« La formation de systèmes migratoires mondiaux » : différence entre les versions
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C’est un immense ghetto, où le tsar a envoyé les populations juives deRussie vers la Lettonie, la Lituanie, la Pologne de 1791 à 1917. C’est une zonefrontière avec l’Allemagne. La culture juif s’épanoui dans cette région, oncrée par exemple l’université hébraïque a Vilnius. C’est à partir de 1881 quela situation dégénère, on a des vagues de violence contre les juifs suite al’assassinat du tsar Alexandre II. En 1905 et la défaite de la Russie contre lejapon, l’empire à cherché un bouc émissaire, et à nouveau il y a des vagues de pogromes.Cela a causé une migration des populations baltiques et polonaises. | C’est un immense ghetto, où le tsar a envoyé les populations juives deRussie vers la Lettonie, la Lituanie, la Pologne de 1791 à 1917. C’est une zonefrontière avec l’Allemagne. La culture juif s’épanoui dans cette région, oncrée par exemple l’université hébraïque a Vilnius. C’est à partir de 1881 quela situation dégénère, on a des vagues de violence contre les juifs suite al’assassinat du tsar Alexandre II. En 1905 et la défaite de la Russie contre lejapon, l’empire à cherché un bouc émissaire, et à nouveau il y a des vagues de pogromes.Cela a causé une migration des populations baltiques et polonaises. | ||
Certaines villes européennes vont s’agrandir grâce à ces migrations,mais d’une manière différentes. Certains migrants vont arriver dans les port etne plus avoir l’argent pour partir. Ils vont s’installer dans ces villesportuaires. De plus, ces migrants font le calcul de la différence entre lessalaires réels du pays de départ et d’arrivé, et font le choix de rester surplace, car la situation y est au final plus avantageuse. En réalité, certainspays comme les USA sont élevé au rang de mythe, ces pays font rêver, même si laréalité est souvent différente. | Certaines villes européennes vont s’agrandir grâce à ces migrations,mais d’une manière différentes. Certains migrants vont arriver dans les port etne plus avoir l’argent pour partir. Ils vont s’installer dans ces villesportuaires. De plus, ces migrants font le calcul de la différence entre lessalaires réels du pays de départ et d’arrivé, et font le choix de rester surplace, car la situation y est au final plus avantageuse. En réalité, certainspays comme les USA sont élevé au rang de mythe, ces pays font rêver, même si laréalité est souvent différente. | ||
==IV. Un modèle de causalité== | ==IV. Un modèle de causalité== | ||
Version du 12 janvier 2013 à 03:10
CHAPITRE X : LES GRANDS FLUX MIGRATOIRES DU LONG XIXème siècle
I. Les théories de la migration
Le modèle classique.
Les théories de la migration répondent à un modèle cout/bénéfice. L’accentest surtout mis sur les bénéfices que les migrants pourraient avoir à migrer.Dans ce modèle, on imagine qu’un paysans se dise : qu’est ce que ça coutede migrer, ce que je vais en tirer, et si les bénéfices sont supérieurs au coût,la migration en découle. Le bénéfice se défini par le salaire réel du pays d’immigration - lesalaire du pays d’origine (B=SR destination – SR origine). Le salaire réel estle salaire divisé par le cout de la vie (en Suisse, les salaires sont élevés, maisle coût de la vie l’est aussi, donc le salaire réel n’est pas si élevé). Doncsi un migrant apprend qu’aux USA, le salaire réel est élevé, et qu’on al’argent pour migrer, on le fait. Ce model repose entièrement sur l’économie. Les géographes ont pour leur part établi la théorie du push/pull. On ades facteurs push, qui nous poussent dehors, comme la misère, et des facteurspull, qui sont les éléments attractifs dans le pays de destination. On choisile pays de destination en fonction de ce qui nous attire. Ce modèle reste trèséconomique. Mais si tous les acteurs économiques prenaient des décisions uniquementen se référent au rapport coût/bénéfice, on serait en situation de marché parfait,or ce n’est pas le cas, ce n’est même jamais le cas : je suis a New-Yorket on me propose un très bon travail a Los Angeles. Mais ma femme a un très bontravail a New-York et refuse de le quitter. Si je suis un acteur économiqueparfait, je m’en vais, or personne ne le fera.
La décomposition des coûts encoûts directs et indirects.
Il y a des cout direct à la migration : voyage, trouver unlogement, verser un salaire d’avance. On compte aussi les coûts d’opportunité.Par exemple : que choisir entre racheter les terres de ceux qui migrent àbas prix ou partir aussi. Si on part, on va aussi perdre nos liens sociaux… Ily a donc tout une réflexion psychologique liée à la réflexion économique. Le bénéfice est lié donc a l’espérance économique : probabilité detrouver un travail + le salaire espéré. Donc quand on est bien informé sur le lieu de destination, on a plus dechance de gagner son pari. Toutefois, cela n’empêche pas les échecs, on peutpartir aux USA en 1920 à la fin de la WW1. On arrive avec d’excellentesprobabilités de travail et des salaires corrects, mais en 1921, on a une crisequi rejette les immigrés. Il y a donc une minimisation du risque, mais il esttoujours présent.
Les déterminant del’immobilité : le capital humain.
Il y a d’abord le cout du voyage. On a souvent un paradoxe dans lesmigrations ; les migrations trouvent leur origine dans la misère, laplupart du temps. En même temps, les plus pauvres ne peuvent pas bouger, ils subissentune immobilité de contrainte, ils n’ont pas les moyens de migrer.
- Les savoirs localisés.
Au XIXè, la plupart des compétences sont localisées. Un bon paysans aGenève ne sera pas forcément bon dans le Far West, car les terres sont tout àfait différentes, le savoir n’est applicable que sur leurs terres genevoises.Les danois on été sauvé car ils avait un bon niveau d’éducation, avec un savoirdans toute les grandes branches du savoir.
- Les investissements comme ancrage.
Un deuxième élément qui détermine l’immobilité est les investissements.Si on a investi pour une terre, on va avoir beaucoup plus de peine à l’abandonner.Les locataires étaient capables de partir plus facilement. Les propriétairesont souvent investi tout ce qu’ils avaient dans leurs terres, et ne veulent pasla lâcher.
- Les réseaux sociaux.
Le réseau social a une influence dans le bon déroulement del’immigration. Le réseau social aide pour trouver un travail, un logement.
II. Les systèmes et vagues migratoires
On a environ 90M de migrants. La plupart partent essentiellementd’Europe vers les USA : on parle de ‘’système atlantique’’, qui représenteplus de 50M de personnes. Il y a d’autres systèmes : le ‘’systèmepacifique’’ ou les japonais et les chinois s’installent en Californie. Quelques-uns migrent vers l’Amérique du Sud, et d’autres vers l’Afriquedans les colonies britanniques et françaises, mais dans une moindre mesure. Les États-Unis concentrent les 2/3 des migrants mondiaux. La migrationest divisée entre vielle (jusqu’à 1880) et nouvelle migration (après 1880). Lavielle migration est composée de britanniques, de scandinaves et d’allemands,ce qui explique que les USA soit un pays anglophone. À partir de 1880, lesmigrants sont surtout italiens et slaves. Les premiers arrivés vont acquérir des positions dominantes dans lapropriété, la politique, l’agriculture… Et les nouveaux migrants seront considéréscomme plus difficile à intégrer dans la nouvelle société américaine.
III. Les causes des migrations intercontinentales
Les transports.
D’abord, les transport coutent de moins en moins cher… Mais ça vientsurtout de l’organisation de ces transports. Avec la mise en place duprotectionnisme aux USA, les bateaux partaient souvent avec des calles vides, àpart pour les chemins de fer dans les années 1860. Donc pour éviter de partiravec des calles vides, on a crée des compagnies de migration. De plus, cescompagnies font de la publicité pour les USA.
La transition démographique.
Au court du XVIIIè, avec la proto-industrie et la diversification desrevenus, la mortalité chute, et elle s’accélère avec les progrès de la médecineau XIXè. Toutefois la natalité reste élevée, et ne commence à baisser que vers 1875.La transition se fini dans les années 1950, avec une basse pressiondémographique. La migration est d’autant plus importante qu’avec un nombre élevéde naissance, il y aura moins de travail pour eu quant ils arriveront a l’âgeadulte, ce qui pose des problèmes d’emplois et pousse à l’émigration.
Urbanisation etindustrialisation.
Les allemands sont un des peuples qui compose la première vague, maisl’Allemagne fait partie de la deuxième vague de la révolution industrielle quidure jusqu’aux années 1880. Les allemands ne migrent plus à parti de cettedate, car le pays s’industrialise dans les années 1880, donc il n’y a plusaucun intérêt à partir.
Régime politique, structuresagraires, crises et dépressions.
La première mondialisation crée inévitablement des crises. Puis on a des crises qui sont construites par le politique. L’exemple de dépression causée par la première mondialisation est la grande dépression agricole de 1873-1890, due à l’arrivée des blés américains sur le marché européen.
- Exemple italien.
A partir de cette dépression va se déclencher de grandes vaguesd’émigration vers les USA, notamment les italiens. La paysannerie italienne en1873 fonctionne encore sur le mode féodal, ou la terre appartient à la noblesseet aux ordres religieux. Quand la dépression arrive, le système agricoles’effondre. En Vénétie, ½ des habitants s’en vont. Il n’y a donc pas juste uneffet économique du à l’arrivée du blé américain, mais les pays comme l’Italieet tout ceux du pourtour méditerranéen vont causés des migrations à cause deleur système agraire trop ancien.
- Exemple de l’Irlande.
En 1845-1847, l’Irlande va connaître une famine à cause de la maladiede la pomme de terre, qui anéantie les récoltes. Ceci intervient sur unepaysannerie qui repose encore sur des structures agricoles archaïques. Maisl’Angleterre considère l’Irlande comme une colonie et lui interdit des’industrialiser, malgré sa proximité avec de grands bassins industriels commeceux de Manchester. On se retrouve avec une pression démographique, un systèmeagraire archaïque est il est impossible de diversifier son économie carl’Irlande n’est pas industrialisée. C’est donc une grande crise. Il y a uneimportante famine ainsi que des épidémies causées notamment par l’enfermementdes mendiants et des pauvres pour éviter les troubles. 2 millions d’irlandaisvont migrer vers les USA. En réalité, la dernière famine a eu lieu en Finlandeen 1960, car la Finlande appartenait au duché de Russie, c’est donc la mêmesituation qu’en Irlande.
- La Zone de Résidence des juifs deRussie.
C’est un immense ghetto, où le tsar a envoyé les populations juives deRussie vers la Lettonie, la Lituanie, la Pologne de 1791 à 1917. C’est une zonefrontière avec l’Allemagne. La culture juif s’épanoui dans cette région, oncrée par exemple l’université hébraïque a Vilnius. C’est à partir de 1881 quela situation dégénère, on a des vagues de violence contre les juifs suite al’assassinat du tsar Alexandre II. En 1905 et la défaite de la Russie contre lejapon, l’empire à cherché un bouc émissaire, et à nouveau il y a des vagues de pogromes.Cela a causé une migration des populations baltiques et polonaises. Certaines villes européennes vont s’agrandir grâce à ces migrations,mais d’une manière différentes. Certains migrants vont arriver dans les port etne plus avoir l’argent pour partir. Ils vont s’installer dans ces villesportuaires. De plus, ces migrants font le calcul de la différence entre lessalaires réels du pays de départ et d’arrivé, et font le choix de rester surplace, car la situation y est au final plus avantageuse. En réalité, certainspays comme les USA sont élevé au rang de mythe, ces pays font rêver, même si laréalité est souvent différente.
IV. Un modèle de causalité
Toutes les cause cités auparavant interagissent et se complète. Mais comment expliquer que bien que la crise soit fini, la migration continu ? En Irlande en 45, on a une crise, une navigation a vapeur qui se développe et les état unis qui représentent un rêve. 2M d’irlandais partent,mais cela continu. En 1914, l’Irlande et les USA proposent le même salaire en moyenne, mais la migration continue. C’est du a l’autonomisation des flux migratoire. Les flux commence avec des cause, mais le flux va continuer indépendamment de ces cause, une fois qu’elles auront disparu. Cela s’explique parce que quand un irlandais arrive aux état unis, il envoie des lettres a sa famille, et donne des information fiable, on peut leur faire confiance. Ces gens la peuvent expliquer comment faire, quels endroit éviter. Quelque par le membre de la famille donne un réseau sociale au reste de la famille. Donc cela encourage les personnes a partir pour les USA. Ceux qui partent sont les plus ouverts, les plus entreprenant. Donc à la fin, il reste les populations plus conservatrices.
V. integration-assimilation : l’experience des Etats-Unis
Dominants-dominés (les White Anglo-Saxon Protestants) Aux usa, la vielle migration britannique scandinave et allemande aconstitué la base de la vie politique ets economique des usa. Kennedy a été lepremiere président a ne pas etre un wasp (il était catholique).
Communauté d’immigrés et segmentation de l’espace. C’est du a l’autonomisation des flux migartoire. On va rejoindrequelque de notre famille qui lui s’est déjà regroupé avec d’autre membre de lasociété. On a par exemple china town, little italy. La mafia est apparu a labase pour proteger les imigrant italien des agressions.
Des immigrés plus difficils a integrer. Onnaccuse les imigré de la nouvel vague (italien et slave) de ne pass’integrer dans la société americaine. On a ce qu’on appelle la théorie desédimentation. On ets une communauté qui arrive dans une société.Naturellement, les derniers arrivé sont les victimes de rassiste. Des qu’unenouvelle vagie arrive, la premiere n’est plus insulté.
Industrialisation et blocag e de la société américaine. A la fin duXIX, c’est la fin de la conquete du far west. Opparavant, si on veut devenir lepropriétaire de ntre terre, on avancais vers l’ouest et on prend les terres auxindien. Amis vers 1890, tout est pris. Les migrants qui arrive alors vont allerdans les usines. Les nouveau arrivant ne vont plus devenir propriétaire maisdes employé, et plus ils sont, plus les salaires seront bas. Il y a de moin enmoin de fluidité social, l’assencion social est de plus en plus difficil. C’esta cette époque qu’arrive le mythe du self made man et du cowboy, qui en réalitén’était pas blancs mais noir, asiatique et hispanique.
Xénophobie et fermeture Elle va se jouer en deux temops sur la période 1890 et 1900 et justeapres la 1ww. Durant la 1è periode, ce qui va naitre est un raciste contre lesasiatiques et les noirs. Clairement il y a une idée que les blancs pourraientetre minorisé par les asiatiques et les noirs, et ce sentiment es lié au aitqu’a partir de 1875, la natalité diminue, et qu’elle diminue plus vite chez lesblancs riche que chez les noir et les asiatiques (qui sont plus pauvres). Avecla victoire du japon sur les russe en 1905, les américain commence a avoir peurdes japonais, et on a commencé a établir des cotas. Le deuxieme act va se jouer apres la 1ère guerre mondiale. Durant la guerre, l’immigration va s'arrêter, et l’économie américaine tourne a toutevitesse pour produir des armes. En 1918, la guerre s’arrette, l’immigration reprend de plus belle car l’Europe est remplis de réfugiés qui veulent s’enfuir vers les état unis. Dans un premier temps, ca ne pose pas de probleme,car les armées se refont. Mais en 1920, cela s’arrette, et on retombe sur la situation 1870 et les chemins de fers américain mais dans l’autre sens. On a des usine qui tournent à plein régime, mais les commandes s’arrêtent brusquement. Il y a des licenciements. Les syndicats attributs cela a l’arrivé des migrants. De plus, le syndicalisme américain est anti-communiste, et crain l’arrivé de ces population d’Europe de l’est. Dans les années 20, les usa vont se retirer des relations INTERNATIONALES, alors même que se sont eu qui ont crée la société des nations. On renforce les quotas.