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*<u>P'''uissance régionale'''</u> intacte ; A l'image des guerres de Tchétchénie (94-96 et 99-2000), et des séparatismes présents en Géorgie (Abkhazie 1992, Ossétie du Sud 2008). La Russie arrive à enrayer la vague d'indépendance des pays Socialistes.<br/>
*<u>P'''uissance régionale'''</u> intacte ; A l'image des guerres de Tchétchénie (94-96 et 99-2000), et des séparatismes présents en Géorgie (Abkhazie 1992, Ossétie du Sud 2008). La Russie arrive à enrayer la vague d'indépendance des pays Socialistes.<br/>
*<u>Depuis 99</u> ; Montée en puissance de la Russie avec son retour sur la scène internationale après l'élection de Vladimir Putin (qui '''soutien la politique américaine''' de guerre contre le terrorisme (excuse pour la Tchétchénie). Elle est aidée par la '''hausse des prix des matières premières''' dont la Russie est immensément riche (gaz naturel + pétrole). La force Russe se voit affirmée avec les 3 veto émis concernant une intervention possible de l'ONU en '''Syrie en 2011 '''<span style="font-weight: normal">(la Syrie étant son dernier allié historique dans la région, la Russie cherche à protéger ses intérêts économiques et l'accès à un port Syrien).</span>
*<u>Depuis 99</u> ; Montée en puissance de la Russie avec son retour sur la scène internationale après l'élection de Vladimir Putin (qui '''soutien la politique américaine''' de guerre contre le terrorisme (excuse pour la Tchétchénie). Elle est aidée par la '''hausse des prix des matières premières''' dont la Russie est immensément riche (gaz naturel + pétrole). La force Russe se voit affirmée avec les 3 veto émis concernant une intervention possible de l'ONU en '''Syrie en 2011 '''<span style="font-weight: normal">(la Syrie étant son dernier allié historique dans la région, la Russie cherche à protéger ses intérêts économiques et l'accès à un port Syrien).</span>


=L’hyperpuissance américaine ? =
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Version du 26 août 2013 à 14:25

L’effondrement du bloc soviétique

Un système à bout de souffle

L’Union-Soviétique est un pays du tiers-monde qui est devenu une superpuissance, c’est un pays qui s’est la lancé dans une politique d’armement sans en avoir les moyens économiques. En 1917 quand la révolution à lieu son développement économique est peu avancé. Ce qui est sûr c’est qu’entre le début des années 1970 et le début des années 1990 on assiste à un effondrement progressif du régime soviétique qui est dû à un certain nombre de choses ; d’abord aux contestations de plus en plus fortes qui ont lieu à différents endroits notamment en République Démocratique allemande, en Hongrie à Budapest en 1956, en Tchécoslovaquie, en Pologne.

Une contestation se développe et le mythe soviétique va progressivement s’effondrer auprès du monde occidental avec l’ampleur de la répression. En 1974 Soljenitsyne raconte le système concentrationnaire soviétique.

À partir des années du début 1970 c’est l’ère de la glaciation avec l’arrivée au pouvoir de Brejnev. Le système économique est en situation d’échec s’accélérant au cours des années 1980. Dès les années 1970 l’objectif économique qui était d’industrialiser le pays et de rattraper le niveau de vie occidental n’a pas été atteint.

On un régime discrédité parce que totalitaire, un régime sur le plan économique qui n’a pas atteint son objectif, qui s’enlise dans une guerre coloniale qui est l’Afghanistan.

La guerre d’Afghanistan qui dure de 1979 à 1989 est une logique de guerre coloniale, de guérilla et de bourbier ou l’Union Soviétique s’est complémentent enlisée. Cela coûte très cher d’autant plus que c’est l’un des détonateurs de la montée des dissidents contre le régime.

Carte de l'invasion de l'Afghanistan par l'armée soviétique en 1979

Cela se concrétise dans les années 1980 par un régime qui se grippe et ne pourra être sauvé par Gorbatchev qui arrive en 1985. Il tente de reformer le pays sans succès. La décomposition accélérée du régime est très importante amenant à l’effondrement de l’URSS entre la chute du mur de Berlin en 1989 et décembre 1991.

La chute du mur de Berlin et ses suites =

Le processus fut extraordinairement rapide. Cependant ce sentiment n’est pas partagé car c’est une surprise pour un certain nombre d’homme politiques et l’opinion publique.

Le processus se passe rapidement :

  • mai 1989 : ouverture des frontières Hongrie-Autriche
  • juin 1989 : élections libres en Pologne, en Hongrie qui se traduisent par la déroutes des partis communistes
  • novembre 1989 : chute du mur
  • décembre 1989 : chute de Ceausescu (Roumanie)
  • octobre 1990 : réunification allemande
  • février 1991 : dissolution du pacte de Varsovie
  • décembre 1991: fin de l’URSS. Création de la CEI

Tout le système mis en place après la deuxième guerre mondiale s’effondre. C’est tout l’ordre géopolitique de la guerre froide qui se trouve modifié.




Déclin et renaissance de la Russie

Les années 90 sont des années noires pour la Russie car elle est confrontée à de nombreux problèmes économique et politique. Le pays est au bord de la guerre civile et amputé d'une grande partie de ses anciens territoires

  • 1991-99 ; Le pays est sous perfusion économique car il est dans une crise économique profonde. Il est mis sous la surveillance du FMI (après crise 1998) qui dicte la transformation vers une économie de marché. Ce passage d'un type d'économie à une autre vaut pour tout les pays du bloc soviétique. La privatisation massive et la libéralisation rapide des échanges imposés par le FMI causeront des dégâts sur les économies des nouveaux états.
  • Un repli mondial… La Russie n'est plus une puissance mondiale. Cela explique l'absence de pouvoir décisionnel dans les grandes crises internationales des 90s. Elle reste tout de même une puissance régionale, spécialement en Asie, avec un raidissement de ses aspirations régionales.
  • Puissance régionale intacte ; A l'image des guerres de Tchétchénie (94-96 et 99-2000), et des séparatismes présents en Géorgie (Abkhazie 1992, Ossétie du Sud 2008). La Russie arrive à enrayer la vague d'indépendance des pays Socialistes.
  • Depuis 99 ; Montée en puissance de la Russie avec son retour sur la scène internationale après l'élection de Vladimir Putin (qui soutien la politique américaine de guerre contre le terrorisme (excuse pour la Tchétchénie). Elle est aidée par la hausse des prix des matières premières dont la Russie est immensément riche (gaz naturel + pétrole). La force Russe se voit affirmée avec les 3 veto émis concernant une intervention possible de l'ONU en Syrie en 2011 (la Syrie étant son dernier allié historique dans la région, la Russie cherche à protéger ses intérêts économiques et l'accès à un port Syrien).

L’hyperpuissance américaine ?

Les Etats-Unis sont une hyperpuissance car on passe d’un système bipolaire a un système unipolaire qui engendre un déséquilibre vis-à-vis desautres nations.

La période des années 1990 est une période de redéfinition de la politique américaine. Il faut redéfinir une nouvelle stratégie mondiale en fonction des nouvelles données. A partir du moment où le communisme n’existe plus il faut restructurer la politique extérieure du gouvernement américain.

A partir du début des années 1990 les États-Unis vont contribuer à la réorganisation de l’ordre mondiale autour de la paix pour mettre fin à l’affrontement géopolitique et de la démocratie avec l’idée qu’un seul système devrait s’imposer, le libéralisme qui doit s’imposer par opposition à l’économie dirigée.

Cette mutation de la politique extérieure américaine ne peut pas se comprendre sans prendre en compte la montée du mouvement néoconservateur américain.

Un des éléments qui va se dégager de la stratégie américaine est de se construire un nouvel ennemie qui va prendre progressivement l’usage du fondamentalisme religieux au fur et à mesure que les États-Unis vont se retrouver engluer dans un certain nombre de crises au Moyen-Orient. Le fondamentalisme religieux va nourrir tout l’argumentaire américain. Cela commence avant le 11 septembre. Au fur et à mesure des interventions américaines dans les crises du proche et du Moyen-Orient une série d’attentat va sonner le retour de l’unilatéralisme américain à partir de 1997. Cela va prendre le visage de la guerre contre le terrorisme avec l’idée d’imposer la démocratie y compris par la force.

  • Europe : Ce qui ne change pas est que la politique américaine reste une politique mondiale. C’est une politique qui continue à intervenir en Europe même après les évènements de 1989 notammentdans le conflit yougoslave.
  • Moyen-Orient : La première Guerre du Golfe a été légitimé par l’ONU mais la période qui a suivie a été catastrophique parce que Saddam Hussein n’a pas été chassé du pouvoir, d’autre part les États-Unis ont imposé un embargo sur l’Iran qui a eu un effet catastrophique sur la population. La deuxième Guerre du Golfe s’est bâtie sur un mensonge et s’est déroulé sans légitimation de l’ONU. La première Guerre du Golfe est donc une intervention multilatérale alors que la deuxième Guerre du Golfe découle d’une action unilatérale.
  • Extrême-Orient : intervention en Afghanistan à partir d’octobre 2001, elle est actuellement toujours en cours.
  • Afrique : les États-Unis sont intervenue notamment en Somalie dans le cadre de la guerre civile qui y régnait se terminant sur un échec complet.

On a des États-Unis qui sont maitre de la politique internationale, cependant leurs interventions ne règlent pas les problèmes et dans certains cas les aggravent. La puissance américaine n’a jamais été aussi forte mais son imagen’a jamais été aussi détestable.

L’Europe en panne

L’approfondissement de l’intégration économique

Ce processus commence en 1957. Tout une série des démocraties populaires sous giron soviétique ont été intégrée a l’Union-Européenne.

En 1992 on passe de la Communauté Economique Européenne (CEE) a l’Union-Européenne (UE) qui est un approfondissement de la coopération économique et des frontières de l’union. C’est aussi le moment de la création de l’Euro.

Cette période est marquée par un changement fondamentale dans l’évolution de l’intégration européenne.


L’Europe militaire embryonnaire

Du point de vue géopolitique l’Europe a du mal à s’affirmer, c’est une puissance qui compte extrêmement peu. A l’intérieur de l’Europe une fracture s’est faite à l’intérieure et l’extérieur des pays pour la mise en place d’une défense commune. Ce débat fort traverse les pays européens depuis les années1950, il a pesé très lourd dans les années 1990 et 2000 parce qu’il n’y a pas eu de décision dans ce sens, c’est pourquoi l’OTAN continue à assurer la défense européenne.

L’OTAN avait été conçu en tant qu’union militaire contre l’URSS. Les années 1990 a été un moment important de redéfinition des fonctions de l’OTAN. Ses missions ont évoluées mais s'il est resté c’est grâce à l’arrivée des ex-démocraties populaires qui vont rentrer dans l’OTAN afin de se protéger de tout retour des ambitions russes.

Une tentative de création d’armée européenne est en expérimentation avec la création de l’Eurocorps qui intègre des forces militaires principalement franco-allemande mais ouverte à d’autres nations de l’Union-Européenne.


L’Europe politique inexistante

Depuis la chute du mur de Berlin on s’aperçoit que la présence de l’Europe sur la scène des relations internationales n’est pas à la hauteur de son poids économique. On le voit en particulier au fait que l’Europe dans les grandes cirses géopolitiques des années 1990 a été en retrait voir marginalisé notamment avec la crise israélo-arabe, le génocide au Rwanda, le conflit Yougoslave, le conflit en Tchétchénie. L’Europe joue un rôle secondaire ou marginal.

C’est une puissance qui n’a pas de rôle parce qu’il n’y a pas de politique étrangère européenne unifiée. Au Conseil de Sécurité seul deux puissances européennes ont le droit de veto à savoir la France et la Grande-Bretagne mais elle ne représentent pas l’Europe. Chaque fois qu’il y a une crise il y a des puissances plus ou moins grande qui agissent en fonction de leurs intérêts propre, il n’y a pas d’unité de vue européenne sur la question.

Depuis 2009 avec le traité de Lisbonne a été institué la création d’un haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité qui n’est pas encore un ministre des affaires étrangères européennes mais qui en prend le chemin. C’est un première pas vers une politique étrangère commune d‘autant plus que la création d’un haut représentant s’est accompagné de tout en réseau d’ambassades européennes à travers le monde. Depuis 2009 une amorce de la politique étrangère européenne. Cependant le symbole envoyé lors de la création de ce haut représentant a été négatif parce que le post a été attribué à Katherine Ashton qui est anglaise, pays opposé à la création d’une politique extérieure commune.

C’est une Europe politique en contraction avec l’Europe économique.

Le retour des nationalismes : l’exemple du conflit yougoslave

Ce conflit signe le retour de la problématique des nationalismes. Avec l’écroulement des régimes communistes, la question de nationalisme resurgie.

Les origines

Cette crise a occupée l’ensemble des années 1990 mais les originesprennent racines dès la fin du XIXème siècle. Le nationalisme serbe et la Serbiequi est indépendante de l’Empire Austro-Hongrois a pour ambition de réunir sousun seul pays les slaves du sud. Ainsi la Serbie va encourager le plus possibletoute une série de sécessions qui va être notamment une cause majeur del’Empire Austro-Hongrois. La naissance de la Yougoslavie est acté lors du traitéde Versailles en 1918 L’un des fils conducteurs de ce conflit est la tensionentre les serbes qui veulent créer un État centralisé autour de la Serbie etles Croates et les Slovènes qui veulent un États fédéral décentralisé.

Cela va engendrer des tensions politiques extrêmement fortes notammentpolitique et religieuses entre orthodoxes et musulmans. A partir de l’aprèspremière guerre mondiale il y a une politique agité en particulier lorsque quele roi Alexandre Ier met en place une politique qui favorise les serbes.

Ces tensions continues pendant la deuxième guerre mondiale avec lerégime oustachi qui est dominé par les croates alliés à l’Allemagne nazi.

A la fin de la deuxième guerre mondiale la Yougoslavie s’est libéréetoute seule sous l’égide de Tito qui a synthétisé les intérêts divergeant despeuples slaves en créant une république fédéral durant jusqu’au début des années1980. Les tensions ont continuées à exister mais elles ont été atténuées carTito l’architecte de l’indépendance yougoslave.

Des que Tito meurt les tensions ressurgissent et vont être amplifié parla fin de la guerre froide.

A la fin des années 1980 on a une reprise des tension d’autant plusqu’en 1989 Milosevic est élu président de la Serbie menant à la reprise dunationalisme serbe. Avec la chute de l’URSS et l’éclatement des partiscommunistes la fédération yougoslave se dissout.

L’éclatement du pays

A partir de 1992 la Yougoslavie est réduite a la Serbie et auMonténégro. De facto la fédération yougoslave a cessé d’exister. Le retour desnationalismes serbe joue un rôle important car la Serbie va se relancer à laconquête des territoires yougoslaves a l ’exception de la Slovénie et de la Croatie. Elle va renoncerégalement à reconquérir la macédoine pour se concentrer sur laBosnie-Herzégovine.

L’Union-Européenne est divisé et n’a pas les moyens d’intervenir. LaRussie est en plein réélection tentant de jouer un rôle dans la crise c’estpourquoi elle a un rôle mineur dans l’affaire.


La séparation des populations

Les États-Unis via l’Otan sont les seuls capable de régler ce problème.Dès lors l’OTAN devient un force militaire chargé de pacifier l’Europe vis-à-vis des regains nationalistes aboutissant aux accords de Dayton mettant fin à la guerre de Yougoslavie.

La Bosnie va être divisée en deux partie avec des populations désormaisséparées. Les accords de Dayton se matérialisent par l’officialisation despopulations et de la Bosnie.

Dès l’année suivante le conflit se déplace au Kosovo. Une fois lesaccords de Dayton signé la Serbie va tenter de pacifier le Kosovo qui réclameon indépendance. Ce met en place un politique similaire à la précédente pour rétablirl’autorité serbe sur la région.

Le processus vient son terme en2006 avec l’indépendance du Monténégro et en 2008 avec l’indépendance duKosovo. Par ailleurs en 2001 Milosevic est arrêté et jugé.

C’est un bilan lourd qui est symbolique de la résurgence desnationalismes de la période de l’après guerre-froide.

Nouvelles puissances

L’établissement d’un monde multipolaire nécessite l’émergence denouvelles puissances internationales.



La Chine

Contrairement à l’URSS, la Chine fait le choix de conserver ses structures communistes tout en se lançant dans une période de réformes économiques menant à la libéralisation de l’économie chinoise en faisant aujourd’hui la deuxième puissance économique du monde.

Alors que les régimes communistes se sont écroulés facilement, le régime chinois reste solide en apparence. C’est un pays qui a des ambitions internationales, de plus la possession de l’arme atomique et la capacité spatiale en fait une puissance internationale.

Cependant, même si elle a tous les attributs d’une puissance mondiale, elle est effacé dans certaines parties du monde comme en Amérique du Sud mais est présente en Afrique et au Moyen-Orient.

L’Inde

L’Inde est une démocratie qui depuis les années 1970 – 1980 connait une extraordinaire croissance économique,c’est aussi une puissance nucléaire et spatiale avec des ambitions mondiale mais qui est essentiellement présente à l’échelle de l’Asie. C’est une puissance régionale qui a vocation à être une puissance d’ambition mondiale.

Le Japon

Le japon a pour caractéristique de n’êtrequ’une puissance économique, elle n’a retrouvé sa place au niveau internationalque grâce à sa puissance économique.

C’est une puissance majoritairement économique qui au début des années1990 va se lancer dans l’InternationalPeace Cooperation qui autorise le Japon à intervenir dansle cadre d’opérations de paix internationales.

A partir de la fin de la guerre froide on tourne la page de la guerrefroide. Le Japon se déploie à l’échelle régionale particulièrement en Asie du sud-est.


Le Brésil

Pendant les années 1970 le Brésil a été marqué par une dictature militaire,Depuis les années 1980 le Brésil est sortie du sous-développement et qui compteaujourd’hui du point de vue économique d’autant plus qu’elle a des ressources pétrolièreset profite de l’augmentation du prix des matières premières. De plus le Brésila un très vaste marché intérieur et qui est militairement de plus en plusimportant .

Depuis 2004 le Brésil dirige la mission de l’ONU en Haïti qui faitpeser un peu plus le Brésil sur la scène internationale.

Depuis la fin de la chute du mur de Berlin on a l’émergence dans levide créé par la fin du monde bipolaire de nouvelles puissances qui émergent.

Nouvelles zones de tensions

La prolifération nucléaire

La question du désarmement est centrale, ce processus de désarment estpoursuivi après la guerre froid par les accords START I, START II et STRAT III.Dans les années 1970 il y avait aussi les accords SALT. En 2010 a eu lieu les accordsNew START qui a donné lieu à de longues discussions ; depuis les années1970 et encore plu depuis la fin de la guerre froide il y a un processus destoppage de la course aux armement et entrer dans un processus désarmement.

L’éclatement de l’URSS pose la question de la dissémination del’arsenal nucléaires soviétiques. Cet arsenal nucléaire a été disséminé parmicertaine anciennes république soviétiques.

A partir l’éclatement de l’URSS les anciennes républiques socialistes soviétiquen’ont pu mener un contrôle sur les armes nucléaires au sein de leur territoireoccasionnant une perte de traçabilité étant un problème central des années1990.

Le club des puissance nucléaires s’est agrandi, de nouvelles puissancesont obtenu l’arme nucléaire dans les années 1970 et 1980, plus récemment le Brésil,l’Arabie Saoudite et l’Iran ont enclenché un processus d’armement.

La passerelle entre la technologie civil est militaire est faible, cesprogrammes peuvent se générer sous couvert de programmes civiles avec notammentle cas de l’Iran.

Ce problème de la prolifération nucléaire a été rapidement pris encompte et ce dès les années 1950 donnant lieu à la création de l’AIEA (agenceinternationale de l’énergie atomique) en 1957. Cette agence mène des inspections à conditionqu’elle y soit autorisé, d’autre part elle n’a pas de pouvoir coercitif


Depuis la fin de la guerre froide la question de la prolifération nucléaireest devenu un problème majeur du monde contemporain. Un certain nombre d’accordmanifeste la fin de l’escalade au surarmement, cependant un problème de traçabilitéet de dissémination des armes nucléaire peu attiser certaines craintes.


Le terrorisme transnational

Le terrorisme n’est pas un phénomène récent, cependant la guerre d’Afghanistan et la première guerre du golfe sont des conflits qui ont stimulé le terrorisme international.

Ces deux conflits on permit la cristallisation d’un islam radical fondésur le rejet des grandes puissances et le rejet de l’occident d’une manièreplus générale.

La guerre d’Afghanistan c’est d’abord l’invasion par l’URSS dans les années1970 pour y placer un régime à sa solde, une guérilla mené par lesmoudjahidines combattent à la fois contre une grande puissance et pour lasauvegarde de leur territoire national. Le moudjahidine donne un aspect deguerre dans leur combat contre l’URSS. Finalement l’URSS va s’embourber dans ceconflit tandis que les moudjahidine sont soutenus par les États-Unis.

Cette guerre est importante parce que ça été une guerre de libérationdans laquelle les moudjahidine ont défendu leur territoire et leur identitécontre la grande puissance soviétique.

Les moudjahidine vont rapidement se retourner contre les américains. Laguerre du Golfe va cristalliser les oppositions et notamment l’embargo imposé àla population irakienne menant a la monté d’un sentiment antiaméricain au Moyen-Orient.L’Islam radical va prendre en partie ses sources dans cet autre conflit.

Le 11 septembre 2011 n’est que le dernier d’une longue série d’attentatnotamment contre le World Trade Center en 1993 mais aussi au Yémen et enTanzanie qui montre un prolongement de ce phénomène.

D’autre part il y a une attitudeambiguë des pays musulmans. Le Pakistan est à la fois un pays musulman et unpays allié des américains. Le Pakistan était complétement déstabilisé par laguerre d’Afghanistan d’autant plus qu’il est considéré comme un traite parcequ’allié des États-Unis et de l’occident soutenant leur entreprise d’invasionde l’Afghanistan. C’est pourquoi unefraction de la population a été hostile àl’intervention américaine.

Quant à l’Arabie Saoudite, elle est à la fois un État musulmanconservateur et allié des États-Unis depuis la fin de la deuxième guerremondiale. Il y a un accord tacite de protection de l’Arabie Saoudite par les États-Unis en échangedu pétrole.

C’est dans ce cadre qu’a émergé Ben Laden, il a été protagoniste desconflits afghans et irakiens attisant son ressenti conte l’occident et les États-Unis.

Le terrorisme d’Al Beida est complétement déconnecté du nationalisme.Il n’y a pas de visée panarabe. Sonobjectif est de fonctionner sur le rejet des États-Unis et de l’occident.

Ce qui est envident est que durant la décennie 2001 – 2011 le terrorismea été à l’agenda international.

Depuis un an et demi l’influence d’Al Qaeda a été affaibli notamment aprèsl’élimination de son leader, d’autre part le message d’Al Qaeda n’a pas prissur les populations arabes, les révolutions arabes en sont les témoins.

Cependant le réseau est toujours actif d’autant plus qu’il s’est disséminé en grande partie dans le monde arabe, en Afghanistanen Irak, en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Plus récemment le Mali est occupéepar une formation hétéroclite d'Al Qaeda.

Le terrorisme a été à l’Agena des relations internationales pendant unedizaines d’année mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est plus d’actualité.

Le monde arabe en mouvement

Le printemps arabe a remis en cause une grande partie de la politiquedes grandes puissances au Moyen-Orient. Auparavant deux alternatives existées à savoir soit la dictature soitl’islamisme.

Ce qui se passe en ce moment a tout remis en cause, ce qui a été assez clair est qu’il y a unbesoin de démocratie dans ces sociétés prouvant que ce ne sont pas des sociétés accrochés à des régimes autoritaires.

Les printemps arabes ne fonctionnent pas sur ce schéma. Cela oblige à repenser ces catégories etoblige les grandes puissances à s’adapter.

La situation n’est pas pour autant nouvelle car les lignes de fracturesde la guerre froide ne sont pas nécessairement gommées. Des logique continu notamment celle entre laSyrie et la Russie actuelle. D’autre part la logique de guerre froide dureencore à travers les oppositions russeset chinoises aux Nations-Unies réactivecette logique. On retrouve en filagramme ces éléments-là.

Tout ce qui est à l’œuvre actuellement que cela soit en Egypte, enSyrie, en Tunisie, en Lybie. En particulier on peut voir la montée de l’Iran qui est en plus le seul allié de la Syrie dans le monde Arabe. Un des raisons qui permet la maintenu du régime de Bachar Al Assad c’est parce qu’il n’y a pas de veto russe et chinois mais c’est aussi parce que l’Iran le soutient. D’autre part on peut s’interroger si ce processus est éphémère ou non en fonction du rôle de la Ligue Arabe qui commence à se faire entendre sur la scène de relations internationales.

La Turquie s’affirme de plus en plus comme une puissance importante détenant une partie des clefs de la région.

On peut noter que les grandes puissances occidentales et notamment les États-Unis perdent en influence dans la région.

Références

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