Les ONG et la protection des droits de l’homme pendant les années de détente

De Baripedia

Les ONG ont bien joué un rôle très important pendant la fin du communisme, c’est-à-dire pendant l’époque de la transition du communisme à un système libre, démocratique et d’économie de marché suite à la fin des années 1980. Cela souligne l’importance de la société civile et de la coopération transnational aussi des ONG pour la transformation politique notamment du système autoritaire.

Le « processus d’Helsinki »

Amnesty International a mené une intense action au cours de années 1970 et 1980 notamment en Amérique latine à cause des dictatures. Donc, il y a eu de la torture, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions, aussi des disparitions des enfants pour intimider l’opposition, pour mettre la pression sur l’opposition, en Argentine, au Chili et dans d’autres pays.

En parallèle, il y a eu une multiplication des activités mais aussi une multiplication des ONG par égard aux relations des droits de l’homme en Europe de l’Est à partir notamment du milieu des années 1970. Le cadre général de cette période si on regarde Est et Ouest est la détente, c’est-à-dire qu’il y a un rapprochement ou une tentative de rapprochement ou une tentative de baisser les tensions entre les deux systèmes qui s’opposent pendant la Guerre froide, à savoir notamment l’Union soviétique et les États-Unis en tant que leaders des différents groupes.

La détente signifie essentiellement la relaxation des tensions par des mesures de coopération, des mesures de confiance ou de création de confiance et par l’acceptation des principes fondamentaux de comportements. Ces idées-là sont d’une certaine manière consolidée dans ce qu’on appelle le processus de Helsinki qui départ à partir de 1972 et 1973 lors d’une série de conférence qui avaient lieu à Helsinki, à Genève et de nouveau à Helsinki. En fait, la plupart des conférences avaient lieu à Genève mais l’acte final de la conférence avait été adopté à Helsinki, c’est pourquoi a été associé avec Helsinki ce processus de rapprochement Est – Ouest.

Auparavant, il y avait plusieurs détentes bilatérales, c’est-à-dire des entretiens puis des rapprochements, des accords entre l’Union soviétique et les États-Unis. On peut citer le traité qui vise à bannir les essais nucléaires dans l’atmosphère de 1963, puis le traité de non-prolifération nucléaire de 1968 et ensuite il y avait d’autres accords comme le premier accord sur la limitation des armements stratégiques, c’est-à-dire des missiliers intercontinentale adopté en 1972 par Nixon et Brejnev.

Alors, donc, il y avait cette détente bilatérale, c’était essentiellement des négociations bilatérales qui se passaient entre les États-Unis et l’Union soviétique. De plus, il y avait des détentes bilatérales entre d’autres États et l’Union soviétique et on peut citer notamment peut être la République fédérale d’Allemagne. Il y avait une petite détente aussi britannique et français mené par de Gaulle par exemple au cours des années 1960. Mais ce qui a vraiment changé un peu els données est la détente ouest allemande avec l’Union soviétique à partir notamment de l’élection du chancelier Willy Brandt, résistant pendant le nazisme, qui a vraiment conceptualisé une nouvelle forme de détente entre l’Allemagne occidentale et les voisins en Europe de l’Ouest. Il a eu un certain souci que cette détente va trop loin d’un potin de vue des États-Unis et c’est pourquoi l’Allemagne mais aussi les autres partenaires étaient favorables à l’Occident à européaniser le processus de détente.

L’Union soviétique était très favorable parce que la légitimité de sa main mise sur les pays de l’Est était toujours disputée, toujours contesté depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Sa présence était contestée parce qu’on savait qu’elle octroyait un système politique qui n’était pas nécessairement voulu par la plupart des sociétés. Seulement, en Yougoslavie, on a vu que les communistes arrivaient au pouvoir sans manipulation, sans la force.

Donc, on a commencé à européaniser la détente dans le processus de Helsinki. C’est-à-dire, on a conclu un pacte en 1975 entre pays occidentaux et pays orientaux de l’Europe plus les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Mais, suite à l’adoption de l’acte finale de Helsinki en 1975, il y a eu très rapidement malgré la continuation du processus des conférences une détérioration des relations entre Est et Ouest notamment à cause des deux conflits mais on peut en ajouter d’autres. Premièrement, c’est le réarmement soviétique dirigé contre l’Europe occidentale qui est l’installation des missiles nucléaire à portée intermédiaire qui étaient dirigé exclusivement à l’Europe occidentale. Là, on parle de 5000 têtes nucléaires qui étaient installés successivement. Et, deuxièmement, le non-respect des droits de l’homme parce que les droits de l’homme étaient mentionnés dans l’acte final de Helsinki. Ajoutons à cela, il y a eu multiplication des conflits à partir des années 1870. L’Union soviétique s’est investie dans plusieurs conflits liés à la décolonisation pour imposer de régimes communistes comme par exemple en Afrique, en Angola, au Mozambique ou ne Éthiopie.

Donc, il y a eu une détérioration des relations Est – Ouest tout de suite après la culmination de l’européanisation de la détente. Cependant, malgré cette crise de la détente, il y a eu une transition dans les pays communistes et système répressifs dans l’Europe de l’Est entre 1986 et 1991 notamment dû à l’arrivé de Gorbatchev à la tête de l’Union soviétique.

Qu’est-ce que le processus de Helsinki ? D’abord, on parle aussi de la conférence de la sécurité et de la coopération en Europe. Cette conférence qui est répété et entame un processus de dialogique, c’est le processus de Helsinki. En fait, ce n’est pas une seule conférence mais c’est une série de conférences. Le processus de Helsinki est un processus de négociations multilatérales sur la sécurité et la coopération entre l’est, c’est-à-dire le bloc communiste en Europe de l’Est d’une part, et l’Ouest, c’est-à-dire l’Europe occidentale y compris les États neutres de l’Europe plus le Canada et les États-Unis.

Pourquoi est-ce qu’on arrive à chercher le dialogue de l’Est et du côté occidental aussi ? Parce que l’est demande essentiellement d’asseoir la légitimité par la reconnaissance de l’Ouest, il essaie d’asseoir sa légitimé, c’est surtout l’Union soviétique qui veut que sa main mise soit reconnue comme étant légitime. Elle revendique donc que l’Ouest accepte le statu quo, elle cherche aussi à obtenir de la coopération économique parce que l’Union soviétique elle a démarré dans la troisième révolution industrielle, c’est-à-dire la révolution informatique. Elle réclame la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays par l’Ouest. En général, il y avait toujours de la non-ingérence, c’est-à-dire lors du soulèvement en RDA en 1953 ou à Budapest en 1956, l’Ouest n’est pas intervenu, c’est l’Union soviétique qui est intervenue n’est-ce pas. Et l’Union soviétique réclame aussi réthoriquement en tout cas le désarmement nucléaire. Ce n’est pas sans ironie parce qu’en 1977, l’Union soviétique avait dépassé l’Ouest en terme de missile nucléaire quantitativement. Qualitativement c’est une autre question mais qualitativement l’Union soviétique avait dépassé l’Ouest et cela s’ajoute à la supériorité conventionnelle établie depuis longue date puisque l’Union soviétique avait toujours une supériorité quantitative sur le plan conventionnel face à l’Europe occidentale.

L’ouest a aussi, il ne demande pas exactement la même chose ou il a des autres idées derrières les mêmes principes. C’est-à-dire, l’Ouest il cherche pas le rapprochement, ne pas consolider ou pérenniser le statut quo mais il cherche plutôt à promouvoir le changement par le rapprochement. Parce que la confrontation dure n’a pas changé grand-chose depuis le début de la Guerre froide. Depuis le début de la Guerre froide, il y a eu toujours confrontation dure. L’ouest pensait, les États-Unis pensait à un moment donné qu’il fallait surtout présenter une position de rigueur, de force et comme cela l’est va changer mais ce n’était pas le cas. L’Union soviétique a continué à réarmer, finalement, elle a dépassé l’Ouest en termes des armements. Mais, du changement, il n’y avait pas dans le bloc de l’est ou très peu. Bien sûr, on ne parle plus du stalinisme, les systèmes se sont un peu relaxé à l’intérieur mais cela dit, il y avait toujours une répression très forte.

Donc, l’acceptation des droits de l’homme présente un deuxième objectif des pays de l’ouest et là on pense surtout du côté ouest européen au soulagement pour les êtres humains derrière le rideau de fer qui ont des liens familiaux avec des personnes à l’occident du rideau de fer. O attend aussi le respect de la non-ingérence par l’Union soviétique mais cela veut dire autre chose que le non-ingérence entendu par l’Union soviétique. L’Ouest attend que l’Union soviétique cesse d’imposer sa politique dans les pays de l’Est comme la Hongrie, la RDA ou la Pologne. Elle veut que l’Union soviétique cesse d’intervenir militairement comme elle l’avait fait en Tchécoslovaquie pour imposer ses poulains au pouvoir des pays de l’est.

Donc, disons, c’est un jeu rhétorique aussi. L’ouest ne parlait pas dans ces termes du principe de non-ingérence, c’était juste la retoque très générale mais évidemment la compréhension était un autre de ce même principe. Finalement, l’ouest demandait et proposait l’échange des mesures de confiance comme par exemple lors des manœuvres militaires il proposait d‘échanger des officiers qui regardent, ils proposaient que chaque côté annonce des manœuvres militaires avant leur début pour que chaque côté en soi informé et pour empêcher que n’éclate une guerre entre les deux blocs par accident.

Finalement, l’Ouest était particulièrement intéressé au désarmement conventionnel dû à la supériorité quantitative très éclatante de l’Union soviétique par rapport à l’Europe occidentale. Successivement s’ajoute aussi la demande du désarmement nucléaire notamment à cause du stationnement à partir de 1976 des missiles à portée intermédiaire par l’Union soviétique dirigé contre l’Europe de l’ouest.

Ce cadre général est poursuivi e dans les négociations du processus de Helsinki qui se traduit dans une série de conférence qui avaient lieu donc à Genève et Helsinki, à Belgrade, à Madrid, à Stockholm, à berne, à Vienne puis à Paris. Donc, il y a eu un dialogue quasiment permanent malgré de très graves crises par exemple lorsque l’Union soviétique est intervenu en Afghanistan en 1979, cela a déclenché une très grave crise et les États-Unis étaient tenté de rompre entièrement le dialogue mais les européens occidentaux on demandé à ce que les États-Unis restent intéressé et restent partie à ce dialogue.

Dans l’acte final de Helsinki ont été adopté par les États de l’Ouest comme de l’Est entre autre les principes suivants, à savoir le respecte des droits de l’homme y compris la liberté de conscience, d’opinion et de religion, la liberté de voyage, ce qui se traduisait ne réalité dans le droit à l’immigration, c’était vraiment un problème très grave pour les pays de l’est parce que souvent ils sportifs par exemple lorsqu’ils fraisaient parti des jeux olympiques ils sont resté dans le pays où les jeux olympiques avaient lieu. Les artistes, les disons grands interprètes musicaux de l’Union soviétiques, lorsqu’ils avaient donné des concerts, très souvent ils restaient dans les pays de l’Ouest pour ne plus retourner en Union soviétique. C’est pourquoi ils étaient souvent accompagnés par des agents du KGB, des services secrets soviétiques pour qu’ils ne s’enfuient pas, pour qu’ils retournent en Union soviétique.

Alors, la répression faisait que beaucoup de personnes lorsqu’ils avait la possibilité de quitter les pays de l’est. Jusqu’à la construction du mur en 1961, et à partir de la création de la RDA jusqu’à la construction du mur, donc 1949 jusqu’à 1961, environ trois millions de personnes de l’Allemagne de l’est ont fui la RDA. Donc, on peut apercevoir le manque de légitimé du régime en RDA.

La liberté d’information est une autre exigence. Bien entendu, les peuples ou les citoyens à l’est n’avaient pas l’accès libre à la presse mondiale. Ils avaient l’accès uniquement à la presse censurée par le gouvernement de leur pays et éventuellement de l’Union soviétique. Donc, la liberté de s’informer mais aussi d’informer autrui était une revendication majeure des pays de l’Ouest et cela comprend aussi la liberté des journalistes de recoder les informations sans être accusé d’espionnage par exemple lorsqu’ils sont dans des pays de l’est. Et, l’ouest pensait à ces possibilité d’élargir l’accès aux informations pour les pays de l’est en terme de création des centres d’information et centres culturels. Par exemple, un institut français a été fondé à Berlin est suite aux accords de Helsinki et tout citoyen de l’Allemagne de l’et pouvait y accéder théoriquement.

L’idée était que dû à l’échange des informations, on peut avoir un effet sur les sociétés de l’est, donc changement par rapprochement. La liberté d’établir des institutions culturelles et la permission de tout individu de les fréquenter cela faisait donc aussi parti des principes agréés.

Le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures se prête à des interprétations diverses selon les côtés. Le soulagement humanitaire, on avait entendu par cela surtout la possibilité de réunir des familles qui étaient séparées par le rideau de fer et leur permettre des visites à court terme. Après le processus de Helsinki, c’est devenu possible. De toute manière des voyages étaient permis souvent uniquement pour un membre de la famille parce que si la famille entière venait à l’ouest, les régimes de l’est craignaient qu’ils ne reviennent plus.

La conclusion des mariages à travers le rideau de fer était aussi une revendication parce que parfois il y a eu les occidentaux qui passaient à l’est, c’était n peu plus facile pour eux de voyager dans l’est et voilà il y a eu un amour qui né et donc une manière souhaité mais cela a été rendu extrêmement difficile du au rideau de fer et du aux politique de l’est.

Des réunions culturelles, scientifiques, religieuses, de faciliter de telles réunions était aussi un but prévu par l’acte final de Helsinki. Des mesures de confiance, coopération, économique, technologique.

Donc, dans l’acte final, le bloc soviétique accepte un principe de respecter les droits de l’homme et s’oblige à faciliter des échanges humains entre est et ouest. De plus, cela a entrainé al ratification par plusieurs États de l’est des deux pactes ou du premier pacte des droits de l’homme de l’ONU. Le premier pace concernait les droits civils et politiques, le deuxième les droits économies et sociaux. Souvent, es pays de l’est n’avaient pas accepté de ratifier le pacte poru les droits civiques et politique. Alors qu’après Helsinki, plusieurs pays l’ont accepté comme la Tchécoslovaquie par exemple.

L’adaptation de la stratégie face aux bloc soviétique par Amnesty International

Et alors, l’imprévu s’est produit, c’est-à-dire il y a eu un essor des droits de l’homme à l’est suite aux accords de Helsinki qui n’était qu’une déclaration, l’acte de Helsinki était une déclaration sans mécanisme de surveillance, sans qu’une organisation internationale est née. Mais on a prévu des conférences de suite ce qui a donné un certain cadre permanent au dialogue. Lors de ces conférences qui s’en suivaient, on pouvait parler sur les droits de l’homme.

Suite à ce signal important, Amnesty International par exemple a développé plus de contacts à partir de 1975 pour rassembler plus des informations sur les prisonniers politiques, leur condition de détention et pour informer les médias occidentaux. Donc, elle s’est engagé dans une activité de monitoring intensifié à partir de l’acte final de Helsinki.

Elle a aussi établie des chapitres clandestins à l’est par exemple à Moscou où en réalité il ne faut pas imaginer que c’était dirigé par Londres. Cela émanait plutôt de la société civile ou de la société dans le bloc de l’Est, c’est-à-dire des dissidents, des opposants politiques et eux ils ont décidé de créer un chapitre de Amnesty International. Ils ont pris contact avec Amnesty International. En fait, c’était interdit de former de associations en Union soviétique sans le consentement de l’État. Fonder une association qui était dirigé contre les pratiques de l’État ce n’était pas possible. Donc, le chapitre d’Amnesty International était obligé d’opérer clandestinement dans les pays de l’Est.

Cependant, le réseau était créé, un réseau de contact. Par conséquent, Amnesty a pu offrir ces informations lors des conférences multiples sur la sécurité et la coopération en Europe aux gouvernements occidentaux et à proposer d’entrer en dialogue avec les gouvernements de l’est ce que les derniers avaient cependant refusé au départ. C’est-à-dire Amnesty s’est aussi offert en tant que partenaire pour l’amélioration des droits de l’homme mais les gouvernements de l’est l’ont refusé parce qu’ils n’avaient pas intérêt à entrer en dialogue sérieusement sur les droits de l’homme.

La naissance d’un réseau des groupes « Helsinki » à l’Est et à l’Ouest

À partir des années 1980, on voit la naissance des groupes de Helsinki. Tout de suite donc Amnesty s’est mis en réseau avec d’autres ONG comme Helsinki Watch pour donc promouvoir le respect des droits de l’homme dans les pays de l’est.

Donc, l’événement décisif était la création par des dissidents et des exilés soviétique un groupe Helsinki à Moscou. Cela était encouragé par des exilés soviétiques notamment et par le Congrès américain aussi. En fait, donc, les dissidents avaient intérêt à disons ouvrir un dialogue avec l’occident pour que leur information puisse passer dans l’occident et puisse être diffusé dans la pesse mondiale.

Donc, c’était autour de Yuri Orlev qui était un physiciste nucléaire très important, très reconnu dans son domaine qui était dissident comme Andreï Sakharov et il proposait donc de surveiller la mise en application des règles de Helsinki en matière de droit de l’homme dans l’Union soviétique. Puis des groupes analogues se sont créé en Ukraine, en Lettonie, en Géorgie et en Arménie par exemple.

À Varsovie en Pologne s’est créé un comité analogue mais qui a eu un contexte particulier, choisie un autre nom qui était le Comité pour la défense des travailleurs ce qui semble très communiste. Mais c’était un comité créé dû à l’arrestation des travailleurs suite à des manifestations anticommunistes. Par la suite, il y a eu deux autres groupes qui ont été créé en Pologne pour la défense des droits de l’homme, l’un proche à l’Église et l’autre plutôt à orientation syndicaliste ce qui débouche finalement aussi sur la fondation d’un syndicat libre intérêt théoriquement par les régimes communistes à savoir La Solidarité.

Ce qui est aussi important est que Karol Wojtyła, cardinal polonais, prend position à cette époque-là ouvertement pour la mise en œuvre des libertés acceptés dans le processus de Helsinki. Karol Józef Wojtyła est devenu le pape Jean Paul II en 1979. Cela avait une importance majeure pour les processus en Pologne, c’est-à-dire l’Église avait encouragé la dissidence d’une certaine manière et l’Église était dirigée par un polonais.

Après, il s’est créé le premier janvier 1977 le groupe Charte 77 qui était un mouvement parce qu’il était interdit à nouveau d’inscrire des ONG qui était plus ou moins dirigé contre le gouvernement. Donc, les dissidents tchécoslovaques avaient opté pour cette formule de créer un mouvement, de créer un réseau sans s’inscrire comme ONG ou comme association privée. Vaclav Havel l’écrivain déjà emprisonné suite au printemps de Prague 1966 ou suite à l’écrasement du printemps de Prague plutôt, qui était une des figures derrière la création de ce mouvement. LA Charte 77 propose également de surveiller la mise en place du processus de Helsinki qui étaient déjà garantie selon la constitution tchécoslovaque et par l’adoption par le gouvernement tchécoslovaque des pactes internationaux donc les pactes pour les droits civiques et politiques et pour les droits économiques et sociaux. Charte 77 propose aussi de vouloir conseiller le gouvernement en matière des droits de l‘homme.

En Pologne avait lieu également lieu la formation d’un mouvement pour la défense des droits humains et civils et du comité de solidarité estudiantin suite à l’assassinat d’un jeune activiste étudiant Stanislas Pyjas à Cracovie le 7 mai 1977. Donc, on peut voir que ça foisonne. Cela bouge, il y a des éléments qui se développent un peu partout dans les pays de l’est.

C’est du à ces activités, au foisonnement des activités que s’est créé aux États-Unis ne 1978 Helsinki Watch un comité Helsinki Watch soutenu par un don de la fondation Ford par le diplomate américaine Arthur Goldberg qui était le chef négociateur américain lors de la conférence CSCE à Belgrade en 1978 et soutenu aussi par des activistes des droits de l’homme américain.

Le but du comité Helsinki Watch est de récolter des informations, de se mettre en réseau avec les dissidents de l’est pour récolter des informations et diffuser des informations sur les violations des droits de l’homme en URSS ou dans le bloc soviétique. Le principe était naming and shaming. Naming c’est-à-dire de nommer qui violes droits de l’homme et shaming c’est-à-dire de produire de la honte chez ceux qui en son responsable. Donc, la publication des violations des droits de l’homme était particulièrement importante pour la stratégie du Helsinki Watch Comity.

Et puis, successivement se sont créé dans plusieurs États en Europe occidentale également des groupes Helsinki Watch par exemple en Norvège, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne occidentale qui avaient tous cherché à créer des liens avec les pays de l’est, les dissidents des pays de l’est pour diffuser les informations venant des pays de l’est par rapport aux violations des droits de l’homme. Il a été donc créé une sorte de réseau Helsinki network et la formalisation de la coopération avait eu lieu dans le cadre de la fédération internationale des groupes de Helsinki Watch a au début des années 1980.

En 1988, Helskinki Watch c’est transformé en Human Right Watch et au cours des années 1980, ce réseau, cette ONG a aussi commencée à développer des activités en Amérique latine, en Asie, en Afrique, donc elle s’est universalisé. American Watch, Asia Watch et Africa Watch se sont fusionné avec Helsinki Watch en 1988 pour former Human Right Watch.

La pression externe et interne

L’accélération de la transformation en URSS

La fin du communisme en Europe est-centrale

Conclusion

Annexes

Références