L'étude des idées et idéologies dans la science politique

De Baripedia

Idées

Principled beliefs

Les représentations normatives sont des croyances ou suppositions à propos comment le monde devrait être.

Causal beliefs

Les représentations causales sont des croyances ou suppositions à propos comment le monde fonctionne (Cause-Effect)


World views

La vision du monde est un système de croyances et pensées causales et normatives, par exemple les réligions ou idéologies.

Les idéologies

Les idéologies sont des savoirs systématiques, organisés etcohérents, faits de principes philosophiques, éthiques et causaux.

La rationalitéscientifique sont lespropositions qui ont été faites pour comprendre le monde en trouvant des explications aux phénomènes

Ces trois composants se présentent de diversesmanières selon les auteurs.

Représentations normatives

Représentations causales

Points forts et points faibles de l'approche par les idées

Focalisé sur la dimension idéelle et normative de l'agir humain

C’est un point souvent complétement négligé parles autres approches parce qu’elles pensent que les idées et les idéologies sont lentes à changer donc elles peuventsouvent être considérés comme constantes dans l'analyse. Ceci peut changerlorsque l’on considère les changements dans une temporalité plus grande-

Sur le court et le moyen terme on s’attend à desidées et des idéologies constantes; dès lors on ne va pas s’attendre à deschangements .

Sur la longue durée on s’aperçoit qu’il existedes changements idéologiques majeures au niveau sociétal et au niveau des acteurs.

L’illustration pourrait être un syndicat de travailleurs qui endosse une politique keynésienne et qui ne pourra pas du jour au lendemain prônerle libéralisme.

Souligne le caractère artificiel socialement construit de l'intérêt, de l'économie et de la Nation

Cette approche va souligner le caractèreartificielle des intérêts, de l’économie qui n’est pas détaché des normessociales de la nation qui va donc montrer que cesintérêts sont socialement construits.

De cette considération découle que la notiongénérale avec laquelle cette approche travail et perçoit le changementhistorique est qu’il y a beaucoup de plus de marge demain œuvre aux sociétés qu’on pense le croire et surtout si on est dans uncadre institutionnaliste qui souligne le path dependence qui circonscritles direction en fonction des choix du passé. Dans l’approche par les idées, les intérêts pourun groupe social ne sont pas fixé une fois pour toute mais ils sont renégociable dans l’interaction sociale et la lutte sociale. C’est uneconception assez élastique et malléable du développement historique.

Il en découle une considération du politique comme étant plastique, opposé à l’explicationdéterministe. La réalité sociale et politique est malléable parce que les intérêts ne sont pas fixes car ils sont malléables parl'interaction sociale, par ladélibération.

Ainsi les individus peuvent évoluer, changerleurs préférences s'ils sont convaincus que d’autres objectifs sont valables contrairementà l'approche des idées qui est plus malléable.

Aide à comprendre formation des préférences

Les intérêts ne sont pas déterminés de manière exogènepar la structure économique et sociale mais endogène c’est-à-dire déterminé par l’interaction.

Les intérêts peuvent être assez facilementchangé. Par exemple la délibération à l’intérieur d’un groupe ou la persuasiond’un leader peut amener à modifier la perception que lesindividus ont de leur propres intérêts et préférences .

L’ontologie qui sous-tend le constructivisme est l’intersubjectivité à savoir les valeurs communes entre agent c’est-à-dire les normes desacteurs.

Le défi (ordre empirique) est d’isoler les facteurs idéels des autres variables

La principale difficulté de cette approche estde pouvoir identifier un effet indépendant et autonome du rôle de l’idéologie et des idées sur le développement politique et les politique. Il faut pouvoir démontrerque les idées ne sont pas forcément un arme utilisée par le groupe d’intérêt le plus puissant, dans ce cas elles n’auraientpas un pouvoir explicatif mais elles auraient un rôle d’épiphénomène de l’influence des relations de pouvoir et en particulier les acteurs les pluspuissant mais vraiment de montrer que ces facteurs idéelles ont une véritable autonomie dansl’explication.

Cox illustre ce qu’est un argument de type idéelle puisqu’il va introduire comme variable indépendanteidéelle la nécessité de la réforme qui est une constructionsociale variant à travers les trois pays analysés à savoir l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark en montrant que dans deux de ces trois cas ily a l’existence d’entrepreneurs politique qui vont avancer un tel discours qui vainfluencer des décideurs politiques en montrant comment un type de discours vaêtre adopter par les syndicats des Pays-Bas alors qu’ils sont historiquement opposé à desmesures d’activation du marché du travail et qui montre cette formation et redéfinitiondes préférences des syndicats aux Pays-Bas.

Synthèse des « 3I »

Pour conclure le débatsur les « 3I », c’est souvent difficile d’isoler les effets indépendant, des intérêts,des institutions et des idées mais c’est un travail qui est souvent possible etréalisable, c’est de nouveau dans cette perspective d’explications causales de s’atteler à cette tâche aussiafin de tirer des conclusions sur comment le monde fonctionne et comment ilpeut être changé tout comme les leviers à tirer pour faire des choix.

La deuxièmeconsidération peut proposer que la capacité explicative de ces différentes approches puissevarier et cela en fonction de l’objet que l’on cherche à identifier et si ce quel’on souhaite expliquer est un changement de politique ou une inertie voir une continuitéde certaines structures, institutions et politiques.

Certaines personnessont plus à même d’expliquer l’inertie constitutionnelle et ce serait l’institutionnalisme qui serait l’approche la mieux à mêmed’expliquer cela. Peut-être l’approche par les intérêts est mieux à même d’expliquerles changements dans les institutions puisque les rapports de pouvoir entre acteuret les institutions vont donc s’adapter à ces changements de relations depouvoir.

Finalement l’approchepar les idées joue souvent un rôle importantpour expliquer comment des choix politiques sont faits lors de grands momentsd’incertitudes qui suivent des moments de crises ; lorsque l’on redéfini le contrat social d’une société, les effets de persuasion, du passé historiques et des analogies historiques joue un rôle important pour définirla nouvelle trajectoire et les nouvelles décisions à prendre. Lors ce que l’incertitudeest grande, le pouvoir des idées et des idéologies joue un rôle important et a unpouvoir explicatif extrêmement fort.