Modification de La géographie économique : approches et enjeux

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L’histoire des échanges s’inscrit dans une histoire longue de la mondialisation à partir du XVème siècle. Nous n’allons pas uniquement parler de l’économie de marché, une part de l’économie n’est pas régulée par le marché. Les économistes et parfois la géographie économique sont obnubilés par le marché. Dans notre vie quotidienne, une énorme part la de la production, de la consommation et de l’échange économique est régulée autrement que par le marché. L’accent va beaucoup être mis sur les formes de régulation de l’économie qui ne sont pas celles de l’économie de marché à savoir le don contre don et la redistribution. L’économie est encastrée dans du social et culturel et souvent les comportements économiques s’expliquent par des facteurs qui sont autres qu’économique, l’explication peut être à l’extérieur de l’économie.


Un certain nombre de théories vont être abordé comme la théorie de l’ouverture des circuits économiques, la géographie des avantages comparatifs et des rendements croissants, les inégalités spatiales de développement ou encore la question environnementale. La géographie économique est parfois réduite à une description du monde, nous allons développer une approche culturelle qui est un courant de la géographie économique depuis une quinzaine d’années.
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| en = Economic geography: approaches and challenges
| es = Geografía Económica: Enfoques y Temas
| it = Geografia economica: approcci e sfide
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= Qu’est-ce que la géographie économique ? =
== Définition par les disciplines ==
Il y a plusieurs façons de définir la géographie économique. Une première façon est d’inscrire la géographie économique au croisement de deux disciplines avec d’un côté la géographie et de l’autre l’économie. Néanmoins, il existe des définitions canoniques :
*la géographie est une science qui s’intéresse à l’organisation de l’espace à la dimension spéciale de sociétés. C’est une science sociale qui porte sur l’espace et son organisation.
*l’économie est une science qui porte sur la production, la circulation et la consommation des biens rares.
Comment peut-on croiser la géographie économique, la production et la consommation des biens rares ainsi que la question de l’organisation de l’espace ?
== Définition par l’objet ==
La géographie à un objet, c’est une géographie de l’économique. Il existe de l’économique, de la production, la consommation, l’échange des biens rares et nous allons en faire une géographie en nous intéressant à la dimension spatiale de l’économique comment est organisée la dimension spatiale de l’économie, c’est-à-dire où se fait la production, où se fait la consommation, par où passe l’échange des biens rares. C’est localiser l’économique, la production, la consommation et l’échange.
À la question de la géographie économique, il y a des explications très variées :
*économiques orthodoxes ;
*économiques hétérodoxes : néo-marxisme, école des conventions ;
*non économique : anthropologie, sociologie économique ;
*tournant culturel de la géographie économique : c’est faire attention aux éléments culturels.
La géographie économique est une géographie du monde économique.
== Définition par l’approche ==
La géographie économique serait faire de la géographie par l’économie, c’est-à-dire adopter un raisonnement économique, expliquer des faits géographiques en faisant appel à des raisonnements économiques. C’est faire une interprétation économique de la géographie en utilisant des théories économiques pour expliquer des faits géographiques. Va être emprunté à l’économique le modèle de l’homo oeconomicus et essayer de voir quelles sont les lois de son comportement spatial.
L’homo oeconomicus a un comportement en termes d’offre, de demande, mais aussi un comportement spatial. Ce comportement peut être modélisé et quantifié faisant qu’il est possible d’en étudier les conséquences en faisant l’agrégation des comportements individuels. Dans un espace homogène peuplé par des homo oeconomicus qui tous suivent les lois de la rationalité, pleinement informées, égoïstes tendant à maximiser leur profit, leur choix spatiaux, où ils habitent, produisent, consomment vont suivre certaines lois et que de ces lois vont émerger des structures spatiales. La géographie économique, en étudiant l’homo oeconomicus, va voir comment les comportements spatiaux des êtres humains résultent de grandes formes d’organisations spatiales. Ce sont des expériences de l’esprit, à savoir des modèles économiques, dont on essaie de voir les composantes spatiales.
Trois grandes questions vont être posées :
*question de la localisation – économie spatiale – Von Thünen, Weber, Christaller : peut-on modéliser la localisation des activés agricoles, industrielles et des services ? En théorie, en s’appuyant sur le raisonnement et le comportement rationnel et pleinement informé de l’homo oeconomicus, on peut vérifier les modèles de Von Thünen, Weber ainsi que de Christaller.
*Les théories des échanges – économie internationale – Ricardo : les économistes réfléchissent beaucoup sur les échanges, mais bien souvent ils ne mettent pas l’accent sur la dimension spatiale de ces échanges. Ces théories vont s’interroger sur le sens des échanges et les structures spatiales qui vont résulter de ces échanges. Avec Ricardo, il va en résulter une spécialisation.
*La new economic geography – Krugman : cette théorie se fonde sur le relâchement de certaines hypothèses à propos du modèle de l’homo oeconomicus notamment du côté de l’hypothèse de la concurrence pure et parfaite et des rendements croissants.
Cette géographie économique va emprunter des raisonnements, des méthodes de réflexions, des modèles à l’économie pour expliquer des phénomènes géographiques comme par exemple les villes. Ces deux grandes définitions, une définition par la géographie et une définition par l’économie cohabitent.
== Définition par l’histoire des sciences ==
Le professeur Staszak n’adhère pas à la définition précédente. Le raisonnement a posteriori essai à mettre de l’ordre dans l’histoire des sciences et ce à quoi elle est arrivée, néanmoins, l’histoire des sciences ne résulte pas de projets menés à leur terme. Les entreprises de définitions d’écoles, de courants de discipline, tendent à mettre de l’ordre là où il n’y en a pas. On peut par exemple réfléchir à la différence entre géographie et sociologie en terme logique par une méthode, ou encore une épistémologie. On a l’impression de créer du sens, mais cela est souvent une illusion. Plutôt que d’essayer de définir la géographie économique en essayant de définir un objet ou une méthode, il est plus pertinent de s’intéresser au fait qui fait qu’aujourd’hui il existe un sous-champ de la géographie qui est la géographie économique.
Quand est née la géographie économique ?
=== La tradition de la recension, de Colbert à la géographie coloniale et vidalienne : décrire la distribution des richesses ===
On ne trouve pas le terme de « géographie économique » avant la fin du XIXème siècle, mais cela ne veut pas dire qu’on n’en faisait pas. Pour donner une date de naissance à la géographie économique, il est possible de remonter à Louis XIV et Colbert au moment où pour la première fois, un État, l’État français en l’occurrence, s’occupe de la comptabilité des richesses. La question de faire une comptabilité permet de définir les impôts et la guerre. Il y a un moment où les États ont senti le besoin de comptabiliser et de localiser leurs richesses menant à la production de compte, de statistiques et de cartes. On ne cherche pas à expliquer, mais plutôt à décrire. Se met en place une géographie qui tente de décrire, cartographier et comptabiliser les richesses à des fins productives.
La géographie descriptive est une invention de l’État qui s’est accrue au XIXème siècle avec la colonisation. Une demande est faite aux géographes de produire une information sur les richesses, les potentiels de colonies en termes de matières premières, mais aussi de démographie. Une géographie coloniale produit une information à propos des colonies dans l’idée d’une exploitation. Cette géographie existe toujours aujourd’hui ayant pour but de recenser les richesses, leur distribution spatiale, les facteurs de production à des fins de meilleur développement, de meilleure production, mais aussi d’enrichissement. C’est une géographie qui produit beaucoup d’atlas, de tableaux et de statistiques.
=== La nouvelle géographie et ses emprunts à l’économie spatiale : expliquer l’organisation de l’espace ===
Le deuxième courant est plus récent émergeant dans les années 1960 avec l’idée que l’espace économique peut être expliqué. Il y a des lois à chercher comme des lois qui expliquent le marché, les prix ou encore l’échange. Les géographes en utilisant ces lois pourraient peut-être expliquer des phénomènes comme l’organisation de l’espace. Jusqu’aux années 1960, la géographie était très descriptive. Dans les années 1960, l’approche descriptive est décriée comme étant peu scientifique. Il existerait des structures communes parce qu’il y a des lois sur le comportement spatial des êtres humaines. Le but de la géographie économique est d’identifier ces structures universelles de l’espace qui sont liées au comportement économique. Cette géographie n’est plus descriptive, mais n’a juste pour but que de trouver des lois.
=== La critique marxiste et le tiers-mondisme : rendre compte des inégalités et du « développement » ===
Dans les années 1970 va se mettre en place un mouvement de contestation contre cette géographie objective. Les géographes d’inspiration marxiste vont dire que la géographie économique doit servir à des fins de libération, de développement et de justice. Il faut voir comment l’organisation de l’espace économique est liée à la lutte des classes, à des structures d’oppression et à des explications fournies par le marxisme. Va naitre une géographie contestatrice qui va montrer comment l’oppression capitaliste passe par des structures spatiales et une explication qui passe par le matérialisme dialectique.
=== Le postmodernisme et le tournant culturel ===
Dans les années 1990, le postmodernisme réfute les critiques marxistes, tiers-mondistes et plus rationalistes comme la théorie de l’homo oeconomicus. Pour les postmodernistes, il y aurait une illusion à vouloir tout expliquer par une seule théorie. La théorie postmoderniste conteste les grands récits. C’est l’idée qu’il y a eu un savoir produit en occident qui a eu une prétention à avoir une validité universelle. Le monde est en fait fragmenté et éclaté entre des sociétés qui sont caractérisées par des discours propres et incommensurables. Pour expliquer comment fonctionne la Grèce antique, on ne peut utiliser la théorie marxiste. Les postmodernistes insistent sur la contextualisation des savoirs. Le tournant postmoderniste est lié au tournant culturel puisqu’il conduit à renvoyer à la spécificité de chacune de ces situations et l’impossibilité de réduire chacune des situations à un modèle unique. Les quatre traditions sont encore vivantes.
= Les enjeux de la géographie économique =
== Enjeux scientifiques ==
Les êtres humains et les sociétés ne sont pas mis dans un espace préalable. L’espace est quelque chose que l’on fabrique et que l’on produit. L’espace n’est pas un contenant parce que l’espace est toujours déjà social, c’est une production sociale. Nous vivons dans un espace plein de significations et de sens, hétérogène, polarisé et structuré. Ces caractéristiques sont celles des sociétés qui l’ont produite. Le professeur Staszak refuse l’idée comme quoi l’espace serait quelque chose dans quoi l’économie prendrait place puisque c’est l’économie qui produit l’espace. Ce type de prise de position a conduit à réévaluer l’importance de l’espace dans les sciences sociales. L’espace n’est pas un contenant neutre dans lequel les évènements prendraient place, mais cela participe de la nature des sociétés et de leur activité.
Il y a l‘idée que l’espace en tant que tel est :
*un '''enjeu économique''' : c’est quelque chose que l’on peut vendre comme, par exemple, l’immobilier, les transports ou encore le tourisme ;
*un '''produit de l’économie''' : les infrastructures, la spéculation foncière, le zonage des activités. L’économie est un formidable outil pour produire de l’espace ;
*un '''déterminant de l’économie''' : choix des spécialisations, rentes de situation, coût de transport.
== Enjeux de société ==
L’actualité de la géographie économique et son renouvellement a aussi répondu à une demande de la société et des questions urgentes qui se posent. Au moins quatre questions ont acquis une importance essentielle depuis les années 1990 :
*la '''mondialisation''' : le débat sociétal s’interroge sur la mondialisation comme créatrice ou destructrices d’emplois, génératrice de richesses, les impacts de l’ouverture des marchés, etc. Ce sont des enjeux politiques qui déterminent le choix des sociétés et qui portent sur l’impact de la mondialisation à mesurer qualitativement et quantitativement. La géographie économique est attentive à la variété des phénomènes dans l’espace, d’autre part, la mondialisation est un phénomène géographique de changement d’échelle, d’ouverture de l’espace, de diminution des obstacles et de l’opacité de l’espace. Si l’économique a des réponses à donner sur le plan théorique dans le cadre d’une épistémologie réaliste où on s’occupe moins du monde comme il devrait être que tel qu’il est, les géographes ont été bien placés pour répondre à ce qui fait la spécificité de la mondialisation et sur ses conséquences notamment spatiales. Il y a eu une énorme inquiétude qui s’est mise en place et encore plus forte suite à la crise financière de 2008.
*les '''inégalités de développement''' : c’était une question très importante à l’agenda politique et social des années 1970. À l’époque on parlait de tiers-monde. Dans les années 1950 et 1960, on s’est rendu compte que la décolonisation ne s’est pas traduite par un décollage économique des anciennes colonies. Il y avait de théories comme celle de Rostow qui prévoyait les différentes phases prévisibles qui allaient se faire étape par étape permettant d’acquérir le développement, l’industrie et la croissance, mais cela ne s’est pas produit. Pendant longtemps, la lecture qui a prévalu était la lecture marxiste avec des formes de néocolonialisme qui continuaient à exploiter les pays du Sud et qui expliqueraient leur sous-développement. Ces explications ont perdu leur attrait avec l’effondrement du bloc soviétique et l’abandon progressiste du paradigme marxiste. Cela continu a être une question importante, parce que très menaçante. À partir du moment où on comprend quelles sont les raisons des inégalités de développement, on se donne des leviers pour comprendre où sont les inégalités de développement dans les pays pauvres et riches. À la question de savoir si la mondialisation est un phénomène positif ou négatif, il n’y a pas de réponse. Sur les inégalités de développement, il n’y a pas de réponse non plus, il n’y a pas d’accord général. Dans les années 1970, il y avait encore de nombreux débats alors qu’aujourd'hui on a accepté l’idée que cela existait et qu’il n’y aurait plus besoin de produire d’explication. Cela ne va pas de soi que des inégalités de développement aussi majeures se mettent en place entre les pays.
*les '''logiques spatiales de la production''' : dans le cadre de l’époque fordiste avec la production de masse, la consommation de masse, produits standardisés, les logiques spatiales sont assez simples à saisir notamment avec le modèle de Weber qui permet de comprendre comment une usine va se localiser pour limiter les coûts de transports. Ces logiques spatiales de production ont changé avec les modes de production postfordiste qui se mettent en place dans les années 1980 où les questions logistiques, de stock et de flux tendus deviennent de plus en plus importantes. Il y a eu une nouvelle façon de gérer la production qui s’est mis en place au moment d’une vague de mondialisation avec la question de la localisation de l’usine. A été acquise une sorte de liberté en matière de localisation qui n’existait pas avant. La question de localisation jusqu’aux années 1950 se posait relativement peu parce qu’il y avait peu de choix, les usines ne pouvaient pas se déplacer. Puis cela devient une question, les entreprises vont s’interroger sur la localisation. La dimension logistique et de la carte de la production est devenue essentielle se traduisant par des délocalisations avec des impacts majeurs.
*'''milieu, risques, ressources et développement durable''' : dans les années 1970, avec le club de Rome, se mettent en place des inquiétudes qui ont percolé dans les esprits. La question des ressources naturelles, des risques naturels, de la population et de l’environnement a acquis une nouvelle actualité avec la thématique du développement durable. Ce n’est pas seulement un problème de l’allocation des ressources dans le temps, mais aussi dans l’espace. À partir des années 1990, il y a le sentiment que la géographie économique avait perdu de son prestige se retrouvant au sein de quelques débats de sociétés.


== La géographie économique en plein essor ==
== La géographie économique en plein essor ==


La sphère de l’économique s’est élargie. Tant est que la géographie de l’économie porte sur l’économie, depuis une vingtaine d’années son domaine d’application a connu une expansion importante. Il y avait des domaines qui ne relevaient pas de l’économique et qui y sont entrés. Ces logiques sont celles de la réussite de l’économie de marché et de son extension. Des secteurs qui ne faisaient pas de l’économie de marché comme l’éducation, la culture ou la santé sont devenus des enjeux économiques. Les raisons pour lesquels on a essayé de faire entrer ans l’économie de marché des secteurs qui n’y était pas se traduit par une meilleure allocation des ressources. Les années 1980 furent les années où l’État a abandonné des secteurs de l’économie qu’il avait à charge au secteur privé. Le champ de l’économique s’étant élargi, le champ de la géographie économique s’est étendu également.
On a cru longtemps que l’espace perdait en importance avec la diminution des coûts de transports et des modes de télécommunications de plus en plus performants. Jamais autant qu’aujourd’hui il n’a été facile de transformer des biens matériels et immatériels. Grâce à la Première, Deuxième et Troisième révolution des transports, on a l’impression que l’être humain s’est dégagé de la problématique de la distance. Cela aurait voulu donc dire la fin de la géographie et de la géographie économique, car l’espace ne compterait plus et la question de l’organisation de l’espace ne se poserait plus.


On communique aussi facilement avec son voisin qu’avec un collègue qui habite à l’autre bout de la planète est un postulat qui est faux. Les modes de communications sont différents et adaptatifs. Internet, loin de faire disparaître les logiques spatiales, les fait apparaître. On peut argumenter l’idée que le transport de l’information est plus facile aujourd’hui que dans le passé, mais il y a eu une telle augmentation dans la quantité de l’information transportée et dans la complexité de l’information transportée que c’est aujourd’hui un plus grand problème qu’hier. L’amélioration des conditions de transport de l’information ne compense pas l’augmentation colossale de nos besoins en informations et en informations complexes.
On communique aussi facilement avec son voisin qu’avec un collègue qui habite à l’autre bout de la planète est un postulat qui est faux. Les modes de communications sont différents et adaptatifs. Internet, loin de faire disparaître les logiques spatiales, les fait apparaître. On peut argumenter l’idée que le transport de l’information est plus facile aujourd’hui que dans le passé, mais il y a eu une telle augmentation dans la quantité de l’information transportée et dans la complexité de l’information transportée que c’est aujourd’hui un plus grand problème qu’hier. L’amélioration des conditions de transport de l’information ne compense pas l’augmentation colossale de nos besoins en informations et en informations complexes.
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