La Deuxième guerre mondiale et la refonte de l’ordre mondial : 1939 – 1947

De Baripedia

La rupture fondamentale n’est pas la création de l’ONU, mais le début de la Guerre froide. Il n’y a pas de différences fondamentales de nature entre l’ONU et la Société des Nations. Ainsi, lors de la création de l’ONU, on reprend l’héritage de la Société des Nations il y a une vraie rupture avec la guerre froide.

La fin de la Société des Nations

Une organisation discréditée ?

Les espoirs en la S.D.N. en mars 1919, vu par l'hebdomadaire Le Miroir : le bannissement de la guerre et la recherche de la paix universelle.

La Société des Nations est discréditée parce que dans toutes les crises précédentes elle n’a pu ou su intervenir. Son rôle a été minime et elle n’a pu les résoudre les conflits ce qui la discrédité complètement en tant qu’organisation internationale et de maintien de facteur de la paix.

De plus, elle est impuissante et discréditée par le départ de toute une série de pays comme l’Allemagne et le Japon, mais aussi l’URSS qui en est exclue. Ainsi, tous les pays dans l’orbite de l’Allemagne finissent par la quitter. Petit à petit, le nombre de membres de la Société des Nations se réduit. Sa légitimité a représenté l’ensemble du monde s’évanouit assez rapidement. C’est à partir de ce moment-là que né la légende noire de la Société des Nations, réputation qu’elle a toujours jusqu’à aujourd’hui.

Finalement, la Société des Nations n’a pas pu gérer tous ces conflits pour la raison que les grandes puissances ne lui ont jamais donné les moyens de le faire. L’échec de la Société des Nations n’est pas intrinsèquement celui de la Société des Nations, mais celles des grandes puissances qui ne l’ont pas dotée d’outils efficaces et suffisants.

Cependant, de nombreuses initiatives sont prises dans le cadre de la Société des Nations, c’est au niveau macropolitique qu’elle n’a pu agir ce qui fait qu’elle ne pouvait pas fonctionner. Cet échec de la Société des Nations est avant tout l’échec des grandes puissances à se mettre d’accord.

Le déménagement

À partir de 1935 et 1936, du point de vue politique, l’activité de la Société des Nations est quasi nulle. Par contre, ses activités techniques sont maintenues et fonctionnent dans toute une série de domaines.

À ce moment, on se dit qu’il faudrait que ces activités techniques doivent devenir plus importantes, car c’est le seul domaine où la Société des Nations atteint un certain universalisme qu’elle n’a plus au niveau politique. C’est pourquoi, à partir du milieu des années 1930, on essaie de développer les activités techniques.

La réforme Bruce est une réforme globale de la Société des Nations qui assure le fonctionnement de la Société des Nations. Cette réforme est adoptée en septembre 1939 lors de l’Assemblée de la Société des Nations, le projet est de créer un comité central des questions économiques et sociales qui est l’ancêtre de direct de l’ECOSOC de l’ONU. L’idée est de créer quelque chose de centralisé qui coordonne toutes les activés non politiques.

La guerre est l’invasion de l’Europe par l’Allemagne remet le projet en question. Dans l’immédiat, la Société des Nations se disperse, les services financiers émigrent en Grande-Bretagne. L’organisation économique et financière émigre aux États-Unis en s’installant à l’université de Princeton jusqu’en 1945. Elle fait un effort de réflexion de l’économie mondiale après 1945 tandis que le Bureau international de Travail émigre au Canada à Montréal.

Les activités pendant la guerre

C’est un chapitre important de la Société des Nations. Elle n’a plus de rôle politique, mais continue d’agir d’une certaine façon.

La Société des Nations fonctionne aux ralenties, le service de renseignent épidémiologique continu a compiler des statistiques. En ce qui concerne es réfugiés, la Société des Nations essaie de s’occuper dans le cadre limiter qui est le sien dans le cadre de la guerre.

Dans le domaine économique, la Société des Nations reste très active. L’organisation économique et financière déménage aux États-Unis emmènent toutes ses archives. Entre 1940 et 1946, elle ne cesse de fonctionner cependant l’objet de son travail change pour se concentrer pour la reconstruction de l’après-guerre en répertoriant toute une série de problèmes qui pourraient se poser dans la période d’après-guerre par l’élaboration d’études sur les questions démographiques, le problème des migrations, le commerce mondial et en particulier la place de l’Europe dans le commerce mondial.

Il est pressenti que l’Europe va sortir abimer du conflit et que le futur économique de l’Europe pose des inquiétudes qui favoriseraient l’idée d’une intégration économique européenne.

Dès 1940, la réorganisation de l’après-guerre est pensée et notamment au travers des économistes de l’organisation économique et financière.

La reconstruction d’un ordre mondial

Les nouveaux enjeux

L’ordre mondial mis en place par la Société des Nations s’effondre, il est évident que lorsqu’éclate la Seconde guerre mondiale, toute l‘organisation du monde conçue en 1919 est à revoir et à repenser.

Dès le début du conflit, il y a toute une série d’enjeux qui apparaissent progressivement :

Question de la réorganisation internationale

Une question majeure émerge qui est de savoir s’il faut garder la Société des Nations dans sa forme actuelle ou créer une nouvelle organisation sachant que la Société des Nations n’a pas réussi à s’imposer et créer un ordre international respecté par la plupart de ses acteurs. Les États-Unis ne sont pas défenseurs de la Société des Nations tout comme l’URSS qui fut exclue en 1939 lorsqu’elle a envahiela Finlande. En fait, seule la Grande-Bretagne défend mollement la Société des Nations, car elle y est la puissance dominante avec la France qui est cependant hors-jeu suite à son effondrement en cinq semaines face à l’Allemagne l’écartant de facto de la réorganisation du nouvel ordre mondial.

Il est primordial de remettre en place une institution internationale différente de la Société des Nations qui doit fonctionner sur de nouvelles règles avec une organisation capable d’imposer sa légitimité aux différents États.

L’ONU est l’aboutissement de réflexions et de débats long sur la nécessité d’une organisation internationale ainsi que sur sa forme.

Place des États-Unis dans le futur ordre mondial

Déjà en 1918, les États-Unis sont apparus comme une puissance majeure, car la fin de la guerre est a notamment été par leur intervention militaire. Dès 1940, les États-Unis savent très bien qu’ils vont devoir tôt ou tard rentrer en guerre sachant d’autre part que du fait de leur formidable puissance industrielle et que la guerre va être une guerre économique et industrielle encore plus que la Première guerre mondiale, les États-Unis vont sortir comme les grands gagnants de ce conflit. Il est à peu près évident que les États-Unis occuperont une place majeure dans la future architecture internationale.

La question est de savoir comment les États-Unis ont s’engager dans le nouvel ordre international et notamment à travers une nouvelle organisation internationale.

Une nouvelle économie mondiale après la guerre

La question de la réorganisation économique mondiale est que la poursuite de la crise économique de 1929 avec les difficultés entrainé ainsi que la monté des régimes totalitaires et du a la persistance des protectionnismes.

L’option valorisée est de réorganiser l’économie mondiale sur la base du libéralisme économique et du libre-échange complet. Il a cependant des divergences fortes au sein même du gouvernement américain : Hull est partisan d’une libéralisation de l’économie internationale tandis que Roosevelt est plus retissent à cette position n’étant pas convaincu de libéraliser et de réorganiser l’économie mondiale selon le système du libre-échange.

C’est un débat important au sien des milieux dirigeants des États-Unis qui relevé d’un enjeu important vis-à-vis de l’organisation de l’économie mondiale post-guerre.

L’Europe

Il est clair que dès 1940 – 1941 l’Europe ne domine plus le monde passant d’une position qui domine les affaires internationales a un affrontement interne qui remet en cause tout l’équilibre européen fondement de cette hégémonie internationale au profit des États-Unis et de l’URSS.

Parallèlement, se dégage dans l’idée de la réorganisation du monde un projet américain autour de l’idée d’une union économique en Europe ainsi que d’une organisation universelle.

Les États-Unis se rendent progressivement compte qu’après la guerre,l’Europe va être dévastée, les États-Unis vont en ressortir renforcés, mais sans l’Europe pour acheter leur produit, ils risquent de tomber en récession. L’idée émerge qu’il va falloir aider à redresser l’économie européenne afin de restructurer un partenaire économique pour les États-Unis qui freinent en même temps l’intégration politique avec l’idée de favoriser l’union économique de l’Europe, mais pas l’union politique ; cependant va être favorisée la création d’une organisation universelle dans lequel le leadership européen serait dilué.

En d’autres termes, les États-Unis ne veulent pas d’une Europe qui puisse contester son leadership. Une Europe forte politiquement risquerait de contester leur puissance cependant il est important de redresser l’économie européenne afin d’avoir des débouchés pour son industrie.

Tous ces enjeux se dessinent dès le début du conflit alors même que les États-Unis ne sont pas guerre.

Les conférences fondatrices des années 1941 - 1945

Toute une série de conférences va préparer le terrain à la réorganisation de l’après-guerre et a l’édification de l’ONU.

Toute une série d’organisations sont mise en place, mais au contraire de 1919 ou la Société des Nations a été créée pour gérer les traités de paix, mais aussi d’autres compétences qui sont venues s’ajouter sans pour autant avoir une architecture globale qui traites de tous les problèmes. L’ONU sort d’un processus totalement différent qui débute des 1941 avec l’idée d’un maillage d’organisation avec des compétences spécifiques qui font que l’ONU est pensée dès le départ comme un système.

Roosevelt et Churchill à bord du USS Augusta, dans l'Atlantique, au large de Terre-Neuve.

Le moment fondateur est la Charte de l’Atlantique d’août 1941 qui réunit les États-Unis et la Grande-Bretagne signé entre Roosevelt et Churchill reprenant les Quatorze points de Wilson en 1918. La Charte de l’Atlantique est proposée à la signature à une série de pays devenant en 1942 l’acte de fondation des Nations-Unies.

En 1941 a lieu la conférence internationale du travail qui se déroule à New York. Toutes ces grandes conférences ont lieu aux États-Unis signifiant le transfert hégémonique du pouvoir international. L’OIT organise cette conférence qui se range du coté allié lors de cette conférence qui prône le bien-être social lié au bien-être économique. Cela va donner lieu à la déclaration de Philadelphie en 1944 qui va définir les buts et les objectifs de l’OIT.

Par ailleurs, en 1943 est mis en place l’UNRA qui est une organisation ayant pour objectif jusqu’en 1947 de coordonner les activités de secours de guerre, d’aide au blessé, etc. aux territoires progressivement libérés. À travers cette organisation, sont mis en place de nombreux objets d’assistance économique.

En 1942 se réunit à Londres la conférence des ministres alliés de l’éducation qui est l’ancêtre de l’UNESCO planchant sur la refonte des systèmes éducatifs avec l’idée d’éradiquer le totalitarisme à sa base afin de faire une sorte que la démocratie s’installe dans un certain nombre de pays.

En 1943 a lieu la première conférence de la Food and agriculture organisation afin de répondre aux problématiques d’approvisionnement en nourriture.

En juillet 1944 a lieu à la conférence de Bretton Woods qui règle les grandes lignes du système financier international d’après-guerres ; viennent ensuite les conférences de Dumbarton et de San Francisco en 1945 qui décident de réunir cet ensemble dans un système cohérent donnât lieu à l’Organisation des Nations-Unies.

Le système de Bretton Woods : priorité à l’économie

Harry Dexter White (à gauche) et John Maynard Keynes en 1946. Ils furent les deux protagonistes principaux de la conférence tenue à Bretton Woods.

Le système de Bretton Woods occupe une place fondamentale dans le système économique internationale. L’idée est à la fois de reconstruire les économies internationales, mais aussi de mettre les organisations en interaction pour en finir avec les protectionnismes qui ont favorisé le totalitarisme en Europe dans les années 1930.

Bretton Woods se joue entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais aussi entre Keynes et White qui est le secrétaire au trésor American. Les deux ont des visions opposées quant à la réorganisation économique internationale. Keynes est favorable à la mise en place de grandes zones économiques régionalisées avec un certain degré de protectionnisme entre elles tandis que White est favorable à un système unilatéralement libéralisé.

Finalement, ce sont les États-Unis qui remportent ce bras de fer notamment grâce à sa position dominante acquise à ce moment de la guerre. Dès lors, le système de Bretton Woods est mis en place sous le signe d’une libéralisation intégrale.

La question de l’économie est au cœur de la réorganisation du système international d’après-guerre même si le système de système de Bretton Woods est à la marge de l’ONU.

Le système de l’ONU

Le système de l’ONU né avec a charte de San Francisco. Tandis que la Société des Nations tient sa dernière assemblée en 1946 lors de laquelle elle rétrocède ses actifs ainsi que ses attributions et ses principes qui sont l’universalisme et l’idée de la sécurité collective.

La rupture dans le système international a lieu en 1947 puisque le système qui se met en place en 1945 fonctionne sur la même logique que la Société des Nations. L’’idée d’une rupture est destinée à légitimer l’ONU pour marquer un renouveau et mettre un terme à l’échec et au discrédit de la Société des Nations.

On ne peut parler de rupture, car les protagonistes restent notamment les mêmes, d’autre part tout le travail précédemment effectué par la Société des Nations est repris.

Avec l’ONU, on a d’emblée un système complet qui fut élaboré lors de la Seconde guerre mondiale.

Le niveau politique

Il y a tout un maillage d’organisations qui fonctionne à travers des niveaux différents.

Le premier niveau est le niveau politique à travers l’Assemblée générale des Nations-Unies afin de faire vivre un organisation complètement universelle qui inclue tous les États potentiellement du monde. L’objectif majeur de l’ONU est d’organiser cet objectif d’universalité ce qui n’est pas non plus très facile parce que nous sommes encore dans un cadre colonial, c’est pourquoi l’ONU ne prend position de suite envers le colonialisme.

L’ONU doit faire avec le repoussoir de la Société des Nations fonctionnant aussi avec l’héritage de la Société des Nations notamment l’idée d’une Assemblée des États et d’un Conseil plus restreint qui va gérer des affaires plus précises. Le nombre ne cesse d’augmenter au fur et à mesure de la décolonisation. Sa vocation est de regrouper l’ensemble des Êtas. La différence avec l’Assemblée de la Société des Nations est que les résolutions sont votées à la majorité alors que précédent il fallait qu’elles soient votées à l’unanimité.

La deuxième institution majeure est le Conseil de sécurité qui reprend le Conseil de la Société des Nations. Est décidé de créer un système avec des membres permanents et non permanents à la différence que les cinq membres permanents ont un droit de veto ce qui n’était pas le cas dans le conseil de la Société des Nations. L’idée est que le droit de veto va permettre au conseil de sécurité de fonctionner.

Entre ces deux institutions que sont l’Assemblée des États et le Conseil de sécurité, il y a en résumé toute la contradiction du fonctionnement de l’ONU à savoir que l’Assemblée fonctionne sur le principe de l’universalité alors que le Conseil de sécurité fonctionne sur le directoire des grandes puissances.

Les deux piliers de l’ONU fonctionnent sur deux logiques extrêmement différentes qui peuvent être contradictoires. Les tensions entre universalismes et de nationalisme, elles sont réactualisées dans la structure même de l’ONU qui a le projet d’être universel, mais qui met en avant la puissance majeure de quelques pays qui ont un droit de décision plus fort que les autres.

La question d’universalité est une notion apparue à la fin du XIXème siècle,pratiquement tous les dysfonctionnements du système international ont pour source ces deux principes directeurs.

Le secrétariat général est en fait une version un peu plus élaborée de celle de la Société des Nations. Le secrétariat était la principale innovation de la Société des Nations assurant la continuité du travail. Le secrétaire général est élu par l’Assemblée au contraire de la Société des Nations.

L’architecture globale diffère a certains points de la Société desNations, mais se fondent sur son héritage.

Les agences spécialisées

La continuité avec la Société des Nations est forte. Au sommet, il y a le conseil économique et social qui est une institution spécialisée qui gère l’ensemble des sections techniques. L’idée est d’avoir une organisation internationale qui intervient sur les problématiques économiques et sociales avec à l’intérieur une multitude d’organisations spécialisées qui reprennent les attributions des anciennes sections techniques.

Ce qui est important est l’aspect coordonné et l’aspect global avec toute une série d’agences qui est cependant de grosses bureaucraties.

Commission, programmes et fonds

Ce qui différencie les agences spécialisées est qu’en théorie les commissions de programmes et fonds sont censées être des programmes éphémères censés disparaitre une fois leur mission remplie.

En fait ces programmes se créée par une base provisoire, mais se pérennisent devant des organisations permanentes, dans les faits on ne voit pas vraiment de différences d’avec les organisations. Du point de vue de la structure, ces commissions sont spécialisées sur un programme précis.

Ces commissions sont administrées par l’ECOSOC. Le fonds des Nations-Unies pour l’Enfance est créé en 1946 avec l’idée de travailler sur le domaine de l’éducation et de la mal nutrition avec un focus sur l’enfance dans les pays dévastés par la guerre et dans les pays défavorisés et du tiers monde. Cet objectif s’est pérennisé faisant de facto de cette commission une organisation permanente.

Le programme alimentaire mondial est destiné à résoudre le problème de l’alimentation dans un contexte d’explosion démographique en particulier en Asie et en Afrique connecté au PNUD. Ce programme est géré et admisse par l’ECOSOC et qui est d’autre part en connexion avec des tas d’autres. Chacun de ces programmes a un objectif précis collaborant non pas sans tensions sur le terrain. Les rivalités sont assez fortes. On voit comment ces conditions se pérennisent,la question de la coordination est centrale pour l’ONU cependant sur le terrain beaucoup de confusion et de rivalité ne leur permettent pas de remplir leurs objectifs avec efficacité.

Le programme des Nations-Unies pour l’environnement est mis en place à partir de 1972 suite à la problématique de l’environnement qui se pose de façon légitime. C’est à partir des années 1950 que de plus en plus de questions sont traduites en termes environnementaux ce qui va permettre à la question de l’environnent d’émerger progressivement menant à la création de la PNUE a Stockholm. Le programme est en relation avec toute une série d’organisations gouvernementales et non gouvernementales avec lesquels la coordination pose toute une série de problèmes.

Les organisations liées

Les organisations liées font partie du système de l’ONU, mais ne sont pas sous la dépendance de l’ECOSOC. Est créée en 1946 la cour internationale de justice dont les juges sont nommés par l’ONU. La cour internationale de justice a réglé toute une série de litiges internationaux depuis 1946 et notamment les litiges de frontière. Le premier arbitrage a été rendu en 1947 suite à une rixe entre l’Albanie et la Grande-Bretagne. En 1994, le Cameroun et le Nigeria se disputaient un territorial riche en ressource naturelle.

Les tribunaux pénaux internationaux sont des tribunaux ad hoc destinés à régler les problèmes liés à un conflit en particulier et notamment les tribunaux pénaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda. Ces organisations font partie du système de l‘ONU ayant leur propre autonomie.

Les organisations non gouvernementales

Les relations de la Société des Nations avec les organisations non gouvernementales étaient importantes. La différence avec l’ONU est que la participation des acteurs non gouvernementaux est dès lors prévue dans les statuts de l’ONU. Le terme d’organisation non gouvernemental apparait avec la naissance de l’ONU qui les institutionnalise.

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Lors de la conférence de San Francisco, les acteurs non gouvernementaux sont intégrés aux négociations et à l’assemblée générale. Lorsque la charte est rédigée, la participation des ONG est institutionnalisée avec la création d’un statut consultatif qui se rapproche d’un statut d’expert intégré dans l’organigramme général. Au fur et à mesure des années les ONG vont être intégrées au travail de l’ONU.

La conférence des organisations non gouvernementales en 1948 les intègre officiellement au processus des Nations-Unies. En 1996 a été réformé le statut des ONG au sein de l’ONU pour tenir compte de l’évolution du nombre et de la nature des ONG.

Leur raison d’être est qu’elles ont vocation à coopérer sur le terrain avec les grandes agences de l’ONU.

La question est de savoir si le statut consultatif est une reconnaissance qui est une mise en valeur du rôle des ONG ou un moyen de les contrôler. Une des critiques du statut consultatif est de savoir s’il s’agit d’une reconnaissance du travail effectué ou une mise sous tutelle.

L’ONU a une structure plus complexe que la Société des Nations.

Annexes

Références