Introduction à l'économie internationale

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Deux grandes parties dans le cours : commerce internationale et macroéconomie internationale.

➢ Pourquoi les pays peuvent-avoir intérêt à commercer, a produire certains bien et a en importer d’autres ? La théorie des avantages comparatifs de Ricardo : spécialisation des pays. ➢ Les pays en autarcie ont-ils intérêt à s’ouvrir au commerce ? ➢ Qui est-ce qui gagne et qui est-ce qui perd a l’ouverture ? Comment les politiques commerciales redistribuent les biens au sein du pays (taxes d’entrée par exemple)? ➢ Quels sont les enjeux de la réorganisation du commerce international (accord bilatéraux) ?

Partie 1 : commerce international, enjeux et tour d’horizon

Globalisation : quelques faits stylisés.

Globalisation : Croissance plus rapide des flux internationaux de commerce et des facteurs de production que du PIB. Les économies nationales deviennent plus interdépendantes.

Entre 1960 et 2014, le commerce mondial de biens et de services a été multiplie par 140, tandis que le PIB mondial a été multiplie par 60 environ. C’est a partir des années 2000, qu’il y a une accélération massive des flux de commerce par rapport a la production. Lors de la crise en 2008, on note un grand recul de commerce alors que l’impact est moindre sur la production. Le commerce import/export représente une partie plus importante des économies. Si l’on regarde l’évolution des exportations et importations en % du PIB, on voit une évolution spectaculaire pour la Chine qui passe d’une fermeture totale a l’ouverture. Elle est devenue une des plus grandes puissances commerciale, ce qui la rend aussi très sensible a ce qu’il se passe a l’étranger (d’ou le grand impact lors de la crise de 2008). La Chine exporte plus qu’elle n’importe : elle est en excèdent commercial ; c’est la situation contraire aux Etats Unis qui est en déficit. Ces déséquilibres commerciaux engendrent une augmentation des flux financiers. Puisque la Chine a des capitaux excédents et elle va donc les investir aux Etats Unis qui est en déficit.

Cette vague de globalisation n’est pas un phénomène nouveau puisque l’on a déjà connu une période d’expansion et de recul du commerce total au début du XXe siècle. En 1913, notamment pour le Royaume Uni, on a des taux très élevés. A la sortie de la première guerre mondiale, il y a eu la grande dépression en 1929 et puis un retour au protectionnisme quasi-mondial ce qui a coupé le commerce. Ensuite, il y a une reconstruction qui a été faite après la seconde guerre mondiale de peur d’une nouvelle crise commerciale (système de Bretton Woods). La vague de globalisation depuis 1960 est donc une reprise de celle d’avant la première guerre mondiale.

La globalisation actuelle est due a la verticalisation du commerce (commerce horizontale = échange de produits finis) qui fait que la production est décomposée et il y a donc échange de produits tout au long de la chaine de production (exemple de l’IPod ou de la Barbie).


Points de comparaison entre les crises de 1929 et de 2008 : Elles commencent de la même manière, cependant la crise de 1929 se poursuit tandis que l’on parvient a pallier plus rapidement a celle de 2008.

Facteurs de l’accélération du commerce mondial ? - La croissance du PIB, de la production. - La baisse des coûts au commerce Les couts de transport (innovation, trafic aérien, conteneurs maritimes) et communication (internet) ; les droits douane/restrictions quantitatives : chute des barrières tarifaires. Il y a aussi des normes à respecter pour pouvoir exporter vers un pays (protection des consommateurs ou simplement protectionnisme ?) ; ce sont des barrières non tarifaires, les couts pour adapter les produits à l’exportation. Ces normes posent la question du protectionnisme déguisé. En période de crise, ces couts remontent ; plus clairement en 1929 mais en 2008 cela fait débat.


Principe de l’OMC : un pays n’a pas le droit de discriminer entre les pays et donc a prélever le même tarif quelle que soit l’origine des importations. C’est ce qu’on appelle le tarif NPF (nation la plus favorisée), si un pays décide de favoriser un pays, tous les pays peuvent réclamer le même taux. Il y a une exception au principe de base : c’est le fait que si un pays décide de signer un accord commercial préférentiel (comme l’Union Européenne) et donc de créer une zone libre échange ; cela est permis en respectant certains critères. Il y a plusieurs possibilités de baisse : des libéralisations unilatérales : un pays tout seul décide de baisser ses taux ; les négociations multilatérales ; les signatures d’un accord préférentiel avec certains partenaires. De 1983 a 2003, 65% de la baisse des couts est du a des libéralisations unilatérales (l’ouverture était une condition pour obtenir un prêt du FMI a cette époque) ; 25% a des libéralisations multilatérales et 10% a des accords préférentiels. - L’intégration verticale du commerce mondial Cette raison est vraiment particulière et propre a l’explosion actuelle. Comme les barrières et les couts au commerce sont faibles, il devient intéressant de décomposer la production. Exemple de la Barbie (made in China ?) : Du pétrole d’Arabie saoudite, qui va a Taiwan et est transforme en plastique ; ensuite c’est envoyé en Chine ; le japon produit les cheveux et les envoi en Chine ; finalement en Chine la poupée est assemblée et habillée. Finalement, la valeur ajoutée faite en Chine est assez faible.


→ Pour une même production, les éléments vont voyager plusieurs fois et vont donc être comptés plusieurs fois. Par exemple, les cheveux de la Barbie vont être comptés en sortant au Japon mais aussi lors de l’exportation finale. Les flux de commerce augmentent donc. Les consommations intermédiaires permettent de voir quel est le flux réel. Cette verticalisation des échanges est une des principales raisons de l’explosion des flux commerciaux. On a de plus en plus d’économies qui ont un pourcentage non négligeable de biens intermédiaires importés dans leurs exportations totales. Il y a des économies « headquarters » comme l’Allemagne et des « factory » qui importe une grande part de leurs exports ce qui crée une grande dépendance comme c’est le cas de la Chine. Avant l’essentiel de ce qui servait a produire un produit final venait d’un seul et même pays ; le commerce suivait donc les tendances de la production. Avec la baisse des couts du commerce, on n’échange plus uniquement des produits finis. Finalement, pour une même production, les flux de commerce se démultiplient.

De ce fait, beaucoup de pays ont émergé de manière fulgurante mais qui reste très dépendantes des « headquarters ».

Il y a des taux d’ouverture (total trade/PIB) qui sont donc supérieurs a 100% puisque les flux qui transitent par le pays sont supérieurs a la valeur ajoutée produite. Plus un pays est grand, plus son taux d’ouverture sera faible puisque sa production sera destinée au commerce interne. Les petits pays sont donc beaucoup plus dépendants.

Si l’on considère la zone Euro comme un seul pays, le taux d’ouverture reste faible bien que chaque pays séparément ai un taux d’ouverture relativement élevé.

Structure du commerce mondial

On voit que la France commerce majoritairement au sein de l’Union européenne, et plus précisément avec les pays de la zone Euro.

Plus un pays est important, plus les flux de commerce vont être importants puisque la demande interne sera plus forte ; et plus il va exporter puisqu’il aura une plus grande variété de produits. La taille économique du pays est donc un premier déterminant.

La proximité est aussi un déterminant important, pour cela des pays comme l’Italie ont des flux commerciaux même s’ils ne sont pas grands économiquement. C’est aussi une question de proximité culturelle.

Ces dernières années, on a une augmentation des exportations de la Suisse vers les Etats Unis puisque les exportations vers l’Europe ont été freinées par la dépréciation de l’euro. On voit la l’interdépendance entre le commerce et le marché des changes.

La taille des pays européens (leur PIB) est quasiment proportionnelle a l’importance de leur commerce total avec la France.

Le fait de parler la même langue reste aussi extrêmement important tout comme la proximité géographique.

L’équation de gravité permet de prédire le volume des échanges de biens entre deux pays :

Tij=A.(Yi)a.(Yj)b/(Dij)c

A: constante


Tij: Valeur du commerce entre le pays i et j,


Yi: PIB du pays i,


Yj: PIB du pays j


Dij: distance géographique entre les deux pays,

a, b et c: coefficients à estimer

La relation entre le poids et le commerce n’est pas parfaitement proportionnelle mais on peut estimer l’importance de celle-ci.

Pendant un moment, pour des raisons politiques, il n’y avait pas de commerce entre l’Europe de l’ouest et de l’est. Est-ce qu’a l’heure actuelle, les pays ne font que rattraper le retard pris ou est-ce une vraie intégration européenne ? Pour y répondre, on utiliserait donc cette équation pour y voir plus clair statistiquement.

Aujourd’hui, puisqu’il devient de plus en plus facile de commercer, la distance devrait avoir moins d’importance OR on voit que la distance affecte au contraire de plus en plus le commerce international (les accords régionaux croissants pouvant être une des explications plausible de ce phénomène). Lien étude : http://www.voxeu.org/article/distance-puzzle-resides-poor-economies.

Cela représente cependant aussi une marginalisation de certains des pays.

Qu’échangeons nous ?

Essentiellement des produits manufactures mais aussi des services liés aux transports et au tourisme, ainsi que des produits agricoles et dans le domaine de l’énergie et des minerais. Avec le développement d’internet et des télécommunications, il y a de plus en plus de services qui émergent mais qui ne sont pas encore très importants : ce sont des services qui jusqu'à maintenant n’étaient pas échangeables (par exemple service client, centre d’appels).

Pendant longtemps on n’a eu que des échanges interindustriels selon les avantages comparatifs. Aujourd’hui, on a de plus en plus d’échanges intra-industriels et une croissance d’exportation de produits manufacturés.

Les gains a l’échange : différents modèles.

L’une des conclusions essentielle de toutes les théories des échanges internationaux est qu’il existe des gains au commerce. Plusieurs modèles expliquent les mécanismes du commerce international.

Il y a plusieurs sources d’avantage comparatif : La différence de productivité, de dotations factorielles (capital, travail, terres) et les économies d’échelle. Du fait de ces différences, le commerce entre deux pays peut être bénéfique pour les deux parties. La théorie de l’avantage comparatif donne place à du commerce interbranche.

Ce modèle peut paraître désuet du fait du développement du commerce intra branche actuel. On peut aussi imaginer l’avantage comparatif dans un stade de production précis pour un produit (par exemple, au Bangladesh, une main d’œuvre a faible cout est spécialisée dans le textile). De ce fait, on voit que le commerce fonctionne encore souvent selon l’avantage comparatif.

Pourquoi le même bien est-il produit par plusieurs pays alors ? La différence n’est pas basée sur les différences de productivité ni de dotations factorielles, mais ce sont des domaines (comme l’automobile ou la pharmaceutique) avec des couts fixes importants qui entrainent un besoin de production important pour rentabiliser (économie d’échelle). Par ailleurs, le commerce intra branche s’applique a des produits ou le consommateur aime la variété (on sera en concurrence monopolistique).

Chapitre 1 : l’avantage comparatif comme déterminant du commerce

1.1 Le modèle de Ricardo

Définitions et notations :

-       Productivité du travail = Y/L = Ayl (nombre d’unités produites par unité de travail).

-       Quantités unitaires de travail = L/Y=aLY (nombre d’unités de travail nécessaire par unité de produit).

-       La fonction de production de Ricardo : Y= Ayl·L= (1/aLY) L

Exemple 1: Les Etats Unis peuvent produire des fleurs ou des ordinateurs. On suppose qu’aux USA produire 10 millions de fleurs, se fait au cout de production de 100 000 ordinateurs. En Amérique du Sud, le cout d’opportunité pour produire 10 millions de fleurs est de 30 000 ordinateurs, et est donc plus faible.

On a donc intérêt a ce que ce pays là produise les fleurs et les exporte vers les Etats Unis ; chaque pays se spécialise donc dans le produit ou le cout d’opportunité le plus faible. Dans le modèle de Ricardo, l’avantage comparatif est déterminé par la productivité relative du travail.

Exemple 2 : Tony Parker joue mieux au basket que son jardinier. Il coupe aussi le gazon plus vite. Tony Parker a donc deux avantages absolus sur son jardinier et son jardinier n’en a aucun. Compte tenu du fait qu’il a un nombre d’heures limité, Tony Parker va avoir un cout d’opportunité plus élevé que le jardinier si il ne joue pas au basket. Le jardinier va donc jardiner puisque son cout d’opportunité est plus faible. Il a donc la production relative la plus élevée.

Dans le modèle de Ricardo, ce qui fait que les pays vont avoir des gains a l’échange, ce sont leurs différences de productivité.

Un pays peut avoir un avantage absolu dans tous les domaines, et tout de même avoir intérêt à commercer et à ne pas rester en autarcie ; puisqu’un pays a un nombre limité de travailleurs et a donc intérêt a se spécialiser dans ce qu’il produit le mieux. Ce qui compte donc c’est la productivité relative ; on regarde donc le cout d’opportunité.

L’économie fermée de Ricardo

Hypothèses :

-       Le travail est le seul facteur de production

-       Son offre est fixe (parfaitement inélastique)

-       La productivité du travail est fixe

-       2 biens substituables sont produits : fromage et vin

-       Concurrence parfaite sur tous les marchés.

Premièrement on cherche a savoir quel est l’équilibre en économie fermée (en autarcie), puis on cherche a voir ce qu’il se passe si l’on passe en libre échange totale.

La frontière des possibilités de production (FPP) nous donne la quantité maximale de vin et de fromage qui peut être produite, en prenant en compte la productivité des travailleurs.

On a besoin d’un graphique qui nous indique toutes les combinaisons de production possibles entre vin et fromage.

Le nombre d’heures de travail pour fabriquer un fromage / le nombre d’heures de travail pour fabriquer une bouteille de vin = le cout d’opportunité ; le nombre de bouteilles de vin que je dois sacrifier si je dois augmenter d’une unité le nombre de fromages dans mon économie.

La FPP me donne donc toutes les combinaisons possible, et la pente de celle-ci me donne le cout d’opportunité.

               

Equilibre de production en économie fermée :

En autarcie, les salaires doivent être égaux dans les deux productions. Le prix relatif du fromage devra être égal au cout d’opportunité du fromage.

Si a chaque fois que l’on augmente d’une unité le fromage, on sacrifie 2 bouteilles de vin : alors le prix relatif du fromage doit être égal a 2 fois le prix du vin.

En concurrence pure et parfaite, il n’y a pas de profit et il y a une mobilité parfaite du travail entre les deux secteurs (Si le salaire est supérieur dans un des secteurs, tous les travailleurs iront vers celui-ci ; pour produire les deux, il faut donc le même salaire).

Le salaire va dépendre du prix du bien divise par la production unitaire ; il dépend donc de la productivité.

Prix relatif d’autarcie = cout d’opportunité

Les quantités consommées/produites de chaque bien sont déterminées par la demande relative des deux biens au prix relatif fixé par les coefficients de travail unitaire.

Le point de tangence entre la FPP et la courbe d’indifférence, nous montre l’équilibre de production.

Comment évoluent les prix relatifs et les salaires (l’équilibre de production) en économie ouverte ?

Hypothèses :

o   Deux pays (Home et Foreign)

o   Deux biens : fromage et vin

o   Le travail est le seul facteur de production

o   Son offre et sa productivité sont fixes

o   Concurrence parfaite sur tous les marchés.

à On exporte le bien dans lequel on a un avantage comparatif et on importe l’autre bien. On aura donc un pays entièrement spécialisé dans le vin et l’autre dans le fromage.

Si le prix de libre échange s’établit au même niveau que le prix d’autarcie de l’autre pays, celui ci n’a pas de gain à l’échange mais notre pays se spécialise complétement. Vice versa si le prix de libre échange s’établit au même niveau que notre prix d’autarcie.

Si le prix de libre échange s’établit entre les deux prix d’autarcie, il y aura une spécialisation complète de l’un et de l’autre.

Quand les pays s’ouvrent au commerce, on va avoir un gain pour chacun des pays. Le pays se spécialise dans la production ou il a un avantage comparatif : le salaire des travailleurs va augmenter et donc leur pouvoir d’achat (ainsi que leur contrainte budgétaire qui ne va plus forcement être confondue avec la frontière des possibilités de production). En économie fermée, la 'FPP est confondue avec la contrainte budgétaire. L’ouverture du commerce va donc représenter un gain pour les consommateurs puisqu’on peut désormais consommer des biens que l’on ne produit pas.

On va avoir une restructuration de l’économie.

En présence de commerce, les prix des biens sont identiques dans les deux pays. Donc, les différences de productivité absolue entre les pays font que les salaires ne sont pas nécessairement égaux ; mais tant que le prix relatif de libre échange est entre les deux prix d’autarcie, les salaires (réels) augmentent dans les deux pays lorsqu’on s’ouvre au commerce.

Exemple : Malgré une productivité absolue plus élevée aux États-Unis qu’en Angleterre a la fin de la 2ème Guerre mondiale, les exportations des deux pays correspondaient a la prédiction du modèle de Ricardo.

Tous les points sont a droite, au dessus de 1 pour tous les secteurs: la productivité des États-Unis est supérieure a celle de l’Angleterre. On remarque que les exportations américaines ne dominent pas dans tous les secteurs. Les États-Unis vont se spécialiser dans les secteurs où ils ont la productivité relative la plus élevée, et l’Angleterre va se spécialiser dans les autres secteurs (où elle aura le cout d’opportunité le plus faible).

Trois idées reçues sur l’avantage comparatif :

o   L’ouverture au libre échange ne peut profiter à une économie qu’a condition qu’elle soit suffisamment efficace ou compétitive.

FAUX : Ce qui détermine les gains au commerce n’est pas l’avantage absolu, mais l’avantage relatif.

o   La concurrence des pays à bas salaires est injuste et pénalise les pays développés.

FAUX : Le salaire reflète les différences des productivités absolues entre les pays et les gains du commerce sont indépendants des avantages absolus. Un salaire deux fois plus faible signifie une productivité deux fois plus faible. Il n’y a donc pas d’intérêt à produire là où les salaires sont plus faibles, puisqu’il faudra deux fois plus d’heures.

o   Le commerce international permet aux entreprises et consommateurs des pays développés d’exploiter les travailleurs du Tiers Monde en y maintenant de faibles salaires.

FAUX : Le commerce augmente le salaire des travailleurs en leur permettant de se spécialiser là où ils sont relativement plus productifs. Lorsque le prix du bien exportable augmente, ceci engendre une augmentation des salaires réels. La solution n’est pas d’arrêter le commerce, mais de leur permettre d’augmenter leur productivité (education, institutions, respect de la loi)

 

Le modèle Ricardien est le modèle le plus simple pour expliquer comment des différences entre pays peuvent nous amener des gains aux échanges

Le travail est le seul facteur de production et les gains du commerce sont expliqués par les différences de productivité relative entre les pays

Dans le modèle Ricardien un pays va exporter le bien dans lequel il a un avantage comparatif, et importer le bien dans lequel il a un désavantage comparatif, même lorsqu’il a un avantage absolu dans la production de ce bien importé.

Les gains au commerce peuvent être vu comme:

              
– Le commerce étant une méthode indirecte de production plus productive


              
– Une expansion de la possibilité de consommations des pays

La distribution des gains au commerce va dépendre de la différence entre les prix relatifs d’autarcie et les prix relatifs de libre échange.

La prédiction de base du modèle Ricardien selon laquelle un pays exporte plus du bien dans lequel il a une productivité relative plus importante (indépendamment de sa productivité absolue) a été confirmé par un grand nombre d’études.