Le CICR pendant la Première Guerre mondiale

De Baripedia

L’exposé porte sur la deuxième vague du pacifisme parce qu’on a déjà parlé de la vague des années 1840 et 1850 et des conférences qui avaient lieu. Il y a eu une certaine pause dû à l’essor de la realpolitik et de la fréquence des guerres. Puis, de nouvelles associations pour la paix étaient née au cours des années 1860 et 1870. Donc, la structure est d’abord de regarder les nouvelles associations, puis le rôle des associations du droit international, puis la parlementarisation du mouvement moyennant l’union interparlementaire, la fondation du Bureau international de la paix et l’organisation des femmes pacifistes, il y avait aussi d’autres but de réforme social dans les mouvements de femmes mais il y avait aussi des organisations pacifistes ou prioritairement pacifistes.

Le CICR avant la Première Guerre mondiale

On peut d’abord distinguer dans cette deuxième vague différents types d’organisations pacifistes et il renoue un peu avec la structure précédente. D’abord, il y a eu un pacifisme des syndicalistes, des socialistes mais aussi des libre-échangistes ajouté à cette vague du pacifisme radical ou du pacifisme religieux des quakers. Donc, de nouveaux courants s’ajoutent au mouvement pacifiste original.

On sein des exemples, il y a la ligue internationale pour la paix et la liberté, le Workingmen’s Peace Association en Grande-Bretagne qui était une organisation syndicaliste essentiellement à l’origine qui devient la International arbitration ligue plus tard, la Société des amis de la paix qui est une organisation française qui aussi s’inscrit sur ses drapeaux l’idée de l’arbitrage.

Deuxièmement, le pacifisme des juristes nés à cette époque-là avec la naissance de l’Institut du droit international et la American law association. Puis, il y a eu la parlementarisation moyennant l’Union interparlementaire et une institutionnalisation de la coopération transfrontalière avec la naissance du bureau international pour la paix fondée en 1891 et l’Organisation des congrès universels de la paix.

Le fondateur de deux de ces associations nationales était d’abord Frédéric Passy qui était le fondateur entre autre de la Ligue international et permanente de la paix, puis il était aussi le fondateur de la Société française des amis de la paix, puis il était plus tard deux décennie plus tard impliqué dans la fondation de l’Union interparlementaire et dans la fondation du Bureau international de la paix. Donc, il méritait vraiment aussi vraiment le premier prix Nobel de la paix qui lui était décerné conjointement avec Henri Dunant en 1901.

Donc, Passy venait d’une famille relativement aisée pour ne pas dire riche française, et il était économiste e formation et venait en fait du courant réaliste ou pragmatique des libre-échangistes qui étaient favorable à la paix. Dans tous ses discours, il mettait en avant les coûts effrayants de la guerre et aussi les coûts de armements qui faisaient ou qui détournait les ressources de la société au détriment des objectifs sociaux, éducatifs, culturels et humanitaires. Donc, pour lui, l’argument économique était l’argument clef contre la guerre.

La ligue internationale et permanente de la paix qui était ouverte vers l’international donc pax exclusivement française a été dissoute suite à la guerre franco-allemande. Donc, il a recommencé d’une certaine manière avec une société purement française des amis de la paix. Mais il ne restait pas là, il se reconnectait avec les réseaux notamment britanniques au cours des années 1880.

La Ligue internationale pour la paix et la liberté est fondé entre autre par le philosophe français Charles Lemmonier et avec une participation très forte des membres suisses du mouvement pacifiste. C’était à l’origine une plateforme de très grande renommée mais aussi d’une orientation idéologique républicaine et socialiste poussée en tout cas en partie qui était rapidement déchiré entre les diverses tendances idéologiques, elle n’a pas cessé d’exister mais il y a eu une partie des pacifistes qui a quitté cette association là. À l’origine, lors du premier congrès qui avait lieu à Genève, il y avait par exemple l’écrivain français Victor Hugo qui participait, il y avait également le révolutionnaire français Louis Blanc mais aussi l’anarchiste socialiste Michail Bakunin de la Russie qui faisait parti. Donc, il y a eu vraiment des figures emblématiques de divers courants. Donc aussi des libre-échangistes britanniques comme John Stuart Mill et John Bright, mais aussi beaucoup de socialiste comme Alexander Herzen ou Johan Becker ou le révolutionnaire italien Giuseppe Garibaldi.

L’Agence de renseignement et de secours aux prisonniers de guerre

Les délégations du CICR et l’inspection des camps

Les notes et appels du CICR

Le rapatriement des prisonniers du front oriental

Conclusion : une « guerre propre » ? Leçons tirées par le CICR de la Première Guerre mondiale

Références

Notes