Modification de Los costes sociales de la Revolución Industrial

Attention : vous n’êtes pas connecté(e). Votre adresse IP sera visible de tout le monde si vous faites des modifications. Si vous vous connectez ou créez un compte, vos modifications seront attribuées à votre propre nom d’utilisateur(rice) et vous aurez d’autres avantages.

La modification peut être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous pour voir si c’est bien ce que vous voulez faire, puis publier ces changements pour finaliser l’annulation de cette modification.

Version actuelle Votre texte
Ligne 126 : Ligne 126 :
= La "cuestión social" =
= La "cuestión social" =


Durante el siglo XIX, con el auge del capitalismo industrial, las estructuras sociales experimentaron cambios radicales, sustituyendo la antigua jerarquía basada en la nobleza y la sangre por otra basada en el estatus social y la riqueza. Surgió una nueva élite burguesa, formada por individuos que, habiendo triunfado en el mundo de los negocios, adquirieron la riqueza y el crédito social considerados necesarios para gobernar el país. Esta élite representaba una minoría que, durante un tiempo, ostentó el monopolio del derecho de voto, al ser considerada la más capacitada para tomar decisiones por el bien de la nación. Los trabajadores, por el contrario, eran vistos a menudo bajo una luz paternalista, como niños incapaces de gestionar sus propios asuntos o de resistir las tentaciones de la embriaguez y otros vicios. Esta visión se veía reforzada por las teorías morales y sociales de la época, que hacían hincapié en la templanza y la responsabilidad individual. El miedo al cólera, una enfermedad terrible y poco conocida, alimentaba una serie de creencias populares, entre ellas la idea de que el estrés o la ira podían inducir la enfermedad. Esta creencia contribuyó a una relativa calma entre las clases trabajadoras, que desconfiaban de las emociones fuertes y de su potencial para causar plagas. A falta de un conocimiento científico de las causas de tales enfermedades, abundaban las teorías, algunas de ellas basadas en mitos o supersticiones. En este entorno, la burguesía desarrolló una forma de paranoia sobre los suburbios obreros. Las periferias urbanas, a menudo superpobladas e insalubres, eran vistas como focos de enfermedad y desorden que amenazaban la estabilidad y limpieza de los centros urbanos más saneados. Este temor se acentuaba por el contraste entre las condiciones de vida de la élite burguesa y las de los obreros, y por la amenaza que suponían para el orden establecido las concentraciones y revueltas populares.
Au cours du XIXe siècle, avec l'ascension du capitalisme industriel, les structures sociales subissent des changements radicaux, déplaçant l'ancienne hiérarchie basée sur la noblesse et le sang par une hiérarchie axée sur le statut social et la richesse. Une nouvelle élite bourgeoise émerge, composée d'individus qui, ayant réussi dans le monde des affaires, acquièrent la richesse et le crédit social jugés nécessaires pour gouverner le pays. Cette élite représente une minorité qui, pour un temps, détient le monopole du droit de vote, étant considérée comme la plus apte à prendre des décisions pour le bien de la nation. Les ouvriers, en revanche, sont souvent perçus de manière paternaliste, comme des enfants incapables de gérer leurs propres affaires ou de résister aux tentations de l'ivresse et d'autres vices. Cette vision est renforcée par les théories morales et sociales de l'époque qui mettent l'accent sur la tempérance et la responsabilité individuelle. La peur du choléra, une maladie épouvantable et mal comprise, alimente un ensemble de croyances populaires, y compris l'idée que le stress ou la colère pourraient induire la maladie. Cette croyance a contribué à un calme relatif dans les classes ouvrières, qui se méfiaient des émotions fortes et de leur potentiel à engendrer des fléaux. En l'absence d'une compréhension scientifique des causes de telles maladies, les théories abondent, certaines relevant du mythe ou de la superstition. Dans cet environnement, la bourgeoisie développe une forme de paranoïa à l'égard des banlieues ouvrières. Les périphéries urbaines, souvent surpeuplées et insalubres, sont vues comme des foyers de maladie et de désordre, menaçant la stabilité et la propreté des centres urbains plus aseptisés. Cette crainte est accentuée par le contraste entre les conditions de vie de l'élite bourgeoise et celles des ouvriers, ainsi que par la menace perçue que représentent les rassemblements et les révoltes populaires pour l'ordre établi.


Buret fue un agudo observador de las condiciones de vida de la clase obrera en el siglo XIX, y su análisis refleja las ansiedades y críticas sociales de una época marcada por la Revolución Industrial y la rápida urbanización: "Si os atrevéis a entrar en los barrios malditos donde vive [la población obrera], veréis a cada paso hombres y mujeres marchitos por el vicio y la miseria, niños semidesnudos pudriéndose en la inmundicia y asfixiándose en habitaciones sin día ni aire. Allí, en el hogar de la civilización, encontraréis millares de hombres que, a fuerza de estupefacción, han retrocedido a la vida salvaje; allí, en fin, veréis la miseria en un aspecto tan horrible que inspirará más repugnancia que piedad, y que estaréis tentados de considerarla como el justo castigo por un crimen [...]. Aislados de la nación, colocados fuera de la comunidad social y política, solos con sus necesidades y sus miserias, se agitan para salir de esta soledad espantosa y, como los bárbaros con los que se les ha comparado, pueden estar tramando una invasión".
Buret était un observateur attentif des conditions de vie de la classe ouvrière au XIXe siècle, et son analyse reflète les inquiétudes et les critiques sociales de cette époque marquée par la Révolution industrielle et l'urbanisation rapide : « Si vous osez pénétrer dans les quartiers maudits où [la population ouvrière] habite, vous verrez à chaque pas des hommes et des femmes flétries par le vice et par la misère, des enfants à demi nus qui pourrissent dans la saleté et étouffent dans des réduits sans jour et sans air. , au foyer de la civilisation, vous rencontrerez des milliers d’hommes retombés, à force d’abrutissement, dans la vie sauvage ; , enfin, vous apercevrez la misère sous un aspect si horrible qu’elle vous inspirera plus de dégoût que de pitié, et que vous serez tenté de la regarder comme le juste châtiment d’un crime [...]. Isolés de la nation, mis en dehors de la communauté sociale et politique, seuls avec leurs besoins et leurs misères, ils s’agitent pour sortir de cette effrayante solitude, et, comme les barbares auxquels on les a comparés, ils méditent peut-être une invasion. »


La fuerza de esta cita reside en su descripción gráfica y emocional de la pobreza y la degradación humana en los barrios obreros de las ciudades industriales. Buret utiliza imágenes chocantes para provocar la reacción del lector, describiendo escenas de degradación que contrastan con el ideal de progreso y civilización de la época. Al describir los barrios obreros como "malditos" y evocar imágenes de hombres y mujeres "marchitos por el vicio y la miseria", llama la atención sobre las condiciones inhumanas creadas por el sistema económico de la época. La referencia a "niños semidesnudos pudriéndose en la suciedad" es especialmente conmovedora, pues refleja una cruel realidad social en la que los más vulnerables, los niños, fueron las primeras víctimas de la industrialización. La referencia a las "habitaciones sin aire y sin día" recuerda las viviendas insalubres y superpobladas en las que se hacinaban las familias obreras. Buret también subraya el aislamiento y la exclusión de los trabajadores de la comunidad política y social, sugiriendo que, privados de reconocimiento y derechos, podrían convertirse en una fuerza subversiva, comparados con "bárbaros" que traman una "invasión". Esta metáfora de la invasión sugiere un temor a la revuelta obrera entre las clases dirigentes, que temían que la angustia y la agitación de los trabajadores se convirtieran en una amenaza para el orden social y económico. En su contexto histórico, esta cita ilustra las profundas tensiones sociales del siglo XIX y ofrece un comentario mordaz sobre las consecuencias humanas de la modernidad industrial. Invita a reflexionar sobre la necesidad de integración social y reforma política, reconociendo que el progreso económico no puede desvincularse del bienestar y la dignidad de todos los miembros de la sociedad.
La force de cette citation réside dans sa description graphique et émotionnelle de la pauvreté et de la dégradation humaine dans les quartiers ouvriers des villes industrielles. Buret utilise une imagerie choquante pour susciter une réaction chez le lecteur, dépeignant des scènes de dégradation qui sont en contraste frappant avec l'idéal de progrès et de civilisation porté par l'époque. En qualifiant les quartiers ouvriers de "maudits" et en évoquant des images d'hommes et de femmes "flétries par le vice et par la misère", il attire l'attention sur les conditions inhumaines engendrées par le système économique de l'époque. La référence aux "enfants à demi nus qui pourrissent dans la saleté" est particulièrement poignante et reflète une réalité sociale cruelle où les plus vulnérables, les enfants, sont les premières victimes de l'industrialisation. La mention des "réduits sans jour et sans air" rappelle les logements insalubres et surpeuplés dans lesquels étaient entassées les familles ouvrières. Buret souligne également l'isolement et l'exclusion des ouvriers de la communauté politique et sociale, suggérant que, privés de reconnaissance et de droits, ils pourraient devenir une force subversive, comparés à des "barbares" méditant une "invasion". Cette métaphore de l'invasion suggère une peur de la révolte ouvrière parmi les classes dirigeantes, craignant que la détresse et l'agitation des ouvriers ne se transforment en une menace pour l'ordre social et économique. Dans son contexte historique, cette citation illustre les tensions sociales profondes du XIXe siècle et offre un commentaire cinglant sur les conséquences humaines de la modernité industrielle. Elle invite à la réflexion sur la nécessité d'une intégration sociale et d'une réforme politique, reconnaissant que le progrès économique ne peut être déconnecté du bien-être et de la dignité de tous les membres de la société.


= Apéndices =
= Annexes =


= Referencias =
= Références =
<references/>
<references/>


Notez bien que toutes les contributions à Baripedia sont considérées comme publiées sous les termes de la Attribution-ShareAlike 4.0 International (CC BY-SA 4.0) (voir My wiki:Copyrights pour plus de détails). Si vous ne désirez pas que vos écrits soient modifiés et distribués à volonté, merci de ne pas les soumettre ici.
Vous nous promettez aussi que vous avez écrit ceci vous-même, ou que vous l’avez copié d’une source placée dans le domaine public ou d’une ressource libre similaire. N’utilisez aucun travail sous droits d’auteur sans autorisation expresse !

Pour créer, modifier ou publier cette page, veuillez répondre à la question ci-dessous (plus d’informations) :

Annuler Aide pour la modification (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)