« Geografía de la riqueza y del Desarrollo » : différence entre les versions

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Le premier mystère qu’on a expliqué est celui de l’inégale répartition de la richesse. Il y a plein de mots pour le dire qui sont en général euphémisés. On va parler volontiers d’inégalité de développement, on va opposer les pays du nord et les pays du sud ou on va encore parler de croissance. Il faut rappeler la brutalité des faits qui est la question de la pauvreté et de la richesse : il y a des pays pauvres et des pays riches. C’est un phénomène massif qu’on ne parvient pas à expliquer. Au fond, on ne dispose pas aujourd’hui d’une théorie vraiment satisfaisante qui explique pourquoi on a des pays riches et des pays pauvres et qui expliquerait pourquoi il y a des pays riches et pourquoi il y a des pays pauvres. Il faudrait essayer de dénaturaliser cette représentation et de se dire que c’est une chose très bizarre et tellement bizarre qu’on ne parvient pas à l’expliquer. D’un côté, on l’accepte comme allant de soi et de l’autre côté on ne parvient pas à l’expliquer et à la théoriser.  
El primer misterio que se ha explicado es la distribución desigual de la riqueza. Hay muchas palabras para decirlo que normalmente están eufemizadas. Con mucho gusto hablaremos de desarrollo desigual, nos opondremos a los países del Norte y a los países del Sur o seguiremos hablando de crecimiento. Debemos recordar la brutalidad de los hechos, que es la cuestión de la pobreza y la riqueza: hay países pobres y países ricos. Este es un fenómeno masivo que no puede ser explicado. Básicamente, hoy no tenemos una teoría realmente satisfactoria que explique por qué tenemos países ricos y países pobres y que explique por qué hay países ricos y por qué hay países pobres. Debemos tratar de desnaturalizar esta representación y decirnos a nosotros mismos que es algo muy extraño y tan bizarro que no podemos explicarlo. Por un lado, se acepta como algo evidente y, por otro, no se puede explicar ni teorizar.  


Ce qu’on a du mal à comprendre est l’inégale répartition des richesses dans l’espace. Non seulement c’est incompréhensible et c’est aussi scandaleux parce que la question de la justice spatiale est une question de justice sociale. Les gens ne sont pas mobiles et nés quelque part ce qui veut que s’il y a une inégale répartition des richesses, on est condamné à la pauvreté. Cette « malédiction » est liée au fait que les espaces sont inégalement riches. C’est quelque chose de bizarre, massif, qu’on ne parvient pas à expliquer et scandaleux. On est tellement habitué que cette injustice criante et ce mystère fait qu’on ne le voit plus en faisant une question centrale en géographie.
Lo que es difícil de entender es la distribución desigual de la riqueza en el espacio. No sólo es incomprensible, sino también escandaloso, porque la cuestión de la justicia espacial es una cuestión de justicia social. Las personas no son móviles y nacen en algún lugar, lo que significa que si hay una distribución desigual de la riqueza, estamos condenados a la pobreza. Esta "maldición" está ligada al hecho de que los espacios son desigualmente ricos. Es algo extraño, masivo, que no podemos explicar y escandaloso. Estamos tan acostumbrados a esta flagrante injusticia y misterio que ya no lo vemos como una cuestión central en la geografía.


Sur le plan théorique, la persistance des inégalités, malgré la mondialisation, hypothèque la [[Le modèle de Ricardo : différences de productivité comme déterminant du commerce|théorie de Ricardo]] et la théorie de l’avantage comparatif. S’il y a bien de la mondialisation, si de plus en plus de pays ouvrent de plus en plus de secteurs à l’économie alors de plus en plus de pays devraient s’enrichir. La question soulevée est qu’elle est le rapport entre les inégalités spatiales et la mondialisation ? Est-ce que comme le prédit Ricardo la mondialisation se produit par un enrichissement de tous se traduisant par une diminution des inégalités et si ce n’est pas le cas pourquoi ? Réfléchir sur l’inégale répartition des richesses est s’interroger sur l‘évolution récente des inégalités pour voir quel impact la mondialisation a eu.
En el plano teórico, la persistencia de las desigualdades, a pesar de la globalización, hipoteca la teoría de Ricardo y la teoría de la ventaja comparativa. Si hay globalización, si más y más países están abriendo más y más sectores a la economía, entonces más y más países deberían enriquecerse. La cuestión que se plantea es que se trata de la relación entre las desigualdades espaciales y la globalización? Como pronostica Ricardo, ¿la globalización resulta en el enriquecimiento de todos, llevando a una reducción de la desigualdad y, de no ser así, por qué no? Reflexionar sobre la distribución desigual de la riqueza es cuestionar la evolución reciente de las desigualdades para ver qué impacto ha tenido la globalización.


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= Ambiguïtés des notions de richesse et de développement =
= Ambigüedades de las nociones de riqueza y desarrollo =


On trouve beaucoup de termes pour parler des inégalités dans l’espace. On parle de pays pauvre, de pays riches ou à d’autres échelles qui sous-entendent un certain nombre d’éléments. Pourtant c’est un abus de langage parce qu’une ville, un pays ou une région de possède rien, seuls les habitants possèdent quelque chose. Un espace n’est jamais riche et n’est jamais pauvre, en revanche, dans un espace, il y a des gens qui sont riches et des gens qui sont pauvres. La richesse de quelqu’un n’est pas forcement à l’endroit où il vit. Il peut y avoir une disjonction entre le lieu de la richesse et le lieu de la personne qui possède la richesse. Il est important de faire la différence qu’il ne faut pas parler de la richesse des espaces, mais des gens qui y habitent. Si on raisonne en termes d’espace, un territoire ne possède rien, mais ses habitants possèdent. Néanmoins, il faut différencier les habitants entre eux. La question de l’inégalité de niveau de vie entre les habitants est importante.
Hay muchos términos utilizados para hablar de desigualdades en el espacio. Estamos hablando de países pobres, países ricos u otras escalas que implican un cierto número de elementos. Sin embargo, es un abuso del lenguaje porque una ciudad, un país o una región no tiene nada, sólo los habitantes tienen algo. Un espacio nunca es rico y nunca pobre, pero en un espacio hay gente que es rica y gente que es pobre. La riqueza de alguien no es necesariamente donde vive. Puede haber una disyunción entre el lugar de la riqueza y el lugar de la persona que posee la riqueza. Es importante marcar la diferencia para que no hablemos de la riqueza de los espacios, sino de las personas que viven allí. Si pensamos en términos de espacio, un territorio no tiene nada, pero sus habitantes sí. Sin embargo, es necesario diferenciar a los habitantes entre ellos. La cuestión de la desigualdad en el nivel de vida entre los habitantes es importante.


== Richesse et PIB ==
== Riqueza y PIB ==


Pour mesurer les inégalités, il faut des chiffres. Le premier chiffre disponible est celui du produit intérieur brut. Le PIB est la somme des plus-values produites dans un pays donné pendant un an. L’idée de plus-value complique les choses notamment autour de la question de la redistribution. Cet indicateur ne dit rien de la nationalité des producteurs. Si une entreprise américaine produit en Suisse, on comptabilise dans le PIB Suisse. Ce qui compte dans le PIB est ce qui se passe au sein de l’espace national. C’est une définition très géographique de la production. Au contraire, le produit national brut parle de la somme de la plus-value produite pendant un an par des nationaux. On intègre ce que les Suisses produisent sur le territoire et à l’étranger. Le PNB est une notion moins géographique que le PIB.
Para medir la desigualdad se necesitan cifras. La primera cifra disponible es el producto interior bruto. El PIB es la suma de las ganancias de capital producidas en un país determinado durante un año determinado. La idea de valor añadido complica las cosas, sobre todo en lo que se refiere a la redistribución. Este indicador no dice nada sobre la nacionalidad de los productores. Si una empresa americana produce en Suiza, se cuenta en el PIB suizo. Lo que cuenta en el PIB es lo que ocurre en el espacio nacional. Se trata de una definición muy geográfica de la producción. Por el contrario, el producto nacional bruto se refiere a la suma del valor añadido producido durante un año por los nacionales. Integramos lo que los suizos producen en el país y en el extranjero. El PNB es un concepto menos geográfico que el PIB.


Le PIB ne mesure pas la richesse, pas la production, mais il mesure l’enrichissement. Le PIB parle de l’augmentation de la richesse donc de la croissance. Il y a le stock de la richesse que personne ne mesure jamais et qu’on ne connaît pas. Il y a l’augmentation pendant l’année de la richesse qui est le PIB et il y a l’augmentation du PIB qu’on appelle la croissance. La croissance c’est l’augmentation de l’augmentation de la richesse. En d’autres termes, la croissance est l’accélération de l’enrichissement. Le patrimoine est ce dont on dispose sur le compte en banque, le PIB est le revenu et la croissance et l’augmentation du revenu de cette année par rapport à l’année dernière. Parler de croissance zéro ne signifie pas qu’on ne s’enrichit pas, cela veut dire qu’il n’y a pas d’accélération de l’enrichissement. Il y a une corrélation importante entre l’enrichissement et la richesse, entre la richesse d’un pays et son PIB. En revanche, il n’y a pas vraiment de corrélation entre d’un côté la richesse et l’enrichissement et d’un autre côté la croissance. Les pays dont l’enrichissement s’accélère ne sont pas les plus riches. La promesse de compensation et de nivèlement ne se fait pas dans la richesse, mais dans la croissance.
El PIB no mide la riqueza, ni la producción, sino el enriquecimiento. El PIB habla del aumento de la riqueza y, por lo tanto, del crecimiento. Está la reserva de riqueza que nadie mide nunca y que desconocemos. Está el aumento durante el año de la riqueza, que es el PIB, y está el aumento del PIB, que se llama crecimiento. El crecimiento es el aumento de la riqueza. En otras palabras, el crecimiento es la aceleración del enriquecimiento. La riqueza es lo que está disponible en la cuenta bancaria, el PIB es el ingreso y el crecimiento y el aumento de los ingresos de este año en comparación con el año pasado. Hablar de crecimiento cero no significa que no nos estemos enriqueciendo; significa que no hay aceleración del enriquecimiento. Existe una correlación importante entre riqueza y riqueza, entre la riqueza de un país y su PIB. Por otra parte, no existe realmente una correlación entre la riqueza y la riqueza, por un lado, y el crecimiento, por otro. Los países cuyo enriquecimiento se está acelerando no son los más ricos. La promesa de compensación y nivelación no se hace en la riqueza, sino en el crecimiento.


Il y a des pays où l’économie souterraine et très importante, et il y a des pays qui où le don contre don est très important. Le PIB est plutôt une bonne estimation pour les pays qui ont peu d’économie souterraine et où l’économie de marché occupe une grande part de leur économie et plutôt une mauvaise estimation pour les pays où il y a beaucoup d’économie souterraine et où le don contre don joue un rôle important. Ce qui importe est le PIB rapporté aux habitants.
Hay países en los que la economía sumergida es muy importante, y hay países en los que la donación para la donación es muy importante. El PIB es más bien una buena estimación para los países con pocas economías clandestinas y en los que la economía de mercado ocupa una gran parte de su economía, y más bien una mala estimación para los países en los que hay una gran economía clandestina y en los que la donación desempeña un papel importante. Lo que importa es el PIB en relación con los habitantes.


Ce qui nous intéresse bien sûr n'est pas seulement le revenu ou la richesse, mais aussi ce que ça permet de faire. Comme le coût de la vie extrêmement variable à toutes les échelles, il impacte lourdement les revenus. Si le coût de la vie est deux fois plus important dans un endroit B par rapport à un endroit A, il faut mettre en perspective les revenus et le coût de la vie et le niveau de vie. On peut avoir quelqu'un qui vit à Madagascar exactement qui à le même niveau de vie que quelqu'un dans le Massif central ou à Zurich, mais à chaque fois, il faut multiplier les salaires pour obtenir la même chose. Il faut essayer de contrôler cette difficulté.
Por supuesto, lo que nos interesa no son sólo los ingresos o la riqueza, sino también lo que nos permite hacer. Al igual que el costo de vida extremadamente variable en todas las escalas, tiene un fuerte impacto en los ingresos. Si el costo de la vida es el doble en el lugar B que en el lugar A, los ingresos y el costo de la vida y el nivel de vida deben ser puestos en perspectiva. Puedes tener a alguien que viva en Madagascar y que tenga exactamente el mismo nivel de vida que alguien en el Macizo Central o en Zurich, pero cada vez tienes que multiplicar los salarios para conseguir lo mismo. Debemos intentar controlar esta dificultad.


Une première façon de la contrôler et de choisir un indicateur. Un très bon indicateur est celui du Big Mac. Si on traduit un salaire ou un PIB en nombre de McDo, en nombre d'hamburgers, on a une bonne intégration du coût de la vie. En général, on fait les choses sérieusement et a été proposé un indice qui est le PIB par habitant [PPA]. Le PPA est l’acronyme pour « parité de pouvoir d'achat ». On va corriger le PIB par habitant en fonction de ce que ce revenu par habitant permet de faire effectivement. On va le traduire en dollars uniformément et puis en suite en parité de pouvoir d'achat. Si avec 100 euros en France on pouvait faire la même chose qu'avec 10 € à Madagascar, on va corriger ainsi les revenus et on va considérer que les 10 € à Madagascar valent autant que les 100 euro en France. Il se trouve que le coût de la vie est très élevé là où les salaires sont élevés. Il y a une très bonne corrélation entre le niveau de salaire et le coût de la vie, à l’inverse, le coût de la vie est très bas là où il y a très peu revenu.
Una primera manera de controlarlo y elegir un indicador. Un indicador muy bueno es el Big Mac. Si traducimos un salario o un PIB en McDonald's, en hamburguesas, tenemos una buena integración del coste de la vida. En general, las cosas se toman en serio y se ha propuesto un índice que es el PIB per cápita[PPA]. PPP es el acrónimo de "paridad de poder adquisitivo". Ajustaremos el PIB per cápita en función de lo que esta renta per cápita nos permita hacer. Lo traduciremos a dólares uniformemente y luego a paridad de poder adquisitivo. Si con 100 euros en Francia pudiéramos hacer lo mismo que con 10 euros en Madagascar, corregiremos los ingresos y consideraremos que los 10 euros en Madagascar valen tanto como los 100 euros en Francia. El costo de vida es muy alto cuando los salarios son altos. Existe una muy buena correlación entre los niveles salariales y el coste de la vida; por el contrario, el coste de la vida es muy bajo cuando hay muy pocos ingresos.


C’est une très bonne corrélation, mais ce n'est pas une parfaite corrélation. Si les deux variaient, exactement de la même façon, tout le monde aurait le même niveau de vie partout. Cette idée qu’il y aurait une corrélation positive entre le coût de la vie et les revenus laisse penser que les écarts de PIB qui peuvent avoir l’air très brutaux quand on les mesure sans tenir compte de la parité en achat vont être réduits si on prend en compte la parité de pouvoir d'achat. Le nivellement va sévir : tous les pays pauvres sont des pays où le coût de la vie est faible, en parité de pouvoir d’achat cela va surévaluer les revenus ; en revanche, les pays riches sont des pays où le coût de la vie est élevé et cela va diminuer le revenu en termes de pouvoir d’achat. Effectivement, lorsqu’on passe d’une carte des PIB dans le monde par habitant à une carte de parité des pouvoirs d’achat dans le monde, il y a une réduction des écarts. Donc, les écarts de niveaux de vie sont moins criants en fait que les écarts de PIB parce que le biais du coût de la vie intervenir.
Es una correlación muy buena, pero no es una correlación perfecta. Si los dos variaran, exactamente de la misma manera, todos tendrían el mismo nivel de vida en todas partes. Esta idea de que habría una correlación positiva entre el costo de la vida y los ingresos sugiere que las brechas del PIB que pueden parecer muy brutales si se miden sin tener en cuenta la paridad de la compra se reducirán si se tiene en cuenta la paridad del poder adquisitivo. Se va a estabilizar: todos los países pobres son países en los que el coste de la vida es bajo, lo que, en términos de paridad del poder adquisitivo, sobreestimará los ingresos; por otra parte, los países ricos son países en los que el coste de la vida es elevado y esto reducirá los ingresos en términos de poder adquisitivo. De hecho, cuando pasamos de un mapa del PIB per cápita del mundo a un mapa de paridad del poder adquisitivo del mundo, se reducen las diferencias. Así pues, las diferencias en los niveles de vida son en realidad menos evidentes que las diferencias en el PIB porque el sesgo del coste de la vida interviene.


Un deuxième élément est à prendre en compte dans cet effet de réduction des inégalités est que le très certainement le PIB reflète mieux l'économie réelle des pays riches que des pays pauvres. Dans les pays pauvres l'économie hors-marché est souvent importante avec souvent le secteur gris, un secteur noir, une économie souterraine qui ne sont pas pris en compte par le PIB alors que plus souvent dans les pays riches, cette part est plus réduite parce que les gens sont plus vertueux, mais aussi parce qu’il va y avoir plus de contrôle. Au-delà d'un de ces marchés souterrains qui ne sont pas pris en compte par le PIB, il y a le fait que dans les pays riches, la part du marché est plus importante que dans les pays pauvres. Dans les pays pauvres, les systèmes d'entraides et les systèmes d'autoconsommation sont plus importants et évidemment cela n’apparaît pas dans le PIB. Les réseaux d'entraide, les réseaux familiaux et les réseaux claniques d’entraide sont aussi très importants. Il a beaucoup, par exemple, de prêts qui vont se faire par des systèmes claniques qui ne vont pas se faire par les banques et qui donc ne sont pas comptabilisés dans le PIB. Ceci va donc aussi compenser les inégalités entre pays riches et pays mesurés avec le PIB puisque cette mesure du PIB est une très grosse part l'économie dans les pays riches, mais une part assez réduite dans les pays pauvres. C’est une conclusion assez optimiste qui est que les inégalités en termes de PIB par habitant qui semblent criantes sont en fait moins importantes qu’on ne le croit si on tient compte des corrections de la PPP et si on tient compte de l'importance de l'économie souterraine et l'autoconsommation et des circuits d’entraide.
Un segundo elemento a tener en cuenta en este efecto de reducción de la desigualdad es que, con toda seguridad, el PIB refleja mejor la economía real de los países ricos que la de los países pobres. En los países pobres, la economía no sujeta a las leyes del mercado suele ser importante, y a menudo el sector gris, un sector negro, una economía sumergida que no se tiene en cuenta en el PIB, mientras que, más a menudo, en los países ricos, esta proporción es menor porque las personas son más virtuosas, pero también porque habrá más control. Más allá de uno de esos mercados subterráneos que no son tenidos en cuenta por el PIB, está el hecho de que en los países ricos, la cuota de mercado es mayor que en los países pobres. En los países pobres, los sistemas de autoayuda y los sistemas de autoconsumo son más importantes y obviamente esto no se refleja en el PIB. Las redes de autoayuda, las redes familiares y las redes de autoayuda de los clanes también son muy importantes. Hay muchos préstamos, por ejemplo, que se harán a través de sistemas de clanes que no serán otorgados por los bancos y por lo tanto no están incluidos en el PIB. De este modo, se compensarán también las desigualdades entre los países ricos y los países medidos con el PIB, ya que esta medida del PIB representa una parte muy importante de la economía de los países ricos, pero una parte bastante pequeña en los países pobres. Esta es una conclusión bastante optimista: las desigualdades en términos de PIB per cápita que parecen evidentes son de hecho menos importantes de lo que creemos si tenemos en cuenta las correcciones de las APP y si tenemos en cuenta la importancia de la economía sumergida y de los circuitos de autoconsumo y de ayuda mutua.


À la fin des années 1980, on commence à s'inquiéter de l'omniprésence et de l'importance qu’a acquis l’indicateur du PIB par habitant. Pour une part en fonction des points que nous avons évoqués, mais aussi parce qu’on lui fait jouer un rôle qui devrait être le sien, le PIB, ''stricto sensus'', n’est qu’un indicateur économique et ce n'est pas l’unique indicateur économique. Pourquoi se sert-on du PIB par habitant ? Est-ce que c'est pour mesurer l'économie des pays ? « Oui » bien sûr, la comparer, mesure de la croissance, « oui » bien sûre. Derrière, il y a autre chose avec l'idée que l’on voudrait obtenir un indicateur qui permette de mesurer la réussite des sociétés, l'amélioration des situations, le progrès et le développement. On va ranger les pays par ordre de PIB par habitant, par ordre croissant et décroissant. Évidemment, faire jouer ce rôle à un indicateur économique qui n’est que un indicateur économique est insuffisant. C'est insuffisant parce que pour mesurer la réussite d’une société où l'amélioration d’une situation, on est d'accord pour dire que la mesure de l'économie sur le profit de plus-value des revenus est insuffisant. On pourrait dire que ces éléments sont variables dans laquelle on parle. Certaines cultures vont accorder par exemple une plus grande importance à la dimension du religieux, à la métaphysique ou encore au spirituelle. Le but dans ces cas est d'obtenir des critères qui sont universels reconnus par tous. Il est sûr que le PIB par habitant est un critère reconnu par tous. Toutes choses égales par ailleurs, il vaut mieux être riche que pauvre. On est tous d'accord pour dire que toutes choses égales par ailleurs, il vaut mieux être en bonne santé que malade.
A finales de los años ochenta, comenzaron a surgir preocupaciones sobre la omnipresencia y la importancia del indicador del PIB per cápita. En parte debido a las cuestiones que hemos planteado, pero también porque estamos haciendo que desempeñe un papel que debería ser suyo, el PIB, estrictamente sensato, es solo un indicador económico y no es el único indicador económico. ¿Por qué se utiliza el PIB per cápita? ¿Es para medir las economías de los países?" Sí" por supuesto, compáralo, mide el crecimiento, "sí" por supuesto. Detrás hay algo más con la idea de que queremos obtener un indicador que permita medir el éxito de las sociedades, la mejora de las situaciones, el progreso y el desarrollo. Los países se clasificarán por orden de PIB per cápita, en orden ascendente y descendente. Obviamente, hacer que un indicador económico que es sólo un indicador económico juegue este papel es insuficiente. Esto es insuficiente porque para medir el éxito de una sociedad donde la mejora de una situación, estamos de acuerdo en que la medida de la economía sobre la base de los beneficios de la apreciación de los ingresos es insuficiente. Se podría decir que estos elementos son variables en los que hablamos. Por ejemplo, algunas culturas darán mayor importancia a la dimensión religiosa, a la metafísica o a lo espiritual. El objetivo en estos casos es obtener criterios universalmente reconocidos por todos. Está claro que el PIB per cápita es un criterio reconocido por todos. Si todas las demás cosas son iguales, es mejor ser rico que pobre. Todos estamos de acuerdo en que si todas las cosas son iguales, es mejor estar sano que enfermo.


== D’autres indicateurs ? ==
== ¿Algún otro indicador? ==


Un troisième élément qu'on va prendre en compte est la scolarité. Toutes choses égales par ailleurs, une société réussie mieux si elle a bon niveau de formation, c’est-à-dire si elle a une part importante de sa population qui a des diplômes de bon niveau. La santé, l'éducation et les revenus vont être intégrés dans un indice qu’on va appeler l’IDH qui est l'indice de développement humain.
Un tercer elemento que se tendrá en cuenta es la escolarización. En igualdad de condiciones, una sociedad tiene más éxito si tiene un buen nivel de educación, es decir, si tiene una gran proporción de su población con un buen nivel de educación. La salud, la educación y los ingresos se incluirán en un índice que llamaremos IDH, que es el índice de desarrollo humano.


Le tiers de l'indice est constitué par le PIB et plus exactement par le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat ce qui corrige déjà la dimension des mesures du revenu pour mesurer le niveau de vie. Le deuxième facteur démographique est la santé, l'indicateur à savoir, l'espérance de vie à la naissance. Toute chose égale par ailleurs, il est mieux un pays où l'espérance de vie à la naissance est élevée. L'espérance de vie à la naissance à un sens très intuitif qui est combien de temps on peut espérer vivre. En moyenne, une espérance vie de 80 ans veut dire qu’en moyenne on va vivre 80 ans dans une société. En fait c'était, c'est ainsi plus abstrait qu’il n'y paraît. On le calcule en reprenant les taux de mortalité de chaque classe d'âge aujourd'hui. Cela revient à appliquer aux générations futures les taux de mortalités d’aujourd'hui. Le critère « éducation » est le degré d'éducation moyen. Chacun des critères compte un tiers : économie, santé, éducation.
Un tercio del índice consiste en el PIB y, más concretamente, el PIB per cápita en paridad de poder adquisitivo, que ya corrige la dimensión de las medidas de ingresos para medir el nivel de vida. El segundo factor demográfico es la salud, es decir, la esperanza de vida al nacer. En igualdad de condiciones, es mejor un país donde la esperanza de vida al nacer es alta. La esperanza de vida al nacer tiene un significado muy intuitivo que es cuánto tiempo podemos esperar vivir. En promedio, una esperanza de vida de 80 años significa que en promedio viviremos 80 años en una sociedad. De hecho lo fue, es más abstracto de lo que parece. Se calcula tomando las tasas de mortalidad de cada grupo de edad en la actualidad. Esto equivale a aplicar las tasas de mortalidad actuales a las generaciones futuras. El criterio de "educación" es el nivel medio de educación. Cada criterio tiene un tercero: economía, salud, educación.


Si on prend les trois, c'est qu’ils ne sont pas parfaitement corrélés. Si les trois variaient de la même façon ça n'a aurait aucun sens de sans servir. Si le PIB augmente, très souvent le niveau d’espérance de vie augmente et puis l'éducation augmente, mais avec des petites variantes.
Si tomamos los tres, es porque no están perfectamente correlacionados. Si los tres variaran de la misma manera, no tendría sentido no servir. Si aumenta el PIB, muy a menudo aumenta el nivel de esperanza de vida y luego aumenta la educación, pero con pequeñas variaciones.


Le terme de « développement » veut dire que si on considère qu'une société est développée, cette société a un PIB par habitant élevé, une espérance de vie et un niveau d'éducation élevé. Si on appelle cela le « développement humain », il faut apprécier que cet indice est composite et qu’il n'a plus aucun sens intuitif. Qu'est-ce qu'il mesure au fond ? On ne sait pas trop. On va remplacer les classements fait dans le monde dans le pays avec le PIB par habitant avec le classement d’IDH. Il y a des exemples de pays avec qui, quand on passe du PIB à l’IDH, vont perdre des places ou en gagner. Un pays qui monte dans la hiérarchie, qui gagne des places, quand on passe du PIB à l’IDH, cela veut dire que la société est trop développée pour sa richesse, ou pour le dire autrement, cette société sait très bien utiliser son revenu pour se développer. C’est un pays qui transforme très bien sa richesse en développement. Un pays qui descend dans le classement quand on passe du PIB à l’IDH, cela veut dire que le fait de prendre en compte l'éducation et la santé le plombe. Pour poser les choses autrement. Cela veut dire qu'il parvient mal à transformer sa richesse en développement.
El término "desarrollo" significa que si una sociedad se considera desarrollada, tiene un alto PIB per cápita, una alta esperanza de vida y un alto nivel de educación. Si llamamos a esto "desarrollo humano", debemos apreciar que este índice es compuesto y que ya no tiene ningún significado intuitivo. ¿Qué está midiendo en el fondo? Realmente no lo sabemos. Reemplazaremos las clasificaciones mundiales realizadas en el país con el PIB per cápita por la clasificación del IDH. Hay ejemplos de países con los que, cuando pasemos del PIB al IDH, perderemos o ganaremos puestos. Un país que sube en la jerarquía, que gana lugares, cuando pasamos del PIB al IDH, significa que la sociedad está demasiado desarrollada para su riqueza, o dicho de otro modo, que esta sociedad sabe muy bien cómo utilizar sus ingresos para desarrollarse. Es un país que transforma muy bien su riqueza en desarrollo. Un país que cae en la clasificación cuando pasamos del PIB al IDH, significa que tomar en cuenta la educación y la salud lo lidera. Para poner las cosas de otra manera. Esto significa que tiene problemas para transformar su riqueza en desarrollo.


Des pays ont un PIB différent, mais un IDH comparable : l'Espagne et Singapour. L’IDH est quasiment le même soit 0,89 qui est un très bon IDH alors que le PIB de l'Espagne et de 16000 et le PIB de Singapour de 28000. Il y a une grosse différence dans le PIB, car à Singapour, le PIB est quasiment deux fois supérieur à l'Espagne. Singapour est deux fois plus riche. Pourtant Singapour et l’Espagne ont le même IDH. Cela veut dire évidemment que les scores pour l'Espagne pour l'espérance de vie et pour l’éducation sont très bons et que toute chose égale par ailleurs, à Singapour, ils sont médiocres. Autrement dit, l'Espagne arrive très bien à transformer sa relativement maigre richesse en développement et que Singapour a des richesses, mais cela ne se traduit pas vraiment par quelque chose qui soit du même niveau dans l'espérance de vie ou l'éducation. Un autre exemple est celui de la Géorgie et la Turquie qui ont un même IDH de l'ordre de 0,73 alors que on est à 2000 pour le PIB par habitant en Géorgie et à 6300 pour le PIB par habitant en Turquie. C'est-à-dire qu’avec trois fois moins de richesses, la Géorgie a le même niveau de développement que la Turquie. Donc, la Turquie utilise très mal ses revenus en termes de développement humain.
Algunos países tienen un PIB diferente, pero un IDH comparable: España y Singapur. El IDH es casi el mismo, con un 0,89, que es un IDH muy bueno, mientras que el PIB de España es de 16.000 y el de Singapur de 28.000. Hay una gran diferencia en el PIB, porque en Singapur el PIB es casi el doble que en España. Singapur es el doble de rico. Sin embargo, Singapur y España tienen el mismo IDH. Esto significa, obviamente, que las puntuaciones de España en cuanto a esperanza de vida y educación son muy buenas y que todo lo demás, en igualdad de condiciones, en Singapur son mediocres. En otras palabras, España es muy buena a la hora de convertir su relativamente escasa riqueza en desarrollo y Singapur tiene riqueza, pero esto no se traduce realmente en algo del mismo nivel de esperanza de vida o de educación. Otro ejemplo es el de Georgia y Turquía, que tienen el mismo IDH del orden de 0,73, mientras que en Georgia es de 2000 para el PIB per cápita y de 6.300 para el PIB per cápita de Turquía. Es decir, con tres veces menos riqueza, Georgia tiene el mismo nivel de desarrollo que Turquía. Por lo tanto, Turquía utiliza muy mal sus ingresos en términos de desarrollo humano.


La porte était ouverte avec l’IDH à la prise en compte de facteurs non-économiques. Des économistes et des économètres ont suggéré que des choses manquaient dans l’IDH. À été proposé par exemple un indice qui est l’IDG qui est l'indice de développement humain genré intégrant un quatrième facteur qui est les inégalités hommes et femmes. On peut imaginer que, toutes choses égales par ailleurs, qu’une société où les hommes et les femmes sont égaux est mieux. Pas tous les pays du monde signeraient cette idée que cela mieux. Évidemment, c’est un indice qui a été imposé par les pays occidentaux.
Con el IDH se abrió la puerta a la consideración de factores no económicos. Los economistas y economistas han sugerido que faltan cosas en el IDH. Por ejemplo, se ha propuesto un índice que es el IDG, que es el índice de desarrollo humano basado en el género y que integra un cuarto factor: las desigualdades entre hombres y mujeres. Uno puede imaginar que, en igualdad de condiciones, una sociedad en la que hombres y mujeres sean iguales es mejor. No todos los países del mundo firmarían mejor esta idea. Obviamente, se trata de un índice impuesto por los países occidentales.


Un deuxième élément est la question du seuil de pauvreté. L’IDH, l’IDG et le PIB sont des moyennes. Lorsqu’on dit qu'on a par exemple un PIB de 14000 $ par habitant et par an, cela veut dire que le revenu disponible en moyenne pour chaque habitant est de 14000 $. Il est possible de se retrouver dans une situation où absolument personne ne gagne 14000 $, ni d'ailleurs une somme comprise entre 10000$ et 16000$. Cette moyenne de 14000$ renverrait en fait à réalité qu’une part importante de la population est pauvre, donc gagne 5000$ par an et une part de la population serait très riche et qui gagnerait 100000$ par an. Cela peut très bien ne correspondre à aucune réalité dans la vie du pays en question. On peut imaginer ainsi deux configurations :
Un segundo elemento es la cuestión del umbral de pobreza. El IDH, el IDG y el PIB son promedios. Cuando decimos que tenemos, por ejemplo, un PIB de 14.000 dólares per cápita al año, eso significa que el ingreso disponible promedio de cada habitante es de 14.000 dólares. Es posible encontrarse en una situación en la que absolutamente nadie gana 14.000 dólares, ni una cantidad entre 10.000 y 16.000 dólares. Este promedio de 14.000 dólares significaría que una gran parte de la población es pobre, por lo que gana 5.000 dólares al año y una parte de la población sería muy rica y ganaría 100.000 dólares al año. Esto puede no corresponderse con ninguna realidad en la vida del país en cuestión. Podemos imaginar dos configuraciones:
*une configuration pour un pays où le PIB habitant est de 20000$ et tout le monde gagne 20000$.
*una configuración para un país donde el PIB per cápita es de 20.000 dólares y todos ganan 20.000 dólares.
*une configuration où le pays a le même PIB de 20000$ par habitant et par an, mais où cette moyenne cache de profondes disparités entre une grande partie des populations soit 90 % qui gagne 5000 $ par habitant et par an et une petite part de la population soit 10 % qui gagne entre 40000$ et 50000$ par habitant et par an. On est tous d'accord pour dire que la deuxième société est moins réussie, moins bien et moins développée que la première.
*una configuración en la que el país tiene el mismo PIB de 20.000 dólares per cápita y anuales, pero en la que este promedio oculta profundas disparidades entre una gran parte de la población, es decir, el 90% que gana 5.000 dólares per cápita y anuales, y una pequeña parte de la población, es decir, el 10% que gana entre 40.000 y 50.000 dólares per cápita y anuales. Todos estamos de acuerdo en que la segunda empresa es menos exitosa, menos exitosa y menos desarrollada que la primera.


Une façon de prendre en compte cette question des inégalités et la pauvreté est d'intégrer dans l’IDH le nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Moins il y a de personnes qui vivent en dessous du seuil pauvreté et plus la société est développée. Il est compliqué d'essayer de définir ce seuil de pauvreté parce que cela dépend de la parité de pouvoir d'achat et la PPA est une donnée relative. Dire que la pauvreté ou la richesse et quand on compare à quelqu'un. Le seuil de pauvreté en dollars par jour ne va pas être le même dans tous les pays.
Una forma de abordar esta cuestión de la desigualdad y la pobreza es incluir en el IDH el número de personas que viven por debajo del umbral de pobreza. Cuantas menos personas vivan por debajo del umbral de pobreza, más desarrollada estará la sociedad. Tratar de definir esta línea de pobreza es complicado porque depende de la paridad del poder adquisitivo y la PPA es relativa. Decir que la pobreza o la riqueza y cuando se compara con alguien. La línea de pobreza en dólares por día no será la misma en todos los países.


On commence à proposer des « PIB verts » dans les années 1990 qui sont des PIB environnementaux. Ces PIB environnementaux partent du principe que ce n’est pas parce que le PIB augmente que c'est nécessairement une bonne chose. Par exemple, il y a un boum de l'industrie de la cigarette qui produit de la croissance. Est-ce qu'on doit se réjouir de l'accroissement du PIB qui est lié au développement de l'industrie du tabac. L'accroissement du PIB n’est pas seulement lié à la vente de cigarettes, il est aussi lié au fait qu’il y a plein de gens qui vont développer un cancer, ce qui va nécessiter des hôpitaux, des ambulances, des scanners étant une très bonne chose pour le PIB. Il y a peut-être des éléments dans le PIB qui sont moins positifs qu'ils n'en ont l'air parce qu’il faut dépenser de l'argent. L'idée que le tabac coûte quelque chose à la société n’est pas claire parce que si on prend en compte les dépenses de santé évitées ainsi que les retraites cela fait de l’argent économisé. Néanmoins, cette façon de raisonner pose des problèmes. Au-delà de la question du jugement ou de la question morale, on pourrait dire que tout ce que la société va dépenser pour soigner les gens qui ont fumé, tous ces gens qui ont des bronchites chroniques, qui vont prendre congé et ne vont pas produire est un coût.
El "PIB verde" se propuso por primera vez en la década de 1990 como PIB ambiental. Estos PBIs ambientales asumen que no es porque el PBI aumente que es necesariamente algo bueno. Por ejemplo, hay un auge en la industria de los cigarrillos que está produciendo crecimiento. ¿Debemos acoger con satisfacción el aumento del PIB vinculado al desarrollo de la industria del tabaco? El aumento del PIB no sólo está relacionado con la venta de cigarrillos, sino también con el hecho de que muchas personas desarrollarán cáncer, lo que exigirá que los hospitales, las ambulancias y los escáneres sean algo muy positivo para el PIB. Puede haber elementos en el PIB que sean menos positivos de lo que parecen porque hay que gastar dinero. La idea de que el tabaco le cuesta algo a la sociedad no está clara porque si tomamos en cuenta los gastos de salud evitados así como las pensiones que hacen ahorrar dinero. Sin embargo, esta forma de razonar plantea problemas. Más allá de la cuestión del juicio o de la cuestión moral, podríamos decir que todo lo que la sociedad gasta para tratar a las personas que han fumado, todas las personas que tienen bronquitis crónica, que se tomarán tiempo libre y no producirán es un coste.


Une activité de dépenses défensives est en quelque sorte le coût d’externaliser une production. Il faut prendre en compte ces coûts. Des propositions ont été faites pour retirer toutes les dépenses défensives du PIB. Il est très compliqué pour se mettre d'accord sur ce qu’est une dépense défensive. Un deuxième problème avec les ressources naturelles est qu’il faudrait comptabiliser dans l'exploitation des ressources naturelles et spécialement les ressources naturelles non-renouvelables le coût. Ce n’est pas seulement parce que dans l’avenir il n’y en aura plus, mais c'est aussi tout ce qu’il va falloir payer et investir pour trouver par exemple des matériaux de substitution et des énergies de substitution. Par exemple, le fait qu'on exploite le pétrole à des très hauts niveaux est ce qui nous oblige à investir dans l’énergie solaire ou encore dans la biomasse. C’est en quelque sorte une dépense défensive, car un pays qui épuise ses ressources naturelles augmente son PIB bien que cela ne soit pas comptabilisé positivement. Un pays développé est un pays qui puise le moins possible dans ses ressources naturelles renouvelables. Toutes choses égales par ailleurs, il vaut mieux ne pas trop toucher et pas trop vite à ses ressources renouvelables. Or, le PIB dit le contraire : plus on va épuiser rapidement la richesse et plus le PIB est élevé. On propose de réussir à défalquer du PIB le coût de l'épuisement futur des ressources naturelles et spécialement des ressources non-renouvelable.
Una actividad de gasto defensivo es en cierto modo el coste de externalizar una producción. Estos costes deben tenerse en cuenta. Se han hecho propuestas para eliminar todo el gasto defensivo del PIB. Es muy complicado ponerse de acuerdo sobre lo que es un gasto defensivo. Un segundo problema con los recursos naturales es que el costo debe incluirse en la explotación de los recursos naturales y especialmente de los recursos naturales no renovables. Esto no es sólo porque en el futuro no habrá más, sino que también es todo lo que habrá que pagar e invertir para encontrar materiales y energías alternativas, por ejemplo. Por ejemplo, el hecho de que explotemos petróleo a niveles muy altos es lo que nos obliga a invertir en energía solar o biomasa. Es una especie de gasto defensivo, porque un país que agota sus recursos naturales aumenta su PIB aunque no se cuente positivamente. Un país desarrollado es un país que utiliza lo menos posible de sus recursos naturales renovables. Si todas las demás cosas son iguales, es mejor no tocar demasiado y no demasiado rápido sus recursos renovables. Sin embargo, el PIB dice lo contrario: cuanto antes se agote la riqueza, mayor será el PIB. Se propone que el coste del futuro agotamiento de los recursos naturales, especialmente de los recursos no renovables, se deduzca con éxito del PIB.


Pour les ressources renouvelables, cela est encore plus compliqué. Quel est le coût de l'extinction d’une espèce ?A-t-on idée des potentialités d'avenir de cette espèce ? On n’est pas en mesure de les évaluer, mais elles sont en principe quasiment infinies et potentielles. Sur cette base, on a construit l’IBED qui est l'indice de bien-être durable. « Durable » renvoyant à la question de la durabilité mise en avant par le rapport Brundtland qui est qu’une société qui assure la satisfaction de ses membres sans hypothéquer celle des générations futures. L’IBED est compliqué et est aussi très contrintuitif. Le PIB qui comporte l'espérance de vie, le niveau d'éducation moins les dépenses productives moins la destruction des ressources commence à être très abstrait.
Para los recursos renovables, esto es aún más complicado. ¿Cuál es el costo de la extinción de una especie? No podemos evaluarlos, pero en principio son casi infinitos y potenciales. Sobre esta base, se construyó el IBED, que es el índice de bienestar sostenible. Sostenible" se refiere a la cuestión de la sostenibilidad destacada por el informe Brundtland que es aquella sociedad que asegura la satisfacción de sus miembros sin hipotecar la de las generaciones futuras. IBED es complicado y también muy contradictorio. El PIB, que incluye la esperanza de vida, el nivel de educación menos el gasto productivo menos la destrucción de recursos, está empezando a ser muy abstracto.


L’empreinte écologique en revanche est un indice intéressant. Il a une signification qui est très claire et intuitive. L'empreinte écologique d'une population donnée ou d’une ville par exemple est les mètres carrés qui sont nécessaires pour assurer la satisfaction de ses besoins. L'empreinte écologique de Genève est la surface dont Genève a besoin pour assurer sa consommation. Combien il faut de mètres carrés pour nous fournir en énergie et en aliments, en eau, en endroit où on met nos déchets avec l’idée que la société idéale est une société où son empreinte écologique ne dépasse son territoire. On commence à avoir un souci lorsque l’empreinte écologique d’une population dépasse le nombre de mètres carrés sur lequel elle se trouve. Or, nos besoins augmentant plus vite que nos techniques, l’emprunte écologique à doublé en 40 ans. Cela veut dire qu’on a besoin de plus en plus de surface pour assurer nos besoins.
La huella ecológica, por otro lado, es una pista interesante. Tiene un significado que es muy claro e intuitivo. La huella ecológica de una población o ciudad determinada, por ejemplo, son los metros cuadrados necesarios para satisfacer sus necesidades. La huella ecológica de Ginebra es la superficie que Ginebra necesita para asegurar su consumo. Cuántos metros cuadrados se necesitan para proporcionarnos energía y alimentos, agua, donde ponemos nuestros residuos con la idea de que la sociedad ideal es aquella en la que su huella ecológica no excede su territorio. Empezamos a tener un problema cuando la huella ecológica de una población supera el número de metros cuadrados en los que se encuentra. Sin embargo, a medida que nuestras necesidades crecen más rápido que nuestras técnicas, la huella ecológica se ha duplicado en 40 años. Esto significa que necesitamos cada vez más espacio para satisfacer nuestras necesidades.


On a pensé également à des PIB sociaux qui prennent en compte des critères sociaux. A été produit ainsi l'indice de bien-être économique qui va comporter quatre dimensions :
También hemos considerado los PIB sociales que tienen en cuenta criterios sociales. Así pues, se elaboró el índice de bienestar económico, que comprenderá cuatro dimensiones:
*la consommation courante ;
*consumo de corriente;
*l'accumulation des stocks : de tous les critères pris en compte jusqu'à présent aucun ne mesure la richesse, mais prend en compte le patrimoine.
*acumulación de existencias: de todos los criterios que se han tenido en cuenta hasta ahora, ninguno mide la riqueza, sino que tiene en cuenta el patrimonio.
*les inégalités ;
*desigualdades
*la sécurité économique, c'est-à-dire l'assurance que les acteurs de l'économie ont à propos de leur avenir comme, par exemple, le risque de chômage.
*la seguridad económica, es decir, la garantía que los agentes económicos tienen de su futuro, como el riesgo de desempleo.


Ces tentatives sont louables, car elles font réfléchir sur qu'est-ce que cela produit, comment l'économie participe et à quel titre et à quel point. Il y a des choses qui nous manquent encore. On peut penser à l’indice de la solitude. Toutes choses égales par ailleurs, est mieux une société où les gens ne sont pas seuls. Il est possible de fabriquer des indices qui mesurent le nombre de nos amis, les gens sur qui on peut compter. Ce n’est pas seulement important en termes de psychologie ou de confort affectif, cela relève aussi en partie de la sécurité économique. Avec des sociétés où de nombreuses personnes souffrent d'isolement, il y aurait quelque chose de raté dans leur développement. On peut aussi parler de la spiritualité. Il serait mieux d'avoir une vie spirituelle, une vie intellectuelle, une vie artistique plutôt que d'être plongé dans le plus vil matérialisme. On peut aller jusqu’à mesurer le bonheur et se dire que ce par quoi il faudrait remplacer la carte du PIB est une carte du bonheur.
Estos intentos son loables, porque nos hacen pensar en lo que producen, cómo participa la economía y en qué capacidad y hasta qué punto. Hay cosas que todavía echamos de menos. Uno puede pensar en el índice de soledad. En igualdad de condiciones, es mejor una sociedad en la que la gente no esté sola. Es posible hacer índices que midan el número de nuestros amigos, la gente con la que podemos contar. Esto no sólo es importante desde el punto de vista psicológico o emocional, sino que también es en parte una cuestión de seguridad económica. Con sociedades donde mucha gente sufre de aislamiento, habría algo malo en su desarrollo. También podemos hablar de espiritualidad. Sería mejor tener una vida espiritual, una vida intelectual, una vida artística que estar inmerso en el materialismo más vil. Podemos llegar a medir la felicidad y decirnos a nosotros mismos que lo que deberíamos reemplazar el mapa del PIB es un mapa de la felicidad.


[[Fichier:Carte du bonheur 1.png|vignette]]
[[Fichier:Carte du bonheur 1.png|vignette]]


Cette carte est la carte du bonheur à l'échelle mondiale. Tout le problème est de savoir comment mesurer le bonheur. Le bonheur est subjectif, il n'y a pas de différence entre être heureux et avoir le sentiment d'être heureux. Le bonheur est quelque chose que l'on ressent. Sur une base auto-déclarative, on nage dans le bonheur en Amérique du Nord, aux États-Unis et au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, en Colombie, en Suède, en Norvège, également en Mongolie. Cela pose des problèmes de standardisation.
Este mapa es el mapa de la felicidad a escala global. Todo el problema es cómo medir la felicidad. La felicidad es subjetiva, no hay diferencia entre ser feliz y sentirse feliz. La felicidad es algo que se siente. Sobre una base autodeclarativa, nadamos en felicidad en Norteamérica, los Estados Unidos y Canadá, Australia y Nueva Zelanda, Colombia, Suecia, Noruega, también Mongolia. Esto plantea problemas de normalización.


Les pays où le taux de suicide par habitant est le plus élevé sont dans les pays où les gens sont le plus heureux. On pourrait penser objectivement que ce n’est pas vraiment un signe de bonheur. Être « riche » ou « pauvre » est une comparaison au contraire d’être heureux. Et si le suicide était à un luxe destiné aux riches. Le suicide serait un luxe bourgeois. Les gens qui sont empêtrés dans les difficultés de la vie ont peut être moins d’angoisse métaphysique, moins d'ennuis et moins de dépression. On observe que là où on se suicide, c'est là où il y a la richesse. L’idée de la déclaration est peut-être une bonne solution, mais avec énormément de biais puisque chacun devrait dire la même chose. Le PIB reste le chiffre le plus fiable et celui qui se prête le mieux à des comparaisons même s’il est insatisfaisant.
Los países con las tasas más altas de suicidio per cápita son los países donde la gente es más feliz. Uno podría pensar objetivamente que esto no es realmente una señal de felicidad. Ser "rico" o "pobre" es una comparación con ser feliz. Y si el suicidio fuera un lujo para los ricos. El suicidio sería un lujo burgués. Las personas que están atrapadas en las dificultades de la vida pueden tener menos ansiedad metafísica, menos problemas y menos depresión. Observamos que donde nos suicidamos, es donde hay riqueza. La idea de la declaración puede ser una buena solución, pero con mucho sesgo, ya que todo el mundo debería decir lo mismo. El PIB sigue siendo la cifra más fiable y comparable, aunque no sea satisfactoria.


= Des inégalités majeures =
= Principales desigualdades =


La grande question est la question spatiale afin de savoir si le PIB est également réparti dans l’espace. Des indices statistiques permettent de faire ça en prenant chaque unité spatiale pour calculer l’écart-type ou l’indice de Gini pour calculer l’égalité ou l'inégalité de la répartition d'une variable au sein d'une population.
La gran pregunta es si el PIB está distribuido uniformemente en el espacio. Los índices estadísticos permiten hacer esto tomando cada unidad espacial para calcular la desviación estándar o el índice de Gini para calcular la igualdad o desigualdad de la distribución de una variable dentro de una población.


== Cartes ==
== Mapas ==


[[Fichier:Pays par habitant 2005.jpg|vignette]]
[[Fichier:Pays par habitant 2005.jpg|vignette]]


En géographie, on utilise des cartes pour se rendre compte de l'étendue des « dégâts ». Cette carte nous montre le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat. Apparaissent quatre catégories de pays, les pays les plus riches entre 24000$ et 60000$ par an, les pays pauvres entre 600$ et 4000$ et puis une catégorie intermédiaire entre 4000$ et 24000$. Il y a des règles statistiques afin de constituer ces classes. Par exemple, on n’a pas fait en sorte d’avoir des classes d'égale amplitude.
En geografía, los mapas se utilizan para mostrar la extensión de los "daños". Este mapa nos muestra el PIB per cápita en paridad de poder adquisitivo. Aparecen cuatro categorías de países, los países más ricos entre 24.000 y 600.000 dólares al año, los países pobres entre 600 y 4.000 dólares y luego una categoría intermedia entre 4.000 y 24.000 dólares. Existen reglas estadísticas para constituir estas clases. Por ejemplo, no nos aseguramos de que las clases fueran de igual amplitud.


La première remarque est les contrastes qui sont majeurs. Ce qui nous importe est de comparer les classes. Il y a un quart des pays où le pays où le PIB par habitant est inférieur à 40000$ et puis un autre quart dans le monde où le PIB par habitant est supérieur à 25000$. C’est un écart de 1 à 5. Il y a des inégalités et elles sont majeures. Autre chose est intéressant. Il y a des effets de regroupement que l’on appelle en géographie une autocorrélation spatiale. Un pays donné a un de très grandes chances d'avoir un PIB comparable aux pays voisins. Autrement dit, un pays a de très grandes chances d’avoir la même couleur que ses voisins. Un grand paquet apparaît sur toute l'Afrique qui est très homogène, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, mais aussi en Europe. Il doit y avoir une loi géographique, une règle géographique derrière. S’il n’y en avait pas, on aurait au sein de chaque continent un gai mélange de toutes les couleurs, mais ce n’est pas le cas. Qu’est-ce qui fait que tous ces pays se trouvent dans la classe la plus pauvre ou la classe plus riches ? Les contrastes de richesses sont très forts à l’échelle du monde et ils semblent répondre à des règles de distribution. Assez rares sont les lieux où on voit à une frontière un pays très riche qui côtoie un pays très pauvre.
La primera observación son los grandes contrastes. Lo importante para nosotros es comparar las clases. Hay una cuarta parte de los países donde el PIB per cápita es inferior a 40.000 dólares y luego otra cuarta parte en el mundo donde el PIB per cápita es superior a 25.000 dólares. Esa es una diferencia de uno a cinco. Hay desigualdades y son importantes. Otra cosa es interesante. Existen efectos de agrupación que en geografía se denominan autocorrelación espacial. Es muy probable que un país determinado tenga un PIB comparable al de los países vecinos. En otras palabras, es muy probable que un país tenga el mismo color que sus vecinos. Un gran paquete aparece en toda África que es muy homogéneo, en América del Sur, América del Norte, pero también en Europa. Debe haber una ley geográfica, una regla geográfica detrás de ella. Si no hubiera ninguno, tendríamos una mezcla alegre de todos los colores dentro de cada continente, pero no es así. ¿Qué hace que todos estos países sean de la clase más pobre o de la clase más rica? Los contrastes de riqueza son muy fuertes a escala mundial y parecen responder a las normas de distribución. Muy raros son los lugares donde se ve en una frontera un país muy rico que cotoie un país muy pobre.[[Fichier:carte anamorphose rapport mondial sur le développement humain 2002.gif|vignette]]


[[Fichier:carte anamorphose rapport mondial sur le développement humain 2002.gif|vignette]]
Este mapa sigue el principio de la anamorfosis. El tamaño de cada entidad no es proporcional al área de esta entidad en el espacio real, el área de la cantidad es relativa a otra variable, en este caso la población. Los países densamente poblados verán sus superficies representadas en los grandes y los países más pobres verán sus superficies en los pequeños. ¿Son los contrastes más fuertes o más débiles cuando se pasa del PIB al IDH? No podemos comparar porque el PIB va de 600 a 60000 dólares y si los países más pobres se vuelven más pobres, los países más ricos se vuelven más ricos. El país más pobre tiene un índice de 0,27 y el país más rico tiene un índice de 0,94, mientras que hay seis clases. No puede decirse que un país con un índice de 0,4 tenga un índice de desarrollo humano el doble de bueno que un país con un índice de desarrollo de 0,2. No podemos compararlos. Es probable que dos países contiguos tengan un IDH comparable. No parece haber una correlación clara entre la población del país y su riqueza. No se puede decir que los países densamente poblados sean más ricos o más pobres que los países escasamente poblados. Hay una gran situación de desigualdad a escala global y reglas de distribución.
 
Cette carte suit le principe de l’anamorphose. La taille de chaque entité n'est pas proportionnelle à la superficie de cette entité sur l'espace réel, la superficie de la quantité est relative à une autre variable, en l'occurrence la population. Les pays très peuplés verront leurs superficies représentées en grand et les pays plus pauvres verront leur superficie en petits. Est-ce que les contrastes sont plus forts ou moins fort lorsqu’on passe du PIB à l’IDH. On ne peut pas comparer parce que le PIB passe de 600$ à 60000$ et si les pays plus pauvres s'appauvrissent, les pays plus riches s'enrichissent. Le pays le plus pauvres a un indice de 0,27 et le pays le plus riche a un indice de 0,94 est entre temps, il y a six classes. On ne peut pas dire qu’un pays qui a un indice de 0,4 a un indice de développement humain deux fois meilleur qu’un pays qui a un indice de développement de 0,2. On ne peut pas les comparer. Deux pays contigus ont de grandes chances d’avoir un IDH comparable. Il ne semble pas y avoir de corrélation nette entre la population du pays et sa richesse. On ne peut pas affirmer que les pays très peuplés sont plus riches ou plus pauvres que les pays qui sont peu peuplés. Il y a une grande situation d’inégalité à l’échelle mondiale et des règles de répartition.


[[Fichier:Pnb representé par anamorphose 1.jpg|vignette|gauche]]
[[Fichier:Pnb representé par anamorphose 1.jpg|vignette|gauche]]


Avec cette carte, plus le pays est hypertrophié, plus le PIB par habitant est important. Le contraste avec les deux cartes précédentes est fort. À l'échelle du monde, entre les continents des grands, il y a de grands contrastes richesse.
Con este mapa, cuanto más grande sea el país, mayor será el PIB per cápita. El contraste con las dos cartas anteriores es fuerte. A escala global, entre los continentes de los grandes, hay grandes contrastes de riqueza.


[[Fichier:Carte dev eur.gif|vignette]]
[[Fichier:Carte dev eur.gif|vignette]]


Cette carte nous indique le PIB par région Europe. On change d’échelle en considérant un continent. À cette échelle, est-ce qu'on observe là encore un phénomène d’autocorrélation spatiale ? Cette carte a été réalisée à partir d’écart à la moyenne. Dans la classe grise, on voit des régions qui sont dans la moyenne européenne. Les pays en gris sont quasiment dans la moyenne alors que les pays en jaune sont un tout petit peu plus au-dessus de la moyenne. On constate unécart de 3 à 6 entre la région la plus riche et la région la plus pauvre. Comparé à l’échelle mondiale, cela n’est rien du tout. Autrement dit, les écarts de richesses entre les régions européennes sont 10 fois moindres que les écarts de richesse entre les pays du monde. On est face à un phénomène qui n'est pas un invariant d’échelle. C'est un phénomène économique, social, physique ou climatologique qui lui-même a quelques échelles qu’on l’observe, c’est un fractale. Si on change d'échelle, les inégalités disparaissent. Il y a encore unphénomène d’autocorrélation spatiale avec des régions qui se touchent. Il y a une règle spatiale, ce n’est pas distribué n'importe comment. Il y a une régularité tout comme à l’échelle du monde.
Este mapa nos muestra el PIB por región de Europa. Cambiamos de escala considerando un continente. En esta escala, ¿existe de nuevo un fenómeno de autocorrelación espacial? Este mapa fue hecho a partir de una desviación de la media. En la clase gris, vemos regiones que están en la media europea. Los países en gris están casi en la media, mientras que los países en amarillo están un poco por encima de la media. Hay una diferencia de 3 a 6 entre las regiones más ricas y las más pobres. Comparado con el mundo, esto no es nada en absoluto. En otras palabras, las diferencias de riqueza entre las regiones europeas son diez veces menores que las diferencias de riqueza entre los países del mundo. Se trata de un fenómeno que no es una invariante de escala. Es un fenómeno económico, social, físico o climatológico que en sí mismo tiene algunas escalas que observamos, es un fractal. Si cambiamos de escala, las desigualdades desaparecen. Todavía existe un fenómeno de autocorrelación espacial con regiones que se tocan. Hay una regla espacial, no está distribuida de ninguna manera. Hay una regularidad como a escala mundial.


[[Fichier:géographie de la richesse en france.png|vignette]]
[[Fichier:géographie de la richesse en france.png|vignette]]


C’est une carte de la France. La carte que la France possède relève 36000 villes. Sur cette carte figurent dans les couleurs chaudes les régions riches et puis dans les régions dans les couleurs les plus froides les régions les plus pauvres. Dans l’espace fuchsia, les habitants ont un tiers de revenus en plus que la moyenne française alors que dans la zone verte, cela veut dire qu’en moyenne, les gens sont 30 % plus pauvres que la moyenne nationale. L'écart entre les communes les plus riches et les plus pauvres dans le cadre de l’espace français est de 1 à 2. Il y a un niveau assez fin d’inégalités. Cela n’est pas distribué n'importe comment, il y a aussi à cette échelle des règles d'organisation spatiale.
Es un mapa de Francia. El mapa que tiene Francia es de 36000 ciudades. Este mapa muestra las regiones ricas en colores cálidos y luego las regiones más pobres en los colores más fríos. En la zona fucsia, los habitantes tienen un tercio más de ingresos que la media francesa, mientras que en la zona verde, esto significa que, en promedio, las personas son un 30% más pobres que la media nacional. La diferencia entre los municipios más ricos y los más pobres de la zona francesa es de 1 a 2. Hay un nivel bastante bajo de desigualdad. Esto no se distribuye de ninguna manera, también hay reglas de organización espacial a esta escala.


Que l’on considère le monde, un continent ou un pays, il y a des règles géographiques de répartition de la richesse. En revanche, concernant la pauvreté, plus on regarde un espace de près moins les inégalités sont apparentes.
Ya sea que consideremos el mundo, un continente o un país, existen reglas geográficas para la distribución de la riqueza. Por otra parte, cuanto más nos acercamos a la pobreza, menos evidentes son las desigualdades.[[Fichier:geoeco suisse répartition richesse.png|gauche|vignette]]


[[Fichier:geoeco suisse répartition richesse.png|gauche|vignette]]
Este mapa es el ingreso gravable promedio. En promedio, la renta imponible en Suiza es de 68.000 francos por habitante, en los cantones más pobres entre 20.000 y 43.000 francos, en los cantones más ricos entre 96.000 y 338.000 francos. Los contrastes entre los distritos de Suiza son más fuertes que los contrastes entre las comunas francesas. Allí también hay una regla geográfica, porque vemos que las regiones pobres son las montañas y que las regiones ricas están en la llanura.
 
Cette carte est celle de la moyenne des revenus imposables. En moyenne, le revenu imposable en Suisse est de 68000 francs par habitant, dans les cantons les plus pauvres on est entre 20000 francs et 43000 francs, dans les cantons les plus riches on est entre 96000 francs puis 338000 francs. Les contrastes entre les districts de Suisse sont plus forts que les contrastes entre les communes françaises. Là aussi, il y a une règle géographique, car on voit que les régions pauvres sont les montagnes et que les régions riches se trouvent en plaine.


[[Fichier:détroit median household income.png|vignette]]
[[Fichier:détroit median household income.png|vignette]]


Détroit est un exemple caricatural de ségrégations raciales. Dans le centre-ville de Détroit, il y a entre 80% et 85% de la population alors qu’il n’y en a quasiment pas dans la banlieue. La banlieue est riche blanche avec des emplois et le centre-ville est pauvre, noir et il n’y a pas d’emplois. Quel est le niveau moyen de revenus dans la ville de Détroit ? Moins de 17000$ par habitant et par an. Dans les zones les plus riches de l'agglomération, le niveau moyen est supérieur à 57000$. C’est un écart de 1 à 3. C’est un écart plus important qu’entre les communes françaises, mais cela marche aussi pour les villes françaises avec des contrastes de richesses importants. Il y a une rupture dans les échelles puisqu’il y a une inégalité très forte entre les continents, forte entre les pays, faible entre les régions d'un pays et de nouveau forte à l'échelle d’un pays. C'est un modèle centre-périphérie.
Detroit es un ejemplo caricaturesco de segregación racial. En el centro de Detroit, hay entre el 80% y el 85% de la población, mientras que no hay casi ninguna en los suburbios. Los suburbios son blancos ricos con empleos y el centro es pobre, negro y no hay empleos. ¿Cuál es el nivel de ingreso promedio en la ciudad de Detroit? Menos de $17,000 per cápita por año. En las zonas más ricas de la aglomeración, el nivel medio es superior a 57.000 dólares. Esa es una diferencia de uno a tres. Se trata de una diferencia mayor que entre los municipios franceses, pero también funciona para las ciudades francesas con importantes contrastes de riqueza. Hay una ruptura en las escalas ya que hay una desigualdad muy fuerte entre continentes, fuerte entre países, débil entre regiones de un país y de nuevo fuerte a escala de país. Es un modelo de centro-periferia.


Il y a des règles géographiques à toutes les échelles : à toutes les échelles richesses et de pauvretés on a tendance à se regrouper renvoyant au phénomène autocorrélation spatiale. Les inégalités majeures sont à l'échelle du monde entre les continents et à l'échelle locale d'une ville. Le problème de méthode face au problème théorique est que les inégalités qui nous obsèdent sont les inégalités internationales. La question soulevée est pourquoi les inégalités sont plus marquées à certaines échelles qu’à d’autres ?
Existen reglas geográficas a todas las escalas: en todas las escalas de riqueza y pobreza existe una tendencia a agruparse refiriéndose al fenómeno de la autocorrelación espacial. Las principales desigualdades se dan a escala global entre continentes y a escala local de una ciudad. El problema metodológico del problema teórico es que las desigualdades que nos obsesionan son desigualdades internacionales. La pregunta que se plantea es ¿por qué las desigualdades son más marcadas en algunas escalas que en otras?


== Les échelles des inégalités ==
== Las escalas de desigualdad ==


La tâche de la géographie serait à deux niveaux : d'une part, expliquer pourquoi ça ne se passe pas de la même façon à toutes les échelles et ensuiterendre compte des phénomènes d'organisation de l'espace à ces différences échelles. Il y aurait de grandes deux grandes hypothèses :
La tarea de la geografía sería en dos niveles: por un lado, explicar por qué no sucede de la misma manera en todas las escalas y luego tomar en cuenta los fenómenos de organización del espacio en estas escalas de diferencias. Habría dos hipótesis principales:


La première consisterait à dire que ce qui explique les résultats ne sont peut-être pas des processus économiques en tant que tels, mais des processus politiques de compensation qui serait l'œuvre. L'idée étant qu’il y aurait dans la nature de la géographie de l'espace le fait d’être marqué par de très forts contrastes de développement et que ceux-ci seraient compensés à certaines échelles, mais pas à d'autres. Il est possible d’envisager que si le marché, par exemple, produit des égalités localement, d'autres systèmes peuvent apparaître comme des systèmes de don contre don ou des systèmes de redistribution qui vont pallier les inégalités mises en place par celui-ci. Il y aurait des circulations de richesses qui viendraient par une sorte d'appel du vide changer les inégalités mises en place par l'économie. À titre d'exemple, dans le cadre de la redistribution, il faut qu'il y ait une autorité en imaginant une autorité qui soit impliquée dans le respect de la justice sociale et de la justice spatiale qui voudrait que toutes les parties du territoire qui sont sous sa coupe bénéficient d'une situation égale. On peut imaginer, par exemple, qu’un État tienne à ce que toutes les régions qu’il compose soient traitées sur le même pied, sur le plan économique, c'est-à-dire qu’il y ait autant d'hôpitaux, autant d'universités et autant de casernes de pompiers, etc. alors que les ressources de chacune de ces régions ne le permettent pas nécessairement. On ne peut pas admettre que dans certaines régions, la sécurité soit moins sûre et l’éducation soit moins bonne ou que la santé soit moins bien traitée. L’État va intervenir en ponctionnant la richesse dans les régions où il y a beaucoup de revenus et va transférer ces sommes pour les investir dans les zones à bas revenus. Par exemple, beaucoup d'argent est dégagé à Genève et à Zurich et au lieu de construire des hôpitaux de plus à Genève et Zurich où déjà l'offre médicale est excellente, on va mettre ces hôpitaux dans le Tessin là où les revenus sont moins importants. On opère un transfert.
La primera sería decir que lo que explica los resultados puede no ser procesos económicos como tales, sino procesos políticos de compensación que estarían en funcionamiento. La idea era que habría en la naturaleza de la geografía del espacio el hecho de estar marcado por fuertes contrastes de desarrollo y que éstos serían compensados a ciertas escalas, pero no a otras. Es posible prever que si el mercado, por ejemplo, produce igualdad local, otros sistemas puedan aparecer como sistemas de donación por donación o sistemas de redistribución que compensen las desigualdades establecidas por él. Habría flujos de riqueza que vendrían a través de una especie de llamada desde el vacío para cambiar las desigualdades creadas por la economía. Por ejemplo, en el contexto de la redistribución, debe haber una autoridad que imagine una autoridad que esté involucrada en el respeto de la justicia social y la justicia espacial y que quiera que todas las partes del territorio bajo su control se beneficien de una situación de igualdad. Podemos imaginar, por ejemplo, que un Estado quisiera que todas las regiones que lo componen recibieran el mismo trato económico, es decir, que hubiera tantos hospitales, tantas universidades, tantos cuarteles de bomberos, etc., aunque los recursos de cada una de estas regiones no lo permitan necesariamente. No podemos aceptar que en algunas regiones la seguridad sea menor, que la educación sea menos buena o que la salud sea peor tratada. El Estado intervendrá apropiándose de la riqueza en las regiones donde hay muchos ingresos y transferirá ese dinero para invertirlo en las zonas de bajos ingresos. Por ejemplo, se está poniendo mucho dinero a disposición en Ginebra y Zúrich y en lugar de construir más hospitales en Ginebra y Zúrich, donde el suministro médico ya es excelente, vamos a poner estos hospitales en el Tesino, donde los ingresos son menos importantes. Estamos operando una transferencia.


Ces transferts de richesses peuvent venir compenser les inégalités spatiales. Idem à l'échelle de l'Europe où il y a des régions très riches et des régions pauvres. Au niveau de l'Union européenne, il y a des procédures qui opèrent des transferts de richesses des régions riches vers les régions pauvres sous la forme de prélèvement d'un côté avec les impôts et les taxes et sous la forme de subventions de l'autre avec des investissements, mais aussi des aides. On pourrait donc imaginer en fonction de cette hypothèse que les échelles où on observe le moins d'inégalité seraient en fait les échelles où il y a les meilleurs circuits de compensation. Ce qu'il faut expliquer ce n'est pas les espaces où les richesses sont inégales, mais ce qu’il fautexpliquer sont les espaces où il n'y a pas beaucoup d'inégalités. Ce qu'il faudrait expliquer est moins l'inégalité que l'égalité et se poser la question à quel niveau et comment les systèmes de compensation des inégalités spatiales sont-ils les plus efficaces. Par exemple, est-ce qu’à l'échelle de vie, est-ce qu'il existe de bons systèmes de compensation de l'inégalité spatiale ? La question est une question de nature politique. Elle porte sur deux points. Le premier est sur l'existence de ces autorités, il n’y a pas d'autorité à l’échelle mondiale par exemple. Deuxièmement, les partis pris à savoir les choix idéologiques, politiques et économiques des autorités. Est-ce que, par exemple, pour une ville comme Genève, la question des inégalités de richesses entre les quartiers n'est pas une priorité ? À l'échelle d'une région, cela est considéré comme scandaleux. Pourquoi la justice sociale et spatiale ne fonctionne pas de la même façon à toutes les échelles ? L'idée que l'on peut résoudre des problèmes de justice raciale à travers la justice spatiale n'est pas évidente non plus. L'idée que la solution pour un problème sociale a une solution spatiale ne va pas de soi.
Estas transferencias de riqueza pueden compensar las desigualdades espaciales. Lo mismo se aplica a Europa, donde hay regiones muy ricas y regiones pobres. A escala de la Unión Europea, existen procedimientos que transfieren la riqueza de las regiones ricas a las regiones pobres en forma de gravámenes, por una parte, y de impuestos, tasas y subvenciones, por otra, con inversiones, pero también con ayudas. Por lo tanto, se podría imaginar a partir de esta hipótesis que las escalas con menor desigualdad serían, de hecho, las escalas con los mejores circuitos de compensación. Lo que hay que explicar no son los espacios donde la riqueza es desigual, sino los espacios donde no hay mucha desigualdad. Lo que debería explicarse es que hay menos desigualdad que igualdad y la cuestión de a qué nivel y cómo son más eficaces los sistemas de compensación de la desigualdad espacial. Por ejemplo, a escala de la vida, ¿existen buenos sistemas para compensar la desigualdad espacial? La cuestión es política. Se trata de dos puntos. La primera es sobre la existencia de estas autoridades, no existe una autoridad global por ejemplo. En segundo lugar, los sesgos adoptados al conocer las opciones ideológicas, políticas y económicas de las autoridades. Para una ciudad como Ginebra, por ejemplo, ¿no es prioritario el tema de las desigualdades de riqueza entre barrios? A escala regional, esto se considera escandaloso. ¿Por qué la justicia social y espacial no funciona de la misma manera a todas las escalas? La idea de que los problemas de justicia racial pueden resolverse a través de la justicia espacial tampoco es obvia. La idea de que la solución de un problema social tiene una solución espacial no es evidente.


Un problème français est celui des « grands ensembles ». Depuis longtemps, on considère que pour résoudre le problème des « grands ensembles », des cités et des banlieues, on considère que la solution est entre les mains des urbanistes qui doivent trouver des solutions urbaines avec de nouveaux dessins de bâtiments, des solutions architecturales. Ce n’est pas évident. Il y a d'autres questions à poser en rapport avec le postcolonial, en rapport avec la place des communautés en France, en rapport avec l'intégration des jeunes générations qui ne sont pas des questions urbaines. Il faut bien faire la différence entre la justice sociale et la justice spatiale, mais sans oublier que parfois les deux fonctionnent ensemble. Si vous considérez séparer la situation israélo-palestinienne, cela est sûr que c'est une situation qu’on ne peut régler si on ne la règle pas d'abord sur le plan spatial. Cela ne veut pas dire que c’est le seul problème. Toutes les inégalités spatiales de redistribution des richesses ne sont pas forcément un problème social. Ce n'est pas forcément scandaleux.
Un problema francés es el de los "grandes conjuntos". Durante mucho tiempo se ha considerado que para resolver el problema de los "grandes complejos", ciudades y suburbios, la solución está en manos de los urbanistas, que deben encontrar soluciones urbanas con nuevos diseños de edificios, soluciones arquitectónicas. No es obvio. Hay otras preguntas que hacer en relación con el período postcolonial, en relación con el lugar de las comunidades en Francia, en relación con la integración de las generaciones más jóvenes que no son cuestiones urbanas. La justicia social y la justicia espacial deben ser distinguidas, pero a veces las dos trabajan juntas. Si se considera la posibilidad de separar la situación israelo-palestina, está claro que es una situación que no puede resolverse si no se resuelve primero desde el punto de vista espacial. Eso no significa que sea el único problema. No todas las desigualdades espaciales en la redistribución de la riqueza son necesariamente un problema social. No es necesariamente escandaloso.


À ces différentes échelles, on voit que la justice sociale et que la justice spatiale ne se superposent pas tout à fait. En raison de cela, il est logique de la part des collectivités locales en fonction de l’échelle à laquelle on se place, de penser qu’il n'est pas toujours nécessaire de compenser les hétérogénéités spatiales de richesses. Il y a des échelles auxquels il est absolument indispensable et puis d'autres où cela ne l’est pas. La capacité d'une collectivité à compenser l'inégale répartition des richesses est fonction de deux critères :
En estas diferentes escalas, vemos que la justicia social y la justicia espacial no se superponen del todo. Por ello, es lógico que las comunidades locales, dependiendo de la escala a la que se ubiquen, piensen que no siempre es necesario compensar la heterogeneidad espacial de la riqueza. Hay escalas en las que es absolutamente indispensable y otras en las que no lo es. La capacidad de una comunidad para compensar la distribución desigual de la riqueza depende de dos criterios:
* est-ce qu'il existe une autorité à cette échelle ;
* si cette autorité existe, est-ce qu'elle considère que cela est légitime et prioritaire de régler cette hétérogénéité.
Parece bastante obvio que la debilidad de las desigualdades regionales dentro de Europa es uno de los efectos de la política económica europea.


-      est-ce qu'il existe une autorité à cette échelle ;
En Alemania, antes de la caída del Muro de Berlín, antes de 1989, había obviamente un fuerte contraste de riqueza entre Alemania Oriental, la RDA de la obediencia comunista y la RFA aliada al capitalismo. Uno de ellos había experimentado un buen nivel de desarrollo y el otro no con una gran diferencia en el PIB. En ese momento, habría sido impensable transferir riqueza entre Occidente y Oriente para llevar a ambos al mismo nivel. No había comunidad entre el este y el oeste de Alemania y esta falta de comunidad imposibilitó la compensación en forma de transferencias en un circuito de redistribución entre el este y el oeste de Alemania. En 1989, el muro cayó ante la gran sorpresa general. Unos años más tarde, los dos estados alemanes se convirtieron en uno solo, por lo que en ese momento, por supuesto, se formó una comunidad. Esta comunidad, que hace que todos los alemanes sientan que pertenecen a la misma nación legítima, ya sea del Este o del Oeste, genera transferencias. En este momento, las transferencias se iniciarán de manera que el nivel de transferencia de riqueza entre Alemania del Este y Alemania Occidental sea ahora bajo. No nos pusimos al día del todo, pero hubo una recuperación muy fuerte. Caricaturalmente, los alemanes occidentales pagaron muchos impuestos para financiar la recuperación de Alemania Oriental. Lo consideraron "normal" porque tenía sentido que su comunidad nacional lo hiciera. Funcionó menos con Grecia, porque era menos obvio convencer a los alemanes hoy en día de que hicieran lo que habían hecho por Europa del Este para hacer por Grecia, porque el sentido de comunidad no existe.


-      si cette autorité existe, est-ce qu'elle considère que cela est légitime et prioritaire de régler cette hétérogénéité.
Está muy claro cómo las cuestiones de la comunidad y la autoridad se manifiestan en algunas escalas y no en otras. La debilidad de las desigualdades entre las regiones de Suiza y las regiones de Francia puede explicarse, por supuesto, por el papel de los dos gobiernos en sus políticas de planificación para conseguir limitar a los inmigrantes.


Il semble assez évident que la faiblesse des inégalités régionales au sein de l'Europe est un des effets de la politique économique européenne.
La única explicación que se da a las desigualdades al principio es que la acumulación de riqueza se debe a ciertas causas y que estas causas actúan de manera diferente según la ubicación o que el desarrollo implica recursos y que estos recursos están desigualmente distribuidos en el espacio. El problema se informa más adelante. Para decirlo de forma muy caricaturesca, un ejemplo es que lo que permite el desarrollo es el clima templado. En consecuencia, este factor explica la diferencia de riqueza entre los países del Sur y los del Norte. Sería necesario encontrar un factor de recursos que explicara el desarrollo y que se ubicara precisamente donde el desarrollo se llevó a cabo está ausente de los lugares donde el desarrollo no se llevó a cabo. La heterogeneidad de la distribución de la riqueza está ligada a una distribución desigual de estos factores explicativos.


En Allemagne, avant la chute du mur de Berlin, avant 1989, il y avait évidemment un contraste de richesses très fort entre l'Allemagne de l'Est, la RDA d'obédience communiste et la RFA alliée du capitalisme. L’une avait connu un bon niveau de développement et l'autre non avec une grosse différence de PIB. À l'époque, il aurait été impensable d'effectuer un transfert de richesses entre l'Ouest et l’Est pour que les deux arrivent au même niveau. Il n'y avait pas de communauté entre l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest et cette absence de communauté faisait qu'il était impossible de faire des compensations sous forme de transferts dans le cadre d’un circuit de redistribution entre l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest. En 1989, le mur tombe à la grande surprise générale. Quelques années plus tard, les deux Allemagne n'en sont plus qu'une et donc à ce moment-là, bien sûr, une communauté se forme. Cette communauté qui fait que tous les allemands se sentent qu’il soit de l'Est ou de l’Ouest appartenir à la même nation légitime engendre des transferts. À ce moment, des transferts vont être initiés si bien que le niveau de transfert de richesses entre l'Allemagne de l'Est et l’Allemagne de l'Ouest est aujourd'hui faible. On n'a pas totalement rattrapé le niveau, mais il y a eu un rattrapage très fort. De façon caricaturale, les allemands de l'Ouest ont payé beaucoup d'impôts pour financer le rattrapage de l’Allemagne de l’Est. Ils ont considéré comme « normal » parce que c'était logique de le faire pour leur communauté nationale. Cela a moins marché avec la Grèce, car il était moins évident de réussir à convaincre les allemands aujourd'hui de faire ce qu'ils avaient fait pour l'Europe de l’Est de le faire pour la Grèce parce que le sentiment de communauté n'existe pas.
La tercera hipótesis es la idea de que la riqueza difusa, que hay efectos de contagio y que esta difusión se ve obstaculizada por el obstáculo de la distancia. Esto podría explicar por qué se desarrollan las chimeneas, chimeneas de acumulación de capital, en lugar de extenderse por todas partes en el espacio a imagen de un bolsillo que contendría bolas que se abrirían sobre una mesa encerada y que se irían en todas direcciones. Esta bolsa de mármoles que abrimos, cae como sobre un suelo arenoso y permanece en el mismo lugar. Esta explicación no es en absoluto lo mismo que pensar que es el terreno mismo el que tiene un potencial diferente para la formación de troncos. Las canicas caen todas en el mismo lugar y no se difunden de la misma manera. También podemos imaginar que es el sistema de canalones en el suelo el que hace que los troncos se canalicen en una dirección y no en la otra.


On voit très bien comment les questions de communauté et d'autorité jouent à certaines échelles et pas à d'autres. La faiblesse d'inégalités entre les régions de la Suisse contre les régions de la France s'explique bien sûre par le rôle des deux gouvernements dans ses politiques d'aménagement pour réussir à limiter les immigrés.
Si la primera explicación es un sistema de compensación, la segunda explicación es la propiedad del espacio. Estas propiedades del espacio serían de una naturaleza diferente:
*la heterogeneidad del espacio: los recursos y las causas no se distribuyen de la misma manera;
*Opacidad: es decir, el freno que el espacio es heterogéneo, isotrópico, el freno que ejerce sobre el movimiento de la riqueza.


La seule explication donnée aux inégalités dans un premier temps consiste à dire que l'accumulation de richesses procède de certaines causes et que ces causes agissent différemment selon le lieu ou que le développement suppose des ressources et que ces ressources sont inégalement distribuées dans l'espace. Le problème est reporté plus loin. Pour le dire de façon très caricaturale, un exemple est que ce qui permet le développement est le climat tempéré. Du coup, on explique par ce facteur la différence de richesses entre les pays du Sud et les pays du Nord. Il faudrait trouver un facteur de ressources qui permettrait d'expliquer le développement et qui seraient localisé là où précisément le développement a eu lieu est absente des endroits où le développement n'a pas eu lieu. L'hétérogénéité de la répartition des richesses serait liée à une inégale distribution de ces facteurs explicatifs.
= Factores explicativos =


La troisième hypothèse est l'idée que la richesse diffuse, qu’il y a des effets de contagions et que cette diffusion est freinée par l'obstacle de la distance. Cela pourrait expliquer pourquoi des foyers se développent, des foyers d'accumulation du capital, au lieu de se diffuser partout dans l'espace à l'image d'une poche qui contiendrait des billes qu'on ouvrirait sur une table cirée et qui partirait dans tous les sens. Cette poche de billes qu’on ouvre, tombe comme sur un terrain sablonneux et reste au même endroit. Cette explication n’est pas du tout la même que de se dire que c’est le terrain lui-même qui présente un potentiel différent pour la formation de billes. Les billes tombent toutes au même endroit et ne vont pas se diffuser de la même façon. On peut imaginer aussi que c’est le système de rigole dans le terrain qui fait que les billes sont canalisées dans un sens et pas dans l'autre.
Tenemos que volver a una oposición ya establecida anteriormente en juegos de suma cero, positivos y negativos. Es necesario volver a estas tres formas de considerar los intercambios internacionales y ver hasta qué punto se prestan a diferentes explicaciones de los contrastes de la riqueza en el espacio.


Si la première explication est un système de compensation, la deuxième explication est la propriété de l'espace. Ces propriétés de l'espace seraient de nature différente :
== El comercio como un juego de suma cero ==
*l'hétérogénéité de l'espace : les ressources et les causes ne sont pas distribuées de la même façon ;
*l’opacité : c'est-à-dire, le frein que l'espace est de façon hétérogène, de façon isotropiques, le frein qu’il fait exercer sur le déplacement notamment des richesses.


= Facteurs explicatifs =
En primer lugar, está la idea del comercio internacional como un juego de suma cero, que es que el comercio internacional no crea riqueza. Si el comercio internacional no crea riqueza, o incluso la destruye, el enriquecimiento de unos es sólo la contrapartida del empobrecimiento de otros. En otras palabras, todo se reduce a la circulación de la riqueza. Los países ricos son países que logran captar riqueza durante su circulación y los países pobres no. Estamos en el contexto de explicaciones exógenas al desarrollo, es decir, explicaciones externas al país en cuestión. Un país no es rico porque tiene riqueza o recursos, es rico porque ha logrado capturar los de los demás. Un país así es pobre porque sus recursos y riqueza han sido saqueados y capturados. Así pues, el enriquecimiento de una zona determinada depende de la capacidad de la sociedad de que se trate de formar parte de una economía, de un circuito económico y de captar la riqueza que pasa por ese circuito, pero también de su capacidad para impedir que otros hagan lo mismo. Esta visión bastante negativa del comercio internacional ha sido teorizada por los mercantilistas: el comercio no enriquece a nadie, sino que simplemente redistribuye la riqueza. Si queremos enriquecernos con el comercio internacional, debemos exportar tanto como sea posible y no importar nada.


Il faut revenir sur une opposition déjà mise en place précédemment sur les jeux à somme nulle, positive et négative. Il faut revenir sur ces trois façons de considérer les échanges internationaux et de voir dans quelle mesure ils se prêtent à des explications différentes des contrastes de richesses dans l’espace.
Los términos de intercambio marxistas, imperialistas, la nueva división nacional del trabajo y las teorías de altermundialización tienen en común la idea de que el comercio internacional es algo de lo que hay que tener cuidado debido a esta captura. Para todas estas teorías, la acumulación de riqueza está vinculada a capturas que son fuentes exógenas. El enriquecimiento, primero de Inglaterra, luego de Estados Unidos y Europa, y finalmente de Japón, estaría ligado a la forma en que estos espacios, uno tras otro, drenaron la riqueza de Londres, París, Nueva York, etc. a su entorno inmediato, y luego rápidamente a escala mundial. Esto es algo que parece visible cuando uno visita estas ciudades, todo el dinero fue producido allí. Esto es aún más visible en Londres donde la dimensión imperial es evidente, muestra que Londres es una capital del Imperio a través de la naturaleza de las actividades económicas que eran importantes y también a través del entorno urbano. Una acumulación de riqueza que se produjo en Londres es el resultado del hecho de que, primero la corona británica y luego la ciudad, logró arrastrar la riqueza que provenía de todo el mundo y, por supuesto, esto está vinculado al Imperio Británico. No podemos dejar de pensar que esta acumulación de riqueza en Londres está ahí para contrarrestar las cosas que han desaparecido, las lagunas y el vacío en los países que han sido explotados.


== Les échanges comme jeu à somme nulle ==
La idea de la circulación de la riqueza es que la acumulación de riqueza en algunos lugares está ligada al hecho de que fue saqueada en otros lugares. Esta idea también tiene sentido en momentos concretos de la historia cuando vemos cómo se vacían las minas de Sudamérica y se llenan las arcas de los grandes aristócratas o de los grandes reyes de Europa, España y Portugal. También se habla mucho de saquear la economía cuando los recursos naturales son tratados de esta manera. Esto es lo que hicieron los conquistadores, llegaron a Lima, a la Ciudad de México saqueando la riqueza y luego repatriando toda la ganancia a su país de origen. Lo que aprendemos de las teorías altermundialistas, de la teoría imperialista o de la teoría de la nueva división internacional del trabajo es que hoy en día existen formas ocultas menos claras de este tipo de explotación. Desde el momento en que aceptamos esta idea, la solución para luchar contra las diferencias de riqueza no es participar en el comercio internacional, sino negarse a participar, especialmente si somos pobres.


Premièrement, il y a l'idée d'un commerce international comme étant un jeu à somme nulle qui est que le commerce international ne crée pas de richesses. Si le commerce international ne crée pas de richesse, voire, en détruit, l'enrichissement des uns n’est que le pendant de l'appauvrissement des autres. C’est-à-dire que tout se ramène à des phénomènes de circulation des richesses. Les pays riches sont des pays qui réussissent à capter les richesses lors de leur circulation et les pays pauvres n'y parviennent pas. On est dans le cadre d'explications exogènes au développement, c'est-à-dire que les explications sont extérieures au pays concerné. Tel pays n'est pas riche parce qu'il a des richesses ou bien des ressources, il est riche parce qu'il a réussi à capter celles des autres. Tel pays est pauvre parce que ses ressources et ses richesses ont été pillées et captées. Donc, l'enrichissement d'un espace donné tient à la capacité de la société concernée à s'inscrire dans une économie, dans un circuit économique et à capter les richesses qui passent dans ce circuit, mais également par sa capacité à empêcher les autres de faire de même. Cette vision assez négative du commerce international avait été théorisée par les mercantilistes : le commerce n’enrichit personne, mais redistribue juste les richesses. Si on veut s’enrichir dans le commerce international, il faut exporter le plus possible et ne rien importer.
Es una extraña coincidencia que los países que siempre han presionado más por el comercio internacional sean los países más ricos y que los países que son reacios a comerciar internacionalmente sean países que se enfrentan a esta competencia y agresividad comercial. Para retirarse del comercio internacional, hay que vivir en autarquía o comerciar sólo con países con los que no se compite. Los países del Comecon de la antigua comunidad económica comerciaban con "países hermanos" en una forma que recuerda mucho al dar por dar. Esto se refería a la idea de la nobleza del intercambio entre socios simbólicamente cercanos. En ese momento se pensó que si estos países se abrían al mercado internacional, su riqueza sería saqueada como parte del intercambio comercial que beneficiaría a los países capitalistas.


Les théories marxistes, impérialistes, des termes de l'échange, de la nouvelle division nationale du travail et altermondialiste ont en commun l'idée que le commerce international est quelque chose dont il faut se méfier à cause de cette captation. Pour toutes ces théories, l'accumulation de richesse est liée à des captations qui sont des sources exogènes. L'enrichissement d'abord de l'Angleterre ensuite des États-Unis et de l'Europe, enfin du Japon serait lié à la façon dont ces espaces, les uns après les autres, ont drainés dans leur environnement immédiat puis vite à l'échelle du monde des richesses qui sont venues s'accumuler à Londres, à Paris, à New York, etc. C’est quelque chose qui semble visible quand on visite ces villes, tout l'argent n'a été produit là. Cela est encore plus visible à Londres où la dimension impériale est évidente, cela se voit que Londres est une capitale d'Empire à travers la nature des activités économiques qui ont été importantes et également à travers le décor urbain. Une accumulation de richesses qui s'est opérée à Londres résulte du fait que, la couronne britannique d'abord et la City ensuite, ont réussi à traîner des richesses qui venaient du monde entier et bien sûr cela est lié à l’Empire britannique. On ne peut pas s'empêcher de se dire que cette accumulation de richesse à Londres est là pour contrepoint des choses qui ont disparu, des lacunes et du vide dans les pays qui ont été exploités.
La primera solución es la autarquía, la segunda es reservar el comercio para países hermanos, una tercera solución se basa en el sobreproteccionismo y una estrategia de industrialización por sustitución de importaciones.


L’idée de la circulation de la richesse est que les accumulations de richesses dans certains endroits sont liées au fait que cela était pillé ailleurs. Cette idée fait sens également à des moments précis de l'histoire où on voit se vider les mines de l'Amérique du Sud et se remplir les coffres des grands aristocrates ou des grands rois d'Europe, d'Espagne et du Portugal. On parle aussi beaucoup d'économie de pillage quand les ressources naturelles sont traitées de cette façon. C'est ce qu'ont fait les conquistadors, ils arrivent à Lima, à Mexico pillant les richesses et puis rapatrient tout le profit dans leur pays d'origine. Ce que nous apprennent les théories altermondialistes, la théorie impérialiste ou celle de la nouvelle division internationale du travail est qu’il existe des formes moins claires dissimulées de ce genre d’exploitation aujourd'hui. À partir du moment où on accepte cette idée, la solution pour lutter contre les écarts de richesses est de ne pas participer au commerce international, mais de refuser d’y participer surtout si on est pauvres.
Por ejemplo, en Corea se han utilizado ampliamente estrategias de industrialización de sustitución de importaciones. La idea es que, debido al aumento de los rendimientos, los Estados Unidos o Europa pueden ofrecer coches relativamente baratos y de buena calidad en el mercado coreano. Si Corea quiere poner en marcha un coche, lo hará al principio sin muchos conocimientos técnicos y produciendo un número bastante pequeño de unidades en los primeros años. Así que los coches que los coreanos van a producir van a ser coches de mala calidad y caros. Los coreanos preferirán coches baratos, lo que es malo para la industria coreana. Esto es lo que el modelo de Krugman de bloquear el tiempo y el espacio proporciona ventajas comparativas. Si no es posible desarrollar el mercado debido a la competencia desleal y al aumento de los rendimientos, es necesario abandonar el mercado, por ejemplo para prohibir la importación de automóviles estadounidenses. Entonces los coreanos compraban coches caros de mala calidad. En efecto, esto está subsidiando a la industria automotriz por parte de los consumidores. En lugar de comprar coches americanos baratos, comprarán coches coreanos caros. Este bloqueo se mantendrá durante 10 años, después de 10 años, la industria habrá aumentado su producción y los coreanos pueden haber progresado y, en ese momento, podrán producir coches tan buenos y tan baratos como los japoneses o los americanos. Sólo entonces podremos abrir el mercado. El término industrialización a través de la sustitución de importaciones significa que en lugar de importar, produciremos industrialmente para satisfacer la demanda que antes era satisfecha por las importaciones. Debemos jugar con la demanda y esta demanda, en lugar de satisfacerla a través de importaciones, la satisfaremos a través de la producción local. El bloqueo del espacio y del ciclo de vida del producto se refiere a la cuestión de la innovación tecnológica. Esto significa no sólo retirarse del mercado, sino también retirarse del derecho internacional de cierta manera.


Étrange coïncidence que les pays qui ont toujours le plus poussé au commerce international sont les pays les plus riches et que les pays qui marquent des réticences face aux échanges internationaux sont des pays qui sont confrontés à cette concurrence et à cette agressivité commerciale. Pour se retirer du commerce international, il faut vivre en autarcie ou bien il ne faut échanger qu’avec des pays avec lesquels on n’est pas en concurrence. Les pays du Comecon de l'ancienne communauté économique échangeaient avec des « pays frères » sous une forme qui rappelle beaucoup celle du don contre don. Cela renvoyait à l’idée de la noblesse de l'échange entre des partenaires qui sont proches symboliquement. À l'époque, on pensait que si ces pays s'ouvraient au marché international, leurs richesses seraient pillées dans le cadre de l'échange marchand qui profiterait aux pays capitalistes.
El papel de la ayuda al desarrollo en la lucha contra las desigualdades espaciales es un bello tema de debate. La solución sería hacer, que el flujo se invierta y hacer una parte. Uno de los grandes argumentos en contra es que la ayuda al desarrollo es un "vendaje en una pierna de madera". Los efectos perversos de las políticas de ayuda al desarrollo son, en efecto, muy significativos. Quizás la mejor manera de encerrar a alguien en la pobreza es encerrarlo en la caridad.


La première solution est l’autarcie, la deuxième solution est de réserver l'échange à des pays frères, une troisième solution est fondée surprotectionnisme et sur une stratégie d'industrialisation par substitution aux importations.
Desde el momento en que pensamos que las desigualdades en la riqueza están ligadas a los efectos de la captura hasta el hecho de que cuando se abre un circuito económico, los flujos en esta economía lograrán monopolizar la riqueza que pasa con la consecuencia directa de que en otros polos habrá empobrecimiento. En este caso, la explicación de las desigualdades de riqueza no es económica, sino política, es decir, los efectos de la concentración de las desigualdades de escala en el espacio se explican por la concentración de poderes y por los efectos de la dominación o de la hegemonía. Los países ricos son países que han tenido el poder de monopolizar la riqueza que ha circulado y los países pobres son países que han sido saqueados. El mapa de las desigualdades de desarrollo se superpone en gran medida al de los imperios coloniales. La colonización es un pasado que no ha pasado, de la que aún hoy se pueden ver rastros.


Les stratégies d'industrialisation par substitution aux importations ont beaucoup été employées en Corée par exemple. L'idée est qu’à cause des rendements croissants, les États-Unis ou l’Europe sont en mesure de proposer sur le marché coréen des voitures de bonne qualité relativement bon marché. Si la Corée veut se lancer automobile, elle va le faire au départ sans beaucoup de savoir-faire et en produisant un nombre d'unités les premières années assez réduit. Donc, les voitures que les coréens vont produire vont être des voitures de mauvaises qualité et chères. Les coréens vont préférer des voitures bon-marché, ce qui est une mauvaise chose pour l’industrie coréenne. C'est ce que prévoit le modèle de Krugman du verrouillage dans le temps et dans l'espace des avantages comparatifs. Si dans le cadre du marché, il n'est pas possible d’opérer son développement à cause de la concurrence déloyale et des rendements croissants, il faut ressortir du marché, il faut interdire par exemple l'importation des voitures américaines. Alors, les coréens achèteraient des voitures chères et de mauvaise qualité. Cela revient en fait à faire subventionner l'industrie automobile par les consommateurs. Plutôt que d'acheter des voitures américaines bon-marché, ils vont acheter des voitures coréennes chères. Ce blocus va être maintenu 10 années, au bout de 10 ans, l'industrie aura augmentée sa production et les coréens auront peut-être fait des progrès et, à ce moment, ils pourront produire des voitures qui seront aussi bonnes et aussi bon marché que les voitures japonaises ou les voitures américaines. Seulement à ce moment, on pourra ouvrir le marché. L'expression industrialisation par substitution aux importations veut dire qu’au lieu d'importer, on va produire industriellement pour répondre à cette demande qui était jusqu'alors satisfaite par les importations. Il faut jouer sur la demande et cette demande, au lieu de la satisfaire par des importations, on va la satisfaire par des productions locales. Le verrouillage de l’espace et du cycle de vie des produits renvoie à la question de l'innovation technologique. Cela suppose non seulement de se retirer du marché, mais cela suppose aussi de se retirer du droit international d’une certaine façon.
La pobreza que todavía es rampante en estos países, es una hipótesis prevista, es también atribuible a la gente que vive allí. Este es un punto que se ha teorizado mucho. A menudo se oye que una explicación para el hundimiento de África en la pobreza y la colonización, ya que serían países martirizados por la colonización a través, por un lado, de la trata de esclavos del Atlántico, el saqueo de las riquezas naturales y, por otro, también de una absurda fragmentación del espacio político a través de las fronteras coloniales cuyo único propósito era dividir y conquistar y del que sólo resulta el caos y la violencia. Al mismo tiempo, se puede decir que esta visión de las cosas que consiste en hacer que el hombre blanco cargue con una carga que no es la de la civilización, sino la de la culpa colonial, sigue siendo problemática, ya que una vez más hay que considerar que, como dijo el ex presidente Sarkozy, el "hombre negro" todavía no ha entrado lo suficiente en la historia. Las reivindicaciones tercermundistas de que la responsabilidad es el legado de la colonización privan una vez más a los africanos de su destino en el sentido de que incluso se les niega la responsabilidad de su presente. Muchos otros análisis mostrarán, por el contrario, la responsabilidad de las élites africanas en la fuga de capitales, en la negativa a invertir, en el nepotismo, en la corrupción, y el papel y su responsabilidad en estos países durante 50 años todavía no han salido de su situación.


Le rôle de l'aide au développement dans le traitement des inégalités spatiales est un beau sujet de débats. La solution ce serait de rendre, que le flux s’inverse et de rendre une partie. Un des gros arguments contre est que l'aide au développement est un « pansement sur une jambe de bois ». Les effets pervers des politiques d'aide au développement sont effectivement très importants. Peut-être que le meilleur moyen d'enfermer quelqu'un dans sa pauvreté est de l’enfermer dans la charité.
Desde el momento en que nos encontramos en este paradigma, que es un paradigma bastante negativo de efectos de saqueo, las únicas soluciones son luchar o intentar compensarlo. Esa no es la ideología dominante. Es la ideología de muchos intelectuales de "izquierda", es también la ideología de muchos movimientos altermundistas, pero no es la ideología de las grandes organizaciones internacionales la que decide, como la OMC, el Banco Mundial y los grandes Estados, la que decide los acuerdos internacionales. Son muy pocos los países que han liderado este tipo de pensamiento.


À partir du moment où on pense que les inégalités de richesses sont liées à des effets de captations au fait que quand un circuit économique qui s’ouvre, des flux dans cette économie vont réussir à accaparer les richesses qui passent avec pour conséquence directe que dans d'autres pôles il va y avoir un appauvrissement. Dans ce cas, l'explication des inégalités de richesses n'est pas d’ordre économique, mais d’ordre politique, c'est-à-dire que les effets de concentration d’inégalités d'échelle dans l'espace s'expliquent par la concentration des pouvoirs et par des effets de domination ou bien des effets d'hégémonie. Les pays riches sont des pays qui ont eu le pouvoir d'accaparer les richesses qui circulait et les pays pauvres sont des pays qui ont été pillés. La carte des inégalités de développement recoupe largement celle des empires coloniaux. La colonisation est un passé qui n'est pas passé dont on voit encore les traces encore aujourd'hui.
== Los intercambios como juego de suma positiva ==


La pauvreté qui sévit encore en nombre dans ces pays, c’est une hypothèse envisagée, est également imputable aux gens qui y vivent. C'est un point qui a été beaucoup théorisé. On entend souvent dire qu’une explication pour lesquelles l’Afrique s’est enfoncée dans la pauvreté et la colonisation, car ce serait des pays martyrisés par la colonisation à travers d’un côté la traite atlantique, des richesses naturelles pillées et puis également une fragmentation absurde de l'espace politique à travers des frontières coloniales qui n'avaient pour but que de diviser pour mieux régner et dont il résulte que du chaos et de la violence. En même temps, il est possible de dire que cette vision des choses qui consiste à faire porter à l'homme blanc un fardeau qui n'est pas celui de la civilisation, mais celui de la culpabilité coloniale pose encore problème puisque c'est une fois de plus considérer que, comme le disait l'ex-président Sarkozy, l’« homme noir » n'est pas encore assez entré dans l'histoire. Les affirmations tiers-mondistes selon lesquels la responsabilité est l'héritage de la colonisation revient une fois de plus à priver les africains de leur destin dans le sens où on leur refuse même d'être responsable de leur présent. Beaucoup d’autres d'analyses vont au contraire montrer la responsabilité des élites africaines dans la fuite des capitaux, dans le refus d'investir, dans le népotisme, dans la corruption et le rôle et leur responsabilité dans ces pays depuis 50 ans ne sont toujours pas sortis leur situation.
La ideología predominante es la del intercambio como juego de suma positiva. Funciona como una ideología. Estamos en un marco de pensamiento donde el intercambio produce riqueza. El intercambio permite la especialización y autoriza la producción de riqueza. Este tipo de desarrollo no es exógeno, sino endógeno. Es la capacidad de ciertos países para especializarse y abrirse al comercio, para mejorar sus ventajas comparativas o para aplicar sus crecientes beneficios.


À partir du moment où on est dans ce paradigme qui est un paradigme assez négatif des effets de pillage, les seules solutions sont de lutter ou tenter de le compenser. Ce n'est pas l'idéologie dominante. C’est l'idéologie de beaucoup d'intellectuels de « gauche », c’est également l’idéologie, aussi, de nombreux mouvements altermondialistes, mais ce n’est pas celle des grands organismes internationaux qui en décident comme celle l’OMC, de la Banque mondiale et des grands États qui décident des accords internationaux. Il y a très peu de pays qui ont porté à leur tête ce genre de raisonnement.
Nos encontramos en el contexto de la explicación determinista del desarrollo, que intenta identificar un mapa que sería ante-económico para explicar los contrastes en el desarrollo económico. Algunos países tienen una capacidad de desarrollo, una predisposición al desarrollo y otros no. Una vez mapeadas, estas predisposiciones nos ayudarán a entender el mapa resultante de acumulación de riqueza. Hay que entender claramente que, inicialmente, si seguimos a Ricardo, no se trata en absoluto de mapear la ventaja comparativa ya que todos los países tienen una ventaja comparativa. Deberíamos tratar de trazar un mapa de las diferencias en la capacidad de los países para explotar sus ventajas comparativas, ya que todos tienen una. Si bien todos los países, según Ricardo, tienen una ventaja comparativa, esto no significa que sean iguales y que todos sean productores de riqueza, desarrollo, valor agregado y crecimiento. Lo interesante en este marco de pensamiento es la idea de que básicamente el desarrollo, la industrialización, la riqueza y el crecimiento son normales, ya que todo el mundo tiene una ventaja comparativa. Lo que es anormal y digno de explicación no es la riqueza, sino la pobreza. Por consiguiente, no debemos examinar la historia de las sociedades más ricas que se han enriquecido, sino lo que impide que los países pobres se enriquezcan. Este es un razonamiento en términos de bloqueo.


== Les échanges comme jeu à somme positive ==
Muchas de las teorías económicas del desarrollo y del comercio internacional tratarán de describir los bloqueos con más o menos delicadeza. Una teoría muy de moda en la década de 1960 fue la teoría de Rostow sobre las brechas de crecimiento, que había formulado la "teoría del despegue". Esta teoría es interesante históricamente. La idea de Rostow era que había mirado cuidadosamente el desarrollo económico de Europa, Inglaterra y los Estados Unidos y se había dado cuenta de que tenía cinco etapas sucesivas de desarrollo. Estas etapas estaban marcadas en el centro por una fase de aceleración. Si se observan las cifras de fabricación, por ejemplo, los precios, se pueden ver señales de advertencia justo antes del despegue y se puede ver que la fase de despegue ha tenido lugar. Hay una fase de alta estabilidad con mucha riqueza y una alta tasa de crecimiento como modo de desarrollo económico. Todos los países experimentarán este tipo de desarrollo económico. Es un modelo de transición. La transición es muy importante en la historia de las ciencias occidentales y también en la historia de las ciencias sociales. Esta es la verdad de la transición demográfica. Los indicadores demográficos son, por ejemplo, el hecho de que la tasa de natalidad esté empezando a disminuir, que la mortalidad esté empezando a disminuir y que vaya a despegar. Estas teorías no son teorías deductivas, sino empíricas basadas en la experiencia de la observación, en lo que ha ocurrido, pero que han sido observadas. La idea era que este modelo era universalista, que necesariamente todos los países seguirían el mismo camino, que la transición demográfica y el crecimiento económico seguirían un camino constante, un camino que sólo podía seguirse de una manera y en una dirección. Si Corea del Sur quiere industrializarse, tendrá que hacer lo mismo que hizo Inglaterra en los siglos XVII y XVIII. No fue así como sucedió. No hay un solo modelo, hay varias voces, pero no es necesariamente inevitable. En otras palabras, sólo hay crecimiento, pero el crecimiento no es inevitable. Así que las obstrucciones no serían un momento como para Rostow.


L'idéologie qui prévaut est celle de l'échange comme jeu à somme positive. Cela fonctionne comme une idéologie. On est dans un cadre de pensée ou l'échange produit la richesse. L'échange permet de la spécialisation et autorise la production de richesses. Ce type de développement n’est pas exogène, mais endogène. Il est de la capacité de certains pays à se spécialiser et à s'ouvrir sur les échanges, à valoriser leurs avantages comparatifs ou à mettre en place leurs rendements croissants.
Otra teoría de bloqueo interesante puesta en práctica por Nurske es la teoría del círculo vicioso de la pobreza que, por lo tanto, se basa mucho más en una sociedad en su capacidad. Una sociedad que invierte poco es una sociedad que produce poco y obtiene pocos beneficios y se encierra en la pobreza. Esta idea explica un bloqueo en los círculos viciosos de la pobreza y los círculos virtuosos de la riqueza. Existe la idea comparable a estos dos modos de ser económicos con un "régimen bajo" que es la pobreza con sus lógicas y círculos viciosos y luego un "régimen alto" de riqueza con sus círculos virtuosos que lo hace mantenerse, pero no hay manera de pasar de uno a otro. Estas teorías hacen que el crecimiento parezca normal y básicamente buscan explicar la falta de crecimiento describiendo procesos, pero no dan realmente las causas.


On est dans le cadre de l'explication déterministe du développement qui essaie d'identifier une carte qui serait comme ante-économique qui permettrait d'expliquer les contrastes de développement économique. Certains pays avaient une capacité au développement, une prédisposition au développement et puis d'autres non. Une fois cartographiées, ces prédispositions permettront de comprendre la carte qui en résulte à savoir celle des accumulations de richesse. Il faut bien comprendre que dans un premier temps, si on suit Ricardo, il ne s'agit pas du tout de cartographier l'avantage comparatif puisque tous les pays ont un avantage comparatif. On devrait essayer de cartographier le différentiel de capacité des pays à exploiter leur avantage comparatif puisqu’ils en ont tous un. Si tous les pays, selon Ricardo, ont un avantage comparatif, cela ne veut pas dire qu’ils se valent et qu’ils sont tous autant producteurs de richesses, de développement, de plus-values et de croissance. Ce qui est intéressant dans ce cadre de pensée est l'idée qu’au fond le développement, l'industrialisation, la richesse et la croissance sont normaux puisque chacun a un avantage comparatif. Ce qui est anormal et qui mérite d'être expliqué n’est pas la richesse, mais la pauvreté. En conséquence, il ne faut pas aller fouiller dans l'histoire des sociétés les plus riches et qui se sont enrichies, mais il faut aller voir ce qui empêche les pays pauvres de s’enrichir. Cela est raisonner en termes de blocage.
Tenemos que ir más lejos. Fuimos a buscar tres tipos de explicaciones:
*el primer tipo es el determinismo físico demográfico;
*el segundo tipo son las explicaciones sociales, históricas y culturales;
*el tercer tipo volverá a Krugman son los rendimientos crecientes.


Beaucoup des théories économiques du développement et du commerce international vont essayer de décrire les blocages avec plus ou moins de finesse. Une théorie très à la mode dans les années 1960 était la théorie de Rostow qui réside dans les écarts à la croissance et qui avait formulé la « théorie du décollage ». Cette théorie est intéressante historiquement. L’idée de Rostow est qu’il avait regardé avec attention le développement économique de l’Europe, de l’Angleterre et des États-Unis et il avait repéré qu'il avait cinq étapes successives dans le développement. Ces étapes étaient marquées au milieu par une phase d'accélération. À regarder les chiffres de la production par exemple les prix, on pouvait voir des signes avant-coureurs juste avant le « takeoff » et voir que la phase de décollage a bien eu lieu. Il y a une phase de stabilité haute avec beaucoup de richesses et un taux de croissance élevé étant le mode de développement économique. Tout pays va connaître ce type de développement économique. C’est un modèle de transition. La transition est très importante dans l'histoire des sciences occidentales et aussi dans le l’histoire des sciences-sociales. C'est la vérité de la transition démographique. Les indices démographiques sont, par exemple le fait que la natalité commence à baisser, que la mortalité commence à diminuer et que ça va décoller. Ces théories ne sont pas des théories déductives, mais ce sont des théories empiriques fondées sur l'expérience de l'observation, sur ce qui s'est passé, mais qu’on a pu observer. L'idée était que ce modèle était universaliste, que nécessairement tous les pays allaient suivre la même route, que la transition démographique et la croissance économique suit un chemin régulier, une route qu’on pouvait emprunter que d'une façon et dans un sens. Si la Corée du Sud veut s’industrialiser, elle va devoir faire comme l’Angleterre au XVIIème siècle et au XVIIIème siècle. Cela ne s’est pas passé comme cela. Il n'y a pas qu'un seul modèle, il y a plusieurs voix, mais ce n’est pas forcement une fatalité. En d’autres termes, il n'y apas qu'une croissance, mais la croissance n’est pas une fatalité. Donc, les blocages ne seraient pas un moment comme pour Rostow.
=== Entornos naturales ===


Une autre théorie du blocage intéressante mise en place par Nurske est la théorie des cercles vicieux de la pauvreté qui est donc beaucoup plus basée sur une société dans sa capacité. Une société qui investit peu est une société qui produit peu et qui dégage peu de profits et qui s'enferme dans la pauvreté. Cette idée explique un blocage dans les cercles vicieux qui sont ceux de la pauvreté et des cercles vertueux qui sont ceux de la richesse. Il y a l’idée comparable à ces deux modes d'être économique avec un « régime bas » qui est la pauvreté avec ses logiques et ses cercles vicieux et puis un « régime haut » de la richesse avec ses cercles vertueux qui fait que ça s'entretient, mais pas de moyen de passer de l'un à l'autre. Ces théories font passer la croissance pour normale et cherchent à expliquer au fond l'absence de croissance décrivant des processus, mais elle n'en donne pas vraiment les causes.
Está la cuestión del entorno natural y del medio ambiente. Si pudiéramos explicar las desigualdades en recursos y riqueza a través del medio natural, los geógrafos estarían muy arriba en la jerarquía universitaria y esto sería un discurso muy libre de culpa. El medio ambiente natural no somos nosotros, quizás Dios y por lo tanto los seres humanos no somos culpables de las desigualdades. Esta explicación es tranquilizadora especialmente para los ricos. No se ha establecido ningún vínculo entre este tipo de entorno natural y la riqueza y la pobreza. Estos dos fenómenos no tienen nada que ver. Durante siglos y milenios, esta idea ha tenido nombres muy diferentes. Entre los griegos, también hablamos de la teoría del clima, bajo Montesquieu y Bodin y luego hablamos del determinismo geográfico o determinismo ambiental. La idea era simple: la geografía humana se explicaba por la geografía física. Habría países que tendrían buenos recursos naturales y se enriquecerían y países que tendrían pocos recursos naturales y seguirían siendo pobres. Esta idea ha sido socavada recientemente desde los años sesenta y setenta, y no sólo por los geógrafos.


Il faut aller plus loin. On est allé chercher trois types d'explications :
Un primer argumento es que no hay recursos naturales. Por un lado, un recurso satisface una necesidad y las necesidades se construyen socialmente. La primera pregunta es: ¿existen necesidades naturales? Un recurso que corresponde a una necesidad social no es realmente natural porque sólo lo es con respecto a una necesidad específica. Esta necesidad también está vinculada a las capacidades tecnológicas. En el contexto del cambio tecnológico, algunos recursos están quedando obsoletos. Siempre es natural, pero ya no son recursos. Lo que determina un recurso es social, económico, político y tecnológico. No hay recursos en los que siempre haya cultura, política, economía y tecnología. En cierto modo, el petróleo se inventa, no es un recurso natural. Mientras alguien no hubiera inventado el motor de explosión, no sabríamos qué hacer con el petróleo. Se necesita una convergencia tecnológica muy importante para que el petróleo se convierta en un recurso interesante. Esta convergencia no es sólo económica y tecnológica, sino también cultural. Lo que constituye el petróleo como recurso son las sociedades. Este argumento es esencial porque significa que nunca se da nada por adelantado. Tal vez si queremos invertir la lógica, podríamos decir que los países ricos son países que han logrado inventar sus recursos naturales. Para decirlo de manera menos provocativa, los países ricos son países que han transformado con éxito elementos de su medio ambiente en recursos naturales.
*le premier type est le déterminisme physique démographique ;
*le deuxième type est des explications sociales, historiques et culturelles ;
*le troisième type renverra à Krugman se sont les rendements croissants.


=== Les milieux naturels ===
El segundo punto es que si hubiera existido un vínculo entre los recursos naturales, su explotación y enriquecimiento, podríamos seguir la acumulación de capital dependiendo de dónde operáramos una explotación masiva de este lugar natural. Las regiones más ricas serían aquellas en las que más se han explotado los recursos naturales. El capital, el beneficio generado, el capital acumulado durante la explotación no permanece en el lugar. Los frentes pioneros, las regiones mineras, son lugares desiertos por el capital que ha invertido en grandes centros y capitales. Por ejemplo, la riqueza generada por los frentes pioneros brasileños se puede ver en San Pablo.


Il y a la question des milieux naturels et de l’environnement. Si on était capable d’expliquer les inégalités de ressources et de richesses par le milieu naturel, les géographes seraient très hauts placés dans la hiérarchie universitaire et ce serait un discours très déculpabilisant. Le milieu naturel n’est pas nous, peut-être dieu et donc les êtres humains ne sont pas coupables des inégalités. Cette explication est rassurante surtout pour les riches. On n'a pas établi de lien entre tel type de milieu naturel et puis entre la richesse et la pauvreté. Ce sont deux phénomènes qui n'ont rien à voir. Pendant des siècles et des millénaires, cette idée a porté des noms très différents. Chez les grecs, on parlait aussi de la théorie des climats, sous Montesquieu et Bodin et puis après on a parlé de déterminisme géographique ou de déterminisme environnemental. L'idée était simple qui était que la géographie humaine s'expliquait par la géographie physique. Il y aurait des pays qui ont des bonnes ressources naturelles et deviennent riches et des pays qui ont peu de ressources naturelles et qui restent pauvre. Cette idée a été battue en brèche assez récemment à partir des années 1960 et 1970 et pas seulement par les géographes.
La tercera razón para dudar de este vínculo entre los recursos naturales y la riqueza es la falta de correlación entre ambos. Hay demasiados contraejemplos. Hay muchos ejemplos de países que son muy ricos en recursos naturales y no han visto ningún despegue económico. Por otro lado, hay países con muy pocos y muy pocos recursos naturales que han experimentado un desarrollo significativo. La excepción son los ahorros para pensiones. No se puede negar, por ejemplo, que la riqueza de los países del Golfo está vinculada al petróleo. Las decisiones que Dubai está tomando en Qatar demuestran que está pensando en el pospetrolero y tratando de transformar su economía en algo más que un alquiler. Los recursos naturales no duran. No son los recursos naturales los que vamos a entender los contrastes de la riqueza y el desarrollo.


Un premier argument est qu’il n'y a pas de ressources naturelles. D'une part, une ressource répond à un besoin et les besoins sont socialement construits. La première question est : est-ce qu'il existe des besoins naturels ? Une ressource qui correspond à un besoin social n'est pas vraiment naturelle parce qu’elle ne l'est qu‘à l’égard d’un besoin déterminé. Ce besoin est lié également à des capacités technologiques. Dans le cadre de mutations technologiques, certaines ressources deviennent obsolètes. Cela est toujours naturel, mais ce n’est plus des ressources. Ce qui détermine une ressource est social, économique, politique et technologique. Il n’y a pas de ressources dans lesquelles il y a toujours du culturel, du politique, de l'économie et du technologique. En quelque sorte, le pétrole s'invente, ce n'est pas une ressource naturelle. Tant que quelqu’un n’avait inventé le moteur explosion, on ne saurait pas quoi faire du pétrole. Il faut une convergence technologique très importante pour que le pétrole devienne intéressant à savoir une ressource. Cette convergence n’est pas seulement économique et technologique, mais elle est aussi culturelle. Ce qui constitue le pétrole comme ressource sont les sociétés. Cet argument est essentiel parce que cela signifie que rien n'est jamais donné d'avance. Peut-être que si on veut renverser la logique, on pourrait dire que les pays riches sont des pays qui ont réussi à inventer leurs ressources naturelles. Pour le dire de façon moins provocatrice, des pays riches sont des pays qui ont réussi à transformer les éléments de leur environnement en ressources naturelles.
La otra cara es la cuestión de las limitaciones, la cuestión de los riesgos y la cuestión de los entornos hostiles. Existen entornos hostiles, difíciles, complicados y otros más propicios para el desarrollo humano. Hay entornos hostiles y entornos epidemiológicos que son menos hostiles. Si un país tiene malaria, ciclones, terremotos, volcanes, 40° a la sombra, humedad al 90%, las limitaciones son tales y el medio ambiente tanto que no es posible. Es una idea muy antigua y es reversible. La razón por la cual nos desarrollamos en un ambiente templado es difícil porque tenemos estaciones que cambian, a veces hace frío, a veces hace calor, la tierra no se nutre fácilmente, es necesario desarrollar una civilización, una tecnología y una sociedad jerárquica. El hecho determinista funciona en ambos sentidos, pero lógicamente no es mérito suyo. Esto tampoco es mérito suyo, y siempre se llega a la misma conclusión, que la zona intertropical está condenada a la pobreza, al subdesarrollo y nunca saldrá de la "edad de las cavernas"; por otro lado, la zona templada está condenada a la civilización, al progreso, al desarrollo y a la riqueza. Esta idea se puede encontrar en la teoría del clima, especialmente entre los griegos en el 500 a.C. La percepción de nuestro entorno está ligada a nuestra cultura y a nuestras expectativas.


Le deuxième point est que si il y avait eu lien entre les ressources naturelles, leur exploitation, et l'enrichissement, on pourrait suivre l'accumulation du capital selon les lieux où on a opéré une exploitation massive de ce lieu naturel. Les régions les plus riches seraient les régions où on a le plus exploité les richesses naturelles. Le capital, le profit dégagé, le capital accumulé lors de l’exploitation ne reste pas sur place. Les fronts pionniers, les régions minières sont des lieux désertés par les capitaux qui sont allés s'investir dans des grands centres et des grandes capitales. Par exemple, la richesse dégagée par les fronts pionniers brésiliens se voit à San Paolo.
Si existe, por una parte, la cuestión de los recursos naturales, por otra, la cuestión de las limitaciones. En cuanto a los recursos, se ha evocado a menudo la idea de las limitaciones. Se intentó explicar que los países con muchas limitaciones naturales no podían desarrollarse o que, por el contrario, los países sin limitaciones naturales no podían desarrollarse. La primera es la idea de que existen entornos hostiles o en riesgo, ya que la naturaleza inhóspita de un entorno está siempre en relación con ciertos tipos de vida y, por lo tanto, en relación con un punto de vista que a menudo es externo a él.


La troisième raison pour douter de ce lien entre les ressources naturelles et la richesse est à l'absence de corrélation entre les deux. Il y a trop de contre-exemples. Il y a plein d'exemples de pays très richement dotés en ressources naturelles et qui n'ont connu aucun décollage économique. En revanche, il y a des pays très peu et très mal dotés en ressources naturelles qui ont connu un développement important. L'exception est les économies de rente. On ne peut nier par exemple que la richesse des pays du golfe est liée au pétrole. Les choix que sont en train de faire Dubaï au Qatar montrent bien qu'ils pensent à l’après-pétrole et qu'ils essaient de transformer leur économie en quelque chose qui se fonde sur autre chose que la rente. Les ressources naturelles ne durent pas. Ce n’est pas aux ressources naturelles que l’on va comprendre les contrastes de richesse et de développement.
Así como no hay recursos naturales, tampoco hay amenazas naturales. Un riesgo puramente natural nunca puede representar un peligro. Uno de los principales problemas relacionados con los peligros naturales son las cuestiones de higiene o las epidemias que se producen después de grandes desastres. Estas epidemias o problemas de higiene suelen estar relacionados con las concentraciones humanas. La amenaza es la naturaleza en su expresión, pero la vulnerabilidad de una sociedad a ella es siempre una construcción social, histórica, económica y política. Lo que en geografía se llama "riesgo" es la conjunción de amenaza y vulnerabilidad. Para reducir el riesgo, no se puede hacer mucho con respecto a las amenazas, pero sí se puede hacer mucho con respecto a la reducción de la vulnerabilidad. Por un lado, proclamamos la omnipotencia de la naturaleza y la sumisión a ella y, al mismo tiempo, nos cuesta aceptar la idea de que el peligro puede tener causas que no son causas que no son humanas. Las amenazas naturales no existen como tales y no son un obstáculo para el desarrollo ni una explicación para el contraste de la riqueza.


L’autre versant est la question des contraintes, la question des risques et la question des milieux hostiles. Il y a des milieux hostiles, difficiles, compliqués et d'autres qui sont plus propices au développement humain. Il y a des milieux hostiles et des milieux épidémiologies qui sont moins hostiles. Si un pays a la malaria, le cyclone, le tremblement de terre, le volcan, 40° à l'ombre, humidité à 90%, les contraintes sont telles et le milieu tellement aussi que ce n’est pas possible. C’est une idée très ancienne et elle est réversible. La raison pour laquelle ont s ‘est développé en milieu tempéré est difficile parce qu’on a des saisons qui changent, parfois il fait froid, parfois il fait chaud, la terre ne nourrit pas facilement, il faut développer une civilisation, une technologie et une société hiérarchisée. Le fait déterministe marche dans les deux sens, mais sur le plan logique n’est pas à porter à son crédit. Ce qui n'est pas à porter à son crédit non plus et qu’il aboutit toujours à la même conclusion, c'est-à-dire au fait que la zone intertropicale est condamnée à la pauvreté, au sous-développement et ne sortira jamais de l’« âge des cavernes » et ; en revanche, la zone tempérée est condamnée à la civilisation, au progrès, au développement et à la richesse. On retrouve cette idée dans la théorie des climats notamment chez les grecs en -500 avant Jésus-Christ. Laperception de notre environnement est liée à notre culture et à nos attentes.
Una idea es que cada sociedad construye su desarrollo económico sobre la base del consumo de recursos naturales en el sentido de que no son manufacturados. Estos recursos naturales son esenciales para la continuación de la producción y si la producción los destruye, esto plantea un problema a largo plazo. Gran parte del trabajo se centra en el pasado y ha intentado explicar una serie de grandes desastres de civilización y la desaparición de algunas civilizaciones por problemas de gestión de recursos. Entre los dos grandes ejemplos que se pueden estudiar, tiene la desaparición de la civilización maya. Cuando los conquistadores llegaron a Centroamérica, los mayas ya habían desaparecido. Otro ejemplo es el de Isla de Pascua, que se asentó tardíamente como parte de las grandes migraciones de los pueblos polinesios. Es muy famoso por las estatuas gigantes que se erigieron, pero también por el hecho de que estas estatuas atestiguan de una civilización bastante poderosa y próspera, de una fuerte densidad sobre la isla mientras que en el momento en que los primeros exploradores la alcanzaron en el XVIIIème siglo, encontraron una sociedad donde reinaba la miseria, el hambre y con densidades muy débiles. Obviamente, la isla, en un tiempo estaba muy poblada y con un alto nivel de tecnología así como un alto nivel de producción y consumo y luego cuando llegaron los exploradores europeos, esta civilización casi había desaparecido sin tener idea de lo bien que estos colosos habían sido tallados, en las canteras, transportados en ese momento y luego erigidos.
 
S’il y a d'un côté la question des ressources naturelles, d'un autre côté il y a celle des contraintes. L’idée des contraintes a souvent été évoquée comme pour les ressources. On a pu essayer d'expliquer que les pays qui avaient beaucoup de contraintes naturelles n'arrivaient pas à se développer ou bien qu'au contraire, les pays où il n’y avait pas de contraintes naturelles n'arrivaient pas à se développer. Le premier constate à relativiser voir à démentir est l'idée qu'il existerait des milieux hostiles ou des milieux à risque puisque le caractère inhospitalier d'un milieu ne se fait toujours que par rapport à certains genres de vie et donc par rapport à un point de vue qui lui est souvent extérieur.
 
Tout comme il n'existe pas de ressources naturelles, il n'y a pas non plus de risques naturels. Jamais un risque purement naturel ne peut présenter de danger. Un des gros problèmes liés aux risques naturels sont des questions d'hygiène ou les épidémies qui se déclenchent après les grandes catastrophes. Ces épidémies ou ces problèmes d'hygiène sont souvent liés à des concentrations humaines. L'aléa est la nature dans les expressions, en revanche, la vulnérabilité d’une société à cet aléa est toujours une construction sociale, historique, économique et politique. Ce qu'on appelle en géographie un « risque » est la conjonction d'un aléa et d’une vulnérabilité. Pour réduire les risques, on ne peut pas faire grand-chose sur les aléas, mais, en revanche, il est possible de faire beaucoup sur la réduction de la vulnérabilité. D'un côté, on clame la toute-puissance de la nature et de soumission à celle-ci et en même temps on a du mal à accepter l’idée que l'aléa peut avoir des causes qui ne sont pas des causes qui ne sont pas humaines. Les risques naturels n’existent pas en tant que tel et ne constituent pas un frein au développement ou une explication au contraste de richesses.
 
Une l'idée est que toute société construit son développement économique sur la base de consommation de ressources qui sont naturelles au sens où elles ne sont pas fabriquées. Ces ressources naturelles sont indispensables à la continuation de la production et si la production les détruit, à terme, cela pose problème. Beaucoup de travaux sont portés sur le passé et ont tenté d'expliquer un certain nombre de grandes catastrophes civilisationnelles et la disparition de certaines civilisations par des problèmes de gestion des ressources. Parmi les deux grands exemples qu’on peut étudier, il a la disparition de la civilisation maya. Quand les conquistadors sont arrivés en Amérique centrale, les mayas avaient déjà disparu. Un autre exemple est celui de l’île de Pâques qui a été peuplée tardivement dans le cadre des grandes migrations des peuples polynésiens. Elle est très célèbre par les statues géantes qui ont été érigées, mais aussi par le fait que ces statues témoignent d'une civilisation assez puissante et prospère, d’une forte densité sur l'île alors qu'au moment où les premiers explorateurs l'ont atteinte au XVIIIème siècle, ils ont trouvé une société où régnait la misère, la disette et avec des densités très faible. Visiblement, l’île, à un moment à été très peuplée et avec un haut niveau de technologie ainsi qu’un haut niveau de production et de consommation et puis quand les explorateurs européens sont arrivés, cette civilisation avait quasiment disparu sans avoir aucune idée de comment ces colosses avaient bien pu être taillés, dans les carrières, transportées ensuite et puis érigées.


Une des théories est celle de Diamond qui est celle de la catastrophe écologique. Sa théorie est que l’économie et la société maya tout comme l'économie et la société à de l’île de Pâques polynésienne étaient toutes les deux sur la surexploitation d'un milieu fragile. L’île de Pâques avait une couverture forestière dense et les habitants de l'île de Pâques ont déforesté petit à petit en quelques siècles toute l’île parce qu'ils avaient besoin de bois notamment pour transporter les fameux colosses. Une fois que l'île a été totalement été déforestée, il en a résulté une érosion des sols, une modification des écosystèmes qui a eu des conséquences catastrophiques. Selon Diamon, beaucoup de sociétés ont disparu du fait qu’elles n'ont pas su gérer leurs ressources. Au lieu de préserver leurs ressources dans le cadre d'un souci de durabilité, ils ont au contraire détruit leurs ressources dans une attitude qui est suicidaire.
Une des théories est celle de Diamond qui est celle de la catastrophe écologique. Sa théorie est que l’économie et la société maya tout comme l'économie et la société à de l’île de Pâques polynésienne étaient toutes les deux sur la surexploitation d'un milieu fragile. L’île de Pâques avait une couverture forestière dense et les habitants de l'île de Pâques ont déforesté petit à petit en quelques siècles toute l’île parce qu'ils avaient besoin de bois notamment pour transporter les fameux colosses. Une fois que l'île a été totalement été déforestée, il en a résulté une érosion des sols, une modification des écosystèmes qui a eu des conséquences catastrophiques. Selon Diamon, beaucoup de sociétés ont disparu du fait qu’elles n'ont pas su gérer leurs ressources. Au lieu de préserver leurs ressources dans le cadre d'un souci de durabilité, ils ont au contraire détruit leurs ressources dans une attitude qui est suicidaire.


Cette thèse a rencontré un grand écho parce qu’elle correspond à des interrogations importantes aujourd'hui sur des angoisses millénaristes sur les limites de la croissance, sur l'épuisement des ressources non-renouvelables et spécialement pétrolières, sur le réchauffement climatique avec toute la théorie du développement durable qui voudrait que la satisfaction des besoins actuels ne se fasse pas au détriment de celle des générations futures. C’est une croissance économique qui ne met pas en péril la satisfaction des besoins des générations futures. L’idée que si des sociétés ont pu disparaître du fait de leur manque de précaution dans la gestion de leurs ressources, c'est un contre-exemple qui est précieux aujourd'hui. Les analyses de Diamond ont été beaucoup contestées et beaucoup battues en brèche. Lorsqu’on lit la littérature scientifique à ce propos aujourd'hui, il est très difficile de se faire une opinion. Ces disparitions restent assez mystérieuses. L’angoisse sur la gestion des ressources est plus le fruit d'interrogations actuelles que le fruit d'une expérience historique.
Esta tesis tuvo un gran eco porque corresponde a cuestiones importantes hoy en día sobre las ansiedades milenarias sobre los límites del crecimiento, sobre el agotamiento de los recursos no renovables y sobre todo del petróleo, sobre el calentamiento global con toda la teoría del desarrollo sostenible que no permitiría satisfacer las necesidades actuales a expensas de las de las generaciones futuras. Es el crecimiento económico el que no pone en peligro las necesidades de las generaciones futuras. La idea de que si las empresas pueden haber desaparecido por falta de precaución en la gestión de sus recursos, es un contraejemplo que hoy es precioso. Los análisis de Diamond han sido muy disputados y golpeados. Cuando leemos la literatura científica sobre este tema hoy en día, es muy difícil formarse una opinión. Estas desapariciones siguen siendo bastante misteriosas. La angustia por el manejo de los recursos es más el resultado de las preguntas actuales que el fruto de la experiencia histórica.


Il faut essayer de mettre en rapport ces interrogations avec l'usage qui en est fait et leur instrumentalisation possible au plan politique et sur le plan des relations internationales. On s'aperçoit qu’aussi bien si on raisonne en termes de ressources naturelles, en termes de risques naturels ou en termes de développement durable, on se trouve souvent face à une opposition Nord-Sud avec des pays du Nord qui après avoir connu l'industrialisation, après avoir connu la pollution en sont venus à des positions raisonnables avec une certaine désindustrialisation, une tertiarisation de l'économie, une croissance faible et puis une production qui est essentiellement liée à des services de type peu polluants, peu consommateurs de matières premières et donc respectueux de l'environnement et garantissant à terme le développement durable, respectant ses forêts et les replantant. De l'autre côté, il y aurait les pays du Sud qui sont des pays pauvres, qui ont l'insolence de connaître encore une croissance à deux chiffres, qui prétendent encore faire de l'industrie, qui polluent encore et qui ne respectent pas les impératifs qu'on voudrait leur imposer en termes de bilan carbone ou de gestion de l'environnement.
Debemos tratar de relacionar estas cuestiones con el uso que se hace de ellas y su posible uso en las relaciones políticas e internacionales. Somos conscientes de que si razonamos en términos de recursos naturales, en términos de riesgos naturales o en términos de desarrollo sostenible, a menudo nos enfrentamos a una oposición Norte-Sur con los países del Norte que, después de haber experimentado la industrialización, después de haber experimentado la contaminación, han llegado a posiciones razonables con una cierta desindustrialización, una terciarización de la economía, un crecimiento débil y, a continuación, una producción esencialmente vinculada a servicios de tipo poco contaminante, que consumen pocas materias primas y, por lo tanto, respetan el medio ambiente y, en última instancia, garantizan el desarrollo sostenible, respetando sus bosques y reforestándolos. Por otra parte, están los países del Sur, que son países pobres, que todavía tienen la insolencia de un crecimiento de dos dígitos, que todavía se proclaman industrializados, que todavía contaminan y que no respetan los imperativos que nos gustaría imponerles en términos de huella de carbono o de gestión medioambiental.


Cette lecture pose plusieurs problèmes notamment en termes de patrimonialiation des ressources qui ne sont pas les nôtres avec l’idée par exemple que la forêt amazonienne est les poumons de la planète. Un autre problème est de condamner la déforestation et puis l’industrialisation consommatrice de ressources et inductrice de pollution quand toutes nos sociétés l’ont fait. On arrive toujours au même modèle qui est celui d'une zone tempérée ou cela se passe bien où la richesse est créée, une richesse durable et puis un monde intertropical sur l’hypothèse du milieu naturel est que cela n'aboutit pas. On ne peut pas expliquer les écarts de richesses et le développement en renvoyant au milieu naturel. Quand bien même on reconnaîtrait qu’il y a une influence importante des milieux sur les sociétés, il ne s'agit pas des milieux naturels, mais des milieux qui sont profondément transformés par l’homme.
Esta lectura plantea varios problemas, particularmente en términos de patrimonio de recursos que no son nuestros, con la idea, por ejemplo, de que la selva amazónica es el pulmón del planeta. Otro problema es condenar la deforestación y luego la industrialización, que consume recursos y contamina cuando todas nuestras sociedades lo han hecho. Siempre llegamos al mismo modelo, que es el de una zona templada donde va bien donde se crea riqueza, una riqueza sostenible y luego un mundo intertropical basado en la hipótesis del entorno natural es que no tiene éxito. No podemos explicar las brechas de riqueza y desarrollo refiriéndonos al medio ambiente natural. Aunque reconocemos que hay una influencia importante de los ambientes en las sociedades, no son ambientes naturales, sino ambientes que son profundamente transformados por el hombre.


=== La démographie ===
=== Demografía ===


L’idée que la richesse d'un pays est faite de sa démographie à la fois parce que la population est la force de travail donc que la production serait corrélée à la force de travail disponible donc à la population. Un développement plus récent de cette théorie est de mettre l'accent sur la population non pas en tant que force de travail, mais en tant que fruit de consommation. C’est-à-dire que des pays qui se sont développés sont des pays où il y a eu le développement d'un bassin de consommation importante et une demande importante. D'une part, il est très difficile de mettre en place des corrélations entre des cas de densité et des cas de développement et si les ressources naturelles et les risques naturels ne bougent pas, les populations en revanche migrent. Les grandes migrations du XIXème siècle et du XXème siècle sont des migrations de travail. Il n'empêche que sur la base de ce rapport entre la démographie et l'économie, se sont mises en place un certain nombre de politiques, mais ce ne sont pas des politiques qui ont visées à augmenter la population ou bien à augmenter la force de travail ou encore la consommation en travaillant la démographie, mais c’est plutôt l’inverse. Les corrélations ont été jugées trop importantes et puis la pauvreté et le risque ont joués un grand rôle au XIXème siècle et également XXème siècle avec l’idée qu’il y aurait une contradiction profonde entre les rythmes de la croissance démographique et les rythmes de la croissance économique et notamment les rythmes de croissance et de renouvellement des ressources.
La idea de que la riqueza de un país está constituida por su demografía tanto porque la población es la fuerza de trabajo como porque la producción estaría correlacionada con la fuerza de trabajo disponible para la población. Un desarrollo más reciente de esta teoría es centrarse en la población no como mano de obra, sino como fruto del consumo. Es decir, los países que se han desarrollado son países en los que se ha desarrollado una gran cuenca de consumo y una demanda significativa. Por un lado, es muy difícil establecer correlaciones entre los casos de densidad y los casos de desarrollo, y si los recursos naturales y los riesgos naturales no se mueven, las poblaciones, por otro lado, migran. Las grandes migraciones de los siglos XIX y XX son migraciones laborales. Sin embargo, sobre la base de esta relación entre la demografía y la economía, se han puesto en marcha una serie de políticas, pero no se trata de políticas destinadas a aumentar la población o a aumentar la mano de obra o incluso el consumo por parte de la demografía activa, sino más bien a la inversa. Las correlaciones se consideraron demasiado importantes y luego la pobreza y el riesgo jugaron un papel importante en el siglo XIX y también en el siglo XX con la idea de que habría una profunda contradicción entre las tasas de crecimiento de la población y las tasas de crecimiento económico y, en particular, las tasas de crecimiento y renovación de los recursos.


Le modèle de Malthus est un modèle agricole et il est très simple de voir que le développement d'une société se fait à un rythme beaucoup plus rapide que sa capacité à mettre en valeur de nouveaux sols et à augmenter sa production agricole. Toutes les ressources vont connaître ce phénomène de décalage et de décrochage entre une population qui augmente de façon exponentielle et puis une production qui n'arrive pas à suivre avec à terme des prédictions catastrophiques sur un véritable effondrement. On n'est pas dans la théorie de la catastrophe écologique, mais plutôt dans celle d’une sorte fatalité. Cela s’est traduit par la mise en place de politiques malthusiennes qui visaient notamment à limiter le nombre de naissances ou à retarder l’âge du mariage. En Occident, on a laissé tomber ces politiques malthusiennes parce qu'on a arrêté de faire des enfants, mais on aurait bien aimé que ces politiques soient mises en place en Chine ou en Inde. Il y a le fantasme orientaliste d'une population animale visée qui ne peut contrôler sa natalité, ne peut contrôler sa population et qui se reproduit comme des « fourmis ». Le terme de « bombe démographique » était utilisé en ce sens. Cela n’est pas nouveau parce qu'on a vu effectivement dès le début du XXème siècle l’idée du « péril jaune ». Au de début c'est un péril politique et un péril économique qui était lié à deux événements traumatiques, le premier était la victoire des Japonais sur les Russes en 1905 et la révolte des boxers en Chine. Cette idée connaît comme une sorte de renouveau à la fin du XXème siècle avec l’idée de la « bombe démographie ».
El modelo de Malthus es un modelo agrícola y es muy sencillo ver que una sociedad se está desarrollando a un ritmo mucho más rápido que su capacidad para desarrollar nuevos suelos y aumentar la producción agrícola. Todos los recursos experimentarán este fenómeno de rezago y deserción entre una población que está creciendo exponencialmente y luego una producción que no sigue el ritmo de las catastróficas predicciones de un colapso real. No estamos en la teoría de la catástrofe ecológica, sino en la de una especie de fatalidad. Esto ha dado lugar a la aplicación de políticas maltusianas destinadas en particular a limitar el número de nacimientos o a retrasar la edad para contraer matrimonio. En Occidente, abandonamos estas políticas maltusianas porque dejamos de tener hijos, pero nos habría gustado que estas políticas se hubieran aplicado en China o la India. Existe la fantasía orientalista de una población animal objetivo que no puede controlar su tasa de natalidad, no puede controlar su población y se reproduce como "hormigas". El término "bomba demográfica" fue utilizado en este sentido. Esto no es nuevo porque la idea del "peligro amarillo" existe desde principios del siglo XX. Inicialmente fue un peligro político y económico que estuvo ligado a dos acontecimientos traumáticos, el primero fue la victoria japonesa sobre los rusos en 1905 y la revuelta de los boxeadores en China. Esta idea se conoció como una especie de renovación a finales del siglo XX con la idea de la "bomba demográfica".


Si on évoque l’idée d'une capacité de charge de la terre qui est l’idée que la terre ne pourrait contenir qu’un certain nombre de personnes et pas un plus, on est revenu sur cette idée. Le problème avec cette idée que l’on retrouve aussi avec l’idée du développement durable est que l'on fait des projections aujourd'hui sur la base de deux inconnues qu’on ne peut pas prendre en compte et qui pourtant sont essentiels : la première inconnue est l’évolution technologique et le deuxième problèmes est l'évolution des besoins.
Si se evoca la idea de una capacidad de carga de la tierra, que es la idea de que la tierra puede contener sólo un cierto número de personas y no un plus, se vuelve sobre esta idea. El problema con esta idea, que también se refleja en la idea de desarrollo sostenible, es que las proyecciones se hacen hoy en día sobre la base de dos incógnitas que no se pueden tener en cuenta pero que, sin embargo, son esenciales: la primera es el cambio tecnológico y la segunda es la evolución de las necesidades.


En revanche, il est sûr qu'il y a un souci en Europe, en particulier, dans une moindre mesure en Amérique du Nord, sur la question du vieillissement. Leproblème n’est peut-être pas dans la quantité de la population, mais dans sa qualité à savoir les caractéristiques de cette population et notamment son âge. Ce qui est un problème est le rapport entre la population active et la population qui ne l’est pas. Le problème de la « quantité » est que dans les populations européennes ce rapport est de plus en plus déséquilibré. La deuxième, la « qualité » est celle du niveau de qualification et du coût de la main-d'œuvre. Ce qui importe aujourd'hui est moins la quantité de population que sa qualification et son coût avec deux configurations :
Por otra parte, existe sin duda una preocupación en Europa, en particular, en menor medida en América del Norte, por la cuestión del envejecimiento. El problema puede no estar en la cantidad de la población, sino en su calidad, es decir, en las características de esta población y, en particular, en su edad. Lo que es un problema es la relación entre la población trabajadora y la población no trabajadora. El problema de la "cantidad" es que en las poblaciones europeas esta relación está cada vez más desequilibrada. La segunda, "calidad", es el nivel de cualificación y el coste de la mano de obra. Lo que importa hoy es menos la cantidad de población que su calificación y su costo con dos configuraciones:
*des espaces où les sociétés ont généralement un coût de la main-d'œuvre élevé et un niveau de qualification élevé comme typiquement les pays du Nord ;
*zonas en las que las sociedades tienen generalmente un alto coste de la mano de obra y un alto nivel de cualificación, como suelen ser los países del Norte;
*d'autres configurations où on a une main-d'œuvre peu qualifiée avec un coût de la main-d'œuvre qui est bas typiquement comme les pays du Sud.
*otras configuraciones en las que tenemos una mano de obra poco cualificada con un coste de la mano de obra típicamente bajo, como en los países del Sur.


=== Culture et institutions ===
=== Cultura e instituciones ===


Ces deux types de main-d'œuvre ne permettent pas le développement du même type d'activité. Beaucoup de travaux ont porté sur le rôle de la culture, sur le rôle des institutions sociales en général et sur le développement. A été essayé de voir dans quelle mesure on pouvait corréler des types de sociétés, des modes d'organisation sociale et des valeurs sociales avec le développement économique. Comme souvent, ces civilisations ont été caractérisées d'abord par leur religion. Chez Weber, mais également chez Huntington avec sa théorie du choc des civilisations. De nombreux travaux ont essayé de réfléchir sur le lien entre certains types de religion et puis le développement économique à commencer par les travaux célèbrent de Weber qui datent de 1905 sur l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme dans lequel il met en rapport la naissance du capitalisme marchand en Europe centrale et en Europe rhénane avec le développement du protestantisme. Il propose toute une série d'oppositions entre des valeurs ou des modes d'organisation sociale qui seraient liés au catholicisme et au protestantisme avec l'idée que si le capitalisme marchand s’est développé sur l'axe rhénan, c'est parce que les valeurs protestantes et la société protestante y étaient prédisposées. L’idée est que le protestantisme serait porteur des mêmes valeurs que le capitalisme alors qu'au contraire, le catholicisme promouvrait des valeurs où organiserait la cité de façon moins propice à ce développement. Du côté du protestantisme et du et du capitalisme, on trouverait l'importance de l'individu, de l'initiative et de la valeur de l'individu, la valorisation de la technique et du progrès, un accent mis sur l'importance de la réussite matérielle et puis une adhésion à la science et une valorisation des connaissances scientifiques. En revanche, le catholicisme ne serait pas très individualiste, mais il valoriserait plutôt des comportements et des valeurs de groupe et de communauté, il serait plutôt dans la valorisation de la nature plutôt que de la technique. La théorie de Weber est que les pays qui avaient les valeurs du premier groupe sont à la fois les pays qui ont connu le développement du protestantisme et du capitalisme. Ses travaux sont très marquants et toujours très contestés. Sur cette base, on a continué à essayer de faire des corrélations et des cartes entre les religions et puis la croissance.
Estos dos tipos de trabajo no permiten que se desarrolle el mismo tipo de actividad. Gran parte del trabajo se ha centrado en el papel de la cultura, el papel de las instituciones sociales en general y el desarrollo. Se intentó ver hasta qué punto los tipos de sociedades, los modos de organización social y los valores sociales podían correlacionarse con el desarrollo económico. Como es el caso a menudo, estas civilizaciones fueron caracterizadas primero y ante todo por su religión. Weber, pero también Huntington con su teoría del choque de civilizaciones. Muchas obras han tratado de reflexionar sobre el vínculo entre ciertos tipos de religión y el desarrollo económico, empezando por las famosas obras de Weber de 1905 sobre la ética protestante y el espíritu del capitalismo, en las que relaciona el nacimiento del capitalismo comercial en Europa central y Renania con el desarrollo del protestantismo. Propone toda una serie de oposiciones entre valores o modos de organización social que estarían ligados al catolicismo y al protestantismo con la idea de que si el capitalismo de mercado se desarrolló sobre el eje del Rin, fue porque los valores protestantes y la sociedad protestante estaban predispuestos a ello. La idea es que el protestantismo llevaría los mismos valores que el capitalismo, mientras que, por el contrario, el catolicismo promovería valores en los que la ciudad se organizaría de una manera menos favorable a este desarrollo. Del lado del protestantismo y el capitalismo, encontraríamos la importancia del individuo, la iniciativa y el valor del individuo, la mejora de la tecnología y el progreso, un énfasis en la importancia del éxito material y, a continuación, una adhesión a la ciencia y una mejora del conocimiento científico. Por otra parte, el catolicismo no sería muy individualista, sino que más bien valoraría el comportamiento y los valores del grupo y de la comunidad, más bien estaría en la mejora de la naturaleza que de la técnica. La teoría de Weber es que los países que tenían los valores del primer grupo eran los dos países que experimentaron el desarrollo del protestantismo y el capitalismo. Su obra es muy llamativa y siempre muy controvertida. Sobre esta base, continuamos tratando de hacer correlaciones y mapas entre las religiones y luego el crecimiento.


Deux grandes hypothèses que l'on voit beaucoup est l'incompatibilité du bouddhisme et de l'islam avec le développement. Pour ce qui est de l'islam par exemple, il s'agit d’un état de faits, on ne voit rien de comparable à ce qui s'est passé au Japon, en Europe et puis aux États-Unis. Une autre interprétation consiste à dire que la vision de la société, la place de la femme, des libertés, du progrès, le rapport au temps ne sont pas compatibles avec le développement économique, industriel et marchand. Un exemple cité beaucoup est que l'islam condamne le prêt. Pour une raison théologique, c'est Dieu qui crée. Une solution est de se dire par exemple que l'intérêt n'est pas la pour rémunérer l'argent qu’on va prêter, mais pour compenser le manque a gagné du fait qu'on a prêté de l'argent. Il y a des solutions idéologiques possibles.
Dos suposiciones importantes que vemos mucho es la incompatibilidad del budismo y el islam con el desarrollo. En lo que respecta al Islam, por ejemplo, no hay nada comparable a lo que ocurrió en Japón, Europa y después los Estados Unidos. Otra interpretación consiste en decir que la visión de la sociedad, el lugar de la mujer, las libertades, el progreso y la relación con el tiempo no son compatibles con el desarrollo económico, industrial y comercial. Un ejemplo muy citado es que el Islam condena los préstamos. Por una razón teológica, es Dios quien crea. Una solución es decirnos, por ejemplo, que los intereses no están ahí para pagar el dinero que vamos a prestar, sino para compensar el déficit ganado por el hecho de que prestamos dinero. Hay posibles soluciones ideológicas.


Le problème de ces explications est un peu comme les explications sur l'opposition Nord-Sud et puis sur la tropicalité. On trouve des raisons pour expliquer pourquoi il était logique, il était attendu que ce soit en Europe que les révolutions industrielles et que l'accumulation de richesses se soit produit. Il y a toujours le soupçon qu’on est dans des logiques et des rhétoriques de justifications.
El problema con estas explicaciones es un poco como las explicaciones sobre la oposición Norte-Sur y luego sobre la tropicalidad. Hay razones para explicar por qué era lógico, se esperaba que fuera en Europa donde se produjeran las revoluciones industriales y la acumulación de riqueza. Siempre existe la sospecha de que estamos en la lógica y la retórica de las justificaciones.


Il est intéressant de mettre l'accent sur des questions d'organisation politique, sur l'importance de l'État est puis de poser la question du lien entre la démocratie et le développement du marché et le développement du capitalisme marchand. Il faut tordre le cou à cette idée que le marché est quelque chose qui apparaîtrait spontanément. II faut un État et un État fort pour qu’un marché se mette en place et ensuite pour que le marché s'organise, se structure et prospère, il faut que l'État soit présent, il faut qu’il soit respecté et il faut qu'il apporte un certain nombre de garanties. Ces garanties sont celles du droit et du droit commercial avec le fait que quand quelqu'un ne respecte pas son contrat, il y a des recours possibles et qu’il est possible d’aller devant la justice et faire confiance à la justice. Il y a l’idée qu’on peut faire confiance à l'État pour être violent. L’État a le monopole de la violence légitime, il faut que l'État exerce sa violence, mais il faut que ce soit le seul qui soit en mesure d'exercer cette violence.
Es interesante centrarse en cuestiones de organización política, en la importancia del Estado y, a continuación, plantear la cuestión de la relación entre la democracia y el desarrollo del mercado y el desarrollo del capitalismo de mercado. La idea de que el mercado es algo que aparece espontáneamente debe romperse. Necesitamos un Estado y un Estado fuerte para crear un mercado y luego para que el mercado esté organizado, estructurado y próspero, el Estado debe estar presente, debe ser respetado y debe ofrecer un cierto número de garantías. Estas garantías son las de la ley y el derecho mercantil con el hecho de que cuando alguien no respeta su contrato, hay posibles remedios y es posible acudir a los tribunales y confiar en la justicia. Está la idea de que puedes confiar en que el estado sea violento. El Estado tiene el monopolio de la violencia legítima, el Estado debe ejercer su violencia, pero debe ser el único capaz de ejercerla.


Plus fondamentalement, cela veut dire que le marché, si on le conçoit ainsi, est gêné par les dictatures. Ce que le marché déteste est l’incertitude, ce sont des situations où on ne connaît pas les règles. Si on ne connaît pas les règles, on ne peut faire aucun pronostic, aucunes projections et ne faire confiance à personne. Or, le marché est fondée sur une certaine gestion du temps et de la confiance. Si le marché déteste les dictatures, c'est pas parce qu’elles ne sont pas stables, c'est-à-dire qu’avec une dictature, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il peut y avoir changement de juridiction et elle peut décider de nationaliser, d'évincer sans respect du droit. Il faut un État fort, il faut un État respectable, un État respecté et qui offre une stabilité des institutions permettant de faire des affaires. Il faut qu’il y ait une situation habituelle sur laquelle on puisse compter. L'État est un acteur économique extrêmement puissant jouant un rôle essentiel dans la construction du marché, c’est également un acteur qui intervient sur le marché, c'est un producteur, c'est un consommateur, il a un rôle d'impulsion majeur dans la production et dans la consommation. L'État est une condition nécessaire, mais non suffisante pour l'émergence du marché, du capitalisme et du développement. Dans toutes ces constructions théoriques, il est considéré comme allant de soi que le marché correspond à l’industrie qui correspond au développement et la création de richesse.
Más fundamentalmente, esto significa que el mercado, si lo entendemos así, se ve obstaculizado por las dictaduras. Lo que el mercado odia es la incertidumbre, las situaciones en las que no conocemos las reglas. Si no conoces las reglas, no puedes hacer predicciones, proyecciones o confiar en nadie. Sin embargo, el mercado se basa en una cierta gestión del tiempo y de la confianza. Si el mercado odia a las dictaduras, no es porque no sean estables, es decir, con una dictadura, nunca se sabe lo que puede ocurrir. Puede haber un cambio de jurisdicción y puede decidir nacionalizar, expulsar sin respetar la ley. Necesitamos un Estado fuerte, necesitamos un Estado respetable, un Estado que sea respetado y que ofrezca estabilidad en las instituciones que nos permiten hacer negocios. Tiene que haber una situación normal con la que puedas contar. El Estado es un actor económico extremadamente poderoso que desempeña un papel esencial en la construcción del mercado, es también un actor que interviene en el mercado, es un productor, es un consumidor, tiene un papel importante en el estímulo de la producción y el consumo. El Estado es una condición necesaria, pero no suficiente, para el surgimiento del mercado, el capitalismo y el desarrollo. En todas estas construcciones teóricas, se da por sentado que el mercado corresponde a la industria que corresponde al desarrollo y a la creación de riqueza.


Après la chute de l’URSS, la Russie n’a pas connu une période de développement économique telle que celle qu’on aurait pu imaginer et la raison principale est l’insécurité matérielle et financière. Encore une fois pour les investisseurs étrangers, cela est très difficile à gérer. La disparition du régime communiste en Russie n'a pas donné l'occasion d'un développement d'une économie de marché, mais presque l'inverse. C’est faute d'un État fort et d’un droit respecté et imposé par une autorité monopolisée par l'État que ce pays n'a pas connu cette ruée des investisseurs qu'on aurait pu espérer. La raison pour laquelle les investisseurs continuaient à être réticents à s'impliquer dans les affaires en Russie n’est pas à cause d’un État fort, mais faute d’un État fort.
Después de la caída de la URSS, Rusia no experimentó un período de desarrollo económico como se podría haber imaginado y la principal razón es la inseguridad material y financiera. Una vez más, para los inversores extranjeros, esto es muy difícil de gestionar. La desaparición del régimen comunista en Rusia no proporcionó una oportunidad para el desarrollo de una economía de mercado, sino casi todo lo contrario. Es por falta de un Estado fuerte y de un derecho respetado e impuesto por una autoridad monopolizada por el Estado que este país no ha experimentado esta avalancha de inversores que podríamos haber esperado. La razón por la que los inversores seguían siendo reacios a involucrarse en negocios en Rusia no era por un Estado fuerte, sino por la falta de un Estado fuerte.


La deuxième question très intéressant est le rapport qui est fait entre le la démocratie et le développement économique à savoir la démocratie, le capitalisme, l'économie marchande ou encore le marché. Cette idée est très présente dans l'idéologie libérale et elle est très forte aux États-Unis. C'est vraiment une certitude américaine. La démocratie est le marché vont ensemble dans cette idée. La raison pour laquelle la politique étrangère des États-Unis tient tellement à faire entrer la démocratie là où elle n'existe pas assez et pour faire entrer ces pays dans le marché. Ce lien entre les deux est dans le sens du mot libéral en anglais qui renvoie à la fois à la liberté d'entreprendre et aux libertés individuelles qui se fait à travers la démocratie. Cela a été théorisé par Karl Popper dans le cadre de son idée de la société ouverte. Il oppose deux types de théories : des sociétés ouvertes qui se caractérise par la liberté, par la transparence, par la mobilité et puis des sociétés fermées qui se caractérisent par l'opacité, par le manque, de liberté et puis par l'absence de mobilité. Les sociétés ouvertes sont des sociétés démocratiques et seules les sociétés ouvertes seraient propices à l'installation d'une économie de marché.
La segunda cuestión muy interesante es la relación entre democracia y desarrollo económico, es decir, democracia, capitalismo, economía de mercado o mercado. Esta idea está muy presente en la ideología liberal y es muy fuerte en los Estados Unidos. Realmente es una certeza americana. La democracia es el mercado van de la mano en esta idea. La razón por la que la política exterior de los Estados Unidos está tan interesada en llevar la democracia allí donde no existe lo suficiente y en introducir a estos países en el mercado. Este vínculo entre ambos es en el sentido de la palabra liberal en inglés, que se refiere tanto a la libertad de emprender como a las libertades individuales que se logran a través de la democracia. Esto fue teorizado por Karl Popper como parte de su idea de sociedad abierta. Se opone a dos tipos de teorías: las sociedades abiertas caracterizadas por la libertad, la transparencia, la movilidad y las sociedades cerradas caracterizadas por la opacidad, la falta, la libertad y la falta de movilidad. Las sociedades públicas son sociedades democráticas y sólo las sociedades públicas favorecerían el establecimiento de una economía de mercado.


Cela fait sens sur la question importante de la mobilité sociale. Peu de gens réussissent à connaître une ascension sociale et économique importante. On a peu d'exemples de réussite et puis même si on a ces exemples, de même s’il y en a, l’ascension sociale n’a pas forcement donné ce à quoi on avait ambitionné, c'est-à-dire la reconnaissance sociale, la reconnaissance politique ou encore le pouvoir. Or, même chez les plus intéressés d'entre nous, les raisons pour lesquelles il est tellement important de faire de l'argent est parce que l'argent est porteur de reconnaissance symbolique. L’admiration qu'on va avoir pour la réussite, la réussite symbolique que permet d'afficher la richesse ne vaut que dans le cadre d'une société où on peut espérer cette ascension. L'idée de la société ouverte est que tout est possible pour chacun. Néanmoins, tout ne sera possible pour tous. Les pays qui ne connaissent pas de mobilité sociale, c’est-à-dire où les pays où dès la naissance son destin est déterminé mettant à l'écart de leur économie une population qui n'a pas de raisons de s'y impliquer parce qu'elle ne peut rien en espérer. L'idée est qu’on peu attendre une forte implication, un fort investissement, beaucoup d'inventivité, beaucoup d'efforts, beaucoup de travail beaucoup d’élan de la population active, si elle peut espérer voir reconnu les fruits de son travail. Toutes les sociétés qui sont cloisonnées, la mobilité n'est pas possible, l’ascension sociale n'est pas possible perdent toute une partie de leurs ressources faute de permettre la mobilité. C’est l’une des raisons pour laquelle la démocratie est une condition du marché. Si la corrélation entre les deux est aussi forte, imposer le marché c'est aussi imposer à terme la démocratie. Le libéralisme économique comme le respect des libertés politiques se fonde sur une reconnaissance de l’égalité de droit et des chances entre les acteurs et sur leur autonomie, sur leur capacité à être des agents économiques.
Esto tiene sentido en la importante cuestión de la movilidad social. Pocas personas logran avances sociales y económicos significativos. Tenemos pocos ejemplos de éxito e incluso si tenemos estos ejemplos, incluso si los hay, el progreso social no ha dado necesariamente lo que esperábamos, a saber, el reconocimiento social, el reconocimiento político o incluso el poder. Pero incluso entre los más interesados entre nosotros, las razones por las que es tan importante ganar dinero es porque el dinero conlleva un reconocimiento simbólico. La admiración que vamos a tener por el éxito, el éxito simbólico que la riqueza nos permite mostrar, sólo vale la pena en una sociedad en la que podemos esperar este ascenso. La idea de una sociedad abierta es que todo es posible para todos. Sin embargo, no todo será posible para todos. Países que no experimentan movilidad social, es decir, países en los que su destino está determinado desde el nacimiento, excluyendo de su economía a una población que no tiene motivos para involucrarse porque no puede esperar nada de ella. La idea es que podemos esperar una fuerte implicación, una fuerte inversión, mucha inventiva, mucho esfuerzo, mucho trabajo, mucho entusiasmo por parte de la población activa, si esperamos ver reconocidos los frutos de nuestro trabajo. Todas las sociedades que están compartimentadas, donde la movilidad no es posible, la ascensión social no es posible, pierden parte de sus recursos porque no permiten la movilidad. Esta es una de las razones por las que la democracia es una condición del mercado. Si la correlación entre ambos es tan fuerte, imponer el mercado también significa, en última instancia, imponer la democracia. Tanto el liberalismo económico como el respeto a las libertades políticas se basan en el reconocimiento de la igualdad de derechos y oportunidades entre los actores y en su autonomía, en su capacidad de ser agentes económicos.


Un des grands leviers du développement va être l'ouverture de ces sociétés, le décloisonnement, le fait de faire sauter des verrous avec l’idée d’« empowerment » qui est le fait d'augmenter la capacité d'agir, d'augmenter l'autonomie, d'augmenter la capacité à être un acteur plutôt qu'un agent. Ce lien entre la démocratie est le développement du marché a une composante idéologique forte parce qu’il sert à la justification de la mondialisation. L’une des premières justifications est que la mondialisation rapporte de la richesse renvoyant à la théorie de Ricardo et à la théorie des avantages comparatifs, le deuxième argument est que la mondialisation diffuse les valeurs du marché et que diffuser les valeurs du marché revient à diffuser les valeurs de la démocratie.
Una de las principales palancas del desarrollo será la apertura de estas sociedades, la descompartimentalización, la ruptura de barreras con la idea de "empoderamiento" que es el hecho de aumentar la capacidad de actuar, de aumentar la autonomía, de aumentar la capacidad de ser actor y no agente. Este vínculo entre la democracia y el desarrollo del mercado tiene un fuerte componente ideológico porque sirve para justificar la globalización. Una de las primeras justificaciones es que la globalización produce riqueza refiriéndose a la teoría de Ricardo y a la teoría de las ventajas comparativas; el segundo argumento es que la globalización disemina valores de mercado y que diseminar valores de mercado equivale a diseminar valores democráticos.


=== Les scandales du rendement croissant ===
=== Los escándalos del aumento de los beneficios ===


Ces explications sont insuffisantes. Nous allons revenir vers la théorie de Krugman et sur la théorie des avantages comparatifs parce qu'elle est plus pertinente, mais elle est plus pessimiste. Certains pays ont connu très tôt leur industrialisation, c'est l'Europe, le Japon et les États-Unis et ils ont acquis à cause de cela un avantage comparatif énorme sur les autres lié à leur antériorité. Depuis, ils capitalisent sur cette antériorité qui constitue pour eux un avantage comparatif à cause des rendements croissants garantis par cette antériorité. Tous les efforts sont faits pour verrouiller dans le temps et dans l'espace avec des brevets ces avantages comparatifs et ces savoir-faires. Les pays les plus riches et les pays où se concentrent la richesse sont simplement les pays qui ont les premiers connus le développement économique c’est-à-dire l'industrialisation. Pour les autres, le verrouillage des rendements croissants n’offre pas de porte de sortie.
Estas explicaciones son insuficientes. Volveremos a la teoría de Krugman y a la teoría de la ventaja comparativa porque es más relevante, pero es más pesimista. Algunos países han conocido muy pronto su industrialización, es Europa, Japón y Estados Unidos y han adquirido por ello una enorme ventaja comparativa sobre los demás en relación a su anterioridad. Desde entonces, han capitalizado en este arte previo, que constituye una ventaja comparativa para ellos debido a los rendimientos crecientes garantizados por este arte previo. Se hace todo lo posible para asegurar en el tiempo y en el espacio con patentes estas ventajas comparativas y know-how. Los países más ricos y los países donde se concentra la riqueza son simplemente los países que primero experimentaron el desarrollo económico, es decir, la industrialización. Para los demás, el bloqueo de los rendimientos crecientes no ofrece una salida.


Pour Krugman, « les pays sont riches parce qu’ils sont riches et les pays sont pauvres parce qu’ils sont pauvres ». La pauvreté entraîne l'appauvrissement et la richesse entraîne l'enrichissement. Donc, on est face à un système de décrochage systématique et inéluctable où les pays riches ont tendance à s'enrichir et les pays pauvres ont tendance à s'appauvrir parce que les premiers disposent de rendements croissants et que les seconds ne peuvent pas payer le coût d'entré sur le marché parce que les pays pauvres et les pays riches ne sont pas dans une situation de concurrence pure et parfaite.
Para Krugman, "los países son ricos porque son ricos y los países son pobres porque son pobres. La pobreza conduce al empobrecimiento y la riqueza conduce al enriquecimiento. Por lo tanto, nos enfrentamos a un sistema de abandono sistemático e inevitable en el que los países ricos tienden a enriquecerse y los países pobres tienden a empobrecerse porque los primeros tienen rendimientos crecientes y los segundos no pueden pagar el coste de entrar en el mercado porque los países pobres y los países ricos no están en una situación de competencia pura y perfecta.


Comment expliquer la théorie Krugman parce que cette théorie ne va pas permettre de comprendre comment par exemple la Corée du Sud a pu devenir une grande puissance industrielle. Un élément important est celui des coûts d'obsolescence et des coûts de conversion. Le développement économique industriel se fonde sur la destruction créatrice. Les produits, les uns après les autres se périment et les modes de production, les uns après les autres cessent d’être efficace, de fonctionner et d’être concurrencés. L’une des caractéristiques de l'économie capitaliste est qu’elle ne cesse de détruire en permanence ses produits et ses modes de production afin d’en adopter de nouveaux. C’est une économie qui est en permanence dans de larecréation et pas dans de la reproduction. Dans le système capitaliste, les seuls acteurs économiques qui survivent à long terme sont ceux qui ont réussi à abandonner ce qu'il faisait pour faire autre chose. Très régulièrement c’est l'impératif de l'innovation.
Cómo explicar la teoría de Krugman porque esta teoría no ayudará a entender cómo, por ejemplo, Corea del Sur podría haberse convertido en una gran potencia industrial. Un elemento importante son los costos de obsolescencia y los costos de conversión. El desarrollo económico industrial se basa en la destrucción creativa. Los productos, uno tras otro, se vuelven obsoletos y los métodos de producción, uno tras otro, dejan de ser eficientes, de funcionar y de competir. Una de las características de la economía capitalista es que destruye constantemente sus productos y modos de producción para adoptar otros nuevos. Es una economía que está constantemente en la recreación y no en la reproducción. En el sistema capitalista, los únicos actores económicos que sobreviven a largo plazo son aquellos que han logrado abandonar lo que estaban haciendo para hacer otra cosa. Muy a menudo es el imperativo de la innovación.


L’idée de la destruction créatrice est qu’on doit changer ce qu’on produit régulièrement pour pouvoir le vendre. Cela a des effets et le fait d'abandonner une production qui est liée à des infrastructures qui ont été mises en place, liée à une population formée qui a acquis une culture et des habitudes ne se fait pas très facilement.
La idea de la destrucción creativa es que tienes que cambiar lo que produces regularmente para poder venderlo. Esto tiene efectos y no es muy fácil abandonar la producción vinculada a las infraestructuras que se han puesto en marcha, vinculada a una población formada que ha adquirido una cultura y unos hábitos.


Qu'est-ce qui fait que ces régions industrielles connaissent la crise ? C'est parce qu'elles ont été riches. C'est parce qu’il y a eu accumulation de richesses dans ces régions minières et ces régions d'industrie lourde qu’on y a construit tellement d'infrastructures, qu'on y a mis une population d'ouvriers dont aujourd'hui on ne sait plus quoi faire. La meilleure solution est de fuir, d'abandonner ces régions où se sont accumulées des structures de production obsolètes. Il ne s'agit pas seulement des hauts-fourneaux eux-mêmes, mais il s'agit aussi des canaux qui les desservent et il s'agit des populations ouvrières devenues encombrantes. Ces régions qui étaient les régions de l'accumulation de la richesse et de la production au XIXème siècle sont devenues aujourd'hui des régions qui sont évitées par les investisseurs précisément parce qu’elles ont ce passé glorieux. Il y a l'idée qu’une région industrielle devient toujours une ancienne région industrielle et donc une région en crise. Il serait dans la nature de l'activité capitaliste de se déplacer à cause de ces effets obsolescence. Comment investir dans une activité économique rentable dans ces bassins miniers ou ses bassins sidérurgiques aujourd'hui ? Où vont se développer les activités à hautes valeur ajoutée? Dans les endroits qui ne souffrent pas d'avoir été riches auparavant. Cela est lié à l'inertie de l'espace et au verrouillage spatial. On ne peut pas tirer un trait sur tout ce qui s'est accumulé dans une région et les reconvertir instantanément pour un autre usage.
¿Qué tienen estas regiones industriales que están en crisis? Eso es porque eran ricos. Debido a la acumulación de riqueza en estas regiones mineras y de industria pesada, se ha construido tanta infraestructura, se ha colocado allí a una población de trabajadores y hoy ya no sabemos qué hacer con ellos. La mejor solución es huir, abandonar estas regiones donde se han acumulado estructuras de producción obsoletas. No son sólo los altos hornos en sí mismos, sino también los canales que les sirven, y son las poblaciones de la clase obrera las que se han vuelto engorrosas. Estas regiones, que eran las regiones de acumulación de riqueza y producción en el siglo XIX, se han convertido ahora en regiones que los inversores evitan precisamente porque tienen este glorioso pasado. Existe la idea de que una región industrial siempre se convierte en una antigua región industrial y, por lo tanto, en una región en crisis. Estaría en la naturaleza de la actividad capitalista moverse debido a estos efectos obsoletos. ¿Cómo invertir en una actividad económica rentable en estas cuencas mineras o en sus cuencas siderúrgicas actuales? ¿Dónde se desarrollarán las actividades de alto valor añadido? En lugares que no sufren por haber sido rico antes. Esto está relacionado con la inercia espacial y el bloqueo del espacio. No podemos trazar una línea sobre todo lo que se ha acumulado en una región y convertirlo instantáneamente para otro uso.


La raison pour laquelle il y a encore de la sidérurgie en France est liée aux coûts de reconversion. On est dans un modèle qui est presque l’inverse de celui de Krugman où les régions les plus attractives pour le développement des nouvelles activités qui fondent la croissance économique sont des régions qui ne souffrent pas de l'accumulation des anciennes structures industrielles. Le bonus n’est pas pour les régions qui se sont développées en premier, mais pour celles qui sont toujours développées. Il y a l’idée que le verrouillage des avantages comparatifs est en quelque sorte un peu compensé par l'obligation qui est faite à l'activité économique de se renouveler en permanence et par le coût élevé de la reconversion des anciennes régions.
La razón por la que todavía existe la industria siderúrgica en Francia está relacionada con los costes de conversión. Nos encontramos en un modelo casi opuesto al de Krugman, donde las regiones más atractivas para el desarrollo de nuevas actividades que sustentan el crecimiento económico son aquellas que no sufren la acumulación de viejas estructuras industriales. El bono no es para las regiones que se desarrollaron primero, sino para las que todavía están desarrolladas. Existe la idea de que la exclusión de las ventajas comparativas se ve compensada en cierta medida por la obligación de la actividad económica de renovarse continuamente y por el elevado coste de la reconversión de las antiguas regiones.


= Mondialisation =
= Globalización =


Nous avons pour l’instant évoqué l’ambiguïté des mesures de la richesse. Nous allons insister sur la mondialisation et interroger le rapport entre l'évolution des inégalités et la mondialisation. Est-ce que conformément aux promesses libérales et au modèle de l'avantage comparatif, la mondialisation s'est traduite par un une réduction des inégalités ou est-ce que plutôt conformé à ce que Krugman laisserait craindre, le développement et l'augmentation du champ d'application du marché à la fois géographique et économique se traduit par un creusement des inégalités ?
Por ahora, hemos discutido la ambigüedad de las medidas de riqueza. Nos centraremos en la globalización y examinaremos la relación entre la evolución de las desigualdades y la globalización. De acuerdo con las promesas liberales y el modelo de la ventaja comparativa, ¿ha llevado la globalización a una reducción de las desigualdades, o el desarrollo y el aumento del alcance del mercado, tanto geográfica como económicamente, está llevando a un aumento de las desigualdades, más bien en línea con lo que Krugman nos haría temer?


== Evolution des inégalités ==
== Evolución de las desigualdades ==


[[Fichier:Tableau ocde inégalités 2003.png|vignette]]
[[Fichier:Tableau ocde inégalités 2003.png|vignette]]


Le premier tableau est l'évolution du PIB par habitant en dollars internationaux de 1990. Aux États-Unis en 1500, le PIB par habitant était de 400 $ internationaux de 1990. Deux cents ans après, il était passé à 527. Il est possible d’avoir deux lectures de ce tableau : une lecture horizontale et une lecture verticale. Avec une lecture horizontale on va suivre par exemple pour le Mexique l'évolution du PIB par habitant par de 1500 à 2000. Avec une lecture verticale, on peut avoir une comparaison dans l’espace du PIB par habitant et par an en 1820 de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis, du Mexique, du Japon et de la Chine. Donc c’est un tableau qui montre quel a été le niveau de richesse et le niveau de revenu dans tous ces espaces, entre ces pays entre 1500 et 2000. Le PIB est une mesure de la plus-value, de la l'augmentation, de la production et in fine du niveau de vie.
El primer cuadro es la evolución del PIB per cápita en dólares internacionales de 1990. En los Estados Unidos en 1500, el PIB per cápita era de 400 dólares internacionales en 1990. Doscientos años después, había subido a 527. Es posible tener dos lecturas de esta tabla: una lectura horizontal y una lectura vertical. Con una lectura horizontal seguiremos, por ejemplo para México, la evolución del PIB per cápita de 1500 a 2000. Con una lectura vertical, podemos tener una comparación espacial del PIB per cápita y anual en 1820 de Francia, Reino Unido, Estados Unidos, México, Japón y China. Así que es una tabla que muestra el nivel de riqueza y el nivel de ingresos en todas estas áreas, entre estos países entre 1500 y 2000. El PIB es una medida del valor añadido, el crecimiento, la producción y, en última instancia, el nivel de vida.


En 1500, il n’y a pas de différences entre le PIB de ces différentes parties du monde. Cela veut dire que les niveaux de production, les modes de production, les niveaux de vie et les modes de vie étaient les mêmes partout. Bien sûr, ils étaient à chaque fois sur des types de production différente, par exemple au Mexique sur le maïs, au Japon c’était sur le riz et en France sur le blé, mais induisant des types d'organisations sociales différents, des types de paysages différents. Chacun vivait à peu près dans les mêmes conditions sur la base de ces ressources. Cela ne veut pas dire que toutes les personnes étaient à égalité dans toute société. En revanche, très probablement, l'empereur de Chine, l'empereur du Japon, le roi de France et puis le seigneur Aztèque vivaient à peu près de la même façon et le paysan chinois, le paysan japonais, le paysan français et le paysan des hauts plateaux mexicains vivaient à peu près la même façon. On était face à une situation à peu près égale à l'échelle du monde. Il y a 500 ans, il n'y avait pas d’inégalité de développement.
En 1500, no hay diferencias entre el PIB de estas diferentes partes del mundo. Esto significaba que los niveles de producción, los patrones de producción, los niveles de vida y los estilos de vida eran los mismos en todas partes. Por supuesto, cada vez que estaban en diferentes tipos de producción, por ejemplo en México en el maíz, en Japón en el arroz y en Francia en el trigo, pero induciendo diferentes tipos de organizaciones sociales, diferentes tipos de paisajes. Todos vivían en aproximadamente las mismas condiciones sobre la base de estos recursos. Esto no significa que todas las personas fueran iguales en cualquier sociedad. Por otro lado, lo más probable es que el emperador de China, el emperador de Japón, el rey de Francia y luego el señor azteca vivieran de la misma manera y el campesino chino, el campesino japonés, el campesino francés y el campesino del altiplano mexicano vivieran de la misma manera. Nos enfrentamos a una situación más o menos igual a escala mundial. Hace 500 años, no había desigualdad en el desarrollo.


La deuxième étape est l’invention de l’industrie qui déjà eu lieu XVIIIème siècle au Royaume-Uni et on voit très nettement un effet de décrochages d'un pays avant tous les autres. Le Royaume-Uni a une augmentation du PIB par habitant qui est très nette par rapport aux autres pays. Pour la France, ce décollage se fait entre 1820 et 1913, pour le Royaume-Uni ça décolle en fait plus précocement et moins brutalement dès le XVIIIème siècle, pour les États-Unis le décollage est très net et il est antérieur au décollage français puisqu’il se fait avant 1820. Pour le Mexique, cela est très tardivement au XXème siècle et pour le Japon un peu plus tôt, pour la Chine et pour l'Inde très récemment puisqu'il faut attendre les années 1980 pour que ce phénomène se produise.
La segunda etapa es la invención de la industria, que ya tuvo lugar en el siglo XVIII en el Reino Unido, y vemos muy claramente el efecto de la deserción escolar en un país antes que en todos los demás. El Reino Unido tiene un aumento muy marcado del PIB per cápita en comparación con otros países. Para Francia, este despegue tiene lugar entre 1820 y 1913, para el Reino Unido, en realidad, despega antes y de forma menos abrupta a partir del siglo XVIII, para los Estados Unidos, el despegue es muy claro y es anterior al despegue francés, ya que tiene lugar antes de 1820. En el caso de México, fue a finales del siglo XX y en el de Japón, un poco antes, y en el de China y la India, muy recientemente, ya que este fenómeno no se produjo hasta la década de 1980.


Sont très intéressant les moments où le PIB par habitant baisse et on est capable, en 1913, de compter de façon plus précise ce qui se passe en Chine. On observe le même phénomène pour l’Inde avec une petite baisse qui est certainement due à la décolonisation avec un décollage très récent intéressant. Pour les États-Unis, on voit que ça se joue assez tôt et que c'est en fait dès 1950 que le revenu décroche. Le décrochage se fait après la Première guerre mondiale et on voit clairement comment la Première guerre mondiale puis la Deuxième guerre mondiale ont permis aux États-Unis d'assurer leur première place sur le plan économique. En 1500, tout le monde est sur le même pied, ensuite au XVIIIème et, au XIXème siècle, il y a quelquesdécollages avec le Royaume-Uni, les États-Unis et la France et puis au XXème siècle, il y a un troisième phénomène important avec les États-Unis qui décrochent vers le haut à l'occasion ou grâce aux deux guerres mondiales et puis le quatrième phénomène important est le décollage très récent qui est en cours de la Chine et de l’Inde.
Los tiempos en los que el PIB per cápita cayó son muy interesantes y podemos, en 1913, contar con mayor precisión lo que está ocurriendo en China. El mismo fenómeno se observa para la India con una pequeña caída que es sin duda debido a la descolonización con un despegue muy reciente interesante. En el caso de los Estados Unidos, vemos que se desarrolla bastante pronto y que, de hecho, es ya en 1950 cuando se produce la caída de los ingresos. La deserción escolar ocurrió después de la Primera Guerra Mundial y está claro cómo la Primera Guerra Mundial y luego la Segunda Guerra Mundial permitieron a Estados Unidos asegurar su primer lugar en la economía. En 1500, todo el mundo está en pie de igualdad, luego en el siglo XVIII y, en el siglo XIX, hay algunos despegues con el Reino Unido, los Estados Unidos y Francia y, a continuación, en el siglo XX, hay un tercer fenómeno importante con los Estados Unidos cayendo de vez en cuando o gracias a las dos guerras mundiales y, a continuación, el cuarto fenómeno importante es el despegue muy reciente que está teniendo lugar desde China y la India.


On en était à cette idée que dans l'histoire à moyen terme de la mondialisation, l’émergence des inégalités est un phénomène qui est très récent qui date de quelques siècles et qui semble effectivement correspondre tout à fait au décollage industriel des pays en question. Les différentiels de taux de croissance qu'on observe actuellement entre les pays neufs et puis les vieux pays industrialisés laissent espérer un rattrapage. Il faut partir du principe que l'extension de la mondialisation qui va toucher de plus en plus de pays, mais qui va également diffuser le marché de plus en plus en profondeur dans les pays concernés se fonde sur l'idée de la production de richesses, de l'avantage comparatif, etc. Un des principaux arguments en faveur de la mondialisation est celui que ce serait une garantie pour les pays pauvres de trouver des modes de croissance et de s’enrichir. Il y aurait une promesse de réduction des inégalités derrière la mondialisation.
Esto llevó a la idea de que en la historia de la globalización a mediano plazo, el surgimiento de desigualdades es un fenómeno muy reciente que se remonta a varios siglos atrás y que, de hecho, parece corresponder enteramente al despegue industrial de los países en cuestión. Los diferenciales de tasas de crecimiento que se observan actualmente entre los nuevos países y los antiguos países industrializados permiten abrigar esperanzas de recuperación. Hay que suponer que la extensión de la globalización, que afectará a un número cada vez mayor de países, pero que también extenderá cada vez más el mercado en los países afectados, se basa en la idea de la producción de riqueza, la ventaja comparativa, etc. Uno de los principales argumentos a favor de la globalización es que sería una garantía para que los países pobres encontraran formas de crecer y enriquecerse. Habría una promesa de reducir las desigualdades detrás de la globalización.


Pour mesurer ces inégalités, il y a beaucoup de méthodes qui sont disponibles, mais parmi les plus parlantes il y a la méthode des écarts. L’idée est que pour gommer les problèmes statistiques que posent les notions de moyenne, on va réfléchir sur le rapport entre les pays qui sont tout en haut du classement et les pays qui sont tout en bas du classement. Par exemple, on va parler d’écart interquartile si on compare le quart supérieur au quart inférieur. On va parler d’écart interdécile si on compare les 10 % supérieurs aux 10 % inférieurs.
Para medir estas desigualdades, hay muchos métodos disponibles, pero entre los más reveladores está el método de la brecha. La idea es que, para eliminar los problemas estadísticos que plantean las nociones de promedio, reflexionemos sobre la relación entre los países que se encuentran en los primeros puestos de la clasificación y los países que se encuentran en los últimos puestos. Por ejemplo, hablaremos de un rango intercuartil si comparamos el trimestre superior con el inferior. Hablaremos de una brecha interdecimal si comparamos el 10% superior con el 10% inferior.


Nous allons considérer l’indice qui permet de comparer les 15 pays les plus pauvres et les 15 pays plus riches dans la gamme des quelque 200 pays qui constituent le monde. Depuis une quarantaine d'années, depuis la mise en place de cette forme très récente de la mondialisation, qu'en est-il de ces fameux écarts entre les pays pauvres et les pays plus riches ? Dans les 1960, les quinze pays les plus pauvres ont en moyenne un revenu par habitant par an de 1,9 et il est de 26,6 dans les pays les plus riches. Cela représente un écart de 1 à 13. En 1980, la situation des pays les plus pauvres n’a pas évolué toujours à 1,9, mais pour les pays les plus riches cela a doublé passant à 51 soit un écart de 1 à 25. En 2001, on est passé de 1,9 à 2,3 dollars par habitant et par jour en parité de pouvoir d'achat et dans les pays plus riches on est arrivé à 80$. C’est un écart de 2 à 40.
Consideraremos el índice que compara los 15 países más pobres y los 15 países más ricos en el rango de unos 200 países que componen el mundo. Durante cuarenta años, desde la introducción de esta forma tan reciente de globalización, ¿qué hay de estas famosas diferencias entre los países pobres y los más ricos? En la década de 1960, los quince países más pobres tenían un ingreso per cápita promedio de 1,9 por año y en los países más ricos era de 26,6 por ciento. Esto representa un rango de 1 a 13. En 1980, la situación de los países más pobres no siempre cambió a 1,9, pero para los países más ricos se duplicó a 51, lo que representa una diferencia de 1 a 25. En 2001, pasamos de 1,9 a 2,3 dólares per cápita al día en paridad de poder adquisitivo y en los países más ricos llegamos a 80 dólares. Eso es un rango de 2 a 40.


Sur la base de ce simple bilan, est-ce que la mondialisation est contemporaine d’une réduction des inégalités ? Non, c’est le contraire. Elle est contemporaine d'une augmentation des inégalités massives sans précédent historique. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres sont de plus en plus pauvres. On ne peut pas dire ça que si on regarde la situation des pauvres des pays les plus pauvres, cela n’a pas vraiment empiré. On est passé de 1,9 à 2,3 ce qui correspond à une augmentation de 20 %. Les pays pauvres ne se sont pas appauvris, mais ils se sont juste beaucoup moins enrichis que les pays riches. Ce n’est pas un phénomène de divergences avec des pays qui s'enfoncent dans la pauvreté et d'autres qui décollent vers la richesse. C’est une situation où les pays les plus pauvres progressent très lentement alors que la croissance accumule de plus en plus de richesses dans les pays les plus riches. Le problème ce n'est pas l'appauvrissement des pays pauvres, mais dans l’enrichissement des pays riches.
Sobre la base de esta simple evaluación, ¿es contemporánea la globalización con una reducción de la desigualdad? No, es al revés. Es contemporáneo de un aumento histórico sin precedentes de las desigualdades masivas. Los ricos se enriquecen y los pobres se empobrecen. No podemos decir que si observamos la situación de los pobres en los países más pobres, no haya empeorado realmente. Pasamos de 1,9 a 2,3, lo que corresponde a un aumento del 20%. Los países pobres no se han empobrecido, sino que se han vuelto mucho menos ricos que los países ricos. No se trata de un fenómeno de diferencias con países que se hunden en la pobreza y otros que despegan hacia la riqueza. Se trata de una situación en la que los países más pobres progresan muy lentamente, mientras que el crecimiento acumula cada vez más riqueza en los países más ricos. El problema no es el empobrecimiento de los países pobres, sino el enriquecimiento de los países ricos.


Quel regard jeter sur ces chiffres ? Il est possible de se scandaliser, car on est face à un phénomène où les bénéfices effectifs sont comme monopolisés par les pays les plus riches. Si il n’y a pas d'appauvrissement et si il y a un enrichissement des riches, on serait plutôt dans un bilan positif : une augmentation des inégalités qui se fait vers le haut et pas vers le bas.
¿Cómo ves esos números? Es posible escandalizarse, porque nos enfrentamos a un fenómeno en el que los beneficios reales son como si estuvieran monopolizados por los países más ricos. Si no hay empobrecimiento y si hay enriquecimiento de los ricos, estaríamos en un equilibrio positivo: un aumento de las desigualdades al alza y no a la baja.


La richesse et la pauvreté sont aussi des notions relatives. Bien sûr, si on a besoin de se nourrir on est dans l’absolue. Les notions de richesse et de pauvreté ne se définissent pas par rapport à un absolu qui est celui des besoins physiologiques, mais le niveau de richesses va se caractériser par comparaison. On se définit comme riche pas dans l'absolu en fonction de ce qui est dans son portefeuille, mais par comparaison à ce que gagne ou ne gagne pas les gens autour de nous. La richesse et la pauvreté renverraient plus à une perception, un sentiment et à une comparaison.
La riqueza y la pobreza también son conceptos relativos. Por supuesto, si necesitas alimentarte, estás en lo absoluto. Las nociones de riqueza y pobreza no se definen en relación a un absoluto que es el de las necesidades fisiológicas, sino que el nivel de riqueza se caracterizará por la comparación. Nos definimos a nosotros mismos como pasos ricos en lo absoluto de acuerdo a lo que está en nuestro portafolio, pero comparados con lo que la gente a nuestro alrededor gana o no gana. La riqueza y la pobreza tendrían que ver más con la percepción, el sentimiento y la comparación.


Les plus pauvres, les habitants du Bangladesh ne passent pas leur temps à regarder ce qui se passe dans le quartier Beverly Hills, ils ne sont pas confrontés au quotidien et à ce dérapage. Mais, à la vérité, ils le sont. Par exemple, avec le cinéma d'Hollywood et avec le cinéma occidental, ils sont nourris en permanence par une vision du niveau de vie dans les pays riches. La télévision donne à voir la richesse. À l'échelle du monde entier et c’est un phénomène très récent, les pauvres sont confrontés non à la richesse, mais à l'image de la richesse. Le contraire n'est pas vrai, c'est-à-dire que les très riches ne sont pas confrontés à la pauvreté. L'image ne leur est pas imposée. Dans cette optique, ce décalage suscite d'autant plus de frustrations puisque ceux qui sont enfermés dans ces pays où le niveau de vie stagne à deux dollars par jour et par habitant sont confrontés à l'évidence de l'accumulation de richesses croissante dans les pays occidentaux telle qu'elle est exhibée notamment par la télé américaine, mais aussi par leur propre télé nationaliste. Cela suscite des frustrations qui existaient moins auparavant parce que l'espace virtuel des médias ou d'internet ne permettait pas cette confrontation entre d'un côté les pauvres et de l’autre côté les riches. C’est l’une des explications à la toute-puissance de l'appel d'air migratoire qui émane des pays riches qui est que les candidats à la migration dans les pays pauvres sont informés ou désinformés et disposent de beaucoup d'informations plus ou moins juste ou erronées à propos de la richesse des pays les plus riches. S’il n’y a pas un creusement des inégalités, il y a sûrement une augmentation du sentiment d’injustice et du sentiment de pauvreté.
Los más pobres, los habitantes de Bangladesh, no pasan el tiempo mirando lo que ocurre en el distrito de Beverly Hills, no se enfrentan a la vida cotidiana y a este derrape. Pero la verdad es que lo son. Por ejemplo, con el cine de Hollywood y el cine occidental, se alimentan constantemente de una visión del nivel de vida en los países ricos. La televisión te hace ver la riqueza. En todo el mundo, y este es un fenómeno muy reciente, los pobres no se enfrentan a la riqueza, sino a la imagen de la riqueza. Lo contrario no es cierto, es decir, los muy ricos no se enfrentan a la pobreza. La imagen no se les impone. Desde este punto de vista, esta discrepancia aumenta aún más la frustración, ya que los que están encerrados en estos países en los que el nivel de vida se estanca en dos dólares al día y por habitante se enfrentan a la evidencia de la creciente acumulación de riqueza en los países occidentales, tal y como se muestra, en particular, en la televisión estadounidense, pero también en su propia televisión nacionalista. Esto genera frustraciones que antes existían menos porque el espacio virtual de los medios de comunicación o de Internet no permitía este enfrentamiento entre los pobres por un lado y los ricos por otro. Esta es una de las explicaciones de la omnipotencia de la llamada al aire migratorio que emana de los países ricos, que es que los candidatos a la migración en los países pobres están informados o mal informados y tienen información mucho más o menos exacta o errónea sobre la riqueza de los países más ricos. Si no hay un aumento de la desigualdad, seguramente hay un aumento del sentimiento de injusticia y del sentimiento de pobreza.


Il faut revenir sur l'idée de l'avantage comparatif et sur l'idée que les échanges internationaux ne constituent pas seulement un échange de valeur, mais aussi une création de valeur. Si l'on met en parallèle les chiffres tels que donnés et l’idée de la taille du gâteau qui augmente, la seule façon de les rendre compatibles est qu’on change la taille des parts. C’est-à-dire que les pays riches se taillent des parts de plus en plus grande dans ce gâteau si bien que malgré l'augmentation de la taille du gâteau, la part des pays pauvres stagne. II y a création de richesses à travers la mondialisation et les échanges, mais elle ne profite pas à tout le monde parce que cette augmentation de richesses n'est pas également répartie entre les participants, elle est captée par certains d'entre eux. On n’est pas dans un système où il aurait une autorité qui réglerait la difficulté de la redistribution de cette richesse. On n'est pas dans un système où on serait d'accord sur des principes de justice, d'équité et d'égalité en fonction desquels les bénéfices de ces échanges seraient répartis de façon égale. En théorie, c’est le marché qui en décide, l'échange résulte d’un contrat et qu’il ne s'opère que quand les deux partenaires de l'échange sont satisfaits des termes de l'échange.
Debemos volver a la idea de la ventaja comparativa y a la idea de que el comercio internacional no es sólo un intercambio de valor, sino también una creación de valor. Si comparamos las cifras dadas con la idea del aumento del tamaño de la tarta, la única manera de hacerlas compatibles es cambiar el tamaño de las partes. Es decir, los países ricos se están repartiendo cada vez una parte mayor de este pastel, de modo que, a pesar del aumento del tamaño del pastel, la parte correspondiente a los países pobres se está estancando. Hay creación de riqueza a través de la globalización y el comercio, pero no beneficia a todos porque este aumento de riqueza no se distribuye equitativamente entre los participantes, sino que es capturado por algunos de ellos. No estamos en un sistema en el que él tenga una autoridad que regule la dificultad de redistribuir esta riqueza. No estamos en un sistema en el que estemos de acuerdo en los principios de justicia, equidad e igualdad sobre la base de los cuales los beneficios de estos intercambios se compartan por igual. En teoría, es el mercado el que decide, el intercambio es el resultado de un contrato y sólo tiene lugar cuando ambos socios en el intercambio están satisfechos con los términos del intercambio.


Si un des deux partenaires est lésé dans l'affaire, pourquoi il signe le contrat, pourquoi il s'engage dans l'échange si à travers celui-ci il fait peu de bénéfices ou pas du tout comparé à son autre partenaire. C'est une affaire de prix. Les prix sont fixés de telle façon que les échanges bénéficient aux pays riches. On retrouve la théorie de la détérioration des termes de l'échange. Les instruments qui permettent cette captation de la richesse dans l'échange sont en rapport avec le caractère asymétrique des rapports en rapport avec le caractère asymétrique des relations entre ces deux partenaires. C’est dans le cadre des rapports de pouvoirs, de ces obligations qui sont passées par contrat que s'opère la confiscation de la richesse.
Si uno de los dos socios se ve perjudicado en el caso, por qué firma el contrato, por qué participa en el intercambio si a través de él obtiene poco o ningún beneficio en comparación con su otro socio. Todo es por el precio. Los precios se fijan de tal manera que el comercio beneficia a los países ricos. Encontramos la teoría del deterioro de los términos de intercambio. Los instrumentos que permiten esta captación de riqueza en el intercambio están relacionados con el carácter asimétrico de las relaciones en relación con el carácter asimétrico de las relaciones entre estos dos socios. Es en el marco de las relaciones de poder, de estas obligaciones contractuales, donde se confiscan los bienes.


Pour éviter les effets de pouvoir ainsi que la confiscation, la solution consiste à avoir un système de régulation qui va compléter ou surimposer au marché un circuit de redistribution. On voit, par exemple, à l'échelle de l'Europe des systèmes de redistributions qui font circuler la richesse entre les régions les plus riches et les régions les plus pauvres. À l'échelle du monde cela n'existe pas puisque les régulations ne se produisent pas à l'échelle de la planète.
Para evitar los efectos del poder y la confiscación, la solución consiste en contar con un sistema regulador que complete o superponga un circuito de redistribución en el mercado. Vemos, por ejemplo, sistemas de redistribución en toda Europa que hacen circular la riqueza entre las regiones más ricas y las más pobres. A escala mundial esto no existe, ya que las regulaciones no existen a escala mundial.


== Répartition de l’enrichissement ==
== Répartition de l’enrichissement ==


À qui profite les profits de la mondialisation ? L’idée est que la mondialisation pourrait profiter à tout le monde, mais ce n’est pas le cas. On va admettre la réflexion ricardienne des avantages comparatifs et réfléchir sur où sont actuellement les avantages comparatifs les plus importants et les avantages comparatifs majeurs ? On peut en distinguer deux types :
¿Quién se beneficia de la globalización? La idea es que la globalización podría beneficiar a todos, pero no lo es. Admitiremos el reflejo ricardiano de las ventajas comparativas y reflexionaremos sobre dónde están actualmente las ventajas comparativas más importantes y las principales ventajas comparativas. Se pueden distinguir dos tipos:
*un avantage comparatif qui porte sur la qualification de la main-d'œuvre et le savoir-faire ;
*una ventaja comparativa que se centra en la cualificación de la mano de obra y los conocimientos técnicos;
*un avantage comparatif qui porte le coût de la main-d'œuvre.
*una ventaja comparativa que soporta el costo de la mano de obra.
 
On assiste à une divergence économique avec :
*les pays du Nord : dans les pays riches des populations hautement qualifiées qui s'occupent à des tâches complexes, qui font appel à des hautes technologies et qui produisent de l'innovation. Ce qui est moteur dans l'activité économique est la manipulation de symbole. On ne fait plus de l'argent en manipulant des objets, on fait de l'argent en manipulant des symboles, c'est-à-dire en ayant des idées et si possible des nouvelles. Cela suppose un capital culturel, un capital scientifique et capital technologique très important. C'est ce qu'on appelle le secteur quaternaire ou le secteur tertiaire supérieur adossé aux universités et aux laboratoires de recherche.
*les pays du Sud : cette main-d'œuvre qualifiée n’existe pas ou si elle existe à l'étranger elle fait partie d’un système de drainage des cerveaux qui ne profite qu'aux États-Unis. Au contraire, on aurait trouvé une main-d'œuvre relativement peu qualifiée, mais très nombreux et très bon marché. C’est une main-d'œuvre affectée à des tâches répétitives et non pas à l’innovation, mais au contraire à la reproduction la plus exacte possible des mêmes gestes. Ce sont des choses que les machines encore n’arrivent pas faire alors que pourtant elles pourraient simplement le faire, mais les ouvriers sont pour l'instant moins chers que les machines.
 
Cette nouvelle division internationale du travail a des activités de conception, de recherche et de manipulation de symboles dans les pays du Nord et puis des activités de réalisation, de manipulation et de manufacture dans les pays du Sud. Le problème est que les activités de manipulation de symboles rapportent plus de plus-value que celles qui sont juste dans la reproduction de manipulation, et dans la théorie de la destruction créatrice de Schumpeter, il est dans la nature de l'activité économique d'innover. Non seulement, la manipulation d'objets rapporte moins que la manipulation, mais également, la manipulation d'objets produits moins de croissance alors que la manipulation d'objets de symbole produit de la croissance à travers l’innovation. Non seulement les pays riches, à travers la division des activités, monopolisent les profits, mais également la croissance.
 
Les effets induits, les effets d'entraînement et les coefficients multiplicateurs des industries manipulatrices de symboles sont très élevés et sont au contraire très faibles dans les industries qui ne manipulent que des objets. Ce serait une explication des écarts croissants entre les pays riches et les pays pauvres qui seraient liés au fait que les pays riches ont confisqué les activités les plus intéressantes à savoir la manipulation symbole et ont abandonné aux pays pauvres les activités qui produisent moins de richesse et de croissance et qui sont aussi les plus polluantes. Il y a un risque de dualisation de l'économie à l'échelle mondiale avec d'un côté des nations d'ingénieurs, des nations de chercheurs, des populations en col blanc ou en cravate très qualifiée et puis d’un côté des nations prolétaires, des nations manufacturières. D'un côté des pays avec des laboratoires et des bureauxet d’un côté des pays avec des usines et des manufactures.
 
Là où cette explication s'avère très vite insuffisante est qu’il n'y a pas que des riches dans les pays riches et il n'y a pas que des pauvres dans les pays pauvres. La richesse et la pauvreté sont à relativiser, il n’y a pas dans les pays riches que des ingénieurs, des avocats, des chercheurs, des publicistes, etc., il y a aussi des gens qui sont peu qualifiés, il y a aussi des gens qui ne sont pas utiles pour la manipulation de symboles. Pour une raison ou pour une autre, ils ne peuvent faire que de la manipulation d'objets. Tout le monde n’arrive pas sur marché du travail avec un diplôme. Dans les pays du Sud, il est aussi des ingénieurs, évidemment, il y a aussi une bourgeoisie, il y a des gens qui accumulent de l'argent. Notamment, dans des pays comme le Brésil ou l’Inde, il y a des gens riches et des gens très riches. Ce sont des pays où il y a une élite de la population qui a réussi à s'enrichir localement et qui continue à investir localement. Dans les pays du Nord, dans les pays riches, pour les gens qui sont très bien formés, ils ont tout à gagner de la mondialisation. Pour ceux qui n’ont que leur force de travail, ils sont confrontés à une concurrence « déloyale », celle des gens qui font la même chose dans les pays du Sud avec un salaire inférieur.


On a beaucoup évoqué l’idée d'une société en sablier avec une absence de classe moyenne et avec l'évolution vers une économie d'ordre domestique. Une des réponses est que la scène caricaturale à laquelle on arrive est qu’on à d’un côté dans des bureaux des gens très qualifiés qui gagnent beaucoup d'argent, mais rapportent également beaucoup d'argent en s'activant à la manipulation de symboles, de nouvelles idées sur leur ordinateur, ils valent très cher. Avant, le service domestique se faisait à l’intérieur de la maison bourgeoise. C’est une population peu qualifiée, mal payée et précaire qui n'a aucun bénéfice à attendre de la mondialisation sauf à ce qu’un État, quelque part, opère la redistribution. Le risque de dualisation de la division internationale du travail est surtout majeur au sein des pays riches. Un décrochage s’opère avec d'un côté des acteurs impliqués dans la mondialisation et qui en tirent parti et puis de l'autre une population qui était peu qualifiée et manufacturière qui avait son sens du temps où on fabriquait des objets dans les pays du Nord.
Existe una divergencia económica con:
*Países del Norte: personas altamente cualificadas en países ricos que realizan tareas complejas, utilizan alta tecnología y producen innovación. Lo que impulsa la actividad económica es la manipulación de símbolos. Ya no ganamos dinero manipulando objetos, ganamos dinero manipulando símbolos, es decir, teniendo ideas y, si es posible, noticias. Esto supone un capital cultural, científico y tecnológico muy importante. Esto se denomina sector cuaternario o sector terciario superior adscrito a universidades y laboratorios de investigación.
*países del Sur: esta mano de obra calificada no existe o, si existe en el extranjero, forma parte de un sistema de fuga de cerebros que sólo beneficia a los Estados Unidos. Al contrario, habríamos encontrado una mano de obra relativamente poco cualificada, pero muy numerosa y muy barata. Es una mano de obra asignada a tareas repetitivas y no a la innovación, sino a la reproducción más exacta posible de los mismos gestos. Estas son cosas que las máquinas todavía no pueden hacer cuando podrían hacerlo, pero los trabajadores son actualmente más baratos que las máquinas.


La question de la dualisation interne au sein des pays pauvres ne semble pas poser les mêmes problèmes qu’au sein des pays riches. À la vérité, ce n'est pas tout à fait exact parce que la main-d'œuvre qu'on considère comme une main-d'œuvre non qualifiée, celle qu'on peut employer dans les usines manufacturières, de reproduction de tâches standardisées, est d'une certaine façon déjà occidentalisée. Cela suppose un mode de comportement économique, linguistique et culturel qui suppose déjà qu'on est passé de la campagne à la ville et qu'on est passé à un type de fonctionnement économique de nature différente. Ce n'est pas parce qu'il y a des pauvres dans des pays du Sud que tout cela sont employable et employé dans l'industrie manufacturière. Il faut pour cela certaines qualités ou certaines qualifications de précisions, d'employabilités, appliquer des règles, des règlements, standardiser des procédures qui ne sont pas forcément envisageable pour n'importe quelle personne qui est candidate à la migration de la campagne vers la ville.
Esta nueva división internacional del trabajo tiene actividades de diseño, investigación y manipulación de símbolos en los países del Norte y luego actividades de realización, manipulación y fabricación en los países del Sur. El problema es que las actividades de manipulación de símbolos producen más valor agregado que aquellas que son justas en la reproducción de manipulación, y en la teoría de destrucción creativa de Schumpeter, está en la naturaleza de la actividad económica innovar. No sólo la manipulación de objetos paga menos que la manipulación, sino que también la manipulación de objetos produce menos crecimiento, mientras que la manipulación de objetos simbólicos produce crecimiento a través de la innovación. No sólo los países ricos, a través de la división de actividades, monopolizan los beneficios, sino también el crecimiento.


== Géographie des inégalités ==
Los efectos inducidos, los efectos dominó y los coeficientes multiplicadores de las industrias manipuladoras de símbolos son muy altos y, por el contrario, muy bajos en las industrias que sólo manipulan objetos. Esto explicaría las crecientes diferencias entre países ricos y pobres, lo que estaría relacionado con el hecho de que los países ricos han confiscado las actividades más interesantes, a saber, la manipulación simbólica, y han abandonado a los países pobres las actividades que producen menos riqueza y crecimiento y son también las más contaminantes. Existe el riesgo de una dualización económica a escala mundial con, por un lado, naciones de ingenieros, naciones de investigadores, poblaciones de obreros o altamente cualificadas y, por otro, naciones proletarias, naciones manufactureras. Por un lado países con laboratorios y oficinas y por otro lado países con fábricas y fábricas.


Ce qui est intéressant dans cette façon de réfléchir est le changement d’échelle du raisonnement. On ne raisonne plus seulement à l'échelle des inégalités entre les pays, mais on retombe sur le thème des inégalités à l'intérieur des pays. À ce moment, la géographie des échanges se pose en des termes nouveaux puisqu’au fond, il s'agit d'une géographie du travail. Ce sont des enjeux de localisation de la main-d'œuvre. Nous allons nous focaliser sur ce qui se passe à l'échelle à l'échelle nationale entre les pays et réfléchir à la différence en la matière entre les pays riches et les pays pauvres.
Donde esta explicación resulta muy rápidamente insuficiente es que no sólo hay gente rica en los países ricos y no sólo gente pobre en los países pobres. La riqueza y la pobreza deben ser puestas en perspectiva, en los países ricos no sólo hay ingenieros, abogados, investigadores, publicistas, etc., también hay personas poco cualificadas, también hay personas que no son útiles para manipular símbolos. Por una razón u otra, sólo pueden manipular objetos. No todo el mundo llega al mercado laboral con un diploma. En los países del Sur, también hay ingenieros, obviamente, también hay una burguesía, hay gente que acumula dinero. En particular, en países como Brasil o la India, hay gente rica y muy rica. Se trata de países en los que existe una población de élite que ha logrado enriquecerse localmente y sigue invirtiendo localmente. En los países del Norte, en los países ricos, para personas muy bien formadas, tienen todo que ganar de la globalización. Para aquellos que sólo tienen su propia fuerza de trabajo, se enfrentan a una competencia "desleal", la de las personas que hacen lo mismo en los países del Sur con un salario más bajo.


=== À l’échelle nationale ===
Mucho se ha hablado de la idea de una sociedad de reloj de arena con ausencia de clase media y con la evolución hacia una economía doméstica. Una de las respuestas es que la escena de la caricatura que nos encontramos es que tenemos por un lado en las oficinas a personas altamente cualificadas que ganan mucho dinero, pero también hacen mucho dinero al activarse para manipular símbolos, nuevas ideas en su ordenador, valen la pena muy caro. Antes, el servicio doméstico se hacía dentro de la casa burguesa. Se trata de una población poco cualificada, mal remunerada y precaria que no puede esperar ningún beneficio de la globalización, salvo que un Estado, en algún lugar, lleve a cabo una redistribución. El riesgo de duplicar la división internacional del trabajo es especialmente alto en los países ricos. Se está produciendo una deserción con, por una parte, actores involucrados en la globalización y que se aprovechan de ella y, por otra, una población poco calificada y manufacturera, que tenía una idea de la época en que los objetos se fabricaban en los países del Norte.


Pour les pays pauvres, l'avantage comparatif tient à une main-d'œuvre relativement peu qualifiée et bon marché. Cette main-d'œuvre est une main-d'œuvre qui est moderne, une main-d'œuvre qui répond à des horaires, qui répond à des standards et qui est ancrée dans la société ce marché. Il s'agit de la partie la plus occidentalisée des populations en question. C’est souvent une population qui s'oppose à des traditions et à des habitudes qui sont locales. On va souvent considérer l'opposition entre un littoral, des grandes villes et une certaine modernité et un arrière-pays moins urbanisé, moins connecté et moins occidentalisé. C’est effectivement auprès de cette population occidentalisée des grandes villes et du littoral où va se concentrer la croissance. Le décrochage dont on peut parler au sein des pays pauvres va se faire géographiquement entre la tête du réseau urbain, les grands ports, les littoraux d’un côté et puis de l'autre côté l'espace rural des petites villes avec la construction de façades maritimes ou d'un archipel métropolitain qui va concentrer la croissance et être le foyer de diffusion de modernité ou de l'occidentalisation et de la mondialisation.
La cuestión de la dualización interna en los países pobres no parece plantear los mismos problemas que en los países ricos. Para ser honesto, esto no es del todo exacto porque la mano de obra que se considera no calificada, la mano de obra que se puede utilizar en las plantas de fabricación para reproducir tareas estandarizadas, ya está de alguna manera occidentalizada. Esto implica un modo de comportamiento económico, lingüístico y cultural que ya supone que nos hemos trasladado del campo a la ciudad y que nos hemos trasladado a un tipo diferente de funcionamiento económico. No es porque haya gente pobre en los países del Sur por lo que todo esto es empleable y está empleado en la industria manufacturera. Esto requiere ciertas cualidades o calificaciones de precisión, empleabilidad, aplicación de reglas, regulaciones, procedimientos estandarizados que no son necesariamente factibles para cualquiera que sea un candidato a la migración del campo a la ciudad.


Pour les pays riches, le problème est celui de la qualification de la main-d'œuvre : la question est où se trouve la main-d'œuvre qualifiée ? Dans les régions qui ont connues un développement précoce, on voit une accumulation de structures de production et de populations obsolètes. On n'a plus besoin de tout cela et ce qu'on veut est incompatible avec tout cela. Le fait qu'on n’ait plus besoin de la main-d'œuvre non-qualifiée, qu’on ait plus de place pour les industries dans les pays occidentaux, va précipiter dans la crise toutes les anciennes régions industrielles qui ont fait la richesse de ces espaces et qui sont aujourd'hui celle où se concentrent les fermetures d'usines et qui souffrent le plus de délocalisation sans que sur place se localisent les activités du secteur supérieur tertiaire et quaternaire productrice de plus-value et de croissance. Elles vont au contraire abandonner les régions sinistrées pour se localiser dans deux grandes directions qui sont :
== Geografía de la desigualdad ==


-      celles où on peut espérer trouver ou bien faire venir la population hautement qualifiée, c'est-à-dire les chercheurs, les cadres supérieurs, les ingénieurs ou encore les avocats et les banquiers d'affaires. On va retrouver ces populations d’abord à côté des centres de ressources de production à savoir les grandes écoles et les universités. Ce sont des zones de formation qualifiée.
Lo que es interesante en esta forma de pensar es el cambio en la escala del razonamiento. Ya no pensamos sólo en términos de desigualdades entre países, sino también en términos de desigualdades dentro de los países. En este momento, la geografía de los intercambios se plantea en nuevos términos ya que, básicamente, es una geografía del trabajo. Se trata de cuestiones de localización de mano de obra. Nos centraremos en lo que está sucediendo a nivel nacional entre los países y reflexionaremos sobre la diferencia entre países ricos y pobres.


-      l'autre idée est de ne pas forcement se situer dans les grandes villes, mais de trouver des espaces qui ont été plus ou moins épargnés par l'industrialisation et l'urbanisation. La population très qualifiée va accepter de se déplacer en fonction de la qualité de vie. Les « quatre S » sont le Sable, le Soleil, le Ski et le Sérail. Les lieux de concentration du pouvoir, les lieux où il y a de la montagne, les littoraux avec le sable et puis les régions sud.
=== A nivel nacional ===


À l'échelle de chaque pays, on observe ce phénomène où il y avait une fuite à partir des régions industrielles et qui va profiter aux grandes métropoles, au sud dans son ensemble, aux régions de montagne et aux régions littorales. Ce déplacement représente bien le basculement d'une économie secondaire vers une économie tertiaire. Un point essentiel est la capacité de certaines grandes villes à se connecter à un réseau mondial. La mondialisation suppose une très bonne connexion aux réseaux de productions mondiaux des plus-values. L'interconnexion reste très focalisée sur des plates-formes aéroportuaires. Vont émerger dans chaque grande région économique quelques très grands pôles très bien connectés au reste du monde et dans lesquels on va avoir la même population qui se livre aux mêmes activités très qualifiées et très productrices de valeur ajoutée et qui vit de même façon.
Para los países pobres, la ventaja comparativa reside en una mano de obra relativamente poco cualificada y barata. Esta fuerza de trabajo es una fuerza de trabajo moderna, una fuerza de trabajo que cumple con los horarios, cumple con los estándares y está arraigada en la sociedad en este mercado. Esta es la parte más occidentalizada de las poblaciones en cuestión. A menudo es una población que se opone a tradiciones y hábitos locales. A menudo consideraremos la oposición entre un litoral, grandes ciudades y una cierta modernidad y un interior menos urbanizado, menos conectado y menos occidentalizado. De hecho, es con esta población occidentalizada de grandes ciudades y de la costa que se concentrará el crecimiento. La dislocación de la que podemos hablar en los países pobres será geográficamente entre la cabecera de la red urbana, los grandes puertos, las costas por un lado y luego por el otro el espacio rural de los pequeños pueblos con la construcción de fachadas marítimas o un archipiélago metropolitano que concentrará el crecimiento y será foco de difusión de la modernidad o de la occidentalización y globalización.


Se forment des élites cosmopolites mondialisées. Souvent, les populations de l' « archipel métropolitain » qui est l'ensemble des villes mondiales interconnectées, sont très bien reliées les uns aux autres, mais sont relativement déconnectées de l'arrière-pays environnant. Une élite va circuler entre Singapour, Hong Kong, Dubaï, Francfort, Londres, New York, Miami, Los Angeles, Tokyo ou encore formant une sorte d'archipel parce que toutes les grandes métropoles constitueraient des îles déconnectées de leur environnement immédiat ayant peu de liens avec leur environnement immédiat, mais qui sont très connectées les unes aux autres. Ces îles sont liées par une culture commune et par des flux très importants qui sont non seulement des flux de personnes très qualifiées circulant entre ces grandes métropoles, mais également des flux financiers et puis des flux d'informations. On observerait l'émergence d'un nouvel espace de réseau qui serait un espace réticulaire :
Para los países ricos, el problema es la cualificación de la mano de obra: la pregunta es ¿dónde está la mano de obra cualificada? En las regiones que se han desarrollado tempranamente, hay una acumulación de estructuras de producción y poblaciones obsoletas. Ya no necesitamos todo eso y lo que queremos es incompatible con todo eso. El hecho de que ya no necesitemos mano de obra no cualificada, que tengamos más espacio para la industria en los países occidentales, precipitará en la crisis a todas las antiguas regiones industriales que han hecho la riqueza de estas zonas y que son hoy en día las que concentran los cierres de plantas y las que más sufren las deslocalizaciones sin que las actividades del sector terciario y cuaternario generen valor añadido y crecimiento sobre el terreno. Por el contrario, abandonarán las regiones afectadas para ubicarse en dos direcciones principales:
*on aurait d'un côté l'espace réticulaire en réseau des élites cosmopolites productrices de plus-values, manipulatrices de symboles et qui fonctionne à l'échelle mondiale ;
* aquellos en los que se puede esperar encontrar o atraer a personas altamente cualificadas, es decir, investigadores, altos directivos, ingenieros, abogados y banqueros de inversión. Estas poblaciones se encontrarán en primer lugar junto a los centros de recursos productivos, es decir, las grandes escuelas y universidades. Son áreas de formación cualificada.
*et puis d’un côté un vieil espace qui fonctionne tout à fait d'une autre façon et dont les modes de vie et les modes de consommation ne sont pas les mêmes.
* La otra idea no es ubicarse necesariamente en las grandes ciudades, sino encontrar espacios más o menos ahorrados por la industrialización y la urbanización. La población altamente cualificada aceptará desplazarse en función de su calidad de vida. Las "cuatro S" son Sand, Sun, Ski y Seraglio. Los lugares donde se concentra el poder, los lugares donde hay montañas, las costas con arena y luego las regiones del sur.
A escala de cada país, observamos este fenómeno en el que hubo una huida de las regiones industriales y que beneficiará a las grandes ciudades, al sur en su conjunto, a las regiones montañosas y a las regiones costeras. Este cambio representa el paso de una economía secundaria a una economía terciaria. Una cuestión clave es la capacidad de algunas grandes ciudades para conectarse a una red mundial. La globalización presupone una muy buena conexión con las redes globales de producción para obtener ganancias de capital. La interconexión sigue estando muy centrada en los centros de operaciones aeroportuarios. En cada una de las principales regiones económicas surgirán unos cuantos polos muy grandes que están muy bien conectados con el resto del mundo y en los que tendremos la misma población que participa en las mismas actividades altamente cualificadas y de valor añadido y vive de la misma manera.


L'émergence de la structure de l'archipel mondial métropolitain serait également porteuse de dualité géographique et d'inégalité géographique au sein de chaque pays. Le Nord mobilise l'essentiel de ce réseau où se concentre le savoir et la production de richesses. Ce qui importe est l'interconnexion, une population très qualifiée, également une qualité de vie très attractive. La qualité de vie peut pallier un certain isolement.
Se están formando élites cosmopolitas globalizadas. A menudo, las poblaciones del "archipiélago metropolitano", que es el conjunto interconectado de ciudades del mundo, están muy bien conectadas entre sí, pero relativamente desconectadas del interior circundante. Una élite circulará entre Singapur, Hong Kong, Dubai, Frankfurt, Londres, Nueva York, Miami, Los Ángeles, Tokio o incluso formando una especie de archipiélago porque todas las grandes metrópolis constituirían islas desconectadas de su entorno inmediato que tienen pocos vínculos con su entorno inmediato, pero que están muy conectadas entre sí. Estas islas están unidas por una cultura común y por flujos muy importantes que no sólo son flujos de personas altamente cualificadas que circulan entre estas grandes metrópolis, sino también flujos financieros y luego flujos de información. Se observaría la emergencia de un nuevo espacio de red que sería un espacio reticular:
*por un lado, estaría el espacio reticular interconectado de élites cosmopolitas que producen valor añadido, manipulan símbolos y operan a escala global;
*y luego por un lado un viejo espacio que funciona de manera muy diferente y cuyos estilos de vida y patrones de consumo no son los mismos.


=== À l’échelle locale ===
El surgimiento de la estructura del archipiélago metropolitano mundial también traería consigo la dualidad geográfica y la desigualdad geográfica dentro de cada país. El Norte moviliza la mayor parte de esta red donde se concentran el conocimiento y la producción de riqueza. Lo que importa es la interconexión, una población altamente cualificada, también una calidad de vida muy atractiva. La calidad de vida puede compensar cierto aislamiento.


La mondialisation et la production d'inégalités par la mondialisation méritent d'être analysées non seulement à l’échelle internationale, mais aussi par les effets qu'elle a au sein de pays et des effets de décrochage qui se produisent au sein de chaque pays.
=== A nivel local ===


Alors, à l'échelle microlocale qui est l’échelle résidentielle, lorsqu’on cartographie la population, on cartographie son lieu de résidence et ce n'est pas forcément l'endroit où sont les gens. Pendant une bonne partie de notre vie, nous ne sommes pas chez vous. Dans les pays riches, on distingue deux types de population :
La globalización y la producción de desigualdades a través de la globalización merecen ser analizadas no sólo a nivel internacional, sino también por los efectos que tiene dentro de los países y los efectos de desvinculación que ocurren dentro de cada país.
*les manipulateurs de symbole très qualifiés : très impliqués dans la mondialisation qui produit de la plus-value et en tire de hauts revenus ;
*les travailleurs routiniers qui sont peu qualifiés : qui sont souvent cantonnés à des activités plus vraiment manufacturières et des services vraiment banals voire des services à la personne et des services domestiques.


Il y a deux types de population avec peu de mobilité entre les deux et qui sont impliquées très diversement dans la mondialisation donnait lieu à deux géographiques différentes. Selon les moments de la journée, on va les trouver dans des endroits différents et avec des effets de ségrégation. Dans le centre-ville ou dans les zones d'activité d'une grande métropole mondiale, on trouve les deux dans la journée, aussi bien le livreur de pizza que le cadre supérieur qui cohabitent. Mais ce n’est pas le cas de tous les métiers. La mondialisation dans les pays riches ne profite vraiment qu’aux plus qualifiés. On va se retrouver avec d'un côté une population qui est largement féminine, largement immigrée, ouvrière et qui ne profite pas beaucoup de la mondialisation, de l’autre côté une population plutôt masculine et qualifiée qui va occuper les fonctions les plus élevées dans la hiérarchie des métiers. Par exemple, le problème du travail domestique en Occident n’a pas été réglé, mais a juste été délocalisé. Les enjeux de genres sont majeurs, il y a une population qui est bien plus engagée dans la mondialisation ne serait-ce qu'à travers des questions de mobilité.
Así que a la escala microlocal, que es la escala residencial, cuando mapeamos la población, mapeamos dónde vive la gente, y no necesariamente dónde está. Durante gran parte de nuestras vidas, no estamos contigo. En los países ricos, hay dos tipos de población:
*los manipuladores de símbolos altamente cualificados: muy implicados en la globalización que genera valor añadido y de la que se derivan elevados ingresos;
*Trabajadores de rutina poco cualificados: que a menudo se ven confinados a actividades manufactureras más reales y a servicios realmente ordinarios, incluso servicios personales y domésticos.


On va opérer ce genre de discrimination spatiale à l'échelle de chaque ville où on va trouver des effets de ségrégation avec certains éléments. Cette « nouveauté » a toujours existé et elle a simplement changé de nature. La ségrégation est plus horizontale avec une ségrégation qui se fait quartier par quartier. Par exemple, les « gated communities » sont des communautés très fermées, très homogènes socialement qui sont fermés par une barrière, contrôlée par une porte, il faut y montrer son droit d'accès. Pendant longtemps ces « gated communities » étaient réservées aux privilégiés. Au Brésil où la hiérarchie sociale s'avère très fine, on va voir maintenant aussi voir des « gated communities » de classes moyennes dans des quartiers pauvres. C’est un phénomène nouveau qui est la privatisation de l’espace public qui peut aller jusqu’à fermer des rues. Une sécession urbaine est le fait de se retirer de l'espace public. C'est le prétexte de l'entre soi, de la communauté, de la sécurité, mais cela est très lié à des phénomènes massifs de divergences sociales qui sont à la fois économiques et culturels et politiques. L'autre phénomène massif lié à l'urbanisation très rapide des années 1960 est le développement de l'habitat précaire. Autant les « gated communities » sont planifiées, désigné est construite pouvant aller loin dans la planification urbaine, autant un habitat spontané, de ce qu'on appelait quelquefois les « bidonvilles », est l'idée qu’une population exclue va s'emparer de partie négligée de l’espace urbain. C’est un habitat qui est « toléré ». Cela traduit dans l'espace un éclatement de la société urbaine entre une partie de la société qui n'a pas d'emploi, qui ne bénéficie pas des avantages urbains. Dans les pays du sud, ces logiques sont tout à fait liées au développement capitaliste dans ces pays. À l'échelle des villes, la mondialisation, en opposant ainsi les uns « inclus » et les « exclus » du développement économique, est productrice d’inégalité et éventuellement de violence.
Hay dos tipos de población con poca movilidad entre los dos y que están involucrados de manera muy diferente en la globalización dio lugar a dos tipos geográficos diferentes. Dependiendo de la hora del día, se encontrarán en diferentes lugares y con efectos de segregación. En el centro de la ciudad o en las zonas de actividad de una gran metrópoli mundial, tanto el repartidor de pizzas como el director viven juntos durante el día. Pero este no es el caso de todas las operaciones. La globalización en los países ricos sólo beneficia realmente a los más cualificados. Por una parte, tendremos una población mayoritariamente femenina, mayoritariamente inmigrante y de clase trabajadora, que no se beneficia mucho de la globalización, y por otra, una población más bien masculina y cualificada que ocupará los puestos más altos en la jerarquía de los oficios. Por ejemplo, el problema del trabajo doméstico en Occidente no se ha resuelto, sino que acaba de ser reubicado. Las cuestiones de género son importantes, hay una población que está mucho más implicada en la globalización, aunque sólo sea a través de las cuestiones de movilidad.


Les phénomènes de gentrification est l'embourgeoisement et la réhabilitation des quartiers anciens et populaires. La population pauvre qui habitait dans des vieux taudis est remplacée par une population beaucoup plus aisée qui s'installe dans des taudis réhabilités. Le phénomène de la gentrification se traduit par une exclusion, c'est-à-dire que les populations pauvres qui vivaient en centre-ville sont exclues par des populations de jeunes urbains à mode qui vont habiter dans des quartiers souvent centraux et animés qui possèdent un « petit supplément d'âme ». Dans la littérature géographique, il y a toute une réflexion sur le rôle de la « classe créatrice » et notamment sur le rôle des homosexuels dans la gentrification urbaine, c'est-à-dire une population « à la mode », « branchée », qui sort beaucoup, qui aurait plus d’argent en moyenne.
Este tipo de discriminación espacial se llevará a cabo a escala de cada ciudad donde se encontrarán efectos de segregación con ciertos elementos. Esta "novedad" siempre ha existido y simplemente ha cambiado de naturaleza. La segregación es más horizontal y tiene lugar trimestre a trimestre. Por ejemplo, "comunidades cerradas" son comunidades muy cerradas, socialmente homogéneas, cerradas por una barrera, controladas por una puerta, tienes que mostrar tu derecho de acceso. Durante mucho tiempo estas "comunidades cerradas" estuvieron reservadas a los privilegiados. En Brasil, donde la jerarquía social es muy fina, ahora también veremos comunidades cerradas de clase media en barrios pobres. Es un fenómeno nuevo que es la privatización del espacio público que puede llegar hasta el cierre de las calles. La secesión urbana es la retirada del espacio público. Este es el pretexto del yo, la comunidad y la seguridad, pero está estrechamente ligado a fenómenos masivos de divergencias sociales que son tanto económicas como culturales y políticas. El otro fenómeno masivo relacionado con la rápida urbanización de los años sesenta fue el desarrollo de viviendas precarias. Por mucho que se planifiquen, designen y construyan "barrios cerrados" que puedan llegar lejos en la planificación urbana, la idea de que una población excluida se apodere de partes desatendidas del espacio urbano es la de una vivienda espontánea, a veces llamada "barrios de tugurios". Es un hábitat "tolerado". En el espacio, esto refleja una fragmentación de la sociedad urbana entre una parte de la sociedad que no tiene empleo, que no se beneficia de las ventajas urbanas. En los países del Sur, estas lógicas están totalmente ligadas al desarrollo capitalista de estos países. A nivel urbano, la globalización, al enfrentar a unos "incluidos" con otros "excluidos" del desarrollo económico, produce desigualdad y eventualmente violencia.


On est face au même phénomène avec des populations qui sont cosmopolites des populations qui vivent sur plusieurs grades à la fois qui sont très branchés sur des réseaux, très informés et souvent très qualifiés avec des populations présentent depuis longtemps. Ces populations ne cohabitent pas dans l'espace. Les anciennes populations sont poussées souvent aux marges des villes loin des activités économiques et loin de ce pôle où se tissent les liens de la mondialisation.
El fenómeno del aburguesamiento es el aburguesamiento y la rehabilitación de barrios antiguos y populares. La población pobre que solía vivir en viejos barrios marginales está siendo reemplazada por una población mucho más rica que se está trasladando a barrios marginales rehabilitados. El fenómeno del aburguesamiento conduce a la exclusión, es decir, las poblaciones pobres que vivían en el centro de la ciudad son excluidas por las poblaciones urbanas jóvenes y de moda que viven en barrios a menudo céntricos y animados que tienen un "poco más de alma". En la literatura geográfica hay toda una reflexión sobre el papel de la "clase creativa" y, en particular, sobre el papel de los homosexuales en el aburguesamiento urbano, es decir, una población "a la moda", "a la moda", que sale mucho, que tendría más dinero de media.


[[Fichier:Carte de la précarité à genève.jpg|vignette]]
Nos enfrentamos al mismo fenómeno con poblaciones cosmopolitas, poblaciones que viven en varios rangos al mismo tiempo, muy conectadas a redes, muy informadas y a menudo muy cualificadas con poblaciones que han estado presentes durante mucho tiempo. Estas poblaciones no viven juntas en el espacio. Con frecuencia, las poblaciones ancianas se ven empujadas a los márgenes de las ciudades, lejos de las actividades económicas y de este polo en el que se tejen los vínculos de la globalización.[[Fichier:Carte de la précarité à genève.jpg|vignette]]


C’est une carte de la précarité dans l'agglomération de Genève, mais qui est frustrante parce qu’on voudrait une échelle beaucoup plus fine. L’échelle va de 0 à 6. On veut mesurer la richesse, mais on a bien du mal. On construit des indices. Néanmoins, les indices ne permettent pas vraiment la comparaison. On voit bien qu’il y a une logique à la répartition spatiale : des zones vont concentrer des populations très favorisées et puis d'autres vont concentrer des populations très précaires.
Es un mapa de la precariedad en la zona de Ginebra, pero es frustrante porque nos gustaría una escala mucho más fina. La escala va de 0 a 6. Queremos medir la riqueza, pero tenemos muchos problemas. Estamos construyendo pistas. Sin embargo, los índices no permiten realmente la comparación. Está claro que hay una lógica en la distribución espacial: algunas áreas concentrarán poblaciones muy privilegiadas y otras poblaciones muy precarias.


Il faudrait lire cette carte avec en tête la carte des inégalités de richesses et de développement l'échelle du monde. Au fond c'est la même. Genève comporte plus 50 % d'étrangers, Genève est aussi le résultat de flux internationaux, de flux d'échanges, de flux d'informations qui sont mondialisés. On voit les effets de ségrégation sociale, les effets les décrochages entre les manipulateurs de symboles puis les manipulateurs d'objets.
Este mapa debe leerse teniendo en cuenta el mapa de las desigualdades de riqueza y desarrollo a escala mundial. Es básicamente lo mismo. Ginebra tiene más del 50% de extranjeros, Ginebra es también el resultado de flujos internacionales, flujos de intercambios, flujos de información que se globalizan. Vemos los efectos de la segregación social, los efectos de las desconexiones entre los manipuladores de símbolos y los manipuladores de objetos.


= Anexos =
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[[Category:Jean-François Staszak]]
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Version actuelle datée du 8 juin 2018 à 03:02


El primer misterio que se ha explicado es la distribución desigual de la riqueza. Hay muchas palabras para decirlo que normalmente están eufemizadas. Con mucho gusto hablaremos de desarrollo desigual, nos opondremos a los países del Norte y a los países del Sur o seguiremos hablando de crecimiento. Debemos recordar la brutalidad de los hechos, que es la cuestión de la pobreza y la riqueza: hay países pobres y países ricos. Este es un fenómeno masivo que no puede ser explicado. Básicamente, hoy no tenemos una teoría realmente satisfactoria que explique por qué tenemos países ricos y países pobres y que explique por qué hay países ricos y por qué hay países pobres. Debemos tratar de desnaturalizar esta representación y decirnos a nosotros mismos que es algo muy extraño y tan bizarro que no podemos explicarlo. Por un lado, se acepta como algo evidente y, por otro, no se puede explicar ni teorizar.

Lo que es difícil de entender es la distribución desigual de la riqueza en el espacio. No sólo es incomprensible, sino también escandaloso, porque la cuestión de la justicia espacial es una cuestión de justicia social. Las personas no son móviles y nacen en algún lugar, lo que significa que si hay una distribución desigual de la riqueza, estamos condenados a la pobreza. Esta "maldición" está ligada al hecho de que los espacios son desigualmente ricos. Es algo extraño, masivo, que no podemos explicar y escandaloso. Estamos tan acostumbrados a esta flagrante injusticia y misterio que ya no lo vemos como una cuestión central en la geografía.

En el plano teórico, la persistencia de las desigualdades, a pesar de la globalización, hipoteca la teoría de Ricardo y la teoría de la ventaja comparativa. Si hay globalización, si más y más países están abriendo más y más sectores a la economía, entonces más y más países deberían enriquecerse. La cuestión que se plantea es que se trata de la relación entre las desigualdades espaciales y la globalización? Como pronostica Ricardo, ¿la globalización resulta en el enriquecimiento de todos, llevando a una reducción de la desigualdad y, de no ser así, por qué no? Reflexionar sobre la distribución desigual de la riqueza es cuestionar la evolución reciente de las desigualdades para ver qué impacto ha tenido la globalización.

Ambigüedades de las nociones de riqueza y desarrollo[modifier | modifier le wikicode]

Hay muchos términos utilizados para hablar de desigualdades en el espacio. Estamos hablando de países pobres, países ricos u otras escalas que implican un cierto número de elementos. Sin embargo, es un abuso del lenguaje porque una ciudad, un país o una región no tiene nada, sólo los habitantes tienen algo. Un espacio nunca es rico y nunca pobre, pero en un espacio hay gente que es rica y gente que es pobre. La riqueza de alguien no es necesariamente donde vive. Puede haber una disyunción entre el lugar de la riqueza y el lugar de la persona que posee la riqueza. Es importante marcar la diferencia para que no hablemos de la riqueza de los espacios, sino de las personas que viven allí. Si pensamos en términos de espacio, un territorio no tiene nada, pero sus habitantes sí. Sin embargo, es necesario diferenciar a los habitantes entre ellos. La cuestión de la desigualdad en el nivel de vida entre los habitantes es importante.

Riqueza y PIB[modifier | modifier le wikicode]

Para medir la desigualdad se necesitan cifras. La primera cifra disponible es el producto interior bruto. El PIB es la suma de las ganancias de capital producidas en un país determinado durante un año determinado. La idea de valor añadido complica las cosas, sobre todo en lo que se refiere a la redistribución. Este indicador no dice nada sobre la nacionalidad de los productores. Si una empresa americana produce en Suiza, se cuenta en el PIB suizo. Lo que cuenta en el PIB es lo que ocurre en el espacio nacional. Se trata de una definición muy geográfica de la producción. Por el contrario, el producto nacional bruto se refiere a la suma del valor añadido producido durante un año por los nacionales. Integramos lo que los suizos producen en el país y en el extranjero. El PNB es un concepto menos geográfico que el PIB.

El PIB no mide la riqueza, ni la producción, sino el enriquecimiento. El PIB habla del aumento de la riqueza y, por lo tanto, del crecimiento. Está la reserva de riqueza que nadie mide nunca y que desconocemos. Está el aumento durante el año de la riqueza, que es el PIB, y está el aumento del PIB, que se llama crecimiento. El crecimiento es el aumento de la riqueza. En otras palabras, el crecimiento es la aceleración del enriquecimiento. La riqueza es lo que está disponible en la cuenta bancaria, el PIB es el ingreso y el crecimiento y el aumento de los ingresos de este año en comparación con el año pasado. Hablar de crecimiento cero no significa que no nos estemos enriqueciendo; significa que no hay aceleración del enriquecimiento. Existe una correlación importante entre riqueza y riqueza, entre la riqueza de un país y su PIB. Por otra parte, no existe realmente una correlación entre la riqueza y la riqueza, por un lado, y el crecimiento, por otro. Los países cuyo enriquecimiento se está acelerando no son los más ricos. La promesa de compensación y nivelación no se hace en la riqueza, sino en el crecimiento.

Hay países en los que la economía sumergida es muy importante, y hay países en los que la donación para la donación es muy importante. El PIB es más bien una buena estimación para los países con pocas economías clandestinas y en los que la economía de mercado ocupa una gran parte de su economía, y más bien una mala estimación para los países en los que hay una gran economía clandestina y en los que la donación desempeña un papel importante. Lo que importa es el PIB en relación con los habitantes.

Por supuesto, lo que nos interesa no son sólo los ingresos o la riqueza, sino también lo que nos permite hacer. Al igual que el costo de vida extremadamente variable en todas las escalas, tiene un fuerte impacto en los ingresos. Si el costo de la vida es el doble en el lugar B que en el lugar A, los ingresos y el costo de la vida y el nivel de vida deben ser puestos en perspectiva. Puedes tener a alguien que viva en Madagascar y que tenga exactamente el mismo nivel de vida que alguien en el Macizo Central o en Zurich, pero cada vez tienes que multiplicar los salarios para conseguir lo mismo. Debemos intentar controlar esta dificultad.

Una primera manera de controlarlo y elegir un indicador. Un indicador muy bueno es el Big Mac. Si traducimos un salario o un PIB en McDonald's, en hamburguesas, tenemos una buena integración del coste de la vida. En general, las cosas se toman en serio y se ha propuesto un índice que es el PIB per cápita[PPA]. PPP es el acrónimo de "paridad de poder adquisitivo". Ajustaremos el PIB per cápita en función de lo que esta renta per cápita nos permita hacer. Lo traduciremos a dólares uniformemente y luego a paridad de poder adquisitivo. Si con 100 euros en Francia pudiéramos hacer lo mismo que con 10 euros en Madagascar, corregiremos los ingresos y consideraremos que los 10 euros en Madagascar valen tanto como los 100 euros en Francia. El costo de vida es muy alto cuando los salarios son altos. Existe una muy buena correlación entre los niveles salariales y el coste de la vida; por el contrario, el coste de la vida es muy bajo cuando hay muy pocos ingresos.

Es una correlación muy buena, pero no es una correlación perfecta. Si los dos variaran, exactamente de la misma manera, todos tendrían el mismo nivel de vida en todas partes. Esta idea de que habría una correlación positiva entre el costo de la vida y los ingresos sugiere que las brechas del PIB que pueden parecer muy brutales si se miden sin tener en cuenta la paridad de la compra se reducirán si se tiene en cuenta la paridad del poder adquisitivo. Se va a estabilizar: todos los países pobres son países en los que el coste de la vida es bajo, lo que, en términos de paridad del poder adquisitivo, sobreestimará los ingresos; por otra parte, los países ricos son países en los que el coste de la vida es elevado y esto reducirá los ingresos en términos de poder adquisitivo. De hecho, cuando pasamos de un mapa del PIB per cápita del mundo a un mapa de paridad del poder adquisitivo del mundo, se reducen las diferencias. Así pues, las diferencias en los niveles de vida son en realidad menos evidentes que las diferencias en el PIB porque el sesgo del coste de la vida interviene.

Un segundo elemento a tener en cuenta en este efecto de reducción de la desigualdad es que, con toda seguridad, el PIB refleja mejor la economía real de los países ricos que la de los países pobres. En los países pobres, la economía no sujeta a las leyes del mercado suele ser importante, y a menudo el sector gris, un sector negro, una economía sumergida que no se tiene en cuenta en el PIB, mientras que, más a menudo, en los países ricos, esta proporción es menor porque las personas son más virtuosas, pero también porque habrá más control. Más allá de uno de esos mercados subterráneos que no son tenidos en cuenta por el PIB, está el hecho de que en los países ricos, la cuota de mercado es mayor que en los países pobres. En los países pobres, los sistemas de autoayuda y los sistemas de autoconsumo son más importantes y obviamente esto no se refleja en el PIB. Las redes de autoayuda, las redes familiares y las redes de autoayuda de los clanes también son muy importantes. Hay muchos préstamos, por ejemplo, que se harán a través de sistemas de clanes que no serán otorgados por los bancos y por lo tanto no están incluidos en el PIB. De este modo, se compensarán también las desigualdades entre los países ricos y los países medidos con el PIB, ya que esta medida del PIB representa una parte muy importante de la economía de los países ricos, pero una parte bastante pequeña en los países pobres. Esta es una conclusión bastante optimista: las desigualdades en términos de PIB per cápita que parecen evidentes son de hecho menos importantes de lo que creemos si tenemos en cuenta las correcciones de las APP y si tenemos en cuenta la importancia de la economía sumergida y de los circuitos de autoconsumo y de ayuda mutua.

A finales de los años ochenta, comenzaron a surgir preocupaciones sobre la omnipresencia y la importancia del indicador del PIB per cápita. En parte debido a las cuestiones que hemos planteado, pero también porque estamos haciendo que desempeñe un papel que debería ser suyo, el PIB, estrictamente sensato, es solo un indicador económico y no es el único indicador económico. ¿Por qué se utiliza el PIB per cápita? ¿Es para medir las economías de los países?" Sí" por supuesto, compáralo, mide el crecimiento, "sí" por supuesto. Detrás hay algo más con la idea de que queremos obtener un indicador que permita medir el éxito de las sociedades, la mejora de las situaciones, el progreso y el desarrollo. Los países se clasificarán por orden de PIB per cápita, en orden ascendente y descendente. Obviamente, hacer que un indicador económico que es sólo un indicador económico juegue este papel es insuficiente. Esto es insuficiente porque para medir el éxito de una sociedad donde la mejora de una situación, estamos de acuerdo en que la medida de la economía sobre la base de los beneficios de la apreciación de los ingresos es insuficiente. Se podría decir que estos elementos son variables en los que hablamos. Por ejemplo, algunas culturas darán mayor importancia a la dimensión religiosa, a la metafísica o a lo espiritual. El objetivo en estos casos es obtener criterios universalmente reconocidos por todos. Está claro que el PIB per cápita es un criterio reconocido por todos. Si todas las demás cosas son iguales, es mejor ser rico que pobre. Todos estamos de acuerdo en que si todas las cosas son iguales, es mejor estar sano que enfermo.

¿Algún otro indicador?[modifier | modifier le wikicode]

Un tercer elemento que se tendrá en cuenta es la escolarización. En igualdad de condiciones, una sociedad tiene más éxito si tiene un buen nivel de educación, es decir, si tiene una gran proporción de su población con un buen nivel de educación. La salud, la educación y los ingresos se incluirán en un índice que llamaremos IDH, que es el índice de desarrollo humano.

Un tercio del índice consiste en el PIB y, más concretamente, el PIB per cápita en paridad de poder adquisitivo, que ya corrige la dimensión de las medidas de ingresos para medir el nivel de vida. El segundo factor demográfico es la salud, es decir, la esperanza de vida al nacer. En igualdad de condiciones, es mejor un país donde la esperanza de vida al nacer es alta. La esperanza de vida al nacer tiene un significado muy intuitivo que es cuánto tiempo podemos esperar vivir. En promedio, una esperanza de vida de 80 años significa que en promedio viviremos 80 años en una sociedad. De hecho lo fue, es más abstracto de lo que parece. Se calcula tomando las tasas de mortalidad de cada grupo de edad en la actualidad. Esto equivale a aplicar las tasas de mortalidad actuales a las generaciones futuras. El criterio de "educación" es el nivel medio de educación. Cada criterio tiene un tercero: economía, salud, educación.

Si tomamos los tres, es porque no están perfectamente correlacionados. Si los tres variaran de la misma manera, no tendría sentido no servir. Si aumenta el PIB, muy a menudo aumenta el nivel de esperanza de vida y luego aumenta la educación, pero con pequeñas variaciones.

El término "desarrollo" significa que si una sociedad se considera desarrollada, tiene un alto PIB per cápita, una alta esperanza de vida y un alto nivel de educación. Si llamamos a esto "desarrollo humano", debemos apreciar que este índice es compuesto y que ya no tiene ningún significado intuitivo. ¿Qué está midiendo en el fondo? Realmente no lo sabemos. Reemplazaremos las clasificaciones mundiales realizadas en el país con el PIB per cápita por la clasificación del IDH. Hay ejemplos de países con los que, cuando pasemos del PIB al IDH, perderemos o ganaremos puestos. Un país que sube en la jerarquía, que gana lugares, cuando pasamos del PIB al IDH, significa que la sociedad está demasiado desarrollada para su riqueza, o dicho de otro modo, que esta sociedad sabe muy bien cómo utilizar sus ingresos para desarrollarse. Es un país que transforma muy bien su riqueza en desarrollo. Un país que cae en la clasificación cuando pasamos del PIB al IDH, significa que tomar en cuenta la educación y la salud lo lidera. Para poner las cosas de otra manera. Esto significa que tiene problemas para transformar su riqueza en desarrollo.

Algunos países tienen un PIB diferente, pero un IDH comparable: España y Singapur. El IDH es casi el mismo, con un 0,89, que es un IDH muy bueno, mientras que el PIB de España es de 16.000 y el de Singapur de 28.000. Hay una gran diferencia en el PIB, porque en Singapur el PIB es casi el doble que en España. Singapur es el doble de rico. Sin embargo, Singapur y España tienen el mismo IDH. Esto significa, obviamente, que las puntuaciones de España en cuanto a esperanza de vida y educación son muy buenas y que todo lo demás, en igualdad de condiciones, en Singapur son mediocres. En otras palabras, España es muy buena a la hora de convertir su relativamente escasa riqueza en desarrollo y Singapur tiene riqueza, pero esto no se traduce realmente en algo del mismo nivel de esperanza de vida o de educación. Otro ejemplo es el de Georgia y Turquía, que tienen el mismo IDH del orden de 0,73, mientras que en Georgia es de 2000 para el PIB per cápita y de 6.300 para el PIB per cápita de Turquía. Es decir, con tres veces menos riqueza, Georgia tiene el mismo nivel de desarrollo que Turquía. Por lo tanto, Turquía utiliza muy mal sus ingresos en términos de desarrollo humano.

Con el IDH se abrió la puerta a la consideración de factores no económicos. Los economistas y economistas han sugerido que faltan cosas en el IDH. Por ejemplo, se ha propuesto un índice que es el IDG, que es el índice de desarrollo humano basado en el género y que integra un cuarto factor: las desigualdades entre hombres y mujeres. Uno puede imaginar que, en igualdad de condiciones, una sociedad en la que hombres y mujeres sean iguales es mejor. No todos los países del mundo firmarían mejor esta idea. Obviamente, se trata de un índice impuesto por los países occidentales.

Un segundo elemento es la cuestión del umbral de pobreza. El IDH, el IDG y el PIB son promedios. Cuando decimos que tenemos, por ejemplo, un PIB de 14.000 dólares per cápita al año, eso significa que el ingreso disponible promedio de cada habitante es de 14.000 dólares. Es posible encontrarse en una situación en la que absolutamente nadie gana 14.000 dólares, ni una cantidad entre 10.000 y 16.000 dólares. Este promedio de 14.000 dólares significaría que una gran parte de la población es pobre, por lo que gana 5.000 dólares al año y una parte de la población sería muy rica y ganaría 100.000 dólares al año. Esto puede no corresponderse con ninguna realidad en la vida del país en cuestión. Podemos imaginar dos configuraciones:

  • una configuración para un país donde el PIB per cápita es de 20.000 dólares y todos ganan 20.000 dólares.
  • una configuración en la que el país tiene el mismo PIB de 20.000 dólares per cápita y anuales, pero en la que este promedio oculta profundas disparidades entre una gran parte de la población, es decir, el 90% que gana 5.000 dólares per cápita y anuales, y una pequeña parte de la población, es decir, el 10% que gana entre 40.000 y 50.000 dólares per cápita y anuales. Todos estamos de acuerdo en que la segunda empresa es menos exitosa, menos exitosa y menos desarrollada que la primera.

Una forma de abordar esta cuestión de la desigualdad y la pobreza es incluir en el IDH el número de personas que viven por debajo del umbral de pobreza. Cuantas menos personas vivan por debajo del umbral de pobreza, más desarrollada estará la sociedad. Tratar de definir esta línea de pobreza es complicado porque depende de la paridad del poder adquisitivo y la PPA es relativa. Decir que la pobreza o la riqueza y cuando se compara con alguien. La línea de pobreza en dólares por día no será la misma en todos los países.

El "PIB verde" se propuso por primera vez en la década de 1990 como PIB ambiental. Estos PBIs ambientales asumen que no es porque el PBI aumente que es necesariamente algo bueno. Por ejemplo, hay un auge en la industria de los cigarrillos que está produciendo crecimiento. ¿Debemos acoger con satisfacción el aumento del PIB vinculado al desarrollo de la industria del tabaco? El aumento del PIB no sólo está relacionado con la venta de cigarrillos, sino también con el hecho de que muchas personas desarrollarán cáncer, lo que exigirá que los hospitales, las ambulancias y los escáneres sean algo muy positivo para el PIB. Puede haber elementos en el PIB que sean menos positivos de lo que parecen porque hay que gastar dinero. La idea de que el tabaco le cuesta algo a la sociedad no está clara porque si tomamos en cuenta los gastos de salud evitados así como las pensiones que hacen ahorrar dinero. Sin embargo, esta forma de razonar plantea problemas. Más allá de la cuestión del juicio o de la cuestión moral, podríamos decir que todo lo que la sociedad gasta para tratar a las personas que han fumado, todas las personas que tienen bronquitis crónica, que se tomarán tiempo libre y no producirán es un coste.

Una actividad de gasto defensivo es en cierto modo el coste de externalizar una producción. Estos costes deben tenerse en cuenta. Se han hecho propuestas para eliminar todo el gasto defensivo del PIB. Es muy complicado ponerse de acuerdo sobre lo que es un gasto defensivo. Un segundo problema con los recursos naturales es que el costo debe incluirse en la explotación de los recursos naturales y especialmente de los recursos naturales no renovables. Esto no es sólo porque en el futuro no habrá más, sino que también es todo lo que habrá que pagar e invertir para encontrar materiales y energías alternativas, por ejemplo. Por ejemplo, el hecho de que explotemos petróleo a niveles muy altos es lo que nos obliga a invertir en energía solar o biomasa. Es una especie de gasto defensivo, porque un país que agota sus recursos naturales aumenta su PIB aunque no se cuente positivamente. Un país desarrollado es un país que utiliza lo menos posible de sus recursos naturales renovables. Si todas las demás cosas son iguales, es mejor no tocar demasiado y no demasiado rápido sus recursos renovables. Sin embargo, el PIB dice lo contrario: cuanto antes se agote la riqueza, mayor será el PIB. Se propone que el coste del futuro agotamiento de los recursos naturales, especialmente de los recursos no renovables, se deduzca con éxito del PIB.

Para los recursos renovables, esto es aún más complicado. ¿Cuál es el costo de la extinción de una especie? No podemos evaluarlos, pero en principio son casi infinitos y potenciales. Sobre esta base, se construyó el IBED, que es el índice de bienestar sostenible. Sostenible" se refiere a la cuestión de la sostenibilidad destacada por el informe Brundtland que es aquella sociedad que asegura la satisfacción de sus miembros sin hipotecar la de las generaciones futuras. IBED es complicado y también muy contradictorio. El PIB, que incluye la esperanza de vida, el nivel de educación menos el gasto productivo menos la destrucción de recursos, está empezando a ser muy abstracto.

La huella ecológica, por otro lado, es una pista interesante. Tiene un significado que es muy claro e intuitivo. La huella ecológica de una población o ciudad determinada, por ejemplo, son los metros cuadrados necesarios para satisfacer sus necesidades. La huella ecológica de Ginebra es la superficie que Ginebra necesita para asegurar su consumo. Cuántos metros cuadrados se necesitan para proporcionarnos energía y alimentos, agua, donde ponemos nuestros residuos con la idea de que la sociedad ideal es aquella en la que su huella ecológica no excede su territorio. Empezamos a tener un problema cuando la huella ecológica de una población supera el número de metros cuadrados en los que se encuentra. Sin embargo, a medida que nuestras necesidades crecen más rápido que nuestras técnicas, la huella ecológica se ha duplicado en 40 años. Esto significa que necesitamos cada vez más espacio para satisfacer nuestras necesidades.

También hemos considerado los PIB sociales que tienen en cuenta criterios sociales. Así pues, se elaboró el índice de bienestar económico, que comprenderá cuatro dimensiones:

  • consumo de corriente;
  • acumulación de existencias: de todos los criterios que se han tenido en cuenta hasta ahora, ninguno mide la riqueza, sino que tiene en cuenta el patrimonio.
  • desigualdades
  • la seguridad económica, es decir, la garantía que los agentes económicos tienen de su futuro, como el riesgo de desempleo.

Estos intentos son loables, porque nos hacen pensar en lo que producen, cómo participa la economía y en qué capacidad y hasta qué punto. Hay cosas que todavía echamos de menos. Uno puede pensar en el índice de soledad. En igualdad de condiciones, es mejor una sociedad en la que la gente no esté sola. Es posible hacer índices que midan el número de nuestros amigos, la gente con la que podemos contar. Esto no sólo es importante desde el punto de vista psicológico o emocional, sino que también es en parte una cuestión de seguridad económica. Con sociedades donde mucha gente sufre de aislamiento, habría algo malo en su desarrollo. También podemos hablar de espiritualidad. Sería mejor tener una vida espiritual, una vida intelectual, una vida artística que estar inmerso en el materialismo más vil. Podemos llegar a medir la felicidad y decirnos a nosotros mismos que lo que deberíamos reemplazar el mapa del PIB es un mapa de la felicidad.

Carte du bonheur 1.png

Este mapa es el mapa de la felicidad a escala global. Todo el problema es cómo medir la felicidad. La felicidad es subjetiva, no hay diferencia entre ser feliz y sentirse feliz. La felicidad es algo que se siente. Sobre una base autodeclarativa, nadamos en felicidad en Norteamérica, los Estados Unidos y Canadá, Australia y Nueva Zelanda, Colombia, Suecia, Noruega, también Mongolia. Esto plantea problemas de normalización.

Los países con las tasas más altas de suicidio per cápita son los países donde la gente es más feliz. Uno podría pensar objetivamente que esto no es realmente una señal de felicidad. Ser "rico" o "pobre" es una comparación con ser feliz. Y si el suicidio fuera un lujo para los ricos. El suicidio sería un lujo burgués. Las personas que están atrapadas en las dificultades de la vida pueden tener menos ansiedad metafísica, menos problemas y menos depresión. Observamos que donde nos suicidamos, es donde hay riqueza. La idea de la declaración puede ser una buena solución, pero con mucho sesgo, ya que todo el mundo debería decir lo mismo. El PIB sigue siendo la cifra más fiable y comparable, aunque no sea satisfactoria.

Principales desigualdades[modifier | modifier le wikicode]

La gran pregunta es si el PIB está distribuido uniformemente en el espacio. Los índices estadísticos permiten hacer esto tomando cada unidad espacial para calcular la desviación estándar o el índice de Gini para calcular la igualdad o desigualdad de la distribución de una variable dentro de una población.

Mapas[modifier | modifier le wikicode]

Pays par habitant 2005.jpg

En geografía, los mapas se utilizan para mostrar la extensión de los "daños". Este mapa nos muestra el PIB per cápita en paridad de poder adquisitivo. Aparecen cuatro categorías de países, los países más ricos entre 24.000 y 600.000 dólares al año, los países pobres entre 600 y 4.000 dólares y luego una categoría intermedia entre 4.000 y 24.000 dólares. Existen reglas estadísticas para constituir estas clases. Por ejemplo, no nos aseguramos de que las clases fueran de igual amplitud.

La primera observación son los grandes contrastes. Lo importante para nosotros es comparar las clases. Hay una cuarta parte de los países donde el PIB per cápita es inferior a 40.000 dólares y luego otra cuarta parte en el mundo donde el PIB per cápita es superior a 25.000 dólares. Esa es una diferencia de uno a cinco. Hay desigualdades y son importantes. Otra cosa es interesante. Existen efectos de agrupación que en geografía se denominan autocorrelación espacial. Es muy probable que un país determinado tenga un PIB comparable al de los países vecinos. En otras palabras, es muy probable que un país tenga el mismo color que sus vecinos. Un gran paquete aparece en toda África que es muy homogéneo, en América del Sur, América del Norte, pero también en Europa. Debe haber una ley geográfica, una regla geográfica detrás de ella. Si no hubiera ninguno, tendríamos una mezcla alegre de todos los colores dentro de cada continente, pero no es así. ¿Qué hace que todos estos países sean de la clase más pobre o de la clase más rica? Los contrastes de riqueza son muy fuertes a escala mundial y parecen responder a las normas de distribución. Muy raros son los lugares donde se ve en una frontera un país muy rico que cotoie un país muy pobre.

Carte anamorphose rapport mondial sur le développement humain 2002.gif

Este mapa sigue el principio de la anamorfosis. El tamaño de cada entidad no es proporcional al área de esta entidad en el espacio real, el área de la cantidad es relativa a otra variable, en este caso la población. Los países densamente poblados verán sus superficies representadas en los grandes y los países más pobres verán sus superficies en los pequeños. ¿Son los contrastes más fuertes o más débiles cuando se pasa del PIB al IDH? No podemos comparar porque el PIB va de 600 a 60000 dólares y si los países más pobres se vuelven más pobres, los países más ricos se vuelven más ricos. El país más pobre tiene un índice de 0,27 y el país más rico tiene un índice de 0,94, mientras que hay seis clases. No puede decirse que un país con un índice de 0,4 tenga un índice de desarrollo humano el doble de bueno que un país con un índice de desarrollo de 0,2. No podemos compararlos. Es probable que dos países contiguos tengan un IDH comparable. No parece haber una correlación clara entre la población del país y su riqueza. No se puede decir que los países densamente poblados sean más ricos o más pobres que los países escasamente poblados. Hay una gran situación de desigualdad a escala global y reglas de distribución.

Pnb representé par anamorphose 1.jpg

Con este mapa, cuanto más grande sea el país, mayor será el PIB per cápita. El contraste con las dos cartas anteriores es fuerte. A escala global, entre los continentes de los grandes, hay grandes contrastes de riqueza.

Carte dev eur.gif

Este mapa nos muestra el PIB por región de Europa. Cambiamos de escala considerando un continente. En esta escala, ¿existe de nuevo un fenómeno de autocorrelación espacial? Este mapa fue hecho a partir de una desviación de la media. En la clase gris, vemos regiones que están en la media europea. Los países en gris están casi en la media, mientras que los países en amarillo están un poco por encima de la media. Hay una diferencia de 3 a 6 entre las regiones más ricas y las más pobres. Comparado con el mundo, esto no es nada en absoluto. En otras palabras, las diferencias de riqueza entre las regiones europeas son diez veces menores que las diferencias de riqueza entre los países del mundo. Se trata de un fenómeno que no es una invariante de escala. Es un fenómeno económico, social, físico o climatológico que en sí mismo tiene algunas escalas que observamos, es un fractal. Si cambiamos de escala, las desigualdades desaparecen. Todavía existe un fenómeno de autocorrelación espacial con regiones que se tocan. Hay una regla espacial, no está distribuida de ninguna manera. Hay una regularidad como a escala mundial.

Géographie de la richesse en france.png

Es un mapa de Francia. El mapa que tiene Francia es de 36000 ciudades. Este mapa muestra las regiones ricas en colores cálidos y luego las regiones más pobres en los colores más fríos. En la zona fucsia, los habitantes tienen un tercio más de ingresos que la media francesa, mientras que en la zona verde, esto significa que, en promedio, las personas son un 30% más pobres que la media nacional. La diferencia entre los municipios más ricos y los más pobres de la zona francesa es de 1 a 2. Hay un nivel bastante bajo de desigualdad. Esto no se distribuye de ninguna manera, también hay reglas de organización espacial a esta escala.

Ya sea que consideremos el mundo, un continente o un país, existen reglas geográficas para la distribución de la riqueza. Por otra parte, cuanto más nos acercamos a la pobreza, menos evidentes son las desigualdades.

Geoeco suisse répartition richesse.png

Este mapa es el ingreso gravable promedio. En promedio, la renta imponible en Suiza es de 68.000 francos por habitante, en los cantones más pobres entre 20.000 y 43.000 francos, en los cantones más ricos entre 96.000 y 338.000 francos. Los contrastes entre los distritos de Suiza son más fuertes que los contrastes entre las comunas francesas. Allí también hay una regla geográfica, porque vemos que las regiones pobres son las montañas y que las regiones ricas están en la llanura.

Détroit median household income.png

Detroit es un ejemplo caricaturesco de segregación racial. En el centro de Detroit, hay entre el 80% y el 85% de la población, mientras que no hay casi ninguna en los suburbios. Los suburbios son blancos ricos con empleos y el centro es pobre, negro y no hay empleos. ¿Cuál es el nivel de ingreso promedio en la ciudad de Detroit? Menos de $17,000 per cápita por año. En las zonas más ricas de la aglomeración, el nivel medio es superior a 57.000 dólares. Esa es una diferencia de uno a tres. Se trata de una diferencia mayor que entre los municipios franceses, pero también funciona para las ciudades francesas con importantes contrastes de riqueza. Hay una ruptura en las escalas ya que hay una desigualdad muy fuerte entre continentes, fuerte entre países, débil entre regiones de un país y de nuevo fuerte a escala de país. Es un modelo de centro-periferia.

Existen reglas geográficas a todas las escalas: en todas las escalas de riqueza y pobreza existe una tendencia a agruparse refiriéndose al fenómeno de la autocorrelación espacial. Las principales desigualdades se dan a escala global entre continentes y a escala local de una ciudad. El problema metodológico del problema teórico es que las desigualdades que nos obsesionan son desigualdades internacionales. La pregunta que se plantea es ¿por qué las desigualdades son más marcadas en algunas escalas que en otras?

Las escalas de desigualdad[modifier | modifier le wikicode]

La tarea de la geografía sería en dos niveles: por un lado, explicar por qué no sucede de la misma manera en todas las escalas y luego tomar en cuenta los fenómenos de organización del espacio en estas escalas de diferencias. Habría dos hipótesis principales:

La primera sería decir que lo que explica los resultados puede no ser procesos económicos como tales, sino procesos políticos de compensación que estarían en funcionamiento. La idea era que habría en la naturaleza de la geografía del espacio el hecho de estar marcado por fuertes contrastes de desarrollo y que éstos serían compensados a ciertas escalas, pero no a otras. Es posible prever que si el mercado, por ejemplo, produce igualdad local, otros sistemas puedan aparecer como sistemas de donación por donación o sistemas de redistribución que compensen las desigualdades establecidas por él. Habría flujos de riqueza que vendrían a través de una especie de llamada desde el vacío para cambiar las desigualdades creadas por la economía. Por ejemplo, en el contexto de la redistribución, debe haber una autoridad que imagine una autoridad que esté involucrada en el respeto de la justicia social y la justicia espacial y que quiera que todas las partes del territorio bajo su control se beneficien de una situación de igualdad. Podemos imaginar, por ejemplo, que un Estado quisiera que todas las regiones que lo componen recibieran el mismo trato económico, es decir, que hubiera tantos hospitales, tantas universidades, tantos cuarteles de bomberos, etc., aunque los recursos de cada una de estas regiones no lo permitan necesariamente. No podemos aceptar que en algunas regiones la seguridad sea menor, que la educación sea menos buena o que la salud sea peor tratada. El Estado intervendrá apropiándose de la riqueza en las regiones donde hay muchos ingresos y transferirá ese dinero para invertirlo en las zonas de bajos ingresos. Por ejemplo, se está poniendo mucho dinero a disposición en Ginebra y Zúrich y en lugar de construir más hospitales en Ginebra y Zúrich, donde el suministro médico ya es excelente, vamos a poner estos hospitales en el Tesino, donde los ingresos son menos importantes. Estamos operando una transferencia.

Estas transferencias de riqueza pueden compensar las desigualdades espaciales. Lo mismo se aplica a Europa, donde hay regiones muy ricas y regiones pobres. A escala de la Unión Europea, existen procedimientos que transfieren la riqueza de las regiones ricas a las regiones pobres en forma de gravámenes, por una parte, y de impuestos, tasas y subvenciones, por otra, con inversiones, pero también con ayudas. Por lo tanto, se podría imaginar a partir de esta hipótesis que las escalas con menor desigualdad serían, de hecho, las escalas con los mejores circuitos de compensación. Lo que hay que explicar no son los espacios donde la riqueza es desigual, sino los espacios donde no hay mucha desigualdad. Lo que debería explicarse es que hay menos desigualdad que igualdad y la cuestión de a qué nivel y cómo son más eficaces los sistemas de compensación de la desigualdad espacial. Por ejemplo, a escala de la vida, ¿existen buenos sistemas para compensar la desigualdad espacial? La cuestión es política. Se trata de dos puntos. La primera es sobre la existencia de estas autoridades, no existe una autoridad global por ejemplo. En segundo lugar, los sesgos adoptados al conocer las opciones ideológicas, políticas y económicas de las autoridades. Para una ciudad como Ginebra, por ejemplo, ¿no es prioritario el tema de las desigualdades de riqueza entre barrios? A escala regional, esto se considera escandaloso. ¿Por qué la justicia social y espacial no funciona de la misma manera a todas las escalas? La idea de que los problemas de justicia racial pueden resolverse a través de la justicia espacial tampoco es obvia. La idea de que la solución de un problema social tiene una solución espacial no es evidente.

Un problema francés es el de los "grandes conjuntos". Durante mucho tiempo se ha considerado que para resolver el problema de los "grandes complejos", ciudades y suburbios, la solución está en manos de los urbanistas, que deben encontrar soluciones urbanas con nuevos diseños de edificios, soluciones arquitectónicas. No es obvio. Hay otras preguntas que hacer en relación con el período postcolonial, en relación con el lugar de las comunidades en Francia, en relación con la integración de las generaciones más jóvenes que no son cuestiones urbanas. La justicia social y la justicia espacial deben ser distinguidas, pero a veces las dos trabajan juntas. Si se considera la posibilidad de separar la situación israelo-palestina, está claro que es una situación que no puede resolverse si no se resuelve primero desde el punto de vista espacial. Eso no significa que sea el único problema. No todas las desigualdades espaciales en la redistribución de la riqueza son necesariamente un problema social. No es necesariamente escandaloso.

En estas diferentes escalas, vemos que la justicia social y la justicia espacial no se superponen del todo. Por ello, es lógico que las comunidades locales, dependiendo de la escala a la que se ubiquen, piensen que no siempre es necesario compensar la heterogeneidad espacial de la riqueza. Hay escalas en las que es absolutamente indispensable y otras en las que no lo es. La capacidad de una comunidad para compensar la distribución desigual de la riqueza depende de dos criterios:

  • est-ce qu'il existe une autorité à cette échelle ;
  • si cette autorité existe, est-ce qu'elle considère que cela est légitime et prioritaire de régler cette hétérogénéité.

Parece bastante obvio que la debilidad de las desigualdades regionales dentro de Europa es uno de los efectos de la política económica europea.

En Alemania, antes de la caída del Muro de Berlín, antes de 1989, había obviamente un fuerte contraste de riqueza entre Alemania Oriental, la RDA de la obediencia comunista y la RFA aliada al capitalismo. Uno de ellos había experimentado un buen nivel de desarrollo y el otro no con una gran diferencia en el PIB. En ese momento, habría sido impensable transferir riqueza entre Occidente y Oriente para llevar a ambos al mismo nivel. No había comunidad entre el este y el oeste de Alemania y esta falta de comunidad imposibilitó la compensación en forma de transferencias en un circuito de redistribución entre el este y el oeste de Alemania. En 1989, el muro cayó ante la gran sorpresa general. Unos años más tarde, los dos estados alemanes se convirtieron en uno solo, por lo que en ese momento, por supuesto, se formó una comunidad. Esta comunidad, que hace que todos los alemanes sientan que pertenecen a la misma nación legítima, ya sea del Este o del Oeste, genera transferencias. En este momento, las transferencias se iniciarán de manera que el nivel de transferencia de riqueza entre Alemania del Este y Alemania Occidental sea ahora bajo. No nos pusimos al día del todo, pero hubo una recuperación muy fuerte. Caricaturalmente, los alemanes occidentales pagaron muchos impuestos para financiar la recuperación de Alemania Oriental. Lo consideraron "normal" porque tenía sentido que su comunidad nacional lo hiciera. Funcionó menos con Grecia, porque era menos obvio convencer a los alemanes hoy en día de que hicieran lo que habían hecho por Europa del Este para hacer por Grecia, porque el sentido de comunidad no existe.

Está muy claro cómo las cuestiones de la comunidad y la autoridad se manifiestan en algunas escalas y no en otras. La debilidad de las desigualdades entre las regiones de Suiza y las regiones de Francia puede explicarse, por supuesto, por el papel de los dos gobiernos en sus políticas de planificación para conseguir limitar a los inmigrantes.

La única explicación que se da a las desigualdades al principio es que la acumulación de riqueza se debe a ciertas causas y que estas causas actúan de manera diferente según la ubicación o que el desarrollo implica recursos y que estos recursos están desigualmente distribuidos en el espacio. El problema se informa más adelante. Para decirlo de forma muy caricaturesca, un ejemplo es que lo que permite el desarrollo es el clima templado. En consecuencia, este factor explica la diferencia de riqueza entre los países del Sur y los del Norte. Sería necesario encontrar un factor de recursos que explicara el desarrollo y que se ubicara precisamente donde el desarrollo se llevó a cabo está ausente de los lugares donde el desarrollo no se llevó a cabo. La heterogeneidad de la distribución de la riqueza está ligada a una distribución desigual de estos factores explicativos.

La tercera hipótesis es la idea de que la riqueza difusa, que hay efectos de contagio y que esta difusión se ve obstaculizada por el obstáculo de la distancia. Esto podría explicar por qué se desarrollan las chimeneas, chimeneas de acumulación de capital, en lugar de extenderse por todas partes en el espacio a imagen de un bolsillo que contendría bolas que se abrirían sobre una mesa encerada y que se irían en todas direcciones. Esta bolsa de mármoles que abrimos, cae como sobre un suelo arenoso y permanece en el mismo lugar. Esta explicación no es en absoluto lo mismo que pensar que es el terreno mismo el que tiene un potencial diferente para la formación de troncos. Las canicas caen todas en el mismo lugar y no se difunden de la misma manera. También podemos imaginar que es el sistema de canalones en el suelo el que hace que los troncos se canalicen en una dirección y no en la otra.

Si la primera explicación es un sistema de compensación, la segunda explicación es la propiedad del espacio. Estas propiedades del espacio serían de una naturaleza diferente:

  • la heterogeneidad del espacio: los recursos y las causas no se distribuyen de la misma manera;
  • Opacidad: es decir, el freno que el espacio es heterogéneo, isotrópico, el freno que ejerce sobre el movimiento de la riqueza.

Factores explicativos[modifier | modifier le wikicode]

Tenemos que volver a una oposición ya establecida anteriormente en juegos de suma cero, positivos y negativos. Es necesario volver a estas tres formas de considerar los intercambios internacionales y ver hasta qué punto se prestan a diferentes explicaciones de los contrastes de la riqueza en el espacio.

El comercio como un juego de suma cero[modifier | modifier le wikicode]

En primer lugar, está la idea del comercio internacional como un juego de suma cero, que es que el comercio internacional no crea riqueza. Si el comercio internacional no crea riqueza, o incluso la destruye, el enriquecimiento de unos es sólo la contrapartida del empobrecimiento de otros. En otras palabras, todo se reduce a la circulación de la riqueza. Los países ricos son países que logran captar riqueza durante su circulación y los países pobres no. Estamos en el contexto de explicaciones exógenas al desarrollo, es decir, explicaciones externas al país en cuestión. Un país no es rico porque tiene riqueza o recursos, es rico porque ha logrado capturar los de los demás. Un país así es pobre porque sus recursos y riqueza han sido saqueados y capturados. Así pues, el enriquecimiento de una zona determinada depende de la capacidad de la sociedad de que se trate de formar parte de una economía, de un circuito económico y de captar la riqueza que pasa por ese circuito, pero también de su capacidad para impedir que otros hagan lo mismo. Esta visión bastante negativa del comercio internacional ha sido teorizada por los mercantilistas: el comercio no enriquece a nadie, sino que simplemente redistribuye la riqueza. Si queremos enriquecernos con el comercio internacional, debemos exportar tanto como sea posible y no importar nada.

Los términos de intercambio marxistas, imperialistas, la nueva división nacional del trabajo y las teorías de altermundialización tienen en común la idea de que el comercio internacional es algo de lo que hay que tener cuidado debido a esta captura. Para todas estas teorías, la acumulación de riqueza está vinculada a capturas que son fuentes exógenas. El enriquecimiento, primero de Inglaterra, luego de Estados Unidos y Europa, y finalmente de Japón, estaría ligado a la forma en que estos espacios, uno tras otro, drenaron la riqueza de Londres, París, Nueva York, etc. a su entorno inmediato, y luego rápidamente a escala mundial. Esto es algo que parece visible cuando uno visita estas ciudades, todo el dinero fue producido allí. Esto es aún más visible en Londres donde la dimensión imperial es evidente, muestra que Londres es una capital del Imperio a través de la naturaleza de las actividades económicas que eran importantes y también a través del entorno urbano. Una acumulación de riqueza que se produjo en Londres es el resultado del hecho de que, primero la corona británica y luego la ciudad, logró arrastrar la riqueza que provenía de todo el mundo y, por supuesto, esto está vinculado al Imperio Británico. No podemos dejar de pensar que esta acumulación de riqueza en Londres está ahí para contrarrestar las cosas que han desaparecido, las lagunas y el vacío en los países que han sido explotados.

La idea de la circulación de la riqueza es que la acumulación de riqueza en algunos lugares está ligada al hecho de que fue saqueada en otros lugares. Esta idea también tiene sentido en momentos concretos de la historia cuando vemos cómo se vacían las minas de Sudamérica y se llenan las arcas de los grandes aristócratas o de los grandes reyes de Europa, España y Portugal. También se habla mucho de saquear la economía cuando los recursos naturales son tratados de esta manera. Esto es lo que hicieron los conquistadores, llegaron a Lima, a la Ciudad de México saqueando la riqueza y luego repatriando toda la ganancia a su país de origen. Lo que aprendemos de las teorías altermundialistas, de la teoría imperialista o de la teoría de la nueva división internacional del trabajo es que hoy en día existen formas ocultas menos claras de este tipo de explotación. Desde el momento en que aceptamos esta idea, la solución para luchar contra las diferencias de riqueza no es participar en el comercio internacional, sino negarse a participar, especialmente si somos pobres.

Es una extraña coincidencia que los países que siempre han presionado más por el comercio internacional sean los países más ricos y que los países que son reacios a comerciar internacionalmente sean países que se enfrentan a esta competencia y agresividad comercial. Para retirarse del comercio internacional, hay que vivir en autarquía o comerciar sólo con países con los que no se compite. Los países del Comecon de la antigua comunidad económica comerciaban con "países hermanos" en una forma que recuerda mucho al dar por dar. Esto se refería a la idea de la nobleza del intercambio entre socios simbólicamente cercanos. En ese momento se pensó que si estos países se abrían al mercado internacional, su riqueza sería saqueada como parte del intercambio comercial que beneficiaría a los países capitalistas.

La primera solución es la autarquía, la segunda es reservar el comercio para países hermanos, una tercera solución se basa en el sobreproteccionismo y una estrategia de industrialización por sustitución de importaciones.

Por ejemplo, en Corea se han utilizado ampliamente estrategias de industrialización de sustitución de importaciones. La idea es que, debido al aumento de los rendimientos, los Estados Unidos o Europa pueden ofrecer coches relativamente baratos y de buena calidad en el mercado coreano. Si Corea quiere poner en marcha un coche, lo hará al principio sin muchos conocimientos técnicos y produciendo un número bastante pequeño de unidades en los primeros años. Así que los coches que los coreanos van a producir van a ser coches de mala calidad y caros. Los coreanos preferirán coches baratos, lo que es malo para la industria coreana. Esto es lo que el modelo de Krugman de bloquear el tiempo y el espacio proporciona ventajas comparativas. Si no es posible desarrollar el mercado debido a la competencia desleal y al aumento de los rendimientos, es necesario abandonar el mercado, por ejemplo para prohibir la importación de automóviles estadounidenses. Entonces los coreanos compraban coches caros de mala calidad. En efecto, esto está subsidiando a la industria automotriz por parte de los consumidores. En lugar de comprar coches americanos baratos, comprarán coches coreanos caros. Este bloqueo se mantendrá durante 10 años, después de 10 años, la industria habrá aumentado su producción y los coreanos pueden haber progresado y, en ese momento, podrán producir coches tan buenos y tan baratos como los japoneses o los americanos. Sólo entonces podremos abrir el mercado. El término industrialización a través de la sustitución de importaciones significa que en lugar de importar, produciremos industrialmente para satisfacer la demanda que antes era satisfecha por las importaciones. Debemos jugar con la demanda y esta demanda, en lugar de satisfacerla a través de importaciones, la satisfaremos a través de la producción local. El bloqueo del espacio y del ciclo de vida del producto se refiere a la cuestión de la innovación tecnológica. Esto significa no sólo retirarse del mercado, sino también retirarse del derecho internacional de cierta manera.

El papel de la ayuda al desarrollo en la lucha contra las desigualdades espaciales es un bello tema de debate. La solución sería hacer, que el flujo se invierta y hacer una parte. Uno de los grandes argumentos en contra es que la ayuda al desarrollo es un "vendaje en una pierna de madera". Los efectos perversos de las políticas de ayuda al desarrollo son, en efecto, muy significativos. Quizás la mejor manera de encerrar a alguien en la pobreza es encerrarlo en la caridad.

Desde el momento en que pensamos que las desigualdades en la riqueza están ligadas a los efectos de la captura hasta el hecho de que cuando se abre un circuito económico, los flujos en esta economía lograrán monopolizar la riqueza que pasa con la consecuencia directa de que en otros polos habrá empobrecimiento. En este caso, la explicación de las desigualdades de riqueza no es económica, sino política, es decir, los efectos de la concentración de las desigualdades de escala en el espacio se explican por la concentración de poderes y por los efectos de la dominación o de la hegemonía. Los países ricos son países que han tenido el poder de monopolizar la riqueza que ha circulado y los países pobres son países que han sido saqueados. El mapa de las desigualdades de desarrollo se superpone en gran medida al de los imperios coloniales. La colonización es un pasado que no ha pasado, de la que aún hoy se pueden ver rastros.

La pobreza que todavía es rampante en estos países, es una hipótesis prevista, es también atribuible a la gente que vive allí. Este es un punto que se ha teorizado mucho. A menudo se oye que una explicación para el hundimiento de África en la pobreza y la colonización, ya que serían países martirizados por la colonización a través, por un lado, de la trata de esclavos del Atlántico, el saqueo de las riquezas naturales y, por otro, también de una absurda fragmentación del espacio político a través de las fronteras coloniales cuyo único propósito era dividir y conquistar y del que sólo resulta el caos y la violencia. Al mismo tiempo, se puede decir que esta visión de las cosas que consiste en hacer que el hombre blanco cargue con una carga que no es la de la civilización, sino la de la culpa colonial, sigue siendo problemática, ya que una vez más hay que considerar que, como dijo el ex presidente Sarkozy, el "hombre negro" todavía no ha entrado lo suficiente en la historia. Las reivindicaciones tercermundistas de que la responsabilidad es el legado de la colonización privan una vez más a los africanos de su destino en el sentido de que incluso se les niega la responsabilidad de su presente. Muchos otros análisis mostrarán, por el contrario, la responsabilidad de las élites africanas en la fuga de capitales, en la negativa a invertir, en el nepotismo, en la corrupción, y el papel y su responsabilidad en estos países durante 50 años todavía no han salido de su situación.

Desde el momento en que nos encontramos en este paradigma, que es un paradigma bastante negativo de efectos de saqueo, las únicas soluciones son luchar o intentar compensarlo. Esa no es la ideología dominante. Es la ideología de muchos intelectuales de "izquierda", es también la ideología de muchos movimientos altermundistas, pero no es la ideología de las grandes organizaciones internacionales la que decide, como la OMC, el Banco Mundial y los grandes Estados, la que decide los acuerdos internacionales. Son muy pocos los países que han liderado este tipo de pensamiento.

Los intercambios como juego de suma positiva[modifier | modifier le wikicode]

La ideología predominante es la del intercambio como juego de suma positiva. Funciona como una ideología. Estamos en un marco de pensamiento donde el intercambio produce riqueza. El intercambio permite la especialización y autoriza la producción de riqueza. Este tipo de desarrollo no es exógeno, sino endógeno. Es la capacidad de ciertos países para especializarse y abrirse al comercio, para mejorar sus ventajas comparativas o para aplicar sus crecientes beneficios.

Nos encontramos en el contexto de la explicación determinista del desarrollo, que intenta identificar un mapa que sería ante-económico para explicar los contrastes en el desarrollo económico. Algunos países tienen una capacidad de desarrollo, una predisposición al desarrollo y otros no. Una vez mapeadas, estas predisposiciones nos ayudarán a entender el mapa resultante de acumulación de riqueza. Hay que entender claramente que, inicialmente, si seguimos a Ricardo, no se trata en absoluto de mapear la ventaja comparativa ya que todos los países tienen una ventaja comparativa. Deberíamos tratar de trazar un mapa de las diferencias en la capacidad de los países para explotar sus ventajas comparativas, ya que todos tienen una. Si bien todos los países, según Ricardo, tienen una ventaja comparativa, esto no significa que sean iguales y que todos sean productores de riqueza, desarrollo, valor agregado y crecimiento. Lo interesante en este marco de pensamiento es la idea de que básicamente el desarrollo, la industrialización, la riqueza y el crecimiento son normales, ya que todo el mundo tiene una ventaja comparativa. Lo que es anormal y digno de explicación no es la riqueza, sino la pobreza. Por consiguiente, no debemos examinar la historia de las sociedades más ricas que se han enriquecido, sino lo que impide que los países pobres se enriquezcan. Este es un razonamiento en términos de bloqueo.

Muchas de las teorías económicas del desarrollo y del comercio internacional tratarán de describir los bloqueos con más o menos delicadeza. Una teoría muy de moda en la década de 1960 fue la teoría de Rostow sobre las brechas de crecimiento, que había formulado la "teoría del despegue". Esta teoría es interesante históricamente. La idea de Rostow era que había mirado cuidadosamente el desarrollo económico de Europa, Inglaterra y los Estados Unidos y se había dado cuenta de que tenía cinco etapas sucesivas de desarrollo. Estas etapas estaban marcadas en el centro por una fase de aceleración. Si se observan las cifras de fabricación, por ejemplo, los precios, se pueden ver señales de advertencia justo antes del despegue y se puede ver que la fase de despegue ha tenido lugar. Hay una fase de alta estabilidad con mucha riqueza y una alta tasa de crecimiento como modo de desarrollo económico. Todos los países experimentarán este tipo de desarrollo económico. Es un modelo de transición. La transición es muy importante en la historia de las ciencias occidentales y también en la historia de las ciencias sociales. Esta es la verdad de la transición demográfica. Los indicadores demográficos son, por ejemplo, el hecho de que la tasa de natalidad esté empezando a disminuir, que la mortalidad esté empezando a disminuir y que vaya a despegar. Estas teorías no son teorías deductivas, sino empíricas basadas en la experiencia de la observación, en lo que ha ocurrido, pero que han sido observadas. La idea era que este modelo era universalista, que necesariamente todos los países seguirían el mismo camino, que la transición demográfica y el crecimiento económico seguirían un camino constante, un camino que sólo podía seguirse de una manera y en una dirección. Si Corea del Sur quiere industrializarse, tendrá que hacer lo mismo que hizo Inglaterra en los siglos XVII y XVIII. No fue así como sucedió. No hay un solo modelo, hay varias voces, pero no es necesariamente inevitable. En otras palabras, sólo hay crecimiento, pero el crecimiento no es inevitable. Así que las obstrucciones no serían un momento como para Rostow.

Otra teoría de bloqueo interesante puesta en práctica por Nurske es la teoría del círculo vicioso de la pobreza que, por lo tanto, se basa mucho más en una sociedad en su capacidad. Una sociedad que invierte poco es una sociedad que produce poco y obtiene pocos beneficios y se encierra en la pobreza. Esta idea explica un bloqueo en los círculos viciosos de la pobreza y los círculos virtuosos de la riqueza. Existe la idea comparable a estos dos modos de ser económicos con un "régimen bajo" que es la pobreza con sus lógicas y círculos viciosos y luego un "régimen alto" de riqueza con sus círculos virtuosos que lo hace mantenerse, pero no hay manera de pasar de uno a otro. Estas teorías hacen que el crecimiento parezca normal y básicamente buscan explicar la falta de crecimiento describiendo procesos, pero no dan realmente las causas.

Tenemos que ir más lejos. Fuimos a buscar tres tipos de explicaciones:

  • el primer tipo es el determinismo físico demográfico;
  • el segundo tipo son las explicaciones sociales, históricas y culturales;
  • el tercer tipo volverá a Krugman son los rendimientos crecientes.

Entornos naturales[modifier | modifier le wikicode]

Está la cuestión del entorno natural y del medio ambiente. Si pudiéramos explicar las desigualdades en recursos y riqueza a través del medio natural, los geógrafos estarían muy arriba en la jerarquía universitaria y esto sería un discurso muy libre de culpa. El medio ambiente natural no somos nosotros, quizás Dios y por lo tanto los seres humanos no somos culpables de las desigualdades. Esta explicación es tranquilizadora especialmente para los ricos. No se ha establecido ningún vínculo entre este tipo de entorno natural y la riqueza y la pobreza. Estos dos fenómenos no tienen nada que ver. Durante siglos y milenios, esta idea ha tenido nombres muy diferentes. Entre los griegos, también hablamos de la teoría del clima, bajo Montesquieu y Bodin y luego hablamos del determinismo geográfico o determinismo ambiental. La idea era simple: la geografía humana se explicaba por la geografía física. Habría países que tendrían buenos recursos naturales y se enriquecerían y países que tendrían pocos recursos naturales y seguirían siendo pobres. Esta idea ha sido socavada recientemente desde los años sesenta y setenta, y no sólo por los geógrafos.

Un primer argumento es que no hay recursos naturales. Por un lado, un recurso satisface una necesidad y las necesidades se construyen socialmente. La primera pregunta es: ¿existen necesidades naturales? Un recurso que corresponde a una necesidad social no es realmente natural porque sólo lo es con respecto a una necesidad específica. Esta necesidad también está vinculada a las capacidades tecnológicas. En el contexto del cambio tecnológico, algunos recursos están quedando obsoletos. Siempre es natural, pero ya no son recursos. Lo que determina un recurso es social, económico, político y tecnológico. No hay recursos en los que siempre haya cultura, política, economía y tecnología. En cierto modo, el petróleo se inventa, no es un recurso natural. Mientras alguien no hubiera inventado el motor de explosión, no sabríamos qué hacer con el petróleo. Se necesita una convergencia tecnológica muy importante para que el petróleo se convierta en un recurso interesante. Esta convergencia no es sólo económica y tecnológica, sino también cultural. Lo que constituye el petróleo como recurso son las sociedades. Este argumento es esencial porque significa que nunca se da nada por adelantado. Tal vez si queremos invertir la lógica, podríamos decir que los países ricos son países que han logrado inventar sus recursos naturales. Para decirlo de manera menos provocativa, los países ricos son países que han transformado con éxito elementos de su medio ambiente en recursos naturales.

El segundo punto es que si hubiera existido un vínculo entre los recursos naturales, su explotación y enriquecimiento, podríamos seguir la acumulación de capital dependiendo de dónde operáramos una explotación masiva de este lugar natural. Las regiones más ricas serían aquellas en las que más se han explotado los recursos naturales. El capital, el beneficio generado, el capital acumulado durante la explotación no permanece en el lugar. Los frentes pioneros, las regiones mineras, son lugares desiertos por el capital que ha invertido en grandes centros y capitales. Por ejemplo, la riqueza generada por los frentes pioneros brasileños se puede ver en San Pablo.

La tercera razón para dudar de este vínculo entre los recursos naturales y la riqueza es la falta de correlación entre ambos. Hay demasiados contraejemplos. Hay muchos ejemplos de países que son muy ricos en recursos naturales y no han visto ningún despegue económico. Por otro lado, hay países con muy pocos y muy pocos recursos naturales que han experimentado un desarrollo significativo. La excepción son los ahorros para pensiones. No se puede negar, por ejemplo, que la riqueza de los países del Golfo está vinculada al petróleo. Las decisiones que Dubai está tomando en Qatar demuestran que está pensando en el pospetrolero y tratando de transformar su economía en algo más que un alquiler. Los recursos naturales no duran. No son los recursos naturales los que vamos a entender los contrastes de la riqueza y el desarrollo.

La otra cara es la cuestión de las limitaciones, la cuestión de los riesgos y la cuestión de los entornos hostiles. Existen entornos hostiles, difíciles, complicados y otros más propicios para el desarrollo humano. Hay entornos hostiles y entornos epidemiológicos que son menos hostiles. Si un país tiene malaria, ciclones, terremotos, volcanes, 40° a la sombra, humedad al 90%, las limitaciones son tales y el medio ambiente tanto que no es posible. Es una idea muy antigua y es reversible. La razón por la cual nos desarrollamos en un ambiente templado es difícil porque tenemos estaciones que cambian, a veces hace frío, a veces hace calor, la tierra no se nutre fácilmente, es necesario desarrollar una civilización, una tecnología y una sociedad jerárquica. El hecho determinista funciona en ambos sentidos, pero lógicamente no es mérito suyo. Esto tampoco es mérito suyo, y siempre se llega a la misma conclusión, que la zona intertropical está condenada a la pobreza, al subdesarrollo y nunca saldrá de la "edad de las cavernas"; por otro lado, la zona templada está condenada a la civilización, al progreso, al desarrollo y a la riqueza. Esta idea se puede encontrar en la teoría del clima, especialmente entre los griegos en el 500 a.C. La percepción de nuestro entorno está ligada a nuestra cultura y a nuestras expectativas.

Si existe, por una parte, la cuestión de los recursos naturales, por otra, la cuestión de las limitaciones. En cuanto a los recursos, se ha evocado a menudo la idea de las limitaciones. Se intentó explicar que los países con muchas limitaciones naturales no podían desarrollarse o que, por el contrario, los países sin limitaciones naturales no podían desarrollarse. La primera es la idea de que existen entornos hostiles o en riesgo, ya que la naturaleza inhóspita de un entorno está siempre en relación con ciertos tipos de vida y, por lo tanto, en relación con un punto de vista que a menudo es externo a él.

Así como no hay recursos naturales, tampoco hay amenazas naturales. Un riesgo puramente natural nunca puede representar un peligro. Uno de los principales problemas relacionados con los peligros naturales son las cuestiones de higiene o las epidemias que se producen después de grandes desastres. Estas epidemias o problemas de higiene suelen estar relacionados con las concentraciones humanas. La amenaza es la naturaleza en su expresión, pero la vulnerabilidad de una sociedad a ella es siempre una construcción social, histórica, económica y política. Lo que en geografía se llama "riesgo" es la conjunción de amenaza y vulnerabilidad. Para reducir el riesgo, no se puede hacer mucho con respecto a las amenazas, pero sí se puede hacer mucho con respecto a la reducción de la vulnerabilidad. Por un lado, proclamamos la omnipotencia de la naturaleza y la sumisión a ella y, al mismo tiempo, nos cuesta aceptar la idea de que el peligro puede tener causas que no son causas que no son humanas. Las amenazas naturales no existen como tales y no son un obstáculo para el desarrollo ni una explicación para el contraste de la riqueza.

Una idea es que cada sociedad construye su desarrollo económico sobre la base del consumo de recursos naturales en el sentido de que no son manufacturados. Estos recursos naturales son esenciales para la continuación de la producción y si la producción los destruye, esto plantea un problema a largo plazo. Gran parte del trabajo se centra en el pasado y ha intentado explicar una serie de grandes desastres de civilización y la desaparición de algunas civilizaciones por problemas de gestión de recursos. Entre los dos grandes ejemplos que se pueden estudiar, tiene la desaparición de la civilización maya. Cuando los conquistadores llegaron a Centroamérica, los mayas ya habían desaparecido. Otro ejemplo es el de Isla de Pascua, que se asentó tardíamente como parte de las grandes migraciones de los pueblos polinesios. Es muy famoso por las estatuas gigantes que se erigieron, pero también por el hecho de que estas estatuas atestiguan de una civilización bastante poderosa y próspera, de una fuerte densidad sobre la isla mientras que en el momento en que los primeros exploradores la alcanzaron en el XVIIIème siglo, encontraron una sociedad donde reinaba la miseria, el hambre y con densidades muy débiles. Obviamente, la isla, en un tiempo estaba muy poblada y con un alto nivel de tecnología así como un alto nivel de producción y consumo y luego cuando llegaron los exploradores europeos, esta civilización casi había desaparecido sin tener idea de lo bien que estos colosos habían sido tallados, en las canteras, transportados en ese momento y luego erigidos.

Une des théories est celle de Diamond qui est celle de la catastrophe écologique. Sa théorie est que l’économie et la société maya tout comme l'économie et la société à de l’île de Pâques polynésienne étaient toutes les deux sur la surexploitation d'un milieu fragile. L’île de Pâques avait une couverture forestière dense et les habitants de l'île de Pâques ont déforesté petit à petit en quelques siècles toute l’île parce qu'ils avaient besoin de bois notamment pour transporter les fameux colosses. Une fois que l'île a été totalement été déforestée, il en a résulté une érosion des sols, une modification des écosystèmes qui a eu des conséquences catastrophiques. Selon Diamon, beaucoup de sociétés ont disparu du fait qu’elles n'ont pas su gérer leurs ressources. Au lieu de préserver leurs ressources dans le cadre d'un souci de durabilité, ils ont au contraire détruit leurs ressources dans une attitude qui est suicidaire.

Esta tesis tuvo un gran eco porque corresponde a cuestiones importantes hoy en día sobre las ansiedades milenarias sobre los límites del crecimiento, sobre el agotamiento de los recursos no renovables y sobre todo del petróleo, sobre el calentamiento global con toda la teoría del desarrollo sostenible que no permitiría satisfacer las necesidades actuales a expensas de las de las generaciones futuras. Es el crecimiento económico el que no pone en peligro las necesidades de las generaciones futuras. La idea de que si las empresas pueden haber desaparecido por falta de precaución en la gestión de sus recursos, es un contraejemplo que hoy es precioso. Los análisis de Diamond han sido muy disputados y golpeados. Cuando leemos la literatura científica sobre este tema hoy en día, es muy difícil formarse una opinión. Estas desapariciones siguen siendo bastante misteriosas. La angustia por el manejo de los recursos es más el resultado de las preguntas actuales que el fruto de la experiencia histórica.

Debemos tratar de relacionar estas cuestiones con el uso que se hace de ellas y su posible uso en las relaciones políticas e internacionales. Somos conscientes de que si razonamos en términos de recursos naturales, en términos de riesgos naturales o en términos de desarrollo sostenible, a menudo nos enfrentamos a una oposición Norte-Sur con los países del Norte que, después de haber experimentado la industrialización, después de haber experimentado la contaminación, han llegado a posiciones razonables con una cierta desindustrialización, una terciarización de la economía, un crecimiento débil y, a continuación, una producción esencialmente vinculada a servicios de tipo poco contaminante, que consumen pocas materias primas y, por lo tanto, respetan el medio ambiente y, en última instancia, garantizan el desarrollo sostenible, respetando sus bosques y reforestándolos. Por otra parte, están los países del Sur, que son países pobres, que todavía tienen la insolencia de un crecimiento de dos dígitos, que todavía se proclaman industrializados, que todavía contaminan y que no respetan los imperativos que nos gustaría imponerles en términos de huella de carbono o de gestión medioambiental.

Esta lectura plantea varios problemas, particularmente en términos de patrimonio de recursos que no son nuestros, con la idea, por ejemplo, de que la selva amazónica es el pulmón del planeta. Otro problema es condenar la deforestación y luego la industrialización, que consume recursos y contamina cuando todas nuestras sociedades lo han hecho. Siempre llegamos al mismo modelo, que es el de una zona templada donde va bien donde se crea riqueza, una riqueza sostenible y luego un mundo intertropical basado en la hipótesis del entorno natural es que no tiene éxito. No podemos explicar las brechas de riqueza y desarrollo refiriéndonos al medio ambiente natural. Aunque reconocemos que hay una influencia importante de los ambientes en las sociedades, no son ambientes naturales, sino ambientes que son profundamente transformados por el hombre.

Demografía[modifier | modifier le wikicode]

La idea de que la riqueza de un país está constituida por su demografía tanto porque la población es la fuerza de trabajo como porque la producción estaría correlacionada con la fuerza de trabajo disponible para la población. Un desarrollo más reciente de esta teoría es centrarse en la población no como mano de obra, sino como fruto del consumo. Es decir, los países que se han desarrollado son países en los que se ha desarrollado una gran cuenca de consumo y una demanda significativa. Por un lado, es muy difícil establecer correlaciones entre los casos de densidad y los casos de desarrollo, y si los recursos naturales y los riesgos naturales no se mueven, las poblaciones, por otro lado, migran. Las grandes migraciones de los siglos XIX y XX son migraciones laborales. Sin embargo, sobre la base de esta relación entre la demografía y la economía, se han puesto en marcha una serie de políticas, pero no se trata de políticas destinadas a aumentar la población o a aumentar la mano de obra o incluso el consumo por parte de la demografía activa, sino más bien a la inversa. Las correlaciones se consideraron demasiado importantes y luego la pobreza y el riesgo jugaron un papel importante en el siglo XIX y también en el siglo XX con la idea de que habría una profunda contradicción entre las tasas de crecimiento de la población y las tasas de crecimiento económico y, en particular, las tasas de crecimiento y renovación de los recursos.

El modelo de Malthus es un modelo agrícola y es muy sencillo ver que una sociedad se está desarrollando a un ritmo mucho más rápido que su capacidad para desarrollar nuevos suelos y aumentar la producción agrícola. Todos los recursos experimentarán este fenómeno de rezago y deserción entre una población que está creciendo exponencialmente y luego una producción que no sigue el ritmo de las catastróficas predicciones de un colapso real. No estamos en la teoría de la catástrofe ecológica, sino en la de una especie de fatalidad. Esto ha dado lugar a la aplicación de políticas maltusianas destinadas en particular a limitar el número de nacimientos o a retrasar la edad para contraer matrimonio. En Occidente, abandonamos estas políticas maltusianas porque dejamos de tener hijos, pero nos habría gustado que estas políticas se hubieran aplicado en China o la India. Existe la fantasía orientalista de una población animal objetivo que no puede controlar su tasa de natalidad, no puede controlar su población y se reproduce como "hormigas". El término "bomba demográfica" fue utilizado en este sentido. Esto no es nuevo porque la idea del "peligro amarillo" existe desde principios del siglo XX. Inicialmente fue un peligro político y económico que estuvo ligado a dos acontecimientos traumáticos, el primero fue la victoria japonesa sobre los rusos en 1905 y la revuelta de los boxeadores en China. Esta idea se conoció como una especie de renovación a finales del siglo XX con la idea de la "bomba demográfica".

Si se evoca la idea de una capacidad de carga de la tierra, que es la idea de que la tierra puede contener sólo un cierto número de personas y no un plus, se vuelve sobre esta idea. El problema con esta idea, que también se refleja en la idea de desarrollo sostenible, es que las proyecciones se hacen hoy en día sobre la base de dos incógnitas que no se pueden tener en cuenta pero que, sin embargo, son esenciales: la primera es el cambio tecnológico y la segunda es la evolución de las necesidades.

Por otra parte, existe sin duda una preocupación en Europa, en particular, en menor medida en América del Norte, por la cuestión del envejecimiento. El problema puede no estar en la cantidad de la población, sino en su calidad, es decir, en las características de esta población y, en particular, en su edad. Lo que es un problema es la relación entre la población trabajadora y la población no trabajadora. El problema de la "cantidad" es que en las poblaciones europeas esta relación está cada vez más desequilibrada. La segunda, "calidad", es el nivel de cualificación y el coste de la mano de obra. Lo que importa hoy es menos la cantidad de población que su calificación y su costo con dos configuraciones:

  • zonas en las que las sociedades tienen generalmente un alto coste de la mano de obra y un alto nivel de cualificación, como suelen ser los países del Norte;
  • otras configuraciones en las que tenemos una mano de obra poco cualificada con un coste de la mano de obra típicamente bajo, como en los países del Sur.

Cultura e instituciones[modifier | modifier le wikicode]

Estos dos tipos de trabajo no permiten que se desarrolle el mismo tipo de actividad. Gran parte del trabajo se ha centrado en el papel de la cultura, el papel de las instituciones sociales en general y el desarrollo. Se intentó ver hasta qué punto los tipos de sociedades, los modos de organización social y los valores sociales podían correlacionarse con el desarrollo económico. Como es el caso a menudo, estas civilizaciones fueron caracterizadas primero y ante todo por su religión. Weber, pero también Huntington con su teoría del choque de civilizaciones. Muchas obras han tratado de reflexionar sobre el vínculo entre ciertos tipos de religión y el desarrollo económico, empezando por las famosas obras de Weber de 1905 sobre la ética protestante y el espíritu del capitalismo, en las que relaciona el nacimiento del capitalismo comercial en Europa central y Renania con el desarrollo del protestantismo. Propone toda una serie de oposiciones entre valores o modos de organización social que estarían ligados al catolicismo y al protestantismo con la idea de que si el capitalismo de mercado se desarrolló sobre el eje del Rin, fue porque los valores protestantes y la sociedad protestante estaban predispuestos a ello. La idea es que el protestantismo llevaría los mismos valores que el capitalismo, mientras que, por el contrario, el catolicismo promovería valores en los que la ciudad se organizaría de una manera menos favorable a este desarrollo. Del lado del protestantismo y el capitalismo, encontraríamos la importancia del individuo, la iniciativa y el valor del individuo, la mejora de la tecnología y el progreso, un énfasis en la importancia del éxito material y, a continuación, una adhesión a la ciencia y una mejora del conocimiento científico. Por otra parte, el catolicismo no sería muy individualista, sino que más bien valoraría el comportamiento y los valores del grupo y de la comunidad, más bien estaría en la mejora de la naturaleza que de la técnica. La teoría de Weber es que los países que tenían los valores del primer grupo eran los dos países que experimentaron el desarrollo del protestantismo y el capitalismo. Su obra es muy llamativa y siempre muy controvertida. Sobre esta base, continuamos tratando de hacer correlaciones y mapas entre las religiones y luego el crecimiento.

Dos suposiciones importantes que vemos mucho es la incompatibilidad del budismo y el islam con el desarrollo. En lo que respecta al Islam, por ejemplo, no hay nada comparable a lo que ocurrió en Japón, Europa y después los Estados Unidos. Otra interpretación consiste en decir que la visión de la sociedad, el lugar de la mujer, las libertades, el progreso y la relación con el tiempo no son compatibles con el desarrollo económico, industrial y comercial. Un ejemplo muy citado es que el Islam condena los préstamos. Por una razón teológica, es Dios quien crea. Una solución es decirnos, por ejemplo, que los intereses no están ahí para pagar el dinero que vamos a prestar, sino para compensar el déficit ganado por el hecho de que prestamos dinero. Hay posibles soluciones ideológicas.

El problema con estas explicaciones es un poco como las explicaciones sobre la oposición Norte-Sur y luego sobre la tropicalidad. Hay razones para explicar por qué era lógico, se esperaba que fuera en Europa donde se produjeran las revoluciones industriales y la acumulación de riqueza. Siempre existe la sospecha de que estamos en la lógica y la retórica de las justificaciones.

Es interesante centrarse en cuestiones de organización política, en la importancia del Estado y, a continuación, plantear la cuestión de la relación entre la democracia y el desarrollo del mercado y el desarrollo del capitalismo de mercado. La idea de que el mercado es algo que aparece espontáneamente debe romperse. Necesitamos un Estado y un Estado fuerte para crear un mercado y luego para que el mercado esté organizado, estructurado y próspero, el Estado debe estar presente, debe ser respetado y debe ofrecer un cierto número de garantías. Estas garantías son las de la ley y el derecho mercantil con el hecho de que cuando alguien no respeta su contrato, hay posibles remedios y es posible acudir a los tribunales y confiar en la justicia. Está la idea de que puedes confiar en que el estado sea violento. El Estado tiene el monopolio de la violencia legítima, el Estado debe ejercer su violencia, pero debe ser el único capaz de ejercerla.

Más fundamentalmente, esto significa que el mercado, si lo entendemos así, se ve obstaculizado por las dictaduras. Lo que el mercado odia es la incertidumbre, las situaciones en las que no conocemos las reglas. Si no conoces las reglas, no puedes hacer predicciones, proyecciones o confiar en nadie. Sin embargo, el mercado se basa en una cierta gestión del tiempo y de la confianza. Si el mercado odia a las dictaduras, no es porque no sean estables, es decir, con una dictadura, nunca se sabe lo que puede ocurrir. Puede haber un cambio de jurisdicción y puede decidir nacionalizar, expulsar sin respetar la ley. Necesitamos un Estado fuerte, necesitamos un Estado respetable, un Estado que sea respetado y que ofrezca estabilidad en las instituciones que nos permiten hacer negocios. Tiene que haber una situación normal con la que puedas contar. El Estado es un actor económico extremadamente poderoso que desempeña un papel esencial en la construcción del mercado, es también un actor que interviene en el mercado, es un productor, es un consumidor, tiene un papel importante en el estímulo de la producción y el consumo. El Estado es una condición necesaria, pero no suficiente, para el surgimiento del mercado, el capitalismo y el desarrollo. En todas estas construcciones teóricas, se da por sentado que el mercado corresponde a la industria que corresponde al desarrollo y a la creación de riqueza.

Después de la caída de la URSS, Rusia no experimentó un período de desarrollo económico como se podría haber imaginado y la principal razón es la inseguridad material y financiera. Una vez más, para los inversores extranjeros, esto es muy difícil de gestionar. La desaparición del régimen comunista en Rusia no proporcionó una oportunidad para el desarrollo de una economía de mercado, sino casi todo lo contrario. Es por falta de un Estado fuerte y de un derecho respetado e impuesto por una autoridad monopolizada por el Estado que este país no ha experimentado esta avalancha de inversores que podríamos haber esperado. La razón por la que los inversores seguían siendo reacios a involucrarse en negocios en Rusia no era por un Estado fuerte, sino por la falta de un Estado fuerte.

La segunda cuestión muy interesante es la relación entre democracia y desarrollo económico, es decir, democracia, capitalismo, economía de mercado o mercado. Esta idea está muy presente en la ideología liberal y es muy fuerte en los Estados Unidos. Realmente es una certeza americana. La democracia es el mercado van de la mano en esta idea. La razón por la que la política exterior de los Estados Unidos está tan interesada en llevar la democracia allí donde no existe lo suficiente y en introducir a estos países en el mercado. Este vínculo entre ambos es en el sentido de la palabra liberal en inglés, que se refiere tanto a la libertad de emprender como a las libertades individuales que se logran a través de la democracia. Esto fue teorizado por Karl Popper como parte de su idea de sociedad abierta. Se opone a dos tipos de teorías: las sociedades abiertas caracterizadas por la libertad, la transparencia, la movilidad y las sociedades cerradas caracterizadas por la opacidad, la falta, la libertad y la falta de movilidad. Las sociedades públicas son sociedades democráticas y sólo las sociedades públicas favorecerían el establecimiento de una economía de mercado.

Esto tiene sentido en la importante cuestión de la movilidad social. Pocas personas logran avances sociales y económicos significativos. Tenemos pocos ejemplos de éxito e incluso si tenemos estos ejemplos, incluso si los hay, el progreso social no ha dado necesariamente lo que esperábamos, a saber, el reconocimiento social, el reconocimiento político o incluso el poder. Pero incluso entre los más interesados entre nosotros, las razones por las que es tan importante ganar dinero es porque el dinero conlleva un reconocimiento simbólico. La admiración que vamos a tener por el éxito, el éxito simbólico que la riqueza nos permite mostrar, sólo vale la pena en una sociedad en la que podemos esperar este ascenso. La idea de una sociedad abierta es que todo es posible para todos. Sin embargo, no todo será posible para todos. Países que no experimentan movilidad social, es decir, países en los que su destino está determinado desde el nacimiento, excluyendo de su economía a una población que no tiene motivos para involucrarse porque no puede esperar nada de ella. La idea es que podemos esperar una fuerte implicación, una fuerte inversión, mucha inventiva, mucho esfuerzo, mucho trabajo, mucho entusiasmo por parte de la población activa, si esperamos ver reconocidos los frutos de nuestro trabajo. Todas las sociedades que están compartimentadas, donde la movilidad no es posible, la ascensión social no es posible, pierden parte de sus recursos porque no permiten la movilidad. Esta es una de las razones por las que la democracia es una condición del mercado. Si la correlación entre ambos es tan fuerte, imponer el mercado también significa, en última instancia, imponer la democracia. Tanto el liberalismo económico como el respeto a las libertades políticas se basan en el reconocimiento de la igualdad de derechos y oportunidades entre los actores y en su autonomía, en su capacidad de ser agentes económicos.

Una de las principales palancas del desarrollo será la apertura de estas sociedades, la descompartimentalización, la ruptura de barreras con la idea de "empoderamiento" que es el hecho de aumentar la capacidad de actuar, de aumentar la autonomía, de aumentar la capacidad de ser actor y no agente. Este vínculo entre la democracia y el desarrollo del mercado tiene un fuerte componente ideológico porque sirve para justificar la globalización. Una de las primeras justificaciones es que la globalización produce riqueza refiriéndose a la teoría de Ricardo y a la teoría de las ventajas comparativas; el segundo argumento es que la globalización disemina valores de mercado y que diseminar valores de mercado equivale a diseminar valores democráticos.

Los escándalos del aumento de los beneficios[modifier | modifier le wikicode]

Estas explicaciones son insuficientes. Volveremos a la teoría de Krugman y a la teoría de la ventaja comparativa porque es más relevante, pero es más pesimista. Algunos países han conocido muy pronto su industrialización, es Europa, Japón y Estados Unidos y han adquirido por ello una enorme ventaja comparativa sobre los demás en relación a su anterioridad. Desde entonces, han capitalizado en este arte previo, que constituye una ventaja comparativa para ellos debido a los rendimientos crecientes garantizados por este arte previo. Se hace todo lo posible para asegurar en el tiempo y en el espacio con patentes estas ventajas comparativas y know-how. Los países más ricos y los países donde se concentra la riqueza son simplemente los países que primero experimentaron el desarrollo económico, es decir, la industrialización. Para los demás, el bloqueo de los rendimientos crecientes no ofrece una salida.

Para Krugman, "los países son ricos porque son ricos y los países son pobres porque son pobres. La pobreza conduce al empobrecimiento y la riqueza conduce al enriquecimiento. Por lo tanto, nos enfrentamos a un sistema de abandono sistemático e inevitable en el que los países ricos tienden a enriquecerse y los países pobres tienden a empobrecerse porque los primeros tienen rendimientos crecientes y los segundos no pueden pagar el coste de entrar en el mercado porque los países pobres y los países ricos no están en una situación de competencia pura y perfecta.

Cómo explicar la teoría de Krugman porque esta teoría no ayudará a entender cómo, por ejemplo, Corea del Sur podría haberse convertido en una gran potencia industrial. Un elemento importante son los costos de obsolescencia y los costos de conversión. El desarrollo económico industrial se basa en la destrucción creativa. Los productos, uno tras otro, se vuelven obsoletos y los métodos de producción, uno tras otro, dejan de ser eficientes, de funcionar y de competir. Una de las características de la economía capitalista es que destruye constantemente sus productos y modos de producción para adoptar otros nuevos. Es una economía que está constantemente en la recreación y no en la reproducción. En el sistema capitalista, los únicos actores económicos que sobreviven a largo plazo son aquellos que han logrado abandonar lo que estaban haciendo para hacer otra cosa. Muy a menudo es el imperativo de la innovación.

La idea de la destrucción creativa es que tienes que cambiar lo que produces regularmente para poder venderlo. Esto tiene efectos y no es muy fácil abandonar la producción vinculada a las infraestructuras que se han puesto en marcha, vinculada a una población formada que ha adquirido una cultura y unos hábitos.

¿Qué tienen estas regiones industriales que están en crisis? Eso es porque eran ricos. Debido a la acumulación de riqueza en estas regiones mineras y de industria pesada, se ha construido tanta infraestructura, se ha colocado allí a una población de trabajadores y hoy ya no sabemos qué hacer con ellos. La mejor solución es huir, abandonar estas regiones donde se han acumulado estructuras de producción obsoletas. No son sólo los altos hornos en sí mismos, sino también los canales que les sirven, y son las poblaciones de la clase obrera las que se han vuelto engorrosas. Estas regiones, que eran las regiones de acumulación de riqueza y producción en el siglo XIX, se han convertido ahora en regiones que los inversores evitan precisamente porque tienen este glorioso pasado. Existe la idea de que una región industrial siempre se convierte en una antigua región industrial y, por lo tanto, en una región en crisis. Estaría en la naturaleza de la actividad capitalista moverse debido a estos efectos obsoletos. ¿Cómo invertir en una actividad económica rentable en estas cuencas mineras o en sus cuencas siderúrgicas actuales? ¿Dónde se desarrollarán las actividades de alto valor añadido? En lugares que no sufren por haber sido rico antes. Esto está relacionado con la inercia espacial y el bloqueo del espacio. No podemos trazar una línea sobre todo lo que se ha acumulado en una región y convertirlo instantáneamente para otro uso.

La razón por la que todavía existe la industria siderúrgica en Francia está relacionada con los costes de conversión. Nos encontramos en un modelo casi opuesto al de Krugman, donde las regiones más atractivas para el desarrollo de nuevas actividades que sustentan el crecimiento económico son aquellas que no sufren la acumulación de viejas estructuras industriales. El bono no es para las regiones que se desarrollaron primero, sino para las que todavía están desarrolladas. Existe la idea de que la exclusión de las ventajas comparativas se ve compensada en cierta medida por la obligación de la actividad económica de renovarse continuamente y por el elevado coste de la reconversión de las antiguas regiones.

Globalización[modifier | modifier le wikicode]

Por ahora, hemos discutido la ambigüedad de las medidas de riqueza. Nos centraremos en la globalización y examinaremos la relación entre la evolución de las desigualdades y la globalización. De acuerdo con las promesas liberales y el modelo de la ventaja comparativa, ¿ha llevado la globalización a una reducción de las desigualdades, o el desarrollo y el aumento del alcance del mercado, tanto geográfica como económicamente, está llevando a un aumento de las desigualdades, más bien en línea con lo que Krugman nos haría temer?

Evolución de las desigualdades[modifier | modifier le wikicode]

Tableau ocde inégalités 2003.png

El primer cuadro es la evolución del PIB per cápita en dólares internacionales de 1990. En los Estados Unidos en 1500, el PIB per cápita era de 400 dólares internacionales en 1990. Doscientos años después, había subido a 527. Es posible tener dos lecturas de esta tabla: una lectura horizontal y una lectura vertical. Con una lectura horizontal seguiremos, por ejemplo para México, la evolución del PIB per cápita de 1500 a 2000. Con una lectura vertical, podemos tener una comparación espacial del PIB per cápita y anual en 1820 de Francia, Reino Unido, Estados Unidos, México, Japón y China. Así que es una tabla que muestra el nivel de riqueza y el nivel de ingresos en todas estas áreas, entre estos países entre 1500 y 2000. El PIB es una medida del valor añadido, el crecimiento, la producción y, en última instancia, el nivel de vida.

En 1500, no hay diferencias entre el PIB de estas diferentes partes del mundo. Esto significaba que los niveles de producción, los patrones de producción, los niveles de vida y los estilos de vida eran los mismos en todas partes. Por supuesto, cada vez que estaban en diferentes tipos de producción, por ejemplo en México en el maíz, en Japón en el arroz y en Francia en el trigo, pero induciendo diferentes tipos de organizaciones sociales, diferentes tipos de paisajes. Todos vivían en aproximadamente las mismas condiciones sobre la base de estos recursos. Esto no significa que todas las personas fueran iguales en cualquier sociedad. Por otro lado, lo más probable es que el emperador de China, el emperador de Japón, el rey de Francia y luego el señor azteca vivieran de la misma manera y el campesino chino, el campesino japonés, el campesino francés y el campesino del altiplano mexicano vivieran de la misma manera. Nos enfrentamos a una situación más o menos igual a escala mundial. Hace 500 años, no había desigualdad en el desarrollo.

La segunda etapa es la invención de la industria, que ya tuvo lugar en el siglo XVIII en el Reino Unido, y vemos muy claramente el efecto de la deserción escolar en un país antes que en todos los demás. El Reino Unido tiene un aumento muy marcado del PIB per cápita en comparación con otros países. Para Francia, este despegue tiene lugar entre 1820 y 1913, para el Reino Unido, en realidad, despega antes y de forma menos abrupta a partir del siglo XVIII, para los Estados Unidos, el despegue es muy claro y es anterior al despegue francés, ya que tiene lugar antes de 1820. En el caso de México, fue a finales del siglo XX y en el de Japón, un poco antes, y en el de China y la India, muy recientemente, ya que este fenómeno no se produjo hasta la década de 1980.

Los tiempos en los que el PIB per cápita cayó son muy interesantes y podemos, en 1913, contar con mayor precisión lo que está ocurriendo en China. El mismo fenómeno se observa para la India con una pequeña caída que es sin duda debido a la descolonización con un despegue muy reciente interesante. En el caso de los Estados Unidos, vemos que se desarrolla bastante pronto y que, de hecho, es ya en 1950 cuando se produce la caída de los ingresos. La deserción escolar ocurrió después de la Primera Guerra Mundial y está claro cómo la Primera Guerra Mundial y luego la Segunda Guerra Mundial permitieron a Estados Unidos asegurar su primer lugar en la economía. En 1500, todo el mundo está en pie de igualdad, luego en el siglo XVIII y, en el siglo XIX, hay algunos despegues con el Reino Unido, los Estados Unidos y Francia y, a continuación, en el siglo XX, hay un tercer fenómeno importante con los Estados Unidos cayendo de vez en cuando o gracias a las dos guerras mundiales y, a continuación, el cuarto fenómeno importante es el despegue muy reciente que está teniendo lugar desde China y la India.

Esto llevó a la idea de que en la historia de la globalización a mediano plazo, el surgimiento de desigualdades es un fenómeno muy reciente que se remonta a varios siglos atrás y que, de hecho, parece corresponder enteramente al despegue industrial de los países en cuestión. Los diferenciales de tasas de crecimiento que se observan actualmente entre los nuevos países y los antiguos países industrializados permiten abrigar esperanzas de recuperación. Hay que suponer que la extensión de la globalización, que afectará a un número cada vez mayor de países, pero que también extenderá cada vez más el mercado en los países afectados, se basa en la idea de la producción de riqueza, la ventaja comparativa, etc. Uno de los principales argumentos a favor de la globalización es que sería una garantía para que los países pobres encontraran formas de crecer y enriquecerse. Habría una promesa de reducir las desigualdades detrás de la globalización.

Para medir estas desigualdades, hay muchos métodos disponibles, pero entre los más reveladores está el método de la brecha. La idea es que, para eliminar los problemas estadísticos que plantean las nociones de promedio, reflexionemos sobre la relación entre los países que se encuentran en los primeros puestos de la clasificación y los países que se encuentran en los últimos puestos. Por ejemplo, hablaremos de un rango intercuartil si comparamos el trimestre superior con el inferior. Hablaremos de una brecha interdecimal si comparamos el 10% superior con el 10% inferior.

Consideraremos el índice que compara los 15 países más pobres y los 15 países más ricos en el rango de unos 200 países que componen el mundo. Durante cuarenta años, desde la introducción de esta forma tan reciente de globalización, ¿qué hay de estas famosas diferencias entre los países pobres y los más ricos? En la década de 1960, los quince países más pobres tenían un ingreso per cápita promedio de 1,9 por año y en los países más ricos era de 26,6 por ciento. Esto representa un rango de 1 a 13. En 1980, la situación de los países más pobres no siempre cambió a 1,9, pero para los países más ricos se duplicó a 51, lo que representa una diferencia de 1 a 25. En 2001, pasamos de 1,9 a 2,3 dólares per cápita al día en paridad de poder adquisitivo y en los países más ricos llegamos a 80 dólares. Eso es un rango de 2 a 40.

Sobre la base de esta simple evaluación, ¿es contemporánea la globalización con una reducción de la desigualdad? No, es al revés. Es contemporáneo de un aumento histórico sin precedentes de las desigualdades masivas. Los ricos se enriquecen y los pobres se empobrecen. No podemos decir que si observamos la situación de los pobres en los países más pobres, no haya empeorado realmente. Pasamos de 1,9 a 2,3, lo que corresponde a un aumento del 20%. Los países pobres no se han empobrecido, sino que se han vuelto mucho menos ricos que los países ricos. No se trata de un fenómeno de diferencias con países que se hunden en la pobreza y otros que despegan hacia la riqueza. Se trata de una situación en la que los países más pobres progresan muy lentamente, mientras que el crecimiento acumula cada vez más riqueza en los países más ricos. El problema no es el empobrecimiento de los países pobres, sino el enriquecimiento de los países ricos.

¿Cómo ves esos números? Es posible escandalizarse, porque nos enfrentamos a un fenómeno en el que los beneficios reales son como si estuvieran monopolizados por los países más ricos. Si no hay empobrecimiento y si hay enriquecimiento de los ricos, estaríamos en un equilibrio positivo: un aumento de las desigualdades al alza y no a la baja.

La riqueza y la pobreza también son conceptos relativos. Por supuesto, si necesitas alimentarte, estás en lo absoluto. Las nociones de riqueza y pobreza no se definen en relación a un absoluto que es el de las necesidades fisiológicas, sino que el nivel de riqueza se caracterizará por la comparación. Nos definimos a nosotros mismos como pasos ricos en lo absoluto de acuerdo a lo que está en nuestro portafolio, pero comparados con lo que la gente a nuestro alrededor gana o no gana. La riqueza y la pobreza tendrían que ver más con la percepción, el sentimiento y la comparación.

Los más pobres, los habitantes de Bangladesh, no pasan el tiempo mirando lo que ocurre en el distrito de Beverly Hills, no se enfrentan a la vida cotidiana y a este derrape. Pero la verdad es que lo son. Por ejemplo, con el cine de Hollywood y el cine occidental, se alimentan constantemente de una visión del nivel de vida en los países ricos. La televisión te hace ver la riqueza. En todo el mundo, y este es un fenómeno muy reciente, los pobres no se enfrentan a la riqueza, sino a la imagen de la riqueza. Lo contrario no es cierto, es decir, los muy ricos no se enfrentan a la pobreza. La imagen no se les impone. Desde este punto de vista, esta discrepancia aumenta aún más la frustración, ya que los que están encerrados en estos países en los que el nivel de vida se estanca en dos dólares al día y por habitante se enfrentan a la evidencia de la creciente acumulación de riqueza en los países occidentales, tal y como se muestra, en particular, en la televisión estadounidense, pero también en su propia televisión nacionalista. Esto genera frustraciones que antes existían menos porque el espacio virtual de los medios de comunicación o de Internet no permitía este enfrentamiento entre los pobres por un lado y los ricos por otro. Esta es una de las explicaciones de la omnipotencia de la llamada al aire migratorio que emana de los países ricos, que es que los candidatos a la migración en los países pobres están informados o mal informados y tienen información mucho más o menos exacta o errónea sobre la riqueza de los países más ricos. Si no hay un aumento de la desigualdad, seguramente hay un aumento del sentimiento de injusticia y del sentimiento de pobreza.

Debemos volver a la idea de la ventaja comparativa y a la idea de que el comercio internacional no es sólo un intercambio de valor, sino también una creación de valor. Si comparamos las cifras dadas con la idea del aumento del tamaño de la tarta, la única manera de hacerlas compatibles es cambiar el tamaño de las partes. Es decir, los países ricos se están repartiendo cada vez una parte mayor de este pastel, de modo que, a pesar del aumento del tamaño del pastel, la parte correspondiente a los países pobres se está estancando. Hay creación de riqueza a través de la globalización y el comercio, pero no beneficia a todos porque este aumento de riqueza no se distribuye equitativamente entre los participantes, sino que es capturado por algunos de ellos. No estamos en un sistema en el que él tenga una autoridad que regule la dificultad de redistribuir esta riqueza. No estamos en un sistema en el que estemos de acuerdo en los principios de justicia, equidad e igualdad sobre la base de los cuales los beneficios de estos intercambios se compartan por igual. En teoría, es el mercado el que decide, el intercambio es el resultado de un contrato y sólo tiene lugar cuando ambos socios en el intercambio están satisfechos con los términos del intercambio.

Si uno de los dos socios se ve perjudicado en el caso, por qué firma el contrato, por qué participa en el intercambio si a través de él obtiene poco o ningún beneficio en comparación con su otro socio. Todo es por el precio. Los precios se fijan de tal manera que el comercio beneficia a los países ricos. Encontramos la teoría del deterioro de los términos de intercambio. Los instrumentos que permiten esta captación de riqueza en el intercambio están relacionados con el carácter asimétrico de las relaciones en relación con el carácter asimétrico de las relaciones entre estos dos socios. Es en el marco de las relaciones de poder, de estas obligaciones contractuales, donde se confiscan los bienes.

Para evitar los efectos del poder y la confiscación, la solución consiste en contar con un sistema regulador que complete o superponga un circuito de redistribución en el mercado. Vemos, por ejemplo, sistemas de redistribución en toda Europa que hacen circular la riqueza entre las regiones más ricas y las más pobres. A escala mundial esto no existe, ya que las regulaciones no existen a escala mundial.

Répartition de l’enrichissement[modifier | modifier le wikicode]

¿Quién se beneficia de la globalización? La idea es que la globalización podría beneficiar a todos, pero no lo es. Admitiremos el reflejo ricardiano de las ventajas comparativas y reflexionaremos sobre dónde están actualmente las ventajas comparativas más importantes y las principales ventajas comparativas. Se pueden distinguir dos tipos:

  • una ventaja comparativa que se centra en la cualificación de la mano de obra y los conocimientos técnicos;
  • una ventaja comparativa que soporta el costo de la mano de obra.

Existe una divergencia económica con:

  • Países del Norte: personas altamente cualificadas en países ricos que realizan tareas complejas, utilizan alta tecnología y producen innovación. Lo que impulsa la actividad económica es la manipulación de símbolos. Ya no ganamos dinero manipulando objetos, ganamos dinero manipulando símbolos, es decir, teniendo ideas y, si es posible, noticias. Esto supone un capital cultural, científico y tecnológico muy importante. Esto se denomina sector cuaternario o sector terciario superior adscrito a universidades y laboratorios de investigación.
  • países del Sur: esta mano de obra calificada no existe o, si existe en el extranjero, forma parte de un sistema de fuga de cerebros que sólo beneficia a los Estados Unidos. Al contrario, habríamos encontrado una mano de obra relativamente poco cualificada, pero muy numerosa y muy barata. Es una mano de obra asignada a tareas repetitivas y no a la innovación, sino a la reproducción más exacta posible de los mismos gestos. Estas son cosas que las máquinas todavía no pueden hacer cuando podrían hacerlo, pero los trabajadores son actualmente más baratos que las máquinas.

Esta nueva división internacional del trabajo tiene actividades de diseño, investigación y manipulación de símbolos en los países del Norte y luego actividades de realización, manipulación y fabricación en los países del Sur. El problema es que las actividades de manipulación de símbolos producen más valor agregado que aquellas que son justas en la reproducción de manipulación, y en la teoría de destrucción creativa de Schumpeter, está en la naturaleza de la actividad económica innovar. No sólo la manipulación de objetos paga menos que la manipulación, sino que también la manipulación de objetos produce menos crecimiento, mientras que la manipulación de objetos simbólicos produce crecimiento a través de la innovación. No sólo los países ricos, a través de la división de actividades, monopolizan los beneficios, sino también el crecimiento.

Los efectos inducidos, los efectos dominó y los coeficientes multiplicadores de las industrias manipuladoras de símbolos son muy altos y, por el contrario, muy bajos en las industrias que sólo manipulan objetos. Esto explicaría las crecientes diferencias entre países ricos y pobres, lo que estaría relacionado con el hecho de que los países ricos han confiscado las actividades más interesantes, a saber, la manipulación simbólica, y han abandonado a los países pobres las actividades que producen menos riqueza y crecimiento y son también las más contaminantes. Existe el riesgo de una dualización económica a escala mundial con, por un lado, naciones de ingenieros, naciones de investigadores, poblaciones de obreros o altamente cualificadas y, por otro, naciones proletarias, naciones manufactureras. Por un lado países con laboratorios y oficinas y por otro lado países con fábricas y fábricas.

Donde esta explicación resulta muy rápidamente insuficiente es que no sólo hay gente rica en los países ricos y no sólo gente pobre en los países pobres. La riqueza y la pobreza deben ser puestas en perspectiva, en los países ricos no sólo hay ingenieros, abogados, investigadores, publicistas, etc., también hay personas poco cualificadas, también hay personas que no son útiles para manipular símbolos. Por una razón u otra, sólo pueden manipular objetos. No todo el mundo llega al mercado laboral con un diploma. En los países del Sur, también hay ingenieros, obviamente, también hay una burguesía, hay gente que acumula dinero. En particular, en países como Brasil o la India, hay gente rica y muy rica. Se trata de países en los que existe una población de élite que ha logrado enriquecerse localmente y sigue invirtiendo localmente. En los países del Norte, en los países ricos, para personas muy bien formadas, tienen todo que ganar de la globalización. Para aquellos que sólo tienen su propia fuerza de trabajo, se enfrentan a una competencia "desleal", la de las personas que hacen lo mismo en los países del Sur con un salario más bajo.

Mucho se ha hablado de la idea de una sociedad de reloj de arena con ausencia de clase media y con la evolución hacia una economía doméstica. Una de las respuestas es que la escena de la caricatura que nos encontramos es que tenemos por un lado en las oficinas a personas altamente cualificadas que ganan mucho dinero, pero también hacen mucho dinero al activarse para manipular símbolos, nuevas ideas en su ordenador, valen la pena muy caro. Antes, el servicio doméstico se hacía dentro de la casa burguesa. Se trata de una población poco cualificada, mal remunerada y precaria que no puede esperar ningún beneficio de la globalización, salvo que un Estado, en algún lugar, lleve a cabo una redistribución. El riesgo de duplicar la división internacional del trabajo es especialmente alto en los países ricos. Se está produciendo una deserción con, por una parte, actores involucrados en la globalización y que se aprovechan de ella y, por otra, una población poco calificada y manufacturera, que tenía una idea de la época en que los objetos se fabricaban en los países del Norte.

La cuestión de la dualización interna en los países pobres no parece plantear los mismos problemas que en los países ricos. Para ser honesto, esto no es del todo exacto porque la mano de obra que se considera no calificada, la mano de obra que se puede utilizar en las plantas de fabricación para reproducir tareas estandarizadas, ya está de alguna manera occidentalizada. Esto implica un modo de comportamiento económico, lingüístico y cultural que ya supone que nos hemos trasladado del campo a la ciudad y que nos hemos trasladado a un tipo diferente de funcionamiento económico. No es porque haya gente pobre en los países del Sur por lo que todo esto es empleable y está empleado en la industria manufacturera. Esto requiere ciertas cualidades o calificaciones de precisión, empleabilidad, aplicación de reglas, regulaciones, procedimientos estandarizados que no son necesariamente factibles para cualquiera que sea un candidato a la migración del campo a la ciudad.

Geografía de la desigualdad[modifier | modifier le wikicode]

Lo que es interesante en esta forma de pensar es el cambio en la escala del razonamiento. Ya no pensamos sólo en términos de desigualdades entre países, sino también en términos de desigualdades dentro de los países. En este momento, la geografía de los intercambios se plantea en nuevos términos ya que, básicamente, es una geografía del trabajo. Se trata de cuestiones de localización de mano de obra. Nos centraremos en lo que está sucediendo a nivel nacional entre los países y reflexionaremos sobre la diferencia entre países ricos y pobres.

A nivel nacional[modifier | modifier le wikicode]

Para los países pobres, la ventaja comparativa reside en una mano de obra relativamente poco cualificada y barata. Esta fuerza de trabajo es una fuerza de trabajo moderna, una fuerza de trabajo que cumple con los horarios, cumple con los estándares y está arraigada en la sociedad en este mercado. Esta es la parte más occidentalizada de las poblaciones en cuestión. A menudo es una población que se opone a tradiciones y hábitos locales. A menudo consideraremos la oposición entre un litoral, grandes ciudades y una cierta modernidad y un interior menos urbanizado, menos conectado y menos occidentalizado. De hecho, es con esta población occidentalizada de grandes ciudades y de la costa que se concentrará el crecimiento. La dislocación de la que podemos hablar en los países pobres será geográficamente entre la cabecera de la red urbana, los grandes puertos, las costas por un lado y luego por el otro el espacio rural de los pequeños pueblos con la construcción de fachadas marítimas o un archipiélago metropolitano que concentrará el crecimiento y será foco de difusión de la modernidad o de la occidentalización y globalización.

Para los países ricos, el problema es la cualificación de la mano de obra: la pregunta es ¿dónde está la mano de obra cualificada? En las regiones que se han desarrollado tempranamente, hay una acumulación de estructuras de producción y poblaciones obsoletas. Ya no necesitamos todo eso y lo que queremos es incompatible con todo eso. El hecho de que ya no necesitemos mano de obra no cualificada, que tengamos más espacio para la industria en los países occidentales, precipitará en la crisis a todas las antiguas regiones industriales que han hecho la riqueza de estas zonas y que son hoy en día las que concentran los cierres de plantas y las que más sufren las deslocalizaciones sin que las actividades del sector terciario y cuaternario generen valor añadido y crecimiento sobre el terreno. Por el contrario, abandonarán las regiones afectadas para ubicarse en dos direcciones principales:

  • aquellos en los que se puede esperar encontrar o atraer a personas altamente cualificadas, es decir, investigadores, altos directivos, ingenieros, abogados y banqueros de inversión. Estas poblaciones se encontrarán en primer lugar junto a los centros de recursos productivos, es decir, las grandes escuelas y universidades. Son áreas de formación cualificada.
  • La otra idea no es ubicarse necesariamente en las grandes ciudades, sino encontrar espacios más o menos ahorrados por la industrialización y la urbanización. La población altamente cualificada aceptará desplazarse en función de su calidad de vida. Las "cuatro S" son Sand, Sun, Ski y Seraglio. Los lugares donde se concentra el poder, los lugares donde hay montañas, las costas con arena y luego las regiones del sur.

A escala de cada país, observamos este fenómeno en el que hubo una huida de las regiones industriales y que beneficiará a las grandes ciudades, al sur en su conjunto, a las regiones montañosas y a las regiones costeras. Este cambio representa el paso de una economía secundaria a una economía terciaria. Una cuestión clave es la capacidad de algunas grandes ciudades para conectarse a una red mundial. La globalización presupone una muy buena conexión con las redes globales de producción para obtener ganancias de capital. La interconexión sigue estando muy centrada en los centros de operaciones aeroportuarios. En cada una de las principales regiones económicas surgirán unos cuantos polos muy grandes que están muy bien conectados con el resto del mundo y en los que tendremos la misma población que participa en las mismas actividades altamente cualificadas y de valor añadido y vive de la misma manera.

Se están formando élites cosmopolitas globalizadas. A menudo, las poblaciones del "archipiélago metropolitano", que es el conjunto interconectado de ciudades del mundo, están muy bien conectadas entre sí, pero relativamente desconectadas del interior circundante. Una élite circulará entre Singapur, Hong Kong, Dubai, Frankfurt, Londres, Nueva York, Miami, Los Ángeles, Tokio o incluso formando una especie de archipiélago porque todas las grandes metrópolis constituirían islas desconectadas de su entorno inmediato que tienen pocos vínculos con su entorno inmediato, pero que están muy conectadas entre sí. Estas islas están unidas por una cultura común y por flujos muy importantes que no sólo son flujos de personas altamente cualificadas que circulan entre estas grandes metrópolis, sino también flujos financieros y luego flujos de información. Se observaría la emergencia de un nuevo espacio de red que sería un espacio reticular:

  • por un lado, estaría el espacio reticular interconectado de élites cosmopolitas que producen valor añadido, manipulan símbolos y operan a escala global;
  • y luego por un lado un viejo espacio que funciona de manera muy diferente y cuyos estilos de vida y patrones de consumo no son los mismos.

El surgimiento de la estructura del archipiélago metropolitano mundial también traería consigo la dualidad geográfica y la desigualdad geográfica dentro de cada país. El Norte moviliza la mayor parte de esta red donde se concentran el conocimiento y la producción de riqueza. Lo que importa es la interconexión, una población altamente cualificada, también una calidad de vida muy atractiva. La calidad de vida puede compensar cierto aislamiento.

A nivel local[modifier | modifier le wikicode]

La globalización y la producción de desigualdades a través de la globalización merecen ser analizadas no sólo a nivel internacional, sino también por los efectos que tiene dentro de los países y los efectos de desvinculación que ocurren dentro de cada país.

Así que a la escala microlocal, que es la escala residencial, cuando mapeamos la población, mapeamos dónde vive la gente, y no necesariamente dónde está. Durante gran parte de nuestras vidas, no estamos contigo. En los países ricos, hay dos tipos de población:

  • los manipuladores de símbolos altamente cualificados: muy implicados en la globalización que genera valor añadido y de la que se derivan elevados ingresos;
  • Trabajadores de rutina poco cualificados: que a menudo se ven confinados a actividades manufactureras más reales y a servicios realmente ordinarios, incluso servicios personales y domésticos.

Hay dos tipos de población con poca movilidad entre los dos y que están involucrados de manera muy diferente en la globalización dio lugar a dos tipos geográficos diferentes. Dependiendo de la hora del día, se encontrarán en diferentes lugares y con efectos de segregación. En el centro de la ciudad o en las zonas de actividad de una gran metrópoli mundial, tanto el repartidor de pizzas como el director viven juntos durante el día. Pero este no es el caso de todas las operaciones. La globalización en los países ricos sólo beneficia realmente a los más cualificados. Por una parte, tendremos una población mayoritariamente femenina, mayoritariamente inmigrante y de clase trabajadora, que no se beneficia mucho de la globalización, y por otra, una población más bien masculina y cualificada que ocupará los puestos más altos en la jerarquía de los oficios. Por ejemplo, el problema del trabajo doméstico en Occidente no se ha resuelto, sino que acaba de ser reubicado. Las cuestiones de género son importantes, hay una población que está mucho más implicada en la globalización, aunque sólo sea a través de las cuestiones de movilidad.

Este tipo de discriminación espacial se llevará a cabo a escala de cada ciudad donde se encontrarán efectos de segregación con ciertos elementos. Esta "novedad" siempre ha existido y simplemente ha cambiado de naturaleza. La segregación es más horizontal y tiene lugar trimestre a trimestre. Por ejemplo, "comunidades cerradas" son comunidades muy cerradas, socialmente homogéneas, cerradas por una barrera, controladas por una puerta, tienes que mostrar tu derecho de acceso. Durante mucho tiempo estas "comunidades cerradas" estuvieron reservadas a los privilegiados. En Brasil, donde la jerarquía social es muy fina, ahora también veremos comunidades cerradas de clase media en barrios pobres. Es un fenómeno nuevo que es la privatización del espacio público que puede llegar hasta el cierre de las calles. La secesión urbana es la retirada del espacio público. Este es el pretexto del yo, la comunidad y la seguridad, pero está estrechamente ligado a fenómenos masivos de divergencias sociales que son tanto económicas como culturales y políticas. El otro fenómeno masivo relacionado con la rápida urbanización de los años sesenta fue el desarrollo de viviendas precarias. Por mucho que se planifiquen, designen y construyan "barrios cerrados" que puedan llegar lejos en la planificación urbana, la idea de que una población excluida se apodere de partes desatendidas del espacio urbano es la de una vivienda espontánea, a veces llamada "barrios de tugurios". Es un hábitat "tolerado". En el espacio, esto refleja una fragmentación de la sociedad urbana entre una parte de la sociedad que no tiene empleo, que no se beneficia de las ventajas urbanas. En los países del Sur, estas lógicas están totalmente ligadas al desarrollo capitalista de estos países. A nivel urbano, la globalización, al enfrentar a unos "incluidos" con otros "excluidos" del desarrollo económico, produce desigualdad y eventualmente violencia.

El fenómeno del aburguesamiento es el aburguesamiento y la rehabilitación de barrios antiguos y populares. La población pobre que solía vivir en viejos barrios marginales está siendo reemplazada por una población mucho más rica que se está trasladando a barrios marginales rehabilitados. El fenómeno del aburguesamiento conduce a la exclusión, es decir, las poblaciones pobres que vivían en el centro de la ciudad son excluidas por las poblaciones urbanas jóvenes y de moda que viven en barrios a menudo céntricos y animados que tienen un "poco más de alma". En la literatura geográfica hay toda una reflexión sobre el papel de la "clase creativa" y, en particular, sobre el papel de los homosexuales en el aburguesamiento urbano, es decir, una población "a la moda", "a la moda", que sale mucho, que tendría más dinero de media.

Nos enfrentamos al mismo fenómeno con poblaciones cosmopolitas, poblaciones que viven en varios rangos al mismo tiempo, muy conectadas a redes, muy informadas y a menudo muy cualificadas con poblaciones que han estado presentes durante mucho tiempo. Estas poblaciones no viven juntas en el espacio. Con frecuencia, las poblaciones ancianas se ven empujadas a los márgenes de las ciudades, lejos de las actividades económicas y de este polo en el que se tejen los vínculos de la globalización.

Carte de la précarité à genève.jpg

Es un mapa de la precariedad en la zona de Ginebra, pero es frustrante porque nos gustaría una escala mucho más fina. La escala va de 0 a 6. Queremos medir la riqueza, pero tenemos muchos problemas. Estamos construyendo pistas. Sin embargo, los índices no permiten realmente la comparación. Está claro que hay una lógica en la distribución espacial: algunas áreas concentrarán poblaciones muy privilegiadas y otras poblaciones muy precarias.

Este mapa debe leerse teniendo en cuenta el mapa de las desigualdades de riqueza y desarrollo a escala mundial. Es básicamente lo mismo. Ginebra tiene más del 50% de extranjeros, Ginebra es también el resultado de flujos internacionales, flujos de intercambios, flujos de información que se globalizan. Vemos los efectos de la segregación social, los efectos de las desconexiones entre los manipuladores de símbolos y los manipuladores de objetos.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]