« Les ONG écologiques d’après-guerre » : différence entre les versions

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= Le mouvement anti-nucléaire 
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= Le mouvement anti-nucléaire 
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Une autre inclusion dans l’environnement venait des physicistes et de la conscience grandissante des dilemmes posés par les problèmes de l’exploitation nucléaire que ce soit pour des buts civils ou pour des buts militaires.
Le cadre général, c’est-à-dire les avancées avait les explosions des bombes nucléaires survenues, et peut-être moins la prolifération des ONG dans le domaine aux États-Unis, la naissance de PUGWASH. Les physicistes pour la paix avaient donné l’inclusion pour la tenue des conférences régulières des physicistes sur des questions nucléaires et du désarmement surtout. Cette ONG a été initiée par un manifeste signé et rédigé conjointement par le philosophe et physiciste Bernard Russell et par Albert Einstein et beaucoup d’autres physicistes essentiellement ou chimistes comme Max Born, PercyBridgman, Leopold Infeld, Frederic Joliot-Curie, Herman Muller, Linus Pauling, Cecil Powell, Joseph Rotblat, et Hideki Yukawa qui se sont rallié et ont signé également ce manifeste connu sous le nom de Manifest Russel – Einstein.
C’était l’inclusion initiale puis il y a eu une première réunion à Pugwash, un village en Nova Scotia, Canada, sur invitation du philanthrope Americain Cyrus Eaton qui était également physiciste. Donc, c’est d’où vient le nom de ce mouvement des physicistes pour le désarmement et contre le nucléaire. Donc, le nom PUGWASH vient d’un village où se sont rencontré les physicistes pour la première fois. Ces physicistes ont par la suite régulièrement appelé, d’abord ils ont haussé la conscience de l’opinion par rapport à la course aux armements nucléaires puis ils ont dénoncé cette course aux armements nucléaires, ils ont demandé la raison d’une certaine manière, c’est-à-dire au désarmement.
PUGWASH a eu, on peut dire, plusieurs succès, a produit plusieurs succès évidemment pas directement mais par la pression qu’elle avait exercée. On peut citer le traité sur le bannissement des test nucléaires dans l’atmosphère et dans l’eau ainsi que le traité de non-prolifération, tous les deux conclu au cours des années 1960 ainsi qu’un succès majeur pour l’Europe qui a été la suppression complète des missiles à portée intermédiaire soviétique et américain, donc le retraité de ces missiles ou la destruction respectivement des missiles de l’Europe agréé en 1987 entre le président américain Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev pour l’Union soviétique.
En parallèle, il y a eu des mouvements populaires antinucléaire qui se sont formés notamment si on peut regarder en Europe, en Grande-Bretagne et en Allemagne occidentale où la marche de protestation est devenu un rituel. Donc, en Grande-Bretagne c’était les Marches d’Alderston qui avait lieu entre la centrale nucléaire donc c’était aussi le nucléaire civil qui était la cible, puis à Londres et l’inverse on a changé de direction mais c’était un mouvement relativement éphémère qui s’est dissipé après quelques années. Il y avait également le Committee for Nuclear Disarmament et le Groupe des cent physicistes fondé par Bertrand Russell. Donc, on peut dire que sur le niveau britannique essentiellement, le mouvement PUGWASH.
En Allemagne, il y a eu régulièrement à partir du milieu de la fin des années 1950 des manifestations de Pâques pour le désarmement. La fondation de l’armée allemande en Allemagne occidentale en 1955 a suscité pas mal d’opposition. C’était l’opposition minoritaire parce qu’en fin de compte de la Guerre froide, la crainte d’une agression soviétique éventuelle mais le réarmement et la création ouest Allemande ne se fait pas dans la joie on peut dire. Donc, ce n’est pas étonnant qu’on a eu en Allemagne aussi des vastes manifestations contre le réarmement ou contre la course aux armements nucléaires au cours des années 1950 et 1960 et tout au long de la Guerre froide et jusqu’à sa fin et aujourd’hui encore il y a des manifestations de Pâques contrairement au rituel des marches d’Alderston. Cette pratique s’est manifesté et préservé jusqu’à nos jours. Elle est soutenue très largement par les ONG comme ceux qui refusent de faire le service militaire pour leur pays. Il y a eu une grande tradition même si elle est devenue plus marginale aujourd’hui, des manifestations de Pâques contre l’armement nucléaire.
On peut certainement souligner que les manifestations dans les Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne avait aussi contribué au cours des années 1980 à ce tournant qu’était l’accord INF sur les missiles à portée intermédiaire qui prévoyait leur suppression complète pour ce qui concerne les missiles soviétiques et américains.


= La révolution écologique des années 1960 
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= La révolution écologique des années 1960 
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Version du 25 mai 2016 à 20:21

Dans cette thématique c’est la relation entre l’homme et la nature qui est au centre. La problématique des relations entre l’homme et la nature se pose essentiellement à cause et à la base de la révolution industrielle.

Il y a eu quatre révolutions industrielles depuis la fin du XVIIIème siècle. La première est l’introduction de la machine à vapeur et l’utilisation du charbon en tant que ressource énergétique, la deuxième et d’autres révolutions dans le secteur de communication, l’électrification essentiellement à partir de la deuxième partie du XIXème siècle, la télégraphie, le chemin de fer, l’invention des trams, l’automobile, et on peut constater que dans les secteurs chimiques et l’aviation il y a une troisième révolution industrielle, le nucléaire fait aussi parti de la troisième révolution industrielle, on est aujourd’hui dans la quatrième avec la révolution dans le secteur informatique.

En plus des quatre révolutions industrielles, d’autres processus ont modifié la relation entre l’homme et la nature. L’urbanisation parce que de plus en plus des individus se sont concentrés dans des agglomérations urbaines et cela change le rapport à la nature parce qu’il ne vit plus dans un environnement naturel.

Parallèlement, il y a eu la transformation des pratiques agricoles parce que avec la croissance démographique très forte à partir du XVIIIème siècle, des nouvelles pratiques agricoles étaient introduites qui avaient transformée eux aussi l’environnement naturel. Les activités minières avaient dès le début contribuait à la pollution, à la pollution des eaux par exemple et avec les révolutions industrielles le transport, les transports se sont agrandis de manière incroyable.

Donc, les effets de l’homme sur l’environnement naturel moyennant la pollution et sur la biodiversité, les effets de l’homme sur la biosphère, c’est-à-dire sur l’espace vivable sur terre ont contribué à l’essor d’une conscience écologique. C’est notamment au cours des années 1960 que cette conscience s’est consolidé, à savoir que l’homme doit préserver et protéger la biosphère pour que son espèce peut survivre. Deuxièmement que la biodiversité est une ressource génétique et médical et une base de l’alimentation donc l’homme doit aussi protéger les écosystèmes dans lesquels vivent aussi d’autres espèces. Troisième élément de la naissance d’une conscience écologique est le fait que les ressources sur la planète terre sont limités et donc l’homme doit compter avec le fait que les ressources sont limitées.

La nature est dans l’univers tout ce qui se produit spontanément sans l’intervention de l’homme ce qui est inné par opposition à ce qui est acquis par la coutume, l’éducation ou la civilisation. L’environnement est un terme plus vaste de la nature, il englobe l’ensemble des conditions naturelles mais aussi culturelles dans lesquelles vivent l’homme. La biosphère est l’espace vivable de la planète terre qui englobe la lithosphère c’est-à-dire la partie rocheuse, l’hydrosphère c’est-à-dire l’espace dans l’eau et l’atmosphère donc à partir de la terre jusqu’à quelques kilomètres plus élevés. L’écologie est l’étude des organismes vivants ainsi que de leurs interrelations. Mais écologie ou le mouvement écologique signifie aussi le mouvement qui vise à une meilleure compréhension de l’écologie et à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel.

Origines du mouvement écologique 


Concernant les débuts du mouvement écologique, il faut remonter à peu près au XIXème siècle avec la révolution industrielle, les mines, les cheminés en campagne, les chemins de fer, le paysage s’est transformé et dû à cette transformation et notamment dû à la pollution qui va avec, il y a eu aussi une prise de conscience de la beauté de la nature, une certaine idéalisation de la nature s’est traduit. Le XVIIIème siècle et le XIXème siècle connaît l’essor des tableaux de paysages. Les paysages deviennent l’objet préfère des peintes et surtout les paysages naturels. On voit aussi les chemins de fer avec la pollution parfois comme objet d’un peintre.

Suite à l’accélération de l’urbanisation grandi l’attachement émotionnel au paysage naturel donc aux faunes et flores. La grande bourgeoisie urbaine établie des résidences secondaires en campagne pour les weekends paisibles. On pense aux vacances à la campagne.

À la fin du XIXème siècle commence vraiment le foisonnement des associations privées intéressé à la protection de la nature. C’est par exemple aux États-Unis le Sierra Club qui a été fondé en 1898. Ce mouvement s’inscrit dans une logique de protection des domaines qui ne sont pas encore touché ou très peu touchés par l’homme. En fait, le Sierra Club veut protéger surtout ce qui deviennent les parcs nationaux sous le président américain Théodore Roosevelt. Donc, on voit à partir de la fin du XIXème siècle la multiplication des parcs nationaux donc Grand Canyon, Yosemite, Joshua Tree. Tous ces parcs nationaux sont fondés suite au mouvement qui a été accepté puis accepté en réalité par Théodore Roosevelt.

En Europe, il y a eu une émulation de ce modèle américain notamment promu par le suisse Paul Sarasin qui était l’inspirateur du premier parc national en Europe à savoir l’Engadin fondé en Suisse en 1909. Ce même Paul Sarasin, bâlois, chasseur à l’origine, grand voyageur en Afrique, dans les colonies, botaniste et collecteur des animaux et des espèces avait aussi proposé un conseil mondial pour la protection de la nature. Donc, une organisation internationale pour la protection de la nature. La Première guerre mondiale met dans l’échec la réalisation de cette initiative. Les gouvernements étaient en principe prêt à le soutenir en 1913.

Pendant les année 1920, Paul Sarasin relance ses initiatives dans le cadre de la Société des Nations mais ne réussit pas. En parallèle, en Allemagne, il y a eu le mouvement des naturalistes suite à l’industrialisation rapide de ce pays et le premier parc naturel à part de la vallée des Néander et la lande de Lünebourg qui est espace protégé à partir de 1921. Dans les empires britanniques, français et belges, l’essor de l’idée de protéger la nature contre l’humain est lié étroitement aux pratiques coloniales, donc la chasse du grand bétail, des éléphants, des bisons, la collection des espèces et la déforestation tropicale massive.

Donc, souvent, ce sont des biologues ou aimant de la biologie qui sont en même temps chasseur qui commencent à craindre la destruction de espèces, qui développent parfois la mauvaise conscience dû à leur propre pratique et se transforment en naturaliste comme Paul Sarasin.

En Grande-Bretagne, l’intérêt pour la nature fait partie des hobbies des classes aisées comme la philanthropie et sert à asseoir la légitimité de la classe ou de la place dans la société. Le patronage par la monarchie en témoigne du rôle stabilisateur pour la société par exemple, de la Royal Society for the protection of birds.

Une des premières initiatives sur le plan de la codification internationale vise à lutter contre la pollution des eaux côtières du au nettoyage des bateaux pétroliers donc qui laissent échapper des résidus du pétrole dans les océans. La raison est que le pétrole tue les oiseaux, pollue aussi les côtes touristiques, c’est pourquoi notamment la Royal society for the protection of birth a pris l’initiative et le gouvernement britannique a finalement décidé d’internationaliser cette quête pour une régulation des pratiques des pétroliers.

Il y a eu une autre initiative importante contre la chasse aux baleines dans le cadre de la Société des Nations mais elle a été aussi plutôt un échec donc il fallait attendre l’après-guerre pour voir que les premières initiatives pour la protection de la nature réussissent.

Le mouvement anti-nucléaire 


Une autre inclusion dans l’environnement venait des physicistes et de la conscience grandissante des dilemmes posés par les problèmes de l’exploitation nucléaire que ce soit pour des buts civils ou pour des buts militaires.

Le cadre général, c’est-à-dire les avancées avait les explosions des bombes nucléaires survenues, et peut-être moins la prolifération des ONG dans le domaine aux États-Unis, la naissance de PUGWASH. Les physicistes pour la paix avaient donné l’inclusion pour la tenue des conférences régulières des physicistes sur des questions nucléaires et du désarmement surtout. Cette ONG a été initiée par un manifeste signé et rédigé conjointement par le philosophe et physiciste Bernard Russell et par Albert Einstein et beaucoup d’autres physicistes essentiellement ou chimistes comme Max Born, PercyBridgman, Leopold Infeld, Frederic Joliot-Curie, Herman Muller, Linus Pauling, Cecil Powell, Joseph Rotblat, et Hideki Yukawa qui se sont rallié et ont signé également ce manifeste connu sous le nom de Manifest Russel – Einstein.

C’était l’inclusion initiale puis il y a eu une première réunion à Pugwash, un village en Nova Scotia, Canada, sur invitation du philanthrope Americain Cyrus Eaton qui était également physiciste. Donc, c’est d’où vient le nom de ce mouvement des physicistes pour le désarmement et contre le nucléaire. Donc, le nom PUGWASH vient d’un village où se sont rencontré les physicistes pour la première fois. Ces physicistes ont par la suite régulièrement appelé, d’abord ils ont haussé la conscience de l’opinion par rapport à la course aux armements nucléaires puis ils ont dénoncé cette course aux armements nucléaires, ils ont demandé la raison d’une certaine manière, c’est-à-dire au désarmement.

PUGWASH a eu, on peut dire, plusieurs succès, a produit plusieurs succès évidemment pas directement mais par la pression qu’elle avait exercée. On peut citer le traité sur le bannissement des test nucléaires dans l’atmosphère et dans l’eau ainsi que le traité de non-prolifération, tous les deux conclu au cours des années 1960 ainsi qu’un succès majeur pour l’Europe qui a été la suppression complète des missiles à portée intermédiaire soviétique et américain, donc le retraité de ces missiles ou la destruction respectivement des missiles de l’Europe agréé en 1987 entre le président américain Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev pour l’Union soviétique.

En parallèle, il y a eu des mouvements populaires antinucléaire qui se sont formés notamment si on peut regarder en Europe, en Grande-Bretagne et en Allemagne occidentale où la marche de protestation est devenu un rituel. Donc, en Grande-Bretagne c’était les Marches d’Alderston qui avait lieu entre la centrale nucléaire donc c’était aussi le nucléaire civil qui était la cible, puis à Londres et l’inverse on a changé de direction mais c’était un mouvement relativement éphémère qui s’est dissipé après quelques années. Il y avait également le Committee for Nuclear Disarmament et le Groupe des cent physicistes fondé par Bertrand Russell. Donc, on peut dire que sur le niveau britannique essentiellement, le mouvement PUGWASH.

En Allemagne, il y a eu régulièrement à partir du milieu de la fin des années 1950 des manifestations de Pâques pour le désarmement. La fondation de l’armée allemande en Allemagne occidentale en 1955 a suscité pas mal d’opposition. C’était l’opposition minoritaire parce qu’en fin de compte de la Guerre froide, la crainte d’une agression soviétique éventuelle mais le réarmement et la création ouest Allemande ne se fait pas dans la joie on peut dire. Donc, ce n’est pas étonnant qu’on a eu en Allemagne aussi des vastes manifestations contre le réarmement ou contre la course aux armements nucléaires au cours des années 1950 et 1960 et tout au long de la Guerre froide et jusqu’à sa fin et aujourd’hui encore il y a des manifestations de Pâques contrairement au rituel des marches d’Alderston. Cette pratique s’est manifesté et préservé jusqu’à nos jours. Elle est soutenue très largement par les ONG comme ceux qui refusent de faire le service militaire pour leur pays. Il y a eu une grande tradition même si elle est devenue plus marginale aujourd’hui, des manifestations de Pâques contre l’armement nucléaire.

On peut certainement souligner que les manifestations dans les Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne avait aussi contribué au cours des années 1980 à ce tournant qu’était l’accord INF sur les missiles à portée intermédiaire qui prévoyait leur suppression complète pour ce qui concerne les missiles soviétiques et américains.

La révolution écologique des années 1960 


ONG et sommets de la terre 


Etude de cas : Greenpeace 


Conclusion

Annexes

Références