« The United Nations and the Cold War from 1945 to 1973: crises and cooperation » : différence entre les versions

De Baripedia
Ligne 66 : Ligne 66 :
= The peaceful settlement of disputes =
= The peaceful settlement of disputes =


Les Nations Unies visent à régler pacifiquement les différends. L’article 33 dit {{citation|Les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationale doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d’autres moyens pacifiques de leur choix. Le Conseil de sécurité, s’il le juge nécessaire, invite les parties à régler leur différend par de tels moyens}}. Les instruments qui se mettent en place relèvent de la Conférence de La Haye de 1892 et qui était en partie contenue dans le Pacte de la Société des Nations. L’article 36 dit que {{citation|Le Conseil de sécurité peut, à tout moment de l’évolution d’un différend de la nature mentionnée à l’Article 33 ou d’une situation analogue, recommander les procédures ou méthodes d’ajustement appropriées}}, soulignant le rôle important du Conseil de sécurité. L’article 39 règle les compétences du Conseil de sécurité : {{citation|Le Conseil de sécurité constate l’existence d’une menace contre la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression et fait des recommandations ou décide quelles mesures seront prises conformément aux Articles 41 et 42 pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales}}. L’article 40 dit que le Conseil de sécurité peut prendre des mesures provisoires : {{citation|Afin d’empêcher la situation de s’aggraver, le Conseil de sécurité, avant de faire les recommandations ou de décider des mesures à prendre conformément à l’Article 39, peut inviter les parties intéressées à se conformer aux mesures provisoires qu’il juge nécessaires ou souhaitables. Ces mesures provisoires ne préjugent en rien les droits, les prétentions ou la position des parties intéressées. En cas de non-exécution de ces mesures provisoires, le Conseil de sécurité tient dûment compte de cette défaillance}}. L’article 41 règle les mesures qui sont prises avant de prendre des mesures militaires {{citation|Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n’impliquant pas l’emploi de la force armée doivent être pris pour donner effet à ses décisions, et peut inviter les Membres des Nations Unies à appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l’interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques}}. Ces mesures qui étaient déjà prévues par la Société des Nations, si on est dans un système peu universelle, cela n’a pas beaucoup d’effet. Si on est dans un système universel, cela signifie que ces mesures peuvent avoir un certain poids puisqu’un État soumis à ces mesures devient un parti. L’article 42 dit : {{citation|Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l’Article 41 seraient inadéquates ou qu’elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu’il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d’autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres de Membres des Nations Unies.}}. L’article 43 stipule que {{citation|1. Tous les Membres des Nations Unies, afin de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales, s’engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, sur son invitation et conformément à un accord spécial ou à des accords spéciaux, les forces armées, l’assistance et les facilités, y compris le droit de passage, nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales.}}. Il y a un nouvel élément des relations internationales à savoir une organisation internationale qui a une propre force armée ce qui n’était pas le cas dans le cadre de la Société des Nations.
The United Nations aims to resolve disputes peacefully. Article 33 states {{citation|The parties to any dispute the extension of which is likely to threaten the maintenance of international peace and security shall seek a solution, first and foremost, by negotiation, inquiry, mediation, conciliation, arbitration, judicial settlement, recourse to regional bodies or arrangements, or by other peaceful means of their choice. The Security Council, if it deems it necessary, invites the parties to settle their dispute by such means}}. The instruments that are being put in place fall under the jurisdiction of the Hague Conference of 1892, which was partly contained in the Covenant of the League of Nations. Article 36 states that {{citation|The Security Council may, at any time during the evolution of a dispute of the nature referred to in Article 33 or a similar situation, recommend appropriate adjustment procedures or methods}}, underlining the important role of the Security Council. Article 39 regulates the powers of the Security Council: {{citation|The Security Council shall determine the existence of a threat to the peace, a breach of the peace or an act of aggression and shall make recommendations or decide what measures shall be taken in accordance with Articles 41 and 42 to maintain or restore international peace and security}}. Article 40 states that the Security Council may take interim measures: {{citation|In order to prevent the situation from worsening, the Security Council, before making recommendations or deciding on measures to be taken in accordance with Article 39, may invite the parties concerned to comply with any interim measures it considers necessary or desirable. These provisional measures are without prejudice to the rights, claims or positions of the interested parties. In the event of failure to comply with these provisional measures, the Security Council shall take due account of such failure}}. L’article 41 règle les mesures qui sont prises avant de prendre des mesures militaires {{citation|Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n’impliquant pas l’emploi de la force armée doivent être pris pour donner effet à ses décisions, et peut inviter les Membres des Nations Unies à appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l’interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques}}. Ces mesures qui étaient déjà prévues par la Société des Nations, si on est dans un système peu universelle, cela n’a pas beaucoup d’effet. Si on est dans un système universel, cela signifie que ces mesures peuvent avoir un certain poids puisqu’un État soumis à ces mesures devient un parti. L’article 42 dit : {{citation|Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l’Article 41 seraient inadéquates ou qu’elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu’il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d’autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres de Membres des Nations Unies.}}. L’article 43 stipule que {{citation|1. Tous les Membres des Nations Unies, afin de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales, s’engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, sur son invitation et conformément à un accord spécial ou à des accords spéciaux, les forces armées, l’assistance et les facilités, y compris le droit de passage, nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales.}}. Il y a un nouvel élément des relations internationales à savoir une organisation internationale qui a une propre force armée ce qui n’était pas le cas dans le cadre de la Société des Nations.


= La question de Berlin et le Blocus de Berlin =
= La question de Berlin et le Blocus de Berlin =

Version du 15 juillet 2019 à 21:18


We will seek to analyse the role of the UN in the Cold War and try to assess the effectiveness of the UN in this period.

Languages

The UN and the beginning of the Cold War

The situation after the Second World War

In 1945, the consequences of the Second World War became evident, with human and material losses surpassing what had been known until then. The most affected was the USSR with 25 million deaths, China, Germany, Poland and also Japan. The events of war and atrocities should be dealt with morally and legally. As after the First World War, isolated battles continued uninterruptedly and took place in the context of the Cold War. Technical and scientific discoveries during the war opened up new opportunities for civilians. These are mainly in the fields of aircraft, spacecraft, computer technology, drugs and medical processes. Atomic energy has given civil society a new form of energy that raises issues. The Second World War sparked democratization movements with groups in women's suffrage, attempts to suppress social classes in order to find a more stable social balance on both the liberal and communist sides. It is also necessary to situate the observation of Romani.

The first tensions

The global constellation of powers had also evolved, the coalition of allies had remained surprisingly strong. After Germany's defeat, the coalition of winners quickly disintegrated. Already during the Second World War, tensions were felt, particularly regarding the opening of a second front and the organisation of the post-war period through war conferences. Both sides have made great concessions. Western allies opposed Stalin, particularly on territorial issues. The Baltic and Eastern countries had already been on the agenda since the Tehran conference. In January 1944, the Allies decided to divide Germany into zones of occupation. In 1944, Stalin and Churchill established zones of influence in Moscow in Eastern and Southern Eastern Europe. These zones of influence were defined with a percentage of control by the Soviet Union. For example, Romania was to be a 90% zone and Bulgaria 80% under communist control. This went against what Roosevelt wanted and his concept of "one world" while Stalin and Churchill remained in their way of thinking in the old imperialist style. We can see that Stalin who in August 1939 between the Molotov-Ribbentrop pact which had divided Europe into two camps, with the Western allies, even received more than he had negotiated with Hitler. Stalin opposed the Western allies on the issue of the right of peoples and post-war order based on democratic principles. For Stalin, democracies meant coups d'état with the support of the Red Army.

Tensions between the war allies have been felt ever more strongly since the Potsdam conference when Germany is already defeated, but there is still the war with Japan. At this conference, the personalities are no longer the same, Truman replaces Roosevelt and Attlee replaces Churchill who had not been re-elected. On the contrary, Stalin is still there. Truman does not hide from Stalin that he is quite irritated about the Soviet intervention in Eastern Europe. Open issues could not be resolved in Potsdam, mainly the German issue of prime importance for the Cold War and the issue of compensation for destruction during the war. There is no peace treaty with Germany, but there is one with Italy. Both atomic bombs exploded in Japan during this conference. There is a whole debate as to whether the Democratic administration has not given Stalin too many concessions, given that for Stalin's entry into the war against Japan, the United States will make many concessions and the war will end with the engagement of the bomb and not with the Soviet engagement.

The fire has been set between communism and capitalism. This duality will immediately change the logic that existed in the aftermath of the Second World War, already with the question of denazification, which will be stopped by the beginning of the Cold War, it is a question of integrating the Nazi elites to fight against the communist danger. The fascists will be reintegrated into the political system in order to have an elite against the fear of a coup d'état or a communist takeover. There is a great continuity of elites in fascist countries and this is especially the case in the field of justice.

The end of the Second World War is inextricably linked to the beginning of the Cold War. The Cold War is a consequence of the National Socialist Conquest War, the German question is at the centre of the Cold War. It is important to remember that 1945 marked a major change from the interwar period. While in the interwar period most of the world's major powers had only partially joined the world system, namely the United States, the USSR and Germany until 1926, this changed fundamentally after the Second World War. And the United States and the Soviet Union participated in the post-World War II order. The creation of the United Nations with the discourse of discontinuities with the League of Nations is primarily with the United States and the Soviet Union to maintain their position and enter this organization on the basis that it is not a continuation of a system that has not worked. The political weight of the traditional European powers has declined massively, even if in 1945, in London and Paris, it is not clear and difficult to accept. On the other hand, for Japan and Germany this is clear. This has facilitated the integration of countries that lost the Second World War into the community of democratic states, although the integration of the two Germanies into the United Nations will take a long time.

The first tensions that occurred during the beginning of the Cold War had an immediate impact within the UN. At the beginning, objections already appeared and therefore there are objections in the United Nations system through the use of the veto right. In 1946, the USSR delayed its withdrawal of troops to Northern Iran, the British had troops in Greece, Palestine, Arabs as well as Jews were trying to gain independence in Palestine. The coup in Czechoslovakia was a challenge for democratic states, while the Berlin blockade marked an important turning point in the history of the allies and ensured a definitive break.

Decolonization

The creation of the United Nations (1946) - atlas-historique.net

Decolonization is probably the most significant development in the post-World War II period. The year 1960 is known as the "Year of Africa". This is the year of decolonization, the "magic" year for Africa, the year in which most African states gained their independence. The beginnings of decolonization are difficult to determine. It was above all at the Paris conference that the right to self-determination of peoples and the mandate system marked an important step forward in the independence of the colonies, even if independence did not prevail. The idea was that these territories could one day become independent.

Decolonization - atlas-historique.net

During the inter-war period, the supremacy of the whites remained uncontested even though the protest became ever greater. The indigenous elite of these colonies, often formed in Europe, were beginning to claim participation for economic and political gain in their countries. From the 1920s onwards, dissatisfied indigenous intellectuals joined the Communist Party, sharing a common struggle for colonial peoples. The establishment of the elite and the attractiveness of the Soviet system, which claims to be anti-colonialist, mean that the elites will meet partly behind communism. The colonies have lost the economic importance they had achieved in the 1920s. In the 1930s, with the economic and political crisis, there was a decline in the colonies that would change during the Second World War to provide raw materials and fighters. There is a deterioration in the perception of the role of white metropolises since the promises made are not kept. In 1945, the colonial powers faced the difficult question of how to deliver on the promises made. The state coffers were empty, the households were in debt. The idea of granting independence to the colonies was not at the forefront. The French, Belgians and Dutch did not want to separate from their possessions, at least not immediately. This situation worsened further at the beginning of the Cold War. Roosevelt had made no secret of his rejection of colonialism and put his allies under pressure.

The role of the United States puts the United States in the forefront in a global way, namely its predominant role in the Western field and also an attractiveness for those countries that wanted to achieve independence. This anti-colonialist orientation of Washington towards the old European countries and their colonies was manifested, for example, with the granting of independence to the Philippines in 1946. At the same time, there is the fact that the USSR actively conceives itself in its discourse as anti-imperialist. There is a form of competition between the United States and the Soviet Union that puts the former European powers and their colonial systems in crisis. The UN has made a prescription for racism by almost completely removing the legitimacy of the colonial system. All these factors made it possible to start negotiations.

In the States, there was an indirect administration, namely the British colonies, there were fewer problems than in the model where there was a direct administration model. States that decolonized from the British indirect system had fewer problems. It was above all the existence of large white immigrant communities that made decolonization complicated. These populations could not be abandoned or repatriated. Often, independence movements based on the fight against European colonialism have very quickly disintegrated, leading to civil wars in several countries. This situation was particularly devastating because, in the context of the Cold War, it very quickly provided an opportunity for world powers in turmoil to seek to regain control also and especially for the former colonial countries. Even in the absence of a civil war, Moscow and Washington tried to bring some states back into their camp, but also because by doing so, the two superpowers wanted to strengthen their influence in the UN General Assembly.

The enlargement of the United Nations to include the New Independent States (1946-1989) - atlas-historique.net

These new states tried to withdraw from the Cold War, launching the non-aligned movement in Bandung in 1955. This movement must be seen in the context of an attempt by these countries with great potential to seek and find a place alongside the bipolar system of the superpowers. This non-aligned movement was led by India, Yugoslavia, but also by Egypt. This movement was almost an illusion to think of escaping the Cold War. These countries also had a role to play, their development being strongly marked by the Cold War. On the other hand, non-aligned countries have played an important role in decolonization and development policy, especially in the United Nations.

The United Nations has dealt with decolonization in a variety of ways. The territories under the UN have replaced the League of Nations mandate system with a guardianship status. The idea was to redefine what "dependent territories" were. The UN had to clarify what it meant by dependent territory. The United Nations has played an important role in trying to define the status of these two countries.

The peaceful settlement of disputes

The United Nations aims to resolve disputes peacefully. Article 33 states « The parties to any dispute the extension of which is likely to threaten the maintenance of international peace and security shall seek a solution, first and foremost, by negotiation, inquiry, mediation, conciliation, arbitration, judicial settlement, recourse to regional bodies or arrangements, or by other peaceful means of their choice. The Security Council, if it deems it necessary, invites the parties to settle their dispute by such means ». The instruments that are being put in place fall under the jurisdiction of the Hague Conference of 1892, which was partly contained in the Covenant of the League of Nations. Article 36 states that « The Security Council may, at any time during the evolution of a dispute of the nature referred to in Article 33 or a similar situation, recommend appropriate adjustment procedures or methods », underlining the important role of the Security Council. Article 39 regulates the powers of the Security Council: « The Security Council shall determine the existence of a threat to the peace, a breach of the peace or an act of aggression and shall make recommendations or decide what measures shall be taken in accordance with Articles 41 and 42 to maintain or restore international peace and security ». Article 40 states that the Security Council may take interim measures: « In order to prevent the situation from worsening, the Security Council, before making recommendations or deciding on measures to be taken in accordance with Article 39, may invite the parties concerned to comply with any interim measures it considers necessary or desirable. These provisional measures are without prejudice to the rights, claims or positions of the interested parties. In the event of failure to comply with these provisional measures, the Security Council shall take due account of such failure ». L’article 41 règle les mesures qui sont prises avant de prendre des mesures militaires « Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n’impliquant pas l’emploi de la force armée doivent être pris pour donner effet à ses décisions, et peut inviter les Membres des Nations Unies à appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l’interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques ». Ces mesures qui étaient déjà prévues par la Société des Nations, si on est dans un système peu universelle, cela n’a pas beaucoup d’effet. Si on est dans un système universel, cela signifie que ces mesures peuvent avoir un certain poids puisqu’un État soumis à ces mesures devient un parti. L’article 42 dit : « Si le Conseil de sécurité estime que les mesures prévues à l’Article 41 seraient inadéquates ou qu’elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres, toute action qu’il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales. Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures de blocus et d’autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres de Membres des Nations Unies. ». L’article 43 stipule que « 1. Tous les Membres des Nations Unies, afin de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales, s’engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, sur son invitation et conformément à un accord spécial ou à des accords spéciaux, les forces armées, l’assistance et les facilités, y compris le droit de passage, nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales. ». Il y a un nouvel élément des relations internationales à savoir une organisation internationale qui a une propre force armée ce qui n’était pas le cas dans le cadre de la Société des Nations.

La question de Berlin et le Blocus de Berlin

Après la défaite Allemagne, l’Allemagne a été divisée entre puissances victorieuses partagées entre les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’URSS et la France. L’Allemagne n’est plus considérée comme un État autonome. Les alliés, avec la déclaration de Postdam en 1945, sont allés contre le droit international qui était valable jusqu’à présent. Le droit international est quelque chose de dynamique est qui reflète toujours le développement réel de la situation politique. La Suisse ne va jamais accepter l’autorité suprême des alliés sur l’Allemagne, la Suisse ne veut pas liquider les avoirs allemands comme voulaient le faire les alliés.

Dmoi blocus de berlin.png

Le Blocus de Berlin est la première crise de la Guerre froide dans le sens où elle oppose les deux grandes superpuissances. Truman va définir le containment et le plan Marshall pour la reconstruction de l’Europe. Le plan Marshall devait aussi s’appliquer aux pays communistes avec une tentative insidieuse d’y introduire le capitalisme. Le ministre des affaires soviétique Molotov quitte la conférence des ministres des Affaires étrangères sur la question du plan Marshall à Paris signant une première grande rupture le 12 juillet 1947. Aux yeux de l’ouest, les troubles en Tchécoslovaquie en 1948 symbolisent l’attitude hostile de Moscou. En réaction la Grande-Bretagne, la France et les Benelux signent le pacte de Bruxelles donnant la naissance en 1949 de l’OTAN en dehors du système des Nations Unies. Ce développement est considéré comme l’Union soviétique comme une grande provocation. L’URSS va réagir à cette provocation par le Blocus de la capitale allemande qui était aussi divisée en quatre parties.

Les interprétations historiques ont souvent interprété ce blocus soviétique de la capitale comme une grande erreur de la part de l’Union soviétique parce que cette mesure touchait en premier lieu une population civile déclenchant une grande vague internationale de solidarité vers le camp de l’ouest. Cela a donné lieu à la mise en place d’un pont aérien pour apporter de l’approvisionnement et rapporter des documents réquisitionnés. On aurait dû appliquer l’article 33 de la Charte de l’ONU, mais cela n’était pas possible vu que quatre parmi les cinq puissances qui avaient un droit de véto étaient directement impliquées dans cette affaire ne rendant pas les choses plus simples. L’Union soviétique était du point de vue que les affaires liées à l’Allemagne concernaient que les alliés et pas l’ONU donc il fallait organiser une rencontre des ministres des Affaires étrangères des alliés. S’opposant à la volonté des l’Union soviétique, le Conseil de sécurité décida de traiter de la question de Berlin. On peut retenir que pour finir, c’est dans les coulisses que les États-Unis et l’Union soviétique ont dû se mettre d’accord étant un succès de la diplomatie onusienne. 

IEG-MAPS, Institute of European History, Mainz / © A. Kunz, 2004 - German History in Documents and Images (GHDI)

La question de savoir à quel point le rôle de l’ONU a été décisif est une question qui est encore controversée dans l’interprétation des historiens. Cette histoire a renforcé l’image de l’ONU parce qu’elle a montré que l’ONU dispose d’organes capables et de moyens variés. Ce blocus a eu lieu jusqu’en mai 1949 est la création de la République fédérale d’Allemagne. C’était toujours la partie occidentale qui a fait le premier pas avant d’avoir une réaction du côté communiste.

La question de Berlin va être une deuxième fois le théâtre de l’opposition forte au sein de la Guerre froide. En 1961, lorsque le régime communiste de la république communiste allemande construit le mur de Berlin. Ce mur devait en particulier empêcher la fuite des jeunes Allemands de l’Est. Cette frontière menaçait sévèrement le développement économique et l’existence même de la République démocratique allemande. En été 1961, de milliers de jeunes allemands quittaient l’Allemagne communiste pour arriver en Allemagne fédérale. Déjà dans les années 1950, les communistes de l’Allemagne démocratique avaient commencé à construire un système de frontières assez fortes. Ce qu’il est important de retenir est qu’en 1961, le secrétaire général du parti communiste, Khrouchtchev a essayé d’intimider le nouveau président des États-Unis Kennedy. Cela n’a pas marché et il faut voir qu’au-delà de la propagande américaine, c’était un soulagement pour les États-Unis d’avoir ce mur afin d’apaiser une situation qui pouvait tourner de façon dangereuse.

Les conflits classiques de la Guerre froide

Conflit du Cachemire

L’indépendance et la partition de l’Inde (1947-1948) - atlas-historique.net

Le conflit du Cachemire est un très bon exemple qui nous permet d’observer toute sorte de questions à savoir les structures précoloniales, comment les Britanniques ont exercé le pouvoir, les questions liées à la religion. Une partie était islamique et une partie était de religion hindoue. Cela amène à toute sorte de développement et les Britanniques qui contrôlent ces territoires acceptent la théorie des deux nations et permet la création des États différents. L’exemple du Cachemire montre clairement que le processus de décolonisation a pu raviver d’anciens et de nouveaux conflits qui pour certains comme pour le cas du Cachemire durent encore aujourd’hui.

Cachemire : une guerre à plus de 4 000 m d’altitude - atlas-historique.net

Le problème de la décolonisation a ouvert d’anciens conflits qui durent aujourd’hui. Le Pakistan, a été intégrée dans le bloc de l’ouest pendant la Guerre froide et on peut même voir le rapport étroit qu’il y a eu entre l’Inde et l’Union soviétique même si l’Inde était un pays non- aligné signant un traité d’amitié avec Moscou. Il y a une ambiguïté du rôle des superpuissances dans le contexte des guerres de décolonisation.

Guerre de Corée

La guerre de Corée, juillet-septembre 1950 - atlas-historique.net

Les deux zones d’occupations se mettent en place autour du 38ème parallèle après la Deuxième Guerre mondiale. Il y a eu un rôle intéressant au sein des Nations Unies. Lorsque le gouvernement de la Corée du Sud s’est tourné vers les Nations Unies vu qu’il y avait cette situation de guerre, l’URSS était absente de cette commission parce qu’elle boycottait cette commission depuis le début des années 1950 comme réaction comme non-reconnaissance de la République populaire de Chine et s’était la Chine de Taiwan qui représentait la Chine aux Nations Unies. Dans ce contexte, le Conseil de sécurité a décidé à 9 voix contre 0 de punir la Corée du Nord sans mentionner aucune sanction économique.

La guerre de Corée, janvier 1951-juillet 1953 - atlas-historique.net

Les États-Unis sont intervenus avec des troupes. À la suite de cette intervention américaine, le Conseil de sécurité a décidé d’accorder tout son soutien à la Corée du Sud. L’Union soviétique a déclaré que cette résolution était illégale du fait qu’elle n’avait pas participé à la réunion. 16 États ont pris part à des opérations militaires conduites par l’ONU même si la majeure partie des troupes était américaine. En juillet, le Conseil de sécurité a décidé que les troupes en Corée sous drapeau de l’ONU pouvaient agir plaçant les États-Unis à la tête de la coalition avec MacArthur à sa tête. L’ONU ne joue plus aucun rôle dans les négociations d’armistice qui suivent se prolongeant jusqu’en 1953.

La Guerre de Corée a longtemps été comme oubliée parce que perdue de vue à la suite de la Guerre du Vietnam. La Guerre de Corée n’était pas moins brutale que la Guerre du Vietnam. Dans le cas de la Corée, l’ONU a assurée le rôle en tant qu’instance du maintien collectif de la paix qui en tout cas était une affaire unique qui ne va plus se répéter pendant toute la durée de la Guerre froide sauf cette intervention de l’ONU à cause du fait que l’Union soviétique ait boycotté les travaux de l’ONU. La prochaine aura lieu après la chute du mur de Berlin et l’occupation du Koweït par l’Irak.

Guerre du Vietnam

La guerre d’Indochine (1946-1954) - atlas-historique.net

C’est un conflit qui prend lieu sous la colonisation française. Il faut dire que dans le contexte de la Guerre froide, le Conseil de sécurité et l’Assemblée ne se sont pas du tout occupés du conflit. Même s’il n’y a pas eu du point de vue formel d’engagement de l’ONU, le secrétaire général U Thant a joué un rôle important parlant aux partis en guerre et ses efforts vont être couronnés par un succès à la conférence de Paris de 1973. Ce sont ces entretiens qui finalement en 1972 ont amené à un cessé le feu entre les deux pays.  De 1883 à 1954, le Vietnam fait partie de la colonie française d’Indochine avec le Cambodge et le Laos. En 1930 est créé le Parti communiste vietnamien par Hô Chi Minh. En 1941, l’Indochine devient une partie de la sphère d’influence militaire du Japon. C’est durant cette même année qu’est fondé le Vietminh qui est la Ligue pour l’indépendance du Viêtnam. En mars 1945, le Japon met fin à l’administration coloniale française. En septembre est proclamée la République démocratique du Vietnam. En 1968, U Thant est parvenu à mener des négociations menant à un cessez-le-feu. Même si les Nations Unies n’ont pas joué un rôle direct, la fonction du secrétaire général a joué un rôle assez important.

De 1941 à 1945 a lieu la guerre du Vietminh contre le Japon. De 1946 à 1954 prend place la Guerre d’Indochine entre la France et le Vietminh. Une période de transition a lieu de 1954 aux années 1964 – 1965. De 1965 à 1973 a lieu la Guerre du Vietnam entre le Sud-Vietnam allié des États-Unis USA contre le Nord-Vietnam et le Vietcong soutenu par l’URSS et la Chine. De 1973 a 1975 a lieu une guerre civile entre le Nord-Vietnam et le Sud-Vietnam. En 1978, le Vietnam envahit le Cambodge et en 1979 a lieu une guerre contre la Chine.

La question palestinienne

La fin du protectorat britannique en Palestine et la création de l’État d’Israël (1948) - atlas-historique.net

En 1947, la Grande-Bretagne remet son mandat à l’ONU. En novembre 1947, l’Assemblée générale de l’ONU vote à la faveur une séparation de la Palestine entre un État juif et un État arabe. Jérusalem doit être sous administration internationale. Il y a eu une situation complexe qui continue encore aujourd’hui. Ce conflit est un conflit compliqué en plusieurs phases. Il y a des conditions ethniques et religieuses très stratifiées rendant difficile la construction de territoires géographiques homogènes.

En 1948, Ben Gourion déclare la proclamation de l’État d’Israël menant à la Première Guerre judéo-arabe qui dura jusqu’à 1949. Le Conseil de sécurité s’est réuni afin de trouver une solution à cette situation. Il n’y a pas d’unanimité trouvée à l’intérieur du Conseil de sécurité.

La Guerre froide et la constellation politique vont définir de manière déterminante la politique de la politique de l’ONU. Avant que la Guerre froide n’éclate complètement, les deux superpuissances à savoir les États-Unis et l’URSS ont la même politique et arrivent à créer une puissance suffisante faisant qu’il y a une unanimité au Conseil de sécurité menant à un armistice permettant à Israël d’étendre son territoire. Et le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale ont continué sans cesse de s’occuper de cette question.

La crise de Suez

En 1956, Nasser va étatiser le canal de Suez ce qui pour Paris et Londres était un abus menant à une action militaire organisée avec l’État d’Israël qui débute avec l’atterrissage d’un parachutiste israélien au Sinaï. C’est dans ce contexte que les Nations Unies vont mettre en route pour la première fois dans l’histoire de l’ONU une décision prise communément par les États-Unis et l’URSS condamne l’attaque contre l’Égypte, mais menant au véto de la Grande-Bretagne et de la France. Cela montre de manière très claire que les États-Unis étaient décidés à pousser la décolonisation. Suite à l’armistice, le secrétaire général de l’ONU va imposer une troupe d’armistices. C’est un projet qui est l’un des plus importants pour l’évolution de l’histoire de l’ONU. Cette troupe est les Casques bleus qui sont l’instrument le plus efficace dont dispose la communauté mondiale pour le maintien de la paix. 

La Guerre de six jour, la Guerre du Kippour et accord de Camp David

Cette a guerre menée à une guerre écrasante contre les Arabes qu’Israël va utiliser pour étendre son territoire de manière décisive sur le plateau du Golan, la Cisjordanie, la prise de la bande de Gaza, le Sinaï et Jérusalem. En 1953 a lieu la Guerre du Kippour où les Arabes sont vaincus par les Israéliens. En 1958 ont lieu les accords de Camp David posant une base pour la paix entre Israël et l’Égypte redonnant la péninsule du Sinaï à l’Égypte.

La crise des missiles de cuba

La crise des missiles de Cuba est l’un des plus grands défis que l’ONU a dû surmonter. En 1959, Castro entre de manière victorieuse dans la capitale de Cuba et prend possession du pouvoir chassant le dictateur Batista. Dans cette première phase, à partir de 1959, il y a des relations assez détendues entre les États- Unis et Cuba. La situation va se détériorer lorsque les Cubains communistes vont commencer à étatiser les biens américains. Il y a une escalade de la crise. Cuba avait peur d’une invasion américaine exigeant une réduction du personnel de l’ambassade des États-Unis. La Suisse va reprendre les intérêts américains à Cuba. En janvier 1961, une note américaine demande à la Suisse de reprendre et défendre les intérêts américains à Cuba[6].

À la suite de cette crise, il y a une tentative soutenue par le gouvernement américain d’une invasion de Cuba dans la baie des cochons. La situation va s’empirer vers octobre 1962, le président américain Kennedy va annoncer à la radio que les États-Unis ont la preuve que les soviétiques sont en train d’installer des rampes de missiles à Cuba pouvant atteindre les États-Unis.

Les États-Unis vont créer une zone de quarantaine par un blocus naval. Dans la charte de l’ONU est inscrite la liberté de circulation sur les mers, les États-Unis vont parler de « quarantaine » pour outrepasser cette limite. Il va y avoir une concession des deux côtés, Khrouchtchev acceptant d’enlever les missiles de Cuba et les États-Unis vont accepter de retirer les missiles stationnés en Turquie. L’ONU a eu un grand rôle à jouer dans le règlement de cette crise et les efforts de U Thann ont permis de diminuer la tension et de trouver des solutions. C’est grâce aux Nations Unies que des pourparlers et de discussions ont été amorcées même si la crise s’est réglée entre les deux superpuissances.

Use of the veto right

There is a clear and clear transition from 1946 to 1965. In these first 20 years, almost only vetos are placed by the Soviet Union. From 1966, there was a radical transformation and it was the United States that increasingly used the right of veto. The increase in the number of States at the United Nations from 1960 onwards led to a loss of support from the West and therefore, in the long term, there was compensation through an increasingly frequent use of the veto.

Utilisation du droit de véto depuis la fin de la seconde guerre mondiale.jpg

The Blue Helmets

This map is from before the events of September 11th. This map shows the UN contingents with significant financial impacts, including nearly $3 billion for Africa. The issue of peacekeepers was important to the history of international relations from the mid-1950s onwards.

In November 1960, the UN General Assembly adopted an evolution defining self-determination as a right. It is a form of definitive and radical adoption of the principle that Lenin and Wilson proclaimed at the end of the First World War.

The issue of decolonization

Decolonized countries appeared before 1960. It is not only decolonization that is affecting Africa. The Dutch colony in the Pacific is occupied by Japanese troops. On the one hand, the submission of the local population was worse than that of the colonial powers, on the other hand, the Japanese had taken measures to strengthen the local indigenous movement, such as prohibiting the use of settler language in favour of the local language, but also promoting the creation of a nationalized army. In August 1945, Soekarno proclaimed Indonesia's independence, leading to complications with the Dutch government. The Dutch believed that as a European ally, it would have obtained the support of the United States to ensure its presence as a state.

The Cold War shows that decolonization issues were intertwined between the Cold War and decolonization and it was no longer the time of the traditional colonial powers. The United States realized and demonstrated that the aid the United States had paid to the Netherlands under the Marshal Plan was similar to the amount spent by the Dutch in the war in Indonesia. It was in this context that Truman finally recalled the Dutch allies telling them to end their colonial power. On July 1, 1950, under American mediation, the Dutch accepted full independence from the United States of Indonesia.

Annexes

  • Monde-diplomatique.fr,. (2015). Bandung ou la fin de l’ère coloniale, par Jean Lacouture (Le Monde diplomatique, avril 2005). Retrieved 17 July 2015, from http://www.monde-diplomatique.fr/2005/04/LACOUTURE/12062 (Archive copy)
  • Foreign Policy,. (2015). The Untold Story of the U.S. and Cuba’s Middleman. Retrieved 4 August 2015, from http://foreignpolicy.com/2015/08/03/the-untold-story-of-the-u-s-and-cubas-middleman/?utm_content=bufferebc5d&utm_medium= (Archive copy)
  • W.P. Deac. ‘Duel for the Suez Canal.’ Military History, Vol. 18 Issue 1. Apr2001, pp. 58- 64.
  • P.H.J. Davies. 2012. Intelligence and Government in Britain and the United States, Vol. 2. ‘Ch 7: The Great Centralization, 1957-66’, pp. 163-177.
  • R.J. Aldrich. 2001. The Hidden Hand. ‘Ch 21: Defeat in the Middle East: Iran and Suez’, pp. 464-494.
  • W.S. Lucas. ‘The missing link? Patrick Dean, Chairman of the Joint Intelligence Committee.’ Contemporary British History. Vol.13 No. 2. 1999, pp. 117-125.
  • P. Cradock. 2002. Know Your Enemy: How the JIC Saw the World. ‘Ch 18. Intelligence and Policy.

References