« Inteligencia y lógicas de vigilancia » : différence entre les versions

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== Inteligencia y nuevos retos de la globalización ==
== Inteligencia y nuevos retos de la globalización ==


On voit qu’avec l’imposition d’un discours sur la sécurité globalisée, va apparaître un besoin de transformer le renseignement comme pratique et donc de le réorganiser en faisant bouger les lignes. Selon le rapport CSS ETH de 2008, « À la fin de la guerre froide, le spectre de la menace est devenu plus complexe et plus large. Il n’y avait pas de stéréotype central de l’ennemi ». On voit comment la fin de la Guerre froide réapparait comme l’aveu de perte de sens. C’est l’aveu qu’on est perdu. Le but du renseignement est de pouvoir faire de l’analyse prospective d’autant plus si on est complètement perdu. On va avoir de plus en plus besoin d’analyses prospectives. On tombe dans la logique que les agents de renseignements deviennent comme une forme de météorologie. Cette partie du métier de renseignement va devenir extrêmement importante. La rationalité et la logique du risque ont des affinités extrêmement claires avec le renseignement prenant un rôle de plus en plus important. On est dans une rationalité du risque. À la fin de la Guerre froide, apparaissent des affinités assez claires entre des affinités qui sous-tendent les pratiques et des logiques qui sous-tendent ces pratiques. Pour Didier Bigo, on est passé du fil rouge au fil vert. S’il y a une confusion est un manque de compréhension, c’est aussi parce qu’il y a une confusion est une incompréhension dans la tête des gens qui sont censés expliquer ce qui se passe. On est face à des peurs qui sont au sein même de nos sociétés étant à la fois dans une logique transnationale et sociétale de nos sociétés. Le renseignement se retrouve face aux mêmes problèmes et va se réorganiser en fonction de cette même problématique commune aux différents métiers et aux différentes pratiques.
Vemos que con la imposición de un discurso sobre la seguridad globalizada, habrá una necesidad de transformar la inteligencia como práctica y así reorganizarla moviendo las líneas. Según el informe CSS ETH de 2008,"Al final de la Guerra Fría, el espectro de amenazas se volvió más complejo y más amplio. No había un estereotipo central del enemigo. Vemos cómo el final de la Guerra Fría reaparece como una admisión de pérdida de sentido. Esa es la confesión que estamos perdidos. El propósito de la inteligencia es poder hacer un análisis prospectivo aún más si uno está completamente perdido. Vamos a necesitar más y más análisis prospectivo. Caemos en la lógica de que los oficiales de inteligencia se convierten en una forma de meteorología. Esta parte de la profesión de inteligencia será extremadamente importante. La racionalidad y la lógica del riesgo tienen afinidades extremadamente claras con la inteligencia asumiendo un papel cada vez más importante. Estamos en una racionalidad de riesgo. Al final de la Guerra Fría, surgió una afinidad bastante clara entre las afinidades subyacentes a las prácticas y las lógicas que subyacen a esas prácticas. Para Didier Bigo, pasamos del cable rojo al verde. Si hay confusión es una falta de comprensión, es también porque hay confusión es una incomprensión en la cabeza de las personas que deben explicar lo que está sucediendo. Nos enfrentamos a temores que están dentro de nuestras propias sociedades, estando tanto en una lógica transnacional como social de nuestras sociedades. La inteligencia se enfrenta a los mismos problemas y se reorganizará según este mismo problema común a las diferentes profesiones y prácticas.


L’élargissement du spectre de la menace dans un contexte de sécurité globale justifie-t-elle une transformation de la pratique du renseignement ?
¿La ampliación del espectro de amenazas en un contexto de seguridad global justifica una transformación de las prácticas de inteligencia?
   
   
Edouard Snowden travaillait pour une société privée qui travaillait avec la NSA. Ce lanceur d’alerte a révélé l’existence de programme de surveillance de masse de la NSA comme PRISM et d’autres plateformes intégratives. PRISM aussi appelé Xkeyscore implique la livraison de larges quantités de données d’acteurs privés comme Skype et Facebook et des télécoms sans que les usagers ne soient avertis au préalable. L’upstream est vraiment représentatif d’une surveillance de masse en se connectant à des câbles pour en retirer directement l’information. On ne cherche pas quelque chose de spécifique, il y a des flux dans lesquels on va stocker quelque chose que l’on recherche. Au-delà de la NSA qui s’occupe de la surveillance électronique, d’autres pays ont été plus ou moins mouillés dans cette affaire. La NSA et d’autres agences collaboraient avec d’autres services de renseignements pour pratiquer la surveillance de masse au-delà de tout contrôle démocratique et parlementaire. Certains États vont collaborer entre eux, mais pas sur tout. La France dispose également d’un système géré par la DGSE avec un projet d’upstream notamment sur des câbles à Djibouti. Même avec la Grande-Bretagne, il y a des cas où la NSA n’échangeait pas d’informations. La collaboration se fait sur des questions précises notamment en termes de question de lutte contre le terrorisme. Différentes spécialistes du renseignement échangent des informations dont le plus connu est le club de Berne.
Edouard Snowden trabajó para una empresa privada que trabajaba con la NSA. Este denunciante reveló la existencia de programas de vigilancia masiva de la NSA como PRISM y otras plataformas integradoras. PRISM, también conocido como Xkeyscore, implica la entrega de grandes cantidades de datos de jugadores privados como Skype y Facebook y las telecomunicaciones sin que los usuarios sean notificados de antemano. El upstream es verdaderamente representativo de la monitorización de masas mediante la conexión a cables para extraer información directamente de ellos. No estamos buscando algo específico, hay flujos en los que vamos a almacenar algo que estamos buscando. Más allá de la NSA, que se ocupa de la vigilancia electrónica, otros países han estado más o menos implicados en este asunto. La NSA y otras agencias colaboraron con otros servicios de inteligencia para llevar a cabo una vigilancia masiva más allá del escrutinio democrático y parlamentario. Algunos estados trabajarán juntos, pero no en todo. Francia dispone también de un sistema gestionado por la DGSE con un proyecto preliminar, en particular sobre cables en Djibouti. Incluso con Gran Bretaña, hay casos en los que la ANS no intercambió información. Se colabora en cuestiones concretas, en particular en materia de lucha contra el terrorismo. Varios especialistas en inteligencia intercambian información, de los cuales el más conocido es el Club de Berna.


== De la surveillance ciblée à la surveillance de masse ==
== De la vigilancia dirigida a la vigilancia masiva ==


La logique de l’upstream fait qu’on ne sait pas pourquoi sont collectées les données parce qu’on peut surveiller tout est n’importe quoi. Il y a une différence entre les renseignements ciblés et la surveillance de masse. Il y a un déséquilibre par rapport à un fonctionnement en termes de renseignement ciblé puisque les mêmes données pourraient être ciblées pour la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine ou encore dans le cadre du renseignement économique. La façon de fonctionner plus ciblée est liée à une façon de faire dans les démocraties libérales, c’est-à-dire qu’il y a une sorte d’accord tacite qui est qu’une démocratie fonctionne selon une logique de pouvoir et de contre-pouvoir avec la possibilité de rappeler à l’ordre les services de renseignements.
La lógica aguas arriba significa que no sabemos por qué se recogen los datos porque podemos controlar todo lo que sea. Hay una diferencia entre la inteligencia dirigida y la vigilancia masiva. Existe un desequilibrio con respecto a una operación de inteligencia específica, ya que los mismos datos podrían referirse a la lucha contra el terrorismo, la inmigración ilegal o la inteligencia económica. El modo de funcionamiento más específico está vinculado a una forma de hacer las cosas en las democracias liberales, es decir, existe una especie de acuerdo tácito en el sentido de que una democracia funciona según una lógica de poder y contrapoder con la posibilidad de poner en orden los servicios de inteligencia.


Le passage à la surveillance de masse n’est pas anodin. Auparavant, cela était justifiable par rapport à des soupçons, on allait viser quelqu’un par rapport à un cadre spécifique. Le passage à la surveillance de masse n’est pas anodin parce que pour le coup il intervertit complètement le fardeau de la preuve. On est dans une logique inverse de surveillance de masse où l’enjeu est de gérer des flux d’information, il appartient aux individus de lever la suspicion sur leurs comportements en faisant preuve de transparence. Tout le monde est potentiellement suspect. Cette idée est le propre d’un régime autoritaire et d’un État policier qui est de contrôler sa population parce qu’on a peur qu’elle nous menace. La surveillance de masse est pour les États autoritaires.
La transición a la vigilancia masiva no es insignificante. En el pasado, esto se justificaba en relación con las sospechas, íbamos a atacar a alguien en relación con un marco específico. El cambio a la vigilancia en masa no es insignificante porque invierte completamente la carga de la prueba. Nos encontramos en una lógica inversa de la vigilancia masiva donde el reto es gestionar los flujos de información, corresponde a los individuos levantar la sospecha sobre su comportamiento mostrando transparencia. Todo el mundo es potencialmente sospechoso. Esta idea es típica de un régimen autoritario y de un Estado policial que controla a su población porque tememos que nos amenace. La vigilancia masiva es para los estados autoritarios.


À la fin des années 1980, il a été rendu public que les autorités fédérales suisses ainsi que les polices cantonales avaient observé environ 900000 personnes sur le territoire suisse (700 000 personnes et organisations selon les sources officielles) de façon plus ou moins active et avaient ainsi produit des fiches d'information sur ces personnes. Le but avancé de ce fichage était de protéger la Suisse d'activités subversives communistes. La découverte du scandale des fiches souleva à l'époque des protestations étendues. La confiance en l'État suisse en fut ébranlée. Finalement, tous les départements et l’armée entretenaient des bases de données secrètes. Il y avait une obsession des fichiers avec entre 700000 et 900000 personnes fichées pour une population de 6 millions en Suisse. Il y a eu une série de commissions parlementaires qui ont fait ressortir des affaires.
A finales de los años ochenta, se hizo público que las autoridades federales suizas y las fuerzas de policía cantonales habían observado a unas 900.000 personas en Suiza (700.000 personas y organizaciones según fuentes oficiales) de forma más o menos activa y, por lo tanto, habían elaborado fichas descriptivas sobre estas personas. El propósito de este archivo era proteger a Suiza de las actividades comunistas subversivas. El descubrimiento del escándalo de las tarjetas provocó protestas generalizadas en ese momento. Esto socavó la confianza en el Estado suizo. Finalmente, todos los departamentos y el ejército mantuvieron bases de datos secretas. Había una obsesión con los archivos con entre 700.000 y 900.000 personas inscritas para una población de 6 millones en Suiza. Ha habido una serie de comisiones parlamentarias que han presentado casos.


En général, dans les démocraties libérales, il n’y a pas de fichage de masse sauf quelques exceptions comme la Suisse avec l’affaire des fiches. On est resté dans une logique de collectif démocratique, actuellement, la Suisse, sur la question de la protection des données a une législation protectrice et où les services de renseignement sont relativement contrôlées et encadrées. Pendant la Guerre froide, l’entité qui s’occupait de la fiche était la BUPO à savoir la Bundespolizei. Le renseignement en Suisse aujourd’hui a beaucoup changé.  
En general, en las democracias liberales, no hay archivo masivo excepto por unas pocas excepciones como Suiza con el caso de las tarjetas. Nos hemos mantenido en una lógica de colectivo democrático, actualmente, Suiza, sobre el tema de la protección de datos tiene una legislación protectora y donde los servicios de inteligencia están relativamente controlados y supervisados. Durante la Guerra Fría, la entidad que se ocupaba de la carta era la BUPO, el Bundespolizei. La inteligencia en Suiza ha cambiado mucho hoy en día.  


Il faut bien distinguer un régime autoritaire d’une démocratie libérale. La pratique d’une surveillance de masse trouve assez difficilement sa place dans un régime démocratique. On pourrait différencier un régime démocratique d’un régime policier en fonction de l’échelle à laquelle la surveillance donne ses activités de renseignements. Ce consensus est un peu mis à mal aujourd’hui. C’est d’ailleurs précisément l’objet et l’échelle de la surveillance qui différencie un régime démocratique d’un État policier.
Hay que distinguir entre un régimen autoritario y una democracia liberal. La práctica de la vigilancia masiva encuentra bastante difícil encontrar su lugar en un sistema democrático. Un régimen democrático podría diferenciarse de un régimen policial basado en la escala de la vigilancia de la inteligencia. Este consenso se ha visto algo socavado hoy en día. Es precisamente el propósito y la escala de la vigilancia lo que diferencia a un régimen democrático de un Estado policial.


== Transformation de la sécurité nationale ==
== Transformación de la Seguridad Nacional ==


Il serait faux aujourd’hui de penser qu’on est dans une logique orwellienne faisant référence à l’ouvrage 1984 avec un œil qui surveillerait tout le monde pour surveiller les gens et les contrôler. L’un des enjeux afin de comprendre l’arrivée de la surveillance de masse et l’acceptation de la surveillance de masse dans nos sociétés libérales est qu’on assiste à une transformation dans les démocraties libérales dans le rapport à la surveillance. Il y a un besoin d’identifier de nouveaux ennemis dans un contexte de globalisation de la menace. Les résistances face à la surveillance de masse ont été fragilisées par les attentats du 11 Septembre et la Guerre contre le terrorisme. Le questionnement devient celui du rapport entre la sécurité et la liberté. Il y avait une perception du rapport entre la sécurité et la liberté comme une balance. Cela était l’image qui a été servie pendant ces années. À partir du moment où on accepte cette image, c’est la sécurité qui gagne parce qu’on a peur. Les innovations technologiques permettant le traitement d’un volume de données beaucoup plus important, désormais, on gère un nombre de données énormes. Le programme Échelon qui a été révélé au début des années 2000 était basé sur une série de stations aux États-Unis, en Grande-Bretagne, mais aussi en Nouvelle-Zélande permettant de capter presque toutes les télécommunications dans le monde. Dans ce contexte, il va y avoir une forme de redéfinition de la sécurité nationale. Les lignes vont se brouiller.
Hoy no sería cierto pensar que estamos en una lógica orwelliana que se refiere a la obra de 1984 con un ojo que vigila a todos para vigilar y controlar a la gente. Una de las cuestiones para entender la llegada de la vigilancia masiva y la aceptación de la vigilancia masiva en nuestras sociedades liberales es que hay una transformación de las democracias liberales en el informe a la vigilancia. Es necesario identificar nuevos enemigos en un contexto de globalización de la amenaza. La resistencia a la vigilancia masiva ha sido debilitada por los ataques del 11 de septiembre y la Guerra contra el Terrorismo. El cuestionamiento se convierte en el de la relación entre seguridad y libertad. Había una percepción de la relación entre seguridad y libertad como un equilibrio. Esa fue la imagen que se sirvió durante esos años. Desde el momento en que aceptamos esta imagen, es la seguridad la que gana porque tenemos miedo. Las innovaciones tecnológicas permiten el procesamiento de un volumen mucho mayor de datos, de ahora en adelante, se gestiona un gran número de datos. El programa Echelon, presentado a principios de los años 2000, se basaba en una serie de estaciones en Estados Unidos, Gran Bretaña y Nueva Zelanda para recibir casi todas las telecomunicaciones del mundo. En este contexto, habrá alguna forma de redefinición de la seguridad nacional. Las líneas quedarán borrosas.


Dans ce contexte, il devient de plus en plus difficile pour le pouvoir judiciaire de superviser les activités du renseignement. En d’autres termes, en bénéficiant du flou entre l’interne et l’externe, mais aussi entre le privé et le public, il devient d’autant plus difficile pour le pouvoir judiciaire de superviser le renseignement. Dans cette indifférenciation entre l’interne est l’externe, entre la lutte contre la criminalité et la protection de l’État, il devient de plus en plus difficile de distinguer les intérêts de l’État, c’est-à-dire ce qui est vraiment dangereux et surtout qui indistingue les intérêts de l’État de ceux des acteurs privés. Tout ce mélange crée une sorte de fou. La surveillance de masse va au-delà de la défense de la vie privée, et cette surveillance de masse interroge la définition même de la démocratie puisque ce sont des pratiques qu’on ne peut pas superviser légalement et qu’on ne peut pas encadrer. Dernièrement, la Suisse a signé les accords PMR avec la Russie qui sont les accords d’échanges d’informations concernant les voyageurs entre les pays, mais on ne sait pas ce que deviennent ces données.
En este contexto, es cada vez más difícil para el poder judicial supervisar las actividades de inteligencia. En otras palabras, al beneficiarse de la vaguedad entre lo interno y lo externo, pero también entre lo privado y lo público, resulta aún más difícil para el poder judicial supervisar la inteligencia. En esta indiferencia entre lo interno y lo externo, entre la lucha contra el crimen y la protección del Estado, es cada vez más difícil distinguir entre los intereses del Estado, es decir, lo que es realmente peligroso y, sobre todo, lo que no distingue los intereses del Estado de los de los actores privados. Toda esta mezcla crea una especie de locura. La vigilancia masiva va más allá de la defensa de la privacidad, y esta vigilancia masiva cuestiona la definición misma de democracia, ya que estas son prácticas que no pueden ser legalmente supervisadas y controladas. Recientemente, Suiza ha firmado los acuerdos PMR con Rusia, que son acuerdos para el intercambio de información de viajeros entre países, pero no sabemos qué ocurre con estos datos.


La question de l’acceptation de la surveillance de masse dans la société libérale soulève un paradoxe. Dans une démocratie, la surveillance de masse soulève le paradoxe qu’elle est justifiée au nom de la protection de nos valeurs démocratiques, c’est-à-dire qu’on va accepter la surveillance pour notre propre protection.
La cuestión de la aceptación de la vigilancia masiva en la sociedad liberal plantea una paradoja. En una democracia, la vigilancia masiva plantea la paradoja de que se justifica en nombre de la protección de nuestros valores democráticos, es decir, vamos a aceptar la vigilancia de nuestra propia protección.


== Vers une cybersurveillance de masse ? ==
== Vers une cybersurveillance de masse ? ==

Version du 9 février 2018 à 01:17

¿Cómo se puede leer y comprender la lógica de la inteligencia, sus transformaciones, pero también las profesiones de inteligencia y las diferentes agencias de inteligencia, su transformación, a través del hilo común de la construcción del Estado y el papel de la gestión de la violencia en el proceso de construcción del Estado y sus secuelas contemporáneas? La inteligencia es tanto una práctica como una profesión, hay una afinidad bastante clara en términos de lógica de riesgo.

El surgimiento de la inteligencia dentro del Estado y la estructuración de sus diferentes agencias

Nacimiento de la inteligencia

El espía es un actor muy común en nuestro paisaje y en nuestro mundo imaginario cotidiano. Sin embargo, la inteligencia es una práctica institucionalizada. La voluntad de saber dónde está la dimensión oculta y secreta de la política es algo que siempre ha existido. La práctica del secreto y de la inteligencia, pero también del ocultamiento y de la conspiración es algo que siempre ha existido. En el ejercicio del poder, siempre hay una parte oculta secreta. Informarle es muy pronto apareció en la práctica de la guerra, sabiendo que los movimientos de sus enemigos es una información valiosa en el curso de una lucha y una guerra.

Sólo a partir de la segunda mitad del siglo XIX, y a principios del siglo XX, la inteligencia se estableció como una disciplina específica que se profesionalizó e institucionalizó. Alain Dewerpe habla de una burocratización del secreto. Dewerpe escribió "Espion", un excelente libro sobre el advenimiento de la información. La invención de la inteligencia moderna está ligada al surgimiento del Estado, vinculado a un fenómeno ampliamente discutido de burocratización y racionalización. Esto se traduce en una racionalización. Una lógica burocrática nos aleja de la visión romántica de la inteligencia. Una lógica de burocratización significa que cuando hablamos de inteligencia, estamos en una lógica de saber lo más precisamente posible. Vamos a saber más que adivinar. Cuando el Estado moderno se interesa por la inteligencia, lo hará en forma de burocratización con el deseo de tener una inteligencia cada vez más precisa.

Un Programa de Ciencia Total

Según esta lógica, la inteligencia se convierte en una ciencia total con el objetivo de informar la toma de decisiones políticas. Es una ciencia política del secreto estatal. Ya en el siglo XIX, la inteligencia, al institucionalizarse y burocratizarse, propuso ir relativamente lejos. Estamos en positivismo, es decir, avanzamos hacia una lógica de intentar tener la ciencia más completa posible. La inteligencia pretende ir más allá de las ciencias sociales. La inteligencia informa la toma de decisiones políticas tal como se supone que debe hacer la ciencia política. En este contexto institucional, la inteligencia es una ciencia total. En 1789, Des Essarts dice que la seguridad del Estado no tiene límites cuando se compromete con su seguridad. La inteligencia se convierte en el servicio de la seguridad del Estado, que se va institucionalizando paulatinamente. Esta información es principalmente información policial. Hay una obsesión por los detalles microscópicos con el intento de tener un conocimiento perfecto de la sociedad.

Desde principios del siglo XIX, se ha desarrollado un conocimiento policial que finalmente ha dado lugar a la noción de "seguridad del Estado" y "protección del Estado". A nivel doctrinario, es más bien al nivel de los conocimientos militares que se estructurará la inteligencia. Hemos visto la importancia de mirar por separado, pero también en paralelo a la lógica de seguridad policial, nos enfrentamos a un desarrollo paralelo. El desarrollo policial está vinculado a la seguridad del Estado, pero también a la práctica de la guerra misma. Hasta Napoleón, la inteligencia no era algo permanente. Se encomendó a un oficial de confianza que realizara el reconocimiento, la inteligencia se llevó a cabo de forma temporal. No quedaba ninguna estructura de inteligencia. Con la creación de una segunda oficina, se creó una estructura de seguimiento permanente. En una lógica de guerra cada vez más completa, la práctica de la seguridad se extiende a todo el espacio político. En una guerra total, ya no sólo nos interesa la inteligencia sobre el terreno, sino también conocer lo que está sucediendo detrás de las líneas y, en particular, la moral de la población, el estado de las propias fuerzas vivas del país, su población, sus recursos; es necesario mapear todo. Desde el momento en que la idea de inteligencia se implementa como ciencia total como postula Dewerpe, la inteligencia está limitada sólo por los medios a su disposición. El monitoreo de masas actual es porque es tecnológicamente posible, uno permanece en una voluntad de conocimiento total, pero uno no puede tener y debe analizar.

Es a principios del siglo XX que se institucionalizó como se conoce hoy en día. Las primeras burocracias de los servicios secretos surgieron especialmente en torno a la lucha contra los movimientos anarquistas en Europa. La inteligencia rusa y austro-húngara fue una de las más activas en las luchas contra opositores, anarquistas y primeros comunistas. Un régimen autoritario está obsesionado con un enemigo interno. Los observadores de inteligencia están interesados en buscar a un enemigo y averiguar qué está sucediendo en el extranjero. Muy pronto se estableció la cooperación entre Estados que no eran necesariamente democráticos en materia de inteligencia. En Suiza, el nacimiento de la inteligencia está ligado a la voluntad de luchar contra los elementos subversivos, pero también a un fuerte empuje de los gobiernos extranjeros para poder intercambiar información sobre estos elementos potencialmente subversivos instalados en Suiza. El nacimiento de la policía federal está fuertemente ligado a esta demanda de cooperación.

A finales del siglo XIX, en torno a la lucha contra la anarquía y otros elementos subversivos diversos, aparecieron los primeros servicios secretos, como aparecen hoy en Europa. Desde la década de 1930 hasta la de 1950, hubo una expansión e intensificación de estas burocracias. En Estados Unidos, la CIA sólo se creó después de la Segunda Guerra Mundial. Hay una intensificación, ya que habrá servicios cada vez más eficientes. Fue sólo en el siglo XX, entonces, cuando se estableció la idea y la práctica del secreto permanente e institucionalizado.

Naturaleza de la información y sus agencias

¿Qué es la inteligencia tal como se practica y cómo funciona? ¿Cuáles son los diferentes cánones del oficio?

Pueden distinguirse dos definiciones. Según Stéphane Leman-Langlois,"Inteligencia es la organización lógica, útil y eficiente de una serie de informaciones sobre un tema en particular. Es una definición muy limitada. Una de las cuestiones centrales de la inteligencia y la información y el triaje de la información que es el análisis. Según Jacques Baud,"El propósito principal de la inteligencia es proporcionar al responsable de la toma de decisiones información relevante para su toma de decisiones e informar la decisión. Es la "materia prima" de la decisión y, por lo tanto, lo ideal sería que se basara en información precisa, exacta, completa y objetiva ". Esta definición es más operativa. Vemos la importancia de la inteligencia, es decir, no tomamos buenas decisiones sin buena información; necesitamos una definición concreta y objetiva.

Muy rápidamente la inteligencia se distingue por diferentes prácticas. Se pueden distinguir tres, pero hay una literatura bastante extensa sobre el tema:

  • inteligencia criminal: se refiere a los perpetradores, eventos, sentencias, redes, activos y pasivos, viajes, lugares, medios de transporte, métodos de comunicación, pero que tienen en común estar relacionados con el delito común. Estamos en una lógica de inteligencia policial clásica porque para llevar a cabo una investigación, necesitamos información para construir un archivo que nos permita ser investigados. La inteligencia es una parte integral de la policía judicial. Vamos a reunir pistas, pero como tal no es evidencia, sino evidencia para investigar un caso. La inteligencia forma parte de la justicia penal, pero se enmarca en un marco jurídico que es el estado de derecho. La inteligencia puede proporcionarse dentro de un marco jurídico específico.
  • Inteligencia de Seguridad: trata de la prevención de ataques a la seguridad nacional (subversión, intromisión extranjera, espionaje, terrorismo). La inteligencia de seguridad se extiende al extranjero y concierne a la protección del Estado, a nivel interno, estamos en la "alta policía". La inteligencia de seguridad es algo que se está extendiendo, especialmente en el extranjero. La inteligencia criminal está regulada internamente por un marco legal, y la inteligencia externa no está regulada por las mismas reglas. Las mismas normas no se aplican a los servicios de inteligencia si son internos o externos. Uno es un marco legal y el otro está más allá del dominio de la razón de estado.
  • inteligencia militar: se refiere al equipo, mano de obra, movimientos, métodos, tecnologías, estrategias y tácticas de las fuerzas militares extranjeras. En un nuevo entorno de seguridad, podemos ver que la inteligencia militar ya no es necesariamente el componente principal de la inteligencia hoy en día, aunque exista en todas partes.

Pero la inteligencia no es evidencia. Estos tipos de información difieren en el contexto en que se producen, pero en cualquier caso, independientemente del tipo de información recogida, la inteligencia no es evidencia. Las pruebas son de naturaleza diferente, tienen por objeto acusar a las personas y deben cumplir criterios jurídicos estrictos. Por lo tanto, el conocimiento no equivale a poder demostrarlo.

Existen dos tipos de fuentes de inteligencia: abiertas y cerradas. Un oficial de inteligencia no sólo estará interesado en fuentes cerradas:

  • Fuentes abiertas : en general, corresponde a lo que está a disposición del público, es decir, los medios de comunicación, documentos oficiales, publicaciones, discursos públicos, juicios, informes de expertos, Internet o informes anuales;
  • Fuentes cerradas : lo que es confidencial, reservado, uso exclusivo o "defensa secreta"; infiltración, denuncia, observación directa, interceptación, vigilancia, intercambios, análisis con "valor añadido".

Hay suficiente distinción entre los tipos de fuentes con inteligencia humana

  • HUMINT "(inteligencia humana): corresponde a todas las fuentes humanas, testimonios, infiltración, observación, interrogaciones, denuncias, escucha directa.
  • SIGINT (Signal Intelligence): aquí agrupamos las diversas interceptaciones de comunicaciones, y por extensión las fuentes que implican una forma de tecnología de vigilancia.

Esta distinción es muy importante y hoy en día es el centro de gran debate en la comunidad de inteligencia, ya que desde el 11 de septiembre, la inteligencia estadounidense se ha desplazado a la inteligencia tecnológica. El programa PRISM trata sobre inteligencia tecnológica. Desde la perspectiva de la NSA, esta es la manera más efectiva de hacer inteligencia. Esta ha sido siempre una dimensión estructuradora de la inteligencia y hoy en día, la inteligencia tecnológica está siendo promovida y cada vez más utilizada.

La inteligencia ha sido teorizada en forma de un ciclo de inteligencia que identificará una necesidad, recogerá información y luego procesará la información analizándola. Como no podemos saberlo todo, vamos a entrar en lógicas interpretativas entrando en lógicas proactivas. La última etapa del ciclo es la difusión y la comunicación a los Estados, pero también a los agentes privados. La inteligencia económica también opera con el mismo principio. La inteligencia privada sigue la misma lógica en el ciclo de la información, su lógica y su procesamiento.

Las agencias de inteligencia son por lo tanto muy diversas y obedecen a diferentes lógicas según su campo de acción, ya sea interno o externo, habrá agencias que se distinguirán. En los Estados Unidos, el FBI lleva a cabo investigaciones criminales no necesariamente opera de manera proactiva, mientras que la CIA trata con el mundo exterior actuando fuera de los Estados Unidos, que no está sujeto a la misma regla que el FBI. Los asesinatos selectivos se producen fuera de cualquier marco jurídico. Lo interno es lo externo se está estructurando en la constitución de agencias de inteligencia. Después del 11 de septiembre, una de las principales críticas fue que la CIA y el FBI no habían cooperado lo suficiente. Las cosas están yendo de la misma manera en otros países. En Francia, había la DGSI dentro y la DGSE fuera, hay esta diferenciación entre interno y externo y lo que distingue a los dos es un marco jurídico. En Suiza, el SRS y el SAP se fusionaron en 2010. Es la idea de fusionar los servicios de inteligencia en un mundo donde las amenazas se han convertido en transnacionales. Hay una considerable reticencia dentro de las agencias con diferentes culturas de trabajo, pero también es legalmente complicado porque estas agencias operan de acuerdo con lógicas completamente diferentes.

Hay que tener en cuenta dos objeciones cuando hablamos de organismos de inteligencia, que es la oposición entre internos y externos con la misión de luchar contra el crimen y proteger el terreno.

La transformación de las prácticas de inteligencia: ¿hacia la vigilancia masiva?

Veremos que cuando observamos las lógicas y transformaciones contemporáneas, estas distinciones comienzan a desdibujarse y difuminarse entre lo interno y lo externo, entre un marco jurídico claro y ningún marco jurídico, pero también entre lo privado y lo público.

Inteligencia y nuevos retos de la globalización

Vemos que con la imposición de un discurso sobre la seguridad globalizada, habrá una necesidad de transformar la inteligencia como práctica y así reorganizarla moviendo las líneas. Según el informe CSS ETH de 2008,"Al final de la Guerra Fría, el espectro de amenazas se volvió más complejo y más amplio. No había un estereotipo central del enemigo. Vemos cómo el final de la Guerra Fría reaparece como una admisión de pérdida de sentido. Esa es la confesión que estamos perdidos. El propósito de la inteligencia es poder hacer un análisis prospectivo aún más si uno está completamente perdido. Vamos a necesitar más y más análisis prospectivo. Caemos en la lógica de que los oficiales de inteligencia se convierten en una forma de meteorología. Esta parte de la profesión de inteligencia será extremadamente importante. La racionalidad y la lógica del riesgo tienen afinidades extremadamente claras con la inteligencia asumiendo un papel cada vez más importante. Estamos en una racionalidad de riesgo. Al final de la Guerra Fría, surgió una afinidad bastante clara entre las afinidades subyacentes a las prácticas y las lógicas que subyacen a esas prácticas. Para Didier Bigo, pasamos del cable rojo al verde. Si hay confusión es una falta de comprensión, es también porque hay confusión es una incomprensión en la cabeza de las personas que deben explicar lo que está sucediendo. Nos enfrentamos a temores que están dentro de nuestras propias sociedades, estando tanto en una lógica transnacional como social de nuestras sociedades. La inteligencia se enfrenta a los mismos problemas y se reorganizará según este mismo problema común a las diferentes profesiones y prácticas.

¿La ampliación del espectro de amenazas en un contexto de seguridad global justifica una transformación de las prácticas de inteligencia?

Edouard Snowden trabajó para una empresa privada que trabajaba con la NSA. Este denunciante reveló la existencia de programas de vigilancia masiva de la NSA como PRISM y otras plataformas integradoras. PRISM, también conocido como Xkeyscore, implica la entrega de grandes cantidades de datos de jugadores privados como Skype y Facebook y las telecomunicaciones sin que los usuarios sean notificados de antemano. El upstream es verdaderamente representativo de la monitorización de masas mediante la conexión a cables para extraer información directamente de ellos. No estamos buscando algo específico, hay flujos en los que vamos a almacenar algo que estamos buscando. Más allá de la NSA, que se ocupa de la vigilancia electrónica, otros países han estado más o menos implicados en este asunto. La NSA y otras agencias colaboraron con otros servicios de inteligencia para llevar a cabo una vigilancia masiva más allá del escrutinio democrático y parlamentario. Algunos estados trabajarán juntos, pero no en todo. Francia dispone también de un sistema gestionado por la DGSE con un proyecto preliminar, en particular sobre cables en Djibouti. Incluso con Gran Bretaña, hay casos en los que la ANS no intercambió información. Se colabora en cuestiones concretas, en particular en materia de lucha contra el terrorismo. Varios especialistas en inteligencia intercambian información, de los cuales el más conocido es el Club de Berna.

De la vigilancia dirigida a la vigilancia masiva

La lógica aguas arriba significa que no sabemos por qué se recogen los datos porque podemos controlar todo lo que sea. Hay una diferencia entre la inteligencia dirigida y la vigilancia masiva. Existe un desequilibrio con respecto a una operación de inteligencia específica, ya que los mismos datos podrían referirse a la lucha contra el terrorismo, la inmigración ilegal o la inteligencia económica. El modo de funcionamiento más específico está vinculado a una forma de hacer las cosas en las democracias liberales, es decir, existe una especie de acuerdo tácito en el sentido de que una democracia funciona según una lógica de poder y contrapoder con la posibilidad de poner en orden los servicios de inteligencia.

La transición a la vigilancia masiva no es insignificante. En el pasado, esto se justificaba en relación con las sospechas, íbamos a atacar a alguien en relación con un marco específico. El cambio a la vigilancia en masa no es insignificante porque invierte completamente la carga de la prueba. Nos encontramos en una lógica inversa de la vigilancia masiva donde el reto es gestionar los flujos de información, corresponde a los individuos levantar la sospecha sobre su comportamiento mostrando transparencia. Todo el mundo es potencialmente sospechoso. Esta idea es típica de un régimen autoritario y de un Estado policial que controla a su población porque tememos que nos amenace. La vigilancia masiva es para los estados autoritarios.

A finales de los años ochenta, se hizo público que las autoridades federales suizas y las fuerzas de policía cantonales habían observado a unas 900.000 personas en Suiza (700.000 personas y organizaciones según fuentes oficiales) de forma más o menos activa y, por lo tanto, habían elaborado fichas descriptivas sobre estas personas. El propósito de este archivo era proteger a Suiza de las actividades comunistas subversivas. El descubrimiento del escándalo de las tarjetas provocó protestas generalizadas en ese momento. Esto socavó la confianza en el Estado suizo. Finalmente, todos los departamentos y el ejército mantuvieron bases de datos secretas. Había una obsesión con los archivos con entre 700.000 y 900.000 personas inscritas para una población de 6 millones en Suiza. Ha habido una serie de comisiones parlamentarias que han presentado casos.

En general, en las democracias liberales, no hay archivo masivo excepto por unas pocas excepciones como Suiza con el caso de las tarjetas. Nos hemos mantenido en una lógica de colectivo democrático, actualmente, Suiza, sobre el tema de la protección de datos tiene una legislación protectora y donde los servicios de inteligencia están relativamente controlados y supervisados. Durante la Guerra Fría, la entidad que se ocupaba de la carta era la BUPO, el Bundespolizei. La inteligencia en Suiza ha cambiado mucho hoy en día.

Hay que distinguir entre un régimen autoritario y una democracia liberal. La práctica de la vigilancia masiva encuentra bastante difícil encontrar su lugar en un sistema democrático. Un régimen democrático podría diferenciarse de un régimen policial basado en la escala de la vigilancia de la inteligencia. Este consenso se ha visto algo socavado hoy en día. Es precisamente el propósito y la escala de la vigilancia lo que diferencia a un régimen democrático de un Estado policial.

Transformación de la Seguridad Nacional

Hoy no sería cierto pensar que estamos en una lógica orwelliana que se refiere a la obra de 1984 con un ojo que vigila a todos para vigilar y controlar a la gente. Una de las cuestiones para entender la llegada de la vigilancia masiva y la aceptación de la vigilancia masiva en nuestras sociedades liberales es que hay una transformación de las democracias liberales en el informe a la vigilancia. Es necesario identificar nuevos enemigos en un contexto de globalización de la amenaza. La resistencia a la vigilancia masiva ha sido debilitada por los ataques del 11 de septiembre y la Guerra contra el Terrorismo. El cuestionamiento se convierte en el de la relación entre seguridad y libertad. Había una percepción de la relación entre seguridad y libertad como un equilibrio. Esa fue la imagen que se sirvió durante esos años. Desde el momento en que aceptamos esta imagen, es la seguridad la que gana porque tenemos miedo. Las innovaciones tecnológicas permiten el procesamiento de un volumen mucho mayor de datos, de ahora en adelante, se gestiona un gran número de datos. El programa Echelon, presentado a principios de los años 2000, se basaba en una serie de estaciones en Estados Unidos, Gran Bretaña y Nueva Zelanda para recibir casi todas las telecomunicaciones del mundo. En este contexto, habrá alguna forma de redefinición de la seguridad nacional. Las líneas quedarán borrosas.

En este contexto, es cada vez más difícil para el poder judicial supervisar las actividades de inteligencia. En otras palabras, al beneficiarse de la vaguedad entre lo interno y lo externo, pero también entre lo privado y lo público, resulta aún más difícil para el poder judicial supervisar la inteligencia. En esta indiferencia entre lo interno y lo externo, entre la lucha contra el crimen y la protección del Estado, es cada vez más difícil distinguir entre los intereses del Estado, es decir, lo que es realmente peligroso y, sobre todo, lo que no distingue los intereses del Estado de los de los actores privados. Toda esta mezcla crea una especie de locura. La vigilancia masiva va más allá de la defensa de la privacidad, y esta vigilancia masiva cuestiona la definición misma de democracia, ya que estas son prácticas que no pueden ser legalmente supervisadas y controladas. Recientemente, Suiza ha firmado los acuerdos PMR con Rusia, que son acuerdos para el intercambio de información de viajeros entre países, pero no sabemos qué ocurre con estos datos.

La cuestión de la aceptación de la vigilancia masiva en la sociedad liberal plantea una paradoja. En una democracia, la vigilancia masiva plantea la paradoja de que se justifica en nombre de la protección de nuestros valores democráticos, es decir, vamos a aceptar la vigilancia de nuestra propia protección.

Vers une cybersurveillance de masse ?

La surveillance de masse a été rendue possible par le changement d’échelle par des moyens technologiques qui n’étaient pas disponibles avant. Cela est désormais possible. Cette série de programmes mis en place basée sur le renseignement technologique par rapport au renseignement humain a produit des effets. Ce n’est pas seulement une raison de surveillance, mais il y a différentes raisons qui vont expliquer la mise en place de ces outils de surveillance de masse. La surveillance de masse, par sa pratique, comporte des dangers. Une série de programmes depuis le début des années 2000 comme le PNR ou encore MATRIX, et développant des plateformes intégrées ont brouillé la distinction entre une surveillance ciblée (justifiée par la lutte contre le crime) et le forage de données (data mining), qui par sa logique comporte le risque d’étendre l’échelle et la nature de la surveillance. La logique même de renseignement va avoir des conséquences, c’est-à-dire que savoir qui décide de la clef de lecture choisie. Même s’il y a un consensus sur ce qui est dangereux, il y a différentes manières de gérer ces problèmes. La façon dont on va traiter l’information, décider ce qu’on a en retirer ou profiler, sont les fruits de différentes agences qui ne sont pas forcément d’accord. Il est possible d’utiliser les mêmes données pour faire plein de choses. Il y a une digitalisation de la raison d’État qui est que les moyens de surveillance ne sont plus là pour donner des ordres, mais pour assurer la protection.

On pourrait aussi dire qu’on se transforme aussi nous-mêmes. Peut-être que quelque chose qui a changé est qu’il y ait une certaine acceptation qui part du principe qu’on est tous plus ou moins acteurs de ces réseaux. Dans la vision orwellienne, la surveillance a une forme oppressante. Aujourd’hui, la logique de surveillance est acceptée faisant partie du quotidien. Peut-être que ces moyens de surveillance ont fini par être acceptés parce qu’ils sont là pour assurer notre protection.

Conclusión

¿Dónde dibujar la línea roja? ¿Qué es aceptable o inaceptable en la supervisión y qué se puede hacer al respecto? ¿Es eso aceptable y si dejamos caer algunas de nuestras libertades, existen disposiciones legales que nos permitan trazar una línea roja entre lo que es aceptable e inaceptable?

Hoy en día, cuando vemos las respuestas al caso PRISM en particular, nos encontramos en una situación ciberpolítica geopolítica en la que la reacción de la mayoría de los Estados ha sido una reacción nacional para garantizar la seguridad de sus propios ciudadanos. La cuestión de una respuesta soberana era en última instancia sólo para recrear una forma de geopolítica en el ciberespacio. En After Snowden: Rethinking the Impact of Surveillance published en 2014, se demuestra que no se trata de una reacción cosmopolita, las respuestas son bastante nacionales.

Bibliografía

Referencias