« El federalismo y la teoría política americana » : différence entre les versions

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  |image_caption= ''Scène à la signature de la Constitution des États-Unis'', par Howard Chandler Christy. Ce tableau représente les 33 délégués qui signèrent la Constitution.
  |image_caption= ''Escena de la firma de la Constitución de los Estados Unidos'', por Howard Chandler Christy. Este gráfico muestra los 33 delegados que firmaron la Constitución.
  | cours = [[Historia del Pensamiento Jurídico y Político: Los fundamentos del pensamiento jurídico y político moderno 1500 - 1850]]
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Las respuestas a estas preguntas son muy completas.  
Las respuestas a estas preguntas son muy completas.  


== Les fédéralistes ==
== Los federalistas ==
La première remarque est que lorsqu’on suit le raisonnement des fédéralistes afin de savoir qui de la démocratie ou de la république est le régime préférable, ils partent d’un constat affligeant, les démocraties des cités anciennes étaient divisées par les querelles. Pour tous les fédéralistes sans exception, la démocratie telle que les anciens la pratiquaient est tout simplement impraticable, les démocraties du passé ont échoué à instaurer une certaine stabilité en politique.
La primera observación es que cuando se sigue el razonamiento de los federalistas sobre cuál de las democracias o repúblicas es el régimen preferible, parten de la angustiosa observación de que las democracias de las antiguas ciudades estaban divididas por disputas. Para todos los federalistas sin excepción, la democracia tal como la practicaban los antiguos es simplemente impracticable, las democracias del pasado no han logrado establecer una cierta estabilidad en la política.


La deuxième remarque est qu’en revanche ce qui fonctionne est le régime républicain : ce qui permet de gérer, de contrôler les factions, l’instabilité des cités anciennes peut être contenu et transformé dans le régime républicain ; en d’autres termes, la démocratie est le régime du passé, il faut construire une république de type nouveau avec un ordre juridique et politique précis afin de contrôler les factions.  
La segunda observación es que, por otra parte, lo que funciona es el régimen republicano: lo que permite gestionar, controlar las facciones, la inestabilidad de las antiguas ciudades puede ser contenido y transformado en el régimen republicano; en otras palabras, la democracia es el régimen del pasado, es necesario construir un nuevo tipo de república con un orden jurídico y político preciso para controlar las facciones.  


Les factions sont une nécessité et un fait incontournable, on ne peut éviter des opinions divergentes, la question n’est pas de savoir comment les utiliser, mais de comment les utiliser afin que la liberté soit garantie ? Un régime permet à ces factions de cohabiter, de se combattre : c’est le régime républicain. Toutefois, on ne dit pas comment la déceler et comment est-elle structurée.
Las facciones son una necesidad y un hecho ineludible, no se pueden evitar las opiniones divergentes, la cuestión no es cómo utilizarlas, sino cómo utilizarlas para que se garantice la libertad? Un régimen permite que estas facciones coexistan, que se peleen entre sí: es el régimen republicano. Sin embargo, no dice cómo puede ser detectado y cómo está estructurado.


La troisième remarque est que les fédéralistes construisent un système politique et juridique au sein duquel aucune faction ne peut l’emporter parce que c’est un système politique fondé sur quelques principes clefs. La question devient : quels sont ces principes incontournables ? On en distingue essentiellement trois montrant que les constituants américains sont les disciples de Rousseau, Montesquieu, Machiavel et un peu de Hobbes.  
El tercer punto es que los federalistas construyen un sistema político y jurídico en el que ninguna facción puede ganar porque es un sistema político basado en unos pocos principios clave. La pregunta es: ¿cuáles son estos principios ineludibles? Hay esencialmente tres que muestran que los constituyentes americanos son los seguidores de Rousseau, Montesquieu, Maquiavelo y un poco de Hobbes.  
*principe de la représentation politique : au fond contre Rousseau, les constituants américains, les fédéralistes notamment, établissent le lien entre souveraineté du peuple et représentation politique. Le principe de représentation et de souveraineté du peuple ne sont pas incompatible. Pour les fédéralistes on peut affirmer que le peuple est souverain, mais on peut dans la pratique politique rendre opérationnel ce principe différemment que les athéniens ou les spartiates, nous sommes souverain, mais on a besoin de représentants notamment sur un grand territoire. De ce point de vue, les constituants américains sont des disciples de Rousseau tout en s’en éloignant. Le premier critère de la république moderne est le principe de la représentation politique qui n’est pas incompatible avec le principe de souveraineté du peuple.
*principio de representación política: básicamente contra Rousseau, los constituyentes americanos, los federalistas en particular, establecen el vínculo entre la soberanía del pueblo y la representación política. El principio de representación y la soberanía del pueblo no son incompatibles. Para los federalistas se puede afirmar que el pueblo es soberano, pero en la práctica política se puede hacer funcionar este principio de manera diferente a los atenienses o a los espartanos, somos soberanos, pero necesitamos representantes, sobre todo en un gran territorio. Desde este punto de vista, los electores americanos son seguidores de Rousseau mientras se distancian de él. El primer criterio de la república moderna es el principio de la representación política, que no es incompatible con el principio de la soberanía del pueblo.
*une république moderne fondée sur la représentation et le principe de souveraineté du peuple doit être une république qui consacre et établit la séparation des pouvoirs : il s’agit de mettre en place des pouvoirs bien distincts en établissant un pouvoir judiciaire extrêmement fort et autonome ; la Cour suprême américaine a joué dans l’histoire américaine un rôle essentiel d’arbitre, de pouvoir au-dessus des pouvoirs.  
* Una república moderna basada en la representación y el principio de la soberanía del pueblo debe ser una república que consagre y establezca la separación de poderes: se trata de establecer poderes muy distintos mediante el establecimiento de un poder judicial extremadamente fuerte y autónomo; la Corte Suprema de los Estados Unidos ha desempeñado en la historia americana un papel esencial de árbitro, de poder por encima de los poderes.  
*il faut que la république soit fédérative : c’est la naissance de l’État fédéral américain qui est à distinguer de l’idée de confédération d’État. Un État fédéral est beaucoup plus centralisé alors que dans une confédération d’État le pouvoir ressort des États contractants, il y a un déplacement du pouvoir des États américains vers ce qui deviendra l’État fédéral.  
*La república debe ser federal: es el nacimiento del estado federal americano que debe distinguirse de la idea de confederación estatal. Un estado federal está mucho más centralizado, mientras que en una confederación estatal el poder recae en los estados contratantes, hay un desplazamiento del poder de los estados americanos a lo que se convertirá en el estado federal.  


Il n’y a pas de république moderne fondée sur la représentation, la souveraineté du peuple, la séparation des pouvoirs avec un pouvoir judiciaire fort si cette république n’est pas fédérale ; c’est Montesquieu qui définit la République fédérative.
No hay una república moderna basada en la representación, la soberanía del pueblo, la separación de poderes con un poder judicial fuerte si esa república no es federal; es Montesquieu quien define la república federal.


Ces quatre critères représentent la base de la République moderne défendue par les fédéralistes.
Estos cuatro criterios representan la base de la república moderna defendida por los federalistas.


== Les antifédéralistes ==
== Los antifederalistas ==
Cette vision de la république des fédéralistes a bien sûr été contestée, les antifédéralistes vont opposer une vision radicalement différente reposant sur le refus, sur une sorte de contre-modèle.  
Esta visión de la república de los federalistas ha sido por supuesto impugnada, los antifederalistas van a proponer una visión radicalmente diferente basada en el rechazo, en una especie de contramodelo.  


La république viable n’est pas fondée sur commerce, pas impériale, elle ne doit pas avoir une politique de puissance, elle ne doit pas être commerciale, elle ne doit pas avoir vocation à être un empire.
La república viable no se basa en el comercio, no es imperial, no debe tener una política de poder, no debe ser comercial, no debe tener la vocación de ser un imperio.


La grande dénonciation des antifédéralistes au cours des débats de Philadelphie repose sur une crainte très importante qui est de voir le droit des États uniformisé. Ils vont dénoncer la vision centralisatrice et uniformisante de la vision des fédéralistes.
La gran denuncia de los antifederalistas durante los debates de Filadelfia se basa en un temor muy importante, que es ver la ley de los estados unificada. Van a denunciar la visión centralizadora y unificadora de los federalistas.


En d’autres termes, les antifédéralistes ont une vision beaucoup plus particulariste de la république ; ces deux visions de la république s’opposent et de manière très forte pendant la convention de Philadelphie, les vaincus vont avoir la rhétorique pour eux, mais ne vont pas gagner le combat.
En otras palabras, los antifederalistas tienen una visión mucho más particularista de la república; estas dos visiones de la república son opuestas entre sí, y muy fuertemente durante la convención de Filadelfia, los derrotados tendrán la retórica para ellos, pero no ganarán la lucha.


D’autres enjeux entre fédéralistes et antifédéralistes interpellent, il y a l’État centralisé vs État décentralisé, l’universalisation, mais aussi la question de l’armée.
Otras cuestiones entre federalistas y antifederalistas son el estado centralizado frente al descentralizado, la universalización, pero también la cuestión del ejército.


Les antifédéralistes défendaient une conception presque moderne de l’armée, l’armée devait constituer une armée de milice, on est dans une vision machiavélienne. Les fédéralistes vont défendre l’idée d’une armée moderne de métier.
Los antifederalistas defendían una concepción casi moderna del ejército, el ejército iba a ser un ejército de milicias, estamos en una visión maquiavélica. Los federalistas defenderán la idea de un ejército profesional moderno.


La république doit reposer sur une armée forte, permanente, capable de défendre les frontières de cette république qui a vocation à conquérir de grands espaces.
La república debe basarse en un ejército fuerte y permanente, capaz de defender las fronteras de esta república, que tiene vocación de conquistar grandes áreas.


Les fédéralistes ont une vision permanente de l’armée et veulent mettre l’accent sur une puissante marine, car lorsqu’on a une flotte puissante on contrôle les mers et on peut se protéger et s’étendre.
Los federalistas tienen una visión permanente del ejército y quieren poner el énfasis en una marina poderosa, porque cuando tienes una flota poderosa controlas los mares y puedes proteger y expandirte.


[[Image:Patrick Henry Rothermel.jpg|thumb|250px|Discours de Patrick Henry contre le Stamp Act en 1765 devant la Chambre des Bourgeois de Virginie.]]
[[Image:Patrick Henry Rothermel.jpg|thumb|250px|Discurso de Patrick Henry contra el Acta del Sello en 1765 ante la Casa de los Burgueses de Virginia.]]


Les fédéralistes cherchaient à mettre en place une république moderne impériale. Les antifédéralistes ont réagi fortement.
Los federalistas buscaban establecer una república imperial moderna. Los antifederalistas reaccionaron con fuerza.


{{citation bloc|Vous ne devez pas chercher à renforcer votre commerce, ni à devenir un peuple grand et puissant, mais à assurer les libertés ; car la liberté devrait être le but essentiel de votre gouvernement. […] ce nouveau pouvoir foulera aux pieds votre liberté déchue : que mes chers Américains se gardent bien contre cette léthargie fatale qui a perverti l’Univers ; avons-nous les moyens de résister à des armées disciplinées quand notre seul moyen de défense se trouve entre les mains du Congrès ? […] Imiterons-nous l’exemple de ces nations qui ont échangé un gouvernement modeste conter un gouvernement superbe ? Ces nations sont-elles dignes de notre imitation ? Quelles compensations peuvent-elles chercher pour la perte de leur liberté ? Si nous acceptons ce gouvernent consolidé, ce sera par amour de la splendeur et de la grandeur d’un pouvoir formidable. D’une manière ou d’une autre, nous aurons alors un grand et puissant Empire ; nous aurons une marine, une armée et bien d’autres choses. Quand l’esprit américain était dans sa jeunesse, le langage de l’Amérique était différent ; la liberté, Monsieur, était lors le but suprême.|Discours de P. Henry dans : The anti-federalist papers and the constitutional debates, publ. Par R Ketchmam, New York 1986, p.200}}
{{citation bloc|No debéis buscar el fortalecimiento de vuestro comercio, ni convertiros en un pueblo grande y poderoso, sino asegurar la libertad; pues la libertad debe ser el objetivo esencial de vuestro gobierno. ... este nuevo poder pisoteará su libertad caída: que mis queridos americanos se cuiden del letargo fatal que ha pervertido el Universo; ¿podemos permitirnos resistir ejércitos disciplinados cuando nuestro único medio de defensa está en manos del Congreso? ...] ¿Emularemos el ejemplo de las naciones que han cambiado un gobierno modesto por uno magnífico? ¿Son estas naciones dignas de nuestra imitación? ¿Qué compensación pueden pedir por la pérdida de su libertad? Si aceptamos este gobierno consolidado, será por amor al esplendor y la grandeza de un poder formidable. De una forma u otra, tendremos un gran y poderoso Imperio; tendremos una marina, un ejército y muchas otras cosas. Cuando el espíritu americano estaba en su juventud, el lenguaje de América era diferente; la libertad, señor, era el objetivo supremo.|El discurso de Patrick Henryen : The anti-federalist papers and the constitutional debates, publ. Par R Ketchmam, New York 1986, p.200}}


= Le débat =
= El debate =
Les penseurs de cette république moderne, commerciale, impériale vont contre-attaquer, les débats avec les antifédéralistes seront houleux.
Los pensadores de esta república moderna, comercial e imperial contraatacarán, los debates con los antifederalistas serán tormentosos.


Un des angles de leur attaque est qu’au fond, la conception fédéraliste de la république va reposer sur la redéfinition de deux mots importants dans l’ordre politique. En d’autres termes les fédéralistes vont donner une nouvelle définition de l’idée de constitution et de peuple.
Uno de los ángulos de su ataque es que la concepción federalista de la república se basará básicamente en la redefinición de dos palabras importantes en el orden político. En otras palabras, los federalistas darán una nueva definición de la idea de constitución y pueblo.


Quel est le nouveau sens donné par les fédéralistes ?
¿Cuál es el nuevo significado dado por los federalistas?


Au fond, l’idée de constitution peut être ramenée pour l’essentiel à deux significations différentes :
Básicamente, la idea de constitución puede reducirse a dos significados diferentes:
*le terme constitution tel que le pensent les fédéralistes a un sens institutionnel : la constitution est tout d’abord un document qui organise les pouvoirs publics, c’est le sens institutionnel classique que nous connaissons aujourd’hui.
* el término constitución como los federalistas piensan que tiene un significado institucional: la constitución es en primer lugar un documento que organiza los poderes públicos, este es el significado institucional clásico que conocemos hoy en día.
*sens normatif de la constitution : les fédéralistes vont donner à la constitution le sens de loi suprême, loi au-dessus des lois ; la constitution dans cette perspective fédéraliste est définie comme la norme suprême. Cette dimension-là est nouvelle.  
*Significado normativo de la constitución: los federalistas darán a la constitución el significado de ley suprema, ley sobre ley; la constitución en esta perspectiva federalista se define como la norma suprema. Esta es una nueva dimensión.  


Avant les fédéralistes américains, la constitution n’avait qu’un sens parmi d’autres, pour Bodin ce sont les lois fondamentales du royaume, une constitution n’est plus seulement un document, mais les articles de la constitution sont sacrés puisqu’ils ont une dimension normative.
Antes de los federalistas americanos, la constitución tenía un solo significado entre otros, para Bodin estas son las leyes fundamentales del reino, una constitución ya no es sólo un documento, sino que los artículos de la constitución son sagrados ya que tienen una dimensión normativa.


L’autre apport est l’idée de peuple ou de nation américaine ; entre tous les désaccords institutionnels, constitutionnels, politiques, juridiques qu’ils avaient avec leurs opposants antifédéralistes, il y avait en fait une deuxième différence essentielle après la signification même du mot constitution qui était la conception de la nation américaine qui était extrêmement différente.
La otra contribución es la idea del pueblo o nación americana; entre todos los desacuerdos institucionales, constitucionales, políticos, legales que tuvieron con sus oponentes antifederalistas, había de hecho una segunda diferencia esencial después del significado mismo de la palabra constitución que era la concepción de la nación americana que era extremadamente diferente.


Tout d’abord, la définition des fédéralistes est une définition assez classique faisant partie du peuple toute personne étant né sur le territoire américain. La deuxième dimension de la définition du peuple américain, les différencies des antifédéralistes auront et ils vont défendre une définition exclusive, pas tout le monde fait partie de la nation américaine et notamment les noirs, les Amérindiens et les peuples autochtones qui n’étaient pas considérés comme faisant partie de la nation américaine.
En primer lugar, la definición de federalistas es una definición bastante clásica de la gente como cualquier persona que nació en suelo americano. La segunda dimensión de la definición del pueblo americano, las diferencias de los antifederalistas tendrán y defenderán una definición exclusiva, no todo el mundo es parte de la nación americana, incluyendo los negros, los nativos americanos y los pueblos indígenas que no se consideraban parte de la nación americana.


Les non-wasps ne sont pas inclus pour les fédéralistes dans la nation américaine ; d’affirmer la souveraineté du peuple est une belle chose, mais si on définit le peuple de manière exclusive, les choses sont plus nuancées.
Los no-wasps no están incluidos para los federalistas en la nación americana; afirmar la soberanía del pueblo es algo bonito, pero si definimos el pueblo exclusivamente, las cosas son más matizadas.


Cette conception exclusive et limitée du peuple américain est retrouvée dans la déclaration d’indépendance américaine.
Esta concepción exclusiva y limitada del pueblo americano se encuentra en la Declaración de Independencia Americana.


{{citation bloc|[…] Il a abdiqué le gouvernement de notre pays, en nous déclarant hors de sa protection et en nous faisant la guerre. Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes et massacré nos concitoyens. En ce moment même, il transporte de grandes armées de mercenaires étrangers pour accomplir l’œuvre de mort, de désolation et de tyrannie qui a été commencée avec des circonstances de cruauté et de perfidie dont on aurait peine à trouver des exemples dans les siècles les plus barbares, et qui sont tout à fait indignes du chef d’une nation civilisée. Il a excité parmi nous l’insurrection domestique, et il a cherché à attirer sur les habitants de nos frontières les Indiens, ces sauvages sans pitié, dont la manière bien connue de faire la guerre est de tout massacrer, sans distinction d’âge, de sexe ni de condition.}}
{{citation bloc|[…] Abandonó el gobierno de nuestro país, declarándonos fuera de su protección y haciéndonos la guerra. Ha saqueado nuestros mares, devastado nuestras costas, quemado nuestras ciudades y masacrado a nuestros ciudadanos. En este mismo momento está transportando grandes ejércitos de mercenarios extranjeros para llevar a cabo la obra de muerte, desolación y tiranía que se inició en circunstancias de crueldad y perfidia de las que sería difícil encontrar ejemplos en los siglos más bárbaros, y que son totalmente indignas del líder de una nación civilizada. Ha provocado una insurrección doméstica entre nosotros, y ha tratado de atraer a los habitantes de nuestras fronteras a los indios, esos salvajes despiadados, cuya forma conocida de hacer la guerra es masacrar todo, sin importar la edad, el sexo o la condición.}}


Cette vision exclusive de la citoyenneté américaine est très caractéristique des fédéralistes Hamilton, Jay et Madison.  
Esta visión exclusiva de la ciudadanía americana es muy característica de los federalistas Hamilton, Jay y Madison.  


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Fichier:Alexander_Hamilton_portrait_by_John_Trumbull_1806.jpg|Portrait d'Alexander Hamilton par John Trumbull.
Fichier:Alexander_Hamilton_portrait_by_John_Trumbull_1806.jpg|Retrato de Alexander Hamilton por John Trumbull.
Fichier:John_Jay_(Gilbert_Stuart_portrait).jpg|Portrait de John Jay par Gilbert Stuart.
Fichier:John_Jay_(Gilbert_Stuart_portrait).jpg|Retrato de John Jay por Gilbert Stuart.
Fichier:James_Madison.jpg|James Madison.
Fichier:James_Madison.jpg|James Madison.
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Ce n’est pas une spécificité américaine, dans les écrits révolutionnaires français, la conception définie par les révolutionnaires français est une vision hiérarchique des peuples européens. Il y a tout une liste de la hiérarchie des peuples selon les révolutionnaires français : les Français, suisses, les Anglais, les Américains, les Espagnols, les Russes, le chinois, les Perses. L’idée de fraternité universelle véhiculée par les révolutions américaine et française est menée à mal dans le fait par une vision de la hiérarchie des peuples qui interpelle.
No se trata de una especificidad americana, en los escritos revolucionarios franceses, la concepción definida por los revolucionarios franceses es una visión jerárquica de los pueblos europeos. Hay toda una lista de la jerarquía de los pueblos según los revolucionarios franceses: los franceses, los suizos, los ingleses, los americanos, los españoles, los rusos, los chinos, los persas. La idea de fraternidad universal transmitida por las revoluciones americana y francesa se ve socavada de hecho por una visión de la jerarquía de los pueblos que desafía.


Les fédéralistes vont défendre une vision impériale de la république moderne. Ce sont des textes qui synthétisent les lumières européennes.
Los federalistas defenderán una visión imperial de la república moderna. Estos son textos que sintetizan la Ilustración Europea.


= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist IX =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist IX =
{{citation bloc|A firm Union will be of the utmost moment to the peace and liberty of the States, as a barrier against domestic faction and insurrection. It is impossible to read the history of the petty Republics of Greece and Italy, without feeling sensations of horror and disgust, at the distractions with which they were continually agitated […]}}
{{citation bloc|A firm Union will be of the utmost moment to the peace and liberty of the States, as a barrier against domestic faction and insurrection. It is impossible to read the history of the petty Republics of Greece and Italy, without feeling sensations of horror and disgust, at the distractions with which they were continually agitated […]}}


Le constat du passé est clair, les démocraties du passé ne sont pas la solution des modernes, elles étaient instables et il faut y renoncer.
Es evidente que las democracias del pasado no son la solución del mundo moderno; eran inestables y deben ser abandonadas.


Peut-on donc trouver un régime qui combine l’ordre et la liberté ?
¿Podemos, por lo tanto, encontrar un régimen que combine el orden y la libertad?


{{citation bloc|From the disorders that disfigure the annals of those Republics, the advocates of despotism have drawn arguments, not only against the forms of Republican Government, but against the very principles of civil liberty. They have decried all free Government as inconsistent with the order of society […]}}
{{citation bloc|From the disorders that disfigure the annals of those Republics, the advocates of despotism have drawn arguments, not only against the forms of Republican Government, but against the very principles of civil liberty. They have decried all free Government as inconsistent with the order of society […]}}


Ils connaissent leurs classiques :  
Conocen sus clásicos:  


{{citation bloc|The science of politics, however, like most other sciences, has received great improvement. The efficacy of various principles is now well understood, which were either not known at all, or imperfectly known to the ancients. The regular distribution of power into distinct departments; the introduction of legislative balances and checks; the institution of courts composed of judges holding their offices during good behavior; the representation of the people in the legislature by deputies of their own election: these are wholly new discoveries, or have made their principal progress towards perfection in modern times.}}
{{citation bloc|The science of politics, however, like most other sciences, has received great improvement. The efficacy of various principles is now well understood, which were either not known at all, or imperfectly known to the ancients. The regular distribution of power into distinct departments; the introduction of legislative balances and checks; the institution of courts composed of judges holding their offices during good behavior; the representation of the people in the legislature by deputies of their own election: these are wholly new discoveries, or have made their principal progress towards perfection in modern times.}}


Les démocraties du passé ne sont plus imitables, ce sont de beaux modèles. Il faut créer un système qui neutralise les factions :
Las democracias del pasado ya no son imitables, son hermosos modelos. Necesitamos crear un sistema que neutralice las facciones:


{{citation bloc|When Montesquieu recommends a small extent for republics, the standards he had in view were of dimensions far short of the limits of almost every one of these States.}}
{{citation bloc|When Montesquieu recommends a small extent for republics, the standards he had in view were of dimensions far short of the limits of almost every one of these States.}}


Montesquieu avait tort pour Hamilton de faire l’équation entre république et petit territoire, il est possible de faire l’équation entre grands territoires et république :
Montesquieu se equivocó al equiparar Hamilton a república y pequeño territorio, es posible equiparar gran territorio y república:


{{citation bloc|So far are the suggestions of Montesquieu from standing in opposition to a general Union of the States, that he explicitly treats of a CONFEDERATE REPUBLIC as the expedient for extending the sphere of popular government, and reconciling the advantages of monarchy with those of republicanism.}}
{{citation bloc|So far are the suggestions of Montesquieu from standing in opposition to a general Union of the States, that he explicitly treats of a CONFEDERATE REPUBLIC as the expedient for extending the sphere of popular government, and reconciling the advantages of monarchy with those of republicanism.}}


Pour Hamilton, la république fédérative est le régime qui combine les avantages d’une monarchie avec les avantages d’une république.
Para Hamilton, la república federal es el sistema que combina las ventajas de una monarquía con los beneficios de una república.


{{citation bloc|I have thought it proper to quote at length these interesting passages, because they contain a luminous abridgment of the principal arguments in favor of the Union, and must effectually remove the false impressions which a misapplication of other parts of the work was calculated to make. They have, at the same time, an intimate connection with the more immediate design of this paper; which is, to illustrate the tendency of the Union to repress domestic faction and insurrection. }}
{{citation bloc|I have thought it proper to quote at length these interesting passages, because they contain a luminous abridgment of the principal arguments in favor of the Union, and must effectually remove the false impressions which a misapplication of other parts of the work was calculated to make. They have, at the same time, an intimate connection with the more immediate design of this paper; which is, to illustrate the tendency of the Union to repress domestic faction and insurrection. }}


Il faut trouver un système qui réprime, contrôle les insurrections intérieures et extérieures.
Necesitamos encontrar un sistema que suprima, controle las insurgencias internas y externas.


= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist X =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist X =
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{{citation bloc|By a faction, I understand a number of citizens, whether amounting to a majority or a minority of the whole, who are united and actuated by some common impulse of passion, or of interest, adverse to the rights of other citizens, or to the permanent and aggregate interests of the community.}}
{{citation bloc|By a faction, I understand a number of citizens, whether amounting to a majority or a minority of the whole, who are united and actuated by some common impulse of passion, or of interest, adverse to the rights of other citizens, or to the permanent and aggregate interests of the community.}}


C’est la définition de la faction qu’il faut neutraliser, il faut lutter contre le pouvoir néfaste des factions. L’explication est détaillée à la suite :
Es la definición de la facción que necesita ser neutralizada, el poder maligno de las facciones necesita ser combatido. La explicación se detalla a continuación:


{{citation bloc|The inference to which we are brought is, that the causes of faction cannot be removed; and that relief is only to be sought in the means of controlling its effects.}}
{{citation bloc|The inference to which we are brought is, that the causes of faction cannot be removed; and that relief is only to be sought in the means of controlling its effects.}}


Les fédéralistes ont une conception un peu noire de la nature humaine. Les fédéralistes comme les antifédéralistes se méfient des vices humains, l’homme est un être corruptible, ils sont obsédés par la capacité que l’homme a de se corrompre.
Los federalistas tienen una concepción algo negra de la naturaleza humana. Tanto los federalistas como los antifederalistas desconfían de los vicios humanos, el hombre es un ser corruptible, están obsesionados con la capacidad del hombre para corromperse a sí mismo.


Ils ne sont pas comme leurs prédécesseurs intéressés à construire une réflexion sur l’homme, ce qui est important est de corriger les effets, on doit accepter que l’homme n’est pas nécessairement un « saint » et la question est de comment corriger les effets d’une telle constatation.
No son como sus predecesores interesados en construir una reflexión sobre el hombre, lo importante es corregir los efectos, hay que aceptar que el hombre no es necesariamente un "santo" y la cuestión es cómo corregir los efectos de tal hallazgo.


Pour Madison, le pouvoir arrête le pouvoir, c’est au nom de cet adage que les factions vont être arrêté :
Para Madison, el poder detiene el poder, es en el nombre de este adagio que las facciones se detendrán:


{{citation bloc|By what means is this object attainable? Evidently by one of two only. Either the existence of the same passion or interest in a majority, at the same time, must be prevented; or the majority, having such coexistent passion or interest, must be rendered, by their number and local situation, unable to concert and carry into effect schemes of oppression. If the impulse and the opportunity be suffered to coincide, we well know that neither moral nor religious motives can be relied on as an adequate control […]}}
{{citation bloc|By what means is this object attainable? Evidently by one of two only. Either the existence of the same passion or interest in a majority, at the same time, must be prevented; or the majority, having such coexistent passion or interest, must be rendered, by their number and local situation, unable to concert and carry into effect schemes of oppression. If the impulse and the opportunity be suffered to coincide, we well know that neither moral nor religious motives can be relied on as an adequate control […]}}


Les passions humaines doivent être contenues, pour cela il faut les contrôler.
Las pasiones humanas deben ser contenidas, y para ello deben ser controladas.


{{citation bloc|A Republic, by which I mean a Government in which the scheme of representation takes place, opens a different prospect, and promises the cure for which we are seeking. Let us examine the points in which it varies from pure Democracy, and we shall comprehend both the nature of the cure, and the efficacy which it must derive from the Union.
{{citation bloc|A Republic, by which I mean a Government in which the scheme of representation takes place, opens a different prospect, and promises the cure for which we are seeking. Let us examine the points in which it varies from pure Democracy, and we shall comprehend both the nature of the cure, and the efficacy which it must derive from the Union.
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= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XI =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XI =
Le principe de la représentation est affirmé dans The Federalist XI :  
El principio de representación se afirma en The Federalist XI :  


{{citation bloc|There are appearances to authorize a supposition, that the adventurous spirit, which distinguishes the commercial character of America, has already excited uneasy sensations in several of the maritime powers of Europe […] They foresee the dangers, that may threaten their American dominions from the neighborhood of States, which have all the dispositions, and would possess all the means, requisite to the creation of a powerful marine [...]A further resource for influencing the conduct of European nations towards us, in this respect, would arise from the establishment of a Fœderal navy. There can be no doubt, that the continuance of the Union […]Our position is, in this respect, a most commanding one. And if, to this consideration we add that of the usefulness of supplies from this country, in the prosecution of military operations in the West Indies, it will readily be perceived, that a situation so favorable would enable us to bargain with great advantage for commercial privileges. A price would be set, not only upon our friendship, but upon our neutrality. By a steady adherence to the Union, we may hope, erelong, to become the Arbiter of Europe in America; and to be able to incline the balance of European competitions in this part of the world, as our interest may dictate.}}
{{citation bloc|There are appearances to authorize a supposition, that the adventurous spirit, which distinguishes the commercial character of America, has already excited uneasy sensations in several of the maritime powers of Europe […] They foresee the dangers, that may threaten their American dominions from the neighborhood of States, which have all the dispositions, and would possess all the means, requisite to the creation of a powerful marine [...]A further resource for influencing the conduct of European nations towards us, in this respect, would arise from the establishment of a Fœderal navy. There can be no doubt, that the continuance of the Union […]Our position is, in this respect, a most commanding one. And if, to this consideration we add that of the usefulness of supplies from this country, in the prosecution of military operations in the West Indies, it will readily be perceived, that a situation so favorable would enable us to bargain with great advantage for commercial privileges. A price would be set, not only upon our friendship, but upon our neutrality. By a steady adherence to the Union, we may hope, erelong, to become the Arbiter of Europe in America; and to be able to incline the balance of European competitions in this part of the world, as our interest may dictate.}}


Il pense une marine forte capable d’imposer son point de vue et le thème de la république impériale est prolongé.
Piensa que una marina fuerte capaz de imponer su punto de vista y el tema de la república imperial se extiende.


{{citation bloc|I shall briefly observe, that our situation invites, and our interests prompt us, to aim at an ascendant in the system of American affairs. The world maypolitically, as well as geographically, be divided into four parts, each having a distinct set of interests. Unhappily for the other three, Europe, by her arms and by her negotiations, by force and by fraud, has, in different degrees, extended her dominion over them all. Africa, Asia, and America, have successively felt her domination. The superiority she has long maintained has tempted her to plume herself as the Mistress of the World, and to consider the rest of mankind as created for her benefit. Men, admired as profound philosophers, have, in direct terms, attributed to her inhabitants a physical superiority ; and have gravely asserted, that all animals, and with them the human species, degenerate in America — that even dogs cease to bark, after having breathed awhile in our atmosphere.[1] Facts have too long supported these arrogant pretensions of the European: It belongs to us to vindicate the honor of the human race, and to teach that assuming brother, moderation.}}
{{citation bloc|I shall briefly observe, that our situation invites, and our interests prompt us, to aim at an ascendant in the system of American affairs. The world maypolitically, as well as geographically, be divided into four parts, each having a distinct set of interests. Unhappily for the other three, Europe, by her arms and by her negotiations, by force and by fraud, has, in different degrees, extended her dominion over them all. Africa, Asia, and America, have successively felt her domination. The superiority she has long maintained has tempted her to plume herself as the Mistress of the World, and to consider the rest of mankind as created for her benefit. Men, admired as profound philosophers, have, in direct terms, attributed to her inhabitants a physical superiority ; and have gravely asserted, that all animals, and with them the human species, degenerate in America — that even dogs cease to bark, after having breathed awhile in our atmosphere.[1] Facts have too long supported these arrogant pretensions of the European: It belongs to us to vindicate the honor of the human race, and to teach that assuming brother, moderation.}}


= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XII =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XII =
C’est l’éloge du commerce avec deux idées qui sont dans ce texte :
Es el elogio del comercio con dos ideas que están en este texto:
*éloge du commerce
*alabado sea el comercio
*éloge de l’union fiscale et monétaire
*alabado de la unión fiscal y monetaria


Il y a deux idées importantes, le commerce adoucit les mœurs, le libre-échange permettant aux États de croitre et de se développer, et par corolaire, l’union fait la force.  
Hay dos ideas importantes: el comercio suaviza la moral, el libre comercio permite que los estados crezcan y se desarrollen, y, como corolario, hay fuerza en los números.


= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XIV =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XIV =
Le gouvernement républicain peut être établi sur un grand territoire, c’est le contre-Rousseau et le contre-Montesquieu.
El gobierno republicano puede establecerse en un gran territorio, es el contrarreloj y el contramontesquieu.


Le régime républicain, l’État que les États-Unis appellent la république moderne peut exister sur un grand territoire, il s’agit de trouver un équilibre entre un État fédéral et le pouvoir des États. Cette répartition de compétence ne sera tranchée qu’en 1806 dans un célèbre arrêt américain qui donnera la prééminence de l’État fédéral sur l’État confédéré.
El régimen republicano, el estado que los Estados Unidos llaman la república moderna puede existir en un gran territorio, se trata de encontrar un equilibrio entre un estado federal y el poder de los estados. Esta división de poderes no se decidió hasta 1806 en un famoso fallo americano que dio al estado federal preeminencia sobre el estado confederado.


{{citation bloc|Happily for America, happily we trust for the whole human race, they pursued a new and more noble course. They accomplished a revolution which has no parallel in the annals of human society. They reared the fabrics of Governments which have no model on the face of the globe. They formed the design of a great Confederacy, which it is incumbent on their successors to improve and perpetuate. If their works betray imperfections, we wonder at the fewness of them. If they erred most in the structure of the Union, this was the work most difficult to be executed.}}
{{citation bloc|Happily for America, happily we trust for the whole human race, they pursued a new and more noble course. They accomplished a revolution which has no parallel in the annals of human society. They reared the fabrics of Governments which have no model on the face of the globe. They formed the design of a great Confederacy, which it is incumbent on their successors to improve and perpetuate. If their works betray imperfections, we wonder at the fewness of them. If they erred most in the structure of the Union, this was the work most difficult to be executed.}}


= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist LI =
= Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist LI =
Ce chapitre consacre la séparation des pouvoirs qui est affirmée très clairement.  
Este capítulo consagra la separación de poderes, lo cual se establece muy claramente.  


{{citation bloc|It is equally evident, that the members of each department should be as little dependent as possible on those of the others, for the emoluments annexed to their offices. Were the Executive magistrate, or the Judges, not independent of the Legislature in this particular, their independence in every other would be merely nominal.}}
{{citation bloc|It is equally evident, that the members of each department should be as little dependent as possible on those of the others, for the emoluments annexed to their offices. Were the Executive magistrate, or the Judges, not independent of the Legislature in this particular, their independence in every other would be merely nominal.}}


Ce texte termine les grandes lignes de du pouvoir. Une phrase va être la grande réponse à tous les principes que nous avons vu, les fédéralistes nous on décrit la vision de la république moderne commerciale à vision impériale.  
Este texto termina el esquema de poder. Una frase va a ser la gran respuesta a todos los principios que hemos visto, los federalistas nos han descrito la visión de la república comercial moderna con una visión imperial.


= Herbet J. Soring, The Complete Anti-federalist, vol. 4, The University of Chicago Press, 1981 =
= Herbet J. Soring, The Complete Anti-federalist, vol. 4, The University of Chicago Press, 1981 =
Ligne 214 : Ligne 214 :
{{citation bloc|it is the opinion of the ablest writers on the subject, that no extensive empire can be governed upon republican principles.}}
{{citation bloc|it is the opinion of the ablest writers on the subject, that no extensive empire can be governed upon republican principles.}}


Pour les antifédéralistes, ce qui est en train d’être construit n’est pas une république moderne, mais un empire ; les fédéralistes ont voulu synthétiser le modèle, mais pas dans le bon sens, ils ont tenté de fonder une république qui va devenir un empire.
Para los antifederalistas, lo que se está construyendo no es una república moderna, sino un imperio; los federalistas quisieron sintetizar el modelo, pero no en el buen sentido, trataron de fundar una república que se convierta en un imperio.


= Que se passe-t-il après la Révolution américaine et la Révolution française ? =
= ¿Qué pasa después de la Revolución Americana y la Revolución Francesa? =


Après la révolution industrielle, au fond la pensée politique fait émerger au XIXème siècle un autre débat ; on ne discute plus de la définition de l’État, on ne discute plus du débat des rapports entre l’État et les individus comme l’avaient fait Montesquieu et Locke ; la question qui se pose est de savoir quel État voulons-nous ? L’État doit-il être régulateur ?
Después de la revolución industrial, en el siglo XIX, el pensamiento político dio lugar básicamente a otro debate; ya no se discute la definición del Estado, ya no se discute el debate sobre la relación entre el Estado y los individuos como lo habían hecho Montesquieu y Locke; la pregunta que surge es: ¿qué Estado queremos? ¿Debería el Estado ser un regulador?


L’État doit-il rester un simple régulateur garant de la sécurité publique ou doit-il se transformer en protecteur de plus faible parce que le XIXème siècle la révolution industrielle et ouvre les portes de comment gouverner la misère, les ouvriers qui se déversent dans les États européens.
Si el Estado sigue siendo un simple regulador que garantiza la seguridad pública o si se convierte en el protector más débil debido a que el siglo XIX la revolución industrial y abrió las puertas a la forma de gobernar la miseria, los trabajadores que están entrando en los Estados europeos.


Comment faire de l’État un État qui permet de préserver d’une certaine manière l’égalité et la fraternité, mais aussi une forme de justice et d’équité dans un monde transformé par la révolution industrielle ?
¿Cómo podemos hacer del Estado un Estado que de alguna manera preserve la igualdad y la fraternidad, pero también una forma de justicia y equidad en un mundo transformado por la revolución industrial?


Si la philosophie de Mill et la philosophie contemporaine demeurent attentives aux problèmes soulevés par Mill, ce sont encore les questions que les philosophes se posent aujourd’hui ; en d’autres termes, l’État contemporain est repensé à la lumière de trois questions :
Si la filosofía de Mill y la filosofía contemporánea permanecen atentas a los problemas planteados por Mill, estas siguen siendo las preguntas que los filósofos se hacen hoy en día; en otras palabras, el Estado contemporáneo está siendo repensado a la luz de tres preguntas :
#l’État providence rêvé par les révolutionnaires américain et français a-t-il encore un avenir ?
#¿El estado de bienestar soñado por los revolucionarios americanos y franceses aún tiene futuro?
#l’État est-il adapté au phénomène de la globalisation ?
#¿Está el Estado adaptado al fenómeno de la globalización?
#la mondialisation des échanges ne porte-t-elle pas atteinte à la vision de l’État-nation centrée sur le politique, centrée sur une vision interne du droit, sur une vision de la souveraineté essentiellement interne et peu ouverte sur le monde ?
#¿No socava la globalización del comercio la visión del Estado-nación centrada en la política, centrada en una visión interna del derecho, en una visión de la soberanía que es esencialmente interna y no muy abierta al mundo?


La mauvaise nouvelle est qu’on n’a pas encore répondu à ces trois grandes questions, la bonne nouvelle est que nous devons prendre le relais et réfléchir à l’histoire de ce concept d’État qui nait au XVIIème siècle en se souvenant qu’on ne peut savoir où l’on va si on ne sait pas d’où l’on vient.
La mala noticia es que estas tres grandes preguntas aún no han sido respondidas, la buena noticia es que tenemos que tomar el relevo y reflexionar sobre la historia de este concepto de Estado, que se originó en el siglo XVII, recordando que no podemos saber a dónde vamos si no sabemos de dónde venimos.


= Anexos =
= Anexos =

Version actuelle datée du 26 novembre 2020 à 08:01


Este momento maquiavélico, esta reflexión sobre el Estado que comienza con Maquiavelo, termina un poco antes de la Revolución Francesa con la última reflexión que es la de los constituyentes americanos. Desde Maquiavelo hasta los constituyentes americanos, la reflexión sobre el modelo de Estado toma forma y termina.

¿Qué pasó con la definición del estado moderno? Corresponde a los electores proponerlo, es el fin del momento maquiavélico, propondrán una visión que sintetice las definiciones anteriores.

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La Revolución Americana 1776-1787 - Referencias cronológicas[modifier | modifier le wikicode]

4 de julio de 1776: Declaración de Independencia.

Marzo de 1781: unión de los Estados Americanos en forma de confederación.

Septiembre de 1783: Fin del conflicto con Gran Bretaña (Tratado de París).

  • reconocimiento de la independencia de los nuevos Estados Americanos.
  • sistema paralizado, impotencia y instabilité́ en el orden político y comercial

1786 - 1787: revuelta de los campesinos endeudados.

Mayo - septiembre de 1787: Convención de Filadelfia.

  • Elaboración de un proyecto de constitución cuya adopción requiere el acuerdo de 9 de los 13 Estados.
  • Entre octubre de 1787 y abril de 1788, bajo el seudónimo de PUBLIO, tres famosos personajes MADISON, HAMILTON y JAY escriben una serie de 85 artículos. Son los Documentos Federalistas cuyo objetivo es tanto político (convencer) como teórico (repensar la república moderna).
  • El lema americano es E pluribus unum (hacer muchos uno).

El pensamiento de los constituyentes americanos[modifier | modifier le wikicode]

Los constituyentes americanos heredaron un rico y complejo proceso de pensamiento, y ellos mismos se enfrentaron a una serie de preguntas tratando de responder a estas preguntas inspirándose en Locke, Montesquieu y otros.

Se hicieron cuatro preguntas importantes:

  1. ¿Cómo podemos reticular, redefinir las ideas de la república y la democracia? # La pregunta es quién de Rousseau, Montesquieu, Maquiavelo tiene razón o cómo un nuevo estado que ha sido independiente por apenas 10 años en 1786 puede convertirse en un estado moderno, ¿qué tipo de estado se necesita?
  2. ¿Cómo combinar la necesaria pluralidad existente en la sociedad americana con la unidad necesaria para el buen funcionamiento de una república o estado moderno? ¿Cómo se puede enmarcar la diversidad? ¿Cómo podemos construir un estado que respete la diversidad y que al mismo tiempo sea unitario, unido y centralizado? Encontramos este problema en el billete de dólar E pluribus unum.
  3. ¿Cómo puede introducirse y hacerse operativo el principio de la soberanía del pueblo? Todos están a favor del principio de la soberanía del pueblo, todos son discípulos de Rousseau, pero todos le temen también, ¿qué hacer, cómo unirse limitando la soberanía del pueblo?
  4. ¿Qué modelo de república es deseable para lo que ahora se llama Estados Unidos de América? ¿Es una república comercial o es una república agraria compuesta por pequeños propietarios, es una república centralizada o descentralizada? ¿Es una república imperial?

Las respuestas a estas preguntas son muy completas.

Los federalistas[modifier | modifier le wikicode]

La primera observación es que cuando se sigue el razonamiento de los federalistas sobre cuál de las democracias o repúblicas es el régimen preferible, parten de la angustiosa observación de que las democracias de las antiguas ciudades estaban divididas por disputas. Para todos los federalistas sin excepción, la democracia tal como la practicaban los antiguos es simplemente impracticable, las democracias del pasado no han logrado establecer una cierta estabilidad en la política.

La segunda observación es que, por otra parte, lo que funciona es el régimen republicano: lo que permite gestionar, controlar las facciones, la inestabilidad de las antiguas ciudades puede ser contenido y transformado en el régimen republicano; en otras palabras, la democracia es el régimen del pasado, es necesario construir un nuevo tipo de república con un orden jurídico y político preciso para controlar las facciones.

Las facciones son una necesidad y un hecho ineludible, no se pueden evitar las opiniones divergentes, la cuestión no es cómo utilizarlas, sino cómo utilizarlas para que se garantice la libertad? Un régimen permite que estas facciones coexistan, que se peleen entre sí: es el régimen republicano. Sin embargo, no dice cómo puede ser detectado y cómo está estructurado.

El tercer punto es que los federalistas construyen un sistema político y jurídico en el que ninguna facción puede ganar porque es un sistema político basado en unos pocos principios clave. La pregunta es: ¿cuáles son estos principios ineludibles? Hay esencialmente tres que muestran que los constituyentes americanos son los seguidores de Rousseau, Montesquieu, Maquiavelo y un poco de Hobbes.

  • principio de representación política: básicamente contra Rousseau, los constituyentes americanos, los federalistas en particular, establecen el vínculo entre la soberanía del pueblo y la representación política. El principio de representación y la soberanía del pueblo no son incompatibles. Para los federalistas se puede afirmar que el pueblo es soberano, pero en la práctica política se puede hacer funcionar este principio de manera diferente a los atenienses o a los espartanos, somos soberanos, pero necesitamos representantes, sobre todo en un gran territorio. Desde este punto de vista, los electores americanos son seguidores de Rousseau mientras se distancian de él. El primer criterio de la república moderna es el principio de la representación política, que no es incompatible con el principio de la soberanía del pueblo.
  • Una república moderna basada en la representación y el principio de la soberanía del pueblo debe ser una república que consagre y establezca la separación de poderes: se trata de establecer poderes muy distintos mediante el establecimiento de un poder judicial extremadamente fuerte y autónomo; la Corte Suprema de los Estados Unidos ha desempeñado en la historia americana un papel esencial de árbitro, de poder por encima de los poderes.
  • La república debe ser federal: es el nacimiento del estado federal americano que debe distinguirse de la idea de confederación estatal. Un estado federal está mucho más centralizado, mientras que en una confederación estatal el poder recae en los estados contratantes, hay un desplazamiento del poder de los estados americanos a lo que se convertirá en el estado federal.

No hay una república moderna basada en la representación, la soberanía del pueblo, la separación de poderes con un poder judicial fuerte si esa república no es federal; es Montesquieu quien define la república federal.

Estos cuatro criterios representan la base de la república moderna defendida por los federalistas.

Los antifederalistas[modifier | modifier le wikicode]

Esta visión de la república de los federalistas ha sido por supuesto impugnada, los antifederalistas van a proponer una visión radicalmente diferente basada en el rechazo, en una especie de contramodelo.

La república viable no se basa en el comercio, no es imperial, no debe tener una política de poder, no debe ser comercial, no debe tener la vocación de ser un imperio.

La gran denuncia de los antifederalistas durante los debates de Filadelfia se basa en un temor muy importante, que es ver la ley de los estados unificada. Van a denunciar la visión centralizadora y unificadora de los federalistas.

En otras palabras, los antifederalistas tienen una visión mucho más particularista de la república; estas dos visiones de la república son opuestas entre sí, y muy fuertemente durante la convención de Filadelfia, los derrotados tendrán la retórica para ellos, pero no ganarán la lucha.

Otras cuestiones entre federalistas y antifederalistas son el estado centralizado frente al descentralizado, la universalización, pero también la cuestión del ejército.

Los antifederalistas defendían una concepción casi moderna del ejército, el ejército iba a ser un ejército de milicias, estamos en una visión maquiavélica. Los federalistas defenderán la idea de un ejército profesional moderno.

La república debe basarse en un ejército fuerte y permanente, capaz de defender las fronteras de esta república, que tiene vocación de conquistar grandes áreas.

Los federalistas tienen una visión permanente del ejército y quieren poner el énfasis en una marina poderosa, porque cuando tienes una flota poderosa controlas los mares y puedes proteger y expandirte.

Discurso de Patrick Henry contra el Acta del Sello en 1765 ante la Casa de los Burgueses de Virginia.

Los federalistas buscaban establecer una república imperial moderna. Los antifederalistas reaccionaron con fuerza.

« No debéis buscar el fortalecimiento de vuestro comercio, ni convertiros en un pueblo grande y poderoso, sino asegurar la libertad; pues la libertad debe ser el objetivo esencial de vuestro gobierno. ... este nuevo poder pisoteará su libertad caída: que mis queridos americanos se cuiden del letargo fatal que ha pervertido el Universo; ¿podemos permitirnos resistir ejércitos disciplinados cuando nuestro único medio de defensa está en manos del Congreso? ...] ¿Emularemos el ejemplo de las naciones que han cambiado un gobierno modesto por uno magnífico? ¿Son estas naciones dignas de nuestra imitación? ¿Qué compensación pueden pedir por la pérdida de su libertad? Si aceptamos este gobierno consolidado, será por amor al esplendor y la grandeza de un poder formidable. De una forma u otra, tendremos un gran y poderoso Imperio; tendremos una marina, un ejército y muchas otras cosas. Cuando el espíritu americano estaba en su juventud, el lenguaje de América era diferente; la libertad, señor, era el objetivo supremo. »

— El discurso de Patrick Henryen : The anti-federalist papers and the constitutional debates, publ. Par R Ketchmam, New York 1986, p.200

El debate[modifier | modifier le wikicode]

Los pensadores de esta república moderna, comercial e imperial contraatacarán, los debates con los antifederalistas serán tormentosos.

Uno de los ángulos de su ataque es que la concepción federalista de la república se basará básicamente en la redefinición de dos palabras importantes en el orden político. En otras palabras, los federalistas darán una nueva definición de la idea de constitución y pueblo.

¿Cuál es el nuevo significado dado por los federalistas?

Básicamente, la idea de constitución puede reducirse a dos significados diferentes:

  • el término constitución como los federalistas piensan que tiene un significado institucional: la constitución es en primer lugar un documento que organiza los poderes públicos, este es el significado institucional clásico que conocemos hoy en día.
  • Significado normativo de la constitución: los federalistas darán a la constitución el significado de ley suprema, ley sobre ley; la constitución en esta perspectiva federalista se define como la norma suprema. Esta es una nueva dimensión.

Antes de los federalistas americanos, la constitución tenía un solo significado entre otros, para Bodin estas son las leyes fundamentales del reino, una constitución ya no es sólo un documento, sino que los artículos de la constitución son sagrados ya que tienen una dimensión normativa.

La otra contribución es la idea del pueblo o nación americana; entre todos los desacuerdos institucionales, constitucionales, políticos, legales que tuvieron con sus oponentes antifederalistas, había de hecho una segunda diferencia esencial después del significado mismo de la palabra constitución que era la concepción de la nación americana que era extremadamente diferente.

En primer lugar, la definición de federalistas es una definición bastante clásica de la gente como cualquier persona que nació en suelo americano. La segunda dimensión de la definición del pueblo americano, las diferencias de los antifederalistas tendrán y defenderán una definición exclusiva, no todo el mundo es parte de la nación americana, incluyendo los negros, los nativos americanos y los pueblos indígenas que no se consideraban parte de la nación americana.

Los no-wasps no están incluidos para los federalistas en la nación americana; afirmar la soberanía del pueblo es algo bonito, pero si definimos el pueblo exclusivamente, las cosas son más matizadas.

Esta concepción exclusiva y limitada del pueblo americano se encuentra en la Declaración de Independencia Americana.

« […] Abandonó el gobierno de nuestro país, declarándonos fuera de su protección y haciéndonos la guerra. Ha saqueado nuestros mares, devastado nuestras costas, quemado nuestras ciudades y masacrado a nuestros ciudadanos. En este mismo momento está transportando grandes ejércitos de mercenarios extranjeros para llevar a cabo la obra de muerte, desolación y tiranía que se inició en circunstancias de crueldad y perfidia de las que sería difícil encontrar ejemplos en los siglos más bárbaros, y que son totalmente indignas del líder de una nación civilizada. Ha provocado una insurrección doméstica entre nosotros, y ha tratado de atraer a los habitantes de nuestras fronteras a los indios, esos salvajes despiadados, cuya forma conocida de hacer la guerra es masacrar todo, sin importar la edad, el sexo o la condición. »

Esta visión exclusiva de la ciudadanía americana es muy característica de los federalistas Hamilton, Jay y Madison.

No se trata de una especificidad americana, en los escritos revolucionarios franceses, la concepción definida por los revolucionarios franceses es una visión jerárquica de los pueblos europeos. Hay toda una lista de la jerarquía de los pueblos según los revolucionarios franceses: los franceses, los suizos, los ingleses, los americanos, los españoles, los rusos, los chinos, los persas. La idea de fraternidad universal transmitida por las revoluciones americana y francesa se ve socavada de hecho por una visión de la jerarquía de los pueblos que desafía.

Los federalistas defenderán una visión imperial de la república moderna. Estos son textos que sintetizan la Ilustración Europea.

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist IX[modifier | modifier le wikicode]

« A firm Union will be of the utmost moment to the peace and liberty of the States, as a barrier against domestic faction and insurrection. It is impossible to read the history of the petty Republics of Greece and Italy, without feeling sensations of horror and disgust, at the distractions with which they were continually agitated […] »

Es evidente que las democracias del pasado no son la solución del mundo moderno; eran inestables y deben ser abandonadas.

¿Podemos, por lo tanto, encontrar un régimen que combine el orden y la libertad?

« From the disorders that disfigure the annals of those Republics, the advocates of despotism have drawn arguments, not only against the forms of Republican Government, but against the very principles of civil liberty. They have decried all free Government as inconsistent with the order of society […] »

Conocen sus clásicos:

« The science of politics, however, like most other sciences, has received great improvement. The efficacy of various principles is now well understood, which were either not known at all, or imperfectly known to the ancients. The regular distribution of power into distinct departments; the introduction of legislative balances and checks; the institution of courts composed of judges holding their offices during good behavior; the representation of the people in the legislature by deputies of their own election: these are wholly new discoveries, or have made their principal progress towards perfection in modern times. »

Las democracias del pasado ya no son imitables, son hermosos modelos. Necesitamos crear un sistema que neutralice las facciones:

« When Montesquieu recommends a small extent for republics, the standards he had in view were of dimensions far short of the limits of almost every one of these States. »

Montesquieu se equivocó al equiparar Hamilton a república y pequeño territorio, es posible equiparar gran territorio y república:

« So far are the suggestions of Montesquieu from standing in opposition to a general Union of the States, that he explicitly treats of a CONFEDERATE REPUBLIC as the expedient for extending the sphere of popular government, and reconciling the advantages of monarchy with those of republicanism. »

Para Hamilton, la república federal es el sistema que combina las ventajas de una monarquía con los beneficios de una república.

« I have thought it proper to quote at length these interesting passages, because they contain a luminous abridgment of the principal arguments in favor of the Union, and must effectually remove the false impressions which a misapplication of other parts of the work was calculated to make. They have, at the same time, an intimate connection with the more immediate design of this paper; which is, to illustrate the tendency of the Union to repress domestic faction and insurrection. »

Necesitamos encontrar un sistema que suprima, controle las insurgencias internas y externas.

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist X[modifier | modifier le wikicode]

« By a faction, I understand a number of citizens, whether amounting to a majority or a minority of the whole, who are united and actuated by some common impulse of passion, or of interest, adverse to the rights of other citizens, or to the permanent and aggregate interests of the community. »

Es la definición de la facción que necesita ser neutralizada, el poder maligno de las facciones necesita ser combatido. La explicación se detalla a continuación:

« The inference to which we are brought is, that the causes of faction cannot be removed; and that relief is only to be sought in the means of controlling its effects. »

Los federalistas tienen una concepción algo negra de la naturaleza humana. Tanto los federalistas como los antifederalistas desconfían de los vicios humanos, el hombre es un ser corruptible, están obsesionados con la capacidad del hombre para corromperse a sí mismo.

No son como sus predecesores interesados en construir una reflexión sobre el hombre, lo importante es corregir los efectos, hay que aceptar que el hombre no es necesariamente un "santo" y la cuestión es cómo corregir los efectos de tal hallazgo.

Para Madison, el poder detiene el poder, es en el nombre de este adagio que las facciones se detendrán:

« By what means is this object attainable? Evidently by one of two only. Either the existence of the same passion or interest in a majority, at the same time, must be prevented; or the majority, having such coexistent passion or interest, must be rendered, by their number and local situation, unable to concert and carry into effect schemes of oppression. If the impulse and the opportunity be suffered to coincide, we well know that neither moral nor religious motives can be relied on as an adequate control […] »

Las pasiones humanas deben ser contenidas, y para ello deben ser controladas.

« A Republic, by which I mean a Government in which the scheme of representation takes place, opens a different prospect, and promises the cure for which we are seeking. Let us examine the points in which it varies from pure Democracy, and we shall comprehend both the nature of the cure, and the efficacy which it must derive from the Union.

The two great points of difference, between a Democracy and a Republic, are, first, the delegation of the Government, in the latter, to a small number of citizens elected by the rest: Secondly, the greater number of citizens, and greater sphere of country, over which the latter may be extended. »

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XI[modifier | modifier le wikicode]

El principio de representación se afirma en The Federalist XI :

« There are appearances to authorize a supposition, that the adventurous spirit, which distinguishes the commercial character of America, has already excited uneasy sensations in several of the maritime powers of Europe […] They foresee the dangers, that may threaten their American dominions from the neighborhood of States, which have all the dispositions, and would possess all the means, requisite to the creation of a powerful marine [...]A further resource for influencing the conduct of European nations towards us, in this respect, would arise from the establishment of a Fœderal navy. There can be no doubt, that the continuance of the Union […]Our position is, in this respect, a most commanding one. And if, to this consideration we add that of the usefulness of supplies from this country, in the prosecution of military operations in the West Indies, it will readily be perceived, that a situation so favorable would enable us to bargain with great advantage for commercial privileges. A price would be set, not only upon our friendship, but upon our neutrality. By a steady adherence to the Union, we may hope, erelong, to become the Arbiter of Europe in America; and to be able to incline the balance of European competitions in this part of the world, as our interest may dictate. »

Piensa que una marina fuerte capaz de imponer su punto de vista y el tema de la república imperial se extiende.

« I shall briefly observe, that our situation invites, and our interests prompt us, to aim at an ascendant in the system of American affairs. The world maypolitically, as well as geographically, be divided into four parts, each having a distinct set of interests. Unhappily for the other three, Europe, by her arms and by her negotiations, by force and by fraud, has, in different degrees, extended her dominion over them all. Africa, Asia, and America, have successively felt her domination. The superiority she has long maintained has tempted her to plume herself as the Mistress of the World, and to consider the rest of mankind as created for her benefit. Men, admired as profound philosophers, have, in direct terms, attributed to her inhabitants a physical superiority ; and have gravely asserted, that all animals, and with them the human species, degenerate in America — that even dogs cease to bark, after having breathed awhile in our atmosphere.[1] Facts have too long supported these arrogant pretensions of the European: It belongs to us to vindicate the honor of the human race, and to teach that assuming brother, moderation. »

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XII[modifier | modifier le wikicode]

Es el elogio del comercio con dos ideas que están en este texto:

  • alabado sea el comercio
  • alabado de la unión fiscal y monetaria

Hay dos ideas importantes: el comercio suaviza la moral, el libre comercio permite que los estados crezcan y se desarrollen, y, como corolario, hay fuerza en los números.

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist XIV[modifier | modifier le wikicode]

El gobierno republicano puede establecerse en un gran territorio, es el contrarreloj y el contramontesquieu.

El régimen republicano, el estado que los Estados Unidos llaman la república moderna puede existir en un gran territorio, se trata de encontrar un equilibrio entre un estado federal y el poder de los estados. Esta división de poderes no se decidió hasta 1806 en un famoso fallo americano que dio al estado federal preeminencia sobre el estado confederado.

« Happily for America, happily we trust for the whole human race, they pursued a new and more noble course. They accomplished a revolution which has no parallel in the annals of human society. They reared the fabrics of Governments which have no model on the face of the globe. They formed the design of a great Confederacy, which it is incumbent on their successors to improve and perpetuate. If their works betray imperfections, we wonder at the fewness of them. If they erred most in the structure of the Union, this was the work most difficult to be executed. »

Alexander Hamilton, John Jay, and James Madison, The Federalist, 1788 – Federalist LI[modifier | modifier le wikicode]

Este capítulo consagra la separación de poderes, lo cual se establece muy claramente.

« It is equally evident, that the members of each department should be as little dependent as possible on those of the others, for the emoluments annexed to their offices. Were the Executive magistrate, or the Judges, not independent of the Legislature in this particular, their independence in every other would be merely nominal. »

Este texto termina el esquema de poder. Una frase va a ser la gran respuesta a todos los principios que hemos visto, los federalistas nos han descrito la visión de la república comercial moderna con una visión imperial.

Herbet J. Soring, The Complete Anti-federalist, vol. 4, The University of Chicago Press, 1981[modifier | modifier le wikicode]

« it is the opinion of the ablest writers on the subject, that no extensive empire can be governed upon republican principles. »

Para los antifederalistas, lo que se está construyendo no es una república moderna, sino un imperio; los federalistas quisieron sintetizar el modelo, pero no en el buen sentido, trataron de fundar una república que se convierta en un imperio.

¿Qué pasa después de la Revolución Americana y la Revolución Francesa?[modifier | modifier le wikicode]

Después de la revolución industrial, en el siglo XIX, el pensamiento político dio lugar básicamente a otro debate; ya no se discute la definición del Estado, ya no se discute el debate sobre la relación entre el Estado y los individuos como lo habían hecho Montesquieu y Locke; la pregunta que surge es: ¿qué Estado queremos? ¿Debería el Estado ser un regulador?

Si el Estado sigue siendo un simple regulador que garantiza la seguridad pública o si se convierte en el protector más débil debido a que el siglo XIX la revolución industrial y abrió las puertas a la forma de gobernar la miseria, los trabajadores que están entrando en los Estados europeos.

¿Cómo podemos hacer del Estado un Estado que de alguna manera preserve la igualdad y la fraternidad, pero también una forma de justicia y equidad en un mundo transformado por la revolución industrial?

Si la filosofía de Mill y la filosofía contemporánea permanecen atentas a los problemas planteados por Mill, estas siguen siendo las preguntas que los filósofos se hacen hoy en día; en otras palabras, el Estado contemporáneo está siendo repensado a la luz de tres preguntas :

  1. ¿El estado de bienestar soñado por los revolucionarios americanos y franceses aún tiene futuro?
  2. ¿Está el Estado adaptado al fenómeno de la globalización?
  3. ¿No socava la globalización del comercio la visión del Estado-nación centrada en la política, centrada en una visión interna del derecho, en una visión de la soberanía que es esencialmente interna y no muy abierta al mundo?

La mala noticia es que estas tres grandes preguntas aún no han sido respondidas, la buena noticia es que tenemos que tomar el relevo y reflexionar sobre la historia de este concepto de Estado, que se originó en el siglo XVII, recordando que no podemos saber a dónde vamos si no sabemos de dónde venimos.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]