la Jordanie a officiellement annexé la Cisjordanie, une décision qui a eu des conséquences durables sur la composition démographique et politique du pays. Suite à cette annexion, la moitié des sièges du parlement jordanien a été allouée à des députés palestiniens, reflétant la nouvelle réalité démographique de la Jordanie unifiée, qui comprenait désormais une importante population palestinienne. Cette intégration politique des Palestiniens en Jordanie a souligné l'ampleur de l'annexion de la Cisjordanie et a été vue par certains comme un effort pour légitimer le contrôle jordanien sur le territoire. Cependant, ce mouvement a également suscité des tensions, tant au sein de la population palestinienne que parmi les nationalistes palestiniens, qui aspiraient à l'indépendance et à la création d'un État palestinien distinct.  
Il periodo successivo all'annessione della Cisgiordania da parte della Giordania nel 1948 fu segnato da importanti sviluppi politici e sociali. Nel 1950, la Giordania annesse ufficialmente la Cisgiordania, una decisione che ebbe un impatto duraturo sulla composizione demografica e politica del Paese. In seguito all'annessione, metà dei seggi del parlamento giordano furono assegnati a deputati palestinesi, riflettendo la nuova realtà demografica di una Giordania unificata, che ora comprendeva una vasta popolazione palestinese. Questa integrazione politica dei palestinesi in Giordania ha sottolineato la portata dell'annessione della Cisgiordania ed è stata vista da alcuni come uno sforzo per legittimare il controllo giordano sul territorio. Tuttavia, la mossa sollevò anche tensioni, sia all'interno della popolazione palestinese sia tra i nazionalisti palestinesi, che aspiravano all'indipendenza e alla creazione di uno Stato palestinese separato.


Des rumeurs d'accords secrets entre la Jordanie et Israël concernant des questions de souveraineté et de territoire ont alimenté le mécontentement parmi les nationalistes palestiniens. En 1951, le roi Abdallah, qui avait été un acteur clé de l'annexion de la Cisjordanie et avait cherché à maintenir de bonnes relations avec les Israéliens, a été assassiné à Jérusalem par un nationaliste palestinien. Cet assassinat a souligné les divisions profondes et les tensions politiques relatives à la question palestinienne. La guerre des Six Jours en 1967 a été un autre tournant majeur pour la Jordanie et la région. Israël a capturé la Cisjordanie, Jérusalem-Est, et d'autres territoires lors de ce conflit, mettant fin au contrôle jordanien sur ces régions. Cette perte a eu un impact profond sur la Jordanie, tant sur le plan politique que démographique, et a exacerbé la question palestinienne, qui est restée un enjeu central dans les affaires intérieures et la politique étrangère de la Jordanie. La guerre de 1967 a également contribué à l'émergence de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) comme le principal représentant des Palestiniens et a influencé la trajectoire du conflit israélo-arabe dans les années suivantes.
Voci di accordi segreti tra Giordania e Israele su questioni di sovranità e territorio alimentarono il malcontento dei nazionalisti palestinesi. Nel 1951, il re Abdullah, che era stato uno dei protagonisti dell'annessione della Cisgiordania e aveva cercato di mantenere buone relazioni con gli israeliani, fu assassinato a Gerusalemme da un nazionalista palestinese. Questo assassinio sottolineò le profonde divisioni e tensioni politiche che circondavano la questione palestinese. La Guerra dei Sei Giorni del 1967 fu un altro importante punto di svolta per la Giordania e la regione. Israele conquistò la Cisgiordania, Gerusalemme Est e altri territori durante questo conflitto, ponendo fine al controllo giordano su queste aree. Questa perdita ha avuto un profondo impatto sulla Giordania, sia dal punto di vista politico che demografico, e ha esacerbato la questione palestinese, che è rimasta una questione centrale negli affari interni e nella politica estera della Giordania. La guerra del 1967 contribuì anche all'emergere dell'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) come principale rappresentante dei palestinesi e influenzò la traiettoria del conflitto arabo-israeliano negli anni successivi.


=== Règne du Roi Hussein et Défis Internes (1952 - 1999) ===
=== Il regno di Re Hussein e le sfide interne (1952-1999) ===  
Le roi Hussein de Jordanie, petit-fils du roi Abdallah, a régné sur le pays de 1952 jusqu'à sa mort en 1999. Son règne a été marqué par des défis majeurs, dont la question de la population palestinienne en Jordanie et les ambitions panarabes du roi.
Re Hussein di Giordania, nipote di Re Abdullah, governò il Paese dal 1952 fino alla sua morte nel 1999. Il suo regno fu segnato da grandi sfide, tra cui la questione della popolazione palestinese in Giordania e le ambizioni panarabe del re.


Le roi Hussein a hérité d'une situation complexe avec une population palestinienne importante en Jordanie, résultant de l'annexion de la Cisjordanie en 1948 et de l'afflux de réfugiés palestiniens après la création d'Israël et la guerre des Six Jours en 1967. La gestion de cette question palestinienne est restée un défi majeur tout au long de son règne, avec des tensions politiques et sociales internes croissantes. L'un des moments les plus critiques de son règne a été la crise de "Septembre Noir" en 1970. Face à une montée en puissance des combattants palestiniens de l'OLP en Jordanie, qui menaçait la souveraineté et la stabilité du royaume, le roi Hussein a ordonné une intervention militaire brutale pour reprendre le contrôle des camps de réfugiés et des villes où l'OLP était fortement présente. Cette intervention a abouti à l'expulsion de l'OLP et de ses combattants du territoire jordanien, qui ont ensuite établi leur quartier général au Liban.
Re Hussein ereditò una situazione complessa con una vasta popolazione palestinese in Giordania, dovuta all'annessione della Cisgiordania nel 1948 e all'afflusso di rifugiati palestinesi dopo la creazione di Israele e la Guerra dei Sei Giorni nel 1967. La gestione della questione palestinese rimase una sfida importante per tutto il suo regno, con crescenti tensioni politiche e sociali interne. Uno dei momenti più critici del suo regno fu la crisi del "settembre nero" del 1970. Di fronte alla crescente forza dei combattenti palestinesi dell'OLP in Giordania, che minacciava la sovranità e la stabilità del regno, re Hussein ordinò un brutale intervento militare per riprendere il controllo dei campi profughi e delle città in cui l'OLP aveva una forte presenza. L'intervento portò all'espulsione dell'OLP e dei suoi combattenti dal territorio giordano, che poi stabilirono il loro quartier generale in Libano.


Malgré sa participation aux guerres israélo-arabes, notamment la guerre du Kippour en 1973, le roi Hussein a maintenu des relations discrètes mais significatives avec Israël. Ces relations, souvent en désaccord avec les positions d'autres États arabes, étaient motivées par des considérations stratégiques et sécuritaires. La Jordanie et Israël partageaient des préoccupations communes, notamment en ce qui concerne la stabilité régionale et la question palestinienne. Le roi Hussein a finalement joué un rôle clé dans les efforts de paix au Moyen-Orient. En 1994, la Jordanie a signé un traité de paix avec Israël, devenant le deuxième pays arabe, après l'Égypte, à normaliser officiellement les relations avec Israël. Ce traité a marqué une étape importante dans les relations israélo-arabes et a reflété la volonté du roi Hussein de rechercher une résolution pacifique au conflit israélo-arabe, malgré les défis et les controverses que cela impliquait.
Nonostante la sua partecipazione alle guerre arabo-israeliane, in particolare alla guerra dello Yom Kippur del 1973, Re Hussein mantenne relazioni discrete ma significative con Israele. Queste relazioni, spesso in contrasto con le posizioni di altri Stati arabi, erano motivate da considerazioni strategiche e di sicurezza. La Giordania e Israele condividevano preoccupazioni comuni, in particolare per quanto riguarda la stabilità regionale e la questione palestinese. Re Hussein ha infine svolto un ruolo chiave negli sforzi di pace in Medio Oriente. Nel 1994, la Giordania ha firmato un trattato di pace con Israele, diventando il secondo Paese arabo, dopo l'Egitto, a normalizzare ufficialmente le relazioni con Israele. Il trattato ha segnato un'importante pietra miliare nelle relazioni arabo-israeliane e ha rispecchiato il desiderio di Re Hussein di cercare una soluzione pacifica al conflitto arabo-israeliano, nonostante le sfide e le controversie che esso comportava.


=== Le Roi Abdallah II et la Jordanie Moderne (1999 - Présent) ===
=== Re Abdullah II e la Giordania moderna (1999 - oggi) ===  
À la mort du roi Hussein de Jordanie en 1999, son fils, Abdallah II, lui a succédé sur le trône. L'accession d'Abdallah II au pouvoir a marqué le début d'une nouvelle ère pour la Jordanie, bien que le nouveau roi ait hérité de nombreux défis politiques, économiques et sociaux de son père. Abdallah II, éduqué à l'étranger et ayant une expérience militaire, a pris la tête d'un pays confronté à des défis internes complexes, notamment la gestion des relations avec la population palestinienne, l'équilibre entre les pressions démocratiques et la stabilité du royaume, et les problèmes économiques persistants. Sur le plan international, la Jordanie, sous son règne, a continué à jouer un rôle important dans les questions régionales, notamment le conflit israélo-arabe et les crises dans les pays voisins. Le roi Abdallah II a poursuivi les efforts de son père pour moderniser le pays et améliorer l'économie. Il a également cherché à promouvoir la Jordanie en tant qu'intermédiaire et médiateur dans les conflits régionaux, tout en maintenant des relations étroites avec les pays occidentaux, en particulier les États-Unis.
Alla morte di re Hussein di Giordania nel 1999, gli successe al trono il figlio Abdullah II. L'ascesa al potere di Abdullah II segnò l'inizio di una nuova era per la Giordania, anche se il nuovo re ereditò molte delle sfide politiche, economiche e sociali del padre. Abdullah II, formatosi all'estero e con esperienza militare, ha assunto la guida di un Paese che deve affrontare complesse sfide interne, tra cui la gestione delle relazioni con la popolazione palestinese, il bilanciamento delle pressioni democratiche con la stabilità del regno e i persistenti problemi economici. A livello internazionale, sotto il suo regno, la Giordania ha continuato a svolgere un ruolo importante nelle questioni regionali, tra cui il conflitto arabo-israeliano e le crisi nei Paesi vicini. Re Abdullah II ha proseguito gli sforzi del padre per modernizzare il Paese e migliorare l'economia. Ha inoltre cercato di promuovere la Giordania come intermediario e mediatore nei conflitti regionali, mantenendo strette relazioni con i Paesi occidentali, in particolare con gli Stati Uniti.


La politique extérieure d'Abdallah II a été marquée par un équilibre entre le maintien de relations solides avec les pays occidentaux et la navigation dans les dynamiques complexes du Moyen-Orient. La Jordanie, sous son règne, a continué de jouer un rôle actif dans les efforts de paix au Moyen-Orient et a été confrontée à l'impact des crises dans les pays voisins, notamment l'Irak et la Syrie. Sur le plan interne, Abdallah II a fait face à des appels à des réformes politiques et économiques plus importantes. Les soulèvements du Printemps arabe en 2011 ont également eu un impact sur la Jordanie, bien que le pays ait réussi à éviter l'instabilité à grande échelle observée dans d'autres parties de la région. Le roi a répondu à certains de ces défis par des réformes politiques progressives et des efforts pour améliorer l'économie du pays.
La politica estera di Abdullah II fu caratterizzata da un equilibrio tra il mantenimento di solide relazioni con i Paesi occidentali e la navigazione nelle complesse dinamiche del Medio Oriente. Sotto il suo regno, la Giordania ha continuato a svolgere un ruolo attivo negli sforzi di pace in Medio Oriente e ha dovuto affrontare l'impatto delle crisi nei Paesi vicini, in particolare Iraq e Siria. Sul piano interno, Abdullah II ha dovuto affrontare le richieste di maggiori riforme politiche ed economiche. Le rivolte della Primavera araba del 2011 hanno avuto un impatto anche sulla Giordania, anche se il Paese è riuscito a evitare l'instabilità su larga scala vista in altre parti della regione. Il Re ha risposto ad alcune di queste sfide con progressive riforme politiche e sforzi per migliorare l'economia del Paese.


La trajectoire historique des Hachémites, qui ont joué un rôle crucial dans les événements du Moyen-Orient au début du 20ème siècle, est marquée par des promesses non tenues et des ajustements politiques majeurs. La famille hachémite, originaire de la région du Hedjaz en Arabie, a été au cœur des ambitions arabes pour l'indépendance et l'unité durant et après la Première Guerre mondiale. Leurs aspirations à un grand État arabe unifié ont été encouragées, puis déçues par les puissances européennes, en particulier la Grande-Bretagne.
La traiettoria storica degli Hashemiti, che hanno avuto un ruolo cruciale negli eventi del Medio Oriente all'inizio del XX secolo, è segnata da promesse non mantenute e da importanti aggiustamenti politici. La famiglia hashemita, originaria della regione di Hijaz in Arabia, è stata al centro delle ambizioni arabe di indipendenza e unità durante e dopo la Prima guerra mondiale. Le loro aspirazioni a un grande Stato arabo unificato furono incoraggiate e poi deluse dalle potenze europee, in particolare dalla Gran Bretagna.


Le roi Hussein bin Ali, le patriarche des Hachémites, avait aspiré à la création d'un grand royaume arabe s'étendant sur une grande partie du Moyen-Orient. Cependant, les accords Sykes-Picot de 1916 et la Déclaration Balfour de 1917, ainsi que d'autres développements politiques, ont progressivement réduit ces aspirations. Finalement, les Hachémites n'ont régné que sur la Transjordanie (la Jordanie moderne) et l'Irak, un autre fils de Hussein, Fayçal, est devenu roi. En ce qui concerne la Palestine, la Jordanie, sous le règne du roi Hussein, a eu une implication importante jusqu'aux Accords d'Oslo dans les années 1990. Après la guerre des Six Jours en 1967 et la perte de la Cisjordanie par la Jordanie au profit d'Israël, le roi Hussein a continué à revendiquer la souveraineté sur le territoire palestinien, malgré l'absence de contrôle effectif.
Re Hussein bin Ali, il patriarca degli Hascemiti, aveva aspirato alla creazione di un grande regno arabo che si estendesse su gran parte del Medio Oriente. Tuttavia, l'Accordo Sykes-Picot del 1916 e la Dichiarazione Balfour del 1917, così come altri sviluppi politici, ridussero gradualmente queste aspirazioni. Alla fine, gli Hascemiti governarono solo la Transgiordania (l'odierna Giordania) e l'Iraq, dove divenne re un altro figlio di Hussein, Faisal. Per quanto riguarda la Palestina, la Giordania, sotto il re Hussein, è stata pesantemente coinvolta fino agli accordi di Oslo negli anni '90. Dopo la Guerra dei Sei Giorni del 1967 e la perdita della Cisgiordania da parte della Giordania a favore di Israele, Re Hussein ha continuato a rivendicare la sovranità sul territorio palestinese, nonostante la mancanza di un controllo effettivo.


Cependant, avec les Accords d'Oslo en 1993, qui ont établi une reconnaissance mutuelle entre Israël et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et ont jeté les bases de l'autonomie palestinienne, la Jordanie a dû réévaluer sa position. En 1988, le roi Hussein avait déjà renoncé officiellement à toutes les revendications jordaniennes sur la Cisjordanie en faveur de l'OLP, reconnaissant le droit du peuple palestinien à l'autodétermination. Les Accords d'Oslo ont consolidé cette réalité, confirmant l'OLP comme représentant légitime du peuple palestinien et marginalisant davantage le rôle de la Jordanie dans les affaires palestiniennes. Les Accords d'Oslo ont donc marqué la fin des ambitions jordaniennes sur la Palestine, orientant le processus de paix vers une négociation directe entre Israéliens et Palestiniens, avec la Jordanie et d'autres acteurs régionaux jouant un rôle de soutien plutôt que de protagonistes principaux.
Tuttavia, con gli accordi di Oslo del 1993, che stabilirono il riconoscimento reciproco tra Israele e l'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) e posero le basi per l'autonomia palestinese, la Giordania fu costretta a rivedere la propria posizione. Nel 1988, re Hussein aveva già rinunciato ufficialmente a tutte le rivendicazioni giordane sulla Cisgiordania a favore dell'OLP, riconoscendo il diritto del popolo palestinese all'autodeterminazione. Gli accordi di Oslo hanno consolidato questa realtà, confermando l'OLP come legittimo rappresentante del popolo palestinese e marginalizzando ulteriormente il ruolo della Giordania negli affari palestinesi. Gli accordi di Oslo segnarono quindi la fine delle ambizioni giordane sulla Palestina, orientando il processo di pace verso un negoziato diretto tra israeliani e palestinesi, con la Giordania e gli altri attori regionali a svolgere un ruolo di supporto piuttosto che di guida.


=== Jordanie et Relations Internationales : Alliance Stratégique avec les États-Unis ===
=== La Giordania e le relazioni internazionali: l'alleanza strategica con gli Stati Uniti ===  
La Jordanie, depuis sa création en tant qu'État indépendant en 1946, a joué un rôle stratégique dans la politique du Moyen-Orient, équilibrant habilement les relations internationales, notamment avec les États-Unis. Cette relation privilégiée avec Washington a été essentielle pour la Jordanie, non seulement en termes d'aide économique et militaire, mais aussi en tant que soutien diplomatique dans une région souvent marquée par l'instabilité et les conflits. L'aide économique et militaire américaine a été un pilier du développement et de la sécurité de la Jordanie. Les États-Unis ont fourni une assistance substantielle pour renforcer les capacités défensives de la Jordanie, soutenir son développement économique et l'aider à gérer les crises humanitaires, comme l'afflux massif de réfugiés syriens et irakiens. Cette aide a permis à la Jordanie de maintenir sa stabilité intérieure et de jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la sécurité régionales. Sur le plan militaire, la coopération entre la Jordanie et les États-Unis a été étroite et fructueuse. Les exercices militaires conjoints et les programmes de formation ont renforcé les liens entre les deux pays et ont amélioré la capacité de la Jordanie à contribuer à la sécurité régionale. Cette coopération militaire est également un élément crucial pour la Jordanie dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. Diplomatiquement, la Jordanie a souvent agi en tant qu'intermédiaire dans les conflits régionaux, un rôle qui correspond aux intérêts des États-Unis dans la région. La Jordanie a été impliquée dans les efforts de paix israélo-palestiniens et a joué un rôle de modérateur dans les crises en Syrie et en Irak. La position géographique de la Jordanie, sa stabilité relative et ses relations avec les États-Unis en font un acteur clé dans les efforts de médiation et de résolution des conflits dans la région.
La Giordania, fin dalla sua creazione come Stato indipendente nel 1946, ha svolto un ruolo strategico nella politica mediorientale, bilanciando abilmente le relazioni internazionali, in particolare con gli Stati Uniti. Questo rapporto privilegiato con Washington è stato essenziale per la Giordania, non solo in termini di aiuti economici e militari, ma anche come sostegno diplomatico in una regione spesso segnata da instabilità e conflitti. Gli aiuti economici e militari americani sono stati un pilastro dello sviluppo e della sicurezza della Giordania. Gli Stati Uniti hanno fornito assistenza sostanziale per rafforzare le capacità difensive della Giordania, sostenere il suo sviluppo economico e aiutarla a gestire le crisi umanitarie, come il massiccio afflusso di rifugiati siriani e iracheni. Questi aiuti hanno permesso alla Giordania di mantenere la propria stabilità interna e di svolgere un ruolo attivo nella promozione della pace e della sicurezza regionale. Sul fronte militare, la cooperazione tra Giordania e Stati Uniti è stata stretta e fruttuosa. Le esercitazioni militari congiunte e i programmi di addestramento hanno rafforzato i legami tra i due Paesi e la capacità della Giordania di contribuire alla sicurezza regionale. Questa cooperazione militare è anche un elemento cruciale per la Giordania nel contesto della lotta al terrorismo e all'estremismo. Sul piano diplomatico, la Giordania ha spesso agito da intermediario nei conflitti regionali, un ruolo che corrisponde agli interessi degli Stati Uniti nella regione. La Giordania ha partecipato agli sforzi di pace israelo-palestinesi e ha svolto un ruolo di moderazione nelle crisi in Siria e Iraq. La posizione geografica, la relativa stabilità e la relazione con gli Stati Uniti fanno della Giordania un attore chiave negli sforzi di mediazione e risoluzione dei conflitti nella regione.


La relation entre la Jordanie et les États-Unis n'est pas seulement une alliance stratégique; elle est aussi le reflet d'une compréhension partagée des enjeux de la région. Les deux pays partagent des objectifs communs en matière de lutte contre le terrorisme, de promotion de la stabilité régionale et de recherche de solutions diplomatiques aux conflits. Cette relation est donc essentielle pour la Jordanie, lui permettant de naviguer dans les défis complexes du Moyen-Orient tout en bénéficiant du soutien d'une puissance mondiale majeure.
La relazione tra Giordania e Stati Uniti non è solo un'alleanza strategica, ma riflette anche una comprensione comune delle sfide che la regione deve affrontare. I due Paesi condividono obiettivi comuni nella lotta al terrorismo, nella promozione della stabilità regionale e nella ricerca di soluzioni diplomatiche ai conflitti. Questa relazione è quindi essenziale per la Giordania, in quanto le consente di affrontare le complesse sfide del Medio Oriente beneficiando del sostegno di una grande potenza mondiale.


=Irak=
=Iraq=


=== Formation de l'État Irakien (Post-Première Guerre mondiale) ===
=== Formazione dello Stato iracheno (dopo la Prima guerra mondiale) ===  
La formation de l'Irak en tant qu'État moderne est une conséquence directe de la dissolution de l'Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale. L'Irak, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est né de la fusion de trois provinces ottomanes historiques : Mossoul, Bagdad et Bassora. Cette fusion, orchestrée par les puissances coloniales, en particulier la Grande-Bretagne, a façonné non seulement les frontières de l'Irak mais aussi sa dynamique interne complexe.
La formazione dell'Iraq come Stato moderno è stata una conseguenza diretta della dissoluzione dell'Impero ottomano dopo la Prima guerra mondiale. L'Iraq, come lo conosciamo oggi, è nato dalla fusione di tre storiche province ottomane: Mosul, Baghdad e Bassora. Questa fusione, orchestrata dalle potenze coloniali, in particolare dalla Gran Bretagna, ha plasmato non solo i confini dell'Iraq, ma anche le sue complesse dinamiche interne.


La province de Mossoul, située dans le nord de l'Irak actuel, était une région stratégique, notamment en raison de ses riches réserves pétrolières. La composition ethnique de Mossoul, avec une présence significative de Kurdes, a ajouté une dimension supplémentaire à la complexité politique de l'Irak. Après la guerre, le statut de Mossoul a fait l'objet d'un débat international, les Turcs et les Britanniques revendiquant chacun la région. Finalement, la Société des Nations a tranché en faveur de l'Irak, intégrant ainsi Mossoul dans le nouvel État. Le vilayet de Bagdad, au centre, était le cœur historique et culturel de la région. Bagdad, une ville avec une riche histoire remontant à l'ère des califats, a continué à jouer un rôle central dans la vie politique et culturelle de l'Irak. La diversité ethnique et religieuse de la province de Bagdad a été un facteur clé dans les dynamiques politiques de l'Irak moderne. Quant à la province de Bassora, dans le sud, cette région majoritairement peuplée d'Arabes chiites, a été un important centre commercial et portuaire. Les liens de Bassora avec le Golfe Persique et le monde arabe ont été cruciaux pour l'économie irakienne et ont influencé les relations extérieures de l'Irak.
La provincia di Mosul, nel nord dell'attuale Iraq, era una regione strategica, non da ultimo per le sue ricche riserve di petrolio. La composizione etnica di Mosul, con una significativa presenza curda, aggiungeva un'ulteriore dimensione alla complessità politica dell'Iraq. Dopo la guerra, lo status di Mosul fu oggetto di un dibattito internazionale, con i turchi e gli inglesi che rivendicavano entrambi la regione. Alla fine, la Società delle Nazioni si pronunciò a favore dell'Iraq, integrando Mosul nel nuovo Stato. Il vilayet di Baghdad, al centro, era il cuore storico e culturale della regione. Baghdad, una città con una ricca storia che risale all'epoca dei califfati, ha continuato a svolgere un ruolo centrale nella vita politica e culturale dell'Iraq. La diversità etnica e religiosa della provincia di Baghdad è stata un fattore chiave nelle dinamiche politiche dell'Iraq moderno. Per quanto riguarda la provincia di Bassora, nel sud, questa regione, popolata principalmente da arabi sciiti, è stata un importante centro commerciale e portuale. I legami di Bassora con il Golfo Persico e il mondo arabo sono stati cruciali per l'economia irachena e hanno influenzato le relazioni estere dell'Iraq.


La fusion de ces trois provinces distinctes en un seul État sous le mandat britannique n'a pas été sans difficultés. La gestion des tensions ethniques, religieuses et tribales a été un défi constant pour les dirigeants irakiens. L'importance stratégique de l'Irak a été renforcée par la découverte de pétrole, attirant l'attention des puissances occidentales et influençant profondément le développement politique et économique du pays. Les décisions prises pendant et après la période du mandat britannique ont posé les bases des complexités politiques et sociales de l'Irak, qui ont continué à se manifester tout au long de son histoire moderne, y compris pendant le règne de Saddam Hussein et au-delà. La formation de l'Irak, un mélange de diverses régions et groupes, a été un facteur clé dans les nombreux défis auxquels le pays a été confronté dans le siècle suivant.
La fusione di queste tre province distinte in un unico Stato sotto il mandato britannico non è stata priva di difficoltà. La gestione delle tensioni etniche, religiose e tribali è stata una sfida costante per i leader iracheni. L'importanza strategica dell'Iraq è stata rafforzata dalla scoperta del petrolio, attirando l'attenzione delle potenze occidentali e influenzando profondamente lo sviluppo politico ed economico del Paese. Le decisioni prese durante e dopo il mandato britannico hanno posto le basi per le complessità politiche e sociali dell'Iraq, che hanno continuato a manifestarsi nel corso della sua storia moderna, compreso il regno di Saddam Hussein e oltre. La formazione dell'Iraq, un insieme di regioni e gruppi diversi, è stata un fattore chiave per le numerose sfide che il Paese ha dovuto affrontare nel secolo successivo.


=== Influence Britannique et Intérêts Pétroliers (Début 20ème siècle) ===
=== Influenza britannica e interessi petroliferi (inizio XX secolo) ===  
La fascination de la Grande-Bretagne pour l'Irak dans la première moitié du 20ème siècle s'inscrit dans le cadre plus large de la politique impériale britannique, où la géostratégie et les ressources naturelles jouaient un rôle prépondérant. L'Irak, avec son accès direct au Golfe Persique et sa proximité avec la Perse riche en pétrole, est rapidement devenu un territoire d'intérêt majeur pour la Grande-Bretagne, qui cherchait à étendre son influence au Moyen-Orient. L'importance stratégique de l'Irak était liée à sa position géographique, offrant un accès au Golfe Persique, une voie d'eau cruciale pour le commerce et les communications maritimes. Ce contrôle offrait à la Grande-Bretagne un avantage dans la sécurisation des routes commerciales et maritimes vitales, en particulier en lien avec son empire colonial en Inde et au-delà. Le pétrole, devenu une ressource stratégiquement vitale au début du 20ème siècle, a accentué l'intérêt britannique pour l'Irak et la région environnante. La découverte de pétrole en Perse (Iran actuel) par la Anglo-Persian Oil Company (qui deviendra plus tard British Petroleum, ou BP) a mis en lumière le potentiel pétrolier de la région. La Grande-Bretagne, soucieuse de sécuriser ses approvisionnements en pétrole pour sa marine et son industrie, a vu dans l'Irak un territoire clé pour ses intérêts énergétiques.
L'interesse della Gran Bretagna per l'Iraq nella prima metà del XX secolo rientrava in un quadro più ampio di politica imperiale britannica, in cui la geostrategia e le risorse naturali svolgevano un ruolo di primo piano. L'Iraq, con il suo accesso diretto al Golfo Persico e la vicinanza alla Persia, ricca di petrolio, divenne rapidamente un territorio di grande interesse per la Gran Bretagna, che cercava di estendere la propria influenza in Medio Oriente. L'importanza strategica dell'Iraq era legata alla sua posizione geografica, che offriva accesso al Golfo Persico, una via d'acqua cruciale per il commercio e le comunicazioni marittime. Questo controllo dava alla Gran Bretagna un vantaggio nell'assicurarsi rotte commerciali e marittime vitali, soprattutto in relazione al suo impero coloniale in India e oltre. Il petrolio, divenuto una risorsa strategicamente vitale all'inizio del XX secolo, accrebbe l'interesse della Gran Bretagna per l'Iraq e la regione circostante. La scoperta del petrolio in Persia (l'odierno Iran) da parte della Anglo-Persian Oil Company (poi British Petroleum, o BP) evidenziò il potenziale petrolifero della regione. La Gran Bretagna, ansiosa di assicurarsi le forniture di petrolio per la sua marina e la sua industria, vide nell'Iraq un territorio chiave per i suoi interessi energetici.


Le mandat britannique en Irak, établi par la Société des Nations après la Première Guerre mondiale, a donné à la Grande-Bretagne un contrôle considérable sur la formation de l'État irakien. Cependant, cette période a été marquée par des tensions et des résistances, comme en témoigne la révolte irakienne de 1920, une réaction significative à la domination britannique et aux tentatives d'implanter des structures administratives et politiques étrangères. Les actions britanniques en Irak étaient guidées par une combinaison d'objectifs impériaux et de nécessités pratiques. Alors que le 20ème siècle progressait, l'Irak est devenu un enjeu de plus en plus complexe dans la politique britannique, surtout avec l'émergence du nationalisme arabe et la montée des revendications pour l'indépendance. Le rôle de la Grande-Bretagne en Irak, et plus largement au Moyen-Orient, a donc été un mélange de stratégie impériale, de gestion des ressources naturelles et de réponse aux dynamiques politiques en constante évolution de la région.
Il Mandato britannico in Iraq, stabilito dalla Società delle Nazioni dopo la Prima guerra mondiale, diede alla Gran Bretagna un notevole controllo sulla formazione dello Stato iracheno. Tuttavia, questo periodo fu segnato da tensioni e resistenze, come dimostra la rivolta irachena del 1920, una reazione significativa al dominio britannico e ai tentativi di impiantare strutture amministrative e politiche straniere. Le azioni britanniche in Iraq furono guidate da una combinazione di obiettivi imperiali e necessità pratiche. Con il progredire del XX secolo, l'Iraq divenne una questione sempre più complessa nella politica britannica, soprattutto con l'emergere del nazionalismo arabo e l'aumento delle richieste di indipendenza. Il ruolo della Gran Bretagna in Iraq, e più in generale in Medio Oriente, è stato quindi un misto di strategia imperiale, gestione delle risorse naturali e risposta alle dinamiche politiche in continua evoluzione della regione.


=== Rôle de Mossoul et Diversité Ethnique (Début 20ème siècle) ===
=== Il ruolo di Mosul e la diversità etnica (inizio del XX secolo) ===  
La région de Mossoul, dans le nord de l'Irak, a toujours été d'une importance cruciale dans le contexte historique et politique du Moyen-Orient. Sa signification est due à plusieurs facteurs clés qui en ont fait un territoire convoité au fil des siècles, notamment par la Grande-Bretagne durant l'ère coloniale. La découverte de pétrole dans la région de Mossoul a été un tournant majeur. Au début du 20ème siècle, alors que l'importance du pétrole comme ressource stratégique mondiale devenait de plus en plus évidente, Mossoul est apparue comme un territoire d'une immense valeur économique. Les réserves pétrolières substantielles de la région ont attiré l'attention des puissances impériales, particulièrement de la Grande-Bretagne, qui cherchait à sécuriser les sources de pétrole pour ses besoins industriels et militaires. Cette richesse en hydrocarbures a non seulement stimulé l'intérêt international pour Mossoul, mais a également joué un rôle déterminant dans la formation de la politique et de l'économie irakiennes au cours du siècle suivant. En outre, la position géographique de Mossoul, à proximité des sources des fleuves Tigre et Euphrate, lui confère une importance stratégique particulière. Le contrôle des sources d'eau dans cette région aride est vital pour l'agriculture, l'économie et la vie quotidienne. Cette importance géographique a fait de Mossoul un enjeu dans les relations internationales et les dynamiques régionales, en particulier dans le contexte des tensions liées à la répartition de l'eau dans la région. Le contrôle de Mossoul était également perçu comme essentiel pour la stabilité de l'ensemble de l'Irak. En raison de sa diversité ethnique et culturelle, avec une population composée de Kurdes, d'Arabes, de Turkmènes, d'Assyriens et d'autres groupes, la région a été un carrefour culturel et politique important. La gestion de cette diversité et l'intégration de Mossoul dans l'État irakien ont été des défis constants pour les gouvernements irakiens successifs. Le maintien de la stabilité dans la région du nord était crucial pour la cohésion et l'unité nationales de l'Irak.
La regione di Mosul, nell'Iraq settentrionale, ha sempre avuto un'importanza cruciale nel contesto storico e politico del Medio Oriente. La sua importanza è dovuta a diversi fattori chiave che l'hanno resa un territorio ambito nel corso dei secoli, in particolare dalla Gran Bretagna durante l'epoca coloniale. La scoperta del petrolio nella regione di Mosul ha rappresentato un importante punto di svolta. All'inizio del XX secolo, quando l'importanza del petrolio come risorsa strategica globale divenne sempre più evidente, Mosul emerse come un territorio di immenso valore economico. Le consistenti riserve di petrolio della regione attirarono l'attenzione delle potenze imperiali, in particolare della Gran Bretagna, che cercò di assicurarsi fonti di petrolio per le proprie esigenze industriali e militari. Questa ricchezza di idrocarburi non solo stimolò l'interesse internazionale per Mosul, ma giocò anche un ruolo chiave nel plasmare la politica e l'economia irachena nel secolo successivo. Inoltre, la posizione geografica di Mosul, vicina alle sorgenti dei fiumi Tigri ed Eufrate, le conferisce una particolare importanza strategica. Il controllo delle fonti d'acqua in questa regione arida è vitale per l'agricoltura, l'economia e la vita quotidiana. Questa importanza geografica ha reso Mosul un problema nelle relazioni internazionali e nelle dinamiche regionali, in particolare nel contesto delle tensioni sulla distribuzione dell'acqua nella regione. Il controllo di Mosul è stato considerato essenziale anche per la stabilità dell'Iraq nel suo complesso. A causa della sua diversità etnica e culturale, con una popolazione composta da curdi, arabi, turcomanni, assiri e altri gruppi, la regione è stata un importante crocevia culturale e politico. Gestire questa diversità e integrare Mosul nello Stato iracheno sono state sfide costanti per i governi iracheni che si sono succeduti. Mantenere la stabilità nella regione settentrionale è stato fondamentale per la coesione e l'unità nazionale dell'Iraq.


=== Contribution de Gertrude Bell et Fondations de l'Irak Moderne (Début 20ème siècle) ===
=== Il contributo di Gertrude Bell e le fondamenta dell'Iraq moderno (inizio XX secolo) ===  
La contribution de Gertrude Bell à la formation de l'Irak moderne est un exemple éloquent de l'influence occidentale dans la redéfinition des frontières et des identités nationales au Moyen-Orient au début du 20ème siècle. Bell, une archéologue et administratrice coloniale britannique, a joué un rôle crucial dans la création de l'État irakien, notamment en préconisant l'utilisation du terme « Irak », un nom d'origine arabe, au lieu de « Mésopotamie », d'origine grecque. Ce choix symbolisait une reconnaissance de l'identité arabe de la région, par opposition à une désignation imposée par des puissances étrangères. Cependant, comme l'a souligné Pierre-Jean Luisard dans son analyse de la question irakienne, les fondations de l'Irak moderne ont également été le berceau de problèmes futurs. La structure de l'Irak, conçue et mise en œuvre par des puissances coloniales, a réuni sous un même état des groupes ethniques et religieux divers, créant ainsi un terrain propice à des tensions et des conflits persistants. La domination des sunnites, souvent minoritaires, sur les chiites, majoritaires, a engendré des tensions sectaires et des conflits, exacerbés par des politiques discriminatoires et des différences idéologiques. De plus, la marginalisation des Kurdes, un groupe ethnique important dans le nord de l'Irak, a alimenté des revendications d'autonomie et de reconnaissance, souvent réprimées par le gouvernement central.
Il contributo di Gertrude Bell alla formazione dell'Iraq moderno è un esempio eloquente dell'influenza occidentale nella ridefinizione dei confini e delle identità nazionali in Medio Oriente all'inizio del XX secolo. Bell, archeologa e amministratrice coloniale britannica, svolse un ruolo cruciale nella creazione dello Stato iracheno, in particolare sostenendo l'uso del termine "Iraq", nome di origine araba, al posto di "Mesopotamia", di origine greca. Questa scelta simboleggiava il riconoscimento dell'identità araba della regione, in contrapposizione a una denominazione imposta da potenze straniere. Tuttavia, come ha sottolineato Pierre-Jean Luisard nella sua analisi della questione irachena, le fondamenta dell'Iraq moderno erano anche la culla dei problemi futuri. La struttura dell'Iraq, concepita e attuata dalle potenze coloniali, ha riunito gruppi etnici e religiosi diversi sotto un unico Stato, creando un terreno fertile per tensioni e conflitti persistenti. Il dominio dei sunniti, spesso in minoranza, sugli sciiti, che sono in maggioranza, ha dato origine a tensioni e conflitti settari, esacerbati da politiche discriminatorie e differenze ideologiche. Inoltre, l'emarginazione dei curdi, un grande gruppo etnico nel nord dell'Iraq, ha alimentato le richieste di autonomia e riconoscimento, spesso represse dal governo centrale.


Ces tensions internes ont été exacerbées sous le régime de Saddam Hussein, qui a régi l'Irak d'une main de fer, exacerbant les divisions sectaires et ethniques. La guerre Iran-Irak (1980-1988), la campagne d'Anfal contre les Kurdes, et l'invasion du Koweït en 1990 sont des exemples de la façon dont les politiques internes et externes de l'Irak ont été influencées par ces dynamiques de pouvoir. L'invasion de l'Irak en 2003 par une coalition menée par les États-Unis et la chute de Saddam Hussein ont ouvert une nouvelle période de conflit et d'instabilité, révélant la fragilité des fondations sur lesquelles l'État irakien avait été construit. Les années qui ont suivi ont été marquées par une violence sectaire accrue, des luttes de pouvoir internes et l'émergence de groupes extrémistes comme l'État islamique, qui ont profité du vide politique et de la désintégration de l'ordre étatique. L'histoire de l'Irak est celle d'un État façonné par des influences étrangères et confronté à des défis internes complexes. La contribution de Gertrude Bell, bien que significative dans la formation de l'Irak, s'inscrit dans un contexte plus vaste de construction nationale et de conflits qui ont continué à façonner le pays bien au-delà de sa fondation.
Queste tensioni interne si sono acuite sotto il regime di Saddam Hussein, che ha governato l'Iraq con il pugno di ferro, esacerbando le divisioni settarie ed etniche. La guerra Iran-Iraq (1980-1988), la campagna Anfal contro i curdi e l'invasione del Kuwait nel 1990 sono esempi di come le politiche interne ed esterne dell'Iraq siano state influenzate da queste dinamiche di potere. L'invasione dell'Iraq nel 2003 da parte di una coalizione guidata dagli Stati Uniti e la caduta di Saddam Hussein hanno inaugurato un nuovo periodo di conflitto e instabilità, rivelando la fragilità delle fondamenta su cui era stato costruito lo Stato iracheno. Gli anni successivi sono stati segnati dall'aumento della violenza settaria, dalle lotte di potere interne e dall'emergere di gruppi estremisti come lo Stato Islamico, che hanno approfittato del vuoto politico e della disintegrazione dell'ordine statale. La storia dell'Iraq è quella di uno Stato plasmato da influenze straniere e che deve affrontare complesse sfide interne. Il contributo di Gertrude Bell, pur essendo significativo nella formazione dell'Iraq, si inserisce in un contesto più ampio di costruzione della nazione e di conflitti che hanno continuato a plasmare il Paese ben oltre la sua fondazione.


=== Stratégie de 'Diviser pour Régner' et Domination Sunnite (Début 20ème siècle) ===
=== "Divide et impera" e dominazione sunnita (inizio XX secolo) ===  
La méthode coloniale adoptée par la Grande-Bretagne dans la création et la gestion de l'Irak est un exemple classique de la stratégie de "diviser pour régner", qui a eu des répercussions profondes sur la structure politique et sociale de l'Irak. Selon cette approche, les puissances coloniales favorisaient souvent une minorité au sein de la société pour la maintenir au pouvoir, assurant ainsi sa dépendance et sa loyauté envers la métropole, tout en affaiblissant l'unité nationale. Dans le cas de l'Irak, les Britanniques ont installé la minorité sunnite au pouvoir, malgré le fait que les chiites constituaient la majorité de la population. En 1920, Fayçal Ier, un membre de la famille royale hachémite, a été installé comme le souverain de l'Irak nouvellement formé. Fayçal, bien qu'ayant des racines dans la Péninsule Arabique, a été choisi par les Britanniques pour sa légitimité panarabe et sa capacité présumée à unifier les divers groupes ethniques et religieux sous son règne. Cependant, cette décision a exacerbé les tensions sectaires et ethniques dans le pays. Les chiites et les Kurdes, se sentant marginalisés et exclus du pouvoir politique, ont rapidement manifesté leur mécontentement. Dès 1925, des soulèvements chiites et kurdes ont éclaté en réponse à cette marginalisation et aux politiques mises en œuvre par le gouvernement dominé par les sunnites. Ces contestations ont été violemment réprimées, parfois avec l'aide de la Royal Air Force britannique, dans le but de stabiliser l'État et de maintenir le contrôle colonial. L'utilisation de la force pour mater les révoltes chiites et kurdes a posé les bases d'une instabilité persistante en Irak. La domination sunnite, soutenue par les Britanniques, a engendré un ressentiment durable parmi les populations chiites et kurdes, contribuant à des cycles de rébellion et de répression qui ont marqué l'histoire irakienne tout au long du 20ème siècle. Cette dynamique a également alimenté un sentiment nationaliste parmi les chiites et les Kurdes, renforçant leur aspiration à une plus grande autonomie, voire à l'indépendance, en particulier dans la région kurde du nord de l'Irak.
L'approccio coloniale della Gran Bretagna alla creazione e alla gestione dell'Iraq è un classico esempio della strategia "divide et impera", che ha avuto un profondo effetto sulla struttura politica e sociale dell'Iraq. Secondo questo approccio, le potenze coloniali spesso favoriscono una minoranza all'interno della società per mantenerla al potere, assicurandosi così la sua dipendenza e fedeltà alla metropoli, indebolendo al contempo l'unità nazionale. Nel caso dell'Iraq, gli inglesi insediarono al potere la minoranza sunnita, nonostante gli sciiti costituissero la maggioranza della popolazione. Nel 1920, Faisal I, membro della famiglia reale hashemita, fu insediato come sovrano del neonato Iraq. Faisal, pur avendo radici nella penisola arabica, fu scelto dagli inglesi per la sua legittimità panaraba e per la sua presunta capacità di unificare i vari gruppi etnici e religiosi sotto il suo governo. Tuttavia, questa decisione ha esacerbato le tensioni settarie ed etniche nel Paese. Sciiti e curdi, sentendosi emarginati ed esclusi dal potere politico, non tardarono a manifestare il loro malcontento. Già nel 1925 scoppiarono rivolte sciite e curde in risposta a questa emarginazione e alle politiche attuate dal governo a maggioranza sunnita. Queste proteste furono represse violentemente, a volte con l'aiuto della Royal Air Force britannica, con l'obiettivo di stabilizzare lo Stato e mantenere il controllo coloniale. L'uso della forza per sedare le rivolte sciite e curde gettò le basi per la continua instabilità dell'Iraq. La dominazione sunnita sostenuta dagli inglesi ha generato un risentimento di lunga durata tra le popolazioni sciite e curde, contribuendo ai cicli di ribellioni e repressioni che hanno segnato la storia dell'Iraq per tutto il XX secolo. Questa dinamica alimentò anche il sentimento nazionalista tra gli sciiti e i curdi, rafforzando le loro aspirazioni a una maggiore autonomia e persino all'indipendenza, in particolare nella regione curda dell'Iraq settentrionale.


=== Indépendance et Influence Britannique Continuée (1932) ===
=== L'indipendenza e il perdurare dell'influenza britannica (1932) ===  
L'accession de l'Irak à l'indépendance en 1932 représente un moment charnière dans l'histoire du Moyen-Orient, soulignant la complexité de la décolonisation et l'influence continue des puissances coloniales. L'Irak est devenu le premier État, créé de toutes pièces par un mandat de la Société des Nations à la suite de la Première Guerre mondiale, à obtenir formellement son indépendance. Cet événement a marqué une étape importante dans l'évolution de l'Irak de protectorat britannique à État souverain. L'adhésion de l'Irak à la Société des Nations en 1932 a été saluée comme un signe de son statut de nation indépendante et souveraine. Cependant, cette indépendance était en pratique entravée par le maintien d'une influence britannique considérable sur les affaires intérieures irakiennes. Bien que l'Irak ait officiellement obtenu sa souveraineté, les Britanniques ont continué à exercer un contrôle indirect sur le pays.
L'adesione dell'Iraq all'indipendenza nel 1932 ha rappresentato un momento cruciale nella storia del Medio Oriente, sottolineando la complessità della decolonizzazione e il perdurare dell'influenza delle potenze coloniali. L'Iraq divenne il primo Stato, creato ex novo da un mandato della Società delle Nazioni dopo la Prima guerra mondiale, a raggiungere formalmente l'indipendenza. Questo evento ha segnato una tappa importante nell'evoluzione dell'Iraq da protettorato britannico a Stato sovrano. L'adesione dell'Iraq alla Società delle Nazioni nel 1932 fu salutata come un segno del suo status di nazione indipendente e sovrana. Tuttavia, questa indipendenza fu in pratica ostacolata dal mantenimento di una notevole influenza britannica sugli affari interni dell'Iraq. Sebbene l'Iraq avesse formalmente acquisito la sovranità, gli inglesi continuarono a esercitare un controllo indiretto sul Paese.


Ce contrôle s'exprimait notamment dans l'administration gouvernementale irakienne, où chaque ministre irakien avait un assistant britannique. Ces assistants, souvent des administrateurs expérimentés, avaient un rôle de conseil, mais leur présence symbolisait aussi la mainmise britannique sur la politique irakienne. Cette situation a créé un environnement où la souveraineté irakienne était en partie entravée par l'influence et les intérêts britanniques. Cette période de l'histoire irakienne a également été marquée par des tensions internes et des défis politiques. Le gouvernement irakien, bien que souverain, devait naviguer dans un paysage complexe de divisions ethniques et religieuses, tout en gérant les attentes et les pressions des anciennes puissances coloniales. Cette dynamique a contribué à des périodes d'instabilité et à des conflits internes, reflétant les difficultés inhérentes à la transition de l'Irak de mandat à nation indépendante. L'indépendance de l'Irak en 1932, bien qu'étant un jalon important, n'a donc pas mis fin à l'influence étrangère dans le pays. Au contraire, elle a marqué le début d'une nouvelle phase de relations internationales et de défis intérieurs pour l'Irak, façonnant son développement politique et social dans les décennies suivantes.
Questo controllo si espresse in particolare nell'amministrazione del governo iracheno, dove ogni ministro iracheno aveva un assistente britannico. Questi assistenti, spesso amministratori esperti, avevano un ruolo consultivo, ma la loro presenza simboleggiava anche il controllo britannico sulla politica irachena. Questa situazione creò un ambiente in cui la sovranità irachena era in parte ostacolata dall'influenza e dagli interessi britannici. Questo periodo della storia irachena è stato segnato anche da tensioni interne e sfide politiche. Il governo iracheno, pur essendo sovrano, ha dovuto navigare in un complesso panorama di divisioni etniche e religiose, gestendo al contempo le aspettative e le pressioni delle ex potenze coloniali. Queste dinamiche hanno contribuito a creare periodi di instabilità e conflitti interni, riflettendo le difficoltà insite nella transizione dell'Iraq da mandato a nazione indipendente. L'indipendenza dell'Iraq nel 1932, pur essendo una tappa importante, non ha posto fine all'influenza straniera nel Paese. Al contrario, segnò l'inizio di una nuova fase di relazioni internazionali e di sfide interne per l'Iraq, plasmando il suo sviluppo politico e sociale nei decenni successivi.


=== Coup d'État de 1941 et Intervention Britannique (1941) ===
=== Colpo di Stato del 1941 e intervento britannico (1941) ===  
En 1941, l'Irak a été le théâtre d'un événement critique qui a illustré la fragilité de son indépendance et la persistance de l'influence britannique dans le pays. Ce fut l'année du coup d'État mené par Rashid Ali al-Gaylani, qui a déclenché une série d'événements aboutissant à une intervention militaire britannique. Rashid Ali, qui avait déjà occupé le poste de Premier ministre, a mené un coup d'État contre le gouvernement pro-britannique en place. Ce coup d'État a été motivé par divers facteurs, notamment le nationalisme arabe, l'opposition à la présence et à l'influence britanniques en Irak, et les sentiments anti-coloniaux croissants parmi certaines factions de l'élite politique et militaire irakienne.
Nel 1941, l'Iraq fu teatro di un evento critico che illustrò la fragilità della sua indipendenza e la persistenza dell'influenza britannica nel Paese. Fu l'anno del colpo di Stato guidato da Rashid Ali al-Gaylani, che innescò una serie di eventi culminati nell'intervento militare britannico. Rashid Ali, che in precedenza era stato Primo Ministro, guidò un colpo di Stato contro il governo filo-britannico in carica. Il colpo di Stato fu motivato da una serie di fattori, tra cui il nazionalismo arabo, l'opposizione alla presenza e all'influenza britannica in Iraq e i crescenti sentimenti anticoloniali di alcune fazioni dell'élite politica e militare irachena.


La prise de pouvoir par Rashid Ali a été perçue comme une menace directe par la Grande-Bretagne, notamment en raison de la position stratégique de l'Irak pendant la Seconde Guerre mondiale. L'Irak, avec son accès au pétrole et sa position géographique, était crucial pour les intérêts britanniques dans la région, en particulier dans le contexte de la guerre contre les puissances de l'Axe. En réponse au coup d'État, la Grande-Bretagne est rapidement intervenue militairement. Les forces britanniques, craignant que l'Irak ne tombe sous l'influence de l'Axe ou ne perturbe les voies de ravitaillement et d'accès au pétrole, ont lancé une campagne pour renverser Rashid Ali et restaurer un gouvernement favorable aux Britanniques. L'opération a été rapide et décisive, mettant fin au bref règne de Rashid Ali. À la suite de cette intervention, la Grande-Bretagne a placé un nouveau roi au pouvoir, réaffirmant ainsi son influence sur la politique irakienne. Cette période a souligné la vulnérabilité de l'Irak aux interventions étrangères et a mis en évidence les limites de son indépendance souveraine. L'intervention britannique de 1941 a également eu des répercussions durables sur la politique irakienne, alimentant un sentiment anti-britannique et anti-colonial qui a continué à influencer les événements politiques futurs dans le pays.
La presa di potere di Rashid Ali fu vista come una minaccia diretta per la Gran Bretagna, non da ultimo a causa della posizione strategica dell'Iraq durante la Seconda guerra mondiale. L'Iraq, con il suo accesso al petrolio e la sua posizione geografica, era cruciale per gli interessi britannici nella regione, in particolare nel contesto della guerra contro le potenze dell'Asse. In risposta al colpo di Stato, la Gran Bretagna intervenne rapidamente sul piano militare. Temendo che l'Iraq potesse cadere sotto l'influenza dell'Asse o interrompere le rotte petrolifere e di approvvigionamento, le forze britanniche lanciarono una campagna per rovesciare Rashid Ali e ripristinare un governo favorevole alla Gran Bretagna. L'operazione fu rapida e decisiva, ponendo fine al breve regno di Rashid Ali. In seguito a questo intervento, la Gran Bretagna mise al potere un nuovo re, riaffermando la propria influenza sulla politica irachena. Questo periodo sottolineò la vulnerabilità dell'Iraq agli interventi stranieri ed evidenziò i limiti della sua indipendenza sovrana. L'intervento britannico del 1941 ebbe anche un impatto duraturo sulla politica irachena, alimentando un sentimento anti-britannico e anti-coloniale che continuò a influenzare i futuri eventi politici del Paese.


=== Irak pendant la Guerre Froide et Pacte de Bagdad (1955) ===
=== L'Iraq durante la Guerra Fredda e il Patto di Baghdad (1955) ===  
L'histoire de l'Irak pendant la Guerre froide est un exemple de la manière dont les intérêts géopolitiques des superpuissances ont continué à influencer et façonner la politique interne et externe des pays de la région. Durant cette période, l'Irak est devenu un acteur clé dans le cadre des stratégies de "containment" menées par les États-Unis contre l'Union Soviétique.
La storia dell'Iraq durante la Guerra Fredda è un esempio di come gli interessi geopolitici delle superpotenze abbiano continuato a influenzare e plasmare la politica interna ed esterna dei Paesi della regione. Durante questo periodo, l'Iraq divenne un attore chiave nelle strategie di contenimento perseguite dagli Stati Uniti contro l'Unione Sovietica.


En 1955, l'Irak a joué un rôle majeur dans la formation du Pacte de Bagdad, une alliance militaire et politique initiée par les États-Unis. Ce pacte, aussi connu sous le nom de Pacte du Moyen-Orient, visait à établir un cordon de sécurité dans la région pour contrer l'influence et l'expansion de l'Union Soviétique. Outre l'Irak, le pacte incluait la Turquie, l'Iran, le Pakistan et le Royaume-Uni, formant ainsi un front uni contre le communisme dans une région stratégiquement importante. Le Pacte de Bagdad était en accord avec la politique de "containment" des États-Unis, qui cherchait à limiter l'expansion soviétique à travers le monde. Cette politique était motivée par la perception d'une menace soviétique croissante et la volonté d'empêcher la propagation du communisme, en particulier dans des zones stratégiques comme le Moyen-Orient, riche en ressources pétrolières.
Nel 1955, l'Iraq svolse un ruolo importante nella formazione del Patto di Baghdad, un'alleanza militare e politica voluta dagli Stati Uniti. Questo patto, noto anche come Patto per il Medio Oriente, mirava a stabilire un cordone di sicurezza nella regione per contrastare l'influenza e l'espansione dell'Unione Sovietica. Oltre all'Iraq, il patto includeva Turchia, Iran, Pakistan e Regno Unito, formando un fronte unito contro il comunismo in una regione strategicamente importante. Il Patto di Baghdad era in linea con la politica di "contenimento" degli Stati Uniti, che cercavano di limitare l'espansione sovietica nel mondo. Questa politica era motivata dalla percezione di una crescente minaccia sovietica e dal desiderio di prevenire la diffusione del comunismo, in particolare in aree strategiche come il Medio Oriente, ricco di petrolio.


L'implication de l'Irak dans le Pacte de Bagdad a cependant eu des implications internes. Cette alliance avec les puissances occidentales a été controversée au sein de la population irakienne et a exacerbé les tensions politiques internes. Le pacte était perçu par beaucoup comme une continuation de l'ingérence étrangère dans les affaires irakiennes et a alimenté le sentiment nationaliste et anti-occidental parmi certaines factions. En 1958, l'Irak a connu un coup d'État qui a renversé la monarchie et a établi la République d'Irak. Ce coup d'État a été largement motivé par des sentiments anti-occidentaux et par l'opposition à la politique étrangère pro-occidentale de la monarchie. Après le coup d'État, l'Irak s'est retiré du Pacte de Bagdad, marquant un changement significatif dans sa politique étrangère et soulignant la complexité de sa position géopolitique pendant la Guerre froide.
Tuttavia, il coinvolgimento dell'Iraq nel Patto di Baghdad ebbe implicazioni interne. Questa alleanza con le potenze occidentali fu controversa all'interno della popolazione irachena ed esacerbò le tensioni politiche interne. Il patto fu visto da molti come una continuazione dell'interferenza straniera negli affari iracheni e alimentò il sentimento nazionalista e anti-occidentale di alcune fazioni. Nel 1958, l'Iraq subì un colpo di Stato che rovesciò la monarchia e istituì la Repubblica dell'Iraq. Il colpo di Stato fu ampiamente motivato da sentimenti anti-occidentali e dall'opposizione alla politica estera filo-occidentale della monarchia. Dopo il colpo di Stato, l'Iraq si ritirò dal Patto di Baghdad, segnando un cambiamento significativo nella sua politica estera e sottolineando la complessità della sua posizione geopolitica durante la Guerra Fredda.


=== Révolution de 1958 et Montée du Baasisme (1958) ===
=== Rivoluzione del 1958 e ascesa del Baathismo (1958) ===  
La révolution de 1958 en Irak a été un tournant décisif dans l'histoire moderne du pays, marquant la fin de la monarchie et l'établissement de la République. Cette période de changement politique et social profond en Irak coïncidait avec des développements politiques majeurs dans d'autres parties du monde arabe, en particulier la formation de la République arabe unie (RAU) par l'Égypte et la Syrie. Abdel Karim Kassem, un officier de l'armée irakienne, a joué un rôle clé dans le coup d'État de 1958 qui a renversé la monarchie hachémite en Irak. Après la révolution, Kassem est devenu le premier Premier ministre de la République d'Irak. Sa prise de pouvoir a été accueillie par un large soutien populaire, car beaucoup voyaient en lui un leader capable de mener l'Irak vers une ère de réformes et d'indépendance accrue vis-à-vis des influences étrangères. En parallèle, en 1958, l'Égypte et la Syrie ont fusionné pour former la République arabe unie, un effort d'unification panarabe sous la direction du président égyptien Gamal Abdel Nasser. La RAU représentait une tentative d'unité politique entre les nations arabes, fondée sur le nationalisme arabe et l'anti-impérialisme. Cependant, Abdel Karim Kassem a choisi de ne pas rejoindre la RAU. Il avait ses propres visions pour l'Irak, qui différaient du modèle de Nasser.
La rivoluzione irachena del 1958 ha rappresentato una svolta decisiva nella storia moderna del Paese, segnando la fine della monarchia e l'istituzione della Repubblica. Questo periodo di profondi cambiamenti politici e sociali in Iraq coincise con importanti sviluppi politici in altre parti del mondo arabo, in particolare con la formazione della Repubblica Araba Unita (ARU) da parte di Egitto e Siria. Abdel Karim Kassem, ufficiale dell'esercito iracheno, ebbe un ruolo chiave nel colpo di Stato del 1958 che rovesciò la monarchia hashemita in Iraq. Dopo la rivoluzione, Kassem divenne il primo Primo Ministro della Repubblica dell'Iraq. La sua presa di potere fu accolta da un ampio sostegno popolare, in quanto molti lo consideravano un leader in grado di guidare l'Iraq verso un'era di riforme e di maggiore indipendenza dall'influenza straniera. Nel frattempo, nel 1958, Egitto e Siria si unirono per formare la Repubblica Araba Unita, uno sforzo di unificazione panaraba guidato dal presidente egiziano Gamal Abdel Nasser. La Repubblica Araba Unita rappresentava un tentativo di unità politica tra le nazioni arabe, basato sul nazionalismo arabo e sull'antimperialismo. Tuttavia, Abdel Karim Kassem scelse di non aderire alla RAU. Egli aveva una propria visione dell'Iraq, che differiva dal modello di Nasser.


Kassem s'est concentré sur la consolidation du pouvoir en Irak et a cherché à renforcer son soutien interne en se rapprochant de groupes souvent marginalisés dans la société irakienne, notamment les Kurdes et les chiites. Sous son régime, l'Irak a connu une période de réformes sociales et économiques. Kassem a notamment promulgué des réformes agraires et a travaillé à la modernisation de l'économie irakienne. Cependant, son gouvernement a également été marqué par des tensions politiques et des conflits. La politique de Kassem envers les Kurdes et les chiites, bien que visant à l'inclusion, a également suscité des tensions avec d'autres groupes et puissances régionales. De plus, son régime a été confronté à des défis de stabilité et à des oppositions internes, y compris des tentatives de coup d'État et des conflits avec des factions politiques rivales.
Kassem si concentrò sul consolidamento del potere in Iraq e cercò di rafforzare il suo sostegno interno rivolgendosi a gruppi spesso emarginati nella società irachena, in particolare curdi e sciiti. Sotto il suo regime, l'Iraq attraversò un periodo di riforme sociali ed economiche. In particolare, Kassem promulgò riforme fondiarie e lavorò per modernizzare l'economia irachena. Tuttavia, il suo governo fu anche segnato da tensioni e conflitti politici. Le politiche di Kassem nei confronti dei curdi e degli sciiti, pur mirando all'inclusione, hanno dato origine a tensioni con altri gruppi e potenze regionali. Inoltre, il suo regime ha dovuto affrontare sfide di stabilità e opposizione interna, tra cui tentativi di colpo di Stato e conflitti con fazioni politiche rivali.


La période post-révolutionnaire en Irak, au début des années 1960, a été marquée par des changements politiques rapides et souvent violents, avec l'émergence du baasisme comme force politique significative. Abdel Karim Kassem, après avoir dirigé l'Irak depuis la révolution de 1958, a été renversé et tué en 1963 lors d'un coup d'État. Ce coup d'État a été orchestré par un groupe de nationalistes arabes et de membres du parti Baas, une organisation politique panarabe socialiste. Le parti Baas, fondé en Syrie, avait gagné en influence dans plusieurs pays arabes, y compris en Irak, et prônait l'unité arabe, le socialisme et la laïcité. Abdel Salam Aref, qui a remplacé Kassem à la tête de l'Irak, était un membre du parti Baas et avait des opinions politiques différentes de celles de son prédécesseur. Contrairement à Kassem, Aref était favorable à l'idée de la République arabe unie et soutenait le concept d'unité panarabe. Son accession au pouvoir a marqué un changement significatif dans la politique irakienne, avec un mouvement vers des politiques plus alignées sur les idéaux baasistes.
Il periodo post-rivoluzionario in Iraq, all'inizio degli anni Sessanta, è stato segnato da cambiamenti politici rapidi e spesso violenti, con l'emergere del Baathismo come forza politica significativa. Abdel Karim Kassem, che aveva governato l'Iraq dalla rivoluzione del 1958, fu rovesciato e ucciso in un colpo di Stato nel 1963. Il colpo di Stato fu orchestrato da un gruppo di nazionalisti arabi e membri del Partito Baath, un'organizzazione politica socialista panaraba. Il Partito Baath, fondato in Siria, aveva acquisito influenza in diversi Paesi arabi, tra cui l'Iraq, e sosteneva l'unità araba, il socialismo e il secolarismo. Abdel Salam Aref, che sostituì Kassem alla guida dell'Iraq, era un membro del partito Ba'ath e aveva opinioni politiche diverse da quelle del suo predecessore. A differenza di Kassem, Aref era favorevole all'idea di una Repubblica Araba Unita e sosteneva il concetto di unità panaraba. La sua ascesa al potere segnò un cambiamento significativo nella politica irachena, con uno spostamento verso politiche più allineate agli ideali baathisti.


La mort d'Abdel Salam Aref dans un accident d'hélicoptère en 1966 a conduit à une autre transition de pouvoir. Son frère, Abdul Rahman Aref, lui a succédé en tant que président. La période de gouvernance des frères Aref a été une époque où le baasisme a commencé à prendre pied en Irak, bien que leur régime ait également été marqué par des instabilités et des luttes de pouvoir internes. Le baasisme en Irak, bien qu'ayant des origines communes avec le baasisme syrien, a développé ses propres caractéristiques et dynamiques. Les gouvernements d'Abdel Salam Aref et d'Abdul Rahman Aref ont été confrontés à divers défis, y compris des tensions internes au sein du parti Baas et des oppositions de différents groupes sociaux et politiques. Ces tensions ont finalement conduit à un autre coup d'État en 1968, mené par le secteur irakien du parti Baas, qui a vu l'ascension de figures telles que Saddam Hussein dans les rangs du leadership irakien.
La morte di Abdel Salam Aref in un incidente in elicottero nel 1966 portò a un'altra transizione di potere. Suo fratello, Abdul Rahman Aref, gli succedette alla presidenza. Il periodo di governo dei fratelli Aref fu un momento in cui il Baathismo iniziò a prendere piede in Iraq, sebbene il loro regime fosse anche segnato da instabilità e lotte di potere interne. Il baathismo iracheno, pur avendo origini comuni con il baathismo siriano, sviluppò caratteristiche e dinamiche proprie. I governi di Abdel Salam Aref e Abdul Rahman Aref hanno affrontato diverse sfide, tra cui tensioni interne al Partito Baath e l'opposizione di diversi gruppi sociali e politici. Queste tensioni portarono infine a un altro colpo di Stato nel 1968, guidato dal settore iracheno del Partito Baath, che vide l'ascesa di figure come Saddam Hussein tra i ranghi della leadership irachena.


=== Règne de Saddam Hussein et Guerre Iran-Irak (1979 - 1988) ===
=== Il regno di Saddam Hussein e la guerra Iran-Iraq (1979 - 1988) ===  
L'ascension de Saddam Hussein au pouvoir en 1979 a marqué une nouvelle ère dans l'histoire politique et sociale de l'Irak. En tant que figure dominante du parti Baas, Saddam Hussein a entrepris une série de réformes et de politiques visant à renforcer le contrôle de l'État et à moderniser la société irakienne, tout en consolidant son propre pouvoir. L'un des aspects clés de la gouvernance de Saddam Hussein a été le processus d'étatisation de la tribu, une stratégie qui visait à intégrer les structures tribales traditionnelles dans l'appareil étatique. Cette approche avait pour objectif de gagner le soutien des tribus, notamment des Tiplit, en les impliquant dans les structures gouvernementales et en leur accordant certains privilèges. En échange, ces tribus fournissaient un soutien crucial à Saddam Hussein, renforçant ainsi son régime.  
L'ascesa al potere di Saddam Hussein nel 1979 segnò una nuova era nella storia politica e sociale dell'Iraq. Come figura dominante del Partito Ba'ath, Saddam Hussein intraprese una serie di riforme e politiche volte a rafforzare il controllo dello Stato e a modernizzare la società irachena, consolidando al contempo il proprio potere. Uno degli aspetti chiave della governance di Saddam Hussein è stato il processo di statalizzazione tribale, una strategia volta a integrare le strutture tribali tradizionali nell'apparato statale. L'obiettivo di questo approccio era quello di ottenere il sostegno delle tribù, in particolare dei Tiplit, coinvolgendoli nelle strutture di governo e concedendo loro alcuni privilegi. In cambio, queste tribù hanno fornito un sostegno fondamentale a Saddam Hussein, rafforzando così il suo regime.


Parallèlement à cette politique tribale, Saddam Hussein a lancé des programmes ambitieux de modernisation dans divers secteurs tels que l'éducation, l'économie et le logement. Ces programmes visaient à transformer l'Irak en une nation moderne et développée. Un élément majeur de cette modernisation a été la nationalisation de l'industrie pétrolière irakienne, ce qui a permis au gouvernement de contrôler une ressource vitale et de financer ses initiatives de développement. Cependant, malgré ces efforts de modernisation, l'économie irakienne sous Saddam Hussein a été largement basée sur un système clientéliste. Ce système clientéliste impliquait la distribution de faveurs, de ressources et de postes gouvernementaux à des individus et des groupes en échange de leur soutien politique. Cette approche a créé une dépendance envers le régime et a contribué à l'entretien d'un réseau de loyauté envers Saddam Hussein. Bien que les initiatives de Saddam Hussein aient entraîné certains développements économiques et sociaux, elles ont également été accompagnées de répression politique et de violations des droits humains. La consolidation du pouvoir de Saddam Hussein s'est souvent faite au détriment de la liberté politique et de l'opposition, ce qui a conduit à des tensions internes et à des conflits.
Parallelamente a questa politica tribale, Saddam Hussein lanciò ambiziosi programmi di modernizzazione in vari settori, come l'istruzione, l'economia e le abitazioni. Questi programmi miravano a trasformare l'Iraq in una nazione moderna e sviluppata. Un elemento importante di questa modernizzazione fu la nazionalizzazione dell'industria petrolifera irachena, che permise al governo di controllare una risorsa vitale e di finanziare le sue iniziative di sviluppo. Tuttavia, nonostante questi sforzi di modernizzazione, l'economia irachena sotto Saddam Hussein era in gran parte basata su un sistema clientelare. Questo sistema clientelare prevedeva la distribuzione di favori, risorse e posizioni governative a individui e gruppi in cambio del loro sostegno politico. Questo approccio ha creato una dipendenza dal regime e ha contribuito al mantenimento di una rete di fedeltà a Saddam Hussein. Sebbene le iniziative di Saddam Hussein abbiano portato ad alcuni sviluppi economici e sociali, sono state anche accompagnate da repressione politica e violazioni dei diritti umani. Il consolidamento del potere di Saddam Hussein è spesso avvenuto a spese della libertà politica e dell'opposizione, portando a tensioni e conflitti interni.


La guerre Iran-Irak, qui a débuté en 1980 et s'est poursuivie jusqu'en 1988, est l'un des conflits les plus sanglants et les plus destructeurs du 20ème siècle. Déclenchée par Saddam Hussein, cette guerre a eu des conséquences profondes tant pour l'Irak que pour l'Iran, ainsi que pour la région dans son ensemble. Saddam Hussein, cherchant à exploiter la vulnérabilité apparente de l'Iran dans le sillage de la Révolution islamique de 1979, a lancé une offensive contre l'Iran. Il craignait que la révolution dirigée par l'Ayatollah Khomeini ne se propage à l'Irak, en particulier parmi la majorité chiite du pays, et ne déstabilise son régime baasiste à dominante sunnite. De plus, Saddam Hussein visait à établir la dominance régionale de l'Irak et à contrôler des territoires riches en pétrole, en particulier dans la région frontalière de Shatt al-Arab. La guerre a rapidement escaladé en un conflit prolongé et coûteux, caractérisé par des combats de tranchées, des attaques chimiques et des souffrances humaines massives. Plus d’un demi-million de soldats ont été tués des deux côtés, et des millions de personnes ont été affectées par les destructions et les déplacements.  
La guerra Iran-Iraq, iniziata nel 1980 e proseguita fino al 1988, è uno dei conflitti più sanguinosi e distruttivi del XX secolo. Iniziata da Saddam Hussein, la guerra ha avuto conseguenze di vasta portata sia per l'Iraq che per l'Iran, oltre che per l'intera regione. Saddam Hussein, cercando di sfruttare l'apparente vulnerabilità dell'Iran sulla scia della Rivoluzione islamica del 1979, lanciò un'offensiva contro l'Iran. Temeva che la rivoluzione guidata dall'ayatollah Khomeini si sarebbe diffusa in Iraq, in particolare tra la maggioranza sciita del Paese, e avrebbe destabilizzato il suo regime baathista, prevalentemente sunnita. Inoltre, Saddam Hussein mirava a stabilire il dominio regionale dell'Iraq e il controllo sui territori ricchi di petrolio, in particolare nella regione di confine dello Shatt al-Arab. La guerra è rapidamente degenerata in un conflitto prolungato e costoso, caratterizzato da combattimenti in trincea, attacchi chimici e enormi sofferenze umane. Più di mezzo milione di soldati sono stati uccisi da entrambe le parti e milioni di persone sono state colpite dalla distruzione e dallo sfollamento.


Sur le plan régional, la guerre a conduit à des alliances complexes. La Syrie, dirigée par Hafez al-Assad, a choisi de soutenir l'Iran, malgré les différences idéologiques, en partie à cause de la rivalité syro-irakienne. L'Iran a également reçu le soutien du Hezbollah, une organisation militante chiite basée au Liban. Ces alliances ont reflété les divisions politiques et sectaires croissantes dans la région. La guerre s'est finalement terminée en 1988, sans vainqueur clair. Le cessez-le-feu, négocié sous les auspices des Nations Unies, a laissé les frontières largement inchangées et aucune réparation significative n'a été accordée. Le conflit a laissé les deux pays gravement affaiblis et endettés, et a posé les bases de futurs conflits dans la région, notamment l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990 et les interventions ultérieures des États-Unis et de leurs alliés dans la région.
A livello regionale, la guerra ha portato a complesse alleanze. La Siria, guidata da Hafez al-Assad, ha scelto di sostenere l'Iran, nonostante le differenze ideologiche, in parte a causa della rivalità siro-irachena. L'Iran ha ricevuto anche il sostegno di Hezbollah, un'organizzazione militante sciita con sede in Libano. Queste alleanze riflettevano le crescenti divisioni politiche e settarie nella regione. La guerra si concluse nel 1988, senza un chiaro vincitore. Il cessate il fuoco, negoziato sotto l'egida delle Nazioni Unite, lasciò i confini in gran parte invariati e non vennero fatte riparazioni significative. Il conflitto lasciò entrambi i Paesi gravemente indeboliti e indebitati e gettò le basi per futuri conflitti nella regione, tra cui l'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq nel 1990 e i successivi interventi nella regione da parte degli Stati Uniti e dei loro alleati.


La fin de la guerre Iran-Irak en 1988 a été un moment crucial, marquant la fin de huit années de conflit acharné et de souffrances humaines considérables. L'Iran, sous la direction de l'Ayatollah Khomeini, a finalement accepté la résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui appelait à un cessez-le-feu immédiat et à une fin des hostilités entre les deux pays. La décision de l'Iran d'accepter le cessez-le-feu a été prise dans un contexte de difficultés croissantes sur le front intérieur et d'une situation militaire de plus en plus défavorable. Malgré les efforts initiaux pour résister à l'agression irakienne et faire des gains territoriaux, l'Iran a été soumis à des pressions économiques et militaires énormes, exacerbées par l'isolement international et les coûts humains et matériels du conflit prolongé.
La fine della guerra Iran-Iraq nel 1988 fu un momento cruciale, che segnò la fine di otto anni di aspro conflitto e di notevoli sofferenze umane. L'Iran, sotto la guida dell'ayatollah Khomeini, accettò finalmente la risoluzione 598 del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite, che chiedeva un immediato cessate il fuoco e la fine delle ostilità tra i due Paesi. La decisione dell'Iran di accettare il cessate il fuoco avvenne in un contesto di crescenti difficoltà sul fronte interno e di una situazione militare sempre più sfavorevole. Nonostante gli sforzi iniziali per resistere all'aggressione irachena e guadagnare territori, l'Iran ha subito un'enorme pressione economica e militare, aggravata dall'isolamento internazionale e dai costi umani e materiali del prolungato conflitto.


Un élément particulièrement troublant de la guerre a été l'utilisation par l'Irak d'armes chimiques, une tactique qui a marqué une escalade dramatique dans la violence du conflit. Les forces irakiennes ont utilisé des armes chimiques à plusieurs reprises contre les forces iraniennes et même contre leur propre population kurde, comme lors du tristement célèbre massacre d'Halabja en 1988, où des milliers de civils kurdes ont été tués par des gaz toxiques. L'utilisation d'armes chimiques par l'Irak a été largement condamnée sur la scène internationale et a contribué à l'isolement diplomatique du régime de Saddam Hussein. Le cessez-le-feu de 1988 a mis fin à l'un des conflits les plus sanglants de la seconde moitié du 20ème siècle, mais il a laissé derrière lui des pays dévastés et une région profondément marquée par les séquelles de la guerre. Ni l'Iran ni l'Irak n'ont réussi à atteindre les objectifs ambitieux qu'ils s'étaient fixés au début du conflit, et la guerre a finalement été caractérisée par son inutilité tragique et ses coûts humains énormes.
Un elemento particolarmente inquietante della guerra è stato l'uso di armi chimiche da parte dell'Iraq, una tattica che ha segnato una drammatica escalation nella violenza del conflitto. Le forze irachene hanno usato armi chimiche in diverse occasioni contro le forze iraniane e persino contro la propria popolazione curda, come nel famigerato massacro di Halabja del 1988, quando migliaia di civili curdi furono uccisi da gas velenosi. L'uso di armi chimiche da parte dell'Iraq fu ampiamente condannato a livello internazionale e contribuì all'isolamento diplomatico del regime di Saddam Hussein. Il cessate il fuoco del 1988 pose fine a uno dei conflitti più sanguinosi della seconda metà del XX secolo, ma lasciò dietro di sé Paesi devastati e una regione profondamente segnata dalle conseguenze della guerra. l'Iran l'Iraq riuscirono a raggiungere gli ambiziosi obiettivi che si erano prefissati all'inizio del conflitto e la guerra si caratterizzò in definitiva per la sua tragica inutilità e per l'enorme costo umano.


=== Invasion du Koweït et Guerre du Golfe (1990 - 1991) ===
=== Invasione del Kuwait e Guerra del Golfo (1990-1991) ===  
L'invasion du Koweït par l'Irak en 1990, sous le commandement de Saddam Hussein, a déclenché une série d'événements majeurs sur la scène internationale, conduisant à la Guerre du Golfe de 1991. Cette invasion a été motivée par plusieurs facteurs, dont des revendications territoriales, des disputes sur la production de pétrole et des tensions économiques. Saddam Hussein a justifié l'invasion en revendiquant le Koweït comme faisant historiquement partie de l'Irak. Il a également exprimé des griefs concernant la production de pétrole du Koweït, qu'il accusait de dépasser les quotas de l'OPEP, contribuant ainsi à la baisse des prix du pétrole et affectant l'économie irakienne, déjà affaiblie par la longue guerre avec l'Iran. La réponse internationale à l'invasion a été rapide et ferme. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné l'invasion et a imposé un embargo économique strict contre l'Irak. Par la suite, une coalition de forces internationales, dirigée par les États-Unis, s'est formée pour libérer le Koweït. Bien que l'opération ait été sanctionnée par l'ONU, elle a été largement perçue comme étant dominée par les États-Unis, en raison de leur rôle de leader et de leur contribution militaire significative.
L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq nel 1990, sotto il comando di Saddam Hussein, ha innescato una serie di eventi importanti sulla scena internazionale, portando alla Guerra del Golfo del 1991. L'invasione fu motivata da una serie di fattori, tra cui rivendicazioni territoriali, dispute sulla produzione di petrolio e tensioni economiche. Saddam Hussein giustificò l'invasione sostenendo che il Kuwait era storicamente parte dell'Iraq. Ha inoltre espresso le sue rimostranze per la produzione di petrolio del Kuwait, accusato di aver superato le quote OPEC, contribuendo così alla caduta dei prezzi del petrolio e colpendo l'economia irachena, già indebolita dalla lunga guerra con l'Iran. La risposta internazionale all'invasione fu rapida e ferma. Il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite condannò l'invasione e impose un rigido embargo economico contro l'Iraq. Successivamente, si formò una coalizione di forze internazionali, guidata dagli Stati Uniti, per liberare il Kuwait. Sebbene l'operazione sia stata sancita dalle Nazioni Unite, è stata ampiamente percepita come dominata dagli Stati Uniti, a causa del loro ruolo di leadership e del loro significativo contributo militare.


La Guerre du Golfe, qui a débuté en janvier 1991, a été brève mais intense. La campagne aérienne massive et l'opération terrestre subséquente ont rapidement expulsé les forces irakiennes du Koweït. Cependant, l'embargo imposé à l'Irak a eu des conséquences dévastatrices pour la population civile irakienne. Les sanctions économiques, combinées à la destruction des infrastructures lors de la guerre, ont entraîné une grave crise humanitaire en Irak, avec des pénuries de nourriture, de médicaments et d'autres fournitures essentielles. L'invasion du Koweït par l'Irak et la Guerre du Golfe qui a suivi ont eu des répercussions importantes sur la région et sur les relations internationales. L'Irak s'est retrouvé isolé sur la scène internationale, et Saddam Hussein a été confronté à des défis internes et externes accrus. Cette période a également marqué un tournant dans la politique des États-Unis au Moyen-Orient, renforçant leur présence militaire et politique dans la région.
La Guerra del Golfo, iniziata nel gennaio 1991, fu breve ma intensa. La massiccia campagna aerea e la successiva operazione di terra espulsero rapidamente le forze irachene dal Kuwait. Tuttavia, l'embargo imposto all'Iraq ebbe conseguenze devastanti per la popolazione civile irachena. Le sanzioni economiche, combinate con la distruzione delle infrastrutture durante la guerra, hanno portato a una grave crisi umanitaria in Iraq, con carenza di cibo, medicine e altre forniture essenziali. L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq e la successiva Guerra del Golfo hanno avuto un forte impatto sulla regione e sulle relazioni internazionali. L'Iraq si trovò isolato sulla scena internazionale e Saddam Hussein dovette affrontare un numero crescente di sfide interne ed esterne. Questo periodo segnò anche una svolta nella politica degli Stati Uniti in Medio Oriente, rafforzando la loro presenza militare e politica nella regione.


=== Impact de l'Attaque du 11 Septembre et Invasion Américaine (2003) ===
=== Impatto dell'attacco dell'11 settembre e dell'invasione statunitense (2003) ===  
La période post-11 septembre 2001 a marqué un tournant significatif dans la politique étrangère des États-Unis, en particulier en ce qui concerne l'Irak. Sous la présidence de George W. Bush, l'Irak a été de plus en plus perçu comme faisant partie de ce que Bush a décrit comme "l'axe du Mal", une expression qui a alimenté l'imaginaire public et politique américain dans le contexte de la lutte contre le terrorisme international. Bien que l'Irak n'ait pas été directement impliqué dans les attentats du 11 septembre, l'administration Bush a mis en avant la théorie selon laquelle l'Irak de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive (ADM) et représentait une menace pour la sécurité mondiale. Cette perception a été utilisée pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003, une décision qui a été largement controversée, en particulier après qu'il a été révélé que l'Irak ne possédait pas d'armes de destruction massive.  
Il periodo successivo all'11 settembre ha segnato una svolta significativa nella politica estera degli Stati Uniti, in particolare per quanto riguarda l'Iraq. Sotto il presidente George W. Bush, l'Iraq è stato visto sempre più come parte di quello che Bush ha descritto come "Asse del Male", un'espressione che ha alimentato l'immaginazione pubblica e politica americana nel contesto della lotta contro il terrorismo internazionale. Sebbene l'Iraq non fosse direttamente coinvolto negli attentati dell'11 settembre, l'amministrazione Bush avanzò la teoria che l'Iraq di Saddam Hussein possedesse armi di distruzione di massa (ADM) e rappresentasse una minaccia per la sicurezza globale. Questa percezione è stata utilizzata per giustificare l'invasione dell'Iraq nel 2003, una decisione ampiamente controversa, soprattutto dopo che è stato rivelato che l'Iraq non possedeva armi di distruzione di massa.


L'invasion et l'occupation subséquente de l'Irak par les forces dirigées par les États-Unis ont entraîné le renversement de Saddam Hussein, mais ont également conduit à des conséquences imprévues et à une instabilité à long terme. Une des politiques les plus critiquées de l'administration américaine en Irak a été la "débaasification", qui visait à éradiquer l'influence du parti Baas de Saddam Hussein. Cette politique a inclus la dissolution de l'armée irakienne et le démantèlement de nombreuses structures administratives et gouvernementales. Cependant, la débaasification a créé un vide de pouvoir et a exacerbé les tensions sectaires et ethniques en Irak. De nombreux anciens membres de l'armée et du parti Baas, soudainement privés de leur emploi et de leur statut, se sont retrouvés marginalisés et ont parfois rejoint des groupes insurgés. Cette situation a contribué à l'émergence et à la montée en puissance de groupes djihadistes comme Al-Qaïda en Irak, qui deviendra plus tard l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), connu sous le nom de Daesh. Le chaos et l'instabilité qui ont suivi l'invasion américaine ont été des facteurs clés dans la montée du nouveau djihadisme représenté par Daesh, qui a exploité le vide politique, les tensions sectaires et l'insécurité pour étendre son influence. L'intervention américaine en Irak, bien qu'initialement présentée comme un effort pour apporter la démocratie et la stabilité, a eu des conséquences profondes et durables, plongeant le pays dans une période de conflit, de violence et d'instabilité qui a persisté pendant de nombreuses années.
L'invasione e la successiva occupazione dell'Iraq da parte delle forze guidate dagli Stati Uniti hanno portato al rovesciamento di Saddam Hussein, ma anche a conseguenze impreviste e a un'instabilità a lungo termine. Una delle politiche più criticate dell'amministrazione statunitense in Iraq è stata la "de-baathificazione", che mirava a sradicare l'influenza del partito Baath di Saddam Hussein. Questa politica comprendeva lo scioglimento dell'esercito iracheno e lo smantellamento di molte strutture amministrative e governative. Tuttavia, la de-baathificazione ha creato un vuoto di potere e ha esacerbato le tensioni settarie ed etniche in Iraq. Molti ex membri dell'esercito e del partito Ba'ath, improvvisamente privati del loro lavoro e del loro status, si sono trovati emarginati e in alcuni casi si sono uniti a gruppi di insorti. Questa situazione ha contribuito all'emergere e all'ascesa al potere di gruppi jihadisti come Al-Qaeda in Iraq, che in seguito è diventato lo Stato Islamico in Iraq e nel Levante (EIIL), noto come Daesh. Il caos e l'instabilità seguiti all'invasione statunitense sono stati fattori chiave per l'ascesa del nuovo jihadismo rappresentato da Daesh, che ha sfruttato il vuoto politico, le tensioni settarie e l'insicurezza per estendere la propria influenza. L'intervento statunitense in Iraq, sebbene inizialmente presentato come uno sforzo per portare democrazia e stabilità, ha avuto conseguenze profonde e durature, facendo sprofondare il Paese in un periodo di conflitto, violenza e instabilità che persiste da molti anni.


Le retrait des troupes américaines d'Irak en 2009 a marqué une nouvelle phase dans l'histoire politique du pays, caractérisée par une montée en puissance des groupes chiites et des changements dans la dynamique du pouvoir. Après des décennies de marginalisation sous le régime baasiste dominé par les sunnites, la majorité chiite d'Irak a gagné en influence politique suite à la chute de Saddam Hussein et au processus de reconstruction politique qui a suivi l'invasion américaine de 2003. Avec l'établissement d'un gouvernement plus représentatif et l'organisation d'élections démocratiques, les partis politiques chiites, qui avaient été réprimés sous le régime de Saddam Hussein, ont gagné un rôle prépondérant dans le nouveau paysage politique irakien. Des figures politiques chiites, souvent soutenues par l'Iran, ont commencé à occuper des postes clés au sein du gouvernement, reflétant ainsi le changement démographique et politique du pays.
Il ritiro delle truppe statunitensi dall'Iraq nel 2009 ha segnato una nuova fase nella storia politica del Paese, caratterizzata dall'ascesa dei gruppi sciiti e da cambiamenti nelle dinamiche di potere. Dopo decenni di emarginazione sotto il regime baathista dominato dai sunniti, la maggioranza sciita irachena ha acquisito influenza politica in seguito alla caduta di Saddam Hussein e al processo di ricostruzione politica seguito all'invasione statunitense del 2003. Con l'istituzione di un governo più rappresentativo e l'organizzazione di elezioni democratiche, i partiti politici sciiti, che erano stati repressi sotto il regime di Saddam Hussein, hanno acquisito un ruolo di primo piano nel nuovo panorama politico iracheno. Figure politiche sciite, spesso sostenute dall'Iran, hanno iniziato a occupare posizioni chiave all'interno del governo, riflettendo il cambiamento demografico e politico del Paese.


Cependant, ce changement de pouvoir a également conduit à des tensions et des conflits. Les communautés sunnites et kurdes, qui avaient occupé des positions de pouvoir sous le régime de Saddam Hussein ou avaient cherché l'autonomie, comme dans le cas du Kurdistan irakien, se sont retrouvées marginalisées dans le nouvel ordre politique. Cette marginalisation, combinée à la dissolution de l'armée irakienne et à d'autres politiques mises en œuvre après l'invasion, a créé un sentiment d'aliénation et de frustration parmi ces groupes. La marginalisation des sunnites, en particulier, a contribué à un climat d'insécurité et de mécontentement, créant un terrain fertile pour l'insurrection et le terrorisme. Des groupes comme Al-Qaïda en Irak, et plus tard l'État islamique (Daesh), ont tiré parti de ces divisions pour recruter des membres et étendre leur influence, menant à une période de violence et de conflit sectaire intense.
Tuttavia, questo spostamento di potere ha portato anche a tensioni e conflitti. Le comunità sunnite e curde, che avevano occupato posizioni di potere sotto il regime di Saddam Hussein o avevano cercato l'autonomia, come nel caso del Kurdistan iracheno, si sono trovate emarginate nel nuovo ordine politico. Questa emarginazione, unita allo scioglimento dell'esercito iracheno e ad altre politiche attuate dopo l'invasione, ha creato un senso di alienazione e frustrazione tra questi gruppi. L'emarginazione dei sunniti, in particolare, ha contribuito a creare un clima di insicurezza e malcontento, creando un terreno fertile per l'insurrezione e il terrorismo. Gruppi come Al-Qaeda in Iraq, e successivamente lo Stato Islamico (Daesh), hanno approfittato di queste divisioni per reclutare membri ed estendere la propria influenza, portando a un periodo di intensa violenza e conflitto settario.


=Israël=
=Israele=


=== Débuts du Sionisme et la Déclaration Balfour ===
=== Gli inizi del sionismo e la Dichiarazione Balfour ===  
La création de l'État d'Israël en 1948 est un événement historique majeur qui a été interprété de différentes manières, reflétant les complexités et les tensions inhérentes à cette période de l'histoire. D'un côté, cette création peut être vue comme une consécration des efforts diplomatiques et politiques, marquée par des décisions clés au niveau international. D'un autre côté, elle est perçue comme l'aboutissement d'une lutte nationale, portée par le mouvement sioniste et les aspirations à l'autodétermination du peuple juif.
La creazione dello Stato di Israele nel 1948 è un evento storico importante che è stato interpretato in modi diversi, riflettendo le complessità e le tensioni inerenti a questo periodo storico. Da un lato, può essere vista come il culmine degli sforzi diplomatici e politici, segnati da decisioni chiave a livello internazionale. Dall'altro, è visto come il culmine di una lotta nazionale, guidata dal movimento sionista e dalle aspirazioni del popolo ebraico all'autodeterminazione.


La Déclaration Balfour de 1917, dans laquelle le gouvernement britannique soutenait l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, a jeté les bases de la création d'Israël. Cette déclaration, bien qu'elle fût une promesse plutôt qu'un engagement juridiquement contraignant, a été un moment clé dans la reconnaissance internationale des aspirations sionistes. Le mandat britannique sur la Palestine, établi après la Première Guerre mondiale, a ensuite servi de cadre administratif pour la région, bien que les tensions entre les communautés juives et arabes aient augmenté pendant cette période. Le plan de partage de la Palestine proposé par l'ONU en 1947, qui envisageait la création de deux États indépendants, juif et arabe, avec Jérusalem sous contrôle international, a été un autre moment décisif. Bien que ce plan ait été accepté par les dirigeants juifs, il a été rejeté par les parties arabes, menant à un conflit ouvert après le retrait britannique de la région.
La Dichiarazione Balfour del 1917, con la quale il governo britannico sosteneva la creazione in Palestina di un focolare nazionale per il popolo ebraico, pose le basi per la creazione di Israele. Sebbene si trattasse di una promessa piuttosto che di un impegno giuridicamente vincolante, questa dichiarazione rappresentò un momento fondamentale per il riconoscimento internazionale delle aspirazioni sioniste. Il Mandato britannico sulla Palestina, istituito dopo la Prima guerra mondiale, è servito come quadro amministrativo per la regione, sebbene le tensioni tra le comunità ebraiche e arabe siano aumentate durante questo periodo. Un altro momento decisivo fu il piano di spartizione della Palestina proposto dalle Nazioni Unite nel 1947, che prevedeva la creazione di due Stati indipendenti, ebraico e arabo, con Gerusalemme sotto controllo internazionale. Sebbene questo piano sia stato accettato dai leader ebrei, è stato respinto dalle parti arabe, portando a un conflitto aperto dopo il ritiro britannico dalla regione.


La guerre d'indépendance d'Israël, qui a suivi la proclamation de l'État d'Israël en mai 1948 par David Ben-Gourion, premier Premier ministre d'Israël, a été marquée par des combats acharnés contre les armées de plusieurs pays arabes voisins. Cette guerre a été une lutte pour l'existence et la souveraineté pour les Israéliens et un moment tragique de perte et de déplacement pour les Palestiniens, un événement connu sous le nom de Nakba (la catastrophe). La fondation d'Israël a ainsi été accueillie avec jubilation par de nombreux Juifs à travers le monde, en particulier dans le contexte de la persécution subie pendant la Seconde Guerre mondiale et l'Holocauste. Pour les Palestiniens et beaucoup dans le monde arabe, cependant, 1948 est synonyme de perte et de début d'un long conflit. La création d'Israël a donc été un événement pivot, non seulement pour les habitants de la région, mais aussi dans le contexte plus large des relations internationales, influençant profondément la politique du Moyen-Orient dans les décennies suivantes.
La guerra d'indipendenza di Israele, che seguì la proclamazione dello Stato di Israele nel maggio 1948 da parte di David Ben-Gurion, primo ministro israeliano, fu segnata da feroci combattimenti contro gli eserciti di diversi Paesi arabi confinanti. Questa guerra fu una lotta per l'esistenza e la sovranità per gli israeliani e un tragico momento di perdita e sfollamento per i palestinesi, un evento noto come la Nakba (la catastrofe). La fondazione di Israele è stata quindi accolta con giubilo da molti ebrei in tutto il mondo, soprattutto nel contesto delle persecuzioni subite durante la Seconda guerra mondiale e l'Olocausto. Per i palestinesi e molti altri nel mondo arabo, invece, il 1948 è stato sinonimo di perdita e dell'inizio di un lungo conflitto. La creazione di Israele fu quindi un evento cruciale, non solo per i popoli della regione, ma anche nel più ampio contesto delle relazioni internazionali, influenzando profondamente la politica mediorientale nei decenni successivi.


La Déclaration Balfour, rédigée le 2 novembre 1917, est un document crucial pour comprendre les origines de l'État d'Israël et du conflit israélo-palestinien. Rédigée par Arthur James Balfour, le ministre des Affaires étrangères britannique de l'époque, cette déclaration a été adressée à Lord Rothschild, un leader de la communauté juive britannique, pour transmission à la Fédération sioniste de Grande-Bretagne et d'Irlande. Le texte de la Déclaration Balfour promettait le soutien du gouvernement britannique à l'établissement en Palestine d'un "foyer national pour le peuple juif", tout en stipulant que cela ne devrait pas porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives existantes dans le pays, ni aux droits et au statut politique dont jouissent les Juifs dans tout autre pays. Cependant, les populations non-juives de Palestine n'étaient pas explicitement nommées dans le document, ce qui a été interprété comme une omission significative. Les raisons derrière la Déclaration Balfour étaient multiples et complexes, impliquant à la fois des considérations diplomatiques et stratégiques britanniques durant la Première Guerre mondiale. Parmi ces motivations figuraient le désir de gagner le soutien juif pour les efforts de guerre alliés, particulièrement en Russie où la Révolution bolchevique avait créé des incertitudes, et l'intérêt stratégique pour la Palestine en tant que région clé proche du Canal de Suez, vital pour l'Empire britannique. L'émission de la Déclaration Balfour a marqué un tournant dans l'histoire de la région, car elle a été interprétée par les sionistes comme un soutien international à leur aspiration à un foyer national en Palestine. Pour les Palestiniens arabes, en revanche, elle a été vue comme une trahison et une menace à leurs revendications territoriales et nationales. Cette dichotomie de perceptions a jeté les bases des tensions et du conflit qui ont suivi dans la région.
La Dichiarazione Balfour, scritta il 2 novembre 1917, è un documento fondamentale per comprendere le origini dello Stato di Israele e il conflitto israelo-palestinese. Redatta da Arthur James Balfour, all'epoca ministro degli Esteri britannico, la Dichiarazione fu inviata a Lord Rothschild, leader della comunità ebraica britannica, perché la trasmettesse alla Federazione sionista di Gran Bretagna e Irlanda. Il testo della Dichiarazione Balfour impegnava il governo britannico a sostenere l'istituzione in Palestina di un "focolare nazionale per il popolo ebraico", stabilendo che ciò non avrebbe dovuto pregiudicare i diritti civili e religiosi delle comunità non ebraiche esistenti nel Paese, né i diritti e lo status politico di cui godono gli ebrei in qualsiasi altro Paese. Tuttavia, le popolazioni non ebraiche della Palestina non furono esplicitamente nominate nel documento, il che è stato interpretato come un'omissione significativa. Le ragioni alla base della Dichiarazione Balfour erano molteplici e complesse e riguardavano considerazioni diplomatiche e strategiche britanniche durante la Prima guerra mondiale. Tra queste, il desiderio di ottenere il sostegno degli ebrei agli sforzi bellici degli Alleati, in particolare in Russia, dove la Rivoluzione bolscevica aveva creato incertezze, e l'interesse strategico per la Palestina come regione chiave vicino al Canale di Suez, vitale per l'Impero britannico. La Dichiarazione Balfour segnò un punto di svolta nella storia della regione, poiché fu interpretata dai sionisti come un sostegno internazionale alla loro aspirazione a una patria nazionale in Palestina. Per i palestinesi arabi, invece, fu vista come un tradimento e una minaccia alle loro rivendicazioni territoriali e nazionali. Questa dicotomia di percezioni ha posto le basi per le tensioni e i conflitti che sono seguiti nella regione.


Le contexte historique du conflit israélo-palestinien est complexe et s'étend bien avant la Déclaration Balfour de 1917. La présence juive à Jérusalem et dans d'autres parties de la Palestine historique remonte à des millénaires, bien que la démographie et la composition de la population aient fluctué au fil du temps en raison de divers événements historiques, y compris des périodes d'exil et de diaspora. Au cours des années 1800 et plus particulièrement dans les années 1830, un mouvement migratoire significatif de Juifs vers la Palestine a commencé, en partie en réponse aux persécutions et aux pogroms dans l'Empire russe et d'autres parties de l'Europe. Cette migration, souvent considérée comme faisant partie des premières Aliyahs (montées) dans le cadre du mouvement sioniste naissant, était motivée par le désir de retourner à la terre ancestrale juive et de reconstruire une présence juive en Palestine.
Il contesto storico del conflitto israelo-palestinese è complesso e si estende ben prima della Dichiarazione Balfour del 1917. La presenza ebraica a Gerusalemme e in altre parti della Palestina storica risale a millenni fa, anche se la demografia e la composizione della popolazione sono fluttuate nel tempo a causa di vari eventi storici, tra cui periodi di esilio e diaspora. Nel corso dell'Ottocento, e in particolare negli anni Trenta del XIX secolo, è iniziata una significativa migrazione di ebrei verso la Palestina, in parte in risposta alle persecuzioni e ai pogrom nell'Impero russo e in altre parti d'Europa. Questa migrazione, spesso considerata come parte delle prime Aliyah (ascese) all'interno del nascente movimento sionista, era motivata dal desiderio di tornare alla patria ancestrale ebraica e di ricostruire una presenza ebraica in Palestina.


Un aspect important de ce renouveau juif était l'Askala ou la Haskala (la Renaissance juive), un mouvement parmi les Juifs européens, en particulier les Ashkénazes, visant à moderniser la culture juive et à s'intégrer dans la société européenne. Ce mouvement a encouragé l'éducation, l'adoption de langues et de coutumes locales, tout en promouvant une identité juive renouvelée et dynamique. Eliezer Ben-Yehuda, souvent cité comme le père de l'hébreu moderne, a joué un rôle crucial dans la renaissance de l'hébreu comme langue vivante. Son travail a été essentiel pour le renouveau culturel et national juif, donnant à la communauté juive en Palestine un moyen unificateur de communication et renforçant leur identité culturelle distincte.
Un aspetto importante di questa rinascita ebraica fu l'Askala o Haskala (Rinascimento ebraico), un movimento tra gli ebrei europei, in particolare ashkenaziti, per modernizzare la cultura ebraica e integrarsi nella società europea. Questo movimento incoraggiava l'istruzione, l'adozione di lingue e costumi locali, promuovendo al contempo un'identità ebraica rinnovata e dinamica. Eliezer Ben-Yehuda, spesso citato come il padre dell'ebraico moderno, ha svolto un ruolo cruciale nella rinascita dell'ebraico come lingua viva. Il suo lavoro fu essenziale per il rinnovamento culturale e nazionale ebraico, fornendo alla comunità ebraica in Palestina un mezzo di comunicazione unificante e rafforzando la sua distinta identità culturale.


Ces développements culturels et migratoires ont contribué à poser les bases du sionisme politique, un mouvement nationaliste visant à établir un foyer national juif en Palestine. Le sionisme a gagné en popularité à la fin du 19ème siècle, en partie en réponse aux persécutions antisémites en Europe et à l'aspiration à l'autodétermination. La migration juive vers la Palestine au 19ème et au début du 20ème siècle a coïncidé avec la présence de longue date des communautés arabes palestiniennes, conduisant à des changements démographiques et à des tensions croissantes dans la région. Ces tensions, exacerbées par les politiques du mandat britannique et les événements internationaux, ont finalement conduit au conflit israélo-palestinien que nous connaissons aujourd'hui.
Questi sviluppi culturali e migratori contribuirono a gettare le basi del sionismo politico, un movimento nazionalista che mirava a stabilire un focolare nazionale ebraico in Palestina. Il sionismo ha guadagnato popolarità alla fine del XIX secolo, in parte in risposta alle persecuzioni antisemite in Europa e all'aspirazione all'autodeterminazione. La migrazione ebraica in Palestina nel XIX e all'inizio del XX secolo ha coinciso con la lunga presenza di comunità arabe palestinesi, provocando cambiamenti demografici e crescenti tensioni nella regione. Queste tensioni, esacerbate dalle politiche del Mandato britannico e dagli eventi internazionali, hanno infine portato al conflitto israelo-palestinese che conosciamo oggi.


L'histoire du mouvement sioniste et de l'émergence de l'idée d'un foyer national juif est étroitement liée à la diaspora juive en Europe et aux États-Unis à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Cette période a été marquée par un renouveau de la pensée juive et une prise de conscience croissante des défis auxquels faisait face la communauté juive en Europe, notamment l'antisémitisme. Léon Pinsker, un médecin et intellectuel juif russe, a été une figure clé dans les premiers stades du sionisme. Influencé par les pogroms et les persécutions antisémites en Russie, Pinsker a écrit "Auto-Émancipation" en 1882, un pamphlet qui plaidait pour la nécessité d'une patrie nationale pour les Juifs. Pinsker croyait que l'antisémitisme était un phénomène permanent et inévitable en Europe et que la seule solution pour le peuple juif était l'autonomie dans leur propre territoire. Théodore Herzl, un journaliste et écrivain austro-hongrois, est souvent considéré comme le père du sionisme politique moderne. Profondément affecté par l'affaire Dreyfus en France, un officier juif, Alfred Dreyfus, a été faussement accusé d'espionnage dans un climat d'antisémitisme flagrant, Herzl en est venu à la conclusion que l'assimilation ne protégerait pas les Juifs de la discrimination et de la persécution. Cette affaire a été un catalyseur pour Herzl, le conduisant à écrire "L'État des Juifs" en 1896, dans lequel il argumentait en faveur de la création d'un État juif. Contrairement à l'idée reçue, Herzl n'a pas spécifiquement envisagé de fonder le foyer national juif en France, mais plutôt en Palestine ou, à défaut, dans un autre territoire offert par une puissance coloniale. L'idée de Herzl était de trouver un lieu où les Juifs pourraient s'établir en tant que nation souveraine et vivre librement, loin de l'antisémitisme européen. Herzl a été le moteur derrière le Premier Congrès sioniste à Bâle en 1897, qui a jeté les bases du mouvement sioniste en tant qu'organisation politique. Ce congrès a rassemblé des délégués juifs de diverses origines pour discuter de la création d'un foyer national juif en Palestine.
La storia del movimento sionista e l'emergere dell'idea di una patria ebraica è strettamente legata alla diaspora ebraica in Europa e negli Stati Uniti tra la fine del XIX e l'inizio del XX secolo. Questo periodo fu segnato da un rinnovamento del pensiero ebraico e da una crescente consapevolezza delle sfide che la comunità ebraica doveva affrontare in Europa, in particolare l'antisemitismo. Leon Pinsker, medico e intellettuale ebreo russo, fu una figura chiave nelle prime fasi del sionismo. Influenzato dai pogrom e dalle persecuzioni antisemite in Russia, nel 1882 Pinsker scrisse "Autoemancipazione", un pamphlet che sosteneva la necessità di una patria nazionale per gli ebrei. Pinsker riteneva che l'antisemitismo fosse un fenomeno permanente e inevitabile in Europa e che l'unica soluzione per il popolo ebraico fosse l'autonomia nel proprio territorio. Theodore Herzl, giornalista e scrittore austro-ungarico, è spesso considerato il padre del sionismo politico moderno. Profondamente colpito dall'Affare Dreyfus in Francia, dove un ufficiale ebreo, Alfred Dreyfus, fu ingiustamente accusato di spionaggio in un clima di palese antisemitismo, Herzl giunse alla conclusione che l'assimilazione non avrebbe protetto gli ebrei dalla discriminazione e dalla persecuzione. Questo caso fu un catalizzatore per Herzl, che lo portò a scrivere "Lo Stato degli ebrei" nel 1896, in cui sosteneva la creazione di uno Stato ebraico. Contrariamente a quanto si crede, Herzl non prevedeva specificamente di fondare il focolare nazionale ebraico in Francia, ma piuttosto in Palestina o, in mancanza, in un altro territorio offerto da una potenza coloniale. L'idea di Herzl era quella di trovare un luogo in cui gli ebrei potessero costituirsi come nazione sovrana e vivere liberamente, lontano dall'antisemitismo europeo. Herzl fu la forza trainante del Primo Congresso Sionista di Basilea del 1897, che gettò le basi del movimento sionista come organizzazione politica. Il congresso riunì delegati ebrei di diversa provenienza per discutere la creazione di un focolare nazionale ebraico in Palestina.


== L'Antisémitisme et les Migrations Juives ==
== Antisemitismo e migrazione ebraica ==  
L'histoire de l'antisémitisme est longue et complexe, et elle est profondément enracinée dans les croyances religieuses et socio-économiques européennes, en particulier durant le Moyen Âge. Un des aspects les plus marquants de l'antisémitisme historique est la notion de "peuple déicide", une accusation selon laquelle les Juifs seraient collectivement responsables de la mort de Jésus-Christ. Cette idée a été largement promulguée dans la chrétienté européenne et a servi de justification à diverses formes de persécution et de discrimination envers les Juifs au cours des siècles. Cette croyance a contribué à la marginalisation des Juifs et à leur représentation comme "autres" ou étrangers au sein de la société chrétienne.
L'antisemitismo ha una storia lunga e complessa, profondamente radicata nelle credenze religiose e socio-economiche europee, in particolare durante il Medioevo. Uno degli aspetti più importanti dell'antisemitismo storico è la nozione di "popolo deicida", un'accusa secondo cui gli ebrei sarebbero stati collettivamente responsabili della morte di Gesù Cristo. Questa idea fu ampiamente promulgata nella cristianità europea e servì come giustificazione per varie forme di persecuzione e discriminazione contro gli ebrei nel corso dei secoli. Questa convinzione ha contribuito all'emarginazione degli ebrei e alla loro rappresentazione come "altro" o straniero all'interno della società cristiana.


Au Moyen Âge, les restrictions imposées aux Juifs dans le domaine professionnel et social ont eu un impact significatif sur leur place dans la société. En raison des lois et des restrictions de l'Église, les Juifs étaient souvent empêchés de posséder des terres ou d'exercer certaines professions. Par exemple, dans de nombreuses régions, ils ne pouvaient pas être membres de guildes, ce qui limitait leurs opportunités dans le commerce et l'artisanat. Ces restrictions ont conduit beaucoup de Juifs à se tourner vers des métiers comme le prêt d'argent, une activité souvent interdite aux chrétiens en raison de l'interdiction de l'usure par l'Église. Bien que cette activité ait fourni une niche économique nécessaire, elle a également renforcé certains stéréotypes négatifs et a contribué à l'antisémitisme économique. Les Juifs étaient parfois perçus comme des usuriers et associés à l'avarice, ce qui exacerbait la méfiance et l'hostilité à leur égard. En outre, les Juifs étaient souvent confinés dans des quartiers spécifiques, connus sous le nom de ghettos, ce qui limitait leur interaction avec la population chrétienne et renforçait leur isolement. Cette ségrégation, combinée à l'antisémitisme religieux et économique, a créé un environnement dans lequel les persécutions, telles que les pogroms, pouvaient se produire. L'antisémitisme médiéval, enraciné dans des croyances religieuses et renforcé par des structures socio-économiques, a donc jeté les bases de siècles de discrimination et de persécution envers les Juifs en Europe. Cette histoire douloureuse a été l'un des facteurs qui ont alimenté les aspirations sionistes pour un foyer national sûr et souverain.
Nel Medioevo, le restrizioni imposte agli ebrei nella sfera professionale e sociale ebbero un impatto significativo sul loro posto nella società. A causa delle leggi e delle restrizioni della Chiesa, agli ebrei veniva spesso impedito di possedere terre o di esercitare determinate professioni. Ad esempio, in molte zone non potevano essere membri di corporazioni, il che limitava le loro opportunità nel commercio e nell'artigianato. Queste restrizioni portarono molti ebrei a rivolgersi a mestieri come il prestito di denaro, un'attività spesso proibita ai cristiani a causa del divieto della Chiesa di praticare l'usura. Sebbene questa attività fornisse una nicchia economica necessaria, rafforzava anche alcuni stereotipi negativi e contribuiva all'antisemitismo economico. Gli ebrei venivano talvolta percepiti come usurai e associati all'avarizia, il che esacerbava la diffidenza e l'ostilità nei loro confronti. Inoltre, gli ebrei erano spesso confinati in quartieri specifici, noti come ghetti, che limitavano la loro interazione con la popolazione cristiana e rafforzavano il loro isolamento. Questa segregazione, unita all'antisemitismo religioso ed economico, creava un ambiente in cui potevano verificarsi persecuzioni, come i pogrom. L'antisemitismo medievale, radicato nelle credenze religiose e rafforzato dalle strutture socio-economiche, ha quindi posto le basi per secoli di discriminazione e persecuzione contro gli ebrei in Europa. Questa storia dolorosa è stata uno dei fattori che hanno alimentato le aspirazioni sioniste a una patria sicura e sovrana.


L'évolution de l'antisémitisme au 19ème siècle représente un tournant significatif, où les préjugés et la discrimination à l'encontre des Juifs ont commencé à se fonder davantage sur des notions raciales que sur des différences religieuses ou culturelles. Ce changement a marqué la naissance de ce que l'on appelle l'antisémitisme "moderne", qui a posé les bases idéologiques de l'antisémitisme du 20ème siècle, y compris l'Holocauste. Dans la période pré-moderne, l'antisémitisme était principalement ancré dans des différences religieuses, avec des accusations de déicide et des stéréotypes négatifs associés aux Juifs en tant que groupe religieux. Cependant, avec les Lumières et l'émancipation des Juifs dans de nombreux pays européens au 19ème siècle, l'antisémitisme a commencé à prendre une nouvelle forme. Cette forme "moderne" d'antisémitisme était caractérisée par la croyance en l'existence de races distinctes avec des caractéristiques biologiques et morales inhérentes. Les Juifs étaient ainsi perçus non seulement comme une communauté religieuse distincte, mais aussi comme une "race" à part, avec des traits héréditaires et des comportements présumés qui les rendaient différents et, aux yeux des antisémites, inférieurs ou dangereux pour la société.
L'evoluzione dell'antisemitismo nel XIX secolo rappresenta un punto di svolta significativo, quando il pregiudizio e la discriminazione nei confronti degli ebrei iniziarono a basarsi più su nozioni razziali che su differenze religiose o culturali. Questo cambiamento ha segnato la nascita del cosiddetto antisemitismo "moderno", che ha gettato le basi ideologiche dell'antisemitismo del XX secolo, compreso l'Olocausto. Nel periodo premoderno, l'antisemitismo era principalmente radicato nelle differenze religiose, con accuse di deicidio e stereotipi negativi associati agli ebrei come gruppo religioso. Tuttavia, con l'Illuminismo e l'emancipazione degli ebrei in molti Paesi europei nel XIX secolo, l'antisemitismo ha iniziato ad assumere una nuova forma. Questa forma "moderna" di antisemitismo era caratterizzata dalla convinzione dell'esistenza di razze distinte con caratteristiche biologiche e morali intrinseche. Gli ebrei erano visti non solo come una comunità religiosa distinta, ma anche come una "razza" separata, con tratti ereditari e presunti comportamenti che li rendevano diversi e, agli occhi degli antisemiti, inferiori o pericolosi per la società.


Cette idéologie raciale a été renforcée par divers écrits et théories pseudoscientifiques, y compris ceux de personnalités comme Houston Stewart Chamberlain, un théoricien racial influent dont les idées ont contribué à la théorie raciale nazie. L'antisémitisme racial a trouvé son expression la plus extrême dans l'idéologie nazie, qui a utilisé des théories racistes pour justifier la persécution et l'extermination systématique des Juifs pendant l'Holocauste. La transition de l'antisémitisme religieux vers un antisémitisme racial au 19ème siècle a donc été un développement crucial, alimentant des formes de discrimination et de persécution plus intenses et systématiques contre les Juifs. Cette évolution a également contribué à l'urgence ressentie par le mouvement sioniste pour la création d'un État-nation juif où les Juifs pourraient vivre en sécurité et être libres de telles persécutions.
Questa ideologia razziale fu rafforzata da varie teorie e scritti pseudoscientifici, compresi quelli di personaggi come Houston Stewart Chamberlain, un influente teorico razziale le cui idee contribuirono alla teoria razziale nazista. L'antisemitismo razziale trovò la sua espressione più estrema nell'ideologia nazista, che utilizzò le teorie razziste per giustificare la persecuzione sistematica e lo sterminio degli ebrei durante l'Olocausto. Il passaggio dall'antisemitismo religioso all'antisemitismo razziale nel XIX secolo è stato quindi uno sviluppo cruciale, che ha alimentato forme più intense e sistematiche di discriminazione e persecuzione contro gli ebrei. Questo sviluppo ha anche contribuito all'urgenza sentita dal movimento sionista di creare uno Stato nazionale ebraico in cui gli ebrei potessero vivere in sicurezza ed essere liberi da tali persecuzioni.


== Le Mouvement Sioniste et l'Établissement en Palestine ==
== Il movimento sionista e l'insediamento in Palestina ==  
La fin du 19ème siècle a été une période cruciale pour le peuple juif et a marqué un tournant décisif dans l'histoire du sionisme, un mouvement qui allait finalement conduire à la création de l'État d'Israël. Cette époque a été caractérisée par une combinaison de réponse aux persécutions antisémites en Europe et d'un désir croissant d'autodétermination et de retour à la terre ancestrale. Le mouvement Hovevei Zion (Les Amants de Sion) a joué un rôle fondamental dans les premières étapes du sionisme. Formé par des Juifs principalement d'Europe de l'Est, ce mouvement visait à encourager l'immigration juive en Palestine et à établir une base pour la communauté juive dans la région. Inspirés par les pogroms et les discriminations en Russie et ailleurs, les membres de Hovevei Zion ont mis en œuvre des projets d'agriculture et d'établissement, jetant ainsi les bases d'un renouveau juif en Palestine. Cependant, c'est le premier Congrès sioniste, organisé par Theodor Herzl en 1897 à Bâle, en Suisse, qui a marqué un jalon historique. Herzl, un journaliste austro-hongrois profondément affecté par l'antisémitisme qu'il avait observé, notamment lors de l'affaire Dreyfus en France, a compris la nécessité d'un foyer national juif. Le Congrès de Bâle a rassemblé des délégués juifs de divers pays et a servi de plateforme pour articuler et propager l'idée sioniste. Le résultat le plus notable de ce congrès a été la formulation du Programme de Bâle, qui appelait à l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine. Ce congrès a également abouti à la création de l'Organisation sioniste mondiale, chargée de promouvoir l'objectif sioniste. Sous la direction de Herzl, le mouvement sioniste a gagné en légitimité et en soutien international, malgré les défis et les controverses. La vision de Herzl, bien que largement symbolique à l'époque, a fourni un cadre et une direction pour les aspirations juives, transformant une idée en un mouvement politique tangible. La période de la fin du 19ème siècle a été essentielle dans la formation du mouvement sioniste et a posé les jalons pour les événements futurs qui mèneraient à la création de l'État d'Israël. Elle reflète une période où les défis historiques rencontrés par les Juifs en Europe ont convergé avec un désir renouvelé d'autodétermination, façonnant ainsi le cours de l'histoire juive et du Moyen-Orient.  
La fine del XIX secolo fu un periodo cruciale per il popolo ebraico e segnò una svolta decisiva nella storia del sionismo, un movimento che avrebbe portato alla creazione dello Stato di Israele. Questo periodo fu caratterizzato da una combinazione di risposta alle persecuzioni antisemite in Europa e da un crescente desiderio di autodeterminazione e di ritorno alla patria ancestrale. Il movimento Hovevei Zion (Amanti di Sion) svolse un ruolo fondamentale nelle prime fasi del sionismo. Formato da ebrei provenienti principalmente dall'Europa orientale, questo movimento mirava a incoraggiare l'immigrazione ebraica in Palestina e a stabilire una base per la comunità ebraica nella regione. Ispirati dai pogrom e dalle discriminazioni in Russia e altrove, i membri di Hovevei Zion realizzarono progetti agricoli e di insediamento, gettando le basi per il rinnovamento ebraico in Palestina. Tuttavia, fu il primo Congresso sionista, organizzato da Theodor Herzl nel 1897 a Basilea, in Svizzera, a segnare una tappa storica. Herzl, un giornalista austro-ungarico profondamente colpito dall'antisemitismo che aveva osservato, in particolare durante l'affare Dreyfus in Francia, comprese la necessità di un focolare nazionale ebraico. Il Congresso di Basilea riunì i delegati ebrei di vari Paesi e servì da piattaforma per articolare e propagare l'idea sionista. Il risultato più importante del Congresso fu la formulazione del Programma di Basilea, che chiedeva la creazione di un focolare nazionale per il popolo ebraico in Palestina. Il Congresso portò anche alla creazione dell'Organizzazione sionista mondiale, incaricata di promuovere l'obiettivo sionista. Sotto la guida di Herzl, il movimento sionista ottenne legittimità e sostegno internazionale, nonostante le sfide e le controversie. La visione di Herzl, sebbene all'epoca ampiamente simbolica, fornì un quadro e una direzione per le aspirazioni ebraiche, trasformando un'idea in un movimento politico tangibile. Il periodo alla fine del XIX secolo è stato cruciale per la formazione del movimento sionista e ha posto le basi per gli eventi futuri che avrebbero portato alla creazione dello Stato di Israele. Riflette un periodo in cui le sfide storiche affrontate dagli ebrei in Europa convergono con un rinnovato desiderio di autodeterminazione, plasmando il corso della storia ebraica e mediorientale.
   
   
Le début du 20ème siècle a été une période significative de développement et de transformation pour la communauté juive en Palestine, marquée par une augmentation de l'immigration juive et la création de nouvelles structures sociales et urbaines. Entre 1903 et 1914, une période connue sous le nom de "Seconde Aliyah", environ 30 000 Juifs, principalement originaires de l'Empire russe, ont immigré en Palestine. Cette vague d'immigration a été motivée par une combinaison de facteurs, notamment les persécutions antisémites dans l'Empire russe et l'aspiration sioniste à établir un foyer national juif. Cette période a vu la création de la ville de Tel-Aviv en 1909, qui est devenue un symbole du renouveau juif et du sionisme. Tel-Aviv a été conçue comme une ville moderne, planifiée dès le départ pour être un centre urbain pour la communauté juive en croissance. L'un des développements les plus innovants de cette période a été la création des Kibboutzim. Les Kibboutzim étaient des collectivités agricoles basées sur des principes de propriété collective et de travail communautaire. Ils ont joué un rôle crucial dans l'établissement des Juifs en Palestine, en fournissant non seulement des moyens de subsistance, mais aussi en contribuant à la défense et à la sécurité des communautés juives. Leur importance allait au-delà de l'agriculture, car ils ont servi de centres pour la culture, l'éducation et le sionisme social.
L'inizio del XX secolo è stato un periodo significativo di sviluppo e trasformazione per la comunità ebraica in Palestina, segnato da un aumento dell'immigrazione ebraica e dalla creazione di nuove strutture sociali e urbane. Tra il 1903 e il 1914, periodo noto come "Seconda Aliyah", circa 30.000 ebrei, provenienti soprattutto dall'Impero russo, immigrarono in Palestina. Questa ondata di immigrazione fu motivata da una combinazione di fattori, tra cui la persecuzione antisemita nell'Impero russo e l'aspirazione sionista di stabilire una patria ebraica. In questo periodo fu creata la città di Tel Aviv nel 1909, che divenne un simbolo del rinnovamento ebraico e del sionismo. Tel Aviv fu concepita come una città moderna, pianificata fin dall'inizio per essere un centro urbano per la crescente comunità ebraica. Uno degli sviluppi più innovativi di questo periodo fu la creazione dei kibbutzim. I kibbutzim erano comunità agricole basate sui principi della proprietà collettiva e del lavoro comune. Svolsero un ruolo cruciale nell'insediamento ebraico in Palestina, fornendo non solo un mezzo di sussistenza, ma anche contribuendo alla difesa e alla sicurezza delle comunità ebraiche. La loro importanza andava oltre l'agricoltura, in quanto servivano come centri per la cultura, l'istruzione e il sionismo sociale.


La période entre 1921 et 1931 a vu une nouvelle vague d'immigration, connue sous le nom de "Troisième Aliyah", au cours de laquelle environ 150 000 Juifs sont arrivés en Palestine. Cette augmentation significative de la population juive a été en partie stimulée par la montée de l'antisémitisme en Europe, notamment en Pologne et en Russie, ainsi que par les politiques britanniques en Palestine. Ces immigrants ont apporté avec eux des compétences variées, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. L'immigration juive pendant cette période a été un facteur clé dans la configuration démographique de la Palestine, menant à des changements sociaux et économiques substantiels. Elle a également exacerbé les tensions avec les communautés arabes palestiniennes, qui voyaient cette immigration croissante comme une menace pour leurs revendications territoriales et démographiques. Ces tensions se sont finalement intensifiées, conduisant à des conflits et des troubles dans les années et décennies suivantes.
Il periodo tra il 1921 e il 1931 vide una nuova ondata di immigrazione, nota come "Terza Aliyah", durante la quale arrivarono in Palestina circa 150.000 ebrei. Questo significativo aumento della popolazione ebraica fu in parte stimolato dalla crescita dell'antisemitismo in Europa, in particolare in Polonia e in Russia, e dalle politiche britanniche in Palestina. Questi immigrati portarono con sé una varietà di competenze, contribuendo allo sviluppo economico e sociale della regione. L'immigrazione ebraica durante questo periodo è stata un fattore chiave nella configurazione demografica della Palestina, portando a sostanziali cambiamenti sociali ed economici. Inoltre, ha esacerbato le tensioni con le comunità arabe palestinesi, che vedevano questa crescente immigrazione come una minaccia alle loro rivendicazioni territoriali e demografiche. Queste tensioni finirono per aggravarsi, portando a conflitti e disordini negli anni e nei decenni successivi.


La période suivant la Déclaration Balfour en 1917 a été marquée par une augmentation significative des tensions et des conflits entre les communautés juives et arabes en Palestine. La déclaration, qui exprimait le soutien du gouvernement britannique à l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux Juifs mais a suscité de l'opposition et de l'animosité parmi la population arabe palestinienne. Ces tensions se sont manifestées dans une série de confrontations et de violences entre les deux communautés. Les années 1920 et 1930 ont été témoins de plusieurs épisodes de violence, y compris des émeutes et des massacres, où les deux côtés ont subi des pertes. Ces incidents reflétaient la montée des tensions nationalistes des deux côtés et la lutte pour le contrôle et l'avenir de la Palestine.
Il periodo successivo alla Dichiarazione Balfour del 1917 fu segnato da un significativo aumento delle tensioni e dei conflitti tra le comunità ebraiche e arabe in Palestina. La Dichiarazione, che esprimeva il sostegno del governo britannico alla creazione in Palestina di un focolare nazionale per il popolo ebraico, fu accolta con entusiasmo da molti ebrei, ma provocò opposizione e animosità tra la popolazione araba palestinese. Queste tensioni si manifestarono in una serie di scontri e violenze tra le due comunità. Negli anni Venti e Trenta si verificarono diversi episodi di violenza, tra cui rivolte e massacri, in cui entrambe le parti subirono perdite. Questi incidenti riflettevano le crescenti tensioni nazionaliste di entrambe le parti e la lotta per il controllo e il futuro della Palestina.


En réponse à ces tensions croissantes et à la nécessité perçue de se défendre contre les attaques, la communauté juive en Palestine a formé la Haganah en 1920. La Haganah, qui signifie "défense" en hébreu, était initialement une organisation de défense clandestine destinée à protéger les communautés juives des attaques arabes. Elle a été fondée par un groupe de représentants des colonies juives et des organisations sionistes en réponse aux émeutes de Jérusalem de 1920. La Haganah a évolué au fil du temps, passant d'une force de défense locale à une organisation militaire plus structurée. Bien qu'elle ait été principalement défensive dans ses premières années, la Haganah a développé une capacité militaire plus robuste, y compris la formation de forces d'élite et l'acquisition d'armes, en prévision d'un conflit plus large avec les communautés arabes et les pays voisins. La formation de la Haganah a été un développement crucial dans l'histoire du mouvement sioniste et a joué un rôle important dans les événements qui ont conduit à la création de l'État d'Israël en 1948. La Haganah a constitué le noyau de ce qui allait devenir plus tard les Forces de défense israéliennes (FDI), l'armée officielle de l'État d'Israël.
In risposta a queste crescenti tensioni e alla necessità percepita di difendersi dagli attacchi, la comunità ebraica in Palestina formò l'Haganah nel 1920. L'Haganah, che in ebraico significa "difesa", era inizialmente un'organizzazione clandestina di difesa progettata per proteggere le comunità ebraiche dagli attacchi arabi. Fu fondata da un gruppo di rappresentanti degli insediamenti ebraici e delle organizzazioni sioniste in risposta alle rivolte di Gerusalemme del 1920. L'Haganah si è evoluta nel tempo da forza di difesa locale a organizzazione militare più strutturata. Sebbene nei primi anni fosse principalmente difensiva, l'Haganah sviluppò una capacità militare più solida, che comprendeva l'addestramento di forze d'élite e l'acquisizione di armi, in previsione di un conflitto più ampio con le comunità arabe e i Paesi vicini. La formazione dell'Haganah fu uno sviluppo cruciale nella storia del movimento sionista e giocò un ruolo importante negli eventi che portarono alla creazione dello Stato di Israele nel 1948. L'Haganah costituì il nucleo di quelle che sarebbero poi diventate le Forze di Difesa di Israele (IDF), l'esercito ufficiale dello Stato di Israele.


La collaboration des milieux sionistes avec les puissances mandataires, en particulier la Grande-Bretagne, qui avait reçu le mandat de la Société des Nations pour gouverner la Palestine après la Première Guerre mondiale, a joué un rôle important dans l'évolution du conflit israélo-palestinien. Cette coopération a été cruciale pour les progrès du mouvement sioniste, mais elle a également alimenté les tensions et la colère parmi la population arabe palestinienne. La relation entre les sionistes et les autorités mandataires britanniques était complexe et parfois conflictuelle, mais les sionistes ont cherché à utiliser cette relation pour promouvoir leurs objectifs en Palestine. Les efforts sionistes pour établir un foyer national juif étaient souvent vus par les Arabes palestiniens comme étant soutenus, ou du moins tolérés, par les Britanniques, ce qui a exacerbé les tensions et la méfiance.
La collaborazione dei circoli sionisti con le potenze delegate, in particolare la Gran Bretagna, che aveva ricevuto dalla Società delle Nazioni il mandato di governare la Palestina dopo la Prima Guerra Mondiale, ha giocato un ruolo importante nello sviluppo del conflitto israelo-palestinese. Questa cooperazione fu cruciale per il progresso del movimento sionista, ma alimentò anche tensioni e rabbia tra la popolazione araba palestinese. Il rapporto tra i sionisti e le autorità britanniche delegate era complesso e a volte conflittuale, ma i sionisti cercarono di usare questa relazione per promuovere i loro obiettivi in Palestina. Gli sforzi sionisti per stabilire un focolare nazionale ebraico erano spesso visti dagli arabi palestinesi come sostenuti, o almeno tollerati, dai britannici, esacerbando le tensioni e la diffidenza.


Un aspect important de la stratégie sioniste pendant la période mandataire a été l'achat de terres en Palestine. L'Agence Juive, établie en 1929, a joué un rôle clé dans cette stratégie. L'Agence Juive était une organisation qui représentait la communauté juive auprès des autorités britanniques et coordonnait les divers aspects du projet sioniste en Palestine, notamment l'immigration, l'établissement de colonies, l'éducation et, de manière cruciale, l'achat de terres. L'acquisition de terres par des Juifs en Palestine a été une source majeure de conflit, car elle a souvent entraîné le déplacement de populations arabes locales. Les Arabes palestiniens voyaient l'achat de terres et l'immigration juive comme une menace pour leur présence et leur avenir dans la région. Ces transactions foncières ont non seulement changé la composition démographique et le paysage de la Palestine, mais ont également contribué à l'intensification du sentiment nationaliste parmi les Arabes palestiniens.
Un aspetto importante della strategia sionista durante il periodo del Mandato fu l'acquisto di terre in Palestina. L'Agenzia Ebraica, istituita nel 1929, svolse un ruolo chiave in questa strategia. L'Agenzia Ebraica era un'organizzazione che rappresentava la comunità ebraica presso le autorità britanniche e coordinava i vari aspetti del progetto sionista in Palestina, tra cui l'immigrazione, la costruzione di insediamenti, l'istruzione e, soprattutto, l'acquisto di terreni. L'acquisizione di terre da parte degli ebrei in Palestina fu una delle principali fonti di conflitto, poiché spesso portò allo sfollamento delle popolazioni arabe locali. Gli arabi palestinesi vedevano l'acquisto di terre e l'immigrazione ebraica come una minaccia alla loro presenza e al loro futuro nella regione. Questi accordi fondiari non solo cambiarono la composizione demografica e il paesaggio della Palestina, ma contribuirono anche all'intensificazione del sentimento nazionalista tra gli arabi palestinesi.


L'année 1937 a marqué un tournant dans la gestion britannique du mandat de la Palestine et a révélé les premiers signes d'un désengagement britannique face à l'escalade des tensions et des violences entre les communautés juive et arabe. La complexité et l'intensité du conflit israélo-palestinien ont défié les efforts britanniques pour maintenir la paix et l'ordre, conduisant à une reconnaissance croissante de l'impossibilité de satisfaire à la fois les aspirations sionistes et les revendications arabes palestiniennes.  
Il 1937 segnò un punto di svolta nella gestione britannica del Mandato di Palestina e rivelò i primi segni del disimpegno britannico di fronte all'escalation di tensioni e violenze tra le comunità ebraiche e arabe. La complessità e l'intensità del conflitto israelo-palestinese misero a dura prova gli sforzi britannici per mantenere la pace e l'ordine, portando a un crescente riconoscimento dell'impossibilità di soddisfare sia le aspirazioni sioniste che le richieste arabe palestinesi.


En 1937, la Commission Peel, une commission d'enquête britannique, a publié son rapport recommandant pour la première fois la partition de la Palestine en deux États distincts, un juif et un arabe, avec Jérusalem sous contrôle international. Cette proposition était une réponse à l'escalade de la violence, en particulier pendant la Grande Révolte Arabe de 1936-1939, une insurrection massive des Arabes palestiniens contre la domination britannique et l'immigration juive. Le plan de partage proposé par la Commission Peel a été rejeté par les deux côtés pour différentes raisons. Les leaders arabes palestiniens ont refusé le plan car il impliquait la reconnaissance d'un État juif en Palestine. D'autre part, bien que certains dirigeants sionistes aient envisagé le plan comme une étape vers un État juif plus vaste, d'autres l'ont rejeté parce qu'il ne répondait pas à leurs attentes territoriales.
Nel 1937, la Commissione Peel, una commissione d'inchiesta britannica, pubblicò un rapporto che raccomandava per la prima volta la suddivisione della Palestina in due Stati separati, uno ebraico e uno arabo, con Gerusalemme sotto controllo internazionale. Questa proposta fu una risposta all'escalation di violenza, in particolare durante la Grande Rivolta Araba del 1936-1939, un'insurrezione di massa degli arabi palestinesi contro il dominio britannico e l'immigrazione ebraica. Il piano di spartizione proposto dalla Commissione Peel fu respinto da entrambe le parti per vari motivi. I leader arabi palestinesi rifiutarono il piano perché implicava il riconoscimento di uno Stato ebraico in Palestina. D'altra parte, sebbene alcuni leader sionisti vedessero il piano come un passo verso uno Stato ebraico più grande, altri lo respinsero perché non rispondeva alle loro aspettative territoriali.


Cette période a également été marquée par l'émergence de groupes extrémistes des deux côtés. Du côté juif, des groupes tels que l'Irgoun et le Lehi (aussi connu sous le nom de Stern Gang) ont commencé à mener des opérations militaires contre les Arabes palestiniens et les Britanniques, y compris des attentats. Ces groupes ont adopté une approche plus militante que la Haganah, l'organisation de défense principale de la communauté juive, dans la poursuite de l'objectif sioniste. Du côté arabe, la violence s'est également intensifiée, avec des attaques contre des Juifs et des intérêts britanniques. La révolte arabe a été un signe de l'opposition croissante à la fois à la politique britannique et à l'immigration juive. L'incapacité de la Grande-Bretagne à résoudre le conflit et les réponses extrémistes des deux côtés ont créé un climat de plus en plus instable et violent, posant les bases pour les conflits futurs et compliquant davantage les efforts pour trouver une solution pacifique et durable à la question de la Palestine.
Questo periodo fu segnato anche dall'emergere di gruppi estremisti da entrambe le parti. Da parte ebraica, gruppi come l'Irgun e il Lehi (noto anche come banda Stern) iniziarono a condurre operazioni militari contro gli arabi palestinesi e gli inglesi, compresi gli attentati. Questi gruppi adottarono un approccio più militante rispetto all'Haganah, la principale organizzazione di difesa della comunità ebraica, nel perseguire l'obiettivo sionista. Anche da parte araba la violenza si intensificò, con attacchi agli ebrei e agli interessi britannici. La rivolta araba fu un segno della crescente opposizione sia alla politica britannica sia all'immigrazione ebraica. L'incapacità della Gran Bretagna di risolvere il conflitto e le risposte estremiste di entrambe le parti crearono un clima sempre più instabile e violento, gettando le basi per futuri conflitti e complicando ulteriormente gli sforzi per trovare una soluzione pacifica e duratura alla questione palestinese.


== Plan de Partage de l'ONU et la Guerre d'Indépendance ==
== Il piano di spartizione dell'ONU e la guerra d'indipendenza ==
En 1947, face à l'escalade continue des tensions et des violences en Palestine mandataire, les Nations Unies ont proposé un nouveau plan de partage, dans une tentative de résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce plan, recommandé par la résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations Unies, envisageait la division de la Palestine en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe, avec Jérusalem placée sous un régime international spécial. Selon le plan de partage de l'ONU, la Palestine serait divisée de manière à donner à chaque État une majorité de sa population respective. La région de Jérusalem, comprenant également Bethléem, serait établie comme un corpus separatum sous administration internationale, en raison de son importance religieuse et historique pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans. Cependant, le plan de partage de l'ONU a été rejeté par la majorité des dirigeants et des peuples arabes. Les Arabes palestiniens et les États arabes voisins ont estimé que le plan ne respectait pas leurs revendications nationales et territoriales, et qu'il était injuste en termes de répartition des terres, étant donné que la population juive était alors une minorité en Palestine. Ils ont vu le plan comme une continuation de la politique pro-sioniste des puissances occidentales et comme une violation de leur droit à l'autodétermination.
Nel 1947, di fronte alla continua escalation di tensioni e violenze nella Palestina mandataria, le Nazioni Unite proposero un nuovo piano di spartizione nel tentativo di risolvere il conflitto israelo-palestinese. Questo piano, raccomandato dalla Risoluzione 181 dell'Assemblea Generale delle Nazioni Unite, prevedeva la divisione della Palestina in due Stati indipendenti, uno ebraico e l'altro arabo, con Gerusalemme posta sotto uno speciale regime internazionale. Secondo il piano di spartizione delle Nazioni Unite, la Palestina sarebbe stata divisa in modo tale da dare a ciascuno Stato una maggioranza della rispettiva popolazione. L'area di Gerusalemme, compresa Betlemme, sarebbe stata istituita come corpus separatum sotto amministrazione internazionale, a causa della sua importanza religiosa e storica per ebrei, cristiani e musulmani. Tuttavia, il piano di spartizione delle Nazioni Unite è stato respinto dalla maggioranza dei leader e dei popoli arabi. Gli arabi palestinesi e gli Stati arabi confinanti ritenevano che il piano non rispettasse le loro rivendicazioni nazionali e territoriali e che fosse ingiusto in termini di distribuzione delle terre, dato che la popolazione ebraica era allora una minoranza in Palestina. Essi consideravano il piano come una continuazione della politica filo-sionista delle potenze occidentali e come una violazione del loro diritto all'autodeterminazione.


La communauté juive en Palestine, représentée par l'Agence juive, a accepté le plan, le considérant comme une opportunité historique pour la création d'un État juif. Pour les Juifs, le plan représentait une reconnaissance internationale de leurs aspirations nationales et un pas crucial vers l'indépendance. Le rejet du plan de partage par les Arabes a mené à une intensification des conflits et des affrontements dans la région. La période qui a suivi a été marquée par une escalade de la violence, aboutissant à la guerre de 1948, également connue sous le nom de guerre d'indépendance d'Israël ou de Nakba (catastrophe) pour les Palestiniens. Cette guerre a abouti à la création de l'État d'Israël en mai 1948 et au déplacement de centaines de milliers de Palestiniens, marquant le début d'un conflit prolongé qui persiste jusqu'à aujourd'hui.
La comunità ebraica in Palestina, rappresentata dall'Agenzia Ebraica, accettò il piano, considerandolo un'opportunità storica per la creazione di uno Stato ebraico. Per gli ebrei, il piano rappresentava il riconoscimento internazionale delle loro aspirazioni nazionali e un passo cruciale verso l'indipendenza. Il rifiuto del piano di spartizione da parte degli arabi portò a un'intensificazione dei conflitti e degli scontri nella regione. Il periodo successivo fu segnato da un'escalation di violenza, culminata nella guerra del 1948, nota anche come guerra d'indipendenza di Israele o Nakba (catastrofe) per i palestinesi. Questa guerra ha portato alla creazione dello Stato di Israele nel maggio 1948 e allo sfollamento di centinaia di migliaia di palestinesi, segnando l'inizio di un conflitto prolungato che continua ancora oggi.


La déclaration d'indépendance de l'État d'Israël en mai 1948 et les événements qui ont suivi représentent un chapitre crucial dans l'histoire du Moyen-Orient, ayant des répercussions majeures sur le plan politique, social et militaire. L'expiration du mandat britannique en Palestine a créé un vide politique que les dirigeants juifs, sous la houlette de David Ben-Gourion, ont cherché à combler en proclamant l'indépendance d'Israël. Cette déclaration, faite en réponse au plan de partage des Nations Unies de 1947, a marqué la concrétisation des aspirations sionistes mais a également été le catalyseur d'un conflit armé majeur dans la région. L'intervention militaire des pays arabes voisins, dont la Transjordanie, l'Égypte et la Syrie, visait à contrecarrer la création de l'État juif et à soutenir les revendications des Palestiniens arabes. Ces pays, unis par leur opposition à la création d'Israël, envisageaient d'éliminer l'État naissant et de redéfinir la géographie politique de la Palestine. Cependant, malgré leur supériorité numérique initiale, les forces arabes ont été progressivement repoussées par une armée israélienne de plus en plus organisée et efficace.
La dichiarazione di indipendenza dello Stato di Israele nel maggio 1948 e gli eventi che ne seguirono rappresentano un capitolo cruciale nella storia del Medio Oriente, con importanti ripercussioni politiche, sociali e militari. La scadenza del Mandato britannico in Palestina creò un vuoto politico che i leader ebrei, guidati da David Ben-Gurion, cercarono di colmare proclamando l'indipendenza di Israele. Questa dichiarazione, fatta in risposta al piano di spartizione delle Nazioni Unite del 1947, segnò la realizzazione delle aspirazioni sioniste, ma fu anche il catalizzatore di un grande conflitto armato nella regione. L'intervento militare dei Paesi arabi confinanti, tra cui la Transgiordania, l'Egitto e la Siria, era volto a ostacolare la creazione dello Stato ebraico e a sostenere le richieste dei palestinesi arabi. Questi Paesi, uniti dall'opposizione alla creazione di Israele, pianificarono di eliminare lo Stato nascente e di ridefinire la geografia politica della Palestina. Tuttavia, nonostante l'iniziale superiorità numerica, le forze arabe furono gradualmente respinte da un esercito israeliano sempre più organizzato ed efficace.


Le soutien indirect de l'Union soviétique à Israël, principalement sous la forme de livraisons d'armes via les pays satellites d'Europe de l'Est, a joué un rôle dans le renversement des rapports de force sur le terrain. Ce soutien soviétique était motivé moins par une affection pour Israël que par un désir de diminuer l'influence britannique dans la région, dans le contexte de la rivalité croissante de la Guerre froide. La série d'accords de cessez-le-feu qui ont mis fin à la guerre en 1949 a laissé Israël avec un territoire substantiellement plus grand que celui alloué par le plan de partage de l'ONU. La guerre a eu des conséquences profondément tragiques, notamment le déplacement massif de Palestiniens arabes, qui a engendré des questions de réfugiés et de droits qui continuent de hanter le processus de paix. La guerre d'indépendance a également solidifié la position d'Israël en tant qu'acteur central dans la région, marquant le début d'un conflit israélo-arabe qui persiste jusqu'à aujourd'hui.
Il sostegno indiretto dell'Unione Sovietica a Israele, soprattutto sotto forma di forniture di armi attraverso i Paesi satellite dell'Europa orientale, ha contribuito a invertire l'equilibrio di potere sul terreno. Questo sostegno sovietico era motivato non tanto dall'affetto per Israele quanto dal desiderio di diminuire l'influenza britannica nella regione, nel contesto della crescente rivalità della Guerra Fredda. La serie di accordi di cessate il fuoco che posero fine alla guerra nel 1949 lasciarono a Israele un territorio sostanzialmente più vasto di quello assegnato dal piano di spartizione delle Nazioni Unite. La guerra ebbe conseguenze profondamente tragiche, tra cui lo sfollamento di massa dei palestinesi arabi, che diede origine a problemi di rifugiati e di diritti che continuano a tormentare il processo di pace. La guerra d'indipendenza consolidò anche la posizione di Israele come attore centrale nella regione, segnando l'inizio di un conflitto arabo-israeliano che persiste tuttora.


La Guerre des Six Jours, qui a eu lieu en juin 1967, est un autre moment décisif dans l'histoire du conflit israélo-arabe. Ce conflit, qui a opposé Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et, dans une moindre mesure, le Liban, a abouti à des changements géopolitiques majeurs dans la région. La guerre a débuté le 5 juin 1967 lorsque Israël, face à ce qu'il percevait comme une menace imminente de la part des armées arabes alignées à ses frontières, a lancé une série de frappes aériennes préventives contre l'Égypte. Ces frappes ont rapidement détruit la majorité de l'armée de l'air égyptienne au sol, donnant à Israël un avantage aérien crucial. Dans les jours suivants, Israël a étendu ses opérations militaires contre la Jordanie et la Syrie. Le conflit s'est déroulé rapidement, avec des victoires israéliennes sur plusieurs fronts. En six jours de combats intenses, Israël a réussi à capturer la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï de l'Égypte, la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) de la Jordanie, et le plateau du Golan de la Syrie. Ces gains territoriaux ont triplé la taille du territoire sous contrôle israélien. La Guerre des Six Jours a eu des conséquences profondes et durables pour la région. Elle a marqué un tournant dans le conflit israélo-arabe, renforçant la position militaire et stratégique d'Israël tout en exacerbant les tensions avec ses voisins arabes. La guerre a également eu des implications importantes pour la population palestinienne, car l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza a posé de nouvelles dynamiques et défis pour la question palestinienne. En outre, la perte de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et du plateau du Golan a été un coup dur pour les pays arabes concernés, en particulier l'Égypte et la Syrie, et a contribué à une atmosphère de désillusion et de désespoir parmi les Arabes. La guerre a également jeté les bases de futurs conflits et négociations, y compris les efforts pour un processus de paix durable entre Israël et ses voisins.   
La Guerra dei Sei Giorni, che ebbe luogo nel giugno 1967, fu un altro momento decisivo nella storia del conflitto arabo-israeliano. Questo conflitto, che contrappose Israele a Egitto, Giordania, Siria e, in misura minore, Libano, portò a importanti cambiamenti geopolitici nella regione. La guerra iniziò il 5 giugno 1967 quando Israele, di fronte a quella che percepiva come una minaccia imminente da parte degli eserciti arabi schierati ai suoi confini, lanciò una serie di attacchi aerei preventivi contro l'Egitto. Questi attacchi distrussero rapidamente la maggior parte delle forze aeree egiziane a terra, dando a Israele un vantaggio aereo cruciale. Nei giorni successivi, Israele estese le sue operazioni militari contro la Giordania e la Siria. Il conflitto si svolse rapidamente, con vittorie israeliane su diversi fronti. In sei giorni di intensi combattimenti, Israele riuscì a conquistare la Striscia di Gaza e la Penisola del Sinai dall'Egitto, la Cisgiordania (compresa Gerusalemme Est) dalla Giordania e le Alture del Golan dalla Siria. Queste conquiste territoriali triplicarono le dimensioni del territorio sotto il controllo israeliano. La Guerra dei Sei Giorni ebbe conseguenze profonde e durature per la regione. Ha segnato un punto di svolta nel conflitto arabo-israeliano, rafforzando la posizione militare e strategica di Israele e inasprendo le tensioni con i suoi vicini arabi. La guerra ha avuto implicazioni significative anche per la popolazione palestinese, poiché l'occupazione israeliana della Cisgiordania e di Gaza ha posto nuove dinamiche e sfide alla questione palestinese. Inoltre, la perdita della Striscia di Gaza, della Cisgiordania e delle alture del Golan fu un duro colpo per i Paesi arabi interessati, in particolare Egitto e Siria, e contribuì a creare un'atmosfera di disillusione e disperazione tra gli arabi. La guerra ha inoltre posto le basi per futuri conflitti e negoziati, compresi gli sforzi per un processo di pace duraturo tra Israele e i suoi vicini.   


== La Guerre du Kippour et les Accords de Camp David ==
== La guerra dello Yom Kippur e gli accordi di Camp David ==  
La Guerre du Kippour, qui a éclaté en octobre 1973, constitue un jalon crucial dans l'histoire des conflits israélo-arabes. Cette guerre, déclenchée par une attaque surprise conjointe de l'Égypte et de la Syrie contre Israël, a eu lieu le jour du Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif, ce qui a accentué son impact psychologique sur la population israélienne. L'attaque égyptienne et syrienne était une tentative de reprendre les territoires perdus lors de la Guerre des Six Jours en 1967, notamment la péninsule du Sinaï et le plateau du Golan. La guerre a débuté par des succès significatifs pour les forces égyptiennes et syriennes, remettant en cause la perception de la suprématie militaire israélienne. Cependant, Israël, sous la direction de la Première ministre Golda Meir et du ministre de la Défense Moshe Dayan, a rapidement mobilisé ses forces pour une contre-offensive efficace.   
La guerra dello Yom Kippur, scoppiata nell'ottobre 1973, è stata una pietra miliare nella storia del conflitto arabo-israeliano. La guerra, scatenata da un attacco congiunto a sorpresa contro Israele da parte di Egitto e Siria, ebbe luogo nel giorno dello Yom Kippur, il più sacro del calendario ebraico, il che accentuò il suo impatto psicologico sulla popolazione israeliana. L'attacco egiziano e siriano fu un tentativo di riconquistare i territori persi nella Guerra dei Sei Giorni del 1967, in particolare la penisola del Sinai e le alture del Golan. La guerra iniziò con significativi successi per le forze egiziane e siriane, sfidando la percezione della supremazia militare israeliana. Tuttavia, Israele, sotto la guida del Primo Ministro Golda Meir e del Ministro della Difesa Moshe Dayan, mobilitò rapidamente le proprie forze per un'efficace controffensiva.   


Cette guerre a eu des répercussions majeures. La Guerre du Kippour a obligé Israël à réévaluer ses stratégies militaires et de sécurité. La surprise initiale de l'attaque a mis en évidence des lacunes dans les renseignements militaires israéliens et a conduit à des changements significatifs dans la préparation et la doctrine de défense d'Israël. Sur le plan diplomatique, la guerre a agi comme un catalyseur pour les futures négociations de paix. Les pertes subies par les deux côtés ont ouvert la voie aux Accords de Camp David en 1978, sous l'égide du président américain Jimmy Carter, aboutissant au premier traité de paix israélo-égyptien en 1979. Ce traité a été un tournant, marquant la première reconnaissance d'Israël par un pays arabe voisin. La guerre a également eu un impact international, notamment en provoquant la crise pétrolière de 1973. Les pays arabes producteurs de pétrole ont utilisé le pétrole comme arme économique pour protester contre le soutien des États-Unis à Israël, ce qui a conduit à des augmentations significatives des prix du pétrole et à des répercussions économiques mondiales. La Guerre du Kippour a donc non seulement redéfini les relations israélo-arabes, mais a également eu des conséquences mondiales, influençant les politiques énergétiques, les relations internationales et le processus de paix au Moyen-Orient. Cette guerre a marqué une étape importante dans la reconnaissance de la complexité du conflit israélo-arabe et de la nécessité d'une approche équilibrée pour sa résolution.
Questa guerra ebbe importanti ripercussioni. La guerra dello Yom Kippur costrinse Israele a rivedere le proprie strategie militari e di sicurezza. La sorpresa iniziale dell'attacco evidenziò le carenze dell'intelligence militare israeliana e portò a cambiamenti significativi nella preparazione e nella dottrina di difesa di Israele. Dal punto di vista diplomatico, la guerra ha agito da catalizzatore per i futuri negoziati di pace. Le perdite subite da entrambe le parti spianarono la strada agli accordi di Camp David nel 1978, sotto l'egida del presidente statunitense Jimmy Carter, che portarono al primo trattato di pace israelo-egiziano nel 1979. Questo trattato rappresentò un punto di svolta, segnando il primo riconoscimento di Israele da parte di un Paese arabo confinante. La guerra ebbe anche un impatto internazionale, in particolare innescando la crisi petrolifera del 1973. I Paesi arabi produttori di petrolio usarono il petrolio come arma economica per protestare contro il sostegno degli Stati Uniti a Israele, provocando un significativo aumento dei prezzi del petrolio e ripercussioni economiche globali. La guerra dello Yom Kippur, quindi, non solo ridefinì le relazioni arabo-israeliane, ma ebbe anche conseguenze globali, influenzando le politiche energetiche, le relazioni internazionali e il processo di pace in Medio Oriente. La guerra ha segnato un passo importante nel riconoscimento della complessità del conflitto arabo-israeliano e della necessità di un approccio equilibrato alla sua risoluzione.


En 1979, un événement historique a marqué une étape majeure dans le processus de paix au Moyen-Orient avec la signature des Accords de Camp David, qui ont débouché sur le premier traité de paix entre Israël et un de ses voisins arabes, l'Égypte. Ces accords, négociés sous l'égide du président américain Jimmy Carter, ont été le fruit de négociations difficiles et audacieuses entre le Premier ministre israélien Menachem Begin et le président égyptien Anwar Sadate. L'initiative de ces négociations a été prise dans le sillage de la Guerre du Kippour de 1973, qui avait mis en évidence la nécessité pressante d'une résolution pacifique au conflit israélo-arabe prolongé. La décision courageuse d'Anwar Sadate de se rendre à Jérusalem en 1977 a brisé de nombreuses barrières politiques et psychologiques, ouvrant ainsi la voie à un dialogue direct entre Israël et l'Égypte.  
Nel 1979, un evento storico segnò un'importante pietra miliare nel processo di pace in Medio Oriente con la firma degli accordi di Camp David, che portarono al primo trattato di pace tra Israele e uno dei suoi vicini arabi, l'Egitto. Questi accordi, negoziati sotto l'egida del Presidente degli Stati Uniti Jimmy Carter, furono il frutto di difficili e audaci negoziati tra il Primo Ministro israeliano Menachem Begin e il Presidente egiziano Anwar Sadat. L'iniziativa di questi negoziati è nata sulla scia della guerra dello Yom Kippur del 1973, che aveva evidenziato l'urgente necessità di una risoluzione pacifica del prolungato conflitto arabo-israeliano. La coraggiosa decisione di Anwar Sadat di visitare Gerusalemme nel 1977 ha abbattuto molte barriere politiche e psicologiche, aprendo la strada al dialogo diretto tra Israele ed Egitto.


Les pourparlers de paix, qui se sont tenus à Camp David, la retraite présidentielle dans le Maryland, ont été marqués par des périodes de négociations intenses, reflétant les profondes divisions historiques entre Israël et l'Égypte. L'intervention personnelle de Jimmy Carter a été déterminante pour maintenir les deux parties engagées dans le processus et pour surmonter les impasses. Les accords qui en ont résulté comprenaient deux cadres distincts. Le premier accord posait les bases d'une autonomie palestinienne dans les territoires occupés de Cisjordanie et de la bande de Gaza, tandis que le second accord menait directement à un traité de paix entre l'Égypte et Israël. Signé en mars 1979, ce traité a conduit Israël à se retirer de la péninsule du Sinaï, qu'il occupait depuis 1967, en échange de la reconnaissance par l'Égypte de l'État d'Israël et l'établissement de relations diplomatiques normales.
I colloqui di pace, svoltisi a Camp David, il ritiro presidenziale nel Maryland, furono caratterizzati da periodi di intensa negoziazione, che riflettevano le profonde divisioni storiche tra Israele ed Egitto. L'intervento personale di Jimmy Carter fu determinante per mantenere entrambe le parti impegnate nel processo e superare le impasse. Gli accordi risultanti comprendevano due quadri distinti. Il primo accordo pose le basi per l'autonomia palestinese nei territori occupati della Cisgiordania e della Striscia di Gaza, mentre il secondo accordo portò direttamente a un trattato di pace tra Egitto e Israele. Firmato nel marzo 1979, questo trattato ha portato al ritiro di Israele dalla penisola del Sinai, che occupava dal 1967, in cambio del riconoscimento dello Stato di Israele da parte dell'Egitto e dell'instaurazione di normali relazioni diplomatiche.


Le traité de paix israélo-égyptien a été une percée révolutionnaire, modifiant le paysage politique du Moyen-Orient. Il a signifié la fin de l'état de guerre entre les deux nations et a établi un précédent pour les futurs efforts de paix dans la région. Cependant, le traité a également suscité une vive opposition dans le monde arabe, et Sadate a été assassiné en 1981, un acte largement perçu comme une réponse directe à sa politique de rapprochement avec Israël. En définitive, les Accords de Camp David et le traité de paix qui a suivi ont démontré la possibilité de négociations pacifiques dans une région marquée par des conflits prolongés, tout en soulignant les défis inhérents à la réalisation d'une paix durable au Moyen-Orient. Ces événements ont eu un impact profond non seulement sur les relations israélo-égyptiennes, mais aussi sur la dynamique régionale et internationale.
Il trattato di pace israelo-egiziano fu una svolta rivoluzionaria, che cambiò il panorama politico del Medio Oriente. Segnò la fine dello stato di guerra tra le due nazioni e creò un precedente per i futuri sforzi di pace nella regione. Tuttavia, il trattato provocò anche una feroce opposizione nel mondo arabo e Sadat fu assassinato nel 1981, un atto ampiamente considerato come una risposta diretta alla sua politica di avvicinamento a Israele. In definitiva, gli accordi di Camp David e il trattato di pace che ne seguì dimostrarono la possibilità di negoziati pacifici in una regione segnata da conflitti prolungati, evidenziando al contempo le sfide inerenti al raggiungimento di una pace duratura in Medio Oriente. Questi eventi hanno avuto un profondo impatto non solo sulle relazioni israelo-egiziane, ma anche sulle dinamiche regionali e internazionali.


== Le Droit de Retour des Réfugiés Palestiniens ==
== Il diritto al ritorno dei rifugiati palestinesi ==  
Le droit de retour des réfugiés palestiniens demeure un sujet complexe et controversé dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Ce droit fait référence à la possibilité pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants de retourner dans les terres qu'ils ont quittées ou dont ils ont été déplacés en 1948 lors de la création de l'État d'Israël. La résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations-Unies, adoptée le 11 décembre 1948, mentionne que les réfugiés souhaitant rentrer chez eux devraient être autorisés à le faire et vivre en paix avec leurs voisins. Cependant, cette résolution, comme d'autres résolutions de l'Assemblée générale, ne possède pas la capacité de déterminer des lois ou d’établir des droits. Elle est plutôt de nature recommandative. Par conséquent, bien qu'elle ait été confirmée à plusieurs reprises par les Nations-Unies, elle n'a pas été mise en œuvre jusqu'à aujourd'hui.
Il diritto al ritorno dei rifugiati palestinesi rimane una questione complessa e controversa nel contesto del conflitto israelo-palestinese. Questo diritto si riferisce alla possibilità per i rifugiati palestinesi e i loro discendenti di tornare nelle terre che hanno lasciato o dalle quali sono stati sfollati nel 1948, quando è stato creato lo Stato di Israele. La risoluzione 194 dell'Assemblea generale delle Nazioni Unite, adottata l'11 dicembre 1948, afferma che i rifugiati che desiderano tornare alle loro case dovrebbero essere autorizzati a farlo e a vivere in pace con i loro vicini. Tuttavia, questa risoluzione, come altre risoluzioni dell'Assemblea Generale, non ha la capacità di determinare leggi o stabilire diritti. Ha piuttosto una natura di raccomandazione. Di conseguenza, sebbene sia stata confermata in diverse occasioni dalle Nazioni Unite, ad oggi non è stata attuata.


L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA), créé en 1949, soutient plus de cinq millions de réfugiés palestiniens enregistrés. Contrairement à la Convention de 1951 sur les réfugiés en général, l'UNRWA inclut également les descendants des réfugiés de 1948, ce qui augmente significativement le nombre de personnes concernées. Les accords de paix tels que ceux négociés à Camp David en 1978 ou les Accords d'Oslo de 1993 reconnaissent la question des réfugiés palestiniens comme un sujet de négociation dans le cadre du processus de paix. Toutefois, ils ne mentionnent pas explicitement un "droit au retour" pour les réfugiés palestiniens. La résolution du problème des réfugiés est généralement considérée comme une question devant être réglée par des accords bilatéraux entre Israël et ses voisins.
L'Agenzia delle Nazioni Unite per il soccorso e l'occupazione dei rifugiati palestinesi nel Vicino Oriente (UNRWA), istituita nel 1949, sostiene oltre cinque milioni di rifugiati palestinesi registrati. A differenza della Convenzione del 1951 sui rifugiati in generale, l'UNRWA include anche i discendenti dei rifugiati del 1948, il che aumenta notevolmente il numero di persone interessate. Accordi di pace come quelli negoziati a Camp David nel 1978 o gli Accordi di Oslo del 1993 riconoscono la questione dei rifugiati palestinesi come argomento di negoziazione nell'ambito del processo di pace. Tuttavia, non menzionano esplicitamente un "diritto al ritorno" per i rifugiati palestinesi. La risoluzione del problema dei rifugiati è generalmente considerata una questione da risolvere con accordi bilaterali tra Israele e i suoi vicini.


= Annexes =
= Appendici =


= Références =
= Riferimenti =
<references/>
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Version actuelle datée du 21 décembre 2023 à 20:41

Basato su un corso di Yilmaz Özcan.[1][2]

Il Medio Oriente, culla di antiche civiltà e crocevia di scambi culturali e commerciali, ha svolto un ruolo centrale nella storia mondiale, in particolare durante il Medioevo. Questo periodo dinamico e diversificato ha visto l'ascesa e la caduta di numerosi imperi e Stati, ognuno dei quali ha lasciato un segno indelebile nel paesaggio politico, culturale e sociale della regione. Dall'espansione dei califfati islamici, con il loro apogeo culturale e scientifico, alla prolungata influenza dell'Impero bizantino, passando per le incursioni dei crociati e le conquiste mongole, il Medio Oriente medievale è stato un mosaico di poteri in costante evoluzione. Questo periodo non solo ha plasmato l'identità della regione, ma ha anche avuto un profondo impatto sullo sviluppo della storia mondiale, creando ponti tra Oriente e Occidente. Lo studio degli imperi e degli Stati mediorientali nel Medioevo offre quindi un'affascinante finestra su un periodo cruciale della storia umana, rivelando storie di conquista, resilienza, innovazione e interazione culturale.


L'impero ottomano[modifier | modifier le wikicode]

Fondazione ed espansione dell'Impero Ottomano[modifier | modifier le wikicode]

L'Impero Ottomano, fondato alla fine del XIII secolo, è un affascinante esempio di potenza imperiale che ha avuto un profondo effetto sulla storia di tre continenti: Asia, Africa ed Europa. La sua fondazione è generalmente attribuita a Osman I, capo di una tribù turca della regione dell'Anatolia. Il successo di questo impero risiedeva nella sua capacità di espandersi rapidamente e di stabilire un'amministrazione efficiente su un territorio immenso. Dalla metà del XIV secolo, gli Ottomani iniziarono a espandere il loro territorio in Europa, conquistando gradualmente parti dei Balcani. Questa espansione segnò una svolta importante negli equilibri di potere nel Mediterraneo e nell'Europa orientale. Tuttavia, contrariamente a quanto si crede, l'Impero Ottomano non distrusse Roma. Infatti, gli Ottomani assediarono Costantinopoli, la capitale dell'Impero bizantino, e la conquistarono nel 1453, ponendo fine all'impero. Questa conquista fu un grande evento storico, che segnò la fine del Medioevo e l'inizio dell'era moderna in Europa.

L'Impero ottomano è noto per la sua complessa struttura amministrativa e per la tolleranza religiosa, in particolare con il sistema del millet, che consentiva un certo grado di autonomia alle comunità non musulmane. Il suo periodo di massimo splendore si estese dal XV al XVII secolo, durante il quale esercitò una notevole influenza su commercio, cultura, scienza, arte e architettura. Gli Ottomani introdussero molte innovazioni e furono importanti mediatori tra Oriente e Occidente. Tuttavia, a partire dal XVIII secolo, l'Impero Ottomano iniziò a declinare di fronte all'ascesa delle potenze europee e ai problemi interni. Questo declino si accelerò nel XIX secolo, portando infine alla dissoluzione dell'impero dopo la Prima guerra mondiale. L'eredità dell'Impero Ottomano rimane profondamente radicata nelle regioni che ha governato, influenzando gli aspetti culturali, politici e sociali di quelle società fino ai giorni nostri.

L'Impero Ottomano, una straordinaria entità politica e militare fondata alla fine del XIII secolo da Osman I, ha avuto un profondo impatto sulla storia dell'Eurasia. Emerso in un contesto di frammentazione politica e di rivalità tra i beylicat dell'Anatolia, questo impero dimostrò rapidamente un'eccezionale capacità di estendere la propria influenza, posizionandosi come potenza dominante nella regione. La metà del XIV secolo rappresentò una svolta decisiva per l'Impero ottomano, in particolare con la conquista di Gallipoli nel 1354. Questa vittoria, lungi dall'essere una semplice impresa d'armi, segnò il primo insediamento permanente ottomano in Europa e aprì la strada a una serie di conquiste nei Balcani. Questi successi militari, combinati con un'abile diplomazia, permisero agli Ottomani di consolidare la loro presa su territori strategici e di interferire negli affari europei.

Sotto la guida di sovrani come Mehmed II, famoso per la conquista di Costantinopoli nel 1453, l'Impero Ottomano non solo ridisegnò il paesaggio politico del Mediterraneo orientale, ma diede anche inizio a un periodo di profonda trasformazione culturale ed economica. La conquista di Costantinopoli, che pose fine all'Impero bizantino, fu un momento cruciale della storia mondiale, segnando la fine del Medioevo e l'inizio dell'era moderna. L'impero eccelleva nell'arte della guerra, spesso grazie al suo esercito disciplinato e innovativo, ma anche grazie al suo approccio pragmatico alla governance, integrando diversi gruppi etnici e religiosi sotto un sistema amministrativo centralizzato. Questa diversità culturale, unita alla stabilità politica, favorì il fiorire delle arti, delle scienze e del commercio.

Conflitti e sfide militari dell'Impero Ottomano[modifier | modifier le wikicode]

L'Impero Ottomano, nel corso della sua storia, ha vissuto una serie di conquiste spettacolari e di battute d'arresto significative che hanno plasmato il suo destino e quello delle regioni che dominava. La loro espansione, segnata da importanti vittorie, fu anche costellata di fallimenti strategici. L'incursione ottomana nei Balcani fu uno dei primi passi della loro espansione europea. Questa conquista non solo estese il loro territorio, ma rafforzò anche la loro posizione di potenza dominante nella regione. La conquista di Istanbul nel 1453 da parte di Mehmed II, noto come Mehmed il Conquistatore, fu un grande evento storico. Questa vittoria non solo segnò la fine dell'Impero bizantino, ma simboleggiò anche l'indiscutibile ascesa dell'Impero ottomano come superpotenza. La loro espansione continuò con la conquista del Cairo nel 1517, un evento cruciale che segnò l'integrazione dell'Egitto nell'impero e la fine del califfato abbaside. Sotto Solimano il Magnifico, gli Ottomani conquistarono anche Baghdad nel 1533, estendendo la loro influenza sulle ricche e strategiche terre della Mesopotamia.

Tuttavia, l'espansione ottomana non fu priva di ostacoli. L'assedio di Vienna nel 1529, un ambizioso tentativo di estendere ulteriormente la loro influenza in Europa, si concluse con un fallimento. Anche un altro tentativo nel 1623 fallì, segnando i limiti dell'espansione ottomana in Europa centrale. Questi fallimenti furono momenti chiave, che illustrarono i limiti del potere militare e logistico dell'Impero Ottomano di fronte alle difese europee organizzate. Un'altra grande battuta d'arresto fu la sconfitta nella battaglia di Lepanto del 1571. Questa battaglia navale, in cui la flotta ottomana fu sconfitta da una coalizione di forze cristiane europee, segnò un punto di svolta nel controllo ottomano del Mediterraneo. Sebbene l'Impero Ottomano riuscì a riprendersi da questa sconfitta e a mantenere una forte presenza nella regione, Lepanto simboleggiò la fine della sua espansione incontrastata e segnò l'inizio di un periodo di rivalità marittime più equilibrate nel Mediterraneo. Nel loro insieme, questi eventi illustrano le dinamiche dell'espansione ottomana: una serie di conquiste impressionanti, intervallate da sfide e battute d'arresto significative. Evidenziano la complessità della gestione di un impero così vasto e la difficoltà di mantenere un'espansione costante di fronte ad avversari sempre più organizzati e resistenti.

Riforme e trasformazioni interne dell'Impero Ottomano[modifier | modifier le wikicode]

La guerra russo-ottomana del 1768-1774 fu un episodio cruciale nella storia dell'Impero Ottomano, che segnò non solo l'inizio delle sue significative perdite territoriali, ma anche un cambiamento nella sua struttura di legittimità politica e religiosa. La fine di questa guerra fu segnata dalla firma del Trattato di Küçük Kaynarca (o Kutchuk-Kaïnardji) nel 1774. Questo trattato ebbe conseguenze di vasta portata per l'Impero Ottomano. In primo luogo, comportò la cessione di territori significativi all'Impero russo, in particolare parti del Mar Nero e dei Balcani. Questa perdita non solo ridusse le dimensioni dell'Impero, ma indebolì anche la sua posizione strategica nell'Europa orientale e nella regione del Mar Nero. In secondo luogo, il trattato segnò una svolta nelle relazioni internazionali dell'epoca, indebolendo la posizione dell'Impero Ottomano sulla scena europea. L'Impero, che era stato un attore importante e spesso dominante negli affari regionali, cominciò a essere percepito come uno Stato in declino, vulnerabile alle pressioni e agli interventi delle potenze europee.

Infine, e forse soprattutto, la fine di questa guerra e il Trattato di Küçük Kaynarca ebbero un impatto significativo sulla struttura interna dell'Impero Ottomano. A fronte di queste sconfitte, l'Impero iniziò a porre maggiore enfasi sull'aspetto religioso del Califfato come fonte di legittimità. Il Sultano ottomano, già riconosciuto come leader politico dell'impero, iniziò a essere maggiormente valutato come Califfo, il leader religioso della comunità musulmana. Questo sviluppo rispondeva alla necessità di rafforzare l'autorità e la legittimità del Sultanato di fronte alle sfide interne ed esterne, affidandosi alla religione come forza unificante e fonte di potere. La guerra russo-ottomana e il conseguente trattato segnarono quindi un punto di svolta nella storia ottomana, simboleggiando sia un declino territoriale sia un cambiamento nella natura della legittimità imperiale.

Influenze esterne e relazioni internazionali[modifier | modifier le wikicode]

L'intervento in Egitto nel 1801, in cui le forze britanniche e ottomane si unirono per cacciare i francesi, segnò un importante punto di svolta nella storia dell'Egitto e dell'Impero ottomano. La nomina di Mehmet Ali, un ufficiale albanese, a pascià d'Egitto da parte degli Ottomani inaugurò un'epoca di profonda trasformazione e di semi-indipendenza dell'Egitto dall'Impero Ottomano. Mehmet Ali, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno, avviò una serie di riforme radicali volte a modernizzare l'Egitto. Queste riforme interessarono vari aspetti, tra cui l'esercito, l'amministrazione e l'economia, e si ispirarono in parte ai modelli europei. Sotto la sua guida, l'Egitto conobbe un notevole sviluppo e Mehmet Ali cercò di estendere la sua influenza anche al di fuori dell'Egitto. In questo contesto, la Nahda, o Rinascimento arabo, acquisì un notevole slancio. Questo movimento culturale e intellettuale, che cercava di rivitalizzare la cultura araba e di adattarla alle sfide moderne, beneficiò del clima di riforma e di apertura avviato da Mehmet Ali.

Il figlio di Mehmet Ali, Ibrahim Pascià, ebbe un ruolo chiave nelle ambizioni espansionistiche dell'Egitto. Nel 1836 lanciò un'offensiva contro l'Impero Ottomano, allora indebolito e in declino. Il confronto culminò nel 1839, quando le forze di Ibrahim inflissero una grave sconfitta agli Ottomani. Tuttavia, l'intervento delle potenze europee, in particolare Gran Bretagna, Austria e Russia, impedì una vittoria egiziana totale. Sotto la pressione internazionale, fu firmato un trattato di pace che riconosceva l'autonomia de facto dell'Egitto sotto il governo di Mehmet Ali e dei suoi discendenti. Questo riconoscimento segnò un passo importante nella separazione dell'Egitto dall'Impero Ottomano, anche se l'Egitto rimase nominalmente sotto la sovranità ottomana. La posizione britannica fu particolarmente interessante. Inizialmente alleati con gli Ottomani per contenere l'influenza francese in Egitto, alla fine optarono per sostenere l'autonomia egiziana sotto Mehmet Ali, riconoscendo le mutevoli realtà politiche e strategiche della regione. Questa decisione rifletteva il desiderio britannico di stabilizzare la regione controllando al contempo le rotte commerciali vitali, in particolare quelle che conducevano all'India. L'episodio egiziano dei primi decenni del XIX secolo illustra non solo le complesse dinamiche di potere tra l'Impero Ottomano, l'Egitto e le potenze europee, ma anche i profondi cambiamenti che stavano avvenendo nell'ordine politico e sociale del Medio Oriente in quel periodo.

Modernizzazione e movimenti di riforma[modifier | modifier le wikicode]

La spedizione di Napoleone Bonaparte in Egitto nel 1798 fu un evento rivelatore per l'Impero Ottomano, che mise in luce il suo ritardo rispetto alle potenze europee in termini di modernizzazione e capacità militare. Questa consapevolezza fu un'importante forza trainante per una serie di riforme note come Tanzimat, lanciate nel 1839 per modernizzare l'impero e arrestarne il declino. Il Tanzimat, che in turco significa "riorganizzazione", segnò un periodo di profonda trasformazione dell'Impero Ottomano. Uno degli aspetti chiave di queste riforme fu la modernizzazione dell'organizzazione dei Dhimmis, i cittadini non musulmani dell'impero. Ciò includeva la creazione dei sistemi Millet, che offrivano alle varie comunità religiose un certo grado di autonomia culturale e amministrativa. L'obiettivo era quello di integrare più efficacemente queste comunità nella struttura dello Stato ottomano, preservando al contempo le loro identità distinte.

Una seconda ondata di riforme fu avviata nel tentativo di creare una forma di cittadinanza ottomana che trascendesse le divisioni religiose ed etniche. Tuttavia, questo tentativo fu spesso ostacolato dalla violenza intercomunitaria, che rifletteva le profonde tensioni all'interno dell'impero multietnico e multireligioso. Allo stesso tempo, queste riforme incontrarono una notevole resistenza all'interno di alcune fazioni dell'esercito, ostili ai cambiamenti che si ritenevano minacciare il loro status e i loro privilegi tradizionali. Questa resistenza portò a rivolte e instabilità interna, esacerbando le sfide che l'impero doveva affrontare.

In questo contesto tumultuoso, a metà del XIX secolo emerse un movimento politico e intellettuale noto come Giovani Ottomani. Questo gruppo cercò di conciliare gli ideali di modernizzazione e riforma con i principi dell'Islam e delle tradizioni ottomane. Sostenevano una costituzione, la sovranità nazionale e riforme politiche e sociali più inclusive. Gli sforzi del Tanzimat e gli ideali dei Giovani Ottomani furono tentativi significativi di rispondere alle sfide che l'Impero Ottomano doveva affrontare in un mondo in rapida evoluzione. Se da un lato questi sforzi portarono alcuni cambiamenti positivi, dall'altro rivelarono le profonde fratture e tensioni all'interno dell'impero, prefigurando le sfide ancora più grandi che sarebbero sorte negli ultimi decenni della sua esistenza.

Nel 1876, con l'ascesa al potere del sultano Abdülhamid II, che introdusse la prima costituzione monarchica dell'Impero ottomano, si raggiunse una fase cruciale del processo di Tanzimat. Questo periodo segnò una svolta significativa, tentando di conciliare i principi della modernizzazione con la struttura tradizionale dell'impero. La costituzione del 1876 rappresentò uno sforzo per modernizzare l'amministrazione dell'impero e per istituire un sistema legislativo e un parlamento, riflettendo gli ideali liberali e costituzionali in voga in Europa all'epoca. Tuttavia, il regno di Abdülhamid II fu anche segnato da una forte crescita del panislamismo, un'ideologia volta a rafforzare i legami tra i musulmani all'interno dell'impero e al di fuori di esso, in un contesto di crescente rivalità con le potenze occidentali.

Abdülhamid II utilizzò il panislamismo come strumento per consolidare il suo potere e contrastare le influenze esterne. Invitò leader e dignitari musulmani a Istanbul e offrì di educare i loro figli nella capitale ottomana, un'iniziativa volta a rafforzare i legami culturali e politici all'interno del mondo musulmano. Tuttavia, nel 1878, con una sorprendente inversione di rotta, Abdülhamid II sospese la costituzione e chiuse il parlamento, segnando un ritorno al governo autocratico. Questa decisione fu motivata in parte dal timore di un insufficiente controllo sul processo politico e dall'ascesa di movimenti nazionalisti all'interno dell'impero. Il Sultano ha così rafforzato il suo controllo diretto sul governo, continuando a promuovere il panislamismo come strumento di legittimazione.

In questo contesto, il salafismo, un movimento che mira a tornare alle pratiche dell'Islam di prima generazione, fu influenzato dagli ideali del panislamismo e della Nahda (Rinascimento arabo). Jamal al-Din al-Afghani, spesso considerato il precursore del moderno movimento salafita, ha svolto un ruolo chiave nella diffusione di queste idee. Al-Afghani sosteneva un ritorno ai principi originari dell'Islam, incoraggiando al contempo l'adozione di alcune forme di modernizzazione tecnologica e scientifica. Il periodo delle Tanzimat e il regno di Abdülhamid II illustrano quindi la complessità dei tentativi di riforma nell'Impero ottomano, combattuto tra le esigenze della modernizzazione e il mantenimento delle strutture e delle ideologie tradizionali. L'impatto di questo periodo si fece sentire ben oltre la caduta dell'Impero, influenzando i movimenti politici e religiosi in tutto il mondo musulmano moderno.

Declino e caduta dell'Impero Ottomano[modifier | modifier le wikicode]

La "questione orientale", termine utilizzato soprattutto nel XIX e all'inizio del XX secolo, si riferisce a un dibattito complesso e multidimensionale sul futuro del progressivo declino dell'Impero Ottomano. La questione è emersa in seguito alle successive perdite territoriali dell'Impero, all'emergere del nazionalismo turco e alla crescente separazione dai territori non musulmani, in particolare nei Balcani. Già nel 1830, con l'indipendenza della Grecia, l'Impero Ottomano iniziò a perdere i suoi territori europei. Questa tendenza continuò con le guerre balcaniche e si accelerò durante la Prima guerra mondiale, culminando nel Trattato di Sèvres del 1920 e nella fondazione della Repubblica di Turchia nel 1923 sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk. Queste perdite modificarono profondamente la geografia politica della regione.

In questo contesto, il nazionalismo turco prese slancio. Questo movimento cercò di ridefinire l'identità dell'impero attorno all'elemento turco, in contrasto con il modello multietnico e multireligioso che aveva prevalso fino ad allora. L'ascesa del nazionalismo fu una risposta diretta al graduale smantellamento dell'impero e alla necessità di forgiare una nuova identità nazionale. Allo stesso tempo, emerse l'idea di formare una sorta di "internazionale dell'Islam", in particolare sotto la spinta del sultano Abdülhamid II con il suo panislamismo. Questa idea prevedeva la creazione di un'unione o di una cooperazione tra le nazioni musulmane, ispirandosi ad alcune idee simili in Europa, dove l'internazionalismo cercava di unire i popoli al di là dei confini nazionali. L'obiettivo era quello di creare un fronte unito di popoli musulmani per resistere all'influenza e all'intervento delle potenze occidentali, preservando al contempo gli interessi e l'indipendenza dei territori musulmani.

Tuttavia, l'attuazione di tale idea si rivelò difficile a causa dei diversi interessi nazionali, delle rivalità regionali e della crescente influenza delle idee nazionaliste. Inoltre, gli sviluppi politici, in particolare la Prima guerra mondiale e l'ascesa dei movimenti nazionalisti in varie parti dell'Impero ottomano, resero la visione di una "internazionale dell'Islam" sempre più irrealizzabile. La Questione orientale nel suo complesso riflette quindi le profonde trasformazioni geopolitiche e ideologiche che hanno avuto luogo nella regione durante questo periodo, segnando la fine di un impero multietnico e la nascita di nuovi Stati nazionali con le proprie identità e aspirazioni nazionali.

La "Weltpolitik" o politica mondiale adottata dalla Germania tra la fine del XIX e l'inizio del XX secolo ha svolto un ruolo cruciale nelle dinamiche geopolitiche che hanno coinvolto l'Impero Ottomano. Questa politica, avviata sotto il regno del Kaiser Guglielmo II, mirava a estendere l'influenza e il prestigio della Germania sulla scena internazionale, in particolare attraverso l'espansione coloniale e le alleanze strategiche. L'Impero Ottomano, cercando di sottrarsi alle pressioni di Russia e Gran Bretagna, trovò nella Germania un alleato potenzialmente utile. Questa alleanza fu simboleggiata in particolare dal progetto di costruzione della ferrovia Berlino-Baghdad (BBB). Questa ferrovia, progettata per collegare Berlino a Baghdad via Bisanzio (Istanbul), aveva una notevole importanza strategica ed economica. Era destinata non solo a facilitare il commercio e le comunicazioni, ma anche a rafforzare l'influenza tedesca nella regione e a fornire un contrappeso agli interessi britannici e russi in Medio Oriente.

Per i panturchisti e i sostenitori dell'Impero Ottomano, l'alleanza con la Germania era vista con favore. I panturchi, che sostenevano l'unità e la solidarietà dei popoli di lingua turca, vedevano in questa alleanza un'opportunità per rafforzare la posizione dell'Impero Ottomano e contrastare le minacce esterne. L'alleanza con la Germania offriva un'alternativa alle pressioni di potenze tradizionali come la Russia e la Gran Bretagna, che da tempo influenzavano la politica e gli affari ottomani. Questa relazione tra l'Impero Ottomano e la Germania raggiunse il suo apice durante la Prima guerra mondiale, quando le due nazioni si trovarono alleate nelle Potenze Centrali. Questa alleanza ebbe conseguenze importanti per l'Impero Ottomano, sia dal punto di vista militare che politico, e giocò un ruolo negli eventi che alla fine portarono alla dissoluzione dell'Impero dopo la guerra. La Weltpolitik tedesca e il progetto ferroviario Berlino-Baghdad furono elementi chiave nella strategia dell'Impero Ottomano per preservare la propria integrità e indipendenza di fronte alle pressioni delle Grandi Potenze. Questo periodo segnò un momento significativo nella storia dell'Impero, illustrando la complessità delle alleanze e degli interessi geopolitici all'inizio del XX secolo.

Il 1908 segnò una svolta decisiva nella storia dell'Impero Ottomano con l'inizio del secondo periodo costituzionale, innescato dal movimento dei Giovani Turchi, rappresentato principalmente dal Comitato per l'Unione e il Progresso (CUP). Questo movimento, inizialmente formato da ufficiali e intellettuali ottomani riformisti, cercava di modernizzare l'Impero e di salvarlo dal collasso.

Sotto la pressione del CUP, il sultano Abdülhamid II fu costretto a ripristinare la costituzione del 1876, sospesa dal 1878, segnando l'inizio del secondo periodo costituzionale. Il ripristino della costituzione fu visto come un passo verso la modernizzazione e la democratizzazione dell'Impero, con la promessa di diritti civili e politici più ampi e l'istituzione di un governo parlamentare. Tuttavia, questo periodo di riforme si scontrò presto con grandi sfide. Nel 1909, gli ambienti conservatori e religiosi tradizionali, insoddisfatti delle riforme e della crescente influenza degli unionisti, tentarono un colpo di Stato per rovesciare il governo costituzionale e ristabilire l'autorità assoluta del Sultano. Questo tentativo era motivato dall'opposizione alla rapida modernizzazione e alle politiche laiche promosse dai Giovani Turchi, oltre che dal timore di una perdita di privilegi e influenza. Tuttavia, i Giovani Turchi, utilizzando questo episodio di controrivoluzione come pretesto, riuscirono a schiacciare la resistenza e a consolidare il loro potere. Questo periodo fu caratterizzato da una maggiore repressione contro gli oppositori e dall'accentramento del potere nelle mani della CUP.

Nel 1913, la situazione culminò con la presa del Parlamento da parte dei leader della CUP, un evento spesso descritto come un colpo di Stato. Ciò segnò la fine del breve esperimento costituzionale e parlamentare dell'Impero e l'instaurazione di un regime sempre più autoritario guidato dai Giovani Turchi. Sotto il loro governo, l'Impero Ottomano vide riforme sostanziali ma anche politiche più centralizzate e nazionaliste, ponendo le basi per gli eventi che si sarebbero svolti durante e dopo la Prima guerra mondiale. Questo periodo tumultuoso riflette le tensioni e le lotte interne all'Impero ottomano, diviso tra le forze del cambiamento e della tradizione, e pone le basi per le trasformazioni radicali che seguiranno negli ultimi anni dell'impero.

Nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, l'Impero ottomano intraprese quello che oggi è ampiamente riconosciuto come il genocidio degli armeni, un episodio tragico e oscuro della storia. Questa politica prevedeva la deportazione sistematica, il massacro e la morte di massa della popolazione armena che viveva nell'Impero. La campagna contro gli armeni iniziò con arresti, esecuzioni e deportazioni di massa. Uomini, donne, bambini e anziani armeni furono costretti a lasciare le loro case e inviati in marce della morte attraverso il deserto siriano, dove molti morirono di fame, sete, malattie o violenze. Molte comunità armene, che avevano una lunga e ricca storia nella regione, furono distrutte.

Le stime del numero di vittime variano, ma generalmente si ritiene che durante questo periodo siano morti tra 800.000 e 1,5 milioni di armeni. Il genocidio ha avuto un impatto duraturo sulla comunità armena mondiale e rimane un argomento di grande sensibilità e controversia, anche a causa della negazione o della minimizzazione di questi eventi da parte di alcuni gruppi. Il genocidio armeno è spesso considerato uno dei primi genocidi moderni ed è stato un oscuro precursore di altre atrocità di massa nel corso del XX secolo. Ha anche giocato un ruolo chiave nella formazione dell'identità armena moderna, con la memoria del genocidio che continua a essere centrale nella coscienza armena. Il riconoscimento e la commemorazione di questi eventi continuano a essere una questione importante nelle relazioni internazionali, in particolare nelle discussioni sui diritti umani e sulla prevenzione del genocidio.

L'impero persiano[modifier | modifier le wikicode]

Le origini e il completamento dell'Impero persiano[modifier | modifier le wikicode]

La storia dell'Impero persiano, oggi conosciuto come Iran, è caratterizzata da un'impressionante continuità culturale e politica, nonostante i cambiamenti dinastici e le invasioni straniere. Questa continuità è un elemento chiave per comprendere l'evoluzione storica e culturale della regione.

L'impero dei Medi, fondato all'inizio del VII secolo a.C., è stato una delle prime grandi potenze della storia dell'Iran. Questo impero ha svolto un ruolo cruciale nel porre le basi della civiltà iraniana. Tuttavia, fu rovesciato da Ciro II di Persia, noto anche come Ciro il Grande, intorno al 550 a.C.. La conquista della Media da parte di Ciro segnò l'inizio dell'Impero achemenide, un periodo di grande espansione e influenza culturale. Gli achemenidi crearono un vasto impero che si estendeva dall'Indo alla Grecia e il loro regno fu caratterizzato da un'amministrazione efficiente e da una politica di tolleranza verso le diverse culture e religioni presenti nell'impero. La caduta dell'impero fu causata da Alessandro Magno nel 330 a.C., ma ciò non pose fine alla continuità culturale persiana.

Dopo un periodo di dominazione ellenistica e di frammentazione politica, nel 224 d.C. emerse la dinastia sassanide. Fondata da Ardashir I, segnò l'inizio di una nuova era per la regione, che durò fino al 624 d.C.. Sotto i Sassanidi, il Grande Iran conobbe un periodo di rinascita culturale e politica. La capitale, Ctesifonte, divenne un centro di potere e cultura, riflettendo la grandezza e l'influenza dell'impero. I Sassanidi svolsero un ruolo importante nello sviluppo dell'arte, dell'architettura, della letteratura e della religione nella regione. Sostennero lo zoroastrismo, che ebbe una profonda influenza sulla cultura e sull'identità persiana. Il loro impero fu segnato da continui conflitti con l'Impero Romano e successivamente con l'Impero Bizantino, culminati in costose guerre che indebolirono entrambi gli imperi. La caduta della dinastia sassanide avvenne in seguito alle conquiste musulmane del VII secolo, ma la cultura e le tradizioni persiane continuarono a influenzare la regione, anche nei successivi periodi islamici. Questa resilienza e la capacità di integrare nuovi elementi preservando un nucleo culturale distinto sono alla base della nozione di continuità nella storia persiana.

L'Iran sotto l'Islam: conquiste e trasformazioni[modifier | modifier le wikicode]

Dal 642 in poi, l'Iran entrò in una nuova era della sua storia con l'inizio del periodo islamico, in seguito alle conquiste musulmane. Questo periodo segnò una svolta significativa non solo nella storia politica della regione, ma anche nella sua struttura sociale, culturale e religiosa. La conquista dell'Iran da parte degli eserciti musulmani iniziò poco dopo la morte del profeta Maometto, nel 632. Nel 642, con la conquista della capitale sassanide Ctesifonte, l'Iran passò sotto il controllo del nascente Impero islamico. Questa transizione fu un processo complesso, che comportò sia conflitti militari che negoziati. Sotto il dominio musulmano, l'Iran subì profondi cambiamenti. L'Islam divenne gradualmente la religione dominante, sostituendo lo zoroastrismo, che era stato la religione di Stato sotto gli imperi precedenti. Tuttavia, questa transizione non avvenne da un giorno all'altro e ci fu un periodo di coesistenza e interazione tra le diverse tradizioni religiose.

La cultura e la società iraniane furono profondamente influenzate dall'Islam, ma esercitarono anche una notevole influenza sul mondo islamico. L'Iran divenne un importante centro di cultura e conoscenza islamica, con notevoli contributi in campi quali la filosofia, la poesia, la medicina e l'astronomia. Figure iconiche iraniane come il poeta Rumi e il filosofo Avicenna (Ibn Sina) svolsero un ruolo fondamentale nel patrimonio culturale e intellettuale islamico. Questo periodo è stato segnato anche dalle dinastie che si sono succedute, come gli Omayyadi, gli Abbasidi, i Saffaridi, i Samanidi, i Bouyidi e poi i Selgiuchidi, ognuna delle quali ha contribuito alla ricchezza e alla diversità della storia iraniana. Ognuna di queste dinastie ha apportato le proprie sfumature al governo, alla cultura e alla società della regione.

Emersione e influenza dei Sefevidi[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1501, un evento importante nella storia dell'Iran e del Medio Oriente ebbe luogo quando lo scià Ismail I istituì l'Impero Sefevide in Azerbaigian. Questo evento segnò l'inizio di una nuova era non solo per l'Iran ma per l'intera regione, con l'introduzione dello sciismo duodecimano come religione di Stato, un cambiamento che influenzò profondamente l'identità religiosa e culturale dell'Iran. L'Impero Sefevide, che regnò fino al 1736, ebbe un ruolo cruciale nel consolidare l'Iran come entità politica e culturale distinta. Lo scià Ismail I, leader carismatico e poeta di talento, riuscì a unificare diverse regioni sotto il suo controllo, creando uno Stato centralizzato e potente. Una delle sue decisioni più significative fu quella di imporre lo sciismo duodecimano come religione ufficiale dell'impero, un atto che ebbe profonde implicazioni per il futuro dell'Iran e del Medio Oriente.

Questa "sciitizzazione" dell'Iran, che comportò la conversione forzata delle popolazioni sunnite e di altri gruppi religiosi allo sciismo, fu una strategia deliberata per differenziare l'Iran dai suoi vicini sunniti, in particolare l'Impero Ottomano, e per consolidare il potere dei Sefevidi. Questa politica ebbe anche l'effetto di rafforzare l'identità sciita dell'Iran, che è diventata un tratto distintivo della nazione iraniana fino ad oggi. Sotto i Sefevidi, l'Iran conobbe un periodo di rinascita culturale e artistica. La capitale, Isfahan, divenne uno dei più importanti centri di arte, architettura e cultura del mondo islamico. I Sefevidi incoraggiarono lo sviluppo delle arti, tra cui la pittura, la calligrafia, la poesia e l'architettura, creando un'eredità culturale ricca e duratura. Tuttavia, l'impero fu anche segnato da conflitti interni ed esterni, tra cui le guerre contro l'Impero Ottomano e gli Uzbeki. Questi conflitti, insieme alle sfide interne, contribuirono infine al declino dell'impero nel XVIII secolo.

La battaglia di Chaldiran, svoltasi nel 1514, è un evento significativo nella storia dell'Impero sefardita e dell'Impero ottomano, in quanto segna non solo una svolta militare ma anche la formazione di un'importante linea di demarcazione politica tra i due imperi. In questa battaglia, le forze sefevide, guidate dallo scià Ismail I, si scontrarono con l'esercito ottomano al comando del sultano Selim I. I Sefevidi, sebbene valorosi in battaglia, furono sconfitti dagli Ottomani, soprattutto a causa della superiorità tecnologica di questi ultimi, in particolare per l'uso efficace dell'artiglieria. Questa sconfitta ebbe conseguenze importanti per l'Impero sefardita. Uno dei risultati immediati della battaglia di Chaldiran fu la perdita di un territorio significativo per i Sefevidi. Gli Ottomani riuscirono a impadronirsi della metà orientale dell'Anatolia, riducendo notevolmente l'influenza sefevide nella regione. Questa sconfitta stabilì anche un confine politico duraturo tra i due imperi, che è diventato un importante marcatore geopolitico nella regione. La sconfitta dei Sefevidi ebbe ripercussioni anche sugli Aleviti, una comunità religiosa che sosteneva lo scià Ismail I e la sua politica di sciitizzazione. In seguito alla battaglia, molti aleviti furono perseguitati e massacrati nel decennio successivo, a causa della loro fedeltà allo scià sefevide e delle loro distinte credenze religiose, che erano in contrasto con le pratiche sunnite dominanti dell'Impero ottomano.

Dopo la vittoria a Chaldiran, il sultano Selim I continuò la sua espansione e nel 1517 conquistò il Cairo, ponendo fine al califfato abbaside. Questa conquista non solo estese l'Impero Ottomano fino all'Egitto, ma rafforzò anche la posizione del Sultano come influente leader musulmano, assumendo il titolo di Califfo, simbolo dell'autorità religiosa e politica sul mondo musulmano sunnita. La battaglia di Chaldiran e le sue conseguenze illustrano quindi l'intensa rivalità tra le due grandi potenze musulmane dell'epoca, plasmando in modo significativo la storia politica, religiosa e territoriale del Medio Oriente.

La dinastia Qajar e la modernizzazione dell'Iran[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1796, l'Iran vide la nascita di una nuova dinastia regnante, la dinastia Qajar (o Kadjar), fondata da Agha Mohammad Khan Qajar. Di origine turkmena, questa dinastia sostituì la dinastia Zand e governò l'Iran fino all'inizio del XX secolo. Agha Mohammad Khan Qajar, dopo aver unificato varie fazioni e territori in Iran, si proclamò scià nel 1796, segnando l'inizio ufficiale del dominio Qajar. Questo periodo fu significativo per diversi motivi nella storia iraniana. Sotto i Qajar, l'Iran conobbe un periodo di centralizzazione del potere e di consolidamento territoriale dopo anni di tumulti e divisioni interne. La capitale fu trasferita da Shiraz a Teheran, che divenne il centro politico e culturale del Paese. Questo periodo fu segnato anche da complesse relazioni internazionali, in particolare con le potenze imperialiste dell'epoca, Russia e Gran Bretagna. I Qajar dovettero navigare in un ambiente internazionale difficile, con l'Iran spesso coinvolto nelle rivalità geopolitiche delle grandi potenze, in particolare nel "Grande Gioco" tra Russia e Gran Bretagna. Queste interazioni portarono spesso alla perdita di territori e a importanti concessioni economiche e politiche per l'Iran.

Dal punto di vista culturale, il periodo Qajar è noto per la sua arte distintiva, in particolare per la pittura, l'architettura e le arti decorative. La corte Qajar era un centro di mecenatismo artistico e questo periodo vide una miscela unica di stili tradizionali iraniani e influenze europee moderne. Tuttavia, la dinastia Qajar fu anche criticata per la sua incapacità di modernizzare efficacemente il Paese e di soddisfare le esigenze della popolazione. Questo fallimento portò al malcontento interno e gettò le basi per i movimenti di riforma e le rivoluzioni costituzionali che si verificarono all'inizio del XX secolo. La dinastia Qajar rappresenta un periodo importante della storia iraniana, caratterizzato da sforzi per centralizzare il potere, sfide diplomatiche e contributi culturali significativi, ma anche da lotte interne e pressioni esterne che hanno plasmato il successivo sviluppo del Paese.

L'Iran nel XX secolo: verso una monarchia costituzionale[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1906, l'Iran ha vissuto un momento storico con l'inizio del periodo costituzionale, un passo importante nella modernizzazione politica del Paese e nella lotta per la democrazia. Questo sviluppo è stato ampiamente influenzato dai movimenti sociali e politici che chiedevano una limitazione del potere assoluto del monarca e una governance più rappresentativa e costituzionale. La rivoluzione costituzionale iraniana portò all'adozione della prima costituzione del Paese nel 1906, segnando la transizione dell'Iran verso una monarchia costituzionale. Questa costituzione prevedeva la creazione di un parlamento, o Majlis, e metteva in atto leggi e strutture per modernizzare e riformare la società e il governo iraniani. Tuttavia, questo periodo fu anche segnato da interferenze straniere e dalla divisione del Paese in sfere di influenza. L'Iran fu coinvolto nelle rivalità tra Gran Bretagna e Russia, ognuna delle quali cercava di estendere la propria influenza nella regione. Queste potenze stabilirono diversi "ordini internazionali" o zone di influenza, limitando la sovranità dell'Iran.

La scoperta del petrolio nel 1908-1909 aggiunse una nuova dimensione alla situazione iraniana. La scoperta, effettuata nella regione di Masjed Soleyman, attirò rapidamente l'attenzione delle potenze straniere, in particolare della Gran Bretagna, che cercavano di controllare le risorse petrolifere dell'Iran. Questa scoperta aumentò notevolmente l'importanza strategica dell'Iran sulla scena internazionale e complicò anche le dinamiche interne del Paese. Nonostante queste pressioni esterne e la posta in gioco associata alle risorse naturali, l'Iran mantenne una politica di neutralità, in particolare durante i conflitti globali come la Prima guerra mondiale. Questa neutralità era in parte un tentativo di preservare la propria autonomia e di resistere alle influenze straniere che cercavano di sfruttare le sue risorse e di controllare la sua politica. L'inizio del XX secolo è stato un periodo di cambiamenti e sfide per l'Iran, caratterizzato da sforzi di modernizzazione politica, dall'emergere di nuove sfide economiche con la scoperta del petrolio e dalla navigazione in un ambiente internazionale complesso.

L'Impero Ottomano nella Prima Guerra Mondiale[modifier | modifier le wikicode]

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Manovre diplomatiche e formazione di alleanze[modifier | modifier le wikicode]

L'ingresso dell'Impero Ottomano nella Prima Guerra Mondiale nel 1914 fu preceduto da un periodo di complesse manovre diplomatiche e militari, che coinvolsero diverse grandi potenze, tra cui Gran Bretagna, Francia e Germania. Dopo aver esplorato potenziali alleanze con Gran Bretagna e Francia, l'Impero Ottomano optò infine per un'alleanza con la Germania. Questa decisione fu influenzata da diversi fattori, tra cui i legami militari ed economici preesistenti tra gli Ottomani e la Germania, nonché la percezione delle intenzioni delle altre grandi potenze europee.

Nonostante l'alleanza, gli Ottomani erano riluttanti a entrare direttamente nel conflitto, consapevoli delle loro difficoltà interne e dei loro limiti militari. Tuttavia, la situazione cambiò con l'incidente dei Dardanelli. Gli Ottomani utilizzarono navi da guerra (alcune delle quali acquistate dalla Germania) per bombardare i porti russi sul Mar Nero. Questa azione attirò l'Impero Ottomano nella guerra a fianco delle Potenze Centrali e contro gli Alleati, in particolare Russia, Francia e Gran Bretagna.

In risposta all'entrata in guerra dell'Impero Ottomano, i britannici lanciarono la Campagna dei Dardanelli nel 1915. L'obiettivo era quello di prendere il controllo dei Dardanelli e del Bosforo, aprendo una rotta marittima verso la Russia. Tuttavia, la campagna si risolse in un fallimento per le forze alleate e causò pesanti perdite da entrambe le parti. Allo stesso tempo, la Gran Bretagna formalizzò il suo controllo sull'Egitto, proclamando il Protettorato britannico d'Egitto nel 1914. Questa decisione aveva una motivazione strategica, soprattutto per garantire il Canale di Suez, un punto di passaggio vitale per le rotte marittime britanniche, in particolare per l'accesso alle colonie in Asia. Questi eventi illustrano la complessità della situazione geopolitica del Medio Oriente durante la Prima guerra mondiale. Le decisioni prese dall'Impero Ottomano ebbero importanti implicazioni non solo per il loro impero, ma anche per la configurazione del Medio Oriente nel dopoguerra.

La rivolta araba e il cambiamento delle dinamiche in Medio Oriente[modifier | modifier le wikicode]

Durante la Prima guerra mondiale, gli Alleati cercarono di indebolire l'Impero ottomano aprendo un nuovo fronte nel sud, che portò alla famosa rivolta araba del 1916. Questa rivolta fu un momento chiave nella storia del Medio Oriente e segnò l'inizio del movimento nazionalista arabo. Hussein ben Ali, lo sceriffo della Mecca, ebbe un ruolo centrale in questa rivolta. Sotto la sua guida e con l'incoraggiamento e il sostegno di figure come T.E. Lawrence, noto come Lawrence d'Arabia, gli arabi si sollevarono contro la dominazione ottomana nella speranza di creare uno Stato arabo unificato. Questa aspirazione all'indipendenza e all'unificazione era motivata dal desiderio di liberazione nazionale e dalla promessa di autonomia fatta dagli inglesi, in particolare dal generale Henry MacMahon.

La Rivolta araba ottenne diversi successi significativi. Nel giugno 1917, Faisal, figlio di Hussein ben Ali, vinse la Battaglia di Aqaba, un punto di svolta strategico nella rivolta. Questa vittoria aprì un fronte cruciale contro gli Ottomani e risollevò il morale delle forze arabe. Con l'aiuto di Lawrence d'Arabia e di altri ufficiali britannici, Faisal riuscì a unire diverse tribù arabe nell'Hijaz, portando alla liberazione di Damasco nel 1917. Nel 1920, Faisal si proclamò re di Siria, affermando l'aspirazione araba all'autodeterminazione e all'indipendenza. Tuttavia, le sue ambizioni si scontrarono con la realtà della politica internazionale. Gli accordi Sykes-Picot del 1916, un accordo segreto tra Gran Bretagna e Francia, avevano già diviso ampie zone del Medio Oriente in zone di influenza, minando le speranze di un grande regno arabo unificato. La Rivolta Araba fu un fattore decisivo per indebolire l'Impero Ottomano durante la guerra e gettò le basi del moderno nazionalismo arabo. Tuttavia, il dopoguerra ha visto la divisione del Medio Oriente in una serie di Stati nazionali sotto mandato europeo, rendendo molto lontana la realizzazione di uno Stato arabo unificato, come previsto da Hussein ben Ali e dai suoi sostenitori.

Sfide interne e genocidio armeno[modifier | modifier le wikicode]

La Prima guerra mondiale fu segnata da sviluppi complessi e dinamiche mutevoli, in particolare dal ritiro della Russia dal conflitto in seguito alla Rivoluzione russa del 1917. Questo ritiro ebbe implicazioni significative per il corso della guerra e per le altre potenze belligeranti. Il ritiro della Russia allentò la pressione sulle Potenze Centrali, in particolare sulla Germania, che ora poteva concentrare le sue forze sul fronte occidentale contro la Francia e i suoi alleati. Questo cambiamento preoccupò la Gran Bretagna e i suoi alleati, che cercavano un modo per mantenere l'equilibrio di potere.

Per quanto riguarda gli ebrei bolscevichi, è importante notare che le rivoluzioni russe del 1917 e l'ascesa del bolscevismo furono fenomeni complessi, influenzati da diversi fattori interni alla Russia. Sebbene ci fossero ebrei tra i bolscevichi, come in molti movimenti politici dell'epoca, la loro presenza non dovrebbe essere interpretata in modo eccessivo o utilizzata per promuovere narrazioni semplicistiche o antisemite. Per quanto riguarda l'Impero Ottomano, Enver Pascià, uno dei leader del movimento dei Giovani Turchi e Ministro della Guerra, ebbe un ruolo chiave nella conduzione della guerra. Nel 1914 lanciò una disastrosa offensiva contro i russi nel Caucaso, che si risolse in una grave sconfitta per gli Ottomani nella battaglia di Sarikamish.

La sconfitta di Enver Pascià ebbe conseguenze tragiche, tra cui lo scoppio del genocidio armeno. Alla ricerca di un capro espiatorio per spiegare la sconfitta, Enver Pascià e altri leader ottomani accusarono la minoranza armena dell'impero di collusione con i russi. Queste accuse alimentarono una campagna di deportazioni, massacri e stermini sistematici contro gli armeni, che culminò in quello che oggi è riconosciuto come il genocidio armeno. Questo genocidio rappresenta uno degli episodi più oscuri della Prima Guerra Mondiale e della storia dell'Impero Ottomano, evidenziando gli orrori e le tragiche conseguenze di un conflitto su larga scala e di politiche di odio etnico.

La soluzione del dopoguerra e la ridefinizione del Medio Oriente[modifier | modifier le wikicode]

La Conferenza di pace di Parigi, iniziata nel gennaio 1919, fu un momento cruciale nella ridefinizione dell'ordine mondiale dopo la Prima guerra mondiale. La conferenza riunì i leader delle principali potenze alleate per discutere i termini della pace e il futuro geopolitico, compresi i territori del fallito Impero Ottomano. Una delle principali questioni discusse alla conferenza riguardava il futuro dei territori ottomani in Medio Oriente. Gli Alleati stavano valutando di ridisegnare i confini della regione, influenzati da varie considerazioni politiche, strategiche ed economiche, tra cui il controllo delle risorse petrolifere. Sebbene in teoria la conferenza permettesse alle nazioni interessate di presentare il proprio punto di vista, in pratica diverse delegazioni furono emarginate o le loro richieste ignorate. Ad esempio, la delegazione egiziana, che voleva discutere dell'indipendenza dell'Egitto, ha incontrato ostacoli, come l'esilio di alcuni dei suoi membri a Malta. Questa situazione riflette le dinamiche di potere ineguali alla conferenza, dove spesso prevalevano gli interessi delle potenze europee predominanti.

Faisal, figlio di Hussein bin Ali e leader della Rivolta araba, svolse un ruolo importante alla conferenza. Rappresentò gli interessi arabi e sostenne il riconoscimento dell'indipendenza e dell'autonomia araba. Nonostante i suoi sforzi, le decisioni prese alla conferenza non soddisfarono pienamente le aspirazioni arabe di uno Stato indipendente e unificato. Faisal creò uno Stato in Siria, proclamandosi Re di Siria nel 1920. Tuttavia, le sue ambizioni ebbero vita breve, poiché la Siria fu posta sotto il mandato francese dopo la Conferenza di San Remo del 1920, una decisione che faceva parte della divisione del Medio Oriente tra le potenze europee in conformità con gli accordi Sykes-Picot del 1916. La Conferenza di Parigi e i suoi risultati ebbero quindi profonde implicazioni per il Medio Oriente, gettando le basi per molte delle tensioni e dei conflitti regionali che continuano ancora oggi. Le decisioni prese riflettevano gli interessi delle potenze vincitrici della Prima guerra mondiale, spesso a scapito delle aspirazioni nazionali dei popoli della regione.

L'accordo tra Georges Clemenceau, in rappresentanza della Francia, e Faisal, leader della Rivolta araba, e le discussioni sulla creazione di nuovi Stati in Medio Oriente, sono elementi chiave del periodo successivo alla Prima guerra mondiale che hanno plasmato l'ordine geopolitico della regione. L'accordo Clemenceau-Fayçal fu visto come molto favorevole alla Francia. Fayçal, cercando di garantire una forma di autonomia ai territori arabi, dovette fare concessioni significative. La Francia, che aveva interessi coloniali e strategici nella regione, sfruttò la sua posizione alla Conferenza di Parigi per affermare il proprio controllo, in particolare su territori come la Siria e il Libano. La delegazione libanese ottenne il diritto di creare uno Stato separato, il Grande Libano, sotto mandato francese. Questa decisione fu influenzata dalle aspirazioni delle comunità cristiane maronite del Libano, che cercavano di creare uno Stato con confini estesi e un certo grado di autonomia sotto la tutela francese. Per quanto riguarda la questione curda, furono fatte promesse di creare un Kurdistan. Queste promesse erano in parte un riconoscimento delle aspirazioni nazionaliste curde e un mezzo per indebolire l'Impero Ottomano. Tuttavia, l'attuazione di questa promessa si rivelò complessa e fu ampiamente ignorata nei trattati del dopoguerra.

Tutti questi elementi confluirono nel Trattato di Sèvres del 1920, che formalizzò lo smembramento dell'Impero Ottomano. Questo trattato ridisegnò i confini del Medio Oriente, creando nuovi Stati sotto mandato francese e britannico. Il trattato prevedeva anche la creazione di un'entità curda autonoma, anche se questa disposizione non fu mai attuata. Il Trattato di Sèvres, sebbene non sia mai stato pienamente ratificato e sia stato poi sostituito dal Trattato di Losanna nel 1923, ha rappresentato un momento decisivo nella storia della regione. Ha posto le basi per la moderna struttura politica del Medio Oriente, ma ha anche gettato i semi di molti conflitti futuri, a causa dell'ignoranza delle realtà etniche, culturali e storiche della regione.

La transizione verso la Repubblica e l'ascesa di Atatürk[modifier | modifier le wikicode]

Dopo la fine della Prima Guerra Mondiale, l'Impero Ottomano, indebolito e sotto pressione, accettò di firmare il Trattato di Sèvres nel 1920. Questo trattato, che smantellava l'Impero Ottomano e ne ridistribuiva i territori, sembrava segnare la conclusione dell'annosa "questione orientale" riguardante il destino dell'impero. Tuttavia, lungi dal porre fine alle tensioni nella regione, il Trattato di Sevres esacerbò i sentimenti nazionalisti e portò a nuovi conflitti.

In Turchia si formò una forte resistenza nazionalista, guidata da Mustafa Kemal Atatürk, in opposizione al Trattato di Sèvres. Questo movimento nazionalista si oppose alle disposizioni del trattato, che imponevano gravi perdite territoriali e aumentavano l'influenza straniera sul territorio ottomano. La resistenza combatté contro vari gruppi, tra cui gli armeni, i greci dell'Anatolia e i curdi, con l'obiettivo di forgiare un nuovo Stato nazionale turco omogeneo. La successiva Guerra d'indipendenza turca fu un periodo di intenso conflitto e di ricomposizione territoriale. Le forze nazionaliste turche riuscirono a respingere le armate greche in Anatolia e a contrastare gli altri gruppi ribelli. Questa vittoria militare fu un elemento chiave per la fondazione della Repubblica di Turchia nel 1923.

In seguito a questi eventi, il Trattato di Sèvres fu sostituito dal Trattato di Losanna nel 1923. Questo nuovo trattato riconobbe i confini della nuova Repubblica di Turchia e cancellò le disposizioni più punitive del Trattato di Sevres. Il Trattato di Losanna segnò una tappa importante nell'affermazione della Turchia moderna come Stato sovrano e indipendente, ridefinendo il suo ruolo nella regione e negli affari internazionali. Questi eventi non solo ridisegnarono la mappa politica del Medio Oriente, ma segnarono anche la fine dell'Impero Ottomano e aprirono un nuovo capitolo nella storia della Turchia, con ripercussioni che continuano a influenzare la regione e il mondo fino ad oggi.

L'abolizione del Califfato e le sue ripercussioni[modifier | modifier le wikicode]

L'abolizione del Califfato nel 1924 fu un evento importante nella storia moderna del Medio Oriente, segnando la fine di un'istituzione islamica che era durata per secoli. La decisione fu presa da Mustafa Kemal Atatürk, il fondatore della Repubblica di Turchia, come parte delle sue riforme per secolarizzare e modernizzare il nuovo Stato turco. L'abolizione del Califfato fu un colpo alla struttura tradizionale dell'autorità islamica. Il Califfo era considerato il capo spirituale e temporale della comunità musulmana (ummah) fin dai tempi del Profeta Maometto. Con l'abolizione del Califfato, questa istituzione centrale dell'Islam sunnita è scomparsa, lasciando un vuoto nella leadership musulmana.

In risposta all'abolizione del Califfato da parte della Turchia, Hussein ben Ali, divenuto re dell'Hijaz dopo la caduta dell'Impero Ottomano, si autoproclamò Califfo. Hussein, membro della famiglia hashemita e discendente diretto del Profeta Maometto, cercò di rivendicare questa posizione per mantenere una forma di continuità spirituale e politica nel mondo musulmano. Tuttavia, la rivendicazione del Califfato da parte di Hussein non fu ampiamente riconosciuta e fu di breve durata. La sua posizione fu indebolita da sfide interne ed esterne, tra cui l'opposizione della famiglia Saud, che controllava gran parte della penisola arabica. L'ascesa dei Saud, sotto la guida di Abdelaziz Ibn Saud, portò alla conquista di Hijaz e alla creazione del Regno dell'Arabia Saudita. La cacciata di Hussein bin Ali da parte dei Saud simboleggia il radicale cambiamento di potere nella Penisola arabica e segna la fine delle sue ambizioni di califfato. Questo evento evidenziò anche le trasformazioni politiche e religiose in atto nel mondo musulmano, segnando l'inizio di una nuova era in cui politica e religione avrebbero iniziato a seguire percorsi più distinti in molti Paesi musulmani.

Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale fu cruciale per la ridefinizione politica del Medio Oriente, con interventi significativi da parte delle potenze europee, in particolare Francia e Gran Bretagna. Nel 1920, in Siria si verificò un evento importante, che segnò una svolta nella storia della regione. Faisal, figlio di Hussein ben Ali e figura centrale della Rivolta araba, aveva fondato un regno arabo in Siria dopo la caduta dell'Impero ottomano, aspirando a realizzare il sogno di uno Stato arabo unificato. Tuttavia, le sue ambizioni si scontrarono con la realtà degli interessi coloniali francesi. Dopo la battaglia di Maysaloun, nel luglio 1920, i francesi, su mandato della Società delle Nazioni, presero il controllo di Damasco e smantellarono lo Stato arabo di Faisal, ponendo fine al suo regno in Siria. L'intervento francese rifletteva le complesse dinamiche del dopoguerra, in cui le aspirazioni nazionali dei popoli del Medio Oriente erano spesso messe in ombra dagli interessi strategici delle potenze europee. Fayçal, deposto dal trono siriano, trovò comunque un nuovo destino in Iraq. Nel 1921, sotto gli auspici britannici, fu insediato come primo re della monarchia hashemita dell'Iraq, una mossa strategica da parte degli inglesi per garantire una leadership favorevole e la stabilità in questa regione ricca di petrolio.

Contemporaneamente, in Transgiordania, gli inglesi attuarono un'altra manovra politica. Per contrastare le aspirazioni sioniste in Palestina e mantenere un equilibrio nel loro mandato, nel 1921 crearono il Regno di Transgiordania e vi insediarono Abdallah, un altro figlio di Hussein ben Ali. Questa decisione aveva lo scopo di fornire ad Abdallah un territorio su cui governare, pur mantenendo la Palestina sotto il diretto controllo britannico. La creazione della Transgiordania fu un passo importante nella formazione del moderno Stato di Giordania e illustrò come gli interessi coloniali modellarono i confini e le strutture politiche del Medio Oriente moderno. Questi sviluppi nella regione dopo la Prima guerra mondiale dimostrano la complessità della politica mediorientale nel periodo tra le due guerre. Le decisioni prese dalle potenze delegate europee, influenzate dai loro interessi strategici e geopolitici, ebbero conseguenze durature, gettando le basi per le strutture statali e i conflitti che continuano a interessare il Medio Oriente. Questi eventi evidenziano anche la lotta tra le aspirazioni nazionali dei popoli della regione e le realtà del dominio coloniale europeo, un tema ricorrente nella storia del Medio Oriente del XX secolo.

La Conferenza di San Remo[modifier | modifier le wikicode]

La Conferenza di San Remo, tenutasi nell'aprile del 1920, fu un momento decisivo nella storia del primo dopoguerra, in particolare per il Medio Oriente. Si concentrò sull'assegnazione dei mandati sulle ex province dell'Impero Ottomano, dopo la sua sconfitta e il suo scioglimento. In questa conferenza, le potenze alleate vincitrici decisero la distribuzione dei mandati. La Francia ottenne il mandato sulla Siria e sul Libano, assumendo così il controllo di due regioni strategicamente importanti e culturalmente ricche. Da parte loro, i britannici ricevettero i mandati su Transgiordania, Palestina e Mesopotamia, quest'ultima ribattezzata Iraq. Queste decisioni riflettevano gli interessi geopolitici ed economici delle potenze coloniali, soprattutto in termini di accesso alle risorse e di controllo strategico.

Parallelamente a questi sviluppi, la Turchia, sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk, era impegnata in un processo di ridefinizione nazionale. Dopo la guerra, la Turchia cercò di stabilire nuovi confini nazionali. Questo periodo fu segnato da tragici conflitti, in particolare dalla repressione degli armeni, che seguì il genocidio armeno perpetrato durante la guerra. Nel 1923, dopo diversi anni di lotte e negoziati diplomatici, Mustafa Kemal Atatürk riuscì a rinegoziare i termini del Trattato di Sèvres, imposto alla Turchia nel 1920 e ampiamente considerato umiliante e inaccettabile dai nazionalisti turchi. Il Trattato di Losanna, firmato nel luglio 1923, sostituì il Trattato di Sevres e riconobbe la sovranità e i confini della nuova Repubblica di Turchia. Questo trattato segnò la fine ufficiale dell'Impero Ottomano e gettò le basi del moderno Stato turco.

Il Trattato di Losanna è considerato un grande successo per Mustafa Kemal e il movimento nazionalista turco. Non solo ha ridefinito i confini della Turchia, ma ha anche permesso alla nuova repubblica di ricominciare da capo sulla scena internazionale, liberata dalle restrizioni del Trattato di Sèvres. Questi eventi, dalla Conferenza di San Remo alla firma del Trattato di Losanna, ebbero un profondo impatto sul Medio Oriente, modellando i confini nazionali, le relazioni internazionali e le dinamiche politiche della regione per i decenni a venire.

Promesse alleate e richieste arabe[modifier | modifier le wikicode]

Durante la Prima guerra mondiale, lo smantellamento e la spartizione dell'Impero ottomano furono al centro delle preoccupazioni delle potenze alleate, principalmente Gran Bretagna, Francia e Russia. Queste potenze, prevedendo una vittoria sull'Impero Ottomano, alleato delle Potenze Centrali, iniziarono a pianificare la spartizione dei suoi vasti territori.

Nel 1915, mentre infuriava la Prima guerra mondiale, si svolsero a Costantinopoli negoziati cruciali che coinvolsero i rappresentanti di Gran Bretagna, Francia e Russia. Le discussioni vertevano sul futuro dei territori dell'Impero Ottomano, allora alleato delle Potenze Centrali. L'Impero Ottomano, indebolito e in declino, era visto dagli Alleati come un territorio da dividere in caso di vittoria. I negoziati a Costantinopoli furono fortemente motivati da interessi strategici e coloniali. Ogni potenza cercava di estendere la propria influenza nella regione, strategicamente importante per la sua posizione geografica e le sue risorse. La Russia era particolarmente interessata a controllare gli stretti del Bosforo e dei Dardanelli, essenziali per il suo accesso al Mediterraneo. Francia e Gran Bretagna, nel frattempo, cercavano di espandere i loro imperi coloniali e di assicurarsi l'accesso alle risorse della regione, in particolare al petrolio. Tuttavia, è importante notare che, sebbene queste discussioni abbiano avuto un impatto significativo sul futuro dei territori ottomani, gli accordi più significativi e dettagliati riguardanti la loro divisione furono formalizzati più tardi, in particolare nell'accordo Sykes-Picot del 1916.

L'Accordo Sykes-Picot del 1916, concluso dal diplomatico britannico Mark Sykes e dal diplomatico francese François Georges-Picot, rappresenta un momento chiave nella storia del Medio Oriente, influenzando profondamente la configurazione geopolitica della regione dopo la Prima guerra mondiale. L'accordo era stato concepito per definire la divisione dei territori dell'Impero Ottomano tra Gran Bretagna, Francia e, in una certa misura, Russia, sebbene la partecipazione russa fosse stata resa nulla dalla Rivoluzione russa del 1917. L'Accordo Sykes-Picot stabilì zone di influenza e di controllo per Francia e Gran Bretagna in Medio Oriente. In base a questo accordo, la Francia avrebbe ottenuto il controllo diretto o l'influenza sulla Siria e sul Libano, mentre la Gran Bretagna avrebbe avuto un controllo simile sull'Iraq, sulla Giordania e su un'area intorno alla Palestina. Tuttavia, l'accordo non definiva con precisione i confini dei futuri Stati, lasciando questo compito a negoziati e accordi successivi.

L'importanza dell'accordo Sykes-Picot risiede nel suo ruolo di "genesi" delle memorie collettive relative allo spazio geografico del Medio Oriente. Esso simboleggia l'intervento imperialista e le manipolazioni delle potenze europee nella regione, spesso in barba alle identità etniche, religiose e culturali locali. Sebbene l'accordo abbia influenzato la creazione di Stati in Medio Oriente, i confini effettivi di questi Stati sono stati determinati dai successivi equilibri di potere, dai negoziati diplomatici e dalle realtà geopolitiche che si sono evolute dopo la Prima guerra mondiale. Le conseguenze dell'accordo Sykes-Picot si sono riflesse nei mandati della Società delle Nazioni assegnati a Francia e Gran Bretagna dopo la guerra, portando alla formazione di diversi Stati mediorientali moderni. Tuttavia, i confini tracciati e le decisioni prese spesso ignoravano le realtà etniche e religiose sul campo, gettando i semi di futuri conflitti e tensioni nella regione. L'eredità dell'accordo rimane un argomento di dibattito e di malcontento nel Medio Oriente contemporaneo, simbolo degli interventi e delle divisioni imposte da potenze straniere.

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Questa mappa illustra la divisione dei territori dell'Impero Ottomano stabilita dagli accordi Sykes-Picot del 1916 tra Francia e Gran Bretagna, con zone di amministrazione diretta e zone di influenza.

La "zona blu", che rappresenta l'amministrazione diretta francese, copriva le regioni che sarebbero poi diventate la Siria e il Libano. Ciò dimostra che la Francia intendeva esercitare un controllo diretto sui centri urbani strategici e sulle regioni costiere. La "Zona rossa", sotto la diretta amministrazione britannica, comprendeva il futuro Iraq con città chiave come Baghdad e Bassora, oltre al Kuwait, rappresentato in modo distaccato. Questa zona rifletteva l'interesse britannico per le regioni produttrici di petrolio e la loro importanza strategica come porta d'accesso al Golfo Persico. La "Zona Marrone", che rappresenta la Palestina (comprese località come Haifa, Gerusalemme e Gaza), non è esplicitamente definita nell'Accordo Sykes-Picot in termini di controllo diretto, ma è generalmente associata all'influenza britannica. In seguito divenne un mandato britannico e fu al centro di tensioni e conflitti politici a seguito della Dichiarazione Balfour e del movimento sionista.

Le "Aree arabe A e B" erano regioni in cui l'autonomia araba doveva essere riconosciuta rispettivamente sotto la supervisione francese e britannica. Ciò fu interpretato come una concessione alle aspirazioni arabe per una qualche forma di autonomia o indipendenza, che erano state incoraggiate dagli Alleati durante la guerra per ottenere il sostegno arabo contro l'Impero Ottomano. Ciò che questa mappa non mostra è la complessità e le molteplici promesse fatte dagli Alleati durante la guerra, spesso contraddittorie e che hanno portato a sentimenti di tradimento tra le popolazioni locali dopo la rivelazione dell'accordo. La mappa rappresenta una semplificazione degli accordi Sykes-Picot, che in realtà furono molto più complessi e subirono modifiche nel tempo a seguito di sviluppi politici, conflitti e pressioni internazionali.

La rivelazione degli accordi Sykes-Picot da parte dei bolscevichi russi dopo la Rivoluzione russa del 1917 ebbe un impatto clamoroso, non solo nella regione mediorientale, ma anche sulla scena internazionale. Svelando questi accordi segreti, i bolscevichi cercarono di criticare l'imperialismo delle potenze occidentali, in particolare di Francia e Gran Bretagna, e di dimostrare il proprio impegno verso i principi di autodeterminazione e trasparenza. Gli accordi Sykes-Picot non furono l'inizio, ma piuttosto il culmine del lungo processo della "questione orientale", una complessa questione diplomatica che aveva preoccupato le potenze europee per tutto il XIX e l'inizio del XX secolo. Questo processo riguardava la gestione e la condivisione dell'influenza sui territori dell'Impero Ottomano in declino e gli accordi Sykes-Picot furono un passo decisivo in questo processo.

In base a questi accordi, una zona di influenza francese fu stabilita in Siria e Libano, mentre la Gran Bretagna ottenne il controllo o l'influenza su Iraq, Giordania e una regione intorno alla Palestina. L'intento era quello di creare zone cuscinetto tra le sfere d'influenza delle grandi potenze, anche tra i britannici e i russi, che avevano interessi concorrenti nella regione. Questa configurazione era in parte una risposta alla difficoltà di convivenza tra queste potenze, come dimostrato dalla loro competizione in India e altrove. La pubblicazione degli accordi Sykes-Picot provocò una forte reazione nel mondo arabo, dove furono visti come un tradimento delle promesse fatte ai leader arabi durante la guerra. Questa rivelazione esacerbò i sentimenti di sfiducia nei confronti delle potenze occidentali e alimentò le aspirazioni nazionaliste e antimperialiste nella regione. L'impatto di questi accordi si fa sentire ancora oggi, poiché hanno gettato le basi per i confini moderni del Medio Oriente e per le dinamiche politiche che continuano a influenzare la regione.

Il genocidio armeno[modifier | modifier le wikicode]

Contesto storico e inizio del genocidio (1915-1917)[modifier | modifier le wikicode]

La Prima guerra mondiale fu un periodo di intensi conflitti e sconvolgimenti politici, ma fu anche segnata da uno degli eventi più tragici dell'inizio del XX secolo: il genocidio armeno. Questo genocidio fu perpetrato dal governo dei Giovani Turchi dell'Impero Ottomano tra il 1915 e il 1917, anche se gli atti di violenza e deportazione iniziarono prima e continuarono dopo queste date.

Durante questo tragico periodo, gli armeni ottomani, un gruppo etnico cristiano minoritario nell'Impero Ottomano, furono sistematicamente presi di mira con campagne di deportazioni forzate, esecuzioni di massa, marce della morte e carestie pianificate. Le autorità ottomane, utilizzando la guerra come copertura e pretesto per risolvere quello che consideravano un "problema armeno", orchestrarono queste azioni con l'obiettivo di eliminare la popolazione armena dall'Anatolia e da altre regioni dell'Impero. Le stime sul numero delle vittime variano, ma è ampiamente accettato che siano morti fino a 1,5 milioni di armeni. Il genocidio armeno ha lasciato un segno profondo nella memoria collettiva armena e ha avuto un impatto duraturo sulla comunità armena mondiale. È considerato uno dei primi genocidi moderni e ha gettato un'ombra sulle relazioni turco-armene per più di un secolo.

Il riconoscimento del genocidio armeno rimane una questione delicata e controversa. Molti Paesi e organizzazioni internazionali hanno formalmente riconosciuto il genocidio, ma persistono alcuni dibattiti e tensioni diplomatiche, in particolare con la Turchia, che contesta la caratterizzazione degli eventi come genocidio. Il genocidio armeno ha avuto implicazioni anche per il diritto internazionale, influenzando lo sviluppo della nozione di genocidio e motivando gli sforzi per prevenire simili atrocità in futuro. Questo triste evento sottolinea l'importanza della memoria storica e del riconoscimento delle ingiustizie del passato per costruire un futuro comune basato sulla comprensione e sulla riconciliazione.

Le radici storiche dell'Armenia[modifier | modifier le wikicode]

Il popolo armeno ha una storia ricca e antica, che risale a ben prima dell'era cristiana. Secondo la tradizione e la mitologia nazionalista armena, le loro radici risalgono al 200 a.C. e anche prima. Ciò è supportato da prove archeologiche e storiche che dimostrano che gli armeni hanno occupato l'altopiano armeno per millenni. L'Armenia storica, spesso indicata come Alta Armenia o Grande Armenia, si trovava in un'area che comprendeva parti dell'odierna Turchia orientale, Armenia, Azerbaigian, Georgia, l'odierno Iran e l'Iraq. In questa regione nacque il regno di Urartu, considerato un precursore dell'antica Armenia, che fiorì dal IX al VI secolo a.C.. Il regno di Armenia fu formalmente istituito e riconosciuto all'inizio del VI secolo a.C., dopo la caduta di Urartu e l'integrazione nell'Impero achemenide. Raggiunse il suo apogeo sotto il regno di Tigran il Grande nel I secolo a.C., quando si espanse brevemente fino a formare un impero che si estendeva dal Mar Caspio al Mediterraneo.

La profondità storica della presenza armena nella regione è illustrata anche dalla precoce adozione del cristianesimo come religione di Stato nel 301 d.C., rendendo l'Armenia il primo Paese a farlo ufficialmente. Gli armeni hanno mantenuto una distinta identità culturale e religiosa nel corso dei secoli, nonostante le invasioni e la dominazione di vari imperi stranieri. Questa lunga storia ha forgiato una forte identità nazionale che è sopravvissuta nel tempo, anche di fronte a gravi difficoltà come il genocidio armeno all'inizio del XX secolo. I racconti mitologici e storici armeni, sebbene a volte abbelliti da uno spirito nazionalista, si basano su una storia reale e significativa che ha contribuito alla ricchezza culturale e alla resilienza del popolo armeno.

Armenia, il primo Stato cristiano[modifier | modifier le wikicode]

L'Armenia detiene il titolo storico di essere il primo regno ad adottare ufficialmente il cristianesimo come religione di Stato. Questo evento monumentale ebbe luogo nel 301 d.C., durante il regno del re Tiridate III, e fu largamente influenzato dall'attività missionaria di San Gregorio l'Illuminatore, che divenne il primo capo della Chiesa armena. La conversione del Regno d'Armenia al cristianesimo precedette quella dell'Impero romano che, sotto l'imperatore Costantino, iniziò ad adottare il cristianesimo come religione dominante dopo l'Editto di Milano del 313 d.C.. La conversione armena fu un processo significativo che influenzò profondamente l'identità culturale e nazionale del popolo armeno. L'adozione del cristianesimo portò allo sviluppo della cultura e dell'arte religiosa armena, compresa l'architettura unica delle chiese e dei monasteri armeni, nonché alla creazione dell'alfabeto armeno da parte di San Mesrop Mashtots all'inizio del V secolo. Questo alfabeto permise alla letteratura armena di fiorire, compresa la traduzione della Bibbia e di altri importanti testi religiosi, contribuendo così a rafforzare l'identità cristiana armena. La posizione dell'Armenia come primo Stato cristiano ha avuto anche implicazioni politiche e geopolitiche, in quanto spesso si trovava al confine di importanti imperi concorrenti e circondata da vicini non cristiani. Questa distinzione ha contribuito a plasmare il ruolo e la storia dell'Armenia nel corso dei secoli, rendendola un attore importante nella storia del cristianesimo e nella storia regionale del Medio Oriente e del Caucaso.

La storia dell'Armenia dopo l'adozione del cristianesimo come religione di Stato è stata complessa e spesso tumultuosa. Dopo diversi secoli di conflitti con gli imperi vicini e periodi di relativa autonomia, gli armeni hanno vissuto un grande cambiamento con le conquiste arabe nel VII secolo.

Con la rapida diffusione dell'Islam dopo la morte del profeta Maometto, le forze arabe conquistarono vaste aree del Medio Oriente, tra cui gran parte dell'Armenia, intorno al 640 d.C.. Questo periodo vide l'Armenia divisa tra l'influenza bizantina e il califfato arabo, con conseguente divisione culturale e politica della regione armena. Durante il periodo di dominazione araba, e successivamente sotto l'Impero Ottomano, gli armeni, in quanto cristiani, erano generalmente classificati come "dhimmis", una categoria protetta ma inferiore di non musulmani secondo la legge islamica. Questo status dava loro un certo grado di protezione e permetteva loro di praticare la propria religione, ma erano anche soggetti a tasse specifiche e a restrizioni sociali e legali. La maggior parte dell'Armenia storica si è trovata tra l'impero ottomano e quello russo nel XIX e all'inizio del XX secolo. Durante questo periodo, gli armeni cercarono di preservare la loro identità culturale e religiosa, affrontando al contempo crescenti sfide politiche.

Durante il regno del sultano Abdülhamid II (fine del XIX secolo), l'Impero Ottomano adottò una politica panislamista, cercando di unire i diversi popoli musulmani dell'impero in risposta al declino del potere ottomano e alle pressioni interne ed esterne. Questa politica spesso esacerbò le tensioni etniche e religiose all'interno dell'Impero, portando alla violenza contro gli armeni e altri gruppi non musulmani. I massacri di Hamidian della fine del XIX secolo, in cui furono uccisi decine di migliaia di armeni, sono un tragico esempio della violenza che precedette e preannunciò il genocidio armeno del 1915. Questi eventi evidenziarono le difficoltà incontrate dagli armeni e da altre minoranze in un impero che cercava l'unità politica e religiosa di fronte al nazionalismo emergente e al declino imperiale.

Il Trattato di San Stefano e il Congresso di Berlino[modifier | modifier le wikicode]

Il Trattato di San Stefano, firmato nel 1878, fu un momento cruciale per la questione armena, che divenne una questione di interesse internazionale. Il trattato fu concluso alla fine della guerra russo-turca del 1877-1878, che vide una significativa sconfitta dell'Impero Ottomano per mano dell'Impero Russo. Uno degli aspetti più rilevanti del Trattato di San Stefano è la clausola che impone all'Impero Ottomano di attuare riforme a favore delle popolazioni cristiane, in particolare degli armeni, e di migliorare le loro condizioni di vita. Questo riconosceva implicitamente i maltrattamenti subiti dagli armeni e la necessità di una protezione internazionale. Tuttavia, l'attuazione delle riforme promesse nel trattato fu largamente inefficace. L'Impero Ottomano, indebolito dalla guerra e dalle pressioni interne, era riluttante a concedere concessioni che avrebbero potuto essere percepite come un'interferenza straniera nei suoi affari interni. Inoltre, le disposizioni del Trattato di San Stefano furono rielaborate più tardi nello stesso anno dal Congresso di Berlino, che ne modificò i termini per venire incontro alle preoccupazioni di altre grandi potenze, in particolare la Gran Bretagna e l'Austria-Ungheria.

Il Congresso di Berlino mantenne comunque alta la pressione sull'Impero Ottomano affinché si riformasse, ma in pratica poco fu fatto per migliorare effettivamente la situazione degli armeni. Questa mancanza di azione, unita all'instabilità politica e alle crescenti tensioni etniche all'interno dell'Impero, creò un ambiente che alla fine portò ai massacri hamidiani del 1890 e, successivamente, al genocidio armeno del 1915. L'internazionalizzazione della questione armena con il Trattato di S. Stefano segnò quindi l'inizio di un periodo in cui le potenze europee iniziarono a esercitare un'influenza più diretta sugli affari dell'Impero Ottomano, spesso con il pretesto di proteggere le minoranze cristiane. Tuttavia, il divario tra le promesse di riforma e la loro attuazione lasciò un'eredità di impegni non mantenuti con conseguenze tragiche per il popolo armeno.

La fine del XIX e l'inizio del XX secolo furono un periodo di grande violenza per le comunità armene e assire dell'Impero Ottomano. In particolare, gli anni 1895 e 1896 furono segnati da massacri su larga scala, spesso indicati come i massacri di Hamidian, dal nome del sultano Abdülhamid II. Questi massacri furono compiuti in risposta alle proteste armene contro le tasse oppressive, le persecuzioni e la mancanza di riforme promesse dal Trattato di San Stefano. I Giovani Turchi, un movimento nazionalista riformista salito al potere dopo un colpo di Stato nel 1908, furono inizialmente visti come una fonte di speranza per le minoranze dell'Impero Ottomano. Tuttavia, una fazione radicale di questo movimento finì per adottare una politica ancora più aggressiva e nazionalista dei suoi predecessori. Convinti della necessità di creare uno Stato turco omogeneo, considerarono gli armeni e le altre minoranze non turche come ostacoli alla loro visione nazionale. La discriminazione sistematica contro gli armeni aumentò, alimentata dalle accuse di tradimento e di collusione con i nemici dell'Impero, in particolare la Russia. Questa atmosfera di sospetto e odio creò il terreno fertile per il genocidio che ebbe inizio nel 1915. Uno dei primi atti di questa campagna genocida fu l'arresto e l'assassinio di intellettuali e leader armeni a Costantinopoli il 24 aprile 1915, data che oggi viene commemorata come l'inizio del genocidio armeno.

Seguirono deportazioni di massa, marce della morte verso il deserto siriano e massacri, con stime che parlano di 1,5 milioni di armeni uccisi. Oltre alle marce della morte, si racconta che gli armeni furono costretti a imbarcarsi su navi che furono affondate intenzionalmente nel Mar Nero. Di fronte a questi orrori, alcuni armeni si convertirono all'Islam per sopravvivere, mentre altri si nascosero o furono protetti da vicini solidali, tra cui i curdi. Allo stesso tempo, anche la popolazione assira ha subito atrocità simili tra il 1914 e il 1920. In quanto millet, o comunità autonoma riconosciuta dall'Impero Ottomano, gli assiri avrebbero dovuto godere di una certa protezione. Tuttavia, nel contesto della Prima guerra mondiale e del nazionalismo turco, furono oggetto di campagne di sterminio sistematico. Questi tragici eventi dimostrano come la discriminazione, la disumanizzazione e l'estremismo possano portare ad atti di violenza di massa. Il genocidio armeno e i massacri degli assiri sono capitoli oscuri della storia che sottolineano l'importanza del ricordo, del riconoscimento e della prevenzione dei genocidi per garantire che tali atrocità non si ripetano mai più.

Verso la Repubblica di Turchia e la negazione del genocidio[modifier | modifier le wikicode]

L'occupazione di Istanbul da parte degli Alleati nel 1919 e l'istituzione di una corte marziale per processare i funzionari ottomani responsabili delle atrocità commesse durante la guerra segnarono un tentativo di fare giustizia per i crimini commessi, in particolare per il genocidio armeno. Tuttavia, la situazione in Anatolia rimaneva instabile e complessa. Il movimento nazionalista turco, guidato da Mustafa Kemal Atatürk, crebbe rapidamente in risposta ai termini del Trattato di Sèvres del 1920, che smembrava l'Impero Ottomano e imponeva severe sanzioni alla Turchia. I kemalisti respinsero il trattato come un'umiliazione e una minaccia alla sovranità e all'integrità territoriale della Turchia.

Uno dei punti critici era la questione delle popolazioni greco-ortodosse in Turchia, che erano protette dalle disposizioni del trattato ma erano in gioco nel conflitto greco-turco. Le tensioni tra le comunità greche e turche portarono a violenze su larga scala e a scambi di popolazione, esacerbati dalla guerra tra Grecia e Turchia dal 1919 al 1922. Mustafa Kemal, che era stato un membro di spicco dei Giovani Turchi e si era guadagnato la fama di difensore dei Dardanelli durante la Prima guerra mondiale, viene talvolta citato per aver descritto il genocidio armeno come un "atto vergognoso". Tuttavia, queste affermazioni sono soggette a controversie e dibattiti storici. La posizione ufficiale di Kemal e della nascente Repubblica di Turchia sul genocidio fu quella di negarlo e di attribuirlo a circostanze belliche e a disordini civili piuttosto che a una politica deliberata di sterminio.

Durante la resistenza per l'Anatolia e la lotta per la creazione della Repubblica di Turchia, Mustafa Kemal e i suoi sostenitori si concentrarono sulla costruzione di uno Stato nazionale turco unificato, evitando qualsiasi riconoscimento di eventi passati che avrebbero potuto dividere o indebolire questo progetto nazionale. Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale è stato quindi segnato da importanti cambiamenti politici, da tentativi di giustizia postbellica e dall'emergere di nuovi Stati nazionali nella regione, con la nascente Repubblica di Turchia che cercava di definire la propria identità e la propria politica indipendentemente dall'eredità ottomana.

La fondazione della Turchia[modifier | modifier le wikicode]

Il Trattato di Losanna e la nuova realtà politica (1923)[modifier | modifier le wikicode]

Il Trattato di Losanna, firmato il 24 luglio 1923, segnò una svolta decisiva nella storia contemporanea della Turchia e del Medio Oriente. Dopo il fallimento del Trattato di Sevres, dovuto principalmente alla resistenza nazionale turca guidata da Mustafa Kemal Atatürk, gli Alleati furono costretti a rinegoziare. Stremate dalla guerra e di fronte alla realtà di una Turchia determinata a difendere la propria integrità territoriale, le potenze alleate dovettero riconoscere la nuova realtà politica stabilita dai nazionalisti turchi. Il Trattato di Losanna stabilì i confini internazionalmente riconosciuti della moderna Repubblica di Turchia e annullò le disposizioni del Trattato di Sèvres, che prevedevano la creazione di uno Stato curdo e riconoscevano un certo grado di protezione agli armeni. Non prevedendo alcuna disposizione per la creazione di un Kurdistan né alcuna misura per gli armeni, il Trattato di Losanna chiuse la porta alla "questione curda" e alla "questione armena" a livello internazionale, lasciando tali questioni irrisolte.

Allo stesso tempo, il trattato formalizzò lo scambio di popolazioni tra Grecia e Turchia, che portò alla "espulsione dei greci dai territori turchi", un episodio doloroso segnato dallo spostamento forzato delle popolazioni e dalla fine delle comunità storiche in Anatolia e Tracia. Dopo la firma del Trattato di Losanna, il Comitato per l'Unione e il Progresso (CUP), meglio conosciuto come Giovani Turchi, che era stato al potere durante la Prima Guerra Mondiale, fu ufficialmente sciolto. Molti dei suoi leader andarono in esilio e alcuni furono assassinati come rappresaglia per il loro ruolo nel genocidio degli armeni e per le politiche distruttive della guerra.

Negli anni successivi si consolidò la Repubblica di Turchia e nacquero diverse associazioni nazionaliste con l'obiettivo di difendere la sovranità e l'integrità dell'Anatolia. La religione ha giocato un ruolo nella costruzione dell'identità nazionale, con una distinzione spesso tra "Occidente cristiano" e "Anatolia musulmana". Questo discorso è stato utilizzato per rafforzare la coesione nazionale e per giustificare la resistenza contro qualsiasi influenza o intervento straniero percepito come una minaccia per la nazione turca. Il Trattato di Losanna è quindi considerato la pietra miliare della moderna Repubblica di Turchia e la sua eredità continua a plasmare la politica interna ed estera della Turchia, così come le relazioni con i suoi vicini e le comunità minoritarie all'interno dei suoi confini.

L'arrivo di Mustafa Kemal Atatürk e la resistenza nazionale turca (1919)[modifier | modifier le wikicode]

L'arrivo di Mustafa Kemal Atatürk in Anatolia nel maggio del 1919 segnò l'inizio di una nuova fase nella lotta per l'indipendenza e la sovranità della Turchia. Opponendosi all'occupazione alleata e ai termini del Trattato di Sèvres, si affermò come leader della resistenza nazionale turca. Negli anni successivi, Mustafa Kemal condusse diverse campagne militari cruciali. Combatté su diversi fronti: contro gli armeni nel 1921, contro i francesi nell'Anatolia meridionale per ridefinire i confini e contro i greci, che avevano occupato la città di Smirne nel 1919 e avanzavano nell'Anatolia occidentale. Questi conflitti furono elementi chiave del movimento nazionalista turco per la creazione di un nuovo Stato nazionale sulle rovine dell'Impero Ottomano. La strategia britannica nella regione era complessa. Di fronte alla possibilità di un conflitto più ampio tra greci e turchi da una parte e turchi e britannici dall'altra, la Gran Bretagna vide un vantaggio nel lasciare che greci e turchi si combattessero tra loro, il che le avrebbe permesso di concentrare i propri sforzi altrove, in particolare in Iraq, un territorio ricco di petrolio e strategicamente importante.

La guerra greco-turca culminò con la vittoria turca e il ritiro greco dall'Anatolia nel 1922, che si tradusse nella catastrofe dell'Asia Minore per la Grecia e in una grande vittoria per le forze nazionaliste turche. La vittoriosa campagna militare di Mustafa Kemal permise di rinegoziare i termini del Trattato di Sevres e portò alla firma del Trattato di Losanna nel 1923, che riconobbe la sovranità della Repubblica di Turchia e ne ridefinì i confini. Contemporaneamente al Trattato di Losanna, fu redatta una convenzione per lo scambio di popolazioni tra Grecia e Turchia. Ciò portò allo scambio forzato di popolazioni greco-ortodosse e turco-musulmane tra i due Paesi, con l'obiettivo di creare Stati etnicamente più omogenei. Dopo aver respinto le forze francesi, concluso accordi di confine e firmato il Trattato di Losanna, Mustafa Kemal proclamò la Repubblica di Turchia il 29 ottobre 1923, diventandone il primo presidente. La proclamazione della Repubblica segnò il culmine degli sforzi di Mustafa Kemal per fondare uno Stato turco moderno, laico e nazionalista sui resti dell'Impero ottomano multietnico e multiconfessionale.

La formazione dei confini e le questioni di Mosul e Antiochia[modifier | modifier le wikicode]

Dopo la conclusione del Trattato di Losanna nel 1923, che segnò il riconoscimento internazionale della Repubblica di Turchia e ne ridefinì i confini, rimanevano ancora irrisolte le questioni di confine, in particolare per quanto riguardava la città di Antiochia e la regione di Mosul. Per essere risolte, queste questioni hanno richiesto ulteriori negoziati e l'intervento di organizzazioni internazionali. La città di Antiochia, situata nella regione storicamente ricca e culturalmente diversa dell'Anatolia meridionale, è stata oggetto di contesa tra la Turchia e la Francia, che esercita un mandato sulla Siria, compresa Antiochia. La città, con il suo passato multiculturale e la sua importanza strategica, era un punto di tensione tra i due Paesi. Alla fine, dopo i negoziati, Antiochia fu assegnata alla Turchia, anche se la decisione fu fonte di controversie e tensioni. La questione della regione di Mosul era ancora più complessa. Ricca di petrolio, la regione di Mosul era rivendicata sia dalla Turchia che dalla Gran Bretagna, che aveva un mandato sull'Iraq. La Turchia, sulla base di argomentazioni storiche e demografiche, voleva includerla all'interno dei propri confini, mentre la Gran Bretagna sosteneva la sua inclusione nell'Iraq per ragioni strategiche ed economiche, in particolare per la presenza di petrolio.

La Società delle Nazioni, precursore delle Nazioni Unite, intervenne per risolvere la controversia. Dopo una serie di negoziati, nel 1925 fu raggiunto un accordo. In base a questo accordo, la regione di Mosul sarebbe diventata parte dell'Iraq, ma la Turchia avrebbe ricevuto una compensazione finanziaria, in particolare sotto forma di una quota dei proventi del petrolio. L'accordo prevedeva inoltre che la Turchia riconoscesse ufficialmente l'Iraq e i suoi confini. Questa decisione è stata fondamentale per stabilizzare le relazioni tra Turchia, Iraq e Gran Bretagna e ha svolto un ruolo importante nella definizione dei confini dell'Iraq, influenzando i futuri sviluppi in Medio Oriente. Questi negoziati e gli accordi che ne risultarono illustrano la complessità delle dinamiche del Medio Oriente dopo la Prima guerra mondiale. Mostrano come i confini moderni della regione siano stati modellati da una miscela di rivendicazioni storiche, considerazioni strategiche ed economiche e interventi internazionali, che spesso riflettono gli interessi delle potenze coloniali piuttosto che quelli delle popolazioni locali.

Le riforme radicali di Mustafa Kemal Atatürk[modifier | modifier le wikicode]

Il periodo successivo alla prima guerra mondiale in Turchia è stato segnato da riforme e trasformazioni radicali guidate da Mustafa Kemal Atatürk, che ha cercato di modernizzare e secolarizzare la nuova Repubblica di Turchia. Nel 1922 fu compiuto un passo fondamentale con l'abolizione del sultanato ottomano da parte del Parlamento turco, una decisione che pose fine a secoli di dominio imperiale e consolidò il potere politico ad Ankara, la nuova capitale della Turchia. Il 1924 vide un'altra importante riforma con l'abolizione del Califfato. Questa decisione eliminò la leadership religiosa e politica islamica che aveva caratterizzato l'Impero Ottomano e rappresentò un passo decisivo verso la secolarizzazione dello Stato. Parallelamente a questa abolizione, il governo turco creò la Diyanet, o Presidenza degli Affari Religiosi, un'istituzione destinata a supervisionare e regolare le questioni religiose nel Paese. L'obiettivo di questa organizzazione era quello di porre gli affari religiosi sotto il controllo dello Stato e di garantire che la religione non fosse usata per fini politici. Mustafa Kemal attuò poi una serie di riforme volte a modernizzare la Turchia, spesso definite "modernizzazione autoritaria". Queste riforme includevano la secolarizzazione dell'istruzione, la riforma del codice di abbigliamento, l'adozione del calendario gregoriano e l'introduzione del diritto civile in sostituzione della legge religiosa islamica.

Nell'ambito della creazione di uno Stato-nazione turco omogeneo, furono attuate politiche di assimilazione per le minoranze e i diversi gruppi etnici. Queste politiche includevano la creazione di cognomi turchi per tutti i cittadini, l'incoraggiamento ad adottare la lingua e la cultura turca e la chiusura delle scuole religiose. Queste misure miravano a unificare la popolazione sotto una comune identità turca, ma sollevavano anche questioni di diritti culturali e di autonomia per le minoranze. Queste riforme radicali trasformarono la società turca e gettarono le basi della Turchia moderna. Esse riflettevano il desiderio di Mustafa Kemal di creare uno Stato moderno, laico e unitario, pur navigando nel complesso contesto postbellico delle aspirazioni nazionaliste. Questi cambiamenti hanno avuto un effetto profondo sulla storia turca e continuano a influenzare la politica e la società turca di oggi.

Il periodo degli anni Venti e Trenta in Turchia, sotto la guida di Mustafa Kemal Atatürk, è stato caratterizzato da una serie di riforme radicali volte a modernizzare e occidentalizzare il Paese. Queste riforme interessarono quasi tutti gli aspetti della vita sociale, culturale e politica turca. Una delle prime misure fu la creazione del Ministero dell'Istruzione, che svolse un ruolo centrale nella riforma del sistema educativo e nella promozione dell'ideologia kemalista. Nel 1925, una delle riforme più simboliche fu l'imposizione del cappello europeo, in sostituzione del tradizionale fez, come parte di una politica volta a modernizzare l'aspetto e l'abbigliamento dei cittadini turchi.

Anche le riforme giuridiche furono significative, con l'adozione di codici legali ispirati a modelli occidentali, in particolare al codice civile svizzero. L'obiettivo di queste riforme era quello di sostituire il sistema giuridico ottomano, basato sulla Sharia (legge islamica), con un sistema giuridico moderno e laico. La Turchia adottò anche il sistema metrico, il calendario gregoriano e cambiò il giorno di riposo dal venerdì (tradizionalmente osservato nei Paesi musulmani) alla domenica, allineando il Paese agli standard occidentali. Una delle riforme più radicali fu il cambio dell'alfabeto, nel 1928, dall'arabo a una scrittura latina modificata. Lo scopo di questa riforma era quello di aumentare l'alfabetizzazione e modernizzare la lingua turca. L'Istituto di Storia Turca, fondato nel 1931, faceva parte di uno sforzo più ampio per reinterpretare la storia turca e promuovere l'identità nazionale turca. Nello stesso spirito, la politica di purificazione della lingua turca mirava a eliminare i prestiti arabi e persiani e a rafforzare la teoria della "Lingua del Sole", un'ideologia nazionalista che affermava l'origine antica e la superiorità della lingua e della cultura turca.

Per quanto riguarda la questione curda, il governo kemalista perseguì una politica di assimilazione, considerando i curdi come "turchi di montagna" e cercando di integrarli nell'identità nazionale turca. Questa politica portò a tensioni e conflitti, in particolare durante la repressione delle popolazioni curde e non musulmane nel 1938. Il periodo kemalista fu un'epoca di profonda trasformazione per la Turchia, segnata dagli sforzi per creare uno Stato nazionale moderno, laico e omogeneo. Tuttavia, queste riforme, pur essendo progressive nel loro intento di modernizzazione, sono state accompagnate da politiche autoritarie e da sforzi di assimilazione che hanno lasciato un'eredità complessa e talvolta controversa nella Turchia contemporanea.

Il periodo kemalista in Turchia, iniziato con la fondazione della Repubblica nel 1923, è stato caratterizzato da una serie di riforme volte a centralizzare, nazionalizzare e secolarizzare lo Stato, nonché a europeizzare la società. Queste riforme, guidate da Mustafa Kemal Atatürk, miravano a rompere con il passato imperiale e islamico dell'Impero Ottomano, visto come un ostacolo al progresso e alla modernizzazione. L'obiettivo era quello di creare una Turchia moderna allineata ai valori e agli standard occidentali. Da questo punto di vista, l'eredità ottomana e islamica veniva spesso dipinta in una luce negativa, associata all'arretratezza e all'oscurantismo. Lo spostamento verso l'Occidente era evidente nella politica, nella cultura, nella legge, nell'istruzione e persino nella vita quotidiana.

Il multipartitismo e le tensioni tra modernizzazione e tradizione (dopo il 1950)[modifier | modifier le wikicode]

Tuttavia, con l'avvento di un sistema multipartitico negli anni Cinquanta, il panorama politico turco iniziò a cambiare. La Turchia, che aveva operato come Stato monopartitico sotto il Partito Popolare Repubblicano (CHP), iniziò ad aprirsi al pluralismo politico. Questa transizione non fu priva di tensioni. I conservatori, spesso emarginati durante il periodo kemalista, iniziarono a mettere in discussione alcune delle riforme kemaliste, in particolare quelle riguardanti la laicità e l'occidentalizzazione. Il dibattito tra laicità e valori tradizionali, tra occidentalizzazione e identità turca e islamica, è diventato un tema ricorrente nella politica turca. I partiti conservatori e islamisti hanno guadagnato terreno, mettendo in discussione l'eredità kemalista e chiedendo il ritorno ad alcuni valori tradizionali e religiosi.

Questa dinamica politica ha talvolta portato a repressioni e tensioni, poiché i diversi governi cercano di consolidare il proprio potere navigando in un ambiente politico sempre più eterogeneo. I periodi di tensione politica e repressione, in particolare durante i colpi di Stato militari del 1960, 1971, 1980 e il tentato colpo di Stato del 2016, testimoniano le sfide che la Turchia ha affrontato nel tentativo di trovare un equilibrio tra modernizzazione e tradizione, secolarismo e religiosità, occidentalizzazione e identità turca. Il periodo successivo al 1950 in Turchia ha visto un complesso e talvolta conflittuale riequilibrio tra l'eredità kemalista e le aspirazioni di parte della popolazione a un ritorno ai valori tradizionali, riflettendo le continue tensioni tra modernità e tradizione nella società turca contemporanea.

La Turchia e le sue sfide interne: la gestione della diversità etnica e religiosa[modifier | modifier le wikicode]

La Turchia, alleata strategica dell'Occidente, in particolare dopo l'adesione alla NATO nel 1952, ha dovuto conciliare le relazioni con l'Occidente con le proprie dinamiche politiche interne. Il sistema multipartitico introdotto negli anni '50 è stato un elemento chiave di questa riconciliazione, che riflette una transizione verso una forma di governo più democratica. Tuttavia, questa transizione è stata segnata da periodi di instabilità e interventi militari. In effetti, la Turchia ha sperimentato diversi colpi di Stato militari, circa ogni dieci anni, in particolare nel 1960, 1971, 1980 e un tentativo nel 2016. Questi colpi di Stato sono stati spesso giustificati dai militari come necessari per ristabilire l'ordine e proteggere i principi della Repubblica turca, in particolare il kemalismo e il secolarismo. Dopo ogni colpo di Stato, l'esercito ha generalmente indetto nuove elezioni per tornare al governo civile, anche se l'esercito ha continuato a svolgere il ruolo di custode dell'ideologia kemalista.

Tuttavia, a partire dagli anni 2000, il panorama politico turco ha subito un cambiamento significativo con l'ascesa dei partiti conservatori e islamisti, in particolare del Partito della Giustizia e dello Sviluppo (AKP). Sotto la guida di Recep Tayyip Erdoğan, l'AKP ha vinto diverse elezioni e ha mantenuto il potere per un lungo periodo. Il governo dell'AKP, nonostante sostenga valori più conservatori e islamici, non è stato rovesciato dai militari. Questo rappresenta un cambiamento rispetto ai decenni precedenti, quando i governi che si discostavano dai principi kemalisti erano spesso oggetto di intervento militare. Questa relativa stabilità del governo conservatore in Turchia suggerisce un riequilibrio del potere tra i partiti politici militari e civili. Ciò può essere attribuito a una serie di riforme volte a ridurre il potere politico dell'esercito, nonché a un cambiamento nell'atteggiamento della popolazione turca, che è diventata sempre più ricettiva nei confronti di una governance che riflette i valori conservatori e islamici. Le dinamiche politiche della Turchia contemporanea riflettono le sfide di un Paese che naviga tra la sua eredità secolare kemalista e le crescenti tendenze conservatrici e islamiste, pur mantenendo il suo impegno verso il multipartitismo e le alleanze occidentali.

La Turchia moderna ha affrontato diverse sfide interne, tra cui la gestione della sua diversità etnica e religiosa. Le politiche di assimilazione, in particolare nei confronti della popolazione curda, hanno svolto un ruolo significativo nel rafforzare il nazionalismo turco. Questa situazione ha portato a tensioni e conflitti, in particolare con la minoranza curda, che non ha beneficiato dello status di millet (comunità autonoma) concesso ad alcune minoranze religiose sotto l'Impero Ottomano. L'influenza dell'antisemitismo e del razzismo europeo nel corso del XX secolo ha avuto un impatto anche sulla Turchia. Negli anni '30, le idee discriminatorie e xenofobe, influenzate dalle correnti politiche e sociali europee, iniziarono a manifestarsi in Turchia. Ciò ha portato a eventi tragici come i pogrom contro gli ebrei in Tracia nel 1934, dove le comunità ebraiche sono state prese di mira, attaccate e costrette a fuggire dalle loro case.

Inoltre, la legge sull'imposta patrimoniale (Varlık Vergisi) introdotta nel 1942 fu un'altra misura discriminatoria che colpì principalmente le minoranze non turche e non musulmane, tra cui ebrei, armeni e greci. Questa legge imponeva tasse esorbitanti sulla ricchezza, sproporzionatamente alte per i non musulmani, e coloro che non potevano pagare venivano inviati nei campi di lavoro, in particolare ad Aşkale, nella Turchia orientale. Queste politiche ed eventi riflettevano le tensioni etniche e religiose all'interno della società turca e un periodo in cui il nazionalismo turco era talvolta interpretato in modo esclusivo e discriminatorio. Hanno inoltre evidenziato la complessità del processo di formazione di uno Stato-nazione in una regione così diversa come l'Anatolia, dove coesisteva una moltitudine di gruppi etnici e religiosi. Il trattamento riservato alle minoranze in Turchia durante questo periodo rimane un argomento delicato e controverso, che riflette le sfide che il Paese ha dovuto affrontare nella ricerca di un'identità nazionale unificata, pur gestendo la sua diversità interna. Questi eventi hanno avuto anche un impatto a lungo termine sulle relazioni tra i diversi gruppi etnici e religiosi in Turchia.

Separazione tra secolarizzazione e secolarismo: l'eredità del periodo kemalista[modifier | modifier le wikicode]

La distinzione tra secolarizzazione e secolarismo è importante per comprendere le dinamiche sociali e politiche in vari contesti storici e geografici. La secolarizzazione si riferisce a un processo storico e culturale in cui società, istituzioni e individui iniziano a distaccarsi dall'influenza e dalle norme religiose. In una società secolarizzata, la religione perde gradualmente la sua influenza sulla vita pubblica, sulle leggi, sull'istruzione, sulla politica e su altri settori. Questo processo non significa necessariamente che gli individui diventino meno religiosi a livello personale, ma piuttosto che la religione diventa una questione privata, separata dagli affari pubblici e dallo Stato. La secolarizzazione è spesso associata alla modernizzazione, allo sviluppo scientifico e tecnologico e al cambiamento delle norme sociali. Il secolarismo, invece, è una politica istituzionale e legale con cui uno Stato si dichiara neutrale in materia di religione. Si tratta di una decisione di separare lo Stato dalle istituzioni religiose, garantendo che le decisioni del governo e le politiche pubbliche non siano influenzate da specifiche dottrine religiose. La laicità può coesistere con una società profondamente religiosa; si tratta soprattutto di come lo Stato gestisce il suo rapporto con le diverse religioni. In teoria, il secolarismo mira a garantire la libertà di religione, trattando tutte le religioni allo stesso modo ed evitando favoritismi verso una religione specifica.

Esempi storici e contemporanei mostrano diverse combinazioni di questi due concetti. Ad esempio, alcuni Paesi europei hanno subito una significativa secolarizzazione pur mantenendo legami ufficiali tra lo Stato e alcune chiese (come il Regno Unito con la Chiesa d'Inghilterra). D'altro canto, Paesi come la Francia hanno adottato una rigorosa politica di laicità (laïcité), pur essendo storicamente società fortemente impregnate di tradizioni religiose. In Turchia, il periodo kemalista ha visto l'introduzione di una rigida forma di laicità con la separazione tra moschea e Stato, pur vivendo in una società in cui la religione musulmana continuava a giocare un ruolo significativo nella vita privata delle persone. La politica kemalista di laicità mirava a modernizzare e unificare la Turchia, ispirandosi ai modelli occidentali, pur navigando nel complesso contesto di una società con una lunga storia di organizzazione sociale e politica intorno all'Islam.

Il periodo successivo alla seconda guerra mondiale in Turchia è stato segnato da una serie di incidenti che hanno esacerbato le tensioni etniche e religiose nel Paese, colpendo in particolare le minoranze. Tra questi incidenti, il bombardamento della casa natale di Mustafa Kemal Atatürk a Salonicco (allora in Grecia) nel 1955 è stato il catalizzatore di uno degli eventi più tragici della storia moderna della Turchia: i pogrom di Istanbul. I pogrom di Istanbul, noti anche come eventi del 6-7 settembre 1955, furono una serie di violenti attacchi diretti principalmente contro la comunità greca della città, ma anche contro altre minoranze, in particolare armeni ed ebrei. Gli attacchi furono scatenati da voci sul bombardamento della casa natale di Atatürk e furono esacerbati da sentimenti nazionalisti e anti-minoranza. I disordini provocarono una massiccia distruzione di proprietà, violenze e lo sfollamento di molte persone.

Questo evento ha segnato un punto di svolta nella storia delle minoranze in Turchia, portando a una significativa diminuzione della popolazione greca di Istanbul e a un generale senso di insicurezza tra le altre minoranze. I pogrom di Istanbul hanno anche rivelato le tensioni di fondo all'interno della società turca sulle questioni dell'identità nazionale, della diversità etnica e religiosa e delle sfide da affrontare per mantenere l'armonia in uno Stato-nazione diversificato. Da allora, la percentuale di minoranze etniche e religiose in Turchia è diminuita notevolmente a causa di una serie di fattori, tra cui l'emigrazione, le politiche di assimilazione e, talvolta, le tensioni e i conflitti intercomunitari. Sebbene la Turchia moderna abbia cercato di promuovere l'immagine di una società tollerante e diversificata, l'eredità di questi eventi storici continua a influenzare le relazioni tra le diverse comunità e la politica dello Stato nei confronti delle minoranze. La situazione delle minoranze in Turchia rimane una questione delicata, che illustra le sfide che molti Stati devono affrontare per gestire la diversità e preservare i diritti e la sicurezza di tutte le comunità all'interno dei loro confini.

Gli aleviti[modifier | modifier le wikicode]

L'impatto della fondazione della Repubblica di Turchia sugli aleviti (1923)[modifier | modifier le wikicode]

La creazione della Repubblica di Turchia nel 1923 e le riforme laiciste avviate da Mustafa Kemal Atatürk ebbero un impatto significativo su diversi gruppi religiosi ed etnici in Turchia, compresa la comunità alevita. Gli aleviti, un gruppo religioso e culturale distinto all'interno dell'Islam, che pratica una forma di fede diversa dal sunnismo tradizionale, accolsero la fondazione della Repubblica turca con un certo ottimismo. La promessa di laicità e secolarizzazione offriva la speranza di una maggiore uguaglianza e libertà religiosa, rispetto al periodo dell'Impero Ottomano in cui erano stati spesso oggetto di discriminazione e talvolta di violenza.

Tuttavia, con la creazione della Direzione degli Affari Religiosi (Diyanet) dopo l'abolizione del Califfato nel 1924, il governo turco cercò di regolamentare e controllare gli affari religiosi. Sebbene la Diyanet sia stata concepita per esercitare un controllo statale sulla religione e promuovere un Islam compatibile con i valori repubblicani e laici, nella pratica ha spesso favorito l'Islam sunnita, che è il ramo maggioritario in Turchia. Questa politica ha causato problemi alla comunità alevita, che si è sentita emarginata dalla promozione da parte dello Stato di una forma di Islam che non corrisponde alle loro credenze e pratiche religiose. Sebbene la situazione degli aleviti sotto la Repubblica turca fosse molto migliore rispetto a quella dell'Impero ottomano, dove erano spesso perseguitati, hanno continuato ad affrontare sfide relative al riconoscimento e ai diritti religiosi.

Nel corso degli anni, gli aleviti hanno lottato per il riconoscimento ufficiale dei loro luoghi di culto (cemevis) e per un'equa rappresentanza negli affari religiosi. Nonostante i progressi compiuti in termini di laicità e diritti civili in Turchia, la questione degli aleviti rimane una questione importante, che riflette le sfide più ampie della Turchia nel gestire la sua diversità religiosa ed etnica all'interno di un quadro laico. La situazione degli aleviti in Turchia è quindi un esempio del complesso rapporto tra Stato, religione e minoranze in un contesto di modernizzazione e secolarizzazione, che illustra come le politiche statali possano influenzare le dinamiche sociali e religiose all'interno di una nazione.

Impegno politico degli aleviti negli anni Sessanta[modifier | modifier le wikicode]

Negli anni Sessanta, la Turchia ha vissuto un periodo di significativi cambiamenti politici e sociali, con l'emergere di vari partiti e movimenti politici che rappresentavano una gamma di punti di vista e interessi. Fu un periodo di dinamismo politico, caratterizzato da una maggiore espressione di identità e richieste politiche, comprese quelle di gruppi minoritari come gli aleviti. La creazione del primo partito politico alevita in questo periodo è stato uno sviluppo importante, che riflette la crescente volontà di questa comunità di impegnarsi nel processo politico e di difendere i propri interessi specifici. Gli aleviti, con le loro credenze e pratiche distinte, hanno spesso cercato di promuovere un maggiore riconoscimento e rispetto dei loro diritti religiosi e culturali. Tuttavia, è anche vero che altri partiti politici, in particolare quelli di sinistra o comunisti, hanno risposto alle richieste dell'elettorato curdo e alevita. Promuovendo idee di giustizia sociale, uguaglianza e diritti delle minoranze, questi partiti hanno attratto un sostegno significativo da queste comunità. Le questioni dei diritti delle minoranze, della giustizia sociale e del secolarismo sono state spesso al centro delle loro piattaforme politiche, che hanno risuonato con le preoccupazioni di aleviti e curdi.

Nel contesto della Turchia degli anni Sessanta, caratterizzato da crescenti tensioni politiche e divisioni ideologiche, i partiti di sinistra erano spesso visti come i paladini del sottoproletariato, delle minoranze e dei gruppi emarginati. Ciò ha portato a una situazione in cui i partiti politici aleviti, pur rappresentando direttamente questa comunità, sono stati talvolta messi in ombra da partiti più ampi e affermati che affrontavano questioni più ampie di giustizia sociale e uguaglianza. Pertanto, la politica turca di questo periodo rifletteva una crescente diversità e complessità di identità e affiliazioni politiche, illustrando come le questioni dei diritti delle minoranze, della giustizia sociale e dell'identità giocassero un ruolo centrale nel panorama politico emergente della Turchia.

Gli aleviti di fronte all'estremismo e alla violenza negli anni '70 e '80[modifier | modifier le wikicode]

Gli anni '70 sono stati un periodo di grande tensione sociale e politica in Turchia, caratterizzato da una crescente polarizzazione e dall'emergere di gruppi estremisti. Durante questo periodo, l'estrema destra turca, rappresentata in parte da gruppi nazionalisti e ultranazionalisti, ha guadagnato visibilità e influenza. Questo aumento dell'estremismo ha avuto conseguenze tragiche, in particolare per le comunità minoritarie come gli aleviti. Gli aleviti, a causa delle loro credenze e pratiche diverse dall'Islam sunnita maggioritario, sono stati spesso presi di mira da gruppi ultranazionalisti e conservatori. Questi gruppi, alimentati da ideologie nazionaliste e talvolta settarie, hanno compiuto attacchi violenti contro le comunità alevite, compresi massacri e pogrom. Gli incidenti più noti sono i massacri di Maraş nel 1978 e di Çorum nel 1980. Questi eventi sono stati caratterizzati da estrema violenza, omicidi di massa e altre atrocità, tra cui scene di decapitazione e mutilazione. Questi attacchi non sono stati episodi isolati, ma parte di una più ampia tendenza alla violenza e alla discriminazione contro gli aleviti, che ha esacerbato le divisioni e le tensioni sociali in Turchia.

La violenza degli anni Settanta e dei primi anni Ottanta ha contribuito all'instabilità che ha portato al colpo di Stato militare del 1980. Dopo il colpo di Stato, l'esercito ha instaurato un regime che ha represso molti gruppi politici, compresi quelli di estrema destra e di estrema sinistra, nel tentativo di ripristinare l'ordine e la stabilità. Tuttavia, i problemi di fondo della discriminazione e della tensione tra le diverse comunità sono rimasti, ponendo continue sfide alla coesione sociale e politica della Turchia. La situazione degli aleviti in Turchia è quindi un esempio toccante delle difficoltà affrontate dalle minoranze religiose ed etniche in un contesto di polarizzazione politica e di crescente estremismo. Evidenzia inoltre la necessità di un approccio inclusivo che rispetti i diritti di tutte le comunità per mantenere la pace sociale e l'unità nazionale.

Le tragedie di Sivas e Gazi negli anni '90[modifier | modifier le wikicode]

Gli anni '90 in Turchia hanno continuato ad essere caratterizzati da tensioni e violenze, in particolare contro la comunità alevita, che è stata oggetto di diversi tragici attacchi. Nel 1993, un evento particolarmente scioccante si verificò a Sivas, una città della Turchia centrale. Il 2 luglio 1993, durante il festival culturale Pir Sultan Abdal, un gruppo di intellettuali, artisti e scrittori aleviti, oltre agli spettatori, furono attaccati da una folla estremista. L'hotel Madımak, dove alloggiavano, fu dato alle fiamme, causando la morte di 37 persone. Questo incidente, noto come massacro di Sivas o tragedia di Madımak, è stato uno degli eventi più oscuri della storia moderna della Turchia e ha evidenziato la vulnerabilità degli aleviti all'estremismo e all'intolleranza religiosa. Due anni dopo, nel 1995, un altro violento incidente ebbe luogo nel quartiere Gazi di Istanbul, un'area con una vasta popolazione alevita. Violenti scontri sono scoppiati dopo che uno sconosciuto ha sparato nei caffè frequentati dagli aleviti, uccidendo una persona e ferendone molte altre. I giorni successivi sono stati segnati da disordini e scontri con la polizia, che hanno causato molte altre vittime.

Questi incidenti hanno esacerbato le tensioni tra la comunità alevita e lo Stato turco e hanno evidenziato la persistenza di pregiudizi e discriminazioni nei confronti degli aleviti. Hanno inoltre sollevato interrogativi sulla protezione delle minoranze in Turchia e sulla capacità dello Stato di garantire sicurezza e giustizia a tutti i suoi cittadini. Le violenze di Sivas e Gazi hanno segnato un punto di svolta nella consapevolezza della situazione degli aleviti in Turchia, portando a richieste più forti per il riconoscimento dei loro diritti e per una maggiore comprensione e rispetto della loro unica identità culturale e religiosa. Questi tragici eventi sono rimasti impressi nella memoria collettiva della Turchia e simboleggiano le sfide che il Paese deve affrontare in termini di diversità religiosa e coesistenza pacifica.

Gli aleviti sotto l'AKP: sfide e conflitti d'identità[modifier | modifier le wikicode]

Da quando il Partito per la Giustizia e lo Sviluppo (AKP), guidato da Recep Tayyip Erdoğan, è salito al potere nel 2002, la Turchia ha assistito a cambiamenti significativi nella sua politica nei confronti dell'Islam e delle minoranze religiose, compresa la comunità alevita. L'AKP, spesso percepito come un partito di orientamento islamista o conservatore, è stato criticato per aver favorito l'Islam sunnita, sollevando preoccupazioni tra le minoranze religiose, in particolare gli Aleviti. Sotto l'AKP, il governo ha rafforzato il ruolo della Diyanet (Presidenza degli Affari Religiosi), accusata di promuovere una versione sunnita dell'Islam. Ciò ha causato problemi alla comunità alevita, che pratica una forma di Islam nettamente diversa dal sunnismo dominante. Gli aleviti non si recano nelle moschee tradizionali per praticare il loro culto, ma utilizzano i "cemevi" per le loro cerimonie e riunioni religiose. Tuttavia, la Diyanet non riconosce ufficialmente i cemevi come luoghi di culto, il che è stato fonte di frustrazione e conflitto per gli aleviti. Anche la questione dell'assimilazione è fonte di preoccupazione per gli aleviti, poiché il governo è stato percepito come un tentativo di integrare tutte le comunità religiose ed etniche in un'identità turca sunnita omogenea. Questa politica ricorda gli sforzi di assimilazione dell'epoca kemalista, anche se le motivazioni e i contesti sono diversi.

Gli aleviti sono un gruppo etnicamente e linguisticamente diverso, con membri di lingua turca e curda. Sebbene la loro identità sia in gran parte definita dalla loro fede distinta, condividono anche aspetti culturali e linguistici con altri turchi e curdi. Tuttavia, la loro pratica religiosa unica e la loro storia di emarginazione li distingue all'interno della società turca. La situazione degli aleviti in Turchia dal 2002 riflette le continue tensioni tra lo Stato e le minoranze religiose. Solleva importanti interrogativi sulla libertà religiosa, sui diritti delle minoranze e sulla capacità dello Stato di accogliere la diversità in un contesto laico e democratico. Il modo in cui la Turchia gestisce questi problemi rimane un aspetto cruciale della sua politica interna e della sua immagine sulla scena internazionale.

Iran[modifier | modifier le wikicode]

Sfide e influenze esterne all'inizio del XX secolo[modifier | modifier le wikicode]

La storia della modernizzazione dell'Iran è un affascinante caso di studio di come le influenze esterne e le dinamiche interne possano plasmare il corso di un Paese. All'inizio del XX secolo, l'Iran (allora noto come Persia) ha affrontato molteplici sfide che sono culminate in un processo di modernizzazione autoritaria. Negli anni precedenti la Prima guerra mondiale, in particolare nel 1907, l'Iran era sull'orlo dell'implosione. Il Paese aveva subito significative perdite territoriali e stava lottando con la debolezza amministrativa e militare. L'esercito iraniano, in particolare, non era in grado di gestire efficacemente l'influenza dello Stato o di proteggere i suoi confini dalle incursioni straniere. Questo difficile contesto era esacerbato dagli interessi contrastanti delle potenze imperialiste, in particolare della Gran Bretagna e della Russia. Nel 1907, nonostante le loro storiche rivalità, la Gran Bretagna e la Russia conclusero l'Intesa anglo-russa. In base a questo accordo, le due potenze condivisero le sfere di influenza in Iran, con la Russia che dominava il nord e la Gran Bretagna il sud. Questo accordo fu un tacito riconoscimento dei rispettivi interessi imperialistici nella regione ed ebbe un profondo impatto sulla politica iraniana.

L'Intesa anglo-russa non solo limitò la sovranità dell'Iran, ma ostacolò anche lo sviluppo di un forte potere centrale. La Gran Bretagna, in particolare, era reticente all'idea di un Iran centralizzato e potente che potesse minacciare i suoi interessi, soprattutto in termini di accesso al petrolio e di controllo delle rotte commerciali. Questo quadro internazionale ha rappresentato una sfida importante per l'Iran e ha influenzato il suo percorso di modernizzazione. L'esigenza di barcamenarsi tra gli interessi imperialistici stranieri e le necessità interne di riformare e rafforzare lo Stato ha portato a una serie di tentativi di modernizzazione, alcuni più autoritari di altri, nel corso del XX secolo. Questi sforzi culminarono nel periodo di regno di Reza Shah Pahlavi, che intraprese un ambizioso programma di modernizzazione e centralizzazione, spesso con mezzi autoritari, con l'obiettivo di trasformare l'Iran in uno Stato nazionale moderno.

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Il colpo di Stato del 1921 e l'ascesa di Reza Khan[modifier | modifier le wikicode]

Il colpo di Stato del 1921 in Iran, guidato da Reza Khan (poi Reza Shah Pahlavi), fu una svolta decisiva nella storia moderna del Paese. Reza Khan, un ufficiale militare, prese il controllo del governo in un contesto di debolezza e instabilità politica, con l'ambizione di accentrare il potere e modernizzare l'Iran. Dopo il colpo di Stato, Reza Khan intraprese una serie di riforme volte a rafforzare lo Stato e a consolidare il suo potere. Creò un governo centralizzato, riorganizzò l'amministrazione e modernizzò l'esercito. Queste riforme erano essenziali per creare una struttura statale forte ed efficace in grado di promuovere lo sviluppo e la modernizzazione del Paese. Un aspetto fondamentale del consolidamento del potere di Reza Khan fu la negoziazione di accordi con le potenze straniere, in particolare con la Gran Bretagna, che aveva importanti interessi economici e strategici in Iran. La questione del petrolio era particolarmente cruciale, poiché l'Iran aveva un notevole potenziale petrolifero e il controllo e lo sfruttamento di questa risorsa erano al centro della posta in gioco geopolitica.

Reza Khan riuscì a navigare in queste acque complesse, trovando un equilibrio tra la cooperazione con le potenze straniere e la protezione della sovranità iraniana. Anche se dovette fare delle concessioni, in particolare sullo sfruttamento del petrolio, il suo governo si adoperò per garantire che l'Iran ricevesse una quota più equa dei proventi petroliferi e per limitare l'influenza diretta dell'estero negli affari interni del Paese. Nel 1925, Reza Khan fu incoronato Reza Shah Pahlavi, diventando il primo scià della dinastia Pahlavi. Sotto il suo regno, l'Iran subì trasformazioni radicali, tra cui la modernizzazione dell'economia, la riforma dell'istruzione, l'occidentalizzazione delle norme sociali e culturali e una politica di industrializzazione. Queste riforme, sebbene spesso attuate in modo autoritario, segnarono l'ingresso dell'Iran nell'era moderna e gettarono le basi per il successivo sviluppo del Paese.

L'era di Reza Shah Pahlavi: modernizzazione e centralizzazione[modifier | modifier le wikicode]

L'avvento di Reza Shah Pahlavi in Iran nel 1925 segnò un cambiamento radicale nel panorama politico e sociale del Paese. Dopo la caduta della dinastia Kadjar, Reza Shah, ispirato dalle riforme di Mustafa Kemal Atatürk in Turchia, avviò una serie di profonde trasformazioni volte a modernizzare l'Iran e a trasformarlo in uno Stato nazionale potente e centralizzato. Il suo regno fu caratterizzato da una modernizzazione autoritaria, con una forte concentrazione del potere e riforme imposte dall'alto. La centralizzazione del potere fu un passo cruciale: Reza Shah cercò di eliminare i tradizionali poteri intermedi, come i capi tribù e i notabili locali. Questo consolidamento dell'autorità aveva lo scopo di rafforzare il governo centrale e di garantire un controllo più stretto sul Paese nel suo complesso. Nell'ambito dei suoi sforzi di modernizzazione, introdusse anche il sistema metrico decimale, modernizzò le reti di trasporto con la costruzione di nuove strade e ferrovie e attuò riforme culturali e dell'abbigliamento per allineare l'Iran agli standard occidentali.

Reza Shah promosse anche un forte nazionalismo, esaltando il passato imperiale persiano e la lingua persiana. L'esaltazione del passato dell'Iran aveva lo scopo di creare un senso di unità nazionale e di identità comune tra la variegata popolazione iraniana. Tuttavia, queste riforme ebbero un costo elevato in termini di libertà individuali. Il regime di Reza Shah è stato caratterizzato dalla censura, dalla repressione della libertà di espressione e del dissenso politico e dal rigido controllo dell'apparato politico. Sul fronte legislativo, furono introdotti codici civili e penali moderni e furono imposte riforme dell'abbigliamento per modernizzare l'aspetto della popolazione. Sebbene queste riforme abbiano contribuito alla modernizzazione dell'Iran, sono state attuate in modo autoritario, senza una significativa partecipazione democratica, il che ha gettato i semi di future tensioni. Il periodo di Reza Shah è stato quindi un'epoca di contraddizioni in Iran. Da un lato, ha rappresentato un significativo balzo in avanti nella modernizzazione e nella centralizzazione del Paese. Dall'altro, ha posto le basi per futuri conflitti a causa del suo approccio autoritario e dell'assenza di canali per la libera espressione politica. Questo periodo è stato quindi decisivo per la storia moderna dell'Iran e ha plasmato la sua traiettoria politica, sociale ed economica per i decenni a venire.

Cambio di nome: dalla Persia all'Iran[modifier | modifier le wikicode]

Il cambio di nome da Persia a Iran nel dicembre 1934 è un esempio affascinante di come la politica internazionale e le influenze ideologiche possano plasmare l'identità nazionale di un Paese. Sotto il regno di Reza Shah Pahlavi, la Persia, che era stato il nome storico e occidentale del Paese, divenne ufficialmente Iran, un termine che era stato a lungo utilizzato all'interno del Paese e che significa "terra degli ariani". Il cambio di nome fu in parte un tentativo di rafforzare i legami con l'Occidente e di enfatizzare l'eredità ariana della nazione, sullo sfondo dell'emergere di ideologie nazionaliste e razziali in Europa. All'epoca, la propaganda nazista aveva una certa risonanza in diversi Paesi del Medio Oriente, tra cui l'Iran. Reza Shah, cercando di controbilanciare l'influenza britannica e sovietica in Iran, vedeva nella Germania nazista un potenziale alleato strategico. Tuttavia, la sua politica di avvicinamento alla Germania suscitò la preoccupazione degli Alleati, in particolare della Gran Bretagna e dell'Unione Sovietica, che temevano una collaborazione dell'Iran con la Germania nazista durante la Seconda guerra mondiale.

A causa di queste preoccupazioni e del ruolo strategico dell'Iran come via di transito per i rifornimenti alle forze sovietiche, il Paese divenne un punto focale della guerra. Nel 1941, le forze britanniche e sovietiche invasero l'Iran, costringendo Reza Shah ad abdicare in favore del figlio Mohammed Reza Pahlavi. Mohammed Reza, ancora giovane e inesperto, salì al trono in un contesto di tensioni internazionali e di presenza militare straniera. L'invasione e l'occupazione alleata dell'Iran ebbero un profondo impatto sul Paese, accelerando la fine della politica di neutralità di Reza Shah e inaugurando una nuova era nella storia iraniana. Sotto Mohammed Reza Shah, l'Iran sarebbe diventato un alleato chiave dell'Occidente durante la Guerra Fredda, anche se ciò sarebbe stato accompagnato da sfide interne e tensioni politiche che sarebbero culminate nella Rivoluzione iraniana del 1979.

La nazionalizzazione del petrolio e la caduta di Mossadegh[modifier | modifier le wikicode]

L'episodio della nazionalizzazione del petrolio in Iran e la caduta di Mohammad Mossadegh nel 1953 costituiscono un capitolo cruciale della storia del Medio Oriente e rivelano le dinamiche di potere e gli interessi geopolitici durante la Guerra Fredda. Nel 1951, Mohammad Mossadegh, un politico nazionalista eletto Primo Ministro, compì l'audace passo di nazionalizzare l'industria petrolifera iraniana, allora controllata dalla britannica Anglo-Iranian Oil Company (AIOC, oggi BP). Mossadegh riteneva che il controllo delle risorse naturali del Paese, in particolare del petrolio, fosse essenziale per l'indipendenza economica e politica dell'Iran. La decisione di nazionalizzare il petrolio fu estremamente popolare in Iran, ma provocò anche una crisi internazionale. Il Regno Unito, perdendo il suo accesso privilegiato alle risorse petrolifere iraniane, cercò di ostacolare la mossa con mezzi diplomatici ed economici, tra cui l'imposizione di un embargo sul petrolio. Di fronte all'impasse con l'Iran e non potendo risolvere la situazione con mezzi convenzionali, il governo britannico chiese aiuto agli Stati Uniti. Inizialmente riluttanti, gli Stati Uniti si lasciarono convincere, in parte a causa delle crescenti tensioni della Guerra Fredda e dei timori di un'influenza comunista in Iran.

Nel 1953, la CIA, con il sostegno dell'MI6 britannico, lanciò l'Operazione Ajax, un colpo di Stato che portò alla destituzione di Mossadegh e al rafforzamento del potere dello Scià, Mohammad Reza Pahlavi. Questo colpo di Stato segnò una svolta decisiva nella storia dell'Iran, rafforzando la monarchia e aumentando l'influenza occidentale, in particolare quella degli Stati Uniti, in Iran. Tuttavia, l'intervento straniero e la soppressione delle aspirazioni nazionaliste e democratiche crearono anche un profondo risentimento in Iran, che avrebbe contribuito alle tensioni politiche interne e, infine, alla rivoluzione iraniana del 1979. L'Operazione Ajax è spesso citata come un classico esempio dell'interventismo della Guerra Fredda e delle sue conseguenze a lungo termine, non solo per l'Iran, ma per l'intera regione mediorientale.

L'evento del 1953 in Iran, segnato dalla destituzione del Primo Ministro Mohammad Mossadegh, è stato un periodo cruciale che ha avuto un profondo impatto sullo sviluppo politico del Paese. Mossadegh, sebbene eletto democraticamente ed estremamente popolare per le sue politiche nazionaliste, in particolare per la nazionalizzazione dell'industria petrolifera iraniana, fu rovesciato a seguito di un colpo di Stato orchestrato dalla CIA americana e dall'MI6 britannico, noto come Operazione Ajax.

La "rivoluzione bianca" dello scià Mohammad Reza Pahlavi[modifier | modifier le wikicode]

Dopo la partenza di Mossadegh, lo scià Mohammad Reza Pahlavi consolidò il suo potere e divenne sempre più autoritario. Lo scià, sostenuto dagli Stati Uniti e da altre potenze occidentali, lanciò un ambizioso programma di modernizzazione e sviluppo in Iran. Questo programma, noto come "Rivoluzione Bianca", fu avviato nel 1963 e mirava a trasformare rapidamente l'Iran in una nazione moderna e industrializzata. Le riforme dello Scià comprendevano la ridistribuzione delle terre, una massiccia campagna di alfabetizzazione, la modernizzazione economica, l'industrializzazione e la concessione del diritto di voto alle donne. Queste riforme avrebbero dovuto rafforzare l'economia iraniana, ridurre la dipendenza dal petrolio e migliorare le condizioni di vita dei cittadini iraniani. Tuttavia, il regno dello Scià fu anche caratterizzato da un rigido controllo politico e dalla repressione del dissenso. La polizia segreta dello scià, il SAVAK, creata con l'aiuto di Stati Uniti e Israele, era nota per la sua brutalità e le sue tattiche repressive. La mancanza di libertà politiche, la corruzione e la crescente disuguaglianza sociale portarono a un diffuso malcontento tra la popolazione iraniana. Sebbene lo scià sia riuscito a compiere alcuni progressi in termini di modernizzazione e sviluppo, la mancanza di riforme politiche democratiche e la repressione delle voci di opposizione hanno contribuito all'alienazione di ampi segmenti della società iraniana. Questa situazione ha spianato la strada alla Rivoluzione iraniana del 1979, che ha rovesciato la monarchia e istituito la Repubblica islamica dell'Iran.

Rafforzamento dei legami con l'Occidente e impatto sociale[modifier | modifier le wikicode]

Dal 1955, sotto la guida dello scià Mohammad Reza Pahlavi, l'Iran ha cercato di rafforzare i suoi legami con l'Occidente, in particolare con gli Stati Uniti, nel contesto della guerra fredda. L'adesione dell'Iran al Patto di Baghdad nel 1955 è stato un elemento chiave di questo orientamento strategico. Questo patto, che comprendeva anche Iraq, Turchia, Pakistan e Regno Unito, era un'alleanza militare volta a contenere l'espansione del comunismo sovietico in Medio Oriente. Nell'ambito del suo riavvicinamento all'Occidente, lo Scià lanciò la "Rivoluzione Bianca", un insieme di riforme volte a modernizzare l'Iran. Queste riforme, largamente influenzate dal modello americano, includevano cambiamenti nei modelli di produzione e consumo, riforma agraria, campagna di alfabetizzazione e iniziative per promuovere l'industrializzazione e lo sviluppo economico. Lo stretto coinvolgimento degli Stati Uniti nel processo di modernizzazione dell'Iran era anche simboleggiato dalla presenza di esperti e consulenti americani sul territorio iraniano. Questi esperti godettero spesso di privilegi e immunità, che diedero origine a tensioni in vari settori della società iraniana, in particolare tra i circoli religiosi e i nazionalisti.

Le riforme dello scià, se da un lato hanno portato alla modernizzazione economica e sociale, dall'altro sono state percepite da molti come una forma di americanizzazione e un'erosione dei valori e delle tradizioni iraniane. Questa percezione era esacerbata dalla natura autoritaria del regime dello scià e dall'assenza di libertà politiche e di partecipazione popolare. La presenza e l'influenza americana in Iran, così come le riforme della "Rivoluzione Bianca", hanno alimentato un crescente risentimento, soprattutto negli ambienti religiosi. I leader religiosi, guidati dall'ayatollah Khomeini, hanno iniziato ad esprimere un'opposizione sempre più forte allo scià, criticandolo per la sua dipendenza dagli Stati Uniti e per il suo allontanamento dai valori islamici. Questa opposizione ebbe un ruolo fondamentale nella mobilitazione che portò alla Rivoluzione iraniana del 1979.

Le riforme della "Rivoluzione Bianca" in Iran, avviate dallo scià Mohammad Reza Pahlavi negli anni Sessanta, comprendevano un'importante riforma agraria che ebbe un profondo impatto sulla struttura sociale ed economica del Paese. L'obiettivo di questa riforma era quello di modernizzare l'agricoltura iraniana e ridurre la dipendenza del Paese dalle esportazioni di petrolio, migliorando al contempo le condizioni di vita dei contadini. La riforma agraria ha interrotto le pratiche tradizionali, in particolare quelle legate all'Islam, come le offerte degli imam. Ha invece favorito un approccio all'economia di mercato, con l'obiettivo di aumentare la produttività e stimolare lo sviluppo economico. La terra è stata ridistribuita, riducendo il potere dei grandi proprietari terrieri e delle élite religiose che controllavano vasti appezzamenti di terreno agricolo. Tuttavia, questa riforma, insieme ad altre iniziative di modernizzazione, è stata portata avanti in modo autoritario e dall'alto, senza alcuna consultazione o partecipazione significativa della popolazione. Anche la repressione dell'opposizione, compresi i gruppi di sinistra e comunisti, è stata una caratteristica del regime dello scià. La SAVAK, la polizia segreta dello scià, era tristemente nota per i suoi metodi brutali e la sua ampia sorveglianza.

L'approccio autoritario dello scià, unito all'impatto economico e sociale delle riforme, creò un crescente malcontento tra vari segmenti della società iraniana. Chierici sciiti, nazionalisti, comunisti, intellettuali e altri gruppi trovarono un terreno comune nell'opposizione al regime. Col tempo, questa opposizione disparata si consolidò in un movimento sempre più coordinato. La rivoluzione iraniana del 1979 può essere vista come il risultato di questa convergenza di opposizioni. La repressione dello scià, la percezione dell'influenza straniera, le riforme economiche dirompenti e l'emarginazione dei valori tradizionali e religiosi crearono un terreno fertile per una rivolta popolare. Questa rivoluzione ha infine rovesciato la monarchia e istituito la Repubblica islamica dell'Iran, segnando una svolta radicale nella storia del Paese.

La celebrazione del 2.500° anniversario dell'Impero persiano nel 1971, organizzata dallo scià Mohammad Reza Pahlavi, fu un evento monumentale volto a sottolineare la grandezza e la continuità storica dell'Iran. Questa sontuosa celebrazione, che ebbe luogo a Persepoli, l'antica capitale dell'Impero achemenide, aveva lo scopo di stabilire un legame tra il regime dello scià e la gloriosa storia imperiale della Persia. Nell'ambito del suo sforzo di rafforzare l'identità nazionale iraniana e di evidenziare le sue radici storiche, Mohammad Reza Shah apportò una modifica significativa al calendario iraniano. Il calendario islamico, basato sull'Egira (la migrazione del profeta Maometto dalla Mecca a Medina), fu sostituito da un calendario imperiale che iniziava con la fondazione dell'Impero achemenide da parte di Ciro il Grande nel 559 a.C..

Tuttavia, questo cambiamento di calendario è stato controverso ed è stato visto da molti come un tentativo da parte dello scià di sminuire l'importanza dell'Islam nella storia e nella cultura iraniana a favore della glorificazione del passato imperiale pre-islamico. Ciò rientrava nelle politiche di modernizzazione e secolarizzazione dello scià, ma alimentò anche il malcontento dei gruppi religiosi e di coloro che erano legati alle tradizioni islamiche. Pochi anni dopo, in seguito alla Rivoluzione iraniana del 1979, l'Iran tornò a utilizzare il calendario islamico. La rivoluzione, guidata dall'ayatollah Khomeini, rovesciò la monarchia Pahlavi e istituì la Repubblica islamica dell'Iran, segnando un profondo rifiuto delle politiche e dello stile di governo dello scià, compresi i suoi tentativi di promuovere un nazionalismo basato sulla storia pre-islamica dell'Iran. La questione del calendario e la celebrazione del 2.500° anniversario dell'Impero persiano sono esempi di come la storia e la cultura possano essere mobilitate in politica e di come tali azioni possano avere un impatto significativo sulle dinamiche sociali e politiche di un Paese.

La Rivoluzione iraniana del 1979 e il suo impatto[modifier | modifier le wikicode]

La Rivoluzione iraniana del 1979 è un evento epocale nella storia contemporanea, non solo per l'Iran ma anche per la geopolitica globale. La rivoluzione vide il crollo della monarchia dello scià Mohammad Reza Pahlavi e l'istituzione di una Repubblica islamica sotto la guida dell'ayatollah Rouhollah Khomeini. Negli anni precedenti la rivoluzione, l'Iran fu scosso da massicce manifestazioni e disordini popolari. Queste proteste erano motivate da una moltitudine di rimostranze contro lo scià, tra cui le sue politiche autoritarie, la corruzione percepita e la dipendenza dall'Occidente, la repressione politica e le disuguaglianze sociali ed economiche esacerbate dalle politiche di rapida modernizzazione. Inoltre, la malattia e l'incapacità dello scià di rispondere efficacemente alle crescenti richieste di riforme politiche e sociali contribuirono a un generale senso di malcontento e disillusione.

Nel gennaio 1979, di fronte all'intensificarsi dei disordini, lo scià lasciò l'Iran e andò in esilio. Poco dopo, l'ayatollah Khomeini, leader spirituale e politico della rivoluzione, tornò in Iran dopo 15 anni di esilio. Khomeini era una figura carismatica e rispettata, la cui opposizione alla monarchia Pahlavi e il cui appello per uno Stato islamico avevano ottenuto un ampio sostegno tra vari segmenti della società iraniana. Quando Khomeini arrivò in Iran, fu accolto da milioni di sostenitori. Poco dopo, le forze armate iraniane dichiararono la loro neutralità, un chiaro segno che il regime dello Scià era stato irrimediabilmente indebolito. Khomeini prese rapidamente le redini del potere, dichiarando la fine della monarchia e istituendo un governo provvisorio.

La Rivoluzione iraniana portò alla creazione della Repubblica islamica dell'Iran, uno Stato teocratico basato sui principi dell'Islam sciita e guidato da chierici religiosi. Khomeini divenne la Guida suprema dell'Iran, una posizione che gli diede un notevole potere sugli aspetti politici e religiosi dello Stato. La rivoluzione non solo trasformò l'Iran, ma ebbe anche un impatto significativo sulla politica regionale e internazionale, in particolare intensificando le tensioni tra Iran e Stati Uniti e influenzando i movimenti islamisti in altre parti del mondo musulmano.

La Rivoluzione iraniana del 1979 ha attirato l'attenzione di tutto il mondo ed è stata sostenuta da diversi gruppi, tra cui alcuni intellettuali occidentali che l'hanno vista come un movimento di liberazione o una rinascita spirituale e politica. Tra questi, il filosofo francese Michel Foucault è stato particolarmente noto per i suoi scritti e commenti sulla rivoluzione. Foucault, noto per le sue analisi critiche delle strutture di potere e della governance, era interessato alla Rivoluzione iraniana come a un evento significativo che sfidava le norme politiche e sociali contemporanee. Era affascinato dall'aspetto popolare e spirituale della rivoluzione, considerandola una forma di resistenza politica che andava oltre le tradizionali categorie occidentali di destra e sinistra. Tuttavia, la sua posizione è stata fonte di controversie e dibattiti, non da ultimo per la natura della Repubblica islamica emersa dopo la rivoluzione.

La Rivoluzione iraniana ha portato all'istituzione di una teocrazia sciita, in cui i principi della governance islamica, basati sulla legge sciita (Sharia), sono stati integrati nelle strutture politiche e legali dello Stato. Sotto la guida dell'ayatollah Khomeini, il nuovo regime ha istituito una struttura politica unica, nota come "Velayat-e Faqih" (la tutela del giurista islamico), in cui un'autorità religiosa suprema, la Guida suprema, detiene un potere considerevole. La transizione dell'Iran verso una teocrazia ha portato a profondi cambiamenti in tutti gli aspetti della società iraniana. Sebbene la rivoluzione abbia inizialmente goduto del sostegno di vari gruppi, tra cui nazionalisti, sinistra e liberali, oltre che dei chierici, gli anni successivi hanno visto un consolidamento del potere nelle mani dei chierici sciiti e una crescente repressione degli altri gruppi politici. La natura della Repubblica islamica, con il suo mix di teocrazia e democrazia, ha continuato a essere oggetto di dibattito e analisi, sia all'interno dell'Iran che a livello internazionale. La rivoluzione ha trasformato profondamente l'Iran e ha avuto un impatto duraturo sulla politica regionale e globale, ridefinendo il rapporto tra religione, politica e potere.

La guerra Iran-Iraq e i suoi effetti sulla Repubblica islamica[modifier | modifier le wikicode]

L'invasione dell'Iran da parte dell'Iraq nel 1980, sotto il regime di Saddam Hussein, ha avuto un ruolo paradossale nel consolidamento della Repubblica islamica dell'Iran. Questo conflitto, noto come guerra Iran-Iraq, durò dal settembre 1980 all'agosto 1988 e fu uno dei più lunghi e sanguinosi del XX secolo. All'epoca dell'attacco all'Iraq, la Repubblica islamica dell'Iran era ancora agli inizi, dopo la rivoluzione del 1979 che aveva rovesciato la monarchia Pahlavi. Il regime iraniano, guidato dall'ayatollah Khomeini, stava consolidando il suo potere, ma si trovava ad affrontare tensioni e sfide interne significative. L'invasione irachena ebbe un effetto unificante in Iran, rafforzando il sentimento nazionale e il sostegno al regime islamico. Di fronte a una minaccia esterna, il popolo iraniano, compresi molti gruppi precedentemente in contrasto con il governo, si è riunito intorno alla difesa nazionale. La guerra ha anche permesso al regime di Khomeini di rafforzare la sua presa sul Paese, mobilitando la popolazione sotto la bandiera della difesa della Repubblica islamica e dell'Islam sciita. La guerra Iran-Iraq ha anche rafforzato l'importanza del potere religioso in Iran. Il regime ha utilizzato la retorica religiosa per mobilitare la popolazione e legittimare le proprie azioni, basandosi sul concetto di "difesa dell'Islam" per unire iraniani di diverse convinzioni politiche e sociali.

La Repubblica islamica dell'Iran non è stata formalmente proclamata, ma è emersa dalla rivoluzione islamica del 1979. La nuova costituzione iraniana, adottata dopo la rivoluzione, ha stabilito una struttura politica teocratica unica, con i principi e i valori islamici sciiti al centro del sistema di governo. Il secolarismo non è una caratteristica della costituzione iraniana, che invece fonde la governance religiosa e politica sotto la dottrina del "Velayat-e Faqih" (la tutela del giurista islamico).

Egitto[modifier | modifier le wikicode]

L'antico Egitto e le sue successioni[modifier | modifier le wikicode]

L'Egitto, con la sua storia ricca e complessa, è una culla di antiche civiltà e ha visto il susseguirsi di governanti nel corso dei secoli. La regione che oggi è l'Egitto è stata il centro di una delle prime e più grandi civiltà della storia, con radici che risalgono all'antico Egitto faraonico. Nel corso del tempo, l'Egitto ha subito l'influenza di diversi imperi e potenze. Dopo l'epoca faraonica, è stato successivamente sotto la dominazione persiana, greca (dopo la conquista di Alessandro Magno) e romana. Ognuno di questi periodi ha lasciato un segno duraturo nella storia e nella cultura dell'Egitto. La conquista araba dell'Egitto, iniziata nel 639, segnò una svolta nella storia del Paese. L'invasione araba portò all'islamizzazione e all'arabizzazione dell'Egitto, trasformando profondamente la società e la cultura egiziana. L'Egitto divenne parte integrante del mondo islamico, uno status che conserva tuttora.

Nel 1517, dopo la conquista del Cairo, l'Egitto passò sotto il controllo dell'Impero Ottomano. Sotto il dominio ottomano, l'Egitto mantenne un certo grado di autonomia locale, ma fu anche legato alle fortune politiche ed economiche dell'Impero Ottomano. Questo periodo durò fino all'inizio del XIX secolo, quando l'Egitto iniziò a muoversi verso una maggiore modernizzazione e indipendenza sotto leader come Muhammad Ali Pasha, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno. La storia dell'Egitto è quindi un crocevia di civiltà, culture e influenze che hanno trasformato il Paese in una nazione unica con un'identità ricca e diversificata. Ogni periodo della sua storia ha contribuito alla costruzione dell'Egitto contemporaneo, uno Stato che svolge un ruolo chiave nel mondo arabo e nella politica internazionale.

Nel XVIII secolo, l'Egitto divenne un territorio di interesse strategico per le potenze europee, in particolare per la Gran Bretagna, grazie alla sua posizione geografica cruciale e al controllo della rotta per l'India. L'interesse britannico per l'Egitto aumentò con la crescente importanza del commercio marittimo e la necessità di disporre di rotte commerciali sicure.

Mehmet Ali e le riforme modernizzatrici[modifier | modifier le wikicode]

La Nahda, o Rinascimento arabo, fu un importante movimento culturale, intellettuale e politico che si radicò in Egitto nel XIX secolo, in particolare durante il regno di Mehmet Ali, spesso considerato il fondatore dell'Egitto moderno. Mehmet Ali, di origine albanese, fu nominato governatore dell'Egitto dagli Ottomani nel 1805 e si impegnò rapidamente per modernizzare il Paese. Le sue riforme comprendevano l'ammodernamento dell'esercito, l'introduzione di nuovi metodi agricoli, l'espansione dell'industria e l'istituzione di un sistema scolastico moderno. La Nahda in Egitto coincise con un più ampio movimento culturale e intellettuale nel mondo arabo, caratterizzato da una rinascita letteraria, scientifica e intellettuale. In Egitto, questo movimento fu stimolato dalle riforme di Mehmet Ali e dall'apertura del Paese alle influenze europee.

Anche Ibrahim Pascià, figlio di Mehmet Ali, ebbe un ruolo importante nella storia egiziana. Sotto il suo comando, le forze egiziane condussero diverse campagne militari di successo, estendendo l'influenza egiziana ben oltre i suoi confini tradizionali. Negli anni Trenta del XIX secolo, le truppe egiziane sfidarono persino l'Impero Ottomano, provocando una crisi internazionale che coinvolse le grandi potenze europee. L'espansionismo di Mehmet Ali e Ibrahim Pascià rappresentò una sfida diretta all'autorità ottomana e segnò l'Egitto come un importante attore politico e militare nella regione. Tuttavia, l'intervento delle potenze europee, in particolare della Gran Bretagna e della Francia, finì per limitare le ambizioni egiziane, prefigurando il ruolo crescente che queste potenze avrebbero giocato nella regione nel XIX e all'inizio del XX secolo.

L'apertura del Canale di Suez nel 1869 segnò un momento decisivo nella storia dell'Egitto, aumentandone significativamente l'importanza strategica sulla scena internazionale. Questo canale, che collega il Mar Mediterraneo al Mar Rosso, ha rivoluzionato il commercio marittimo riducendo notevolmente la distanza tra Europa e Asia. L'Egitto si trovò così al centro delle rotte commerciali mondiali, attirando l'attenzione delle grandi potenze imperialiste, in particolare della Gran Bretagna. Allo stesso tempo, però, l'Egitto dovette affrontare notevoli sfide economiche. I costi di costruzione del Canale di Suez e di altri progetti di modernizzazione portarono il governo egiziano a contrarre pesanti debiti con i Paesi europei, soprattutto Francia e Gran Bretagna. L'incapacità dell'Egitto di rimborsare questi prestiti ebbe importanti conseguenze politiche ed economiche.

Il protettorato britannico e la lotta per l'indipendenza[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1876, a seguito della crisi del debito, fu istituita una commissione di controllo franco-britannica per supervisionare le finanze dell'Egitto. Questa commissione assunse un ruolo importante nell'amministrazione del Paese, riducendo di fatto l'autonomia e la sovranità dell'Egitto. Questa ingerenza straniera provocò un crescente malcontento tra la popolazione egiziana, in particolare tra le classi lavoratrici, che soffrivano per gli effetti economici delle riforme e del rimborso del debito. La situazione peggiorò ulteriormente negli anni Ottanta del XIX secolo. Nel 1882, dopo diversi anni di crescenti tensioni e disordini interni, tra cui la rivolta nazionalista di Ahmed Urabi, la Gran Bretagna intervenne militarmente e stabilì un protettorato de facto sull'Egitto. Anche se ufficialmente l'Egitto rimase parte dell'Impero Ottomano fino alla fine della Prima Guerra Mondiale, in realtà era sotto il controllo britannico. La presenza britannica in Egitto era giustificata dalla necessità di proteggere gli interessi britannici, in particolare il Canale di Suez, cruciale per la rotta marittima verso l'India, "fiore all'occhiello" dell'Impero britannico. Questo periodo di dominio britannico ebbe un profondo impatto sull'Egitto, plasmandone lo sviluppo politico, economico e sociale e gettando i semi del nazionalismo egiziano che avrebbe poi portato alla rivoluzione del 1952 e all'indipendenza formale del Paese.

La Prima guerra mondiale accentuò l'importanza strategica del Canale di Suez per le potenze belligeranti, in particolare per la Gran Bretagna. Il Canale era vitale per gli interessi britannici, in quanto forniva la via marittima più veloce per le sue colonie in Asia, in particolare l'India, che all'epoca era una parte cruciale dell'Impero britannico. Con lo scoppio della Prima guerra mondiale nel 1914, la necessità di proteggere il Canale di Suez da possibili attacchi o interferenze da parte delle Potenze centrali (in particolare l'Impero Ottomano, alleato della Germania) divenne una priorità per la Gran Bretagna. In risposta a queste preoccupazioni strategiche, gli inglesi decisero di rafforzare il loro controllo sull'Egitto. Nel 1914, la Gran Bretagna proclamò ufficialmente un protettorato sull'Egitto, sostituendo nominalmente la sovranità dell'Impero Ottomano con il diretto controllo britannico. La proclamazione segnò la fine del dominio nominale ottomano sull'Egitto, che esisteva dal 1517, e istituì un'amministrazione coloniale britannica nel Paese.

Il protettorato britannico comportava un'interferenza diretta negli affari interni dell'Egitto e rafforzava il controllo militare e politico britannico sul Paese. Sebbene gli inglesi giustificassero questa misura come necessaria per la difesa dell'Egitto e del Canale di Suez, essa fu ampiamente percepita dagli egiziani come una violazione della loro sovranità e alimentò il sentimento nazionalista in Egitto. La Prima guerra mondiale fu un periodo di difficoltà economiche e sociali in Egitto, aggravate dalle esigenze dello sforzo bellico britannico e dalle restrizioni imposte dall'amministrazione coloniale. Queste condizioni contribuirono all'emergere di un più forte movimento nazionalista egiziano, che alla fine portò alle rivolte e alla lotta per l'indipendenza negli anni successivi alla guerra.

Il movimento nazionalista e la ricerca dell'indipendenza[modifier | modifier le wikicode]

Il periodo successivo alla Prima guerra mondiale in Egitto fu caratterizzato da crescenti tensioni e rivendicazioni nazionaliste. Gli egiziani, che avevano sofferto i rigori della guerra, tra cui la fatica e la fame a causa delle requisizioni britanniche delle risorse, cominciarono a chiedere l'indipendenza e il riconoscimento per i loro sforzi bellici.

La fine della Prima guerra mondiale aveva creato un clima globale in cui le idee di autodeterminazione e di fine degli imperi coloniali stavano guadagnando terreno, grazie anche ai Quattordici punti del presidente statunitense Woodrow Wilson, che chiedeva nuovi principi di governance internazionale e il diritto dei popoli all'autodeterminazione. In Egitto, questo clima portò alla formazione di un movimento nazionalista, incarnato dal Wafd (che in arabo significa "delegazione"). Il Wafd era guidato da Saad Zaghloul, che divenne il portavoce delle aspirazioni nazionaliste egiziane. Nel 1919, Zaghloul e altri membri del Wafd cercarono di recarsi alla Conferenza di pace di Parigi per presentare il caso dell'indipendenza egiziana. Tuttavia, il tentativo della delegazione egiziana di recarsi a Parigi fu ostacolato dalle autorità britanniche. Zaghloul e i suoi compagni furono arrestati ed esiliati a Malta dagli inglesi, il che scatenò dimostrazioni e rivolte di massa in Egitto, note come Rivoluzione del 1919. Questa rivoluzione fu una grande rivolta popolare, con una massiccia partecipazione di egiziani di ogni estrazione sociale, e segnò una svolta decisiva nella lotta per l'indipendenza dell'Egitto.

L'esilio forzato di Zaghloul e la risposta repressiva della Gran Bretagna galvanizzarono il movimento nazionalista egiziano e aumentarono la pressione sulla Gran Bretagna affinché riconoscesse l'indipendenza dell'Egitto. Alla fine, la crisi portò al riconoscimento parziale dell'indipendenza dell'Egitto nel 1922 e alla fine formale del protettorato britannico nel 1936, anche se l'influenza britannica in Egitto rimase significativa fino alla rivoluzione del 1952. Il Wafd divenne uno dei principali attori politici in Egitto, svolgendo un ruolo cruciale nella politica egiziana dei decenni successivi, e Saad Zaghloul rimase una figura emblematica del nazionalismo egiziano.

Il movimento nazionalista rivoluzionario in Egitto, rafforzato dalla Rivoluzione del 1919 e dalla leadership del Wafd sotto la guida di Saad Zaghloul, esercitò una crescente pressione sulla Gran Bretagna affinché riconsiderasse la sua posizione in Egitto. In risposta a questa pressione e alle mutate realtà politiche dopo la Prima guerra mondiale, la Gran Bretagna proclamò la fine del suo protettorato sull'Egitto nel 1922. Tuttavia, questa "indipendenza" era altamente condizionata e limitata. Infatti, sebbene la dichiarazione di indipendenza segnasse un passo avanti verso la sovranità egiziana, includeva diverse importanti riserve che mantenevano l'influenza britannica in Egitto. Tra queste, il mantenimento della presenza militare britannica intorno al Canale di Suez, cruciale per gli interessi strategici e commerciali britannici, e il controllo del Sudan, fonte vitale del Nilo e importante questione geopolitica.

In questo contesto, il sultano Fouad, che era sultano d'Egitto dal 1917, approfittò della fine del protettorato per proclamarsi re Fouad I nel 1922, istituendo così una monarchia egiziana indipendente. Tuttavia, il suo regno fu caratterizzato da stretti legami con la Gran Bretagna. Fouad I, pur accettando formalmente l'indipendenza, agì spesso in stretta collaborazione con le autorità britanniche, attirando le critiche dei nazionalisti egiziani che lo consideravano un monarca asservito agli interessi britannici. Il periodo successivo alla dichiarazione di indipendenza del 1922 fu quindi un periodo di transizione e tensione in Egitto, con lotte politiche interne sulla direzione del Paese e sul reale grado di indipendenza dalla Gran Bretagna. Questa situazione pose le basi per i futuri conflitti politici in Egitto, compresa la rivoluzione del 1952 che rovesciò la monarchia e istituì la Repubblica Araba d'Egitto.

La fondazione dei Fratelli Musulmani in Egitto nel 1928 da parte di Hassan al-Banna è un evento importante nella storia sociale e politica del Paese. Il movimento nacque in un contesto di crescente insoddisfazione per la rapida modernizzazione e l'influenza occidentale in Egitto, nonché per il percepito deterioramento dei valori e delle tradizioni islamiche. I Fratelli Musulmani si sono posizionati come un movimento islamista che cerca di promuovere il ritorno ai principi islamici in tutti gli aspetti della vita. Sostenevano una società governata da leggi e principi islamici, in opposizione a ciò che percepivano come eccessiva occidentalizzazione e perdita dell'identità culturale islamica. Il movimento ha guadagnato rapidamente popolarità, diventando una forza sociale e politica influente in Egitto. Parallelamente all'emergere di movimenti come i Fratelli Musulmani, l'Egitto ha vissuto un periodo di instabilità politica negli anni Venti e Trenta. Questa instabilità, unita all'ascesa delle potenze fasciste in Europa, creò un contesto internazionale preoccupante per la Gran Bretagna.

In questo contesto, la Gran Bretagna cercò di consolidare la propria influenza in Egitto, pur riconoscendo la necessità di fare concessioni sull'indipendenza egiziana. Nel 1936, la Gran Bretagna e l'Egitto firmarono il Trattato anglo-egiziano, che rafforzava formalmente l'indipendenza dell'Egitto, consentendo al contempo una presenza militare britannica nel Paese, in particolare intorno al Canale di Suez. Il trattato riconosceva inoltre il ruolo dell'Egitto nella difesa del Sudan, allora sotto il dominio anglo-egiziano. Il Trattato del 1936 rappresentò un passo avanti verso una maggiore indipendenza dell'Egitto, ma mantenne anche aspetti chiave dell'influenza britannica. La firma del trattato fu un tentativo da parte della Gran Bretagna di stabilizzare la situazione in Egitto e di garantire che il Paese non cadesse sotto l'influenza delle potenze dell'Asse durante la Seconda guerra mondiale. Rifletteva anche il riconoscimento da parte della Gran Bretagna della necessità di adattarsi alle mutevoli realtà politiche dell'Egitto e della regione.

L'era Nasser e la rivoluzione del 1952[modifier | modifier le wikicode]

Il 23 luglio 1952, un colpo di Stato guidato da un gruppo di ufficiali militari egiziani, noti come gli Ufficiali Liberi, segnò una svolta importante nella storia dell'Egitto. Questa rivoluzione rovesciò la monarchia di re Farouk e portò all'istituzione di una repubblica. Tra i leader dei Liberi Ufficiali, Gamal Abdel Nasser divenne rapidamente la figura dominante e il volto del nuovo regime. Nasser, divenuto presidente nel 1954, adottò una politica fortemente nazionalista e terzomondista, influenzata dalle idee del panarabismo e del socialismo. Il suo panarabismo mirava a unire i Paesi arabi attorno a valori e interessi politici, economici e culturali comuni. Questa ideologia era in parte una risposta all'influenza e all'intervento occidentale nella regione. La nazionalizzazione del Canale di Suez nel 1956 fu una delle decisioni più audaci ed emblematiche di Nasser. Questa azione fu motivata dal desiderio di controllare una risorsa vitale per l'economia egiziana e di liberarsi dall'influenza occidentale, ma scatenò anche la crisi del Canale di Suez, un importante confronto militare con Francia, Regno Unito e Israele.

Il socialismo di Nasser era di tipo sviluppista e mirava a modernizzare e industrializzare l'economia egiziana, promuovendo al contempo la giustizia sociale. Sotto la sua guida, l'Egitto avviò importanti progetti infrastrutturali, il più importante dei quali fu la diga di Assuan. Per completare questo importante progetto, Nasser si rivolse all'Unione Sovietica per ottenere supporto tecnico e finanziario, segnando un riavvicinamento tra Egitto e sovietici durante la Guerra Fredda. Nasser cercò anche di sviluppare una borghesia egiziana, attuando al contempo politiche socialiste, come la riforma agraria e la nazionalizzazione di alcune industrie. Queste politiche miravano a ridurre le disuguaglianze e a stabilire un'economia più equa e indipendente. La leadership di Nasser ebbe un impatto significativo non solo sull'Egitto, ma anche sull'intero mondo arabo e sul Terzo Mondo. Divenne una figura emblematica del nazionalismo arabo e del movimento dei non allineati, cercando di stabilire un percorso indipendente per l'Egitto al di fuori dei blocchi di potere della Guerra Fredda.

Da Sadat all'Egitto contemporaneo[modifier | modifier le wikicode]

La Guerra dei Sei Giorni del 1967, persa dall'Egitto, dalla Giordania e dalla Siria contro Israele, fu un momento devastante per il panarabismo di Nasser. Questa sconfitta non solo comportò una significativa perdita territoriale per questi Paesi arabi, ma fu anche un duro colpo all'idea di unità e potere arabo. Nasser, profondamente colpito da questo fallimento, rimase al potere fino alla sua morte nel 1970. Anwar Sadat, che succedette a Nasser, prese una direzione diversa. Lanciò delle riforme economiche, note come Infitah, volte ad aprire l'economia egiziana agli investimenti stranieri e a stimolare la crescita economica. Sadat mise anche in discussione l'impegno dell'Egitto verso il panarabismo e cercò di stabilire relazioni con Israele. Gli accordi di Camp David del 1978, negoziati con l'aiuto degli Stati Uniti, portarono a un trattato di pace tra Egitto e Israele, una svolta importante nella storia del Medio Oriente.

Tuttavia, il riavvicinamento di Sadat a Israele fu estremamente controverso nel mondo arabo e portò all'espulsione dell'Egitto dalla Lega Araba. Questa decisione fu vista da molti come un tradimento dei principi panarabi e contribuì a una rivalutazione dell'ideologia panaraba nella regione. Sadat fu assassinato nel 1981 dai membri dei Fratelli Musulmani, un gruppo islamista che si era opposto alle sue politiche, in particolare alla sua politica estera. Gli successe il suo vicepresidente, Hosni Mubarak, che instaurò un regime che sarebbe durato quasi tre decenni.

Sotto Mubarak, l'Egitto ha goduto di una relativa stabilità, ma anche di una crescente repressione politica, in particolare contro i Fratelli Musulmani e altri gruppi di opposizione. Tuttavia, nel 2011, durante la Primavera araba, Mubarak è stato rovesciato da una rivolta popolare, a dimostrazione del diffuso malcontento per la corruzione, la disoccupazione e la repressione politica. Mohamed Morsi, membro dei Fratelli Musulmani, è stato eletto presidente nel 2012, ma il suo mandato è stato di breve durata. Nel 2013 è stato rovesciato da un colpo di Stato militare guidato dal generale Abdel Fattah al-Sissi, eletto poi presidente nel 2014. Il regime di Sissi è stato caratterizzato da una maggiore repressione dei dissidenti politici, compresi i membri della Fratellanza Musulmana, e dagli sforzi per stabilizzare l'economia e rafforzare la sicurezza del Paese. Il periodo recente della storia egiziana è quindi caratterizzato da importanti cambiamenti politici, che riflettono le dinamiche complesse e spesso turbolente della politica egiziana e araba.

Arabia Saudita[modifier | modifier le wikicode]

L'alleanza fondatrice: Ibn Saud e Ibn Abd al-Wahhab[modifier | modifier le wikicode]

L'Arabia Saudita si distingue per la sua relativa giovinezza come Stato nazionale moderno e per le basi ideologiche uniche che hanno plasmato la sua formazione ed evoluzione. Un elemento chiave per comprendere la storia e la società saudita è l'ideologia del wahhabismo.

Il wahhabismo è una forma di Islam sunnita, caratterizzata da un'interpretazione rigida e puritana dell'Islam. Prende il nome da Muhammad ibn Abd al-Wahhab, un teologo e riformatore religioso del XVIII secolo originario della regione di Najd, nell'attuale Arabia Saudita. Ibn Abd al-Wahhab sosteneva il ritorno a quelli che considerava i principi originali dell'Islam, rifiutando molte pratiche che considerava innovazioni (bid'ah) o idolatrie. L'influenza del wahhabismo sulla formazione dell'Arabia Saudita è inestricabilmente legata all'alleanza tra Muhammad ibn Abd al-Wahhab e Muhammad ibn Saud, il fondatore della prima dinastia saudita, nel XVIII secolo. Questa alleanza unì gli obiettivi religiosi di Ibn Abd al-Wahhab con le ambizioni politiche e territoriali di Ibn Saud, creando una base ideologica e politica per il primo Stato saudita.

Istituzione del moderno Stato saudita[modifier | modifier le wikicode]

Nel corso del XX secolo, sotto il regno di Abdelaziz ibn Saud, il fondatore del moderno Regno dell'Arabia Saudita, questa alleanza fu rafforzata. L'Arabia Saudita fu fondata ufficialmente nel 1932, unendo varie tribù e regioni sotto un'unica autorità nazionale. Il wahhabismo divenne la dottrina religiosa ufficiale dello Stato, permeando il governo, l'istruzione, la legislazione e la vita sociale dell'Arabia Saudita. Il wahhabismo non ha solo influenzato la struttura sociale e politica interna dell'Arabia Saudita, ma ha anche avuto un impatto sulle sue relazioni esterne, in particolare in termini di politica estera e di sostegno a vari movimenti islamici nel mondo. La ricchezza petrolifera dell'Arabia Saudita ha permesso al regno di promuovere la sua versione dell'Islam a livello internazionale, contribuendo a diffondere il wahhabismo oltre i suoi confini.

Il patto del 1744 tra Muhammad ibn Saud, capo della tribù Al Saud, e Muhammad ibn Abd al-Wahhab, riformatore religioso, è un evento fondamentale nella storia dell'Arabia Saudita. Questo patto unì gli obiettivi politici di Ibn Saud con gli ideali religiosi di Ibn Abd al-Wahhab, gettando le basi di quello che sarebbe diventato lo Stato saudita. Ibn Abd al-Wahhab sosteneva un'interpretazione puritana dell'Islam, cercando di epurare la pratica religiosa da quelle che considerava innovazioni, superstizioni e deviazioni dagli insegnamenti del Profeta Maometto e del Corano. Il suo movimento, noto come wahhabismo, chiedeva il ritorno a una forma più "pura" di Islam. D'altro canto, Ibn Saud vide nel movimento di Ibn Abd al-Wahhab un'opportunità per legittimare ed estendere il proprio potere politico. Il patto tra i due era quindi un'alleanza sia religiosa che politica: Ibn Saud si impegnava a difendere e promuovere gli insegnamenti di Ibn Abd al-Wahhab, mentre Ibn Abd al-Wahhab sosteneva l'autorità politica di Ibn Saud. Negli anni successivi, gli Al Saud, con il sostegno dei seguaci wahhabiti, intrapresero campagne militari per estendere la loro influenza e imporre la loro interpretazione dell'Islam. Queste campagne portarono alla creazione del primo Stato saudita nel XVIII secolo, che copriva gran parte della penisola arabica.

Tuttavia, la formazione dello Stato saudita non fu un processo lineare. Durante il XIX e l'inizio del XX secolo, l'entità politica degli Al Saud subì diverse battute d'arresto, tra cui la distruzione del primo Stato saudita da parte degli Ottomani e dei loro alleati egiziani. Solo con Abdelaziz ibn Saud, all'inizio del XX secolo, gli Al Saud riuscirono finalmente a creare un regno stabile e duraturo, la moderna Arabia Saudita, proclamata nel 1932. La storia dell'Arabia Saudita è quindi intimamente legata all'alleanza tra gli Al Saud e il movimento wahhabita, un'alleanza che ha plasmato non solo la struttura politica e sociale del regno, ma anche la sua identità religiosa e culturale.

La riconquista di Ibn Saud e la fondazione del Regno[modifier | modifier le wikicode]

L'attacco alla Mecca da parte delle forze saudite nel 1803 è un evento significativo nella storia della penisola arabica e riflette le tensioni religiose e politiche dell'epoca. Il wahhabismo, la rigida interpretazione dell'Islam sunnita promossa da Muhammad ibn Abd al-Wahhab e adottata dalla Casa di Saud, considerava alcune pratiche, in particolare quelle dello sciismo, estranee o addirittura eretiche all'Islam. Nel 1803, le forze wahhabite saudite presero il controllo della Mecca, uno dei luoghi più sacri dell'Islam, e questo fu visto come un atto provocatorio dagli altri musulmani, in particolare dagli Ottomani che erano i tradizionali custodi dei luoghi santi dell'Islam. Questa presa di possesso fu vista non solo come un'espansione territoriale da parte dei Saud, ma anche come un tentativo di imporre la loro particolare interpretazione dell'Islam.

In risposta all'avanzata saudita, l'Impero Ottomano, nel tentativo di mantenere la propria influenza sulla regione, inviò forze sotto il comando di Mehmet Ali Pasha, governatore ottomano dell'Egitto. Mehmet Ali Pasha, rinomato per le sue capacità militari e per i suoi sforzi di modernizzazione dell'Egitto, condusse un'efficace campagna contro le forze saudite. Nel 1818, dopo una serie di scontri militari, le truppe di Mehmet Ali Pasha riuscirono a sconfiggere le forze saudite e a catturare il loro capo, Abdullah bin Saud, che fu inviato a Costantinopoli (l'attuale Istanbul) dove fu giustiziato. Questa sconfitta segnò la fine del primo Stato saudita. Questo episodio illustra la complessità delle dinamiche politiche e religiose della regione all'epoca. Evidenzia non solo i conflitti tra le diverse interpretazioni dell'Islam, ma anche la lotta per il potere e l'influenza tra le potenze regionali dell'epoca, in particolare l'Impero Ottomano e i Saud emergenti.

Anche il secondo tentativo di creare uno Stato saudita, avvenuto tra il 1820 e il 1840, incontrò difficoltà e alla fine fallì. Questo periodo fu segnato da una serie di conflitti e scontri tra i Saud e vari avversari, tra cui l'Impero Ottomano e i suoi alleati locali. Queste lotte portarono alla perdita di territorio e di influenza per la Casa di Saud. Tuttavia, l'aspirazione a creare uno Stato saudita non scomparve. Al volgere del XX secolo, in particolare intorno al 1900-1901, iniziò una nuova fase della storia saudita con il ritorno dall'esilio dei membri della famiglia Al Saud. Tra questi, Abdelaziz ibn Saud, spesso indicato come Ibn Saud, svolse un ruolo cruciale nella rinascita e nell'espansione dell'influenza saudita. Ibn Saud, leader carismatico e strategico, si propose di riconquistare e unificare i territori della Penisola arabica sotto la bandiera della Casa di Saud. La sua campagna iniziò con la conquista di Riyadh nel 1902, che divenne il punto di partenza per ulteriori conquiste e per l'espansione del suo regno.

Nei decenni successivi, Ibn Saud condusse una serie di campagne militari e manovre politiche, estendendo gradualmente il suo controllo su gran parte della Penisola Arabica. Questi sforzi furono facilitati dalla sua capacità di negoziare alleanze, gestire le rivalità tribali e integrare gli insegnamenti wahhabiti come base ideologica del suo Stato. Il successo di Ibn Saud culminò nella fondazione del Regno dell'Arabia Saudita nel 1932, unendo le varie regioni e tribù sotto un'unica autorità nazionale. Il nuovo regno consolidò i vari territori conquistati da Ibn Saud, stabilendo uno Stato saudita duraturo con il wahhabismo come fondamento religioso e ideologico. La creazione dell'Arabia Saudita ha segnato una tappa significativa nella storia moderna del Medio Oriente, con implicazioni di vasta portata sia per la regione che per la politica internazionale, in particolare dopo la scoperta e lo sfruttamento del petrolio nel regno.

Le relazioni con l'Impero britannico e la rivolta araba[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1915, durante la Prima guerra mondiale, gli inglesi, nel tentativo di indebolire l'Impero ottomano, stabilirono contatti con diversi leader arabi, tra cui Sherif Hussein della Mecca, che era un membro di spicco della famiglia hashemita. Allo stesso tempo, gli inglesi mantennero relazioni con i sauditi, guidati da Abdelaziz ibn Saud, anche se meno dirette e partecipate di quelle con gli hashemiti. Sherif Hussein, incoraggiato dalle promesse britanniche di sostegno all'indipendenza araba, lanciò la Rivolta Araba nel 1916 contro l'Impero Ottomano. La rivolta era motivata dal desiderio di indipendenza araba e dall'opposizione alla dominazione ottomana. Tuttavia, i sauditi, sotto la guida di Ibn Saud, non presero parte attiva a questa rivolta. Erano impegnati nella loro campagna per consolidare ed estendere il loro controllo sulla penisola arabica. Sebbene i Sauditi e gli Hascemiti avessero interessi comuni contro gli Ottomani, erano anche rivali per il controllo della regione.

Dopo la guerra, con il fallimento delle promesse britanniche e francesi di creare un regno arabo indipendente (come previsto dagli accordi segreti Sykes-Picot), Sherif Hussein si trovò isolato. Nel 1924 si autoproclamò califfo, un atto che fu considerato provocatorio da molti musulmani, compresi i sauditi. La proclamazione di Hussein come Califfo fornì un pretesto ai Sauditi per attaccarlo, nel tentativo di estendere la loro influenza. Le forze saudite presero infine il controllo della Mecca nel 1924, ponendo fine al dominio hashemita nella regione e consolidando il potere di Ibn Saud. Questa conquista fu una tappa fondamentale nella formazione del Regno dell'Arabia Saudita e segnò la fine delle ambizioni di Sherif Hussein di creare un regno arabo unificato sotto la dinastia hashemita.

L'ascesa dell'Arabia Saudita e la scoperta del petrolio[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1926, Abdelaziz ibn Saud, dopo aver consolidato il suo controllo su gran parte della penisola arabica, si proclamò re dell'Hedjaz. L'Hijaz, regione di notevole importanza religiosa per la presenza delle città sante della Mecca e di Medina, era stato in precedenza sotto il controllo della dinastia hashemita. La conquista dell'Hijaz da parte di Ibn Saud segnò un passo significativo nell'affermazione dell'Arabia Saudita come potente entità politica nella regione. Il riconoscimento di Ibn Saud come re dell'Hijaz da parte di potenze come la Russia, la Francia e la Gran Bretagna fu un momento chiave nella legittimazione internazionale del suo governo. Questi riconoscimenti segnarono un cambiamento significativo nelle relazioni internazionali e l'accettazione del nuovo equilibrio di potere nella regione. La conquista di Hijaz da parte di Ibn Saud non solo rafforzò la sua posizione di leader politico nella Penisola arabica, ma aumentò anche il suo prestigio nel mondo musulmano, ponendolo come custode dei luoghi sacri dell'Islam. Ciò significò anche la fine della presenza hashemita nell'Hijaz, con i restanti membri della dinastia hashemita che fuggirono in altre parti del Medio Oriente, dove avrebbero fondato nuovi regni, in particolare in Giordania e in Iraq. La proclamazione di Ibn Saud come re dell'Hijaz fu quindi un'importante pietra miliare nella formazione della moderna Arabia Saudita e contribuì a plasmare l'architettura politica del Medio Oriente nel periodo successivo alla Prima guerra mondiale.

Nel 1932, Abdelaziz ibn Saud completò un processo di consolidamento territoriale e politico che portò alla creazione del Regno dell'Arabia Saudita. Il regno unì le regioni di Nedj (o Nejd) e Hedjaz sotto un'unica autorità nazionale, segnando la nascita del moderno Stato saudita. Questa unificazione rappresentò il culmine degli sforzi di Ibn Saud per stabilire un regno stabile e unificato nella Penisola Arabica, consolidando le varie conquiste e alleanze ottenute nel corso degli anni. La scoperta del petrolio in Arabia Saudita nel 1938 rappresentò una svolta importante non solo per il regno, ma anche per l'economia mondiale. L'americana California Arabian Standard Oil Company (poi ARAMCO) fu la prima a scoprire il petrolio in quantità commerciali. Questa scoperta trasformò l'Arabia Saudita da uno Stato prevalentemente desertico e agricolo in uno dei maggiori produttori di petrolio al mondo.

La Seconda Guerra Mondiale accentuò l'importanza strategica del petrolio saudita. Anche se l'Arabia Saudita rimase ufficialmente neutrale durante la guerra, la crescente domanda di petrolio per alimentare lo sforzo bellico rese il regno un importante partner economico per gli Alleati, in particolare per la Gran Bretagna e gli Stati Uniti. Le relazioni tra Arabia Saudita e Stati Uniti, in particolare, si rafforzarono durante e dopo la guerra, gettando le basi per un'alleanza duratura incentrata sulla sicurezza e sul petrolio. In questo periodo iniziò anche la significativa influenza dell'Arabia Saudita negli affari mondiali, grazie soprattutto alle sue vaste riserve di petrolio. Il regno divenne un attore chiave nell'economia globale e nella politica mediorientale, posizione che continua a occupare ancora oggi. La ricchezza petrolifera ha permesso all'Arabia Saudita di investire pesantemente nello sviluppo nazionale e di giocare un ruolo influente nella politica regionale e internazionale.

Sfide moderne: islamismo, petrolio e politica internazionale[modifier | modifier le wikicode]

La rivoluzione islamica in Iran nel 1979 ha avuto un profondo impatto sull'equilibrio geopolitico del Medio Oriente, compresa l'Arabia Saudita. L'ascesa al potere dell'ayatollah Khomeini e l'istituzione di una Repubblica islamica in Iran sollevarono preoccupazioni in molti Paesi della regione, in particolare in Arabia Saudita, dove si temeva che l'ideologia rivoluzionaria sciita potesse essere esportata e destabilizzare le monarchie del Golfo, prevalentemente sunnite. In Arabia Saudita, questi timori hanno rafforzato la posizione del regno come alleato degli Stati Uniti e di altre potenze occidentali. Nel contesto della guerra fredda e della crescente ostilità tra Stati Uniti e Iran dopo la rivoluzione, l'Arabia Saudita era vista come un contrappeso vitale all'influenza iraniana nella regione. Il wahhabismo, l'interpretazione rigorosa e conservatrice dell'Islam sunnita praticata in Arabia Saudita, divenne centrale per l'identità del regno e fu usato per contrastare l'influenza sciita iraniana.

L'Arabia Saudita ha anche svolto un ruolo chiave negli sforzi anti-sovietici, in particolare durante la guerra afghana (1979-1989). Il regno ha sostenuto i mujaheddin afghani che combattevano l'invasione sovietica, sia finanziariamente che ideologicamente, promuovendo il wahhabismo come parte della resistenza islamica contro l'ateismo sovietico. Nel 1981, come parte della sua strategia per rafforzare la cooperazione regionale e contrastare l'influenza iraniana, l'Arabia Saudita ha avuto un ruolo chiave nella creazione del Consiglio di Cooperazione del Golfo (CCG). Il CCG, un'alleanza politica ed economica, comprende Arabia Saudita, Kuwait, Emirati Arabi Uniti, Qatar, Bahrein e Oman. L'organizzazione è stata concepita per promuovere la collaborazione tra le monarchie del Golfo in diversi settori, tra cui la difesa, l'economia e la politica estera. La posizione dell'Arabia Saudita all'interno del CCG ha riflesso e rafforzato il suo ruolo di leader regionale. Il Regno ha utilizzato il CCG come piattaforma per promuovere i propri interessi strategici e per stabilizzare la regione di fronte alle sfide politiche e di sicurezza, in particolare alle tensioni con l'Iran e alle turbolenze legate ai movimenti islamisti e ai conflitti regionali.

L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq di Saddam Hussein nell'agosto 1990 ha innescato una serie di eventi cruciali nella regione del Golfo, con importanti ripercussioni sull'Arabia Saudita e sulla politica mondiale. L'invasione portò alla Guerra del Golfo del 1991, in cui si formò una coalizione internazionale guidata dagli Stati Uniti per liberare il Kuwait. Di fronte alla minaccia irachena, l'Arabia Saudita, temendo una possibile invasione del proprio territorio, accettò la presenza delle forze militari statunitensi e di altre truppe della coalizione sul proprio suolo. In Arabia Saudita furono create basi militari temporanee per lanciare le operazioni contro l'Iraq. Questa decisione è stata storica e controversa, poiché ha comportato lo stazionamento di truppe non musulmane nel Paese che ospita le due città più sacre dell'Islam, La Mecca e Medina.

La presenza militare statunitense in Arabia Saudita è stata fortemente criticata da diversi gruppi islamisti, tra cui al-Qaeda, guidata da Osama bin Laden. Bin Laden, anch'egli di origine saudita, ha interpretato la presenza militare statunitense in Arabia Saudita come una profanazione delle terre sante dell'Islam. Questa è stata una delle principali rimostranze di Al Qaeda nei confronti degli Stati Uniti ed è stata usata come giustificazione per i suoi attacchi terroristici, compresi quelli dell'11 settembre 2001. La reazione di Al Qaeda alla Guerra del Golfo e alla presenza militare statunitense in Arabia Saudita ha evidenziato le crescenti tensioni tra i valori occidentali e alcuni gruppi islamisti radicali. Inoltre, ha evidenziato le sfide che l'Arabia Saudita ha dovuto affrontare per bilanciare le sue relazioni strategiche con gli Stati Uniti e gestire i sentimenti islamici conservatori all'interno della sua popolazione. Il periodo successivo alla Guerra del Golfo è stato un momento di cambiamento e instabilità nella regione, segnato da conflitti politici e ideologici che continuano a influenzare le dinamiche regionali e internazionali.

L'incidente alla Grande Moschea della Mecca del 1979 è un evento fondamentale nella storia contemporanea dell'Arabia Saudita e illustra le tensioni interne legate a questioni di identità religiosa e politica. Il 20 novembre 1979, un gruppo di fondamentalisti islamici guidati da Juhayman al-Otaybi prese d'assalto la Grande Moschea della Mecca, uno dei luoghi più sacri dell'Islam. Juhayman al-Otaybi e i suoi sostenitori, provenienti principalmente da ambienti conservatori e religiosi, criticavano la famiglia reale saudita per la corruzione, il lusso e l'apertura all'influenza occidentale. Consideravano questi fattori in contrasto con i principi wahhabiti su cui era stato fondato il regno. Al-Otaybi ha proclamato suo cognato, Mohammed Abdullah al-Qahtani, come il Mahdi, una figura messianica dell'Islam.

L'assedio alla Grande Moschea durò due settimane, durante le quali gli insorti tennero in ostaggio migliaia di pellegrini. La situazione ha rappresentato una sfida notevole per il governo saudita, non solo in termini di sicurezza, ma anche di legittimità religiosa e politica. L'Arabia Saudita ha dovuto chiedere una fatwa (decreto religioso) per consentire l'intervento militare nella moschea, normalmente un santuario di pace dove la violenza è proibita. L'assalto finale per riprendere la moschea iniziò il 4 dicembre 1979 e fu condotto dalle forze di sicurezza saudite con l'aiuto di consiglieri francesi. La battaglia fu intensa e mortale e causò la morte di centinaia di insorti, forze di sicurezza e ostaggi.

L'incidente ebbe ripercussioni di vasta portata in Arabia Saudita e nel mondo musulmano. Ha rivelato le spaccature della società saudita e ha evidenziato le sfide che il regno deve affrontare in termini di gestione dell'estremismo religioso. In risposta alla crisi, il governo saudita ha rafforzato le sue politiche religiose conservatrici e aumentato il controllo sulle istituzioni religiose, continuando a reprimere l'opposizione islamista. L'incidente ha anche evidenziato la complessità del rapporto tra religione, politica e potere in Arabia Saudita.

Paesi creati per decreto[modifier | modifier le wikicode]

Alla fine della Prima guerra mondiale, gli Stati Uniti, sotto la presidenza di Woodrow Wilson, avevano una visione diversa da quella delle potenze europee sul futuro dei territori conquistati durante la guerra. Wilson, con i suoi Quattordici Punti, sosteneva il diritto dei popoli all'autodeterminazione e si opponeva all'acquisizione di territori tramite conquista, una posizione che contrastava con i tradizionali obiettivi coloniali delle potenze europee, in particolare Gran Bretagna e Francia. Gli Stati Uniti erano inoltre favorevoli a un sistema di commercio aperto ed equo, il che significava che i territori non dovevano essere esclusivamente sotto il controllo di un'unica potenza, al fine di consentire un più ampio accesso commerciale, a vantaggio degli interessi americani. In pratica, però, prevalsero gli interessi britannici e francesi, che avevano ottenuto significativi guadagni territoriali in seguito al crollo dell'Impero Ottomano e alla sconfitta della Germania.

Per conciliare queste diverse prospettive, si trovò un compromesso attraverso il sistema dei mandati della Società delle Nazioni. Questo sistema doveva essere una forma di governance internazionale per i territori conquistati, in preparazione della loro eventuale indipendenza. La creazione di questo sistema richiese un complesso processo di negoziati e trattati. La Conferenza di San Remo del 1920 fu un momento chiave di questo processo, durante il quale furono assegnati i mandati per i territori dell'ex Impero Ottomano, principalmente a Gran Bretagna e Francia. Successivamente, la Conferenza del Cairo del 1921 definì ulteriormente i termini e i limiti di questi mandati. I Trattati di Sèvres del 1920 e di Losanna del 1923 ridisegnarono la mappa del Medio Oriente e formalizzarono la fine dell'Impero Ottomano. Il Trattato di Sèvres, in particolare, smantellava l'Impero Ottomano e prevedeva la creazione di una serie di Stati nazionali indipendenti. Tuttavia, a causa dell'opposizione turca e dei successivi cambiamenti della situazione geopolitica, il Trattato di Sèvres fu sostituito dal Trattato di Losanna, che ridefinì i confini della Turchia moderna e annullò alcune delle disposizioni del Trattato di Sèvres. Questo lungo processo negoziale rifletteva le complessità e le tensioni dell'ordine mondiale del dopoguerra, con le potenze consolidate che cercavano di mantenere la loro influenza pur confrontandosi con i nuovi ideali internazionali e l'emergere degli Stati Uniti come potenza globale.

Dopo la Prima guerra mondiale, lo smantellamento degli imperi ottomano e tedesco portò alla creazione del sistema di mandati della Società delle Nazioni, un tentativo di gestire i territori di questi ex imperi in un contesto post-coloniale. Questo sistema, istituito dai trattati di pace del dopoguerra, in particolare dal Trattato di Versailles del 1919, era suddiviso in tre categorie - A, B e C - che riflettevano il grado di sviluppo e di preparazione all'autogoverno dei territori interessati.

I mandati di tipo A, assegnati ai territori dell'ex Impero Ottomano in Medio Oriente, erano considerati i più avanzati verso l'autodeterminazione. Questi territori, considerati relativamente "civilizzati" per gli standard dell'epoca, comprendevano la Siria e il Libano, sotto il mandato francese, nonché la Palestina (compresa l'attuale Giordania) e l'Iraq, sotto il mandato britannico. La nozione di "civiltà" utilizzata all'epoca rifletteva i pregiudizi e gli atteggiamenti paternalistici delle potenze coloniali, partendo dal presupposto che queste regioni fossero più vicine all'autogoverno di altre. Il trattamento dei mandati di tipo A rifletteva gli interessi geopolitici delle potenze mandanti, in particolare Gran Bretagna e Francia, che cercavano di estendere la loro influenza nella regione. Le loro azioni erano spesso motivate da considerazioni strategiche ed economiche, come il controllo delle rotte commerciali e l'accesso alle risorse petrolifere, piuttosto che da un impegno per l'autonomia delle popolazioni locali. Ciò è stato illustrato dalla Dichiarazione Balfour del 1917, in cui la Gran Bretagna espresse il proprio sostegno alla creazione di un "focolare nazionale ebraico" in Palestina, una decisione che ebbe conseguenze durature e divisive per la regione. I mandati di tipo B e C, principalmente in Africa e in alcune isole del Pacifico, erano considerati richiedere un livello di supervisione più elevato. Questi territori, spesso sottosviluppati e con scarse infrastrutture, erano gestiti più direttamente dalle potenze mandanti. Il sistema dei mandati, sebbene presentato come una forma di benevola amministrazione fiduciaria, era in realtà molto vicino al colonialismo ed era ampiamente percepito come tale dalle popolazioni indigene.

In breve, il sistema dei mandati della Società delle Nazioni, nonostante l'intenzione dichiarata di preparare i territori all'indipendenza, spesso serviva a perpetuare l'influenza e il controllo delle potenze europee nelle regioni interessate. Inoltre, ha posto le basi per molti futuri conflitti politici e territoriali, in particolare in Medio Oriente, dove i confini e le politiche stabilite durante questo periodo continuano ad avere un impatto significativo sulle dinamiche regionali e internazionali.

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Questa mappa mostra la distribuzione dei territori precedentemente controllati dall'Impero Ottomano in Medio Oriente e Nord Africa dopo la loro perdita da parte dell'Impero, principalmente a seguito della Prima Guerra Mondiale. Le diverse zone di influenza e i territori controllati dalle potenze europee sono codificati a colori. I territori sono suddivisi in base alla potenza che li controllava o esercitava un'influenza su di essi. I territori controllati dagli inglesi sono in viola, i francesi in giallo, gli italiani in rosa e gli spagnoli in blu. I territori indipendenti sono segnati in giallo pallido, l'Impero Ottomano è in vetro con i suoi confini al loro apice evidenziati, e sono mostrate anche le aree di influenza russa e britannica.

La mappa mostra anche le date di occupazione iniziale o di controllo di alcuni territori da parte delle potenze coloniali, indicando il periodo di espansione imperialista in Nord Africa e Medio Oriente. Ad esempio, l'Algeria è segnata come territorio francese dal 1830, la Tunisia dal 1881 e il Marocco è diviso tra il controllo francese (dal 1912) e spagnolo (dal 1912). La Libia, invece, è stata sotto il controllo italiano dal 1911 al 1932. L'Egitto è indicato come controllato dalla Gran Bretagna dal 1882, anche se tecnicamente era un protettorato britannico. È indicato anche il Sudan anglo-egiziano, che riflette il controllo congiunto egiziano e britannico dal 1899. Per quanto riguarda il Medio Oriente, la mappa mostra chiaramente i mandati della Società delle Nazioni, con la Siria e il Libano sotto il mandato francese e l'Iraq e la Palestina (compresa l'attuale Transgiordania) sotto il mandato britannico. Anche l'Hijaz, la regione intorno alla Mecca e a Medina, è indicato, riflettendo il controllo della famiglia Saud, mentre lo Yemen e l'Oman sono contrassegnati come protettorati britannici. Questa mappa è uno strumento utile per comprendere i cambiamenti geopolitici avvenuti dopo il declino dell'Impero Ottomano e il modo in cui il Medio Oriente e il Nord Africa sono stati rimodellati dagli interessi coloniali europei. Mostra anche la complessità delle relazioni di potere nella regione, che continuano a influenzare la politica regionale e internazionale di oggi.

Nel 1919, dopo la Prima guerra mondiale, la divisione dei territori dell'ex Impero ottomano tra le potenze europee fu un processo controverso e divisivo. Le popolazioni locali di queste regioni, che nutrivano aspirazioni all'autodeterminazione e all'indipendenza, spesso accolsero con ostilità l'istituzione di mandati controllati dall'Europa. Questa ostilità faceva parte di un contesto più ampio di insoddisfazione nei confronti dell'influenza e dell'intervento occidentale nella regione. Il movimento nazionalista arabo, che aveva preso slancio durante la guerra, aspirava alla creazione di uno Stato arabo unificato o di diversi Stati arabi indipendenti. Queste aspirazioni erano state incoraggiate dalle promesse britanniche di sostegno all'indipendenza araba in cambio del supporto contro gli Ottomani, in particolare attraverso la corrispondenza Hussein-McMahon e la Rivolta Araba guidata da Sherif Hussein della Mecca. Tuttavia, l'Accordo Sykes-Picot del 1916, un accordo segreto tra Gran Bretagna e Francia, divise la regione in zone di influenza, tradendo le promesse fatte agli arabi.

I sentimenti anti-occidentali erano particolarmente forti a causa della percezione che le potenze europee non rispettassero gli impegni presi con le popolazioni arabe e manipolassero la regione per i propri interessi imperialistici. Per contro, gli Stati Uniti erano spesso visti in modo meno critico dalle popolazioni locali. La politica americana sotto il presidente Woodrow Wilson era vista come più favorevole all'autodeterminazione e meno incline all'imperialismo tradizionale. Inoltre, gli Stati Uniti non avevano la stessa storia coloniale delle potenze europee nella regione, il che rendeva meno probabile che suscitassero l'ostilità delle popolazioni locali. L'immediato dopoguerra fu quindi un periodo di profonda incertezza e tensione in Medio Oriente, con le popolazioni locali che lottavano per l'indipendenza e l'autonomia di fronte alle potenze straniere che cercavano di plasmare la regione secondo i propri interessi strategici ed economici. Le ripercussioni di questi eventi hanno plasmato la storia politica e sociale del Medio Oriente per tutto il XX secolo e continuano a influenzare le relazioni internazionali nella regione.

Siria[modifier | modifier le wikicode]

L'alba del nazionalismo arabo: il ruolo di Faisal[modifier | modifier le wikicode]

Faisal, figlio dello sceriffo Hussein bin Ali della Mecca, ebbe un ruolo di primo piano nella Rivolta Araba contro l'Impero Ottomano durante la Prima Guerra Mondiale e nei successivi tentativi di formare un regno arabo indipendente. Dopo la guerra, si recò alla Conferenza di pace di Parigi del 1919, forte delle promesse britanniche di indipendenza per gli arabi in cambio del loro sostegno durante il conflitto. Tuttavia, una volta a Parigi, Faisal scoprì presto le complesse realtà politiche e gli intrighi della diplomazia postbellica. Gli interessi francesi in Medio Oriente, in particolare in Siria e in Libano, erano in diretta contraddizione con le aspirazioni all'indipendenza araba. I francesi si opponevano risolutamente alla creazione di un regno arabo unificato sotto Faisal, prevedendo invece di porre questi territori sotto il loro controllo nell'ambito del sistema di mandati della Società delle Nazioni. Di fronte a questa opposizione e consapevole della necessità di rafforzare la propria posizione politica, Faisal negoziò un accordo con il Primo Ministro francese Georges Clemenceau. L'accordo mirava a stabilire un protettorato francese sulla Siria, in contrasto con le aspirazioni dei nazionalisti arabi. Faisal tenne segreto l'accordo ai suoi sostenitori, che continuarono a lottare per la piena indipendenza.

Nel frattempo, si stava formando uno Stato siriano. Sotto la guida di Faisal, si cercò di gettare le basi di uno Stato moderno, con riforme nel campo dell'istruzione, la creazione di un'amministrazione pubblica, l'istituzione di un esercito e lo sviluppo di politiche per rafforzare l'identità e la sovranità nazionale. Nonostante questi sviluppi, la situazione in Siria rimase precaria. L'accordo segreto con Clemenceau e la mancanza di sostegno britannico misero Faisal in una posizione difficile. Alla fine, la Francia assunse il controllo diretto della Siria nel 1920 dopo la battaglia di Maysaloun, ponendo fine alle speranze di Faisal di creare un regno arabo indipendente. Faisal fu espulso dalla Siria dai francesi, ma in seguito sarebbe diventato re dell'Iraq, un altro Stato di recente formazione sotto il mandato britannico.

La Siria sotto il Mandato francese: gli Accordi Sykes-Picot[modifier | modifier le wikicode]

Gli Accordi Sykes-Picot, conclusi nel 1916 tra Gran Bretagna e Francia, stabilirono una divisione dell'influenza e del controllo sui territori dell'ex Impero Ottomano dopo la Prima Guerra Mondiale. Secondo i termini di questi accordi, la Francia avrebbe ottenuto il controllo dell'attuale Siria e del Libano, mentre la Gran Bretagna avrebbe controllato l'Iraq e la Palestina. Nel luglio 1920, la Francia cercò di consolidare il proprio controllo sui territori promessi dagli accordi Sykes-Picot. La battaglia di Maysaloun fu combattuta tra le forze francesi e le truppe dell'effimero Regno Arabo Siriano sotto il comando di Re Faisal. Le forze di Faisal, mal equipaggiate e mal preparate, furono in grande inferiorità numerica rispetto all'esercito francese, meglio equipaggiato e addestrato. La sconfitta nella battaglia di Maysaloun fu un colpo devastante per le aspirazioni arabe all'indipendenza e pose fine al regno di Faisal in Siria. In seguito a questa sconfitta, fu costretto all'esilio. Questo evento segnò l'istituzione del Mandato francese sulla Siria, riconosciuto ufficialmente dalla Società delle Nazioni nonostante le aspirazioni di autodeterminazione del popolo siriano. L'istituzione dei mandati avrebbe dovuto preparare i territori a un'eventuale autonomia e indipendenza, ma in pratica ha spesso funzionato come una conquista e un'amministrazione coloniale. Le popolazioni locali consideravano in larga misura i mandati come una continuazione del colonialismo europeo e il periodo del mandato francese in Siria fu segnato da significative ribellioni e resistenze. Questo periodo ha plasmato molte delle dinamiche politiche, sociali e nazionali della Siria, influenzando la storia e l'identità del Paese fino ai giorni nostri.

Frammentazione e amministrazione francese in Siria[modifier | modifier le wikicode]

Dopo aver stabilito il controllo sui territori siriani in seguito alla battaglia di Maysaloun, la Francia, sotto l'autorità del mandato della Società delle Nazioni, iniziò a ristrutturare la regione secondo i propri disegni amministrativi e politici. Questa ristrutturazione comportava spesso la divisione dei territori secondo linee settarie o etniche, una pratica comune della politica coloniale volta a frammentare e indebolire i movimenti nazionalisti locali.

In Siria, le autorità mandatarie francesi divisero il territorio in diverse entità, tra cui lo Stato Aleppino, lo Stato Damasceno, lo Stato Alawita e il Grande Libano, quest'ultimo diventato la moderna Repubblica Libanese. Queste divisioni riflettevano in parte le complesse realtà socio-culturali della regione, ma erano anche concepite per impedire l'emergere di un'unità araba che potesse sfidare la dominazione francese, incarnando la strategia del "divide et impera". Il Libano, in particolare, fu creato con un'identità distinta, in gran parte per servire gli interessi delle comunità cristiane maronite, che avevano legami storici con la Francia. La creazione di questi diversi Stati all'interno della Siria mandataria portò a una frammentazione politica che complicò gli sforzi per un movimento nazionale unificato.

La Francia amministrò questi territori in modo simile ai suoi dipartimenti metropolitani, imponendo una struttura centralizzata e collocando alti commissari per governare i territori a nome del governo francese. Questa amministrazione diretta fu accompagnata dalla rapida creazione di istituzioni amministrative ed educative con l'obiettivo di assimilare le popolazioni locali alla cultura francese e di rafforzare la presenza francese nella regione. Tuttavia, questa politica esacerbò le frustrazioni arabe, poiché molti siriani e libanesi aspiravano all'indipendenza e al diritto di determinare il proprio futuro politico. Le politiche della Francia sono state spesso viste come una continuazione dell'interferenza occidentale e hanno alimentato il sentimento nazionalista e anticolonialista. In risposta a queste misure scoppiarono insurrezioni e rivolte, in particolare la Grande Rivolta Siriana del 1925-1927, che fu violentemente repressa dai francesi. L'eredità di questo periodo ha lasciato segni duraturi in Siria e in Libano, modellandone i confini, le strutture politiche e le identità nazionali. Le tensioni e le divisioni createsi sotto il mandato francese hanno continuato a influenzare le dinamiche politiche e comunitarie di questi Paesi anche molto tempo dopo la loro indipendenza.

La rivolta del 1925-1927 e la repressione francese[modifier | modifier le wikicode]

La Grande Rivolta Siriana, scoppiata nel 1925, fu un episodio chiave della resistenza contro il Mandato francese in Siria. Iniziò tra la popolazione drusa di Jabal al-Druze (Montagna dei Drusi) nel sud della Siria e si diffuse rapidamente in altre regioni, tra cui la capitale Damasco. I drusi, che avevano goduto di un certo grado di autonomia e di privilegi sotto il dominio ottomano, si trovarono emarginati e i loro poteri ridotti sotto il Mandato francese. L'insoddisfazione per la perdita di autonomia e per le politiche imposte dai francesi, che cercavano di centralizzare l'amministrazione e di indebolire i tradizionali poteri locali, fu la scintilla che fece scoppiare la rivolta. La rivolta si diffuse e crebbe, ottenendo il sostegno di vari segmenti della società siriana, compresi i nazionalisti arabi che si opponevano alla dominazione straniera e alle divisioni amministrative imposte dalla Francia. La reazione delle autorità francesi delegate fu estremamente dura. Usarono bombardamenti aerei, esecuzioni di massa ed esposizioni pubbliche dei corpi degli insorti per scoraggiare ulteriori resistenze.

Le azioni repressive dei francesi, che includevano la distruzione di villaggi e la brutalità nei confronti dei civili, furono ampiamente condannate e macchiarono la reputazione della Francia sia a livello internazionale che tra la popolazione locale. Sebbene la rivolta sia stata infine repressa, è rimasta impressa nella memoria collettiva siriana come simbolo della lotta per l'indipendenza e la dignità nazionale. La Grande insurrezione siriana ebbe anche implicazioni a lungo termine per la politica siriana, rafforzando il sentimento anticoloniale e aiutando a forgiare un'identità nazionale siriana. Contribuì anche a modificare la politica francese, che dovette adattare il proprio approccio al mandato in Siria, portando infine a una maggiore autonomia siriana negli anni successivi.

Il cammino verso l'indipendenza siriana[modifier | modifier le wikicode]

La gestione del mandato francese in Siria fu segnata da politiche più simili a un'amministrazione coloniale che a una tutela benevola che portasse all'auto-indipendenza, contrariamente a quanto previsto in teoria dal sistema di mandato della Società delle Nazioni. La repressione della Grande Rivolta Siriana e la centralizzazione amministrativa rafforzarono i sentimenti nazionalisti e anticoloniali in Siria, che continuarono a crescere nonostante l'oppressione.

L'ascesa del nazionalismo siriano, insieme ai cambiamenti geopolitici globali, portò infine all'indipendenza del Paese. Dopo la Seconda guerra mondiale, in un mondo sempre più contrario al colonialismo, la Francia fu costretta a riconoscere l'indipendenza della Siria nel 1946. Tuttavia, la transizione verso l'indipendenza fu complicata dalle manovre politiche regionali e dalle alleanze internazionali, in particolare con la Turchia. Durante la Seconda guerra mondiale, la Turchia mantenne una posizione neutrale per la maggior parte del conflitto, ma le sue relazioni con la Germania nazista destarono preoccupazione tra gli Alleati. Nel tentativo di garantire la neutralità turca o di evitare che la Turchia si alleasse con le potenze dell'Asse, la Francia fece un gesto diplomatico cedendo alla Turchia la regione di Hatay (storicamente conosciuta come Antiochia e Alessandretta).

La regione di Hatay era di importanza strategica e aveva una popolazione mista, con comunità turche, arabe e armene. La questione della sua appartenenza è stata un pomo della discordia tra Siria e Turchia fin dalla dissoluzione dell'Impero Ottomano. Nel 1939 si tenne un plebiscito, la cui legittimità fu contestata dai siriani, che portò all'annessione formale della regione alla Turchia. La cessione dell'Hatay fu un duro colpo per il sentimento nazionale siriano e lasciò una cicatrice nelle relazioni turco-siriane che dura tuttora. Per la Siria, la perdita di Hatay è spesso vista come un atto di tradimento da parte della Francia e un doloroso esempio di manipolazione territoriale da parte delle potenze coloniali. Per la Turchia, l'annessione dell'Hatay è stata vista come la rettifica di un'ingiusta divisione del popolo turco e il recupero di un territorio storicamente legato all'Impero Ottomano.

Durante la Seconda guerra mondiale, quando la Francia fu sconfitta e occupata dalla Germania nazista nel 1940, fu istituito il governo di Vichy, un regime collaborazionista guidato dal maresciallo Philippe Pétain. Questo regime assunse anche il controllo dei territori francesi d'oltremare, compreso il mandato francese in Libano. Il governo di Vichy, allineato con le potenze dell'Asse, permise alle forze tedesche di utilizzare le infrastrutture militari in Libano, rappresentando un rischio per la sicurezza degli Alleati, in particolare degli inglesi, impegnati in una campagna militare in Medio Oriente. La presenza dell'Asse in Libano era vista come una minaccia diretta agli interessi britannici, soprattutto per la vicinanza di giacimenti petroliferi e vie di trasporto strategiche. I britannici e le forze libere francesi, guidate dal generale Charles de Gaulle e contrarie al regime di Vichy, lanciarono nel 1941 l'Operazione Exporter. L'obiettivo di questa campagna militare era di prendere il controllo del Libano e della Siria e di eliminare la presenza delle forze dell'Asse nella regione. Dopo aspri combattimenti, le truppe britanniche e le forze francesi libere riuscirono a prendere il controllo del Libano e della Siria e il regime di Vichy fu espulso.

Alla fine della guerra, le pressioni britanniche e il mutato atteggiamento internazionale nei confronti del colonialismo costrinsero la Francia a riconsiderare la propria posizione in Libano. Nel 1943, i leader libanesi negoziarono con le autorità francesi per ottenere l'indipendenza del Paese. Anche se inizialmente la Francia cercò di mantenere la sua influenza e addirittura arrestò per breve tempo il nuovo governo libanese, la pressione internazionale e le rivolte popolari portarono infine la Francia a riconoscere l'indipendenza del Libano. Il 22 novembre 1943 si celebra il Giorno dell'Indipendenza del Libano, che segna la fine ufficiale del mandato francese e la nascita del Libano come Stato sovrano. Questo passaggio all'indipendenza è stato un momento fondamentale per il Libano e ha gettato le basi per il futuro del Paese come nazione indipendente.

Dopo l'indipendenza, la Siria si orientò verso una politica panaraba e nazionalista, in parte come reazione all'epoca del mandato e alle sfide poste dalla formazione dello Stato di Israele e dal conflitto arabo-israeliano. Il sentimento nazionalista era esacerbato dalla frustrazione per le divisioni interne, le interferenze straniere e il senso di umiliazione per le esperienze coloniali.

La partecipazione della Siria alla guerra arabo-israeliana del 1948 contro il neonato Stato di Israele fu motivata da questi sentimenti nazionalisti e panarabi, oltre che dalla pressione della solidarietà araba. Tuttavia, la sconfitta degli eserciti arabi in questa guerra ebbe profonde conseguenze per la regione, compresa la Siria. Diede origine a un periodo di instabilità politica interna, segnato da una serie di colpi di stato militari che caratterizzarono la politica siriana negli anni successivi. La sconfitta del 1948 e i problemi interni che ne seguirono esasperarono la sfiducia della popolazione siriana nei confronti dei leader civili e dei politici, spesso percepiti come corrotti o inefficaci. L'esercito divenne l'istituzione più stabile e potente dello Stato e fu l'attore principale dei frequenti cambiamenti di governo. I colpi di Stato militari divennero un metodo comune per cambiare il governo, riflettendo le profonde divisioni politiche, ideologiche e sociali del Paese.

Questo ciclo di instabilità aprì la strada all'ascesa del Partito Baath, che prese il potere nel 1963. Il Partito Baath, con la sua ideologia socialista panaraba, cercò di riformare la società siriana e di rafforzare lo Stato, ma portò anche a un governo più autoritario e centralizzato, dominato dall'apparato militare e di sicurezza. Le tensioni interne alla Siria, unite alle complesse relazioni con i Paesi vicini e alle dinamiche regionali, hanno reso la storia contemporanea del Paese un periodo di turbolenze politiche, culminate infine nella guerra civile siriana iniziata nel 2011.

Instabilità politica e ascesa del Partito Baath[modifier | modifier le wikicode]

Il Baathismo, un'ideologia politica araba che sostiene il socialismo, il panarabismo e il secolarismo, ha iniziato a guadagnare terreno nel mondo arabo durante gli anni Cinquanta. In Siria, dove i sentimenti panarabi erano particolarmente forti dopo l'indipendenza, l'idea dell'unità araba trovò favore, soprattutto in seguito all'instabilità politica interna. Le aspirazioni panarabe della Siria la portarono a cercare una più stretta unione con l'Egitto, allora guidato da Gamal Abdel Nasser, un leader carismatico la cui popolarità si estendeva ben oltre i confini egiziani, non da ultimo a causa della nazionalizzazione del Canale di Suez e della sua opposizione all'imperialismo. Nasser era visto come il campione del panarabismo ed era riuscito a promuovere una visione di unità e cooperazione tra gli Stati arabi. Nel 1958, questa aspirazione all'unità portò alla formazione della Repubblica Araba Unita (RAU), un'unione politica tra Egitto e Siria. Questo sviluppo fu salutato come un passo importante verso l'unità araba e suscitò grandi speranze per il futuro politico del mondo arabo.

Tuttavia, l'unione ha presto mostrato segni di tensione. Sebbene l'UAR fosse stata presentata come un'unione di eguali, in pratica la leadership politica dell'Egitto e di Nasser divenne predominante. Le istituzioni politiche ed economiche della RAU erano in gran parte centralizzate al Cairo e la Siria cominciò a sentirsi ridotta allo status di provincia egiziana piuttosto che di partner paritario dell'unione. Queste tensioni furono esacerbate dalle differenze nelle strutture politiche, economiche e sociali dei due Paesi. La dominazione egiziana e la crescente frustrazione in Siria portarono infine allo scioglimento della RAU nel 1961, quando gli ufficiali militari siriani guidarono un colpo di Stato che separò la Siria dall'Unione. L'esperienza della RAU ha lasciato un'eredità ambivalente: da un lato, ha mostrato il potenziale dell'unità araba, ma dall'altro ha rivelato le sfide pratiche e ideologiche da superare per raggiungere una vera integrazione politica tra gli Stati arabi.

Il 28 settembre 1961, un gruppo di ufficiali militari siriani, insoddisfatti dell'eccessivo accentramento del potere al Cairo e del dominio egiziano all'interno della Repubblica Araba Unita (RAU), guidò un colpo di Stato che segnò la fine dell'unione tra Siria ed Egitto. La rivolta fu motivata principalmente da sentimenti nazionalisti e regionalisti in Siria, dove molti cittadini e politici si sentivano emarginati e trascurati dal governo della RAU guidato da Nasser. Lo scioglimento della RAU esacerbò l'instabilità politica già presente in Siria, che aveva sperimentato una serie di colpi di Stato fin dalla sua indipendenza nel 1946. La separazione dall'Egitto fu accolta con sollievo da molti siriani, preoccupati per la perdita della sovranità e dell'autonomia del Paese. Tuttavia, creò anche un vuoto politico che vari gruppi e fazioni, tra cui il Partito Baath, avrebbero cercato di sfruttare. Il colpo di Stato del 1961 aprì quindi la strada a un periodo di intenso conflitto politico in Siria, che avrebbe visto il partito Baath salire al potere nel 1963. Sotto la guida del Baath, la Siria avrebbe adottato una serie di riforme socialiste e panarabe, instaurando al contempo un regime autoritario che avrebbe dominato la vita politica siriana per diversi decenni. Il periodo successivo al colpo di Stato del 1961 fu segnato da tensioni tra le fazioni baathiste e altri gruppi politici, ognuno dei quali cercava di imporre la propria visione del futuro della Siria.

Dopo un periodo di instabilità politica e successivi colpi di Stato, la Siria ha vissuto una svolta decisiva nel 1963, quando il partito Ba'ath è salito al potere. Questo movimento, fondato sui principi del panarabismo e del socialismo, mirava a trasformare la società siriana promuovendo un'identità araba unificata e attuando riforme sociali ed economiche di vasta portata. Il Partito Baath, sotto la guida di Michel Aflaq e Salah al-Din al-Bitar, era emerso come una delle principali forze politiche, sostenendo una visione del socialismo adattata alle caratteristiche specifiche del mondo arabo. La loro ideologia combinava la promozione di uno Stato laico con politiche socialiste, come la nazionalizzazione delle industrie chiave e la riforma agraria, volta a ridistribuire le terre ai contadini e a modernizzare l'agricoltura.

Nel campo dell'istruzione, il governo baatista avviò riforme volte ad aumentare l'alfabetizzazione e a instillare valori socialisti e panarabi. Queste riforme miravano a forgiare una nuova identità nazionale, concentrandosi sulla storia e sulla cultura araba, promuovendo al contempo la scienza e la tecnologia come mezzi di modernizzazione. Allo stesso tempo, la Siria ha attraversato un periodo di accelerazione della secolarizzazione. Il partito Ba'ath ha lavorato per ridurre il ruolo della religione negli affari di Stato, cercando di creare una società ideologicamente più omogenea e gestendo al contempo la diversità religiosa ed etnica del Paese.

Tuttavia, queste riforme sono state accompagnate da un aumento dell'autoritarismo. Il partito Ba'ath ha consolidato il suo potere, limitando le libertà politiche e reprimendo ogni forma di opposizione. Le tensioni interne al partito e alla società siriana hanno continuato a manifestarsi, culminando nell'ascesa al potere di Hafez al-Assad nel 1970. Sotto Assad, la Siria continuò a percorrere la strada del socialismo arabo, ma con un controllo ancora più forte del regime sulla società e sulla politica. Il periodo baathista in Siria è stato quindi caratterizzato da un misto di modernizzazione e autoritarismo, che riflette le complessità dell'attuazione di un'ideologia socialista e panaraba in un contesto di diversità culturale e di sfide politiche interne ed esterne. Quest'epoca ha posto le basi per lo sviluppo politico e sociale della Siria nei decenni successivi, influenzando profondamente la storia contemporanea del Paese.

L'era di Hafez al-Assad: consolidamento del potere[modifier | modifier le wikicode]

L'evoluzione del Partito Baath in Siria è stata segnata da lotte di potere interne e divisioni ideologiche, culminate in un colpo di Stato nel 1966. Il colpo di Stato fu orchestrato da una fazione più radicalmente socialista all'interno del partito, che cercò di imporre una linea politica più rigida e più allineata ai principi socialisti e panarabi. Questo cambiamento portò a un periodo di governo più dogmatico e ideologicamente rigido. La nuova leadership del Partito Baath continuò ad attuare riforme socialiste, rafforzando al contempo il controllo statale sull'economia e accentuando la retorica panaraba. Tuttavia, la sconfitta della Siria e di altri Paesi arabi da parte di Israele nella Guerra dei Sei Giorni del 1967 inferse un duro colpo alla legittimità del Partito Baath e alla visione panaraba in generale. La perdita delle alture del Golan a favore di Israele e il mancato raggiungimento degli obiettivi della guerra portarono alla disillusione e alla messa in discussione della direzione politica del Paese. Questo periodo è stato segnato dal caos e da una crescente instabilità, che ha esacerbato le tensioni interne alla Siria.

In questo contesto, Hafez al-Assad, allora ministro della Difesa, colse l'opportunità di consolidare il suo potere. Nel 1970, guidò con successo un colpo di Stato militare, estromettendo la leadership radicale baathista e assumendo il controllo del governo. Assad cambiò la direzione del Partito Baath e dello Stato siriano, concentrandosi maggiormente sulla stabilizzazione del Paese e sul nazionalismo siriano piuttosto che sul panarabismo. Sotto la guida di Assad, la Siria ha vissuto un periodo di relativa stabilizzazione e consolidamento del potere. Assad ha instaurato un regime autoritario, controllando strettamente tutti gli aspetti della vita politica e sociale. Ha inoltre cercato di rafforzare l'esercito e i servizi di sicurezza, instaurando un regime incentrato sulla sicurezza e sulla sopravvivenza del potere. La presa di potere di Hafez al-Assad nel 1970 segnò quindi un punto di svolta nella storia moderna della Siria, inaugurando un'era di governo più centralizzata e autoritaria che avrebbe plasmato il futuro del Paese per i decenni a venire.

Dopo aver preso il potere in Siria nel 1970, Hafez al-Assad si rese subito conto di aver bisogno di una solida base sociale e di un certo grado di legittimità per mantenere il suo regime. Per consolidare il suo potere, si è affidato alla sua comunità di origine, gli alawiti, una setta minoritaria dello sciismo. Assad ha strategicamente collocato membri della comunità alawita in posizioni chiave nell'esercito, nei servizi di sicurezza e nell'amministrazione del governo. Questo approccio ha garantito la fedeltà delle istituzioni più importanti al suo regime. Pur mantenendo una retorica panaraba nel discorso ufficiale, Assad ha incentrato il potere sulla nazione siriana, allontanando così la politica siriana dalla più ampia ambizione del panarabismo. Ha adottato un approccio pragmatico alla politica interna ed estera, cercando di stabilizzare il Paese e consolidare il suo potere.

Per gestire la diversità etnica e religiosa della Siria, il regime di Assad ha utilizzato tattiche di divisione e conquista, simili a quelle impiegate dai francesi durante il Mandato. Frammentando e manipolando le diverse comunità, il regime ha cercato di impedire l'emergere di un'opposizione unificata. La repressione politica è diventata un tratto distintivo del regime, con un apparato di sicurezza esteso ed efficace per monitorare e controllare la società. Nonostante l'epurazione di molte fazioni dell'opposizione, il regime di Assad ha affrontato una sfida significativa da parte dei gruppi islamisti. Questi gruppi, che godono di una forte base sociale, soprattutto tra le popolazioni sunnite più conservatrici, hanno rappresentato una persistente opposizione al regime laico e alawita di Assad. La tensione tra il governo e i gruppi islamisti è culminata nella rivolta della città di Hamah nel 1982, che è stata brutalmente repressa dal regime. Il regno di Hafez al-Assad in Siria è stato quindi caratterizzato da un accentramento del potere, da una politica di repressione e da una certa stabilizzazione del Paese, ma anche da una gestione complessa e spesso conflittuale della diversità socio-politica del Paese.

Il massacro di Hamah del 1982 è uno degli episodi più oscuri e sanguinosi della storia moderna della Siria. Questa brutale repressione fu ordinata da Hafez al-Assad in risposta a un'insurrezione guidata dai Fratelli Musulmani nella città di Hamah. Hamah, una città con una forte presenza islamista e un bastione di opposizione alle politiche laiche e alawite del regime di Assad, divenne il centro di una rivolta armata contro il governo. Nel febbraio 1982, le forze di sicurezza siriane, guidate da Rifaat al-Assad, fratello di Assad, circondarono la città e lanciarono una massiccia offensiva militare per schiacciare la ribellione. La repressione fu spietata e sproporzionata. Le forze governative hanno utilizzato bombardamenti aerei, artiglieria pesante e truppe di terra per distruggere ampie zone della città ed eliminare gli insorti. Il numero esatto delle vittime rimane incerto, ma le stime indicano che migliaia di persone, forse fino a 20.000 o più, sono state uccise. Molti civili hanno perso la vita in quello che è stato descritto come un atto di punizione collettiva. Il massacro di Hamah non è stato solo un'operazione militare, ma ha avuto anche una forte dimensione simbolica. Era destinato a inviare un chiaro messaggio a qualsiasi potenziale opposizione al regime di Assad: la ribellione sarebbe stata accolta con una forza schiacciante e spietata. La distruzione di Hamah è servita da monito e ha represso il dissenso in Siria per anni. Questa repressione ha lasciato profonde cicatrici nella società siriana e ha rappresentato un punto di svolta nella percezione del regime di Assad, sia a livello nazionale che internazionale. Il massacro di Hamah è diventato un simbolo della brutale oppressione in Siria e ha contribuito all'immagine del regime di Assad come uno dei più repressivi del Medio Oriente.

Il governo di Hafez al-Assad in Siria ha dovuto navigare nelle complesse acque della legittimità religiosa, in particolare a causa della sua appartenenza alla comunità alawita, un ramo dello sciismo spesso visto con sospetto dalla maggioranza sunnita in Siria. Per stabilire la sua legittimità e quella del suo regime agli occhi della maggioranza sunnita, Assad ha dovuto affidarsi a figure religiose sunnite per il ruolo di fatwa e altre posizioni religiose chiave. Queste figure erano responsabili dell'interpretazione della legge islamica e della giustificazione religiosa delle azioni del regime. La posizione degli alawiti come minoranza religiosa in un Paese prevalentemente sunnita ha sempre rappresentato una sfida per Assad, che ha dovuto bilanciare gli interessi e le percezioni delle diverse comunità per mantenere il suo potere. Sebbene gli alawiti siano stati collocati in posizioni chiave nel governo e nell'esercito, Assad ha anche cercato di presentarsi come leader di tutti i siriani, indipendentemente dalla loro affiliazione religiosa.

Siria contemporanea: da Hafez a Bashar al-Assad[modifier | modifier le wikicode]

Alla morte di Hafez al-Assad nel 2000, gli successe il figlio Bashar al-Assad. Bashar, inizialmente visto come un potenziale riformatore e agente di cambiamento, ha ereditato un sistema di governo complesso e autoritario. Sotto la sua guida, la Siria ha continuato ad affrontare le sfide poste dalla sua diversità religiosa ed etnica, nonché dalle pressioni interne ed esterne. Il regno di Bashar al-Assad è stato caratterizzato da tentativi di riforma e modernizzazione, ma anche dalla continuità nel consolidamento del potere e dal mantenimento della struttura autoritaria ereditata dal padre. La situazione in Siria è cambiata radicalmente con l'inizio della rivolta popolare nel 2011, che si è evoluta in una complessa e devastante guerra civile che ha coinvolto molteplici attori interni ed esterni e ha avuto profonde ripercussioni sulla regione e oltre.

Libano[modifier | modifier le wikicode]

Dominazione ottomana e mosaico culturale (XVI secolo - Prima guerra mondiale)[modifier | modifier le wikicode]

Il Libano, con la sua storia ricca e complessa, è stato influenzato da diverse potenze e culture nel corso dei secoli. Dal XVI secolo fino alla fine della Prima guerra mondiale, il territorio che oggi è il Libano era sotto il controllo dell'Impero Ottomano. In questo periodo si è sviluppato un distinto mosaico culturale e religioso, caratterizzato da diversità etnica e confessionale.

Due gruppi in particolare, i drusi e i maroniti (una comunità cristiana orientale), hanno svolto un ruolo centrale nella storia del Libano. Queste due comunità sono state spesso in contrasto tra loro, in parte a causa delle loro differenze religiose e della loro lotta per il potere politico e sociale nella regione. I Drusi, una minoranza religiosa che si è sviluppata a partire dall'Islam sciita ismailita, si sono insediati principalmente nelle montagne del Libano e della Siria. Hanno mantenuto un'identità distinta e spesso hanno esercitato un significativo potere politico e militare nelle loro regioni. I maroniti, invece, sono una comunità cristiana orientale in comunione con la Chiesa cattolica romana. Si sono insediati principalmente nelle montagne del Libano, dove hanno sviluppato una forte identità culturale e religiosa. I maroniti hanno anche stabilito stretti legami con le potenze europee, in particolare con la Francia, che ha avuto un'influenza significativa sulla storia e sulla politica libanese. La coesistenza e talvolta lo scontro tra queste comunità, così come con altri gruppi come i sunniti, gli sciiti e gli ortodossi, hanno plasmato la storia socio-politica del Libano. Queste dinamiche hanno giocato un ruolo fondamentale nella formazione dell'identità libanese e hanno influenzato la struttura politica del Libano moderno, in particolare il sistema confessionale di condivisione del potere, che cerca di bilanciare la rappresentanza dei vari gruppi religiosi.

Mandato francese e ristrutturazione amministrativa (dopo la prima guerra mondiale - 1943)[modifier | modifier le wikicode]

Durante il mandato francese in Libano, la Francia cercò di mediare tra le diverse comunità religiose ed etniche del Paese, creando al contempo una struttura amministrativa che riflettesse e rafforzasse la diversità del Libano. Prima dell'istituzione del mandato francese, il Monte Libano aveva già goduto di una certa autonomia sotto l'Impero Ottomano, in particolare dopo l'istituzione della Mutasarrifiyyah nel 1861. La Mutasarrifiyyah del Monte Libano era una regione autonoma con un proprio governatore cristiano, creata in risposta ai conflitti tra maroniti cristiani e drusi musulmani scoppiati negli anni Quaranta e Sessanta del XIX secolo. Questa struttura aveva lo scopo di alleviare le tensioni fornendo una governance più equilibrata e un certo grado di autonomia alla regione.

Quando la Francia assunse il controllo del Libano dopo la Prima guerra mondiale, ereditò questa complessa struttura e cercò di mantenere un equilibrio tra le diverse comunità. Il Mandato francese ampliò i confini del Monte Libano per includere le aree con grandi popolazioni musulmane, formando il Grande Libano nel 1920. Questa espansione mirava a creare uno Stato libanese economicamente più sostenibile, ma introdusse anche nuove dinamiche demografiche e politiche. Il sistema politico libanese sotto il mandato francese si basava su un modello di consociativismo, in cui il potere era condiviso tra le diverse comunità religiose. Questo sistema mirava a garantire un'equa rappresentanza dei principali gruppi religiosi libanesi nell'amministrazione e nella politica e ha gettato le basi per il sistema politico confessionale che caratterizza il Libano moderno. Tuttavia, il mandato francese non fu privo di controversie. Le politiche francesi sono state talvolta viste come favorevoli ad alcune comunità rispetto ad altre e c'è stata resistenza alla dominazione straniera. Ciononostante, il mandato ha avuto un ruolo significativo nella formazione dello Stato libanese e nella definizione della sua identità nazionale.

Durante la Conferenza di pace di Parigi del 1919, che seguì la fine della Prima guerra mondiale, la Francia giocò un ruolo strategico nell'influenzare il processo decisionale sul futuro dei territori del Medio Oriente, compreso il Libano. La presenza di due delegazioni libanesi a questa conferenza fu una manovra della Francia per contrastare le rivendicazioni di Faisal, leader del Regno arabo di Siria, che cercava di creare uno Stato arabo indipendente comprendente il Libano.

Fayçal, sostenuto dai nazionalisti arabi, chiedeva un grande Stato arabo indipendente che si estendesse su gran parte del Levante, compreso il Libano. Queste richieste erano in diretta contraddizione con gli interessi francesi nella regione, che includevano l'istituzione di un mandato su Libano e Siria. Per contrastare l'influenza di Faisal e giustificare il proprio mandato sulla regione, i francesi incoraggiarono la formazione di delegazioni libanesi composte da rappresentanti cristiani maroniti e da altri gruppi favorevoli all'idea di un Libano sotto mandato francese. Queste delegazioni furono inviate a Parigi per chiedere la protezione francese e per sottolineare l'identità distinta del Libano dalla Siria e le aspirazioni panarabe di Faisal. Presentando queste delegazioni come rappresentative delle aspirazioni del popolo libanese, la Francia cercò di legittimare la sua pretesa di un mandato sul Libano e di dimostrare che una parte significativa della popolazione libanese preferiva la protezione francese all'integrazione in uno Stato arabo unificato sotto Faisal. Questa manovra contribuì a plasmare l'esito della conferenza e giocò un ruolo importante nell'istituzione dei mandati francese e britannico in Medio Oriente, in conformità con gli accordi Sykes-Picot.

Lotta per l'indipendenza e confessionalismo (1919 - 1943)[modifier | modifier le wikicode]

La creazione del moderno Stato libanese nel 1921, sotto il mandato francese, fu caratterizzata dall'adozione di un sistema politico comunale unico, noto come "confessionalismo politico". Questo sistema mirava a gestire la diversità religiosa ed etnica del Libano assegnando il potere politico e le cariche di governo in base alla distribuzione demografica delle diverse comunità confessionali. Il confessionalismo libanese è stato concepito per garantire un'equa rappresentanza di tutte le principali comunità religiose del Paese. In base a questo sistema, le principali cariche di governo, tra cui il Presidente, il Primo Ministro e il Presidente dell'Assemblea Nazionale, erano riservate ai membri di specifiche comunità: il Presidente doveva essere un cristiano maronita, il Primo Ministro un musulmano sunnita e il Presidente dell'Assemblea un musulmano sciita. Questa distribuzione delle cariche si basava su un censimento della popolazione effettuato nel 1932.

Sebbene progettato per promuovere la coesistenza pacifica e l'equilibrio tra le diverse comunità, questo sistema è stato criticato per aver istituzionalizzato le divisioni confessionali e aver incoraggiato una politica basata sull'identità comunitaria piuttosto che su programmi o ideologie politiche. Inoltre, il sistema era fragile, in quanto dipendeva dalla demografia che poteva cambiare nel tempo. Le élite politiche e i leader delle comunità, pur sostenendo inizialmente il sistema come garanzia di rappresentanza e influenza, si sono sentiti sempre più frustrati dai suoi limiti e dalle sue debolezze. Il sistema è stato messo sotto pressione anche da fattori esterni, in particolare l'afflusso di rifugiati palestinesi dopo la creazione dello Stato di Israele nel 1948 e gli ideali del panarabismo, che hanno messo in discussione l'ordine politico confessionale del Libano. Questi fattori hanno contribuito a creare squilibri demografici e ad acuire le tensioni politiche e confessionali all'interno del Paese. Il sistema confessionale, pur essendo un tentativo di gestire la diversità del Libano, è stato in definitiva un fattore chiave dell'instabilità politica che ha portato alla guerra civile libanese del 1975-1990. Questa guerra ha lasciato un segno profondo sul Libano e ha rivelato i limiti e le sfide del sistema confessionale nella gestione della diversità e della coesione nazionale.

La guerra civile libanese: cause e impatto internazionale (1975-1990)[modifier | modifier le wikicode]

La guerra civile libanese, iniziata nel 1975, fu influenzata da molti fattori interni ed esterni, in particolare dalle crescenti tensioni legate alla presenza palestinese in Libano. L'arrivo massiccio di rifugiati e combattenti palestinesi in Libano, in particolare dopo gli eventi del "Settembre nero" in Giordania nel 1970, è stato uno dei principali fattori scatenanti della guerra civile. Nel settembre 1970, il re Hussein di Giordania lanciò una campagna militare per espellere l'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) e altri gruppi armati palestinesi dalla Giordania, in seguito ai crescenti tentativi di questi gruppi di interferire negli affari interni del Paese. Questa campagna, nota come "Settembre nero", ha portato a un grande afflusso di palestinesi in Libano, esacerbando le tensioni esistenti nel Paese. La crescente presenza di palestinesi armati e l'attivismo dell'OLP contro Israele dal territorio libanese hanno aggiunto una nuova dimensione al conflitto libanese, complicando ulteriormente la già fragile situazione politica. I gruppi palestinesi, soprattutto nel Libano meridionale, si sono spesso scontrati con le comunità libanesi locali e sono stati coinvolti in attacchi transfrontalieri contro Israele.

In risposta a questi attacchi e alla presenza dell'OLP, Israele ha lanciato diverse operazioni militari in Libano, culminate nell'invasione del Libano nel 1982. L'occupazione israeliana del Libano meridionale era motivata dal desiderio di Israele di rendere sicuri i propri confini settentrionali e di smantellare la base operativa dell'OLP. La guerra civile libanese è stata quindi alimentata da un mix di tensioni interne, conflitti settari, squilibri demografici e fattori esterni, tra cui gli interventi israeliani e le dinamiche regionali legate al conflitto arabo-israeliano. Questa guerra, durata fino al 1990, è stata devastante per il Libano, con enormi perdite di vite umane, sfollamenti massicci di popolazioni e distruzioni diffuse. Ha trasformato profondamente la società e la politica libanese e ha lasciato cicatrici che continuano a colpire il Paese.

L'influenza siriana e gli accordi di Taif (1976-2005)[modifier | modifier le wikicode]

La guerra civile libanese e l'intervento siriano nel conflitto sono elementi chiave per comprendere la storia recente del Libano. La Siria, sotto la guida di Hafez al-Assad, ha svolto un ruolo complesso e talvolta contraddittorio nella guerra civile libanese. La Siria, con i propri interessi geopolitici in Libano, è intervenuta nel conflitto già nel 1976. Ufficialmente, questo intervento è stato giustificato come uno sforzo per stabilizzare il Libano e prevenire un'escalation del conflitto. Tuttavia, molti osservatori hanno notato che la Siria aveva anche ambizioni di espansione e controllo sul Libano, storicamente e culturalmente legato alla Siria. Durante la guerra, la Siria ha sostenuto diverse fazioni e comunità libanesi, spesso in base ai suoi interessi strategici del momento. Questo coinvolgimento è stato talvolta visto come un tentativo della Siria di esercitare la propria influenza e rafforzare la propria posizione in Libano. La guerra civile si concluse infine con gli Accordi di Taif nel 1989, un accordo di pace negoziato con il sostegno della Lega Araba e sotto la supervisione siriana. Gli accordi di Taif hanno ridefinito l'equilibrio politico confessionale in Libano, cambiando il sistema di condivisione del potere per riflettere meglio l'attuale demografia del Paese. Hanno inoltre previsto la fine della guerra civile e l'istituzione di un governo di riconciliazione nazionale.

Tuttavia, gli accordi hanno anche consolidato l'influenza siriana in Libano. Dopo la guerra, la Siria ha mantenuto una notevole presenza militare e influenza politica nel Paese, fonte di tensioni e controversie in Libano e nella regione. La presenza siriana in Libano è terminata solo nel 2005, in seguito all'assassinio dell'ex primo ministro libanese Rafik Hariri, evento che ha scatenato massicce proteste in Libano e aumentato la pressione internazionale sulla Siria. La decisione di non effettuare un censimento della popolazione in Libano dopo la guerra civile riflette la sensibilità che circonda la questione demografica nel contesto politico confessionale libanese. Un censimento potrebbe potenzialmente sconvolgere il delicato equilibrio su cui è costruito il sistema politico libanese, rivelando cambiamenti demografici che potrebbero mettere in discussione l'attuale distribuzione del potere tra le diverse comunità.

L'assassinio di Rafiq Hariri e la Rivoluzione dei Cedri (2005)[modifier | modifier le wikicode]

L'assassinio del Primo Ministro libanese Rafiq Hariri, avvenuto il 14 febbraio 2005, ha rappresentato un momento fondamentale nella storia recente del Libano. Hariri era una figura popolare, nota per la sua politica di ricostruzione post-guerra civile e per i suoi sforzi di ristabilire Beirut come centro finanziario e culturale. Il suo assassinio ha provocato scosse nel Paese e ha scatenato accuse contro la Siria, sospettata di essere coinvolta. L'assassinio ha scatenato la "Rivoluzione dei Cedri", una serie di manifestazioni pacifiche su larga scala per chiedere la fine dell'influenza siriana in Libano e la verità sull'assassinio di Hariri. Queste manifestazioni, alle quali hanno partecipato centinaia di migliaia di libanesi di ogni fede, hanno esercitato una notevole pressione sulla Siria. Sotto il peso di questa pressione popolare e della condanna internazionale, la Siria ha infine ritirato le sue truppe dal Libano nell'aprile 2005, ponendo fine a quasi 30 anni di presenza militare e politica nel Paese.

Libano contemporaneo: sfide politiche e sociali (2005 - oggi)[modifier | modifier le wikicode]

Allo stesso tempo, Hezbollah, un gruppo islamista sciita e un'organizzazione militare fondata nel 1982, è diventato un attore chiave nella politica libanese. Hezbollah è stato fondato con il sostegno iraniano nel contesto dell'invasione israeliana del Libano nel 1982 ed è cresciuto fino a diventare sia un movimento politico che una potente milizia. Il partito si è rifiutato di disarmare dopo la guerra civile, adducendo la necessità di difendere il Libano da Israele. Il conflitto del 2006 tra Israele e Hezbollah ha ulteriormente rafforzato la posizione di Hezbollah come forza principale della resistenza araba contro Israele. Il conflitto è iniziato quando Hezbollah ha catturato due soldati israeliani, scatenando un'intensa risposta militare israeliana in Libano. Nonostante la massiccia distruzione e la perdita di vite umane in Libano, Hezbollah è uscito dal conflitto con un'immagine rafforzata di resistenza contro Israele, ottenendo un notevole sostegno tra parte della popolazione libanese e nel mondo arabo in generale. Questi eventi hanno avuto una notevole influenza sulle dinamiche politiche libanesi, rivelando le profonde divisioni all'interno del Paese e le persistenti sfide alla stabilità e alla sovranità del Libano. Il periodo successivo al 2005 è stato caratterizzato da continue tensioni politiche, crisi economiche e sfide alla sicurezza, che riflettono la complessità del panorama politico e confessionale libanese.

Giordania[modifier | modifier le wikicode]

Mandato britannico e divisione territoriale (inizio XX secolo - 1922)[modifier | modifier le wikicode]

Per comprendere la formazione della Giordania, è essenziale risalire al periodo del Mandato britannico sulla Palestina dopo la Prima guerra mondiale. Quando la Gran Bretagna ottenne il Mandato sulla Palestina in seguito alla Conferenza di San Remo del 1920, si trovò a gestire un territorio complesso e pieno di conflitti. Uno dei primi atti dei britannici fu quello di dividere il Mandato in due zone distinte alla Conferenza del Cairo del 1922: la Palestina da un lato e gli emirati della Transgiordania dall'altro. Questa divisione rifletteva sia considerazioni geopolitiche sia il desiderio di rispondere alle aspirazioni delle popolazioni locali. Abdallah, uno dei figli dello sceriffo Hussein della Mecca, aveva svolto un ruolo importante nella regione, in particolare guidando le rivolte contro gli Ottomani. Per placare e contenere la sua influenza, gli inglesi decisero di nominarlo emiro di Transgiordania. Questa decisione era in parte motivata dal desiderio di stabilizzare la regione e di creare un alleato affidabile per gli inglesi.

La questione dell'immigrazione ebraica in Palestina fu una delle principali fonti di tensione in questo periodo. I sionisti, che aspiravano alla creazione di un focolare nazionale ebraico in Palestina, protestarono contro la politica britannica di vietare l'immigrazione ebraica in Transgiordania, ritenendo che ciò limitasse le possibilità di insediamento ebraico in parte del territorio del Mandato.

L'indipendenza e la formazione dello Stato giordano (1946 - 1948)[modifier | modifier le wikicode]

Il fiume Giordano svolse un ruolo fondamentale nella distinzione tra Transgiordania (a est del Giordano) e Cisgiordania (a ovest del Giordano). Questi termini geografici erano usati per descrivere le regioni su entrambi i lati del fiume Giordano. La formazione della Giordania come Stato indipendente fu un processo graduale. Nel 1946, la Transgiordania ottenne l'indipendenza dalla Gran Bretagna e Abdallah divenne il primo re del Regno Hashemita di Giordania. La Giordania, come la Palestina, è stata profondamente influenzata dagli sviluppi regionali, in particolare dalla creazione dello Stato di Israele nel 1948 e dai conflitti arabo-israeliani che ne sono seguiti. Questi eventi hanno avuto un notevole impatto sulla politica e sulla società giordana nei decenni successivi.

La Legione Araba ha svolto un ruolo significativo nella storia della Giordania e nel conflitto arabo-israeliano. Fondata negli anni Venti sotto il mandato britannico, la Legione Araba era una forza militare giordana che operava sotto la supervisione dei consiglieri militari britannici. Questa forza è stata fondamentale per mantenere l'ordine nel territorio della Transgiordania e ha costituito la base del moderno esercito giordano. Alla fine del mandato britannico, nel 1946, la Transgiordania, sotto il regno di re Abdullah, ottenne l'indipendenza, diventando il Regno Hashemita di Giordania. L'indipendenza della Giordania segnò una svolta nella storia del Medio Oriente, rendendo il Paese un attore chiave nella regione.

Conflitti arabo-israeliani e impatto sulla Giordania (1948-1950)[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1948, la dichiarazione di indipendenza di Israele scatenò la prima guerra arabo-israeliana. Gli Stati arabi vicini, tra cui la Giordania, si rifiutarono di riconoscere la legittimità di Israele e impegnarono le forze militari per opporsi al nuovo Stato. La Legione Araba Giordana, considerata all'epoca una delle forze armate più efficaci tra i Paesi arabi, giocò un ruolo fondamentale in questo conflitto. Durante la guerra del 1948, la Giordania, sotto il comando di re Abdullah, occupò la Cisgiordania, una regione a ovest del fiume Giordano che faceva parte del Mandato britannico sulla Palestina. Alla fine della guerra, la Giordania annesse ufficialmente la Cisgiordania, una decisione ampiamente riconosciuta nel mondo arabo ma non dalla comunità internazionale. L'annessione includeva Gerusalemme Est, che fu proclamata capitale della Giordania insieme ad Amman. L'annessione della Cisgiordania da parte della Giordania ebbe importanti implicazioni per le relazioni arabo-israeliane e per il conflitto palestinese. Ha anche plasmato la politica interna giordana, poiché la popolazione palestinese della Cisgiordania è diventata una parte importante della società giordana. Questo periodo della storia giordana ha continuato a influenzare la politica e le relazioni internazionali del Paese nei decenni successivi.

Il periodo successivo all'annessione della Cisgiordania da parte della Giordania nel 1948 fu segnato da importanti sviluppi politici e sociali. Nel 1950, la Giordania annesse ufficialmente la Cisgiordania, una decisione che ebbe un impatto duraturo sulla composizione demografica e politica del Paese. In seguito all'annessione, metà dei seggi del parlamento giordano furono assegnati a deputati palestinesi, riflettendo la nuova realtà demografica di una Giordania unificata, che ora comprendeva una vasta popolazione palestinese. Questa integrazione politica dei palestinesi in Giordania ha sottolineato la portata dell'annessione della Cisgiordania ed è stata vista da alcuni come uno sforzo per legittimare il controllo giordano sul territorio. Tuttavia, la mossa sollevò anche tensioni, sia all'interno della popolazione palestinese sia tra i nazionalisti palestinesi, che aspiravano all'indipendenza e alla creazione di uno Stato palestinese separato.

Voci di accordi segreti tra Giordania e Israele su questioni di sovranità e territorio alimentarono il malcontento dei nazionalisti palestinesi. Nel 1951, il re Abdullah, che era stato uno dei protagonisti dell'annessione della Cisgiordania e aveva cercato di mantenere buone relazioni con gli israeliani, fu assassinato a Gerusalemme da un nazionalista palestinese. Questo assassinio sottolineò le profonde divisioni e tensioni politiche che circondavano la questione palestinese. La Guerra dei Sei Giorni del 1967 fu un altro importante punto di svolta per la Giordania e la regione. Israele conquistò la Cisgiordania, Gerusalemme Est e altri territori durante questo conflitto, ponendo fine al controllo giordano su queste aree. Questa perdita ha avuto un profondo impatto sulla Giordania, sia dal punto di vista politico che demografico, e ha esacerbato la questione palestinese, che è rimasta una questione centrale negli affari interni e nella politica estera della Giordania. La guerra del 1967 contribuì anche all'emergere dell'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) come principale rappresentante dei palestinesi e influenzò la traiettoria del conflitto arabo-israeliano negli anni successivi.

Il regno di Re Hussein e le sfide interne (1952-1999)[modifier | modifier le wikicode]

Re Hussein di Giordania, nipote di Re Abdullah, governò il Paese dal 1952 fino alla sua morte nel 1999. Il suo regno fu segnato da grandi sfide, tra cui la questione della popolazione palestinese in Giordania e le ambizioni panarabe del re.

Re Hussein ereditò una situazione complessa con una vasta popolazione palestinese in Giordania, dovuta all'annessione della Cisgiordania nel 1948 e all'afflusso di rifugiati palestinesi dopo la creazione di Israele e la Guerra dei Sei Giorni nel 1967. La gestione della questione palestinese rimase una sfida importante per tutto il suo regno, con crescenti tensioni politiche e sociali interne. Uno dei momenti più critici del suo regno fu la crisi del "settembre nero" del 1970. Di fronte alla crescente forza dei combattenti palestinesi dell'OLP in Giordania, che minacciava la sovranità e la stabilità del regno, re Hussein ordinò un brutale intervento militare per riprendere il controllo dei campi profughi e delle città in cui l'OLP aveva una forte presenza. L'intervento portò all'espulsione dell'OLP e dei suoi combattenti dal territorio giordano, che poi stabilirono il loro quartier generale in Libano.

Nonostante la sua partecipazione alle guerre arabo-israeliane, in particolare alla guerra dello Yom Kippur del 1973, Re Hussein mantenne relazioni discrete ma significative con Israele. Queste relazioni, spesso in contrasto con le posizioni di altri Stati arabi, erano motivate da considerazioni strategiche e di sicurezza. La Giordania e Israele condividevano preoccupazioni comuni, in particolare per quanto riguarda la stabilità regionale e la questione palestinese. Re Hussein ha infine svolto un ruolo chiave negli sforzi di pace in Medio Oriente. Nel 1994, la Giordania ha firmato un trattato di pace con Israele, diventando il secondo Paese arabo, dopo l'Egitto, a normalizzare ufficialmente le relazioni con Israele. Il trattato ha segnato un'importante pietra miliare nelle relazioni arabo-israeliane e ha rispecchiato il desiderio di Re Hussein di cercare una soluzione pacifica al conflitto arabo-israeliano, nonostante le sfide e le controversie che esso comportava.

Re Abdullah II e la Giordania moderna (1999 - oggi)[modifier | modifier le wikicode]

Alla morte di re Hussein di Giordania nel 1999, gli successe al trono il figlio Abdullah II. L'ascesa al potere di Abdullah II segnò l'inizio di una nuova era per la Giordania, anche se il nuovo re ereditò molte delle sfide politiche, economiche e sociali del padre. Abdullah II, formatosi all'estero e con esperienza militare, ha assunto la guida di un Paese che deve affrontare complesse sfide interne, tra cui la gestione delle relazioni con la popolazione palestinese, il bilanciamento delle pressioni democratiche con la stabilità del regno e i persistenti problemi economici. A livello internazionale, sotto il suo regno, la Giordania ha continuato a svolgere un ruolo importante nelle questioni regionali, tra cui il conflitto arabo-israeliano e le crisi nei Paesi vicini. Re Abdullah II ha proseguito gli sforzi del padre per modernizzare il Paese e migliorare l'economia. Ha inoltre cercato di promuovere la Giordania come intermediario e mediatore nei conflitti regionali, mantenendo strette relazioni con i Paesi occidentali, in particolare con gli Stati Uniti.

La politica estera di Abdullah II fu caratterizzata da un equilibrio tra il mantenimento di solide relazioni con i Paesi occidentali e la navigazione nelle complesse dinamiche del Medio Oriente. Sotto il suo regno, la Giordania ha continuato a svolgere un ruolo attivo negli sforzi di pace in Medio Oriente e ha dovuto affrontare l'impatto delle crisi nei Paesi vicini, in particolare Iraq e Siria. Sul piano interno, Abdullah II ha dovuto affrontare le richieste di maggiori riforme politiche ed economiche. Le rivolte della Primavera araba del 2011 hanno avuto un impatto anche sulla Giordania, anche se il Paese è riuscito a evitare l'instabilità su larga scala vista in altre parti della regione. Il Re ha risposto ad alcune di queste sfide con progressive riforme politiche e sforzi per migliorare l'economia del Paese.

La traiettoria storica degli Hashemiti, che hanno avuto un ruolo cruciale negli eventi del Medio Oriente all'inizio del XX secolo, è segnata da promesse non mantenute e da importanti aggiustamenti politici. La famiglia hashemita, originaria della regione di Hijaz in Arabia, è stata al centro delle ambizioni arabe di indipendenza e unità durante e dopo la Prima guerra mondiale. Le loro aspirazioni a un grande Stato arabo unificato furono incoraggiate e poi deluse dalle potenze europee, in particolare dalla Gran Bretagna.

Re Hussein bin Ali, il patriarca degli Hascemiti, aveva aspirato alla creazione di un grande regno arabo che si estendesse su gran parte del Medio Oriente. Tuttavia, l'Accordo Sykes-Picot del 1916 e la Dichiarazione Balfour del 1917, così come altri sviluppi politici, ridussero gradualmente queste aspirazioni. Alla fine, gli Hascemiti governarono solo la Transgiordania (l'odierna Giordania) e l'Iraq, dove divenne re un altro figlio di Hussein, Faisal. Per quanto riguarda la Palestina, la Giordania, sotto il re Hussein, è stata pesantemente coinvolta fino agli accordi di Oslo negli anni '90. Dopo la Guerra dei Sei Giorni del 1967 e la perdita della Cisgiordania da parte della Giordania a favore di Israele, Re Hussein ha continuato a rivendicare la sovranità sul territorio palestinese, nonostante la mancanza di un controllo effettivo.

Tuttavia, con gli accordi di Oslo del 1993, che stabilirono il riconoscimento reciproco tra Israele e l'Organizzazione per la Liberazione della Palestina (OLP) e posero le basi per l'autonomia palestinese, la Giordania fu costretta a rivedere la propria posizione. Nel 1988, re Hussein aveva già rinunciato ufficialmente a tutte le rivendicazioni giordane sulla Cisgiordania a favore dell'OLP, riconoscendo il diritto del popolo palestinese all'autodeterminazione. Gli accordi di Oslo hanno consolidato questa realtà, confermando l'OLP come legittimo rappresentante del popolo palestinese e marginalizzando ulteriormente il ruolo della Giordania negli affari palestinesi. Gli accordi di Oslo segnarono quindi la fine delle ambizioni giordane sulla Palestina, orientando il processo di pace verso un negoziato diretto tra israeliani e palestinesi, con la Giordania e gli altri attori regionali a svolgere un ruolo di supporto piuttosto che di guida.

La Giordania e le relazioni internazionali: l'alleanza strategica con gli Stati Uniti[modifier | modifier le wikicode]

La Giordania, fin dalla sua creazione come Stato indipendente nel 1946, ha svolto un ruolo strategico nella politica mediorientale, bilanciando abilmente le relazioni internazionali, in particolare con gli Stati Uniti. Questo rapporto privilegiato con Washington è stato essenziale per la Giordania, non solo in termini di aiuti economici e militari, ma anche come sostegno diplomatico in una regione spesso segnata da instabilità e conflitti. Gli aiuti economici e militari americani sono stati un pilastro dello sviluppo e della sicurezza della Giordania. Gli Stati Uniti hanno fornito assistenza sostanziale per rafforzare le capacità difensive della Giordania, sostenere il suo sviluppo economico e aiutarla a gestire le crisi umanitarie, come il massiccio afflusso di rifugiati siriani e iracheni. Questi aiuti hanno permesso alla Giordania di mantenere la propria stabilità interna e di svolgere un ruolo attivo nella promozione della pace e della sicurezza regionale. Sul fronte militare, la cooperazione tra Giordania e Stati Uniti è stata stretta e fruttuosa. Le esercitazioni militari congiunte e i programmi di addestramento hanno rafforzato i legami tra i due Paesi e la capacità della Giordania di contribuire alla sicurezza regionale. Questa cooperazione militare è anche un elemento cruciale per la Giordania nel contesto della lotta al terrorismo e all'estremismo. Sul piano diplomatico, la Giordania ha spesso agito da intermediario nei conflitti regionali, un ruolo che corrisponde agli interessi degli Stati Uniti nella regione. La Giordania ha partecipato agli sforzi di pace israelo-palestinesi e ha svolto un ruolo di moderazione nelle crisi in Siria e Iraq. La posizione geografica, la relativa stabilità e la relazione con gli Stati Uniti fanno della Giordania un attore chiave negli sforzi di mediazione e risoluzione dei conflitti nella regione.

La relazione tra Giordania e Stati Uniti non è solo un'alleanza strategica, ma riflette anche una comprensione comune delle sfide che la regione deve affrontare. I due Paesi condividono obiettivi comuni nella lotta al terrorismo, nella promozione della stabilità regionale e nella ricerca di soluzioni diplomatiche ai conflitti. Questa relazione è quindi essenziale per la Giordania, in quanto le consente di affrontare le complesse sfide del Medio Oriente beneficiando del sostegno di una grande potenza mondiale.

Iraq[modifier | modifier le wikicode]

Formazione dello Stato iracheno (dopo la Prima guerra mondiale)[modifier | modifier le wikicode]

La formazione dell'Iraq come Stato moderno è stata una conseguenza diretta della dissoluzione dell'Impero ottomano dopo la Prima guerra mondiale. L'Iraq, come lo conosciamo oggi, è nato dalla fusione di tre storiche province ottomane: Mosul, Baghdad e Bassora. Questa fusione, orchestrata dalle potenze coloniali, in particolare dalla Gran Bretagna, ha plasmato non solo i confini dell'Iraq, ma anche le sue complesse dinamiche interne.

La provincia di Mosul, nel nord dell'attuale Iraq, era una regione strategica, non da ultimo per le sue ricche riserve di petrolio. La composizione etnica di Mosul, con una significativa presenza curda, aggiungeva un'ulteriore dimensione alla complessità politica dell'Iraq. Dopo la guerra, lo status di Mosul fu oggetto di un dibattito internazionale, con i turchi e gli inglesi che rivendicavano entrambi la regione. Alla fine, la Società delle Nazioni si pronunciò a favore dell'Iraq, integrando Mosul nel nuovo Stato. Il vilayet di Baghdad, al centro, era il cuore storico e culturale della regione. Baghdad, una città con una ricca storia che risale all'epoca dei califfati, ha continuato a svolgere un ruolo centrale nella vita politica e culturale dell'Iraq. La diversità etnica e religiosa della provincia di Baghdad è stata un fattore chiave nelle dinamiche politiche dell'Iraq moderno. Per quanto riguarda la provincia di Bassora, nel sud, questa regione, popolata principalmente da arabi sciiti, è stata un importante centro commerciale e portuale. I legami di Bassora con il Golfo Persico e il mondo arabo sono stati cruciali per l'economia irachena e hanno influenzato le relazioni estere dell'Iraq.

La fusione di queste tre province distinte in un unico Stato sotto il mandato britannico non è stata priva di difficoltà. La gestione delle tensioni etniche, religiose e tribali è stata una sfida costante per i leader iracheni. L'importanza strategica dell'Iraq è stata rafforzata dalla scoperta del petrolio, attirando l'attenzione delle potenze occidentali e influenzando profondamente lo sviluppo politico ed economico del Paese. Le decisioni prese durante e dopo il mandato britannico hanno posto le basi per le complessità politiche e sociali dell'Iraq, che hanno continuato a manifestarsi nel corso della sua storia moderna, compreso il regno di Saddam Hussein e oltre. La formazione dell'Iraq, un insieme di regioni e gruppi diversi, è stata un fattore chiave per le numerose sfide che il Paese ha dovuto affrontare nel secolo successivo.

Influenza britannica e interessi petroliferi (inizio XX secolo)[modifier | modifier le wikicode]

L'interesse della Gran Bretagna per l'Iraq nella prima metà del XX secolo rientrava in un quadro più ampio di politica imperiale britannica, in cui la geostrategia e le risorse naturali svolgevano un ruolo di primo piano. L'Iraq, con il suo accesso diretto al Golfo Persico e la vicinanza alla Persia, ricca di petrolio, divenne rapidamente un territorio di grande interesse per la Gran Bretagna, che cercava di estendere la propria influenza in Medio Oriente. L'importanza strategica dell'Iraq era legata alla sua posizione geografica, che offriva accesso al Golfo Persico, una via d'acqua cruciale per il commercio e le comunicazioni marittime. Questo controllo dava alla Gran Bretagna un vantaggio nell'assicurarsi rotte commerciali e marittime vitali, soprattutto in relazione al suo impero coloniale in India e oltre. Il petrolio, divenuto una risorsa strategicamente vitale all'inizio del XX secolo, accrebbe l'interesse della Gran Bretagna per l'Iraq e la regione circostante. La scoperta del petrolio in Persia (l'odierno Iran) da parte della Anglo-Persian Oil Company (poi British Petroleum, o BP) evidenziò il potenziale petrolifero della regione. La Gran Bretagna, ansiosa di assicurarsi le forniture di petrolio per la sua marina e la sua industria, vide nell'Iraq un territorio chiave per i suoi interessi energetici.

Il Mandato britannico in Iraq, stabilito dalla Società delle Nazioni dopo la Prima guerra mondiale, diede alla Gran Bretagna un notevole controllo sulla formazione dello Stato iracheno. Tuttavia, questo periodo fu segnato da tensioni e resistenze, come dimostra la rivolta irachena del 1920, una reazione significativa al dominio britannico e ai tentativi di impiantare strutture amministrative e politiche straniere. Le azioni britanniche in Iraq furono guidate da una combinazione di obiettivi imperiali e necessità pratiche. Con il progredire del XX secolo, l'Iraq divenne una questione sempre più complessa nella politica britannica, soprattutto con l'emergere del nazionalismo arabo e l'aumento delle richieste di indipendenza. Il ruolo della Gran Bretagna in Iraq, e più in generale in Medio Oriente, è stato quindi un misto di strategia imperiale, gestione delle risorse naturali e risposta alle dinamiche politiche in continua evoluzione della regione.

Il ruolo di Mosul e la diversità etnica (inizio del XX secolo)[modifier | modifier le wikicode]

La regione di Mosul, nell'Iraq settentrionale, ha sempre avuto un'importanza cruciale nel contesto storico e politico del Medio Oriente. La sua importanza è dovuta a diversi fattori chiave che l'hanno resa un territorio ambito nel corso dei secoli, in particolare dalla Gran Bretagna durante l'epoca coloniale. La scoperta del petrolio nella regione di Mosul ha rappresentato un importante punto di svolta. All'inizio del XX secolo, quando l'importanza del petrolio come risorsa strategica globale divenne sempre più evidente, Mosul emerse come un territorio di immenso valore economico. Le consistenti riserve di petrolio della regione attirarono l'attenzione delle potenze imperiali, in particolare della Gran Bretagna, che cercò di assicurarsi fonti di petrolio per le proprie esigenze industriali e militari. Questa ricchezza di idrocarburi non solo stimolò l'interesse internazionale per Mosul, ma giocò anche un ruolo chiave nel plasmare la politica e l'economia irachena nel secolo successivo. Inoltre, la posizione geografica di Mosul, vicina alle sorgenti dei fiumi Tigri ed Eufrate, le conferisce una particolare importanza strategica. Il controllo delle fonti d'acqua in questa regione arida è vitale per l'agricoltura, l'economia e la vita quotidiana. Questa importanza geografica ha reso Mosul un problema nelle relazioni internazionali e nelle dinamiche regionali, in particolare nel contesto delle tensioni sulla distribuzione dell'acqua nella regione. Il controllo di Mosul è stato considerato essenziale anche per la stabilità dell'Iraq nel suo complesso. A causa della sua diversità etnica e culturale, con una popolazione composta da curdi, arabi, turcomanni, assiri e altri gruppi, la regione è stata un importante crocevia culturale e politico. Gestire questa diversità e integrare Mosul nello Stato iracheno sono state sfide costanti per i governi iracheni che si sono succeduti. Mantenere la stabilità nella regione settentrionale è stato fondamentale per la coesione e l'unità nazionale dell'Iraq.

Il contributo di Gertrude Bell e le fondamenta dell'Iraq moderno (inizio XX secolo)[modifier | modifier le wikicode]

Il contributo di Gertrude Bell alla formazione dell'Iraq moderno è un esempio eloquente dell'influenza occidentale nella ridefinizione dei confini e delle identità nazionali in Medio Oriente all'inizio del XX secolo. Bell, archeologa e amministratrice coloniale britannica, svolse un ruolo cruciale nella creazione dello Stato iracheno, in particolare sostenendo l'uso del termine "Iraq", nome di origine araba, al posto di "Mesopotamia", di origine greca. Questa scelta simboleggiava il riconoscimento dell'identità araba della regione, in contrapposizione a una denominazione imposta da potenze straniere. Tuttavia, come ha sottolineato Pierre-Jean Luisard nella sua analisi della questione irachena, le fondamenta dell'Iraq moderno erano anche la culla dei problemi futuri. La struttura dell'Iraq, concepita e attuata dalle potenze coloniali, ha riunito gruppi etnici e religiosi diversi sotto un unico Stato, creando un terreno fertile per tensioni e conflitti persistenti. Il dominio dei sunniti, spesso in minoranza, sugli sciiti, che sono in maggioranza, ha dato origine a tensioni e conflitti settari, esacerbati da politiche discriminatorie e differenze ideologiche. Inoltre, l'emarginazione dei curdi, un grande gruppo etnico nel nord dell'Iraq, ha alimentato le richieste di autonomia e riconoscimento, spesso represse dal governo centrale.

Queste tensioni interne si sono acuite sotto il regime di Saddam Hussein, che ha governato l'Iraq con il pugno di ferro, esacerbando le divisioni settarie ed etniche. La guerra Iran-Iraq (1980-1988), la campagna Anfal contro i curdi e l'invasione del Kuwait nel 1990 sono esempi di come le politiche interne ed esterne dell'Iraq siano state influenzate da queste dinamiche di potere. L'invasione dell'Iraq nel 2003 da parte di una coalizione guidata dagli Stati Uniti e la caduta di Saddam Hussein hanno inaugurato un nuovo periodo di conflitto e instabilità, rivelando la fragilità delle fondamenta su cui era stato costruito lo Stato iracheno. Gli anni successivi sono stati segnati dall'aumento della violenza settaria, dalle lotte di potere interne e dall'emergere di gruppi estremisti come lo Stato Islamico, che hanno approfittato del vuoto politico e della disintegrazione dell'ordine statale. La storia dell'Iraq è quella di uno Stato plasmato da influenze straniere e che deve affrontare complesse sfide interne. Il contributo di Gertrude Bell, pur essendo significativo nella formazione dell'Iraq, si inserisce in un contesto più ampio di costruzione della nazione e di conflitti che hanno continuato a plasmare il Paese ben oltre la sua fondazione.

"Divide et impera" e dominazione sunnita (inizio XX secolo)[modifier | modifier le wikicode]

L'approccio coloniale della Gran Bretagna alla creazione e alla gestione dell'Iraq è un classico esempio della strategia "divide et impera", che ha avuto un profondo effetto sulla struttura politica e sociale dell'Iraq. Secondo questo approccio, le potenze coloniali spesso favoriscono una minoranza all'interno della società per mantenerla al potere, assicurandosi così la sua dipendenza e fedeltà alla metropoli, indebolendo al contempo l'unità nazionale. Nel caso dell'Iraq, gli inglesi insediarono al potere la minoranza sunnita, nonostante gli sciiti costituissero la maggioranza della popolazione. Nel 1920, Faisal I, membro della famiglia reale hashemita, fu insediato come sovrano del neonato Iraq. Faisal, pur avendo radici nella penisola arabica, fu scelto dagli inglesi per la sua legittimità panaraba e per la sua presunta capacità di unificare i vari gruppi etnici e religiosi sotto il suo governo. Tuttavia, questa decisione ha esacerbato le tensioni settarie ed etniche nel Paese. Sciiti e curdi, sentendosi emarginati ed esclusi dal potere politico, non tardarono a manifestare il loro malcontento. Già nel 1925 scoppiarono rivolte sciite e curde in risposta a questa emarginazione e alle politiche attuate dal governo a maggioranza sunnita. Queste proteste furono represse violentemente, a volte con l'aiuto della Royal Air Force britannica, con l'obiettivo di stabilizzare lo Stato e mantenere il controllo coloniale. L'uso della forza per sedare le rivolte sciite e curde gettò le basi per la continua instabilità dell'Iraq. La dominazione sunnita sostenuta dagli inglesi ha generato un risentimento di lunga durata tra le popolazioni sciite e curde, contribuendo ai cicli di ribellioni e repressioni che hanno segnato la storia dell'Iraq per tutto il XX secolo. Questa dinamica alimentò anche il sentimento nazionalista tra gli sciiti e i curdi, rafforzando le loro aspirazioni a una maggiore autonomia e persino all'indipendenza, in particolare nella regione curda dell'Iraq settentrionale.

L'indipendenza e il perdurare dell'influenza britannica (1932)[modifier | modifier le wikicode]

L'adesione dell'Iraq all'indipendenza nel 1932 ha rappresentato un momento cruciale nella storia del Medio Oriente, sottolineando la complessità della decolonizzazione e il perdurare dell'influenza delle potenze coloniali. L'Iraq divenne il primo Stato, creato ex novo da un mandato della Società delle Nazioni dopo la Prima guerra mondiale, a raggiungere formalmente l'indipendenza. Questo evento ha segnato una tappa importante nell'evoluzione dell'Iraq da protettorato britannico a Stato sovrano. L'adesione dell'Iraq alla Società delle Nazioni nel 1932 fu salutata come un segno del suo status di nazione indipendente e sovrana. Tuttavia, questa indipendenza fu in pratica ostacolata dal mantenimento di una notevole influenza britannica sugli affari interni dell'Iraq. Sebbene l'Iraq avesse formalmente acquisito la sovranità, gli inglesi continuarono a esercitare un controllo indiretto sul Paese.

Questo controllo si espresse in particolare nell'amministrazione del governo iracheno, dove ogni ministro iracheno aveva un assistente britannico. Questi assistenti, spesso amministratori esperti, avevano un ruolo consultivo, ma la loro presenza simboleggiava anche il controllo britannico sulla politica irachena. Questa situazione creò un ambiente in cui la sovranità irachena era in parte ostacolata dall'influenza e dagli interessi britannici. Questo periodo della storia irachena è stato segnato anche da tensioni interne e sfide politiche. Il governo iracheno, pur essendo sovrano, ha dovuto navigare in un complesso panorama di divisioni etniche e religiose, gestendo al contempo le aspettative e le pressioni delle ex potenze coloniali. Queste dinamiche hanno contribuito a creare periodi di instabilità e conflitti interni, riflettendo le difficoltà insite nella transizione dell'Iraq da mandato a nazione indipendente. L'indipendenza dell'Iraq nel 1932, pur essendo una tappa importante, non ha posto fine all'influenza straniera nel Paese. Al contrario, segnò l'inizio di una nuova fase di relazioni internazionali e di sfide interne per l'Iraq, plasmando il suo sviluppo politico e sociale nei decenni successivi.

Colpo di Stato del 1941 e intervento britannico (1941)[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1941, l'Iraq fu teatro di un evento critico che illustrò la fragilità della sua indipendenza e la persistenza dell'influenza britannica nel Paese. Fu l'anno del colpo di Stato guidato da Rashid Ali al-Gaylani, che innescò una serie di eventi culminati nell'intervento militare britannico. Rashid Ali, che in precedenza era stato Primo Ministro, guidò un colpo di Stato contro il governo filo-britannico in carica. Il colpo di Stato fu motivato da una serie di fattori, tra cui il nazionalismo arabo, l'opposizione alla presenza e all'influenza britannica in Iraq e i crescenti sentimenti anticoloniali di alcune fazioni dell'élite politica e militare irachena.

La presa di potere di Rashid Ali fu vista come una minaccia diretta per la Gran Bretagna, non da ultimo a causa della posizione strategica dell'Iraq durante la Seconda guerra mondiale. L'Iraq, con il suo accesso al petrolio e la sua posizione geografica, era cruciale per gli interessi britannici nella regione, in particolare nel contesto della guerra contro le potenze dell'Asse. In risposta al colpo di Stato, la Gran Bretagna intervenne rapidamente sul piano militare. Temendo che l'Iraq potesse cadere sotto l'influenza dell'Asse o interrompere le rotte petrolifere e di approvvigionamento, le forze britanniche lanciarono una campagna per rovesciare Rashid Ali e ripristinare un governo favorevole alla Gran Bretagna. L'operazione fu rapida e decisiva, ponendo fine al breve regno di Rashid Ali. In seguito a questo intervento, la Gran Bretagna mise al potere un nuovo re, riaffermando la propria influenza sulla politica irachena. Questo periodo sottolineò la vulnerabilità dell'Iraq agli interventi stranieri ed evidenziò i limiti della sua indipendenza sovrana. L'intervento britannico del 1941 ebbe anche un impatto duraturo sulla politica irachena, alimentando un sentimento anti-britannico e anti-coloniale che continuò a influenzare i futuri eventi politici del Paese.

L'Iraq durante la Guerra Fredda e il Patto di Baghdad (1955)[modifier | modifier le wikicode]

La storia dell'Iraq durante la Guerra Fredda è un esempio di come gli interessi geopolitici delle superpotenze abbiano continuato a influenzare e plasmare la politica interna ed esterna dei Paesi della regione. Durante questo periodo, l'Iraq divenne un attore chiave nelle strategie di contenimento perseguite dagli Stati Uniti contro l'Unione Sovietica.

Nel 1955, l'Iraq svolse un ruolo importante nella formazione del Patto di Baghdad, un'alleanza militare e politica voluta dagli Stati Uniti. Questo patto, noto anche come Patto per il Medio Oriente, mirava a stabilire un cordone di sicurezza nella regione per contrastare l'influenza e l'espansione dell'Unione Sovietica. Oltre all'Iraq, il patto includeva Turchia, Iran, Pakistan e Regno Unito, formando un fronte unito contro il comunismo in una regione strategicamente importante. Il Patto di Baghdad era in linea con la politica di "contenimento" degli Stati Uniti, che cercavano di limitare l'espansione sovietica nel mondo. Questa politica era motivata dalla percezione di una crescente minaccia sovietica e dal desiderio di prevenire la diffusione del comunismo, in particolare in aree strategiche come il Medio Oriente, ricco di petrolio.

Tuttavia, il coinvolgimento dell'Iraq nel Patto di Baghdad ebbe implicazioni interne. Questa alleanza con le potenze occidentali fu controversa all'interno della popolazione irachena ed esacerbò le tensioni politiche interne. Il patto fu visto da molti come una continuazione dell'interferenza straniera negli affari iracheni e alimentò il sentimento nazionalista e anti-occidentale di alcune fazioni. Nel 1958, l'Iraq subì un colpo di Stato che rovesciò la monarchia e istituì la Repubblica dell'Iraq. Il colpo di Stato fu ampiamente motivato da sentimenti anti-occidentali e dall'opposizione alla politica estera filo-occidentale della monarchia. Dopo il colpo di Stato, l'Iraq si ritirò dal Patto di Baghdad, segnando un cambiamento significativo nella sua politica estera e sottolineando la complessità della sua posizione geopolitica durante la Guerra Fredda.

Rivoluzione del 1958 e ascesa del Baathismo (1958)[modifier | modifier le wikicode]

La rivoluzione irachena del 1958 ha rappresentato una svolta decisiva nella storia moderna del Paese, segnando la fine della monarchia e l'istituzione della Repubblica. Questo periodo di profondi cambiamenti politici e sociali in Iraq coincise con importanti sviluppi politici in altre parti del mondo arabo, in particolare con la formazione della Repubblica Araba Unita (ARU) da parte di Egitto e Siria. Abdel Karim Kassem, ufficiale dell'esercito iracheno, ebbe un ruolo chiave nel colpo di Stato del 1958 che rovesciò la monarchia hashemita in Iraq. Dopo la rivoluzione, Kassem divenne il primo Primo Ministro della Repubblica dell'Iraq. La sua presa di potere fu accolta da un ampio sostegno popolare, in quanto molti lo consideravano un leader in grado di guidare l'Iraq verso un'era di riforme e di maggiore indipendenza dall'influenza straniera. Nel frattempo, nel 1958, Egitto e Siria si unirono per formare la Repubblica Araba Unita, uno sforzo di unificazione panaraba guidato dal presidente egiziano Gamal Abdel Nasser. La Repubblica Araba Unita rappresentava un tentativo di unità politica tra le nazioni arabe, basato sul nazionalismo arabo e sull'antimperialismo. Tuttavia, Abdel Karim Kassem scelse di non aderire alla RAU. Egli aveva una propria visione dell'Iraq, che differiva dal modello di Nasser.

Kassem si concentrò sul consolidamento del potere in Iraq e cercò di rafforzare il suo sostegno interno rivolgendosi a gruppi spesso emarginati nella società irachena, in particolare curdi e sciiti. Sotto il suo regime, l'Iraq attraversò un periodo di riforme sociali ed economiche. In particolare, Kassem promulgò riforme fondiarie e lavorò per modernizzare l'economia irachena. Tuttavia, il suo governo fu anche segnato da tensioni e conflitti politici. Le politiche di Kassem nei confronti dei curdi e degli sciiti, pur mirando all'inclusione, hanno dato origine a tensioni con altri gruppi e potenze regionali. Inoltre, il suo regime ha dovuto affrontare sfide di stabilità e opposizione interna, tra cui tentativi di colpo di Stato e conflitti con fazioni politiche rivali.

Il periodo post-rivoluzionario in Iraq, all'inizio degli anni Sessanta, è stato segnato da cambiamenti politici rapidi e spesso violenti, con l'emergere del Baathismo come forza politica significativa. Abdel Karim Kassem, che aveva governato l'Iraq dalla rivoluzione del 1958, fu rovesciato e ucciso in un colpo di Stato nel 1963. Il colpo di Stato fu orchestrato da un gruppo di nazionalisti arabi e membri del Partito Baath, un'organizzazione politica socialista panaraba. Il Partito Baath, fondato in Siria, aveva acquisito influenza in diversi Paesi arabi, tra cui l'Iraq, e sosteneva l'unità araba, il socialismo e il secolarismo. Abdel Salam Aref, che sostituì Kassem alla guida dell'Iraq, era un membro del partito Ba'ath e aveva opinioni politiche diverse da quelle del suo predecessore. A differenza di Kassem, Aref era favorevole all'idea di una Repubblica Araba Unita e sosteneva il concetto di unità panaraba. La sua ascesa al potere segnò un cambiamento significativo nella politica irachena, con uno spostamento verso politiche più allineate agli ideali baathisti.

La morte di Abdel Salam Aref in un incidente in elicottero nel 1966 portò a un'altra transizione di potere. Suo fratello, Abdul Rahman Aref, gli succedette alla presidenza. Il periodo di governo dei fratelli Aref fu un momento in cui il Baathismo iniziò a prendere piede in Iraq, sebbene il loro regime fosse anche segnato da instabilità e lotte di potere interne. Il baathismo iracheno, pur avendo origini comuni con il baathismo siriano, sviluppò caratteristiche e dinamiche proprie. I governi di Abdel Salam Aref e Abdul Rahman Aref hanno affrontato diverse sfide, tra cui tensioni interne al Partito Baath e l'opposizione di diversi gruppi sociali e politici. Queste tensioni portarono infine a un altro colpo di Stato nel 1968, guidato dal settore iracheno del Partito Baath, che vide l'ascesa di figure come Saddam Hussein tra i ranghi della leadership irachena.

Il regno di Saddam Hussein e la guerra Iran-Iraq (1979 - 1988)[modifier | modifier le wikicode]

L'ascesa al potere di Saddam Hussein nel 1979 segnò una nuova era nella storia politica e sociale dell'Iraq. Come figura dominante del Partito Ba'ath, Saddam Hussein intraprese una serie di riforme e politiche volte a rafforzare il controllo dello Stato e a modernizzare la società irachena, consolidando al contempo il proprio potere. Uno degli aspetti chiave della governance di Saddam Hussein è stato il processo di statalizzazione tribale, una strategia volta a integrare le strutture tribali tradizionali nell'apparato statale. L'obiettivo di questo approccio era quello di ottenere il sostegno delle tribù, in particolare dei Tiplit, coinvolgendoli nelle strutture di governo e concedendo loro alcuni privilegi. In cambio, queste tribù hanno fornito un sostegno fondamentale a Saddam Hussein, rafforzando così il suo regime.

Parallelamente a questa politica tribale, Saddam Hussein lanciò ambiziosi programmi di modernizzazione in vari settori, come l'istruzione, l'economia e le abitazioni. Questi programmi miravano a trasformare l'Iraq in una nazione moderna e sviluppata. Un elemento importante di questa modernizzazione fu la nazionalizzazione dell'industria petrolifera irachena, che permise al governo di controllare una risorsa vitale e di finanziare le sue iniziative di sviluppo. Tuttavia, nonostante questi sforzi di modernizzazione, l'economia irachena sotto Saddam Hussein era in gran parte basata su un sistema clientelare. Questo sistema clientelare prevedeva la distribuzione di favori, risorse e posizioni governative a individui e gruppi in cambio del loro sostegno politico. Questo approccio ha creato una dipendenza dal regime e ha contribuito al mantenimento di una rete di fedeltà a Saddam Hussein. Sebbene le iniziative di Saddam Hussein abbiano portato ad alcuni sviluppi economici e sociali, sono state anche accompagnate da repressione politica e violazioni dei diritti umani. Il consolidamento del potere di Saddam Hussein è spesso avvenuto a spese della libertà politica e dell'opposizione, portando a tensioni e conflitti interni.

La guerra Iran-Iraq, iniziata nel 1980 e proseguita fino al 1988, è uno dei conflitti più sanguinosi e distruttivi del XX secolo. Iniziata da Saddam Hussein, la guerra ha avuto conseguenze di vasta portata sia per l'Iraq che per l'Iran, oltre che per l'intera regione. Saddam Hussein, cercando di sfruttare l'apparente vulnerabilità dell'Iran sulla scia della Rivoluzione islamica del 1979, lanciò un'offensiva contro l'Iran. Temeva che la rivoluzione guidata dall'ayatollah Khomeini si sarebbe diffusa in Iraq, in particolare tra la maggioranza sciita del Paese, e avrebbe destabilizzato il suo regime baathista, prevalentemente sunnita. Inoltre, Saddam Hussein mirava a stabilire il dominio regionale dell'Iraq e il controllo sui territori ricchi di petrolio, in particolare nella regione di confine dello Shatt al-Arab. La guerra è rapidamente degenerata in un conflitto prolungato e costoso, caratterizzato da combattimenti in trincea, attacchi chimici e enormi sofferenze umane. Più di mezzo milione di soldati sono stati uccisi da entrambe le parti e milioni di persone sono state colpite dalla distruzione e dallo sfollamento.

A livello regionale, la guerra ha portato a complesse alleanze. La Siria, guidata da Hafez al-Assad, ha scelto di sostenere l'Iran, nonostante le differenze ideologiche, in parte a causa della rivalità siro-irachena. L'Iran ha ricevuto anche il sostegno di Hezbollah, un'organizzazione militante sciita con sede in Libano. Queste alleanze riflettevano le crescenti divisioni politiche e settarie nella regione. La guerra si concluse nel 1988, senza un chiaro vincitore. Il cessate il fuoco, negoziato sotto l'egida delle Nazioni Unite, lasciò i confini in gran parte invariati e non vennero fatte riparazioni significative. Il conflitto lasciò entrambi i Paesi gravemente indeboliti e indebitati e gettò le basi per futuri conflitti nella regione, tra cui l'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq nel 1990 e i successivi interventi nella regione da parte degli Stati Uniti e dei loro alleati.

La fine della guerra Iran-Iraq nel 1988 fu un momento cruciale, che segnò la fine di otto anni di aspro conflitto e di notevoli sofferenze umane. L'Iran, sotto la guida dell'ayatollah Khomeini, accettò finalmente la risoluzione 598 del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite, che chiedeva un immediato cessate il fuoco e la fine delle ostilità tra i due Paesi. La decisione dell'Iran di accettare il cessate il fuoco avvenne in un contesto di crescenti difficoltà sul fronte interno e di una situazione militare sempre più sfavorevole. Nonostante gli sforzi iniziali per resistere all'aggressione irachena e guadagnare territori, l'Iran ha subito un'enorme pressione economica e militare, aggravata dall'isolamento internazionale e dai costi umani e materiali del prolungato conflitto.

Un elemento particolarmente inquietante della guerra è stato l'uso di armi chimiche da parte dell'Iraq, una tattica che ha segnato una drammatica escalation nella violenza del conflitto. Le forze irachene hanno usato armi chimiche in diverse occasioni contro le forze iraniane e persino contro la propria popolazione curda, come nel famigerato massacro di Halabja del 1988, quando migliaia di civili curdi furono uccisi da gas velenosi. L'uso di armi chimiche da parte dell'Iraq fu ampiamente condannato a livello internazionale e contribuì all'isolamento diplomatico del regime di Saddam Hussein. Il cessate il fuoco del 1988 pose fine a uno dei conflitti più sanguinosi della seconda metà del XX secolo, ma lasciò dietro di sé Paesi devastati e una regione profondamente segnata dalle conseguenze della guerra. Né l'Iran né l'Iraq riuscirono a raggiungere gli ambiziosi obiettivi che si erano prefissati all'inizio del conflitto e la guerra si caratterizzò in definitiva per la sua tragica inutilità e per l'enorme costo umano.

Invasione del Kuwait e Guerra del Golfo (1990-1991)[modifier | modifier le wikicode]

L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq nel 1990, sotto il comando di Saddam Hussein, ha innescato una serie di eventi importanti sulla scena internazionale, portando alla Guerra del Golfo del 1991. L'invasione fu motivata da una serie di fattori, tra cui rivendicazioni territoriali, dispute sulla produzione di petrolio e tensioni economiche. Saddam Hussein giustificò l'invasione sostenendo che il Kuwait era storicamente parte dell'Iraq. Ha inoltre espresso le sue rimostranze per la produzione di petrolio del Kuwait, accusato di aver superato le quote OPEC, contribuendo così alla caduta dei prezzi del petrolio e colpendo l'economia irachena, già indebolita dalla lunga guerra con l'Iran. La risposta internazionale all'invasione fu rapida e ferma. Il Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite condannò l'invasione e impose un rigido embargo economico contro l'Iraq. Successivamente, si formò una coalizione di forze internazionali, guidata dagli Stati Uniti, per liberare il Kuwait. Sebbene l'operazione sia stata sancita dalle Nazioni Unite, è stata ampiamente percepita come dominata dagli Stati Uniti, a causa del loro ruolo di leadership e del loro significativo contributo militare.

La Guerra del Golfo, iniziata nel gennaio 1991, fu breve ma intensa. La massiccia campagna aerea e la successiva operazione di terra espulsero rapidamente le forze irachene dal Kuwait. Tuttavia, l'embargo imposto all'Iraq ebbe conseguenze devastanti per la popolazione civile irachena. Le sanzioni economiche, combinate con la distruzione delle infrastrutture durante la guerra, hanno portato a una grave crisi umanitaria in Iraq, con carenza di cibo, medicine e altre forniture essenziali. L'invasione del Kuwait da parte dell'Iraq e la successiva Guerra del Golfo hanno avuto un forte impatto sulla regione e sulle relazioni internazionali. L'Iraq si trovò isolato sulla scena internazionale e Saddam Hussein dovette affrontare un numero crescente di sfide interne ed esterne. Questo periodo segnò anche una svolta nella politica degli Stati Uniti in Medio Oriente, rafforzando la loro presenza militare e politica nella regione.

Impatto dell'attacco dell'11 settembre e dell'invasione statunitense (2003)[modifier | modifier le wikicode]

Il periodo successivo all'11 settembre ha segnato una svolta significativa nella politica estera degli Stati Uniti, in particolare per quanto riguarda l'Iraq. Sotto il presidente George W. Bush, l'Iraq è stato visto sempre più come parte di quello che Bush ha descritto come "Asse del Male", un'espressione che ha alimentato l'immaginazione pubblica e politica americana nel contesto della lotta contro il terrorismo internazionale. Sebbene l'Iraq non fosse direttamente coinvolto negli attentati dell'11 settembre, l'amministrazione Bush avanzò la teoria che l'Iraq di Saddam Hussein possedesse armi di distruzione di massa (ADM) e rappresentasse una minaccia per la sicurezza globale. Questa percezione è stata utilizzata per giustificare l'invasione dell'Iraq nel 2003, una decisione ampiamente controversa, soprattutto dopo che è stato rivelato che l'Iraq non possedeva armi di distruzione di massa.

L'invasione e la successiva occupazione dell'Iraq da parte delle forze guidate dagli Stati Uniti hanno portato al rovesciamento di Saddam Hussein, ma anche a conseguenze impreviste e a un'instabilità a lungo termine. Una delle politiche più criticate dell'amministrazione statunitense in Iraq è stata la "de-baathificazione", che mirava a sradicare l'influenza del partito Baath di Saddam Hussein. Questa politica comprendeva lo scioglimento dell'esercito iracheno e lo smantellamento di molte strutture amministrative e governative. Tuttavia, la de-baathificazione ha creato un vuoto di potere e ha esacerbato le tensioni settarie ed etniche in Iraq. Molti ex membri dell'esercito e del partito Ba'ath, improvvisamente privati del loro lavoro e del loro status, si sono trovati emarginati e in alcuni casi si sono uniti a gruppi di insorti. Questa situazione ha contribuito all'emergere e all'ascesa al potere di gruppi jihadisti come Al-Qaeda in Iraq, che in seguito è diventato lo Stato Islamico in Iraq e nel Levante (EIIL), noto come Daesh. Il caos e l'instabilità seguiti all'invasione statunitense sono stati fattori chiave per l'ascesa del nuovo jihadismo rappresentato da Daesh, che ha sfruttato il vuoto politico, le tensioni settarie e l'insicurezza per estendere la propria influenza. L'intervento statunitense in Iraq, sebbene inizialmente presentato come uno sforzo per portare democrazia e stabilità, ha avuto conseguenze profonde e durature, facendo sprofondare il Paese in un periodo di conflitto, violenza e instabilità che persiste da molti anni.

Il ritiro delle truppe statunitensi dall'Iraq nel 2009 ha segnato una nuova fase nella storia politica del Paese, caratterizzata dall'ascesa dei gruppi sciiti e da cambiamenti nelle dinamiche di potere. Dopo decenni di emarginazione sotto il regime baathista dominato dai sunniti, la maggioranza sciita irachena ha acquisito influenza politica in seguito alla caduta di Saddam Hussein e al processo di ricostruzione politica seguito all'invasione statunitense del 2003. Con l'istituzione di un governo più rappresentativo e l'organizzazione di elezioni democratiche, i partiti politici sciiti, che erano stati repressi sotto il regime di Saddam Hussein, hanno acquisito un ruolo di primo piano nel nuovo panorama politico iracheno. Figure politiche sciite, spesso sostenute dall'Iran, hanno iniziato a occupare posizioni chiave all'interno del governo, riflettendo il cambiamento demografico e politico del Paese.

Tuttavia, questo spostamento di potere ha portato anche a tensioni e conflitti. Le comunità sunnite e curde, che avevano occupato posizioni di potere sotto il regime di Saddam Hussein o avevano cercato l'autonomia, come nel caso del Kurdistan iracheno, si sono trovate emarginate nel nuovo ordine politico. Questa emarginazione, unita allo scioglimento dell'esercito iracheno e ad altre politiche attuate dopo l'invasione, ha creato un senso di alienazione e frustrazione tra questi gruppi. L'emarginazione dei sunniti, in particolare, ha contribuito a creare un clima di insicurezza e malcontento, creando un terreno fertile per l'insurrezione e il terrorismo. Gruppi come Al-Qaeda in Iraq, e successivamente lo Stato Islamico (Daesh), hanno approfittato di queste divisioni per reclutare membri ed estendere la propria influenza, portando a un periodo di intensa violenza e conflitto settario.

Israele[modifier | modifier le wikicode]

Gli inizi del sionismo e la Dichiarazione Balfour[modifier | modifier le wikicode]

La creazione dello Stato di Israele nel 1948 è un evento storico importante che è stato interpretato in modi diversi, riflettendo le complessità e le tensioni inerenti a questo periodo storico. Da un lato, può essere vista come il culmine degli sforzi diplomatici e politici, segnati da decisioni chiave a livello internazionale. Dall'altro, è visto come il culmine di una lotta nazionale, guidata dal movimento sionista e dalle aspirazioni del popolo ebraico all'autodeterminazione.

La Dichiarazione Balfour del 1917, con la quale il governo britannico sosteneva la creazione in Palestina di un focolare nazionale per il popolo ebraico, pose le basi per la creazione di Israele. Sebbene si trattasse di una promessa piuttosto che di un impegno giuridicamente vincolante, questa dichiarazione rappresentò un momento fondamentale per il riconoscimento internazionale delle aspirazioni sioniste. Il Mandato britannico sulla Palestina, istituito dopo la Prima guerra mondiale, è servito come quadro amministrativo per la regione, sebbene le tensioni tra le comunità ebraiche e arabe siano aumentate durante questo periodo. Un altro momento decisivo fu il piano di spartizione della Palestina proposto dalle Nazioni Unite nel 1947, che prevedeva la creazione di due Stati indipendenti, ebraico e arabo, con Gerusalemme sotto controllo internazionale. Sebbene questo piano sia stato accettato dai leader ebrei, è stato respinto dalle parti arabe, portando a un conflitto aperto dopo il ritiro britannico dalla regione.

La guerra d'indipendenza di Israele, che seguì la proclamazione dello Stato di Israele nel maggio 1948 da parte di David Ben-Gurion, primo ministro israeliano, fu segnata da feroci combattimenti contro gli eserciti di diversi Paesi arabi confinanti. Questa guerra fu una lotta per l'esistenza e la sovranità per gli israeliani e un tragico momento di perdita e sfollamento per i palestinesi, un evento noto come la Nakba (la catastrofe). La fondazione di Israele è stata quindi accolta con giubilo da molti ebrei in tutto il mondo, soprattutto nel contesto delle persecuzioni subite durante la Seconda guerra mondiale e l'Olocausto. Per i palestinesi e molti altri nel mondo arabo, invece, il 1948 è stato sinonimo di perdita e dell'inizio di un lungo conflitto. La creazione di Israele fu quindi un evento cruciale, non solo per i popoli della regione, ma anche nel più ampio contesto delle relazioni internazionali, influenzando profondamente la politica mediorientale nei decenni successivi.

La Dichiarazione Balfour, scritta il 2 novembre 1917, è un documento fondamentale per comprendere le origini dello Stato di Israele e il conflitto israelo-palestinese. Redatta da Arthur James Balfour, all'epoca ministro degli Esteri britannico, la Dichiarazione fu inviata a Lord Rothschild, leader della comunità ebraica britannica, perché la trasmettesse alla Federazione sionista di Gran Bretagna e Irlanda. Il testo della Dichiarazione Balfour impegnava il governo britannico a sostenere l'istituzione in Palestina di un "focolare nazionale per il popolo ebraico", stabilendo che ciò non avrebbe dovuto pregiudicare i diritti civili e religiosi delle comunità non ebraiche esistenti nel Paese, né i diritti e lo status politico di cui godono gli ebrei in qualsiasi altro Paese. Tuttavia, le popolazioni non ebraiche della Palestina non furono esplicitamente nominate nel documento, il che è stato interpretato come un'omissione significativa. Le ragioni alla base della Dichiarazione Balfour erano molteplici e complesse e riguardavano considerazioni diplomatiche e strategiche britanniche durante la Prima guerra mondiale. Tra queste, il desiderio di ottenere il sostegno degli ebrei agli sforzi bellici degli Alleati, in particolare in Russia, dove la Rivoluzione bolscevica aveva creato incertezze, e l'interesse strategico per la Palestina come regione chiave vicino al Canale di Suez, vitale per l'Impero britannico. La Dichiarazione Balfour segnò un punto di svolta nella storia della regione, poiché fu interpretata dai sionisti come un sostegno internazionale alla loro aspirazione a una patria nazionale in Palestina. Per i palestinesi arabi, invece, fu vista come un tradimento e una minaccia alle loro rivendicazioni territoriali e nazionali. Questa dicotomia di percezioni ha posto le basi per le tensioni e i conflitti che sono seguiti nella regione.

Il contesto storico del conflitto israelo-palestinese è complesso e si estende ben prima della Dichiarazione Balfour del 1917. La presenza ebraica a Gerusalemme e in altre parti della Palestina storica risale a millenni fa, anche se la demografia e la composizione della popolazione sono fluttuate nel tempo a causa di vari eventi storici, tra cui periodi di esilio e diaspora. Nel corso dell'Ottocento, e in particolare negli anni Trenta del XIX secolo, è iniziata una significativa migrazione di ebrei verso la Palestina, in parte in risposta alle persecuzioni e ai pogrom nell'Impero russo e in altre parti d'Europa. Questa migrazione, spesso considerata come parte delle prime Aliyah (ascese) all'interno del nascente movimento sionista, era motivata dal desiderio di tornare alla patria ancestrale ebraica e di ricostruire una presenza ebraica in Palestina.

Un aspetto importante di questa rinascita ebraica fu l'Askala o Haskala (Rinascimento ebraico), un movimento tra gli ebrei europei, in particolare ashkenaziti, per modernizzare la cultura ebraica e integrarsi nella società europea. Questo movimento incoraggiava l'istruzione, l'adozione di lingue e costumi locali, promuovendo al contempo un'identità ebraica rinnovata e dinamica. Eliezer Ben-Yehuda, spesso citato come il padre dell'ebraico moderno, ha svolto un ruolo cruciale nella rinascita dell'ebraico come lingua viva. Il suo lavoro fu essenziale per il rinnovamento culturale e nazionale ebraico, fornendo alla comunità ebraica in Palestina un mezzo di comunicazione unificante e rafforzando la sua distinta identità culturale.

Questi sviluppi culturali e migratori contribuirono a gettare le basi del sionismo politico, un movimento nazionalista che mirava a stabilire un focolare nazionale ebraico in Palestina. Il sionismo ha guadagnato popolarità alla fine del XIX secolo, in parte in risposta alle persecuzioni antisemite in Europa e all'aspirazione all'autodeterminazione. La migrazione ebraica in Palestina nel XIX e all'inizio del XX secolo ha coinciso con la lunga presenza di comunità arabe palestinesi, provocando cambiamenti demografici e crescenti tensioni nella regione. Queste tensioni, esacerbate dalle politiche del Mandato britannico e dagli eventi internazionali, hanno infine portato al conflitto israelo-palestinese che conosciamo oggi.

La storia del movimento sionista e l'emergere dell'idea di una patria ebraica è strettamente legata alla diaspora ebraica in Europa e negli Stati Uniti tra la fine del XIX e l'inizio del XX secolo. Questo periodo fu segnato da un rinnovamento del pensiero ebraico e da una crescente consapevolezza delle sfide che la comunità ebraica doveva affrontare in Europa, in particolare l'antisemitismo. Leon Pinsker, medico e intellettuale ebreo russo, fu una figura chiave nelle prime fasi del sionismo. Influenzato dai pogrom e dalle persecuzioni antisemite in Russia, nel 1882 Pinsker scrisse "Autoemancipazione", un pamphlet che sosteneva la necessità di una patria nazionale per gli ebrei. Pinsker riteneva che l'antisemitismo fosse un fenomeno permanente e inevitabile in Europa e che l'unica soluzione per il popolo ebraico fosse l'autonomia nel proprio territorio. Theodore Herzl, giornalista e scrittore austro-ungarico, è spesso considerato il padre del sionismo politico moderno. Profondamente colpito dall'Affare Dreyfus in Francia, dove un ufficiale ebreo, Alfred Dreyfus, fu ingiustamente accusato di spionaggio in un clima di palese antisemitismo, Herzl giunse alla conclusione che l'assimilazione non avrebbe protetto gli ebrei dalla discriminazione e dalla persecuzione. Questo caso fu un catalizzatore per Herzl, che lo portò a scrivere "Lo Stato degli ebrei" nel 1896, in cui sosteneva la creazione di uno Stato ebraico. Contrariamente a quanto si crede, Herzl non prevedeva specificamente di fondare il focolare nazionale ebraico in Francia, ma piuttosto in Palestina o, in mancanza, in un altro territorio offerto da una potenza coloniale. L'idea di Herzl era quella di trovare un luogo in cui gli ebrei potessero costituirsi come nazione sovrana e vivere liberamente, lontano dall'antisemitismo europeo. Herzl fu la forza trainante del Primo Congresso Sionista di Basilea del 1897, che gettò le basi del movimento sionista come organizzazione politica. Il congresso riunì delegati ebrei di diversa provenienza per discutere la creazione di un focolare nazionale ebraico in Palestina.

Antisemitismo e migrazione ebraica[modifier | modifier le wikicode]

L'antisemitismo ha una storia lunga e complessa, profondamente radicata nelle credenze religiose e socio-economiche europee, in particolare durante il Medioevo. Uno degli aspetti più importanti dell'antisemitismo storico è la nozione di "popolo deicida", un'accusa secondo cui gli ebrei sarebbero stati collettivamente responsabili della morte di Gesù Cristo. Questa idea fu ampiamente promulgata nella cristianità europea e servì come giustificazione per varie forme di persecuzione e discriminazione contro gli ebrei nel corso dei secoli. Questa convinzione ha contribuito all'emarginazione degli ebrei e alla loro rappresentazione come "altro" o straniero all'interno della società cristiana.

Nel Medioevo, le restrizioni imposte agli ebrei nella sfera professionale e sociale ebbero un impatto significativo sul loro posto nella società. A causa delle leggi e delle restrizioni della Chiesa, agli ebrei veniva spesso impedito di possedere terre o di esercitare determinate professioni. Ad esempio, in molte zone non potevano essere membri di corporazioni, il che limitava le loro opportunità nel commercio e nell'artigianato. Queste restrizioni portarono molti ebrei a rivolgersi a mestieri come il prestito di denaro, un'attività spesso proibita ai cristiani a causa del divieto della Chiesa di praticare l'usura. Sebbene questa attività fornisse una nicchia economica necessaria, rafforzava anche alcuni stereotipi negativi e contribuiva all'antisemitismo economico. Gli ebrei venivano talvolta percepiti come usurai e associati all'avarizia, il che esacerbava la diffidenza e l'ostilità nei loro confronti. Inoltre, gli ebrei erano spesso confinati in quartieri specifici, noti come ghetti, che limitavano la loro interazione con la popolazione cristiana e rafforzavano il loro isolamento. Questa segregazione, unita all'antisemitismo religioso ed economico, creava un ambiente in cui potevano verificarsi persecuzioni, come i pogrom. L'antisemitismo medievale, radicato nelle credenze religiose e rafforzato dalle strutture socio-economiche, ha quindi posto le basi per secoli di discriminazione e persecuzione contro gli ebrei in Europa. Questa storia dolorosa è stata uno dei fattori che hanno alimentato le aspirazioni sioniste a una patria sicura e sovrana.

L'evoluzione dell'antisemitismo nel XIX secolo rappresenta un punto di svolta significativo, quando il pregiudizio e la discriminazione nei confronti degli ebrei iniziarono a basarsi più su nozioni razziali che su differenze religiose o culturali. Questo cambiamento ha segnato la nascita del cosiddetto antisemitismo "moderno", che ha gettato le basi ideologiche dell'antisemitismo del XX secolo, compreso l'Olocausto. Nel periodo premoderno, l'antisemitismo era principalmente radicato nelle differenze religiose, con accuse di deicidio e stereotipi negativi associati agli ebrei come gruppo religioso. Tuttavia, con l'Illuminismo e l'emancipazione degli ebrei in molti Paesi europei nel XIX secolo, l'antisemitismo ha iniziato ad assumere una nuova forma. Questa forma "moderna" di antisemitismo era caratterizzata dalla convinzione dell'esistenza di razze distinte con caratteristiche biologiche e morali intrinseche. Gli ebrei erano visti non solo come una comunità religiosa distinta, ma anche come una "razza" separata, con tratti ereditari e presunti comportamenti che li rendevano diversi e, agli occhi degli antisemiti, inferiori o pericolosi per la società.

Questa ideologia razziale fu rafforzata da varie teorie e scritti pseudoscientifici, compresi quelli di personaggi come Houston Stewart Chamberlain, un influente teorico razziale le cui idee contribuirono alla teoria razziale nazista. L'antisemitismo razziale trovò la sua espressione più estrema nell'ideologia nazista, che utilizzò le teorie razziste per giustificare la persecuzione sistematica e lo sterminio degli ebrei durante l'Olocausto. Il passaggio dall'antisemitismo religioso all'antisemitismo razziale nel XIX secolo è stato quindi uno sviluppo cruciale, che ha alimentato forme più intense e sistematiche di discriminazione e persecuzione contro gli ebrei. Questo sviluppo ha anche contribuito all'urgenza sentita dal movimento sionista di creare uno Stato nazionale ebraico in cui gli ebrei potessero vivere in sicurezza ed essere liberi da tali persecuzioni.

Il movimento sionista e l'insediamento in Palestina[modifier | modifier le wikicode]

La fine del XIX secolo fu un periodo cruciale per il popolo ebraico e segnò una svolta decisiva nella storia del sionismo, un movimento che avrebbe portato alla creazione dello Stato di Israele. Questo periodo fu caratterizzato da una combinazione di risposta alle persecuzioni antisemite in Europa e da un crescente desiderio di autodeterminazione e di ritorno alla patria ancestrale. Il movimento Hovevei Zion (Amanti di Sion) svolse un ruolo fondamentale nelle prime fasi del sionismo. Formato da ebrei provenienti principalmente dall'Europa orientale, questo movimento mirava a incoraggiare l'immigrazione ebraica in Palestina e a stabilire una base per la comunità ebraica nella regione. Ispirati dai pogrom e dalle discriminazioni in Russia e altrove, i membri di Hovevei Zion realizzarono progetti agricoli e di insediamento, gettando le basi per il rinnovamento ebraico in Palestina. Tuttavia, fu il primo Congresso sionista, organizzato da Theodor Herzl nel 1897 a Basilea, in Svizzera, a segnare una tappa storica. Herzl, un giornalista austro-ungarico profondamente colpito dall'antisemitismo che aveva osservato, in particolare durante l'affare Dreyfus in Francia, comprese la necessità di un focolare nazionale ebraico. Il Congresso di Basilea riunì i delegati ebrei di vari Paesi e servì da piattaforma per articolare e propagare l'idea sionista. Il risultato più importante del Congresso fu la formulazione del Programma di Basilea, che chiedeva la creazione di un focolare nazionale per il popolo ebraico in Palestina. Il Congresso portò anche alla creazione dell'Organizzazione sionista mondiale, incaricata di promuovere l'obiettivo sionista. Sotto la guida di Herzl, il movimento sionista ottenne legittimità e sostegno internazionale, nonostante le sfide e le controversie. La visione di Herzl, sebbene all'epoca ampiamente simbolica, fornì un quadro e una direzione per le aspirazioni ebraiche, trasformando un'idea in un movimento politico tangibile. Il periodo alla fine del XIX secolo è stato cruciale per la formazione del movimento sionista e ha posto le basi per gli eventi futuri che avrebbero portato alla creazione dello Stato di Israele. Riflette un periodo in cui le sfide storiche affrontate dagli ebrei in Europa convergono con un rinnovato desiderio di autodeterminazione, plasmando il corso della storia ebraica e mediorientale.

L'inizio del XX secolo è stato un periodo significativo di sviluppo e trasformazione per la comunità ebraica in Palestina, segnato da un aumento dell'immigrazione ebraica e dalla creazione di nuove strutture sociali e urbane. Tra il 1903 e il 1914, periodo noto come "Seconda Aliyah", circa 30.000 ebrei, provenienti soprattutto dall'Impero russo, immigrarono in Palestina. Questa ondata di immigrazione fu motivata da una combinazione di fattori, tra cui la persecuzione antisemita nell'Impero russo e l'aspirazione sionista di stabilire una patria ebraica. In questo periodo fu creata la città di Tel Aviv nel 1909, che divenne un simbolo del rinnovamento ebraico e del sionismo. Tel Aviv fu concepita come una città moderna, pianificata fin dall'inizio per essere un centro urbano per la crescente comunità ebraica. Uno degli sviluppi più innovativi di questo periodo fu la creazione dei kibbutzim. I kibbutzim erano comunità agricole basate sui principi della proprietà collettiva e del lavoro comune. Svolsero un ruolo cruciale nell'insediamento ebraico in Palestina, fornendo non solo un mezzo di sussistenza, ma anche contribuendo alla difesa e alla sicurezza delle comunità ebraiche. La loro importanza andava oltre l'agricoltura, in quanto servivano come centri per la cultura, l'istruzione e il sionismo sociale.

Il periodo tra il 1921 e il 1931 vide una nuova ondata di immigrazione, nota come "Terza Aliyah", durante la quale arrivarono in Palestina circa 150.000 ebrei. Questo significativo aumento della popolazione ebraica fu in parte stimolato dalla crescita dell'antisemitismo in Europa, in particolare in Polonia e in Russia, e dalle politiche britanniche in Palestina. Questi immigrati portarono con sé una varietà di competenze, contribuendo allo sviluppo economico e sociale della regione. L'immigrazione ebraica durante questo periodo è stata un fattore chiave nella configurazione demografica della Palestina, portando a sostanziali cambiamenti sociali ed economici. Inoltre, ha esacerbato le tensioni con le comunità arabe palestinesi, che vedevano questa crescente immigrazione come una minaccia alle loro rivendicazioni territoriali e demografiche. Queste tensioni finirono per aggravarsi, portando a conflitti e disordini negli anni e nei decenni successivi.

Il periodo successivo alla Dichiarazione Balfour del 1917 fu segnato da un significativo aumento delle tensioni e dei conflitti tra le comunità ebraiche e arabe in Palestina. La Dichiarazione, che esprimeva il sostegno del governo britannico alla creazione in Palestina di un focolare nazionale per il popolo ebraico, fu accolta con entusiasmo da molti ebrei, ma provocò opposizione e animosità tra la popolazione araba palestinese. Queste tensioni si manifestarono in una serie di scontri e violenze tra le due comunità. Negli anni Venti e Trenta si verificarono diversi episodi di violenza, tra cui rivolte e massacri, in cui entrambe le parti subirono perdite. Questi incidenti riflettevano le crescenti tensioni nazionaliste di entrambe le parti e la lotta per il controllo e il futuro della Palestina.

In risposta a queste crescenti tensioni e alla necessità percepita di difendersi dagli attacchi, la comunità ebraica in Palestina formò l'Haganah nel 1920. L'Haganah, che in ebraico significa "difesa", era inizialmente un'organizzazione clandestina di difesa progettata per proteggere le comunità ebraiche dagli attacchi arabi. Fu fondata da un gruppo di rappresentanti degli insediamenti ebraici e delle organizzazioni sioniste in risposta alle rivolte di Gerusalemme del 1920. L'Haganah si è evoluta nel tempo da forza di difesa locale a organizzazione militare più strutturata. Sebbene nei primi anni fosse principalmente difensiva, l'Haganah sviluppò una capacità militare più solida, che comprendeva l'addestramento di forze d'élite e l'acquisizione di armi, in previsione di un conflitto più ampio con le comunità arabe e i Paesi vicini. La formazione dell'Haganah fu uno sviluppo cruciale nella storia del movimento sionista e giocò un ruolo importante negli eventi che portarono alla creazione dello Stato di Israele nel 1948. L'Haganah costituì il nucleo di quelle che sarebbero poi diventate le Forze di Difesa di Israele (IDF), l'esercito ufficiale dello Stato di Israele.

La collaborazione dei circoli sionisti con le potenze delegate, in particolare la Gran Bretagna, che aveva ricevuto dalla Società delle Nazioni il mandato di governare la Palestina dopo la Prima Guerra Mondiale, ha giocato un ruolo importante nello sviluppo del conflitto israelo-palestinese. Questa cooperazione fu cruciale per il progresso del movimento sionista, ma alimentò anche tensioni e rabbia tra la popolazione araba palestinese. Il rapporto tra i sionisti e le autorità britanniche delegate era complesso e a volte conflittuale, ma i sionisti cercarono di usare questa relazione per promuovere i loro obiettivi in Palestina. Gli sforzi sionisti per stabilire un focolare nazionale ebraico erano spesso visti dagli arabi palestinesi come sostenuti, o almeno tollerati, dai britannici, esacerbando le tensioni e la diffidenza.

Un aspetto importante della strategia sionista durante il periodo del Mandato fu l'acquisto di terre in Palestina. L'Agenzia Ebraica, istituita nel 1929, svolse un ruolo chiave in questa strategia. L'Agenzia Ebraica era un'organizzazione che rappresentava la comunità ebraica presso le autorità britanniche e coordinava i vari aspetti del progetto sionista in Palestina, tra cui l'immigrazione, la costruzione di insediamenti, l'istruzione e, soprattutto, l'acquisto di terreni. L'acquisizione di terre da parte degli ebrei in Palestina fu una delle principali fonti di conflitto, poiché spesso portò allo sfollamento delle popolazioni arabe locali. Gli arabi palestinesi vedevano l'acquisto di terre e l'immigrazione ebraica come una minaccia alla loro presenza e al loro futuro nella regione. Questi accordi fondiari non solo cambiarono la composizione demografica e il paesaggio della Palestina, ma contribuirono anche all'intensificazione del sentimento nazionalista tra gli arabi palestinesi.

Il 1937 segnò un punto di svolta nella gestione britannica del Mandato di Palestina e rivelò i primi segni del disimpegno britannico di fronte all'escalation di tensioni e violenze tra le comunità ebraiche e arabe. La complessità e l'intensità del conflitto israelo-palestinese misero a dura prova gli sforzi britannici per mantenere la pace e l'ordine, portando a un crescente riconoscimento dell'impossibilità di soddisfare sia le aspirazioni sioniste che le richieste arabe palestinesi.

Nel 1937, la Commissione Peel, una commissione d'inchiesta britannica, pubblicò un rapporto che raccomandava per la prima volta la suddivisione della Palestina in due Stati separati, uno ebraico e uno arabo, con Gerusalemme sotto controllo internazionale. Questa proposta fu una risposta all'escalation di violenza, in particolare durante la Grande Rivolta Araba del 1936-1939, un'insurrezione di massa degli arabi palestinesi contro il dominio britannico e l'immigrazione ebraica. Il piano di spartizione proposto dalla Commissione Peel fu respinto da entrambe le parti per vari motivi. I leader arabi palestinesi rifiutarono il piano perché implicava il riconoscimento di uno Stato ebraico in Palestina. D'altra parte, sebbene alcuni leader sionisti vedessero il piano come un passo verso uno Stato ebraico più grande, altri lo respinsero perché non rispondeva alle loro aspettative territoriali.

Questo periodo fu segnato anche dall'emergere di gruppi estremisti da entrambe le parti. Da parte ebraica, gruppi come l'Irgun e il Lehi (noto anche come banda Stern) iniziarono a condurre operazioni militari contro gli arabi palestinesi e gli inglesi, compresi gli attentati. Questi gruppi adottarono un approccio più militante rispetto all'Haganah, la principale organizzazione di difesa della comunità ebraica, nel perseguire l'obiettivo sionista. Anche da parte araba la violenza si intensificò, con attacchi agli ebrei e agli interessi britannici. La rivolta araba fu un segno della crescente opposizione sia alla politica britannica sia all'immigrazione ebraica. L'incapacità della Gran Bretagna di risolvere il conflitto e le risposte estremiste di entrambe le parti crearono un clima sempre più instabile e violento, gettando le basi per futuri conflitti e complicando ulteriormente gli sforzi per trovare una soluzione pacifica e duratura alla questione palestinese.

Il piano di spartizione dell'ONU e la guerra d'indipendenza[modifier | modifier le wikicode]

Nel 1947, di fronte alla continua escalation di tensioni e violenze nella Palestina mandataria, le Nazioni Unite proposero un nuovo piano di spartizione nel tentativo di risolvere il conflitto israelo-palestinese. Questo piano, raccomandato dalla Risoluzione 181 dell'Assemblea Generale delle Nazioni Unite, prevedeva la divisione della Palestina in due Stati indipendenti, uno ebraico e l'altro arabo, con Gerusalemme posta sotto uno speciale regime internazionale. Secondo il piano di spartizione delle Nazioni Unite, la Palestina sarebbe stata divisa in modo tale da dare a ciascuno Stato una maggioranza della rispettiva popolazione. L'area di Gerusalemme, compresa Betlemme, sarebbe stata istituita come corpus separatum sotto amministrazione internazionale, a causa della sua importanza religiosa e storica per ebrei, cristiani e musulmani. Tuttavia, il piano di spartizione delle Nazioni Unite è stato respinto dalla maggioranza dei leader e dei popoli arabi. Gli arabi palestinesi e gli Stati arabi confinanti ritenevano che il piano non rispettasse le loro rivendicazioni nazionali e territoriali e che fosse ingiusto in termini di distribuzione delle terre, dato che la popolazione ebraica era allora una minoranza in Palestina. Essi consideravano il piano come una continuazione della politica filo-sionista delle potenze occidentali e come una violazione del loro diritto all'autodeterminazione.

La comunità ebraica in Palestina, rappresentata dall'Agenzia Ebraica, accettò il piano, considerandolo un'opportunità storica per la creazione di uno Stato ebraico. Per gli ebrei, il piano rappresentava il riconoscimento internazionale delle loro aspirazioni nazionali e un passo cruciale verso l'indipendenza. Il rifiuto del piano di spartizione da parte degli arabi portò a un'intensificazione dei conflitti e degli scontri nella regione. Il periodo successivo fu segnato da un'escalation di violenza, culminata nella guerra del 1948, nota anche come guerra d'indipendenza di Israele o Nakba (catastrofe) per i palestinesi. Questa guerra ha portato alla creazione dello Stato di Israele nel maggio 1948 e allo sfollamento di centinaia di migliaia di palestinesi, segnando l'inizio di un conflitto prolungato che continua ancora oggi.

La dichiarazione di indipendenza dello Stato di Israele nel maggio 1948 e gli eventi che ne seguirono rappresentano un capitolo cruciale nella storia del Medio Oriente, con importanti ripercussioni politiche, sociali e militari. La scadenza del Mandato britannico in Palestina creò un vuoto politico che i leader ebrei, guidati da David Ben-Gurion, cercarono di colmare proclamando l'indipendenza di Israele. Questa dichiarazione, fatta in risposta al piano di spartizione delle Nazioni Unite del 1947, segnò la realizzazione delle aspirazioni sioniste, ma fu anche il catalizzatore di un grande conflitto armato nella regione. L'intervento militare dei Paesi arabi confinanti, tra cui la Transgiordania, l'Egitto e la Siria, era volto a ostacolare la creazione dello Stato ebraico e a sostenere le richieste dei palestinesi arabi. Questi Paesi, uniti dall'opposizione alla creazione di Israele, pianificarono di eliminare lo Stato nascente e di ridefinire la geografia politica della Palestina. Tuttavia, nonostante l'iniziale superiorità numerica, le forze arabe furono gradualmente respinte da un esercito israeliano sempre più organizzato ed efficace.

Il sostegno indiretto dell'Unione Sovietica a Israele, soprattutto sotto forma di forniture di armi attraverso i Paesi satellite dell'Europa orientale, ha contribuito a invertire l'equilibrio di potere sul terreno. Questo sostegno sovietico era motivato non tanto dall'affetto per Israele quanto dal desiderio di diminuire l'influenza britannica nella regione, nel contesto della crescente rivalità della Guerra Fredda. La serie di accordi di cessate il fuoco che posero fine alla guerra nel 1949 lasciarono a Israele un territorio sostanzialmente più vasto di quello assegnato dal piano di spartizione delle Nazioni Unite. La guerra ebbe conseguenze profondamente tragiche, tra cui lo sfollamento di massa dei palestinesi arabi, che diede origine a problemi di rifugiati e di diritti che continuano a tormentare il processo di pace. La guerra d'indipendenza consolidò anche la posizione di Israele come attore centrale nella regione, segnando l'inizio di un conflitto arabo-israeliano che persiste tuttora.

La Guerra dei Sei Giorni, che ebbe luogo nel giugno 1967, fu un altro momento decisivo nella storia del conflitto arabo-israeliano. Questo conflitto, che contrappose Israele a Egitto, Giordania, Siria e, in misura minore, Libano, portò a importanti cambiamenti geopolitici nella regione. La guerra iniziò il 5 giugno 1967 quando Israele, di fronte a quella che percepiva come una minaccia imminente da parte degli eserciti arabi schierati ai suoi confini, lanciò una serie di attacchi aerei preventivi contro l'Egitto. Questi attacchi distrussero rapidamente la maggior parte delle forze aeree egiziane a terra, dando a Israele un vantaggio aereo cruciale. Nei giorni successivi, Israele estese le sue operazioni militari contro la Giordania e la Siria. Il conflitto si svolse rapidamente, con vittorie israeliane su diversi fronti. In sei giorni di intensi combattimenti, Israele riuscì a conquistare la Striscia di Gaza e la Penisola del Sinai dall'Egitto, la Cisgiordania (compresa Gerusalemme Est) dalla Giordania e le Alture del Golan dalla Siria. Queste conquiste territoriali triplicarono le dimensioni del territorio sotto il controllo israeliano. La Guerra dei Sei Giorni ebbe conseguenze profonde e durature per la regione. Ha segnato un punto di svolta nel conflitto arabo-israeliano, rafforzando la posizione militare e strategica di Israele e inasprendo le tensioni con i suoi vicini arabi. La guerra ha avuto implicazioni significative anche per la popolazione palestinese, poiché l'occupazione israeliana della Cisgiordania e di Gaza ha posto nuove dinamiche e sfide alla questione palestinese. Inoltre, la perdita della Striscia di Gaza, della Cisgiordania e delle alture del Golan fu un duro colpo per i Paesi arabi interessati, in particolare Egitto e Siria, e contribuì a creare un'atmosfera di disillusione e disperazione tra gli arabi. La guerra ha inoltre posto le basi per futuri conflitti e negoziati, compresi gli sforzi per un processo di pace duraturo tra Israele e i suoi vicini.

La guerra dello Yom Kippur e gli accordi di Camp David[modifier | modifier le wikicode]

La guerra dello Yom Kippur, scoppiata nell'ottobre 1973, è stata una pietra miliare nella storia del conflitto arabo-israeliano. La guerra, scatenata da un attacco congiunto a sorpresa contro Israele da parte di Egitto e Siria, ebbe luogo nel giorno dello Yom Kippur, il più sacro del calendario ebraico, il che accentuò il suo impatto psicologico sulla popolazione israeliana. L'attacco egiziano e siriano fu un tentativo di riconquistare i territori persi nella Guerra dei Sei Giorni del 1967, in particolare la penisola del Sinai e le alture del Golan. La guerra iniziò con significativi successi per le forze egiziane e siriane, sfidando la percezione della supremazia militare israeliana. Tuttavia, Israele, sotto la guida del Primo Ministro Golda Meir e del Ministro della Difesa Moshe Dayan, mobilitò rapidamente le proprie forze per un'efficace controffensiva.

Questa guerra ebbe importanti ripercussioni. La guerra dello Yom Kippur costrinse Israele a rivedere le proprie strategie militari e di sicurezza. La sorpresa iniziale dell'attacco evidenziò le carenze dell'intelligence militare israeliana e portò a cambiamenti significativi nella preparazione e nella dottrina di difesa di Israele. Dal punto di vista diplomatico, la guerra ha agito da catalizzatore per i futuri negoziati di pace. Le perdite subite da entrambe le parti spianarono la strada agli accordi di Camp David nel 1978, sotto l'egida del presidente statunitense Jimmy Carter, che portarono al primo trattato di pace israelo-egiziano nel 1979. Questo trattato rappresentò un punto di svolta, segnando il primo riconoscimento di Israele da parte di un Paese arabo confinante. La guerra ebbe anche un impatto internazionale, in particolare innescando la crisi petrolifera del 1973. I Paesi arabi produttori di petrolio usarono il petrolio come arma economica per protestare contro il sostegno degli Stati Uniti a Israele, provocando un significativo aumento dei prezzi del petrolio e ripercussioni economiche globali. La guerra dello Yom Kippur, quindi, non solo ridefinì le relazioni arabo-israeliane, ma ebbe anche conseguenze globali, influenzando le politiche energetiche, le relazioni internazionali e il processo di pace in Medio Oriente. La guerra ha segnato un passo importante nel riconoscimento della complessità del conflitto arabo-israeliano e della necessità di un approccio equilibrato alla sua risoluzione.

Nel 1979, un evento storico segnò un'importante pietra miliare nel processo di pace in Medio Oriente con la firma degli accordi di Camp David, che portarono al primo trattato di pace tra Israele e uno dei suoi vicini arabi, l'Egitto. Questi accordi, negoziati sotto l'egida del Presidente degli Stati Uniti Jimmy Carter, furono il frutto di difficili e audaci negoziati tra il Primo Ministro israeliano Menachem Begin e il Presidente egiziano Anwar Sadat. L'iniziativa di questi negoziati è nata sulla scia della guerra dello Yom Kippur del 1973, che aveva evidenziato l'urgente necessità di una risoluzione pacifica del prolungato conflitto arabo-israeliano. La coraggiosa decisione di Anwar Sadat di visitare Gerusalemme nel 1977 ha abbattuto molte barriere politiche e psicologiche, aprendo la strada al dialogo diretto tra Israele ed Egitto.

I colloqui di pace, svoltisi a Camp David, il ritiro presidenziale nel Maryland, furono caratterizzati da periodi di intensa negoziazione, che riflettevano le profonde divisioni storiche tra Israele ed Egitto. L'intervento personale di Jimmy Carter fu determinante per mantenere entrambe le parti impegnate nel processo e superare le impasse. Gli accordi risultanti comprendevano due quadri distinti. Il primo accordo pose le basi per l'autonomia palestinese nei territori occupati della Cisgiordania e della Striscia di Gaza, mentre il secondo accordo portò direttamente a un trattato di pace tra Egitto e Israele. Firmato nel marzo 1979, questo trattato ha portato al ritiro di Israele dalla penisola del Sinai, che occupava dal 1967, in cambio del riconoscimento dello Stato di Israele da parte dell'Egitto e dell'instaurazione di normali relazioni diplomatiche.

Il trattato di pace israelo-egiziano fu una svolta rivoluzionaria, che cambiò il panorama politico del Medio Oriente. Segnò la fine dello stato di guerra tra le due nazioni e creò un precedente per i futuri sforzi di pace nella regione. Tuttavia, il trattato provocò anche una feroce opposizione nel mondo arabo e Sadat fu assassinato nel 1981, un atto ampiamente considerato come una risposta diretta alla sua politica di avvicinamento a Israele. In definitiva, gli accordi di Camp David e il trattato di pace che ne seguì dimostrarono la possibilità di negoziati pacifici in una regione segnata da conflitti prolungati, evidenziando al contempo le sfide inerenti al raggiungimento di una pace duratura in Medio Oriente. Questi eventi hanno avuto un profondo impatto non solo sulle relazioni israelo-egiziane, ma anche sulle dinamiche regionali e internazionali.

Il diritto al ritorno dei rifugiati palestinesi[modifier | modifier le wikicode]

Il diritto al ritorno dei rifugiati palestinesi rimane una questione complessa e controversa nel contesto del conflitto israelo-palestinese. Questo diritto si riferisce alla possibilità per i rifugiati palestinesi e i loro discendenti di tornare nelle terre che hanno lasciato o dalle quali sono stati sfollati nel 1948, quando è stato creato lo Stato di Israele. La risoluzione 194 dell'Assemblea generale delle Nazioni Unite, adottata l'11 dicembre 1948, afferma che i rifugiati che desiderano tornare alle loro case dovrebbero essere autorizzati a farlo e a vivere in pace con i loro vicini. Tuttavia, questa risoluzione, come altre risoluzioni dell'Assemblea Generale, non ha la capacità di determinare leggi o stabilire diritti. Ha piuttosto una natura di raccomandazione. Di conseguenza, sebbene sia stata confermata in diverse occasioni dalle Nazioni Unite, ad oggi non è stata attuata.

L'Agenzia delle Nazioni Unite per il soccorso e l'occupazione dei rifugiati palestinesi nel Vicino Oriente (UNRWA), istituita nel 1949, sostiene oltre cinque milioni di rifugiati palestinesi registrati. A differenza della Convenzione del 1951 sui rifugiati in generale, l'UNRWA include anche i discendenti dei rifugiati del 1948, il che aumenta notevolmente il numero di persone interessate. Accordi di pace come quelli negoziati a Camp David nel 1978 o gli Accordi di Oslo del 1993 riconoscono la questione dei rifugiati palestinesi come argomento di negoziazione nell'ambito del processo di pace. Tuttavia, non menzionano esplicitamente un "diritto al ritorno" per i rifugiati palestinesi. La risoluzione del problema dei rifugiati è generalmente considerata una questione da risolvere con accordi bilaterali tra Israele e i suoi vicini.

Appendici[modifier | modifier le wikicode]

Riferimenti[modifier | modifier le wikicode]