« Sorveglianza e relazioni internazionali » : différence entre les versions

De Baripedia
(Page créée avec « {{Infobox Lecture | image = | image_caption = | faculté = Faculté des sciences de la société | département = Département de science politique et relation… »)
 
Aucun résumé des modifications
 
(11 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 30 : Ligne 30 :
}}
}}


= La surveillance =
La sorveglianza è forse la cosa che più ci colpisce nella nostra vita quotidiana. La sorveglianza può essere una forma di governo che si riferisce ad una serie di concetti, tra cui le teorie foucaultiane. Parlare di sorveglianza non significa solo parlare di cose tecniche. C'è tutta una discussione sulla necessità di trovarsi in una situazione di sicurezza, ma che limita le nostre libertà. Lo scopo non è necessariamente quello di affrontare un pericolo esterno a noi, ma lo scopo della sorveglianza è quello di gestirci.
 
{{Translations
| es = Inteligencia y relaciones internacionales
| en = Surveillance and international relations
| fr = Surveillance
}}
 
=La sorveglianza=
[[Fichier:Ri2 surveillance 1984.png|200px|vignette|droite]]
[[Fichier:Ri2 surveillance 1984.png|200px|vignette|droite]]


== Gouverner : du territoire à la population ==
==Governare: dal territorio al popolo==
Michel Foucault nous a amenés à réfléchir à une autre façon d’aborder le terme de gouvernement. Lorsqu’on parle de surveillance, on parle d’une autre manière de penser la manière de nous gouverner. Un panoptique est une structure architecturale pour pouvoir toujours surveiller. L’image du panoptique est retracée par Foucault dans son histoire du développement soit un développement entre gouverner le territoire et gouverner la population. Il montre qu’au XVIème siècle et au XVIIème siècle, on réfléchit à gouverner un territoire spécifique. La dimension centrale est de délimitation territoriale où l’État peut agir de façon légitime. Il y a relativement peu de réflexions autour de qui est-ce qui nous gouverne. Aujourd’hui, il y a une obsession du compte, du profilage des données, des données qui nous définissent comme un individu spécifique. Foucault montre comment à partir du XVIIème siècle, on passe de l’idée de gouverner un territoire à gouverner une population : « une population est définie en relation aux questions de vie et de mort, de santé et de maladie, de propagation et de longévité » qui sont mesurables, quantifiables au travers de multiples instruments.
Michel Foucault ci ha portato a riflettere su un altro modo di affrontare il termine governo. Quando parliamo di supervisione, parliamo di un altro modo di pensare a come governarci. Un panoptic è una struttura architettonica che ci permette di tenere sempre d'occhio le cose. L'immagine del panoptico è tracciata da Foucault nella sua storia di sviluppo, uno sviluppo tra il governo del territorio e il governo della popolazione. Egli dimostra che nel XVI e XVII secolo la gente pensava di governare un territorio specifico. La dimensione centrale è quella della delimitazione territoriale dove lo Stato può agire legittimamente. Si pensa relativamente poco a chi ci governa. Oggi c'è un'ossessione per il conteggio, la profilazione dei dati, dati che ci definisce come un individuo specifico. Foucault mostra come, a partire dal XVII secolo, si passa dall'idea di governare un territorio a quella di governare una popolazione: "una popolazione è definita in relazione a questioni di vita e morte, salute e malattia, propagazione e longevità" che sono misurabili, quantificabili attraverso molteplici strumenti.


Lorsqu’on réfléchit sur une population, on s’intéresse à savoir la santé, leur statistique comme sa fertilité, on s’intéresse à des questions de reproduction. Comme le montre Dean dans ''Governmentality. Power and Rule in Modern Society'', le changement de gouvernement est un changement d’attitude du gouvernement vers la population. Dans ''Il faut défendre la société'' publié en 1997, Foucault montre qu’on passe du droit de laisser vivre et de faire mourir (souveraineté) au droit de faire vivre et de laisser mourir ([[Welfare State et biopouvoir|bio-politique]]). L’État accompagne l’individu dans tous les aspects de notre vie. Lorsqu’on parle de laisser mourir, dans une certaine mesure, l’État choisit les cadres dans lesquels nous allons mourir. L’État gouverne tous les instants de l’individu. Ce « tout » participe à une production de savoir qui participe à une forme de gouvernement de la population. La statistique est un outil de production de savoir qui ne fait pas simplement de rendre un espace vide en collectant des données, la statistique créée des problématiques. Le développement de la statistique qui apparaît au cours du XVIIème siècle essentiellement permet de voir comment un État cherche à contrôler et gérer la population. Il faut s’intéresser à la question de la statistique. Cela donne des indications sur comment le gouvernement pense la population.
Quando pensiamo a una popolazione, ci interessa la salute, le sue statistiche e la fertilità, ci interessano le questioni riproduttive. Come mostra Dean in ''Governmentality. Power and Rule in Modern Society'', Il cambiamento di governo è un cambiamento di atteggiamento da governo a popolo. In ''Il faut défendre la société'' pubblicato nel 1997, Foucault mostra che stiamo passando dal diritto di lasciar vivere e lasciar morire (sovranità) al diritto di lasciar vivere e lasciar morire (biopolitica). Lo Stato accompagna l'individuo in tutti gli aspetti della nostra vita. Quando si parla di lasciar morire la gente, in una certa misura, lo Stato sceglie i quadri in cui moriremo. Lo Stato governa ogni momento dell'individuo. Questo "tutto" partecipa ad una produzione di conoscenza che partecipa ad una forma di governo della popolazione. La statistica è uno strumento per la produzione di conoscenza che non si limita a creare uno spazio vuoto attraverso la raccolta di dati, la statistica crea problemi. Lo sviluppo della statistica, apparsa essenzialmente nel corso del XVII secolo, permette di vedere come uno Stato cerca di controllare e gestire la popolazione. La questione delle statistiche deve essere affrontata. Dà un'indicazione di come il governo pensa alla popolazione.


== La gouvernementalité ==
==Governatività==
Dans ''Le sujet et le pouvoir'' publié en 1982, Foucault pose que « L'exercice du pouvoir consiste à 'conduire des conduites' et à aménager la probabilité. Le pouvoir, au fond, est moins de l'ordre de l'affrontement entre deux adversaires, ou de l'engagement de l'un à l'égard de l'autre, que de l'ordre du 'gouvernement'. ... [le gouvernement au 16ème siècle] ne se référait pas seulement à des structures politiques et à la gestion des États; mais il désignait la manière de diriger la conduite des individus et des groupes: gouvernement des enfants, des âmes, des communautés, des familles, des malades. ... Gouverner, en ce sens, c'est structurer le champ d'action éventuel des autres ».
In ''Le sujet et le pouvoir'' pubblicato nel 1982, Foucault postula che "L'esercizio del potere consiste nel 'condurre la condotta' e gestire la probabilità. Il potere, in sostanza, non riguarda tanto il confronto tra due avversari, o l'impegno dell'uno nei confronti dell'altro, quanto il 'governo'. ..... governo nel XVI secolo] non si riferiva solo alle strutture politiche e alla gestione degli stati; ma si riferiva al modo in cui gli individui e i gruppi erano guidati: governo dei bambini, delle anime, delle comunità, delle famiglie, dei malati..... Governare, in questo senso, è strutturare il possibile campo d'azione degli altri".


Le gouvernementalité est conduire des conduites. Ce n’est pas seulement le gouvernement qui pousse à définir des conduites, mais c’est aussi la manière dont nous sommes amenés à nous conduire. À travers la dimension de ce que l’État nous invite à faire, nos subjectivités nous invitent à le faire. Ce qui est important dans les dimensions de la production est que nous créons de la subjectivité autour de l’idée d’être un acteur productif et si on ne l’est pas, on va se sentir mal comme pour certains chômeurs qui ont le sentiment de ne pas avoir la bonne conduite à avoir.  
Il dovere del governo è quello di condurre una condotta. Non è solo il governo che ci spinge a definire i comportamenti, ma anche il modo in cui siamo portati a comportarci. Attraverso la dimensione di ciò che lo Stato ci invita a fare, le nostre soggettività ci invitano a farlo. Ciò che è importante nelle dimensioni della produzione è che creiamo soggettività intorno all'idea di essere un attore produttivo, e se non lo siamo, ci sentiremo male, come facciamo per alcuni disoccupati che sentono di non avere la condotta giusta da tenere.


L’idée foucaldienne est que nous sommes dans une relation de pouvoir et donc dans une relation de co-constitution. Des acteurs ont plus de capital pour déterminer ce que nous allons être. Foucault va revenir au sens premier du terme de gouvernement : « il désignait la manière de diriger la conduite des individus et des groupes: gouvernement des enfants, des âmes, des communautés, des familles, des malades ». Gouverner, c’est structurer le champ essentiel des autres. Le but du gouvernement est de nous amener à agir dans une certaine probabilité. Le gouvernement va donner une palette problèmes de ce que nous allons faire et comment allons-nous le faire. Non seulement, on amène la population à se penser d’une certaine manière à travers des statistiques, des ministères et des lois, bien entendu cela à un effet sur la manière dont nous allons nous penser nous amenant à nous autoréguler. C’est penser d’une certaine manière, agir d’une certaine manière, mais c’est aussi le fait de se penser et agir en fonction de ce que l’État désir ce que l’on fasse.  
L'idea foucaultiana è che siamo in un rapporto di potere e quindi in un rapporto co-costituzionale. Alcuni attori hanno più capitale per determinare quello che saremo. Foucault tornerà al significato originario del termine governo: "designa il modo di dirigere la condotta dei singoli e dei gruppi: governo dei bambini, delle anime, delle comunità, delle famiglie, dei malati". Governare è strutturare il campo essenziale degli altri. Lo scopo del governo è quello di farci agire con una certa probabilità. Il governo darà una serie di problemi su ciò che faremo e su come lo faremo. Non solo porta il pubblico a pensare a se stesso in un certo modo attraverso le statistiche, i dipartimenti e la legislazione, ma naturalmente questo ha un effetto sul modo in cui penseremo a noi stessi, portandoci all'autoregolamentazione. È pensare in un certo modo, agire in un certo modo, ma è anche pensare e agire secondo ciò che lo Stato vuole che facciamo.


Mitchell Dean a publié ''Governmentality. Power and Rule in Modern Society'' soulevant la question question centrale d'une analytique du gouvernement qui est « Comment gouvernons-nous et sommes-nous gouvernés au sein de différents régimes [de pratiques, de vérité́, etc.], et [quelles sont] les conditions au travers desquelles ces régimes émergent, continuent d'opérer et sont transformés ». Les rémiges de pratiques sont la façon dans laquelle un objet va nous amener à agir d’une façon particulière alors qu’en fait nous serions amenés à agir de manières différentes. Au Japon, on peut faire un lecture du refus du plein emploi des jeunes générations par un mode de pensée allant à l’encontre des générations précédentes qui voyaient le travail comme un but en soi en tant que citoyen et individus.
Mitchell Dean ha pubblicato ''Governmentality. Power and Rule in Modern Society'' sollevando la questione centrale di un'analisi del governo che è "Come governiamo e siamo governati all'interno di diversi regimi [di pratiche, vérité́, ecc.], e [quali sono] le condizioni attraverso le quali questi regimi emergono, continuano ad operare e si trasformano". I residui della pratica sono il modo in cui un oggetto ci porterà ad agire in un determinato modo, quando in realtà saremmo portati ad agire in modi diversi. In Giappone, la negazione della piena occupazione delle giovani generazioni può essere letta come un modo di pensare che va contro le generazioni precedenti che vedevano il lavoro come un obiettivo in sé come cittadini e individui.


Il y a une dimension contextuelle historique, il faut toujours réfléchir qu’il y a une origine sans pour autant en chercher à en découvrir l’origine. Le but est de montrer qu’il y a des moments très spécifiques qui expliquent des modes de représentation et des référents. Il s’agit de regarder dans quelle mesure ces choses-là vont réapparaitre. Il faut étudier les continuités tout en admettant qu’il n’y ait pas que des déterminants. Lorsque Foucault parle de gouvernement dans ''Sécurité, territoire, population'', il postule qu’il y a une technologie essentielle pour gouverner qui sont les « dispositifs de sécurité ».  
C'è una dimensione storica contestuale, bisogna sempre pensare che ci sia un'origine senza cercare di scoprire la sua origine. L'obiettivo è quello di mostrare che ci sono momenti molto specifici che spiegano le modalità di rappresentazione e i referenti. Si tratta di vedere fino a che punto queste cose riappariranno. La continuità deve essere studiata, pur ammettendo che non ci sono solo fattori determinanti. Quando Foucault parla di governo in Sicurezza, Territorio, Popolazione, postula che c'è una tecnologia essenziale per governare che sono i "dispositivi di sicurezza".


== Le dispositif ==
==Il dispositivo==
Dans ''Le jeu'' de Michel Foucault, Foucault parle de « dispositif » comme « un ensemble résolument hétérogène, comportant des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques, bref: du dit aussi bien que du non-dit ... Le dispositif lui-même, c'est le réseau qu'on peut établir entre ces éléments. ... [le dispositif est] une sorte ... de formation, qui, à un moment historique donné, a eu pour fonction majeure de répondre à une urgence ».
In ''Le jeu'' de Michel Foucault, Foucault parla di "dispositivo" come di "un insieme decisamente eterogeneo, che comprende discorsi, istituzioni, disposizioni architettoniche, decisioni normative, leggi, provvedimenti amministrativi, dichiarazioni scientifiche, proposte filosofiche, morali e filantropiche, insomma: ciò che si dice e ciò che non si dice..... Il meccanismo stesso è la rete che si può stabilire tra questi elementi. ... [il dispositivo è] una specie di ... di formazione, che, in un dato momento storico, aveva la funzione principale di rispondere a un'emergenza".


Un dispositif et tout est n’importe quoi sauf si on s’y intéresse sur le mode d’une problématique parce qu’on va commencer à façonner et découvrir le dispositif mis en place en commençant à lui donner un contour spécifique. Pour la question de la surveillance, il y a création d’un discours. Par exemple, avec le terrorisme, le discours sur l’inconnu va justifier certains modes de gestions et des modes de pratiques. Un aéroport peut être analysé comme un système architectural pour contrôler les flux de personnes. Un dispositif n’est pas forcément des choses lié entre elles. Il y a un moment où l’État sort du droit pour pouvoir faire face à un danger ou une menace. Entre les États-Unis et le Canada, une série d’accords-cadres sont mis en place pour faciliter le passage de la frontière. Va être mis place un système dans l’optique d’être en sureté, de faire face à un potentiel de menace. Par exemple a été mis en place un programme de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation. Le but est de faciliter le passage de la frontière. Cela nous interroge comment le simple fait de passer frontière part de l’idée de contrôler des flux, mais avec des mesures techniques afin de faciliter le flux. Ce qui est en jeu est l’individu en tant que corps qui a une certaine trajectoire.  
Un dispositivo e tutto è qualcosa, ma se lo consideriamo come un problema, perché inizieremo a dare forma e a scoprire il dispositivo messo in opera iniziando a dargli un profilo specifico. Per la questione della sorveglianza, c'è la creazione di un discorso. Ad esempio, nel caso del terrorismo, il discorso sull'ignoto giustificherà alcune modalità di gestione e di pratica. Un aeroporto può essere analizzato come un sistema architettonico per controllare il flusso di persone. Un sistema non è necessariamente un sistema di cose che sono collegate tra loro. C'è un momento in cui lo Stato esce dalla legge per poter affrontare un pericolo o una minaccia. Tra gli Stati Uniti e il Canada viene messa in atto una serie di accordi quadro per facilitare l'attraversamento delle frontiere. Verrà messo in atto un sistema per garantire la sicurezza, per affrontare una potenziale minaccia. Ad esempio, è stato messo in atto un programma di riconoscimento automatico delle targhe. L'obiettivo è quello di facilitare l'attraversamento delle frontiere. Questo solleva la questione di come il semplice atto di attraversare il confine parta dall'idea di controllare i flussi, ma con misure tecniche per facilitare il flusso. La posta in gioco è l'individuo come corpo che ha una certa traiettoria.


== Le panoptique ==
==Il panottico==


On entre dans une logique panoptique qui est une logique où on ne se rend plus compte que l’on est surveillé. Le panoptique est la volonté de gouverner l’individu. Souvent on considère la surveillance dans sa dimension commerciale. La plupart du temps, il y a l’idée que la surveillance est liée à la vente de nos données ; mais c’est sous-estimer ce que la surveillance fait qui vise à nous amener à nous comporter d’une certaine manière. Le but de la surveillance est de nous amener à adopter des comportements. Toute la tension des nouveaux outils de communications est de nous amener à nous comporter d’une certaine manière.  
Entriamo in una logica panoptica che è una logica in cui non ci rendiamo più conto di essere osservati. Il panoptico è la volontà di governare l'individuo. La sorveglianza è spesso considerata nella sua dimensione commerciale. Il più delle volte, c'è l'idea che la sorveglianza sia legata alla vendita dei nostri dati; ma è sottovalutare ciò che la sorveglianza fa che mira a farci comportare in un certo modo. Lo scopo della sorveglianza è quello di indurci a comportarci in un certo modo. Tutta la tensione dei nuovi strumenti di comunicazione è quella di indurci a comportarci in un certo modo.  


<gallery mode="packed" heights="200px">
<gallery mode="packed" heights="200px">
Fichier:panopticon.jpg|Le panoptique
Fichier:Panopticon.jpg|Le panoptique
Fichier:panopticon2.png
Fichier:Panopticon2.png
</gallery>
</gallery>


<youtube>gUoomlneIkw</youtube>
<youtube>gUoomlneIkw</youtube>


Le panoptique et un idéal. La métaphore de la panoptique est la métaphore de la société qui est une métaphore de la régulation et de l’autorégulation dans laquelle les États et les technologies sont là pour nous amener à bien nous conduire. Le but d’une caméra n’est pas simplement de nous prendre sur le fait, mais de nous mener à nous comporter différemment parce que nous sommes vus. Il y a une dialectique entre vu et être vu. C’est une dialectique liée à la vision. Dans la panoptique, le surveillant au milieu de sa tour n’est pas vu par les prisonniers. Le but du panoptique n’est pas d’avoir un gardien dans la tour, il faut que le prisonnier pense qu’un gardien peut être présent dans la tour. La métaphore de la société panoptique est une société sous surveillance où il n’y a pas de surveillant, c’est une société où nous sommes notre propre surveillant.
Il panoptico e un ideale. La metafora della panoptica è la metafora della società che è una metafora della regolazione e dell'autoregolamentazione in cui gli stati e le tecnologie sono lì per portarci a comportarci bene. Lo scopo di una telecamera non è semplicemente quello di coglierci in flagrante, ma di indurci a comportarci in modo diverso perché siamo visti. C'è una dialettica tra il vedere e l'essere visti. È una dialettica legata al vedere. Nel panoptico, la guardia al centro della sua torre non viene vista dai prigionieri. Lo scopo del panoptic non è quello di avere una guardia nella torre, il prigioniero deve pensare che una guardia possa essere presente nella torre. La metafora della società panoptica è una società sotto sorveglianza dove non c'è guardia, è una società dove siamo noi stessi la nostra guardia.
 
In ''Surveillance Technology and Surveillance Society'' pubblicato nel 2004, David Lyon postula che "Paradossalmente, il lato duro dello spettro panoptico può generare momenti di rifiuto e resistenza che vanno contro la produzione di corpi docili, mentre il lato morbido sembra sedurre i suoi partecipanti a una conformità spaventosa di cui alcuni sembrano a malapena consapevoli".
 
La sorveglianza può essere la guardia carceraria o la persona che ci costringe ad adottare un certo comportamento. La forza del panoptico così come viene presentato è che si tratta di un metodo morbido, non andiamo a forzare, ma siamo inseriti in un dispositivo di sicurezza per governare noi stessi e per governare noi stessi senza necessariamente esserne consapevoli.
 
==Les technologies==
Quando Foucault parla di tecnologia, è sempre un termine molto ambivalente. In "''Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal'', Behrent fa due accettazioni importanti:


Dans ''Surveillance Technology and Surveillance Society'' publié en 2004, David Lyon postule que « Paradoxalement, le côté dur du spectre panoptique peut générer des moments de refus et de résistance allant à l’encontre de la production de corps dociles, alors que le côté doux semble séduire ses participants à une conformité effarante à laquelle certains semblent à peine conscient ».
#"fin dal XVII secolo, lo stesso tipo di razionalità, le stesse procedure scientificamente stabilite per controllare la natura, la produzione, il tempo, e così via, sono state usate per gestire gli esseri umani, specialmente nelle istituzioni". L'obiettivo della scienza, l'obiettivo dell'illuminazione sono obiettivi progressivi, per rendere la vita più facile, per essere più efficienti. La meccanizzazione nell'industria consiste nell'evitare compiti difficili per gli individui, nell'aumentare la produttività, nell'aumentare l'efficienza nella produzione di certi oggetti complessi, ma con una certa ideologia in cui l'individuo è limitato ad un compito specifico. Se prendiamo il fordismo, l'ideale dell'uomo produttore deriva dal fatto che ci sono cambiamenti tecnici concreti che portano il produttore a concepire se stesso in un rapporto limitato con l'oggetto della produzione. Come Foucault ha dimostrato, il rapporto meccanico è una disciplina per svolgere una funzione. Foucault dimostra che questo ci ha portato a pensare a noi stessi all'interno della società in modo diverso.
#Una forma di potere disciplinare "'produrre' individui in modo tale da integrarli nelle strutture politiche ed economiche sorvegliandoli, soggettivandoli e normalizzandoli" rendendo così illusoria l'idea di un "soggetto astratto definito dai suoi diritti individuali". Spesso abbiamo l'idea che siamo liberi di agire come riteniamo opportuno. Come agente, abbiamo una serie di scelte e opzioni a nostra disposizione. Si tratta di un uso liberale della scelta quando la scelta è di parte, in quanto siamo formati per comprendere le scelte in un certo modo. In un certo senso siamo formati per capire noi stessi in un certo modo. La società in cui viviamo è una società di istituzioni, e la vita è il seguito di quelle istituzioni in cui siamo portati a pensare a noi stessi in un certo modo.


La surveillance peut être le gardien de prison ou la personne qui nous force à adopter un certain comportement. La force du panoptique tel qu’on le présente est d’être une méthode douce, on ne va pas contraindre, mais on est inséré dans un dispositif de sécurité afin de nous gouverner et de nous gouverner nous-mêmes sans en être forcément conscient.
==Sorveglianza su base giornaliera==
La sorveglianza è una forma di governo quotidiano. Nel suo libro ''The Electronic Eye: The Rise of Surveillance Society'', David Lyon scrive che "I dettagli precisi della nostra vita personale sono raccolti, registrati, recuperati e utilizzati ogni giorno in enormi database appartenenti a grandi aziende e istituzioni governative. Questa è la 'società della sorveglianza'". Si tratta ad esempio di prelevare denaro da un bancomat, fare una telefonata, usare una carta fedeltà, guidare un'auto, prendere in prestito libri dalla biblioteca, usare Facebook, attraversare un confine durante un viaggio, camminare per strada, ecc. Da quel momento in poi, avere una voglia può portare all'isolamento.  


== Les technologies ==
==Controllo dei flussi e delle persone==
Lorsque Foucault parle de technologie, c’est toujours un terme très ambivalent. Dans ''“Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal'', Behrent fait deux acceptations importantes :
Il controllo del flusso e delle persone può essere CCTV [closed circuit television] come il riconoscimento facciale, la gestione del flusso. Questi strumenti di gestione del flusso analizzano i corpi, ma non sono in grado di discernimento. Ci sono anche strumenti di riconoscimento delle emozioni che possono portare a situazioni confessionali.  
#« depuis le 17ème siècle, le même type de rationalité, de procédures scientifiquement établies afin de contrôler la nature, la production, le temps, et ainsi de suite, étaient utilisé pour gérer les êtres humains, particulièrement dans le cadre d’institutions ». Le but de la science, le but des lumières sont des buts progressistes, de faciliter la vie, d’être plus efficace. La machinisation dans l’industrie est éviter des tâches dures pour les individus, augmenter la productivité, augmenter l’efficacité que l’on a à produire certains objets complexes, mais avec une certaine idéologie où l’individu est limité à une tâche spécifique. Si on prend le fordisme, l’idéal de l’homme producteur vient du fait qu’il y a des changements techniques concrets amenant en tant que producteur à se concevoir dans une relation limité à l’objet de production. Comme l’a montré Foucault, la relation mécanique est une discipline à remplir une fonction. Foucault montre que cela nous a amenés à nous réfléchir au sein de la société d’une manière différente.
#forme de pouvoir disciplinaire « ‘produisant’ des individus de façon à les intégrer dans des structures politiques et économiques en les supervisant, subjectivant et normalisant » rendant ainsi illusoire l’idée d’un « sujet abstrait défini par ses droits individuels ». Souvent, nous avons l’idée que nous sommes libres d’agir comme nous l’entendons. En tant qu’agent, nous avons un nombre de choix et d’options qui nous sont offertes. C’est un usage libéral du choix alors que le choix est biaisé alors qu’on nous façonne pour comprendre les choix d’une certaine manière. Dans une certaine mesure, nous sommes menés à nous concevoir dans un certain sens. La société dans laquelle nous vivons est une société d’institutions, et la vie est un suivit de ces institutions au sein desquels nous sommes amenés à nous penser d’une certaine manière.  


== La surveillance au quotidien ==
Con un'architettura come quella degli aeroporti, sono costruzioni per controllare e ritmare i flussi. In un aeroporto si offrono diversi ritmi con il passaggio di diverse modalità specifiche in una logica di sicurezza, ma anche in una logica di consumo. Questa architettura ci permetterà di riflettere su come ci controlleremo come individui. Si tratta di una temporalità della mobilità sequenziale con diversi processi: identificazione → controllo → consumo → sorveglianza → identificazione → mobilità.
La surveillance est une forme de gouvernementalité quotidienne. Dans son ouvrage ''The Electronic Eye: The Rise of Surveillance Society'', David Lyon écrit que « Des détails précis de notre vie personnelle sont collectés, enregistrés, récupérer et usités tous les jours au sein d’immenses bases de données appartenant à des grandes compagnies et à des institutions gouvernementales. Ceci est la ‘société de la surveillance’ ». Cela est par exemple retirer de l’argent à un bancomat, faire un appel téléphonique, utiliser une carte de fidélité, conduire une voiture, emprunter des livres à la bibliothèque, utiliser Facebook, traverser une frontière lors d’un voyage, marcher dans la rue, etc. Dès lors, avoir une envie peut conduire à être mené à l’isolation.  


== Le contrôle des flux et des personnes ==
La biometria solleva questioni di affidabilità e sicurezza. È stato dimostrato che queste tecnologie hanno un margine di errore perché siamo nel regno delle probabilità. Ciò solleva la questione della condivisione dei dati, ovvero l'idea che se si forniscono i propri dati allo Stato svizzero, ad esempio, lo Stato svizzero li trasferirà ad altri Stati. Una volta che i dati sono condivisi, è possibile che i dati partecipino a banche dati commerciali.
Le contrôle des flux et des personnes peut être des CCTV [closed circuit television] comme la reconnaissance faciale, la gestion des flux. Ces outils de gestions de flux qui analysent des corps, mais ne sont pas capables de discernement. Il existe aussi des outils de reconnaissance des émotions qui peuvent mener à des situations de confession.  


Avec l’architecture comme les aéroports, ce sont des constructions pour contrôler et rythmer les flux. Dans un aéroport, plusieurs rythmes sont offerts avec le passage de différentes modalités de passages spécifiques dans une logique sécuritaire, mais aussi dans une logique de consommation. Cette architecture va permettre de réfléchir sur la manière dont nous allons nous contrôler en tant qu’individu. C’est une temporalité de la mobilité séquentielle avec différents processus : identification → contrôle → consommation → surveillance → identification → mobilité.
Uno dei problemi più importanti è il passaggio dall'identificazione all'autenticazione. Questo per vedere se c'è una relazione tra ciò che si pretende di essere e l'identità. Con la biometria, non è più questione di sapere se sei la persona giusta, ma se rappresenti davvero ciò che affermi di essere come viaggiatore. Stiamo entrando in tecnologie in cui non siamo interessati all'individuo in relazione alla sua carta d'identità, ma in relazione alle sue caratteristiche per verificare se siamo veramente ciò che affermiamo di essere. Questo genera una logica di confessione e autorizzazione. C'è un'aspettativa che si stabilisce che porterà a confidarsi in una situazione. Non dobbiamo più essere identici, ma autentici.


La biométrie pose des enjeux de fiabilité et de sûreté. Il est démontré que ces technologies disposent d’une marge d’erreur parce qu’on est dans la probabilité. Cela soulève les enjeux du data sharing qui est l’idée que si on fournit ses données à l’État suisse par exemple, l’État suisse va les transférer à d’autres États. Une fois que les données sont partagées, il se peut que les données vont participer à des bases de données commerciales.
=Il mito della bilancia=


Un des enjeux les plus puissance est le changement de l'identification à l'authentification. Cela vise à voir s’il y a un rapport entre ce qu’on prétend être et l’identité. Avec la biométrie, il ne s’agit plus de savoir si on est la bonne personne, mais de savoir si on représente vraiment ce qu’on prétend être en tant que voyageur. On entre dans des technologies par lesquelles on ne s’intéresse pas à l’individu par rapport à sa carte d’identité, mais par rapport à des caractéristiques afin de vérifier si nous sommes authentiquement ce qu’on prétend être. Cela engendre une logique de confession et autorisation. Il y a une attente qui est posée qui vont mener à se confier par une mise en situation. Il ne faut plus être identique, mais authentique.
==La riduzione delle libertà==
Dal punto di vista della sicurezza, stiamo entrando in un momento di eccezione perché qualcuno ha il potere di segnalare il pericolo. Ci sono anche momenti molto specifici in cui lo Stato comincia ad agire per ridurre alcune libertà, come in particolari situazioni di guerra, di emergenza o di pericolo imminente. Lo stato di emergenza, le misure per ridurre la libertà è un privilegio dato all'esecutivo. Si tratta di poteri speciali e discrezionali dell'ordine di eccezione. Se guardiamo storicamente ai tempi di guerra in cui c'è stato questo tipo di delega, spesso la magistratura, che è una delle forze di contrasto più forti e il potere ultimo in materia di potere discrezionale, ha messo in discussione questo potere discrezionale. Ci si può chiedere perché è così facile in una democrazia accettare che lo Stato possa avere tali poteri quando il modello democratico è l'idea di un equilibrio tra le sfere di potere per limitare tali situazioni. In altre parole, la magistratura ha storicamente dimostrato di essere generalmente riluttante a opporsi alla limitazione delle libertà in tali situazioni.  


= Le mythe de la balance =
Alcuni tipi di riduzione:


== La réduction des libertés ==
*limitazione della possibilità per gli individui di viaggiare liberamente: lo Stato si arroga la prerogativa di ostacolare la libertà di circolazione senza doverne giustificare il motivo. Lo Stato si arroga una serie di diritti senza necessariamente rispettarne alcuni. In Francia, i giudici antiterrorismo hanno prerogative potenti quando sono giustificate, quindi hanno la capacità di arrestare le persone, di metterle in prigione;
Dans le cadre de la perspective la sécurisation, on entre dans un moment d’exception parce que quelqu’un a le pouvoir de dire le danger. Il y a aussi des moments très spécifiques où l’État commence à agir afin de réduire certaines libertés comme dans le cadre de situations spéciales en de guerre, dans le cadre d’urgence ou bien d’un danger imminent. L’état d’urgence, les mesures de réduction de liberté est un privilège donné à l’exécutif. Ce sont des pouvoirs spéciaux et discrétionnaires de l’ordre de l’exception. Si on regarde historiquement en temps de guerre où des moments où il y a eu ce genre de délégation, fréquemment, le pouvoir judiciaire qui est l’une des forces de contre-pouvoir les plus fortes et l’ultime pouvoir en matière de pouvoir discrétionnaire, à remis en cause ce pouvoir discrétionnaire. On peut s’interroger sur pourquoi il y a autant de facilités dans une démocratie à accepter que l’État puisse avoir de tels pouvoirs alors que le modèle démocratique est l’idée d’équilibre entre sphères du pouvoir pour limiter ce genre de situations. En d’autres termes, le pouvoir judiciaire a démontré historiquement être généralement peu enclin à s’opposer aux réductions des libertés dans ces situations.  
*la detenzione a tempo indeterminato senza processo: la possibilità, pur essendoci dei rimedi, di avere un avvocato e di accedere al proprio fascicolo, non di consultarne uno;
*raccolta di dati personali a scopo informativo: ciò avviene senza riferimento ad un giudice. In casi di forte logica di sicurezza, c'è un'autorizzazione a non tener conto di queste richieste;
*raccolta e utilizzo di dati personali e biometrici senza controllo sulla loro memorizzazione, comunicazione e mercificazione: si tratta della raccolta di tutte le forme di informazione relative alle pratiche che portano alla creazione di banche dati sulle quali non abbiamo alcun margine di manovra e nessuna consapevolezza della loro esistenza che possono essere condivise, modificate e mercificate senza il nostro consenso.


Quelques types de réduction :
==Il concetto di equilibrio==
*limitation dans la possibilité pour des individus de voyager librement : l’État s’arroge la prérogative d’entraver la liberté de circuler sans avoir à justifier pourquoi il le fait. L’État s’arroge un certain nombre de droits sans nécessairement respecter certains droits. En France, les juges antiterroristes ont des prérogatives puissantes lorsque cela est justifié donc ils ont une capacité d’arrêter des gens, de les mettre en prison ;
Intuitivamente si avverte la necessità di trovare un equilibrio tra libertà e sicurezza. Da un lato, ci sono le libertà dell'individuo all'interno di un quadro specifico per agire, cioè la libertà di un individuo di fare ciò che ritiene opportuno, e dall'altro lato, c'è l'idea che la sicurezza deve essere presente per proteggere la società dalle azioni di certi individui che la minaccerebbero o la altererebbero. C'è un equilibrio tra la libertà e il senso che lo Stato deve proteggerci. C'è un equilibrio tra questi due elementi. L'idea di equilibrio è l'idea che ci sia qualcosa di naturale nel rapporto tra libertà e sicurezza che è un rapporto intimo e naturale.  
*emprisonnement pour une durée indéterminée sans jugement : la possibilité, alors qu’il y a des voies de recours le droit d’avoir un avocat et d’accéder à son dossier, de ne pas en consulter ;
*collection de données personnelles à des fins de renseignement : cela se fait sans en référer à un juge. Dans des cas de logique sécuritaire fort, il y a une autorisation de faire fi de ces demandes ;
*collection et utilisation de données personnelles et biométriques sans contrôle sur leur stockage, communication et commodification : c’est la collection de toutes formes d’information liées aux pratiques menant à la création de bases de données sur lesquelles on n’a aucune marge de main œuvre et pas conscience de leur existence qui peuvent être partagées, modifiées et commodifiés sans notre accord.


== Le concept de l’équilibre ==
Per Waldron, dans ''Security and Liberty: the Image of Balance'' pubblicato nel 2003, l'equilibrio deve evolvere in linea con i cambiamenti di questa minaccia se diventa più grave e imminente. Se la minaccia dovesse scomparire o svanire, c'è l'idea che ci riequilibreremmo per avere più libertà. L'equilibrio deve evolvere con i cambiamenti di tale minaccia se diventa più grave e imminente. C'è l'idea di quantificare ciò che guadagniamo e ciò che perdiamo. Il concetto di equilibrio ha connotazioni di precisione e quantità. È mettere in attesa le tue libertà sapendo che prima o poi dovresti riacquistarle.
Intuitivement il y a un sens que nous devons trouver un équilibre entre liberté et sécurité. Il y a d’un côté les libertés de l’individu dans un cadre spécifique d’agir c’est-à-dire les libertés d’un individu de faire tel qu’il l’entend, de l’autre, il y a l’idée que la sécurité doit être là pour protéger la société d’actions de certains individus qui viendraient à la menacer ou la modifier. Il y a un équilibre entre liberté et le sens que l’État doit nous protéger. Il faut trouver un équilibre entre ces deux éléments. L’idée de l’équilibre est l’idée qu’il y a quelque chose de naturel à penser la relation entre liberté et sécurité qui est une relation intime et naturelle.  


Pour Waldron, dans ''Security and Liberty: the Image of Balance'' publié en 2003, l’équilibre doit évoluer en fonction des changements dans cette menace si elle devient plus grave et imminente. Si la menace venait à disparaître ou à s’estomper, il y a l’idée qu’on rééquilibrerait pour avoir plus de liberté. L’équilibre doit évoluer en fonction des changements dans cette menace si elle devient plus grave et imminente. Il y a l’idée de quantifier ce que l’on gagne et ce que l’on perd. le concept d’équilibre possède des connotations de précision et de quantité. C’est mettre en parenthèse ses libertés sachant qu’on devrait les retrouver à un moment.
==Questioni normative==
La questione normativa è quanto margine di manovra debba essere dato a uno Stato per agire per proteggerci. Tutti gli Stati democratici hanno sistemi per evitare che l'esecutivo diventi troppo forte.  


== Les enjeux normatifs ==
Riferendosi all'[[Le rotture dell' 11 settembre 2001|11 settembre 2001]], Waldron afferma che c'è stata "la sensazione che una limitazione delle nostre libertà possa essere appropriata dopo gli attacchi terroristici, e che possa essere stato irragionevole insistere sulle stesse restrizioni all'azione dello Stato dopo l'11 settembre, come abbiamo fatto prima dell'11 settembre". È l'idea che ci sia una tensione dove nulla è mai certo, perché le nostre libertà sono contestualizzate dalle minacce e dai pericoli che affrontiamo.
La question normative est de savoir quelle marge de manœuvre doit-on laisser à un État pour qu’il agisse pour nous protéger. Tous les États démocratiques ont des systèmes pour éviter que l’exécutif devienne trop fort.  


À propos du [[Les ruptures du 11 septembre 2001|11 septembre 2001]], Waldron dit qu’il y avait « un sentiment qu’une réduction de nos libertés peut être appropriée après les attaques terroristes, et qu’il était peut-être déraisonnable d’insister sur les mêmes restrictions à l’action de l’état après le 11 septembre de la même manière que nous le faisions avant le 11 septembre ». C’est l’idée qu’il y a une tension où rien n’est jamais acquis, car nos libertés sont contextuelles étant liées aux menaces et aux dangers auxquels nous faisons face.
Waldron individua quattro questioni normative centrali:


Waldron identifie quatre enjeux normatifs centraux :
1) possiamo applicare un ragionamento consequenzialista ad una questione come quella dei diritti individuali? Il ragionamento di equilibrio è un ragionamento consequenzialista, vale a dire che giustificheremo un certo numero di azioni in base alle conseguenze che avremo. Limitare le libertà è giusto nella misura in cui le conseguenze sono quelle di renderci più sicuri. Waldron ci chiede se è possibile ragionare in questo modo quando si tratta di limitare i nostri diritti fondamentali, se è sufficiente una giustificazione di sicurezza per limitare i nostri diritti. Quando si tratta dei nostri diritti fondamentali, è un equilibrio e non dà allo Stato qualcosa che non possiamo più trovare? Waldron propone una prospettiva deontologica per sapere se le nostre libertà individuali possono essere pensate in termini consequenzialisti o se sono cose inalienabili che non possono essere messe in discussione.


1) peut-on appliquer un raisonnement conséquentialiste à une question telle que les droits individuels ?  
2) La riduzione delle libertà indotta da una logica di sicurezza colpisce in modo sproporzionato una frangia della popolazione? L'idea di equilibrio parla in modo molto astratto, ma ci rendiamo conto che alcuni popoli sono più sfidati di altri. Se mettiamo in discussione e usiamo questo equilibrio, possiamo chiederci fino a che punto abbiamo effetti che si applicano a tutti, fino a che punto discriminiamo alcuni; quindi, fino a che punto l'idea di equilibrio non fa che rafforzare forme di dominio all'interno di società, gruppi o tra individui.
Le raisonnement sur l’équilibre est un raisonnement conséquentialiste, c’est-à-dire qu’on va justifier un certain nombre d’actions en fonction des conséquences que l’on va avoir. Limiter les libertés est juste dans la mesure où les conséquences sont de nous rendre plus sûrs. Waldron nous interroge de savoir s’il est possible de raisonner de cette manière lorsqu’il s’agit de limiter nos droits fondamentaux, de savoir si c’est une justification de la sûreté est suffisant pour limiter nos droits. Lorsqu’il s’agit de nos droits fondamentaux, s’agit-il d’un équilibre et ne donne-t-on pas quelque chose à l’État qu’on ne peut plus retrouver. Waldron propose une perspective déontique afin de savoir si nos libertés individuelles peuvent être réfléchies en terme conséquentialiste ou si ce sont des choses inaliénables qu’on ne peut remettre en cause.  


2) est-ce que la réduction des libertés induite par une logique sécuritaire touche de façon disproportionnée une frange de la population ?  
3) In che misura la diminuzione delle nostre libertà negative si traduce in una diminuzione della nostra sicurezza nei confronti dello Stato? Uno degli elementi centrali del pensiero democratico, ma anche del pensiero liberale, è che il nemico primario è lo Stato. Il pensiero della politica democratica è quello di arrivare a una situazione in cui sappiamo che lo Stato non potrà diventare autoritario, di usare le sue capacità discrezionali. Non appena diminuiamo le nostre libertà, possiamo chiederci fino a che punto lo Stato comincia ad avere poteri rispetto alle nostre libertà individuali che rendono illusorio l'equilibrio su cui basiamo la società; fino a che punto, per diventare solo una procedura, l'equilibrio di potere tra l'individuo e lo Stato cambia in modo tale che non siamo più nell'equilibrio originale. La logica della sicurezza è la logica di uno stato in cui lo stato ha la precedenza sul resto. Se accettiamo la limitazione delle libertà individuali, in che misura accettiamo che lo Stato diventi autoritario?
L’idée de l’équilibre parle de façon très abstraite, mais on se rend compte que certaines populations sont plus remises en cause que d’autres. Si on remet en cause et qu’on utilise cet équilibre on peut s’interroger dans quelle mesure a-t-on des effets qui s’appliquaientà tout le monde, dans quelle mesure crée-t-on des discriminations vis-à-vis de certains ; donc, dans quelle mesure l’idée d’équilibre ne fait que renforcer les formes de dominations au sein des sociétés, des groupes ou entre les individus.  


3) dans quelle mesure la diminution de nos libertés négatives résulte dans une diminution de notre sécurité face à l’État ?
4) Queste misure hanno effetti reali o simbolici? Ad esempio, la maggior parte delle misure adottate negli aeroporti in materia di sicurezza sono misure simboliche. Inoltre, la maggior parte delle persone che vorranno annullare queste misure potranno farlo facilmente con altri mezzi. Ciò solleva la questione se possiamo rispettare le nostre libertà individuali se sono simboliche. È possibile applicare un ragionamento consequenzialista, ma quando si tratta di misure concrete prese quotidianamente, non hanno effetti concreti.
Un des éléments centraux de la pensée démocratique, mais aussi de la pensée libérale est que l’ennemi premier est l’État. La réflexion de la politique démocratique est d’arriver à une situation où on sait que l’État ne va pas pouvoir devenir autoritaire, utiliser ses capacités discrétionnaires. Du moment que l’on diminue nos libertés, on peut s’interroger dans quelle mesure l’État commence à avoir des pouvoirs vis-à-vis de nos libertés individuelles qui font que l’équilibre sur lequel nous basons la société donne une illusion ; dans quelle mesure ceci afin de devenir juste une procédure, le rapport de force entre l’individu est l’État change d’une telle manière que nous ne sommes plus dans l’équilibre originel. La logique sécuritaire est la logique d’un État où l’État prend le pas sur le reste. Si on accepte la limitation des libertés individuelles, alors dans quelle mesure on accepte que l’État devienne autoritaire.  


4) est-ce que ces mesures ont des effets réels ou symboliques ?
==Il mito dell'equilibrio==
Par exemple, la plupart des mesures prises dans les aéroports en matière de sécurité sont des mesures symboliques. Qui plus est, la plupart des gens qui vont vouloir outrepasser ces dispositifs vont pouvoir le faire aisément par d’autres moyens. Cela interroge sur le fait de savoir si on peut respecter nos libertés individuelles si elles sont symboliques. Il est possible d’appliquer un raisonnement conséquentialiste, mais lorsqu’il s’agit des mesures concrètes prises quotidiennement, elles n’ont pas d’effets concrets.  
C'è un problema intrinseco nel pensare all'equilibrio tra libertà e sicurezza. Per Waldron, il problema intrinseco è quello di riuscire a pensare in termini di equilibrio. Le domande normative di Waldron chiedono se il concetto di equilibrio è rilevante quando si tratta di pensare a ciò che sono le nostre società, a quali forme assumono. L'idea che quando si tratta di pensare alla sicurezza, può essere un atto politico. Parlare, fare, agire sulla base della sicurezza significa che siamo legati a un atto politico che non è mai neutrale.  


== Le mythe de l’équilibre ==
Neocleo sostiene che il concetto di equilibrio è un mito. Il mito può assumere diverse definizioni, ma ne usa due:
Il y a un problème inhérent dans la réflexion sur l’équilibre entre liberté et sécurité. Pour Waldron, le problème de l’inhérence est de pouvoir réfléchir dans les termes de l’équilibre. Les questions normatives de Waldron posent la question de savoir si le concept de l’équilibre est pertinent lorsqu’il s’agit de réfléchir sur ce que sont nos sociétés, quelles formes prennent-elles. C’est l’idée que lorsqu’il s’agit de penser la sécurité, c’est peut-être un acte politique. Parler, faire, agir en fonction de la sécurité fait que nous sommes lié à un acte politique jamais neutre.


Neocleous argumente que le concept d’équilibre est un mythe. Le mythe peut prendre plusieurs définitions, mais il en utilise deux :
*la prima è l'idea di fondare il mito. Poiché il contratto sociale è un mito fondante, Neocleo si pone la stessa domanda relativa alla questione dell'equilibrio e della sicurezza. Non è un mito politico che giustifica l'accettazione di un certo ordine da parte di persone che non hanno alcun interesse.
*la première est l’idée de mythe fondateur. Comme le contrat social est un mythe fondateur, Neocleous se pose la même question liée à la question entre équilibre et sécurité. Ne s’agit-il pas d’un mythe politique qui justifie l’acceptation d’un certain ordre par des gens qui n’ont pas intérêt.
*l'altra idea è che un mito produce un'immaginazione che giustifica le cose. Tutta l'argomentazione di Neocleo è quella di porre la domanda che se qualcosa è giustificato, mostrato e proposto, non c'è qualcos'altro da nascondere perché il mito abbaglia.
*L’autre idée est qu’un mythe produit un imaginaire justifiant des choses. Tout l’argument de Neocleous est de se poser la question que si quelque chose nous est justifié, montré et mis en avant, n’y a-t-il pas quelque chose d’autre de cacher parce que le mythe éblouit.  


Plusieurs vont auteurs vont noter que lorsque des penseurs libéraux utilisent l’emploi de mesures d’exception, cela est toujours pour protéger la propriété privée. Neocleous est un penseur néomarxiste montrant que chez les penseurs libéraux, la sécurité est tout aussi importante que la liberté. Dans ''Security, Liberty and the Myth of Balance: Towards a Critique of Security Politics'', Neocleous postule que « le mythe de la ‘balance’ entre sécurité et liberté ouvre la porte [arrière] à l’acceptation d’une palette de mesures sécuritaires autoritaires; mesures qui sont ensuite justifies sur des bases libérales ». Il ne s’agit pas de protéger la liberté, mais on justifie les mesures sécuritaires par la liberté. En d’autres termes, il cache un des éléments centraux du libéralisme : la sécurité est plus importante que la liberté. L’enjeu des libéraux est que lorsqu’on met en œuvre des mesures sécuritaires, on protège un certain groupe et certaines choses par certaines personnes.  
Diversi autori noteranno che quando i pensatori liberali usano misure eccezionali, è sempre per proteggere la proprietà privata. Neocleous è un pensatore neo-marxista che dimostra che tra i pensatori liberali la sicurezza è importante quanto la libertà. In ''Security, Liberty and the Myth of Balance: Towards a Critique of Security Politics'', Neocleo postula che "il mito dell'"equilibrio" tra sicurezza e libertà apre la porta [posteriore] all'accettazione di una serie di misure di sicurezza autoritarie, che sono poi giustificate da motivi liberali". Non si tratta di proteggere la libertà, ma le misure di sicurezza sono giustificate da motivi di libertà. In altre parole, nasconde uno degli elementi centrali del liberalismo: la sicurezza è più importante della libertà. Il problema per i liberali è che quando attuiamo misure di sicurezza, proteggiamo un certo gruppo e certe cose da certe persone.  


On se retrouve dans un paradoxe où on s’attend à ce que la pensée libérale dénonce les mesures liberticides alors qu’en fait, elle est plutôt en train de les justifier. Précisément parce que dans un État démocratique libéral, on a ce moment où consciemment ou inconsciemment on rend une partie de nos libertés, on s’attend à ce que l’État soit garant de nos libertés, alors, toute diminution de nos libertés prend une signification encore plus importante. Nous sommes dans des relations asymétriques vis-à-vis de l‘État et la démocratie est la gestion des relations asymétriques dans l’intérêt et l’avantage de l’individu est non pas de l’État. Pourtant, nous sommes toujours à la merci de l’État. Il est important de mettre à jour cette dimension après que nous sommes de plus en plus dans des logiques qui réduisent nos libertés, qui les conditionnent. Le libéralisme participe donc de logiques autoritaires, certes mineures comparées à des régimes autocratiques, qui deviennent de plus en plus présentes et persistantes.
Ci troviamo in un paradosso in cui ci aspettiamo che il pensiero liberale denunci misure liberticide quando in realtà le giustifica. Proprio perché in uno Stato liberaldemocratico abbiamo questo momento in cui, consciamente o inconsciamente, rinunciamo ad alcune delle nostre libertà, ci aspettiamo che lo Stato sia il garante delle nostre libertà, per cui ogni limitazione delle nostre libertà assume un significato ancora maggiore. Siamo in rapporti asimmetrici con lo Stato, e la democrazia è la gestione di rapporti asimmetrici nell'interesse e a beneficio dell'individuo, non dello Stato. Eppure siamo sempre alla mercé dello Stato. È importante aggiornare questa dimensione dopo che siamo sempre più presi da logiche che riducono le nostre libertà, che le condizionano. Il liberalismo fa quindi parte di logiche autoritarie, certo minori rispetto ai regimi autocratici, sempre più presenti e persistenti.


La conséquence pour Neocleous est que « le concept même de sécurité est à abandonner, car il nous aveugle quant aux ‘formes contemporaines de domination sociale et justifie le court-circuitage des formes mêmes les plus minimalistes de procédures démocratiques ». Il faut abandonner même le concept de sécurité, penser dans les termes de la sécurité est renforcer les genres de domination de la pensée néolibérale. En fait, on oublie que peut être fondamentalement, que ce qui va déterminer l’équilibre de nos sociétés n’est pas la liberté et la sécurité, mais peut être est-ce le rapport de classes, l’économie politique.
La conseguenza per Neocleo è che "il concetto stesso di sicurezza va abbandonato, perché ci acceca di fronte alle forme contemporanee di dominio sociale e giustifica il cortocircuito anche delle forme più minimaliste di procedure democratiche". Anche il concetto di sicurezza deve essere abbandonato, pensare in termini di sicurezza significa rafforzare il tipo di dominio del pensiero neoliberale. Infatti, dimentichiamo che forse fondamentalmente, ciò che determinerà l'equilibrio delle nostre società non è la libertà e la sicurezza, ma forse è il rapporto di classe, l'economia politica.


== Résister à la surveillance ==
==Resistenza alla sorveglianza==
[[Fichier:Ri2 resister à la surveillance cctv.png|200px|vignette|droite]]
[[Fichier:Ri2 resister à la surveillance cctv.png|200px|vignette|droite]]


La surveillance telle que définie par Lyon dans Surveillance Society: Monitoring Everyday Life, est définie comme « la collection et l’analyse de données personnelles, identifiables ou non, dans le but d’influencer or de gérer ceux dont ces données ont été collectées ».  
Sorveglianza secondo la definizione di Lyon in Surveillance Society: Monitoring Everyday Life, è definita come "la raccolta e l'analisi di dati personali, identificabili o meno, allo scopo di influenzare o gestire coloro da cui i dati sono stati raccolti".
 
James Scott dimostra che si possono trovare due tipi di resistenza.


James Scott montre qu’on peut trouver deux types de résistances.
*resistenza trasformativa: resistere a questo processo è difficile, perché siamo in una logica che possiamo solo con difficoltà sbarazzarci o trasformare. Il più delle volte non possiamo resistere allo Stato perché lo Stato è più forte. Questo tipo di resistenza non è l'unico modo per identificare le forme di resistenza.
*résistance transformative : résister à ce processus est difficile, car nous sommes dans logiques dont nous ne pouvons que difficilement nous défaire ou transformer. La plupart du temps, on n’arrive pas à résister à l’État parce que l’État est plus fort. Ce type de résistances n’est pas la seule façon par laquelle on peut identifier des formes de résistances.  
*Resistenza appropriativa: resistenza appropriativa è sapere fino a che punto nella nostra vita quotidiana le piccole cose trasformano le nostre relazioni asimmetriche riuscendo a destabilizzarle in un determinato momento.
*résistance appropriative : la résistance appropriative est de savoir dans quelle mesure dans notre quotidien par de petites choses on transforme nos relations asymétriques en arrivant à les déstabiliser dans un moment spécifique.  


Il est possible de détourner la structure de surveillance comme le montre Hasan Elahi. Des auteurs fournissent des clefs de lecture afin de tenter d’ouvrir les yeux à certains ou encore transformer la relation entretenue entre l’État et l’individu.
E' possibile dirottare la struttura della sorveglianza, come dimostra Hasan Elahi. Gli autori forniscono le chiavi di lettura nel tentativo di aprire gli occhi di alcuni o di trasformare il rapporto tra lo stato e l'individuo.


<youtube>wAdwurHhv-I</youtube>
<youtube>wAdwurHhv-I</youtube>


== Sintesi ==
==Sintesi==
*La logique soit/soit (complémentarité de sécurité et liberté) cache une relation plus complexe.
 
*Il existe un biais du "in-group": Les minorités souffrent plus que la société en tout.
*La logica dell'uno o dell'altro (complementarietà di sicurezza e libertà) nasconde un rapporto più complesso.
*Il y a une commodification des données. On maitrise sa propre info.
*C'è un pregiudizio "in-gruppo": Le minoranze soffrono più della società nel suo complesso.
*La question de la résistance; que peut-on faire contre la surveillance?
*C'è una mercificazione dei dati. Noi controlliamo le nostre informazioni.
*La questione della resistenza; cosa si può fare contro la sorveglianza?
 
=Annessi=


= Annessi =
=Bibliografia=


= Bibliografia =
*Behrent, Michael C. (2013) “Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal 29(1): 54-104.!
*Behrent, Michael C. (2013) “Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal 29(1): 54-104.!
*Dean, M. (2010) Governmentality. Power and Rule in Modern Society. 2nd ed. London: SAGE Publications.!
*Dean, M. (2010) Governmentality. Power and Rule in Modern Society. 2nd ed. London: SAGE Publications.!
Ligne 168 : Ligne 178 :
*Waldron, Jeremy. 2003. “Security and Liberty: the Image of Balance.” Journal of Political Philosophy 11 (2). Wiley Online Library: 191–210.
*Waldron, Jeremy. 2003. “Security and Liberty: the Image of Balance.” Journal of Political Philosophy 11 (2). Wiley Online Library: 191–210.


= Referenze =
=Referenze=
<references />
<references />



Version actuelle datée du 31 mai 2020 à 11:29


La sorveglianza è forse la cosa che più ci colpisce nella nostra vita quotidiana. La sorveglianza può essere una forma di governo che si riferisce ad una serie di concetti, tra cui le teorie foucaultiane. Parlare di sorveglianza non significa solo parlare di cose tecniche. C'è tutta una discussione sulla necessità di trovarsi in una situazione di sicurezza, ma che limita le nostre libertà. Lo scopo non è necessariamente quello di affrontare un pericolo esterno a noi, ma lo scopo della sorveglianza è quello di gestirci.

La sorveglianza[modifier | modifier le wikicode]

Ri2 surveillance 1984.png

Governare: dal territorio al popolo[modifier | modifier le wikicode]

Michel Foucault ci ha portato a riflettere su un altro modo di affrontare il termine governo. Quando parliamo di supervisione, parliamo di un altro modo di pensare a come governarci. Un panoptic è una struttura architettonica che ci permette di tenere sempre d'occhio le cose. L'immagine del panoptico è tracciata da Foucault nella sua storia di sviluppo, uno sviluppo tra il governo del territorio e il governo della popolazione. Egli dimostra che nel XVI e XVII secolo la gente pensava di governare un territorio specifico. La dimensione centrale è quella della delimitazione territoriale dove lo Stato può agire legittimamente. Si pensa relativamente poco a chi ci governa. Oggi c'è un'ossessione per il conteggio, la profilazione dei dati, dati che ci definisce come un individuo specifico. Foucault mostra come, a partire dal XVII secolo, si passa dall'idea di governare un territorio a quella di governare una popolazione: "una popolazione è definita in relazione a questioni di vita e morte, salute e malattia, propagazione e longevità" che sono misurabili, quantificabili attraverso molteplici strumenti.

Quando pensiamo a una popolazione, ci interessa la salute, le sue statistiche e la fertilità, ci interessano le questioni riproduttive. Come mostra Dean in Governmentality. Power and Rule in Modern Society, Il cambiamento di governo è un cambiamento di atteggiamento da governo a popolo. In Il faut défendre la société pubblicato nel 1997, Foucault mostra che stiamo passando dal diritto di lasciar vivere e lasciar morire (sovranità) al diritto di lasciar vivere e lasciar morire (biopolitica). Lo Stato accompagna l'individuo in tutti gli aspetti della nostra vita. Quando si parla di lasciar morire la gente, in una certa misura, lo Stato sceglie i quadri in cui moriremo. Lo Stato governa ogni momento dell'individuo. Questo "tutto" partecipa ad una produzione di conoscenza che partecipa ad una forma di governo della popolazione. La statistica è uno strumento per la produzione di conoscenza che non si limita a creare uno spazio vuoto attraverso la raccolta di dati, la statistica crea problemi. Lo sviluppo della statistica, apparsa essenzialmente nel corso del XVII secolo, permette di vedere come uno Stato cerca di controllare e gestire la popolazione. La questione delle statistiche deve essere affrontata. Dà un'indicazione di come il governo pensa alla popolazione.

Governatività[modifier | modifier le wikicode]

In Le sujet et le pouvoir pubblicato nel 1982, Foucault postula che "L'esercizio del potere consiste nel 'condurre la condotta' e gestire la probabilità. Il potere, in sostanza, non riguarda tanto il confronto tra due avversari, o l'impegno dell'uno nei confronti dell'altro, quanto il 'governo'. ..... governo nel XVI secolo] non si riferiva solo alle strutture politiche e alla gestione degli stati; ma si riferiva al modo in cui gli individui e i gruppi erano guidati: governo dei bambini, delle anime, delle comunità, delle famiglie, dei malati..... Governare, in questo senso, è strutturare il possibile campo d'azione degli altri".

Il dovere del governo è quello di condurre una condotta. Non è solo il governo che ci spinge a definire i comportamenti, ma anche il modo in cui siamo portati a comportarci. Attraverso la dimensione di ciò che lo Stato ci invita a fare, le nostre soggettività ci invitano a farlo. Ciò che è importante nelle dimensioni della produzione è che creiamo soggettività intorno all'idea di essere un attore produttivo, e se non lo siamo, ci sentiremo male, come facciamo per alcuni disoccupati che sentono di non avere la condotta giusta da tenere.

L'idea foucaultiana è che siamo in un rapporto di potere e quindi in un rapporto co-costituzionale. Alcuni attori hanno più capitale per determinare quello che saremo. Foucault tornerà al significato originario del termine governo: "designa il modo di dirigere la condotta dei singoli e dei gruppi: governo dei bambini, delle anime, delle comunità, delle famiglie, dei malati". Governare è strutturare il campo essenziale degli altri. Lo scopo del governo è quello di farci agire con una certa probabilità. Il governo darà una serie di problemi su ciò che faremo e su come lo faremo. Non solo porta il pubblico a pensare a se stesso in un certo modo attraverso le statistiche, i dipartimenti e la legislazione, ma naturalmente questo ha un effetto sul modo in cui penseremo a noi stessi, portandoci all'autoregolamentazione. È pensare in un certo modo, agire in un certo modo, ma è anche pensare e agire secondo ciò che lo Stato vuole che facciamo.

Mitchell Dean ha pubblicato Governmentality. Power and Rule in Modern Society sollevando la questione centrale di un'analisi del governo che è "Come governiamo e siamo governati all'interno di diversi regimi [di pratiche, vérité́, ecc.], e [quali sono] le condizioni attraverso le quali questi regimi emergono, continuano ad operare e si trasformano". I residui della pratica sono il modo in cui un oggetto ci porterà ad agire in un determinato modo, quando in realtà saremmo portati ad agire in modi diversi. In Giappone, la negazione della piena occupazione delle giovani generazioni può essere letta come un modo di pensare che va contro le generazioni precedenti che vedevano il lavoro come un obiettivo in sé come cittadini e individui.

C'è una dimensione storica contestuale, bisogna sempre pensare che ci sia un'origine senza cercare di scoprire la sua origine. L'obiettivo è quello di mostrare che ci sono momenti molto specifici che spiegano le modalità di rappresentazione e i referenti. Si tratta di vedere fino a che punto queste cose riappariranno. La continuità deve essere studiata, pur ammettendo che non ci sono solo fattori determinanti. Quando Foucault parla di governo in Sicurezza, Territorio, Popolazione, postula che c'è una tecnologia essenziale per governare che sono i "dispositivi di sicurezza".

Il dispositivo[modifier | modifier le wikicode]

In Le jeu de Michel Foucault, Foucault parla di "dispositivo" come di "un insieme decisamente eterogeneo, che comprende discorsi, istituzioni, disposizioni architettoniche, decisioni normative, leggi, provvedimenti amministrativi, dichiarazioni scientifiche, proposte filosofiche, morali e filantropiche, insomma: ciò che si dice e ciò che non si dice..... Il meccanismo stesso è la rete che si può stabilire tra questi elementi. ... [il dispositivo è] una specie di ... di formazione, che, in un dato momento storico, aveva la funzione principale di rispondere a un'emergenza".

Un dispositivo e tutto è qualcosa, ma se lo consideriamo come un problema, perché inizieremo a dare forma e a scoprire il dispositivo messo in opera iniziando a dargli un profilo specifico. Per la questione della sorveglianza, c'è la creazione di un discorso. Ad esempio, nel caso del terrorismo, il discorso sull'ignoto giustificherà alcune modalità di gestione e di pratica. Un aeroporto può essere analizzato come un sistema architettonico per controllare il flusso di persone. Un sistema non è necessariamente un sistema di cose che sono collegate tra loro. C'è un momento in cui lo Stato esce dalla legge per poter affrontare un pericolo o una minaccia. Tra gli Stati Uniti e il Canada viene messa in atto una serie di accordi quadro per facilitare l'attraversamento delle frontiere. Verrà messo in atto un sistema per garantire la sicurezza, per affrontare una potenziale minaccia. Ad esempio, è stato messo in atto un programma di riconoscimento automatico delle targhe. L'obiettivo è quello di facilitare l'attraversamento delle frontiere. Questo solleva la questione di come il semplice atto di attraversare il confine parta dall'idea di controllare i flussi, ma con misure tecniche per facilitare il flusso. La posta in gioco è l'individuo come corpo che ha una certa traiettoria.

Il panottico[modifier | modifier le wikicode]

Entriamo in una logica panoptica che è una logica in cui non ci rendiamo più conto di essere osservati. Il panoptico è la volontà di governare l'individuo. La sorveglianza è spesso considerata nella sua dimensione commerciale. Il più delle volte, c'è l'idea che la sorveglianza sia legata alla vendita dei nostri dati; ma è sottovalutare ciò che la sorveglianza fa che mira a farci comportare in un certo modo. Lo scopo della sorveglianza è quello di indurci a comportarci in un certo modo. Tutta la tensione dei nuovi strumenti di comunicazione è quella di indurci a comportarci in un certo modo.

Il panoptico e un ideale. La metafora della panoptica è la metafora della società che è una metafora della regolazione e dell'autoregolamentazione in cui gli stati e le tecnologie sono lì per portarci a comportarci bene. Lo scopo di una telecamera non è semplicemente quello di coglierci in flagrante, ma di indurci a comportarci in modo diverso perché siamo visti. C'è una dialettica tra il vedere e l'essere visti. È una dialettica legata al vedere. Nel panoptico, la guardia al centro della sua torre non viene vista dai prigionieri. Lo scopo del panoptic non è quello di avere una guardia nella torre, il prigioniero deve pensare che una guardia possa essere presente nella torre. La metafora della società panoptica è una società sotto sorveglianza dove non c'è guardia, è una società dove siamo noi stessi la nostra guardia.

In Surveillance Technology and Surveillance Society pubblicato nel 2004, David Lyon postula che "Paradossalmente, il lato duro dello spettro panoptico può generare momenti di rifiuto e resistenza che vanno contro la produzione di corpi docili, mentre il lato morbido sembra sedurre i suoi partecipanti a una conformità spaventosa di cui alcuni sembrano a malapena consapevoli".

La sorveglianza può essere la guardia carceraria o la persona che ci costringe ad adottare un certo comportamento. La forza del panoptico così come viene presentato è che si tratta di un metodo morbido, non andiamo a forzare, ma siamo inseriti in un dispositivo di sicurezza per governare noi stessi e per governare noi stessi senza necessariamente esserne consapevoli.

Les technologies[modifier | modifier le wikicode]

Quando Foucault parla di tecnologia, è sempre un termine molto ambivalente. In "Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal, Behrent fa due accettazioni importanti:

  1. "fin dal XVII secolo, lo stesso tipo di razionalità, le stesse procedure scientificamente stabilite per controllare la natura, la produzione, il tempo, e così via, sono state usate per gestire gli esseri umani, specialmente nelle istituzioni". L'obiettivo della scienza, l'obiettivo dell'illuminazione sono obiettivi progressivi, per rendere la vita più facile, per essere più efficienti. La meccanizzazione nell'industria consiste nell'evitare compiti difficili per gli individui, nell'aumentare la produttività, nell'aumentare l'efficienza nella produzione di certi oggetti complessi, ma con una certa ideologia in cui l'individuo è limitato ad un compito specifico. Se prendiamo il fordismo, l'ideale dell'uomo produttore deriva dal fatto che ci sono cambiamenti tecnici concreti che portano il produttore a concepire se stesso in un rapporto limitato con l'oggetto della produzione. Come Foucault ha dimostrato, il rapporto meccanico è una disciplina per svolgere una funzione. Foucault dimostra che questo ci ha portato a pensare a noi stessi all'interno della società in modo diverso.
  2. Una forma di potere disciplinare "'produrre' individui in modo tale da integrarli nelle strutture politiche ed economiche sorvegliandoli, soggettivandoli e normalizzandoli" rendendo così illusoria l'idea di un "soggetto astratto definito dai suoi diritti individuali". Spesso abbiamo l'idea che siamo liberi di agire come riteniamo opportuno. Come agente, abbiamo una serie di scelte e opzioni a nostra disposizione. Si tratta di un uso liberale della scelta quando la scelta è di parte, in quanto siamo formati per comprendere le scelte in un certo modo. In un certo senso siamo formati per capire noi stessi in un certo modo. La società in cui viviamo è una società di istituzioni, e la vita è il seguito di quelle istituzioni in cui siamo portati a pensare a noi stessi in un certo modo.

Sorveglianza su base giornaliera[modifier | modifier le wikicode]

La sorveglianza è una forma di governo quotidiano. Nel suo libro The Electronic Eye: The Rise of Surveillance Society, David Lyon scrive che "I dettagli precisi della nostra vita personale sono raccolti, registrati, recuperati e utilizzati ogni giorno in enormi database appartenenti a grandi aziende e istituzioni governative. Questa è la 'società della sorveglianza'". Si tratta ad esempio di prelevare denaro da un bancomat, fare una telefonata, usare una carta fedeltà, guidare un'auto, prendere in prestito libri dalla biblioteca, usare Facebook, attraversare un confine durante un viaggio, camminare per strada, ecc. Da quel momento in poi, avere una voglia può portare all'isolamento.

Controllo dei flussi e delle persone[modifier | modifier le wikicode]

Il controllo del flusso e delle persone può essere CCTV [closed circuit television] come il riconoscimento facciale, la gestione del flusso. Questi strumenti di gestione del flusso analizzano i corpi, ma non sono in grado di discernimento. Ci sono anche strumenti di riconoscimento delle emozioni che possono portare a situazioni confessionali.

Con un'architettura come quella degli aeroporti, sono costruzioni per controllare e ritmare i flussi. In un aeroporto si offrono diversi ritmi con il passaggio di diverse modalità specifiche in una logica di sicurezza, ma anche in una logica di consumo. Questa architettura ci permetterà di riflettere su come ci controlleremo come individui. Si tratta di una temporalità della mobilità sequenziale con diversi processi: identificazione → controllo → consumo → sorveglianza → identificazione → mobilità.

La biometria solleva questioni di affidabilità e sicurezza. È stato dimostrato che queste tecnologie hanno un margine di errore perché siamo nel regno delle probabilità. Ciò solleva la questione della condivisione dei dati, ovvero l'idea che se si forniscono i propri dati allo Stato svizzero, ad esempio, lo Stato svizzero li trasferirà ad altri Stati. Una volta che i dati sono condivisi, è possibile che i dati partecipino a banche dati commerciali.

Uno dei problemi più importanti è il passaggio dall'identificazione all'autenticazione. Questo per vedere se c'è una relazione tra ciò che si pretende di essere e l'identità. Con la biometria, non è più questione di sapere se sei la persona giusta, ma se rappresenti davvero ciò che affermi di essere come viaggiatore. Stiamo entrando in tecnologie in cui non siamo interessati all'individuo in relazione alla sua carta d'identità, ma in relazione alle sue caratteristiche per verificare se siamo veramente ciò che affermiamo di essere. Questo genera una logica di confessione e autorizzazione. C'è un'aspettativa che si stabilisce che porterà a confidarsi in una situazione. Non dobbiamo più essere identici, ma autentici.

Il mito della bilancia[modifier | modifier le wikicode]

La riduzione delle libertà[modifier | modifier le wikicode]

Dal punto di vista della sicurezza, stiamo entrando in un momento di eccezione perché qualcuno ha il potere di segnalare il pericolo. Ci sono anche momenti molto specifici in cui lo Stato comincia ad agire per ridurre alcune libertà, come in particolari situazioni di guerra, di emergenza o di pericolo imminente. Lo stato di emergenza, le misure per ridurre la libertà è un privilegio dato all'esecutivo. Si tratta di poteri speciali e discrezionali dell'ordine di eccezione. Se guardiamo storicamente ai tempi di guerra in cui c'è stato questo tipo di delega, spesso la magistratura, che è una delle forze di contrasto più forti e il potere ultimo in materia di potere discrezionale, ha messo in discussione questo potere discrezionale. Ci si può chiedere perché è così facile in una democrazia accettare che lo Stato possa avere tali poteri quando il modello democratico è l'idea di un equilibrio tra le sfere di potere per limitare tali situazioni. In altre parole, la magistratura ha storicamente dimostrato di essere generalmente riluttante a opporsi alla limitazione delle libertà in tali situazioni.

Alcuni tipi di riduzione:

  • limitazione della possibilità per gli individui di viaggiare liberamente: lo Stato si arroga la prerogativa di ostacolare la libertà di circolazione senza doverne giustificare il motivo. Lo Stato si arroga una serie di diritti senza necessariamente rispettarne alcuni. In Francia, i giudici antiterrorismo hanno prerogative potenti quando sono giustificate, quindi hanno la capacità di arrestare le persone, di metterle in prigione;
  • la detenzione a tempo indeterminato senza processo: la possibilità, pur essendoci dei rimedi, di avere un avvocato e di accedere al proprio fascicolo, non di consultarne uno;
  • raccolta di dati personali a scopo informativo: ciò avviene senza riferimento ad un giudice. In casi di forte logica di sicurezza, c'è un'autorizzazione a non tener conto di queste richieste;
  • raccolta e utilizzo di dati personali e biometrici senza controllo sulla loro memorizzazione, comunicazione e mercificazione: si tratta della raccolta di tutte le forme di informazione relative alle pratiche che portano alla creazione di banche dati sulle quali non abbiamo alcun margine di manovra e nessuna consapevolezza della loro esistenza che possono essere condivise, modificate e mercificate senza il nostro consenso.

Il concetto di equilibrio[modifier | modifier le wikicode]

Intuitivamente si avverte la necessità di trovare un equilibrio tra libertà e sicurezza. Da un lato, ci sono le libertà dell'individuo all'interno di un quadro specifico per agire, cioè la libertà di un individuo di fare ciò che ritiene opportuno, e dall'altro lato, c'è l'idea che la sicurezza deve essere presente per proteggere la società dalle azioni di certi individui che la minaccerebbero o la altererebbero. C'è un equilibrio tra la libertà e il senso che lo Stato deve proteggerci. C'è un equilibrio tra questi due elementi. L'idea di equilibrio è l'idea che ci sia qualcosa di naturale nel rapporto tra libertà e sicurezza che è un rapporto intimo e naturale.

Per Waldron, dans Security and Liberty: the Image of Balance pubblicato nel 2003, l'equilibrio deve evolvere in linea con i cambiamenti di questa minaccia se diventa più grave e imminente. Se la minaccia dovesse scomparire o svanire, c'è l'idea che ci riequilibreremmo per avere più libertà. L'equilibrio deve evolvere con i cambiamenti di tale minaccia se diventa più grave e imminente. C'è l'idea di quantificare ciò che guadagniamo e ciò che perdiamo. Il concetto di equilibrio ha connotazioni di precisione e quantità. È mettere in attesa le tue libertà sapendo che prima o poi dovresti riacquistarle.

Questioni normative[modifier | modifier le wikicode]

La questione normativa è quanto margine di manovra debba essere dato a uno Stato per agire per proteggerci. Tutti gli Stati democratici hanno sistemi per evitare che l'esecutivo diventi troppo forte.

Riferendosi all'11 settembre 2001, Waldron afferma che c'è stata "la sensazione che una limitazione delle nostre libertà possa essere appropriata dopo gli attacchi terroristici, e che possa essere stato irragionevole insistere sulle stesse restrizioni all'azione dello Stato dopo l'11 settembre, come abbiamo fatto prima dell'11 settembre". È l'idea che ci sia una tensione dove nulla è mai certo, perché le nostre libertà sono contestualizzate dalle minacce e dai pericoli che affrontiamo.

Waldron individua quattro questioni normative centrali:

1) possiamo applicare un ragionamento consequenzialista ad una questione come quella dei diritti individuali? Il ragionamento di equilibrio è un ragionamento consequenzialista, vale a dire che giustificheremo un certo numero di azioni in base alle conseguenze che avremo. Limitare le libertà è giusto nella misura in cui le conseguenze sono quelle di renderci più sicuri. Waldron ci chiede se è possibile ragionare in questo modo quando si tratta di limitare i nostri diritti fondamentali, se è sufficiente una giustificazione di sicurezza per limitare i nostri diritti. Quando si tratta dei nostri diritti fondamentali, è un equilibrio e non dà allo Stato qualcosa che non possiamo più trovare? Waldron propone una prospettiva deontologica per sapere se le nostre libertà individuali possono essere pensate in termini consequenzialisti o se sono cose inalienabili che non possono essere messe in discussione.

2) La riduzione delle libertà indotta da una logica di sicurezza colpisce in modo sproporzionato una frangia della popolazione? L'idea di equilibrio parla in modo molto astratto, ma ci rendiamo conto che alcuni popoli sono più sfidati di altri. Se mettiamo in discussione e usiamo questo equilibrio, possiamo chiederci fino a che punto abbiamo effetti che si applicano a tutti, fino a che punto discriminiamo alcuni; quindi, fino a che punto l'idea di equilibrio non fa che rafforzare forme di dominio all'interno di società, gruppi o tra individui.

3) In che misura la diminuzione delle nostre libertà negative si traduce in una diminuzione della nostra sicurezza nei confronti dello Stato? Uno degli elementi centrali del pensiero democratico, ma anche del pensiero liberale, è che il nemico primario è lo Stato. Il pensiero della politica democratica è quello di arrivare a una situazione in cui sappiamo che lo Stato non potrà diventare autoritario, di usare le sue capacità discrezionali. Non appena diminuiamo le nostre libertà, possiamo chiederci fino a che punto lo Stato comincia ad avere poteri rispetto alle nostre libertà individuali che rendono illusorio l'equilibrio su cui basiamo la società; fino a che punto, per diventare solo una procedura, l'equilibrio di potere tra l'individuo e lo Stato cambia in modo tale che non siamo più nell'equilibrio originale. La logica della sicurezza è la logica di uno stato in cui lo stato ha la precedenza sul resto. Se accettiamo la limitazione delle libertà individuali, in che misura accettiamo che lo Stato diventi autoritario?

4) Queste misure hanno effetti reali o simbolici? Ad esempio, la maggior parte delle misure adottate negli aeroporti in materia di sicurezza sono misure simboliche. Inoltre, la maggior parte delle persone che vorranno annullare queste misure potranno farlo facilmente con altri mezzi. Ciò solleva la questione se possiamo rispettare le nostre libertà individuali se sono simboliche. È possibile applicare un ragionamento consequenzialista, ma quando si tratta di misure concrete prese quotidianamente, non hanno effetti concreti.

Il mito dell'equilibrio[modifier | modifier le wikicode]

C'è un problema intrinseco nel pensare all'equilibrio tra libertà e sicurezza. Per Waldron, il problema intrinseco è quello di riuscire a pensare in termini di equilibrio. Le domande normative di Waldron chiedono se il concetto di equilibrio è rilevante quando si tratta di pensare a ciò che sono le nostre società, a quali forme assumono. L'idea che quando si tratta di pensare alla sicurezza, può essere un atto politico. Parlare, fare, agire sulla base della sicurezza significa che siamo legati a un atto politico che non è mai neutrale.

Neocleo sostiene che il concetto di equilibrio è un mito. Il mito può assumere diverse definizioni, ma ne usa due:

  • la prima è l'idea di fondare il mito. Poiché il contratto sociale è un mito fondante, Neocleo si pone la stessa domanda relativa alla questione dell'equilibrio e della sicurezza. Non è un mito politico che giustifica l'accettazione di un certo ordine da parte di persone che non hanno alcun interesse.
  • l'altra idea è che un mito produce un'immaginazione che giustifica le cose. Tutta l'argomentazione di Neocleo è quella di porre la domanda che se qualcosa è giustificato, mostrato e proposto, non c'è qualcos'altro da nascondere perché il mito abbaglia.

Diversi autori noteranno che quando i pensatori liberali usano misure eccezionali, è sempre per proteggere la proprietà privata. Neocleous è un pensatore neo-marxista che dimostra che tra i pensatori liberali la sicurezza è importante quanto la libertà. In Security, Liberty and the Myth of Balance: Towards a Critique of Security Politics, Neocleo postula che "il mito dell'"equilibrio" tra sicurezza e libertà apre la porta [posteriore] all'accettazione di una serie di misure di sicurezza autoritarie, che sono poi giustificate da motivi liberali". Non si tratta di proteggere la libertà, ma le misure di sicurezza sono giustificate da motivi di libertà. In altre parole, nasconde uno degli elementi centrali del liberalismo: la sicurezza è più importante della libertà. Il problema per i liberali è che quando attuiamo misure di sicurezza, proteggiamo un certo gruppo e certe cose da certe persone.

Ci troviamo in un paradosso in cui ci aspettiamo che il pensiero liberale denunci misure liberticide quando in realtà le giustifica. Proprio perché in uno Stato liberaldemocratico abbiamo questo momento in cui, consciamente o inconsciamente, rinunciamo ad alcune delle nostre libertà, ci aspettiamo che lo Stato sia il garante delle nostre libertà, per cui ogni limitazione delle nostre libertà assume un significato ancora maggiore. Siamo in rapporti asimmetrici con lo Stato, e la democrazia è la gestione di rapporti asimmetrici nell'interesse e a beneficio dell'individuo, non dello Stato. Eppure siamo sempre alla mercé dello Stato. È importante aggiornare questa dimensione dopo che siamo sempre più presi da logiche che riducono le nostre libertà, che le condizionano. Il liberalismo fa quindi parte di logiche autoritarie, certo minori rispetto ai regimi autocratici, sempre più presenti e persistenti.

La conseguenza per Neocleo è che "il concetto stesso di sicurezza va abbandonato, perché ci acceca di fronte alle forme contemporanee di dominio sociale e giustifica il cortocircuito anche delle forme più minimaliste di procedure democratiche". Anche il concetto di sicurezza deve essere abbandonato, pensare in termini di sicurezza significa rafforzare il tipo di dominio del pensiero neoliberale. Infatti, dimentichiamo che forse fondamentalmente, ciò che determinerà l'equilibrio delle nostre società non è la libertà e la sicurezza, ma forse è il rapporto di classe, l'economia politica.

Resistenza alla sorveglianza[modifier | modifier le wikicode]

Ri2 resister à la surveillance cctv.png

Sorveglianza secondo la definizione di Lyon in Surveillance Society: Monitoring Everyday Life, è definita come "la raccolta e l'analisi di dati personali, identificabili o meno, allo scopo di influenzare o gestire coloro da cui i dati sono stati raccolti".

James Scott dimostra che si possono trovare due tipi di resistenza.

  • resistenza trasformativa: resistere a questo processo è difficile, perché siamo in una logica che possiamo solo con difficoltà sbarazzarci o trasformare. Il più delle volte non possiamo resistere allo Stato perché lo Stato è più forte. Questo tipo di resistenza non è l'unico modo per identificare le forme di resistenza.
  • Resistenza appropriativa: resistenza appropriativa è sapere fino a che punto nella nostra vita quotidiana le piccole cose trasformano le nostre relazioni asimmetriche riuscendo a destabilizzarle in un determinato momento.

E' possibile dirottare la struttura della sorveglianza, come dimostra Hasan Elahi. Gli autori forniscono le chiavi di lettura nel tentativo di aprire gli occhi di alcuni o di trasformare il rapporto tra lo stato e l'individuo.

Sintesi[modifier | modifier le wikicode]

  • La logica dell'uno o dell'altro (complementarietà di sicurezza e libertà) nasconde un rapporto più complesso.
  • C'è un pregiudizio "in-gruppo": Le minoranze soffrono più della società nel suo complesso.
  • C'è una mercificazione dei dati. Noi controlliamo le nostre informazioni.
  • La questione della resistenza; cosa si può fare contro la sorveglianza?

Annessi[modifier | modifier le wikicode]

Bibliografia[modifier | modifier le wikicode]

  • Behrent, Michael C. (2013) “Foucault and Technology” History and Technology: An International Journal 29(1): 54-104.!
  • Dean, M. (2010) Governmentality. Power and Rule in Modern Society. 2nd ed. London: SAGE Publications.!
  • Foucault, M. (1997) "Il faut défendre la société." Cours au Collège de France. 1976. Paris: Hautes Etudes Gallimard/Seuil.!
  • Foucault, M. (2001[1977]) "Le jeu de Michel Foucault", in Dits et Ecrits II, 1976-1988. Paris: Quatro Gallimard, pp. 298-329. !
  • Foucault, M. (2001[1982]) "Le sujet et le pouvoir", in Dits et Ecrits II, 1976-1988. Paris: Quatro Gallimard, pp. 1041-1062. !
  • Foucault, M. (2004) Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France. 1977-1978. Paris: Hautes Etudes Gallimard/Seuil.!
  • Lyon, D. (2006) “The search for surveillance theories”, in Lyon, David, ed. Theorizing Surveillance. The Panopticon and Beyond. Willan Publishing, pp. 3-20.
  • Neocleous, Mark. 2007. “Security, Liberty and the Myth of Balance: Towards a Critique of Security Politics.” Contemporary Political Theory 6 (1): 131–49.!
  • Waldron, Jeremy. 2003. “Security and Liberty: the Image of Balance.” Journal of Political Philosophy 11 (2). Wiley Online Library: 191–210.

Referenze[modifier | modifier le wikicode]