« Un monde multipolaire : 1989 – 2011 » : différence entre les versions

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===b.      Le terrorisme transnational===
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Le terrorisme n’est pas un phénomène récent, cependant la guerred’Afghanistan et la première guerre du golfe sont des conflits qui ont stimuléle terrorisme international.
Le terrorisme n’est pas un phénomène récent, cependant la guerred’Afghanistan et la première guerre du golfe sont des conflits qui ont stimuléle terrorisme international.
   
   
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Le terrorisme a été à l’Agena des relations internationales pendant unedizaines d’année mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est plus d’actualité.
Le terrorisme a été à l’Agena des relations internationales pendant unedizaines d’année mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est plus d’actualité.
 
===c.      Le monde arabe en mouvement===
===c.      Le monde arabe en mouvement===
Le printemps arabe a remis en cause une grande partie de la politiquedes grandes puissances au Moyen-Orient. Auparavant deux alternatives existées à savoir soit la dictature soitl’islamisme.  
Le printemps arabe a remis en cause une grande partie de la politiquedes grandes puissances au Moyen-Orient. Auparavant deux alternatives existées à savoir soit la dictature soitl’islamisme.  

Version du 14 novembre 2012 à 17:57

Un monde multipolaire (1989-2011)

I. L’effondrement du bloc soviétique

a. un système à bout de souffle

L’Union-Soviétique est un pays du tiers-monde qui est devenu une superpuissance, c’est un pays qui s’est la lancé dans une politique d’armementsans en avoir les moyens économiques. En 1917 quand la révolution a lieu son développement économique est peu avancé. Ce qui est sûr c’est qu’entre le début des années 19770 et le début des années 1990 on assiste à un effondrement progressif du régime soviétique qui est dû à un certain nombre de choses ; d’abord aux contestations de plus en plus fortes qui ont lieu à différents endroits notamment en République Démocratique allemande, en Hongrie à Budapest en 1956, en Tchécoslovaquie, en Pologne.

Une contestation se développe et le mythe soviétique va progressivement s’effondrer auprès du monde occidental avec l’ampleur de la répression. En 1974Soljenitsyne raconte le système concentrationnaire soviétique.
A partir des années du début 1970 c’est l’ère de la glaciation avec l’arrivée au pouvoir de Brejnev. Le système économique est en situation d’échec s’accélérant au cours des années 1980. Dès les années 1970 l’objectif économique qui était d’industrialiser le pays et de rattraper le niveau de vie occidental n’a pas été atteint.

On un régime discrédité parce que totalitaire, un régime sur le plan économique qui n’a pas atteint son objectif, qui s’enlise dans une guerre coloniale qui est l’Afghanistan.

La guerre d’Afghanistan qui dure de 1979 à 1989 est une logique de guerre coloniale, de guérilla et de bourbier ou l’Union Soviétique s’est complémentent enlisée. Cela coûte très cher d’autant plus que c’est l’un des détonateurs de la montée des dissidents contre le régime.

b. La chute du mur de Berlin et ses suites

c. Déclin et renaissance de la Russie

II. L’hyperpuissance américaine ?

III. L’Europe en panne

IV. Le retour des nationalismes : l’exemple du conflit yougoslave

V. Nouvelles puissances

VI. Nouvelles zones de tensions

a. La prolifération nucléaire

La question du désarmement est centrale, ce processus de désarment estpoursuivi après la guerre froid par les accords START I, START II et STRAT III.Dans les années 1970 il y avait aussi les accords SALT. En 2010 a eu lieu les accordsNew START qui a donné lieu à de longues discussions ; depuis les années1970 et encore plu depuis la fin de la guerre froide il y a un processus destoppage de la course aux armement et entrer dans un processus désarmement.

L’éclatement de l’URSS pose la question de la dissémination del’arsenal nucléaires soviétiques. Cet arsenal nucléaire a été disséminé parmicertaine anciennes république soviétiques.

A partir l’éclatement de l’URSS les anciennes républiques socialistes soviétiquen’ont pu mener un contrôle sur les armes nucléaires au sein de leur territoireoccasionnant une perte de traçabilité étant un problème central des années1990.

Le club des puissance nucléaires s’est agrandi, de nouvelles puissancesont obtenu l’arme nucléaire dans les années 1970 et 1980, plus récemment le Brésil,l’Arabie Saoudite et l’Iran ont enclenché un processus d’armement.

La passerelle entre la technologie civil est militaire est faible, cesprogrammes peuvent se générer sous couvert de programmes civiles avec notammentle cas de l’Iran.

Ce problème de la prolifération nucléaire a été rapidement pris encompte et ce dès les années 1950 donnant lieu à la création de l’AIEA (agenceinternationale de l’énergie atomique) en 1957. Cette agence mène des inspections à conditionqu’elle y soit autorisé, d’autre part elle n’a pas de pouvoir coercitif


Depuis la fin de la guerre froide la question de la prolifération nucléaireest devenu un problème majeur du monde contemporain. Un certain nombre d’accordmanifeste la fin de l’escalade au surarmement, cependant un problème de traçabilitéet de dissémination des armes nucléaire peu attiser certaines craintes.


b. Le terrorisme transnational

Le terrorisme n’est pas un phénomène récent, cependant la guerred’Afghanistan et la première guerre du golfe sont des conflits qui ont stimuléle terrorisme international.

Ces deux conflits on permit la cristallisation d’un islam radical fondésur le rejet des grandes puissances et le rejet de l’occident d’une manièreplus générale.

La guerre d’Afghanistan c’est d’abord l’invasion par l’URSS dans les années1970 pour y placer un régime à sa solde, une guérilla mené par lesmoudjahidines combattent à la fois contre une grande puissance et pour lasauvegarde de leur territoire national. Le moudjahidine donne un aspect deguerre dans leur combat contre l’URSS. Finalement l’URSS va s’embourber dans ceconflit tandis que les moudjahidine sont soutenus par les États-Unis.

Cette guerre est importante parce que ça été une guerre de libérationdans laquelle les moudjahidine ont défendu leur territoire et leur identitécontre la grande puissance soviétique.

Les moudjahidine vont rapidement se retourner contre les américains. Laguerre du Golfe va cristalliser les oppositions et notamment l’embargo imposé àla population irakienne menant a la monté d’un sentiment antiaméricain au Moyen-Orient.L’Islam radical va prendre en partie ses sources dans cet autre conflit.

Le 11 septembre 2011 n’est que le dernier d’une longue série d’attentatnotamment contre le World Trade Center en 1993 mais aussi au Yémen et enTanzanie qui montre un prolongement de ce phénomène.

D’autre part il y a une attitudeambiguë des pays musulmans. Le Pakistan est à la fois un pays musulman et unpays allié des américains. Le Pakistan était complétement déstabilisé par laguerre d’Afghanistan d’autant plus qu’il est considéré comme un traite parcequ’allié des États-Unis et de l’occident soutenant leur entreprise d’invasionde l’Afghanistan. C’est pourquoi unefraction de la population a été hostile àl’intervention américaine.

Quant à l’Arabie Saoudite, elle est à la fois un État musulmanconservateur et allié des États-Unis depuis la fin de la deuxième guerremondiale. Il y a un accord tacite de protection de l’Arabie Saoudite par les États-Unis en échangedu pétrole.

C’est dans ce cadre qu’a émergé Ben Laden, il a été protagoniste desconflits afghans et irakiens attisant son ressenti conte l’occident et les États-Unis.

Le terrorisme d’Al Beida est complétement déconnecté du nationalisme.Il n’y a pas de visée panarabe. Sonobjectif est de fonctionner sur le rejet des États-Unis et de l’occident.

Ce qui est envident est que durant la décennie 2001 – 2011 le terrorismea été à l’agenda international.

Depuis un an et demi l’influence d’Al Qaeda a été affaibli notamment aprèsl’élimination de son leader, d’autre part le message d’Al Qaeda n’a pas prissur les populations arabes, les révolutions arabes en sont les témoins.

Cependant le réseau est toujours actif d’autant plus qu’il s’est disséminé en grande partie dans le monde arabe, en Afghanistanen Irak, en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Plus récemment le Mali est occupéepar une formation hétéroclite d'Al Qaeda.

Le terrorisme a été à l’Agena des relations internationales pendant unedizaines d’année mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’est plus d’actualité.

c. Le monde arabe en mouvement

Le printemps arabe a remis en cause une grande partie de la politiquedes grandes puissances au Moyen-Orient. Auparavant deux alternatives existées à savoir soit la dictature soitl’islamisme.

Ce qui se passe en ce moment a tout remis en cause, ce qui a été assez clair est qu’il y a unbesoin de démocratie dans ces sociétés prouvant que ce ne sont pas des sociétés accrochés à des régimes autoritaires.

Les printemps arabes ne fonctionnent pas sur ce schéma. Cela oblige à repenser ces catégories etoblige les grandes puissances à s’adapter.

La situation n’est pas pour autant nouvelle car les lignes de fracturesde la guerre froide ne sont pas nécessairement gommées. Des logique continu notamment celle entre laSyrie et la Russie actuelle. D’autre part la logique de guerre froide dureencore à travers les oppositions russeset chinoises aux Nations-Unies réactivecette logique. On retrouve en filagramme ces éléments-là.

Tout ce qui est à l’œuvre actuellement que cela soit en Egypte, enSyrie, en Tunisie, en Lybie. En particulier on peut voir la montée de l’Iran quiest en plus le seul allié de la Syrie dans le monde Arabe. Un des raisons quipermet la maintenu du régime de Bachar Al Assad c’est parce qu’il n’y a pas deveto russe et chinois mais c’est aussi parce que l’Iran le soutient. D’autrepart on peut s’interroger si ce processus est éphémère ou non en fonction du rôlede la Ligue Arabe qui commence à se faire entendre sur la scène de relationsinternationales.

La Turquie s’affirme de plus en plus comme une puissance importante détenantune partie des clefs de la région.

On peut noter que les grandes puissances occidentales et notamment les États-Unisperdent en influence dans la région.