« La diffusion de la révolution industrielle en Europe continentale » : différence entre les versions

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*Une main d’œuvre paysanne éduquée : On a pu expliquer aux paysans danois les problèmes lié au blé arrivé d’Amérique, et a qui on a pu apprendre rapidement les règles de l’élevage.
*une main d’œuvre paysanne éduquée : On a pu expliquer aux paysans danois les problèmes lié au blé arrivé d’Amérique, et a qui on a pu apprendre rapidement les règles de l’élevage.
*Un gouvernement danois qui mène une politique économique et sociale.  
*un gouvernement danois qui mène une politique économique et sociale.  
   
   
Le roi du Danemark et les noble possédaient toutes les terres agricoles. Le gouvernement a racheté les terres et les adonné aux paysans. Il a pu les racheter parce que avec l’arrivée des céréales américaines, le prix des terre avait chuté car elle rapportaient moins qu’avant. Donc si le paysan produit plus, il en profite directement, et ne donne pas ses bénéfices aux nobles. L’État a organisé les paysans en coopératives. On a des fermes familiales, mais également des coopératives de paysans. Un paysans tout seul ne peut pas acheter une machine a traire ou une machine a pasteuriser, mais ensemble, dans une coopérative, on peu se le permettre, ce qui améliore les productions. Durant les années de dépression entre 1873 et 1890, l’État met en place l’assurance chômage en 1886 pour permettre aux paysans de pouvoir passer la reconversion entre agriculture de céréales et élevage. On met en place également une assurance vieillesse. Le gouvernement sait que les vieux paysans ne pourront pas se reconvertir car trop ils sont trop âgés, donc on leur accorde tout de même de l’argent, pour ne pas les laisser démunie.  En 1913, le danois gagne 885$ par an, contre 550$ en moyenne en Europe.
Le roi du Danemark et les noble possédaient toutes les terres agricoles. Le gouvernement a racheté les terres et les adonné aux paysans. Il a pu les racheter parce que avec l’arrivée des céréales américaines, le prix des terre avait chuté car elle rapportaient moins qu’avant. Donc si le paysan produit plus, il en profite directement, et ne donne pas ses bénéfices aux nobles. L’État a organisé les paysans en coopératives. On a des fermes familiales, mais également des coopératives de paysans. Un paysans tout seul ne peut pas acheter une machine a traire ou une machine a pasteuriser, mais ensemble, dans une coopérative, on peu se le permettre, ce qui améliore les productions. Durant les années de dépression entre 1873 et 1890, l’État met en place l’assurance chômage en 1886 pour permettre aux paysans de pouvoir passer la reconversion entre agriculture de céréales et élevage. On met en place également une assurance vieillesse. Le gouvernement sait que les vieux paysans ne pourront pas se reconvertir car trop ils sont trop âgés, donc on leur accorde tout de même de l’argent, pour ne pas les laisser démunie.  En 1913, le danois gagne 885$ par an, contre 550$ en moyenne en Europe.

Version du 8 octobre 2014 à 22:23

En Europe continentale

Les pays précocement industrialisés (Belgique, France et Suisse : 1770 - 1810

L’industrialisation de ces pays s’est faite sur le modèle anglais avec tout de même trois facteurs qui en diffèrent :

Le rôle des technicien et entrepreneurs anglais

Portrait de William Cockerill.

Certains entrepreneurs anglais vont quitter l’Angleterre pour s’installer dans le nord de la France, en Belgique mais aussi en Suisse proposant leurs services comme William Cockerill. C'est aussi pourquoi les machines étaient appelées les "mécanismes a l’anglaise". Les anglais ont entre autre amenés la spinning Jenny.

Les effets entrainant

Clairement, tout part du textile. Mais pour créer les machines nécessaires à l’industrie du textile, il faut du fer, et cela va donner naissance à la sidérurgie, notamment en Belgique et en France. Un exemple est le fils de William Cockerill qui crée les premières mines belge. Une fois avoir extrait le fer, on doit créer la taule avec des laminoirs. Au final, les entreprises Cockerill vont également créer des ateliers de mécanique et créer les premières locomotives en Belgique. On voit donc émerger des complexes industriels gigantesques, où tout le processus de production est dirigé par une seule entreprise.

L’intervention de l’État

En Angleterre, l’État n’intervient absolument pas pour trouver du travail aux victimes de la proto-industrialisation. En France et en Belgique, l’État a favorisé la venue de techniciens anglais. Le roi des Pays-Bas et donc de Belgique a prêté son propre argent pour que Cockerill ne face pas faillite quand son entreprise s’est retrouvée en crise. En 1830, la Belgique devient indépendante desPays-Bas. Le nouveau gouvernement belge aide l’industrie en construisant des chemins de fer.

Les pays de la deuxième vague allant de 1840 à 1860 sont l'Allemagne, l'Autriche et la Bohème à savoir l'ouest de la république Tchèque.

Il y a quatre facteurs qui doivent être pris en compte dans le développement industriel de ces pays :

  1. le rôle des techniciens anglais, mais aussi français, belges et suisse : comme lors de la première vague, les techniciens anglais, mais aussi désormais français, belges et suisses partagent leur savoir pour développer l’industrie de ces pays.
  2. le choix de l’industrie lourde : à la place du textile, on développe l’industrie lourde, dans le but de développer une industrie d’armement. En Angleterre, enBelgique, en France et en Suisse, on développe l’industrie légère comme le textile. Dans l’industrie lourde on développe la sidérurgie (le fer, l’acier)et elle ne fabrique pas des biens de consommation, mais c’est clairement pour développer l’armement.
  3. l’intervention de capitaux étrangers : pour ouvrir une usine de textile, le coût n’est pas très élevé. Mais quand on construit des hauts fourneaux, c’est beaucoup plus cher et on a besoin de capitaux. Justement, les bénéficiaires de l’industrie anglaise et de la première vague investissent dans l’industrie allemande.
  4. un système bancaire plus élaboré : en Angleterre, au début de la révolution industrielle, on n’a pas besoin des banques pour financer la création d’une usine. Mais pour l’industrie lourde, les investissements sont énormes et viennent de l’étranger ce qui développe les banques, car il est impossible de monter une tel entreprise avec son propre argent sans avoir recourt à l’aide des banques. Le développement de l’industrie allemande a dépendu en particulier des investissements des anglais.

En 1914, l’Allemagne est le troisième pays le plus industrialisé d’Europe alors que l’Autriche n’est qu’au dix neuvième rang. Cela est dû notamment au fait que l’Allemagne a une ouverture sur la mer ainsi que de grands ports pour faire circuler les marchandises.

Les pays tard-venus (Espagne, Italie, Russie et Suède : 1860 - 1890)

  • les pays de la périphérie

Ces pays ont profités des bénéfices de la révolution industrielle mais plus tardivement car ils ne se situent pas géographiquement au centre de l’impulsion industrielle que donne l’Angleterre en 1760.

  • Le cas russe

Dans le cas russe, l’impulsion pour industrialiser le pays est venu du pouvoir central qui avait une volonté de moderniser la Russie. À nouveau, il y a eu une très forte participation des techniciens et des investissements étrangers. Les jeunes russes viennent étudier en Europe industrialisée et l’État russe fait tout pour encourager les industriels à investir en Russie. Les capitaux sont surtout français et belges. À la veille de la Première guerre mondiale, 90% des mines de charbon russes appartiennent à des capitaux étrangers ainsi que 50% de la sidérurgie.

Les pays qui ne se sont pas industrialisés au XIXème siècle

  • Les pays complémentaires de la Grande-Bretagne : Pays-Bas, Portugal, Danemark.
  • Les anciennes colonies de l’Empire ottoman : Albanie, Bulgarie, Grèce, Roumanie et Ex-Yougoslavie.
  • Les futurs pays mais qui font encore parti d’un empire (on parle de colonies intérieures : Pologne et Finlande (Russie), Hongrie (empire Austro-Hongrois), Irlande (Grande-Bretagne) et Norvège (Suède).

Mais tous ces pays ne représentent que 10% de la population européenne. Donc, 90% de la population a basculée vers une civilisation industrielle et de plus en plus urbanisée. L’industrialisation a été rapide et a touchée la quasi-totalité des européens.

Alexander Gerschenkron

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Alexander Gerschenkron
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Cambridge, Drapeau des États-Unis
Profession
sociologue, soviétologue

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Alexander Gerschenkron est un historien des années 1960 qui met l’accent sur le retard au lieu de glorifier les premiers pays à s’être industrialisés construisant sa théorie par l’arrière. Pour lui, plus un pays était en retard, plus on a investi massivement et donc plus l’industrialisation a été rapide et les technologies seront modernes. L’Angleterre commence avec beaucoup de petites usines qui grandissent. En Allemagne, l’industrialisation débute tout de suite avec des investissements massifs.

Plus un pays est en retard, plus sont fabriqués des biens de production, des biens industriels (le fer par exemple, en opposition aux biens de consommation comme le textile).

En Angleterre, plus le temps passe, plus il y a d’innovations et plus les usines sont vieilles. Donc, les nouveaux pays qui s’industrialisent utilisent directement les nouvelles technologies et ont donc des usines plus performantes que les pays de la première vague.

Plus un pays est en retard, plus le rôle des banques et de l’État sera important. L’État de l’Europe du XIXème siècle intervient rarement en temps qu’investisseur. Toutefois, c’est lui qui crée les écoles de formation, qui lance la construction de chemins de fer, ou l’armement, ce qui dynamise l’économie. Plus on avance dans la révolution, plus l'État a un rôle dans le développement. Les banques aussi jouent un rôle plus important car les investissements sont de plus en plus importants, et les banques prêtent de plus en plus.

Plus le pays est en retard, plus les pressions sur les travailleurs sont importantes.

Les trois éléments fondamentaux de la théorie de Gerschenkron :

  • le développement européen a été la référence pour les pays du tiers monde. Or, Gerschenkron insiste sur le fait qu’il n’y a pas un seul type d’industrialisation. Par exemple, l’industrialisation n’a pas été la même que ce soit dans l’industrie lourde ou celle du textile. Il n’y a pas un seul mode de développement comme on l’a longtemps admis. Avec le temps, l’État s’investi de plus en plus dans l’économie et l’industrie ;
  • le retard peut être avantageux, car ces pays disposent dès le début de leur industrialisation de technologies modernes ;
  • un des reproches que l’on peut faire à la théorie de Gerschenkron est qu’il évoque le retard de développement sans pour autant le définir. De plus, sa théorie ne prend pas en compte le facteur humain et l’influence qu’il a eu sur l’industrialisation : par exemple, l’intérêt soudain des nobles britanniques pour l’agronomie, ce qui a permis le débloquement de la société agraire. Il ne prend pas en compte également le taux d’alphabétisation et d’éducation des population qui a parfois joué un rôle important comme au Danemark ou en Suisse où à la fin du XIXème siècle 90% de la population sait lire et écrire.

Les causes de la précocité de la révolution industrielle en Suisse

La Suisse fait figure d’exception dans l’histoire de la révolution industrielle. Avant la révolution, elle présentait des désavantages, des handicapes par rapport aux autres pays comme la France et la Belgique.

Le paradoxe suisse et les handicaps du pays

  • L’absence de matières premières

La Suisse ne produit pas de charbon, or il est a priori indispensable à l’industrialisation étant donné que les machines tournent au charbon et il faut donc l’importer. Mais le charbon est lourd et le transport extrêmement cher.

  • Un territoire peu propice

La Suisse est avant tout un pays alpin. La présence de montagnes a pour effet immédiat d’empêcher le développement d’une agriculture performante car il n’y a pas de grandes plaines. De plus la Suisse n’a aucun accès direct à la mer, ce qui rend le transport de marchandise encore plus difficile.

  • Un faible marché intérieur

La Suisse de 1800 est peu peuplée, on y trouve à peine deux milions d’habitants. On a donc un marché intérieur réduit, avec très peu de consommateurs potentiels. Dans les autres pays industrialisés, il y a des dizaines de millions d‘habitants et autant de consommateurs potentiels, ce qui leur donne une base solide contrairement à la Suisse.

Les atouts de la Suisse

  • une main d’œuvre abondante

Durant très longtemps, on a cru que les Alpes étaient très pauvres. Mais dans les grands bassins industriels, si on meurt c’est avant tout à cause de la mauvaise hygiène, et particulièrement de la mauvaise qualité des eaux. Or en montagne, les eaux sont extrêmement pures, ce qui cause une mortalité moins forte, en particulier chez les enfants. De plus, les vaches permettent un accès rapide au lait, ce qui renforce les nourrissons et les enfants. Enfin, l’élevage n’a pas besoin de beaucoup de main d’œuvre. Les employeurs vont donc être attiré par cette main d’œuvre abondante car les salaires seront bas.

  • Une main d’œuvre qualifiée

En Suisse en 1900, 90% des adultes sont alphabétisés. Cela est dû à l’imbrication des catholiques et des protestants dans la société. La réforme protestante demande que tous les protestants sachent lire la Bible, et par logique la contre réforme catholique insiste à l’alphabétisation pour ne pas perdre ses fidèles.

  • L’insuffisance des terres agricoles a poussé à l’activité industrielle

En Suisse encore plus qu’ailleurs, les petits paysans ont complété leur revenu avec une activité proto-industrielle. On se retrouve donc, au début de la révolution industrielle, avec une masse de paysans qui n’ont plus de revenus mais qui grasse à la proto-industrie savent manier des machines comme les métiers à tisser. Il sont donc moins long à former, et on voie comment la proto-industrie a bien préparé l’industrialisation.

  • La présence de ressources hydrauliques

La Suisse profite, avec son environnement montagnard, de la présence de torrents, de rivières et autre cours d’eau qui produisent de l’énergie hydraulique. Ainsi, le désavantage de ne pas disposer de charbon est compensé par une autre source d’énergie.

Le choix d’une voie spécifique

  • L’exportation

Avec un marché intérieur trop petit, la Suisse se lance dans l’exportation. Vers 1830, la Suisse exporte chaque année 18$ par habitant, contre 10$ pour le R-U, 7$ pour la Belgique et 3$ en moyenne pour toute l’Europe. Pour être bon en exportation, il faut être meilleur que ses concurrents.Il faut donc se focaliser sur des marchés spécifiques, pour faire en sorte que les produits made in suisse soient les meilleurs sur le marché.

  • Une haute spécialisation : l’exemple du textile

La Suisse ne va pas concurrencer l’Angleterre sur le textile de base, car cette dernière domine ce marché. La Suisse va proposer des textiles plus raffinés comme la soie, les tissus brodés… bref, des produits de très bonne qualité. Ce segment de marcher est petit, mais la Suisse n’a pas besoin de vendre énormément pour se développer, étant donné qu’il n’y a que 2M d’habitants.

  • Une forte valeur ajoutée : l’exemple de l’horlogerie

Pour fabriquer une montre, on a essentiellement besoin d’acier. L’importation est certes couteuse, mais avec une petite quantité d’acier, on peu produire beaucoup de montres. De plus, avec une main d’œuvre de qualité et hautement spécialisée, le prix va fortement augmenter par rapport au véritable coût de fabrication.

Les étapes du démarrage

  • la filature : 1800 - 1820

L’organisation de la production est différente en Suisse à cause de l’absence de charbon. De plus, pour se différencier des productions textiles de l’Angleterre notamment, on va chercher à ajouter de la valeur au textile en ayant recourt à la teinture, pour rendre l’objet plus attractif et plus rare, donc plus cher.

  • L’extension vers la métallurgie

Avec un développement du chemin de fer au milieu du XIXème siècle, il devient possible d’amener vers la Suisse l’excédant de production de la sidérurgie belge ou française. Dès lors, la métallurgie peut commencer à se développer en Suisse. On commence à créer des machines-outils,qui remplacent le travail de l’artisan. La production est de plus en plus précise et pointue. La Suisse se dirige également petit à petit vers la l’industrie de la chimie, avec la combinaison des machines-outils et du savoir acquis avec la teinture de textile. Enfin, le développement de la chimie permet la naissance de l’industrie de l’alimentaire et pharmaceutique.

La Suisse a une chaîne d’industrialisation plus longue qui dure une centaine d’années (1800 à 1900) contre 50 à 60 ans pour la France et la Belgique. Bien que la Suisse soit un "nain" dans la quantité exportée soit dix fois moins que l’Angleterre, elle exporte 60 dollars par habitant par an en moyenne contre dix huit en moyenne en Europe en 1910.

Les caractéristiques majeures de la Suisse à la veille de la première guerre mondiale

  • Un niveau de vie élevé

Le PIB suisse est de 895$ par habitant contre 550$ par an en moyenne en Europe.

  • Une forte proportion d’étranger

A Genève en 1910, 42% de la population est étrangère, ce chiffre était de 38% en 2005. Ces immigrés sont principalement allemands et italiens.

  • L’extraversion

La Suisse est portée vers l’extérieur avec à cause de sa nécessité d’exporter. Mais les capitaux suisses sont également investis à l’extérieur du pays. La Suisse a été un des pays pionniers pour la création d’entreprises multinationales. L’administration est en Suisse, mais des usines sont rependues un peu partout en Europe. Nestlé, l’industrie pharmaceutique de Bale, Sulzer sont déjà toutes des multinationales en 1910.

  • Une faible urbanisation

En 1910, 57% de la population européenne habite en ville. En Suisse il n’y a à peine que 37% d’urbanisation. De plus, laSuisse n’a pas de grandes villes avec plus de 200 000 habitants en 1910. Cela s’explique par la présence de montagnes dans une majeure partie de la Suisse ce qui limite les possibilités de développer de grands centres urbains. De plus,l’industrialisation a été légère et éparpillée, contrairement au nord de laFrance où on a de grands bassins industriels.

La problématique du développement des petits pays européens

Portrait de David Ricardo.

Ce sont des petits pays dans lesquels la révolution industrielle n’est pas diffusée. Le Portugal et le Danemark sont des pays complémentaires à l’Angleterre qui ont leurs caractéristiques et leur voie de développement propre.

Pour illustrer, il faut s'intéresser à la théorie des avantages comparatif conceptualisée par David Riccardo : dans un marché parfait il y a intérêt à produire ce dans quoi on est le meilleur, c’est-à-dire le moins cher ou ce le produit avec les meilleures caractéristiques. Il faut concentrer ces forces sur cette avantage, vendre ces produits, gagner de l’argent et acheter des produits à des pays qui ont un meilleur avantage comparatif. En d’autres termes, dans cette logique chacun se spécialise là où il a un avantage comparatif.

Une économie aurait un fonctionnement optimal si chacun se spécialise là où il est le meilleur.

Dans un monde simplifié, composé de deux pays produisant deux biens, si le pays A doit renoncer à 3 unités du bien x pour produire une unité supplémentaire du bien y, tandis que le pays B doit renoncer à seulement 2 unités du bien x pour produire une unité de y, alors chaque pays s’enrichira si A se consacre à la production de x tandis que B se spécialise dans celle de y. En effet, le pays A pourra échanger une unité de x contre entre 1/3 et 1/2 d’unité de y (contre seulement 1/3 en autarcie), tandis que le pays B échangera une unité de y contre entre 2 et 3 unités de x (contre seulement 2 en autarcie).


Le Portugal : le prototype de la complémentarité menant à la pauvreté

Ricardo, dans son système économique, établie que dans un marché parfait, on a intérêt a produire ce dans quoi on est le meilleur soit où on peut produire le moins cher, ou où on peut produire la meilleure qualité en relation aux concurrents. Si on a cette aptitude, il faut se focaliser à 100% dessus, éliminer la concurrence et avec l’argent, acheter dans des secteurs où les autres sont les meilleurs pour se nourrir de cela et donc avoir accès à des produits de bonnes qualité. Chacun se spécialise dans la production où il a un avantage en comparaison aux autres. Si tout le monde applique cette règles des avantages comparatifs, alors le monde serait parfait. Il prend pour exemple le traité de Methuen en 1703.

C’est un traité de libre-échange entre le Portugal et l’Angleterre. Les anglais sont libres de vendre de la laine anglaise au Portugal, sans que les agents douaniers leur fassent payer la moindre taxe. En échange, les portugais peuvent vendre en Angleterre leur vin également sans la moindre taxe. Les anglais vendaient la laine, ce dans quoi ils étaient les meilleurs. Au Portugal, on ne peu pas faire de la laine, mais ils font du vin mieux que n’importe qui.

Mais dans cet échange, on a d’un coté un produit manufacturé, issu de l’industrie britannique et de l’autre, on a un produit issu de l’agriculture. Ceci a pour conséquence que le Portugal est resté dans une économie agricole. Quand des petits entrepreneurs portugais on voulu concurrencer avec le textile anglais, ils n’ont pas pu rivaliser à cause de l’arrivé massive des produits britannique, qui en plus n’étaient pas taxés.C’est là une des racines de la non industrialisation du Portugal.

En 1822, le Portugal perd le Brésil. Jusqu’alors, le Brésil était contraint d’acheter portugais, mais une fois libre, ils ont commencé a acheter des produits qui n’était pas issus de la métropole, car ils on trouvé des produits équivalents et moins chers. Dès lors,le Portugal dépend totalement du marché anglais, car ils ne se sont pas industrialisé. En 1850, 80% des exportations portugaises sont vers l’Angleterre. On a une production mono-sectorielle (le vin) et dépendante des anglais. De plus à la fin du XIXème siècle, les anglais demandent de moins en moins de porto, ils se mettent a préférer le vin français. Le Portugal sombre, et les habitants gagnent à peine 400$ par an en 1910.

Le Danemark : le prototype d’une complémentarité menant à la richesse

L’Angleterre commence à s’industrialiser en important des céréales de l’étranger grâce a sa flotte. Et le Danemark est l’un des grenier à blé de l’Angleterre, et comme avec le Portugal, les deux pays signent un traité de libre-échange. Au début du XIXème siècle, tout va bien au Danemark,mais en 1873, les blés américains arrivent en Europe ce qui cause une énorme crise agricole. Le Danemark qui s’est spécialisé dans l’agriculture, et qui n’est pas industrialisé, et n’a qu’un client dominant qui est l’Angleterre. Mais au lieu de sombrer comme le Portugal, le Danemark a pus se reconvertir. Il est resté dans l’agriculture, mais a développé l’élevage et sa production de produits laitiers, ainsi que le lard, les œufs, que consomment les anglais (le petit déjeuné anglais est d’ailleurs en réalité le un petit déjeuné typiquement danois). Le Danemark a donc gardé sa dépendance vis a vis de l’Angleterre, mais une c’est une dépendance positive.

Cela fut possible grâce à :

  • une main d’œuvre paysanne éduquée : On a pu expliquer aux paysans danois les problèmes lié au blé arrivé d’Amérique, et a qui on a pu apprendre rapidement les règles de l’élevage.
  • un gouvernement danois qui mène une politique économique et sociale.

Le roi du Danemark et les noble possédaient toutes les terres agricoles. Le gouvernement a racheté les terres et les adonné aux paysans. Il a pu les racheter parce que avec l’arrivée des céréales américaines, le prix des terre avait chuté car elle rapportaient moins qu’avant. Donc si le paysan produit plus, il en profite directement, et ne donne pas ses bénéfices aux nobles. L’État a organisé les paysans en coopératives. On a des fermes familiales, mais également des coopératives de paysans. Un paysans tout seul ne peut pas acheter une machine a traire ou une machine a pasteuriser, mais ensemble, dans une coopérative, on peu se le permettre, ce qui améliore les productions. Durant les années de dépression entre 1873 et 1890, l’État met en place l’assurance chômage en 1886 pour permettre aux paysans de pouvoir passer la reconversion entre agriculture de céréales et élevage. On met en place également une assurance vieillesse. Le gouvernement sait que les vieux paysans ne pourront pas se reconvertir car trop ils sont trop âgés, donc on leur accorde tout de même de l’argent, pour ne pas les laisser démunie. En 1913, le danois gagne 885$ par an, contre 550$ en moyenne en Europe.

Notes

Références

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