« Movilidad y relaciones internacionales » : différence entre les versions

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{{Infobox Lecture
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* [[Stephan Davidshofer]]<ref>[http://unige.academia.edu/StephanDavidshofer Page de Stephan Davidshofer sur Academia.edu]</ref><ref>[https://www.gcsp.ch/News-Knowledge/Experts/Guest-Experts/Davidshofer-Dr-Stephan-Davidshofer Page personnelle de Stephan Davidshofer sur le site du Geneva Centre for Security Policy]</ref><ref>[https://twitter.com/stedavids Compte Twitter de Stephan Davidshofer]</ref>
* [[Xavier Guillaume]]<ref>[http://edinburgh.academia.edu/XavierGuillaume Page de Xavier Guillaume sur Academia.edu]</ref><ref>[http://www.pol.ed.ac.uk/people/academic_staff/xavier_guillaume Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de l'Université de Édimbourg]</ref><ref>[http://www.sciencespo.fr/psia/users/xavierguillaume Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de Science Po Paris PSIA]</ref><ref>[http://edinburgh.academia.edu/XavierGuillaume Page de Xavier Guillaume sur Academia.edu]</ref><ref>[https://www.rug.nl/staff/x.guillaume/research Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de l'Université de Groningen]</ref> 
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*[[Introducción a los enfoques críticos de las relaciones internacionales]]
*[[Sociología de la disciplina de las relaciones internacionales]]
*[[Las normas en las relaciones internacionales]]
*[[Las mundializaciones: definición y situación]]
*[[La Globalización: circulación entre el imperialismo y las estrategias cosmopolitas]]
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*[[La acción humanitaria: entre la acción y la intervención]]
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*[[Guerra, paz y política en África desde el final de la Guerra Fría]]
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*[[Movilidad y relaciones internacionales]]
*[[Para concluir el curso de los enfoques críticos de las relaciones internacionales]]
}}


La mobilité est souvent en porte-à-faux à la notion de souveraineté renvoyant à la question de la sécurité et aux capacités d’un État souverain d’accepter des flux. La mobilité fait référence à une multitude de figures.  
La movilidad está a menudo en contradicción con la noción de soberanía que se refiere a la cuestión de la seguridad y la capacidad de un Estado soberano para aceptar flujos. La movilidad se refiere a una multitud de figuras.  


= La mobilité =
{{Translations
La mobilité est l’une des figures clefs de la (post-)modernité avec l’idée de la fluidité. Avant, on s’imaginait les gens comme étant peu mobile, mais l’idée de mobilité est souvent liée à une certaine conception de la modernité. Il y a des flux de personnes, des phénomènes migratoires, des flux de biens, mais aussi des flux de capitaux. Le flux constant de personnes, de biens et de capitaux et un débat qu’on attribue à une période dite moderne, voire postmoderne. Ces flux impliquent un certain nombre de choses. Ces flux mènent à un apport constant des flux avec des intentions, des caractéristiques ou auquel on va attribuer des caractéristiques ou des intentions soulevant la question de la perception. Il est important de pouvoir identifier, gérer et contrôler ces différents flux.
| fr = Mobilités
| en = Mobility and international relations
| it = Mobilità e relazioni internazionali
}}


Si on prend la gestion des flux de biens, un des points essentiels, de la gestion d’une menace, par exemple de la menace terroriste est de savoir comment gérer une multitude de biens traversant les ports américains. Ces flux sont construits et considérés comme un danger parce qu’on n’arrive pas à identifier, gérer et contrôler l’ensemble.  
= La movilidad =
La movilidad es una de las figuras clave de la (postmodernidad con la idea de fluidez. Antes, las personas eran imaginadas como poco móviles, pero la idea de movilidad está a menudo ligada a una cierta concepción de la modernidad. Hay flujos de personas, migración, flujos de bienes, pero también flujos de capital. El flujo constante de personas, bienes y capitales y un debate que se atribuye a un período llamado moderno, o incluso postmoderno. Estos flujos implican una serie de cosas. Estos flujos conducen a un suministro constante de flujos con intenciones, características o a las que se asignarán características o intenciones, lo que plantea la cuestión de la percepción. Es importante ser capaz de identificar, gestionar y controlar estos diferentes flujos.


La mobilité est aussi un phénomène lié à l’accélération et à la vitesse rétrécissant les distances parce qu’il y a la capacité à aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite. C’est surtout l’idée d’accélération qui fait qu’il est de plus en plus difficile de comprendre ce qu’il se passe et d’y faire face afin de gérer les données et les informations. Dans les aéroports, l’idée est de regarder les personnes non pas en tant que personne, mais en tant que masse.  
Si tomamos la gestión del flujo de mercancías, uno de los puntos esenciales de la gestión de amenazas, por ejemplo la amenaza terrorista, es cómo gestionar una multitud de mercancías que pasan por los puertos estadounidenses. Estos flujos se construyen y se consideran un peligro porque no podemos identificarlo, gestionarlo y controlarlo todo.


La mobilité est souvent identifiée comme une forme de transgression renvoyant à la liberté. Le Rom est considéré comme une figure de la transgression qui est liée l’idée d’une menace parce qu’on n’arrive pas à la capter et surtout il est identifié avec un certain nombre d’autres figures. Même si la mobilité peut paraitre comme une capacité à être libre étant une forme d’« empowerment », on peut se demander si cela est vraiment une liberté.  
La movilidad es también un fenómeno relacionado con la aceleración y la velocidad, reduciendo las distancias porque existe la capacidad de ir mucho más lejos y mucho más rápido. Es sobre todo la idea de la aceleración la que hace cada vez más difícil entender y tratar con lo que está sucediendo para gestionar los datos y la información. En los aeropuertos, la idea es ver a la gente no como una persona, sino como una masa.


La mobilité à différentes significations, la mobilité veut dire des choses différentes, pour différentes personnes, dans différents lieux et à différents moments. La mobilité renvoie aussi à l’idée d’inter-connexion et/ou dé-connexion. La mobilité ne veut pas nécessairement s’ouvrir à l’autre et à une complexité. La mobilité est aussi quelque chose qui enferme, car lorsqu’on passe d'un hub à un autre, on manque le quotidien du lieu. La mobilité induit des infrastructures qui obligent à se déconnecter d’une certaine réalité. Il faut aussi voir la mobilité comme quelque chose qui restreint notre capacité à découvrir, voir et penser.  
La movilidad se identifica a menudo como una forma de transgresión que se refiere a la libertad. La población romaní se considera una figura de transgresión que está vinculada a la idea de amenaza porque no puede ser capturada y, sobre todo, se identifica con otras figuras. Incluso si la movilidad puede parecer una capacidad de ser libre siendo una forma de empoderamiento, uno puede preguntarse si realmente es una libertad.


La mobilité est aussi un élément antagoniste à la souveraineté comme le tourisme globalisé, des phénomènes diasporiques qui peuvent créer des formes de loyauté qui pourraient potentiellement aller à l’encontre à la loyauté des citoyens et les personnes qui vivent dans l’État, ou encore des mouvements transnationaux. Le principe de mobilité est conçu et perçu comme étant une marque de la modernité afin de produire une société plus juste, meilleure et dynamique, mais surtout une société qui produit plus.  
La movilidad tiene diferentes significados, la movilidad significa diferentes cosas, para diferentes personas, en diferentes lugares y en diferentes momentos. La movilidad también se refiere a la idea de interconexión y/o desconexión. La movilidad no quiere necesariamente estar abierta al otro y a la complejidad. La movilidad también es algo que te encierra, porque cuando te mueves de un centro a otro, extrañas la vida diaria del lugar. La movilidad induce infraestructuras que obligan a las personas a desconectarse de una determinada realidad. También debemos ver la movilidad como algo que restringe nuestra capacidad de descubrir, ver y pensar.


= Mobilité et souveraineté =
La movilidad es también un elemento antagónico de la soberanía, como el turismo globalizado, los fenómenos de la diáspora que pueden crear formas de lealtad que podrían ir en contra de la lealtad de los ciudadanos y las personas que viven en el Estado, o los movimientos transnacionales. El principio de movilidad se concibe y se percibe como una marca de modernidad para producir una sociedad más justa, mejor y más dinámica, pero sobre todo una sociedad que produce más.
La mobilité est liée à un processus d’effacement des frontières comme, par exemple, dans l'Union européenne ou les accords de libre-échange. Mais comme le montre Andreas dans ''Introduction: The Wall After the Wall''<ref>Andreas, Peter, and Timothy Snyder. The Wall around the West: State Borders and Immigration Controls in North America and Europe. Lanham: Rowman & Littlefield, 2000.</ref> publié en 2000, la frontière peut être sélective. Souvent, l’idée de mobilité est plus une rhétorique qu’un fait lié à un certain nombre d’intérêts spécifique. Avec les revendications des « sans papiers » France, il y a une rhétorique de la mobilité formulée comme une menace, mais ils représentent un facteur de production intégré dans l’économie politique. La mobilité a été construite comme étant un menace, mais les « sans papiers » ont construit une rhétorique comme participant du bien-être de la société française.  


[[Image:Europe night.png|thumb|La pollution lumineuse permet de voir l'armature urbaine et la grande mobilité qui lui est associée.]]
= Movilidad y soberanía =
La movilidad está vinculada a un proceso de erosión de las fronteras como, por ejemplo, en la Unión Europea o en los acuerdos de libre comercio. Pero como Andreas muestra en ''Introduction: The Wall After the Wall''<ref>Andreas, Peter, and Timothy Snyder. The Wall around the West: State Borders and Immigration Controls in North America and Europe. Lanham: Rowman & Littlefield, 2000.</ref> publicado en 2000, la frontera puede ser selectiva. A menudo, la idea de movilidad es más una retórica que un hecho relacionado con una serie de intereses específicos. Con las afirmaciones de los franceses "indocumentados", hay una retórica de la movilidad formulada como una amenaza, pero representan un factor integrado de producción en la economía política. La movilidad se ha construido como una amenaza, pero los "indocumentados" han construido la retórica como parte del bienestar de la sociedad francesa.  


Pour Andreas, {{citation|l'effacement des frontières [debordering] est accompagné dans de nombreux endroits par une réinsertion [rebordering] partielle sous la forme d'un contrôle [policing] plus important et amélioré. Bien que de nombreuses frontières ont été démilitarisées dans le champ traditionnel de la sécurité nationale, et économiquement libéralisées pour faciliter les échanges commerciaux, elles sont également plus criminalisées maintenant pour dissuader ceux qui sont perçus comme des intrus}}. Du point de vue de la sécurité, on passe d’une idée de la mobilité comme quelque chose étant une menace pour la frontière et donc pour l’intégrité nationale à une dimension plus criminalisante produisant une multiplicité de discours plus nécessairement lié à l’identité nationale et à l’État nation, mais à une multitude de facettes.  
[[Image:Europe night.png|thumb|La contaminación lumínica permite ver el entramado urbano y la gran movilidad asociada al mismo.]]


On note une sorte d’asymétrie dans la pratique de la mobilité. Elles sont dépendantes de la souveraineté et des différentes configurations que prend la souveraineté. La mobilité met en lumière les pratiques qui construisent la frontière et la production d’une certaine compréhension de la sécurité à savoir qui sont les ennemis et les dangers potentiels. Les frontières sont le plus souvent dépendantes de la souveraineté, des différentes configurations que cette dernière prend et avec l'effacement des frontières, on voit une diffusion et une délocalisation de la frontière. La mobilité est en quelque sorte le révélateur des pratiques liées à la souveraineté pouvant mener à la déterritorialisation de la frontière ou encore à percevoir la frontière comme pratique et non comme espace.
Para Andreas, {{citation|la supresión de las fronteras [debordering] se acompaña en muchos lugares de un reordenamiento parcial en forma de una mayor y mejor vigilancia  [policing]. Aunque muchas fronteras han sido desmilitarizadas en el campo tradicional de la seguridad nacional y liberalizadas económicamente para facilitar el comercio, ahora también están más criminalizadas para disuadir a quienes se perciben como intrusos.}}.


= Les figures de la mobilité =
Desde la perspectiva de la seguridad, estamos pasando de una idea de movilidad como algo que amenaza la frontera y, por lo tanto, la integridad nacional, a una dimensión más criminalizadora que produce una multiplicidad de discursos que están más necesariamente vinculados a la identidad nacional y al Estado-nación, pero con una multitud de facetas.
Les figures de la mobilité sont multiples pouvant être le touriste, l'immigrant légal, clandestin ou encore économique. Ce sont des processus qui construisent ou conçoivent quelqu’un d’autre comme un danger potentiel. Certaines catégories de populations sont construites comme une menace. Ces figures sont aussi l'émigrant, mais aussi la femme d'affaires que l’on peut classifier entre la classe économique et les élites cinétiques. La mobilité est l’accélération et la vitesse. Les pratiques liées à la sécurité sont des pratiques qui vont mener à ralentir. L’objectif des camps d’émigrés n’est pas d’arrêt les choses, mais de rendre la progression plus difficile et plus lente. Cela montre qu’il y a différentes classes dans la mobilité. Penser la mobilité n’est pas seulement penser en termes de sécurité, mais à un assemblable. Si on montre qu’on a les moyens d’utiliser les phénomènes, les technologies et les passerelles pour aller plus vite, on n’est plus considéré comme une menace, mais comme un agent économique à qui il faut faciliter la mobilité. Le demandeur d'asile, le réfugié le pendulaire ou encore le citoyen sont des figures qui montrent à quel point il y a une distinction et une différenciation dans la mobilité.  


== Tourisme ==
Hay una especie de asimetría en la práctica de la movilidad. Dependen de la soberanía y de las diferentes configuraciones que adopta la soberanía. La movilidad pone de relieve las prácticas que construyen la frontera y la producción de una cierta comprensión de la seguridad, que son los enemigos y los peligros potenciales. La mayoría de las veces, las fronteras dependen de la soberanía, de las diferentes configuraciones que adopta y, con el borrado de las fronteras, vemos una difusión y reubicación de la frontera. La movilidad es una especie de revelación de las prácticas de soberanía que pueden conducir a la desterritorialización de la frontera o a la percepción de la frontera como una práctica y no como un espacio.
Le tourisme est une économique politique internationale qui va permettre la construction d’un environnement avec des lieux d’accueils et des activités qui n’ont rien à voir avec l’activité des individus sur place. En d’autres termes, c’est une rencontre entre différents quotidiens. Le tourisme est aussi une rencontre entre le “Premier-“ et le “Quart-“, “Tiers-“ mondes, mais aussi une rencontre entre différents imaginaires sur la sécurité induisant relation de pouvoir entre ces deux mondes.


Pour Cynthia Enloe dans ''Bananas, Beaches and Bases. Making Feminist Sense of International Politic''s<ref>Enloe, Cynthia H. Bananas, Beaches & Bases: Making Feminist Sense of International Politics. Berkeley: U of California, 1990.</ref> publié en 1989, « Le tourisme ce n'est pas seulement s'échapper du travail et de la grisaille ; le tourisme est une question de pouvoir, un pouvoir de plus en plus internationalisé. Si le tourisme n'est pas discuté sérieusement par les commentateurs politiques traditionnels tout comme peuvent l'être le pétrole et les armes cela nous en dit plus sur la construction idéologique du 'sérieux' que sur la politique du tourisme ».  
= Las figuras de la movilidad =
Existen muchos patrones de movilidad, incluidos los turistas, los inmigrantes legales, los inmigrantes ilegales y los inmigrantes económicos. Son procesos que construyen o conciben a otra persona como un peligro potencial. Algunas categorías de poblaciones se construyen como una amenaza. Estas cifras son también la emigrante, pero también la mujer de negocios que se puede clasificar entre la clase económica y las élites cinéticas. La movilidad es la aceleración y la velocidad. Las prácticas de seguridad son prácticas que conducirán a una desaceleración. El objetivo de los campos de emigrantes no es detener las cosas, sino hacer más difícil y lento el progreso. Esto demuestra que existen diferentes clases de movilidad. Pensar en la movilidad es pensar no sólo en términos de seguridad, sino también en términos de un ensamblable. Si demostramos que tenemos los medios para utilizar los fenómenos, las tecnologías y los puentes para avanzar más rápidamente, ya no se nos considera una amenaza, sino un agente económico al que debemos facilitar la movilidad. El solicitante de asilo, el refugiado, el viajero o el ciudadano son cifras que muestran hasta qué punto existe una distinción y diferenciación en la movilidad.  


Le tourisme est un lieu essentiel de la constitution d’un autre construit généralement comme un exotique, c’est un lieu ou on va produire de l’imaginaire sur ce que l’on est. On va construire des lieux dans lesquels on va. Le tourisme est un lieu fascinant qui permet d’étudier les représentations, mais aussi de participer à une économie politique parce qu’on va quelque part parce qu’on a des attentes et on recherche quelque chose. On amène une projection que l’on va essayer de satisfaire parce que le touriste représente un pouvoir financier. Par exemple, Bali a été construite comme une île touristique. Bali et Venise sont une économie politique.
== Turismo ==
El turismo es una economía política internacional que permitirá la construcción de un entorno con lugares de acogida y actividades que no tienen nada que ver con la actividad de la gente en el lugar. En otras palabras, es un encuentro entre diferentes periódicos. El turismo es también un encuentro entre el "Primer" y el "Cuarto", el "Tercer" mundo, pero también un encuentro entre diferentes imaginarios sobre seguridad que conduce a una relación de poder entre estos dos mundos.


== Tourisme et sécurité (v. Lisle 2013) ==
Para Cynthia Enloe en ''Bananas, Beaches and Bases. Making Feminist Sense of International Politic''s<ref>Enloe, Cynthia H. Bananas, Beaches & Bases: Making Feminist Sense of International Politics. Berkeley: U of California, 1990.</ref> publicado en 1989, "El turismo no se trata sólo de escapar del trabajo y de la gratuidad; el turismo es una cuestión de poder, un poder cada vez más internacionalizado. Si el turismo no es discutido seriamente por los comentaristas políticos tradicionales como lo son el petróleo y las armas, esto nos dice más sobre la construcción ideológica de la "seriedad" que sobre la política turística".


Dans ''Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror''<ref>Lisle, D. "Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror." Security Dialogue 44.2 (2013): 127-46.</ref> publié en 2013, Lisle montre que les frontières internationales sont maintenant partout et agissent par rapport aux individus en tant que corps. L’auteure montre qu’il y a une diffusion des lieux où la sécurité se déploie : « des espaces familiers (e.g. les rues d’une ville, les centres commerciaux, les aéroports), des activités (e.g. visiter une bibliothèque, participer à une manifestation pacifique) et des routines (e.g. prendre des transports en commun, faire une réservation en ligne) sont maintenant des lieux importants d’intervention où des corps privilégies et des formes de vie sont plus précisément, clairement et préventivement sécurisés contre des corps et formes de vie déviants ».  
El turismo es un lugar esencial en la constitución de otro, generalmente construido como exótico, es un lugar donde produciremos la imaginación sobre quiénes somos. Vamos a construir lugares a los que ir. El turismo es un lugar fascinante para estudiar las representaciones, pero también para participar en una economía política porque uno va a alguna parte porque tiene expectativas y está buscando algo. Traemos una proyección que trataremos de satisfacer porque el turista representa poder financiero. Por ejemplo, Bali fue construida como una isla turística. Bali y Venecia son una economía política.


Voyager, être comme touriste renvoie à toute une série de dimension ou certains gens et certains corps vont être construits comme une menace potentielle alors que d’autre sont construits comme une ressource, {{citation|l’idée que tout le monde est un terroriste potentiel et que l’ensemble du globe est une cible potentielle, ne signifie pas que les pratiques de sécurité et de gouvernance s’appliquent avec la même intensité et force en rapport à tous les lieux et sujets}}. Il est intéressant de se pencher sur les intersubjectivités. Ce n’est pas l’individu en tant qu’identité spécifique qui est une menace, mais cela peut être le corps qui est un vecteur de choses autant d’idées que de maladies. Cela montre une géopolitique spécifique de comment les acteurs construisent le monde. Pour Lisle, le « monde produit des subjectivités particulières (e.g. le terroriste, l’agent d’immigration, le citoyen global, etc.) “Mais aussi cherche à transformer, réguler, et gérer les comportements, conduites et dispositions de ces subjectivités ». La dimension de classe est forte. Un touriste indonésien fortuné aura plus de facilité à voyager en Europe ou en Australie.
== Turismo y seguridad (v. Lisle 2013) ==


Dans ''Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes'' de Pritchard et Morgan publié en 2000, est avancé que {{citation|[...] les discours touristiques (tout comme leurs précurseurs coloniaux et impériaux) privilégient le regard du 'maître-sujet': blanc, mâle, hétérosexuel et bourgeois. [...] Ainsi, comme le révèlent le marketing touristique genré, les différences de pouvoir entre femmes et hommes privilégient les derniers et les paysages genré et radicalisé affirment les dynamiques de pouvoir de la politique internationale dans lesquels le nord et l'ouest sont privilégiés sur le sud et l'est. Les femmes et les paysages de ces derniers sont sensualisés, exoticisés, et représentés comme sans pouvoir et vulnérable}}.  
En ''Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror''<ref>Lisle, D. "Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror." Security Dialogue 44.2 (2013): 127-46.</ref> publicado en 2013, Lisle muestra que las fronteras internacionales están ahora en todas partes y actúan en relación con los individuos como organismos. El autor muestra que hay una difusión de los lugares donde se despliega la seguridad: "los espacios familiares (por ejemplo, calles de la ciudad, centros comerciales, aeropuertos), las actividades (por ejemplo, visitar una biblioteca, participar en una manifestación pacífica) y las rutinas (por ejemplo, tomar el transporte público, hacer reservas en línea) son ahora lugares importantes de intervención en los que los cuerpos privilegiados y las formas de vida están asegurados de forma más precisa, clara y preventiva contra los cuerpos y las formas de vida que se desvían".  


Ces auteurs font des analyses sur comment on vend le tourisme et l’exotisme. Le discours clef est lié à un certain désir et à un certain regard que l’on construit sur l’autre. Si on regarde comment sont construits des pays comme la Croatie ou les îles du Pacifique, l’Indonésie, la Thaïlande ou l’Amérique latine, dans une certaine mesure, on va vendre un certain orientalisme de ce qu’on veut voir. Pour un pays comme la Thaïlande, le problème sécuritaire et lié à un enjeu sanitaire.
Viajar, ser turista se refiere a toda una serie de dimensiones en las que algunas personas y cuerpos se construirán como una amenaza potencial mientras que otras se construirán como un recurso, "la idea de que todo el mundo es un terrorista potencial y que todo el mundo es un objetivo potencial, no significa que las prácticas de seguridad y gobernanza se apliquen con la misma intensidad y fuerza a todos los lugares y sujetos". Es interesante observar las intersubjetividades. No es el individuo como identidad específica lo que constituye una amenaza, sino que puede ser el cuerpo el vector de tantas ideas como enfermedades. Esto muestra una geopolítica específica de cómo los actores construyen el mundo. Para Lisle, "el mundo produce subjetividades particulares (por ejemplo, el terrorista, el agente de inmigración, el ciudadano global, etc.) "Pero también busca transformar, regular y gestionar los comportamientos, conductas y disposiciones de estas subjetividades". La dimensión de clase es fuerte. A un turista indonesio rico le resultará más fácil viajar a Europa o Australia.


= Mobilité et sécurité : l’aéroport =
En ''Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes'' de Pritchard y Morgan, publicado en 2000, sostiene que"[...] los discursos turísticos (así como sus precursores coloniales e imperiales) favorecen la visión del'sujeto maestro': blanco, masculino, heterosexual y burgués. Así, como lo revela el marketing turístico con enfoque de género, las diferencias de poder entre mujeres y hombres favorecen a estos últimos y los paisajes con enfoque de género y radicalizados afirman la dinámica de poder de la política internacional en la que el norte y el oeste son privilegiados sobre el sur y el este. Las mujeres y los paisajes de estos últimos son sensualizados, exotizados y representados como impotentes y vulnerables.
L'aéroport est le symbole de la mobilité qui est une dynamique et le lieu de l’essence même de la mobilité postmoderne. C’est un lieu qui représente un assemblage de différentes logiques. Pour Marc Salter dans ''Introduction: Airport Assemblage'' publié en 2008, {{citation|les aéroports sont des espaces nationaux mettant en connexion des espaces internationaux, des frontières qui ne sont pas des limites territoriales, et des lieux fixes incarnant la mobilité}}. Au sein de l’aéroport, différents systèmes de souveraineté s’articulent. Ce sont des frontières qui ne sont pas territoriales étant des constructions de limites ou on va construire les bons et les mauvais sujets. C’est une frontière dans la constitution d’un soi et de l’autre dans un rapport à la sécurité afin de déterminer qui est une menace. La frontière non-territoriale est une frontière de constitution d’un rapport de soi à l’autre.  
 
Estos autores analizan cómo se venden el turismo y el exotismo. El discurso clave está ligado a un cierto deseo y a una cierta visión que construimos sobre el otro. Si miramos cómo se construyen países como Croacia o las Islas del Pacífico, Indonesia, Tailandia o América Latina, hasta cierto punto venderemos un cierto orientalismo de lo que queremos ver. Para un país como Tailandia, el problema de seguridad está relacionado con un problema de salud.
 
= Movilidad y seguridad: el aeropuerto =
El aeropuerto es el símbolo de la movilidad, que es una dinámica y el lugar de la esencia misma de la movilidad postmoderna. Es un lugar que representa un conjunto de lógicas diferentes. Para Marc Salter en ''Introduction: Airport Assemblage'' publicado en 2008, "los aeropuertos son espacios nacionales que conectan espacios internacionales, fronteras que no son fronteras territoriales y lugares fijos que encarnan la movilidad". Dentro del aeropuerto se articulan diferentes sistemas de soberanía. Estas son fronteras que no son territoriales, siendo construcciones fronterizas donde construiremos los temas buenos y malos. Es un límite en la constitución de uno mismo y del otro en una relación con la seguridad para determinar quién es una amenaza. La frontera no territorial es una frontera de constitución entre una relación de uno mismo y otra.  


[[Fichier:Airport security lines.jpg|300px|vignette|droite]]
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Lorsqu’on réfléchit à la sécurité, il y a une logique publique, mais dans un aéroport, il y a un assemblage d’acteurs publics et privés. C’est une fragmentation des logiques mises en œuvre entre expertises privées et publiques. Il y a une négociation entre le public et le privé par rapport à ce qu’est la sécurité. Il y a un lieu spécifique qui est la rencontre entre ces types d’acteurs. En termes de mobilité et de sécurité, l’aéroport est un assemblage de différentes logiques. La sécurité n’est pas nécessairement la résultante d’une production publique, mais elle est la négociation entre des acteurs privés et publics notamment en termes d’acquisition de la technologie qui va permettre d’identifier. Dans ''Introduction: Airport Assemblage''<ref>Salter, Mark B. Politics at the Airport. Minneapolis: U of Minnesota, 2008</ref> publié en 2008 par Salter, sont rapportés les propos de Lyon pour qui les aéroports sont pensés et construits pour {{citation|un maximum de commerce et pour la sécurité nationale [...] [et] bien qu'ils sont analytiquement séparables en domaines différents — 'citoyen' et 'consommateur' , ces derniers deviennent de plus en plus indistincts}}.  
Cuando pensamos en seguridad, hay una lógica pública, pero en un aeropuerto hay una mezcla de actores públicos y privados. Se trata de una fragmentación de la lógica implementada entre la experiencia privada y la pública. Existe una negociación entre el sector público y el privado sobre lo que es la seguridad. Hay un lugar específico que es el encuentro entre este tipo de actores. En términos de movilidad y seguridad, el aeropuerto es una combinación de diferentes lógicas. La seguridad no es necesariamente el resultado de la producción pública, sino que es la negociación entre actores privados y públicos, particularmente en términos de adquisición de la tecnología que permitirá identificar. En ''Introduction: Airport Assemblage''<ref>Salter, Mark B. Politics at the Airport. Minneapolis: U of Minnesota, 2008</ref> publicado en 2008 por Salter, se informa de los comentarios de Lyon para los que los aeropuertos están diseñados y construidos para "el máximo comercio y la seguridad nacional [...][y] aunque analíticamente se pueden separar en diferentes campos -'ciudadano' y'consumidor' -, estos últimos se están volviendo cada vez más indistintos".  


Un aéroport est pensée dans le triptyque sécurité, consommation et mobilité. Le but d’un aéroport est de savoir comment amener un passager d’un point à un autre de la façon la plus efficace. Il se passe une dialectique entre la sécurité et la consommation. Les aéroports sont construits comme des temples de consommation. Il y a différentes logiques et différents moments qui sont articulés appelant et nous constituant à être différentes choses à savoir à être un citoyen, un voyageur, mais aussi un consommateur. La mobilité implique différents moments. Un aéroport représente aussi une économie politique nationale.  
Un aeropuerto está diseñado en el tríptico de la seguridad, el consumo y la movilidad. El propósito de un aeropuerto es saber cómo llevar a un pasajero de un punto a otro de la manera más eficiente. Existe una dialéctica entre seguridad y consumo. Los aeropuertos se construyen como templos de consumo. Hay diferentes lógicas y diferentes momentos que se articulan llamando y constituyendo a ser cosas diferentes, es decir, ser ciudadano, viajero, pero también consumidor. La movilidad implica diferentes momentos. Un aeropuerto también representa una economía política nacional.


Comme le montre Adey dans ''Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/Mobilising Surveillance''<ref>Adey, Peter. "Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/mobilising Surveillance." Environment and Planning A 36.8 (2004): 1365-380. </ref> publié en 2004, l’aéroport est le lieu clef pour distinguer, trier, gérer et gouverner les passagers en différentes modalités. Il est possible de faire des élites cinétiques et les autres classes qui créent des différences de modalités de sujets. Les « profiles risque » permettent d’identifier une menace.
Como muestra Adey en ''Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/Mobilising Surveillance''<ref>Adey, Peter. "Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/mobilising Surveillance." Environment and Planning A 36.8 (2004): 1365-380. </ref> publicado en 2004, el aeropuerto es el lugar clave para distinguir, clasificar, gestionar y gobernar a los pasajeros de diferentes maneras. Es posible hacer elites cinéticas y otras clases que crean diferencias en las modalidades de las materias. Los "perfiles de riesgo" se utilizan para identificar una amenaza.


= Bilan =
= Bilán =
Lorsqu’on réfléchit en termes de mobilité, il y a des productions de subjectivités et de modalités différentes en fonction d’attentes représentant une négociation entre différents secteurs et logiques dont la dimension sécuritaire n’est pas nécessairement la plus puissante. Il y a différentes modalités qui font qu’on est mobile. Avec la mobilité, plusieurs secteurs sont en jeu. La sécurité n’est pas toujours la dimension la plus forte, mais une dimension parmi d’autres. Souvent, la sécurité est présentée comme étant la logique d’une mesure ou comme un égalisateur. Avec la mobilité, la sécurité n’est pas forcément la logique première qui vient à gérer et à nous gérer en tant qu’être humain. La mobilité est révélatrice d’une économie politique internationale. La mobilité implique des rapports de pouvoir produisant certaines subjectivités. La mobilité est une façon d’étudier les rapports de domination.  
Cuando pensamos en términos de movilidad, hay producciones de diferentes subjetividades y modalidades según expectativas que representan negociaciones entre diferentes sectores y lógicas cuya dimensión de seguridad no es necesariamente la más poderosa. Hay diferentes modalidades que nos hacen móviles. Con la movilidad, varios sectores están en juego. La seguridad no es siempre la dimensión más fuerte, sino una de muchas. A menudo, la seguridad se presenta como la lógica de una medida o como un ecualizador. Con la movilidad, la seguridad no es necesariamente la lógica primaria que viene a gestionarnos y gestionarnos como seres humanos. La movilidad es un indicador de una economía política internacional. La movilidad implica relaciones de poder que producen ciertas subjetividades. La movilidad es una forma de estudiar las relaciones de dominación.  


= Notes =
= Notas =


= Bibliographie =
= Bibliografía =
*Pritchard, A. & Morgan, N. J. (2000). Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes. Annals of Tourism Research 27(4): 884–905.!
*Pritchard, A. & Morgan, N. J. (2000). Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes. Annals of Tourism Research 27(4): 884–905.!
*Salter, Mark B. 2008. “Introduction: Airport Assemblage”, in Mark B. Salter (ed.) Politics at the airport. Minneapolis: University of Minnesota Press.
*Salter, Mark B. 2008. “Introduction: Airport Assemblage”, in Mark B. Salter (ed.) Politics at the airport. Minneapolis: University of Minnesota Press.


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La movilidad está a menudo en contradicción con la noción de soberanía que se refiere a la cuestión de la seguridad y la capacidad de un Estado soberano para aceptar flujos. La movilidad se refiere a una multitud de figuras.

La movilidad[modifier | modifier le wikicode]

La movilidad es una de las figuras clave de la (postmodernidad con la idea de fluidez. Antes, las personas eran imaginadas como poco móviles, pero la idea de movilidad está a menudo ligada a una cierta concepción de la modernidad. Hay flujos de personas, migración, flujos de bienes, pero también flujos de capital. El flujo constante de personas, bienes y capitales y un debate que se atribuye a un período llamado moderno, o incluso postmoderno. Estos flujos implican una serie de cosas. Estos flujos conducen a un suministro constante de flujos con intenciones, características o a las que se asignarán características o intenciones, lo que plantea la cuestión de la percepción. Es importante ser capaz de identificar, gestionar y controlar estos diferentes flujos.

Si tomamos la gestión del flujo de mercancías, uno de los puntos esenciales de la gestión de amenazas, por ejemplo la amenaza terrorista, es cómo gestionar una multitud de mercancías que pasan por los puertos estadounidenses. Estos flujos se construyen y se consideran un peligro porque no podemos identificarlo, gestionarlo y controlarlo todo.

La movilidad es también un fenómeno relacionado con la aceleración y la velocidad, reduciendo las distancias porque existe la capacidad de ir mucho más lejos y mucho más rápido. Es sobre todo la idea de la aceleración la que hace cada vez más difícil entender y tratar con lo que está sucediendo para gestionar los datos y la información. En los aeropuertos, la idea es ver a la gente no como una persona, sino como una masa.

La movilidad se identifica a menudo como una forma de transgresión que se refiere a la libertad. La población romaní se considera una figura de transgresión que está vinculada a la idea de amenaza porque no puede ser capturada y, sobre todo, se identifica con otras figuras. Incluso si la movilidad puede parecer una capacidad de ser libre siendo una forma de empoderamiento, uno puede preguntarse si realmente es una libertad.

La movilidad tiene diferentes significados, la movilidad significa diferentes cosas, para diferentes personas, en diferentes lugares y en diferentes momentos. La movilidad también se refiere a la idea de interconexión y/o desconexión. La movilidad no quiere necesariamente estar abierta al otro y a la complejidad. La movilidad también es algo que te encierra, porque cuando te mueves de un centro a otro, extrañas la vida diaria del lugar. La movilidad induce infraestructuras que obligan a las personas a desconectarse de una determinada realidad. También debemos ver la movilidad como algo que restringe nuestra capacidad de descubrir, ver y pensar.

La movilidad es también un elemento antagónico de la soberanía, como el turismo globalizado, los fenómenos de la diáspora que pueden crear formas de lealtad que podrían ir en contra de la lealtad de los ciudadanos y las personas que viven en el Estado, o los movimientos transnacionales. El principio de movilidad se concibe y se percibe como una marca de modernidad para producir una sociedad más justa, mejor y más dinámica, pero sobre todo una sociedad que produce más.

Movilidad y soberanía[modifier | modifier le wikicode]

La movilidad está vinculada a un proceso de erosión de las fronteras como, por ejemplo, en la Unión Europea o en los acuerdos de libre comercio. Pero como Andreas muestra en Introduction: The Wall After the Wall[9] publicado en 2000, la frontera puede ser selectiva. A menudo, la idea de movilidad es más una retórica que un hecho relacionado con una serie de intereses específicos. Con las afirmaciones de los franceses "indocumentados", hay una retórica de la movilidad formulada como una amenaza, pero representan un factor integrado de producción en la economía política. La movilidad se ha construido como una amenaza, pero los "indocumentados" han construido la retórica como parte del bienestar de la sociedad francesa.

La contaminación lumínica permite ver el entramado urbano y la gran movilidad asociada al mismo.

Para Andreas, « la supresión de las fronteras [debordering] se acompaña en muchos lugares de un reordenamiento parcial en forma de una mayor y mejor vigilancia [policing]. Aunque muchas fronteras han sido desmilitarizadas en el campo tradicional de la seguridad nacional y liberalizadas económicamente para facilitar el comercio, ahora también están más criminalizadas para disuadir a quienes se perciben como intrusos. ».

Desde la perspectiva de la seguridad, estamos pasando de una idea de movilidad como algo que amenaza la frontera y, por lo tanto, la integridad nacional, a una dimensión más criminalizadora que produce una multiplicidad de discursos que están más necesariamente vinculados a la identidad nacional y al Estado-nación, pero con una multitud de facetas.

Hay una especie de asimetría en la práctica de la movilidad. Dependen de la soberanía y de las diferentes configuraciones que adopta la soberanía. La movilidad pone de relieve las prácticas que construyen la frontera y la producción de una cierta comprensión de la seguridad, que son los enemigos y los peligros potenciales. La mayoría de las veces, las fronteras dependen de la soberanía, de las diferentes configuraciones que adopta y, con el borrado de las fronteras, vemos una difusión y reubicación de la frontera. La movilidad es una especie de revelación de las prácticas de soberanía que pueden conducir a la desterritorialización de la frontera o a la percepción de la frontera como una práctica y no como un espacio.

Las figuras de la movilidad[modifier | modifier le wikicode]

Existen muchos patrones de movilidad, incluidos los turistas, los inmigrantes legales, los inmigrantes ilegales y los inmigrantes económicos. Son procesos que construyen o conciben a otra persona como un peligro potencial. Algunas categorías de poblaciones se construyen como una amenaza. Estas cifras son también la emigrante, pero también la mujer de negocios que se puede clasificar entre la clase económica y las élites cinéticas. La movilidad es la aceleración y la velocidad. Las prácticas de seguridad son prácticas que conducirán a una desaceleración. El objetivo de los campos de emigrantes no es detener las cosas, sino hacer más difícil y lento el progreso. Esto demuestra que existen diferentes clases de movilidad. Pensar en la movilidad es pensar no sólo en términos de seguridad, sino también en términos de un ensamblable. Si demostramos que tenemos los medios para utilizar los fenómenos, las tecnologías y los puentes para avanzar más rápidamente, ya no se nos considera una amenaza, sino un agente económico al que debemos facilitar la movilidad. El solicitante de asilo, el refugiado, el viajero o el ciudadano son cifras que muestran hasta qué punto existe una distinción y diferenciación en la movilidad.

Turismo[modifier | modifier le wikicode]

El turismo es una economía política internacional que permitirá la construcción de un entorno con lugares de acogida y actividades que no tienen nada que ver con la actividad de la gente en el lugar. En otras palabras, es un encuentro entre diferentes periódicos. El turismo es también un encuentro entre el "Primer" y el "Cuarto", el "Tercer" mundo, pero también un encuentro entre diferentes imaginarios sobre seguridad que conduce a una relación de poder entre estos dos mundos.

Para Cynthia Enloe en Bananas, Beaches and Bases. Making Feminist Sense of International Politics[10] publicado en 1989, "El turismo no se trata sólo de escapar del trabajo y de la gratuidad; el turismo es una cuestión de poder, un poder cada vez más internacionalizado. Si el turismo no es discutido seriamente por los comentaristas políticos tradicionales como lo son el petróleo y las armas, esto nos dice más sobre la construcción ideológica de la "seriedad" que sobre la política turística".

El turismo es un lugar esencial en la constitución de otro, generalmente construido como exótico, es un lugar donde produciremos la imaginación sobre quiénes somos. Vamos a construir lugares a los que ir. El turismo es un lugar fascinante para estudiar las representaciones, pero también para participar en una economía política porque uno va a alguna parte porque tiene expectativas y está buscando algo. Traemos una proyección que trataremos de satisfacer porque el turista representa poder financiero. Por ejemplo, Bali fue construida como una isla turística. Bali y Venecia son una economía política.

Turismo y seguridad (v. Lisle 2013)[modifier | modifier le wikicode]

En Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror[11] publicado en 2013, Lisle muestra que las fronteras internacionales están ahora en todas partes y actúan en relación con los individuos como organismos. El autor muestra que hay una difusión de los lugares donde se despliega la seguridad: "los espacios familiares (por ejemplo, calles de la ciudad, centros comerciales, aeropuertos), las actividades (por ejemplo, visitar una biblioteca, participar en una manifestación pacífica) y las rutinas (por ejemplo, tomar el transporte público, hacer reservas en línea) son ahora lugares importantes de intervención en los que los cuerpos privilegiados y las formas de vida están asegurados de forma más precisa, clara y preventiva contra los cuerpos y las formas de vida que se desvían".

Viajar, ser turista se refiere a toda una serie de dimensiones en las que algunas personas y cuerpos se construirán como una amenaza potencial mientras que otras se construirán como un recurso, "la idea de que todo el mundo es un terrorista potencial y que todo el mundo es un objetivo potencial, no significa que las prácticas de seguridad y gobernanza se apliquen con la misma intensidad y fuerza a todos los lugares y sujetos". Es interesante observar las intersubjetividades. No es el individuo como identidad específica lo que constituye una amenaza, sino que puede ser el cuerpo el vector de tantas ideas como enfermedades. Esto muestra una geopolítica específica de cómo los actores construyen el mundo. Para Lisle, "el mundo produce subjetividades particulares (por ejemplo, el terrorista, el agente de inmigración, el ciudadano global, etc.) "Pero también busca transformar, regular y gestionar los comportamientos, conductas y disposiciones de estas subjetividades". La dimensión de clase es fuerte. A un turista indonesio rico le resultará más fácil viajar a Europa o Australia.

En Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes de Pritchard y Morgan, publicado en 2000, sostiene que"[...] los discursos turísticos (así como sus precursores coloniales e imperiales) favorecen la visión del'sujeto maestro': blanco, masculino, heterosexual y burgués. Así, como lo revela el marketing turístico con enfoque de género, las diferencias de poder entre mujeres y hombres favorecen a estos últimos y los paisajes con enfoque de género y radicalizados afirman la dinámica de poder de la política internacional en la que el norte y el oeste son privilegiados sobre el sur y el este. Las mujeres y los paisajes de estos últimos son sensualizados, exotizados y representados como impotentes y vulnerables.

Estos autores analizan cómo se venden el turismo y el exotismo. El discurso clave está ligado a un cierto deseo y a una cierta visión que construimos sobre el otro. Si miramos cómo se construyen países como Croacia o las Islas del Pacífico, Indonesia, Tailandia o América Latina, hasta cierto punto venderemos un cierto orientalismo de lo que queremos ver. Para un país como Tailandia, el problema de seguridad está relacionado con un problema de salud.

Movilidad y seguridad: el aeropuerto[modifier | modifier le wikicode]

El aeropuerto es el símbolo de la movilidad, que es una dinámica y el lugar de la esencia misma de la movilidad postmoderna. Es un lugar que representa un conjunto de lógicas diferentes. Para Marc Salter en Introduction: Airport Assemblage publicado en 2008, "los aeropuertos son espacios nacionales que conectan espacios internacionales, fronteras que no son fronteras territoriales y lugares fijos que encarnan la movilidad". Dentro del aeropuerto se articulan diferentes sistemas de soberanía. Estas son fronteras que no son territoriales, siendo construcciones fronterizas donde construiremos los temas buenos y malos. Es un límite en la constitución de uno mismo y del otro en una relación con la seguridad para determinar quién es una amenaza. La frontera no territorial es una frontera de constitución entre una relación de uno mismo y otra.

Airport security lines.jpg

Cuando pensamos en seguridad, hay una lógica pública, pero en un aeropuerto hay una mezcla de actores públicos y privados. Se trata de una fragmentación de la lógica implementada entre la experiencia privada y la pública. Existe una negociación entre el sector público y el privado sobre lo que es la seguridad. Hay un lugar específico que es el encuentro entre este tipo de actores. En términos de movilidad y seguridad, el aeropuerto es una combinación de diferentes lógicas. La seguridad no es necesariamente el resultado de la producción pública, sino que es la negociación entre actores privados y públicos, particularmente en términos de adquisición de la tecnología que permitirá identificar. En Introduction: Airport Assemblage[12] publicado en 2008 por Salter, se informa de los comentarios de Lyon para los que los aeropuertos están diseñados y construidos para "el máximo comercio y la seguridad nacional [...][y] aunque analíticamente se pueden separar en diferentes campos -'ciudadano' y'consumidor' -, estos últimos se están volviendo cada vez más indistintos".

Un aeropuerto está diseñado en el tríptico de la seguridad, el consumo y la movilidad. El propósito de un aeropuerto es saber cómo llevar a un pasajero de un punto a otro de la manera más eficiente. Existe una dialéctica entre seguridad y consumo. Los aeropuertos se construyen como templos de consumo. Hay diferentes lógicas y diferentes momentos que se articulan llamando y constituyendo a ser cosas diferentes, es decir, ser ciudadano, viajero, pero también consumidor. La movilidad implica diferentes momentos. Un aeropuerto también representa una economía política nacional.

Como muestra Adey en Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/Mobilising Surveillance[13] publicado en 2004, el aeropuerto es el lugar clave para distinguir, clasificar, gestionar y gobernar a los pasajeros de diferentes maneras. Es posible hacer elites cinéticas y otras clases que crean diferencias en las modalidades de las materias. Los "perfiles de riesgo" se utilizan para identificar una amenaza.

Bilán[modifier | modifier le wikicode]

Cuando pensamos en términos de movilidad, hay producciones de diferentes subjetividades y modalidades según expectativas que representan negociaciones entre diferentes sectores y lógicas cuya dimensión de seguridad no es necesariamente la más poderosa. Hay diferentes modalidades que nos hacen móviles. Con la movilidad, varios sectores están en juego. La seguridad no es siempre la dimensión más fuerte, sino una de muchas. A menudo, la seguridad se presenta como la lógica de una medida o como un ecualizador. Con la movilidad, la seguridad no es necesariamente la lógica primaria que viene a gestionarnos y gestionarnos como seres humanos. La movilidad es un indicador de una economía política internacional. La movilidad implica relaciones de poder que producen ciertas subjetividades. La movilidad es una forma de estudiar las relaciones de dominación.

Notas[modifier | modifier le wikicode]

Bibliografía[modifier | modifier le wikicode]

  • Pritchard, A. & Morgan, N. J. (2000). Privileging the male gaze. Gendered tourism landscapes. Annals of Tourism Research 27(4): 884–905.!
  • Salter, Mark B. 2008. “Introduction: Airport Assemblage”, in Mark B. Salter (ed.) Politics at the airport. Minneapolis: University of Minnesota Press.

Referencias[modifier | modifier le wikicode]

  1. Page de Stephan Davidshofer sur Academia.edu
  2. Page personnelle de Stephan Davidshofer sur le site du Geneva Centre for Security Policy
  3. Compte Twitter de Stephan Davidshofer
  4. Page de Xavier Guillaume sur Academia.edu
  5. Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de l'Université de Édimbourg
  6. Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de Science Po Paris PSIA
  7. Page de Xavier Guillaume sur Academia.edu
  8. Page personnelle de Xavier Guillaume sur le site de l'Université de Groningen
  9. Andreas, Peter, and Timothy Snyder. The Wall around the West: State Borders and Immigration Controls in North America and Europe. Lanham: Rowman & Littlefield, 2000.
  10. Enloe, Cynthia H. Bananas, Beaches & Bases: Making Feminist Sense of International Politics. Berkeley: U of California, 1990.
  11. Lisle, D. "Frontline Leisure: Securitizing Tourism in the War on Terror." Security Dialogue 44.2 (2013): 127-46.
  12. Salter, Mark B. Politics at the Airport. Minneapolis: U of Minnesota, 2008
  13. Adey, Peter. "Surveillance at the Airport: Surveilling Mobility/mobilising Surveillance." Environment and Planning A 36.8 (2004): 1365-380.