« La structure d’État, le régime politique et la neutralité de la Suisse » : différence entre les versions

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Àl’époque la Suisse avait deux possibilités pour assurer son existence:
Àl’époque la Suisse avait deux possibilités pour assurer son existence:
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*soit s’allier à la France des Bourbons soit à l’Autriche des Habsbourg, le risque étant de devenir sujet de l’un de ces deux pays
-        soit  s’abstenir de toute intervention dans lesguerres continuelles entre la France et l’Autriche  
*soit  s’abstenir de toute intervention dans les guerres continuelles entre la France et l’Autriche  
   
   
Ainsila neutralité était une manière pour les suisses de maintenir leurindépendance.
Ainsila neutralité était une manière pour les suisses de maintenir leurindépendance.

Version du 29 novembre 2012 à 19:56

L’État fédéral et les principaux organes de la Confédération et des Cantons

À l’échelon fédéral

À l’échelon cantonal

La démocratie

Le régime politique de démocratie semi-directe

Le régime politique de la démocratie directe

La neutralité

WilliamEmmanuel Rappard est né à New York en 1883 et décède à Genève en 1958, il futnotamment professeur, recteur et diplomate suisse. Défenseur de la neutralitésuisse.

  • Jeunesse

Néd'une famille thurgovienne qui vivait aux États-Unis à New York d'un pèrenégociant en broderie et d'une mère travaillant dans son entreprisepharmaceutique familiale. Il passa son enfance et le début de son adolescenceaux États-Unis. La famille Rappard quitta les USA pour s'installer à Genève oùWilliam termina son cursus scolaire et entama son parcours académique.

  • Études

Étudiant,il a fréquenté de nombreuses universités : à Paris il a été l’élève d' AdolpheLandry (1874-1956) qui, semble-t-il, l’a marqué et d’Halévy ; en Allemagne(Berlin) il a suivi les cours de Wagner et de Schmoller, à Harvard de Taussiget à Vienne de Philippovich qui l’a encouragé à s’intéresser à l'OrganisationInternationale du Travail (OIT).

  • Vie active

Professeurassistant à Harvard de 1911 à 1912, il est nommé en 1913 professeur d'histoireéconomique à l’Université de Genève. Ami d'Abbott Lawrence Lowell, président deHarvard de 1909 à 1933, connaissant le colonel House et Walter Lippmann, il ajoué un rôle important dans l’attribution du siège de la Société des Nations àGenève. Il présida la commission des mandats de la Société des Nations. Il travailla aussi en tant que juriste. Il possédait donc une formation pluridisciplinaire.

En 1927, il fonda l'Institut Universitaire de Hautes Études Internationales de Genève, il y accueillit de nombreux réfugiés en provenance des États totalitaires voisins. Il fut également membre dans les années trente du"Comité international pour le placement des intellectuels réfugiés".Il fut aussi recteur de l'université de Genève à 2 reprises.

En1942, le Conseil fédéral le désigne comme interlocuteur pour d'importantesnégociations (entre autre renouer les relations avec les pays alliés), alorsqu'il n'est pas fonctionnaire fédéral, mais professeur à l'université. Ilplaidera également pour le retour des organisations internationales à Genève.

Àla fin des années trente, il s’opposa à la fondation Rockefeller qui auraitvoulu que l’IUHEI se consacre aux études économiques et abandonnel’enseignement comme l’avait fait la Brookings Institution. À cette occasion ilreçut le soutien de Lionel Robbins qui le tenait en haute estime. Membre de ladélégation Suisse auprès de l’OIT de 1945 à 1956. Un des fondateurs de laSociété du Mont-Pèlerin.

Sabibliographie touche au droit, à l’histoire, à la statistique ainsi qu’auxrelations internationales.

Rapparda abordé la neutralité en tant que chercheur et en tant qu’acteur.

La neutralité de la Suisse, des origines au XXe siècle

PourRappard le terme neutralité ne suscite par l’enthousiasme. Il relève, enfrançais, l’adjectif neutre rime trop bien avec l’épithète pleutre aveclaquelle il est souvent accouplé pour ne pas subir d’emblée une véritabledépréciation ; de plus il sert aux biologiste a définir les organesasexué, les chimistes les substances sans saveur. La neutralité est l’attituded’un pays qui refuse ou de s’interdire d’intervenir dans les conflits quioppose les un aux autre les États tiers ».

La neutralité est l’aptitude d’unpays qui refuse ou s’interdit de s’opposer à des conflits qui implique des paystiers

L’historienRappard montre que cette politique de neutralité remonte à Marignan conférence.

Laneutralité remonte à la défaite de Marignan (1515) lorsque les Suisses ont été battupar François Ier. C’est alors que la neutralité est devenu le principedirecteur de la politique étrangère Suisse.

Àl’époque la Suisse avait deux possibilités pour assurer son existence:

  • soit s’allier à la France des Bourbons soit à l’Autriche des Habsbourg, le risque étant de devenir sujet de l’un de ces deux pays
  • soit s’abstenir de toute intervention dans les guerres continuelles entre la France et l’Autriche

Ainsila neutralité était une manière pour les suisses de maintenir leurindépendance.

Aprèsla réforme, la neutralité va être une manière de maintenir les confédérés. Ens’alliant étroitement avec les coreligionnaire étranger, la Suisse risquaitd’éclater. Le principe de neutralité élaboré dans le conflit entre l’Autricheet la France va être également utilisé dans le domaine religieux.

Laneutralité Suisse devint un principe ayant pour but d’assurer la sécurité extérieurmais aussi de préserver la sécurité intérieur afin d’éviter que des conflit confessionnellesne viennent faire éclater l’unité.

Cettepolitique de neutralité poursuivit au cour des siècle était aussi conforme à l’intérêtdes belligérants.

Laguerre de la ligue des Habsbourg menaçait les frontières de la confédération,Louis XIV et Léopold Ier avaient engagés les suisses à défendre leur territoirecontre d’éventuelles incursions de leurs ennemies. Cependant, les Suisses vont demander que lesfrançais et autrichiens participent aux frais de mobilisations ; ils s’exécutèrent.

Ainsila neutralité devint un élément essentiel du patrimoine institutionnel desconfédérés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Àla chute de Napoléon, ce statut est de nouveau reconnu le 20 novembre1815 : la neutralité et l’indépendance de la Suisse sont dans les brefs intérêtsde l’Europe entière.

L’actedu 20 novembre 1815 qui est un traité international signé par lespuissances européennes disait « la neutralité et l’inviolabilité de lasuisse et son indépendance de toute influence étrangère sont dans le vraiintérêt de l’Europe tout entière ».

Duranttout le XIXème siècle la Suisse va maintenir sa politique de neutralité.

La guerre de 1914-1918

Les années trente

La deuxième guerre mondiale

L’après-guerre