Modification de Les professionnels de la sécurité : de la bureaucratisation, institutionnalisations, professionnalisations et différenciations

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Nous allons nous intéresser à comment la notion de « professionnel de la sécurité » a émergé uniquement et spécifiquement dans un contexte de bureaucratisation qui est l’aboutissement du processus de construction de l’État.
Nous allons nous intéresser à comment la notion de « professionnel de la sécurité » a émergé uniquement et spécifiquement dans un contexte de bureaucratisation qui est l’aboutissement du processus de construction de l’État.


Nous avons vu précédemment comment, notamment la guerre qui préexiste à l’État a été captée par des unités politiques plus modernes que cela soit des cités-États ou des empires ou encore des royaumes. Ce qui a à la fois transformé ces entités politiques qui deviennent de plus en plus bureaucratiques, territorialisantes qui permet d’affirmer son autorité est in fine conduisant à l’émergence de l’État et qui a également transformé la pratique de la guerre dans deux directions fortes différentes, il y a une diffraction de l’évolution historique de la guerre avec d’un côté la marche vers la guerre totale jusqu’en 1945 avec des guerres de plus en plus létales, meurtrières et destructrices menées par des administrations et des bureaucraties de plus en plus efficaces et capables de lever des ressources en hommes et en termes financiers, mais aussi il y a une transformation de la guerre en interne qui est la guerre menée par un monarque pour s’imposer face à ses rivaux féodaux, mais qui une fois que le monarque parvient à monopoliser le pouvoir conduit à, selon Norbert Elias, une « pacification des mœurs ,» à un déclin général des niveaux de violence en interne que cela soit la violence interpersonnelle ou la violence d’État qui est la violence répressive d’État et qui va notamment être marqué à partir du XVIIème siècle et du XVIIIème siècle par l’avènement des polices modernes. Les polices modernes n’ont pas d’ennemi, mais luttent plutôt que contre des criminels qui ne font pas en principe usage de la force maximale comme le font les militaires, mais de la force minimale qui est la force proportionnelle en dernier recours et en légitime défense au niveau le plus bas possible. Il va y avoir une institutionnalisation et une professionnalisation différente toute deux liées historiquement à la capacité de l’État à monopoliser le recours ou l’usage à la violence légitime, mais qui sont de plus en plus différenciés avec les militaires d’une part et les policiers d’autre part. Il importe de comprendre la logique interne de ces deux professions au niveau microsociologique et de comprendre le rôle joué par la bureaucratisation qui est responsable des pratiques de sécurité et même de l’avènement de la mission moderne de la sécurité telle que nous le comprenons.
Nous avons vu précédemment comment, notamment la guerre qui préexiste à l’État a été captée par des unités politiques plus modernes que cela soit des cités-États ou des empires ou encore des royaumes. Ce qui a à la fois transformé ces entités politiques qui deviennent de plus en plus bureaucratiques, territorialisantes qui permet d’affirmer son autorité est in fine conduisant à l’émergence de l’État et qui a également transformé la pratique de la guerre dans deux directions fortes différentes, il y a une diffraction de l’évolution historique de la guerre avec d’un côté la marche vers la guerre totale jusqu’en 1945 avec des guerres de plus en plus létales, meurtrières et destructrices menées par des administrations et des bureaucraties de plus en plus efficaces et capables de lever des ressources en hommes et en terme financières, mais aussi il y a une transformation de la guerre en interne qui est la guerre menée par un monarque pour s’imposer face à ses rivaux féodaux, mais qui une fois que le monarque parvient à monopoliser le pouvoir conduit à, selon Norbert Elias, une « pacification des mœurs ,» à un déclin général des niveaux de violence en interne que cela soit la violence interpersonnelle ou la violence d’État qui est la violence répressive d’État et qui va notamment être marqué à partir du XVIIème siècle et du XVIIIème siècle par l’avènement des polices modernes. Les polices modernes n’ont pas d’ennemi, mais luttent plutôt que contre des criminels qui ne font pas en principe usage de la force maximale comme le font les militaires, mais de la force minimale qui est la force proportionnelle en dernier recours et en légitime défense au niveau le plus bas possible. Il va y avoir une institutionnalisation et une professionnalisation différente toute deux liées historiquement à la capacité de l’État à monopoliser le recours ou l’usage à la violence légitime, mais qui sont de plus en plus différenciés avec les militaires d’une part et les policiers d’autre part. Il importe de comprendre la logique interne de ces deux professions au niveau microsociologique et de comprendre le rôle joué par la bureaucratisation qui est responsable des pratiques de sécurité et même de l’avènement de la mission moderne de la sécurité telle que nous le comprenons.


Nous allons voir comment la dynamique analysée dans la première partie du cours, bureaucratisation et diffraction des pratiques d’État entre d’une part guerre totale et d’autre part logique de police et voir comment ces deux dynamiques peuvent être analysées sociologiquement.
Nous allons voir comment la dynamique analysée dans la première partie du cours, bureaucratisation et diffraction des pratiques d’État entre d’une part guerre totale et d’autre part logique de police et voir comment ces deux dynamiques peuvent être analysées sociologiquement.
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