« Un monde multipolaire : 1989 – 2011 » : différence entre les versions

De Baripedia
Ligne 21 : Ligne 21 :


==II. L’hyperpuissance américaine ?==
==II. L’hyperpuissance américaine ?==
Les Etats-Unis sont une hyperpuissance car on passe d’un systèmebipolaire a un système unipolaire qui engendre un déséquilibre vis-à-vis desautres nations.
La période des années 1990 est une période de redéfinition de la politiqueaméricaine. Il faut redéfinir une nouvelle stratégie mondiale en fonction desnouvelles données.  A partir du moment oùle communisme n’existe plus il faut restructurer la politique extérieure dugouvernement américain.
A partir du début des années 1990 les États-Unis vont contribuer à la réorganisationde l’ordre mondiale autour de la paixpour mettre fin à l’affrontement géopolitique et de la démocratie avec l’idée qu’un seul système devrait s’imposer, le libéralisme qui doit s’imposer paropposition à l’économie dirigée.
Cette mutation de la politique extérieure américaine ne peut pas se comprendresans prendre en compte la montée du mouvement néoconservateur américain.
Un des éléments qui va se dégager de la stratégie américaine est de seconstruire un nouvel ennemie qui va prendre progressivement l’usage dufondamentalisme religieux au fur et à mesure que les États-Unis fon seretrouver engluer dans un certain nombre de crises au Moyen-Orient. Lefondamentalisme religieux va nourrir tout l’argumentaire américain.
Cela commence avant le 11 septembre. Au fur et à mesure desinterventions américaines dans les crises du proche et du Moyen-Orient une séried’attentat va sonner le retour de l’unilatéralisme américain à partir de 1997. Celava prendre le visage de la guerre contre le terrorisme ave l’idée d’imposer ladémocratie y compris par la force.
·        Europe : Ce qui ne change pas est que lapolitique américaine reste une politique mondiale. C’est une politique quicontinue à intervenir en Europe même après les évènements de 1989 notammentdans le conflit yougoslave.
·        Moyen-Orient : La première Guerre du Golfea été légitimé par l’ONU mais la période qui a suivie a été catastrophiqueparce que Saddam Hussein n’a pas été chassé du pouvoir, d’autre part lesÉtats-Unis ont imposé un embargo sur l’Iran qui a eu un effet catastrophiquesur la population. La deuxième Guerre du Golfe s’est bâtie sur un mensonge ets’est déroulé sans légitimation de l’ONU. La première Guerre du Golfe est uneintervention multilatérale alors que la deuxième Guerre du Golfe découle d’uneaction unilatérale.
·        Extrême-Orient : intervention en Afghanistanà partir d’octobre 2001, elle est actuellement toujours en cours.
·        Afrique : les États-Unis sont intervenue notammenten Somalie dans le cadre de la guerre civile qui y régnait se terminant sur un écheccomplet.
On a des États-Unis qui sont maitre de la politique internationale,cependant leurs interventions ne règles pas les problèmes et dans certains casles aggraves. La puissance américaine n’a jamais été aussi forte mais son imagen’a jamais été  aussi détestable.
==III. L’Europe en panne==
==III. L’Europe en panne==



Version du 14 novembre 2012 à 18:05

Un monde multipolaire (1989-2011)

I. L’effondrement du bloc soviétique

a. un système à bout de souffle

L’Union-Soviétique est un pays du tiers-monde qui est devenu une superpuissance, c’est un pays qui s’est la lancé dans une politique d’armementsans en avoir les moyens économiques. En 1917 quand la révolution a lieu son développement économique est peu avancé. Ce qui est sûr c’est qu’entre le début des années 19770 et le début des années 1990 on assiste à un effondrement progressif du régime soviétique qui est dû à un certain nombre de choses ; d’abord aux contestations de plus en plus fortes qui ont lieu à différents endroits notamment en République Démocratique allemande, en Hongrie à Budapest en 1956, en Tchécoslovaquie, en Pologne.

Une contestation se développe et le mythe soviétique va progressivement s’effondrer auprès du monde occidental avec l’ampleur de la répression. En 1974Soljenitsyne raconte le système concentrationnaire soviétique.
A partir des années du début 1970 c’est l’ère de la glaciation avec l’arrivée au pouvoir de Brejnev. Le système économique est en situation d’échec s’accélérant au cours des années 1980. Dès les années 1970 l’objectif économique qui était d’industrialiser le pays et de rattraper le niveau de vie occidental n’a pas été atteint.

On un régime discrédité parce que totalitaire, un régime sur le plan économique qui n’a pas atteint son objectif, qui s’enlise dans une guerre coloniale qui est l’Afghanistan.

La guerre d’Afghanistan qui dure de 1979 à 1989 est une logique de guerre coloniale, de guérilla et de bourbier ou l’Union Soviétique s’est complémentent enlisée. Cela coûte très cher d’autant plus que c’est l’un des détonateurs de la montée des dissidents contre le régime.

b. La chute du mur de Berlin et ses suites

c. Déclin et renaissance de la Russie

II. L’hyperpuissance américaine ?

Les Etats-Unis sont une hyperpuissance car on passe d’un systèmebipolaire a un système unipolaire qui engendre un déséquilibre vis-à-vis desautres nations.

La période des années 1990 est une période de redéfinition de la politiqueaméricaine. Il faut redéfinir une nouvelle stratégie mondiale en fonction desnouvelles données. A partir du moment oùle communisme n’existe plus il faut restructurer la politique extérieure dugouvernement américain.

A partir du début des années 1990 les États-Unis vont contribuer à la réorganisationde l’ordre mondiale autour de la paixpour mettre fin à l’affrontement géopolitique et de la démocratie avec l’idée qu’un seul système devrait s’imposer, le libéralisme qui doit s’imposer paropposition à l’économie dirigée.

Cette mutation de la politique extérieure américaine ne peut pas se comprendresans prendre en compte la montée du mouvement néoconservateur américain.

Un des éléments qui va se dégager de la stratégie américaine est de seconstruire un nouvel ennemie qui va prendre progressivement l’usage dufondamentalisme religieux au fur et à mesure que les États-Unis fon seretrouver engluer dans un certain nombre de crises au Moyen-Orient. Lefondamentalisme religieux va nourrir tout l’argumentaire américain.

Cela commence avant le 11 septembre. Au fur et à mesure desinterventions américaines dans les crises du proche et du Moyen-Orient une séried’attentat va sonner le retour de l’unilatéralisme américain à partir de 1997. Celava prendre le visage de la guerre contre le terrorisme ave l’idée d’imposer ladémocratie y compris par la force.

· Europe : Ce qui ne change pas est que lapolitique américaine reste une politique mondiale. C’est une politique quicontinue à intervenir en Europe même après les évènements de 1989 notammentdans le conflit yougoslave.

· Moyen-Orient : La première Guerre du Golfea été légitimé par l’ONU mais la période qui a suivie a été catastrophiqueparce que Saddam Hussein n’a pas été chassé du pouvoir, d’autre part lesÉtats-Unis ont imposé un embargo sur l’Iran qui a eu un effet catastrophiquesur la population. La deuxième Guerre du Golfe s’est bâtie sur un mensonge ets’est déroulé sans légitimation de l’ONU. La première Guerre du Golfe est uneintervention multilatérale alors que la deuxième Guerre du Golfe découle d’uneaction unilatérale.

· Extrême-Orient : intervention en Afghanistanà partir d’octobre 2001, elle est actuellement toujours en cours.

· Afrique : les États-Unis sont intervenue notammenten Somalie dans le cadre de la guerre civile qui y régnait se terminant sur un écheccomplet.

On a des États-Unis qui sont maitre de la politique internationale,cependant leurs interventions ne règles pas les problèmes et dans certains casles aggraves. La puissance américaine n’a jamais été aussi forte mais son imagen’a jamais été aussi détestable.

III. L’Europe en panne

a. L’approfondissement de l’intégration économique

Ce processus commencé en 1957. Tout une série des démocratiespopulaires sous giron soviétique ont été intégrée a l’Union-Européenne.

En 1992 on passe de la Communauté Economique Européenne a l’Union-Européennequi est un approfondissement de la coopération économique et des frontières del’union. C’est aussi le moment de la création de l’Euro.

Cette période est marquée par un changement fondamentale dans l’évolutionde l’intégration européenne.


b. L’Europe militaire embryonnaire

Du point de vue géopolitique l’Europe a du mal à s’affirmer, c’est unepuissance qui compte extrêmement peu. A l’intérieur de l’Europe une fractures’est faite à l’intérieure et l’extérieur des pays pour la mise en place d’unedéfense commune. Ce débat fort traverse les pays européens depuis les années1950, il a pesé très lourd dans les années 1990 et 2000 parce qu’il n’y a paseu de décision dans ce sens, c’est pourquoi l’OTAN continue à assurer ladéfense européenne.

L’OTAN avait été conçu en tant qu’union militaire contre l’URSS. Lesannées 1990 a été un moment important de redéfinition des fonctions de l’OTAN.Ses missions ont évoluées mais si il est resté c’est grâce à l’arrivée desex-démocratie populaire qui vont rentrer dans l’OTAN afin de se protéger detout retour des ambitions russes.


Une tentative de création d’armée européenne est en expérimentation avec lacréation de l’Eurocorps qui intègre des forces militaires principalement franco -allemande mais ouverte à d’autres nations de l’Union-Européenne.

c. L’Europe politique inexistante

Depuis la chute du mur de Berlin on s’aperçoit que la présence del’Europe sur la scène des relations internationales n’est pas à la hauteur deson poids économique. On le voit en particulier au fait que l’Europe dans lesgrandes cirses géopolitiques des années 1990 a été en retrait voir marginalisénotamment avec la crise israélo-arabe, le génocide au Rwanda, le conflitYougoslave, le conflit en Tchétchénie. L’Europe joue un rôle secondaire oumarginal.

C’est une puissance qui n’a pas de rôle parce qu’il n’y a pas de politiqueétrangère européenne unifiée. Au Conseilde Sécurité seul deux puissances européennes ont le droit de veto à savoir laFrance et la Grande-Bretagne mais elle ne représentent pas l’Europe. Chaquefois qu’il y a une crise il y a des puissances plus ou moins grande quiagissent en fonction de leurs intérêts propre, il n’y a pas d’unité de vueeuropéenne sur la question.

Depuis 2009 avec le traité de Lisbonne a été institué la création d’unhaut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité quin’est pas encore un ministres des affaires étrangères européennes mais qui en prend le chemin. C’est un premièrepas vers une politique étrangère commune d‘autant plus que la création d’unhaut représentant s’est accompagné de tout en réseau d’ambassades européennes àtravers le monde. Depuis 2009 une amorce de la politique étrangère européenne. Cependantle symbole envoyé lors de la création de ce haut représentant a été négatifparce que le post a été attribué à Katherine Ashton qui est anglaise, paysopposé à la création d’une politique extérieure commune.

C’est une Europe politique en contraction avec l’Europe économique.

IV. Le retour des nationalismes : l’exemple du conflit yougoslave

Ce conflit signe le retour de la problématique des nationalismes. Avec l’écroulement des régimes communistes, la question de nationalisme resurgie.

a. Les origines

Cette crise a occupée l’ensemble des années 1990 mais les originesprennent racines dès la fin du XIXème siècle. Le nationalisme serbe et la Serbiequi est indépendante de l’Empire Austro-Hongrois a pour ambition de réunir sousun seul pays les slaves du sud. Ainsi la Serbie va encourager le plus possibletoute une série de sécessions qui va être notamment une cause majeur del’Empire Austro-Hongrois. La naissance de la Yougoslavie est acté lors du traitéde Versailles en 1918 L’un des fils conducteurs de ce conflit est la tensionentre les serbes qui veulent créer un État centralisé autour de la Serbie etles Croates et les Slovènes qui veulent un États fédéral décentralisé.

Cela va engendrer des tensions politiques extrêmement fortes notammentpolitique et religieuses entre orthodoxes et musulmans. A partir de l’aprèspremière guerre mondiale il y a une politique agité en particulier lorsque quele roi Alexandre Ier met en place une politique qui favorise les serbes.

Ces tensions continues pendant la deuxième guerre mondiale avec lerégime oustachi qui est dominé par les croates alliés à l’Allemagne nazi.

A la fin de la deuxième guerre mondiale la Yougoslavie s’est libéréetoute seule sous l’égide de Tito qui a synthétisé les intérêts divergeant despeuples slaves en créant une république fédéral durant jusqu’au début des années1980. Les tensions ont continuées à exister mais elles ont été atténuées carTito l’architecte de l’indépendance yougoslave.

Des que Tito meurt les tensions ressurgissent et vont être amplifié parla fin de la guerre froide.

A la fin des années 1980 on a une reprise des tension d’autant plusqu’en 1989 Milosevic est élu président de la Serbie menant à la reprise dunationalisme serbe. Avec la chute de l’URSS et l’éclatement des partiscommunistes la fédération yougoslave se dissout.

b. l’éclatement du pays

A partir de 1992 la Yougoslavie est réduite a la Serbie et auMonténégro. De facto la fédération yougoslave a cessé d’exister. Le retour desnationalismes serbe joue un rôle important car la Serbie va se relancer à laconquête des territoires yougoslaves a l ’exception de la Slovénie et de la Croatie. Elle va renoncerégalement à reconquérir la macédoine pour se concentrer sur laBosnie-Herzégovine.

L’Union-Européenne est divisé et n’a pas les moyens d’intervenir. LaRussie est en plein réélection tentant de jouer un rôle dans la crise c’estpourquoi elle a un rôle mineur dans l’affaire.


c. La séparation des populations

Les États-Unis via l’Otan sont les seuls capable de régler ce problème.Dès lors l’OTAN devient un force militaire chargé de pacifier l’Europevis-à-vis des regains nationalistes aboutissant aux accords de Dayton mettantfin à la guerre de Yougoslavie.

La Bosnie va être divisée en deux partie avec des populations désormaisséparées. Les accords de Dayton se matérialisent par l’officialisation despopulations et de la Bosnie.

Dès l’année suivante le conflit se déplace au Kosovo. Une fois lesaccords de Dayton signé la Serbie va tenter de pacifier le Kosovo qui réclameon indépendance. Ce met en place un politique similaire à la précédente pour rétablirl’autorité serbe sur la région.

Le processus vient son terme en2006 avec l’indépendance du Monténégro et en 2008 avec l’indépendance duKosovo. Par ailleurs en 2001 Milosevic est arrêté et jugé.

C’est un bilan lourd qui est symbolique de la résurgence desnationalismes de la période de l’après guerre-froide.

V. Nouvelles puissances

L’établissement d’un monde multipolaire nécessite l’émergence denouvelles puissances internationales.


a. La Chine

Contrairement à l’URSS, la Chine fait le choix de conserver ses structurescommunistes tout en se lançant dans une période de réformes économiques menant àla libéralisation de l’économie chinoise en faisant aujourd’hui la deuxième puissanceéconomique du monde.

Alors que les régimes communistes se sont écroulés facilement, le régimechinois reste solide en apparence. C’est un pays qui a des ambitionsinternationales, de plus la possession de l’arme atomique et la capacitéspatiale en fait une puissance internationale.

Cependant, même si elle a tous les attributs d’une puissance mondialeelle est effacé dans certaines parties du monde comme en Amérique du Sud maisest présente en Afrique et au Moyen-Orient.


b. L’Inde

L’inde est une démocratie quidepuis les années 1970 – 1980 connait une extraordinaire croissance économique,c’est aussi une puissance nucléaire et spatiale avec des ambitions mondialemais qui est essentiellement présente à l’échelle de l’Asie. C’est une puissancerégionale qui a vocation à être une puissance d’ambition mondiale.


c. Le Japon

Le japon a pour caractéristique de n’êtrequ’une puissance économique, elle n’a retrouvé sa place au niveau internationalque grâce à sa puissance économique.

C’est une puissance majoritairement économique qui au début des années1990 va se lancer dans l’InternationalPeace Cooperation qui autorise le Japon à intervenir dansle cadre d’opérations de paix internationales.

A partir de la fin de la guerre froide on tourne la page de la guerrefroide. Le Japon se déploie à l’échelle régionale particulièrement en Asie du sud-est.


d. Le Brésil

Pendant les années 1970 le Brésil a été marqué par une dictature militaire,Depuis les années 1980 le Brésil est sortie du sous-développement et qui compteaujourd’hui du point de vue économique d’autant plus qu’elle a des ressources pétrolièreset profite de l’augmentation du prix des matières premières. De plus le Brésila un très vaste marché intérieur et qui est militairement de plus en plusimportant .

Depuis 2004 le Brésil dirige la mission de l’ONU en Haïti qui faitpeser un peu plus le Brésil sur la scène internationale.

Depuis la fin de la chute du mur de Berlin on a l’émergence dans levide créé par la fin du monde bipolaire de nouvelles puissances qui émergent.

VI. Nouvelles zones de tensions

a. La prolifération nucléaire

La question du désarmement est centrale, ce processus de désarment estpoursuivi après la guerre froid par les accords START I, START II et STRAT III.Dans les années 1970 il y avait aussi les accords SALT. En 2010 a eu lieu les accordsNew START qui a donné lieu à de longues discussions ; depuis les années1970 et encore plu depuis la fin de la guerre froide il y a un processus destoppage de la course aux armement et entrer dans un processus désarmement.

L’éclatement de l’URSS pose la question de la dissémination del’arsenal nucléaires soviétiques. Cet arsenal nucléaire a été disséminé parmicertaine anciennes république soviétiques.

A partir l’éclatement de l’URSS les anciennes républiques socialistes soviétiquen’ont pu mener un contrôle sur les armes nucléaires au sein de leur territoireoccasionnant une perte de traçabilité étant un problème central des années1990.

Le club des puissance nucléaires s’est agrandi, de nouvelles puissancesont obtenu l’arme nucléaire dans les années 1970 et 1980, plus récemment le Brésil,l’Arabie Saoudite et l’Iran ont enclenché un processus d’armement.

La passerelle entre la technologie civil est militaire est faible, cesprogrammes peuvent se générer sous couvert de programmes civiles avec notammentle cas de l’Iran.

Ce problème de la prolifération nucléaire a été rapidement pris encompte et ce dès les années 1950 donnant lieu à la création de l’AIEA (agenceinternationale de l’énergie atomique) en 1957. Cette agence mène des inspections à conditionqu’elle y soit autorisé, d’autre part elle n’a pas de pouvoir coercitif


Depuis la fin de la guerre froide la question de la prolifération nucléaireest devenu un problème majeur du monde contemporain. Un certain nombre d’accordmanifeste la fin de l’escalade au surarmement, cependant un problème de traçabilitéet de dissémination des armes nucléaire peu attiser certaines craintes.


b. Le terrorisme transnational

Le terrorisme n’est pas un phénomène récent, cependant la guerred’Afghanistan et la première guerre du golfe sont des conflits qui ont stimuléle terrorisme international.

Ces deux conflits on permit la cristallisation d’un islam radical fondésur le rejet des grandes puissances et le rejet de l’occident d’une manièreplus générale.

La guerre d’Afghanistan c’est d’abord l’invasion par l’URSS dans les années1970 pour y placer un régime à sa solde, une guérilla mené par lesmoudjahidines combattent à la fois contre une grande puissance et pour lasauvegarde de leur territoire national. Le moudjahidine donne un aspect deguerre dans leur combat contre l’URSS. Finalement l’URSS va s’embourber dans ceconflit tandis que les moudjahidine sont soutenus par les États-Unis.

Cette guerre est importante parce que ça été une guerre de libérationdans laquelle les moudjahidine ont défendu leur territoire et leur identitécontre la grande puissance soviétique.

Les moudjahidine vont rapidement se retourner contre les américains. Laguerre du Golfe va cristalliser les oppositions et notamment l’embargo imposé àla population irakienne menant a la monté d’un sentiment antiaméricain au Moyen-Orient.L’Islam radical va prendre en partie ses sources dans cet autre conflit.

Le 11 septembre 2011 n’est que le dernier d’une longue série d’attentatnotamment contre le World Trade Center en 1993 mais aussi au Yémen et enTanzanie qui montre un prolongement de ce phénomène.

D’autre part il y a une attitudeambiguë des pays musulmans. Le Pakistan est à la fois un pays musulman et unpays allié des américains. Le Pakistan était complétement déstabilisé par laguerre d’Afghanistan d’autant plus qu’il est considéré comme un traite parcequ’allié des États-Unis et de l’occident soutenant leur entreprise d’invasionde l’Afghanistan. C’est pourquoi unefraction de la population a été hostile àl’intervention américaine.

Quant à l’Arabie Saoudite, elle est à la fois un État musulmanconservateur et allié des États-Unis depuis la fin de la deuxième guerremondiale. Il y a un accord tacite de protection de l’Arabie Saoudite par les États-Unis en échangedu pétrole.

C’est dans ce cadre qu’a émergé Ben Laden, il a été protagoniste desconflits afghans et irakiens attisant son ressenti conte l’occident et les États-Unis.

Le terrorisme d’Al Beida est complétement déconnecté du nationalisme.Il n’y a pas de visée panarabe. Sonobjectif est de fonctionner sur le rejet des États-Unis et de l’occident.

Ce qui est envident est que durant la décennie 2001 – 2011 le terrorismea été à l’agenda international.

Depuis un an et demi l’influence d’Al Qaeda a été affaibli notamment aprèsl’élimination de son leader, d’autre part le message d’Al Qaeda n’a pas prissur les populations arabes, les révolutions arabes en sont les témoins.

Cependant le réseau est toujours actif d’autant plus qu’il s’est disséminé en grande partie dans le monde arabe, en Afghanistanen Irak, en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Plus récemment le Mali est occupéepar une formation hétéroclite d'Al Qaeda.

Le terrorisme a été à l’Agena des relations internationales pendant unedizaines d’année mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est plus d’actualité.

c. Le monde arabe en mouvement

Le printemps arabe a remis en cause une grande partie de la politiquedes grandes puissances au Moyen-Orient. Auparavant deux alternatives existées à savoir soit la dictature soitl’islamisme.

Ce qui se passe en ce moment a tout remis en cause, ce qui a été assez clair est qu’il y a unbesoin de démocratie dans ces sociétés prouvant que ce ne sont pas des sociétés accrochés à des régimes autoritaires.

Les printemps arabes ne fonctionnent pas sur ce schéma. Cela oblige à repenser ces catégories etoblige les grandes puissances à s’adapter.

La situation n’est pas pour autant nouvelle car les lignes de fracturesde la guerre froide ne sont pas nécessairement gommées. Des logique continu notamment celle entre laSyrie et la Russie actuelle. D’autre part la logique de guerre froide dureencore à travers les oppositions russeset chinoises aux Nations-Unies réactivecette logique. On retrouve en filagramme ces éléments-là.

Tout ce qui est à l’œuvre actuellement que cela soit en Egypte, enSyrie, en Tunisie, en Lybie. En particulier on peut voir la montée de l’Iran quiest en plus le seul allié de la Syrie dans le monde Arabe. Un des raisons quipermet la maintenu du régime de Bachar Al Assad c’est parce qu’il n’y a pas deveto russe et chinois mais c’est aussi parce que l’Iran le soutient. D’autrepart on peut s’interroger si ce processus est éphémère ou non en fonction du rôlede la Ligue Arabe qui commence à se faire entendre sur la scène de relationsinternationales.

La Turquie s’affirme de plus en plus comme une puissance importante détenantune partie des clefs de la région.

On peut noter que les grandes puissances occidentales et notamment les États-Unisperdent en influence dans la région.