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Para Schmitt, la guerra es una sublimación absoluta que es el momento en que la política puede revelarse como tal.
Para Schmitt, la guerra es una sublimación absoluta que es el momento en que la política puede revelarse como tal.


= Actualité de l’état d’exception =
= Actualización del estado de excepción =


== De l’État d’exception ==
== Del estado de emergencia ==


[[Fichier:Giorgio Agamben, wall portrait.jpg|thumb|200px|Giorgio Agamben .]]
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Agamben est un philosophe italien qui publie en 2003 un livre intitulé ''État d’exception''.  
Agamben es un filósofo italiano que publicó un libro titulado État d' exception en 2003.  


Il postule que les sociétés dans lesquelles nous sommes sont en train de rentrer dans un État d’exception  à travers la question de la sécurité.  
Él postula que las sociedades en las que ahora estamos entrando en un estado excepcional a través de la cuestión de la seguridad.


La déclaration de 1789 dit que la liberté des individus fonde la sécurité. C’est la liberté qui permettrait l’affranchissement et la sécurité. Dans la tradition de la philosophie de la théorie politique moderne, ce qui fonde la sécurité humaine et la liberté.
La declaración de 1789 afirma que la libertad de las personas es la base de la seguridad. Es la libertad lo que permitiría libertad y seguridad. En la tradición de la filosofía de la teoría política moderna, que sustenta la seguridad y la libertad humanas.


Aujourd’hui, nous avons un renversement de paradigme ou la sécurité fonde la liberté. Avant la liberté on prône le concept de sécurité qui pose des questions de normes, de contrainte et de sécurité des individus.
Hoy tenemos un cambio de paradigma en el que la seguridad subyace a la libertad. Ante la libertad predicamos el concepto de seguridad que plantea cuestiones de normas, coerción y seguridad de los individuos.


La théorie de Agamben est que nous sommes tous rentrés dans des états d’exception par ce que nous sommes rentré dans des sociétés qui ont placé la sécurité en premier par rapport au concept de liberté. C’est un contresens philosophique,ce qui est en jeu pour la sécurité et d’abord la liberté, il y aura un principe de rationalité ou de raison qui fait que l’on va vers de la rationalité.
La teoría de Agamben es que todos hemos vuelto a los estados de excepción porque hemos entrado en sociedades que han puesto la seguridad en primer lugar y sobre todo en relación con el concepto de libertad. Se trata de una contramedida filosófica, que está en juego para la seguridad y, en primer lugar, para la libertad, habrá un principio de racionalidad o razón que nos lleve a avanzar hacia la racionalidad.


Ainsi nous sommes entrés dans un no mans land qui est un état d’exception continuel ; ce n’est plus un état d’exception qui va être une parenthèse fermée comme Botero le suggérait. Avec Agamben nous serions rentrés dans un état permanent d’état d’exception dans lequel la place de l‘individu n’est plus commandée par la question de la liberté, mais par la question de la sécurité, d’où au sens de Foucault un état permanent de contrôle de l’individu.
Así que entramos en una tierra de nadie que es un estado de excepción continua; ya no es un estado de excepción que será un paréntesis cerrado como Botero sugirió. Con Agamben habríamos vuelto a un estado de excepción permanente en el que el lugar del individuo ya no está controlado por la cuestión de la libertad, sino por la cuestión de la seguridad, de ahí que en el sentido de Foucault exista un estado de control permanente del individuo.


Nous sommes entrés dans des sociétés qui n‘acceptent plus des choses invisibles et épaisses est qui ne renvoient à la question de la traçabilité.
Hemos entrado en empresas que ya no aceptan cosas invisibles y gruesas y no se refieren al tema de la trazabilidad.


Au fond, nous sommes dans une rupture fondamentale des sociétés modernes parce que nous rentrons dans du non-droit juridique et un concept de nécessité ou c’est la nécessité qui fait loi alors que la démocratie est un processus.
Básicamente, estamos en una perturbación fundamental de las sociedades modernas porque estamos entrando en una anarquía legal y un concepto de necesidad o es la necesidad lo que hace al derecho, mientras que la democracia es un proceso.


C’est une zone d’incertitude, des sociétés de zones grises qui se caractérisent par des lois spécifiques, martiales, sécuritaires qui briment et atteignent les libertés publiques et individuelles. Nous sommes rentrés dans un vocabulaire militaire et un discours stratégique qui justifie la suspension de l’idée de démocratie. C’est une parenthèse qui efface les normes constitutionnelles,le droit des personnes, la liberté individuelle comme principe.
Es una zona de incertidumbre, sociedades de zonas grises caracterizadas por leyes específicas, leyes marciales, leyes de seguridad que restringen y socavan las libertades públicas e individuales. Hemos entrado en un vocabulario militar y un discurso estratégico que justifica la suspensión de la idea de democracia. Es un paréntesis que borra las normas constitucionales, los derechos de las personas y la libertad individual como principio.


C’est la concentration des pouvoirs, la fin de la distinction entre législatif et exécutif et la naissance de règlementations spécifiques qui viennent contrôler l’individu dans toute son existence.
Es la concentración de poderes, el fin de la distinción entre poder legislativo y ejecutivo, y el nacimiento de regulaciones específicas que controlan al individuo a lo largo de su vida.


L’application de l‘État d’exception en France est la Première guerre mondiale qui renvoie à un état d’exception ; la préparation de la seconde guerre mondiale en 1938 et en 1939 avec le pacte germano-soviétique qui crée des dissensions dans la politique française, car les communistes souhaitent suivre la position soviétique; la constitution française de 1958, l’article 16 dit qu’en cas de menace sur l’intégrité de la république et de la nation, le président de la République peut prendre tous les pouvoirs nécessaires.Ainsi un article accorde la prise de tous les pouvoirs au nom de l’attaque de l’intégrité du territoire.
La aplicación del estado de excepción en Francia es la Primera Guerra Mundial, que se refiere a un estado de excepción; la preparación de la Segunda Guerra Mundial en 1938 y 1939 con el pacto germano-soviético, que creó disensiones en la política francesa, porque los comunistas querían seguir la posición soviética; En la Constitución francesa de 1958, el artículo 16 establece que en caso de amenaza a la integridad de la república y de la nación, el Presidente de la República puede ejercer todas las facultades necesarias.Así, un artículo otorga la toma de todas las facultades en nombre del ataque a la integridad territorial.


En Suisse, le 30 août 1914, l’Assemblée fédérale confère au Conseil fédéral le pouvoir illimité  pour garantir la sécurité, l’intégrité et la neutralité de la Suisse.
En Suiza, el 30 de agosto de 1914, la Asamblea Federal otorgó al Consejo Federal un poder ilimitado para garantizar la seguridad, integridad y neutralidad de Suiza.


== Le 11 septembre et le retour de la raison d’État ==
== 11 de septiembre y el regreso de la razón estatal ==
{{Article détaillé|Les ruptures du 11 septembre 2001}}
{{Article détaillé|Les ruptures du 11 septembre 2001}}
Le premier point qui va permettre de justifier l’état d’exception aux États-Unis après le 11 septembre est la déclaration de George Bush sur la base que l’intégrité de la nation américaine a été atteinte,il a été essayé d’atteindre à l’intégrité de la nation par des attentats terroristes qu’il assimile à un acte de guerre.
El primer punto que justificará el estado de emergencia en los Estados Unidos después del 11 de septiembre es la declaración de George Bush sobre la base de que la integridad de la nación estadounidense ha sido comprometida, fue tratado de socavar la integridad de la nación mediante ataques terroristas que él equipara con un acto de guerra.


À partir de ce moment, il se situe dans la nécessité de la défense de la nation américaine. Bush élève l‘ennemie comme un État-nation, il donne du crédit à Ben Laden comme leader d’un État-nation.
Desde ese momento, necesitaba defender a la nación americana. Bush eleva al enemigo como un estado-nación, le da crédito a Bin Laden como líder de un estado-nación.


Ce paradigme pose la question de l’application de la raison d’État. La qualification d’acte de guerre élève la guerre comme le référent principal de l’action. Cela signifie qu’à ce moment il est possible d’appliquer la raison d’État au nom de l’acte de guerre.
Este paradigma plantea la cuestión de la aplicación de la razón de Estado. La calificación como acto de guerra plantea la guerra como el principal referente de la acción. Esto significa que en este momento es posible aplicar la razón de Estado en nombre del acto de guerra.


Cette phrase sémantique a fait basculer l’histoire rapidement. La légitimation de Ben Laden permet de défendre le territoire en appliquant la raison d’État.  
Esta frase semántica rápidamente cambió la historia. La legitimación de Bin Laden permite defender el territorio aplicando la razón de Estado.


Cela s’est traduit par la remise en cause du concept d’État de droit, nous rentrons dans l’ordre de l’extraordinaire ; l’urgence de la situation de l’État pose une question extraordinaire  à l’État, il devient extraordinaire et s’autorise à quitter le champ des règles normales de droit public au nom de l’extraordinaire de la situation.
La urgencia de la situación del Estado plantea una cuestión extraordinaria para el Estado, se vuelve extraordinaria y se le permite dejar las normas normales de derecho público en nombre de lo extraordinario de la situación.


Le ministre du Commerce britannique le 9 novembre 2001 dit « c’est un très bon jour pour faire ressortir et passer en douce toutes les mesures que nous devons prendre<ref>Steve Byers, ministre du Commerce anglais du gouvernement de Tony Blair avait envoyé un courrier une heure après le drame « C'est un très bon jour pour faire ressortir et passer en douce toutes les mesures que nous devons prendre. » p. 549</ref> ». Au fond a été engagée la suspension de la démocratie au nom de la nécessité, il y a une rationalité supérieure.
El Ministro de Comercio británico dijo el 9 de noviembre de 2001 que "es un día muy bueno para salir a hurtadillas y escabullirse de todas las medidas que necesitamos tomar". Básicamente, la suspensión de la democracia se inició en nombre de la necesidad, hay una racionalidad superior.
 
Les attentats du 11 septembre vont être un moteur d’accélération de la transformation de l’espace juridique et surtout de la clôture du débat démocratique parce qu’il y a une urgence qui justifie l’ensemble des mesures extraordinaires.  


Los atentados del 11 de septiembre serán una fuerza impulsora para acelerar la transformación del espacio jurídico y, sobre todo, para el cierre del debate democrático, porque hay una urgencia que justifica todas las medidas extraordinarias.
* '''USA patriot act '''
* '''USA patriot act '''
**Les autorités peuvent arrêter et retenir, pour une période non déterminée, des étrangers soupçonnés d’être en relation avec des groupes terroristes, non-qualification du terrorisme
**Les autorités peuvent arrêter et retenir, pour une période non déterminée, des étrangers soupçonnés d’être en relation avec des groupes terroristes, non-qualification du terrorisme

Version du 18 février 2018 à 10:56

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¿Qué es la razón estatal?

La razón de Estado es un modo de intervención del poder público o político que se aparta del derecho común por circunstancias excepcionales, el Estado o un poder político institucional puede eludir el derecho común.

Hay modos de intervención política que están fuera del derecho común. El poder político tiene la capacidad de intervenir en violación de las normas del derecho común, que es la razón del poder estatal.

La razón del estado está fuera de la ley clásica, se puede aplicar fuera de las libertades civiles. Es una acción del orden excepcional, en una democracia se puede aplicar la razón de Estado, pero no puede ser lo cotidiano.

Por lo tanto, habrá tres posibles excesos en la razón estatal:

  • de la legalidad: uno no excede lo que va a ser la ley;
  • de lo normal: es del orden de lo excepcional y del nombre de la normalidad;
  • de lo que tiene sentido: es una forma de ilógica.

Primero estudiaremos desde un punto de vista teórico y luego estudiaremos ejemplos sobre el estado de excepción. Esto viene de lo excepcional y lo que se desvía de la vida cotidiana. El estado de excepción en este caso es sinónimo de razón estatal que describe un contexto específico de acción pública en un contexto ajeno al derecho común.

El caso más ilustrativo de la razón de Estado es la gestión del 11 de septiembre de 2001 tras la destrucción de las Torres Gemelas en Estados Unidos.

State Reason describe un estado de acción excepcional; es decir, el estado de excepción está asociado con el de State Reason.

Por lo tanto, podemos hacernos la pregunta de si la razón del estado es razonable.

Genealogía de la razón estatal

El estado de excepción es la aceptación de que la democracia puede ser suspendida en nombre de un interés mayor que la democracia. Si la democracia es absoluta, ¿cómo podemos permanecer en nombre de la democracia en un momento dado?

Si se suspende la democracia, si vamos más allá del derecho positivo de la democracia, entonces nos encontramos en una "tierra de nadie", es decir, en un territorio donde la ley de la democracia se aplica más.

El estado de excepción abre una fase específica en la que, en nombre de la salvaguardia de la democracia, la democracia se amputa de sus modos de funcionamiento al posicionarse como un Estado por encima de la democracia. Es un territorio confuso donde los límites ya no existen.

En la cuestión de la razón de Estado, nos vemos obligados a volver a las cuestiones políticas y teorías políticas del momento.

Maquiavelo

Article détaillé : La Renaissance italienne.
Su retrato póstumo de Santi di Tito, en el Palazzo Vecchio de Florencia

Maquiavelo habla de razones políticas para decir básicamente que el reto fundamental para la política es lograr sus objetivos; así el fin justifica los medios. Esta es una posición amoral, pero que Maquiavelo define como moral en la importancia de la meta a ser esperada.

Por lo tanto, es posible utilizar todas las técnicas para lograr el objetivo. En El Príncipe, Maquiavelo aconseja utilizar la estrategia y el engaño. El truco es la diferenciación entre dos individuos. El que es astuto es el que tiene la información y no se la pasa a él, dándole un adelanto que es un activo superior al otro.

Lo importante son las tácticas, la capacidad de hacer cosas fuera de la ley.

El límite es que Maquiavelo no utiliza el concepto de razón estatal, sino que postula que en algunos casos los valores inherentes a la constitución del Estado moderno pueden ser excedidos. Puesto que el príncipe debe alcanzar sus objetivos, puede utilizar medios que no son necesariamente democráticos, pero esto no es importante, porque con este comportamiento puede alcanzar sus objetivos.

Maquiavelo justifica que en un momento dado, la acción pública y política puede ir más allá de una forma de reconocimiento y diálogo público del Estado.

Giovanni Botero

Giovanni Botero.

Botero es el fundador del concepto moderno de la razón de Estado, es un jesuita piamontés nacido en 1544 y fallecido en 1617, diplomático que escribió un gran tratado sobre la razón de Estado.

Lo que le interesa es la construcción y la constitución del poder, es decir, sus formas y su poder. A Botero le interesa la eficiencia del Estado, es decir, la relación entre el Estado, la población y el crecimiento del poder político.

Va a verlo teológicamente. Para que haya una razón de estado, obviamente debe tener un regreso a Dios. El poder tiene una dimensión teológica, es necesario responder a las inspiraciones divinas, el príncipe debe respetar la palabra de Dios. Respetando la palabra de Dios, él puede gobernar en nombre de la razón estatal.

Si él responde bien a Dios en relación con los objetivos de Dios para la humanidad en la tierra, entonces el príncipe puede aplicar un poder excepcional que es la razón del estado.

Botero no está en una visión amoral en el sentido de maquiavélico, sino que busca situar la razón del estado en una lógica de moralidad. Si Dios ordena cómo deben actuar los hombres y las mujeres en la tierra, entonces el príncipe puede aplicar la razón de estado en ciertos casos excepcionales para responder a las órdenes divinas.

Así, Botero lleva la razón estatal al lado de la moralidad, mientras que Maquiavelo la teoriza como amoralidad.

Lo importante es que en el retorno a la moralidad, la razón aparezca como potencialmente posible en términos de acción pública. Si en algunos casos el príncipe tiene razón sobre sus súbditos, si tiene razón y lo hace en el nombre de Dios, tiene la moralidad de la razón de estado. Lo que puede parecer inmoral.

Es la aplicación de la razón estatal en nombre de los principios divinos, por lo tanto es la aplicación del orden moral. Los medios no importan cuando respetan las virtudes divinas.

En la teoría de Botero se lleva a cabo una lucha contra el pensamiento de Maquiavelo, hay que volver a Dios, si está sujeto a Dios puede gobernar según la razón de estado.

El príncipe es el que se da a sí mismo los medios de dominación en el servicio de Dios y la razón del estado es el reconocimiento de estos medios.

A partir de ese momento, la teoría de Botero consiste en pensar sobre el estado moderno y las condiciones para aplicar la razón estatal.

¿Desde cuándo será posible entrar en la excepcionalidad del poder de la razón de estado? Botero ilustrará este marco con guerras civiles, una guerra civil es un riesgo de desgarrar y destruir la sociedad por destrucción interna, por lo que la razón de estado puede ser aplicada en el nombre de Dios.

La paradoja de Botero es que legitima la acción del príncipe sobre los religiosos, pero al mismo tiempo está dispuesto a definir como actos morales que no tienen nada de humano.

A partir de un apriori conceptual limitado, el príncipe es moral entonces él puede aplicar la razón del estado. Si el príncipe es fundamentalmente inmoral, entonces puede usar la razón del estado para satisfacer sus propios intereses en el nombre de Dios.

En la teoría de Botero, hay grandes debilidades por el sesgo de la razón estatal, además, existe el sesgo de que los hombres no son lo suficientemente razonables para ser gobernados de una manera clásica. Si los hombres no son razonables son irrazonables, carecen de racionalidad y razón, por lo que la razón del Estado será el retorno de la racionalidad, es decir, el hecho de que reconstruyamos lo razonable según todos los medios irrazonables.

El hombre puede ser peligroso y no social. El príncipe tiene el derecho de usar reglas excepcionales que son reglas de abandono de lo ordinario a lo extraordinario que es la aplicación de la razón de estado.

Concluye su intervención haciéndose la pregunta de los momentos más fuertes de potencialidades y circunstancias para aplicar la razón de estado. Es sobre todo la guerra, porque es un momento excepcional, en una situación de conflicto militar para ganar la supervivencia de su entidad política, aplicaremos la razón de Estado para liderar la guerra. Por lo tanto, la razón es una necesidad en el orden de la guerra porque movilizará a los individuos y a las ciudades mientras se toman medidas extraordinarias contra los enemigos.

En el caso de Botero, el ejército es un vector de guerra que es también una de las herramientas para definir la razón de estado.

A partir de lo religioso y teológico, se irá abandonando paulatinamente para fundar una teoría política moderna de la razón de Estado, afirmando que hay situaciones extraordinarias que no pueden ser reguladas, reguladas o gobernadas por lo ordinario. Una situación extraordinaria es un gobierno extraordinario, este gobierno aplicará la razón de estado.

Por lo tanto, la razón de Estado es la situación de gestionar un tiempo extraordinario aplicando las normas del Estado razón de Estado razón razón razón razón indicar razón de interés general.

La paradoja es tomar conciencia de la absoluta paradoja en la que se llega; se define lo extraordinario amputando las libertades públicas en nombre del bien colectivo y de la razón del Estado, ya que en esencia lo extraordinario es irrazonable e irrazonable.

La guerra como apoyo a la razón de Estado

Michel Senellart

Para Senellart, la principal aplicación de la razón de Estado es la guerra:"La razón de Estado no es más que una contravención de las razones ordinarias para el respeto del bien público, o para el respeto de una razón mayor y universal".

La razón de Estado se justifica por un contexto que rompe con las reglas ordinarias de la democracia.

Scipione Ammirato

Ammirato postula que existe un vínculo histórico entre la guerra y la razón de Estado. El mismo lugar donde se aplica la aplicación de la razón de Estado es la guerra, viviéndola en su momento en el incipiente conflicto con el Islam. Es necesario utilizar el principio de la razón de Estado, porque va a ser un baluarte estructural contra las formas de gobierno que permitan luchar contra el Islam.

Debemos pensar en la razón como un acto de guerra latente, es un modo de movilización, concentración y organización que nos permite prepararnos para la guerra. Así la guerra justifica lo extraordinario y la aplicación de la razón de estado.

Carl Schmitt

Schmitt asesora a los gobiernos de von Papen (izquierda) y Schleicher (derecha) sobre la cuestión constitucional.

Schmitt había teorizado la teoría de la teoría partidista, tenía nuevas guerras que aparecían por los partisanos.

Se cuestionará a sí mismo bajo el nazismo, postulando que el verdadero soberano es quien decide la situación excepcional. Es el que decide sobre lo excepcional, es lo que se llama la toma de decisiones, es el que tiene la capacidad de decidir sobre la relación con la guerra. El único líder verdadero y el del estado de excepción lo que Hitler hizo después de 1933.

Básicamente, la única habilidad importante para este gran líder es ser capaz de llevar el discurso del excepcional que participa en la guerra. La teoría de la razón de Estado es evidente en la cuestión de la guerra total, que requiere una movilización total dentro de un estado total, es el totalitarismo. El totalitarismo es la imposibilidad filosófica de poder pensar fuera del marco.

El totalitarismo es un sistema político en el que no se puede pensar porque todo está estructurado.

Schmitt postula que el líder correcto es quien promueve el conflicto. El conflicto en una visión teológica nazi es la base de la relación enemigo-amigo, es el discurso de los futuristas. Es una representación de la guerra como un espacio absoluto prodigioso que requiere la aplicación de la razón de Estado.

Para Schmitt, la guerra es una sublimación absoluta que es el momento en que la política puede revelarse como tal.

Actualización del estado de excepción

Del estado de emergencia

Giorgio Agamben .

Agamben es un filósofo italiano que publicó un libro titulado État d' exception en 2003.

Él postula que las sociedades en las que ahora estamos entrando en un estado excepcional a través de la cuestión de la seguridad.

La declaración de 1789 afirma que la libertad de las personas es la base de la seguridad. Es la libertad lo que permitiría libertad y seguridad. En la tradición de la filosofía de la teoría política moderna, que sustenta la seguridad y la libertad humanas.

Hoy tenemos un cambio de paradigma en el que la seguridad subyace a la libertad. Ante la libertad predicamos el concepto de seguridad que plantea cuestiones de normas, coerción y seguridad de los individuos.

La teoría de Agamben es que todos hemos vuelto a los estados de excepción porque hemos entrado en sociedades que han puesto la seguridad en primer lugar y sobre todo en relación con el concepto de libertad. Se trata de una contramedida filosófica, que está en juego para la seguridad y, en primer lugar, para la libertad, habrá un principio de racionalidad o razón que nos lleve a avanzar hacia la racionalidad.

Así que entramos en una tierra de nadie que es un estado de excepción continua; ya no es un estado de excepción que será un paréntesis cerrado como Botero sugirió. Con Agamben habríamos vuelto a un estado de excepción permanente en el que el lugar del individuo ya no está controlado por la cuestión de la libertad, sino por la cuestión de la seguridad, de ahí que en el sentido de Foucault exista un estado de control permanente del individuo.

Hemos entrado en empresas que ya no aceptan cosas invisibles y gruesas y no se refieren al tema de la trazabilidad.

Básicamente, estamos en una perturbación fundamental de las sociedades modernas porque estamos entrando en una anarquía legal y un concepto de necesidad o es la necesidad lo que hace al derecho, mientras que la democracia es un proceso.

Es una zona de incertidumbre, sociedades de zonas grises caracterizadas por leyes específicas, leyes marciales, leyes de seguridad que restringen y socavan las libertades públicas e individuales. Hemos entrado en un vocabulario militar y un discurso estratégico que justifica la suspensión de la idea de democracia. Es un paréntesis que borra las normas constitucionales, los derechos de las personas y la libertad individual como principio.

Es la concentración de poderes, el fin de la distinción entre poder legislativo y ejecutivo, y el nacimiento de regulaciones específicas que controlan al individuo a lo largo de su vida.

La aplicación del estado de excepción en Francia es la Primera Guerra Mundial, que se refiere a un estado de excepción; la preparación de la Segunda Guerra Mundial en 1938 y 1939 con el pacto germano-soviético, que creó disensiones en la política francesa, porque los comunistas querían seguir la posición soviética; En la Constitución francesa de 1958, el artículo 16 establece que en caso de amenaza a la integridad de la república y de la nación, el Presidente de la República puede ejercer todas las facultades necesarias.Así, un artículo otorga la toma de todas las facultades en nombre del ataque a la integridad territorial.

En Suiza, el 30 de agosto de 1914, la Asamblea Federal otorgó al Consejo Federal un poder ilimitado para garantizar la seguridad, integridad y neutralidad de Suiza.

11 de septiembre y el regreso de la razón estatal

Article détaillé : Les ruptures du 11 septembre 2001.

El primer punto que justificará el estado de emergencia en los Estados Unidos después del 11 de septiembre es la declaración de George Bush sobre la base de que la integridad de la nación estadounidense ha sido comprometida, fue tratado de socavar la integridad de la nación mediante ataques terroristas que él equipara con un acto de guerra.

Desde ese momento, necesitaba defender a la nación americana. Bush eleva al enemigo como un estado-nación, le da crédito a Bin Laden como líder de un estado-nación.

Este paradigma plantea la cuestión de la aplicación de la razón de Estado. La calificación como acto de guerra plantea la guerra como el principal referente de la acción. Esto significa que en este momento es posible aplicar la razón de Estado en nombre del acto de guerra.

Esta frase semántica rápidamente cambió la historia. La legitimación de Bin Laden permite defender el territorio aplicando la razón de Estado.

La urgencia de la situación del Estado plantea una cuestión extraordinaria para el Estado, se vuelve extraordinaria y se le permite dejar las normas normales de derecho público en nombre de lo extraordinario de la situación.

El Ministro de Comercio británico dijo el 9 de noviembre de 2001 que "es un día muy bueno para salir a hurtadillas y escabullirse de todas las medidas que necesitamos tomar". Básicamente, la suspensión de la democracia se inició en nombre de la necesidad, hay una racionalidad superior.

Los atentados del 11 de septiembre serán una fuerza impulsora para acelerar la transformación del espacio jurídico y, sobre todo, para el cierre del debate democrático, porque hay una urgencia que justifica todas las medidas extraordinarias.

  • USA patriot act
    • Les autorités peuvent arrêter et retenir, pour une période non déterminée, des étrangers soupçonnés d’être en relation avec des groupes terroristes, non-qualification du terrorisme
    • Mise en place d’une surveillance du Net, système « carnivore » du FBI.
    • que les délits sont considérés comme terroristes s’ils sont « faits sciemment dans le but d’influencer ou d’affecter le gouvernement par intimidation ou contrainte (...) ou dans le cadre de représailles vis-à-vis d’opérations conduites par le gouvernement
L'ennemi est déclaré Hors la loi – Carl Schmitt fournit à Giorgio Agamben les catégories d'une critique fondamentale de Guantanamo.
  • Guantanamo

La prison de Guantanamo a été étudiée par des juristes, c’est une prison en territoire cubain où sont transférés des individus considérés comme terroristes afin d’en extirper des informations.

L’histoire de Guantanamo est l’invention du « no mans land ». Toute la procédure de Guantanamo est la procédure de fabrication de la raison d’État. C’est un territoire qui n’est pas américain, c’est une base militaire louée au gouvernement cubain.

Il y a une fabrication juridique du non-droit. Ainsi cette prison échappe aux juridictions américaines, car elle est située dans un territoire cubain.

Ainsi cela permet d’éviter toute contestation, le prisonnier a un statut autre de celui qui est prisonnier de guerre :

  • il n’est pas un prisonnier de droit commun
  • ni un prisonnier politique
  • il est ni un prisonnier de guerre alors que Bush fait la guerre contre la terreur

C’est un principe intéressent de la fabrication d’une extraterritorialité qui fait que personne ne peut contester l’existence de cette prison.

Il va falloir attendre 2004, pour que la Cour Suprême des États-Unis arrive à reconnaitre que Guantanamo est placé sous le contrôle et donc sous la juridiction américaine, il faut trois années pour arriver à définir un statut.

Ce n’est qu’à partir de 2004 que les prisonniers vont pouvoir commencer à contester les conditions de leur détention devant un tribunal américain. L’administration américaine élabore le concept de combattants irréguliers. Ce sont des arrêts de la Cour Suprême des États-Unis qui vont finalement leur accorder des droits humains plus humanitaires.

Cela pose une question fondamentale qui est que de savoir si la parenthèse de l’état d’exception de la gestion du 11 septembre par les États-Unis est-elle définitivement finie ?

Entre les promesses d’Obama et certaines restrictions des libertés qui restent ancrées dans la société d’aujourd’hui comme le contrôle d’internet, etc. nous amène à nous poser la question de savoir si nous sommes sortis de l’état de droit, ce qui n’est pas évident.

Du point de vue de l’Union européenne, on voit qu’elle engage un processus plus démocratique qu’aux États-Unis sur la gestion du terrorisme planétaire avec une harmonisation des législations et une redéfinition de l’infraction. Ainsi nous pouvons voir comment certaines formes de libertés publiques ainsi que des droits fondamentaux sont toujours malmenés, les vols de la CIA sont le parangon de ce contournement des libertés.

Annexes

Références