« La frontière : un objet fétiche de la géographie politique, des formes et des effets fluctuants » : différence entre les versions

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=L’effet frontière est multiforme=
=L’effet frontière est multiforme=
Une autre idée centrale en géographie tourne autour de « l’effet frontière ; à partir du moment ou une frontière internationale est mise en place cela génère de nombreux effets qui se traduisent dans le paysage mais aussi dans la société par des échanges et des mouvements ou au contraire une limitation des échanges et des mouvements.
L’introduction d’une frontière internationale se traduit par l’existence de différentiels : c’est une différence qui peut être exploitée.
Les différentiels permettent de mettre en place toute une activité basée sur son exploitation. En d’’autre termes quand on exploitable une différence, cette différence devient un différentielle. L’exploitation d’un différentiel génère des formes particulières avec des agglomérations qui vont plutôt se développer du côté d’une frontière que de l’autre, mais aussi des mouvements de capitaux qui vont jouer sur les différentiels.
L’effet de différentiel va être plus ou moins important selon leur nombre et leur importance. Il y a des frontières qui ont peu de différentiels au contraire d’autres frontières qui en génèrent de nombreux.
Dès lors il est possible de hiérarchiser les frontières selon leur statut politique ou administratif :
- Frontières administratives infranationales comme les limites de municipalités qui sont inférieures au niveau administrativo-politique
- limites cantonales qui est infranational mais plus importante que la frontière entres les municipalités
- frontières internationales
C’est compliqué parce qu’il n’y a pas une stricte superposition et un strict emboitement des appartenances de niveau internationales.
Cette figure montre comment à l’intérieur de la grande Europe on a des assemblages au niveau supranational à géométrie variable. Par exemple la Suisse fait partie de l’espace Schengen donc d’un noyau dur européen important avec un certain nombre d’États qui se sont associés pour faciliter la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen tandis qu’ils se sont associés aussi inversement pour renforcer le contrôle des personnes en provenance de l’extérieur de l’espace Schengen ce qui se traduit par une facilitation de la frontière par les individus.
La frontière Suisse se franchie aujourd’hui extrêmement facilement au titre du déplacement individuel, du déplacement des capitaux et des marchandises, cependant elle reste dure est importante qui génère des différentiels en terme par exemple de droit fiscal et en terme monétaire. Le différentiel monétaire va être exploité créant des différentiels en termes de loyer, de travail, de niveau de salaire.
On peut hiérarchiser les frontières avec des frontières internationales à l’intérieur dans le noyau central qui s’effacer presque complétement, inversement quand on franchi la frontière qui correspond à un groupe qui a une politique commune on est alors sur une frontière plus importante qui génère des différentiels.
Pour illustrer la hiérarchie des frontières c’est image est la représentation du nombre de décès liés à la tentative de franchissement de la frontières liée à la tentative de franchissement de la frontières. Sont identifiés les sites le plus facile pour tenter le franchissement qui renvoie à une réalité permanente.
Apparait des frontières dures car aujourd’hui avec la mondialisation on n’est certainement pas dans une ère de disparition de la frontière, certaines frontières s’attenues mais d’autres se renforcent fonctionnant comme des interfaces avec d’autres parties du monde.
Concernant le franchissement de la frontière par des personnes, on a des frontières dures qui se renforcent matérialisées par la frontière Schengen.
Cette figure présente une hiérarchisation des frontières en fonction du niveau de développement.
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Les auteurs ont essayés de voir qu’elles étaient les oppositions les plus importantes en termes de niveau de richesse dans cette partie du monde. O voit que la rupture majeur passe entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Ce sont des frontières ou il y a un niveau de différentiel important.
Il y a un décalage entre l’interface du niveau de richesse et l’interface politique qui est constitué par les frontières de l’Union Européenne et la frontière Schengen.
Au même moment de la mise en place des peace parks, on instaure une frontière dure ou on tente d’empêcher et de limiter les possibilités de franchissement illégales en provenance du Mozambique, du Zimbabwe ou transitant par ces pays.
On peut très bien avoir un mouvement l‘effacement relatif des frontières, d’établissement de zones de souveraineté partagées et en même temps l’établissement de nouveaux murs qui visent à empêcher ou stopper des mouvements de population.
Ce planisphère présent les frontières internationales hiérarchisées selon leur effet barrière, ce sont des frontières qui limitent l’activité ou le mouvement.
Cette carte porte sur le franchissement de la frontière à des fins commerciales. Sur cette carte on voit que les frontières africaines et asiatiques apparaissent beaucoup plus dures à l’entrave au commerce que les frontières européennes, américaines et sud-américaines. Cette carte sous-entend que l’un es frein au développent africain serait l’existence de barrière douanières mais cela est discutable.
On peut hiérarchiser les frontières en fonction de leur effet en termes de différentiel mais aussi en termes d’effet barrière qui entrave le mouvement.
Ces deux tableaux montrent que la frontière peut avoir plusieurs fonctions et que ces différentes fonctions se réduisent par différents effets :
*fonction de barrière : existence d’une délimitation sous la forme d’une frontière plus ou moins difficile à franchir
*interface et mise en relation: se traduit par des contacts, delà coopération, des échanges des accords, de la méditation, etc.
*différenciation de deux systèmes de part et d’autre de la frontière : existence de différences qui peuvent être traduite ne tant que différentielles avec une asymétrie de part et d’autre et donc une inégalité
*affirmation d’un projet commun : c’est le cas des aires transfrontalières s’affirmant sur la base d’une double réalité.
Ce sont quatre fonctions de bases qui se traduisent par des effets et des formes.
=L’agglomération genevoise transfrontalière : une aire transfrontalière intégrée ?=
=L’agglomération genevoise transfrontalière : une aire transfrontalière intégrée ?=
==A l’échelle locale une ville suisse et sa banlieue française impliquée dans un projet commun, mais à l’échelle régionale une aire fonctionnelle toujours divisée==
==A l’échelle locale une ville suisse et sa banlieue française impliquée dans un projet commun, mais à l’échelle régionale une aire fonctionnelle toujours divisée==
==Un mouvement politique anti-frontalier dans la partie centrale et suisse de l’agglomération : est-ce une question de distance culturelle liée à la forme urbaine et à la zone tampon ?==
==Un mouvement politique anti-frontalier dans la partie centrale et suisse de l’agglomération : est-ce une question de distance culturelle liée à la forme urbaine et à la zone tampon ?==

Version du 9 avril 2014 à 23:11

Sur la frontière peut se cristalliser des réalités quotidiennes, parfois ce sont les tragédies qui s’y cristallisent. La frontière présente des formes et un certain nombre d’effet.

La frontière est un objet central de la géographie et même un objet fétiche de la géographie politique. La frontière présente de formes et un certains nombres d’effets liés à sa présence.

Quand on pense à la frontière, on pense généralement à la frontière de l’État-moderne

La frontière est à la fois fixe est linéaires :

Nous pouvons voir une frontière fixe avec le mur de Berlin ans les années de guerre froide et la frontière de la Bordurie dans Tintin et l’affaire Tournesol. Dans les second cas nous avons à faire une frontière qui se matérialise uniquement par une borne frontière qui est une ligne imaginaire non matérialisée par un dispositif.

Franchir la frontières c’est passer dans un autre ordre juridique et pour un citoyen c’est quitter l’aire de sa nationalité devant un étranger ayant des conséquences importantes.

La frontière ce n’est pas qu’une ligne, la frontière internationale est aussi un plan. Peuvent être concerné la surface terrestre, mais aussi les eaux, les surfaces maritimes mais aussi les espaces aériennes.

La frontière n’a pas toujours été fixe et linéaire, elle peut devenir mobile

Toute un série de réalité ne prend pas la forme d’une ligne fixe car la frontière n’a pas toujours été fixe ni linéaire. Pendant les périodes antiques et médiévales mais encore durant la période moderne on avait frontières qui prenaient la formes de zones étendues. Pour délimiter l’espace de souveraineté on parlait de « marches », mais on peut aussi parler de « confins » et de « zones tampons ». Dans d’autre cas on pouvait aussi utiliser le terme de «front» afin de délimiter les aires de souverainetés, c’est-à-dire des zones en constantes mutations qui faisaient l’objet d’une appropriation progressive de la frontière progressant avec le front pionnier. Ainsi la frontière est la limite de l’espace qui fait l’appropriation d’une communauté.

La géographie administrative et contemporaine est héritière des modes de fonctionnement première comme certaines enclaves, parfois dans les découpages contemporains actuelles basé sur des limites fixes dans le temps et dans l’espace des enclaves persistent.

Aujourd’hui on a une mutation importante dans la matérialisation des frontières et dans l’exercice des fonctions liées à la frontière. Ces mutations font apparaitre la frontière comme étant mobile. Il y a des frontière qui sont liées aux personnes c’est-à-dire que chaque individu peut emporter avec lui les éléments de la frontière car il est susceptible d’être contrôlé un peu partout grâce à la traçabilité des données qu’il peut emporter avec lui qui permettent de contrôler les personnes indépendant du simple acte de franchissement de la frontières.. Il existe aussi des personnes qui disposent de droits portabilités leur offrant la possibilité de s’affranchir de certaines contraintes liées au statut d’étranger qu’ils peuvent porter partout et qui leur permettent de franchir plus facilement des frontières.

Inversement il a des contrites qui peuvent été emporter par des personnes. L’idée même de contrôle à la frontière n’est plus forcément à l’ordre du jour. Parfois les opérations de contrôle de frontière peuvent être projetées sur le lieu de départ. C’est une délocalisation de l’opération frontalière bien au-delà de la frontières a proprement dite. Il existe d’autres formes de frontières repoussées qui sont des périmètres de gestions partagées.

On voit apparaitre de mode d’administration et de délimitation de la frontière :

  • Un mode classique de représentation qui fait qu’on appartient à une entité faisant de ce qui appartient à l’autre entité quelque chose de

diffèrent et d’extérieur de l’entité à laquelle on appartient

  • Un mode d’espace partagé ou s’exerce une coopération et un partage de souveraineté. Ainsi la véritable frontière est repoussée au-delà ce qui fait un partage de souveraineté. Ce sont des formules qui se multiplient aujourd’hui que cela soit pour gérer des espaces de concentration humaine ainsi que pour en faciliter la gestion. Pour faciliter la gestion de ces espaces on met en place une administration qui dispose de pouvoir pour planifier l’avenir d’une région sur un espace partagé (ex- Grande

Genève)


Dans les confins ont été instauré des réserves ou des parcs nationaux parce que ces régions sont peu peuplées. Pour ces différentes raisons certaines régions frontalières sont peu peuplé et peuvent été dédiées à la protection de la nature et de l’environnement.

Parfois on a des dispositifs de parc nationaux qui sont des entités de même nature mais de part et d’autre d’une frontière. Ce quo se développe aujourd’hui est une organisation de coopérations entre les organismes de gestions nationales voir des fusions pour créer une aire protégée transnationale.

En Afrique australe depuis le début des années 1990, une série d’opérations de ce type a été mise en place avec des « Peace Park » ne lieu et place de lieu qui ont été des zones d’affrontement.

L’idée est d’annuler la réalité frontalière un créant un seul grand parc au sein duquel la faune et les touristes peuvent circuler librement au contraire des populations africaines laissant montrer un certain nombre de limites. Cependant la frontière devient un lieu de coopération en lieu et place d’un espace d’affrontement.

La frontière contemporaine a tendance à ne pas s’effacer totalement, mais la globalisation débouche sur une nouvelle hiérarchisation des frontières est de leur significations repoussées au-delà de zones de coopération.

Il y aurait de bonne et de mauvaises frontières

Idéologiquement l’idée même de frontière internationale fait souvent l’objet de critiques philosophiques car la frontière internationale serait une sorte de modalités temporelles de gestion d’une humanité séparée en différentes nationalités. La frontière serait une nécessité dont la vocation serait de disparaitre.

Pour d’autre la fondrière est nécessaire car la différentiation des identités permet de créer un équilibre relationnel. Ce sont des différenciations qui pourraient permettre d’échanger et de collaborer y compris de manière pacifique.

La frontière internationale fait l’objet d’appréciations qualitatives : on a l’habitude de penser que certaines frontières sont de bonnes frontières parce qu’établies sur des lignes qui ont du sens selon des principes rationnelle au contraire on considère qu’il y a de mauvaises frontières parce qu’elles n’auraient pas été établies de manière arbitraire sur des lignes qui comprennent des discontinuités.

Derrière cette opposition il y a la notion de frontière naturelle qui serait de bonnes frontières. Une partie de l’historiographie française a essayé de montrer que la constitution de royaume français puis de la république française correspondent à une logique sur une longue durée d’affirmation d’un territoire national qui a progressivement arrivé à trouver ses bonnes frontières. Il y aurait une discontinuité physique (ligne de crête séparant deux versants de montage, une cour d’eau qui sépare une rive gauche d’une rive droite) qui se caractérise dans le paysage. Toute l’idéologie de la frontière naturelle est d‘associer à ces limites physiques des vertus en terme culturelles et politiques. Ce serait des frontières qui s’appuient sur des discontinuités physiques et qui s’appuient sur des légitimités politique et culturel puisqu’elles sépareraient deux nations de part et d’autre de cette frontière.

La frontière naturelle ne s’appuie pas seulement sur une discontinuité physique, c’est l’idée qu’il y aurait une bonne frontière qui à la fois s’appuie sur une discontinuité physique et en plus à la vertu de délimiter deux nation voisines mais très différentes. Cette idée de frontière naturelle a été déconstruite car cela faisait partie de la construction des mythes nationaux qui légitiment les nations. Ces mythes sont basés sur toute une série d’évènements pris dans l’histoire et la géographie.

La mauvaise frontière serait la frontière totalement arbitraire imposée de l’extérieur par une puissance étrangère, c’est notamment le cas des frontière coloniales qui ont été imposées dans le cadre des colonies de peuplement. Pour résumer, la bonne frontière serait la frontière naturelle et la mauvaise frontière serait la frontière rectiligne imposée. Face à ces discours plusieurs choses doivent être rappelées.

Il est extrêmes rare que se recoupe des discontinuités de type physiques, de type culturel, politique et historique. Le mythe de la frontière parfaite ou se superpose ces discontinuités est un mythe.

Cette illustration pos le problème d’un élément du patrimoine culturel Khmer et la frontière naturelle qui ne correspond pas à la même discontinuité. Selon que l’on revendique u nom de la discontinuité physique ou au nom de la discontinuité historique et culturel peut mener à un conflit. La frontière se cale sur des prétextes qui peuvent être une micro-discontinuité physique qui va permettre de matérialiser le trait de frontière mais qui n’a pas nécessairement quelque chose de majeur. Cela dépend en fait qu’a un moment donné l’état des rapports de force a fait qu’on a décidé de choisir cette limite qui montre que la frontière naturelle n’est pas tout le temps légitimé.

Concernant la mauvaise frontière qui est arbitraire, il faut noter que l’imposition de la frontière depuis l’extérieur crée une coupure nette qui gêne les échangent qui peuvent exister au sein de cette communauté, mais gène aussi la volonté éventuelle d’avoir un pouvoir ou des modalités de gestion qui concernent la totalité de la communauté. Ces frontières arbitraires sont venues perturber de manière radicale des fonctionnements qui leur étaient antérieurs.

Le fait de critiquer dans la longue durée une frontière géométrique dite arbitraire renvoi a une certaine idéologie.

Concernant les frontières arbitraires coloniales, si on estime aujourd’hui qu’une bonne partie des problèmes africains sont liés à l’héritage colonial il faudrait redéfinir les frontières sur des frontières culturelles ou ethniques. Au contraire on peut estimer qu’une collectivité et une société nationale ont pour vocation de réunir des individus ou des groupes issues d’origines différentes plutôt que de réunir des ressortissants d‘une même communauté et donc de reposer sur un principe d’homogénéité d’ordre culturel ou ethnique.

Quand on critique la frontière arbitraire et le maintien d’une frontière complètent arbitraire mais qui peut paraitre à partir d’un certain temps moins arbitraires parce que des structures se sont développée à partir de ce délimitée, cela renvoi a une approche qui va privilégier l’homogénéité ethnique comme fondement de la nationalité.  La frontière naturelle reste en Europe occidental une figure de référence. Cette image montre comment certaines frontières internationales sont aussi des hot-spots géopolitiques, des lignes d’affrontement majeur qui continuent d’avoir une nette d’opposition nette entre États-Nations.

L’effet frontière est multiforme

Une autre idée centrale en géographie tourne autour de « l’effet frontière ; à partir du moment ou une frontière internationale est mise en place cela génère de nombreux effets qui se traduisent dans le paysage mais aussi dans la société par des échanges et des mouvements ou au contraire une limitation des échanges et des mouvements.

L’introduction d’une frontière internationale se traduit par l’existence de différentiels : c’est une différence qui peut être exploitée. Les différentiels permettent de mettre en place toute une activité basée sur son exploitation. En d’’autre termes quand on exploitable une différence, cette différence devient un différentielle. L’exploitation d’un différentiel génère des formes particulières avec des agglomérations qui vont plutôt se développer du côté d’une frontière que de l’autre, mais aussi des mouvements de capitaux qui vont jouer sur les différentiels.

L’effet de différentiel va être plus ou moins important selon leur nombre et leur importance. Il y a des frontières qui ont peu de différentiels au contraire d’autres frontières qui en génèrent de nombreux. Dès lors il est possible de hiérarchiser les frontières selon leur statut politique ou administratif : - Frontières administratives infranationales comme les limites de municipalités qui sont inférieures au niveau administrativo-politique - limites cantonales qui est infranational mais plus importante que la frontière entres les municipalités - frontières internationales

C’est compliqué parce qu’il n’y a pas une stricte superposition et un strict emboitement des appartenances de niveau internationales.

Cette figure montre comment à l’intérieur de la grande Europe on a des assemblages au niveau supranational à géométrie variable. Par exemple la Suisse fait partie de l’espace Schengen donc d’un noyau dur européen important avec un certain nombre d’États qui se sont associés pour faciliter la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen tandis qu’ils se sont associés aussi inversement pour renforcer le contrôle des personnes en provenance de l’extérieur de l’espace Schengen ce qui se traduit par une facilitation de la frontière par les individus.

La frontière Suisse se franchie aujourd’hui extrêmement facilement au titre du déplacement individuel, du déplacement des capitaux et des marchandises, cependant elle reste dure est importante qui génère des différentiels en terme par exemple de droit fiscal et en terme monétaire. Le différentiel monétaire va être exploité créant des différentiels en termes de loyer, de travail, de niveau de salaire.

On peut hiérarchiser les frontières avec des frontières internationales à l’intérieur dans le noyau central qui s’effacer presque complétement, inversement quand on franchi la frontière qui correspond à un groupe qui a une politique commune on est alors sur une frontière plus importante qui génère des différentiels.  Pour illustrer la hiérarchie des frontières c’est image est la représentation du nombre de décès liés à la tentative de franchissement de la frontières liée à la tentative de franchissement de la frontières. Sont identifiés les sites le plus facile pour tenter le franchissement qui renvoie à une réalité permanente.

Apparait des frontières dures car aujourd’hui avec la mondialisation on n’est certainement pas dans une ère de disparition de la frontière, certaines frontières s’attenues mais d’autres se renforcent fonctionnant comme des interfaces avec d’autres parties du monde.

Concernant le franchissement de la frontière par des personnes, on a des frontières dures qui se renforcent matérialisées par la frontière Schengen. Cette figure présente une hiérarchisation des frontières en fonction du niveau de développement. 85 Les auteurs ont essayés de voir qu’elles étaient les oppositions les plus importantes en termes de niveau de richesse dans cette partie du monde. O voit que la rupture majeur passe entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. Ce sont des frontières ou il y a un niveau de différentiel important. Il y a un décalage entre l’interface du niveau de richesse et l’interface politique qui est constitué par les frontières de l’Union Européenne et la frontière Schengen.

Au même moment de la mise en place des peace parks, on instaure une frontière dure ou on tente d’empêcher et de limiter les possibilités de franchissement illégales en provenance du Mozambique, du Zimbabwe ou transitant par ces pays.

On peut très bien avoir un mouvement l‘effacement relatif des frontières, d’établissement de zones de souveraineté partagées et en même temps l’établissement de nouveaux murs qui visent à empêcher ou stopper des mouvements de population.

Ce planisphère présent les frontières internationales hiérarchisées selon leur effet barrière, ce sont des frontières qui limitent l’activité ou le mouvement.

Cette carte porte sur le franchissement de la frontière à des fins commerciales. Sur cette carte on voit que les frontières africaines et asiatiques apparaissent beaucoup plus dures à l’entrave au commerce que les frontières européennes, américaines et sud-américaines. Cette carte sous-entend que l’un es frein au développent africain serait l’existence de barrière douanières mais cela est discutable.

On peut hiérarchiser les frontières en fonction de leur effet en termes de différentiel mais aussi en termes d’effet barrière qui entrave le mouvement.  Ces deux tableaux montrent que la frontière peut avoir plusieurs fonctions et que ces différentes fonctions se réduisent par différents effets :

  • fonction de barrière : existence d’une délimitation sous la forme d’une frontière plus ou moins difficile à franchir
  • interface et mise en relation: se traduit par des contacts, delà coopération, des échanges des accords, de la méditation, etc.
  • différenciation de deux systèmes de part et d’autre de la frontière : existence de différences qui peuvent être traduite ne tant que différentielles avec une asymétrie de part et d’autre et donc une inégalité
  • affirmation d’un projet commun : c’est le cas des aires transfrontalières s’affirmant sur la base d’une double réalité.

Ce sont quatre fonctions de bases qui se traduisent par des effets et des formes.

L’agglomération genevoise transfrontalière : une aire transfrontalière intégrée ?

A l’échelle locale une ville suisse et sa banlieue française impliquée dans un projet commun, mais à l’échelle régionale une aire fonctionnelle toujours divisée

Un mouvement politique anti-frontalier dans la partie centrale et suisse de l’agglomération : est-ce une question de distance culturelle liée à la forme urbaine et à la zone tampon ?