« L’action humanitaire après la Deuxième guerre mondiale » : différence entre les versions

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= La situation humanitaire suite au deuxième conflit mondial
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Il faut d’abord distinguer au moins théoriquement l’action humanitaire en temps de paix et l’action humanitaire en temps de guerre. Ce sont deux types d’action différentes. Le professeur Schulz s’est focalisé un peu plus sur les actions humanitaireries en temps de guerre parce que les actions humanitaires en temps de paix sont relativement peu disputées, lorsqu’il y a un tremblement de terre par exemple, l’action humanitaire s’organise sur le plan national d’abord et puis sur le plan international s’il s’agit d’une crise majeure. Le problème est que parfois les moyens mis à disposition sont parfois insuffisants mais il n’y a pas de problématiques comme dans le contexte de l’action humanitaire en guerre où il y a des dilemmes vraiment fondamentaux.
Donc, si on parle de l’action humanitaire, il y a la possibilité de structurer le temps selon les types d’action. On peut dire que là, il y a eu une phase traditionnelle dans laquelle l’action humanitaire en temps de guerre était encore dominé très largement par le CICR et c’est jusqu’au début des années 1970 qu’il y a eu l’entrée en scène du « sans-frontiérisme », c’est-à-dire avec la fondation de Médecins sans frontière et de l’humanitarisme dit révolutionnaire. Donc, il y a sur le plan idéologique, sur le plan des principes, il y a une évolution entre des pratiques traditionnelles du CICR et le nouveau mouvement du sans-frontiérisme.
Après, il faut décortiquer si les différences sont tellement vastes ou si ce sont des différences surtout idéologiques mais qui dans la pratique s’évaporent parce qu’on est face au même défis et face au même problème.
On peut dire aussi qu’à partir de 1990, il y a eu quand même dans une certaine mesure une nouvelle époque pour le CICR en tout cas parce que son rôle a été considérablement renforcé. Parmi tous les acteurs qu’on peut appeler « non gouvernementaux », à savoir, du au fait que le CICR a été accrédité officiellement et de manière permanente avec un statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale de l’ONU. C’est un statut tout à fait singulier qui correspond donc un peu à sa prétention d’être un acteur qui ne se mêle pas avec les ONG classiques ou telles qu’elles sont mentionnées dans la Charte de l’ONU en 1945.
Donc, le CICR veut se distinguer dans ce champ des acteurs qui sont de facto non étatique et pour le CICR, on peut dire que c’est un peu plus vrai, il est plus proche aux États que d’autres ONG ou que les ONG traditionnelles tandis qu’il n’est pas fondé par les États. Il y a cette ambiguïté.
On peut aussi voir l’action humanitaire en temps de guerre en regardant le type de conflit qui émerge et qui domine à une certaine époque. Cela est un peu plus arbitraire parce qu’il y a eu toujours des guerres civiles. Donc, on ne peut pas dire vraiment qu’un type de conflit a remplacé un autre mais il y a eu quand même prépondérance de certains conflits comme les conflits interétatiques, puis à partir d’un certain moment, les guerres civiles, les guerres de décolonisation sont entrées en scène.
Donc, si on veut regarder les types de conflits dans lesquelles se déroule l’action humanitaire, on peut distinguer la période d’après-guerre immédiate, donc les années 1945 jusqu’à 1949 qui est la période où vraiment les conséquences de la Deuxième guerre mondiale étaient ressenties et où toute l’action humanitaire était encore dominée par les conséquences de la Deuxième guerre mondiale. Puis, s’en suivit la phase des guerres de décolonisation commençant par la guerre d’Indonésie en 1949 et cela va jusqu’à l’effondrement de l’Empire portugais en 1973 qui est le dernier grand empire européen qui s’est effondré. Dans la Guerre froide, il y a eu une multiplication des guerres par procuration. proxy war en anglais ou stellvertreterkrieg en allemand. C’est-à-dire des guerres où se sont des factions rebelles et gouvernementales qui s’opposent mais pour des raisons idéologiques, elles sont soutenues ou même mobilisé d’une certaine manière par les grandes puissances acteurs sur le terrain. Les grandes puissances ou les superpuissances telles que l’Union soviétique et les États-Unis fournissent les armes, mais aussi des fois la Chine ou d’autres acteurs émanent du camp occidental fournissent les armes, fournissent les conseillers militaires, fournissent parfois du personnel militaire qui s’engage. Donc, c’est un type de guerre qui devient de plus en plus fréquent à partir des années 1970 parce que c’est le moment où il y avait auparavant la guerre du Vietnam par exemple qu’on peut considérer comme un peu plus qu’une proxy war parce que les américains étaient massivement et directement impliqués eux-mêmes. Mais, l’Union soviétique avait en fait déclenché toute une série de guerre où elle s’est investie massivement comme aussi avec Cuba à partir du milieu des années 1970 à cause notamment de l’essor des mouvements communistes comme c’était le cas en Éthiopie et aussi dans toutes les colonies africaines portugaise comme en Angola ou au Mozambique par exemple ; partout om il y a eu des guerres civiles par la suite qui ont continués dans le cas de l’Angola jusqu’aux années 1990 d’ailleurs ou était impliqué très fortement l’Union soviétique. Justement, dans le cas angolais, les américains étaient obligés de se retirer à cause du Congrès américain qui n’avait plus autorisé de financer les livraisons d’arme et l’implication des États-Unis dans ce conflit. Par conséquent, c’était d’autres acteurs qui s’opposaient aux forces communistes et soutenu par l’Union soviétique comme par exemple l’Afrique du Sud et la Chine aussi, la République populaire qui n’a pas soutenue la même faction que l’Union soviétique en Angola mais plutôt la faction soutenue par l’Afrique du Sud. Il y a parfois des coalitions très bizarre dans la Guerre.
Puis, depuis 1990, on parle de l’essor des guerres asymétriques. Ce sont des guerres où il y a des guerres de guérilla d’un côté que les autres acteurs essaient de contrer avec des armements conventionnels, ou bien des actes terroristes, ou bien simplement, il y a la multiplication des guerres civiles sans implication directe des grandes puissances parce qu’ils considèrent que l’enjeu n’est pas aussi important, le conflit idéologique étant terminé entre l’Union soviétique qui s’est effondré de toute manière en 1991 qui est remplacé partiellement et territorialement par la Russie comme grande puissance mais donc, l’enjeu idéologie n’est plus là, plus autant qu’auparavant de toute manière. Par conséquent, les grandes puissances hésitent ou décident simplement de ne pas s’investir. Donc, ce sont des guerres civiles autochtones partiellement avec une mixtion très réduite ou inexistante des superpuissances.
Donc, depuis les années 1990 aussi, il y a eu aussi d’abord une baisse de l’aide au développement qui a apparemment déclenché une multiplication des conflits dans des zones pauvres comme en Afrique par exemple. Donc, il y a eu l’effondrement des États au Soudan, en Somalie, etc. Voilà un nouveau type de guerre qui s’est développé.
Il s’agit surtout de survoler l’action humanitaire en guerre.


= Renouveau organisationnel de l’action humanitaire
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= Renouveau organisationnel de l’action humanitaire
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Version du 10 mai 2016 à 18:50

La situation humanitaire suite au deuxième conflit mondial


Il faut d’abord distinguer au moins théoriquement l’action humanitaire en temps de paix et l’action humanitaire en temps de guerre. Ce sont deux types d’action différentes. Le professeur Schulz s’est focalisé un peu plus sur les actions humanitaireries en temps de guerre parce que les actions humanitaires en temps de paix sont relativement peu disputées, lorsqu’il y a un tremblement de terre par exemple, l’action humanitaire s’organise sur le plan national d’abord et puis sur le plan international s’il s’agit d’une crise majeure. Le problème est que parfois les moyens mis à disposition sont parfois insuffisants mais il n’y a pas de problématiques comme dans le contexte de l’action humanitaire en guerre où il y a des dilemmes vraiment fondamentaux.

Donc, si on parle de l’action humanitaire, il y a la possibilité de structurer le temps selon les types d’action. On peut dire que là, il y a eu une phase traditionnelle dans laquelle l’action humanitaire en temps de guerre était encore dominé très largement par le CICR et c’est jusqu’au début des années 1970 qu’il y a eu l’entrée en scène du « sans-frontiérisme », c’est-à-dire avec la fondation de Médecins sans frontière et de l’humanitarisme dit révolutionnaire. Donc, il y a sur le plan idéologique, sur le plan des principes, il y a une évolution entre des pratiques traditionnelles du CICR et le nouveau mouvement du sans-frontiérisme.

Après, il faut décortiquer si les différences sont tellement vastes ou si ce sont des différences surtout idéologiques mais qui dans la pratique s’évaporent parce qu’on est face au même défis et face au même problème.

On peut dire aussi qu’à partir de 1990, il y a eu quand même dans une certaine mesure une nouvelle époque pour le CICR en tout cas parce que son rôle a été considérablement renforcé. Parmi tous les acteurs qu’on peut appeler « non gouvernementaux », à savoir, du au fait que le CICR a été accrédité officiellement et de manière permanente avec un statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale de l’ONU. C’est un statut tout à fait singulier qui correspond donc un peu à sa prétention d’être un acteur qui ne se mêle pas avec les ONG classiques ou telles qu’elles sont mentionnées dans la Charte de l’ONU en 1945.

Donc, le CICR veut se distinguer dans ce champ des acteurs qui sont de facto non étatique et pour le CICR, on peut dire que c’est un peu plus vrai, il est plus proche aux États que d’autres ONG ou que les ONG traditionnelles tandis qu’il n’est pas fondé par les États. Il y a cette ambiguïté.

On peut aussi voir l’action humanitaire en temps de guerre en regardant le type de conflit qui émerge et qui domine à une certaine époque. Cela est un peu plus arbitraire parce qu’il y a eu toujours des guerres civiles. Donc, on ne peut pas dire vraiment qu’un type de conflit a remplacé un autre mais il y a eu quand même prépondérance de certains conflits comme les conflits interétatiques, puis à partir d’un certain moment, les guerres civiles, les guerres de décolonisation sont entrées en scène.

Donc, si on veut regarder les types de conflits dans lesquelles se déroule l’action humanitaire, on peut distinguer la période d’après-guerre immédiate, donc les années 1945 jusqu’à 1949 qui est la période où vraiment les conséquences de la Deuxième guerre mondiale étaient ressenties et où toute l’action humanitaire était encore dominée par les conséquences de la Deuxième guerre mondiale. Puis, s’en suivit la phase des guerres de décolonisation commençant par la guerre d’Indonésie en 1949 et cela va jusqu’à l’effondrement de l’Empire portugais en 1973 qui est le dernier grand empire européen qui s’est effondré. Dans la Guerre froide, il y a eu une multiplication des guerres par procuration. proxy war en anglais ou stellvertreterkrieg en allemand. C’est-à-dire des guerres où se sont des factions rebelles et gouvernementales qui s’opposent mais pour des raisons idéologiques, elles sont soutenues ou même mobilisé d’une certaine manière par les grandes puissances acteurs sur le terrain. Les grandes puissances ou les superpuissances telles que l’Union soviétique et les États-Unis fournissent les armes, mais aussi des fois la Chine ou d’autres acteurs émanent du camp occidental fournissent les armes, fournissent les conseillers militaires, fournissent parfois du personnel militaire qui s’engage. Donc, c’est un type de guerre qui devient de plus en plus fréquent à partir des années 1970 parce que c’est le moment où il y avait auparavant la guerre du Vietnam par exemple qu’on peut considérer comme un peu plus qu’une proxy war parce que les américains étaient massivement et directement impliqués eux-mêmes. Mais, l’Union soviétique avait en fait déclenché toute une série de guerre où elle s’est investie massivement comme aussi avec Cuba à partir du milieu des années 1970 à cause notamment de l’essor des mouvements communistes comme c’était le cas en Éthiopie et aussi dans toutes les colonies africaines portugaise comme en Angola ou au Mozambique par exemple ; partout om il y a eu des guerres civiles par la suite qui ont continués dans le cas de l’Angola jusqu’aux années 1990 d’ailleurs ou était impliqué très fortement l’Union soviétique. Justement, dans le cas angolais, les américains étaient obligés de se retirer à cause du Congrès américain qui n’avait plus autorisé de financer les livraisons d’arme et l’implication des États-Unis dans ce conflit. Par conséquent, c’était d’autres acteurs qui s’opposaient aux forces communistes et soutenu par l’Union soviétique comme par exemple l’Afrique du Sud et la Chine aussi, la République populaire qui n’a pas soutenue la même faction que l’Union soviétique en Angola mais plutôt la faction soutenue par l’Afrique du Sud. Il y a parfois des coalitions très bizarre dans la Guerre.

Puis, depuis 1990, on parle de l’essor des guerres asymétriques. Ce sont des guerres où il y a des guerres de guérilla d’un côté que les autres acteurs essaient de contrer avec des armements conventionnels, ou bien des actes terroristes, ou bien simplement, il y a la multiplication des guerres civiles sans implication directe des grandes puissances parce qu’ils considèrent que l’enjeu n’est pas aussi important, le conflit idéologique étant terminé entre l’Union soviétique qui s’est effondré de toute manière en 1991 qui est remplacé partiellement et territorialement par la Russie comme grande puissance mais donc, l’enjeu idéologie n’est plus là, plus autant qu’auparavant de toute manière. Par conséquent, les grandes puissances hésitent ou décident simplement de ne pas s’investir. Donc, ce sont des guerres civiles autochtones partiellement avec une mixtion très réduite ou inexistante des superpuissances.

Donc, depuis les années 1990 aussi, il y a eu aussi d’abord une baisse de l’aide au développement qui a apparemment déclenché une multiplication des conflits dans des zones pauvres comme en Afrique par exemple. Donc, il y a eu l’effondrement des États au Soudan, en Somalie, etc. Voilà un nouveau type de guerre qui s’est développé.

Il s’agit surtout de survoler l’action humanitaire en guerre.

Renouveau organisationnel de l’action humanitaire


Le renouveau juridique et des pratiques de l’action humanitaire

Essor et limites de l’action humanitaire en guerre


Naissance de Médecins sans frontières (1971)

La guerre du Biafra a provoqué aussi la naissance d’une nouvelle ONG qui est Médecins sans frontières et cela représente aussi pour cette raison là une césure importante dans l’histoire de l’humanitaire.

Donc, le contexte général et la naissance du tiers-mondisme, de la gauche, de l’anticolonialisme ou chrétien ou l’année 1968, la mobilisation générale des sociétés. Donc, la naissance du MSF est un peu une innovation comme Amnesty International le présentait pour les droits de l’homme. Parce qu’auparavant, il y avait des organisations pour les droits de l’homme mais il n’avait pas la même efficacité et il n’avait pas adressé un public général.

Médecins sans frontières s’entend comme une organisation humanitaire révolutionnaire et militante refusant de se soumettre aux convention interétatiques de Genève, à la sacrosainte souveraineté étatique. Donc, d’une certaine manière il y a une volonté de révolution dans le domaine de l’humanitaire. On s’en fout du CICR qui respecte toujours paraît-il la souveraineté étatique, qui se soumettent d’une certaine manière aux États.

Donc, ça c’est l’idée d’origine peut être aussi projeté rétroactivement sur la naissance de Médecins sans frontières. La réalité est beaucoup plus hybride n’est-ce pas. Parce que d’abord, la doctrine MSF n’était pas tout à fait clairement établie au début mais évolue plutôt dans le cadre des guerres civiles sans règles où MSF s’engage. Ce qu’on peut dire aussi est qu’il y a un accent plus fort mis sur l’éthique médicale que sur l’éthique philanthropique ou juridique que représente le CICR. Donc, l’éthique médical, c’est le serment d’hypocrite qui stipule que le médecin à un devoir d’aider à la personne en détresse, à la personne malade ou blessé. Donc, c’est le médecin qui est un peu plus au centre de médecins sans frontières que dans le cadre du CICR où il y a le diplomate humanitaire, le juriste humanitaire qui négocie le comportement selon les principes humanitaires des conventions de Genève. Et, ce devoir du médecin à aider est interpréter de plus en plus rigoureusement comme un droit et un devoir d’ingérence. Donc, si on pose la question d’où vient le discours actuel sur le droit d’ingérence, cela vient de Médecins sans frontières, c’est eux qui avait développé le discours d’un droit d’ingérence pour des raisons humanitaires à partir des années 1970 et des années 1980. Et puis, ça arrive ne fin de compte à l’ONU où il y a le droit de protéger selon Kofi Annan à partir des années 2000.

Donc, le devoir d’ingérence évidemment est plus haut comme norme étique que la souveraineté étatique. Donc MSF met en question la souveraineté étatique et sur le plan théorique au moins, cette organisation veut dépasser d’une certaine manière le système international avec sa structure basée sur la souveraineté étatique.

Pourquoi la guerre du Biafra a formé l’arrière-plan de la naissance de Médecins sans frontières ? Parce que il y a eu des médecins français mis à disposition du CICR par la Croix Rouge française au Biafra qui sympathisaient très fortement avec les biafrais et ils avaient vécu en tant que délégué médecin sur place l’absence de l’envoie des denrées alimentaires et des médicaments et des antibiotiques par le CICR. Ils avaient expérimenté dans le terrain une relative avance d’action du CICR. L’incapacité de livrer les besoins pour les biafrais. Donc, il y a eu une certaine méfiance qui s’est développé dans le cadre des médecins français à l’encontre du CICR. Tout cela avait déjà pendant la guerre du Biafra mené à des déclarations publiques lorsque les docteurs français comme Bernard Kouchner par exemple qui avait fait des déclarations de presse, il avait signé des articles dans le monde condamnant l’action du gouvernement nigérien en fait pas en termes très forts mais il a laissé entendre ce qui se passe au Biafra, il a laissé entendre qu’il était désatisfait de l’insuffisance des livraisons humanitaires qui arrivaient au Biafra. Donc, il a pris position dans le public. Dans la hiérarchie et dans la logique du CICR, la dénonciation est le dernier instrument, d’abord c’est la coopération avec les États qui est le principe de base. La dénonciation suit uniquement comme dernière mesure, s’il n’y a aucune autre possibilité pour obtenir des résultats positifs pour les victimes.

Donc, il y a eu une certaine polarisation rétroactive entre l’attitude des médecins français et le CICR par rapport à la guerre du Biafra qui cependant ne correspond pas tout à fait à la réalité parce que le CICR avait déjà à l’époque aussi pris position dans le contexte de la guerre du Biafra et de plus le CICR n’était jamais intervenu pour interdire les médecins français de prendre position dans la presse. Mais disons que c’est le mythe fondateur de médecins sans frontières qu’il faut témoigner s’il y a des violations massives de la dignité humaine par les acteurs belligérants lors d’un conflit.

Dilemmes de l’action humanitaire


Annexes

Références