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[[Fichier:Black and white photo of emperor Meiji of Japan.jpg|100px|right|thumb|El emperador Meiji hacia el final de su reinado.]]
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Le succès industriel du Japon, surtout par rapport à d'autres pays en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord, a démenti la notion selon laquelle la modernité et l'industrialisation étaient exclusivement l'apanage des nations occidentales. Cette transformation japonaise, appelée l'ère Meiji, après la restauration de l'empereur Meiji en 1868, est une histoire de modernisation rapide et intentionnelle. Le Japon, isolé pendant des siècles sous la politique du sakoku, s'est ouvert sous la pression des puissances occidentales. Contrairement à l'Égypte ou aux pays d'Amérique latine, le Japon a entrepris une série de réformes radicales pour transformer son économie et sa société afin d'éviter la domination étrangère. L'élite dirigeante japonaise a reconnu que pour préserver leur indépendance, ils devaient adopter les technologies et les méthodes occidentales, mais en les adaptant à leur propre contexte culturel et social. Ils ont envoyé des étudiants et des délégations à l'étranger pour apprendre les pratiques occidentales dans l'ingénierie, la science et le gouvernement. De retour au Japon, ces connaissances ont été utilisées pour établir des infrastructures modernes, comme les chemins de fer et les systèmes de télécommunication, ainsi que pour moderniser l'armée. L'industrialisation a été également encouragée par des politiques gouvernementales qui ont établi et soutenu de nouvelles industries avec des investissements en capitaux, souvent par la nationalisation avant de transférer ces entités au secteur privé. La culture japonaise, avec son emphase sur la discipline, le travail acharné et l'harmonie sociale, a facilité l'adoption de pratiques de travail industriel. De plus, le Japon avait une tradition de centralisation du pouvoir sous le shogunat, ce qui a permis au gouvernement Meiji de diriger efficacement la transformation nationale. Le résultat fut que le Japon devint une puissance industrielle et militaire, ce qui fut démontré par sa victoire dans la guerre russo-japonaise en 1905. Cela a positionné le Japon comme un acteur majeur sur la scène mondiale et a inspiré d'autres pays asiatiques et africains, prouvant qu'il était possible de moderniser et de réussir l'industrialisation sans perdre entièrement sa culture et son autonomie. Le Japon a réussi là où d'autres pays non occidentaux avaient échoué, en mettant en œuvre une stratégie d'industrialisation délibérée, tout en conservant une indépendance politique et culturelle. Cela a abouti à un modèle unique de développement industriel qui a propulsé le Japon au rang de deuxième économie mondiale jusqu'au début du XXIe siècle.  
El éxito industrial de Japón, especialmente en comparación con otros países fuera de Europa y Norteamérica, desmintió la idea de que la modernidad y la industrialización eran patrimonio exclusivo de las naciones occidentales. Esta transformación japonesa, conocida como la era Meiji por la restauración del Emperador Meiji en 1868, es una historia de modernización rápida y deliberada. Japón, aislado durante siglos bajo la política sakoku, se abrió bajo la presión de las potencias occidentales. A diferencia de Egipto o los países de América Latina, Japón emprendió una serie de reformas radicales para transformar su economía y su sociedad con el fin de evitar la dominación extranjera. La élite dirigente japonesa reconoció que, para preservar su independencia, debía adoptar las tecnologías y métodos occidentales, pero adaptándolos a su propio contexto cultural y social. Enviaron estudiantes y delegaciones al extranjero para aprender las prácticas occidentales en ingeniería, ciencia y gobierno. De vuelta a Japón, estos conocimientos se utilizaron para establecer infraestructuras modernas, como ferrocarriles y sistemas de telecomunicaciones, así como para modernizar el ejército. La industrialización también se vio fomentada por las políticas gubernamentales que establecieron y apoyaron nuevas industrias con inversiones de capital, a menudo mediante la nacionalización antes de transferir estas entidades al sector privado. La cultura japonesa, con su énfasis en la disciplina, el trabajo duro y la armonía social, facilitó la adopción de prácticas laborales industriales. Además, Japón tenía una tradición de centralización del poder bajo el shogunato, lo que permitió al gobierno Meiji dirigir eficazmente la transformación nacional. Como resultado, Japón se convirtió en una potencia industrial y militar, como demostró su victoria en la guerra ruso-japonesa de 1905. Esto posicionó a Japón como un actor importante en la escena mundial e inspiró a otros países asiáticos y africanos, demostrando que era posible modernizarse e industrializarse sin perder del todo la cultura y la autonomía propias. Japón triunfó donde otros países no occidentales habían fracasado, aplicando una estrategia deliberada de industrialización al tiempo que conservaba su independencia política y cultural. El resultado fue un modelo único de desarrollo industrial que impulsó a Japón a convertirse en la segunda economía del mundo hasta bien entrado el siglo XXI.  


La période d'isolation du Japon, connue sous le nom de sakoku, durant laquelle les étrangers étaient largement interdits d'entrée et les Japonais interdits de quitter le pays, a été une caractéristique distinctive de la politique des Tokugawa. De 1640 à 1853, cette politique a non seulement isolé le Japon des influences et des conflits étrangers mais a également permis au pays de développer une culture et une économie internes uniques, sans l'interférence ou la concurrence directe des puissances coloniales européennes. Bien que le sakoku ait été une fermeture relative, ce n'était pas une isolation totale. Le Japon entretenait des relations limitées avec certaines nations étrangères, comme les Pays-Bas, à travers le comptoir commercial de Dejima dans la baie de Nagasaki, et avec la Chine et la Corée par le biais de contacts restreints et contrôlés. Ces échanges sélectifs ont permis au Japon de rester informé des développements mondiaux sans pour autant s'exposer à une influence étrangère accablante. Le Japon a ainsi été préservé de nombreuses conséquences négatives de la colonisation, y compris l'exposition à des maladies étrangères contre lesquelles la population n'avait pas d'immunité. Cela contraste fortement avec l'expérience de nombreux peuples autochtones dans les Amériques, par exemple, où l'introduction de maladies comme la variole et la grippe par les Européens a causé des pandémies dévastatrices. Lorsque le Japon s'est ouvert sous la pression des flottes noires du commodore Perry des États-Unis en 1853, il a pu négocier sa position dans le monde avec une relative indépendance, en partie grâce à sa période d'isolement. Cela lui a permis de moderniser de son propre chef et à ses propres conditions, plutôt que d'être forcé de suivre les diktats d'une puissance coloniale. Cette modernisation auto-dirigée, qui a débuté avec l'ère Meiji, a mis en place les fondations d'un Japon industriel qui serait finalement reconnu comme une puissance mondiale au début du XXe siècle.
Un rasgo distintivo de la política Tokugawa fue el periodo de aislamiento de Japón, conocido como sakoku, durante el cual los extranjeros tenían prácticamente prohibida la entrada y los japoneses la salida del país. De 1640 a 1853, esta política no sólo aisló a Japón de influencias y conflictos extranjeros, sino que también permitió al país desarrollar una cultura y una economía internas únicas, sin interferencias directas ni competencia de las potencias coloniales europeas. Aunque el sakoku era un cierre relativo, no se trataba de un aislamiento total. Japón mantuvo relaciones limitadas con ciertas naciones extranjeras, como Holanda, a través del puesto comercial de Dejima en la bahía de Nagasaki, y con China y Corea mediante contactos restringidos y controlados. Estos intercambios selectivos permitieron a Japón mantenerse al corriente de los acontecimientos mundiales sin exponerse a una influencia extranjera abrumadora. Japón se libró así de muchas de las consecuencias negativas de la colonización, como la exposición a enfermedades extranjeras a las que la población no era inmune. Esto contrasta fuertemente con la experiencia de muchos pueblos indígenas de América, por ejemplo, donde la introducción de enfermedades como la viruela y la gripe por parte de los europeos provocó pandemias devastadoras. Cuando Japón se abrió bajo la presión de las Flotas Negras del Comodoro Perry de Estados Unidos en 1853, pudo negociar su posición en el mundo con relativa independencia, gracias en parte a su periodo de aislamiento. Esto le permitió modernizarse por iniciativa propia y en sus propios términos, en lugar de verse obligada a seguir los dictados de una potencia colonial. Esta modernización autodirigida, que comenzó con la era Meiji, sentó las bases de un Japón industrial que acabaría siendo reconocido como potencia mundial a principios del siglo XX.[[Fichier:1854 shimoda 02.jpg|right|thumb|200px|Ejercicio de las tropas americanas en Shimoda ante el enviado del Emperador, 8 de junio de 1854, litografía de 1856.]]


[[Fichier:1854 shimoda 02.jpg|right|thumb|200px|Exercice des troupes américaines à Shimoda devant l'envoyé de l'empereur, le 8 juin 1854, lithographie de 1856.]]
El desembarco de la flota militar estadounidense conocida como los "Barcos Negros", liderada por el comodoro Matthew Perry en 1853, supuso un punto de inflexión para Japón. Este acontecimiento marcó el fin de la política japonesa de aislacionismo (sakoku) y allanó el camino para la modernización del país. El comodoro Perry entró en la bahía de Edo (actual Tokio) con una flota de barcos negros armados y exigió que Japón abriera sus puertos al comercio internacional, utilizando la demostración de fuerza naval estadounidense como medio de persuasión. Conscientes de su inferioridad militar tecnológica y deseosos de evitar el destino de otras naciones colonizadas, los dirigentes japoneses aceptaron firmar el Tratado de Kanagawa en 1854. Este tratado estipulaba que:


Le débarquement de la flotte militaire américaine, connue sous le nom de flotte des "Black Ships" dirigée par le commodore Matthew Perry en 1853, fut un tournant pour le Japon. Cet événement a marqué la fin de la politique d'isolationnisme du Japon (sakoku) et a ouvert la voie à la modernisation du pays. Le commodore Perry a navigué dans la baie d'Edo (aujourd'hui Tokyo) avec une flotte de navires noirs armés et a exigé que le Japon ouvre ses ports au commerce international, utilisant la démonstration de la force navale américaine comme moyen de persuasion. Conscients de leur infériorité militaire technologique et désireux d'éviter le sort des autres nations colonisées, les dirigeants japonais ont accepté de signer le traité de Kanagawa en 1854. Ce traité a stipulé que:
* Los puertos de Shimoda y Hakodate se abrirían al comercio estadounidense, rompiendo más de dos siglos de aislamiento económico.
* Los barcos estadounidenses podrían repostar y repararse en estos puertos.
* Se establecería un cónsul americano en Shimoda, un paso importante hacia las relaciones diplomáticas regulares.


* Les ports de Shimoda et Hakodate seraient ouverts au commerce américain, brisant ainsi plus de deux siècles d'isolement économique.
Contrariamente a lo que a veces se percibe, el tratado no permitía un comercio completamente libre y exento de impuestos. En cambio, abría puertos para el reabastecimiento y establecía relaciones diplomáticas, sentando las bases para futuras negociaciones comerciales. A éste siguieron otros acuerdos, conocidos como los Tratados Desiguales, más ventajosos para Estados Unidos y otras potencias occidentales, que obligaron a Japón a conceder derechos comerciales y de navegación, así como exenciones fiscales para sus nacionales. Estos acontecimientos obligaron a Japón a modernizarse rápidamente para resistir la influencia extranjera y fueron un catalizador para la Restauración Meiji en 1868, que transformó Japón en una moderna nación industrial e imperial.
* Les navires américains pourraient se réapprovisionner et se réparer dans ces ports.
* Un consul américain serait établi à Shimoda, une étape importante vers des relations diplomatiques régulières.


Contrairement à ce qui est parfois perçu, le traité n'a pas permis un commerce totalement libre et sans taxe. Il a plutôt ouvert les ports pour le réapprovisionnement et établi des relations diplomatiques, posant les bases pour des négociations commerciales futures. Cela a été suivi par d'autres accords, appelés Traités inégaux, qui ont été plus avantageux pour les États-Unis et d'autres puissances occidentales, en forçant le Japon à concéder des droits de commerce et de navigation, ainsi que des exemptions de taxes pour leurs ressortissants. Ces événements ont forcé le Japon à se moderniser rapidement pour résister à l'influence étrangère et ont été un catalyseur de la restauration Meiji en 1868, qui a transformé le Japon en une nation industrielle et impériale moderne.
La impresionante llegada de la flota estadounidense a Japón actuó como un electroshock para el país, revelando brutalmente la brecha tecnológica y militar que lo separaba de las potencias occidentales. Esta toma de conciencia fue una fuerza motriz esencial para Japón, mostrándole que la apertura y la modernización eran cruciales si quería mantener su independencia y no sufrir el destino de muchas otras naciones colonizadas. Esta revelación culminó en la Revolución Meiji, iniciada en 1868, un periodo crucial que marcó un cambio radical en la organización política, social y económica de Japón. Significó la restauración del poder imperial y la abolición del shogunato, y puso en marcha una serie de reformas para transformar rápidamente Japón en una nación industrializada. Al abrazar la industrialización y adoptar tecnologías, prácticas administrativas e incluso aspectos culturales occidentales, Japón trató de situarse en pie de igualdad con las grandes potencias mundiales, iniciando así su ascenso a potencia económica global.


L'arrivée impressionnante de la flotte américaine au Japon a agi comme un électrochoc pour le pays, révélant brutalement l'écart technologique et militaire qui le séparait des puissances occidentales. Cette prise de conscience a été un moteur essentiel pour le Japon, lui montrant qu'une ouverture et une modernisation étaient cruciales pour maintenir son indépendance et ne pas subir le sort de nombreuses autres nations colonisées. Cette révélation a culminé avec la révolution Meiji, commençant en 1868, une période charnière qui a marqué un changement radical dans l'organisation politique, sociale et économique du Japon. Elle a signifié la restauration du pouvoir impérial, l'abolition du shogunat, et a lancé une série de réformes pour transformer rapidement le Japon en une nation industrialisée. En embrassant l'industrialisation et en adoptant les technologies, les pratiques administratives et même les aspects culturels de l'Occident, le Japon a cherché à se positionner sur un pied d'égalité avec les grandes puissances du monde, entamant ainsi son ascension vers une puissance économique mondiale.
La reforma agraria emprendida durante el periodo Meiji fue fundamental para el desarrollo económico de Japón. Esta reforma modificó la estructura impositiva vinculada a la agricultura, que constituía la base de la economía japonesa de la época. Al sustituir los impuestos variables, que se recaudaban en función del tamaño de las cosechas, por un sistema impositivo fijo basado en el valor estimado de la tierra, el gobierno Meiji pudo estabilizar sus ingresos fiscales. Este nuevo sistema tenía varias ventajas. En primer lugar, permitía al gobierno prever con precisión sus ingresos fiscales, lo que era crucial para la planificación y el desarrollo de infraestructuras y servicios. En segundo lugar, al desvincular los impuestos de la producción real, los agricultores se veían menos penalizados por las malas cosechas y podían reinvertir más en la producción en los años buenos. Además, al hacer fijos los impuestos, se incentivaba el aumento de la productividad y la eficiencia agrícolas, ya que todo aumento de la producción se traducía directamente en un aumento de los ingresos netos del agricultor. Esta reforma también permitió reunir el capital necesario para financiar la modernización y la industrialización del país. Con unos ingresos más previsibles, el gobierno pudo emitir letras del Tesoro e invertir en proyectos de infraestructura, como ferrocarriles y puertos, que resultarían decisivos para integrar los mercados nacionales y acelerar el desarrollo industrial. Al consolidar su base fiscal y fomentar una producción agrícola más intensiva, Japón estaba sentando las bases de su futuro crecimiento económico y de su ascenso como potencia industrial.


La réforme agraire entreprise durant la période Meiji fut un pivot dans le développement économique du Japon. Cette réforme a changé la structure fiscale liée à l'agriculture, qui formait le socle de l'économie japonaise de l'époque. En remplaçant les taxes variables, qui étaient prélevées en fonction de la taille des récoltes, par un système de taxation fixe basé sur la valeur estimée des terres, le gouvernement Meiji a pu stabiliser ses revenus fiscaux. Ce nouveau système avait plusieurs avantages. D'abord, il a permis au gouvernement de prévoir avec précision ses recettes fiscales, ce qui est crucial pour la planification et le développement des infrastructures et des services. Ensuite, en décorrélant l'impôt de la production réelle, les paysans étaient moins pénalisés en cas de mauvaises récoltes et pouvaient réinvestir davantage dans leur production lors des années fastes. De plus, en rendant les taxes fixes, il y avait un encouragement à accroître la productivité et l'efficacité agricole, puisque toute augmentation de la production se traduisait directement par une augmentation du revenu net du paysan. Cette réforme a aussi permis la mobilisation de capitaux nécessaires pour financer la modernisation et l'industrialisation du pays. Avec des revenus plus prévisibles, le gouvernement pouvait émettre des bons du trésor et investir dans des projets d'infrastructure, comme les chemins de fer et les ports, qui allaient s'avérer déterminants pour l'intégration des marchés nationaux et l'accélération du développement industriel. En consolidant sa base fiscale et en incitant à une production agricole plus intensive, le Japon jetait les fondations de sa future croissance économique et de son élévation au rang de puissance industrielle.
A principios del siglo XX, Japón experimentó un rápido crecimiento demográfico y una modernización que provocaron considerables cambios sociales y económicos. Una de las respuestas del gobierno a estos retos fue facilitar la emigración a países como Brasil y Perú. Estas políticas de emigración pretendían resolver varios problemas. En primer lugar, ofrecían una solución a la superpoblación rural y a la presión sobre las tierras agrícolas, transfiriendo parte de la población a regiones donde había demanda de mano de obra agrícola y donde existían oportunidades de adquirir tierras. En segundo lugar, también permitieron a Japón forjar vínculos económicos con otras naciones, lo que potencialmente podría abrir mercados para sus exportaciones y contribuir a su crecimiento económico. Brasil y Perú, con sus vastas extensiones de tierra cultivable y su necesidad de mano de obra para las plantaciones de café y otros cultivos, eran destinos atractivos para los emigrantes japoneses. Además, ambos países estaban abiertos a la inmigración japonesa, con la esperanza de que contribuyera al desarrollo de su agricultura y economía. Los japoneses que emigraron establecieron prósperas comunidades, sobre todo en Brasil, que ahora alberga la mayor población japonesa fuera de Japón. Esta diáspora no sólo ha ayudado a aliviar la presión demográfica en Japón, sino que también ha contribuido a la difusión de la cultura y las habilidades japonesas en el extranjero. El ejemplo de Alberto Fujimori, descendiente de emigrantes japoneses, que llegó a ser Presidente de Perú en la década de 1990, ilustra la influencia y el éxito que estas comunidades han podido alcanzar en América Latina. Muestra cómo las políticas de emigración japonesa de principios de siglo tuvieron repercusiones duraderas y significativas mucho más allá de las fronteras de Japón.


Au tournant du 20e siècle, le Japon a connu une croissance démographique rapide et une modernisation qui a entraîné des changements sociaux et économiques considérables. L'une des réponses du gouvernement à ces défis a été de faciliter l'émigration vers des pays comme le Brésil et le Pérou. Ces politiques d'émigration visaient à résoudre plusieurs problèmes. Premièrement, elles offraient une solution à la surpopulation rurale et à la pression sur les terres agricoles, en transférant une partie de la population dans des régions où il y avait une demande de main-d'œuvre agricole et où des opportunités d'acquérir des terres étaient disponibles. Deuxièmement, cela permettait également au Japon de tisser des liens économiques avec d'autres nations, ce qui pouvait potentiellement ouvrir des marchés pour ses exportations et contribuer à sa croissance économique. Le Brésil et le Pérou, avec leurs vastes étendues de terres arables et leur besoin de main-d'œuvre pour les plantations de café et d'autres cultures, étaient des destinations attrayantes pour les migrants japonais. De plus, les deux pays étaient ouverts à l'immigration japonaise, espérant que cela contribuerait au développement de leur agriculture et économie. Les Japonais qui ont émigré ont établi des communautés prospères, en particulier au Brésil, qui abrite aujourd'hui la plus grande population japonaise en dehors du Japon. Cette diaspora a non seulement aidé à soulager la pression démographique au Japon, mais a également contribué à la diffusion de la culture et des compétences japonaises à l'étranger. L'exemple d'Alberto Fujimori en tant que descendant d'immigrés japonais devenant président du Pérou dans les années 1990 illustre l'influence et le succès que ces communautés ont pu atteindre en Amérique Latine. Cela montre comment les politiques d'émigration japonaises du début du siècle ont eu des répercussions durables et significatives bien au-delà des frontières du Japon.
La Restauración Meiji en Japón fue un periodo de rápida modernización e industrialización, emprendido por el gobierno para transformar el país en una potencia mundial. Para lograrlo, el gobierno Meiji adoptó una estrategia estatal dirigista para establecer un sector industrial. Al principio, el Estado tomó la iniciativa en la creación de industrias. Estas industrias eran a menudo modelos inspirados directamente en los avances tecnológicos e industriales vistos en Europa, particularmente en Inglaterra, que estaba entonces a la vanguardia de la revolución industrial. Con la creación de estas empresas, el gobierno no sólo sentaba las bases de un tejido industrial nacional moderno, sino que también adquiría las competencias tecnológicas y los conocimientos necesarios para competir en la escena internacional. Una vez establecidas con éxito estas industrias, el Estado las vendió al sector privado. Esta privatización tenía varios objetivos. Aumentó el capital del Estado y fomentó la inversión privada en la economía. Además, extendió las prácticas industriales por toda la economía y fomentó un crecimiento económico más amplio y sostenible dirigido por el sector privado. Para asegurarse el apoyo de los poderosos daimyos (señores feudales) y samuráis que habían gobernado el país durante el periodo Edo, el gobierno reconvirtió su estatus económico. La compensación que recibían en arroz se convirtió en bonos del Estado y dinero en efectivo, dándoles los medios para participar en la nueva economía capitalista. A muchos se les animó a invertir en las nuevas empresas industriales. El efecto de estas políticas fue consolidar la unidad nacional y crear una clase de empresarios e industriales que veían su éxito económico vinculado al éxito de la nación. El compromiso patriótico con la industrialización fue fuertemente promovido por el gobierno, que inculcó la idea de que contribuir al desarrollo industrial era un deber nacional. Como resultado, el periodo Meiji vio surgir un Japón modernizado e industrializado, capaz de competir con las potencias occidentales tanto militar como comercialmente.


La Restauration Meiji au Japon a été une période de modernisation et d'industrialisation rapide, engagée par le gouvernement pour transformer le pays en une puissance mondiale. Pour y parvenir, le gouvernement Meiji a adopté une stratégie d'État dirigiste pour l'établissement d'un secteur industriel. Initialement, l'État a pris l'initiative de créer des industries. Ces industries étaient souvent des modèles inspirés directement des avancées technologiques et industrielles observées en Europe, notamment en Angleterre, qui était alors à la pointe de la révolution industrielle. En instaurant ces entreprises, le gouvernement a non seulement posé les bases d'un tissu industriel national moderne, mais a également acquis les compétences et les connaissances technologiques nécessaires pour concurrencer sur la scène internationale. Après avoir mis en place ces industries avec succès, l'État les a vendues au secteur privé. Cette privatisation avait plusieurs objectifs. Elle permettait de lever des capitaux pour l'État et d'encourager l'investissement privé dans l'économie. De plus, elle diffusait les pratiques industrielles à travers l'économie et favorisait une croissance économique plus large et durable, menée par le secteur privé. Pour s'assurer le soutien des puissants daimyos (seigneurs féodaux) et samouraïs qui avaient été les dirigeants du pays durant la période Edo, le gouvernement a converti leur statut économique. Les indemnités qu'ils recevaient en riz ont été converties en obligations d'État et en espèces, ce qui leur a donné les moyens de participer à la nouvelle économie capitaliste. Beaucoup ont été encouragés à investir dans les nouvelles entreprises industrielles. Ces politiques ont eu pour effet de consolider l'unité nationale et de créer une classe d'entrepreneurs et d'industriels qui voyaient leur réussite économique comme liée à la réussite de la nation. L'engagement patriotique dans l'industrialisation a été fortement promu par le gouvernement, qui a inculqué l'idée que contribuer au développement industriel était un devoir national. En conséquence, la période Meiji a vu l'émergence d'un Japon modernisé et industrialisé, capable de rivaliser avec les puissances occidentales tant sur le plan militaire que commercial.
Durante el periodo de transformación radical conocido como la era Meiji, Japón adoptó una estrategia estatal proactiva de adquisición de conocimientos y tecnología extranjeros. Esta estrategia fue fundamental para su proceso de industrialización y modernización. El gobierno desempeñó el papel de importador inicial, enviando delegaciones de estudiantes y funcionarios al extranjero, sobre todo a Europa y Estados Unidos, para estudiar y adquirir tecnologías avanzadas. Estos emisarios adquirieron no sólo maquinaria, sino también conocimientos técnicos y de producción industrial, incluido el diseño de fábricas, la fabricación de armas y otros productos manufacturados. Estos conocimientos se trasladaban a Japón, donde los formadores enseñaban a los artesanos locales a utilizar las nuevas máquinas. Esta formación se impartía a menudo en centros de aprendizaje o en las nuevas fábricas construidas según el modelo occidental. Los artesanos japoneses, famosos por su delicadeza y habilidad técnica, se adaptaron rápidamente a las tecnologías importadas. La eficacia con la que se asimilaron y mejoraron estos conocimientos permitió a Japón independizarse de las importaciones occidentales con relativa rapidez. En poco tiempo, el país comenzó a producir localmente bienes que antes se importaban y, con el tiempo, incluso empezó a exportar productos manufacturados. Esta independencia tecnológica fue una de las piedras angulares del nuevo poder económico de Japón, impulsándolo a la categoría de nación industrializada y permitiéndole situarse entre las potencias mundiales de la época.


Le Japon, au cours de la période de transformation radicale connue sous le nom d'ère Meiji, a adopté une stratégie d'État proactive pour l'acquisition de connaissances et de technologies étrangères. Cette stratégie était un élément central de son processus d'industrialisation et de modernisation. Le gouvernement a joué le rôle d'importateur initial, envoyant des délégations d'étudiants et de fonctionnaires à l'étranger, notamment en Europe et aux États-Unis, pour étudier et acheter des technologies avancées. Ces émissaires ont acquis non seulement des machines, mais aussi des savoir-faire et des connaissances en matière de production industrielle, comprenant la conception d'usines, la fabrication d'armes, et d'autres biens manufacturés. Ces connaissances ont ensuite été transférées au Japon, où des formateurs enseignaient aux artisans locaux comment utiliser ces nouvelles machines. Ces formations se déroulaient souvent dans des centres d'apprentissage ou au sein même des nouvelles usines construites sur le modèle occidental. Les artisans japonais, réputés pour leur finesse et leur habileté technique, se sont rapidement adaptés aux technologies importées. L'efficacité avec laquelle ces compétences ont été assimilées et améliorées a permis au Japon de devenir indépendant des importations occidentales relativement rapidement. En peu de temps, le pays a commencé à produire localement les biens qui étaient auparavant importés, et avec le temps, a même commencé à exporter des biens manufacturés. Cette indépendance technologique a constitué un pilier de la nouvelle puissance économique du Japon, le propulsant vers le statut de nation industrialisée et lui permettant de se hisser parmi les puissances mondiales de l'époque.
Durante la era Meiji, iniciada en 1868, Japón se embarcó en una ambiciosa estrategia de modernización. En lugar de depender de expertos extranjeros, el país envió a sus jóvenes a estudiar a universidades y escuelas técnicas de Europa y Norteamérica. Estos estudiantes japoneses adquieren conocimientos avanzados y, una vez de vuelta en su país, se convierten en los artífices de la transformación industrial de la nación. Estos jóvenes formados en el extranjero no sólo cuentan con conocimientos técnicos; también están imbuidos de un fuerte sentido patriótico, deseosos de utilizar sus conocimientos para contribuir al desarrollo de Japón. Se dedicaron a adaptar y mejorar las tecnologías occidentales, adaptándolas a las necesidades y condiciones locales japonesas. Su trabajo permitió al país liberarse gradualmente de su dependencia de Occidente y establecer sus propias industrias. El objetivo era claro: transformar Japón en una potencia industrial autónoma, con marcas y tecnologías propias capaces de competir en el mercado mundial. Este proceso de asimilación, innovación y mejora llevó a Japón, en el espacio de unas pocas décadas, a transformarse de una sociedad aislada y tradicional en un importante actor industrial en la escena internacional.


Durant l'ère Meiji, qui commence en 1868, le Japon se lance dans une ambitieuse stratégie de modernisation. Au lieu de s'appuyer sur des experts étrangers, le pays envoie ses jeunes étudier dans les universités et les écoles techniques de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Ces étudiants japonais acquièrent des compétences avancées et, une fois de retour dans leur pays, deviennent les artisans de la transformation industrielle de la nation. Ces jeunes formés à l'étranger ne sont pas seulement armés de connaissances techniques ; ils sont également empreints d'un fort sentiment patriotique, désireux d'utiliser leur expertise pour contribuer à l'essor du Japon. Ils s'attellent à adapter et améliorer les technologies occidentales, en les ajustant aux besoins et conditions locaux du Japon. Leur travail permet au pays de s'affranchir progressivement de sa dépendance envers l'Occident et d'établir ses propres industries. L'objectif est clair : transformer le Japon en une puissance industrielle autonome, avec ses propres marques et technologies capables de rivaliser sur le marché mondial. Ce processus d'assimilation, d'innovation et d'amélioration conduit le Japon, en l'espace de quelques décennies, à passer d'une société isolée et traditionnelle à un acteur industriel majeur sur la scène internationale.
La educación en Japón, incluso antes de la era Meiji, estaba muy arraigada en la sociedad, lo que facilitó enormemente la adopción de las innovaciones occidentales durante la revolución industrial del país. En el siglo XVII ya existía una red educativa relativamente bien desarrollada, lo cual es notable dada la complejidad de la escritura japonesa, compuesta de kanji (caracteres chinos) y kana (silabarios). A mediados del siglo XIX, la tasa de alfabetización de Japón era impresionante: sólo la mitad de la población no sabía leer ni escribir, una estadística notable sobre todo si se compara con otras naciones de la época. Esto significaba que la población ya tenía una base sobre la que construir nuevas habilidades y conocimientos. Cuando el gobierno Meiji se embarcó en su proceso de modernización, se fijó en los modelos educativos occidentales, especialmente en el estadounidense, para revisar y mejorar su sistema educativo. Al hacerlo, creó un marco que no sólo permitía la rápida adquisición de las nuevas habilidades técnicas necesarias para la industrialización, sino que también fomentaba el pensamiento crítico e innovador. El efecto de este enfoque fue reforzar aún más la capacidad de Japón para asimilar la tecnología occidental y hacerla suya, creando una mano de obra educada y cualificada preparada para apoyar el crecimiento y el desarrollo económico del país.


L'enseignement au Japon, même avant l'ère Meiji, possédait des racines profondes dans la société, ce qui a considérablement facilité l'adoption des innovations occidentales au cours de la révolution industrielle du pays. Dès le XVIIe siècle, un réseau éducatif relativement développé existait déjà, ce qui est remarquable compte tenu de la complexité de l'écriture japonaise, composée de kanji (caractères chinois) et de kana (syllabaires). Vers le milieu du XIXe siècle, le taux d'alphabétisation au Japon était impressionnant, avec seulement la moitié de la population incapable de lire ou d'écrire, une statistique notable surtout quand on la compare à d'autres nations de l'époque. Cela signifie que la population avait déjà une base sur laquelle construire de nouvelles compétences et connaissances. Lorsque le gouvernement Meiji s'est engagé dans son processus de modernisation, il s'est tourné vers les modèles éducatifs occidentaux, en particulier le modèle américain, pour refondre et améliorer son système éducatif. Ce faisant, il a créé un cadre qui a non seulement permis l'acquisition rapide de nouvelles compétences techniques nécessaires à l'industrialisation, mais a aussi encouragé une pensée critique et innovante. Cette approche a eu pour effet de renforcer davantage la capacité du Japon à assimiler la technologie occidentale et à la faire sienne, créant ainsi une main-d'œuvre instruite et compétente prête à soutenir la croissance et le développement économique du pays.
El enfoque japonés durante la era Meiji se caracterizó por una política de préstamos selectivos y estratégicos de las mejores prácticas internacionales, una forma de eclecticismo industrial y cultural que permitió a Japón ascender rápidamente en la escena mundial sin depender excesivamente de una sola nación o modelo extranjero. La Armada Imperial Japonesa, por ejemplo, siguió el modelo de la Marina Real Británica, considerada en aquella época la fuerza marítima más poderosa del mundo. Inspirándose en este modelo, Japón pudo desarrollar una fuerza naval moderna capaz de defender sus intereses y extender su influencia. Del mismo modo, el ejército japonés aprendió de la Grande Armée de Napoleón, una fuerza conocida por sus tácticas y organización revolucionarias. Esto ha permitido a la infantería japonesa modernizar su estructura y adaptarse a los métodos de guerra contemporáneos. En el terreno político, el gobierno japonés optó por inspirarse en el modelo alemán a la hora de redactar su constitución. En aquella época, Alemania era famosa por su sólida organización estatal y su sistema jurídico, características que los japoneses encontraron adecuadas para sus objetivos de modernización y centralización del poder. Este eclecticismo juicioso a la hora de adoptar diversas influencias extranjeras no sólo permitió a Japón modernizar rápidamente su ejército y su gobierno, sino que también fomentó un sentimiento nacional de orgullo y autonomía. Combinando y adaptando estos diferentes modelos a su contexto único, los japoneses fueron capaces de crear un sistema a la vez moderno y adaptado a sus necesidades específicas, sentando las bases de lo que se convertiría en una de las economías más dinámicas e innovadoras del siglo XX.[[Image:Treaty of Portsmouth.jpg|thumb|right|200px|Rusos y japoneses durante las negociaciones del Tratado de Portsmouth (1905).]]


L'approche japonaise durant l'ère Meiji était caractérisée par une politique d'emprunt sélectif et stratégique des meilleures pratiques internationales, une forme d'éclectisme industriel et culturel qui a permis au Japon de s'élever rapidement sur la scène mondiale sans dépendre excessivement d'une seule autre nation ou d'un seul modèle étranger. La marine impériale japonaise, par exemple, a été modelée d'après la Royal Navy britannique, qui était considérée à l'époque comme la force maritime la plus puissante du monde. En s'inspirant de ce modèle, le Japon a pu développer une force navale moderne capable de défendre ses intérêts et d'étendre son influence. De même, l'armée de terre japonaise a tiré des leçons de la Grande Armée de Napoléon, une force connue pour ses tactiques révolutionnaires et son organisation. Cela a permis à l'infanterie japonaise de moderniser sa structure et de s'adapter aux méthodes de guerre contemporaines. Sur le plan politique, le gouvernement japonais a choisi de s'inspirer du modèle allemand pour rédiger sa Constitution. À cette époque, l'Allemagne était reconnue pour sa forte organisation étatique et son système juridique, des caractéristiques que les Japonais trouvaient adaptées à leurs objectifs de modernisation et de centralisation du pouvoir. Cet éclectisme judicieux dans l'adoption de diverses influences étrangères a non seulement permis au Japon de moderniser rapidement son armée et son gouvernement, mais a aussi favorisé un sentiment national de fierté et d'autonomie. En combinant et en adaptant ces différents modèles à leur contexte unique, les Japonais ont pu créer un système qui était à la fois moderne et adapté à leurs besoins spécifiques, jetant les bases de ce qui deviendrait une des économies les plus dynamiques et innovantes du XXe siècle.
La victoria de Japón sobre Rusia en la Guerra Ruso-Japonesa de 1905 marcó un punto de inflexión histórico, subrayando el rápido ascenso de Japón como potencia militar e industrial. La batalla de Tsushima, en particular, fue un acontecimiento clave, en el que la flota japonesa infligió una derrota decisiva a la armada rusa, considerada entonces una de las más poderosas del mundo. La victoria sobre las tropas rusas en Port Arthur consolidó la reputación de Japón como fuerza militar competente y moderna. Estos éxitos significaron el reconocimiento de Japón como la primera potencia no occidental en obtener una victoria importante contra una potencia occidental moderna. Esto tuvo un efecto rotundo en todo el mundo, especialmente en Asia, donde se vio como una señal de que se podía desafiar a las potencias coloniales occidentales. Sin embargo, a medida que su poder crecía, Japón también empezó a adoptar políticas imperialistas, siguiendo los pasos de las potencias occidentales que había criticado anteriormente. La colonización de Corea, Taiwán y partes de China demostró esta faceta expansionista de la política japonesa. Este comportamiento imperialista continuó a principios del siglo XX y se intensificó en la década de 1930, provocando importantes conflictos en Asia y contribuyendo al estallido de la Segunda Guerra Mundial en el Pacífico. Tras su derrota en la Segunda Guerra Mundial, Japón fue ocupado por las fuerzas aliadas, principalmente Estados Unidos. Sin embargo, en las décadas siguientes, el país disfrutó de un periodo de crecimiento económico excepcional, conocido como el "milagro económico japonés". Este periodo de reconstrucción y expansión acabó impulsando a Japón hasta la posición de segunda economía mundial durante el siglo XX, estatus que mantuvo hasta la aparición de China como superpotencia económica a principios del siglo XXI.
 
[[Image:Treaty of Portsmouth.jpg|thumb|right|200px|Russes et japonais lors des négociations du traité de Portsmouth (1905).]]
 
La victoire du Japon sur la Russie en 1905 lors de la guerre russo-japonaise a marqué un tournant historique, soulignant l'ascension rapide du Japon comme puissance militaire et industrielle. La bataille de Tsushima, en particulier, a été un événement clé, la flotte japonaise a infligé une défaite décisive à la marine russe, alors considérée comme l'une des plus puissantes du monde. La victoire sur les troupes russes à Port Arthur a consolidé la réputation du Japon en tant que force militaire compétente et moderne. Ces succès ont signifié la reconnaissance du Japon en tant que première puissance non-occidentale à remporter une victoire majeure contre une puissance occidentale moderne. Cela a eu un effet retentissant à travers le monde, surtout en Asie, où cela a été vu comme un signal que les puissances coloniales occidentales pouvaient être défiées. Cependant, avec l'accroissement de sa puissance, le Japon a également commencé à adopter des politiques impérialistes, à l'instar des puissances occidentales qu'il avait auparavant critiquées. La colonisation de la Corée, de Taïwan et de parties de la Chine a montré cette face expansionniste de la politique japonaise. Ce comportement impérialiste a continué au début du 20e siècle et s'est intensifié dans les années 1930, menant à des conflits majeurs en Asie et contribuant au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique. Après sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon a été occupé par les forces alliées, principalement les États-Unis. Pourtant, dans les décennies suivantes, le pays a connu une période de croissance économique exceptionnelle, connue sous le nom de « miracle économique japonais ». Cette période de reconstruction et d'expansion a finalement propulsé le Japon à la position de deuxième plus grande économie mondiale au cours du 20e siècle, un statut qu'il a maintenu jusqu'à l'émergence de la Chine en tant que superpuissance économique au début du 21e siècle.


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Version du 1 décembre 2023 à 12:55

Basado en un curso de Michel Oris[1][2]

Estructuras agrarias y sociedad rural: análisis del campesinado europeo preindustrialEl régimen demográfico del Antiguo Régimen: la homeostasisEvolución de las estructuras socioeconómicas en el siglo XVIII: del Antiguo Régimen a la ModernidadOrígenes y causas de la revolución industrial inglesaMecanismos estructurales de la revolución industrialLa difusión de la revolución industrial en la Europa continentalLa revolución industrial más allá de Europa: Estados Unidos y JapónLos costes sociales de la Revolución IndustrialAnálisis histórico de las fases cíclicas de la primera globalizaciónDinámica de los mercados nacionales y globalización del comercio de productosLa formación de sistemas migratorios globalesDinámica e impactos de la globalización de los mercados monetarios : El papel central de Gran Bretaña y FranciaLa transformación de las estructuras y relaciones sociales durante la Revolución IndustrialLos orígenes del Tercer Mundo y el impacto de la colonizaciónFracasos y obstáculos en el Tercer MundoCambios en los métodos de trabajo: evolución de las relaciones de producción desde finales del siglo XIX hasta mediados del XXLa edad de oro de la economía occidental: los treinta gloriosos años (1945-1973)La evolución de la economía mundial: 1973-2007Los desafíos del Estado del bienestarEn torno a la colonización: temores y esperanzas de desarrolloTiempo de rupturas: retos y oportunidades en la economía internacionalGlobalización y modos de desarrollo en el "tercer mundo"

El ascenso económico y la dinámica industrial de Estados Unidos y el despertar industrial de Japón son capítulos fascinantes de la historia mundial que invitan a reflexionar sobre la estrategia y la capacidad de adaptación. Este curso ofrece una exploración narrativa de estos acontecimientos, comenzando por las raíces del proteccionismo en Estados Unidos, una doctrina económica cuidadosamente tejida por Alexander Hamilton. A través del prisma de la historia, veremos cómo las tensiones entre el Norte industrial y el Sur agrícola configuraron la trayectoria económica del país.

Paralelamente, viajaremos al archipiélago japonés, donde una nación antaño replegada sobre sí misma encontró los vientos del cambio con la llegada de los barcos estadounidenses. La historia continúa trazando la trayectoria de Japón a partir de la era Meiji, en la que las reformas progresistas transformaron la agricultura y la sed de conocimientos condujo a esclarecedores viajes por Europa.

Entrelazando los hilos de la educación, la innovación y la política internacional, descubrimos cómo estos países no sólo consolidaron su independencia, sino que también establecieron su influencia. Las historias de este periodo no dejarán de ilustrar cómo decisiones cruciales allanaron el camino para el actual tablero geopolítico. Este recorrido didáctico es menos una lección que una invitación a viajar en el tiempo, donde cada etapa revela las opciones estratégicas que, paso a paso, han dado forma a nuestra era contemporánea.

El caso de Estados Unidos

Alexander Hamilton.

Un mercado interior importante

La Revolución Industrial en Estados Unidos se caracterizó por un crecimiento económico impulsado principalmente por la demanda interna, un fenómeno apoyado en gran medida por diversos factores demográficos y económicos. A finales del siglo XIX, el país contaba ya con un mercado interno de más de 60 millones de personas, tras una importante oleada de inmigración que había visto instalarse en Estados Unidos a más de 23 millones de europeos desde principios de siglo. Con un vasto territorio rico en recursos naturales, Estados Unidos no tenía que depender en gran medida de las importaciones para abastecerse de materias primas. Las vastas reservas de carbón, hierro y otros minerales proporcionaban una base sólida para el desarrollo industrial. La explotación del petróleo, que comenzó con el primer pozo petrolífero en Pensilvania en 1859, también impulsó la industrialización. Los inmigrantes europeos no sólo estimularon la demanda de bienes de consumo, sino que también proporcionaron una abundante mano de obra para las industrias en auge. Esta mano de obra fue crucial para establecer un mercado laboral dinámico y diverso, capaz de sostener una variedad de sectores industriales. La inversión en infraestructuras también ha desempeñado un papel clave. Por ejemplo, la red ferroviaria, que se expandió espectacularmente tras la Guerra Civil, alcanzó casi 200.000 millas de vías a finales de siglo. Esto no sólo contribuyó a abrir e integrar los mercados regionales, sino que también redujo los costes de transporte, haciendo más competitivos los productos estadounidenses. La innovación fue una fuerza motriz de la industrialización, apoyada por un marco jurídico favorable que fomentaba la investigación y la protección de la propiedad intelectual. Se cultivó el espíritu emprendedor, y figuras como Thomas Edison, con sus 1.093 patentes, simbolizaron este periodo de intensa creatividad. La política gubernamental, mediante la introducción de aranceles elevados, protegió a las industrias nacientes, permitiendo a las empresas estadounidenses prosperar al abrigo de la competencia extranjera. Esto fomentó un entorno en el que las industrias podían crecer sin tener que depender en gran medida de los mercados extranjeros. La economía estadounidense se benefició de una combinación de políticas estratégicas, abundantes recursos y una afluencia constante de talento y mano de obra. Todo ello ha contribuido a un crecimiento económico notablemente autosostenido, que ha dado lugar a que una elevada proporción de la riqueza nacional sea generada por actividades internas. Esta autarquía económica sentó las bases de la superpotencia en que se convirtió Estados Unidos durante el siglo siguiente.

Bajo el sistema mercantilista del Imperio Británico, las colonias americanas veían limitado su desarrollo económico. Inglaterra veía las colonias principalmente como fuentes de materias primas y como mercados para sus productos manufacturados. Las leyes británicas sobre comercio y navegación se diseñaron para controlar el comercio colonial y garantizar que los beneficios económicos redundaran en la madre patria. Esto incluía restricciones a la fabricación en las colonias y la obligación de éstas de exportar ciertas materias primas sólo a Inglaterra. Estas políticas provocaron un creciente descontento entre los colonos estadounidenses, que empezaron a ver estas restricciones como un freno a su prosperidad y libertad económica. El impuesto sobre el té, y otros impuestos recaudados por las Leyes Townshend, eran especialmente impopulares porque se imponían sin la representación de los colonos en el Parlamento británico, de ahí el famoso eslogan "No taxation without representation". El Boston Tea Party de 1773 fue una respuesta directa a estos impuestos y al monopolio concedido a la Compañía Británica de las Indias Orientales sobre el comercio del té. Esta acción simbólica de protesta fue una de las chispas que condujeron a la Revolución Americana y, en última instancia, a la Declaración de Independencia de Estados Unidos en 1776. Tras la independencia, Estados Unidos trató de diversificar su economía y reducir su dependencia de los productos europeos. Líderes estadounidenses como Alexander Hamilton apoyaron el desarrollo de una economía mixta que comprendiera tanto la agricultura como la industria. En particular, Hamilton abogó por el uso de aranceles protectores para ayudar a las incipientes industrias estadounidenses a desarrollarse frente a la competencia extranjera. A medida que avanzaba el siglo XIX, Estados Unidos fue adoptando políticas económicas que favorecían la industrialización y el desarrollo de un sólido mercado interno, contribuyendo así a su ascenso como potencia económica.

Alexander Hamilton, como primer Secretario del Tesoro estadounidense, desempeñó un papel decisivo en el establecimiento de las políticas económicas que darían forma al desarrollo económico del país. En su famoso Informe sobre Manufacturas, presentado en 1791, Hamilton abogaba por el uso de aranceles protectores para fomentar el desarrollo de la industria nacional, que entonces estaba en pañales y era incapaz de competir en igualdad de condiciones con las más desarrolladas y consolidadas industrias británicas. Hamilton sostenía que, sin la protección arancelaria, las industrias estadounidenses tendrían dificultades para desarrollarse frente a la competencia de los productos importados, a menudo más baratos debido a las economías de escala y los avances tecnológicos de que disfrutaban los productores europeos. Propuso medidas como los aranceles a la importación para encarecer los productos extranjeros y hacerlos menos atractivos que los de producción local. Sin embargo, también se opuso a los impuestos a la exportación, por entender que podían penalizar a los exportadores estadounidenses y reducir la competitividad de las materias primas americanas en los mercados mundiales. La Guerra Civil estadounidense, que duró de 1861 a 1865, no fue sólo un conflicto ideológico y social, sino también económico. El Norte industrializado defendía un sistema proteccionista que protegía sus industrias imponiendo elevados aranceles a los productos importados. Por el contrario, el Sur, principalmente agrario y dependiente de las exportaciones de algodón, apoyaba el libre comercio para seguir beneficiándose de los mercados de exportación europeos sin aranceles prohibitivos. La victoria del Norte marcó el triunfo del proteccionismo en Estados Unidos y sentó las bases para una rápida industrialización después de la guerra. El periodo posterior a la Guerra de Secesión vio cómo Estados Unidos se convertía en una de las principales potencias industriales del mundo, gracias en parte a estas políticas proteccionistas, que fomentaron el desarrollo de las industrias nacionales.

Dinamismo y proteccionismo

La política proteccionista de Estados Unidos estuvo muy influida por el deseo de independencia económica de Inglaterra y otras potencias industriales europeas. Alexander Hamilton fue un firme defensor de este planteamiento. Su visión era que un sistema de aranceles protectores era necesario para permitir que las industrias incipientes estadounidenses se desarrollaran y compitieran con las importaciones británicas, que se beneficiaban del liderazgo industrial y tecnológico de Gran Bretaña. Hamilton argumentaba que las jóvenes industrias estadounidenses necesitaban tiempo para madurar y ser competitivas. Por tanto, los aranceles se concibieron como una medida temporal para dar tiempo a las empresas nacionales a crecer sin verse aplastadas por la competencia extranjera. En la práctica, esto significaba imponer aranceles a los productos importados que competían directamente con los productos fabricados en Estados Unidos. Estos aranceles encarecían los productos extranjeros, haciendo que los productos estadounidenses fueran relativamente más baratos en comparación y más atractivos para los consumidores locales. Esta estrategia formaba parte de un marco más amplio de políticas destinadas a fortalecer la economía nacional, que incluían la creación de un banco nacional y la estandarización de la moneda. Los aranceles constituyeron una importante fuente de ingresos para el gobierno federal en una época en la que otras formas de tributación eran aún limitadas. Con el tiempo, el proteccionismo se convirtió en un elemento central de la política económica estadounidense y siguió predominando durante muchas décadas, especialmente con la aprobación de Leyes Arancelarias, como la Ley Arancelaria Morrill de 1861, que aumentó los aranceles poco antes del estallido de la Guerra Civil estadounidense, seguida de nuevos aumentos durante y después de la guerra. Las políticas proteccionistas se han debatido y adaptado a lo largo de la historia económica de Estados Unidos, reflejando los cambios en las necesidades de la economía nacional, la presión de diferentes grupos de interés y la evolución de las teorías económicas.

Los estados del norte, que se encontraban en pleno proceso de industrialización, se beneficiaron de las políticas proteccionistas para desarrollar su incipiente industria. Los aranceles sobre los productos importados les protegían de la competencia europea, en particular de los productos manufacturados británicos, a menudo más baratos y de mejor calidad debido al avance de la revolución industrial en el Reino Unido. Por otra parte, la economía del Sur dependía en gran medida de la agricultura, y más concretamente de la producción de algodón, apodado "oro blanco". Este cultivo era extremadamente lucrativo, en gran parte debido a la mano de obra esclava que reducía drásticamente los costes de producción. El algodón del Sur era muy demandado, no sólo por la industria textil del Norte, sino también en Europa, sobre todo en las fábricas de Manchester (Inglaterra). Los cultivadores de algodón del Sur estaban por tanto a favor del libre comercio porque les permitía exportar su algodón sin restricciones y beneficiarse de productos manufacturados importados más baratos. En respuesta al proteccionismo estadounidense, las naciones europeas, e Inglaterra en particular, pudieron imponer sus propios aranceles a las importaciones de algodón, lo que iba en detrimento de los intereses económicos del Sur. Este choque de intereses económicos fue uno de los muchos factores que condujeron a la ruptura entre el Norte y el Sur y, en última instancia, a la Guerra Civil. Con la victoria del Norte, se reforzaron las políticas proteccionistas, lo que proporcionó un terreno fértil para una mayor industrialización y la transformación económica de Estados Unidos en una gran potencia industrial a finales del siglo XIX y principios del XX. La Guerra de Secesión y la abolición de la esclavitud significaron también el fin del antiguo sistema económico del Sur, que tuvo que adaptarse a una nueva realidad económica posterior a la esclavitud, más diversificada.

La industrialización de Estados Unidos en el siglo XIX fue un periodo de transformación radical y crecimiento meteórico. Entre 1820 y 1910, el país multiplicó por 11 su Producto Nacional Bruto (PNB), mientras que el PNB europeo sólo se triplicó. Durante el mismo periodo, el PNB per cápita de Estados Unidos casi se triplicó, lo que refleja una considerable mejora del nivel de vida y una mayor eficiencia productiva. Este crecimiento se sustentó en importantes innovaciones tecnológicas y en una población que se cuadruplicó, gracias en gran medida a la inmigración sostenida. Estados Unidos atraía a personas en busca de prosperidad, lo que garantizaba un suministro constante de trabajadores y empresarios. Con este aumento de la población, la industria estadounidense nunca experimentó escasez de mano de obra, y la afluencia de capital fue simultánea. Las inversiones, tanto nacionales como extranjeras, afluyeron atraídas por las crecientes oportunidades industriales y comerciales. La explotación de abundantes recursos naturales, como el Mississippi, que desempeñó un papel clave en el transporte y la distribución de mercancías, se sumó a esta prosperidad. La fuerza de este río era comparable a la de muchas máquinas de vapor, símbolo del ingenio y de la explotación óptima de las ventajas naturales del país. El desarrollo de Estados Unidos durante este periodo fue tan notable que se convirtió en sinónimo de desarrollo, riqueza y dinamismo económico a escala mundial. La combinación del aumento de la productividad, la innovación, una mano de obra cualificada y el uso estratégico de los recursos naturales consolidó la posición de Estados Unidos como una de las principales potencias económicas del mundo a principios del siglo XX.

En 1913, Estados Unidos se había consolidado como primera potencia económica mundial gracias a una serie de transformaciones y desarrollos estratégicos. La industrialización acelerada, apoyada por una serie de innovaciones tecnológicas históricas, impulsó la producción industrial por encima de la de las economías europeas. La demografía del país ha crecido exponencialmente, impulsada por la inmigración y las altas tasas de natalidad, proporcionando tanto un vasto mercado de consumidores nacionales como una abundante mano de obra industrial. Las grandes inversiones en infraestructuras, sobre todo ferroviarias, crearon una red que unía las distintas regiones del país, abriendo nuevos mercados y simplificando el comercio nacional. Los avances tecnológicos también desempeñaron un papel clave, sobre todo en la producción de energía y en los métodos de producción en masa, aumentando enormemente la eficiencia industrial. En el frente económico, las políticas proteccionistas protegieron a las industrias nacientes de la competencia internacional, mientras que el desarrollo de un mercado nacional unificado estimuló la actividad empresarial. El sector financiero estadounidense experimentó un fuerte crecimiento, con un sistema bancario desarrollado y una concentración de capital que facilitó la inversión en empresas y grandes proyectos industriales. La agricultura no se quedaba atrás, con una producción mecanizada altamente productiva que no sólo sostenía a la población en expansión, sino que también generaba grandes excedentes de exportación. Además, la relativa estabilidad política de Estados Unidos, comparada con la de las potencias europeas a menudo sumidas en conflictos o al borde de la Primera Guerra Mundial, contribuyó a crear un entorno propicio al crecimiento económico. Estas condiciones favorables, combinadas con un periodo de paz interna tras la Guerra de Secesión, permitieron a Estados Unidos convertirse en un líder económico mundial, posición que se vio reforzada por su entrada en la Primera Guerra Mundial, donde desempeñó el papel de proveedor esencial de las naciones beligerantes al tiempo que se mantenía al margen de los conflictos iniciales.

Particularidades de Japón

El emperador Meiji hacia el final de su reinado.

El éxito industrial de Japón, especialmente en comparación con otros países fuera de Europa y Norteamérica, desmintió la idea de que la modernidad y la industrialización eran patrimonio exclusivo de las naciones occidentales. Esta transformación japonesa, conocida como la era Meiji por la restauración del Emperador Meiji en 1868, es una historia de modernización rápida y deliberada. Japón, aislado durante siglos bajo la política sakoku, se abrió bajo la presión de las potencias occidentales. A diferencia de Egipto o los países de América Latina, Japón emprendió una serie de reformas radicales para transformar su economía y su sociedad con el fin de evitar la dominación extranjera. La élite dirigente japonesa reconoció que, para preservar su independencia, debía adoptar las tecnologías y métodos occidentales, pero adaptándolos a su propio contexto cultural y social. Enviaron estudiantes y delegaciones al extranjero para aprender las prácticas occidentales en ingeniería, ciencia y gobierno. De vuelta a Japón, estos conocimientos se utilizaron para establecer infraestructuras modernas, como ferrocarriles y sistemas de telecomunicaciones, así como para modernizar el ejército. La industrialización también se vio fomentada por las políticas gubernamentales que establecieron y apoyaron nuevas industrias con inversiones de capital, a menudo mediante la nacionalización antes de transferir estas entidades al sector privado. La cultura japonesa, con su énfasis en la disciplina, el trabajo duro y la armonía social, facilitó la adopción de prácticas laborales industriales. Además, Japón tenía una tradición de centralización del poder bajo el shogunato, lo que permitió al gobierno Meiji dirigir eficazmente la transformación nacional. Como resultado, Japón se convirtió en una potencia industrial y militar, como demostró su victoria en la guerra ruso-japonesa de 1905. Esto posicionó a Japón como un actor importante en la escena mundial e inspiró a otros países asiáticos y africanos, demostrando que era posible modernizarse e industrializarse sin perder del todo la cultura y la autonomía propias. Japón triunfó donde otros países no occidentales habían fracasado, aplicando una estrategia deliberada de industrialización al tiempo que conservaba su independencia política y cultural. El resultado fue un modelo único de desarrollo industrial que impulsó a Japón a convertirse en la segunda economía del mundo hasta bien entrado el siglo XXI.

Un rasgo distintivo de la política Tokugawa fue el periodo de aislamiento de Japón, conocido como sakoku, durante el cual los extranjeros tenían prácticamente prohibida la entrada y los japoneses la salida del país. De 1640 a 1853, esta política no sólo aisló a Japón de influencias y conflictos extranjeros, sino que también permitió al país desarrollar una cultura y una economía internas únicas, sin interferencias directas ni competencia de las potencias coloniales europeas. Aunque el sakoku era un cierre relativo, no se trataba de un aislamiento total. Japón mantuvo relaciones limitadas con ciertas naciones extranjeras, como Holanda, a través del puesto comercial de Dejima en la bahía de Nagasaki, y con China y Corea mediante contactos restringidos y controlados. Estos intercambios selectivos permitieron a Japón mantenerse al corriente de los acontecimientos mundiales sin exponerse a una influencia extranjera abrumadora. Japón se libró así de muchas de las consecuencias negativas de la colonización, como la exposición a enfermedades extranjeras a las que la población no era inmune. Esto contrasta fuertemente con la experiencia de muchos pueblos indígenas de América, por ejemplo, donde la introducción de enfermedades como la viruela y la gripe por parte de los europeos provocó pandemias devastadoras. Cuando Japón se abrió bajo la presión de las Flotas Negras del Comodoro Perry de Estados Unidos en 1853, pudo negociar su posición en el mundo con relativa independencia, gracias en parte a su periodo de aislamiento. Esto le permitió modernizarse por iniciativa propia y en sus propios términos, en lugar de verse obligada a seguir los dictados de una potencia colonial. Esta modernización autodirigida, que comenzó con la era Meiji, sentó las bases de un Japón industrial que acabaría siendo reconocido como potencia mundial a principios del siglo XX.

Ejercicio de las tropas americanas en Shimoda ante el enviado del Emperador, 8 de junio de 1854, litografía de 1856.

El desembarco de la flota militar estadounidense conocida como los "Barcos Negros", liderada por el comodoro Matthew Perry en 1853, supuso un punto de inflexión para Japón. Este acontecimiento marcó el fin de la política japonesa de aislacionismo (sakoku) y allanó el camino para la modernización del país. El comodoro Perry entró en la bahía de Edo (actual Tokio) con una flota de barcos negros armados y exigió que Japón abriera sus puertos al comercio internacional, utilizando la demostración de fuerza naval estadounidense como medio de persuasión. Conscientes de su inferioridad militar tecnológica y deseosos de evitar el destino de otras naciones colonizadas, los dirigentes japoneses aceptaron firmar el Tratado de Kanagawa en 1854. Este tratado estipulaba que:

  • Los puertos de Shimoda y Hakodate se abrirían al comercio estadounidense, rompiendo más de dos siglos de aislamiento económico.
  • Los barcos estadounidenses podrían repostar y repararse en estos puertos.
  • Se establecería un cónsul americano en Shimoda, un paso importante hacia las relaciones diplomáticas regulares.

Contrariamente a lo que a veces se percibe, el tratado no permitía un comercio completamente libre y exento de impuestos. En cambio, abría puertos para el reabastecimiento y establecía relaciones diplomáticas, sentando las bases para futuras negociaciones comerciales. A éste siguieron otros acuerdos, conocidos como los Tratados Desiguales, más ventajosos para Estados Unidos y otras potencias occidentales, que obligaron a Japón a conceder derechos comerciales y de navegación, así como exenciones fiscales para sus nacionales. Estos acontecimientos obligaron a Japón a modernizarse rápidamente para resistir la influencia extranjera y fueron un catalizador para la Restauración Meiji en 1868, que transformó Japón en una moderna nación industrial e imperial.

La impresionante llegada de la flota estadounidense a Japón actuó como un electroshock para el país, revelando brutalmente la brecha tecnológica y militar que lo separaba de las potencias occidentales. Esta toma de conciencia fue una fuerza motriz esencial para Japón, mostrándole que la apertura y la modernización eran cruciales si quería mantener su independencia y no sufrir el destino de muchas otras naciones colonizadas. Esta revelación culminó en la Revolución Meiji, iniciada en 1868, un periodo crucial que marcó un cambio radical en la organización política, social y económica de Japón. Significó la restauración del poder imperial y la abolición del shogunato, y puso en marcha una serie de reformas para transformar rápidamente Japón en una nación industrializada. Al abrazar la industrialización y adoptar tecnologías, prácticas administrativas e incluso aspectos culturales occidentales, Japón trató de situarse en pie de igualdad con las grandes potencias mundiales, iniciando así su ascenso a potencia económica global.

La reforma agraria emprendida durante el periodo Meiji fue fundamental para el desarrollo económico de Japón. Esta reforma modificó la estructura impositiva vinculada a la agricultura, que constituía la base de la economía japonesa de la época. Al sustituir los impuestos variables, que se recaudaban en función del tamaño de las cosechas, por un sistema impositivo fijo basado en el valor estimado de la tierra, el gobierno Meiji pudo estabilizar sus ingresos fiscales. Este nuevo sistema tenía varias ventajas. En primer lugar, permitía al gobierno prever con precisión sus ingresos fiscales, lo que era crucial para la planificación y el desarrollo de infraestructuras y servicios. En segundo lugar, al desvincular los impuestos de la producción real, los agricultores se veían menos penalizados por las malas cosechas y podían reinvertir más en la producción en los años buenos. Además, al hacer fijos los impuestos, se incentivaba el aumento de la productividad y la eficiencia agrícolas, ya que todo aumento de la producción se traducía directamente en un aumento de los ingresos netos del agricultor. Esta reforma también permitió reunir el capital necesario para financiar la modernización y la industrialización del país. Con unos ingresos más previsibles, el gobierno pudo emitir letras del Tesoro e invertir en proyectos de infraestructura, como ferrocarriles y puertos, que resultarían decisivos para integrar los mercados nacionales y acelerar el desarrollo industrial. Al consolidar su base fiscal y fomentar una producción agrícola más intensiva, Japón estaba sentando las bases de su futuro crecimiento económico y de su ascenso como potencia industrial.

A principios del siglo XX, Japón experimentó un rápido crecimiento demográfico y una modernización que provocaron considerables cambios sociales y económicos. Una de las respuestas del gobierno a estos retos fue facilitar la emigración a países como Brasil y Perú. Estas políticas de emigración pretendían resolver varios problemas. En primer lugar, ofrecían una solución a la superpoblación rural y a la presión sobre las tierras agrícolas, transfiriendo parte de la población a regiones donde había demanda de mano de obra agrícola y donde existían oportunidades de adquirir tierras. En segundo lugar, también permitieron a Japón forjar vínculos económicos con otras naciones, lo que potencialmente podría abrir mercados para sus exportaciones y contribuir a su crecimiento económico. Brasil y Perú, con sus vastas extensiones de tierra cultivable y su necesidad de mano de obra para las plantaciones de café y otros cultivos, eran destinos atractivos para los emigrantes japoneses. Además, ambos países estaban abiertos a la inmigración japonesa, con la esperanza de que contribuyera al desarrollo de su agricultura y economía. Los japoneses que emigraron establecieron prósperas comunidades, sobre todo en Brasil, que ahora alberga la mayor población japonesa fuera de Japón. Esta diáspora no sólo ha ayudado a aliviar la presión demográfica en Japón, sino que también ha contribuido a la difusión de la cultura y las habilidades japonesas en el extranjero. El ejemplo de Alberto Fujimori, descendiente de emigrantes japoneses, que llegó a ser Presidente de Perú en la década de 1990, ilustra la influencia y el éxito que estas comunidades han podido alcanzar en América Latina. Muestra cómo las políticas de emigración japonesa de principios de siglo tuvieron repercusiones duraderas y significativas mucho más allá de las fronteras de Japón.

La Restauración Meiji en Japón fue un periodo de rápida modernización e industrialización, emprendido por el gobierno para transformar el país en una potencia mundial. Para lograrlo, el gobierno Meiji adoptó una estrategia estatal dirigista para establecer un sector industrial. Al principio, el Estado tomó la iniciativa en la creación de industrias. Estas industrias eran a menudo modelos inspirados directamente en los avances tecnológicos e industriales vistos en Europa, particularmente en Inglaterra, que estaba entonces a la vanguardia de la revolución industrial. Con la creación de estas empresas, el gobierno no sólo sentaba las bases de un tejido industrial nacional moderno, sino que también adquiría las competencias tecnológicas y los conocimientos necesarios para competir en la escena internacional. Una vez establecidas con éxito estas industrias, el Estado las vendió al sector privado. Esta privatización tenía varios objetivos. Aumentó el capital del Estado y fomentó la inversión privada en la economía. Además, extendió las prácticas industriales por toda la economía y fomentó un crecimiento económico más amplio y sostenible dirigido por el sector privado. Para asegurarse el apoyo de los poderosos daimyos (señores feudales) y samuráis que habían gobernado el país durante el periodo Edo, el gobierno reconvirtió su estatus económico. La compensación que recibían en arroz se convirtió en bonos del Estado y dinero en efectivo, dándoles los medios para participar en la nueva economía capitalista. A muchos se les animó a invertir en las nuevas empresas industriales. El efecto de estas políticas fue consolidar la unidad nacional y crear una clase de empresarios e industriales que veían su éxito económico vinculado al éxito de la nación. El compromiso patriótico con la industrialización fue fuertemente promovido por el gobierno, que inculcó la idea de que contribuir al desarrollo industrial era un deber nacional. Como resultado, el periodo Meiji vio surgir un Japón modernizado e industrializado, capaz de competir con las potencias occidentales tanto militar como comercialmente.

Durante el periodo de transformación radical conocido como la era Meiji, Japón adoptó una estrategia estatal proactiva de adquisición de conocimientos y tecnología extranjeros. Esta estrategia fue fundamental para su proceso de industrialización y modernización. El gobierno desempeñó el papel de importador inicial, enviando delegaciones de estudiantes y funcionarios al extranjero, sobre todo a Europa y Estados Unidos, para estudiar y adquirir tecnologías avanzadas. Estos emisarios adquirieron no sólo maquinaria, sino también conocimientos técnicos y de producción industrial, incluido el diseño de fábricas, la fabricación de armas y otros productos manufacturados. Estos conocimientos se trasladaban a Japón, donde los formadores enseñaban a los artesanos locales a utilizar las nuevas máquinas. Esta formación se impartía a menudo en centros de aprendizaje o en las nuevas fábricas construidas según el modelo occidental. Los artesanos japoneses, famosos por su delicadeza y habilidad técnica, se adaptaron rápidamente a las tecnologías importadas. La eficacia con la que se asimilaron y mejoraron estos conocimientos permitió a Japón independizarse de las importaciones occidentales con relativa rapidez. En poco tiempo, el país comenzó a producir localmente bienes que antes se importaban y, con el tiempo, incluso empezó a exportar productos manufacturados. Esta independencia tecnológica fue una de las piedras angulares del nuevo poder económico de Japón, impulsándolo a la categoría de nación industrializada y permitiéndole situarse entre las potencias mundiales de la época.

Durante la era Meiji, iniciada en 1868, Japón se embarcó en una ambiciosa estrategia de modernización. En lugar de depender de expertos extranjeros, el país envió a sus jóvenes a estudiar a universidades y escuelas técnicas de Europa y Norteamérica. Estos estudiantes japoneses adquieren conocimientos avanzados y, una vez de vuelta en su país, se convierten en los artífices de la transformación industrial de la nación. Estos jóvenes formados en el extranjero no sólo cuentan con conocimientos técnicos; también están imbuidos de un fuerte sentido patriótico, deseosos de utilizar sus conocimientos para contribuir al desarrollo de Japón. Se dedicaron a adaptar y mejorar las tecnologías occidentales, adaptándolas a las necesidades y condiciones locales japonesas. Su trabajo permitió al país liberarse gradualmente de su dependencia de Occidente y establecer sus propias industrias. El objetivo era claro: transformar Japón en una potencia industrial autónoma, con marcas y tecnologías propias capaces de competir en el mercado mundial. Este proceso de asimilación, innovación y mejora llevó a Japón, en el espacio de unas pocas décadas, a transformarse de una sociedad aislada y tradicional en un importante actor industrial en la escena internacional.

La educación en Japón, incluso antes de la era Meiji, estaba muy arraigada en la sociedad, lo que facilitó enormemente la adopción de las innovaciones occidentales durante la revolución industrial del país. En el siglo XVII ya existía una red educativa relativamente bien desarrollada, lo cual es notable dada la complejidad de la escritura japonesa, compuesta de kanji (caracteres chinos) y kana (silabarios). A mediados del siglo XIX, la tasa de alfabetización de Japón era impresionante: sólo la mitad de la población no sabía leer ni escribir, una estadística notable sobre todo si se compara con otras naciones de la época. Esto significaba que la población ya tenía una base sobre la que construir nuevas habilidades y conocimientos. Cuando el gobierno Meiji se embarcó en su proceso de modernización, se fijó en los modelos educativos occidentales, especialmente en el estadounidense, para revisar y mejorar su sistema educativo. Al hacerlo, creó un marco que no sólo permitía la rápida adquisición de las nuevas habilidades técnicas necesarias para la industrialización, sino que también fomentaba el pensamiento crítico e innovador. El efecto de este enfoque fue reforzar aún más la capacidad de Japón para asimilar la tecnología occidental y hacerla suya, creando una mano de obra educada y cualificada preparada para apoyar el crecimiento y el desarrollo económico del país.

El enfoque japonés durante la era Meiji se caracterizó por una política de préstamos selectivos y estratégicos de las mejores prácticas internacionales, una forma de eclecticismo industrial y cultural que permitió a Japón ascender rápidamente en la escena mundial sin depender excesivamente de una sola nación o modelo extranjero. La Armada Imperial Japonesa, por ejemplo, siguió el modelo de la Marina Real Británica, considerada en aquella época la fuerza marítima más poderosa del mundo. Inspirándose en este modelo, Japón pudo desarrollar una fuerza naval moderna capaz de defender sus intereses y extender su influencia. Del mismo modo, el ejército japonés aprendió de la Grande Armée de Napoleón, una fuerza conocida por sus tácticas y organización revolucionarias. Esto ha permitido a la infantería japonesa modernizar su estructura y adaptarse a los métodos de guerra contemporáneos. En el terreno político, el gobierno japonés optó por inspirarse en el modelo alemán a la hora de redactar su constitución. En aquella época, Alemania era famosa por su sólida organización estatal y su sistema jurídico, características que los japoneses encontraron adecuadas para sus objetivos de modernización y centralización del poder. Este eclecticismo juicioso a la hora de adoptar diversas influencias extranjeras no sólo permitió a Japón modernizar rápidamente su ejército y su gobierno, sino que también fomentó un sentimiento nacional de orgullo y autonomía. Combinando y adaptando estos diferentes modelos a su contexto único, los japoneses fueron capaces de crear un sistema a la vez moderno y adaptado a sus necesidades específicas, sentando las bases de lo que se convertiría en una de las economías más dinámicas e innovadoras del siglo XX.

Rusos y japoneses durante las negociaciones del Tratado de Portsmouth (1905).

La victoria de Japón sobre Rusia en la Guerra Ruso-Japonesa de 1905 marcó un punto de inflexión histórico, subrayando el rápido ascenso de Japón como potencia militar e industrial. La batalla de Tsushima, en particular, fue un acontecimiento clave, en el que la flota japonesa infligió una derrota decisiva a la armada rusa, considerada entonces una de las más poderosas del mundo. La victoria sobre las tropas rusas en Port Arthur consolidó la reputación de Japón como fuerza militar competente y moderna. Estos éxitos significaron el reconocimiento de Japón como la primera potencia no occidental en obtener una victoria importante contra una potencia occidental moderna. Esto tuvo un efecto rotundo en todo el mundo, especialmente en Asia, donde se vio como una señal de que se podía desafiar a las potencias coloniales occidentales. Sin embargo, a medida que su poder crecía, Japón también empezó a adoptar políticas imperialistas, siguiendo los pasos de las potencias occidentales que había criticado anteriormente. La colonización de Corea, Taiwán y partes de China demostró esta faceta expansionista de la política japonesa. Este comportamiento imperialista continuó a principios del siglo XX y se intensificó en la década de 1930, provocando importantes conflictos en Asia y contribuyendo al estallido de la Segunda Guerra Mundial en el Pacífico. Tras su derrota en la Segunda Guerra Mundial, Japón fue ocupado por las fuerzas aliadas, principalmente Estados Unidos. Sin embargo, en las décadas siguientes, el país disfrutó de un periodo de crecimiento económico excepcional, conocido como el "milagro económico japonés". Este periodo de reconstrucción y expansión acabó impulsando a Japón hasta la posición de segunda economía mundial durante el siglo XX, estatus que mantuvo hasta la aparición de China como superpotencia económica a principios del siglo XXI.

Annexos

Referencis