« Du principe des nationalités à « la question des minorités nationales » dans l’entre-deux-guerres » : différence entre les versions

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==La Fin de l’empire de l’Autriche-Hongrie==
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* [http://web.jjay.cuny.edu/jobrien/reference/ob34.html Text and commentary] from [[John Jay College of Criminal Justice]]* [http://www.ourdocuments.gov/doc.php?flash=true&doc=62 Text and commentary] from ourdocuments.gov* [http://www.mtholyoke.edu/acad/intrel/doc31.htm Interpretation of President Wilson's Fourteen Points] by [[Edward M. House|Colonel House]]* [http://wwi.lib.byu.edu/index.php/President_Wilson's_Fourteen_Points "President Wilson's Fourteen Points" from the World War I Document Archive]*[http://www.loc.gov/exhibits/treasures/trm053.html Wilson's shorthand notes] from the [[Library of Congress]]*[http://www.firstworldwar.com/source/fourteenpoints_balfour.htm Arthur Balfour's speech on the Fourteen Points to Parliament, on 27 February 1918 - firstworldwar.com]


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Version du 2 mars 2014 à 02:07

Nous allons analyser l’impact de la première guerre mondiale sur les minorités nationales, sur les frontières et surtout le changement de la carte géopolitique de l’Europe qui va créer toute une série de nouvelles nations et qui vont être le foyer et la cause de beaucoup de conflits entre nationalités.

À l’encontre de beaucoup d’espoirs des décideurs, ils croyaient que cette guerre serait la dernière des guerres. On se concentre sur les destins de ces groupes nationaux, de ces nationalismes qui avaient le souhait et le désir de sortir des « prison des peuples ».

Le leitmotiv est nationalités, minorités nationales mais aussi conflits entre elles et les États nouvellement créées.

Conséquences de la Première Guerre Mondiale

Bilan humain et matériel

Les chiffres sont des estimations parce qu’il est difficile de séparer en statistique démographique les pertes de guerres des soldats tombés au front des pertes, des pertes collatérales et des pertes par d’autres agents comme la famine, des épidémies soit des mortalités accrues à cause des effets socioéconomiques de la guerre.

1919 était une année de famines terribles aussi liées à des facteurs climatiques mais aussi une année de pandémie avec une épidémie mondiale de grippe qui touchait entre autre l’Asie, les États-Unis et en Europe qui touchait une population déjà affaiblie.

C’est pourquoi on comparait cette guerre avec la Première Guerre aussi meurtrière en Europe qui était la guerre de trente en de 1618 à 1648 qui eut un effet lourd sur la population civile et la démographie.

Pour la France, il faut aussi prendre en compte les classes creuses. Environ presque une moitié de la génération n’est pas née pendant la guerre soit une génération réduite de 50% à 60%.

Ce sont des hommes jeunes qui vont au front est qui décèdent mais ce sont aussi les blessés physiques et psychiques sans oublier les orphelins et les veufs.



On voit que la France est le pays le plus touché, à une population plus petite que l’Allemagne et une population plus âgée relativement à la population active. La France a souffert plus et le pourcentage de mobilisés est plus important.

Le moment Wilsonien

Pour comprendre ce qu’il se passe en Europe, il faut se tourner vers Wilson qui fut un historien et politologue. Il fut professeur et président de l’université de Princeton puis passa en politique avec des valeurs, des idéaux et des visions.

Lorsque Wilson tire les conclusions de la participation à cette guerre au côté de britanniques, des français et des autres ennemis de l’Allemagne, l’implication des États-Unis décide en quelque mois du destin des empires centraux.

Pour convaincre la population américaine mais aussi pour donner du sens et justifier moralement et politiquement cet engagement, il a décidé de toute une série de principes afin de gérer l’Europe conflictuelle après la guerre.

Wilson présenta quatorze principes avant la fin de la guerre qui vont entrer dans les traités de paix et notamment le Traité de Versailles comme grands principes notamment afin d’améliorer le jeu diplomatique d’après guerre et d’instaurer le libre-échange économique.

Avant de parler de la libération des empires, on parle des colonies mais cela reste un vœu pieux car les principes concernant les colonies vont en rester là.

Les élites intellectuelles peuvent dès lors se référer à ce texte mais cela n’a pas de conséquence directe.


Le neuvième principe est le principe de l’autodétermination et des nationalités qui est le droit des peuples de donner la direction de gérer leurs propres affaires et notamment de décider d’avoir une autonomie ou non.

Le denier point est la création de la Société des Nations avec la volonté de sauvegarder la paix dans le cadre d’une société des nations créée en 1920 à Genève.

Pour les États-Unis la chose finit très tragiquement, Wilson décède rapidement. Le Congrès américain recule devant toutes ces visions et promesses d’engagement en Europe, ils ne deviennent pas membre de la Société des Nations, toutefois, les idées restent.

Robert Lansing écrit dans ses notes « quand le Président parle d’autodétermination, quelle unité a t-il en tête, entend t-il par là une race, une aire territoriale, une communauté, sans une unité de mesure définit, l’application de ce principe est dangereux pour la paix et la stabilité ».

L’Europe centrale et du sud est multiethniques, multilingues, multiculturelles et multireligieuses en font un ensemble trop mélangé. Les peuples ne savent pas vraiment clairement à quelle nationalité ils appartiennent.

Le problème des empires centraux se traduit sur une autre échelle qui est l’échelle d’État-Nation mais ces problèmes se transmettent dans des empires.

Le Traité de Versailles marque la fin de la guerre et le règlement des comptes pour l’Empire allemand qui devient le responsable majeur du conflit.

Dans les cinq traités, il y a des règlements territoriaux qui vont avoir des conséquences assez graves.

On parle dans la littérature de moment wilsonien, de grandes valeurs et des grands principes préparés politiquement et intellectuellement. C’est la traduction en relations internationales de grands principes.

Il n’y a d’abord pas eu de véritable négociation avec les perdants. C’est une nouveauté dans l’histoire de l’Europe car on ne voulait pas répéter les fautes du passé. Les États défaits ne participent pas aux négociations, c’était un diktat, terme utilisé pour dénoncer le traité de Versailles.

Tous les traités de paix de l’époque moderne sont basés sur des négociations d’une manière inégale mais les exclure totalement était unique. Après la deuxième guerre mondiale, il n’y a pas eu de traités de paix.


Un effort a été fait en faisant appelle à l’expertise scientifique et notamment linguistique, géographique et à des ethnographes afin de trouver des solutions pour démêler ces mélanges de populations. À la fin, c’est une logique politique qui a déterminée le destin des frontières, plutôt les intérêts des gagnants et non pas un effort de représenter la composition nationale dans les territoires politiques.

Le fin des empires centraux

L’autodétermination des peuples et la constitution de nouveaux États

La fabrication des minorités nationales

Frontières, minorités, conflits

La fin de l’Empire ottoman

La Fin de l’empire de l’Autriche-Hongrie

Références

Notes


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