« Supply and demand: How markets work » : différence entre les versions

De Baripedia
Ligne 171 : Ligne 171 :
These two illustrations demonstrate the impact of policy interventions on tobacco consumption. The first approach changes consumer preferences or behaviour, while the second makes smoking more expensive, thereby reducing the amount of tobacco consumers are willing or able to buy.
These two illustrations demonstrate the impact of policy interventions on tobacco consumption. The first approach changes consumer preferences or behaviour, while the second makes smoking more expensive, thereby reducing the amount of tobacco consumers are willing or able to buy.


== La fonction de demande : expression mathématique et analyse ==
== The demand function: mathematical expression and analysis ==  
En général <math>q_i^d=(p_i,p_s,p_c,R,g,...)</math>, avec <math>\frac{\partial D_i}{\partial p_i}<0</math>.


La fonction de demande  est une représentation mathématique de la relation entre la demande d'un bien spécifique et divers facteurs qui l'influencent. Voici une explication de la notation et ce qu'elle représente :
In general <math>q_i^d=(p_i,p_s,p_c,R,g,...)</math>, with <math>refrac{partial D_i}{partial p_i}<0</math>.


* <math>q_i^d</math> : C'est la quantité demandée du bien <math>i</math>. Cette variable est ce que nous cherchons à expliquer ou à prédire à l'aide de la fonction de demande.
The demand function is a mathematical representation of the relationship between the demand for a specific good and various factors that influence it. Here is an explanation of the notation and what it represents:
* <math>p_i</math> : C'est le prix du bien <math>i</math>. Selon la loi de la demande, il y a une relation inverse entre le prix du bien et la quantité demandée, ce qui signifie que lorsque le prix du bien <math>i</math> augmente, la quantité demandée <math>q_i^d</math> diminue, d'où la dérivée partielle <math>\frac{\partial D_i}{\partial p_i}<0</math>.
* <math>p_s</math> : C'est le prix des biens substituts. Les biens substituts sont ceux que les consommateurs peuvent utiliser à la place du bien <math>i</math>. Si le prix <math>p_s</math> des biens substituts augmente, alors la demande pour le bien <math>i</math> peut augmenter.
* <math>p_c</math> : C'est le prix des biens complémentaires. Si le prix <math>p_c</math> des biens complémentaires baisse, cela peut conduire à une augmentation de la demande pour le bien <math>i</math>.
* <math>R</math> : Représente le revenu des consommateurs. Si le revenu augmente, la demande pour un bien normal augmente également.
* <math>g</math> : Représente les goûts ou les préférences des consommateurs. Les changements dans les goûts peuvent faire augmenter ou diminuer la demande pour le bien <math>i</math>.


Cette fonction de demande <math>q_i^d=(p_i,p_s,p_c,R,g,...)</math> décrit comment ces variables interactent pour déterminer la quantité demandée d'un bien et est fondamentale en économie.
* <math>q_i^d</math>: This is the quantity demanded of the good <math>i</math>. This variable is what we are trying to explain or predict using the demand function.
* <math>p_i</math>: This is the price of the good <math>i</math>. According to the law of demand, there is an inverse relationship between the price of the good and the quantity demanded, which means that when the price of the good <math>i</math> increases, the quantity demanded <math>q_i^d</math> decreases, hence the partial derivative <math>\frac{\partial D_i}{\partial p_i}<0</math>.
* <math>p_s</math>: This is the price of substitute goods. Substitute goods are those that consumers can use instead of the good <math>i</math>. If the price <math>p_s</math> of substitute goods increases, then demand for good <math>i</math> may increase.
* <math>p_c</math>: This is the price of complementary goods. If the price <math>p_c</math> of complementary goods falls, this can lead to an increase in demand for the good <math>i</math>.
* <math>R</math>: Represents consumers' income. If income increases, demand for a normal good also increases * <math>g</math>: Represents consumer tastes or preferences. Changes in tastes can increase or decrease demand for the good <math>i</math>.


Dans un espace à deux dimensions où seule la variable du prix du bien i est permise de varier tandis que toutes les autres variables sont maintenues constantes (indiquées par la barre au-dessus des variables), la fonction de demande se simplifie à une relation directe entre la quantité demandée du bien i et son prix. La notation serait la suivante :
This demand function <math>q_i^d=(p_i,p_s,p_c,R,g,...)</math> describes how these variables interact to determine the quantity demanded of a good and is fundamental in economics.
 
In a two-dimensional space where only the price variable of good i is allowed to vary while all other variables are held constant (indicated by the bar above the variables), the demand function is simplified to a direct relationship between the quantity demanded of good i and its price. The notation would be as follows:


<math>q_i^d = D_i(p_i)</math>
<math>q_i^d = D_i(p_i)</math>


:
where:


<math>q_i^d</math> est la quantité demandée du bien i,
<math>q_i^d</math> is the quantity demanded of good i, <math>p_i</math> is the price of good i, <math>\bar{p_s}</math>, <math>\bar{p_c}</math>, <math>\bar{R}</math>, and <math>\bar{g}</math> represent respectively the prices of substitute and complementary goods, income and consumer tastes, all considered constant in this analysis.
<math>p_i</math> est le prix du bien i,
The derivative of the demand function with respect to the price of good i, denoted <math>D_i'(p_i)</math>, is negative, which is consistent with the law of demand:
<math>\bar{p_s}</math>, <math>\bar{p_c}</math>, <math>\bar{R}</math>, et <math>\bar{g}</math> représentent respectivement les prix des biens substituts et complémentaires, le revenu et les goûts des consommateurs, tous considérés comme constants dans cette analyse.
La dérivée de la fonction de demande par rapport au prix du bien i, notée <math>D_i'(p_i)</math>, est négative, ce qui est cohérent avec la loi de la demande :


<math>D_i'(p_i) < 0</math>
<math>D_i'(p_i) < 0</math>


Cela signifie qu'il y a une relation inverse entre le prix du bien et la quantité demandée : si le prix augmente, la quantité demandée diminue et vice-versa, en supposant que tous les autres facteurs influençant la demande restent constants.
This means that there is an inverse relationship between the price of the good and the quantity demanded: if the price increases, the quantity demanded decreases and vice versa, assuming that all other factors influencing demand remain constant.


La fonction de demande linéaire est une forme spécifique de représentation de la relation entre la quantité demandée d'un bien et son prix. Elle est exprimée sous la forme d'une équation linéaire simple. Voici la description de cette fonction :
The linear demand function is a specific form of representation of the relationship between the quantity demanded of a good and its price. It is expressed as a simple linear equation. Here is a description of this function:  
*La forme standard de la fonction de demande linéaire est donnée par : <math>q_i^d = a - bp_i</math>, a et b sont des constantes avec <math>a, b \geq 0</math>. La constante a représente l'interception de la courbe de demande avec l'axe des ordonnées, ou la quantité demandée lorsque le prix est nul. La constante b représente la pente de la courbe de demande et indique la réaction de la quantité demandée à un changement du prix du bien i. La condition <math>\frac{\partial D_i}{\partial p_i}<0</math> confirme que la pente de la courbe de demande est négative.
*The standard form of the linear demand function is given by : <math>q_i^d = a - bp_i</math>, where a and b are constants with <math>a, b \geq 0</math>. The constant a represents the intercept of the demand curve with the y-axis, or the quantity demanded when the price is zero. The constant b represents the slope of the demand curve and indicates the response of quantity demanded to a change in the price of good i. The condition <math>\frac{\partial D_i}{\partial p_i}<0</math> confirms that the slope of the demand curve is negative.  
*La fonction de demande inverse est exprimée comme : <math>p_i = \frac{a}{b} - \frac{1}{b}q_i^d</math>. Cette forme montre le prix p_i en fonction de la quantité demandée <math>q_i^d</math> et est souvent utilisée pour analyser comment le prix nécessaire pour vendre une certaine quantité de bien varie avec cette quantité. Dans l'espace (<math>q_i, p_i</math>), c'est la forme de la courbe de demande que nous traçons habituellement avec le prix sur l'axe vertical et la quantité sur l'axe horizontal.
*The inverse demand function is expressed as <math>p_i = \frac{a}{b} - \frac{1}{b}q_i^d</math>. This form shows the price p_i as a function of the quantity demanded <math>q_i^d</math> and is often used to analyse how the price required to sell a certain quantity of good varies with that quantity. In (<math>q_i, p_i</math>) space, this is the shape of the demand curve we usually plot with price on the vertical axis and quantity on the horizontal axis. This linear approach simplifies demand analysis by providing a clear and straightforward representation of how price affects quantity demanded.
Cette approche linéaire simplifie l'analyse de la demande en offrant une représentation claire et directe de la manière dont le prix affecte la quantité demandée.


= L’offre =
= L’offre =

Version du 28 décembre 2023 à 12:09

Based on a course by Federica Sbergami[1][2][3]

Languages

The concept of the market is central to economics. It is based on the idea that markets are spaces where the forces of demand and supply interact to determine the prices and quantities of goods and services exchanged. Market equilibrium occurs when the quantity of goods or services that consumers are willing and able to buy (demand) is equal to the quantity that producers are willing and able to sell (supply). This equilibrium point indicates the price at which the good or service will be sold and the quantity that will be traded.

The example of food prices in the 2000s illustrates market dynamics. Price increases can be caused by changes in demand or supply. An increase in demand may be due to a rise in income, population growth or a change in consumer preferences. On the other hand, a decrease in supply may be due to factors such as adverse weather conditions, increases in production costs, or trade restrictions. These market dynamics are important because they affect not only prices, but also the availability of goods and services, having a direct impact on consumers and producers. Understanding these principles is essential for analysing economic policies and market decisions.

In their analysis of the surge in agricultural commodity prices in 2008, ING, in "Directional Economics" of February 2008, makes a critical observation: "There is keen interest in the soft commodity bull run at present. We are not convinced by either the "world population growth" or "Chinese meat eaters" argument. After all neither of these happened overnight, yet the 22% rise global food prices was a one-year jump. Rather it is soaring oil prices, leading to greater demand for bio-fuels and the poor output of key swing producers that have seemed to play the largest role."

This perspective highlights that the significant 22% rise in world food prices cannot be attributed exclusively to global population growth or the increase in meat consumption in China, as these phenomena are not sudden. Instead, ING highlights the role of high oil prices in stimulating demand for biofuels, leading to a reallocation of agricultural crops from food to energy production. In addition, they highlight the low yields of the main food producers, which have also played a significant role in this price rise. This analysis illustrates the complexity of the factors influencing world markets for agricultural commodities. It highlights the interdependence of different economic sectors, showing how changes in one sector, such as energy, can have significant effects on other sectors, such as agriculture and food.

The Economist article of 19 April 2008, "The new face of hunger", sheds light on the formation of equilibrium prices on agricultural commodity markets, emphasising the importance of changes in demand. According to this article, "The price mainly reflects changes in demand - not problems of supply, such as harvest failure. The changes include the gentle upward pressure from people in China and India eating more grain and meat as they grow rich and the sudden, voracious appetites of western biofuels programmes, which convert cereals into fuel. ... Such shifts have not been matched by comparable changes on the farm. ... The era of cheap food is over.

This quote highlights the fact that the main factors influencing prices are not linked to a fall in supply, such as harvest failures, but rather to an increase in demand. This increase is partly due to economic growth in China and India, where people are consuming more cereals and meat as they become wealthier. In addition, biofuel programmes in the West, which convert cereals into fuel, have also contributed to a rapid rise in demand. These changes in demand have not been matched by corresponding increases in agricultural supply, leading to higher prices and the end of the era of cheap food. This perspective reinforces the fundamental economic principle that the equilibrium price on a market results from the interaction between supply and demand. In this context, the imbalance caused by a significant increase in demand without a proportional increase in supply has led to a rise in world food prices.

= Perfectly competitive markets

The market: definition and functioning

In economics, a market is considered to be a place, whether physical or virtual, where suppliers (producers, suppliers) and demanders (consumers, buyers) meet. The interaction between these two groups determines the price and quantity of goods or services exchanged, leading to what is known as market equilibrium. Market equilibrium occurs when the quantity of goods or services that consumers are willing and able to buy (demand) is equal to the quantity that producers are willing and able to supply (supply). At this equilibrium point, the market price is set to balance demand and supply. If the price is too high, demand falls and excess supply pushes the price down. Conversely, if the price is too low, supply falls and excess demand pushes the price up. This concept of market equilibrium is fundamental to microeconomics and helps to understand how prices and quantities of goods and services are determined in a market economy. It also reflects the way in which markets adjust in response to changes in supply and demand conditions, such as technological innovations, changes in government policy, variations in production costs, or changes in consumer preferences.

This mechanism may be regulated or spontaneous. Depending on the different assumptions, a distinction can be made between a market with pure and perfect competition and one with imperfect competition. In a market characterised by pure and perfect competition, several assumptions are essential. Firstly, there is atomicity, where no buyer or seller has sufficient power to influence the market price. In addition, the products offered are considered to be homogeneous, i.e. identical, making consumers indifferent between different suppliers. Complete transparency of information is also required, ensuring that all market players have access to all relevant information. In addition, companies can freely enter and leave the market without barriers. Finally, perfect mobility of the factors of production is a condition, allowing free readjustment of resources without cost or delay. On the other hand, an imperfectly competitive market is characterised by conditions where one or more of these assumptions are not met. This includes various market structures such as monopoly, where a single seller dominates, oligopoly, dominated by a small number of major firms, monopolistic competition, with many sellers offering slightly differentiated products, and monopsony, with a single dominant buyer. The reality of markets is often somewhere between these two extremes. Government regulation may be necessary, especially where the conditions of pure and perfect competition are not satisfied. Government intervention can be crucial to correcting market failures, encouraging fair competition, protecting consumers and ensuring a fairer distribution of resources.

Analysis of the different market powers of participants in an economic exchange reveals varying dynamics depending on the market structure.

  • In a competitive market context characterised by the atomicity of consumers, there are a large number of individuals and each has minimal influence on the market. In this situation, consumers are so small relative to the size of the market that their individual consumption and production choices have no impact on market prices. This ideal scenario of pure and perfect competition allows prices to be determined based on the sum total of the interactions between supply and demand, with no individual player being able to influence these prices in any significant way.
  • In contrast, in a monopoly scenario, there is only one seller who dominates the market. This single seller, because of its significant size relative to the market, has considerable power to influence prices. In such a framework, the monopolist has the ability to set prices at a higher level than in a competitive market, because it is not constrained by the presence of competitors. This can lead to market inefficiencies and higher prices for consumers
  • On the other hand, a monopsony scenario arises when there is a single dominant buyer facing several sellers. The single buyer, as the only consumer in the market, has considerable market power and can influence prices. In this situation, the monopsonist often has the ability to negotiate lower prices than would prevail in a more competitive market, which can be disadvantageous to sellers and reduce the quantities traded on the market. These varied market structures highlight the way in which market power and the concentration of players influence prices and the efficiency and fairness of economic transactions.

In this case, the players are price-takers because they take the price imposed on them. In such a market, individuals, whether buyers or sellers, accept the market price as it is, because none of them has sufficient power to influence it. In a competitive market characterised by atomicity, where many buyers and sellers exist, each player is in a situation where he has to "take" the price established by the market as a whole. This means that sellers sell their products at the market price and buyers buy them at the same price, without being able to negotiate. The price is determined by the overall intersection of demand and supply for the market as a whole, and not by the decisions or actions of a single player or a small group of players. However, in market structures such as monopolies or monopsonies, this dynamic changes. In a monopoly, the single seller has the power to set the price, while in a monopsony, the single buyer has the power to influence the price. In these cases, the players are not price-takers, but rather price-makers, as they have the ability to determine or influence the market price because of their dominant position.

Pure and perfect competition: criteria and implications

Pure and perfect competition is considered an "ideal type" of market in economics, where certain ideal conditions are met to allow an efficient allocation of resources without government intervention. In such a market, several key conditions are required to achieve this ideal. Firstly, there is complete atomicity of market participants, i.e. there are a large number of buyers and sellers, and none of them has sufficient market power to influence prices. Secondly, products are homogeneous, meaning that all goods offered on the market are considered identical by consumers, making products perfectly substitutable. Another condition is perfect market transparency. This implies that all relevant information, such as prices, product quality and production costs, is freely available to all participants. In addition, there must be free entry and exit from the market, which means that there must be no barriers preventing new companies from entering or exiting the market.

Under these conditions, markets operate efficiently and fairly, with an optimal allocation of resources. Prices are determined solely by the forces of supply and demand, and reflect the true balance between what consumers are prepared to pay and what producers are prepared to accept. However, it is important to note that pure and perfect competition is a theoretical model. In practice, many markets do not meet all these conditions and exhibit varying degrees of imperfect competition. Government intervention may sometimes be necessary to correct market failures and ensure fairer and more efficient competition.

Adam Smith's theory of the invisible hand is a fundamental concept in economics which suggests that free markets, when functioning properly, can lead to an optimal allocation of resources. Smith postulated that, in a free market, individuals seeking to maximise their own self-interest may unwittingly contribute to an efficient and socially desirable allocation of resources. However, for this theory to work as intended, a set of assumptions must be satisfied.

  • Perfect mobility of products and factors of production: This condition stipulates that products and resources (such as labour and capital) must be able to move freely through markets without hindrance. This means that there are no restrictions or significant costs associated with moving resources from one job to another or from one market to another. Product homogeneity: Products on a given market must be considered identical by consumers. This implies the absence of differentiation between products, whether real or perceived, and ensures that consumers do not prefer one product over another for reasons other than price.
  • Atomicity of buyers and sellers: The market must be made up of a large number of buyers and sellers, none of whom has sufficient market power to influence the price. This condition ensures that the market price is a given to which buyers and sellers adapt. * No obstacles to the free entry of producers into the market: There must be no significant barriers preventing new companies from entering the market. This promotes competition, prevents market power and ensures that prices remain competitive.
  • Market transparency and absence of uncertainty: All market participants must have full and fair access to all relevant information, and there must be no significant uncertainty affecting market decisions. This implies that consumers and producers are fully informed about prices, product quality and other relevant factors.

When these conditions are met, the theory of the invisible hand suggests that the market can operate efficiently and fairly, leading to an optimal allocation of resources without the need for direct state intervention. In practice, however, these ideal conditions are rarely fully satisfied, which may justify some government intervention to correct market failures.

Although Adam Smith's theory of the invisible hand and the model of pure and perfect competition offer ideal theoretical frameworks for understanding markets, their application in reality comes up against numerous imperfections and market failures. The perfect mobility of products and factors of production is often hampered by obstacles such as regulations, customs duties and transport costs. In addition, factors of production such as labour are not always flexible because of constraints such as specialised skills and geographical attachments. Regarding product homogeneity, in reality, many products are differentiated by aspects such as quality, brand and design. This differentiation affects consumer choices beyond price considerations.

In addition, many markets are not characterised by the atomicity of buyers and sellers, but rather by oligopolies or monopolies, where a few companies or a single company have sufficient market power to influence prices. Free market entry is also a challenge, with barriers such as high start-up costs, patents, and regulations that can prevent new companies from competing effectively with established players. Finally, real markets often suffer from a lack of transparency and asymmetric information, where not all participants have access to the same information. Uncertainty is also a common feature affecting economic decisions. These imperfections can lead to inefficiencies, such as sub-optimal prices and misallocation of resources. Consequently, government intervention in the form of regulation, correction of externalities, or protection of property rights may be necessary to mitigate these failures and improve market efficiency and equity.

Demand

Fundamental principles of demand

The law of demand is a fundamental principle in economics that describes the relationship between the price of a good or service and the quantity of that good or service that consumers are willing to buy. It states that as the price of a good decreases, the quantity demanded of that good tends to increase, all other things being equal (ceteris paribus). Conversely, when the price of a good increases, the quantity demanded tends to decrease.

The demand curve is a key graphical tool in economics that illustrates the relationship between the price of a good or service and the quantity of that good or service that consumers are prepared to buy, taking into account the condition that 'all other things being equal' (ceteris paribus). This condition implies that all other factors influencing demand, such as consumer income, tastes and preferences, and the price of substitute or complementary goods, remain constant during the analysis of the effect of price on the quantity demanded.

The demand curve generally slopes downwards from left to right, meaning that as the price of a good decreases, the quantity demanded of that good increases, and vice versa. This downward slope captures the essence of the law of demand: an inverse relationship between price and quantity demanded. This curve is a fundamental tool for analysing and understanding consumer behaviour and how they react to price changes. It is also useful for companies when making decisions about pricing and production, and for governments when considering fiscal and economic policies that may affect prices and demand in markets. The demand curve helps to forecast the consequences of various market scenarios, such as changes in taxation, regulations, or overall economic conditions.

Courbe de la demande.png

The image shows a typical demand curve graph, accompanied by a table illustrating the demand pattern for ice cream cones. The graph represents a decreasing demand curve, which means that as the price of ice cream cones decreases, the quantity demanded increases, in accordance with the law of demand. On the vertical axis (the y-axis) we have the price of ice cream cones in euros, and on the horizontal axis (the x-axis) we have the quantity of ice cream cones demanded. The graph clearly shows that when the price decreases from €3.00 to €0.50, the quantity demanded increases from 0 to 10 cones. This illustrates point 1 on the graph: "A decrease in price...". Then, point 2 indicates "...increases the quantity of cones requested". For example, if the price is set at €1.50, the quantity requested would be 6 ice cream cones. The table, entitled "Demand plan", displays a series of prices with the corresponding quantity of ice cream cones requested. As the price decreases, the quantity demanded increases, which is consistent with what the demand curve shows on the graph.

This image clearly demonstrates the inverse relationship between price and quantity demanded, and how this relationship can be represented both in tabular and graphical form. This is a fundamental concept in microeconomics that helps to understand consumer behaviour and is essential for the analysis of most markets for goods and services.

Market demand: aggregation of individual demands

Market demand for a product or service represents the total quantity of that good that all consumers in the market are willing to buy at different price levels. It is obtained by adding together horizontally the quantities demanded at each price by all the individual buyers.

To understand market demand, take a demand curve for a single consumer. Market demand is obtained by adding together horizontally the quantities that each consumer wishes to buy at each price level. So, if at a price of €1.50, consumer A wants to buy 6 cones and consumer B wants 4, the total market demand at this price is 10 cones. Repeat this addition for all price levels and plot these cumulative quantities to obtain the market demand curve. This curve, like the individual curves, will be decreasing, illustrating the law of demand at a global level. It is the market demand curve that is commonly used in economics to represent the total demand for a product or service across the whole market.

Demande de marché.png

This example illustrates how market demand is derived from the individual demands of two consumers, Mary and Oliver. It consists of three main parts: a table of individual and market demands, and two graphs showing individual demands and the combined graph of market demand.

In the first part, we have a table with three columns showing the price of an ice cream cone and the quantities demanded by Mary, by Oliver, and the total quantity demanded on the market. At each price level, the quantity demanded by each individual is added together to give the total market demand. For example, if an ice cream cone costs €0.50, Mary will ask for 10 and Olivier for 6, for a total market demand of 16 cones. The two graphs below the table show the individual demand curves for Mary and Olivier. Each curve shows a typical inverse relationship between price and quantity demanded, in accordance with the law of demand. Mary has a higher demand at all price levels than Olivier, which is reflected in a demand curve further to the right on the graph. Finally, the last graph on the right combines the individual demands to illustrate the market demand. This market demand curve is obtained by horizontally summing the quantities demanded by Mary and Olivier at each price level. The market demand curve shows that, for a given price, the total quantity demanded on the market is simply the sum of the quantities demanded by each consumer.

The importance of this illustration lies in its demonstration of how individual preferences and choices interact to form aggregate demand in a market. It helps to understand that market demand is not simply a linear aggregation of individual demands, but a horizontal sum that must take into account the quantities demanded at each price by all consumers. This is essential for companies when planning production and setting prices, and for decision-makers when assessing the impact of economic policies.

Determinants of demand

Influence of price on demand

The price of a good is one of the main variables influencing the quantity demanded of that good. When the price of the good changes and the other factors remain constant (ceteris paribus), there is a movement along the existing demand curve, rather than a shift in the curve itself. This movement is called a "movement along the curve".

If the price of the good falls, consumers are generally willing to buy more of that good, causing a downward and rightward movement along the demand curve. Conversely, if the price rises, the quantity demanded falls, resulting in an upward and leftward movement along the curve.

This reaction is due to the substitution effect (consumers choose relatively cheaper goods) and the income effect (consumers have greater effective purchasing power when the price falls), two principles underlying the law of demand. It is important to note that this movement is different from a shift in the demand curve, which would occur in response to a change in another factor influencing demand, such as consumer income or preferences.

The effect of changes in income on demand

Changes in consumer income are another determinant of demand that can cause a shift in the demand curve, rather than a movement along the curve.

For normal goods, which are generally goods and services whose demand increases when consumer income increases, the demand curve shifts to the right. This means that at each price level, consumers are prepared to buy more of these goods because they have greater purchasing power. The propensity to consume these goods increases as income rises, reflecting their greater desirability and consumers' ability to buy them. On the other hand, for inferior goods, an increase in income leads to a reduction in the quantity demanded. These are goods for which consumers choose out of budgetary constraint rather than preference. When their income rises, they replace them with better quality or more expensive goods. The demand curve for an inferior good therefore shifts to the left.

As for essential goods, their demand is relatively inelastic in relation to income: consumers have to buy them in the quantities they need, regardless of their income. Changes in income therefore have less effect on demand for these essential goods, but for certain basic necessities considered inferior, we can see a fall in demand as income rises.

These relationships illustrate how the demand function can be influenced by economic changes within a population and how different categories of goods react differently to changes in income. This knowledge is crucial for companies when planning production and market strategies, and for political decision-makers when formulating economic and social policies.

Impact of changes in the prices of associated goods

Changes in the prices of other goods can shift the demand curve for a given product, depending on the nature of the relationship between the goods.

Complementary goods are goods that are used together, so demand for one good is often linked to the price of its complement. When the price of one complementary good falls, demand for the other increases, because it is cheaper to use both together. For example, if the price of oil falls, this can lead to an increase in demand for cars, particularly those that consume a lot of fuel, as the cost of using them becomes more affordable. Similarly, if the price of tea falls, this could increase demand for sugar or milk if people tend to consume them together. The demand curve for the main good then shifts to the right to reflect the increase in demand.

Substitutable goods are those that can replace each other in consumption. When the price of a substitutable good rises, consumers look for cheaper alternatives, thereby increasing demand for the substitute good. For example, if the price of coffee rises, consumers may turn to tea as an alternative, thereby increasing demand for tea. In this case, the demand curve for tea shifts to the right, indicating an increase in demand at all price levels.

These interactions show how the market for each product is interconnected with the markets for other products, and how companies need to monitor not only the prices and demand for their own products, but also those for related goods. Similarly, policies that affect the prices of complementary or substitutable goods can have significant knock-on effects on related markets.

The role of consumer tastes and preferences

Consumer tastes and preferences are key determinants of demand. Changes in these tastes and preferences can cause a shift in the demand curve for a product or service.

For example, a successful anti-smoking campaign can change consumers' attitudes towards smoking, reducing their desire to smoke cigarettes. If consumers perceive smoking as less desirable, or if they are more aware of the health risks associated with smoking, their demand for tobacco products will fall. In this scenario, the demand curve for cigarettes would shift to the left, indicating that at each price level, consumers would demand fewer cigarettes than before.

Similarly, if a product becomes fashionable or consumers develop a preference for healthier products, the demand curve for these goods will shift to the right, showing an increase in the quantity demanded at each price. These changes can be influenced by advertising campaigns, cultural changes, fashion trends, technological advances, scientific research publications, etc.

These adjustments in tastes and preferences are important for businesses, which need to adapt quickly to changing trends to remain competitive. Policy-makers must also take this into account when considering interventions in the market, such as public health campaigns or educational policies.

Influence of future expectations on demand

Consumers' expectations or forecasts about the future can also influence current demand and cause a shift in the demand curve. When consumers anticipate future changes that may affect the value or utility of a good, they may adjust their current demand accordingly.

Let's take the example of seaside houses in the context of global warming. If consumers expect that global warming will lead to a rise in sea levels that could make seaside homes less safe or susceptible to damage, demand for these properties could fall. Consumers may fear that the value of these homes will fall in the future or that the cost of insurance will rise, making them less attractive as investments. In response to these expectations, the demand curve for seaside homes would shift to the left, reflecting a reduction in the quantity demanded at all price levels. Conversely, if consumers anticipate a future shortage or an increase in the price of a property, they may increase their current purchases to avoid higher costs or limited availability at a later date. This would shift the demand curve to the right.

These expectations are based on forecasts, speculation or proven information about future trends, and they play a crucial role in household economic planning. For businesses and decision-makers, understanding these dynamics is essential for risk management, strategic planning and the implementation of adaptive policies.

Importance of the number of buyers in market demand

The number of buyers in the market is another factor determining overall demand for a good or service. Changes in the population, such as population growth or ageing, can lead to a shift in the demand curve.

For example, an ageing population can lead to an increase in demand for retirement homes. As the proportion of elderly people in the population increases, so does the demand for housing adapted to their specific needs. In response to this increase in the number of potential buyers for retirement homes, the demand curve for these services will shift to the right. This means that at each price level, more retirement homes will be in demand than before. Conversely, if the number of buyers falls, for example because of a fall in the birth rate or net emigration, demand for certain goods and services, such as schools or family housing, could fall. The demand curve for these goods and services would then shift to the left.

Demographic changes are therefore key indicators for urban planners, property developers, health service providers and political decision-makers, as they affect not only property markets, but also the planning of infrastructure, health services, education and other community services.

Analysis of movements on the demand curve and curve shifts

Mouvements "sur" et "de" la courbe de demande.png

The image shows a demand curve graph illustrating how demand for a good, in this case ice cream, can vary in response to different factors. Three distinct demand curves are represented by red dotted lines, labelled D1, D2 and D3, on a graph with the price of ice cream on the vertical axis and the quantity of ice cream on the horizontal axis.

Curve D1 could represent the initial demand for ice cream. When we see a shift to the right of this curve, from D1 to D2, this indicates an increase in demand. This means that at each price, consumers are prepared to buy more ice cream than before. This shift could be due to various factors, such as an increase in consumer income, the arrival of summer increasing the desire for refreshing products, or a drop in the price of a complementary good such as ice cream cones. Conversely, a shift of the demand curve to the left, from D1 to D3, indicates a decrease in demand. At each price, consumers are now buying less ice cream. This could be the result of a fall in consumer income, colder weather conditions reducing the desire for ice cream, or an increase in the price of a complementary good.

In addition, the graph also shows an arrow entitled "Price variation" pointing downwards along the D2 demand curve, indicating a movement along the demand curve. This movement is due to a change in the price of ice cream, not a change in market conditions. If the price of ice cream falls, the quantity demanded increases, which is illustrated by a downward movement on the D2 curve. This graph is an excellent tool for visualising the concepts of 'movement along a demand curve' in response to changes in price, and 'shifting of the demand curve' in response to changes in other non-price factors. Understanding these concepts is crucial for companies and policy makers, as it helps them to anticipate how changes in the economic environment or in consumer preferences may affect demand for their products or services.

Case study: two strategies for reducing tobacco demand

The image illustrates two different ways of reducing the demand for cigarettes through public policy, each with a distinct effect on the cigarette demand curve.

Deux manières de réduire le demande de tabac.png

In the first part of image (a), we see a shift of the demand curve to the left, from D1 to D2. This indicates a decrease in overall demand for cigarettes. A policy that discourages smoking, such as awareness campaigns about the harmful effects of tobacco, a ban on advertising tobacco products or restrictions on where smoking is permitted, can reduce the desire to smoke cigarettes, whatever the price. As a result, at all price levels, consumers want to buy fewer cigarettes than before. Point A represents the original quantity of cigarettes smoked per day at a given price, and point B shows the new reduced quantity smoked after the application of the policy.

The second part of image (b) shows a movement along the demand curve. This movement is caused by an increase in the price of cigarettes due to a tax. Point A shows the quantity of cigarettes smoked per day before the tax increase, and point C shows the reduced quantity smoked after the tax increase. In this case, the demand curve does not move; rather, we see a movement along curve D1 towards a higher point on the curve, indicating a lower quantity demanded at a higher price.

These two illustrations demonstrate the impact of policy interventions on tobacco consumption. The first approach changes consumer preferences or behaviour, while the second makes smoking more expensive, thereby reducing the amount of tobacco consumers are willing or able to buy.

The demand function: mathematical expression and analysis

In general , with .

The demand function is a mathematical representation of the relationship between the demand for a specific good and various factors that influence it. Here is an explanation of the notation and what it represents:

  • : This is the quantity demanded of the good . This variable is what we are trying to explain or predict using the demand function.
  • : This is the price of the good . According to the law of demand, there is an inverse relationship between the price of the good and the quantity demanded, which means that when the price of the good increases, the quantity demanded decreases, hence the partial derivative .
  • : This is the price of substitute goods. Substitute goods are those that consumers can use instead of the good . If the price of substitute goods increases, then demand for good may increase.
  • : This is the price of complementary goods. If the price of complementary goods falls, this can lead to an increase in demand for the good .
  • : Represents consumers' income. If income increases, demand for a normal good also increases * : Represents consumer tastes or preferences. Changes in tastes can increase or decrease demand for the good .

This demand function describes how these variables interact to determine the quantity demanded of a good and is fundamental in economics.

In a two-dimensional space where only the price variable of good i is allowed to vary while all other variables are held constant (indicated by the bar above the variables), the demand function is simplified to a direct relationship between the quantity demanded of good i and its price. The notation would be as follows:

where:

is the quantity demanded of good i, is the price of good i, , , , and represent respectively the prices of substitute and complementary goods, income and consumer tastes, all considered constant in this analysis. The derivative of the demand function with respect to the price of good i, denoted , is negative, which is consistent with the law of demand:

This means that there is an inverse relationship between the price of the good and the quantity demanded: if the price increases, the quantity demanded decreases and vice versa, assuming that all other factors influencing demand remain constant.

The linear demand function is a specific form of representation of the relationship between the quantity demanded of a good and its price. It is expressed as a simple linear equation. Here is a description of this function:

  • The standard form of the linear demand function is given by : , where a and b are constants with . The constant a represents the intercept of the demand curve with the y-axis, or the quantity demanded when the price is zero. The constant b represents the slope of the demand curve and indicates the response of quantity demanded to a change in the price of good i. The condition confirms that the slope of the demand curve is negative.
  • The inverse demand function is expressed as . This form shows the price p_i as a function of the quantity demanded and is often used to analyse how the price required to sell a certain quantity of good varies with that quantity. In () space, this is the shape of the demand curve we usually plot with price on the vertical axis and quantity on the horizontal axis. This linear approach simplifies demand analysis by providing a clear and straightforward representation of how price affects quantity demanded.

L’offre

Composantes essentielles de l'offre

La loi de l'offre est un principe fondamental en économie qui décrit la relation entre le prix d'un bien ou d'un service et la quantité de ce bien ou service que les producteurs sont prêts à vendre. Selon cette loi, à condition que tous les autres facteurs influençant l'offre restent constants (ceteris paribus), la quantité offerte d'un bien tend à augmenter lorsque son prix augmente. Inversement, si le prix du bien diminue, la quantité offerte a tendance à diminuer.

La courbe d'offre illustre la relation entre le prix d'un bien ou d'un service et la quantité de ce bien ou service que les producteurs sont prêts à offrir sur le marché, en supposant que tous les autres facteurs influençant l'offre restent constants (ceteris paribus). Cette courbe a généralement une pente ascendante de gauche à droite, reflétant la loi de l'offre : lorsque le prix d'un bien augmente, la quantité offerte de ce bien tend également à augmenter, et inversement. Cette relation positive s'explique par le fait que des prix plus élevés peuvent augmenter la rentabilité et permettre la couverture des coûts de production plus élevés, incitant ainsi les producteurs à augmenter leur offre.

Un mouvement le long de la courbe d'offre se produit lorsque le prix du bien change, entraînant une variation de la quantité offerte. Par exemple, si le prix du marché d'un bien augmente en raison d'une demande accrue, les producteurs seront incités à offrir plus de ce bien, se déplaçant ainsi vers un point plus élevé sur la courbe d'offre. À l'inverse, une baisse des prix entraînera une diminution de la quantité offerte.

Courbe offre.png

L'image affiche un graphique de la courbe d'offre pour des cornets de glace ainsi qu'un tableau, appelé "Plan d'offre", qui montre la relation entre le prix des cornets de glace et la quantité offerte par les producteurs. Le graphique montre une courbe d'offre avec une pente ascendante, ce qui illustre la loi de l'offre : lorsque le prix augmente, la quantité offerte augmente également. Sur l'axe vertical (l'axe des ordonnées), nous avons le prix des cornets de glace en euros, et sur l'axe horizontal (l'axe des abscisses), nous avons la quantité de cornets de glace offerts. Le point sur la courbe où le prix est de 3,00 € correspond à une offre de 5 cornets de glace, tandis que lorsque le prix est à 0,50 €, aucun cornet n'est offert.

Le tableau à droite du graphique fournit une représentation tabulaire des points de données sur la courbe d'offre. Il commence à un prix de 0,00 € avec une quantité offerte de 0 cornets, ce qui indique que les producteurs ne sont pas disposés à offrir des cornets gratuitement. À mesure que le prix augmente, la quantité offerte augmente, allant jusqu'à 5 cornets offerts lorsque le prix atteint 3,00 €.

La flèche vers le haut marquée "1" indique que l'augmentation du prix entraîne une augmentation de la quantité offerte, un mouvement le long de la courbe d'offre de bas en haut. La flèche vers la droite marquée "2" souligne que cette augmentation du prix entraîne une augmentation de la quantité de cornets fournis, indiquant le mouvement le long de l'axe horizontal.

L'analyse de ce graphique et du tableau associé montre comment les fournisseurs réagissent aux changements de prix en ajustant la quantité de biens qu'ils mettent sur le marché. Cela peut être utile pour les entreprises pour planifier leur production et pour les économistes pour comprendre les dynamiques de marché.

Offre de marché : somme des offres individuelles

L'offre de marché se compose de la somme des quantités offertes par tous les producteurs à chaque niveau de prix. Pour calculer l'offre totale, on additionne simplement les quantités que chaque producteur est prêt à fournir à un prix donné. Par exemple, si au prix de 1,50 €, un producteur est disposé à vendre 200 unités d'un produit et un autre producteur 300 unités, l'offre totale de marché à ce prix est de 500 unités. En réalisant cette opération pour chaque prix possible, on dessine la courbe d'offre de marché, qui montre la quantité totale que les producteurs mettent à disposition sur le marché à différents niveaux de prix. Cette courbe suit la même logique ascendante que les courbes d'offre individuelles, reflétant la tendance des producteurs à augmenter leur offre à mesure que le prix s'élève. Cette agrégation est essentielle pour les analyses économiques car elle permet de comprendre l'impact des prix sur l'offre globale du marché.

Offre de marché.png

Cette image illustre comment l'offre de marché pour des cornets de glace est déterminée en additionnant les offres de deux producteurs distincts, Häagen et Dasz. Elle se compose d'un tableau et de trois graphiques correspondants.

Le tableau montre les quantités de cornets de glace que chacun des deux producteurs est disposé à offrir à différents niveaux de prix, allant de 0,00 € à 3,00 €. Pour chaque prix, les quantités offertes par Häagen et Dasz sont additionnées pour obtenir l'offre totale de marché. Par exemple, à un prix de 2,50 €, Häagen offre 3 cornets et Dasz en offre 4, ce qui donne une offre totale de marché de 7 cornets à ce prix.

Les deux premiers graphiques illustrent les offres individuelles de Häagen et Dasz, avec le prix sur l'axe vertical et la quantité sur l'axe horizontal. Chaque courbe montre une relation directe et positive entre le prix et la quantité offerte, cohérente avec la loi de l'offre. Ensuite, ces deux courbes sont additionnées horizontalement pour former le troisième graphique, qui représente l'offre totale de marché. Dans le graphique de l'offre de marché, nous pouvons voir que l'offre combinée de Häagen et Dasz à chaque prix crée une nouvelle courbe d'offre avec une pente ascendante. À un prix de 3,00 €, par exemple, l'offre de marché est de 13 cornets, résultant de l'addition des 5 cornets offerts par Häagen et des 8 cornets par Dasz.

Cette illustration montre clairement le principe d'agrégation de l'offre et comment l'offre de marché peut être affectée par l'entrée ou la sortie de producteurs individuels. C'est un aspect important de l'analyse de marché, car il aide à comprendre comment les variations des conditions de marché, telles que les changements de coût de production ou les politiques gouvernementales, peuvent affecter l'offre totale disponible pour les consommateurs.

Facteurs influençant l'offre

Impact du prix sur l'offre

Le prix d'un bien est un facteur essentiel qui influence la quantité de ce bien qu'un producteur est prêt à offrir sur le marché. Selon la loi de l'offre, si le prix d'un bien augmente, tout en maintenant les autres facteurs constants, les producteurs seront généralement prêts à vendre plus de ce bien, car ils peuvent obtenir un revenu plus élevé de leurs ventes. Cela se traduit par un mouvement vers le haut le long de la courbe d'offre.

Inversement, si le prix du bien diminue, les producteurs seront enclins à offrir moins de ce bien sur le marché, car la vente de chaque unité devient moins profitable. Ce changement est représenté par un mouvement vers le bas le long de la courbe d'offre.

La courbe d'offre elle-même ne change pas en raison de variations de prix ; au lieu de cela, il y a un mouvement le long de la courbe existante. D'autres facteurs, tels que les changements dans les coûts de production, la technologie, le nombre de producteurs sur le marché, ou les politiques gouvernementales, peuvent déplacer la courbe d'offre vers la gauche ou la droite.

Conséquences des variations du prix des inputs

Le prix des inputs, ou des facteurs de production, est un autre élément qui influence l'offre d'un bien. Lorsque le coût des matières premières, de la main-d'œuvre, de l'énergie ou d'autres intrants augmente, les coûts de production globaux pour les entreprises qui produisent ce bien augmentent également. En conséquence, à moins que l'augmentation des coûts ne soit compensée par une hausse des prix du bien produit, les entreprises pourraient réduire la quantité offerte, car la production de chaque unité supplémentaire devient moins rentable.

Reprenons l'exemple sur le soja et le pétrole : si le prix du pétrole augmente, les coûts liés au transport et à la production agricole du soja peuvent augmenter car le pétrole est un intrant direct ou indirect dans ces activités. Cette hausse des coûts de production peut rendre la production de soja moins profitable à des prix de vente inchangés, conduisant les agriculteurs à offrir moins de soja sur le marché. La courbe d'offre pour le soja se déplacerait alors vers la gauche, illustrant une diminution de l'offre à chaque niveau de prix.

Les entreprises peuvent également chercher à répercuter l'augmentation des coûts des intrants sur les consommateurs sous forme de prix plus élevés. Si le marché ne peut pas supporter le prix plus élevé, l'entreprise pourrait être forcée de réduire sa production. Cette réactivité de l'offre aux changements de prix des inputs est cruciale pour comprendre comment les fluctuations des coûts des facteurs de production affectent l'économie globale et les niveaux d'offre sur différents marchés.

Interdépendance des prix des biens connexes

L'augmentation du prix du soja peut entraîner un déplacement de la courbe d'offre pour d'autres biens qui utilisent les mêmes ressources, comme la terre pour l'élevage en Argentine. Si les agriculteurs argentins trouvent plus rentable de cultiver du soja plutôt que de consacrer leurs terres à l'élevage, ils peuvent décider de convertir des pâturages en champs de soja. Cela réduirait l'espace disponible pour l'élevage, diminuant ainsi l'offre de bétail ou de viande sur le marché.

En conséquence, la courbe d'offre pour les produits liés à l'élevage se déplacerait vers la gauche, signifiant que, à chaque niveau de prix, moins de viande serait offerte sur le marché. Cette modification reflète une réaffectation des ressources en réponse à des changements dans les prix relatifs des biens.

Ce phénomène illustre comment l'offre d'un bien peut être affectée par des changements dans la rentabilité relative d'autres biens, surtout dans les industries où les ressources telles que la terre peuvent être utilisées pour des productions différentes. Il souligne également l'importance des décisions de production basées sur des signaux de prix et comment elles peuvent avoir des conséquences plus larges pour l'économie et pour les marchés concernés.

Incidence de la technologie sur l'offre

L'avancée technologique est un moteur essentiel de changement dans les conditions d'offre et peut provoquer un déplacement de la courbe d'offre. Lorsque la technologie dans un secteur donné s'améliore, elle peut rendre la production plus efficace, réduire les coûts et augmenter la productivité. Cela est souvent le cas dans l'agriculture, où l'introduction de nouvelles technologies peut avoir un impact significatif sur l'offre de produits agricoles.

L'exemple du soja transgénique illustre parfaitement ce phénomène. L'introduction de variétés de soja génétiquement modifiées a permis aux agriculteurs d'accroître leur rendement par unité de surface grâce à une meilleure résistance aux ravageurs et aux maladies, à une réduction des besoins en intrants chimiques, ou à une meilleure tolérance à certaines conditions climatiques. En conséquence, la quantité de soja que les agriculteurs peuvent produire a augmenté. Cela se traduit par un déplacement de la courbe d'offre vers la droite, indiquant qu'à chaque prix, une plus grande quantité de soja est disponible pour être offerte sur le marché. Cette augmentation de l'offre peut également conduire à une baisse des prix, ce qui peut bénéficier aux consommateurs et stimuler l'utilisation du soja dans divers produits alimentaires et industriels.

L'impact de telles innovations technologiques est profond, car il peut non seulement transformer des industries entières, mais aussi avoir des effets sur les économies nationales et globales, en particulier dans les secteurs où les biens sont échangés sur les marchés mondiaux.

Effet des prévisions sur les décisions d'offre

Les attentes ou prévisions concernant l'avenir peuvent influencer significativement les décisions de production des entreprises et, par conséquent, déplacer la courbe d'offre. Si les producteurs anticipent des événements qui pourraient affecter négativement leur capacité à vendre ou à produire dans le futur, ils peuvent choisir de réduire leurs niveaux de production actuels.

Si par exemple les éleveurs en Uruguay s'attendent à la réapparition de la fièvre aphteuse, une maladie affectant le bétail, ils pourraient être réticents à investir dans l'élevage en raison des risques de pertes significatives. Cela pourrait inclure des investissements dans le bétail lui-même, dans les infrastructures d'élevage, ou dans la technologie liée à l'élevage.

Une telle prévision peut entraîner un déplacement de la courbe d'offre vers la gauche, reflétant une offre réduite à chaque niveau de prix. Les éleveurs pourraient vendre plus de bétail actuellement en anticipation des problèmes à venir, réduire la taille de leurs troupeaux ou ne pas les agrandir au rythme précédent, menant à une réduction globale de l'offre de viande et d'autres produits liés à l'élevage sur le marché.

Cela montre comment les attentes concernant l'avenir jouent un rôle crucial dans la planification et les décisions de production. Les producteurs réagissent non seulement aux conditions actuelles du marché, mais aussi à leurs perceptions des futurs développements, ce qui peut entraîner des ajustements proactifs de l'offre.

Importance du nombre de vendeurs sur l'offre globale

Le nombre de vendeurs sur un marché est un facteur déterminant de l'offre totale disponible. Lorsque de nouveaux vendeurs entrent sur le marché, ils apportent avec eux une capacité de production supplémentaire, ce qui peut augmenter l'offre totale de biens ou de services.

Prenons l'exemple de l'apparition de nouvelles compagnies de téléphonie sur le marché des télécommunications. L'entrée de ces nouveaux acteurs peut augmenter significativement l'offre de services de télécommunication, car chaque nouvelle compagnie ajoute sa propre offre à celle déjà présente sur le marché. Cela se traduit par un déplacement de la courbe d'offre vers la droite, reflétant une augmentation de la quantité offerte à tous les niveaux de prix.

Un marché avec un plus grand nombre de vendeurs peut également devenir plus compétitif, ce qui peut entraîner une baisse des prix, une amélioration de la qualité, et une plus grande innovation en raison de la pression concurrentielle. L'augmentation de la concurrence peut inciter les entreprises existantes à devenir plus efficaces et à chercher de nouvelles façons de séduire les clients.

L'impact de l'entrée de nouveaux vendeurs n'est pas limité à une augmentation de la quantité offerte ; il peut aussi modifier la dynamique du marché de manière plus complexe, en influençant les stratégies de prix, les investissements en marketing et les efforts d'innovation de toutes les entreprises concernées.

Examen des mouvements sur la courbe d'offre et des déplacements de la courbe

L'image ci-dessous montre un graphique représentant trois courbes d'offre différentes pour des glaces, étiquetées , , et , avec le prix des glaces sur l'axe vertical et la quantité de glaces sur l'axe horizontal.

Mouvements sur et de la courbe d’offre.png

La courbe peut être considérée comme la courbe d'offre initiale. Si nous observons un déplacement vers la droite pour arriver à la courbe , cela indique une augmentation de l'offre : à chaque niveau de prix, les producteurs sont prêts à vendre plus de glaces qu'auparavant. Ce déplacement pourrait être dû à divers facteurs, tels que des améliorations technologiques, une baisse des coûts de production, ou l'entrée de nouveaux producteurs sur le marché.

À l'inverse, un déplacement de la courbe d'offre vers la gauche, pour arriver à la courbe , indique une diminution de l'offre : à chaque niveau de prix, les producteurs offrent moins de glaces qu'auparavant. Ce déplacement vers la gauche pourrait être causé par des facteurs comme une augmentation des coûts de production, des réglementations gouvernementales plus strictes, ou des désastres naturels qui perturbent la production.

La flèche intitulée "Variation du prix" illustre un mouvement le long de la courbe d'offre , indiquant que si le prix des glaces augmente, la quantité offerte augmente également, ce qui est conforme à la loi de l'offre. Il est important de noter qu'un mouvement le long de la courbe d'offre se produit en réponse à un changement de prix et non en raison de changements dans les conditions externes.

Le graphique est donc un excellent outil pédagogique pour montrer la différence entre un "mouvement sur" la courbe d'offre, qui est causé par des changements de prix, et un "déplacement de" la courbe d'offre, qui est causé par des changements dans les conditions de production ou de marché. Comprendre cette distinction est crucial pour analyser les réponses des producteurs aux changements du marché et pour formuler des politiques économiques.

La fonction d'offre : représentation et interprétation

La fonction d'offre représente la relation entre la quantité offerte d'un bien et plusieurs facteurs qui influencent cette offre. En termes mathématiques, la fonction d'offre générale pourrait être écrite comme suit :

, où chaque variable représente un facteur spécifique qui affecte l'offre :

  • est la quantité offerte du bien .
  • est le prix du bien , et selon la loi de l'offre, il existe une relation directe entre le prix du bien et la quantité offerte, d'où la dérivée partielle positive .
  • représente le prix du travail, ou le coût de la main-d'œuvre, qui est un des coûts de production. Les changements dans le prix du travail peuvent influencer le coût de production et ainsi la quantité offerte du bien.
  • est le prix du capital, qui comprend les machines, les bâtiments, et d'autres formes d'investissement. Le coût du capital est également un facteur de coût important pour les producteurs.
  • représente l'état de la technologie. Les améliorations technologiques peuvent accroître l'efficacité et réduire les coûts de production, ce qui peut augmenter l'offre d'un bien.
  • Les autres variables indiquées par peuvent inclure des facteurs tels que les conditions environnementales, les politiques gouvernementales, les subventions, les taxes, et d'autres influences externes qui pourraient affecter la quantité offerte du bien . La fonction d'offre capture la manière dont ces variables interagissent pour déterminer la quantité d'un bien que les producteurs souhaitent et sont capables de vendre sur le marché.

Dans un espace à deux dimensions où seule la variable du prix du bien i est permise de varier tandis que toutes les autres variables telles que le prix du travail w, le prix du capital r, et l'état de la technologie A sont tenues constantes (indiquées par la barre au-dessus de chaque variable), la fonction d'offre se simplifie à une relation directe entre la quantité offerte du bien i et son prix. Cette relation est exprimée comme suit :

où :

est la quantité offerte du bien , est le prix du bien , Les variables barrées , , et représentent le prix du travail, le prix du capital, et l'état de la technologie, respectivement, qui sont tous supposés constants dans cette analyse de l'offre. La dérivée de la fonction d'offre par rapport au prix du bien , notée , est positive :

Cela signifie qu'il existe une relation directe entre le prix du bien et la quantité offerte : si le prix augmente, la quantité offerte augmente également, ce qui est conforme à la loi de l'offre. Cette simplification est utile pour l'analyse économique car elle permet de concentrer l'attention sur la relation entre le prix et la quantité offerte, en éliminant temporairement les effets des autres variables.

Dans le cadre d'une fonction d'offre linéaire, nous avons une relation directe et simple entre la quantité offerte d'un bien et le prix de ce bien :

La forme spécifique de la fonction d'offre linéaire est exprimée par : , où c et d sont des constantes. La constante c représente la quantité offerte lorsque le prix est nul (l'interception de la courbe d'offre avec l'axe des quantités), et d est la pente de la courbe d'offre. Conformément à la loi de l'offre, la pente d est positive, comme indiqué par la dérivée partielle .

La fonction d'offre inverse, qui réarrange la formule pour exprimer le prix en fonction de la quantité offerte, est donnée par : . Cette équation inverse permet de déterminer le prix nécessaire pour vendre une certaine quantité du bien sur le marché. Dans un graphique représentant cette fonction d'offre dans l'espace , le prix est généralement sur l'axe vertical et la quantité offerte sur l'axe horizontal.

Ces formulations linéaires de la fonction d'offre sont utiles pour modéliser des relations économiques simples et pour l'analyse économique, car elles fournissent une manière claire de visualiser et de comprendre comment les variations de prix affectent la quantité d'un bien que les producteurs sont prêts à offrir sur le marché.

L’équilibre de marché

Détermination de l'équilibre du marché

L'image représente un graphique typique de l'équilibre du marché dans l'analyse économique, montrant les courbes de demande et d'offre pour des glaces. Le prix est mesuré sur l'axe vertical en francs suisses (CHF), et la quantité de glaces est mesurée sur l'axe horizontal.

Équilibre du marché 1.png

La courbe de demande est représentée par la ligne rouge descendant de gauche à droite, indiquant que plus le prix des glaces est bas, plus la quantité demandée est élevée, conformément à la loi de la demande. La courbe d'offre est la ligne verte montant de gauche à droite, montrant que plus le prix est élevé, plus la quantité offerte est grande, ce qui suit la loi de l'offre.

L'équilibre du marché est atteint au point où les deux courbes se croisent. À ce point, la quantité demandée par les consommateurs est égale à la quantité offerte par les producteurs. Le "Prix d'équilibre" () est le prix auquel ce croisement se produit, et la "Quantité d'équilibre" () est la quantité correspondante. Dans cet état d'équilibre, il n'y a ni excédent ni pénurie de glaces sur le marché.

Le texte en haut du graphique, "Rencontre de la demande et de l'offre: Système de deux équations en deux inconnues", explique que l'équilibre du marché peut être conceptualisé comme un système où la fonction de demande est égale à la fonction d'offre , ce qui donne un ensemble de valeurs pour la quantité d'équilibre () et le prix d'équilibre ().

Ce modèle d'équilibre est fondamental en microéconomie car il décrit comment les forces du marché interagissent pour déterminer les niveaux de prix et de production dans un marché libre. Les variations dans les conditions de marché, comme les changements dans les coûts de production ou les préférences des consommateurs, se traduiront par des déplacements des courbes de demande ou d'offre, conduisant à un nouvel équilibre.

Forces de marché : mécanismes d'ajustement vers l'équilibre

Dans un marché concurrentiel, il existe des forces de rappel qui tendent à ramener le marché vers une situation d'équilibre si celui-ci s'en éloigne. Ces forces sont la conséquence de la manière dont les consommateurs et les producteurs réagissent aux prix du marché.

Si le prix est inférieur au prix d'équilibre, il se crée une pénurie car la quantité demandée excède la quantité offerte. Les consommateurs sont alors prêts à payer un prix plus élevé pour obtenir le bien, ce qui crée une pression à la hausse sur le prix. En réponse, les producteurs sont incités à augmenter leur production en raison de la perspective de profits plus élevés, ce qui augmente l'offre. Au fur et à mesure que l'offre augmente, la pénurie est atténuée et le prix tend à revenir vers le niveau d'équilibre.

Inversement, si le prix est supérieur au prix d'équilibre, il se produit un excédent : la quantité offerte est plus importante que la quantité demandée. Dans ce cas, les entreprises sont en concurrence pour vendre leurs produits et sont donc susceptibles de baisser leur prix pour attirer les consommateurs. À mesure que le prix baisse, les producteurs sont moins incités à produire autant, et l'offre diminue. La réduction de l'offre, couplée à la baisse des prix, réduit l'excédent jusqu'à ce que le marché atteigne à nouveau l'équilibre.

Ces ajustements sont souvent décrits comme un mécanisme de "main invisible" qui guide les marchés vers l'équilibre. En l'absence de barrières extérieures ou de réglementations qui entravent le fonctionnement du marché, ces forces de rappel fonctionnent de manière automatique grâce aux décisions individuelles des consommateurs et des producteurs, toutes guidées par leurs intérêts personnels.

Situations de déséquilibre de marché

Analyse de l'excès de demande et ses implications

L'image montre un graphique de l'équilibre du marché pour des glaces avec le prix en francs suisses (CHF) sur l'axe vertical et la quantité de glaces sur l'axe horizontal. Deux courbes sont représentées : la courbe d'offre, qui est ascendante (en vert), et la courbe de demande, qui est descendante (en rouge).

Marché en déséquilibre 1.png

Le point où les deux courbes se croisent représente l'équilibre du marché. Cependant, le graphique illustre une situation de déséquilibre où le prix est fixé à CHF 1.50, qui est inférieur au prix d'équilibre (marqué par la ligne grise pointillée). À ce prix de CHF 1.50, la quantité demandée (point sur la courbe de demande) est plus élevée que la quantité offerte (point sur la courbe d'offre), ce qui crée une pénurie indiquée par l'espace gris entre les deux quantités.

(1) Excès de demande (pénurie) : À CHF 1.50, il y a une demande pour 10 unités de glaces, mais seulement 4 unités sont offertes, créant un excès de demande de 6 unités. Ce déséquilibre est connu sous le nom de pénurie.

La pénurie crée une pression pour que le prix augmente, car les consommateurs sont prêts à payer plus pour obtenir le produit. Théoriquement, cette pression sur le prix continuera jusqu'à ce que le prix atteigne le niveau où la quantité demandée égale la quantité offerte, c'est-à-dire le prix d'équilibre.

Dans une économie de marché, les forces de la concurrence entre consommateurs désireux d'acquérir le bien et les producteurs cherchant à maximiser leurs profits vont naturellement faire converger le prix vers le niveau d'équilibre, en supposant qu'il n'y a pas de barrières à cette ajustement, comme une réglementation des prix ou des quotas de production.

Évaluation de l'excès d'offre et ses conséquences

L'image illustre un autre exemple de déséquilibre sur le marché des glaces, avec le prix en francs suisses (CHF) sur l'axe vertical et la quantité sur l'axe horizontal. Les courbes d'offre et de demande sont représentées, respectivement, par les lignes verte et rouge.

Marché en déséquilibre 2.png

Dans ce scénario, le prix est fixé à CHF 2.50, qui est supérieur au prix d'équilibre (non indiqué sur ce graphique mais inféré par la position des courbes). À ce prix, la quantité offerte (point sur la courbe d'offre) excède la quantité demandée (point sur la courbe de demande), résultant en un excédent illustré par l'espace gris entre ces deux points.

(2) Excès d'offre (excédent) : À CHF 2.50, il y a une offre de 10 unités de glaces, mais la demande est seulement de 4 unités, créant un excès d'offre de 6 unités. Cette situation est appelée un excédent.

Un excédent crée une pression à la baisse sur le prix, car les producteurs chercheront à vendre leurs glaces excédentaires, potentiellement en baissant le prix pour stimuler la demande. Théoriquement, cette pression sur le prix continuera jusqu'à ce que le prix descende au niveau où la quantité offerte égale la quantité demandée, retrouvant ainsi l'équilibre du marché.

Ces forces d'ajustement du marché fonctionnent via la concurrence entre les producteurs, qui, dans leur recherche de débouchés pour leurs produits, sont incités à baisser leurs prix en situation d'excédent. Cela montre l'autorégulation du marché où, en absence d'intervention extérieure, les prix et les quantités s'ajustent naturellement pour revenir à l'équilibre.

Réactions du marché face à un choc de demande

L'image montre un graphique d'équilibre du marché pour des glaces avec une modification de la courbe de demande, indiquant un choc de demande. Voici les éléments clés illustrés sur le graphique :

  1. Augmentation de la demande due à un été chaud : La courbe de demande initiale (ligne rouge continue) se déplace vers la droite pour devenir la courbe de demande finale (ligne rouge pointillée). Cela suggère qu'à cause d'un été très chaud, la demande de glaces a augmenté à tous les niveaux de prix.
  2. Résultat dans un prix plus élevé : L'augmentation de la demande entraîne un excès de demande au prix d'équilibre initial (CHF 2.00), illustré par la distance verticale entre les deux courbes de demande à ce prix. Pour résoudre cet excès de demande, le prix augmente jusqu'à atteindre un nouveau point d'équilibre où la courbe d'offre croise la nouvelle courbe de demande (pointillée).
  3. Augmentation de la quantité vendue : Au nouveau prix d'équilibre (CHF 2.50), la quantité vendue est également plus grande, comme illustré par la quantité sur l'axe horizontal au point de croisement des nouvelles courbes d'offre et de demande.
Choc de demande 1.png

Ce que l'image montre est un exemple classique de ce qui arrive quand il y a un choc de demande positif. L'augmentation de la demande pour les glaces à cause de l'été chaud a entraîné à la fois une augmentation du prix d'équilibre et de la quantité d'équilibre. Les producteurs répondent à la hausse des prix en offrant plus de glaces, tandis que les consommateurs ajustent la quantité qu'ils sont prêts à acheter au nouveau prix plus élevé. C'est un exemple de la manière dont les marchés s'ajustent naturellement à des changements dans les conditions de demande.

Impact d'un choc d'offre sur l'équilibre de marché

L'image illustre un graphique du marché des glaces subissant un choc d'offre négatif. Voici ce que le graphique montre et comment il est interprété :

  1. Choc d'offre négatif : Il y a eu une augmentation du prix du sucre, un ingrédient essentiel dans la fabrication des glaces. Cette augmentation a conduit à une diminution de l'offre de glaces, comme l'indique le déplacement de la courbe d'offre initiale (ligne verte solide) vers la courbe d'offre finale (ligne verte pointillée), qui se déplace vers le haut et vers la gauche.
  2. Augmentation du prix : Le déplacement de la courbe d'offre a créé un excès de demande au prix d'équilibre initial (CHF 2.00), où la quantité demandée dépasse la quantité offerte. Pour éliminer cet excès de demande, le prix augmente, trouvant un nouvel équilibre à CHF 2.50.
  3. Diminution de la quantité vendue : Au nouveau prix d'équilibre, la quantité vendue est plus faible qu'au prix d'équilibre initial. Cela est dû à la réduction de l'offre de glaces en raison de l'augmentation du coût de production.
Choc d’offre 1.png

Le graphique montre qu'un choc d'offre négatif (comme l'augmentation du coût des intrants) réduit la quantité offerte et augmente le prix d'équilibre, ce qui diminue la quantité vendue. C'est une illustration de la façon dont les fluctuations des coûts de production peuvent affecter les prix et les quantités sur le marché. Les consommateurs finissent par payer plus pour moins de produit, tandis que les producteurs peuvent subir une baisse de leur surplus en raison de l'augmentation des coûts de production.

Évaluation des effets de modifications simultanées sur l'offre et la demande

Lorsque la demande et l'offre sont simultanément affectées par des chocs, l'effet combiné sur le prix et la quantité d'équilibre du marché peut être complexe et dépend de l'ampleur relative de chaque choc. Voici comment ces situations peuvent affecter le marché :

  • Augmentation simultanée de l'offre et de la demande : Si la demande et l'offre augmentent en même temps, il est certain que la quantité d'équilibre augmentera. Cependant, l'effet sur le prix d'équilibre dépendra de laquelle des deux augmentations est la plus importante. Si l'augmentation de la demande est plus forte que celle de l'offre, le prix pourrait augmenter, tandis que si l'augmentation de l'offre est plus forte, le prix pourrait baisser.
  • Diminution simultanée de l'offre et de la demande : Dans ce cas, la quantité d'équilibre diminuera certainement. Pour le prix, si la diminution de la demande est plus prononcée que celle de l'offre, le prix d'équilibre baissera. Si c'est l'offre qui diminue davantage, le prix d'équilibre pourrait augmenter.
  • La demande augmente et l'offre diminue : Cette situation entraînera certainement une augmentation du prix d'équilibre puisque la demande plus élevée pousse les prix vers le haut et l'offre réduite signifie qu'il y a moins de produit disponible au même prix. L'effet sur la quantité d'équilibre est incertain et dépendra de l'ampleur relative de la hausse de la demande par rapport à la baisse de l'offre.
  • La demande diminue et l'offre augmente : Ici, le prix d'équilibre baissera sûrement parce que la diminution de la demande exerce une pression à la baisse sur les prix et l'offre accrue signifie que plus de produits sont disponibles à vendre. L'effet sur la quantité d'équilibre est incertain et dépendra de laquelle des deux modifications est la plus significative.

Dans la pratique, les économistes et les analystes de marché doivent souvent évaluer la taille relative et l'impact des chocs de demande et d'offre pour prévoir les ajustements de prix et de quantité. Cette évaluation peut être complexe et nécessite généralement des données détaillées sur le marché et les facteurs qui influencent la demande et l'offre.

Micro Modifications simultanées.png

L'image montre quatre graphiques illustrant les effets des chocs simultanés de demande et d'offre sur le marché. Chaque graphique présente les courbes de demande et d'offre initiales ( et ) et les nouvelles courbes après les chocs ( et ).

  • Augmentation simultanée de la demande et de l'offre : La courbe de demande se déplace vers la droite (), indiquant une augmentation de la demande, et la courbe d'offre se déplace également vers la droite (), représentant une augmentation de l'offre. Le résultat est une quantité d'équilibre plus élevée ( augmente). L'effet sur le prix d'équilibre () est incertain sans information supplémentaire sur l'ampleur des déplacements de et .
  • Diminution simultanée de la demande et de l'offre : Les deux courbes se déplacent vers la gauche ( et ). La quantité d'équilibre diminue ( diminue), mais l'effet sur le prix d'équilibre () est indéterminé sans connaître l'ampleur relative de chaque choc.
  • La demande augmente et l'offre diminue : La courbe de demande se déplace vers la droite (), et la courbe d'offre se déplace vers la gauche (). Le prix d'équilibre () augmente. L'effet sur la quantité d'équilibre () dépend de l'ampleur relative de la hausse de la demande par rapport à la baisse de l'offre.
  • La demande diminue et l'offre augmente : La courbe de demande se déplace vers la gauche (), et la courbe d'offre vers la droite (). Le prix d'équilibre () diminue. La quantité d'équilibre () pourrait augmenter ou diminuer, selon quelle courbe se déplace le plus.

Ces graphiques sont des outils fondamentaux en microéconomie pour visualiser et prévoir les effets des chocs sur le marché. Ils illustrent l'importance de comprendre la direction et l'ampleur des chocs de demande et d'offre pour déterminer comment les prix et les quantités d'équilibre seront affectés.

Synthèse des dynamiques de marché

Le tableau présenté offre une vision systématique des interactions entre les changements de l'offre et de la demande et leurs conséquences sur le prix et la quantité d'équilibre sur un marché. Dans un premier temps, si ni la demande ni l'offre ne changent, le marché reste en équilibre avec un prix et une quantité stables. Lorsque la demande augmente sans modification de l'offre, les consommateurs sont plus nombreux à vouloir acheter le bien, ce qui pousse le prix et la quantité d'équilibre à la hausse. À l'inverse, si la demande diminue tandis que l'offre reste constante, moins de biens sont demandés, entraînant une baisse du prix et de la quantité d'équilibre.

Offre demande petit resumé.png

Si nous examinons les situations où l'offre change, une augmentation de l'offre avec une demande stable entraîne une baisse du prix d'équilibre en raison de la plus grande disponibilité du bien, tandis que la quantité d'équilibre augmente. Lorsque cette augmentation de l'offre est couplée à une augmentation de la demande, le prix d'équilibre peut fluctuer indéterminément en raison de la tension entre la pression à la hausse sur le prix due à une demande accrue et la pression à la baisse due à une offre accrue; cependant, la quantité d'équilibre est certaine d'augmenter. Si la demande diminue en même temps que l'offre augmente, le prix d'équilibre est certain de baisser, mais la quantité d'équilibre est incertaine car elle dépend de la force relative de la diminution de la demande par rapport à l'augmentation de l'offre.

Lorsque l'offre diminue avec une demande constante, il y a moins de biens disponibles pour les consommateurs, ce qui augmente le prix d'équilibre et diminue la quantité d'équilibre. Si cette réduction de l'offre se produit en même temps qu'une augmentation de la demande, alors le prix d'équilibre augmentera sans aucun doute, car il y a une concurrence accrue pour des biens moins nombreux, mais l'impact sur la quantité d'équilibre reste ambigu. Enfin, si la demande et l'offre diminuent simultanément, le prix d'équilibre pourrait aller dans les deux sens selon l'ampleur relative des diminutions, tandis que la quantité d'équilibre diminuera nécessairement en raison de la baisse de la demande et de l'offre.

Ce résumé capture les dynamiques complexes des marchés et démontre que les ajustements de l'équilibre du marché ne sont pas toujours directs ou intuitifs, en particulier lorsqu'il y a des modifications simultanées de l'offre et de la demande. Ces interactions sont essentielles pour les analystes et décideurs économiques afin de comprendre et de prédire les comportements du marché.

Considérations spécifiques : le marché du pétrole en tant qu'étude de cas

À partir de cette figure, comment expliquer l’évolution du prix du pétrole et des transactions sur le marché mondial du brut?

Exemple marché du pétrole.png

Ce graphique est un graphique avec deux séries de données représentant l'évolution du prix du pétrole (cours) et le volume des transactions sur le marché mondial du brut sur une période donnée, avec le temps en abscisse. En raison de la résolution de l'image, les détails spécifiques et l'échelle de temps sont difficiles à discerner, mais voici une interprétation générale basée sur les informations fournies :

  1. Mouvements de la demande et de l'offre: Si les deux courbes (prix et volume des transactions) se déplacent dans la même direction (soit toutes les deux vers le haut, soit toutes les deux vers le bas), cela suggère que les changements dans la demande de pétrole sont plus prononcés que ceux de l'offre. Par exemple, si les prix et les volumes augmentent simultanément, cela pourrait indiquer que la demande de pétrole augmente plus rapidement que l'offre ne peut suivre, créant une pression à la hausse sur les prix.
  2. Sens opposés des cours et des transactions: Quand les prix et les volumes de transactions évoluent dans des directions opposées, cela peut indiquer que l'offre réagit de manière plus volatile que la demande. Par exemple, si le prix augmente mais que le volume des transactions diminue, cela pourrait suggérer que bien que l'offre se contracte (ou que la demande augmente fortement), la réduction de la quantité disponible sur le marché est suffisamment importante pour pousser les prix à la hausse malgré un volume de transactions plus faible.

Le graphique dépeint donc l'évolution du marché pétrolier à travers deux indicateurs clés : le cours du pétrole et le volume des transactions. En observant les courbes, on constate une tendance générale à l'augmentation du prix du pétrole au fil du temps, ce qui pourrait signaler une demande croissante sur les marchés mondiaux, probablement alimentée par la croissance économique et la consommation énergétique accrue. Cette hausse des prix est souvent accompagnée par une augmentation du volume des transactions, suggérant que les acheteurs sont prêts à acquérir plus de pétrole même à des coûts supérieurs, possiblement dans l'anticipation de besoins futurs ou en réponse à des prévisions de resserrement de l'offre. Cependant, le graphique révèle également des périodes où les prix s'élèvent alors que le volume des transactions n'augmente pas aussi rapidement ou se stabilise. Ces moments pourraient refléter des contraintes d'approvisionnement ou des événements qui limitent la disponibilité du pétrole, tels que des décisions politiques, des conflits géopolitiques affectant les régions productrices, ou des désastres naturels perturbant l'extraction et le transport du pétrole. Ces facteurs peuvent réduire l'offre disponible sur le marché et, par conséquent, pousser les prix à la hausse malgré une activité de transaction moindre.

L'analyse de ce graphique implique de considérer la manière dont divers événements globaux et les cycles économiques influencent à la fois la demande et l'offre de pétrole. Les variations de ces deux éléments sont essentielles pour comprendre la dynamique du marché pétrolier. La compréhension précise des tendances observées nécessiterait une exploration détaillée des chiffres exacts, des dates spécifiques, et des événements pertinents qui se sont produits pendant les périodes indiquées sur l'axe des abscisses. Cela permettrait de mettre en contexte les mouvements de prix et de volume et d'offrir une interprétation plus nuancée des forces en jeu sur le marché du pétrole.

Conclusions et synthèse générale

Dans l'analyse économique des marchés concurrentiels, le modèle de l'offre et de la demande est un outil fondamental utilisé par les économistes pour étudier les interactions entre acheteurs et vendeurs. Un marché concurrentiel se caractérise par un grand nombre d'acheteurs et de vendeurs, aucun d'entre eux n'ayant une influence significative sur le prix du marché. Sur un tel marché, le prix est déterminé par la convergence collective des décisions d'achat et de vente.

La courbe de demande illustre la relation entre le prix d'un bien et la quantité de ce bien que les consommateurs souhaitent acheter. Cette relation est généralement inverse, ce qui signifie que lorsque le prix d'un bien diminue, la quantité demandée augmente, et vice versa. Cette relation inverse est connue sous le nom de loi de la demande, qui se reflète dans la pente descendante de la courbe de demande. Toutefois, la demande est également influencée par d'autres facteurs, tels que le revenu des consommateurs, le prix des biens complémentaires et substituables, les goûts et préférences, les attentes futures et le nombre total d'acheteurs sur le marché. Lorsque l'un de ces facteurs non-prix change, cela entraîne un déplacement de la courbe de demande vers la gauche ou la droite.

Similairement, la courbe d'offre représente la relation entre le prix d'un bien et la quantité que les producteurs sont prêts à vendre. Selon la loi de l'offre, une augmentation du prix entraîne une augmentation de la quantité offerte. Cette relation directe se traduit par une courbe d'offre ascendante. Les facteurs autres que le prix qui influencent les décisions de production incluent le coût des intrants, la technologie, les attentes concernant l'avenir et le nombre de vendeurs. Un changement dans l'un de ces facteurs entraînera un déplacement de la courbe d'offre.

Le point où les courbes d'offre et de demande se croisent est appelé l'équilibre du marché. Au prix d'équilibre, la quantité que les consommateurs sont prêts à acheter correspond exactement à la quantité que les producteurs sont prêts à vendre. Les changements ou chocs qui affectent l'offre ou la demande entraîneront un ajustement de cet équilibre, modifiant ainsi le prix et la quantité d'équilibre sur le marché.

Le diagramme de l'offre et de la demande démontre comment les événements externes ou les chocs affectent ces équilibres et, par conséquent, la manière dont les prix fonctionnent comme des signaux pour guider les décisions économiques, influençant l'allocation des ressources rares dans une économie de marché. Ces prix sont le résultat des forces de l'offre et de la demande et servent à coordonner l'activité économique de manière efficace.

Annexes

Références