« Mécanismes structurels de la révolution industrielle » : différence entre les versions

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*'''Un coût d’entrée modeste'''
*'''Un coût d’entrée modeste'''
Pour créer son entreprise, pour mettre un actif au travail dans l’industrie, il faut durant la révolution industrielle un capital équivalant à 4 ou 5 mois de salaire.  
Pour créer son entreprise, pour mettre un actif au travail dans l’industrie, il faut durant la révolution industrielle un capital équivalant à 4 ou 5 mois de salaire.  


En 1950 dans le tiers monde et durant les 30glorieuses, il faut entre 300 à 350 mois de salaire. En 1800, on peut monter son entreprise sans avoir besoin de l’aide des banques, il suffit d’économiser un peu.
En 1950 dans le tiers monde et durant les 30glorieuses, il faut entre 300 à 350 mois de salaire. En 1800, on peut monter son entreprise sans avoir besoin de l’aide des banques, il suffit d’économiser un peu.
   
   
*'''Une technologie industrielle peu avancée'''
*'''Une technologie industrielle peu avancée'''
Au départ de la révolution, les machines sont très simples. C’est très facile de copier une machine de l’époque, les artisans peuvent le faire très facilement. Aujourd’hui, il est impossible de copier une imprimante, d’en faire le double.
Au départ de la révolution, les machines sont très simples. C’est très facile de copier une machine de l’époque, les artisans peuvent le faire très facilement. Aujourd’hui, il est impossible de copier une imprimante, d’en faire le double.
   
   
*'''Une nouvelle classe d’entrepreneur'''
*'''Une nouvelle classe d’entrepreneur'''
Beaucoup de petites gens sont passées du capitalisme marchand au capitalisme industriel. Ils ne viennent pas des élites anciennes. C’est une nouvelle classe d’entrepreneurs qui ont émergés grâce à ce bas coût d’entrée.
Beaucoup de petites gens sont passées du capitalisme marchand au capitalisme industriel. Ils ne viennent pas des élites anciennes. C’est une nouvelle classe d’entrepreneurs qui ont émergés grâce à ce bas coût d’entrée.


=Les profits=
=Les profits=

Version du 27 août 2013 à 12:57

Le cout des investissements

  • Un coût d’entrée modeste

Pour créer son entreprise, pour mettre un actif au travail dans l’industrie, il faut durant la révolution industrielle un capital équivalant à 4 ou 5 mois de salaire.

En 1950 dans le tiers monde et durant les 30glorieuses, il faut entre 300 à 350 mois de salaire. En 1800, on peut monter son entreprise sans avoir besoin de l’aide des banques, il suffit d’économiser un peu.

  • Une technologie industrielle peu avancée

Au départ de la révolution, les machines sont très simples. C’est très facile de copier une machine de l’époque, les artisans peuvent le faire très facilement. Aujourd’hui, il est impossible de copier une imprimante, d’en faire le double.

  • Une nouvelle classe d’entrepreneur

Beaucoup de petites gens sont passées du capitalisme marchand au capitalisme industriel. Ils ne viennent pas des élites anciennes. C’est une nouvelle classe d’entrepreneurs qui ont émergés grâce à ce bas coût d’entrée.

Les profits

Dehauts profits.

Durant la première phase de la révolutionindustrielle, le taux de profit est entre 20 a 30% par an, donc on rembourseson investissement en 4 ans à peine. De plus, on n’a pas besoin de rembourserles banques, car on ne leur a pas emprunté d’argent. Durant les 30 glorieuses,ce taux était de 10% maximum. Grâce aux machines, on produit 50% moins cher quela proto-industrie, et donc on peut vendre un peu moins cher et engendrer degrands profits.

L’émergenced’une nouvelle classe.

Les profits engrangés sont énormes, etcertains entrepreneurs deviennent vite de grandes fortunes.

L’autofinancement.

Avec cet argent, ces derniers peuvents’autofinancer, car il n’y a pas de banques. Avec les profits, on peut acquérirde nouveau capitaux comme d’autres entreprises ou des machines et donccontinuer ce développement.


La taille des entreprises

L’absenced’une taille optimale ou minimale.

Aujourd’hui, les entreprises doivent avoirune certaine taille pour résister aux crises, alors que durant le révolutionindustrielle, avec le cout d’entrée modeste, on voit une multitude de trèspetites entreprises en terme de capital, mais qui peuvent se permettred’employer beaucoup de personnes car il y a toujours de la demande et la maind’œuvre est très peu chère.

L’exemple Krupp.

Krupp, le géant de l’industrie allemande, vacommencer avec 142 employés, ce qui est peu pour l’époque. L’entreprise vapetit a petit s’étendre, et dans les années 1960, on atteind 100 000 employé.Au début de la révolution, la taille ne compte pas, mais avec les crises, seulesles plus grands résistent, et rachètent les petit etc…


Les coûts de transport

Descoûts élevés : un atout au début de l’industrialisation.

Jusqu’en 1840 et les bateaux à vapeur, lecoup des transports est très élevé. Au début, étant donné que les usines avaientun faible rayon d’influence dû à la quantité limité de transports fiable, onvoit apparaître beaucoup de petites usines.

Auniveau local, la révolution industrielle, un phénomène d’abord régional.

Ainsi, les usines en Alsace et à Tourcoingne s’entretuent pas, car elles ne sont pas assez proches. On a donc des régions,plus que des pays, qui s’industrialisent, avec Liverpool et Manchester enAngleterre, Tourcoing et l’Alsace en France, la Catalogne en Espagne, et larégion de Boston aux USA. Pour empêcher les entreprises anglaises de se diffusersur le territoire français Napoléon a lancé un blocus continental.

NiveauInternational : la diffusion de la révolution industrielle au-delà del’Angleterre.

On a cherché à empêcher les anglais de sedévelopper en dehors de son territoire. Les régions du Nord de la France et dela Belgique ont donc été protégés de la puissance industrielle anglaise, celeur a permis de s’industrialiser sans être menacé.


Les conditions sociales en matière d’emploi

Lesbas salaires.

- Lafluidité.

Il y a une fluidité sociale. Les paysans quisont tombés en faillite viennent demander du travail à l’industrie. On ne parlepas de la fluidité positive, comme le petit marchand qui deviens très riche,mais plutôt négative avec des milliers d’hommes qui cherchent un emplois à bassalaire. De plus, il n’y a aucune loi sociale pour els protéger.

- Lasource du profit.

Le profit émane du fait que les patronspeuvent employer beaucoup de monde, avoir beaucoup de main d’œuvre pour unsalaire très bas, car la demande est énorme.

Letravail des femmes et des enfants

Jusqu’en 1840, il n’y a aucune loi sur le travaildes enfants. Ce travail exerce une pression vers le bas sur les salaires. Unenfant est payé 10% de ce que touche un adulte, donc cela contribue à la baissedes salaires. Les femmes sont souvent des adolescentes, entout cas elles ne sont pas mariées. Les femmes travaillent le plus souvent dansle textile, et elles touchent 30% du salaire d’un ouvrier masculin. On a deux types de patrons : ceux quiembauchent uniquement des femmes et des enfants, pour payer des salaires encoreplus bas, alors que dans les entreprises plus petite qui sont plus dans unementalité paternaliste, on n’embauche que des hommes car on a l’idée quel’homme doit être celui qui amène l’argent au foyer.


La simplicité de la technique

Laproximité des technologies anciennes et nouvelles.

Jusqu'à l’invention des appareils électriqueset des moteurs à explosion vers 1890, on pouvait avoir recours à de simplesartisans pour fabriquer les machines. Ainsi le transfert d’innovassions estrelativement facile.

Un développement industriel sans développement préalable de l’éducation.

Ce fait contredit les études de Landes où la révolution industrielle a pu se produire grâce a la simplicité de l’alphabet européen car en 1830, il y avait 44% d’illettrés en Angleterre. En réalité, l’Angleterre tenait tellement au travail des enfants qu’elle a été l’un des dernier pays à introduire l’école primaire obligatoire, en 1880.