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'''PARTIE II : LA REVOLUTION INDUSTRIELLE
PARTIE II : LA REVOLUTIONINDUSTRIELLE
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CHAPITRE IV : Origines et causes de la révolution industrielleanglaise.
 
'''CHAPITRE IV : Origines et causes de la révolution industrielleanglaise.
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IV)1) La révolution industrielle anglaise.
 
'''IV)1) La révolution industrielle anglaise.
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Ouet quand ?
 
''Ouet quand ?
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A l’origine, la révolution a eu lieuxvraiment en Angleterre puis s’est rependue vers le sud de l’écosse. Elle a eulieu en 1760.
A l’origine, la révolution a eu lieux vraiment en Angleterre puis s’est rependue vers le sud de l’écosse. Elle a eu lieu en 1760.
   
   
Qu’estce que la révolution industrielle ?
 
 
''Qu’est ce que la révolution industrielle ?
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Malgré son nom, ce n’est pas vraiment unerévolution mais une mutation progressive, avec de nouvelles techniques, un rôleimportant de l’innovation et une nouvelle forme de l’organisation du travailavec les usines. Avec tous ces éléments on arrive a un nouveau mode decroissance.
 
Malgré son nom, ce n’est pas vraiment une révolution mais une mutation progressive, avec de nouvelles techniques, un rôle important de l’innovation et une nouvelle forme de l’organisation du travail avec les usines. Avec tous ces éléments on arrive a un nouveau mode decroissance.
   
   
Les trois secteurs fondamentaux de larévolution sont le textile, la sidérurgie/charbonnage et l’énergie mécanique.
 
 
''Les trois secteurs fondamentaux de la révolution sont le textile, la sidérurgie/charbonnage et l’énergie mécanique.
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Textile.
Textile.
   
   
En 1733, on invente ‘’la navette volante’’où avec un jeu de poids et de contrepoids, les métiers à filer sont plus rapideset plus performants, car ils fonctionnent sans que les travailleurs n’aient àintervenir. Cela provoque un blocage économique, car il manque de fil.
 
En 1764, on invente la ‘’spinning Jenny’’qui est un métier a filer mécanique, qui file beaucoup plus de laine que lanavette volante et beaucoup plus vite. Mais alors on a trop de fil et lestisseurs n’arrivent pas à suivre la production de fil. La spinning Jennyeffectue le travail de 30 ouvriers à la fois.
En 1733, on invente ‘’la navette volante’’où avec un jeu de poids et de contrepoids, les métiers à filer sont plus rapides et plus performants, car ils fonctionnent sans que les travailleurs n’aient à intervenir. Cela provoque un blocage économique, car il manque de fil.
Donc pour compenser avec la productionmassive de fil et le surmenage des tisseurs, on invente en 1780, les premiersmétiers à tisser mécaniques, qui fonctionnent à vapeur, et permettent d’utilisertout le fil que produisent les ‘’spinning Jenny’’.
En 1764, on invente la ‘’spinning Jenny’’qui est un métier a filer mécanique, qui file beaucoup plus de laine que la navette volante et beaucoup plus vite. Mais alors on a trop de fil et les tisseurs n’arrivent pas à suivre la production de fil. La spinning Jenny effectue le travail de 30 ouvriers à la fois.
Donc pour compenser avec la production massive de fil et le surmenage des tisseurs, on invente en 1780, les premiers métiers à tisser mécaniques, qui fonctionnent à vapeur, et permettent d’utiliser tout le fil que produisent les ‘’spinning Jenny’’.
   
   
   
   
La combinaison sidérurgie-charbonnage.
   
   
En 1709 la fonte au coke est inventée par Darby. On la réalise à l’aide d’une technique d’élimination du souffre pourque la fonte soit beaucoup plus résistante.
   
   
Lacombinaison sidérurgie-charbonnage.  
 
L’énergie mécanique.  
   
   
En 1709 la fonte au coke est inventéepar Darby. On la réalise à l’aide d’une technique d’élimination du souffre pourque la fonte soit beaucoup plus résistante.
 
En 1720 on voit apparaître les premières machines à vapeur. A partir de 1780, on crée des machines où on peut cadencer le mouvement des machines. Ainsi l’ouvrier sait exactement combien de temps il met pour faire une tâche, et peut donc optimiser son temps en réglant les machines.
   
   
L’énergiemécanique.
 
 
''Le rôle de l’innovation
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En 1720 on voit apparaître les premièresmachines à vapeur. A partir de 1780, on crée des machines où on peut cadencerle mouvement des machines. Ainsi l’ouvrier sait exactement combien de temps ilmet pour faire une tâche, et peut donc optimiser son temps en réglant lesmachines.
 
-      Le concept d’innovation.
   
   
Lerôle de l’innovation
 
Une innovation est une invention qui répond à un besoin. Par exemple, on a retrouvé une pile électrique dans des fouilles babyloniennes, ils ont donc inventé la pile électrique, mais ce n’était pas une innovation car elle n’a servi a rien, personne ne s’en ai servie à l’époque.
   
   
-      Leconcept d’innovation.
 
-      La relation entre invention et industrialisation.
   
   
Une innovation est une invention qui réponda un besoin. Par exemple, on a retrouvé une pile électrique dans des fouillesbabyloniennes, ils ont donc inventé la pile électrique, mais ce n’était pas uneinnovation car elle n’a servi a rien, personne ne s’en ai servie à l’époque.
 
à l’origine se trouve une hausse de la demande de consommation en générale, mais il n’y a pas de machines pour répondre à cette hausse, il n’y a pas encore de mécanisation. Donc si on doit produire plus pour répondre à la demande sans mécanique, il faut bien sûr plus de matière première, mais surtout plus de travailleurs. Mais dans ce contexte d’offre et de demande, si tous les employeurs demandent des ouvriers, les ouvriers peuvent négocier de bons salaires. Il y a donc une hausse du coût du travail. Ainsi, les prix augmentent. Donc on va avoir besoins des inventions etde les transformer en innovation pour diminuer les prix et répondre a la demande.
   
   
-      Larelation entre invention et industrialisation.
 
-      Le phénomène d’accélération du rythme de création technologique.
   
   
à l’origine se trouve une hausse de lademande de consommation en générale, mais il n’y a pas de machines pourrépondre à cette hausse, il n’y a pas encore de mécanisation. Donc si on doitproduire plus pour répondre à la demande sans mécanique, il faut bien sûr plusde matière première, mais surtout plus de travailleurs. Mais dans ce contexted’offre et de demande, si tous les employeurs demandent des ouvriers, lesouvriers peuvent négocier de bons salaires. Il y a donc une hausse du coût dutravail. Ainsi, les prix augmentent. Donc on va avoir besoins des inventions etde les transformer en innovation pour diminuer les prix et répondre a lademande.
 
Une innovation crée un blocage, auquel on répond par une nouvelle innovation, qui crée a nouveau un blocage etc… et tout cela rend la chaîne de production toujours plus efficace. Il y a également la diffusion latérale, c’est a dire qu’une innovation dans un domaine va être reprise dans d’autres secteurs et être adaptée à d’autres domaines. Par exemple, on utilisait la machine à vapeur pour sortir l’eau des mines. Les sauts étaient hissé de haut en bas, puis on leur a donné un mouvement rotatif, ce qui a permis le développement de la locomotive (qui fonctionne sur un système de rotation).
-      Lephénomène d’accélération du rythme de création technologique.
Une innovation crée un blocage, auquel onrépond par une nouvelle innovation, qui crée a nouveau un blocage etc… et toutcela rend la chaîne de production toujours plus efficace. Il y a également ladiffusion latérale, c’est a dire qu’une innovation dans un domaine va êtrereprise dans d’autres secteurs et être adaptée à d’autres domaines. Parexemple, on utilisait la machine a vapeur pour sortir l’eau des mines. Les sautsétaient hissé de haut en bas, puis on leur a donné un mouvement rotatif, ce quia permis le développement de la locomotive (qui fonctionne sur un système derotation).
   
   
Le‘’factory system’’.
Le‘’factory system’’.
   
   
-      L’usine.
-      L’usine.
   
   
Au lieu d’avoir des paysans qui travaillentchez eux, on les amène à l’usine. Il y a donc une révolution dans l’ordre dutravail. Ce changement est dû à la mécanisation ; une machine a vapeurdonne de l’énergie aux métiers a tisser, mais elle ne peut fournir de l’énergiequ’au métiers qui sont tout proches. De plus la machine à vapeur coûte cher, ilfaut donc un bâtiment pour la protéger. Donc on amène les ouvriers à lamachine.  
 
Au lieu d’avoir des paysans qui travaillent chez eux, on les amène à l’usine. Il y a donc une révolution dans l’ordre du travail. Ce changement est dû à la mécanisation ; une machine a vapeur donne de l’énergie aux métiers a tisser, mais elle ne peut fournir de l’énergie qu’aux métiers qui sont tout proches. De plus la machine à vapeur coûte cher, il faut donc un bâtiment pour la protéger. Donc on amène les ouvriers à lamachine.  
   
   
-      Ladiscipline.
-      Ladiscipline.
   
   
De plus on introduit la discipline dans letravail : par exemple, les ouvriers n’ont pas envie d’aller travailler,dans l’anciens systèmes, ils peuvent se lever plus tard et se mettre au travailquand ils le veulent. Mais avec les usines, les ouvriers doivent se régler parrapport aux heures où tournent les machines, car il faut un ouvrier derrièrechaque métier à tisser. Il faut donc discipliner les ouvriers (cela va prendreplus d’un siècle).
 
De plus on introduit la discipline dans le travail : par exemple, les ouvriers n’ont pas envie d’aller travailler, dans l’anciens systèmes, ils peuvent se lever plus tard et se mettre au travail quand ils le veulent. Mais avec les usines, les ouvriers doivent se régler par rapport aux heures où tournent les machines, car il faut un ouvrier derrière chaque métier à tisser. Il faut donc discipliner les ouvriers (cela va prendre plus d’un siècle).
   
   
   
   
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Unerévolution des consommateurs dès la XVIIIè : 1700-1760.
Une révolution des consommateurs dès la XVIIIè : 1700-1760.
   
   
-      Uneattitude nouvelle : le désir de consommer.
 
-      Une attitude nouvelle : le désir de consommer.
   
   
On voit apparaître un désir de consommer.Durant cette période, on a une croissance économique sans gain de productivité.Donc il y a plus de demande sans que l’on mécanise encore les productions.
 
Cette croissance n’est pas vraiment expliquée,mais il y a deux hypothèses : la flotte britannique est très développée,et aurait permis le désenclavement les îles britanniques. On amène des produitsexotiques comme le chocolat, les épices, ce qui crée une envie chez le ‘’consommateur’’.Ainsi, on voit naître une attitude nouvelle, qui est le désir de consommer. Cequi est intéressant, c’est que toutes les couches sociales sont concernées.Dans les inventaires de décès au XVIIIè, où le notaire répertorie toutes lespossessions d’un défunt, on voit apparaître beaucoup plus d’objets, ainsi quecertains effets de mode, même chez les petits artisans : au lieu de garderles même vieux vêtements, on commence à s’acheter des habits ‘’à la mode’’.
On voit apparaître un désir de consommer. Durant cette période, on a une croissance économique sans gain de productivité. Donc il y a plus de demande sans que l’on mécanise encore les productions.
Cette croissance n’est pas vraiment expliquée, mais il y a deux hypothèses : la flotte britannique est très développée, et aurait permis le désenclavement les îles britanniques. On amène des produits exotiques comme le chocolat, les épices, ce qui crée une envie chez le ‘’consommateur’’. Ainsi, on voit naître une attitude nouvelle, qui est le désir de consommer. Cequi est intéressant, c’est que toutes les couches sociales sont concernées. Dans les inventaires de décès au XVIIIè, où le notaire répertorie toutes les possessions d’un défunt, on voit apparaître beaucoup plus d’objets, ainsi que certains effets de mode, même chez les petits artisans : au lieu de garder les même vieux vêtements, on commence à s’acheter des habits ‘’à la mode’’.
   
   
-      Les premierspas d’une économie de consommation.
-      Les premierspas d’une économie de consommation.
   
   
On commence a faire croire au gens qu’ilsont besoin d’un objet. Jusqu’au XVIIIè, on vend via le colportage, c’est a direque des vendeurs vont de village en village et proposent leurs produit(livres…). En Angleterre on crée la boutique, avec de grandes vitrines, ondonne envie au consommateur. On voit naitre les publicités. On voit égalementnaitre de nouveaux loisirs : la promenade le dimanche après la messe, onvisite les boutiques par exemple.
 
On commence a faire croire au gens qu’ils ont besoin d’un objet. Jusqu’au XVIIIè, on vend via le colportage, c’est a dire que des vendeurs vont de village en village et proposent leurs produit (livres…). En Angleterre on crée la boutique, avec de grandes vitrines, on donne envie au consommateur. On voit naitre les publicités. On voit également naitre de nouveaux loisirs : la promenade le dimanche après la messe, on visite les boutiques par exemple.
   
   
-      Il y adeux changements majeurs dans la société britannique dans la première moitié duXVIIIè.
 
-      Il y a deux changements majeurs dans la société britannique dans la première moitié du XVIIIè.
   
   
Le système de valeur des anglaisévolue : on accorde moins d’intérêt au religieux et au moral, on valoriseplus le profit matériel. On assimile le progrès au matériel : le progrèspermet de mieux s’habiller, de mieux isoler son habitation…
 
Le deuxième changement est la fluidificationde la société : Au XVIIIè on sort des blocages sociaux. Avant ça, on naitnoble, ou on ne le nait pas, il est impossible de devenir noble si on n’est pasné noble. Au XVIIIè, on sort de ce système. Les nobles anglais se passionnentpour l’agriculture et investissent leur argent dans ce domaine (agroéconomie).En même temps, l’artisans qui crée des biens de consommation s’enrichi, et peus’habiller comme un riche. Les biens de consommation permettent de changer lestatu. Je ne suis peut-être pas noble, mais je me présente comme eux (beauxcarrosses, beaux habits). Où ce changement de système se voit le plus est auxUSA, où les nobles se mélangent avec les riches non-nobles, on voit d’ailleursdes aristocrates renoncer à leur noblesse.
Le système de valeur des anglais évolue : on accorde moins d’intérêt au religieux et au moral, on valorise plus le profit matériel. On assimile le progrès au matériel : le progrès permet de mieux s’habiller, de mieux isoler son habitation…
Le deuxième changement est la fluidification de la société : Au XVIIIè on sort des blocages sociaux. Avant ça, on nait noble, ou on ne le nait pas, il est impossible de devenir noble si on n’est pas né noble. Au XVIIIè, on sort de ce système. Les nobles anglais se passionnent pour l’agriculture et investissent leur argent dans ce domaine (agroéconomie). En même temps, l’artisans qui crée des biens de consommation s’enrichi, et peu s’habiller comme un riche. Les biens de consommation permettent de changer le statu. Je ne suis peut-être pas noble, mais je me présente comme eux (beaux carrosses, beaux habits). Où ce changement de système se voit le plus est aux USA, où les nobles se mélangent avec les riches non-nobles, on voit d’ailleurs des aristocrates renoncer à leur noblesse.
   
   
   
   
-      1700-1760 :+ 60%.
-      1700-1760 : + 60%.
   
   
Sur la période 1700-1760, la productionaugmente de 60%. Cette augmentation s’est faite sans machines mécaniques.  
 
Sur la période 1700-1760, la production augmente de 60%. Cette augmentation s’est faite sans machines mécaniques.  
   
   
Dessalaires élevés.
 
Des salaires élevés.
   
   
Cela s’est fait avec l’emploi de plus enplus de travailleurs. Et avec la loi de la demande, même les petite genss’enrichissent. Mais ces salaires élevés vont pousser à la mécanisation pourdiminuer les coûts salariaux.
 
Cela s’est fait avec l’emploi de plus en plus de travailleurs. Et avec la loi de la demande, même les petite gens s’enrichissent. Mais ces salaires élevés vont pousser à la mécanisation pour diminuer les coûts salariaux.
   
   
   
   
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Un‘’sentiment de supériorité’’ et ‘’l’esprit d’ouverture’’.
Un ‘’sentiment de supériorité’’ et ‘’l’esprit d’ouverture’’.
   
   
Une première explication est le sentiment desupériorité des européens sur les autres civilisations, mais en même temps uncertain esprit d’ouverture. Marx explique quand dans les grands empiresasiatiques, on trouve plusieurs religions dans un seul empire (Ottoman=juifs,musulmans (sunnites et shiites), bouddhistes…) alors qu’en Europe, on a un bloccatholique. On le voit par le fait qu’a la fin du Moyen-Âge, on expulse lesjuifs : l’Europe c’est la chrétienté, il n’y a aucune concurrence. Et c’estcette unité chrétienne qui serait a la base de ce sentiment de supériorité.
 
L’Europe a toutefois absorbé une grandequantité d’inventions d’autres cultures : l’algèbre (Arabe), la patate(Amérique)… David Landes pense que la certaine supériorité de l’Europe est dueà l’alphabet : en Chine ou au Japon, il faut savoir lire des milliers decaractères, ce qui rend l’alphabétisation extrêmement difficile. Seul une éliteintellectuelle est capable de lire. En Europe, c’est beaucoup plus facile, caril n’y a que 26 caractères à apprendre. De plus, le protestantisme demande auxfidèles de lire la Bible, ce qui contribue à l’alphabétisation. Mais commentles japonais ont ils fait pour s’industrialiser s’ils ont tant de caractères àapprendre, les enfants japonais apprennent bien tous ces caractères…
Une première explication est le sentiment de supériorité des européens sur les autres civilisations, mais en même temps un certain esprit d’ouverture. Marx explique quand dans les grands empires asiatiques, on trouve plusieurs religions dans un seul empire (Ottoman=juifs, musulmans (sunnites et shiites), bouddhistes…) alors qu’en Europe, on a un bloc catholique. On le voit par le fait qu’a la fin du Moyen-Âge, on expulse les juifs : l’Europe c’est la chrétienté, il n’y a aucune concurrence. Et c’est cette unité chrétienne qui serait a la base de ce sentiment de supériorité.
L’Europe a toutefois absorbé une grande quantité d’inventions d’autres cultures : l’algèbre (Arabe), la patate (Amérique)… David Landes pense que la certaine supériorité de l’Europe est due à l’alphabet : en Chine ou au Japon, il faut savoir lire des milliers de caractères, ce qui rend l’alphabétisation extrêmement difficile. Seul une élite intellectuelle est capable de lire. En Europe, c’est beaucoup plus facile, car il n’y a que 26 caractères à apprendre. De plus, le protestantisme demande aux fidèles de lire la Bible, ce qui contribue à l’alphabétisation. Mais comment les japonais ont ils fait pour s’industrialiser s’ils ont tant de caractères à apprendre, les enfants japonais apprennent bien tous ces caractères…
   
   
Ladisponibilité d’énergie.
 
La disponibilité d’énergie.
   
   
L’Europe était recouverte d’immenses forêts,les cours d’eau sont abondants, il y a du vent pour les moulins.
 
L’Europe était recouverte d’immenses forêts, les cours d’eau sont abondants, il y a du vent pour les moulins.
   
   
Lesfacteurs climatiques et géographiques.
 
Les facteurs climatiques et géographiques.
   
   
L’Europe profite d’un climat relativementagréable, soit disant plus propice au travail. Le climat tempéré présente danstous les cas des facilités. Par exemple, il n’y a pas le problème des moussons.L’Europe profite également d’une ouverture sur la mer, or ce qui débloque lasociété de l’ancien régime c’est le commerce maritime a partir du XVIè.
 
L’Europe profite d’un climat relativement agréable, soit disant plus propice au travail. Le climat tempéré présente dans tous les cas des facilités. Par exemple, il n’y a pas le problème des moussons. L’Europe profite également d’une ouverture sur la mer, or ce qui débloque la société de l’ancien régime c’est le commerce maritime a partir du XVIè.
   
   
Lemorcellement politique
 
Le morcellement politique
   
   
Au sortir du Moyen-Âge, on a un très grandmorcellement politique, et les États-Nations sont constamment en compétitionles uns-avec les autres. Marx a théorisé le fait qu’un empire comme la chine nepouvait se développer car le pouvoir état très centralisé, et donc empêche laprogression. Il établie donc toute une théorie où les dictatures sont vouées à s’effondrersur elles-mêmes. En Europe, les découvertes sont dues au fait qu’il y a unecompétition entre les états (par exemple C. Colomb a été financé par l’Espagnecar elle voulait impressionner ses rivaux).
 
Au sortir du Moyen-Âge, on a un très grand morcellement politique, et les États-Nations sont constamment en compétition les uns-avec les autres. Marx a théorisé le fait qu’un empire comme la chine ne pouvait se développer car le pouvoir état très centralisé, et donc empêche la progression. Il établie donc toute une théorie où les dictatures sont vouées à s’effondrer sur elles-mêmes. En Europe, les découvertes sont dues au fait qu’il y a une compétition entre les états (par exemple C. Colomb a été financé par l’Espagne car elle voulait impressionner ses rivaux).
   
   
L’expansioncoloniale
 
L’expansion coloniale
   
   
Ces grandes découvertes sont la base ducommerce triangulaire, et ont permis le développement de l’Europe.
 
Ces grandes découvertes sont la base du commerce triangulaire, et ont permis le développement de l’Europe.
   
   
Il faut noter que personne n’est d’accord surces éléments. Par exemple la Suisse a été un des premier pays às’industrialiser, mais la Suisse n’a pas eu d’empire colonial, ni d’ouverturesur la mer par exemple.
Il faut noter que personne n’est d’accord sur ces éléments. Par exemple la Suisse a été un des premier pays à s’industrialiser, mais la Suisse n’a pas eu d’empire colonial, ni d’ouverture sur la mer par exemple.
   
   
Larévolution industrielle : un événement inéluctable ?
 
La révolution industrielle : un événement inéluctable ?
   
   
On en vient à se demander si la révolutionindustrielle n’était pas quelque chose d’inéluctable. Pourquoi est-ce que c’estl’Angleterre, et pas l’Espagne, qui réunissait tous les éléments ci-dessus, quia été le berceau de la révolution.
 
Ce qui est certain, c’est qu’à partir de1760, l’Angleterre change son économie très rapidement, de telle sorte que larévolution est totalement installée en 1800. Et cet évènement s’est répandu aureste de l’Europe, mais pas au delà, ce qui a causé cette fracture entre l’Europeet le reste du monde.
On en vient à se demander si la révolution industrielle n’était pas quelque chose d’inéluctable. Pourquoi est-ce que c’est l’Angleterre, et pas l’Espagne, qui réunissait tous les éléments ci-dessus, qui a été le berceau de la révolution.
Ce qui est certain, c’est qu’à partir de 1760, l’Angleterre change son économie très rapidement, de telle sorte que la révolution est totalement installée en 1800. Et cet évènement s’est répandu au reste de l’Europe, mais pas au delà, ce qui a causé cette fracture entre l’Europe et le reste du monde.
   
   
IV)4) Une hypothèses controversée : une révolutionagricole ?
 
IV)4) Une hypothèses controversée : une révolution agricole ?
   
   
   
   
Lafin progressive de la jachère.
La fin progressive de la jachère.
   
   
Toute la communauté d’historiens se metd’accord pour dire qu’il n’y a pas eu de révolution agricole en Europe, dans lesens où on n’a pas connu l’invention de tracteur et des engrais au XVIIIè. Acette époque, c’est la naissance de l’agronomie, de la culture du riz et de lapomme de terre en Europe. En Angleterre au XVIIIè, on supprime progressivementla jachère. Jusqu’alors, l’agriculture fonctionne sur un système triennal, avecun tiers des terres en jachère permanente. Or on découvre que certaines plantescomme le trèfle permettent une régénération des sols. Et avec ces plantes commele trèfle, qu’on fait pousser sur les terres qui auparavant étaient en jachère,on peut nourrir du bétail. Le fumier de ces animaux sert comme engrais pour leschamps. Ainsi, on peut ramener les troupeaux dans les plaines, et on profite  d’une production continue. C’est la fin de latyrannie du blé.  
 
Toute la communauté d’historiens se met d’accord pour dire qu’il n’y a pas eu de révolution agricole en Europe, dans le sens où on n’a pas connu l’invention des tracteurs et des engrais au XVIIIè. A cette époque, c’est la naissance de l’agronomie, de la culture du riz et de la pomme de terre en Europe. En Angleterre au XVIIIè, on supprime progressivement la jachère. Jusqu’alors, l’agriculture fonctionne sur un système triennal, avec un tiers des terres en jachère permanente. Or on découvre que certaines plantes comme le trèfle permettent une régénération des sols. Et avec ces plantes comme le trèfle, qu’on fait pousser sur les terres qui auparavant étaient en jachère, on peut nourrir du bétail. Le fumier de ces animaux sert comme engrais pour les champs. Ainsi, on peut ramener les troupeaux dans les plaines, et on profite  d’une production continue. C’est la fin de la tyrannie du blé.  
   
   
Ledéveloppement de l’agronomie et des techniques agricoles.
 
Le développement de l’agronomie et des techniques agricoles.
   
   
Encore une fois, les nobles s’intéressent àl’agronomie (ils croisent des races de vache pour avoir des races laitières,des moutons qui produisent plus de laine…).
 
Encore une fois, les nobles s’intéressent à l’agronomie (ils croisent des races de vache pour avoir des races laitières, des moutons qui produisent plus de laine…).
   
   
Lesélites anglaises et l’évolution du paysannat.
 
Les élites anglaises et l’évolution du paysannat.
   
   
-      Lesgentlemen farmers.
 
-      Les gentlemen farmers.
   
   
Les artisans proto-industriels possèdent depetites terres qu’ils compensent avec leur revenu dans leur petite productiontextile. Mais en 1760 avec l’arrivée de la spinning Jenny, ils ne peuvent pas concurrenceret font faillite.
 
Les artisans proto-industriels possèdent de petites terres qu’ils compensent avec leur revenu dans leur petite production textile. Mais en 1760 avec l’arrivée de la spinning Jenny, ils ne peuvent pas concurrencer et font faillite.
   
   
-      Lesenclosures.
 
-      Les enclosures.
   
   
Les nobles rachètent les terres des paysansqui ont fait faillite (le prince de galles est le plus grand propriétaireterrien d’Angleterre, et cela date de cette époque). Les paysans seregroupaient en communautés pour cultiver leur terre, mais les grandspropriétaires, en rachetant les terres, mettent en place des clôtures. Lespaysans en faillite demandent donc du travail aux usines car ils n’ont plus deterre et plus de revenu. La loi de l’offre et de la demande va s’inverser, etcette fois-ci les patrons vont pouvoir payer de bas salaires aux paysans quicherchent du travail.
 
Les nobles rachètent les terres des paysans qui ont fait faillite (le prince de galles est le plus grand propriétaire terrien d’Angleterre, et cela date de cette époque). Les paysans se regroupaient en communautés pour cultiver leur terre, mais les grands propriétaires, en rachetant les terres, mettent en place des clôtures. Les paysans en faillite demandent donc du travail aux usines car ils n’ont plus de terre et plus de revenu. La loi de l’offre et de la demande va s’inverser, et cette fois-ci les patrons vont pouvoir payer de bas salaires aux paysans qui cherchent du travail.

Version du 12 novembre 2012 à 23:43

PARTIE II : LA REVOLUTION INDUSTRIELLE


CHAPITRE IV : Origines et causes de la révolution industrielleanglaise.


IV)1) La révolution industrielle anglaise.


Ouet quand ?


A l’origine, la révolution a eu lieux vraiment en Angleterre puis s’est rependue vers le sud de l’écosse. Elle a eu lieu en 1760.


Qu’est ce que la révolution industrielle ?


Malgré son nom, ce n’est pas vraiment une révolution mais une mutation progressive, avec de nouvelles techniques, un rôle important de l’innovation et une nouvelle forme de l’organisation du travail avec les usines. Avec tous ces éléments on arrive a un nouveau mode decroissance.


Les trois secteurs fondamentaux de la révolution sont le textile, la sidérurgie/charbonnage et l’énergie mécanique.


Textile.


En 1733, on invente ‘’la navette volante’’où avec un jeu de poids et de contrepoids, les métiers à filer sont plus rapides et plus performants, car ils fonctionnent sans que les travailleurs n’aient à intervenir. Cela provoque un blocage économique, car il manque de fil. En 1764, on invente la ‘’spinning Jenny’’qui est un métier a filer mécanique, qui file beaucoup plus de laine que la navette volante et beaucoup plus vite. Mais alors on a trop de fil et les tisseurs n’arrivent pas à suivre la production de fil. La spinning Jenny effectue le travail de 30 ouvriers à la fois. Donc pour compenser avec la production massive de fil et le surmenage des tisseurs, on invente en 1780, les premiers métiers à tisser mécaniques, qui fonctionnent à vapeur, et permettent d’utiliser tout le fil que produisent les ‘’spinning Jenny’’.


La combinaison sidérurgie-charbonnage.


En 1709 la fonte au coke est inventée par Darby. On la réalise à l’aide d’une technique d’élimination du souffre pourque la fonte soit beaucoup plus résistante.


L’énergie mécanique.


En 1720 on voit apparaître les premières machines à vapeur. A partir de 1780, on crée des machines où on peut cadencer le mouvement des machines. Ainsi l’ouvrier sait exactement combien de temps il met pour faire une tâche, et peut donc optimiser son temps en réglant les machines.


Le rôle de l’innovation


- Le concept d’innovation.


Une innovation est une invention qui répond à un besoin. Par exemple, on a retrouvé une pile électrique dans des fouilles babyloniennes, ils ont donc inventé la pile électrique, mais ce n’était pas une innovation car elle n’a servi a rien, personne ne s’en ai servie à l’époque.


- La relation entre invention et industrialisation.


à l’origine se trouve une hausse de la demande de consommation en générale, mais il n’y a pas de machines pour répondre à cette hausse, il n’y a pas encore de mécanisation. Donc si on doit produire plus pour répondre à la demande sans mécanique, il faut bien sûr plus de matière première, mais surtout plus de travailleurs. Mais dans ce contexte d’offre et de demande, si tous les employeurs demandent des ouvriers, les ouvriers peuvent négocier de bons salaires. Il y a donc une hausse du coût du travail. Ainsi, les prix augmentent. Donc on va avoir besoins des inventions etde les transformer en innovation pour diminuer les prix et répondre a la demande.


- Le phénomène d’accélération du rythme de création technologique.


Une innovation crée un blocage, auquel on répond par une nouvelle innovation, qui crée a nouveau un blocage etc… et tout cela rend la chaîne de production toujours plus efficace. Il y a également la diffusion latérale, c’est a dire qu’une innovation dans un domaine va être reprise dans d’autres secteurs et être adaptée à d’autres domaines. Par exemple, on utilisait la machine à vapeur pour sortir l’eau des mines. Les sauts étaient hissé de haut en bas, puis on leur a donné un mouvement rotatif, ce qui a permis le développement de la locomotive (qui fonctionne sur un système de rotation).


Le‘’factory system’’.


- L’usine.


Au lieu d’avoir des paysans qui travaillent chez eux, on les amène à l’usine. Il y a donc une révolution dans l’ordre du travail. Ce changement est dû à la mécanisation ; une machine a vapeur donne de l’énergie aux métiers a tisser, mais elle ne peut fournir de l’énergie qu’aux métiers qui sont tout proches. De plus la machine à vapeur coûte cher, il faut donc un bâtiment pour la protéger. Donc on amène les ouvriers à lamachine.


- Ladiscipline.


De plus on introduit la discipline dans le travail : par exemple, les ouvriers n’ont pas envie d’aller travailler, dans l’anciens systèmes, ils peuvent se lever plus tard et se mettre au travail quand ils le veulent. Mais avec les usines, les ouvriers doivent se régler par rapport aux heures où tournent les machines, car il faut un ouvrier derrière chaque métier à tisser. Il faut donc discipliner les ouvriers (cela va prendre plus d’un siècle).


IV)2) Pourquoi l’Angleterre ?


Une révolution des consommateurs dès la XVIIIè : 1700-1760.


- Une attitude nouvelle : le désir de consommer.


On voit apparaître un désir de consommer. Durant cette période, on a une croissance économique sans gain de productivité. Donc il y a plus de demande sans que l’on mécanise encore les productions. Cette croissance n’est pas vraiment expliquée, mais il y a deux hypothèses : la flotte britannique est très développée, et aurait permis le désenclavement les îles britanniques. On amène des produits exotiques comme le chocolat, les épices, ce qui crée une envie chez le ‘’consommateur’’. Ainsi, on voit naître une attitude nouvelle, qui est le désir de consommer. Cequi est intéressant, c’est que toutes les couches sociales sont concernées. Dans les inventaires de décès au XVIIIè, où le notaire répertorie toutes les possessions d’un défunt, on voit apparaître beaucoup plus d’objets, ainsi que certains effets de mode, même chez les petits artisans : au lieu de garder les même vieux vêtements, on commence à s’acheter des habits ‘’à la mode’’.


- Les premierspas d’une économie de consommation.


On commence a faire croire au gens qu’ils ont besoin d’un objet. Jusqu’au XVIIIè, on vend via le colportage, c’est a dire que des vendeurs vont de village en village et proposent leurs produit (livres…). En Angleterre on crée la boutique, avec de grandes vitrines, on donne envie au consommateur. On voit naitre les publicités. On voit également naitre de nouveaux loisirs : la promenade le dimanche après la messe, on visite les boutiques par exemple.


- Il y a deux changements majeurs dans la société britannique dans la première moitié du XVIIIè.


Le système de valeur des anglais évolue : on accorde moins d’intérêt au religieux et au moral, on valorise plus le profit matériel. On assimile le progrès au matériel : le progrès permet de mieux s’habiller, de mieux isoler son habitation… Le deuxième changement est la fluidification de la société : Au XVIIIè on sort des blocages sociaux. Avant ça, on nait noble, ou on ne le nait pas, il est impossible de devenir noble si on n’est pas né noble. Au XVIIIè, on sort de ce système. Les nobles anglais se passionnent pour l’agriculture et investissent leur argent dans ce domaine (agroéconomie). En même temps, l’artisans qui crée des biens de consommation s’enrichi, et peu s’habiller comme un riche. Les biens de consommation permettent de changer le statu. Je ne suis peut-être pas noble, mais je me présente comme eux (beaux carrosses, beaux habits). Où ce changement de système se voit le plus est aux USA, où les nobles se mélangent avec les riches non-nobles, on voit d’ailleurs des aristocrates renoncer à leur noblesse.


- 1700-1760 : + 60%.


Sur la période 1700-1760, la production augmente de 60%. Cette augmentation s’est faite sans machines mécaniques.


Des salaires élevés.


Cela s’est fait avec l’emploi de plus en plus de travailleurs. Et avec la loi de la demande, même les petite gens s’enrichissent. Mais ces salaires élevés vont pousser à la mécanisation pour diminuer les coûts salariaux.


IV)3) Pourquoi l’Europe ?


Un ‘’sentiment de supériorité’’ et ‘’l’esprit d’ouverture’’.


Une première explication est le sentiment de supériorité des européens sur les autres civilisations, mais en même temps un certain esprit d’ouverture. Marx explique quand dans les grands empires asiatiques, on trouve plusieurs religions dans un seul empire (Ottoman=juifs, musulmans (sunnites et shiites), bouddhistes…) alors qu’en Europe, on a un bloc catholique. On le voit par le fait qu’a la fin du Moyen-Âge, on expulse les juifs : l’Europe c’est la chrétienté, il n’y a aucune concurrence. Et c’est cette unité chrétienne qui serait a la base de ce sentiment de supériorité. L’Europe a toutefois absorbé une grande quantité d’inventions d’autres cultures : l’algèbre (Arabe), la patate (Amérique)… David Landes pense que la certaine supériorité de l’Europe est due à l’alphabet : en Chine ou au Japon, il faut savoir lire des milliers de caractères, ce qui rend l’alphabétisation extrêmement difficile. Seul une élite intellectuelle est capable de lire. En Europe, c’est beaucoup plus facile, car il n’y a que 26 caractères à apprendre. De plus, le protestantisme demande aux fidèles de lire la Bible, ce qui contribue à l’alphabétisation. Mais comment les japonais ont ils fait pour s’industrialiser s’ils ont tant de caractères à apprendre, les enfants japonais apprennent bien tous ces caractères…


La disponibilité d’énergie.


L’Europe était recouverte d’immenses forêts, les cours d’eau sont abondants, il y a du vent pour les moulins.


Les facteurs climatiques et géographiques.


L’Europe profite d’un climat relativement agréable, soit disant plus propice au travail. Le climat tempéré présente dans tous les cas des facilités. Par exemple, il n’y a pas le problème des moussons. L’Europe profite également d’une ouverture sur la mer, or ce qui débloque la société de l’ancien régime c’est le commerce maritime a partir du XVIè.


Le morcellement politique


Au sortir du Moyen-Âge, on a un très grand morcellement politique, et les États-Nations sont constamment en compétition les uns-avec les autres. Marx a théorisé le fait qu’un empire comme la chine ne pouvait se développer car le pouvoir état très centralisé, et donc empêche la progression. Il établie donc toute une théorie où les dictatures sont vouées à s’effondrer sur elles-mêmes. En Europe, les découvertes sont dues au fait qu’il y a une compétition entre les états (par exemple C. Colomb a été financé par l’Espagne car elle voulait impressionner ses rivaux).


L’expansion coloniale


Ces grandes découvertes sont la base du commerce triangulaire, et ont permis le développement de l’Europe.

Il faut noter que personne n’est d’accord sur ces éléments. Par exemple la Suisse a été un des premier pays à s’industrialiser, mais la Suisse n’a pas eu d’empire colonial, ni d’ouverture sur la mer par exemple.


La révolution industrielle : un événement inéluctable ?


On en vient à se demander si la révolution industrielle n’était pas quelque chose d’inéluctable. Pourquoi est-ce que c’est l’Angleterre, et pas l’Espagne, qui réunissait tous les éléments ci-dessus, qui a été le berceau de la révolution. Ce qui est certain, c’est qu’à partir de 1760, l’Angleterre change son économie très rapidement, de telle sorte que la révolution est totalement installée en 1800. Et cet évènement s’est répandu au reste de l’Europe, mais pas au delà, ce qui a causé cette fracture entre l’Europe et le reste du monde.


IV)4) Une hypothèses controversée : une révolution agricole ?


La fin progressive de la jachère.


Toute la communauté d’historiens se met d’accord pour dire qu’il n’y a pas eu de révolution agricole en Europe, dans le sens où on n’a pas connu l’invention des tracteurs et des engrais au XVIIIè. A cette époque, c’est la naissance de l’agronomie, de la culture du riz et de la pomme de terre en Europe. En Angleterre au XVIIIè, on supprime progressivement la jachère. Jusqu’alors, l’agriculture fonctionne sur un système triennal, avec un tiers des terres en jachère permanente. Or on découvre que certaines plantes comme le trèfle permettent une régénération des sols. Et avec ces plantes comme le trèfle, qu’on fait pousser sur les terres qui auparavant étaient en jachère, on peut nourrir du bétail. Le fumier de ces animaux sert comme engrais pour les champs. Ainsi, on peut ramener les troupeaux dans les plaines, et on profite d’une production continue. C’est la fin de la tyrannie du blé.


Le développement de l’agronomie et des techniques agricoles.


Encore une fois, les nobles s’intéressent à l’agronomie (ils croisent des races de vache pour avoir des races laitières, des moutons qui produisent plus de laine…).


Les élites anglaises et l’évolution du paysannat.


- Les gentlemen farmers.


Les artisans proto-industriels possèdent de petites terres qu’ils compensent avec leur revenu dans leur petite production textile. Mais en 1760 avec l’arrivée de la spinning Jenny, ils ne peuvent pas concurrencer et font faillite.


- Les enclosures.


Les nobles rachètent les terres des paysans qui ont fait faillite (le prince de galles est le plus grand propriétaire terrien d’Angleterre, et cela date de cette époque). Les paysans se regroupaient en communautés pour cultiver leur terre, mais les grands propriétaires, en rachetant les terres, mettent en place des clôtures. Les paysans en faillite demandent donc du travail aux usines car ils n’ont plus de terre et plus de revenu. La loi de l’offre et de la demande va s’inverser, et cette fois-ci les patrons vont pouvoir payer de bas salaires aux paysans qui cherchent du travail.