Modification de Las fronteras de Europa
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A partir de ahora, las fronteras se articulan más en torno a lógicas policiales que se llevan a cabo a distancia basadas en sistemas de seguridad y vigilancia. Hay una transformación de las políticas de gestión de fronteras en torno a esta modalidad. | A partir de ahora, las fronteras se articulan más en torno a lógicas policiales que se llevan a cabo a distancia basadas en sistemas de seguridad y vigilancia. Hay una transformación de las políticas de gestión de fronteras en torno a esta modalidad. | ||
= ¿Dónde están las fronteras de la Unión Europea? = | = ¿Dónde están las fronteras de la Unión Europea? = | ||
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Los acuerdos de Schengen se negociaron fuera de la Unión Europea, pero sólo después del Tratado de Amsterdam se añadió Schengen al acervo comunitario. Schengen, en la base, se creó como medida compensatoria para contrarrestar el problema que podría surgir de la circulación de personas. Schengen es una medida de seguridad, pero es una medida de compensación. Schengen fue ante todo una reflexión sobre la inmigración ilegal. La forma en que se han establecido las cosas pone de relieve el hecho de que se ha producido un cambio entre la categoría de "inmigrantes ilegales" y la de delincuencia transfronteriza.[[Fichier:Ri2 map visa needed.png|300px|vignette|droite]] | Los acuerdos de Schengen se negociaron fuera de la Unión Europea, pero sólo después del Tratado de Amsterdam se añadió Schengen al acervo comunitario. Schengen, en la base, se creó como medida compensatoria para contrarrestar el problema que podría surgir de la circulación de personas. Schengen es una medida de seguridad, pero es una medida de compensación. Schengen fue ante todo una reflexión sobre la inmigración ilegal. La forma en que se han establecido las cosas pone de relieve el hecho de que se ha producido un cambio entre la categoría de "inmigrantes ilegales" y la de delincuencia transfronteriza.[[Fichier:Ri2 map visa needed.png|300px|vignette|droite]] | ||
Cette carte met en avant les logiques de frontières avec la création d’une hiérarchie entre pays en fonction du risque potentiel que représentent les gens venant de ces pays au sein de l’espace Schengen. L’idée initiale est généreuse avec la libre circulation. L’Union européenne comme projet politique avait en vue de rapprocher les peuples. L’émergence des logiques compensatoire remet en question le projet initial. En créant cette zone de libre circulation, on a généré de l’exclusion. C’est une représentation non pas normative, mais descriptive en fonction des mesures compensatoires. | |||
[[Fichier:Ri2 map border ue fortress.png|300px|vignette|droite]] | [[Fichier:Ri2 map border ue fortress.png|300px|vignette|droite]] | ||
Le problème discriminatoire met en avant une hiérarchie des pays. Comme il y a une gradation entre différentes personnes sur le degré de légalité afin de pouvoir entrer dans l’Union européenne, la frontière peut se trouver à différents endroits. Il y a une externalisation des compétences. Pour quelqu’un qui a besoin d’un visa, la première frontière de l’Europe est un consulat ou une ambassade délivrant un visa Schengen. La frontière n’est plus nécessairement une distinction entre l’intérieur et l’extérieur. Les frontières ne sont plus uniquement des lignes, mais peuvent être aussi des points. En fait, les logiques de points et de lignes cohabitent entre elles. | |||
= La | = La stratégie suisse de gestion intégrée des frontières [IBM] : le modèle des quatre filtres = | ||
La Suisse n’est pas membre de l’Union européenne, mais membre de l’accord de Schengen faisant partie de la zone de libre circulation des personnes. Se pose la question d’où sont les frontières de la Suisse ? La Suisse est un projet qui s’intègre dans le projet de constitution d’un espace de sécurité intérieur européen lancé en 1999 – 2000 menant à la constitution d’un espace de justice, liberté et sécurité. | |||
[[Fichier:Integrated management of external borders.jpeg|400px|vignette|centré]] | [[Fichier:Integrated management of external borders.jpeg|400px|vignette|centré]] | ||
Le modèle IBM Integrated management of external borders est la stratégie Suisse de gestion des frontières. Ce modèle est l’application à la Suisse de façon extrêmement fidèle du programme de Stockholm ayant mené au niveau de l’Union européenne à la stratégie de IBM. Les frontières suisses sont un modèle en filtre qui se divise entre quatre filtres : | |||
#''' | #'''Dispositifs dans les États tiers''' : c’est le personnel des ambassades suisses. La frontière suisse commence à l’ambassade. Cela peut être aussi avec des agents de liaison des douanes qui sont des conseillers en document qui intègrent la frontière suisse dans le pays d’origine. Ce sont des attachés migratoires comme, par exemple, les compagnies aériennes suisses qui est un acteur de la gestion des frontières. | ||
#''' | #'''Frontières extérieurs de l’espace Schengen''' : ce sont tous les États Schengen qui ont une frontière extérieure. L’agence européenne en charge est l’agence FRONTEX qui regroupe des budgets afin de monter des opérations que cela soit avec des moyens militaires, policiers ou encore douaniers. La Suisse est intégrée dans FRONTEX envoyant des douaniers et des policiers s’occuper de la surveillance extérieure des pays de l’Union européenne. La Suisse coopère aussi avec les agences compétentes à Bruxelles afin de s’occuper et contribuer à la gestion des frontières extérieures de Schengen. | ||
#''' | #'''Frontière suisse traditionnelles''' : c’est l’ancienne frontière, mais aussi les aéroports. Des systèmes d’informations sont mis en place dans une logique où ces ceux qui entrent qui doivent montrer qu’ils sont légitimes à entrer. Cela renvoie à l’accord PMR qui est un échange automatique d’informations entre toues les personnes qui voyagent entre l’Union européenne et les États-Unis. | ||
#''' | #'''Dispositif dans l’espace intérieur''' : cela est au sein du territoire dans des lieux ciblés comme une gare. | ||
Dans la logique de filtre, on voit que le monde entier est quasiment ouvert. Est mise en place l’idée de globalisation de la sécurité où l’enjeu de la sécurité est de pouvoir déterminer de manière efficace ceux qui ont le droit de circuler et ceux qui n’ont pas le droit de circuler afin de gérer ces flux de manière efficace. Désormais, les frontières suisses sont un peu partout et plus où on les attendait. | |||
La Suisse est intégrée dans la conception de la sécurité intérieure européenne. La distinction entre sécurité intérieure et extérieure a explosé. En Suisse, la question de la sécurité a fusionné entre sécurité intérieure et extérieure au profit de ceux qui font la sécurité intérieure. Maintenant, il y a une dimension extérieure de la sécurité intérieure qui renvoie à la logique de « homeland security ». L’Europe est la Suisse s’inscrivent dans cette fusion entre l’interne et l’externe. | |||
Le rapport à l’étranger peut être double. Même si l’Europe n’est pas une forteresse, on est avant tout en train de générer des logiques d’exclusion. Une machine intégrative et inclusive génère surtout de l’exclusion. | |||
= | = Annexes = | ||
*Isnblog.ethz.ch,. (2015). Why Borders Matter « ISN Blog. Retrieved 6 August 2015, from http://isnblog.ethz.ch/conflict/why-borders-matter | *Isnblog.ethz.ch,. (2015). Why Borders Matter « ISN Blog. Retrieved 6 August 2015, from http://isnblog.ethz.ch/conflict/why-borders-matter | ||
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