Modification de La Globalización: circulación entre el imperialismo y las estrategias cosmopolitas
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La globalización tendría una visión "imperial" o incluso "imperialista" para los marxistas. Los movimientos de altermundialización movilizan a los individuos a través de redes transnacionales a través de otra globalización. En torno a la cuestión de la globalización, hay cuestiones políticas sobre el tipo de sociedad. Volveremos a las tesis principales sobre su pertinencia y sobre su análisis de las cuestiones de poder que rodean a la globalización. | La globalización tendría una visión "imperial" o incluso "imperialista" para los marxistas. Los movimientos de altermundialización movilizan a los individuos a través de redes transnacionales a través de otra globalización. En torno a la cuestión de la globalización, hay cuestiones políticas sobre el tipo de sociedad. Volveremos a las tesis principales sobre su pertinencia y sobre su análisis de las cuestiones de poder que rodean a la globalización. | ||
= La razón imperial y su denuncia = | = La razón imperial y su denuncia = | ||
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= La circulación internacional de ideas = | = La circulación internacional de ideas = | ||
Au-delà de la « magie » du découplage qui pense que l’international fonctionne de manière autonome par rapport au national, « les textes voyagent sans leur contexte ». Une œuvre écrite dans un pays, si elle va être traduite et circuler ce n’est pas nécessairement parce que c’est un superbe texte. On va se rendre compte qu’il y a des stratégies éditoriales, les textes ne circulent pas internationalement de manière linéaire. | |||
Des auteurs se sont inspirés de cela disant que le transfert d’un espace national à un autre s’accomplit à travers toute une série d’opérations sociales par les importateurs en fonction de leurs positions et intérêts avec une sélection et une réinterprétation-marquage. Ce sont des opérations d‘import-export symbolique qui est un terme utilisé par Yves Dezalay et Mickael Rask Madsen dans ''Espaces de pouvoirs nationaux, espaces de pouvoirs internationaux : Stratégies cosmopolites et reproduction des hiérarchies sociales''<ref>Dezalay, Y & Madsen, MR 2009, 'Espaces de pouvoirs nationaux, espaces de pouvoirs internationaux: Stratégies cosmopolites et reproduction des hiérarchies sociales'. in A Cohen, B Lacroix & P Riutort (eds), Nouveau annuel de science politique. Dévouverte, Paris, pp. 681-693. Grands Repères Manuels</ref>. Il y aurait une exportation hégémonique des luttes domestiques. | |||
Donc, il y a un besoin d’analyser les stratégies des passeurs en fonction des positions qu’ils occupent dans leurs espaces nationaux. Intervient l’idée qui est en fin de compte assez à contre-courant de ce qu’on peut lire. Le fait d’aller chercher une expertise à l’étranger serait indissociable de la reproduction des hiérarchies sociales dans les espaces nationaux des deux côtés. | |||
== | == Espaces de pouvoirs et circulations des savoirs == | ||
Ce type d’approche est inspiré par sociologie bourdieusienne racontant une histoire différente de la globalisation. Ils renvoient dos à dos les analyses de science politique et les discours promotionnels ainsi que prescriptifs sur la globalisation comme si le global vivait de manière autonome par rapport à l’État. C’est l’idée de remettre l’État au centre du débat tout en l’inscrivant dans des logiques d’interprétation multiscalaire parce que de nouveau, les études multiniveaux ont tendance à minimiser l’importance des institutions de l’État national comme si elles étaient court-circuitées par interactions directes entre le local et le local. Il faut prendre en compte l’importance des transferts internationaux de compétences et la circulation des experts entre les espaces nationaux. Ainsi, il faudrait repenser les relations entre le national et l’international en évitant un enfermement dans le paradigme étatique et en évitant de céder aux illusions des discours prescriptifs sur la globalisation. | |||
== Capital international == | |||
Dans ''Les classes sociales dans la mondialisation''<ref>Wagner, Anne-Catherine. Les Classes Sociales Dans La Mondialisation. Paris: La Découverte, 2007.</ref> publié en 2007, Wagner parle de capital international passant par l’acquisition de ressources internationales comme les langues, les codes culturels, mais encore les compétences d’interactions. Les agents disposent de plusieurs capitaux. Chaque agent à différents capitaux. Avec ce type d’outils sachant la sociologie bourdieusienne s’applique dans un champ national, alors qu’est-ce qui constitue un capital international ? Un capital international est justement, peut-être, la possibilité au niveau national de pouvoir obtenir des choses parce que l'on connaît des gens à l’extérieur. En d’autres termes, c’est l’articulation d’un capital international avec d’autres types de capitaux notamment économiques, scolaires ou encore culturels. | |||
Le capital international ne s’acquiert pas facilement. Il s’articule autour de certains types de ressources. C’est l'articulation d'un tel capital international avec d'autres types de capitaux qui est décisive et permet de le maximiser. Wagner va dire qu’en France par exemple, ce sont les anciennes élites de certaines familles qui vont garder les commandes parce qu’elles ont obtenu un capital international. | |||
Si | Si on étudie sérieusement cette notion, on se rend compte qu’on peut avoir une autre lecture de la circulation de savoirs. | ||
Dans ''La mondialisation des guerres de palais''<ref>Dezalay, Yves, and Bryant G. Garth. La Mondialisation Des Guerres De Palais: La Restructuration Du Pouvoir D'Etat En Amérique Latine, Entre Notables Du Droit Et "Chicago Boys. Paris: Seuil, 2002.</ref>, Dezalay et Garth essaient d’expliquer en Amérique du sud pourquoi dans les années 1970 et 1980 se sont imposés toutes les forces néolibérales. Leur argument part du principe qu’on est dans deux stratégies nationales entre lesquelles il y a des logiques d’import- export. Aux États-Unis il y a les Chicago Boys qui sont les défenseurs des réformes libérales que l’on connait bien aujourd’hui. | |||
En | En Amérique du Sud, ils vont s’intéresser surtout au cas du Chili où il y a une aristocratie qui a plutôt fait ses études en Europe et qui est plutôt proche de la démocratie chrétienne, mais, en même temps, Pinochet arrive avec de nouvelles personnes pour s’imposer. Il va y avoir des intérêts croisés qu’on appelle une « homologie » entre certains américains qui ont intérêt à exporter leur idée et en Amérique du Sud et il y a des gens qui vont importer ces idées parce qu’elles vont leur permettre de s’imposer au niveau national. C’est une lutte entre élites. | ||
Dezalay va | Dezalay va encore plus loin. En fin de compte, les enjeux des champs du pouvoir américain ont une influence sur ce qui se passe dans le reste du monde. Aux États-Unis on a assisté à une guerre entre « gauche » et « droite » où ceux qui ont perdu ont fait apparaître toute une série de gens qui ont investi d’autres lieux notamment des juristes qui ont investi des arènes comme les grandes ONG internationales. Il y a un développement des ONG internationales où ce sont des gens qui dans le champ du pouvoir américain se trouvent déclassés étant connecté. S’il y a des effets de pouvoir au niveau global, c’est là qu’ils sont. On observe quelque chose qu’on pourrait reproduire à plein de niveaux. Avec ce courtage de l’international, il y a un double jeu national/international qui équivaut à hégémonie des élites nord-américaines multi positionnées que l’on appelle aussi une « foreign policy establishment ». | ||
= | = Annexes = | ||
== Cours == | == Cours == | ||
*[[État, souveraineté, mondialisation, gouvernance multiniveaux]] | *[[État, souveraineté, mondialisation, gouvernance multiniveaux]] | ||
== | == Bibliographie == | ||
*Leclerc, Romain (2013), Sociologie de la mondialisation, Paris: laDécouverte, 2013. | *Leclerc, Romain (2013), Sociologie de la mondialisation, Paris: laDécouverte, 2013. | ||
*Sassen, Saskia (2009), La globalisation: une sociologie, Paris:Gallimard, pp. 17-50. | *Sassen, Saskia (2009), La globalisation: une sociologie, Paris:Gallimard, pp. 17-50. | ||
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*Madsen, Mikael R., Kauppi Niilo (2013), Power Elites: The NewProfessionals of Governance, Law and Security, London: Routledge | *Madsen, Mikael R., Kauppi Niilo (2013), Power Elites: The NewProfessionals of Governance, Law and Security, London: Routledge | ||
= | = Référence = | ||
<references /> | <references /> | ||