Modification de Las teorías de los movimientos sociales
Attention : vous n’êtes pas connecté(e). Votre adresse IP sera visible de tout le monde si vous faites des modifications. Si vous vous connectez ou créez un compte, vos modifications seront attribuées à votre propre nom d’utilisateur(rice) et vous aurez d’autres avantages.
La modification peut être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous pour voir si c’est bien ce que vous voulez faire, puis publier ces changements pour finaliser l’annulation de cette modification.
Version actuelle | Votre texte | ||
Ligne 28 : | Ligne 28 : | ||
| en = Theories of social movements | | en = Theories of social movements | ||
| fr = Les théories des mouvements sociaux | | fr = Les théories des mouvements sociaux | ||
}} | }} | ||
Ligne 91 : | Ligne 90 : | ||
El primero de estos tres enfoques fue desarrollado por cierta sociología americana de tipo funcionalista. En los años 40 y 50. Estas son las teorías del comportamiento colectivo. Por comportamiento colectivo, estos investigadores pusieron un montón de fenómenos. Esta teoría fue explícitamente inspirada por las teorías de la multitud, que son las teorías europeas de Durkheimian. | El primero de estos tres enfoques fue desarrollado por cierta sociología americana de tipo funcionalista. En los años 40 y 50. Estas son las teorías del comportamiento colectivo. Por comportamiento colectivo, estos investigadores pusieron un montón de fenómenos. Esta teoría fue explícitamente inspirada por las teorías de la multitud, que son las teorías europeas de Durkheimian. | ||
= | =Schéma explicatif de la théorie du comportement collectif= | ||
Pour schématiser de manière très simple, le comportement collectif serait le résultat d’un État psychologique perturbé, de situations de frustration qui seraient le résultat du fait qu’il y a un changement social rapide. Les individus seraient un peu perdus et ils doivent réagir d’une certaine manière par des phénomènes d’action collective souvent radicales, voire violents. Cette théorie voulait expliquer des phénomènes collectifs violents. | |||
[[Fichier:comportement politique schéma explicatif de la théorie du comportement collectif 1.png|center|vignette|500px]] | [[Fichier:comportement politique schéma explicatif de la théorie du comportement collectif 1.png|center|vignette|500px]] | ||
On appel aussi souvent ces théories les théories de la frustration voire de la frustration relative parce que l’idée est que c’est par le fait que les individus dans un certain système social se sentent frustrés et c’est pour cette raison qu’ils vont dans des sortes de forme de comportement collectif. | |||
Un des fondateurs de ce type de réflexion s’appelle Niel Spencer qui a formulé la théorie des croyances généralisées. Il a proposé l’idée d’un certain nombre de facteurs qui doivent être présent pour qu’on puisse s’attendre à ce qu’il y ait une apparition de phénomènes de comportement collectif. C’est ce qu’il appelle la théorie de la valeur ajoutée. C’est le modèle additif où chaque facteur explicatif ajoute à la probabilité qu’on puisse voir émerger un mouvement social. Le concept de mouvement social est venu après. | |||
On distingue six conditions qui doivent être remplies pour qu’on puisse voir l’émergence des phénomènes de comportements collectifs. Il y a la conductibilité structurelle, c’est-à-dire que la structure sociale doit être telle que ce comportement puisse émerger, il y a des préconditions qui doivent être présentes et peut être parmi ces préconditions, il y a les tensions structurelles qui sont des théories qui mettent l’accent sur le fait qu’il y a des tensions sociales à un certain moment qui se créent et c’est suite à ces tensions sociales que l’on voit émerger un phénomène de comportement collectif de type radical ou violent. La croyance généralisée est le fait d’avoir des idées partagées sur la source du problème étant lié à la tension sociale. Il y a la possibilité de facteurs, c’est-à-dire qu’il faut un élément qui déclenche des émotions. Il y a la mobilisation pour l’action qui est le fait qu’il faut qu’il y ait des individus qui encouragent d’autres individus à joindre l’action ; en d’autres termes, il faut un leadership dans un mouvement qui puisse mobiliser. On voit le lien de ce type d’explication avec la théorie de la foule qui est qu’il y a des foules qui sont manipulables par des agitateurs. Le dernier facteur est l’échec du contrôle social qui est le fait que l’action des agents du contrôle social doit être faible de manière à ce que l’action ne soit pas empêchée. | |||
L’idée est un cumul de tous ces facteurs. Dès qu’il y a la présence de ces six facteurs, la probabilité de voir émerger un mouvement social devient très grande. Lorsqu’il y a un ou plusieurs facteurs qui manquent, cela devient moins probable. | |||
William Kornhauser | William Kornhauser est un sociologue très important des années 1960 et a notamment créé la théorie de la société de masse. Cela s’inscrit dans cette manière de réfléchir par rapport à ce qui peut expliquer pourquoi il y a des mouvements. C’est une approche qui est typiquement durkheimienne parce que le concept d’anomie est au cœur justement à cause de l’isolement croissant des individus au sein de cette société de masse qui est la société moderne. Cet isolement des individus créé une anomie sociale qui rendrait plus probable le fait que quelqu’un qui est dans une situation d’anomie puisse s’engager dans un mouvement et de nouveau dans un mouvement radical voire violent. C’est dans cette société de masse caractérisée par la perte du lien social qui sont les liens qui crées l’intégration sociale, on voit la parenté en miroir avec les théories du capital social qui postulent le contraire dans un certain sens, mais qui mettent aussi l’accent sur l’intégration sociale, sur la perte ou sur l’augmentation des liens qui relient les individus dans une société. Pour Kornhauser, la perte de ce lien produit de la participation. Dans les théories du capital social, c’est l’existence même de ces liens qui explique pourquoi les personnes participent en politique. On peut voir aussi un lien de parenté même si la littérature n’a pas fait ce lien explicitement. Les deux mettent l’accent sur le fait que c’est le lien social qui explique dans sa présence ou absence la participation et en particulier les phénomènes de comportements collectifs tel que défini par ce type de théorie. Selon Kornhauser, dans cette société de masse, les individus deviennent plus manipulables de la part d’autres individus. La société de masse se caractérise d’une part par la perte du lien social et par la manipulabilité croissante des individus un peu perdue dans cette société caractérisée par l’isolement. | ||
Ces deux théories mentionnées sont deux théories que l’on peut qualifier de structurelles, c’est-à-dire qui s’intéressent au niveau agrégé ou au niveau collectif, c’est-à-dire qui se situent à un niveau d’analyse macro ou méso. | |||
= | =Théories du comportement collectif basées sur l’hypothèse de frustration – agression= | ||
Il y a de nombreuses théories ou modèles d’explication qui s’inscrivent dans la même approche de la théorie des frustrations ou des théories du comportement politique qui se situent au niveau individuel et qui s’inspirent largement de certains travaux en psychologie. Ce sont des théories qui se sont appuyées sur l’idée de frustration – agression qui est l’idée qu’on est frustré pour une raison ou pour une autre. | |||
Ces théories s’appuient sur deux aspects. Un aspect est lié à la croissance des attentes et du décalage entre des aspirations des gens qui sont naturelles et qui tendent à croitre et une réalité qui parfois dans des situations de crise qui en fait ne correspond pas à ces attentes. Il y a un décalage entre ces attentes qui continuent à augmenter et une réalité qui à certains moments va à l’encontre de ces attentes. La théorie de la montée – chute des attentes va exactement dans ce sens. Pour la théorie, il y a les attentes des individus qui continuent à augmenter, mais à un certain moment, il y a une chute de la réalité objective qui ne permet pas de satisfaire ces attentes et cela crée de la frustration et ensuite de l’agression. Cela est la même chose pour les théories des attentes croissantes qui est relative et l’autre absolu. Un autre élément important sont les théories qui font référence à ce qu’on appelle la théorie des groupes de référence. C’est-à-dire que les individus se comparent avec d’autres personnes qui sont proches, mais dans une situation un peu différente et souvent qui sont dans une situation légèrement meilleure, cette comparaison fait qu’on peut tomber dans une situation de frustration et donc cette théorie s’appuie sur l’idée de comparaison avec des groupes de références. La plus connue est la théorie de la privation ou déprivation relative qui a été formulée par Ted Robert Gurr. Dans les années 1970, il a publié ''Why men rebel'' qui explique la conception ontologique par rapport à l’objet d’étude. Il n’y pas l’idée qu’il faut qu’il y ait un conflit social pour qu’on puisse définir un mouvement, si bien que si des gens se mobilisent et agissent de manière un peu radicale, cela est du comportement collectif. La théorie de la déprivation relative est de dire que les personnes tendent à se comparer et sont en quelque sorte perdant dans cette comparaison. On devient frustré et on essaie de ramener un équilibre au niveau psychologique par des formes d’action collective. Cette notion d’équilibre est fondamentale dans ce type d’explication parce qu’il y a un biais normatif très fort qui dit qu’il y a une bonne situation qui est celle d’un équilibre qui est soit celle d’un équilibre social donc au niveau du système social, soit un équilibre psychologique qui est au niveau de l’individu. Tous ces phénomènes de comportement collectif ont pour but de récupérer cet équilibre perdu à cause du changement social rapide ou encore à cause du fait que les attentes croissent et la réalité non, soit parce qu’on se compare à quelqu’un est que l’on pense qu’on peut être dans cette situation sociale et on ne l’est pas et on devient frustré. Cela est un peu la même chose pour la mobilité descendante et pour la théorie de l’incongruité des statuts. | |||
Il faut retenir qu’il y a l’idée de frustration et d’agression et que toute la réflexion s’appuie sur trois idées avec un équilibre qui est la bonne situation et vers laquelle les individus doivent et veulent tendre (1), ceci est fait au niveau des attentes et de la comparaison des attentes avec la réalité (2), et il y a l’idée de se comparer à quelqu’un d’autre avec la théorie des groupes de référence (3). | |||
À partir de la fin des années 1960, les théories du comportement collectif ont été d’abord complètement critiquées notamment l’idée même que la cause essentielle de l’action collective se trouve dans la désorganisation, dans les crises sociales, dans les tensions sociales, l’anomie et la frustration psychologique individuelle et donc l’idée que tout cela puisse expliquer le comportement collectif comme un phénomène spontané et réactif et souvent irrationnel. Souvent, dans ce type d’explication, ce qu’on appel les mouvements sociaux seraient des phénomènes irrationnels par des personnes frustrées pour une raison ou pour une autre et qui s’engagent dans des formes radicales voire violente dans le but de récupérer un certain équilibre psychologique ou au niveau social. L’idée que la cause essentielle est dans cette anomie a été fortement critiquée. | |||
Quelle est la conséquence de dire que les mouvements sociaux sont des phénomènes irrationnels ? La conséquence est qu’il y a une séparation nette entre la politique rationnelle institutionnelle, électorale et la bonne politique, et la politique irrationnelle ou les comportements irrationnels déviants. Certain de ces auteurs, en tout cas les premiers, s’inspiraient des travaux sociologiques sur la déviance ou sur la criminalité. | |||
Une troisième critique est que cette catégorie et ce concept de comportement collectif comprend trop de choses différentes, à savoir des mouvements sociaux, foules, tumultes, soulèvements, des formes de paniques, des rumeurs, pour ce type d’explication, tout cela était une même chose. Il est difficile de défendre aujourd’hui que les mêmes explications que l’on peut faire de manifestations puissent être les mêmes facteurs qui permettent d’expliquer pourquoi, à certains moments, il y a des phénomènes de violence en un endroit. | |||
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, il y a eu une nouvelle génération de chercheurs qui a commencé à s’intéresser à ce qu’on appelle aujourd’hui les mouvements sociaux. Ces chercheurs étaient engagés dans certains mouvements et notamment dans les mouvements américains qui vont du freedom of speech movement à Berkley en 1964 jusqu’à la fin des années 1960. C’est un groupe de jeunes ayant étudié la sociologie aux États-Unis, qui se sont intéressés à certaines formes et engagés dans des mouvements sociaux, c’est ce qu’on appelle la new left américaine. Ces personnes lisaient les travaux de ces gens et disaient que les personnes mobilisées dans le freedom of speech movement sont des frustrés qui sont insatisfaits de leur situation, qui se comportent de manière irrationnelle et deviennent virulente parce qu’ils se comparent avec des gens proches d’eux. Pour le professeur Giugni, c’est grâce à cet engagement et à ce décalage entre leur propre expérience et la caractérisation que les théories existantes faisaient de cet engagement dans des mouvements ou des formes de protestations non-électorales, c’est de ce décalage que sont nées les autres théories et en particulier les théories de la mobilisation des ressources. | |||
La | La théorie de la mobilisation des ressources a complément bouleversée ce type d’explication et a complètement mis à l’écart le type d’explication qui était en vogue à ce moment. Les premiers travaux qui s’inscrivent dans la théorie de la mobilisation des ressources remontent à 1966. | ||
= | =Schéma explicatif de la théorie de la mobilisation des ressources= | ||
Qu’est-ce que dit la théorie de la mobilisation des ressources ? À chaque fois, c’est un ensemble de théories, mais il y a quand même un schéma sous-jacent. Le langage de ce que l’on veut expliquer à changé, ce n’est plus le comportement collectif qui englobe des formes différentes de conduites ou d’actions collectives, mais c’est quelque chose de plus spécifique, ce sont des mouvements sociaux voire des mouvements sociopolitiques. Le terme politique est fondamental parce que le premier grand bouleversement qui a été fait par ce type d’explication est que ce qu’on appelle aujourd’hui les mouvements sociaux ont commencé à être reconnu comme des formes d’engagement politique par d’autres moyens donc entendu par d’autres moyens que le vote. L’idée d’irrationalité de l’action collective à complètement été mise à l’écart ou renversée. Cela devenait de l’engagement rationnel par des acteurs rationnels qui s’engageaient dans certaines formes de protestations ou de mobilisations ou de comportements politiques au sens général autre que simplement aller voter de façon régulière. À l’origine, il y a toujours l’idée qu’il y a un changement social est que in fine c’est le changement social qui explique pourquoi il y a émergence, mais le mécanisme est complètement différent. | |||
[[Fichier:comportement politique schéma explicatif de la théorie de la mobilisation des ressources 1.png|center|vignette|500px]] | [[Fichier:comportement politique schéma explicatif de la théorie de la mobilisation des ressources 1.png|center|vignette|500px]] | ||
Dans ce schéma, le changement social produit des mouvements sociaux qui permet d’expliquer l’émergence des mouvements sociaux, mais à travers un autre mécanisme qui est le contraire de celui de Kornhauser et de la société de masse. Ce n’est pas la mobilisation, mais l’organisation, ce n’est pas la perte de lien social, mais ce sont les solidarités sociales. | |||
Les deux éléments essentiels dans la théorie de la mobilisation des ressources est que l’on puisse s’engager pour que l’on puisse expliquer l’émergence de phénomènes de mouvement sociaux, il faut qu’il y ait un certain degré d’organisation. Par organisation, on peut entendre des organisations formelles comme des partis politiques ou des groupes d’intérêts et il y a un troisième type d’organisation politique qui agit dans une troisième arène qui n’est pas l’arène électorale ni l’arène intermédiaire, mais l’arène extérieure au système politique et qui est donc l’arène des mouvements sociaux. Il faut une certaine organisation, des organisations, mais surtout des liens et des réseaux sociaux qui expliquent pourquoi ou rendent plus probable qu’il y a l’émergence d’un mouvement social. À la base, il y a toujours un mécontentement, mais c’est vraiment dans le mécanisme que cela change. D’autre part, il faut que ces organisations soient capables de mobiliser un certain nombre de ressources. C’est à travers la mobilisation des ressources que le mécontentement qui est le produit d’un changement social. | |||
Pour Wilson, « puisque les sociétés sont rarement stables, en équilibre ou sans tensions, car le changement est constant, les forces qui ont le potentiel de produire les mouvements sociaux sont toujours présentent dans un certain degré ». Autrement dit, il y a toujours assez de griefs dans la société pour qu’il y ait le potentiel et pour qu’il y ait l’émergence d’un mouvement. Pour les théoriciens de la mobilisation des ressources, on ne peut pas expliquer parce qu’il y a toujours des gens mécontents, il y a toujours des gens qui ont des griefs et pourtant il n’y a pas toujours de mouvements sociaux et les gens ne se mobilisent pas tout le temps donc il faut expliquer ce qui fait que ces gens mécontents se mobilisent. Ce facteur est justement le fait que ces acteurs arrivent à rassembler assez de ressources et les allouer à l’engagement et à la mobilisation politique. | |||
Les postulats fondamentaux de ce type d’explication sont l’importance de dimension stratégique de l’action collective (1), les mouvements sociaux sont des efforts collectifs rationnels pour atteindre des buts communs, mais aussi l’importance de l’organisation sociale (2) qu’elle soit formelle ou informelle comme condition de l’action collective, c’est–à-dire que c’est l’idée que l’on rejette l’idée que le mécontentement et que la désorganisation soient les facteurs principaux pour expliquer la mobilisation. Enfin, il y a l’importance de la disponibilité et de l’allocation des ressources matérielles et symboliques (3) qui sont importantes pour pouvoir se mobiliser. Autrement dit, ce ne sont pas les personnes les plus défavorisées et les plus isolées qui ont le plus de chances de se mobiliser, ce sont les personnes qui ont plus de ressources qui se mobilisent. | |||
En | En résumé, dans la perspective de la théorie de la mobilisation des ressources, l’action collective n’est pas une réaction ou une adaptation à une situation de crise, mais un effort commun et rationnel pour atteindre des buts politiques. Cet effort est d’autant plus probable et aura d’autant plus de succès que les mouvements sociaux disposent de ressources et de l’organisation. On passe d’acteurs irrationnels à des acteurs rationnels proactifs organisés qui est la dimension stratégique. Donc, in fine, une théorie de la solidarité remplace une théorie en termes de rupture. | ||
La | La théorie du breakdown est redevenue à la mode fortement depuis la crise de 2008 stimulée par des phénomènes de protestation qui ont eu lieu. Avec la crise économique, on observe une montée des mouvements donc le mécontentement est bel et bien ce qui explique. Mais peut-être que derrière cette relation, se cache quelque chose d’un peu différent avec d’une part des niveaux de ressources que ces différents mouvements possèdent au préalable. Cela peut être quelque chose d’autre. Peut être que cette crise économique a produit des changements au niveau politico-institutionnel et c’est peut être cela qui explique l’émergence des mouvements et pas directement la crise et le mécontentement que la crise à produit chez certains. Autrement dit, peut être que la relation entre crise économique et mobilisation de ces mouvements comme les indignés par exemple est ce qu’on appel une relation fallacieuse. | ||
=Diagrama explicativo de la teoría del proceso político= | =Diagrama explicativo de la teoría del proceso político= |