Introduction au cours d'histoire des États-Unis et l’Amérique Latine : fin XVIIIème et XXème siècles

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Portrait d'Amerigo Vespucci.

Qui sont les acteurs des relations internationales ?

Nous avons eu l'occasion d'approcher les relations internationales « traditionnelles » selon le domaine des politologues. Depuis peu, on s'intéresse à de nombreux autres domaines que cela soit les relations sociales, économiques, les phénomènes de migration forcées ou individuelles mais aussi les relations culturelles et l’histoire des relations internationales. Il y a donc une diversité d’acteurs que cela soit le secteur privé, les commerçants, les travailleurs, les migrants, les organisations non-gouvernementales aussi bien que les organisations gouvernementales parmi d'autres.

Les États sont liés mais on ne les conçoit non pas comme des unités hermétiquement et fermées mais plutôt comme des sociétés. Les relations internationales sont constitutives des sociétés.

Les États-Unis et l’Amérique latine : les problèmes de définition

Détail du planisphère de Waldseemüller avec la mention « AMERICA ».

« Amérique » est le nom donné au continent en honneur d’Amerigo Vespucchi. Plus tard, un cartographe du nom de Waldmüller voudra changer le nom « Amérique » en « Colombie » en honneur de Christophe Colomb, mais le nom d’Amérique est resté. Techniquement, ce terme englobe tout le monde de l’hémisphère ouest est américain mais c’est le peuple des États-Unis qui s’est appelé « Américain » lorsqu’il a revendiqué le nom des États-Unis d’Amérique.

Quid de l’Amérique latine ? C'est un partie de l’Amérique où sont parlés des langues dérivées du latin. Mais le concept d’une Amérique catholique et latine opposée à l’Amérique anglo-saxonne protestante du Nord a été créé par la France au XIXème siècle. Les Français vont parler de « panlatinisme ». Il est possible de faire un lien avec les visées expansionnistes napoléoniennes notamment au Mexique.

On préfère toutefois parler d’Hispanoamérica plutôt qu’Amérique latine, parce que l’on revendique plutôt le côté espagnol que le côté français de la région. Peu à peu, le terme « Amérique latine » a été accepté. Néanmoins, il est possible de se demander ce qui se cache derrière ce terme. Il cache l’expérience coloniale des français arrivés dans l’ouest, les indigènes ne parlaient ni l’Espagnol ni le Portugais ; également, il cache l’expérience des esclaves africains qui ont été amenés en Amérique latine et ont fini par s’y installer. Finalement, il suggère une unité qui cache une hétérogénéité incroyable.

Annexes

Références