« El nacimiento del concepto moderno de Estado » : différence entre les versions

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Esta idea permitirá a Hobbes decir que quien tiene soberanía no es ni el rey ni el pueblo, sino el Estado. Es la idea de afirmar que hay en cada cuerpo político, un individuo o un grupo de individuos que tiene todo el poder y en el que se concentra todo el poder y la soberanía.  
Esta idea permitirá a Hobbes decir que quien tiene soberanía no es ni el rey ni el pueblo, sino el Estado. Es la idea de afirmar que hay en cada cuerpo político, un individuo o un grupo de individuos que tiene todo el poder y en el que se concentra todo el poder y la soberanía.  


== Jean Bodin — Méthode pour étudier l’Histoire, 1566 ==
== Jean Bodin — Método de estudio de la historia, 1566 ==
Dans cet ouvrage, Bodin explique la souveraineté et affirme l’indivisibilité. C’est un texte important parce qu’il est un texte fondateur de la théorie politique.  
En este libro, Bodin explica la soberanía y afirma la indivisibilidad. Es un texto importante porque es un texto fundador de la teoría política.  


Bodin donne une définition des termes qu’il emploie Dans le paragraphe Du Magistrat on est à une époque ou on se pose la question de savoir ce qu’est le magistrat, Bodin a senti le flottement terminologique autour de la définition du magistrat.  
Bodin da una definición de los términos que utiliza En el párrafo sobre el magistrado estamos en un momento en que la cuestión de qué es un magistrado, Bodin sintió la incertidumbre terminológica que rodea la definición de un magistrado.  


Il en donne une définition assez classique.
Da una definición bastante clásica.


{{citation bloc|Le terme de magistrat ne s’applique en effet qu’à l’autorité civile ou militaire.}}
{{citation bloc|El término "magistrado" se aplica sólo a la autoridad civil o militar.}}


C’est dans la fonction de repentant de l’autorité civile ou militaire qu’on peut porter le titre et le nom de magistrat.  
Es en función del arrepentimiento de la autoridad civil o militar que se puede utilizar el título y el nombre del magistrado.  


{{citation bloc|Nous appellerons donc magistrat tout homme qui participe à l’autorité publique.}}
{{citation bloc|Por lo tanto, llamaremos magistrado a cualquier hombre que participe en la autoridad pública.}}


Celle ou celui qui exerce une parcelle d’autorité publique s’appelle un magistrat et la question est de savoir si un magistrat parmi les magistrats exerce cette souveraineté, avec un « primus inter pares », qui est détenteur de cette souveraineté ?
La persona que ejerce una parcela de autoridad pública se llama magistrado y la cuestión es si un magistrado entre magistrados ejerce esta soberanía, con un "primus inter pares", ¿quién es el titular de esta soberanía?


{{citation bloc|Qui donc reconnaîtrait pour magistrat un homme dépourvu d’agent d’exécution et incapable de commander quoi que ce soit ? Cela peut s’accorder avec les charges et les honneurs, mais avec l’autorité il n’en va pas de même. Et sur ce point Charles Sigonio et N. Grucchi se sont trompés pour avoir pensé, à la suite de Festus, que l’on devait leur reconnaître sinon l’autorité du moins le pouvoir. Mais sur ce point, il convient de suivre les règles des jurisconsultes et non celles des grammairiens : or pour eux, la potestas est tantôt égale et tantôt supérieure à l’imperium.}}
{{citation bloc|¿Quién reconocería entonces como magistrado a un hombre sin albacea e incapaz de ordenar nada? Esto puede ser coherente con los cargos y honores, pero con la autoridad no es así. Y en este punto Charles Sigonio y N. Grucchi se equivocó al pensar, después de Festus, que se les debía dar, si no autoridad, al menos poder. Pero en este punto, se deben seguir las reglas de los jurisconsultos, no las de los gramáticos: para ellos, las potestas son a veces iguales y a veces superiores al imperio.}}


Le magistrat qui exerce son pouvoir et sa puissance a un pouvoir égal ou même parfois supérieur à l’imperium ; il y a des magistrats et une inégalité des pouvoirs au sein même des magistrats.
El magistrado que ejerce su poder y autoridad tiene un poder igual o incluso a veces superior al imperio; hay magistrados y desigualdad de poder dentro de los propios magistrados.


Certains ne font qu’exécuter des ordres, d’autres sont véritablement détenteurs de la souveraineté ; c’est l’idée qu’il y a différentes catégories de magistrats, certains ont le pouvoir d’exécuter qui est la potestas et d’autres ont l’imperium.  
Algunos simplemente cumplen órdenes, otros son verdaderos poseedores de la soberanía; es la idea de que hay diferentes categorías de magistrados, algunos tienen el poder de ejecutar lo que es la potestas y otros tienen el imperio.  


{{citation bloc|[De la souveraineté] Arrivons-en fin à la définition de l’autorité suprême en quoi réside le principe de la République, Aristote l’a appelée le pouvoir politique suprême ou autorité suprême, les Italiens la Seigneurie, et nous la souveraineté (suveranitatem) tandis que les Latins employaient le terme de puissance suprême (summa rerum) et d’autorité suprême (summum imperium).}}
{{citation bloc|(De la soberanía) Llegamos a la definición de autoridad suprema en la que reside el principio de la República, Aristóteles la llamó el poder político supremo o autoridad suprema, los italianos el Señorío, y nosotros la soberanía (suveranitatem) mientras que los latinos usaron el término poder supremo (summa rerum) y autoridad suprema (summum imperium).}}


Cette notion, ô combien importante, qui est l’attribut d’un magistrat, a porté dans l’histoire différents noms.  
Esta noción, oh tan importante, que es el atributo de un magistrado, ha tenido diferentes nombres en la historia.  


{{citation bloc|Aussi lorsque je compare les arguments d’Aristote, de Polybe, de Denys et des principaux jurisconsultes, et que je les confronte avec l’histoire des États, je vois que la souveraineté consiste en cinq attributs essentiels : le premier et le plus important est de nommer les plus hauts magistrats et de définir à chacun son office, le second est de promulguer ou d’abroger les lois, le troisième de déclarer la guerre et de conclure la paix, le quatrième de juger en dernier ressort par-dessus tous les magistrats, et le dernier d’avoir le droit de vie et de mort aux endroits où même la loi ne prête pas de clémence.}}
{{citation bloc|Así que cuando comparo los argumentos de Aristóteles, Polibio, Dionisio y los principales jurisconsultos, y los comparo con la historia de los estados, veo que la soberanía consiste en cinco atributos esenciales: la primera y más importante es nombrar a los más altos magistrados y definir a cada uno su cargo, la segunda es promulgar o derogar leyes, la tercera es declarar la guerra y concluir la paz, la cuarta es juzgar en última instancia sobre todos los magistrados, y la última es tener el derecho de vida y muerte en los lugares donde ni siquiera la ley presta clemencia.}}


Cette dernière compétence le fait douter, car si le souverain est celui qui décide de la vie ou de la mort de quelqu’un et que c’est le juge qui décide de la vie ou de la mort de quelqu’un alors le juge est détenteur d’une passerelle de souveraineté à moins de faire des juges le détenteur de toute la souveraineté ; il y a une incohérence dans son raisonnement.
Esta última competencia le hace dudar, porque si el soberano es el que decide sobre la vida o la muerte de alguien y es el juez el que decide sobre la vida o la muerte de alguien, entonces el juez es el titular de una puerta de soberanía a menos que haga a los jueces titulares de toda la soberanía; hay una inconsistencia en su razonamiento.


Pour qu’elle ne soit la prérogative d’un seul pouvoir, les juges n’ont jamais la souveraineté, mais exercent un pouvoir y compris de vie et de mort que par délégation. Bodin va faire la distinction.
Para que sea la prerrogativa de un solo poder, los jueces nunca tienen soberanía, sino que ejercen el poder incluyendo la vida y la muerte sólo por delegación. Bodin hará la distinción.


{{citation bloc|Celui qui possède d’après son statut l’autorité, la juridiction ou quelque attribut de ce genre peut le considérer comme sa propriété véritable, et il lui est loisible de le déléguer à un autre, comme l’écrit Ulpien, au sujet de la juridiction, dans son livre sur « Les coutumes des anciens » : mais celui qui possède une délégation ne peut pas plus la transmettre à un tiers qu’il ne ferait pour un objet prêté : autrement il serait inculpé de vol.}}
{{citation bloc|El que posee según su estatuto autoridad, jurisdicción o cualquier otro atributo de este tipo puede considerarlo como su verdadera propiedad, y puede delegar en otro, como escribe Ulpian sobre la jurisdicción en su libro sobre "Las costumbres de los ancianos": pero el que posee una delegación no puede pasarla a un tercero más de lo que lo haría para un objeto en préstamo: de lo contrario sería acusado de robo.}}


Lorsqu’on est le souverain on peut déléguer le pouvoir, mais celui a qui on délègue le pouvoir ne peut réclamer être titulaire de cette souveraineté, il ne l’a que reçu qu’en délégation, mais il n’en est jamais le propriétaire.  
Cuando se es soberano se puede delegar el poder, pero la persona a la que se delega el poder no puede pretender ser el titular de esa soberanía, sólo la ha recibido por delegación, pero nunca es el propietario.  


En 1576, Bodin va clarifier sa réponse en disant que la compétence est indivisible, absolue et perpétuelle. Bodin est arrivé à cette conclusion à partir de 1576 pour deux raisons, une raison théorique et une raison politique.  
En 1576, Bodin aclarará su respuesta diciendo que la jurisdicción es indivisible, absoluta y perpetua. Bodin llegó a esta conclusión a partir de 1576 por dos razones, una teórica y otra política.  


La raison théorique répond à la question de savoir si le roi doit recevoir le consentement de certains corps de l’État pour certaines relèves d’actes juridiques, quelque part, ipso facto, la souveraineté est partagée. Bodin veut clarifier une confusion, théoriquement ce qu’il a argumenté en 1566 est solide, mais il ne veut pas de malentendu.
La razón teórica responde a la pregunta de si el rey debe recibir el consentimiento de ciertos cuerpos del estado para ciertos actos legales, en algún lugar, ipso facto, se comparte la soberanía. Bodin quiere aclarar una confusión, teóricamente lo que argumentó en 1566 es sólido, pero no quiere ningún malentendido.


[[Fichier:Giorgio Vasari San Bartolomeo.jpg|thumb|right|130px|Le massacre de la Saint-Barthélemy par Giorgio Vasari, 1572-1573.]]
[[Fichier:Giorgio Vasari San Bartolomeo.jpg|thumb|right|130px|La masacre del día de San Bartolomé por Giorgio Vasari, 1572-1573.]]


La deuxième raison est politique, deux ouvrages monarchomaques sont parus, ils ont publié des ouvrages affirmant la possibilité de résister au souverain et de résister parce que quelque part le corps politique avait une partie de la souveraineté, cette idée fait horreur à Bodin.
La segunda razón es política, han aparecido dos obras monarcómacos, han publicado trabajos afirmando la posibilidad de resistir al soberano y resistiendo porque en algún lugar el cuerpo político tenía una parte de la soberanía, esta idea aborrece a Bodin.


Les monarchomaques de [[L’ère de la Réforme|Bèze, Hotman et Junius Brutus]] vont affirmer que l’on peut résister au roi parce que le corps politique a délégué son pouvoir, pour Bodin le roi doit avoir le pouvoir, il faut combattre les écrits monarchomaques. Rien de tel pour les combattre que de clarifier l’idée de souveraineté en en faisant un attribut unique, indivisible et perpétuelle.
Los monarcómacos de [[La Edad de la Reforma|Bèze, Hotman y Junius Brutus]] afirmarán que se puede resistir al rey porque el cuerpo político ha delegado su poder, ya que el rey Bodin debe tener el poder, hay que luchar contra los escritos monarcómacos. No hay nada mejor para combatirlos que aclarar la idea de soberanía haciéndola un atributo único, indivisible y perpetuo.


Le massacre de la Saint Barthelemy de 1572 a provoqué des remous et installé un climat d’instabilité politique en France, la pensée de Bodin est une pensée de l’ordre, quelque chose relève de la provocation anarchique chez les monarchomaques, c’est une pensée de l’ordre dans un contexte de désordre. Le contexte social et politique de l’époque, la volonté de lutter contre les écrits monarchomaques et le sentiment de Bodin d’avoir laissé des contradictions dans ses écrits de 1566 va le mener à rédiger son ouvrage de 1576 qui est ‘’Les six livres de la République’’.  
La masacre de San Bartolomé de 1572 causó un gran revuelo y estableció un clima de inestabilidad política en Francia, el pensamiento de Bodin es un pensamiento de orden, algo así como una provocación anárquica entre los monarcas, es un pensamiento de orden en un contexto de desorden. El contexto social y político de la época, la voluntad de luchar contra los escritos monarcómacos y el sentimiento de Bodin de haber dejado contradicciones en sus escritos de 1566 le llevarán a escribir su obra de 1576 que es ''Los seis libros de la República''.  


La réponse de Bodin est complexe, il raisonne par étape, si la souveraineté est et doit être indivisible, une et absolue alors aucun acte de résistance de la part d’un sujet n’est justifié ; il est intéressant de noter que Bodin, catholique convaincu, va recourir aux arguments de Luther et de Calvin pour démonter la théorie de la résistance.  
La respuesta de Bodin es compleja, razonó paso a paso, si la soberanía es y debe ser indivisible, una y absoluta, entonces ningún acto de resistencia por parte de un sujeto está justificado; es interesante observar que Bodin, un católico convencido, utilizará los argumentos de Lutero y Calvino para desmantelar la teoría de la resistencia.  


La première étape est qu’aucun acte de résistance n’est toléré parce que omni potestas a deo, la deuxième étape est qu’il y a des cas où la résistance est possible dans le cas d’un monarque usurpateur n’ayant pas la légitimé, à l’exception de ce qu’il appelle le tyran usurpateur la résistante est veine. La troisième étape est que pour éviter toute forme de résistance, il faut affirmer l’absolutisme, le principe de la souveraineté absolue.  
El primer paso es que no se tolera ningún acto de resistencia porque omni potestas a deo, el segundo paso es que hay casos en los que la resistencia es posible en el caso de un monarca usurpador que no tiene legitimidad, con la excepción de lo que él llama el tirano usurpador la resistencia es vena. El tercer paso es que para evitar cualquier forma de resistencia, es necesario afirmar el absolutismo, el principio de la soberanía absoluta.  


Autrement dit, sans recourir à une justification théologique de la souveraineté absolue, pour fonder la souveraineté absolue sur d’autres arguments que d’autres arguments théologiques, il faut la faire reposer sur l’argument de la nécessité. Il est nécessaire à l’ordre et au fonctionnement de l’État que la souveraineté soit indivisible et absolue.
En otras palabras, sin recurrir a una justificación teológica de la soberanía absoluta, para basar la soberanía absoluta en argumentos distintos de los teológicos, debe basarse en el argumento de la necesidad. Es necesario para el orden y el funcionamiento del Estado que la soberanía sea indivisible y absoluta.


La dernière étape de son raisonnement est que la souveraineté pour Bodin est un tout, un attribut unique de la puissance publique, mais surtout le caractère essentiel de la souveraineté est le pouvoir d’édicter et d’abroger les lois.
La última etapa de su razonamiento es que la soberanía para Bodin es un todo, un atributo único del poder público, pero sobre todo el carácter esencial de la soberanía es el poder de promulgar y derogar leyes.


Cette idée est essentielle, ce que Bodin nous dit est que la souveraineté n’est pas seulement indivisible, absolue et perpétuelle, mais surtout que ce qui fait le souverain parmi tous les attribue, celui qui est le plus important est le pouvoir de faire et de défaire la loi ; le souverain est celui qui fait et défait la loi.
Esta idea es esencial, lo que Bodin nos dice es que la soberanía no sólo es indivisible, absoluta y perpetua, sino sobre todo que lo que hace al soberano entre todos los atributos, el más importante, es el poder de hacer y deshacer la ley; el soberano es el que hace y deshace la ley.


En d’autres termes, le souverain est ainsi le législateur pour Bodin, la question n’est de savoir qui est le législateur : pour Bodin, le législateur est le roi. Pour que l’État fonctionne bien et que le pouvoir législatif soit exercé dans l’ordre, le régime monarchique est le plus propice à accueillir cette conception de la souveraineté.  
En otras palabras, el soberano es, por lo tanto, el legislador para Bodin, la cuestión no es quién es el legislador: para Bodin, el legislador es el rey. Para que el Estado funcione bien y para que el poder legislativo se ejerza en orden, el régimen monárquico es el más propicio para esta concepción de la soberanía.  


Il faut faire attention à dire que la monarchie est le meilleur des régimes parce que seul le roi détient la souveraineté ; le roi doit être encadré par des freins ce l’on appelle en droit public français les lois fondamentales du royaume. Le roi de France peut légiférer et adopter le droit et en édicter d’autres, mais il ne peut violer les lois fondamentales du royaume, d’une certaine manière le souverain est limité.  
Hay que tener cuidado de decir que la monarquía es el mejor de los regímenes porque sólo el rey tiene la soberanía; el rey debe estar enmarcado por frenos que en el derecho público francés se llaman las leyes fundamentales del reino. El Rey de Francia puede legislar y adoptar la ley y promulgar otras leyes, pero no puede violar las leyes fundamentales del reino, en cierto modo el soberano está limitado.  


Bodin donne l’exemple de la loi salique qui est la loi fondamentale du royaume de France disant que la couronne se transmet par les héritiers mâles. L’autre loi fondamentale et que le souverain doit respecter est les lois naturelles et les lois de dieu et plus précisément le souverain doit toujours respecter la loi naturelle étant le droit à la liberté qui refuse l’arbitraire et le souverain ne peut pas exproprier un individu.  
Bodin da el ejemplo de la ley sálica que es la ley fundamental del reino de Francia diciendo que la corona es transmitida por los herederos varones. La otra ley fundamental que el soberano debe respetar son las leyes naturales y las leyes de Dios y más precisamente el soberano debe respetar siempre la ley natural siendo el derecho a la libertad que rechaza la arbitrariedad y el soberano no puede expropiar a un individuo.  


La définition qu’il donne de la souveraineté aura un immense impact, Bodin va définir de manière entièrement nouvelle la notion de souveraineté en en faisant un élément essentiel du concept d’État.
Su definición de la soberanía tendrá un inmenso impacto, Bodin definirá la noción de soberanía de una manera totalmente nueva al convertirla en un elemento esencial del concepto de estado.


Il écrit toutefois à une époque où dans certaines régions du monde quelque chose de nouveau et de mystérieux émerge, c’est une révolution dans l’ordre de l’épistémologie soit l’ordre de la connaissance ; cette révolution est la révolution scientifique.
Sin embargo, escribió, en un momento en que en algunas partes del mundo está surgiendo algo nuevo y misterioso, es una revolución en el orden de la epistemología, el orden del conocimiento; esta revolución es la revolución científica.
Machiavel avait tenté de poser les jalons de la république, les monarchomaques avaient apporté l’idée qu’on ne peut résister à l’autorité politique qu’à certaines conditions, Bodin propose une définition de la souveraineté très centralisatrice, mais quelque part Hobbes va bénéficier d’une révolution dans l’ordre du savoir.
Maquiavelo había tratado de sentar las bases de la república, los monarcómacos habían traído la idea de que sólo se puede resistir a la autoridad política bajo ciertas condiciones, Bodin propone una definición muy centralizada de la soberanía, pero de alguna manera Hobbes se va a beneficiar de una revolución en el orden del conocimiento.
   
   
Pour Bodin, la souveraineté, c’est-à-dire la puissance publique appartient un pouvoir qui n’appartient qu’à elle, c’est la souveraineté qui a trois caractéristiques :
Para Bodin, la soberanía, es decir, el poder público pertenece a un poder que le pertenece sólo a él, es una soberanía que tiene tres características:
*perpétuelle ;
*perpetuo;
*absolue ;
*absoluto;
*inaliénable.
*inaliénable.


Un peu avant 1566 et surtout en 1576, Bodin est arrivé à la conclusion que la souveraineté est construite autour de ces trois critères. Pour qu’une personne soit dite « souveraine », cela implique qu’elle doit exercer un certain nombre de compétences qui n’appartiennent qu’à elle.
Poco antes de 1566 y especialmente en 1576, Bodin llegó a la conclusión de que la soberanía se construye en torno a estos tres criterios. Para que una persona sea llamada "soberana", esto implica que debe ejercer un cierto número de competencias que sólo le pertenecen a él.


Bodin est le premier qui définit la souveraineté en indiquant que celui ou l’institution qui possède la souveraineté possède des compétences qui sont exerçables et qui n’appartiennent qu’à elle. Hobbes ira plus loin en disant que l’entité qui possède un certain nombre de compétences exclusives est l’État qui possède en son nom propre un certain nombre de compétences exclusives que Bodin appelait la souveraineté.  
Bodin es el primero en definir la soberanía indicando que la persona o institución que la posee tiene competencias que son ejercitables y le pertenecen sólo a él. Hobbes va más allá al decir que la entidad que posee un cierto número de competencias exclusivas es el Estado que posee en su propio nombre un cierto número de competencias exclusivas que Bodin llamó soberanía.  


Bodin propose cette définition assez large de la souveraineté, et en a fait l’attribut de ce qu’on appelle la république ou la puissance publique sans qu’on ne donne le nom d’État.
Bodin propuso esta definición bastante amplia de la soberanía, y la convirtió en el atributo de lo que se llama la república o el poder público sin dar el nombre de estado.


Bodin définit de manière entièrement nouvelle la notion de souveraineté en s’appuyant sur ces trois caractéristiques, comment et où ?
Bodin définit de manière entièrement nouvelle la notion de souveraineté en s’appuyant sur ces trois caractéristiques, comment et où ?
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Bodin especifica un caso concreto. Es necesario insistir en este punto porque hay momentos en la historia en los que se ha arrojado un velo sobre la libertad del Estado, son los momentos en los que reina un [[La razón de Estado|estado de excepción]]: hay un momento en la historia en el que el cuerpo político, el Estado, no es enteramente dueño de sus competencias que se han levantado y puesto entre paréntesis durante un cierto período de tiempo.  
Bodin especifica un caso concreto. Es necesario insistir en este punto porque hay momentos en la historia en los que se ha arrojado un velo sobre la libertad del Estado, son los momentos en los que reina un [[La razón de Estado|estado de excepción]]: hay un momento en la historia en el que el cuerpo político, el Estado, no es enteramente dueño de sus competencias que se han levantado y puesto entre paréntesis durante un cierto período de tiempo.  


[[Fichier:César Ambrogio Parisi.jpg|thumb|César (marbre d'après l'antique), jardin des Tuileries.]]
[[Fichier:César Ambrogio Parisi.jpg|thumb|César (mármol según la antigüedad), jardín de las Tullerías.]]


Este momento bajo Roma fue llamado el tiempo del dictador, hoy en día se habla en el derecho público de un estado de excepción: es la idea de que hay momentos en que la libertad está amenazada como con la Ley Patriota en los Estados Unidos, la ley no se aplica o ya no se aplica de la misma manera. Bodin es consciente de que hay momentos en que la ley se suspende por el bien y la salvaguardia de la república, considera que son momentos en que la soberanía se pone entre paréntesis.
Este momento bajo Roma fue llamado el tiempo del dictador, hoy en día se habla en el derecho público de un estado de excepción: es la idea de que hay momentos en que la libertad está amenazada como con la Ley Patriota en los Estados Unidos, la ley no se aplica o ya no se aplica de la misma manera. Bodin es consciente de que hay momentos en que la ley se suspende por el bien y la salvaguardia de la república, considera que son momentos en que la soberanía se pone entre paréntesis.
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Sobre estos tres pilares, un hombre construirá y propondrá la primera definición del Estado como una entidad moral indiferente, es decir, Thomas Hobbes, la Respublica de Thomas Hobbes se convertirá en el Estado.
Sobre estos tres pilares, un hombre construirá y propondrá la primera definición del Estado como una entidad moral indiferente, es decir, Thomas Hobbes, la Respublica de Thomas Hobbes se convertirá en el Estado.


= Le concept moderne d’État : Le Léviathan de Thomas Hobbes (1588 - 1679) =
= El Concepto Moderno del Estado: El Leviatán de Thomas Hobbes (1588 - 1679) =


[[Image:Thomas Hobbes (portrait).jpg |right|thumb|200px|Thomas Hobbes: portrait par John Michael Wright (National Portrait Gallery, Londres).]]
[[Image:Thomas Hobbes (portrait).jpg |right|thumb|200px|Thomas Hobbes: retrato de John Michael Wright (National Portrait Gallery, Londres).]]


Hobbes a proposé cette synthèse dans un contexte qui a changé, il ne fait pas la synthèse de Machiavel et de Bodin hors contexte. Hobbes est important parce qu’il révolutionne la philosophie politique ainsi que le droit en donnant une nouvelle signification au terme d’État, mais surtout en voulait proposer pour la première fois dans l’histoire une science du politique.  
Hobbes propuso esta síntesis en un contexto que ha cambiado, no sintetiza Maquiavelo y Bodin fuera de contexto. Hobbes es importante porque revolucionó la filosofía política así como el derecho al dar un nuevo significado al término estado, pero sobre todo quiso proponer por primera vez en la historia una ciencia de la política.  


Machiavel, Luther, Calvin, Bodin n’avait pas pour objectif de proposer une vision du politique fondée sur la science. Hobbes veut fonder une nouvelle science de la morale et du politique.
Maquiavelo, Lutero, Calvino, Bodin no pretendían proponer una visión de la política basada en la ciencia. Hobbes quería fundar una nueva ciencia de la moral y la política.


Ce qui est important est que Hobbes tente de répondre à des questions qui nous concernait encore aujourd’hui, il pose tout d’abord la question de savoir ce qu’est la liberté individuelle, il s’interroge sur ce qu’on appelle les droits individuels, savoir s’il y a des droits indissociablement liés à notre personne et il va affirmer l’existence de ces droits.  
Lo importante es que Hobbes trata de responder a las preguntas que todavía nos preocupan hoy en día. En primer lugar, se pregunta qué es la libertad individual, se pregunta sobre lo que se llaman derechos individuales, si hay derechos que están inseparablemente ligados a nuestra persona y afirmará la existencia de estos derechos.  


Hobbes cherche à comprendre la place de la loi dans la communauté politique, cette entité morale nouvelle qu’il appellera l’État, le Léviathan qui produit la loi, quel rôle donner à la loi ? Doit-elle être l’expression de la volonté générale, l’expression du souverain, doit-elle limiter nos droits individuels ou pas ? Quelle relation entretenons-nous avec la loi ? Qu‘est-ce que la loi, quelles sont les limites et comment l’appliquer ?  
Hobbes trata de comprender el lugar de la ley en la comunidad política, esta nueva entidad moral que él llamará el estado, el Leviatán que produce la ley, ¿qué papel debe darse a la ley? ¿Debe ser la expresión de la voluntad general, la expresión del soberano, debe limitar nuestros derechos individuales o no? ¿Qué relación tenemos con la ley? ¿Qué es la ley, cuáles son sus límites y cómo la aplicamos?  


Avec Hobbes, une nouvelle définition de l’État se met en place : un État souverain à l’origine des lois qui a un pouvoir absolu sur les individus.  
Con Hobbes, se estableció una nueva definición del estado: un estado soberano en el origen de las leyes que tiene poder absoluto sobre los individuos.  


== Biographie ==
== Biografía ==


Thomas Hobbes, second fils d'un ministre anglican, naît le 5 avril 1588 à Malmesbury en Angleterre. Son père s'étant enfui consécutivement à une querelle avec un ecclésiastique voisin, le jeune Hobbes sera élevé, avec sa sœur et son frère, par son oncle Francis. Il fréquente tout d'abord l'école de l'église de Wesport, puis une école privée, pour terminer enfin ses études à Oxford, qui était, à cette époque, le théâtre de grandes disputes théologiques avec les Puritains (protestants radicaux).
Thomas Hobbes, segundo hijo de un ministro anglicano, nació el 5 de abril de 1588 en Malmesbury, Inglaterra. Su padre había huido tras una disputa con un clérigo vecino, y el joven Hobbes fue criado, junto con su hermana y su hermano, por su tío Francis. Primero asistió a la Escuela de la Iglesia de Wesport, luego a una escuela privada, y finalmente completó sus estudios en Oxford, que en ese momento fue escenario de grandes disputas teológicas con los puritanos (protestantes radicales).


Ses études achevées, Hobbes est engagé comme précepteur du fils aîné de William Cavendish, comte de Devonshire. Il deviendra l'ami et le confident du jeune homme. En 1610, il visite en sa compagnie la France, l'Allemagne et l'Italie. De retour en Angleterre, son élève le prend comme secrétaire. Hobbes se plonge alors dans la littérature classique. Il étudie Démocrite et plus spécialement Thucydide, dont il publiera une traduction en 1629. En 1631, il devient le précepteur du fils aîné de son ancien élève et, en 1634, il l'accompagne sur le continent et séjourne à Paris où il fréquente les cercles philosophiques de la capitale (Marin Mersenne). C'est à cette époque qu'il étudie la géométrie et la physique et qu’il acquiert une vision mécaniciste et matérialiste de la nature, ce qui influence massivement sa philosophie.
Al terminar sus estudios, Hobbes fue contratado como tutor del hijo mayor de William Cavendish, Conde de Devonshire. Se convertirá en el amigo y confidente del joven. En 1610, visitó Francia, Alemania e Italia en su compañía. En Inglaterra, su alumno lo tomó como su secretario. Hobbes se sumergió entonces en la literatura clásica. Estudió a Demócrito y especialmente a Tucídides, cuya traducción publicó en 1629. En 1631, se convirtió en tutor del hijo mayor de su antiguo alumno y, en 1634, lo acompañó al continente y permaneció en París, donde frecuentó los círculos filosóficos de la capital (Marin Mersenne). Fue durante este período que estudió geometría y física y adquirió una visión mecanicista y materialista de la naturaleza, que tuvo una gran influencia en su filosofía.


En 1637, il rentre en Angleterre, mais les troubles qui agitent le pays compromettent le développement de sa pensée philosophique. En 1640, il doit fuir à cause de ses opinions royalistes. Il se rend à Paris où il deviendra le professeur de mathématiques du futur roi Charles II. Il y sera aussi en relation avec Descartes. C'est en 1642 qu'il fait imprimer le ‘’De Cive’’ et c'est aussi à cette époque qu'il se met à composer le Léviathan qu'il fera paraître au milieu de l'année 1651, après la révolution anglaise (1649). En 1655, il publie le ‘’De Corpore’’ un traité de physique et en 1658 le ‘’De Homine’’, un traité de psychologie. Après la Restauration, en 1660, il reçoit une pension du roi Charles II et jouira dès lors de la protection de ce monarque. Il y aura recours en 1666 lorsque les Communes dénoncent l'athéisme de certains livres offensants comme le Léviathan. Il doit toutefois promettre au Roi de ne plus publier d'ouvrages de caractère politique ou religieux.
En 1637, regresó a Inglaterra, pero los disturbios en el país comprometieron el desarrollo de su pensamiento filosófico. En 1640, tuvo que huir debido a sus opiniones monárquicas. Se fue a París donde se convirtió en el profesor de matemáticas del futuro rey Carlos II. Allí también estará en contacto con Descartes. Es en 1642 cuando hizo imprimir el "De Cive" y es también en esta época cuando comenzó a componer el Leviatán que publicó a mediados de 1651, después de la revolución inglesa (1649). En 1655 publicó "De Corpore", un tratado de física, y en 1658 "De Homine", un tratado de psicología. Después de la Restauración, en 1660, recibió una pensión del Rey Carlos II y desde entonces disfrutó de la protección de este monarca. Recurrirá a ella en 1666 cuando las Comunas denuncien el ateísmo de ciertos libros ofensivos como el Leviatán. Sin embargo, tuvo que prometer al Rey que no publicaría más obras de naturaleza política o religiosa.


À l'âge de 84 ans, il écrit son autobiographie en latin et, à 86 ans, achève une traduction de l’Illiade et de l'Odyssée. En 1675, il quitte définitivement Londres pour passer le reste de sa vie dans le manoir de la famille du comte de Devonshire. Vers la fin de l’année 1679, il est atteint de paralysie et meurt le 4 décembre de la même année.
A la edad de 84 años, escribió su autobiografía en latín y, a los 86, completó una traducción de la Ilíada y la Odisea. En 1675, dejó Londres para siempre y pasó el resto de su vida en la casa solariega de la familia del Conde de Devonshire. Hacia finales de 1679, quedó paralizado y murió el 4 de diciembre del mismo año.


== Hobbes et la définition moderne de l'État ==
== Hobbes y la definición moderna del Estado ==
Hobbes est très important parce qu’il propose une nouvelle définition de l’État, mais il propose aussi une science du politique, il évolue dans un contexte historique différente de ses prédécesseurs : c’est la première révolution scientifique.  
Hobbes es muy importante porque propone una nueva definición del estado, pero también propone una ciencia de la política, que evoluciona en un contexto histórico diferente al de sus predecesores: es la primera revolución científica.  


Hobbes va évoluer et réfléchir sur le pouvoir, le droit , la loi, la liberté et la politique après avoir été marqué par la première révolution scientifique dans l’ordre du savoir ; la deuxième est la révolution newtonienne qui émergera à la fin du XVIIème siècle et début XVIIIème siècle.
Hobbes evolucionará y reflexionará sobre el poder, la ley, la libertad y la política después de haber estado marcado por la primera revolución científica en el orden del conocimiento; la segunda es la revolución newtoniana que surgirá a finales del siglo XVII y principios del XVIII.


Hobbes a une vision mécaniciste et matérialiste du monde des hommes influant sa pensée philosophique, sa pensée politique et sa philosophie du droit.  
Hobbes tenía una visión mecanicista y materialista del mundo de los hombres que influyó en su pensamiento filosófico, político y en la filosofía del derecho.  


[[Fichier:Charles II (de Champaigne).jpg|thumb|Portrait du roi en exil Charles II par Philippe de Champaigne (vers 1653).]]
[[Fichier:Charles II (de Champaigne).jpg|thumb|Retrato del Rey en el exilio Carlos II por Philippe de Champaigne (circa 1653).]]


L’Angleterre a connu des troubles menant à la république de Cromwell, Hobbes doit s’enfuir en 1740 parce qu’il a des opinions monarchiques afin d’échapper à l’esprit de révolution qui règne en Grande-Bretagne. En 1640 il devient le précepteur de Charles II en physique, chimie et mathématique.  
Inglaterra experimentó problemas que llevaron a la república de Cromwell, Hobbes tuvo que huir en 1740 porque tenía opiniones monárquicas para escapar del espíritu de la revolución que reinaba en Gran Bretaña. En 1640 se convirtió en el tutor de Carlos II en física, química y matemáticas.  


En 1642 il publie De Cive et commence à travailler sur le Léviathan qui donne une définition de l’État moderne, cet ouvrage est publié en 1651. Hobbes décède en 1679 non sans avoir écrit un certain nombre d’ouvrages de facture scientifique sur le corps, la matière, le decorporé, il s’intéresse à l’Iliade et l’Oddysee. Sa volonté de fonder une science du politique, sa passion pour la géométrie et la science est liée au contexte intellectuel dans lequel va évoluer le jeune Hobbes qui est le contexte de la première révolution scientifique.
En 1642 publicó De Cive y comenzó a trabajar en Leviatán, que dio una definición del estado moderno, que fue publicado en 1651. Hobbes murió en 1679, no sin haber escrito una serie de trabajos científicos sobre el cuerpo, la materia y la decorporación, se interesó por la Ilíada y el Oddysee. Su deseo de fundar una ciencia de la política, su pasión por la geometría y la ciencia está ligada al contexto intelectual en el que el joven Hobbes iba a evolucionar, que fue el contexto de la primera revolución científica.


La première révolution scientifique bouleverse de fonds en combles les sciences humaines et le savoir en général puisqu’un certain nombre de vérités reposant sur l’argument d’autorité qui est l’argument biblique et religieux par en fumée.  
La primera revolución científica puso patas arriba las humanidades y el conocimiento en general, ya que un cierto número de verdades basadas en el argumento de la autoridad, que es el argumento bíblico y religioso, se esfumaron.  


Cette révolution bouleverse la vision que l’on a du droit et de la politique, l’argument d’autorité n’est plus mobilisé, en d’autres termes, il y a une remise en cause de l’argument d’autorité fondé sur la dimension sacrée des textes.  
Esta revolución invierte la visión que se tiene del derecho y de la política, el argumento de la autoridad ya no se moviliza, es decir, se pone en tela de juicio el argumento de la autoridad basado en la dimensión sagrada de los textos.  


On ne peut plus utiliser l’argument du sacré pour dire qu’un texte est juste et fait figure d’autorité, les scientifiques ont montré que le religieux peut être remis en cause comme l’ont fait Galilée ou encore Kepler.  
El argumento de lo sagrado ya no puede ser usado para decir que un texto es justo y tiene autoridad, los científicos han demostrado que los religiosos pueden ser cuestionados como lo hicieron Galileo o Kepler.  


La révolution scientifique applique un changement profond dans la structure même du raisonnement sur la structure en politique et sur le raisonnement du droit : il s’agit de construire un modèle politique et juridique fondé sur un raisonnement et une analogie exclusivement scientifique.
La revolución científica aplica un cambio profundo en la estructura misma del razonamiento en la política y en el razonamiento del derecho: se trata de construir un modelo político y jurídico basado en el razonamiento y la analogía exclusivamente científicos.


Deux modèles sont à la disposition de Hobbes à la fin du XVIème siècle : Hobbes va mettre en œuvre une méthode de raisonnement très particulière.
Hobbes dispone de dos modelos a finales del siglo XVI: Hobbes implementará un método de razonamiento muy particular.


Le premier modèle est le modèle géométrique, ce modèle que les scientifiques ont réhabilité consiste à présenter une matière sous la forme d’une suite de démonstration partant de postulats. Il s’agit de postuler un certain nombre de faits avérés comme la chute des corps en physique et d’en déduire par un raisonnement hypothético-déductif un raisonnement logique.
El primer modelo es el modelo geométrico, este modelo que los científicos han rehabilitado consiste en presentar una materia en forma de una serie de demostraciones basadas en postulados. Se trata de postular un cierto número de hechos probados como la caída de los cuerpos en la física y deducir un razonamiento lógico por medio de un razonamiento hipotético-deductivo.


Les philosophes vont appliquer le raisonnement de la géométrie à partir d’un théorème en l’appliquant à ce qui va devenir la science politique ou le droit un même raisonnement ; on postule un certain nombre de vérités communément accepté dont on déduit un certain nombre de vérités. Il s’agit de construire un système politique et juridique cohérent et logique qui vise à la certitude.  
Los filósofos aplicarán el razonamiento de la geometría a partir de un teorema aplicándolo a lo que se convertirá en ciencia política o ley el mismo razonamiento; se postula un cierto número de verdades comúnmente aceptadas de las que se deduce un cierto número de verdades. Se trata de construir un sistema político y jurídico coherente y lógico que apunte a la certeza.  


Le deuxième modèle que Hobbes utilisera moins est le modèle non plus de la géométrie, mais le modèle des mathématiques : le modèle mathématique recours à l’analyse, au classement, non point à des postulats dont on déduit tout, mais plutôt fondés sur l’observation, sur l’analyse, sur le classement, sur les combinaisons mathématiques afin d’arriver au fond à une vérité mathématique démontrée et démontrable.
El segundo modelo que Hobbes utilizará menos es el modelo ya no de geometría, sino el modelo de las matemáticas: el modelo matemático utiliza el análisis, la clasificación, no postulados de los que se deduce todo, sino que se basa en la observación, en el análisis, en la clasificación, en las combinaciones matemáticas para llegar al fondo de una verdad matemática demostrada y demostrable.


Ce modèle mathématique va aussi séduire un certain nombre de philosophes qui vont rendre ces idées dans les sciences humaines ; l’idée d’avoir des codes reprenant des codes existants, qui classe les lois existantes en fonction d’un certain nombre de critères, cette idée de codifier, rassembler et classer est une idée que les juristes ont mise en œuvre, mais c’est une idée éminemment inspirée du modèle mathématique.  
Este modelo matemático seducirá también a cierto número de filósofos que llevarán estas ideas a las humanidades; la idea de tener códigos que retomen los códigos existentes, que clasifiquen las leyes existentes según cierto número de criterios, esta idea de codificar, reunir y clasificar es una idea que los juristas han puesto en práctica, pero es una idea que se inspira eminentemente en el modelo matemático.  


Hobbes va appliquer le modèle mathématique du classement, l’analyse hypothético-déductive au domaine du politique : il y a une tentative d’identifier l’étude du politique et on le doit à la passion de Hobbes pour les sciences philosophiques et les mathématiques.
Hobbes va a aplicar el modelo matemático de clasificación, el análisis hipotético-deductivo, al campo de la política: hay un intento de identificar el estudio de la política y esto se debe a la pasión de Hobbes por las ciencias filosóficas y las matemáticas.


[[Image:Michel de Montaigne.jpg|thumb|right|Michel de Montaigne.]]
[[Image:Michel de Montaigne.jpg|thumb|right|Michel de Montaigne.]]


Le recours à cette méthode est qu’en parallèle à la révolution scientifique, il y a à la fin du XVIème siècle une résurgence de ce qu’on appelait la philosophie septique, c’est-à-dire la philosophie qui pense qu’il n’y a pas une vérité, mais de très nombreuses vérités possibles, il n’y a pas un modèle politique valable, mais des modèles valables comme le pensent Montaigne et Charon ; ils revendiquent le pluralisme des vérités en sciences humaines.
El recurso a este método es que paralelamente a la revolución científica, a finales del siglo XVI hubo un resurgimiento de lo que se llamó la filosofía séptica, es decir, la filosofía que piensa que no hay una sola verdad, sino muchas, muchas verdades posibles, no hay un modelo político válido, sino modelos válidos como piensan Montaigne y Caronte; ellos reivindican el pluralismo de las verdades en las ciencias humanas.


Hobbes a pris peur de ces velléités, Hobbes à voulu proposer un modèle cohérent qui ne peut plus être sujet à toute forme de discussions et notamment de discussions de la part des grands septiques qui défendent l’idée que tous les régimes sont valables. Le recours à la méthode scientifique n’est pas seulement qu’il a une passion pour les sciences, mais c’est parce qu’il voit des philosophes qui remettent en cause l’existence même de la vérité et qui défendent l’idée que toute forme de république est équivalente, qu’il n’y a pas dans l’ordre du savoir une seule vérité démontrable.
Hobbes temía estas ideas vagas, Hobbes quería proponer un modelo coherente que ya no puede ser objeto de ninguna forma de discusión, especialmente de los grandes escépticos que defienden la idea de que todos los regímenes son válidos. El recurso al método científico no es sólo porque le apasiona la ciencia, sino porque ve filósofos que cuestionan la existencia misma de la verdad y que defienden la idea de que todas las formas de república son equivalentes, que no hay una sola verdad demostrable en el orden del conocimiento.


Cette volonté de proposer une nouvelle science du politique relève certes d’une influence massive et majeure de la révolution scientifique sur Hobbes, mais aussi de la volonté de combattre les spécifiques qui réémergent.
Esta voluntad de proponer una nueva ciencia de la política se debe sin duda a la enorme e importante influencia de la revolución científica en Hobbes, pero también a la voluntad de luchar contra las especificidades que están resurgiendo.


Comment cette révolution de type philosophique est fondée ? Comment Hobbes construit sa nouvelle philosophie politique et sa philosophie du droit ?
¿Cómo se funda esta revolución de tipo filosófico? ¿Cómo construyó Hobbes su nueva filosofía política y la filosofía del derecho?


== L’état de nature : une vision anthropologique ==
== El estado de la naturaleza: una visión antropológica ==
Hobbes marqué par les sciences exactes, pense que pour construire et définir l’État moderne et pour proposer une nouvelle vision de l’État il faut avant tout réfléchir à l’homme. Hobbes est convaincu que toute philosophie politique et philosophie du droit est donc fondée avant tout sur une anthropologie ; il faut avant tout se poser la question de qu’est-ce que l’Homme ?
Hobbes, que estaba marcado por las ciencias exactas, pensaba que para construir y definir el estado moderno y proponer una nueva visión del estado, era necesario sobre todo pensar en el hombre. Hobbes está convencido de que toda filosofía política y de la ley se basa, por lo tanto, sobre todo en una antropología; hay que preguntarse sobre todo: ¿qué es el hombre?


Hobbes a une véritable vision anthropologique, il décide de réfléchir à la question de l’Homme avant de réfléchir à la question de l’État ; pour réfléchir à la pensée humaine, il réfléchit à partir de l’état de nature. C’est un outil méthodologique pour penser la nature humaine.  
Hobbes tiene una verdadera visión antropológica; decide pensar en la cuestión del Hombre antes de pensar en la cuestión del Estado; para pensar en el pensamiento humano, piensa desde el estado de la naturaleza. Es una herramienta metodológica para pensar en la naturaleza humana.  


Aucun auteur n’avait avant Hobbes pensé à l’Homme en état de nature lorsque nous ne sommes pas encore constitués en communauté ; qu’est-ce que l’Homme en état de nature ?
Ningún autor había pensado antes de Hobbes en el Hombre en el estado de naturaleza cuando aún no estamos constituidos como comunidad; ¿qué es el Hombre en el estado de naturaleza?


Hobbes réintroduit la question de l’Homme à l’état de nature réfléchissant sur quatre postulats :
Hobbes reintroduce la cuestión del Hombre en el estado de la naturaleza reflexionando sobre cuatro postulados:
*tous les hommes sont naturellement égaux : il n’y a pas de hiérarchie naturelle qui contraindrait l’un à se mettre au service de l’autre. La force et la ruse sont trop faiblesse pour assure un pouvoir durable
*Todos los hombres son naturalmente iguales: no hay una jerarquía natural que obligue a uno a ponerse al servicio del otro. La fuerza y la astucia son demasiado débiles para asegurar un poder duradero.
*l’homme est un être de désir illimité : l’homme est animé par le désir qui n’est pas le besoin, mais la tendance à affirmer sa puissance. Par le langage, l’homme accède au désir de l’honneur, de la gloire, etc.
*El hombre es un ser de deseo ilimitado: el hombre está animado por el deseo que no es la necesidad, sino la tendencia a afirmar su poder. A través del lenguaje, el hombre accede al deseo de honor, gloria, etc.
*l’homme est naturellement insociable : loin d’être naturelle, la sociabilité ‘est possible que si tous les hommes sont « tenus » par un pouvoir fort
*El hombre es naturalmente insociable: lejos de ser natural, la sociabilidad sólo es posible si todos los hombres están "sostenidos" por un poder fuerte.
*l’état de guerre de tous contre tous est la condition naturelle de l’homme à l’état de nature : chaque individu est animé par la crainte. La spirale du conflit est sans fin.
*El estado de guerra de todos contra todos es el estado natural de la naturaleza del hombre: cada individuo está impulsado por el miedo. La espiral del conflicto es interminable.


Hobbes va fonder toute sa philosophie de l’État sur ces quatre critères, mais Hobbes constate que de rester à l’état de nature n’est pas très gratifiant : l’homme à l’état de nature n’est pas heureux, mais surtout il constate que comme nous sommes craintif, en d’autres termes on vie en permanence même si on est physiquement le plus d’avoir quelqu’un d’encore plus fort que nous, cet état d’insécurité permanent pousse les hommes à se mettre ensemble. Si nous voulons commercer, la raison nous mène à quitter l’état de nature pour se mettre en état de société.
Hobbes basará toda su filosofía del estado en estos cuatro criterios, pero Hobbes observa que permanecer en el estado de naturaleza no es muy gratificante: el hombre en el estado de naturaleza no es feliz, pero sobre todo observa que como somos temerosos, es decir, vivimos permanentemente aunque seamos físicamente más fuertes que nosotros, este estado permanente de inseguridad empuja a los hombres a reunirse. Si queremos comerciar, la razón nos lleva a dejar el estado de la naturaleza para ponernos en el estado de la sociedad.


Par la volonté individuelle, l’homme en état de nature, décide et se rend compte de la nécessité de vivre ensemble et de cette nécessité née le Léviathan qui va permettre aux hommes de vivre ensemble au-delà de leurs craintes et au-delà de leur condition originelle éminemment agressive.
A través de la voluntad individual, el hombre en un estado de naturaleza decide y se da cuenta de la necesidad de vivir juntos y esta necesidad da lugar a Leviatán, que permitirá a los hombres a vivir juntos más allá de sus miedos y más allá de su condición original eminentemente agresiva.


À l’état de nature, il y a des lois, ce sont les lois naturelles, les lois que l’on retrouve à l’état de nature sont au nombre de dix-neuf. Une loi est importante parce que Rousseau la reprendra : le principe d’autoconservation – self preservation principle –.
En el estado de la naturaleza, hay leyes, estas son las leyes naturales, las leyes que encontramos en el estado de la naturaleza son diecinueve en número. Una ley es importante porque Rousseau la asumió: el principio de auto preservación.


Les lois naturelles sont des lois que l’on trouve avant la constitution de la société, ce sont des lois qui animent une société qui n’existe pas encore. Bodin avait fait d’une loi naturelle une loi essentielle qui est la propriété, pour Hobbes, l’égalité est une loi naturelle, la liberté est une loi naturelle, mais pas la propriété. Pour Hobbes, la propriété qu’elle soit mobilière ou immobilière n’est pas une loi naturelle, c’est une société qui a décidé que le droit de propriété est applicable.
Las leyes naturales son leyes que se encuentran antes de la constitución de la sociedad, son leyes que animan una sociedad que aún no existe. Bodin había hecho de una ley natural una ley esencial que es la propiedad, para Hobbes, la igualdad es una ley natural, la libertad es una ley natural, pero no la propiedad. Para Hobbes, la propiedad, ya sea mueble o inmueble, no es una ley natural, es una sociedad que ha decidido que el derecho de propiedad es aplicable.


== Thomas Hobbes, Le Citoyen ou les Fondements de la Politique, 1642 ==
== Thomas Hobbes, El ciudadano o los fundamentos de la política, 1642 ==
C’est le texte fondateur de la théorie de l’État moderne, texte par lequel Hobbes explique sa vision de l’homme et sa vision de l’état de nature sur lequel il va fonder l’État.
Este es el texto fundador de la teoría del estado moderno, un texto en el que Hobbes explica su visión del hombre y su punto de vista sobre el estado de la naturaleza en el que fundará el estado.


{{citation bloc|Je vous promets, lecteurs, quatre choses capables de vous obliger à quelque attention, et desquelles je vous mettrai quelques traits devant les yeux e cette préface. Je tâcherai donc de vous y faire remarquer la dignité et l’utilité de la matière que je veux traiter, la droite et courte méthode dont je me servirai, la juste cause et la bonne intention qui m’ont fait prendre la plume, et enfin la modération avec laquelle je coucherai par écrit mes pensées. J’expliquerai en ce traité quels sont les devoirs des hommes, premièrement en tant qu’hommes, puis en tant que citoyens, et finalement en tant que chrétiens [...] On dit que Socrate fut le premier des siècles suivants qui aima la science politique, bien qu’elle ne fût pas encore parfaitement connue, et qu’il n’en aperçût que quelques rayons, comme à travers des nuages, dans le gouvernement de la République [] À son exemple Platon, Aristote, Cicéron, et les autres philosophes grecs et latins, et ensuite non seulement tous les philosophes des autres nations, mais toutes les personnes de grand loisir, s’y sont occupées, comme à une étude aisée, à laquelle il ne fallait pas apporter aucune préparation, ni donner aucun travail, et qui était exposée, et par manière de dire, prostitué au sens commun du premier qui la voulait entendre. C’est un puissant argument de la dignité de cette science que ceux qui croient de la posséder, ou qui tiennent un rang dans lequel on suppose qu’ils n’en sont pas dépourvus [] que presque tout le monde se plaît à en voir une fausse image, et se laisse charmer à une mauvaise représentation ; et qu’elle a été cultivée par des excellents esprits plus que toutes les autres parties de la philosophie. [] Comme donc ces inconvénients sont fort considérables, les avantages qui nous reviennent d’une meilleure information de cette science, sont d’une très grande importance, et son utilité en est toute manifeste.}}
{{citation bloc|Les prometo, lectores, cuatro cosas que pueden obligarles a prestar cierta atención, y de las cuales pondré algunos rasgos ante sus ojos en este prefacio. Trataré de señalarles la dignidad y la utilidad del asunto que deseo tratar, el método recto y breve que utilizaré, la causa justa y la buena intención que me hizo tomar la pluma, y finalmente la moderación con la que escribiré mis pensamientos. Explicaré en este tratado cuáles son los deberes de los hombres, primero como hombres, luego como ciudadanos, y finalmente como cristianos [...]. Se dice que Sócrates fue el primero de los siglos siguientes en amar la ciencia política, aunque todavía no se conocía perfectamente, y que sólo vio algunos rayos de ella, como a través de las nubes, en el gobierno de la República [...] Siguiendo el ejemplo de Platón, Aristóteles, Cicerón y los demás filósofos griegos y latinos, y luego no sólo todos los filósofos de las otras naciones, sino todas las personas de gran ocio, se dedicaron a ello, como en un estudio fácil, al que no había que dar ninguna preparación, ni ningún trabajo, y que estaba expuesto, y por así decirlo, prostituido en el sentido común del primero que quería escucharlo. Es un poderoso argumento de la dignidad de esta ciencia que aquellos que creen poseerla, o que ostentan un rango en el que se supone que no están desprovistos de ella [...] que casi todos gustan de ver una falsa imagen de ella, y se dejan encantar por una mala representación; y que ha sido cultivada por mentes excelentes más que cualquier otra parte de la filosofía. [...] Como estas desventajas son, por lo tanto, muy considerables, las ventajas que nos aporta una mejor información de esta ciencia son de gran importancia, y su utilidad es bastante obvia.}}


Hobbes veut proposer une théorie de l’État utile, efficace et honnête ; d’autre part, la science de la politique reste à fonder. Hobbes va proposer une science politique utile fondée sur toute une série de postulats basés sur une vision de l’homme et par extension sur une vision de l’État. Hobbes construit sa philosophie sur une anthropologie de l’homme très particulière qu’il qualifie de “craintif”, de solitaire et d’”isolé", hanté par la nécessité de survie.  
Hobbes quiere proponer una teoría del estado que sea útil, eficiente y honesta; por otra parte, la ciencia de la política aún no se ha fundado. Hobbes propondrá una ciencia política útil basada en toda una serie de postulados basados en una visión del hombre y por extensión en una visión del estado. Hobbes construye su filosofía sobre una antropología muy particular del hombre, que describe como "temeroso", solitario y "aislado", atormentado por la necesidad de sobrevivir.  


Le sentiment de la crainte est le moteur essentiel de nos sociétés humaines à l’état de nature avant que l’état de société naisse impliquant la construction d’un État, d’un Léviathan susceptible et capable de tenir ensemble les hommes indisciplinés et craintifs. La construction hobbesienne vise à défendre l’idée qu’il faut un État fort afin de permettre le vivre ensemble privilégiant la monarchie.  
El sentimiento de miedo es el motor esencial de nuestras sociedades humanas en el estado de la naturaleza antes de que naciera el estado de la sociedad, lo que implica la construcción de un estado, un Leviatán capaz y apto para mantener unidos a los hombres indisciplinados y temerosos. La construcción hobbesiana tiene como objetivo defender la idea de que se necesita un estado fuerte para permitir la convivencia con una preferencia por la monarquía.  


Dans cet extrait, Hobbes explique sa vision de l’Homme, sa méthode influencée des sciences exactes ainsi que son objectif de construire un État, et de proposer une définition de l’État.
En este extracto, Hobbes explica su visión del Hombre, su método influenciado por las ciencias exactas, y su objetivo de construir un estado, y propone una definición del estado.


[[Fichier:Hobbes de cive.jpg|vignette|De cive.]]
[[Fichier:Hobbes de cive.jpg|vignette|De cive.]]


Il est possible de diviser en quatre parties cette préface ''De Cive'' ; dans cette partie, Hobbes montre ce qu’il veut faire, il critique ses prédécesseurs qui ne définissent pas ce qu’est l’État et n’ont pas proposé une science nous permettant de sentir une influence des sciences exactes dans la pensée de Hobbes.
Es posible dividir este prefacio "De Cive" en cuatro partes; en esta parte, Hobbes muestra lo que quiere hacer, critica a sus predecesores que no definieron lo que es el Estado y no propusieron una ciencia que permitiera sentir una influencia de las ciencias exactas en el pensamiento de Hobbes.


Le terme ''science'' revient à plusieurs reprises, ses prédécesseurs n’ont pas compris ce que sont les lois morales, ce qui anime l’homme dans son environnement et n’ont pas proposé une philosophie morale qui tienne la route.
El término "ciencia" aparece varias veces, sus predecesores no comprendieron cuáles son las leyes morales, lo que anima al hombre en su entorno y no propusieron una filosofía moral que se sostenga.


Toute cette première partie de la préface explique ce qu’il cherche à faire et deuxièmement à critiquer ses prédécesseurs au nom d’une incompréhension de la chose publique, de carences de méthode scientifique, en d’autres termes, pour Hobbes, ses prédécesseurs ont failli parce qu’ils n’ont pas appliqué aux sciences humaines un certain nombre de principes fondateurs de l’État moderne.  
Toda esta primera parte del prefacio explica lo que intenta hacer y en segundo lugar criticar a sus predecesores por la falta de comprensión de los asuntos públicos, por las deficiencias del método científico, en otras palabras, para Hobbes, sus predecesores fracasaron porque no aplicaron a las humanidades una serie de principios fundadores del estado moderno.  


{{citation bloc|Quant à ce qui regarde la méthode, j'ai cru qu'il ne me suffisait pas de bien ranger mes paroles, et de rendre mon discours le plus clair qu'il me serait possible: mais qu'il me fallait commencer par la matière des sociétés civiles, puis traiter de leur forme et de la façon qu'elles se sont engendrées, et venir ensuite à la première origine de la justice. Il me semble en effet qu'on ne saurait mieux connaître une chose, qu'en bien considérant celles qui la composent. Car, de même qu'en une horloge, ou en quelque autre machine automate, dont les ressorts sont un peu difficiles à discerner, on ne peut pas savoir quelle est la fonction de chaque partie, ni quel est l'office de chaque roue, si on ne la démonte, et si l'on ne considère à part la matière, la figure, et le mouvement de chaque pièce; ainsi en la recherche du droit de l'État, et du devoir des sujets, bien qu'il ne faille pas rompre la société civile, il la faut pourtant considérer comme si elle était dissoute, c'est-à-dire, il faut bien entendre quel est le naturel des hommes, qu'est-ce qui les rend propres ou incapables de former des cités, et comment c'est que doivent être disposés ceux qui veulent s'assembler en un corps de république. Suivant donc cette méthode, je mets d'abord pour un premier principe que l'expérience fait connaître à chacun, et que personne ne nie, que les esprits des hommes sont de cette nature, que s'ils ne sont retenus par la crainte de quelque commune puissance, ils se craindront les uns les autres.}}
{{citation bloc|En cuanto al método, me pareció que no bastaba con poner en orden mis palabras y hacer mi discurso lo más claro posible, sino que tenía que empezar con el tema de las sociedades civiles, luego tratar su forma y la manera en que han surgido, y luego llegar al primer origen de la justicia. Me parece que no podemos saber nada mejor que considerar sus componentes. Porque, al igual que en un reloj, o en alguna otra máquina autómata, cuyos resortes son un poco difíciles de discernir, no se puede saber cuál es la función de cada parte, ni cuál es la oficina de cada rueda, si no se la desmonta, y si no se considera la materia, la figura y el movimiento de cada parte; Así pues, en la búsqueda de la ley del Estado y del deber de los súbditos, aunque la sociedad civil no debe ser quebrantada, debe ser considerada como si se disolviera, es decir, debe entenderse claramente cuál es la naturalidad de los hombres, qué los hace aptos o incapaces de formar ciudades, y cómo deben ser dispuestos los que desean reunirse en un cuerpo de república. Siguiendo, pues, este método, propongo como primer principio que la experiencia da a conocer a cada uno, y que nadie niega, que los espíritus de los hombres son de esta naturaleza, que si no son frenados por el temor de algún poder común, se temerán unos a otros.}}


Il faut toujours revenir à l’élément premier de la matière, il entend par que l’élément premier de nos sociétés l’humain est l’Homme, il faut réfléchir à l’Homme avant de réfléchir à l’État, il ne sert à rien de réfléchir à l’État sans réfléchir à l’Homme.  
Debemos siempre volver al primer elemento de la materia, quiere decir que el primer elemento de nuestras sociedades el ser humano es el Hombre, debemos pensar en el Hombre antes de pensar en el Estado, es inútil pensar en el Estado sin pensar en el Hombre.  


La métaphore de l’horloge permet d’appliquer la méthode résolutive-compositive ; c’est l’idée que Hobbes par analogie pense que le monde est une horloge que l’on peut démonter et que l’on peut remonte à notre guise : la préface est que faire et comment faire, la réponse du Léviathan est voilà ce vers quoi on doit tendre.
La metáfora del reloj permite aplicar el método resolutivo-compositivo; es la idea de que Hobbes por analogía piensa que el mundo es un reloj que podemos desmontar y volver a montar a nuestro antojo: el prefacio es qué hacer y cómo hacerlo, la respuesta de Leviatán es lo que debemos buscar.


{{citation bloc|Nous voyons que tous les États, encore qu'ils aient la paix avec leurs voisins, ne laissent pas de tenir des garnisons sur les frontières, de fermer leurs villes de murailles, d'en garder les portes, de faire le guet, et de poser des sentinelles. À quoi bon tout cela, s'ils n'avaient point d'appréhension de leurs voisins ?}}
{{citation bloc|Vemos que todos los Estados, aunque tengan paz con sus vecinos, no permiten que se mantengan guarniciones en las fronteras, cierran sus ciudades amuralladas, vigilan sus puertas, hacen guardia y ponen centinelas. ¿De qué serviría todo esto si no tuvieran miedo de sus vecinos?}}


Hobbes décrit le principe de la crainte et de la préservation, d’une certaine manière Hobbes nous peint le monde tel qu’il est et non pas tel qu’il doit être.  
Hobbes describe el principio del miedo y la preservación, en cierto modo Hobbes pinta el mundo como es y no como debería ser.  


Cette phrase est importante pas parce qu’elle dit, mais pour ce que Hobbes fait méthodologiquement parlant, quelque ligne avant l’Homme est fondamentalement craintif. Pour Hobbes les États sont comme les Hommes, le principe de la crainte qui anime les êtres humains animent également les États qui n’arrêtent pas de se protéger, de se méfier, de se soupçonner, voire de faire la guerre préventive.  
Esta frase es importante no porque diga, sino por lo que hace Hobbes metodológicamente hablando, alguna línea antes del Hombre es fundamentalmente temerosa. Para Hobbes los Estados son como los hombres, el principio del miedo que anima a los seres humanos también anima a los Estados que no dejan de protegerse, de desconfiar, de sospechar de sí mismos, incluso de hacer una guerra preventiva.  


Ici apparait la vision réaliste des relations internationales par Thomas Hobbes et une analogie qui va être faite pendant trois siècles entre la posture des hommes animés par la crainte et la posture des États également animés par la crainte.  
Aquí es donde aparece la visión realista de Thomas Hobbes sobre las relaciones internacionales y una analogía que se hará durante tres siglos entre la postura de los hombres impulsados por el miedo y la postura de los Estados también impulsados por el miedo.  


{{citation bloc|Si ce n'est donc que l'on veuille dire, que la nature a produit les hommes méchants, parce qu'elle ne leur a pas donné en les mettant au monde les disciplines, ni l'usage de la raison, il faut avouer qu'ils peuvent avoir reçu d'elle le désir, la crainte, la colère, et les autres passions de l'âme sensitive, sans qu'il faille l'accuser d'être cause de leur méchanceté. Ainsi le fondement que j'ai jeté demeurant ferme, je fais voir premièrement que la condition des hommes hors de la société civile (laquelle condition permettez-moi de nommer l'état de nature) n'est autre que celle d'une guerre de tous contre tous ; et que durant cette guerre il y a un droit général de tous sur toutes choses. Ensuite, que tous les hommes désirent, par une nécessité naturelle, de se tirer de cet odieux et misérable état dès qu'ils en reconnaissent la misère. Ce qu'ils ne peuvent point faire, s'ils ne conviennent entre eux de céder de leurs prétentions et de leur droit sur toutes choses.}}
{{citation bloc|Si no se quiere decir, entonces, que la naturaleza ha producido hombres malvados, porque ella no les dio al traer al mundo las disciplinas, ni el uso de la razón, hay que admitir que pueden haber recibido de ella el deseo, el miedo, la ira y las otras pasiones del alma sensible, sin que sea necesario acusarla de ser la causa de su maldad. Así pues, el fundamento que he puesto permaneciendo firme, muestro en primer lugar que la condición de los hombres fuera de la sociedad civil (condición que me permite nombrar el estado de la naturaleza) no es otra que la de una guerra de todos contra todos; y que durante esta guerra hay un derecho general de todos sobre todas las cosas. En segundo lugar, que todos los hombres desean, por una necesidad natural, salir de este estado odioso y miserable tan pronto como reconocen su miseria. Lo cual no pueden hacer a menos que acuerden entre ellos renunciar a sus demandas y a su derecho a todas las cosas.}}


Hobbes commence à répondre à une question qui est que cet homme craintif qui pense à se protéger vivant à l’état de nature, qu’est-ce que cet état de nature ? Cela représente le temps zéro ? Comment définir l’état de nature ?
Hobbes comienza a responder a una pregunta que es que este hombre temeroso que piensa en protegerse a sí mismo viviendo en el estado de la naturaleza, ¿cuál es este estado de la naturaleza? ¿Representa el tiempo cero? ¿Cómo definimos el estado de la naturaleza?


L’Homme à l’état de nature est craintif, mais ce qui rend cet état de nature instable, fragile et inviable est expliqué ici. Pour Hobbes, nous naissons avec la crainte, le désir, passion, etc.  
El hombre en el estado de la naturaleza es temeroso, pero lo que hace a este estado de la naturaleza inestable, frágil e inviable se explica aquí. Para Hobbes, nacemos con miedo, deseo, pasión, etc.  


Hobbes répète que la crainte, la passion nous anime, nous sommes des êtres complexes qui tentent de vivre ensemble sans autorité, mais cette vie à l’état de nature n’est pas possible tout simplement parce que nous ne savons jamais si quelqu’un est plus fort que nous ; notre peur des autres nous amène à être raisonnables et de constater que cette instabilité n’est pas vivable. Donc, nous devons sortir de cet état de nature, si les hommes veulent vivre ensemble ils doivent trouver une structure politique et juridique de vivre ensemble et qui cadre et encadre leurs passions humaines que sont la crainte, le désir de puissance, le désir de chacun sur chaque chose.
Hobbes repite que el miedo, la pasión nos anima, somos seres complejos que intentan vivir juntos sin autoridad, pero esta vida en el estado de la naturaleza no es posible simplemente porque nunca sabemos si alguien es más fuerte que nosotros; nuestro miedo a los demás nos lleva a ser razonables y a darnos cuenta de que esta inestabilidad no es habitable. Por lo tanto, hay que salir de este estado de naturaleza, si los hombres quieren vivir juntos tienen que encontrar una estructura política y jurídica para vivir juntos y que enmarque y regule sus pasiones humanas que son el miedo, el deseo de poder, el deseo de cada persona sobre todo.


{{citation bloc|Car encore que j'aie tâché de persuader par quelques raisons que j'ai mises dans le dixième chapitre, que la monarchie est plus commode que les autres formes de gouvernement (laquelle seule chose j'avoue que je n'ai pas démontrée en ce livre, mais soutenue avec probabilité, et avancée comme problématique), toutefois je dis assez expressément en divers endroits, qu'il faut donner à toute sorte d'État une égale et souveraine puissance.}}
{{citation bloc|Porque aunque he tratado de persuadir por algunas razones que he puesto en el décimo capítulo, que la monarquía es más conveniente que otras formas de gobierno (lo cual confieso que no he demostrado en este libro, pero apoyado con probabilidad, y presentado como problemático), sin embargo digo muy expresamente en varios lugares, que es necesario dar a toda clase de Estado un poder igual y soberano.}}


Hobbes propose dans une logique implacable ce qu’il veut faire, comment le faire et pourquoi, maintenant il explique ce qu’il faut faire dans un monde ou l’homme est un loup pour l’homme et la solution à ce dilemme. C’est une posture philosophique contestée, pour Rousseau l’Homme est naturellement bon, il fonde sa philosophie sur des prémices différentes pour arriver à la même conclusion.
Hobbes propone en una lógica implacable lo que quiere hacer, cómo hacerlo y por qué, ahora explica qué hacer en un mundo donde el hombre es un lobo para el hombre y la solución a este dilema. Esta es una postura filosófica discutida, ya que el Hombre Rousseau es naturalmente bueno, basa su filosofía en diferentes premisas para llegar a la misma conclusión.


Pour Hobbes, indépendamment de sa position sur qu’est-ce que l’Homme, on arrive à une conception de l’État différent ; l’essentiel n’est pas tant le type de gouvernement, mais l’essentiel est que cet État soit fort et puissant avec le pouvoir d’agir sur les hommes et les femmes. En d’autres termes, peu importe la nature de l’État, il faut qu’il y ait une égale puissance souveraine.
Para Hobbes, independientemente de su posición sobre lo que es el Hombre, se llega a una concepción diferente del Estado; lo esencial no es tanto el tipo de gobierno, sino que lo esencial es que este Estado sea fuerte y poderoso con el poder de actuar sobre los hombres y las mujeres. En otras palabras, cualquiera que sea la naturaleza del estado, debe haber un poder soberano igual.


Dans cette préface, Hobbes nous dit que cet état de nature est un état instable qui n’est pas propice au vivre ensemble terminant sont introduction en disant qu’il faut redéfinir l’État, trouver une nouvelle « forme politique » qui permette aux Hommes naturellement méchants de vivre ensemble.
En este prefacio, Hobbes nos dice que este estado de la naturaleza es un estado inestable que no es propicio para la convivencia, terminando su introducción diciendo que debemos redefinir el estado, encontrar una nueva "forma política" que permita a los hombres naturalmente malvados vivir juntos.


Hobbes est confronté à une question essentielle expliquant pourquoi nous avons quitté cet état de nature, mais il n’a pas expliqué sur le plan théorique comment se passait ce passage de l’état de nature à l’état de société, en d’autres termes la manière dont l’État se crée. Il va puiser dans ses prédécesseurs parce qu’il va recourir à la théorie du contrat ; au fond Hobbes va reprendre cette fameuse théorie du contrat, mais va la transformer, il va procéder à une relecture des penseurs reformés qui traditionnellement divisaient le contrat social en deux.
Hobbes se enfrenta a una pregunta clave sobre por qué hemos abandonado este estado de la naturaleza, pero no explicó a nivel teórico cómo esta transición del estado de la naturaleza al estado de la sociedad, en otras palabras, cómo se crea el estado. Se inspirará en sus predecesores porque recurrirá a la teoría del contrato; básicamente Hobbes retomará esta famosa teoría del contrato, pero la transformará, releerá a los pensadores reformados que tradicionalmente dividían el contrato social en dos.


Les contractualistes pensaient que lorsque le corps politique passait un contrat avec le roi, ce relevait de deux étapes :  
Los contractualistas pensaban que cuando el cuerpo político hacía un contrato con el rey, era un proceso de dos pasos:  
*le pacte d’association qui est la décision de vivre ensemble
*el pacto de asociación que es la decisión de vivir juntos*
*le pacte de soumission qui délègue le pouvoir à quelqu’un afin d’exercer ce pouvoir
* el pacto de sumisión que delega el poder a alguien para ejercer ese poder.


Tous les reformés contractualistes ont défendu l’idée que le contrat est certes une fiction méthodologique, mais que tout pouvoir politique repose sur un contrat moral entre le corps politique et le(s) dirigeant(s) ; ce contrat est passé en deux étapes avec d’abord le contrat de vivre ensemble et le contrat de soumission.
Todos los contractualistas reformados han defendido la idea de que el contrato es ciertamente una ficción metodológica, pero que todo el poder político se basa en un contrato moral entre el cuerpo político y el líder o líderes; este contrato se pasa en dos etapas con el contrato de convivencia y el contrato de sumisión.


Hobbes va reprendre cette théorie du contrat en la changeant disant que l’erreur de ses prédécesseurs est de penser qu’il y avait deux étapes dans la création de l’État moderne, dans la signature de ce contrat entre dirigeant et dirigé. Pour Hobbes, le pacte d’association et de soumission doivent être réduits en une seul et même opération : dans le Léviathan, Hobbes va défendre clairement l’idée que lorsque nous nous mettons sous l’autorité d’un État nous ne faisons pas deux contrats, mais il n’y a qu’une étape.
Hobbes retomó esta teoría del contrato y la cambió, diciendo que el error de sus predecesores fue pensar que había dos etapas en la creación del estado moderno, en la firma de este contrato entre gobernante y dirigido. Para Hobbes, el pacto de asociación y sumisión debe reducirse a una sola operación: en el Leviatán, Hobbes defenderá claramente la idea de que cuando nos ponemos bajo la autoridad de un Estado no hacemos dos contratos, sino que sólo hay una etapa.


C’est une idée tout à fait nouvelle, car s’il y a deux opérations, il y a réversibilité possible, s’il n’y a qu’une association, après on ne peut plus ou beaucoup plus difficilement contester celui à qui ont a donné les rênes du pouvoir. L’état de nature est quitté par les hommes parce qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent plus vivre ensemble, ils se réunissent et décident par une nouvelle vision du contrat social de céder une partie importante de leurs droits à l’État ou au Léviathan par une seule opération.  
Se trata de una idea completamente nueva, porque si hay dos operaciones, existe la posibilidad de reversibilidad, si sólo hay una asociación, entonces ya no es o es mucho más difícil desafiar a la persona que ha dado las riendas del poder. El estado de la naturaleza lo dejan los hombres porque se dan cuenta de que ya no pueden vivir juntos, se reúnen y deciden por una nueva visión del contrato social ceder una parte importante de sus derechos al Estado o al Leviatán en una sola operación.  


D’en faire une opération permettait aux monarchomaques de dire qu’ils n’ont pas donné tout le pouvoir, le pacte d’association est supérieur au pacte de soumission permettant une porte de sortie. Pour Hobbes, il est illusoire de découper cette opération, dans la mesure où nous confions le pouvoir et abandonnons à l’État on ne peut revenir dessus.
Hacerlo una operación permitió a los monarcas decir que no daban todo el poder, el pacto de asociación es superior al pacto de sumisión permitiendo una salida. Para Hobbes, es una ilusión cortar esta operación, en la medida en que confiamos el poder y cedemos al Estado no podemos volver atrás.


Les deux contrats sont réduits en une seule opération au profit du Léviathan, c’est la naissance d’un État fort.
Los dos contratos se reducen en una sola operación en beneficio del Leviatán, es el nacimiento de un estado fuerte.


À Bodin, il va reprendre une idée qui est la théorie de la souveraineté afin de dire qu’une fois que nous avons confié le pouvoir à l’État, au Léviathan, mais il a une souveraineté absolue, indivisible et perpétuelle.
A Bodin, va a tomar una idea que es la teoría de la soberanía para decir que una vez que le damos el poder al estado, a Leviatán, pero tiene una soberanía absoluta, indivisible y perpetua.


La souveraineté pour Hobbes est absolue et indivisible, il affirme également sa préférence pour l’État monarchique qu’il estime plus sûr et certain d’assurer la sécurité ; il faut insister sur trois critères :  
La soberanía para Hobbes es absoluta e indivisible, también afirma su preferencia por el Estado monárquico, que considera más seguro y seguro de proporcionar seguridad; hay que destacar tres criterios :  
*le souverain est avant tout celui qui casse ou fait la loi : celui qui détient la souveraineté a le pouvoir de faire et de défaire la loi.
*El soberano es sobre todo el que rompe o hace la ley: el que tiene la soberanía tiene el poder de hacer y romper la ley.
*le souverain par la loi qu’il fait ou qu’il défait, décide ou peut décider ce qui est juste : la justice est une institution humaine, ce n’est pas quelque chose qui est universel, Hobbes est parfaitement conscient qu’il y a des conceptions différentes de la justice trouvant légitime que le souverain décide de quelle loi est juste et quelle loi l’est mois ; la compétence de justice n’est pas une compétence universelle.
* el soberano por la ley que hace o deshace, decide o puede decidir lo que es justo: la justicia es una institución humana, no es algo que sea universal, Hobbes es perfectamente consciente de que hay diferentes concepciones de la justicia que consideran legítimo que el soberano decida qué ley es justa y cuál no lo es tanto; la jurisdicción de la justicia no es una jurisdicción universal.
*le souverain n’est pas lié par les lois qu’il fait ou qu’il défait : il est au-dessus des lois, choses qui a dérangé les successeurs de Hobbes, il faisait de l‘État un objet au-dessus de la loi.  
*El soberano no está obligado por las leyes que hace o deshace: está por encima de la ley, hecho que perturbó a los sucesores de Hobbes, hizo del estado un objeto por encima de la ley.  


Ces trois caractéristiques n’empêchent pas au souverain d’avoir des obligations montrant que Hobbes n’est pas tout simplement le parangon et le promoteur d’un État autoritaire ou qui a tous les pouvoirs :
Estas tres características no impiden que el soberano tenga obligaciones que demuestran que Hobbes no es simplemente el parangón y promotor de un estado autoritario o todopoderoso:
*assurer la sécurité des citoyens : un État qui ne peut pas assurer la sécurité physique des citoyens ne peut pas porter le nom d’État. C’était une pique aux princes autoritaires et qui n’assuraient pas la sécurité et le droit d’être entendu des citoyens.
* Garantizar la seguridad de los ciudadanos: un estado que no puede garantizar la seguridad física de sus ciudadanos no puede llamarse un estado. Fue un pinchazo a los príncipes autoritarios que no garantizaron la seguridad y el derecho a ser escuchados de los ciudadanos.
*assurer l’égalité des droits de chacun : Hobbes a été l’un des premiers à dire haut est fort que les Hommes naissent libre et égaux en droit ; à l’état de nature, nous sommes tous égaux et le souverain doit assurer cette égalité devant la loi.
*Garantizar la igualdad de derechos para todos: Hobbes fue uno de los primeros en decir alto y claro que los hombres nacen libres e iguales en la ley; en el estado de la naturaleza todos somos iguales y el soberano debe garantizar esta igualdad ante la ley.
*le souverain doit être successful, il doit réussir à garantir la sécurité des droits : il y a une obligation de réussite.  
*el soberano debe tener éxito, debe lograr garantizar la seguridad de los derechos: hay una obligación de tener éxito.  


L’État que Hobbes propose est un État fort construit sur des préceptes fondateurs, le droit, l’égalité des citoyens, un pouvoir fort concentré entre les mains du souverain.
El estado que propone Hobbes es un estado fuerte construido sobre preceptos fundacionales, la ley, la igualdad de los ciudadanos, un poder fuerte concentrado en las manos del soberano.


== Thomas Hobbes, Le Léviathan, 1651 ==
== Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651 ==


[[Fichier:leviathan_livre.jpg|thumb|Le frontispice du « Leviathan » est l'œuvre du graveur Abraham Bosse.]]
[[Fichier:leviathan_livre.jpg|thumb|El frontispicio de "Leviatán" es obra del grabador Abraham Bosse.]]


Cette gravure représente le Léviathan pour Hobbes ; le Léviathan est une personne biblique que Hobbes a humanisé, cette gravure montre le Léviathan est fait d’une multitude de petits hommes qui détient l’attribut politique et religieux dans ses mains, l’épée et la crosse : le Léviathan a le pouvoir, la puissance publique, militaire, de faire et défaire la loi, mais aussi le pouvoir sur l’église.
Este grabado representa a Leviatán para Hobbes; Leviatán es una persona bíblica a quien Hobbes humanizó, este grabado muestra que Leviatán está hecho de una multitud de hombrecillos que tiene en sus manos el atributo político y religioso, la espada y el cayado: Leviatán tiene el poder, el público, el poder militar, para hacer y deshacer la ley, pero también el poder sobre la iglesia.


Hobbes a été très critiqué dès 1651 notamment par l’église puisque le Léviathan doit être au-dessus des églises ; au nom de la souveraineté des églises sur elles-mêmes, elles ne voulaient pas qu’un État fort ait la supériorité sur les églises. Pour Hobbes, un État est fort que s’il y a une autorité institutionnelle sur les églises.
Hobbes fue muy criticado ya en 1651, especialmente por la iglesia, ya que Leviatán debe estar por encima de las iglesias; en nombre de la soberanía de las iglesias sobre sí mismas, no querían que un estado fuerte tuviera superioridad sobre las iglesias. Para Hobbes, un estado es fuerte sólo si hay una autoridad institucional sobre las iglesias.


Le titre Léviathan ou Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d'une république ecclésiastique et civile, c’est-à-dire l’État qui a la responsabilité sur les individus, mais également l’autorité sur les individus.  
El título Leviatán o Tratado sobre la materia, forma y poder de una República eclesiástica y civil, es decir, el estado que tiene responsabilidad sobre los individuos, pero también autoridad sobre los individuos.


== Thomas Hobbes, Le Léviathan, 1651, Chapitre XVII - Des causes, de la génération et de la définition de l’État ==
== Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651, Capítulo XVII - De las causas, generación y definición del Estado ==
Hobbes définit ce qu’il entend par État, il donne pour la première fois une définition de l’État telle que nous la comprenons.  
Hobbes define lo que entiende por estado, da por primera vez una definición del estado tal como lo entendemos.  


Hobbes répond à la question de quels sont les passions, les sentiments, de savoir ce qui différencie l’Homme des animaux ?
Hobbes responde a la pregunta de cuáles son las pasiones, los sentimientos, lo que diferencia al hombre de los animales.


Ce chapitre affirme la nécessité d’un État fort :
Este capítulo afirma la necesidad de un estado fuerte:


{{citation bloc|Car les lois de nature, comme la justice, l'équité, la modestie, la pitié, et, en résumé, faire aux autres comme nous voudrions qu'on nous fît, d'elles-mêmes sans la terreur de quelque pouvoir qui les fasse observer, sont contraires à nos passions naturelles, qui nous portent à la partialité, à l'orgueil, à la vengeance, et à des comportements du même type.}}
{{citation bloc|Porque las leyes de la naturaleza, como la justicia, la equidad, la modestia, la piedad, y, en definitiva, hacer a los demás lo que quisiéramos que nos hicieran a nosotros, de sí mismos sin el terror de algún poder que les haga observarlos, son contrarias a nuestras pasiones naturales, que nos llevan a la parcialidad, al orgullo, a la venganza y a comportamientos del mismo tipo.}}


Les lois naturelles que sont la justice et le respect ne sont que des lois théoriques, à l’état de nature cela ne fonctionne pas comme cela, nous pouvons être animés par des passions inavouables, il faut une terreur qui nous oblige et nous tienne à vivre ensemble.  
Las leyes naturales de la justicia y el respeto son sólo leyes teóricas, en el estado de la naturaleza no funciona así, podemos estar animados por pasiones inconfesables, necesitamos un terror que nos obligue y quiera que vivamos juntos.  


Nous sommes mus par des passions, mais il y a une part de raison, chez Hobbes nous sommes des êtres dotés de langage expliquant que nous avons cet art des mots unique aux êtres humains.  
Nos impulsan las pasiones, pero hay una parte de la razón, en Hobbes somos seres dotados de un lenguaje que explica que tenemos este arte de las palabras único en los seres humanos.  


{{citation bloc|L’assentiment des animaux est naturel, celui des humains résulte seulement d’une convention, ce qui est artificiel : il n’est donc pas étonnant que quelque chose d’autre soit requis.}}
{{citation bloc|El consentimiento de los animales es natural, el de los humanos es sólo el resultado de una convención, que es artificial, por lo que no es sorprendente que se requiera algo más.}}


Hobbes s’oppose à un naturel, nous ne pouvons vivre ensemble, il nous faut quelque chose d’artificiel qui nous tienne ensemble, et ce quelque chose est le Léviathan.
Hobbes se opone a lo natural, no podemos vivir juntos, necesitamos algo artificial que nos mantenga unidos, y ese algo es el Leviatán.


{{citation bloc|La seule façon d'ériger un tel pouvoir commun, qui puisse être capable de défendre les hommes de l'invasion des étrangers, et des torts qu'ils peuvent se faire les uns aux autres, et par là assurer leur sécurité de telle sorte que, par leur propre industrie et par les fruits de la terre, ils puissent se nourrir et vivre satisfaits, est de rassembler tout leur pouvoir et toute leur force sur un seul homme, ou sur une seule assemblée d'hommes, qui puisse réduire toutes leurs volontés, à la majorité des voix, à une seule volonté; autant dire, désigner un homme, ou une assemblée d'hommes, pour tenir le rôle 36 de leur personne; et que chacun reconnaisse comme sien (qu'il reconnaisse être l'auteur de 37) tout ce que celui qui ainsi tient le rôle de sa personne fera 38, ou fera faire, dans ces choses qui concernent la paix et la sécurité communes.}}
{{citation bloc|La única manera de erigir tal poder común, que puede ser capaz de defender a los hombres de la invasión de extraños, y de los males que puedan hacerse entre ellos, y de asegurar así su seguridad para que, por su propia industria y por los frutos de la tierra, puedan alimentarse y vivir contentos, es reunir todo su poder y toda su fuerza en un solo hombre, o en una asamblea de hombres, que puedan reducir todas sus voluntades, por mayoría de votos, a una sola voluntad; Es decir, designar a un hombre, o a un grupo de hombres, para que tomen la parte 36 de su persona; y que cada hombre pueda reconocer como propia, y reconocer que es el autor de 37, lo que haga el que así tome la parte de su persona 38, o haga que se haga, en aquellas cosas que tienen que ver con la paz y la seguridad común.}}


Le contrat unique à une formule pour Hobbes :
El contrato único tiene una fórmula para Hobbes:


{{citation bloc|J'autorise cet homme, ou cette assemblée d'hommes, j'abandonne mon droit de me gouverner à cet homme, ou à cette assemblée, à cette condition que tu lui abandonnes ton droit, et autorise toutes ses actions de la même manière.}}
{{citation bloc|Autorizo a este hombre, o a esta asamblea de hombres, renuncio a mi derecho de gobernarme a este hombre, o a esta asamblea de hombres, con la condición de que usted renuncie a su derecho sobre él, y autorice todas sus acciones de la misma manera.}}


Il y a une égalité exigée dans le renoncement, pour Hobbes la seule condition du vivre ensemble est la mise en place sous la forme d’un contrat d’un État fort, on renonce tous aux mêmes droits, nous sommes égaux devant le souverain et l’État ; Rousseau reprendra quasiment mot pour mot cette définition, mais en la tournant d’une façon différente.
Se exige una igualdad en la renuncia, para Hobbes la única condición para la convivencia es el establecimiento en forma de contrato de un estado fuerte, todos renunciamos a los mismos derechos, somos iguales ante el soberano y el estado; Rousseau tomará esta definición casi palabra por palabra, pero convirtiéndola de manera diferente.


{{citation bloc|Cela fait, la multitude ainsi unie en une seule personne est appelée une RÉPUBLIQUE, en latin CIVITAS. C'est là la génération de ce grand LÉVIATHAN, ou plutôt, pour parler avec plus de déférence, de ce dieu mortel à qui nous devons, sous le Dieu immortel, notre paix et notre protection.}}
{{citation bloc|Cuando esto se hace, la multitud así unida en una persona se llama REPÚBLICA, en latín CIVITAS. Esta es la generación de ese gran Leviatán, o mejor dicho, para hablar más deferente, de ese dios mortal al que debemos, bajo el Dios inmortal, nuestra paz y protección.}}


L’État est un Dieu auquel nous devons obéissance.
El Estado es un Dios al que debemos obedecer.


{{citation bloc|Et en lui réside l'essence de la République qui, pour la définir, est : une personne unique, en tant que ses actes sont les actes dont les individus d'une grande multitude, par des conventions mutuelles passées l'un avec l'autre, se sont faits chacun l'auteur, afin qu'elle puisse user de la force et des moyens de tous comme elle le jugera utile pour leur paix et leur commune protection.}}
{{citation bloc|Y en él reside la esencia de la República, que, para definirla, es: una sola persona, en la medida en que sus actos son los actos de los que los individuos de una gran multitud, por acuerdos mutuos hechos entre sí, se han hecho cada uno autor, para que pueda usar la fuerza y los medios de todos como considere útil para su paz y protección común.}}


C’est une définition géométrique de l’État, on sent très bien la définition scientifique de l’État proposée, et lorsque Weber parle du monopole de la violence légitime, il est conscient de la définition de Hobbes.
Es una definición geométrica del estado, se puede sentir muy bien la definición científica propuesta del estado, y cuando Weber habla del monopolio de la violencia legítima, es consciente de la definición de Hobbes.


{{citation bloc|Et celui qui a cette personne en dépôt est appelé SOUVERAIN, et est dit avoir le pouvoir souverain. Tout autre individu est son SUJET.}}
{{citation bloc|Y el que tiene a esta persona en custodia se llama SUVERAIN, y se dice que tiene poder soberano. Todos los demás individuos son su SUJETO.}}


L’État est le souverain, vient la question de qui est donc cet État ?  
El Estado es el soberano, por lo que surge la pregunta, ¿quién es ese Estado?  


Pour Hobbes, le souverain est l’État qui est un Homme ou une assemblée d’hommes qui fait ou défait la loi, c’est une vision descendante ; pour Rousseau, le peuple est souverain, c’est une vision ascendante.
Para Hobbes, el soberano es el estado que es un hombre o una asamblea de hombres que hace o rompe la ley, es una visión descendente; para Rousseau, el pueblo es soberano, es una visión ascendente.


== Thomas Hobbes, Le Léviathan, 1651, Chapitre XVIII - Des droits des souverains par institution ==
== Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651, Capítulo XVIII - Derechos de los soberanos por institución ==


{{citation bloc|Une république est dite être instituée quand une multitude d'hommes s'accordent et conviennent par convention ; chacun avec chacun, que, quels que soient l'homme, ou l'assemblée d'hommes auxquels la majorité donnera le droit de présenter la personne de tous, c'est-à-dire d'être leur représentant, chacun, aussi bien celui qui a voté pour que celui qui a voté contre, autorisera toutes les actions et tous les jugements de cet homme, ou assemblée d'hommes, de la même manière que si c'étaient ses propres actions et jugements.}}
{{citation bloc|Se dice que una república se instituye cuando una multitud de hombres se ponen de acuerdo y acuerdan por convención, cada uno con el otro, que cualquier hombre, o asamblea de hombres, la mayoría dará el derecho de presentar la persona de todos, es decir, ser su representante, cada uno, tanto el que votó a favor como el que votó en contra, autorizará todas las acciones y todos los juicios de ese hombre, o asamblea de hombres, de la misma manera que si fueran sus propias acciones y juicios.}}


Le souverain a un certain nombre de droits et d’obligations ensuite :
El soberano tiene una serie de derechos y obligaciones posteriores:
*4. Les actions du souverain ne peuvent être mises en accusation justement par les sujets
*4. Las acciones del soberano no pueden ser acusadas precisamente por los súbditos del soberano.
*5. Quoi que fasse le souverain, il ne peut être puni par les sujets
*5. No importa lo que haga el soberano, no puede ser castigado por los súbditos...
*6. Le souverain est juge de ce qui est nécessaire à la paix et à la défense de ses sujets et juge des doctrines qui doivent leur être enseignées
*6. El soberano es el juez de lo que es necesario para la paz y la defensa de sus súbditos y juzga las doctrinas que deben ser enseñadas a ellos.
*7. Le droit de faire des règles par lesquelles les sujets sauront ce qui appartient en propre à chacun de sorte que nul autre ne pourra l’approprier sans injustice
*7. El derecho de hacer reglas por las cuales los sujetos sabrán lo que le pertenece a cada uno de tal manera que nadie más pueda apropiárselo sin injusticia.


Ce chapitre XVIII énumère tous les droits du souverain.
El capítulo XVIII enumera todos los derechos del soberano.


{{citation bloc|Ces règles de la propriété (ou meum et tuum), et du bon, du mauvais, du légitime, et de l'illégitime dans les actions des sujets sont les lois civiles 85, c'est-à-dire les lois de chaque République en particulier, quoique la dénomination de loi civile soit désormais restreinte aux antiques lois civiles de la cité de Rome, lois qui, quand cette cité était la tête d'une grande partie du monde, étaient chez nous à cette époque la loi civile.}}
{{citation bloc|Estas reglas de propiedad (o meum et tuum), y de lo bueno, lo malo, lo legítimo y lo ilegítimo en las acciones de los súbditos son las leyes civiles 85, es decir, las leyes de cada República en particular, aunque la denominación de derecho civil se restrinja en adelante a las antiguas leyes civiles de la ciudad de Roma, leyes que, cuando esta ciudad era la cabeza de gran parte del mundo, eran en ese momento el derecho civil con nosotros.}}


C’est une idée très importante, nous avons vu que pour Hobbes il y a deux catégories de lois : les lois naturelles et les lois civiles. Les lois naturelles régissent l’état de nature et les lois civiles sont les lois positives qui régissent les lois à l’état de société ; lorsque nous vivons ensemble, nous ne sommes plus sous les lois naturelles, mais les lois civiles.
Esta es una idea muy importante, hemos visto que para Hobbes hay dos categorías de leyes: las leyes naturales y las leyes civiles. Las leyes naturales gobiernan el estado de la naturaleza y las leyes civiles son las leyes positivas que gobiernan las leyes en el estado de la sociedad; cuando vivimos juntos, ya no estamos bajo las leyes naturales, sino bajo las leyes civiles.


La question est de savoir quelle loi et où ?  
La pregunta es ¿qué ley y dónde?  


Si la liberté est une loi fondamentale et naturelle, mais pas une nécessairement une loi civile, car aucune loi ne garantit notre liberté par hypothèse ; à partir de Hobbes, on réfléchit à où mettre quoi et notamment où mettre une loi fondamentale. Aujourd’hui, le droit de propriété est un droit fondamental, la question à l’époque de Hobbes est de savoir si la propriété est un droit naturel aujourd’hui interprété comme un droit fondamental.
Si la libertad es una ley fundamental y natural, pero no necesariamente una ley civil, porque ninguna ley garantiza nuestra libertad por hipótesis; a partir de Hobbes, pensamos dónde poner qué y en particular dónde poner una ley fundamental. Hoy en día, el derecho a la propiedad es un derecho fundamental, la cuestión en la época de Hobbes es si la propiedad es un derecho natural que ahora se interpreta como un derecho fundamental.


Est-ce la loi naturelle ou la loi des hommes qui module la propriété ? La propriété est-elle un droit fondamental ou pas ? Est-ce que le législateur peut modifier ce droit à la propriété ?
¿Es la ley natural o la ley de los hombres la que modula la propiedad? ¿Es la propiedad un derecho fundamental o no? ¿Puede el legislador modificar este derecho de propiedad?


La question de Hobbes et de savoir si on en fait une loi naturelle on ne peut y toucher, mais si on en fait une loi civile on peut y toucher sans violer une loi fondamentale ou naturelle. Dans ce débat, Hobbes va prendre clairement position, la propriété est une institution humaine ne relevant pas d’une autorité supérieure ne pouvant être justifiée au nom d’une loi fondamentale ; la propriété chez Hobbes est certes importante, mais le mien ou le tien relève d’une loi civile.
La pregunta de Hobbes y si lo hacemos una ley natural no podemos tocarlo, pero si lo hacemos una ley civil podemos tocarlo sin violar una ley fundamental o natural. En este debate, Hobbes adoptará una posición clara, la propiedad es una institución humana no sujeta a una autoridad superior que no puede justificarse en nombre de una ley fundamental; la propiedad de Hobbes es ciertamente importante, pero tanto la mía como la suya están sujetas a una ley civil.


Si un État décide de restreindre le droit à la propriété, il peut le faire allant à l’encontre de bon nombre de penseurs de l’époque. Rousseau rejoindra Hobbes en ce sens que pour lui « ces règles de propriété sont des lois civiles ». Il faut retenir que le droit de propriété n’est pas inviolable, si le législateur décide d’atteindre à la propriété parce que ce n’est pas une loi fondamentale, il peut le modifier ; Hobbes n’est pas un partisan du droit de propriété : « ces droits sont indivisibles ».  
Si un estado decide restringir el derecho de propiedad, puede hacerlo en contra de los deseos de muchos de los pensadores de la época. Rousseau está de acuerdo con Hobbes en que "estas reglas de la propiedad son leyes civiles. Hay que recordar que el derecho de propiedad no es inviolable; si el legislador decide afectar a la propiedad porque no es una ley fundamental, puede modificarla; Hobbes no es partidario del derecho de propiedad: "estos derechos son indivisibles".  


Pour qu’un État soit fort, il faut une souveraineté, absolue, indivisible et perpétuelle rejoignant Bodin sur ce point. La définition est l’explication des lois civiles est au chapitre XXVI, Hobbes propose une définition des lois civiles.  
Para que un estado sea fuerte, debe haber soberanía, absoluta, indivisible y perpetua, con la que Bodin está de acuerdo en este punto. La definición es la explicación de las leyes civiles está en el capítulo XXVI, Hobbes propone una definición de las leyes civiles.  


C’est intéressant de définir un État fort, mais cela pose la question de la liberté ? Est-ce qu’avec un État fort, avons-nous encore des espaces de liberté ? Puisque les hommes sont indisciplinés, il faut une structure qui les tienne ensemble, mais cet État a-t-il tous les pouvoirs ou n’empiète-t-il pas celle de ses sujets ?
Es interesante definir un estado fuerte, pero plantea la cuestión de la libertad... Con un estado fuerte, ¿aún tenemos espacios de libertad? Como los hombres son indisciplinados, necesitamos una estructura que los mantenga unidos, pero ¿tiene este estado todos los poderes o no invade los poderes de sus súbditos?


Au chapitre XXI Hobbes va propose une définition de la liberté des sujets qui fait encore aujourd’hui débat :
En el capítulo XXI Hobbes propondrá una definición de la libertad de los sujetos que aún se debate hoy en día:


{{citation bloc|LIBERTY ou FREEDOM signifient proprement l'absence d'opposition (par opposition, j'entends les obstacles extérieurs au mouvement) et ces deux mots peuvent être appliqués aussi bien aux créatures sans raison et inanimées qu'aux créatures raisonnables.}}
{{citation bloc|LIBERTAD o LIBERTAD propiamente dicha significa la ausencia de oposición (por oposición me refiero a los obstáculos fuera del movimiento) y ambas palabras pueden aplicarse a las criaturas sin razón y a las criaturas inanimadas así como a las criaturas razonables.}}


Pour Hobbes, l’être humain est libre tant qu’il n’a pas d’obstacles extérieurs qui l’arrêtent, en d’autres termes, un homme privé de liberté est un homme physiquement enchainé, enfermé ; en fait, un homme libre est un homme qui n’est pas astreint par des contraintes physiques et extérieures. Pour Hobbes, toute autre forme de contrainte n’atteint pas la liberté des hommes ; que l’on dise « la bourse ou la vie », on est libre, la contrainte n’est pas physique, bien évidemment c’est une vision très réduite de la liberté et de la contrainte.
Para Hobbes, un ser humano es libre mientras no tenga obstáculos externos que lo detengan, en otras palabras, un hombre privado de libertad es un hombre físicamente encadenado, encerrado; de hecho, un hombre libre es un hombre que no está constreñido por limitaciones físicas y externas. Para Hobbes, cualquier otra forma de restricción no afecta a la libertad de los hombres; tanto si se dice "la bolsa o la vida", se es libre, la restricción no es física, obviamente es una visión muy reducida de la libertad y la restricción.


Tous les contemporains de Hobbes vont au fond critiquer terriblement cette vision des sujets, pour Hobbes la question est d’arriver à définir une contrainte intérieure : l’individu est libre seulement et seulement s’il n’y a pas d’obstacle extérieur, une contrainte intérieure n’est pas considérée comme attentatoire à la liberté.
Todos los contemporáneos de Hobbes serán, de hecho, terriblemente críticos con esta visión de los sujetos. Para Hobbes, la cuestión es cómo definir una restricción interna: el individuo es libre sólo y sólo si no hay un obstáculo externo, una restricción interna no se considera un ataque a la libertad.


En définissant la liberté de manière assez réductive, par extension il fait de l’État le titulaire de pouvoirs étendus, au fond chez Hobbes l’État a des pouvoirs très étendus tant qu’il n’atteint pas à notre sécurité physique, si l’État menace on est encore libre, car il n’enferme pas.  
Al definir la libertad de una manera bastante reductora, por extensión hace que el Estado sea el titular de amplios poderes, de hecho en Hobbes el Estado tiene poderes muy amplios siempre y cuando no afecte nuestra seguridad física, si el Estado nos amenaza seguimos siendo libres, porque no nos encierra.  


Hobbes définit la liberté en miroir d’un État fort, définit la liberté des citoyens en la manière que l’État fort permet d’exister.
Hobbes define la libertad en el espejo de un estado fuerte, define la libertad de los ciudadanos en la forma en que el estado fuerte permite que exista.


{{citation bloc|Et selon le sens propre, et généralement reçu, du mot, un HOMME LIBRE est celui qui, pour ces choses qu'il est capable de faire par sa force et par son intelligence, n'est pas empêché de faire ce qu'il a la volonté de faire. Mais quand les mots libre et liberté sont appliqués à autre chose que des corps, c’est un abus de langage.}}
{{citation bloc|Y de acuerdo con el significado apropiado, y generalmente recibido, de la palabra, un HOMBRE LIBRE es aquel que, para aquellas cosas que es capaz de hacer por su fuerza y por su inteligencia, no se le impide hacer lo que tiene la voluntad de hacer. Pero cuando las palabras "libre" y "libertad" se aplican a algo más que a los cuerpos, es un abuso del lenguaje.}}


La liberté correspond à une menace au corps. Avec Hobbes, aboutit la réflexion sur l’État et est proposée la première définition moderne de l’ÉTAT et d’un État fort avec des pouvoirs étendus permettant aux êtres humains de vivre à l’état de société.
La libertad es una amenaza para el cuerpo. Con Hobbes viene la primera definición moderna del estado y un estado fuerte con amplios poderes para permitir a los seres humanos vivir en el estado de la sociedad.


Après Hobbes, on ne va plus contester la définition morale de l’État qu’il a proposé, personnel moral, titulaire de la souveraineté représentant les individus, mais on va contester son rapport avec les individus et son importance, son rôle de pouvoir absolu et sa capacité à envahir la sphère privée des individus. Après Hobbes, il ne s’agit plus de reformuler la définition de l’État, mais de réfléchir à sa place et à sa relation avec les individus.
Después de Hobbes, la definición moral del Estado que propuso ya no va a ser impugnada, como persona moral, titular soberano de la soberanía que representa a los individuos, sino su relación con los individuos y su importancia, su papel de poder absoluto y su capacidad para invadir la esfera privada de los individuos. Después de Hobbes, ya no se trata de reformular la definición de Estado, sino de reflexionar sobre su lugar y su relación con los individuos.


= Annexes =
= Anexos =
*Bodin, Jean. "Methodus Ad Facilem Historiarum Cognitionem." Gallica. <http://gallica.bnf.fr/ark%3A/12148/bpt6k111605f/f1.image.langEN>.
*Bodin, Jean. "Methodus Ad Facilem Historiarum Cognitionem." Gallica. <http://gallica.bnf.fr/ark%3A/12148/bpt6k111605f/f1.image.langEN>.
*Les Six Livres de la République. (2013, août 27). Wikisource. Page consultée le 08:30, août 27, 2013 à partir de //fr.wikisource.org/w/index.php?title=Les_Six_Livres_de_la_R%C3%A9publique&oldid=4204061.
*Les Six Livres de la République. (2013, août 27). Wikisource. Page consultée le 08:30, août 27, 2013 à partir de //fr.wikisource.org/w/index.php?title=Les_Six_Livres_de_la_R%C3%A9publique&oldid=4204061.

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Jean Bodin y la cuestión de la soberanía[modifier | modifier le wikicode]

Jean Bodin.

Jean Bodin (1529 - 1596) nos ofrecerá una definición de la soberanía en parte como respuesta a esta desestabilización que son las teorías de los monárquicos por las que tenía miedo.

La presentación del pensamiento de Jean Bodin fue un acontecimiento importante en el pensamiento político y filosófico europeo, veremos los límites de la autoridad política que hacen de Bodin el gran teórico y artesano del concepto de estado y soberanía. Hay en él una idea esencial desarrollada en respuesta a las teorías monárquicas que se puede resumir en tres palabras: para existir, la soberanía debe ser indivisible, absoluta y perpetua. En otras palabras, con Jean Bodin, se afirmó una definición de la soberanía que permite la concentración del poder, en contraposición a las teorías monárquicas. Bodin y la respuesta monárquica a las teorías de los monarcas.

Bodin es quizás el más grande jurista del siglo XVI francés que estudió derecho en Toulouse y sobre todo es autor de dos obras muy importantes, una titulada "La Méthode pour étudier l'Histoire" de 1566 que es un estudio de los regímenes en una perspectiva comparativa que intenta aclarar la noción de soberanía, la otra obra de 1576 es "Les six livres de la République" (Los seis libros de la República). Entre 1566 y 1576, Bodin nos da dos visiones diferentes de la política y la soberanía.

Bodin afirmará la necesaria concentración de poder afirmando que esta concentración es necesaria para el buen funcionamiento del Estado ya sea monárquico, aristocrático o democrático. Defiende la idea de que necesitamos identificar las competencias de cada uno para que el estado funcione correctamente.

La pregunta que le va a perseguir es qué derechos y prerrogativas pertenecen a una sola autoridad, que una sola autoridad posee en forma exclusiva y sin compartir; ¿existen en los Estados y las monarquías, en el funcionamiento del Estado, competencias que pertenecen básicamente a una sola entidad que son patrimonio exclusivo del Estado?

Se trata de un razonamiento obsesivo que se basa, en primer lugar, en la división tradicional del derecho romano del imperio, que divide el imperio entre la soberanía mayor y menor, es decir, los atributos de la soberanía que eran más importantes y los atributos de la soberanía que eran menos importantes.

El imperium merum es la mayor soberanía del que tiene la espada, el poder y las armas, pero se basó en esta división que plantea la pregunta de si los romanos dividieron la soberanía en imperium merum e imperium mixum, ¿hay poderes que deben asociarse sólo a una entidad? Paralelamente a esta pregunta que se hizo a sí mismo, adoptó una perspectiva histórica comparativa que daba gran importancia a las costumbres locales.

Bodin definirá la soberanía, que ya no debe dividirse en soberanía mayor y menor. Para ello se basará en numerosas lecturas del derecho romano, por supuesto, pero sobre todo profundizará en la historia de las naciones y en la historia comparada de los Estados, haciendo hincapié en el papel de las costumbres y señalando que cada Estado tiene sus propios mecanismos jurídicos y visiones diferentes. Toma prestada de Aristóteles la visión griega, de Polibio la visión romana, de ciertos juristas medievales, se sumerge en la historia del derecho pasado para ver si se puede extraer una definición única de la soberanía.

Su primera tentativa se encuentra en su primera obra de 1566 "El método de estudio de la historia", que es un gran estudio comparativo de los regímenes políticos: es necesario comparar todas las leyes de todos los Estados o de los más libres y elegir la mejor muestra; es un verdadero estudio comparativo del derecho público.

Después de su análisis de los diferentes regímenes políticos, llega a descubrir que la soberanía puede ser definida por cinco atributos:

  • designación de magistrados y atribución de poder a cada uno: el soberano puede designar magistrados y atribuir poder a cada uno
  • puede establecer o abolir leyes: el soberano, quienquiera que sea, el cuerpo político o el pueblo, puede establecer y abolir leyes
  • puede declarar la guerra y/o hacer la paz*
  • Es el cuerpo que puede escuchar a los magistrados como último recurso.
  • poder de vida o muerte sobre los individuos

Todo soberano tiene estos cinco atributos, la soberanía se define por estas cinco características ya sea la soberanía de un rey o del pueblo, estos son los atributos de la soberanía moderna.

La primera definición de soberanía que se nos ofrece, que es muy legal, tiene una serie de consecuencias para la definición de los cinco atributos presentados por Bodin. En primer lugar, hay una verdadera aclaración de los poderes públicos, básicamente al presentar y describir estos cinco atributos de lo que constituye la soberanía y el poder soberano, Bodin actúa como aclarador de los poderes de quién.

La primera consecuencia es que los monarcas habían afirmado un cierto número de cosas, Bodin aclara las prerrogativas de los poderes públicos.

La segunda consecuencia es que rechaza la visión de la constitución mixta de Maquiavelo y sus herederos humanistas y admiradores de Roma que se había apoyado: si se opone a una división y dispersión de la soberanía, a la división de poderes, no va a defender una constitución que por definición divide el poder; en otras palabras, el hombre que tiene una fuerte concentración de poder no va a apoyar una idea que distribuye el poder en diferentes entidades.

La tercera consecuencia es que Bodin va a presentar una visión de la soberanía como indivisible: es la afirmación de la idea de que la soberanía es indivisible; al enfrentarse a la confusión que puede causar la división de poderes, va a estar en contra de la división de la soberanía.

La cuarta consecuencia es que el poder supremo no puede ser compartido e incluso es peligroso crear poderes que se controlen mutuamente; es radicalmente hostil a la idea de que el Estado vea sus poderes multiplicados y compartidos de tal manera que se diluyan.

Afirmar que "la soberanía es indivisible", para Bodin, no implica que el rey tenga todos los poderes, "soberanía indivisible" no significa "soberanía ilimitada" en 1566. El rey es ciertamente la fuente de poder, pero su poder es y debe ser limitado, Bodin tiene un papel partidario en el papel político de los parlamentos en la validación de ciertos actos jurídicos.

Cuando escribió "El Método para estudiar la historia", la noción de indivisibilidad que defiende le avergüenza, es como si hubiera propuesto algo con lo que no sabe qué hacer. Uno se da cuenta de que está afirmando los atributos de la soberanía y su indivisibilidad, pero también se da cuenta de que no se siente muy cómodo con esta noción.

Decir que el poder es indivisible no responde a la pregunta de su extensión, en otras palabras, la soberanía no responde a la pregunta de hasta dónde llega el poder y cómo se ejerce. La labor de Bodin deja gradualmente una serie de zonas grises en la cuestión de si hay o no competencias que deben compartirse. En el ejemplo de la pena de muerte, cuando un juez condena a una persona a muerte, ¿no está el juez que tiene el poder por delegación del rey en algún lugar ejerciendo un acto de soberanía?

Puesto que el poder de la vida y la muerte es un atributo de la soberanía, entonces el juez en algún lugar tiene un pedazo de soberanía; decir que el poder es indivisible para Bodin le hace pensar que ha respondido mal a la pregunta de los límites y la definición de la soberanía.

Bodin definió los atributos de la soberanía, pero se dio cuenta de que otras personas que no sean el rey pueden ejercer una parcela de soberanía, decir que el poder es indivisible no responde a su pregunta.

Se necesita una segunda obra para aclarar sus observaciones sobre la indivisibilidad, "Los seis libros de la República", que permitirá a Bodin afinar su punto de vista; la soberanía es indivisible, pero sobre todo absoluta y perpetua. Para Bodin, existe en cada comunidad política, un cuerpo, una entidad, un rey, un individuo, un grupo en el que se concentra todo el poder del Estado; este poder que él llama soberanía es indivisible, absoluto y perpetuo.

Esta idea permitirá a Hobbes decir que quien tiene soberanía no es ni el rey ni el pueblo, sino el Estado. Es la idea de afirmar que hay en cada cuerpo político, un individuo o un grupo de individuos que tiene todo el poder y en el que se concentra todo el poder y la soberanía.

Jean Bodin — Método de estudio de la historia, 1566[modifier | modifier le wikicode]

En este libro, Bodin explica la soberanía y afirma la indivisibilidad. Es un texto importante porque es un texto fundador de la teoría política.

Bodin da una definición de los términos que utiliza En el párrafo sobre el magistrado estamos en un momento en que la cuestión de qué es un magistrado, Bodin sintió la incertidumbre terminológica que rodea la definición de un magistrado.

Da una definición bastante clásica.

« El término "magistrado" se aplica sólo a la autoridad civil o militar. »

Es en función del arrepentimiento de la autoridad civil o militar que se puede utilizar el título y el nombre del magistrado.

« Por lo tanto, llamaremos magistrado a cualquier hombre que participe en la autoridad pública. »

La persona que ejerce una parcela de autoridad pública se llama magistrado y la cuestión es si un magistrado entre magistrados ejerce esta soberanía, con un "primus inter pares", ¿quién es el titular de esta soberanía?

« ¿Quién reconocería entonces como magistrado a un hombre sin albacea e incapaz de ordenar nada? Esto puede ser coherente con los cargos y honores, pero con la autoridad no es así. Y en este punto Charles Sigonio y N. Grucchi se equivocó al pensar, después de Festus, que se les debía dar, si no autoridad, al menos poder. Pero en este punto, se deben seguir las reglas de los jurisconsultos, no las de los gramáticos: para ellos, las potestas son a veces iguales y a veces superiores al imperio. »

El magistrado que ejerce su poder y autoridad tiene un poder igual o incluso a veces superior al imperio; hay magistrados y desigualdad de poder dentro de los propios magistrados.

Algunos simplemente cumplen órdenes, otros son verdaderos poseedores de la soberanía; es la idea de que hay diferentes categorías de magistrados, algunos tienen el poder de ejecutar lo que es la potestas y otros tienen el imperio.

« (De la soberanía) Llegamos a la definición de autoridad suprema en la que reside el principio de la República, Aristóteles la llamó el poder político supremo o autoridad suprema, los italianos el Señorío, y nosotros la soberanía (suveranitatem) mientras que los latinos usaron el término poder supremo (summa rerum) y autoridad suprema (summum imperium). »

Esta noción, oh tan importante, que es el atributo de un magistrado, ha tenido diferentes nombres en la historia.

« Así que cuando comparo los argumentos de Aristóteles, Polibio, Dionisio y los principales jurisconsultos, y los comparo con la historia de los estados, veo que la soberanía consiste en cinco atributos esenciales: la primera y más importante es nombrar a los más altos magistrados y definir a cada uno su cargo, la segunda es promulgar o derogar leyes, la tercera es declarar la guerra y concluir la paz, la cuarta es juzgar en última instancia sobre todos los magistrados, y la última es tener el derecho de vida y muerte en los lugares donde ni siquiera la ley presta clemencia. »

Esta última competencia le hace dudar, porque si el soberano es el que decide sobre la vida o la muerte de alguien y es el juez el que decide sobre la vida o la muerte de alguien, entonces el juez es el titular de una puerta de soberanía a menos que haga a los jueces titulares de toda la soberanía; hay una inconsistencia en su razonamiento.

Para que sea la prerrogativa de un solo poder, los jueces nunca tienen soberanía, sino que ejercen el poder incluyendo la vida y la muerte sólo por delegación. Bodin hará la distinción.

« El que posee según su estatuto autoridad, jurisdicción o cualquier otro atributo de este tipo puede considerarlo como su verdadera propiedad, y puede delegar en otro, como escribe Ulpian sobre la jurisdicción en su libro sobre "Las costumbres de los ancianos": pero el que posee una delegación no puede pasarla a un tercero más de lo que lo haría para un objeto en préstamo: de lo contrario sería acusado de robo. »

Cuando se es soberano se puede delegar el poder, pero la persona a la que se delega el poder no puede pretender ser el titular de esa soberanía, sólo la ha recibido por delegación, pero nunca es el propietario.

En 1576, Bodin aclarará su respuesta diciendo que la jurisdicción es indivisible, absoluta y perpetua. Bodin llegó a esta conclusión a partir de 1576 por dos razones, una teórica y otra política.

La razón teórica responde a la pregunta de si el rey debe recibir el consentimiento de ciertos cuerpos del estado para ciertos actos legales, en algún lugar, ipso facto, se comparte la soberanía. Bodin quiere aclarar una confusión, teóricamente lo que argumentó en 1566 es sólido, pero no quiere ningún malentendido.

La masacre del día de San Bartolomé por Giorgio Vasari, 1572-1573.

La segunda razón es política, han aparecido dos obras monarcómacos, han publicado trabajos afirmando la posibilidad de resistir al soberano y resistiendo porque en algún lugar el cuerpo político tenía una parte de la soberanía, esta idea aborrece a Bodin.

Los monarcómacos de Bèze, Hotman y Junius Brutus afirmarán que se puede resistir al rey porque el cuerpo político ha delegado su poder, ya que el rey Bodin debe tener el poder, hay que luchar contra los escritos monarcómacos. No hay nada mejor para combatirlos que aclarar la idea de soberanía haciéndola un atributo único, indivisible y perpetuo.

La masacre de San Bartolomé de 1572 causó un gran revuelo y estableció un clima de inestabilidad política en Francia, el pensamiento de Bodin es un pensamiento de orden, algo así como una provocación anárquica entre los monarcas, es un pensamiento de orden en un contexto de desorden. El contexto social y político de la época, la voluntad de luchar contra los escritos monarcómacos y el sentimiento de Bodin de haber dejado contradicciones en sus escritos de 1566 le llevarán a escribir su obra de 1576 que es Los seis libros de la República.

La respuesta de Bodin es compleja, razonó paso a paso, si la soberanía es y debe ser indivisible, una y absoluta, entonces ningún acto de resistencia por parte de un sujeto está justificado; es interesante observar que Bodin, un católico convencido, utilizará los argumentos de Lutero y Calvino para desmantelar la teoría de la resistencia.

El primer paso es que no se tolera ningún acto de resistencia porque omni potestas a deo, el segundo paso es que hay casos en los que la resistencia es posible en el caso de un monarca usurpador que no tiene legitimidad, con la excepción de lo que él llama el tirano usurpador la resistencia es vena. El tercer paso es que para evitar cualquier forma de resistencia, es necesario afirmar el absolutismo, el principio de la soberanía absoluta.

En otras palabras, sin recurrir a una justificación teológica de la soberanía absoluta, para basar la soberanía absoluta en argumentos distintos de los teológicos, debe basarse en el argumento de la necesidad. Es necesario para el orden y el funcionamiento del Estado que la soberanía sea indivisible y absoluta.

La última etapa de su razonamiento es que la soberanía para Bodin es un todo, un atributo único del poder público, pero sobre todo el carácter esencial de la soberanía es el poder de promulgar y derogar leyes.

Esta idea es esencial, lo que Bodin nos dice es que la soberanía no sólo es indivisible, absoluta y perpetua, sino sobre todo que lo que hace al soberano entre todos los atributos, el más importante, es el poder de hacer y deshacer la ley; el soberano es el que hace y deshace la ley.

En otras palabras, el soberano es, por lo tanto, el legislador para Bodin, la cuestión no es quién es el legislador: para Bodin, el legislador es el rey. Para que el Estado funcione bien y para que el poder legislativo se ejerza en orden, el régimen monárquico es el más propicio para esta concepción de la soberanía.

Hay que tener cuidado de decir que la monarquía es el mejor de los regímenes porque sólo el rey tiene la soberanía; el rey debe estar enmarcado por frenos que en el derecho público francés se llaman las leyes fundamentales del reino. El Rey de Francia puede legislar y adoptar la ley y promulgar otras leyes, pero no puede violar las leyes fundamentales del reino, en cierto modo el soberano está limitado.

Bodin da el ejemplo de la ley sálica que es la ley fundamental del reino de Francia diciendo que la corona es transmitida por los herederos varones. La otra ley fundamental que el soberano debe respetar son las leyes naturales y las leyes de Dios y más precisamente el soberano debe respetar siempre la ley natural siendo el derecho a la libertad que rechaza la arbitrariedad y el soberano no puede expropiar a un individuo.

Su definición de la soberanía tendrá un inmenso impacto, Bodin definirá la noción de soberanía de una manera totalmente nueva al convertirla en un elemento esencial del concepto de estado.

Sin embargo, escribió, en un momento en que en algunas partes del mundo está surgiendo algo nuevo y misterioso, es una revolución en el orden de la epistemología, el orden del conocimiento; esta revolución es la revolución científica. Maquiavelo había tratado de sentar las bases de la república, los monarcómacos habían traído la idea de que sólo se puede resistir a la autoridad política bajo ciertas condiciones, Bodin propone una definición muy centralizada de la soberanía, pero de alguna manera Hobbes se va a beneficiar de una revolución en el orden del conocimiento.

Para Bodin, la soberanía, es decir, el poder público pertenece a un poder que le pertenece sólo a él, es una soberanía que tiene tres características:

  • perpetuo;
  • absoluto;
  • inaliénable.

Poco antes de 1566 y especialmente en 1576, Bodin llegó a la conclusión de que la soberanía se construye en torno a estos tres criterios. Para que una persona sea llamada "soberana", esto implica que debe ejercer un cierto número de competencias que sólo le pertenecen a él.

Bodin es el primero en definir la soberanía indicando que la persona o institución que la posee tiene competencias que son ejercitables y le pertenecen sólo a él. Hobbes va más allá al decir que la entidad que posee un cierto número de competencias exclusivas es el Estado que posee en su propio nombre un cierto número de competencias exclusivas que Bodin llamó soberanía.

Bodin propuso esta definición bastante amplia de la soberanía, y la convirtió en el atributo de lo que se llama la república o el poder público sin dar el nombre de estado.

Bodin définit de manière entièrement nouvelle la notion de souveraineté en s’appuyant sur ces trois caractéristiques, comment et où ?

Jean Bodin – Los seis libros de la República, 1576[modifier | modifier le wikicode]

Prefacio a " Los Seis Libros de la República " (1576) de Jean Bodin.

El capítulo VII se titula "De la soberanía". Podemos ver que Bodin es un formidable y temido jurista porque tiene una mente extremadamente sintética, pero sobre todo tiene una mente extremadamente clara.

« La soberanía es el poder absoluto y perpetuo de la república [...] El fundamento principal de toda república, y más aún desde que hemos dicho que la república es un Gobierno de derecho de varias familias, y de lo que es común a ellas, con poder soberano" de con poder soberano. »

Bodin nos dice que lo que se llama una república y que puede tomar muchas formas, desde un gobierno popular, una aristocracia o un poder real, este régimen de la república tiene una característica única que es que tiene un poder soberano. En otras palabras, ya sea un hombre, un grupo de hombres o el cuerpo político entero, la respublica tiene el poder soberano.

A continuación, analiza la noción de perpetuo:

« He dicho que este poder es perpetuo, porque es posible que a uno o más se le otorgue el poder absoluto en ciertos momentos, los cuales, cuando expira, no son más que súbditos; estando en el poder, no pueden llamarse a sí mismos Príncipes Soberanos, ya que sólo son depositarios, y guardianes de este poder, hasta que le plazca al pueblo o al Príncipe revocarlo, el cual siempre permanece incautado de él. »

El poder soberano que es el atributo de la respublica es perpetuo porque nunca se detiene en el tiempo, siempre dura en el tiempo, no hay tal cosa como una república temporalmente soberana; existe la idea de que la república tiene soberanía, cualquiera que sea la forma que esa república tome para siempre. El Estado es soberano permanentemente.

Bodin especifica un caso concreto. Es necesario insistir en este punto porque hay momentos en la historia en los que se ha arrojado un velo sobre la libertad del Estado, son los momentos en los que reina un estado de excepción: hay un momento en la historia en el que el cuerpo político, el Estado, no es enteramente dueño de sus competencias que se han levantado y puesto entre paréntesis durante un cierto período de tiempo.

César (mármol según la antigüedad), jardín de las Tullerías.

Este momento bajo Roma fue llamado el tiempo del dictador, hoy en día se habla en el derecho público de un estado de excepción: es la idea de que hay momentos en que la libertad está amenazada como con la Ley Patriota en los Estados Unidos, la ley no se aplica o ya no se aplica de la misma manera. Bodin es consciente de que hay momentos en que la ley se suspende por el bien y la salvaguardia de la república, considera que son momentos en que la soberanía se pone entre paréntesis.

Bodin quiere reafirmar el carácter perpetuo y por lo tanto indefinido en el tiempo de la soberanía.

Roma tenía una disposición en su constitución, en la época de los romanos el Dictador era horroroso: cuando la República Romana estaba amenazada, el Senado Romano podía suspender la aplicación de las leyes de acuerdo con la aplicación constitucional y exigir a un dictador que tuviera plenos poderes para defender la República a toda costa, era una época en la que las leyes estaban suspendidas; el dictador se regía por decreto y la constitución romana así lo preveía. La única condición que tenía este Dictador era que no viniera de Roma para no tomar partido o emanar de una comunidad.

El Senado votaría para suspender las leyes, llamar a alguien de fuera para gobernar por decreto en los casos en que se viera amenazado; este hombre, este grupo de hombres llevados a gobernar Roma por estas medidas excepcionales se llamaba el Dictador.

Es una inversión de la terminología, en Roma, ser Dictador era un gran honor porque había una confianza extraordinaria, obviamente el dictador tenía poderes sólo por un tiempo determinado y el estatus era controlado y renovado por el Senado.

Bodin es perfectamente consciente de que se ha echado un velo sobre la libertad y las leyes, consciente de ello reafirma que la soberanía no puede sufrir la idea de la excepción, siempre está ahí; no se puede suspender el poder público de sus competencias. Como el Dictador no tenía soberanía, no fue suspendido, es perpetuo. En otras palabras, la soberanía es perpetua, e incluso cuando llega el Estado de excepción, no desaparece, el Estado sigue siendo soberano.

« Lo que es el poder absoluto. Ahora pasemos a la otra parte de nuestra definición, y digamos lo que estas palabras significan, PODER ABSOLUTO. Porque el pueblo o los señores de una República pueden dar pura y simplemente poder soberano y perpetuo a alguien para que disponga de los bienes, las personas y todo el Estado a su gusto. »

La soberanía es absoluta porque no se puede delegar; más precisamente, si delegamos el ejercicio del poder a los magistrados no les estamos delegando la soberanía, les estamos dando el poder de ejercer, les estamos dando un cierto número de poderes, pero eso no significa que ellos hereden la soberanía; en otras palabras, ellos ejercen parcelas de soberanía, pero no la poseen porque la soberanía es absoluta y el príncipe no puede deshacerse de ella.

Esto implica que el soberano está siempre por encima de la ley; podemos ver muy bien que, en el fondo, si es absoluta e inalienable, es porque quien posee la soberanía tiene el poder de hacer y deshacer leyes, característica esencial de la soberanía y de hacer y deshacer leyes.

El que tiene la soberanía, su poder entre otros, es el poder de hacer y deshacer la ley; para Rousseau, el que hace y deshace las leyes es el pueblo, por lo tanto el pueblo es soberano.

« Además, la soberanía dada a un Príncipe bajo cargos y condiciones, no es propiamente soberanía, ni poder absoluto, salvo que las condiciones impuestas en la creación del Príncipe, sean de la Ley de Dios o de la naturaleza, como se hace después de la muerte del gran Rey de Tartaria... Ahora bien, los soberanos no deben de ninguna manera estar sujetos a los mandamientos de los demás, y deben poder dar la ley a sus súbditos, y romper o destruir leyes inútiles, para hacer otras nuevas: Lo que no puede hacer el que está sujeto a las leyes, o los que le gobiernan. Por eso la ley dice que el Príncipe está absuelto del poder de las leyes, y esta palabra de la ley lleva también en latín el mandamiento del que tiene la soberanía. »

El titular de la soberanía es el que hace y deshace la ley, pero como en la mente de Bodin es el rey, está por encima de las leyes, no se aplica a sí mismo las leyes que promulga, cambia y modifica.

Bodin hace una distinción entre la ley y el contrato; los monarcómacos dijeron que el rey hacía un contrato con sus súbditos, los gobernantes no pueden hacer nada porque según Junius Brutus, los reyes tienen el poder del pueblo.

El contrato entre gobernante y gobernados no es la cuestión de quién hace la ley, ataca la visión de los monarcómacos que dedujeron el poder del cuerpo político de la idea de contrato, porque Bodin no se puede deducir de la idea de contrato que el cuerpo político tiene todo el poder, sólo el rey hace y deshace la ley, entonces es el soberano.

« Por lo tanto, la ley y el contrato no deben confundirse, ya que la ley depende de quien tiene la soberanía, que puede obligar a todos sus súbditos, y no puede obligarse a sí mismo; y el acuerdo es mutuo entre el Príncipe y los súbditos, lo que obliga a las dos partes recíprocamente. Y una de las partes no puede contravenirla en perjuicio y sin el consentimiento de la otra. »

Para Bodin, se hace un contrato con el rey que hace y rompe la ley, no es porque el príncipe decrete y proponga leyes en nombre de la soberanía que no agraden al cuerpo político que pueden derrocarlo.

Para Bodin, el cuerpo político ha hecho un contrato con el príncipe, pero no le quita el hecho de hacer y quebrantar la ley, no defiende una visión ascendente del poder.

« De qué manera los que han escrito sobre el deber de los Magistrados, y otros libros similares, se han equivocado al argumentar que los estados del pueblo son mayores que el del Príncipe, algo que hace que los verdaderos súbditos se rebelen ante la obediencia que deben a su Príncipe soberano. »

Los monarcómacos han abusado al tratar la ley y el contrato como un todo idéntico.

Si la soberanía es perpetua, absoluta e inalienable, pertenece sólo al Estado, si es perpetua implica que quien tiene el poder, el rey, cuando muere, no se lleva la soberanía con él, sigue estando ahí.

Ese es todo el sentido del argumento de "El rey ha muerto, viva el rey": la muerte del soberano legítimo no implica el fin de la monarquía y de la soberanía, no es porque muera el que ejerce la soberanía que la soberanía muere con él; es un atributo de lo que él llama poder público, por eso es perpetuo, no está ligado a un hombre o al titular del poder, siempre está ahí, se transmite de un titular del poder a otro.

« Porque es cierto que el Rey nunca muere, como se dice, (pero) tan pronto como el in está muerto, el varón más cercano de su estoc se apodera del reino, y en posesión (de él) de antemano. »

Bodin reafirma la distinción entre el príncipe y los magistrados, es decir, cuando el magistrado ejerce el poder, es en esto en lo que la soberanía es absoluta; no posee la soberanía, sino que simplemente ejerce el mando.

« Así pues, puede juzgarse que hay dos clases de mando por parte del poder público: una en la soberanía, que es absoluta, infinita y por encima de las leyes, los magistrados y los particulares; la otra es legítima, sujeta a las leyes y al soberano, que es propia de los magistrados y de los que tienen un poder extraordinario de mando, hasta que son destituidos o su mandato ha expirado. El Príncipe Soberano reconoce, después de Dios, nada más grande que él mismo; el magistrado después de Dios, el Príncipe Soberano su poder. »

Para Bodin, el juez no es soberano porque hay que distinguir entre el que tiene la soberanía y el que la ejerce por mandato: el magistrado, al ejercer su poder, no posee la soberanía, ejerce su mandato en nombre del soberano que le ha delegado la soberanía.

En el capítulo IV "Sobre la comparación de las tres repúblicas legítimas, a saber, el pueblo, la aristocracia y el Estado Real, y que el poder real es el mejor", Bodin afirma que la soberanía que ha definido como absoluta, perpetua e inalienable se ejerce básicamente mejor sólo si es un príncipe. En otras palabras, la soberanía se ejerce de manera más eficaz cuando es el gobierno de uno solo; el régimen que más probablemente respete estos tres poderes es cuando hay un solo soberano.

Esta es la teoría de la monarquía absoluta que hace de la monarquía el poder más útil de la sociedad; he aquí un jurista muy talentoso que defiende la idea de la soberanía absoluta ejercida por el poder real. Muchas monarquías usan la teoría de Bodin para justificar su poder absoluto: después de Bodin, muchos juristas reales defenderán no la teoría de la soberanía absoluta, sino la teoría de la monarquía absoluta. Bodin le dio al absolutismo un fundamento legal claro y preciso al atribuirle al rey una soberanía absoluta, perpetua e inalienable.

Con Bodin termina el tercer pilar necesario para que los filósofos propongan realmente una definición del estado. Bodin siempre hablaba de la República un poco como Maquiavelo, que proponía una reflexión sobre los vicios y virtudes del ciudadano, pero también sobre las condiciones de existencia de la República. Los monarcómacos estaban interesados en otra cuestión, la de si había casos en los que se podía resistir al Príncipe, Bodin había añadido una teoría de la soberanía absoluta, perpetua e inalienable.

Sobre estos tres pilares, un hombre construirá y propondrá la primera definición del Estado como una entidad moral indiferente, es decir, Thomas Hobbes, la Respublica de Thomas Hobbes se convertirá en el Estado.

El Concepto Moderno del Estado: El Leviatán de Thomas Hobbes (1588 - 1679)[modifier | modifier le wikicode]

Thomas Hobbes: retrato de John Michael Wright (National Portrait Gallery, Londres).

Hobbes propuso esta síntesis en un contexto que ha cambiado, no sintetiza Maquiavelo y Bodin fuera de contexto. Hobbes es importante porque revolucionó la filosofía política así como el derecho al dar un nuevo significado al término estado, pero sobre todo quiso proponer por primera vez en la historia una ciencia de la política.

Maquiavelo, Lutero, Calvino, Bodin no pretendían proponer una visión de la política basada en la ciencia. Hobbes quería fundar una nueva ciencia de la moral y la política.

Lo importante es que Hobbes trata de responder a las preguntas que todavía nos preocupan hoy en día. En primer lugar, se pregunta qué es la libertad individual, se pregunta sobre lo que se llaman derechos individuales, si hay derechos que están inseparablemente ligados a nuestra persona y afirmará la existencia de estos derechos.

Hobbes trata de comprender el lugar de la ley en la comunidad política, esta nueva entidad moral que él llamará el estado, el Leviatán que produce la ley, ¿qué papel debe darse a la ley? ¿Debe ser la expresión de la voluntad general, la expresión del soberano, debe limitar nuestros derechos individuales o no? ¿Qué relación tenemos con la ley? ¿Qué es la ley, cuáles son sus límites y cómo la aplicamos?

Con Hobbes, se estableció una nueva definición del estado: un estado soberano en el origen de las leyes que tiene poder absoluto sobre los individuos.

Biografía[modifier | modifier le wikicode]

Thomas Hobbes, segundo hijo de un ministro anglicano, nació el 5 de abril de 1588 en Malmesbury, Inglaterra. Su padre había huido tras una disputa con un clérigo vecino, y el joven Hobbes fue criado, junto con su hermana y su hermano, por su tío Francis. Primero asistió a la Escuela de la Iglesia de Wesport, luego a una escuela privada, y finalmente completó sus estudios en Oxford, que en ese momento fue escenario de grandes disputas teológicas con los puritanos (protestantes radicales).

Al terminar sus estudios, Hobbes fue contratado como tutor del hijo mayor de William Cavendish, Conde de Devonshire. Se convertirá en el amigo y confidente del joven. En 1610, visitó Francia, Alemania e Italia en su compañía. En Inglaterra, su alumno lo tomó como su secretario. Hobbes se sumergió entonces en la literatura clásica. Estudió a Demócrito y especialmente a Tucídides, cuya traducción publicó en 1629. En 1631, se convirtió en tutor del hijo mayor de su antiguo alumno y, en 1634, lo acompañó al continente y permaneció en París, donde frecuentó los círculos filosóficos de la capital (Marin Mersenne). Fue durante este período que estudió geometría y física y adquirió una visión mecanicista y materialista de la naturaleza, que tuvo una gran influencia en su filosofía.

En 1637, regresó a Inglaterra, pero los disturbios en el país comprometieron el desarrollo de su pensamiento filosófico. En 1640, tuvo que huir debido a sus opiniones monárquicas. Se fue a París donde se convirtió en el profesor de matemáticas del futuro rey Carlos II. Allí también estará en contacto con Descartes. Es en 1642 cuando hizo imprimir el "De Cive" y es también en esta época cuando comenzó a componer el Leviatán que publicó a mediados de 1651, después de la revolución inglesa (1649). En 1655 publicó "De Corpore", un tratado de física, y en 1658 "De Homine", un tratado de psicología. Después de la Restauración, en 1660, recibió una pensión del Rey Carlos II y desde entonces disfrutó de la protección de este monarca. Recurrirá a ella en 1666 cuando las Comunas denuncien el ateísmo de ciertos libros ofensivos como el Leviatán. Sin embargo, tuvo que prometer al Rey que no publicaría más obras de naturaleza política o religiosa.

A la edad de 84 años, escribió su autobiografía en latín y, a los 86, completó una traducción de la Ilíada y la Odisea. En 1675, dejó Londres para siempre y pasó el resto de su vida en la casa solariega de la familia del Conde de Devonshire. Hacia finales de 1679, quedó paralizado y murió el 4 de diciembre del mismo año.

Hobbes y la definición moderna del Estado[modifier | modifier le wikicode]

Hobbes es muy importante porque propone una nueva definición del estado, pero también propone una ciencia de la política, que evoluciona en un contexto histórico diferente al de sus predecesores: es la primera revolución científica.

Hobbes evolucionará y reflexionará sobre el poder, la ley, la libertad y la política después de haber estado marcado por la primera revolución científica en el orden del conocimiento; la segunda es la revolución newtoniana que surgirá a finales del siglo XVII y principios del XVIII.

Hobbes tenía una visión mecanicista y materialista del mundo de los hombres que influyó en su pensamiento filosófico, político y en la filosofía del derecho.

Retrato del Rey en el exilio Carlos II por Philippe de Champaigne (circa 1653).

Inglaterra experimentó problemas que llevaron a la república de Cromwell, Hobbes tuvo que huir en 1740 porque tenía opiniones monárquicas para escapar del espíritu de la revolución que reinaba en Gran Bretaña. En 1640 se convirtió en el tutor de Carlos II en física, química y matemáticas.

En 1642 publicó De Cive y comenzó a trabajar en Leviatán, que dio una definición del estado moderno, que fue publicado en 1651. Hobbes murió en 1679, no sin haber escrito una serie de trabajos científicos sobre el cuerpo, la materia y la decorporación, se interesó por la Ilíada y el Oddysee. Su deseo de fundar una ciencia de la política, su pasión por la geometría y la ciencia está ligada al contexto intelectual en el que el joven Hobbes iba a evolucionar, que fue el contexto de la primera revolución científica.

La primera revolución científica puso patas arriba las humanidades y el conocimiento en general, ya que un cierto número de verdades basadas en el argumento de la autoridad, que es el argumento bíblico y religioso, se esfumaron.

Esta revolución invierte la visión que se tiene del derecho y de la política, el argumento de la autoridad ya no se moviliza, es decir, se pone en tela de juicio el argumento de la autoridad basado en la dimensión sagrada de los textos.

El argumento de lo sagrado ya no puede ser usado para decir que un texto es justo y tiene autoridad, los científicos han demostrado que los religiosos pueden ser cuestionados como lo hicieron Galileo o Kepler.

La revolución científica aplica un cambio profundo en la estructura misma del razonamiento en la política y en el razonamiento del derecho: se trata de construir un modelo político y jurídico basado en el razonamiento y la analogía exclusivamente científicos.

Hobbes dispone de dos modelos a finales del siglo XVI: Hobbes implementará un método de razonamiento muy particular.

El primer modelo es el modelo geométrico, este modelo que los científicos han rehabilitado consiste en presentar una materia en forma de una serie de demostraciones basadas en postulados. Se trata de postular un cierto número de hechos probados como la caída de los cuerpos en la física y deducir un razonamiento lógico por medio de un razonamiento hipotético-deductivo.

Los filósofos aplicarán el razonamiento de la geometría a partir de un teorema aplicándolo a lo que se convertirá en ciencia política o ley el mismo razonamiento; se postula un cierto número de verdades comúnmente aceptadas de las que se deduce un cierto número de verdades. Se trata de construir un sistema político y jurídico coherente y lógico que apunte a la certeza.

El segundo modelo que Hobbes utilizará menos es el modelo ya no de geometría, sino el modelo de las matemáticas: el modelo matemático utiliza el análisis, la clasificación, no postulados de los que se deduce todo, sino que se basa en la observación, en el análisis, en la clasificación, en las combinaciones matemáticas para llegar al fondo de una verdad matemática demostrada y demostrable.

Este modelo matemático seducirá también a cierto número de filósofos que llevarán estas ideas a las humanidades; la idea de tener códigos que retomen los códigos existentes, que clasifiquen las leyes existentes según cierto número de criterios, esta idea de codificar, reunir y clasificar es una idea que los juristas han puesto en práctica, pero es una idea que se inspira eminentemente en el modelo matemático.

Hobbes va a aplicar el modelo matemático de clasificación, el análisis hipotético-deductivo, al campo de la política: hay un intento de identificar el estudio de la política y esto se debe a la pasión de Hobbes por las ciencias filosóficas y las matemáticas.

Michel de Montaigne.

El recurso a este método es que paralelamente a la revolución científica, a finales del siglo XVI hubo un resurgimiento de lo que se llamó la filosofía séptica, es decir, la filosofía que piensa que no hay una sola verdad, sino muchas, muchas verdades posibles, no hay un modelo político válido, sino modelos válidos como piensan Montaigne y Caronte; ellos reivindican el pluralismo de las verdades en las ciencias humanas.

Hobbes temía estas ideas vagas, Hobbes quería proponer un modelo coherente que ya no puede ser objeto de ninguna forma de discusión, especialmente de los grandes escépticos que defienden la idea de que todos los regímenes son válidos. El recurso al método científico no es sólo porque le apasiona la ciencia, sino porque ve filósofos que cuestionan la existencia misma de la verdad y que defienden la idea de que todas las formas de república son equivalentes, que no hay una sola verdad demostrable en el orden del conocimiento.

Esta voluntad de proponer una nueva ciencia de la política se debe sin duda a la enorme e importante influencia de la revolución científica en Hobbes, pero también a la voluntad de luchar contra las especificidades que están resurgiendo.

¿Cómo se funda esta revolución de tipo filosófico? ¿Cómo construyó Hobbes su nueva filosofía política y la filosofía del derecho?

El estado de la naturaleza: una visión antropológica[modifier | modifier le wikicode]

Hobbes, que estaba marcado por las ciencias exactas, pensaba que para construir y definir el estado moderno y proponer una nueva visión del estado, era necesario sobre todo pensar en el hombre. Hobbes está convencido de que toda filosofía política y de la ley se basa, por lo tanto, sobre todo en una antropología; hay que preguntarse sobre todo: ¿qué es el hombre?

Hobbes tiene una verdadera visión antropológica; decide pensar en la cuestión del Hombre antes de pensar en la cuestión del Estado; para pensar en el pensamiento humano, piensa desde el estado de la naturaleza. Es una herramienta metodológica para pensar en la naturaleza humana.

Ningún autor había pensado antes de Hobbes en el Hombre en el estado de naturaleza cuando aún no estamos constituidos como comunidad; ¿qué es el Hombre en el estado de naturaleza?

Hobbes reintroduce la cuestión del Hombre en el estado de la naturaleza reflexionando sobre cuatro postulados:

  • Todos los hombres son naturalmente iguales: no hay una jerarquía natural que obligue a uno a ponerse al servicio del otro. La fuerza y la astucia son demasiado débiles para asegurar un poder duradero.
  • El hombre es un ser de deseo ilimitado: el hombre está animado por el deseo que no es la necesidad, sino la tendencia a afirmar su poder. A través del lenguaje, el hombre accede al deseo de honor, gloria, etc.
  • El hombre es naturalmente insociable: lejos de ser natural, la sociabilidad sólo es posible si todos los hombres están "sostenidos" por un poder fuerte.
  • El estado de guerra de todos contra todos es el estado natural de la naturaleza del hombre: cada individuo está impulsado por el miedo. La espiral del conflicto es interminable.

Hobbes basará toda su filosofía del estado en estos cuatro criterios, pero Hobbes observa que permanecer en el estado de naturaleza no es muy gratificante: el hombre en el estado de naturaleza no es feliz, pero sobre todo observa que como somos temerosos, es decir, vivimos permanentemente aunque seamos físicamente más fuertes que nosotros, este estado permanente de inseguridad empuja a los hombres a reunirse. Si queremos comerciar, la razón nos lleva a dejar el estado de la naturaleza para ponernos en el estado de la sociedad.

A través de la voluntad individual, el hombre en un estado de naturaleza decide y se da cuenta de la necesidad de vivir juntos y esta necesidad da lugar a Leviatán, que permitirá a los hombres a vivir juntos más allá de sus miedos y más allá de su condición original eminentemente agresiva.

En el estado de la naturaleza, hay leyes, estas son las leyes naturales, las leyes que encontramos en el estado de la naturaleza son diecinueve en número. Una ley es importante porque Rousseau la asumió: el principio de auto preservación.

Las leyes naturales son leyes que se encuentran antes de la constitución de la sociedad, son leyes que animan una sociedad que aún no existe. Bodin había hecho de una ley natural una ley esencial que es la propiedad, para Hobbes, la igualdad es una ley natural, la libertad es una ley natural, pero no la propiedad. Para Hobbes, la propiedad, ya sea mueble o inmueble, no es una ley natural, es una sociedad que ha decidido que el derecho de propiedad es aplicable.

Thomas Hobbes, El ciudadano o los fundamentos de la política, 1642[modifier | modifier le wikicode]

Este es el texto fundador de la teoría del estado moderno, un texto en el que Hobbes explica su visión del hombre y su punto de vista sobre el estado de la naturaleza en el que fundará el estado.

« Les prometo, lectores, cuatro cosas que pueden obligarles a prestar cierta atención, y de las cuales pondré algunos rasgos ante sus ojos en este prefacio. Trataré de señalarles la dignidad y la utilidad del asunto que deseo tratar, el método recto y breve que utilizaré, la causa justa y la buena intención que me hizo tomar la pluma, y finalmente la moderación con la que escribiré mis pensamientos. Explicaré en este tratado cuáles son los deberes de los hombres, primero como hombres, luego como ciudadanos, y finalmente como cristianos [...]. Se dice que Sócrates fue el primero de los siglos siguientes en amar la ciencia política, aunque todavía no se conocía perfectamente, y que sólo vio algunos rayos de ella, como a través de las nubes, en el gobierno de la República [...] Siguiendo el ejemplo de Platón, Aristóteles, Cicerón y los demás filósofos griegos y latinos, y luego no sólo todos los filósofos de las otras naciones, sino todas las personas de gran ocio, se dedicaron a ello, como en un estudio fácil, al que no había que dar ninguna preparación, ni ningún trabajo, y que estaba expuesto, y por así decirlo, prostituido en el sentido común del primero que quería escucharlo. Es un poderoso argumento de la dignidad de esta ciencia que aquellos que creen poseerla, o que ostentan un rango en el que se supone que no están desprovistos de ella [...] que casi todos gustan de ver una falsa imagen de ella, y se dejan encantar por una mala representación; y que ha sido cultivada por mentes excelentes más que cualquier otra parte de la filosofía. [...] Como estas desventajas son, por lo tanto, muy considerables, las ventajas que nos aporta una mejor información de esta ciencia son de gran importancia, y su utilidad es bastante obvia. »

Hobbes quiere proponer una teoría del estado que sea útil, eficiente y honesta; por otra parte, la ciencia de la política aún no se ha fundado. Hobbes propondrá una ciencia política útil basada en toda una serie de postulados basados en una visión del hombre y por extensión en una visión del estado. Hobbes construye su filosofía sobre una antropología muy particular del hombre, que describe como "temeroso", solitario y "aislado", atormentado por la necesidad de sobrevivir.

El sentimiento de miedo es el motor esencial de nuestras sociedades humanas en el estado de la naturaleza antes de que naciera el estado de la sociedad, lo que implica la construcción de un estado, un Leviatán capaz y apto para mantener unidos a los hombres indisciplinados y temerosos. La construcción hobbesiana tiene como objetivo defender la idea de que se necesita un estado fuerte para permitir la convivencia con una preferencia por la monarquía.

En este extracto, Hobbes explica su visión del Hombre, su método influenciado por las ciencias exactas, y su objetivo de construir un estado, y propone una definición del estado.

De cive.

Es posible dividir este prefacio "De Cive" en cuatro partes; en esta parte, Hobbes muestra lo que quiere hacer, critica a sus predecesores que no definieron lo que es el Estado y no propusieron una ciencia que permitiera sentir una influencia de las ciencias exactas en el pensamiento de Hobbes.

El término "ciencia" aparece varias veces, sus predecesores no comprendieron cuáles son las leyes morales, lo que anima al hombre en su entorno y no propusieron una filosofía moral que se sostenga.

Toda esta primera parte del prefacio explica lo que intenta hacer y en segundo lugar criticar a sus predecesores por la falta de comprensión de los asuntos públicos, por las deficiencias del método científico, en otras palabras, para Hobbes, sus predecesores fracasaron porque no aplicaron a las humanidades una serie de principios fundadores del estado moderno.

« En cuanto al método, me pareció que no bastaba con poner en orden mis palabras y hacer mi discurso lo más claro posible, sino que tenía que empezar con el tema de las sociedades civiles, luego tratar su forma y la manera en que han surgido, y luego llegar al primer origen de la justicia. Me parece que no podemos saber nada mejor que considerar sus componentes. Porque, al igual que en un reloj, o en alguna otra máquina autómata, cuyos resortes son un poco difíciles de discernir, no se puede saber cuál es la función de cada parte, ni cuál es la oficina de cada rueda, si no se la desmonta, y si no se considera la materia, la figura y el movimiento de cada parte; Así pues, en la búsqueda de la ley del Estado y del deber de los súbditos, aunque la sociedad civil no debe ser quebrantada, debe ser considerada como si se disolviera, es decir, debe entenderse claramente cuál es la naturalidad de los hombres, qué los hace aptos o incapaces de formar ciudades, y cómo deben ser dispuestos los que desean reunirse en un cuerpo de república. Siguiendo, pues, este método, propongo como primer principio que la experiencia da a conocer a cada uno, y que nadie niega, que los espíritus de los hombres son de esta naturaleza, que si no son frenados por el temor de algún poder común, se temerán unos a otros. »

Debemos siempre volver al primer elemento de la materia, quiere decir que el primer elemento de nuestras sociedades el ser humano es el Hombre, debemos pensar en el Hombre antes de pensar en el Estado, es inútil pensar en el Estado sin pensar en el Hombre.

La metáfora del reloj permite aplicar el método resolutivo-compositivo; es la idea de que Hobbes por analogía piensa que el mundo es un reloj que podemos desmontar y volver a montar a nuestro antojo: el prefacio es qué hacer y cómo hacerlo, la respuesta de Leviatán es lo que debemos buscar.

« Vemos que todos los Estados, aunque tengan paz con sus vecinos, no permiten que se mantengan guarniciones en las fronteras, cierran sus ciudades amuralladas, vigilan sus puertas, hacen guardia y ponen centinelas. ¿De qué serviría todo esto si no tuvieran miedo de sus vecinos? »

Hobbes describe el principio del miedo y la preservación, en cierto modo Hobbes pinta el mundo como es y no como debería ser.

Esta frase es importante no porque diga, sino por lo que hace Hobbes metodológicamente hablando, alguna línea antes del Hombre es fundamentalmente temerosa. Para Hobbes los Estados son como los hombres, el principio del miedo que anima a los seres humanos también anima a los Estados que no dejan de protegerse, de desconfiar, de sospechar de sí mismos, incluso de hacer una guerra preventiva.

Aquí es donde aparece la visión realista de Thomas Hobbes sobre las relaciones internacionales y una analogía que se hará durante tres siglos entre la postura de los hombres impulsados por el miedo y la postura de los Estados también impulsados por el miedo.

« Si no se quiere decir, entonces, que la naturaleza ha producido hombres malvados, porque ella no les dio al traer al mundo las disciplinas, ni el uso de la razón, hay que admitir que pueden haber recibido de ella el deseo, el miedo, la ira y las otras pasiones del alma sensible, sin que sea necesario acusarla de ser la causa de su maldad. Así pues, el fundamento que he puesto permaneciendo firme, muestro en primer lugar que la condición de los hombres fuera de la sociedad civil (condición que me permite nombrar el estado de la naturaleza) no es otra que la de una guerra de todos contra todos; y que durante esta guerra hay un derecho general de todos sobre todas las cosas. En segundo lugar, que todos los hombres desean, por una necesidad natural, salir de este estado odioso y miserable tan pronto como reconocen su miseria. Lo cual no pueden hacer a menos que acuerden entre ellos renunciar a sus demandas y a su derecho a todas las cosas. »

Hobbes comienza a responder a una pregunta que es que este hombre temeroso que piensa en protegerse a sí mismo viviendo en el estado de la naturaleza, ¿cuál es este estado de la naturaleza? ¿Representa el tiempo cero? ¿Cómo definimos el estado de la naturaleza?

El hombre en el estado de la naturaleza es temeroso, pero lo que hace a este estado de la naturaleza inestable, frágil e inviable se explica aquí. Para Hobbes, nacemos con miedo, deseo, pasión, etc.

Hobbes repite que el miedo, la pasión nos anima, somos seres complejos que intentan vivir juntos sin autoridad, pero esta vida en el estado de la naturaleza no es posible simplemente porque nunca sabemos si alguien es más fuerte que nosotros; nuestro miedo a los demás nos lleva a ser razonables y a darnos cuenta de que esta inestabilidad no es habitable. Por lo tanto, hay que salir de este estado de naturaleza, si los hombres quieren vivir juntos tienen que encontrar una estructura política y jurídica para vivir juntos y que enmarque y regule sus pasiones humanas que son el miedo, el deseo de poder, el deseo de cada persona sobre todo.

« Porque aunque he tratado de persuadir por algunas razones que he puesto en el décimo capítulo, que la monarquía es más conveniente que otras formas de gobierno (lo cual confieso que no he demostrado en este libro, pero apoyado con probabilidad, y presentado como problemático), sin embargo digo muy expresamente en varios lugares, que es necesario dar a toda clase de Estado un poder igual y soberano. »

Hobbes propone en una lógica implacable lo que quiere hacer, cómo hacerlo y por qué, ahora explica qué hacer en un mundo donde el hombre es un lobo para el hombre y la solución a este dilema. Esta es una postura filosófica discutida, ya que el Hombre Rousseau es naturalmente bueno, basa su filosofía en diferentes premisas para llegar a la misma conclusión.

Para Hobbes, independientemente de su posición sobre lo que es el Hombre, se llega a una concepción diferente del Estado; lo esencial no es tanto el tipo de gobierno, sino que lo esencial es que este Estado sea fuerte y poderoso con el poder de actuar sobre los hombres y las mujeres. En otras palabras, cualquiera que sea la naturaleza del estado, debe haber un poder soberano igual.

En este prefacio, Hobbes nos dice que este estado de la naturaleza es un estado inestable que no es propicio para la convivencia, terminando su introducción diciendo que debemos redefinir el estado, encontrar una nueva "forma política" que permita a los hombres naturalmente malvados vivir juntos.

Hobbes se enfrenta a una pregunta clave sobre por qué hemos abandonado este estado de la naturaleza, pero no explicó a nivel teórico cómo esta transición del estado de la naturaleza al estado de la sociedad, en otras palabras, cómo se crea el estado. Se inspirará en sus predecesores porque recurrirá a la teoría del contrato; básicamente Hobbes retomará esta famosa teoría del contrato, pero la transformará, releerá a los pensadores reformados que tradicionalmente dividían el contrato social en dos.

Los contractualistas pensaban que cuando el cuerpo político hacía un contrato con el rey, era un proceso de dos pasos:

  • el pacto de asociación que es la decisión de vivir juntos*
  • el pacto de sumisión que delega el poder a alguien para ejercer ese poder.

Todos los contractualistas reformados han defendido la idea de que el contrato es ciertamente una ficción metodológica, pero que todo el poder político se basa en un contrato moral entre el cuerpo político y el líder o líderes; este contrato se pasa en dos etapas con el contrato de convivencia y el contrato de sumisión.

Hobbes retomó esta teoría del contrato y la cambió, diciendo que el error de sus predecesores fue pensar que había dos etapas en la creación del estado moderno, en la firma de este contrato entre gobernante y dirigido. Para Hobbes, el pacto de asociación y sumisión debe reducirse a una sola operación: en el Leviatán, Hobbes defenderá claramente la idea de que cuando nos ponemos bajo la autoridad de un Estado no hacemos dos contratos, sino que sólo hay una etapa.

Se trata de una idea completamente nueva, porque si hay dos operaciones, existe la posibilidad de reversibilidad, si sólo hay una asociación, entonces ya no es o es mucho más difícil desafiar a la persona que ha dado las riendas del poder. El estado de la naturaleza lo dejan los hombres porque se dan cuenta de que ya no pueden vivir juntos, se reúnen y deciden por una nueva visión del contrato social ceder una parte importante de sus derechos al Estado o al Leviatán en una sola operación.

Hacerlo una operación permitió a los monarcas decir que no daban todo el poder, el pacto de asociación es superior al pacto de sumisión permitiendo una salida. Para Hobbes, es una ilusión cortar esta operación, en la medida en que confiamos el poder y cedemos al Estado no podemos volver atrás.

Los dos contratos se reducen en una sola operación en beneficio del Leviatán, es el nacimiento de un estado fuerte.

A Bodin, va a tomar una idea que es la teoría de la soberanía para decir que una vez que le damos el poder al estado, a Leviatán, pero tiene una soberanía absoluta, indivisible y perpetua.

La soberanía para Hobbes es absoluta e indivisible, también afirma su preferencia por el Estado monárquico, que considera más seguro y seguro de proporcionar seguridad; hay que destacar tres criterios :

  • El soberano es sobre todo el que rompe o hace la ley: el que tiene la soberanía tiene el poder de hacer y romper la ley.
  • el soberano por la ley que hace o deshace, decide o puede decidir lo que es justo: la justicia es una institución humana, no es algo que sea universal, Hobbes es perfectamente consciente de que hay diferentes concepciones de la justicia que consideran legítimo que el soberano decida qué ley es justa y cuál no lo es tanto; la jurisdicción de la justicia no es una jurisdicción universal.
  • El soberano no está obligado por las leyes que hace o deshace: está por encima de la ley, hecho que perturbó a los sucesores de Hobbes, hizo del estado un objeto por encima de la ley.

Estas tres características no impiden que el soberano tenga obligaciones que demuestran que Hobbes no es simplemente el parangón y promotor de un estado autoritario o todopoderoso:

  • Garantizar la seguridad de los ciudadanos: un estado que no puede garantizar la seguridad física de sus ciudadanos no puede llamarse un estado. Fue un pinchazo a los príncipes autoritarios que no garantizaron la seguridad y el derecho a ser escuchados de los ciudadanos.
  • Garantizar la igualdad de derechos para todos: Hobbes fue uno de los primeros en decir alto y claro que los hombres nacen libres e iguales en la ley; en el estado de la naturaleza todos somos iguales y el soberano debe garantizar esta igualdad ante la ley.
  • el soberano debe tener éxito, debe lograr garantizar la seguridad de los derechos: hay una obligación de tener éxito.

El estado que propone Hobbes es un estado fuerte construido sobre preceptos fundacionales, la ley, la igualdad de los ciudadanos, un poder fuerte concentrado en las manos del soberano.

Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651[modifier | modifier le wikicode]

El frontispicio de "Leviatán" es obra del grabador Abraham Bosse.

Este grabado representa a Leviatán para Hobbes; Leviatán es una persona bíblica a quien Hobbes humanizó, este grabado muestra que Leviatán está hecho de una multitud de hombrecillos que tiene en sus manos el atributo político y religioso, la espada y el cayado: Leviatán tiene el poder, el público, el poder militar, para hacer y deshacer la ley, pero también el poder sobre la iglesia.

Hobbes fue muy criticado ya en 1651, especialmente por la iglesia, ya que Leviatán debe estar por encima de las iglesias; en nombre de la soberanía de las iglesias sobre sí mismas, no querían que un estado fuerte tuviera superioridad sobre las iglesias. Para Hobbes, un estado es fuerte sólo si hay una autoridad institucional sobre las iglesias.

El título Leviatán o Tratado sobre la materia, forma y poder de una República eclesiástica y civil, es decir, el estado que tiene responsabilidad sobre los individuos, pero también autoridad sobre los individuos.

Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651, Capítulo XVII - De las causas, generación y definición del Estado[modifier | modifier le wikicode]

Hobbes define lo que entiende por estado, da por primera vez una definición del estado tal como lo entendemos.

Hobbes responde a la pregunta de cuáles son las pasiones, los sentimientos, lo que diferencia al hombre de los animales.

Este capítulo afirma la necesidad de un estado fuerte:

« Porque las leyes de la naturaleza, como la justicia, la equidad, la modestia, la piedad, y, en definitiva, hacer a los demás lo que quisiéramos que nos hicieran a nosotros, de sí mismos sin el terror de algún poder que les haga observarlos, son contrarias a nuestras pasiones naturales, que nos llevan a la parcialidad, al orgullo, a la venganza y a comportamientos del mismo tipo. »

Las leyes naturales de la justicia y el respeto son sólo leyes teóricas, en el estado de la naturaleza no funciona así, podemos estar animados por pasiones inconfesables, necesitamos un terror que nos obligue y quiera que vivamos juntos.

Nos impulsan las pasiones, pero hay una parte de la razón, en Hobbes somos seres dotados de un lenguaje que explica que tenemos este arte de las palabras único en los seres humanos.

« El consentimiento de los animales es natural, el de los humanos es sólo el resultado de una convención, que es artificial, por lo que no es sorprendente que se requiera algo más. »

Hobbes se opone a lo natural, no podemos vivir juntos, necesitamos algo artificial que nos mantenga unidos, y ese algo es el Leviatán.

« La única manera de erigir tal poder común, que puede ser capaz de defender a los hombres de la invasión de extraños, y de los males que puedan hacerse entre ellos, y de asegurar así su seguridad para que, por su propia industria y por los frutos de la tierra, puedan alimentarse y vivir contentos, es reunir todo su poder y toda su fuerza en un solo hombre, o en una asamblea de hombres, que puedan reducir todas sus voluntades, por mayoría de votos, a una sola voluntad; Es decir, designar a un hombre, o a un grupo de hombres, para que tomen la parte 36 de su persona; y que cada hombre pueda reconocer como propia, y reconocer que es el autor de 37, lo que haga el que así tome la parte de su persona 38, o haga que se haga, en aquellas cosas que tienen que ver con la paz y la seguridad común. »

El contrato único tiene una fórmula para Hobbes:

« Autorizo a este hombre, o a esta asamblea de hombres, renuncio a mi derecho de gobernarme a este hombre, o a esta asamblea de hombres, con la condición de que usted renuncie a su derecho sobre él, y autorice todas sus acciones de la misma manera. »

Se exige una igualdad en la renuncia, para Hobbes la única condición para la convivencia es el establecimiento en forma de contrato de un estado fuerte, todos renunciamos a los mismos derechos, somos iguales ante el soberano y el estado; Rousseau tomará esta definición casi palabra por palabra, pero convirtiéndola de manera diferente.

« Cuando esto se hace, la multitud así unida en una persona se llama REPÚBLICA, en latín CIVITAS. Esta es la generación de ese gran Leviatán, o mejor dicho, para hablar más deferente, de ese dios mortal al que debemos, bajo el Dios inmortal, nuestra paz y protección. »

El Estado es un Dios al que debemos obedecer.

« Y en él reside la esencia de la República, que, para definirla, es: una sola persona, en la medida en que sus actos son los actos de los que los individuos de una gran multitud, por acuerdos mutuos hechos entre sí, se han hecho cada uno autor, para que pueda usar la fuerza y los medios de todos como considere útil para su paz y protección común. »

Es una definición geométrica del estado, se puede sentir muy bien la definición científica propuesta del estado, y cuando Weber habla del monopolio de la violencia legítima, es consciente de la definición de Hobbes.

« Y el que tiene a esta persona en custodia se llama SUVERAIN, y se dice que tiene poder soberano. Todos los demás individuos son su SUJETO. »

El Estado es el soberano, por lo que surge la pregunta, ¿quién es ese Estado?

Para Hobbes, el soberano es el estado que es un hombre o una asamblea de hombres que hace o rompe la ley, es una visión descendente; para Rousseau, el pueblo es soberano, es una visión ascendente.

Thomas Hobbes, El Leviatán, 1651, Capítulo XVIII - Derechos de los soberanos por institución[modifier | modifier le wikicode]

« Se dice que una república se instituye cuando una multitud de hombres se ponen de acuerdo y acuerdan por convención, cada uno con el otro, que cualquier hombre, o asamblea de hombres, la mayoría dará el derecho de presentar la persona de todos, es decir, ser su representante, cada uno, tanto el que votó a favor como el que votó en contra, autorizará todas las acciones y todos los juicios de ese hombre, o asamblea de hombres, de la misma manera que si fueran sus propias acciones y juicios. »

El soberano tiene una serie de derechos y obligaciones posteriores:

  • 4. Las acciones del soberano no pueden ser acusadas precisamente por los súbditos del soberano.
  • 5. No importa lo que haga el soberano, no puede ser castigado por los súbditos...
  • 6. El soberano es el juez de lo que es necesario para la paz y la defensa de sus súbditos y juzga las doctrinas que deben ser enseñadas a ellos.
  • 7. El derecho de hacer reglas por las cuales los sujetos sabrán lo que le pertenece a cada uno de tal manera que nadie más pueda apropiárselo sin injusticia.

El capítulo XVIII enumera todos los derechos del soberano.

« Estas reglas de propiedad (o meum et tuum), y de lo bueno, lo malo, lo legítimo y lo ilegítimo en las acciones de los súbditos son las leyes civiles 85, es decir, las leyes de cada República en particular, aunque la denominación de derecho civil se restrinja en adelante a las antiguas leyes civiles de la ciudad de Roma, leyes que, cuando esta ciudad era la cabeza de gran parte del mundo, eran en ese momento el derecho civil con nosotros. »

Esta es una idea muy importante, hemos visto que para Hobbes hay dos categorías de leyes: las leyes naturales y las leyes civiles. Las leyes naturales gobiernan el estado de la naturaleza y las leyes civiles son las leyes positivas que gobiernan las leyes en el estado de la sociedad; cuando vivimos juntos, ya no estamos bajo las leyes naturales, sino bajo las leyes civiles.

La pregunta es ¿qué ley y dónde?

Si la libertad es una ley fundamental y natural, pero no necesariamente una ley civil, porque ninguna ley garantiza nuestra libertad por hipótesis; a partir de Hobbes, pensamos dónde poner qué y en particular dónde poner una ley fundamental. Hoy en día, el derecho a la propiedad es un derecho fundamental, la cuestión en la época de Hobbes es si la propiedad es un derecho natural que ahora se interpreta como un derecho fundamental.

¿Es la ley natural o la ley de los hombres la que modula la propiedad? ¿Es la propiedad un derecho fundamental o no? ¿Puede el legislador modificar este derecho de propiedad?

La pregunta de Hobbes y si lo hacemos una ley natural no podemos tocarlo, pero si lo hacemos una ley civil podemos tocarlo sin violar una ley fundamental o natural. En este debate, Hobbes adoptará una posición clara, la propiedad es una institución humana no sujeta a una autoridad superior que no puede justificarse en nombre de una ley fundamental; la propiedad de Hobbes es ciertamente importante, pero tanto la mía como la suya están sujetas a una ley civil.

Si un estado decide restringir el derecho de propiedad, puede hacerlo en contra de los deseos de muchos de los pensadores de la época. Rousseau está de acuerdo con Hobbes en que "estas reglas de la propiedad son leyes civiles. Hay que recordar que el derecho de propiedad no es inviolable; si el legislador decide afectar a la propiedad porque no es una ley fundamental, puede modificarla; Hobbes no es partidario del derecho de propiedad: "estos derechos son indivisibles".

Para que un estado sea fuerte, debe haber soberanía, absoluta, indivisible y perpetua, con la que Bodin está de acuerdo en este punto. La definición es la explicación de las leyes civiles está en el capítulo XXVI, Hobbes propone una definición de las leyes civiles.

Es interesante definir un estado fuerte, pero plantea la cuestión de la libertad... Con un estado fuerte, ¿aún tenemos espacios de libertad? Como los hombres son indisciplinados, necesitamos una estructura que los mantenga unidos, pero ¿tiene este estado todos los poderes o no invade los poderes de sus súbditos?

En el capítulo XXI Hobbes propondrá una definición de la libertad de los sujetos que aún se debate hoy en día:

« LIBERTAD o LIBERTAD propiamente dicha significa la ausencia de oposición (por oposición me refiero a los obstáculos fuera del movimiento) y ambas palabras pueden aplicarse a las criaturas sin razón y a las criaturas inanimadas así como a las criaturas razonables. »

Para Hobbes, un ser humano es libre mientras no tenga obstáculos externos que lo detengan, en otras palabras, un hombre privado de libertad es un hombre físicamente encadenado, encerrado; de hecho, un hombre libre es un hombre que no está constreñido por limitaciones físicas y externas. Para Hobbes, cualquier otra forma de restricción no afecta a la libertad de los hombres; tanto si se dice "la bolsa o la vida", se es libre, la restricción no es física, obviamente es una visión muy reducida de la libertad y la restricción.

Todos los contemporáneos de Hobbes serán, de hecho, terriblemente críticos con esta visión de los sujetos. Para Hobbes, la cuestión es cómo definir una restricción interna: el individuo es libre sólo y sólo si no hay un obstáculo externo, una restricción interna no se considera un ataque a la libertad.

Al definir la libertad de una manera bastante reductora, por extensión hace que el Estado sea el titular de amplios poderes, de hecho en Hobbes el Estado tiene poderes muy amplios siempre y cuando no afecte nuestra seguridad física, si el Estado nos amenaza seguimos siendo libres, porque no nos encierra.

Hobbes define la libertad en el espejo de un estado fuerte, define la libertad de los ciudadanos en la forma en que el estado fuerte permite que exista.

« Y de acuerdo con el significado apropiado, y generalmente recibido, de la palabra, un HOMBRE LIBRE es aquel que, para aquellas cosas que es capaz de hacer por su fuerza y por su inteligencia, no se le impide hacer lo que tiene la voluntad de hacer. Pero cuando las palabras "libre" y "libertad" se aplican a algo más que a los cuerpos, es un abuso del lenguaje. »

La libertad es una amenaza para el cuerpo. Con Hobbes viene la primera definición moderna del estado y un estado fuerte con amplios poderes para permitir a los seres humanos vivir en el estado de la sociedad.

Después de Hobbes, la definición moral del Estado que propuso ya no va a ser impugnada, como persona moral, titular soberano de la soberanía que representa a los individuos, sino su relación con los individuos y su importancia, su papel de poder absoluto y su capacidad para invadir la esfera privada de los individuos. Después de Hobbes, ya no se trata de reformular la definición de Estado, sino de reflexionar sobre su lugar y su relación con los individuos.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

References[modifier | modifier le wikicode]