« Los circuitos y sus geografías » : différence entre les versions

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== El auge del comercio internacional: siglo XIX - XXI ==
== El auge del comercio internacional: siglo XIX - XXI ==


La deuxième mondialisation se fait avec la mise en place du commerce international. Avant le XIXème siècle, le commerce international n’existe quasiment pas du fait qu’on fait beaucoup la guerre, les barrières douanières rendent le commerce prohibitif et les transports sont peu efficaces. Avec une série d’inventions techniques, de procédures, de nouvelles idées qui vont assurer l’émergence du commerce international se traduisant par une augmentation des flux entre les pays.
La segunda globalización está teniendo lugar con el establecimiento del comercio internacional. Antes del siglo XIX, el comercio internacional apenas existía debido a que había mucha guerra, las barreras aduaneras hacían que el comercio fuera prohibitivo y el transporte ineficiente. Con una serie de inventos técnicos, procedimientos, nuevas ideas que asegurarán el surgimiento del comercio internacional que resultará en mayores flujos entre países.


En 1801 ouvre le London Stock Exchange. Entre 1841 et 1842 vont mener la guerre de l’Opium imposant le droit de vendre de l’opium sur le littoral et dans les villes chinoises. Une des premières guerres économiques se base sur le marché de la drogue. Cette guerre a été un moyen d’obliger la Chine à s’ouvrir vers l’extérieur. Au même moment en 1846 sont abolis les corn laws qui protégeaient les céréaliers anglais permettant à la production céréalière anglaise de survivre. Arrive sur le marché britannique du blé international beaucoup moins cher se traduisant par la disparition de la céréaliculture en quelques années parce que cela n’est pas rentable. L’avantage comparatif de l’Angleterre est l’industrie. Avec l’ouverture de l’Angleterre au libre-échange, va se produire l’industrialisation de l’Angleterre. En 1862 est signé un traité de libre-échange franco-anglais. Entre 1890 et 1914 va s’imposer le libre-échange au point que l’ouverture économique des pays en 1914 et aujourd’hui est quasiment la même. Entre 1914 et les années 1960, les frontières se sont de nouveau mis en place. Le XXème siècle est l’arrêt du commerce international à cause des deux guerres, mais aussi à cause de la crise de 1929. Entre 1929 et 1933, le commerce extérieur à l’échelle du monde a diminué de 66%. L’histoire de la mondialisation n’est pas l’histoire de la mondialisation du commerce international, n’est pas l’histoire du progrès régulier jusqu’à nos jours, mais celle d’un commerce qui s’internationalise rapidement et puissamment au XIXème siècle avec un arrêt très brutal en 1914 et une stagnation du commerce international à un niveau relativement très bas entre 1914 et les années 1960.
En 1801 se abrió la Bolsa de Londres. Entre 1841 y 1842 se libró la Guerra del Opio, que impuso el derecho a vender opio en la costa y en las ciudades chinas. Una de las primeras guerras económicas se basó en el mercado de las drogas. Esta guerra fue una forma de obligar a China a abrirse al mundo exterior. Al mismo tiempo, en 1846 fueron abolidas las leyes del maíz que protegían a los granjeros ingleses, permitiendo que la producción de grano inglés sobreviviera. Llega al mercado internacional británico de trigo mucho más barato, lo que resulta en la desaparición de la agricultura de grano en pocos años porque no es rentable. La ventaja comparativa de Inglaterra es la industria. Con la apertura de Inglaterra al libre comercio, la industrialización de Inglaterra iba a tener lugar. En 1862 se firmó un tratado de libre comercio franco-inglés. Entre 1890 y 1914, el libre comercio se impuso hasta el punto de que la apertura económica de los países en 1914 y hoy es casi la misma. Entre 1914 y los años sesenta, se restablecieron las fronteras. El siglo XX es el final del comercio internacional debido a las dos guerras, pero también a la crisis de 1929. Entre 1929 y 1933, el comercio exterior mundial cayó un 66%. La historia de la globalización no es la historia de la globalización del comercio internacional, no es la historia de un progreso constante hasta nuestros días, sino la historia de un comercio que se internacionalizó rápida y poderosamente en el siglo XIX, con una interrupción muy brutal en 1914 y un estancamiento del comercio internacional a un nivel relativamente bajo entre 1914 y los años sesenta.


Le XXème siècle va être le siècle de la désinternationalisation du commerce avec la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Avec crise de 1929, c’est moins la crise que sa contagion qui a frappé les esprits avec le fait que la crise ait commencé aux États-Unis et qu’elle se soit propagée selon un effet domino. La solution a été de fermer les frontières avec toute une série de mesures protectionnistes. Néanmoins, le mouvement va reprendre un peu avant la fin de la Deuxième guerre mondiale.
El siglo XX será el siglo de la desinternacionalización del comercio con la Primera y Segunda Guerra Mundial. Con la crisis de 1929, fue menos la crisis que su contagio lo que golpeó las mentes con el hecho de que la crisis había comenzado en los Estados Unidos y que se había propagado en un efecto dominó. La solución era cerrar las fronteras con toda una serie de medidas proteccionistas. Sin embargo, el movimiento se reanudará un poco antes del final de la Segunda Guerra Mundial.


À partir de 1944 est 1945 va de nouveau être mis en place à l’échelle internationale et locales des systèmes qui permettent de lever les barrières protectionnistes et les barrières douanières. Le premier élément est tout un ensemble d’institutions et de mesures de la fin de la guerre à 1947 visant à reconstruire un univers économique et politique ruiné en mettant en place un nouvel ordre qui est aussi un ordre économique avec la GATT, la BIRD et le FMI. À travers ces organismes internationaux se met en place une gouvernance économique mondiale qui se fonde sur l’idée que l’augmentation des échanges internationaux se ferra pour le bien de chacun. En 1957, à l’occasion du traité de Rome est créée la communauté économique européenne jouant un rôle massif dans l’abaissement des tarifs douaniers ayant pour but de constituer un marché européen unique. Au début, le projet était de construire un circuit économique européen, mais les raisons pour lesquels ont voulait établir un circuit économique unique n’étaient pas des raisons d’abord économiques. On pensait que c’était le meilleur moyen d’éviter une Troisième guerre mondiale ne tissant des liens économiques et de communauté. L’économique a été instrumentalisée à des fins politiques dont le but de l’union était à des fins diplomatiques et politiques. Cette communauté a eu pour conséquence une augmentation du commerce international à l’échelle européenne régionale. La décolonisation a été le troisième grand facteur du développement du marché du commerce international. Une fois que les anciennes colonies échappent à la puissance et à l’autorité de la métropole, elles acquièrent une autonomie économique et financière faisant qu’elles peuvent devenir des acteurs du marché international. La décolonisation s’est traduite par l’entrée sur le marché international des pays libérés de la tutelle des métropoles. Le quatrième moment est l’essor du néolibéralisme dans les années 1980 qui a précédé l’effondrement du bloc soviétique, du monde communiste ainsi que d’idéaux politique et économique que ces puissances représentaient. La fin de l’histoire est l’idée qu’on était arrivé à un moment de l’histoire où le choix n’était plus possible. La marge de l’histoire était le choix entre les deux modèles. À la fin dans les années 1980 et dans les années 1990, s’impose l’idée qu’il n’y a qu’un seul modèle qui est le modèle du marché, de la démocratie de l’impératif des droits de l’homme. Dans ce modèle, il y a la libéralisation économique. Beaucoup pour les États-Unis, il y a un consubstantiel entre le libéralisme économique et la démocratie. La démocratie et le marché fonctionnent ensemble. La fin de l’histoire et l’accord général sur le marché, les droits de l’homme et la démocratie sont traduits par une très forte internationalisation de l’économie.
A partir de 1944 y 1945, se volverán a establecer sistemas internacionales y locales para eliminar las barreras proteccionistas y las barreras arancelarias. El primer elemento es todo un conjunto de instituciones y medidas, desde el final de la guerra hasta 1947, destinadas a reconstruir un universo económico y político arruinado mediante el establecimiento de un nuevo orden que también es un orden económico con el GATT, el BIRF y el FMI. A través de estas organizaciones internacionales se está estableciendo una gobernanza económica mundial, basada en la idea de que el aumento del comercio internacional redundará en beneficio de todos. En 1957, con el Tratado de Roma, se creó la Comunidad Económica Europea, que desempeñó un papel masivo en la reducción de los aranceles aduaneros con el objetivo de crear un mercado único europeo. Al principio, el proyecto consistía en construir un circuito económico europeo, pero las razones por las que queríamos establecer un circuito económico único no eran principalmente económicas. Se pensó que esta era la mejor manera de evitar una Tercera Guerra Mundial que forjaría lazos económicos y comunitarios. La economía fue instrumentalizada para fines políticos cuyo propósito de unión era para fines diplomáticos y políticos. Esta comunidad ha dado lugar a un aumento del comercio internacional a nivel regional europeo. La descolonización es el tercer factor importante en el desarrollo del mercado del comercio internacional. Una vez que las antiguas colonias escapan al poder y a la autoridad de la metrópoli, adquieren autonomía económica y financiera para convertirse en actores del mercado internacional. La descolonización ha llevado a la entrada en el mercado internacional de países liberados de la tutela de las metrópolis. El cuarto momento es el ascenso del neoliberalismo en la década de 1980 que precedió al colapso del bloque soviético, del mundo comunista y de los ideales políticos y económicos que estos poderes representaban. El final de la historia es la idea de que habíamos llegado a un momento de la historia en el que la elección ya no era posible. El margen de la historia fue la elección entre los dos modelos. A finales de los años ochenta y noventa surgió la idea de que sólo había un modelo que era el modelo del mercado, de la democracia, del imperativo de los derechos humanos. En este modelo, hay liberalización económica. Mucho para los Estados Unidos, hay una relación consustancial entre el liberalismo económico y la democracia. La democracia y el mercado trabajan juntos. El final de la historia y el acuerdo general sobre el mercado, los derechos humanos y la democracia se reflejan en una internacionalización muy fuerte de la economía.


La révolution technologique autour des transports joue un rôle dans l’élargissement des circuits économiques. Le coût du transport a rarement été un obstacle définitif au commerce international qui serait plutôt les mesures protectionnistes. Les années 1990 avec l’émergence de la bulle internets’est traduit par une quasi-annulation du coût du franchissement de la distance pour certains produits et par une unification du marché. En 1992 est créé l’ALENA qui crée un marché unique pour les États-Unis, le Canada et le Mexique. L’idée que les frontières sont devenues poreuses a pour résultat de créer une région où les frontières ne s’opposent plus au commerce international. Si les frontières économiques disparaissent au sein de l’Europe ou des États-Unis, cela est pour mieux les établir ailleurs. Au fond, l’Union européenne n’a fait que repousser les frontières. Dans un sens, le régionalisme est le contraire du libre-échange puisqu’on se barricade sous des frontières économiques qui sont déplacées et changées d’échelle. On n’est pas dans la mondialisation, mais dans un stade intermédiaire entre des marchés locaux et un marché très unique. En 1994 est fondé l’OMC et en 2000 l’adhésion de la Chine à l’OMC qui est à la fois un pays marqué par l’économie dirigiste communiste et une croissance à deux chiffres depuis des décennies.
La revolución tecnológica en torno al transporte desempeña un papel en la expansión de los circuitos económicos. Los costos del transporte rara vez han sido un obstáculo definitivo para el comercio internacional, sino más bien medidas proteccionistas. La década de los noventa, con la aparición de la burbuja interna, dio lugar a una casi supresión del coste de los cruces de distancia para determinados productos y a una unificación del mercado. En 1992, se creó el TLCAN, creando un mercado único para los Estados Unidos, Canadá y México. La idea de que las fronteras se han vuelto porosas crea una región donde las fronteras ya no se interponen en el camino del comercio internacional. Si las fronteras económicas desaparecen dentro de Europa o de los Estados Unidos, es para establecerlas mejor en otro lugar. Básicamente, la Unión Europea sólo ha traspasado fronteras. En cierto sentido, el regionalismo es lo opuesto al libre comercio, ya que nos estamos atrincherando bajo fronteras económicas que se desplazan y cambian de escala. No estamos en un mundo globalizado, sino en una fase intermedia entre los mercados locales y un mercado muy único. En 1994 se fundó la OMC y en el año 2000 la adhesión de China a la OMC, que es un país marcado por la economía dirigista comunista y un crecimiento de dos dígitos durante décadas.


[[Fichier:OMC avril 2003 1.png|vignette|gauche]]
[[Fichier:OMC avril 2003 1.png|vignette|gauche]]


La situation est que le monde entier a adhéré à l’OMC. Cela signifie que le monde entier a adhéré à l’économie de marché et que le monde entier s’est mis d’accord sur l’idée qu’à terme il faut créer un marché mondial unique. Cela soulève de nombreuses discussions et débats. L’adhésion au principe de l’économie mondial n’empêche pas des distancions sur les moyens d’y parvenir.
La situación es que todo el mundo se ha adherido a la OMC. Esto significa que todo el mundo se ha unido a la economía de mercado y que todo el mundo está de acuerdo en la idea de que finalmente debe crearse un único mercado mundial. Esto suscita muchas discusiones y debates. La adhesión al principio de la economía mundial no nos impide distanciarnos de los medios para conseguirlo.


On arrive à l’idée que s’il y a eu la mise en place du libre échange entre 1800 et 1914, s’il y a un effondrement du marché international entre les deux guerres mondiales, cela reprend dans les années 1950, cela s’accélère dans les années 1960 pour aboutir à des cartes iconiques qui montrent un monde mondialisé.
Llegamos a la idea de que si hubo el establecimiento del libre comercio entre 1800 y 1914, si hay un colapso del mercado internacional entre las dos guerras mundiales, se reanuda en la década de 1950, se acelera en la década de 1960 para llevar a mapas icónicos que muestran un mundo globalizado.[[Fichier:Commerce mondial de marchandise 2000.png|vignette]]


[[Fichier:Commerce mondial de marchandise 2000.png|vignette]]
Cuando se mira este mapa, se tiene la impresión de que la globalización está completa y que la escala de los circuitos económicos es la misma que la del planeta. Este mapa es manipulador porque hay extremos que se cortan como en Sudáfrica, por otro lado, el énfasis está en los vínculos norte - norte entre la "tríada". El título está mal. Este mapa trata del "comercio internacional", pero no dice "comercio mundial". Deberíamos ver todos los flujos que se producen en el mundo, pero sólo muestra los flujos internacionales.


Lorsqu’on regarde cette carte, on a l’impression que la mondialisation est accomplie et que l’échelle des circuits économiques et la même que celle de la planète. Cette carte est manipulatrice parce qu’il y a des bouts qui sont coupés comme l’Afrique du Sud, d’autre part, on met l’emphase sur les liens nord – nord entre la « triade ». Le titre est faux. Cette carte porte sur le « commerce international », mais elle ne le dit pas parlant du « commerce mondial ». Nous devrions voir tous les flux qui ont lieu dans le monde, mais elle ne montre que les flux internationaux.
Por ejemplo, no se muestran los flujos económicos a escala de Suiza o Francia, pero son cinco veces más masivos que los flujos internacionales. El primer factor que afecta la cantidad de flujos internacionales es el tamaño de los países. Si un espacio está fragmentado en países pequeños, hay muchos flujos internacionales, si un espacio está dividido sólo entre grandes bloques limita los flujos internacionales. Este mapa está sesgado por el mapa político. Básicamente, este mapa tiene una función ideológica para poner el énfasis en la globalización cuando en realidad no se trata de eso.[[Fichier:Importation et exportation par pays en 2000.png|vignette|centré]]


Par exemple, les flux économiques à l’échelle de la Suisse ou de la France ne sont pas montrés, or ils sont cinq fois plus massifs que les flux internationaux. Le premier facteur qui affecte la quantité des flux internationaux est la taille des pays. Si un espace est fragmenté en petits pays, il y a beaucoup de flux internationaux, si un espace est n’est divisé qu’entre grands blocs limite les flux internationaux. Cette carte est biaisée par la carte politique. Au fond, cette carte a une fonction idéologique pour mettre l’emphase sur la mondialisation alors qu’en fait ce n’est pas de cela qu’il s’agit.
Esta tabla es la tasa de apertura de diferentes países de todo el mundo para diferentes países. La tasa de apertura se calcula sumando las importaciones más las exportaciones divididas por dos veces el PNB. Esto da una idea de la parte de la producción exportada y de la parte del consumo que se importa. Para los Estados, una tasa de apertura del 13% significa que, en promedio, el 13% de la producción y exportación o el 13% del consumo es importado. En otras palabras, el 87% de la producción de EE.UU. se destina al mercado estadounidense y el 87% de lo que compran los consumidores estadounidenses se fabrica en suelo estadounidense. Las nueve décimas partes de la economía estadounidense tienen lugar en suelo estadounidense, mientras que los Estados Unidos están presionando por la apertura de las fronteras y la globalización de los mercados, mientras que se trata de una economía muy nacional. Si nos fijamos en Japón, su tasa de apertura es de 0,10, lo que significa que el 10% del consumo japonés es importado o exportado. Los guardias que muestran los flujos internacionales se basan únicamente en la tasa de apertura, por lo que estos flujos deben ponerse en perspectiva. La tasa de apertura raramente excede el 20%.


[[Fichier:Importation et exportation par pays en 2000.png|vignette|centré]]
Hay excepciones como Alemania, Francia o el Reino Unido. Dentro de la Unión Europea, la media se sitúa en torno al 25%. La apertura europea es el doble de importante que la de los Estados Unidos y Japón. El hecho de que los flujos crucen las fronteras está vinculado a dos factores. El primero es la construcción de la Unión Europea y el hecho de que se hayan puesto en marcha políticas para facilitar el comercio internacional y la cooperación económica internacional. Esto significa que estos países están abiertos al mundo exterior, pero esencialmente a sus vecinos. El segundo factor es el tamaño de Europa, porque por naturaleza los países pequeños tienen una mayor tasa de apertura que los grandes. La tasa de apertura en los Países Bajos es de 0,53. Hay un efecto de tamaño. En la competencia internacional, la única forma de producir, vender y especializarse. Los países se especializarán en productos y producciones en las que esperan ser competitivos. La especialización de los países pequeños significa que toda su producción se exporta y todo su consumo se importa. Por naturaleza, los países pequeños tienen una tasa de apertura mucho más alta que los países grandes. Tanto por razones materiales como por razones relacionadas con el mercado interior. Esto explica por qué cuando se buscan países pequeños, la tasa de apertura es mucho más alta.


Ce tableau est le taux d’ouverte de différent pays à l’échelle du monde pour différent pays. Pour calculer le taux d’ouverture, on additionne les importations plus les exportations divisées par deux fois le PNB. Cela donne l’idée de la part de la production exportée et de la part de la consommation qui est importée. Pour les États, un taux d’ouverture de 13% signifie qu’en moyenne, 13% de la production et exportée ou 13% de la consommation est importée. En d’autres termes, 87% de la production américaine est destiné au marché américaine est 87% de ce que les consommateurs américains achètent est fabriqué sur le sol des États-Unis. Les neuf dixièmes de l’économie américaine se passent sur le sol américain alors que les États-Unis poussent à l’ouverture des frontières et à la mondialisation des marchés alors que c’est une économie très nationale. Si on regarde le Japon, son taux d’ouverture est de 0,10 qui veut dire que 10% de la consommation japonaise est importée ou exportée. Les gardes montrant les flux internationaux ne sont fondées que sur le taux d’ouverture, c’est pourquoi il faut relativiser ces flux. Le taux d’ouverture est rarement supérieur à 20%.
Hay casos como Singapur, Malasia y Hong Kong en los que la tasa de apertura es superior a 1. En Hong Kong, las exportaciones e importaciones representan el 122% del consumo o la producción. La explicación es que son países almacenes que reexportan lo que importan, son hubs. Las importaciones no están vinculadas al mercado nacional, sino que se destinan al reprocesamiento y la reexportación.


Il y a des exceptions comme l’Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni. Au sein de l’Union européenne, la moyenne est autour de 25%. L’ouverture européenne est deux fois plus importante que celle des États-Unis et du Japon. Le fait que les flux franchissent des frontières est lié à deux facteurs. Le premier est la construction de l‘Union européenne et le fait que des politiques ont été mis en place pour faciliter les échanges internationaux et la coopération économique internationale. Cela fait que ces pays sont ouverts vers l’extérieur, mais essentiellement sur leurs voisins. Le second facteur est la taille de l’Europe, car par nature des pays de petite taille ont un taux d’ouverture supérieur au pays de grande taille. Le taux d’ouverture des Pays-Bas est de 0,53. Il y a un effet lié à la taille. Dans le cadre de la compétition internationale, la seule façon de produire et de vendre et de se spécialiser. Les pays vont se spécialiser dans des produits et des productions dans lesquelles ils espèrent être compétitifs. La spécialisation des petits pays signifie que toute leur production est exportée et que toute la consommation est importée. Par nature, les petits pays ont un taux d’ouverture beaucoup plus grand que les grands pays. À la fois des raisons matérielles et pour des raisons ayant trait au marché intérieur. Cela explique que lorsqu’on cherche des petits pays, le taux d’ouverture est beaucoup plus important.
Debemos tener cuidado con este tipo de cuadro sobre lo que son los flujos internacionales. La forma en que se miden juega un papel importante en las conclusiones que se extraen. Lo que es interesante saber es la distancia media recorrida por un país. El aumento del comercio internacional no demuestra realmente que la distancia media recorrida por los productos haya aumentado, pero sí que cruzan más fronteras. Estas cifras no dicen mucho sobre la escala de los circuitos económicos, sino sobre el hecho de que cruzan más fronteras. La internacionalización es muy mesurada. Para la mayoría de los países pequeños, está por debajo de una cuarta parte, lo que significa que en la mayoría de los países están destinados y producidos por el mercado nacional. La globalización sólo afecta a una pequeña parte de la economía y todavía sólo estamos hablando de la economía de mercado. La globalización sigue siendo un fenómeno relativamente marginal. Tampoco se trata de un fenómeno nuevo.[[Fichier:Geoeco_évolution_du_taux_ouverture_par_pays.png|vignette|gauche]]


Il y des cas comme Singapour, la Malaise et Hong Kong où le taux d’ouverture est supérieur à 1. À Hong Kong, les exportations et les importations correspondent à 122% de la consommation ou de la production. L’explication est que ce sont des pays d’entrepôt qui réexportent ce qu’ils importent, ce sont des plaques tournantes. Les importations ne sont pas liées au marché intérieur, mais destinées à leur retraitement et à leur réexportation.
Entre 1913, el pico del libre comercio y el establecimiento de un mercado mundial, y 1950, las tasas de apertura se derrumbaron. Hoy, si nos fijamos en las cifras, varios países acaban de recuperar o aún no han recuperado las tasas de apertura de 1913. Por ejemplo, en 1913, Japón se internacionalizó 33 veces más que en la actualidad.


Il faut faire attention avec ce type de tableau sur ce que sont les flux internationaux. La façon dont on les mesure joue un grand rôle sur les conclusions tirées. Ce qui est intéressant de savoir est la distance moyenne parcourue par un pays. L’augmentation du commerce international ne prouve pas vraiment que la distance moyenne parcourue par les produits a augmenté, mais cela prouve qu’ils franchissent plus de frontières. Ces chiffres ne disent pas grand-chose sur l’échelle des circuits économiques, mais sur le fait qu’ils franchissent plus de frontières. L’internationalisation est très mesurée. Pour la plupart des petits pays, on est en dessous d’un quart ce qui signifie que dans la plupart des pays sont destinés à et produit par le marché national. La mondialisation n‘affecte qu’une petite partie de l’économie et encore on ne parle que de l’économie de marché. La mondialisation reste un phénomène relativement marginal. Ce n’est pas non plus un phénomène nouveau.
Si los Estados Unidos están separados, está ligado al tamaño del país, pero también al hecho de que la economía estadounidense no sufrió en el camino de las dos guerras mundiales que incluso se beneficiaron de ello. Vivimos en un mundo hoy en día que no está más globalizado de lo que estaba en 1914. Las tasas de apertura son porcentajes y no se trata de una cifra absoluta, ya que, al mismo tiempo, el comercio mundial de "peso" ha explotado. Esta es otra realidad cuantitativa, pero si razonamos en porcentaje, sólo hemos alcanzado el nivel de 1914. Lo que es cierto para el mercado de bienes también lo es para las personas. Hubo muchas más migraciones internacionales en el siglo XIX que en la actualidad, pero por supuesto, cuantitativamente no es lo mismo.


[[Fichier:Geoeco_évolution_du_taux_ouverture_par_pays.png|vignette|gauche]]
No se trata de negar la idea de que algo cambia a finales del siglo XX. Algo cambió en las décadas de 1980 y 1990. Estas cifras y estos mapas pretenden sugerir que la globalización no es un fenómeno nuevo y que la globalización es un acontecimiento que afecta a una pequeña parte de la economía de mercado y que la mayoría de los canales de mercado son locales y nacionales. No debemos ceder a una forma de miopía que hipnotiza por la naturaleza masiva y reciente de la globalización, que no es ni masiva ni reciente.
 
Entre 1913 qui est le moment culminant du libre-échange et de la mise en place d’un marché mondial et 1950, les taux d’ouverture s’effondrent. Aujourd’hui, si on regarde les chiffres, plusieurs pays viennent de retrouver ou n’ont pas encore retrouvé les taux d’ouverture de 1913. Par exemple, en 1913, le Japon était 33 fois internationalisé qu’aujourd’hui.
 
Si les États-Unis sont à part, cela est lié à la taille du pays, mais aussi lié au fait que l’économie américaine n’a pas souffert de la manière des deux guerres mondiales en ayant même bénéficié. On vit dans un monde aujourd’hui qui n’est pas davantage mondialisé qu’il n’était en 1914. Les taux d’ouverture sont des pourcentages et cela ne vaut pas en chiffre absolu puisqu’en même temps, le commerce mondial en « poids » a explosé. C’est une autre réalité quantitative, mais si on raisonne en pourcentage, on n’a fait que rattraper le niveau de 1914. Ce qui est vrai pour le marché des marchandises est également vrai pour les personnes. Il y avait beaucoup plus de migrations internationales au XIXème siècle qu’aujourd’hui, mais évidemment, quantitativement cela n’est pas la même chose.
 
Cela n’est pas nier l’idée que quelque chose change à la fin du XXème siècle. Quelque chose change dans les années 1980 et 1990. Ces chiffres et ces cartes visent à suggérer que la mondialisation n’est pas un phénomène nouveau et que la mondialisation est un événement qui touche une petite partie de l’économie de marché et que la plupart des circuits de marché sont locaux et nationaux. Il ne faut pas céder à une forme de myopie qui hypnotise par le caractère massif et récent de la mondialisation qui n’est ni massive ni récente.


= Conclusion =
= Conclusion =

Version actuelle datée du 8 juin 2018 à 00:06


El marco teórico del circuito económico plantea el problema de los circuitos económicos y su geografía. Presentaremos qué es un circuito económico y estableceremos sus características geográficas.

Circuitos económicos[modifier | modifier le wikicode]

La economía y su circuito[modifier | modifier le wikicode]

Un circuito económico se compone de dos elementos: los polos y los flujos. Existen dos tipos de polos: el polo de consumo y el polo de producción. Entre los polos, los momentos, los lugares y los actores de la producción y el consumo, hay intercambios que pueden ser materiales o inmateriales. En esta interacción, hay cuatro tipos de flujos entre los polos de consumo y producción que son los flujos de bienes y servicios, los flujos de caja, los flujos de mano de obra y los flujos de información.

Ecogeo circuit économique 1.png

Es importante saber en la historia de las ideas de dónde proviene este concepto del circuito económico? El primero en pensar en el circuito económico fue François Quesnay en 1758, que trabajó en el movimiento fisiocrático. Los fisiocratas eran pensadores en economía política que desarrollaron una reflexión sobre la riqueza de las naciones. Las interacciones entre los polos y los flujos se refieren a la idea del cuerpo humano. La sociedad funcionaría de la misma manera. Es una visión organicista, como si la sociedad fuera un cuerpo con órganos y hubiera intercambios. Una metáfora organicista nunca es inocente. Cuidado con las metáforas organicistas en las ciencias sociales. Comparar la ciudad con un cuerpo es una visión de la ciudad que implica políticas y prácticas que no son insignificantes.

Esto nos permite reflexionar sobre la economía, que se define como la producción, el consumo y el intercambio de bienes raros. Lo importante es subrayar que no son sólo los bienes los que circulan, es decir, los servicios, la información, el trabajo y el dinero.

De circuitos simples a complejos[modifier | modifier le wikicode]

Ecogeo circuit économique 2.png

Es posible hacer el circuito más complejo. En el caso anterior, estábamos en una economía no monetaria, mientras que ahora estamos integrando conceptos que complican la economía, que se está monetarizando. Los intercambios se multiplican. A veces hay una superposición de los polos de producción y consumo. Hay detrás de la idea de producción y consumo masivo que encontramos en el fordismo en particular.

Ecogeo circuit économique 3.png

Es posible prever circuitos económicos más complejos. Ya no hay dos polos, sino cuatro. Las instituciones desempeñan un papel de intermediación entre estos polos con una administración y las instituciones privadas y financieras. Obtenemos matrices que se vuelven muy complicadas. Este circuito económico se volverá más complejo hasta que nos demos cuenta de lo que es la economía y la sociedad.

Debemos plantearnos la cuestión de la ubicación de los polos de producción y consumo, que es un aspecto importante de la geografía económica, y debemos plantearnos la cuestión de la dirección de estos flujos en el marco de una geografía del comercio. Lo interesante es por qué se están produciendo estos flujos y cuál es su orientación.

Paradigme iceberg.jpg

El deslizamiento a través de estos ejemplos no es insignificante. El paradigma del iceberg no es una teoría económica, sino una imagen interesante que es la idea de que en el campo de la economía, sólo vemos la parte sumergida del iceberg, es decir, que sólo vemos la economía de mercado, que pasa por un intercambio económico y monetarizado, es capitalismo y trabajo. La mayoría de las teorías son teorías que teorizan los mercados y la mayoría de los indicadores económicos se centran en el mercado y sus componentes, mientras que esto es sólo una parte muy pequeña de la economía porque hay muchos elementos que ocurren fuera de la economía de mercado que no necesariamente responden a la ley de la oferta y la demanda. En otras palabras, toda una serie de aspectos de la economía tienen lugar fuera de la economía de mercado. Debido a esta parte sumergida, existe una especie de miopía que oculta la mayor parte del campo económico.

El mercado es una forma de regular y organizar la economía. Según el trabajo de los antropólogos, es posible distinguir tres:

  • el mercado;
  • donación por donación;
  • redistribución.

Tomando estos tres tipos de regulación de circuitos, se obtiene una visión completa del comercio, el consumo y la producción de bienes raros. Es muy difícil medir la cuota en la economía de cada uno de estos modos de regulación precisamente porque las únicas cifras disponibles proceden de la economía de mercado, porque sólo miden lo que es visible en relación con la economía de mercado. Cabe suponer que, cualquiera que sea la sociedad estudiada, la economía de mercado sólo representa una parte minoritaria del comercio, la producción y el consumo económicos.

Regulación del comercio[modifier | modifier le wikicode]

Donación por Donación[modifier | modifier le wikicode]

El sistema de donación para donación es primero en términos antropológicos, por un lado porque es el primer sistema económico que existió y también porque será el fundador de la economía y la sociedad como tal. Regalo por regalo es un sistema de intercambio que se caracteriza por sus diferentes elementos:

  • el intercambio se alterna, pero se aplaza en el tiempo: el regalo siempre requiere una donación y el contra-regalo tiene lugar después de otro tiempo.
  • es un intercambio libremente consentido: es lo que se llama la desigualdad alternante del mercado.

Sin embargo, es más complicado que eso. Mauss en Ensayo sobre el regalo. La forma y la razón del intercambio en las sociedades primitivas publicada en 1924 habla del "misterio antropológico" del don que sería el enigma en el que los antropólogos tropiezan constantemente. Este misterio antropológico se formaliza como una "obligación libre". Lo que caracteriza a dar en contra de dar es que hay una obligación de dar y que hay una obligación de ofrecer. La obligación también estará en el hecho de que uno no tiene derecho a rechazar un regalo que es la obligación de recibir.

El don bajo el disfraz de la libertad está extremadamente codificado y estandarizado. El don, porque crea obligación y porque la obligación se traslada en el tiempo, crea vínculo social. Hay un vínculo de débito y crédito infinito. Desde un punto de vista económico, eso no tiene sentido. Al dar en contra de dar, hay algo contraproducente que se puede comparar con un desperdicio económico. Por eso es un misterio antropológico. La donación por donación no debe ser vista como un ejemplo anecdótico. Existe la idea de que todos somos seres frágiles y que siempre se nos ayuda. El regalo que recibimos es algo del orden de la supervivencia. Económicamente, si tratamos de evaluarla, es enorme. Según algunos investigadores, la donación por donación representaría tres cuartas partes del PIB.

Los antropólogos han analizado el fenómeno del potlatch que es un encuentro entre dos tribus que se ofrecerán regalos cada vez más preciosos hasta el momento en que la tribu opuesta no pueda devolverlos. El potlatch es la continuación de la guerra por otros medios. En algunas circunstancias, los dones se queman para decir toda la dimensión no utilitaria, porque es una práctica que sólo busca crear lazos sociales. El movimiento antiutilitario de las ciencias sociales busca mostrar que el dar por dar sirve para crear un vínculo y hacer sociedad. Regalo por regalo no se trata de crear riqueza, sino de crear un vínculo social. Hay momentos en que tenemos que salir de la economía para entenderla.

Phénomène de la kula.png

La donación para la donación se observó por primera vez en las sociedades etnológicas. Un ejemplo famoso es el ejemplo del rito kula en la obra de Malinovsky. El kula es un sistema muy complejo de donación por donación que tiene lugar en el oeste de Indonesia. Los barcos dejarán una isla cargada de regalos para otras islas. Los regalos más preciados son los regalos de los cerdos. Unos meses después, o unos años después, haremos una donación en la siguiente isla y así sucesivamente. El sistema de donación por donación es escalonado en el tiempo, pero también es indirecto. Hay una contra-donación, pero no es para la persona que hizo la donación, sino para una tercera persona. El interés de este complejo sistema es ocultar la reciprocidad de dar y comprometer no sólo a dos actores, sino también a todo un grupo de pueblos en dar en contra de dar. En nuestras sociedades, también existen formas complicadas de donación frente a donación y su participación es extremadamente importante.

Para crear un regalo, a menudo es necesario personalizar las relaciones. Debido a que dar crea lazos sociales, es mucho más fácil dar a gente que conoces bien que a gente que no conoces bien. El regalo por regalo es esencial en la economía, es una gran parte de la metáfora del iceberg. Esta es una parte de la economía donde hay muy poca teoría. Lo que sabemos es a través de sociólogos y antropólogos que, al trabajar en las sociedades contemporáneas, muestran la importancia de dar contra dar.

Redistribución[modifier | modifier le wikicode]

El circuito de redistribución funciona en dos etapas. Al igual que en el sistema de donación por donación, hay un desfase temporal. En primer lugar, se toma una muestra con vistas a su redistribución. Lo que caracteriza al sistema de redistribución es que hay un momento de recaudación y un momento de redistribución y, a diferencia del mercado y la donación para la donación, esto implica autoridad, no es una participación voluntaria de los actores. Es posible retirar dinero, trabajo o en especie. La autoridad puede ser un rey, un gobierno, una ciudad, una autoridad religiosa, militar o económica. A diferencia del sistema de mercado de donación por donación, una autoridad decidirá tomar y redistribuir. El mundo económico actual se rige por el principio de redistribución. La redistribución en nuestras sociedades es esencial.

La redistribución también desempeña un papel esencial dentro de las empresas. Si la economía de mercado funcionara bien, no habría negocio. La empresa no está regulada por la economía de mercado, obedecemos órdenes. La compañía prefiere internalizar en lugar de externalizar y gobernar por regulación en lugar de por la economía de mercado. Dentro de cada empresa, la economía está regulada por la redistribución. Una autoridad dirige la empresa y decide sobre los flujos dentro de la empresa. Debemos entender que el campo de la regulación en la economía es colosal. En la empresa hay autoridad, un impuesto y una redistribución.

La redistribución plantea la cuestión de la justicia de los gravámenes, así como de los principios de redistribución. Son decisiones políticas. La ejecución de estas decisiones requiere autoridad; es un sistema coercitivo. No es porque no veamos formas puras de redistribución por lo que el sistema de redistribución no está presente en nuestras sociedades. La autoridad cambia de naturaleza. Detrás de la regulación y de los sistemas regulados por redistribución, siempre hay una fuente que es capaz de hacer cumplir la redistribución. Una de las cuestiones que siempre se plantean es la de la justicia. El objetivo de la redistribución no es en sí mismo la creación de riqueza, sino la regulación de la economía según principios decididos. La cuestión de la eficacia no es la primera.

Mercado[modifier | modifier le wikicode]

Lo que caracteriza a la economía de mercado es una satisfacción inmediata y equilibrada, el intercambio es simétrico e instantáneo, el vínculo se disuelve inmediatamente después de finalizado el intercambio. El mercado también es un escenario y todos los actores son iguales. El mercado da lugar a una transacción y negociación. El acuerdo está ausente de la redistribución y de la donación por donación. Para el mercado, existe un acuerdo en el que el anonimato es importante suponiendo que no haya efecto de poder. La regulación del mercado no implica necesariamente el uso de una moneda. Hay muchos otros mercados, como el mercado negro, el mercado gris o el mercado clandestino, que son mercados prohibidos u ocultos. Lo que observamos depende de la herramienta de observación. Las medidas utilizadas para cuantificar el mercado son indicadores de superficie que no tienen en cuenta el lado sumergido del iceberg.

Es interesante que el mercado físico haya servido como metáfora del principio mismo de su organización y de los mercados virtuales. El mercado físico ha dado lugar a estudios sociológicos y antropológicos que analizan el comportamiento de los actores. También va en contra de la idea de que el mercado sería como una forma natural de organizar la economía o como la forma normal de la economía cuando no está organizada.

Los estudios históricos muestran que los mercados han sido establecidos, regulados con mecanismos coercitivos que tuvieron dificultades para imponerse desde el principio. Esto se basa en una intervención muy presente y urgente de la autoridad pública que fija un día preciso, unos horarios, una asignación de escaños, con una legislación particular sobre el hecho de mostrar el precio de los productos, el hecho de que las escalas deben ser justas y controladas. Toda una serie de textos y legislaciones hacen posible el funcionamiento del mercado. Las autoridades públicas intervendrán para imponer el sistema de mercado como medio de regulación de la economía. La miopía sugiere que el modo natural de organización sería la economía de mercado. En realidad, los sistemas más antiguos de circulación de la riqueza y de circuitos económicos eran el sistema de donación versus donación y el sistema de regulación. La idea de mercado existía antes que el mercado. Este tipo de estructura se creó porque creíamos en el interés del sistema de mercado.

La razón del éxito de esta institución reciente puede explicarse por las cualidades que posee que la donación para la donación no permite o que la redistribución no permite. Entre los principales puntos de diferencia, está el hecho de que no depende de una autoridad, sino que depende del acuerdo de los participantes[1], da lugar a una satisfacción mutua e instantánea de los socios[2], no supone y no crea necesariamente un vínculo social con la idea de anonimato de los actores[3]. El sistema de redistribución supone una identidad común, ya que este sistema supone que uno se somete a una autoridad común que es la de la comunidad de la que toma una identidad. En el contexto de dar por dar, no hay autoridad porque el vínculo es directo, mientras que en el contexto del mercado no hay vínculo entre los socios y el intercambio se liquida instantáneamente porque no hay ningún retraso, por el contrario, en dar por dar cuando lo que crea el vínculo es la deuda.

Escalas de circuito[modifier | modifier le wikicode]

Para un geógrafo, lo interesante es la organización espacial de cada uno de estos tipos de regulación de circuitos económicos. Geográficamente, en su distribución espacial, tiene las mismas características un circuito económico organizado por donación versus donación por regulación o por el sistema de mercado. La escala del circuito económico es conocer cuál es la distancia entre los diferentes polos de los circuitos económicos.

El concepto de economía mundial: Braudel et Wallerstein[modifier | modifier le wikicode]

En Civilisation matérielle, économie et capitalisme - XVe - XVIIIe siècles publicado en 1979, Fernand Braudel propone el concepto de economía mundial, que da la siguiente definición: "un fragmento del universo, un trozo del planeta económicamente autónomo, capaz esencialmente de autosuficiencia y al que sus vínculos e intercambios internos confieren una cierta unidad orgánica".

Una economía mundial es un espacio limitado por una frontera y económicamente autónomo que tiene muy poco intercambio con el exterior, en contraste, hay mucho intercambio con el interior. Los intercambios con este espacio son tan fuertes que le dan unidad. Una economía mundial es a la vez un sistema económico más o menos cerrado, cuyos elementos interactúan, y un sistema espacial.

Los sistemas nunca se cierran solos. Lo que constituye esta entidad espacial y económica en el sistema y en el circuito es tanto la intensidad de las interacciones dentro de él como la rareza de las interacciones con el exterior. Una economía mundial es a la vez un espacio geográfico y un espacio económico. En otras palabras, una economía mundial es la superposición de un espacio geográfico y un circuito económico. Es una economía y, al mismo tiempo, un mundo cerrado en sí mismo que en parte deriva su coherencia de su economía.

Fernand braudel et économie monde 1.png

Braudel enumera algunas características geográficas de la economía mundial que son características espaciales:

  • "ocupa un espacio geográfico determinado";
  • "siempre acepta un poste, un centro;
  • "Está "dividido en zonas sucesivas".

Los términos "polos" o "centro" no tienen necesariamente una definición geométrica. Cuando hablamos de "centro" o "periferia" es más en términos de geografía que de geometría. La razón por la que Braudel concibió el concepto de economía mundial fue para reflejar lo que estaba sucediendo en Europa y el Mediterráneo.

Hasta principios del siglo XVI, el comercio era esencialmente intereuropeo. A partir de 1500, con las grandes exploraciones, poco a poco se irán formando flujos. En el siglo XVIII, la economía mundial cambió en configuración y escala. Europa era una economía mundial en 1500, mientras que en 1775 estaba incluida en una economía mundial que no afectaba a todas las partes del planeta, sino que estaba marcada por múltiples intercambios entre numerosos puntos de comercio costeros.

En realidad, estas tarjetas son falsas. Hay razones por las que no son admisibles.

En The Modern World-System, vol. I: Capitalist Agriculture and the Origins of the European World-Economy in the Sixteenth Century, publicado en 1974, Wallerstein propone el concepto de sistema mundial. Este concepto va más allá de la afirmación de Braudel de que existen dos tipos de "sistema mundial": un imperio mundial[1] y una economía mundial[2].

Lo que Braudel llama "economía mundial" no son sólo entidades geográficas y económicas, sino también entidades políticas. Wallerstein habla de un "imperio mundial" cuando estos circuitos geográficos y económicos que es la "economía mundial" corresponden a una entidad política. Las fronteras de la "economía mundial" corresponden a las de un imperio. La división internacional del trabajo tiene lugar dentro del mismo sistema político, económico y geográfico. Wallerstein se reservará el término "economía mundial" en el caso de que exista una división internacional entre Estados. La entidad geográfica no corresponde a una entidad política, sino a varias entidades políticas. En otras palabras, un imperio mundial es un país y una economía mundial son varios países.

El concepto de Braudel es interesante porque compara la organización espacial y económica, añade Wallerstein la organización política. El circuito económico es economía, la economía mundial es economía más geografía, el imperio mundial sería economía, espacio y política.

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Este mapa es el mapa de la encrucijada del comercio en la Edad Media antes de la apertura del Atlántico. Todo se centra tanto en el Mar del Norte como en el Mar Báltico, en el eje del Mosa y del Rin, en las ciudades protoindustriales de Italia y en los flujos que unen las cuencas occidentales de producción y consumo con las orientales.

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Hay flujos, polos, ciudades y muy pocos intercambios con el mundo exterior. En términos de intensidad comercial en Europa, el comercio con Asia es insignificante e insignificante. Sin embargo, el circuito económico y coherente que forma una organización en situación de interdependencia permite determinar. Esta es la visión clásica de la geografía de la época. Europa correspondería a una economía mundial con una existencia funcional y económica. Sin embargo, este no es el caso.

La gradiente de intercambio: Sahlins y Chaunu[modifier | modifier le wikicode]

En 1976 Sahlins publicó su obra Stone Age, Age of Abundance, cuyo propósito no es hablar de geografía económica y comercio. La idea es que el progreso científico y tecnológico, la agricultura, el mercado y la industrialización nos han salvado de una existencia arriesgada y miserable, liberándonos de las fuertes limitaciones del confort, la libertad y el ocio. Sahlins estaba interesado en "tribus y salvajes" observando sociedades que no conocían ni la industria, ni la agricultura, ni el ganado. Estos son ahorros de cazador-recolector. Se trata de personas que trabajan una media de entre una y dos horas al día. El tiempo de supervivencia se mide y es bajo. El resto del tiempo se dedica a otras prácticas. La Edad de Piedra es la Edad de la abundancia. Lo que se consideraba progreso puede ser visto como un imbécil. Para satisfacer nuestras necesidades, tenemos que trabajar entre ocho y diez horas al día.

Ha habido un cambio de perspectiva. La razón por la que acordamos trabajar tan duro y porque nos crearon una nueva necesidad. Sahlins estaba interesado no sólo en la producción, sino también en los intercambios. Para intercambiar, hay una especialización de las tareas con las mujeres que recogerán bayas y los hombres cazarán animales, pero de acuerdo a criterios estrictos. Existe la hipótesis de que la especialización no está dirigida a maximizar la producción, sino a hacer obligatorio el intercambio, porque uno se ve obligado a intercambiar.

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Sahlins se pregunta cómo se producen los intercambios económicos. Distinguirá tres círculos sucesivos:

  • círculo de la familia: es el círculo de la gente de la familia el que está cerca. El intercambio se realiza de acuerdo al sistema de regalo por regalo sin obligación, es decir, la obligación libre de dar, recibir y devolver. Esto caracteriza los intercambios entre individuos simbólicos y espacialmente cercanos. Este sistema regulatorio no presupone autoridad, sino proximidad y dependencia porque los intercambios son diarios y permanentes. Hay una proximidad simbólica.
  • círculo del pueblo: dentro de la tribu, la regla es la redistribución.
  • círculo intertribal: los intercambios con las tribus vecinas no van bien porque las relaciones son principalmente bélicas. Hay momentos en que hay intercambios ritualizados a través del trueque. Es el sistema de satisfacción inmediata de ambas partes sobre la base de la negociación sin la creación de vínculos sociales y sin la necesidad de vínculos sociales. El regalo es una reciprocidad generalizada, pero retrasada en el tiempo, la redistribución es una reciprocidad equilibrada mientras que la reciprocidad para el mercado es inmediata, pero puede ser negativa. Hay una degradación. Según Sahlins, cuanto más lejos está el socio simbólica y geográficamente, más se utiliza un modo degradado de regulación del comercio. Hay un modo noble de regular el comercio, que es el regalo por regalo, que presupone y crea lazos sociales; hay un modo algo degradado, que es la redistribución, y un modo aún más degradado en el marco del mercado. El mercado está reservado a los extranjeros, a aquellos con los que no queremos o no podemos hablar. Así es como los actores económicos experimentan el comercio. Los intercambios están vinculados a la alteridad.
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Chaunu trabajaba sobre la naturaleza de los intercambios en la Edad Media. El 90% de los intercambios económicos no superaron los 5 kilómetros. Hay un fuerte autoconsumo. Cada hogar es autoconsumidor, lo que significa que hay una especialización dentro de cada hogar que opera con donación por donación. En las aldeas hay intercambios entre vecinos especializados y con una división del trabajo. Parte del comercio está regulado por el circuito de redistribución, el trueque también jugará un papel.

Cuanto más lejos del pueblo hay mucha redistribución y un poco de trueque. Se estima que en ese momento, el 90% de los intercambios tuvieron lugar en un radio de 5 kilómetros. Es posible necesitar productos que no provengan de la producción local, ya sea porque no se puede o porque no se conoce. La solución es o bien recurrir a vendedores ambulantes que traen lo necesario, o bien es posible avanzar hacia un pueblo o una ciudad más anclada en la economía monetaria con verdaderos comerciantes. Esto requiere un viaje de 25 kilómetros. En latín, esto se llama un "pagus" en el que los mercados tienen lugar regularmente. 9% de los intercambios se realizan en un radio de 25 kilómetros para comprar y vender. 1% del comercio es con el resto del mundo sobre productos raros y costosos que los campesinos tienen poco uso reservándose para la burguesía o la aristocracia como joyas, instrumentos, cuidados más raros, servicios más raros.

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Este mapa trata del 1% de las centrales que atraviesan un radio de 25 kilómetros. Este mapa muestra lo que comercia entre economías mundiales extremadamente localizadas. Este espacio está fragmentado en espacios con un radio de 25 kilómetros entre los que casi nada circula. Vemos un tráfico cuantitativamente inexistente, pero muy visible que es el comercio en la distancia. Son productos caros, trasladados a grandes distancias reservados para personas de muy alto rango social. Es un mundo de comercio de lujo para una aristocracia, pero no es una economía mundial como la define Braudel.

Muchos de estos mapas invisibilizan flujos que también son esenciales. Tenga cuidado con los mapas que tienden a trazar la línea entre la economía mundial y el resto del mundo en el lugar equivocado. Debemos tener en cuenta la idea de un gradiente de intercambio que es que cuanto más nos alejamos, menos intercambiamos y más se degradan antropológicamente las formas de intercambio. Lo que es visible son los productos raros y el mercado, mientras que lo que circula dentro son los canales de dar contra dar y redistribuir. Esto nos permite reflexionar sobre la globalización y el cambio de escala de los circuitos económicos que traería consigo la globalización. Con esta historia y este mito de que nuestras economías se globalizarían, que nuestros circuitos económicos cambiarían de escala y que pasaríamos de una economía mundial local a una economía mundial que es el mundo.

Esta idea es errónea por dos razones: la globalización no tuvo lugar[1] y la globalización tuvo lugar hace mucho tiempo[2]. En otras palabras, la globalización no nos ha afectado tanto como se nos dice y no es tan nueva como se nos dice. La globalización debe ser puesta en perspectiva en su novedad sin precedentes, pero también en su medida. Para algunos autores, la primera globalización es entre 30.000 y 5.000 años antes de Jesucristo con la humanización del planeta. Es posible hacer flechas que muestran cómo el espacio humano se ha extendido sobre el planeta. Esta globalización tiene graves consecuencias, pero no es un fenómeno económico.

Las primeras globalizaciones: siglos XVIII - XIX[modifier | modifier le wikicode]

Debemos recordar 1492 y el descubrimiento del Nuevo Mundo que es América. Antes de 1492, existía la Ruta de la Seda, pero el horizonte occidental era limitado porque no había acceso a ella. Los productos asiáticos sólo podían adquirirse a través de intermediarios turcos. Por primera vez, Occidente está accediendo a un otro lugar que desconocía hasta ahora y que ni siquiera había planteado como hipótesis. Este es un momento fascinante en la historia occidental porque es difícil definir cómo sería hoy en día. Este descubrimiento era incompatible con lo que estaba escrito en la Biblia. Se formuló la hipótesis de que había dos creaciones y dos paraísos. Es el primer momento en que la realidad política, cultural y económica de Occidente cambia de horizonte.

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El primer intercambio se produjo en la forma prevista por los sahlins, que son los robos, los saqueos y la violencia, sobre todo con la llegada masiva de oro y plata, que desestabilizará totalmente la economía europea en beneficio de los países de la Península Ibérica. Los recursos mineros se desarrollarán utilizando mano de obra autóctona. La Iglesia discutirá en el contexto de la controversia de Valladolid que cuestiona la condición de los pueblos indígenas. Esto generará la trata de esclavos con África. La segunda fase es el sistema de plantación y la transferencia masiva en el marco del comercio triangular de la "madera de ébano" que son los esclavos negros. Esto pone de manifiesto la existencia de un comercio de indisponibilidad, lo que significa que si vamos a buscar determinados recursos en el extranjero es porque no podemos producirlos en Europa.

Al principio, la economía depredadora no representó mucho para los campesinos, aunque tuvo un impacto importante en el sistema monetario europeo. Por otro lado, los productos que empiezan a transitar en grandes cantidades tendrán un impacto en el agricultor local al crear una demanda de productos exóticos que él mismo no puede producir. Para algunos, crearemos una necesidad con azúcar o crearemos una adicción como con el tabaco. Se trata de la primera instalación de un circuito económico cuantitativamente significativo que se está instalando a ambos lados del Atlántico.

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La extracción de "madera de ébano", que es una extracción económica, se realiza mediante la violencia, el sistema de plantación se realiza mediante la compra de esclavos, pero estas plantaciones pertenecen en su mayor parte a grandes propietarios y familias de Europa reguladas en Europa por circuitos de redistribución. Poco a poco, pasamos de la explotación a través del saqueo, a la explotación y plantación colonial a un sistema de colonización más capitalista y más ligado al mercado, como lo demuestra la existencia de empresas comerciales que caracterizan al sistema capitalista comercial.

Al principio, el mercado se oponía a la colonización y, por lo tanto, a la globalización a través del comercio transatlántico. La primera razón fue por su ineficiencia económica y la segunda razón ideológica, porque si se cree en el mercado, el uso de la fuerza, del trabajo indígena es contraproducente. Si creemos en el mercado, no podemos estar "a favor" de la esclavitud y la colonización. La comunidad empresarial temía que el desarrollo del comercio provocado por la colonización diera lugar al desarrollo económico de las colonias y, por lo tanto, a la competencia de las colonias. La explotación de las colonias era posible siempre que no se convirtieran en competidores. Una primera globalización es la del oro, luego la de los esclavos y finalmente la de los productos tropicales que vienen a alimentar a Europa. La primera globalización económica tuvo lugar en el siglo XVI con la globalización del comercio colonial.

En 1914, la colonización globalizó el planeta. Todas las partes del mundo están registradas en circuitos comerciales gestionados por metrópolis. Recurrimos al concepto de Braudel de la economía mundial con un centro que es la metrópoli, una periferia que es la colonia y el imperio.

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Lo que está ocurriendo son flujos que ya no son anecdóticos, sino flujos de productos de consumo masivo. Esta globalización perdurará y será importante hasta mediados del siglo XX.

El auge del comercio internacional: siglo XIX - XXI[modifier | modifier le wikicode]

La segunda globalización está teniendo lugar con el establecimiento del comercio internacional. Antes del siglo XIX, el comercio internacional apenas existía debido a que había mucha guerra, las barreras aduaneras hacían que el comercio fuera prohibitivo y el transporte ineficiente. Con una serie de inventos técnicos, procedimientos, nuevas ideas que asegurarán el surgimiento del comercio internacional que resultará en mayores flujos entre países.

En 1801 se abrió la Bolsa de Londres. Entre 1841 y 1842 se libró la Guerra del Opio, que impuso el derecho a vender opio en la costa y en las ciudades chinas. Una de las primeras guerras económicas se basó en el mercado de las drogas. Esta guerra fue una forma de obligar a China a abrirse al mundo exterior. Al mismo tiempo, en 1846 fueron abolidas las leyes del maíz que protegían a los granjeros ingleses, permitiendo que la producción de grano inglés sobreviviera. Llega al mercado internacional británico de trigo mucho más barato, lo que resulta en la desaparición de la agricultura de grano en pocos años porque no es rentable. La ventaja comparativa de Inglaterra es la industria. Con la apertura de Inglaterra al libre comercio, la industrialización de Inglaterra iba a tener lugar. En 1862 se firmó un tratado de libre comercio franco-inglés. Entre 1890 y 1914, el libre comercio se impuso hasta el punto de que la apertura económica de los países en 1914 y hoy es casi la misma. Entre 1914 y los años sesenta, se restablecieron las fronteras. El siglo XX es el final del comercio internacional debido a las dos guerras, pero también a la crisis de 1929. Entre 1929 y 1933, el comercio exterior mundial cayó un 66%. La historia de la globalización no es la historia de la globalización del comercio internacional, no es la historia de un progreso constante hasta nuestros días, sino la historia de un comercio que se internacionalizó rápida y poderosamente en el siglo XIX, con una interrupción muy brutal en 1914 y un estancamiento del comercio internacional a un nivel relativamente bajo entre 1914 y los años sesenta.

El siglo XX será el siglo de la desinternacionalización del comercio con la Primera y Segunda Guerra Mundial. Con la crisis de 1929, fue menos la crisis que su contagio lo que golpeó las mentes con el hecho de que la crisis había comenzado en los Estados Unidos y que se había propagado en un efecto dominó. La solución era cerrar las fronteras con toda una serie de medidas proteccionistas. Sin embargo, el movimiento se reanudará un poco antes del final de la Segunda Guerra Mundial.

A partir de 1944 y 1945, se volverán a establecer sistemas internacionales y locales para eliminar las barreras proteccionistas y las barreras arancelarias. El primer elemento es todo un conjunto de instituciones y medidas, desde el final de la guerra hasta 1947, destinadas a reconstruir un universo económico y político arruinado mediante el establecimiento de un nuevo orden que también es un orden económico con el GATT, el BIRF y el FMI. A través de estas organizaciones internacionales se está estableciendo una gobernanza económica mundial, basada en la idea de que el aumento del comercio internacional redundará en beneficio de todos. En 1957, con el Tratado de Roma, se creó la Comunidad Económica Europea, que desempeñó un papel masivo en la reducción de los aranceles aduaneros con el objetivo de crear un mercado único europeo. Al principio, el proyecto consistía en construir un circuito económico europeo, pero las razones por las que queríamos establecer un circuito económico único no eran principalmente económicas. Se pensó que esta era la mejor manera de evitar una Tercera Guerra Mundial que forjaría lazos económicos y comunitarios. La economía fue instrumentalizada para fines políticos cuyo propósito de unión era para fines diplomáticos y políticos. Esta comunidad ha dado lugar a un aumento del comercio internacional a nivel regional europeo. La descolonización es el tercer factor importante en el desarrollo del mercado del comercio internacional. Una vez que las antiguas colonias escapan al poder y a la autoridad de la metrópoli, adquieren autonomía económica y financiera para convertirse en actores del mercado internacional. La descolonización ha llevado a la entrada en el mercado internacional de países liberados de la tutela de las metrópolis. El cuarto momento es el ascenso del neoliberalismo en la década de 1980 que precedió al colapso del bloque soviético, del mundo comunista y de los ideales políticos y económicos que estos poderes representaban. El final de la historia es la idea de que habíamos llegado a un momento de la historia en el que la elección ya no era posible. El margen de la historia fue la elección entre los dos modelos. A finales de los años ochenta y noventa surgió la idea de que sólo había un modelo que era el modelo del mercado, de la democracia, del imperativo de los derechos humanos. En este modelo, hay liberalización económica. Mucho para los Estados Unidos, hay una relación consustancial entre el liberalismo económico y la democracia. La democracia y el mercado trabajan juntos. El final de la historia y el acuerdo general sobre el mercado, los derechos humanos y la democracia se reflejan en una internacionalización muy fuerte de la economía.

La revolución tecnológica en torno al transporte desempeña un papel en la expansión de los circuitos económicos. Los costos del transporte rara vez han sido un obstáculo definitivo para el comercio internacional, sino más bien medidas proteccionistas. La década de los noventa, con la aparición de la burbuja interna, dio lugar a una casi supresión del coste de los cruces de distancia para determinados productos y a una unificación del mercado. En 1992, se creó el TLCAN, creando un mercado único para los Estados Unidos, Canadá y México. La idea de que las fronteras se han vuelto porosas crea una región donde las fronteras ya no se interponen en el camino del comercio internacional. Si las fronteras económicas desaparecen dentro de Europa o de los Estados Unidos, es para establecerlas mejor en otro lugar. Básicamente, la Unión Europea sólo ha traspasado fronteras. En cierto sentido, el regionalismo es lo opuesto al libre comercio, ya que nos estamos atrincherando bajo fronteras económicas que se desplazan y cambian de escala. No estamos en un mundo globalizado, sino en una fase intermedia entre los mercados locales y un mercado muy único. En 1994 se fundó la OMC y en el año 2000 la adhesión de China a la OMC, que es un país marcado por la economía dirigista comunista y un crecimiento de dos dígitos durante décadas.

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La situación es que todo el mundo se ha adherido a la OMC. Esto significa que todo el mundo se ha unido a la economía de mercado y que todo el mundo está de acuerdo en la idea de que finalmente debe crearse un único mercado mundial. Esto suscita muchas discusiones y debates. La adhesión al principio de la economía mundial no nos impide distanciarnos de los medios para conseguirlo.

Llegamos a la idea de que si hubo el establecimiento del libre comercio entre 1800 y 1914, si hay un colapso del mercado internacional entre las dos guerras mundiales, se reanuda en la década de 1950, se acelera en la década de 1960 para llevar a mapas icónicos que muestran un mundo globalizado.

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Cuando se mira este mapa, se tiene la impresión de que la globalización está completa y que la escala de los circuitos económicos es la misma que la del planeta. Este mapa es manipulador porque hay extremos que se cortan como en Sudáfrica, por otro lado, el énfasis está en los vínculos norte - norte entre la "tríada". El título está mal. Este mapa trata del "comercio internacional", pero no dice "comercio mundial". Deberíamos ver todos los flujos que se producen en el mundo, pero sólo muestra los flujos internacionales.

Por ejemplo, no se muestran los flujos económicos a escala de Suiza o Francia, pero son cinco veces más masivos que los flujos internacionales. El primer factor que afecta la cantidad de flujos internacionales es el tamaño de los países. Si un espacio está fragmentado en países pequeños, hay muchos flujos internacionales, si un espacio está dividido sólo entre grandes bloques limita los flujos internacionales. Este mapa está sesgado por el mapa político. Básicamente, este mapa tiene una función ideológica para poner el énfasis en la globalización cuando en realidad no se trata de eso.

Importation et exportation par pays en 2000.png

Esta tabla es la tasa de apertura de diferentes países de todo el mundo para diferentes países. La tasa de apertura se calcula sumando las importaciones más las exportaciones divididas por dos veces el PNB. Esto da una idea de la parte de la producción exportada y de la parte del consumo que se importa. Para los Estados, una tasa de apertura del 13% significa que, en promedio, el 13% de la producción y exportación o el 13% del consumo es importado. En otras palabras, el 87% de la producción de EE.UU. se destina al mercado estadounidense y el 87% de lo que compran los consumidores estadounidenses se fabrica en suelo estadounidense. Las nueve décimas partes de la economía estadounidense tienen lugar en suelo estadounidense, mientras que los Estados Unidos están presionando por la apertura de las fronteras y la globalización de los mercados, mientras que se trata de una economía muy nacional. Si nos fijamos en Japón, su tasa de apertura es de 0,10, lo que significa que el 10% del consumo japonés es importado o exportado. Los guardias que muestran los flujos internacionales se basan únicamente en la tasa de apertura, por lo que estos flujos deben ponerse en perspectiva. La tasa de apertura raramente excede el 20%.

Hay excepciones como Alemania, Francia o el Reino Unido. Dentro de la Unión Europea, la media se sitúa en torno al 25%. La apertura europea es el doble de importante que la de los Estados Unidos y Japón. El hecho de que los flujos crucen las fronteras está vinculado a dos factores. El primero es la construcción de la Unión Europea y el hecho de que se hayan puesto en marcha políticas para facilitar el comercio internacional y la cooperación económica internacional. Esto significa que estos países están abiertos al mundo exterior, pero esencialmente a sus vecinos. El segundo factor es el tamaño de Europa, porque por naturaleza los países pequeños tienen una mayor tasa de apertura que los grandes. La tasa de apertura en los Países Bajos es de 0,53. Hay un efecto de tamaño. En la competencia internacional, la única forma de producir, vender y especializarse. Los países se especializarán en productos y producciones en las que esperan ser competitivos. La especialización de los países pequeños significa que toda su producción se exporta y todo su consumo se importa. Por naturaleza, los países pequeños tienen una tasa de apertura mucho más alta que los países grandes. Tanto por razones materiales como por razones relacionadas con el mercado interior. Esto explica por qué cuando se buscan países pequeños, la tasa de apertura es mucho más alta.

Hay casos como Singapur, Malasia y Hong Kong en los que la tasa de apertura es superior a 1. En Hong Kong, las exportaciones e importaciones representan el 122% del consumo o la producción. La explicación es que son países almacenes que reexportan lo que importan, son hubs. Las importaciones no están vinculadas al mercado nacional, sino que se destinan al reprocesamiento y la reexportación.

Debemos tener cuidado con este tipo de cuadro sobre lo que son los flujos internacionales. La forma en que se miden juega un papel importante en las conclusiones que se extraen. Lo que es interesante saber es la distancia media recorrida por un país. El aumento del comercio internacional no demuestra realmente que la distancia media recorrida por los productos haya aumentado, pero sí que cruzan más fronteras. Estas cifras no dicen mucho sobre la escala de los circuitos económicos, sino sobre el hecho de que cruzan más fronteras. La internacionalización es muy mesurada. Para la mayoría de los países pequeños, está por debajo de una cuarta parte, lo que significa que en la mayoría de los países están destinados y producidos por el mercado nacional. La globalización sólo afecta a una pequeña parte de la economía y todavía sólo estamos hablando de la economía de mercado. La globalización sigue siendo un fenómeno relativamente marginal. Tampoco se trata de un fenómeno nuevo.

Geoeco évolution du taux ouverture par pays.png

Entre 1913, el pico del libre comercio y el establecimiento de un mercado mundial, y 1950, las tasas de apertura se derrumbaron. Hoy, si nos fijamos en las cifras, varios países acaban de recuperar o aún no han recuperado las tasas de apertura de 1913. Por ejemplo, en 1913, Japón se internacionalizó 33 veces más que en la actualidad.

Si los Estados Unidos están separados, está ligado al tamaño del país, pero también al hecho de que la economía estadounidense no sufrió en el camino de las dos guerras mundiales que incluso se beneficiaron de ello. Vivimos en un mundo hoy en día que no está más globalizado de lo que estaba en 1914. Las tasas de apertura son porcentajes y no se trata de una cifra absoluta, ya que, al mismo tiempo, el comercio mundial de "peso" ha explotado. Esta es otra realidad cuantitativa, pero si razonamos en porcentaje, sólo hemos alcanzado el nivel de 1914. Lo que es cierto para el mercado de bienes también lo es para las personas. Hubo muchas más migraciones internacionales en el siglo XIX que en la actualidad, pero por supuesto, cuantitativamente no es lo mismo.

No se trata de negar la idea de que algo cambia a finales del siglo XX. Algo cambió en las décadas de 1980 y 1990. Estas cifras y estos mapas pretenden sugerir que la globalización no es un fenómeno nuevo y que la globalización es un acontecimiento que afecta a una pequeña parte de la economía de mercado y que la mayoría de los canales de mercado son locales y nacionales. No debemos ceder a una forma de miopía que hipnotiza por la naturaleza masiva y reciente de la globalización, que no es ni masiva ni reciente.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

El mercado es un tipo de circuito y probablemente no el más importante. Cada modo de regulación, es decir, dar para dar, redistribuir y el mercado, tiene funciones y escalas diferentes. Cada tipo de intercambio corresponde a una proximidad espacial y simbólica. Se pueden distinguir tres grandes períodos de cambio económico mundial: la colonización, el establecimiento del libre comercio en el siglo XIX y la reciente recuperación. La globalización debe concebirse como una (máxima) extensión espacial del circuito para transformar el planeta en una economía mundial. La globalización tiene un carácter "antiguo" y limitado.

¿Cuáles son los motores de la globalización? Por supuesto, la revolución del transporte tiene una dimensión tecnológica. Estas grandes mutaciones logísticas que autorizaron reorganizaciones de los circuitos económicos de los cambios de escala son importantes estando relacionadas con la historia de los ferrocarriles, los barcos, los aviones e Internet. Esto permite la globalización, pero no la requiere. Las razones del comercio internacional son ideológicas y políticas. Esto significa que la explicación de la economía no está en la economía, pensando que los desarrollos encuentran su explicación en este mundo. Lo económico está arraigado en lo político y en lo social y estos cambios no encuentran su principio y su razón dentro de la economía concebida como una ficción. Tienen lugar en lógicas más grandes y complejas.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]