Modification de Le fédéralisme

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* [[Le fédéralisme]]
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Le Fédéralisme, c’est l’une des trois grandes institutions fondamentales suisse. En introduction on verra les bases du fédéralisme suisse (aperçue historique, autonomie des cantons, partage de compétence, les institutions verticales et horizontales du fédéralisme). On continuera avec les avantages et inconvénients du fédéralisme. On parlera de la réforme du fédéralisme et on terminera avec une réflexion sur les effets attendus d’une éventuelle adhésion à l’UE sur le fédéralisme suisse.
Le Fédéralisme, c’est l’une des trois grandes institutions fondamentales suisse. En introduction on verra les bases du fédéralisme suisse (aperçue historique, autonomie des cantons, partage de compétence, les institutions verticales et horizontales du fédéralisme). On continuera avec les avantages et inconvénients du fédéralisme. On parlera de la réforme du fédéralisme et on terminera avec une réflexion sur les effets attendus d’une éventuelle adhésion à l’UE sur le fédéralisme suisse.


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On verra que les institutions fédéralistes d’il y a 150 ans, sont telles-quelles aujourd’hui. On revient donc à l’ancienne Confédération, d’avant 1848.
On verra que les institutions fédéralistes d’il y a 150 ans, sont telles-quelles aujourd’hui. On revient donc à l’ancienne Confédération, d’avant 1848.


== Au début du XIXème ==
== Au début du 19ème ==
La Suisse était encore une Confédération d’Etats. La Suisse a connu dans la première moitié du 19ème des bouleversements constitutionnels considérables. En 1815, la Suisse est redevenue une Confédération d’états. C’est à dire une alliance assez lâche, flexible, peu contraignante entre les différents cantons. Le lien qui unifiait les cantons était le Pacte Confédéral signé au titre du droit international public. Ce pacte garantissait la solidarité des états (cantons) suisses en cas d’attaques extérieures. C’est donc un pacte défensif. Ce Pacte Confédéral, limité à la question de la sécurité, se concrétisait par une réunion annuelle : la Diète.
La Suisse était encore une Confédération d’Etats. La Suisse a connu dans la première moitié du 19ème des bouleversements constitutionnels considérables. En 1815, la Suisse est redevenue une Confédération d’états. C’est à dire une alliance assez lâche, flexible, peu contraignante entre les différents cantons. Le lien qui unifiait les cantons était le Pacte Confédéral signé au titre du droit international public. Ce pacte garantissait la solidarité des états (cantons) suisses en cas d’attaques extérieures. C’est donc un pacte défensif. Ce Pacte Confédéral, limité à la question de la sécurité, se concrétisait par une réunion annuelle : la Diète.


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Servent à la coopération, coordination entre les cantons, sans intervention de la Confédération.
Servent à la coopération, coordination entre les cantons, sans intervention de la Confédération.
Les institutions principales sont au nombre de 3 :
Les institutions principales sont au nombre de 3 :
 
Les concordats intercantonaux
=== Les concordats intercantonaux ===
il en existe plus de 750. Il ya dans ces concordats des droits intercantonaux. Avec la réforme de la RPT, on est passé dans un régime de collaboration forcée (même si les cantons ne le souhaitent pas).
il en existe plus de 750. Il y a dans ces concordats des droits intercantonaux. Avec la réforme de la RPT, on est passé dans un régime de collaboration forcée (même si les cantons ne le souhaitent pas).
Les conférences intercantonales
Les conférences intercantonales
conférences des gouvernements et conférences sectorielles qui existent au niveau national et régional.
conférences des gouvernements et conférences sectorielles qui existent au niveau national et régional.
 
Les collaborations régionales
=== Les collaborations régionales ===
des espaces régionaux de collaboration (Zentralschweiz).
des espaces régionaux de collaboration (Zentralschweiz).
 
Avantages et inconvénients du fédéralisme
= Avantages et inconvénients du fédéralisme =
On verra d'abord les avantages et ensuite les inconvénients du fédéralisme. Jean- François Aubert, un constitutionnaliste, professeur de droit à Neuchâtel, en 1983, a fait un inventaire des principaux avantages du fédéralisme. On verra qu'à chaque fois, on peut nuancer sa vision.
On verra d'abord les avantages et ensuite les inconvénients du fédéralisme. Jean- François Aubert, un constitutionnaliste, professeur de droit à Neuchâtel, en 1983, a fait un inventaire des principaux avantages du fédéralisme. On verra qu'à chaque fois, on peut nuancer sa vision.
 
Le fédéralisme protège les minorités
== Le fédéralisme protège les minorités ==
Argument:
 
=== Argument ===
Un système fédéral protège mieux les minorités. Le fédéralisme colle mieux au terrains et s'adapte mieux dans la diversité Suisse. Le fédéralisme permet à la "minorité" nationale, d'exercer des compétences dans leur canton (ex d'un parti politique fort localement, mais pas au niveau national). Cela oblige les élites locales à se frotter aux réalités du pouvoir: " Ceci les empêchera de tomber dans les extravagances de celui qui n'est jamais responsable de rien et na jamais l'occasion, d'honorer ses promesses. JI (Aubert).
Un système fédéral protège mieux les minorités. Le fédéralisme colle mieux au terrains et s'adapte mieux dans la diversité Suisse. Le fédéralisme permet à la "minorité" nationale, d'exercer des compétences dans leur canton (ex d'un parti politique fort localement, mais pas au niveau national). Cela oblige les élites locales à se frotter aux réalités du pouvoir: " Ceci les empêchera de tomber dans les extravagances de celui qui n'est jamais responsable de rien et na jamais l'occasion, d'honorer ses promesses. JI (Aubert).
=== Critique ===
Il est vrai, au niveau linguistique. Mais historiquement, le fédéralisme a permis de protéger des minorités catholiques des petits cantons. Ceci étant dit, il Y a eu des grands mouvements de population en Suisse depuis la création de l'état fédéral. Ces grands mouvements ont vu les populations catholiques des cantons alpins émigrés dans les cantons des plaines ( cantons protestants). Il Y a eu une mixité croissante, dans les cantons protestants. Tandis que les cantons catholiques sont restés catholiques. Aujourd'hui, il n'y a plus de cantons protestants, donc ils ne sont plus protégés par le fédéralisme. Il n'y a qu'un seul canton qui est protestant: Berne, ou il y a 80% de protestants.
La religion aujourd'hui, n'a plus le même poids que dans le temps. Le clivage religieux, sauf pour quelques questions éthiques, joue un rôle mineur. Donc le fédéralisme, créer pour défendre les minorités religieuses, n'est plus vraiment d'actualité.
Les villes, qui se sont développé au cours du temps, qui n'étaient pas aussi importantes au début de la création de l'Etat fédéral, n'ont pas de relai. 70 °10 de la population vit dans les villes, or ces villes n'ont pas de courroies institutionnelles. Ces villes, assument des couts dont profitent les habitants des régions plus périphériques qui ne contribuent pas au financement des ces institutions. Les villes subissent des couts plus important que les campagnes.
Le fédéralisme n'est d'aucune utilité pour les intérêts des minorités non­ territoriales. Par exemple, les jeunes n'ont aucun canal particulier pour se faire entendre au niveau fédéral. Le fédéralisme n'a aucune utilité pour défendre les intérêts des femmes.
Conflit existant entre une logique fédéraliste et une logique démocratique. Le peuple peut être contré par les votes des cantons. A cause de la double majorité.
== Le fédéralisme rapproche les citoyen/nnes du pouvoir ==
=== Argument ===
Avec le fédéralisme, on a un accès plus facile, pour les citoyens à l'administration publique et donc plus aptes à répondre aux demandes. Le fédéralisme augmente le contrôle que les citoyens peuvent exercer sur le niveau politique. Lié à cet argument, l'idée que le fédéralisme multiplie le nombre de poste politiques. Ce qui signifie qu'un nombre plus grand de citoyens peut se faire élire. Il y a des parlements, gouvernements dans tous les cantons.
=== Critiques ===
Pour certains auteurs, la proximité que l'on attribue au fédéralisme est un mythe. Ce n'est valable que dans les tous petits cantons car on est presque à l'échelle d'une commune. Dans un canton d'une taille moyenne comme Genève, ou un grand comme Berne, être proche du pouvoir est un mythe. Ensuite, la multiplication des postes politiques augmente la possibilité de se faire élire, mais conduit à un gaspillage des deniers publics. On augmente le nombre de poste et au final le cout global est plus fort que l'avantage que l'on en tire.
Enfin, l'idée que le fédéralisme rapprocherait les citoyens du pouvoir peut être critiqué par le fait que cela créer des entraves à la mobilité qui n'existeraient pas si on était pas dans une entité fédéral (école, plaque de voiture: tracasseries administratives)
== Le fédéralisme diffuse le pouvoir ==
=== Argument ===
L'argument est double. D'un côté, l'idée c'est que le fédéralisme freine la concentration des compétences. C'est un garde fou contre l'absolutisme national. Deuxièmement, le fédéralisme assoupli l'application des lois fédérales. On a un fédéralisme d'exécution en Suisse, ou ce sont les cantons qui mettent en œuvre les lois fédérales. Cette application laisse aux cantons, le pouvoir d'utiliser des manœuvres pour appliquer le droit d'une manière qui correspond plus à son canton.
=== Critiques ===
Au niveau du partage des compétences de décision. On a vu, qu'au cour du temps, il y a eu une centralisation du pouvoir dans les mains de la Confédération.
Le fédéralisme n'a fait que retarder ce processus de centralisation. Par ailleurs, cette forte centralisation des compétences n'est pas forcément un mal. Parce que, dans le monde d'aujourd'hui, de plus en plus de décisions doivent être prises au niveau national, voir supranational. Par exemple, le volet de la politique extérieure de la Suisse. La politique extérieure n'est pas gérée par les cantons. Les décisions sont prises au niveau national, car elles ont des conséquences internationales.
S'agissant de la mise en œuvre, c'est vrai que le fédéralisme laisse une certaine marge de manœuvre aux cantons, mais ce n'est pas forcément une bonne chose. On parle de déficit de mise en œuvre: l'idée que les cantons ne mettent pas suffisamment en œuvre le droit fédéral. Il y a donc un défaut au système: l'insuffisant contrôle de la Confédération. Parfois, cela résulte de la volonté des cantons. Dans d'autre cas, la problématique se pose, car les cantons sont de petite taille et donc ils n'ont pas toujours les capacités nécessaires pour mettre en œuvre le droit fédéral. Il y a un problème d'uniformité et donc un potentiel problème d'inégalité de traitement entre deux cantons.
== Le fédéralisme permet l'expérimentation et l'innovation ==
=== Argument ===
Les cantons peuvent servir de banc d'essai pour d'autres cantons (horizontal) ou pour la Confédération (vertical). Si c'est une bonne pratique, elle sera reprise, pas dans le cas ou c'est une mauvaise. Par exemple, dans la politique de la drogue.
=== Critique ===
== Le fédéralisme favorise la concurrence entre cantons ==
=== Argument ===
Historiquement, le fédéralisme a été construit sur une base de solidarité entre cantons et la Confédération. Sans avoir à l'esprit, cette volonté de concurrence. Un fédéralisme dit solidaire en opposition à un fédéralisme concurrentiel. Néanmoins, il y a un domaine dans lequel on a voulu instaurer une concurrence: le domaine fiscal. Car cette concurrence était de nature à augmenter globalement l'efficacité des cantons. On a considéré que mettre les cantons en concurrence, c'était le meilleur moyen de les rendre plus rationnel et d'améliorer les conditions cadres offertes aux entreprises et aux citoyens.
En Suisse, on a une harmonisation formelle: on a les mêmes impôts partout, mais les niveaux, fourchettes d'impôt sont fixés selon les cantons. Cela ne concerne bien sur par les impôts fédéraux.
=== Critique ===
Cette concurrence peut aussi avoir des conséquences négatives à cause d'un potentiel problème de concurrence déloyale. Les petits cantons périphériques, ruraux, ne subissent pas les mêmes charges que les cantons urbains. Hors, ces petits cantons profitent des infrastructures misent en place par les cantons urbains sans avoir à les financer. Ces cantons périphériques peuvent donc baisser leurs impôts, car ils ont moins à financer que les cantons du centres. Au contraire, des cantons centraux, qui ont beaucoup de charges et qui ne peuvent donc pas baisser le taux d'imposition. Il y a donc un risque: the race to the bottom. Il y a une sorte de spirale de baisse d'impôts, pour attirer de plus en plus des entreprises, les grosses fortunes ... mais si cette spirale continue, à un moment, les cantons qui font cela, n'auront plus assez de moyens pour se financer.
= La réforme du fédéralisme =
== Problème du fédéralisme ==
On a fait le constat au début des années 1990, que le système péréquatif était inefficace. Dans le sens, ou il n'a pas permit de diminuer les écarts de richesse entre les cantons. Avec cette réforme, on a souhaité remédier à cela. Deuxièmement, on s'est aperçu qu'il y avait un enchevêtrement et que ce système était devenu complexe et même inefficace. Qui est responsable de quoi? Par la réforme, on a essayé de simplifier cela.
== Réforme de la péréquation financière et des répartitions des taches (RPT) ==
Réduire les disparités entre les cantons et clarifié les tâches entre Confédération et Canton.
Il y avait 4 pilés: un système péréquatif nouveau, un désenchevaitremen des tache entre confédération et canton, une revitalisation du fédéralisme coopératif vertical par de nouveaux instruments de collaboration entre confédération et cantons et pour finir, une revitalisation du fédéralisme coopératif horizontal, c'est-à-dire, création d'instrument pour favoriser la collaboration entre les cantons.
Une réforme du fédéralisme est donc possible, en dépit de points de véto fédéralistes. En effet, en 2003, les peuples et les cantons ont accepté la révision constitutionnelle.
= Fédéralisme et adhésion à l'UE =
== Conséquences formelles ==
Il n'y a pas d'incompatibilité de principe entre le système fédéral et une adhésion à l'UE. Plus simplement, la Suisse n'a pas à choisir entre fédéralisme et une éventuelle adhésion. La meilleure preuve, c'est l'Allemagne. L'Allemagne a conservé un fédéralisme vivant, dynamique décentralisé et peu avoir une participation à l'UE.
== Conséquences matérielles ==
Il y a en revanche des conséquences matérielles. Si on adhère à l'UE, on accepte de transférer une partie des compétences exercées au niveau national ou cantonal, à un niveau supranational. Ce transfert de compétence, cette perte, affecterait à ce jour, d'avantage la confédération, plutôt que les cantons. Car les compétences exercées par l'UE sont principalement, celles exercées aujourd'hui par la Confédération.
Mais les cantons seraient touchés. Adhérer à l'UE, ne ferait en faite, qu'ajouter un étage supplémentaire au fédéralisme suisse.
La liste des domaines de compétences cantonales touchées par une adhésion, grandit à mesure que l'UE approfondie sa propre intégration. Plus la Suisse attend pour adhérer, le jour ou elle adhérera, elle aura plus de compétences à donner à l'UE que maintenant par exemple.
== Problèmes pratiques ==
Premièrement, des problèmes relatifs à la participation des cantons à l'élaboration de la politique européenne. La Suisse étant membre, la politique européenne, n'est plus de la politique extérieure. Comment les cantons peuvent-ils être représentés dans cette politique ? On peut difficilement imaginer que chaque canton suisse ait un bureau à Bruxelles. Aujourd'hui, il n'y a qu'un représentant à Bruxelles, pour représenter les intérêts suisses. On peut difficilement imaginer que le Conseil des Etats joue ce rôle là, il faudrait donc un organe spécifique. La conférence des gouvernements cantonaux, pourrait exercer cette compétence là.
La mise en œuvre du droit européen : ce sont les EM qui sont responsable de la concrétisation et de la traduction des directives européennes.
C'est à ces EM de vérifier que ce droit est mis en œuvre. Dans ce scénario de délégation de compétences, on peut s'imaginer que les cantons puissent être chargé de traduire le droit européen, traduit en droit suisse, pour ensuite être mis en œuvre par les cantons. Ca augmenterait significativement leurs tâches de mise en œuvre. Se pose alors le problème des délais. D'un coté, il y a la flexibilité, mais la commission européenne s'assure que les EM mettent en œuvre ce droit européen. Dans l'édifice européen, ce sont les états membres qui sont responsable de la mise en œuvre. La Confédération suisse, pourrait dés lors se faire attaquer par la commission européenne, si un de ces cantons n'applique pas le droit européen.
Mais c'est de la musique d'avenir. Ce que l'on a fait, c'est un jeu hypothétique.
= Annexes =
* Helvetia Historica. “[http://www.helvetiahistorica.org/2018/01/21/demi-cantons-suisse/ Pourquoi Existe-t-Il Des Demi-Cantons?]”, 21 Jan. 2018, .
= Références =
<references/>
[[Category:Pascal Sciarini]]
[[Category:science-politique]]
[[Category:Suisse]]
[[Category:2013]]
[[Category:2014]]
[[Category:2015]]
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