Modification de Le frontiere in politica internazionale
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=Territorialità, autorità e sicurezza= | =Territorialità, autorità e sicurezza= | ||
L’importance de la territorialité persiste. L’État garde avant tout l’autorité de pouvoir déterminer qui a et qui
n’a pas accès au territoire. Les frontières restent tangibles pour beaucoup notamment pour les migrants clandestins. Une des transformations de la frontière et le contrôle de la frontière à distance comme avec la nécessité d’obtenir un visa avant de voyager. Le contrôle de la frontière a été externalisé que ça soit à la frontière ou dans le reste du monde. L’État garde l’autorité de pouvoir définir de ce qu’est la frontière. | |||
La | La frontière n’a pas seulement une fonction de dissuasion puisqu’elle permet l’exercice de l’autorité de l’État, car c’est à la frontière qu’est décidé de qui est légitime ou illégitime, qui est de confiance, qui représente un risque, qui peut rentrer, qui est exclu. La frontière est un lieu qui crée de la normalité favorisant les amalgames. Au-delà de la fonction de la dissuasion, il y a un certain nombre de rituels qui affirment l’autorité de l’État tels que vérification des passeports, fouilles au corps, interrogatoires. | ||
Au travers de ces pratiques de sécurité aux frontières, l’État (ré)affirme son autorité. La frontière devient un lieu où se redéfinit l’autorité et ses limites. L’État n’est absolument pas érodé pour ce qui est du contrôle de ses frontières. Au vu des nouvelles pratiques, l’enjeu pour les États est de concilier les aspects « positifs et négatifs » de la globalisation. La frontière est un lieu de plus en plus « policiarisé ». La frontière ne disparaît donc pas, c’est au contraire un lieu central de la détermination des enjeux politiques contemporains qui détermine la réorganisation des frontières. Dans la distinction entre « communautaire » et « extracommunautaire », c’est la définition de catégories du politique. | |||
L’accroissement de l’importance du policing des frontières engendre un certain nombre de conséquences. L’État ne disparaît pas, mais se redéploie dans différentes modalités de l’exercice du contrôle. Sont mis en place de nouveaux dispositifs de surveillance et de contrôle au-delà des frontières de plus en plus sophistiques avec des filtres innovatifs qui mobilisent la technologie dans le sens où certaines formes de technologies sont devenus largement abordables et applicables. Du moment où l’enjeu n’est plus d’avoir une frontière hermétique, mais une frontière égalitaire, le filtre doit être efficace. Cela implique la mise en place de nouveaux dispositifs de contrôle et de surveillance pour déterminer qui est légitime et qui est illégitime. Apparaissent des problèmes d’ordre plus politique et éthique pour déterminer qui est dangereux ou pas à l’avance. | |||
De plus en plus de pratiques d’ordre militaire et policières convergent et remettent en question la division du travail traditionnelle avec la police qui s’occupe de ce qui se passe à l’intérieur de l’État et l’armée ce qui se passe à l’extérieur. Cela rend plus floue la frontière. Il y a une augmentation de la coopération des offices autant policière, que migratoire ou douanière. On peut assister à un épaississement des frontières qui n’est plus une ligne. Par exemple, la politique européenne de voisinage est entretenue entre l’Union européenne et des pays du voisinage avec des pays qui n’ont pas à vocation de devenir membre. La frontière s’épaissit par la mise en place de dispositifs dans des pays de plus en plus large avec l’augmentation des contrôles à distances. Cela relève aussi d’enjeux relevant de la protection de la vie privée. Dans la construction européenne et avec la mise en place de système d’information, il n’y a pas de régime de check and balance. Il y a un danger autour de la vie privée, autour de l’accumulation de données. Pour Bigo, on se retrouve dans une logique où on procède ainsi afin d’assurer la sécurité des uns, mais cette sécurité des uns se fait aux dépens de la sécurité des autres. | |||
=Annessi= | =Annessi= |